Culturetoute251

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Numéro 251

le www.culturetoute.com France • Liban • Maroc

280

cinéma au maroc en chiffres

millions de dirhams investis par les productions étrangères en 2016

+24

longs métrages au MAROC

700

millions de dirhams de CA

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écrans supplémentaires au public de la ville du détroit

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Numéro 251 du 13 mars 2017 directeur publication Ahmad Bouzoubaa contact@culturetoute.com

SOMMAIRE

actu 06 Cinéma, Les productions étrangères ont investi 280 millions de dirhams au Maroc en 2016 06 Cinéma, 700 millions de dirhams de chiffre d’affaires en 2016

04 #culturetoute

en une 04 Cinéma, le cinéma au maroc en chiffres

magazine 08 Chronique, “Philadelphia with love” par Mourad HAMAYET 10 Cinéma, “My name is Adil”, une success-story qui interroge l’identité culturelle des migrants

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12 Cinéma, Loubaba Laalej entretien exclusif d’une artiste peintre

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cinéma chiffres le au maroc en

+24 700

longs métrages millions de au MAROC dirhams de CA La tradition veut qu’à l’issue du Festival National du Film, le directeur du CCM présente et commente le bilan de l’année écoulée. Le chiffre d’affaires déclaré du secteur cinématographique et de la production audiovisuelle avoisine 700 millions de Dirhams. Les films produits sans le concours du Fonds d’Aide ainsi que les festivals non subventionnés ne sont pas pris en compte. Il serait alors juste d’estimer la «valeur» du secteur autour du milliard de Dirhams. Nous sommes donc bien dans une activité culturelle qui a un caractère économique certain, créatrice d’emplois et qui contribue également à l’image du Maroc à l’international. Le film marocain est présenté dans 94 festivals et manifestations cinématographiques dans 45 pays. Ces participations sont un sujet de satisfaction comme l’est, d’ailleurs, le nombre de productions étrangères 4 culturetoute.com 13.03.2017

tournées au Maroc. A l’initiative du CCM, la loi de finances 2016 a prévu un soutien aux productions étrangères d’œuvres audiovisuelles et du cinéma. Les textes d’application de cette mesure attendent le prochain gouvernement, ce qui devrait augmenter sensiblement le nombre de productions étrangères que nous accueillons. En 2016, d’autres initiatives du CCM et avec le concours de ses partenaires ont vu le jour ou ont été reconduites: • La résidence d’écriture d’Ifrane grâce au concours de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech; • Les ateliers «Produire» avec le concours de l’ISMAC; • La couverture médicale des cinéastes et des techniciens du Film auprès de la Mutuelle Nationale des Artistes. En 2016, la fréquentation en salles a baissé de 17%: si en 2015 4 films


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280

millions de dirhams investis par les productions étrangères en 2016

écrans supplémentaires au public de la ville du détroit (deux marocains et deux américains) ont attiré plus de 50 000 spectateurs, cette année seul «Dallas» de Mohamed Ali Mejboud a dépassé ce seuil et même largement (+ de 111 000 spectateurs). Il n’y a donc pas eu en 2016 suffisamment de «blockbusters» pour attirer le public dans les salles. Le peu de salles restantes en activité contribue aussi à la baisse de la fréquentation alors même que, (faut-il le rappeler?) l’Etat continue de soutenir financièrement la création et la rénovation des salles de cinéma. A contrario, le nombre de visas culturels

délivrés a augmenté de 49%: la «consommation» cinématographique serait-elle en train de muter du cinéma commercial vers celui des festivals? Saluons l’ouverture en 2016 du Mégarama de Tanger qui offre 8 écrans supplémentaires au public de la ville du détroit et qui enrichit le parc national qui en a bien besoin ... ©édito de Salim Fassi Fihri du BILAN CINEMATOGRAPHIQUE 2016

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la revue de presse #du lundi 13 mars 2017 700 millions de dirhams de chiffre d’affaires en 2016 Le Centre cinématographique marocain a rendu public le bilan de ses activités en 2016. Il fait état d’un chiffre d’affaires de 700 millions de dirhams dans le secteur et un montant de 68,79 millions de dirhams d’aide à la production nationale... telquel.ma Le 11 mars 2017

Les productions étrangères ont investi 280 millions de dirhams au Maroc en 2016 Les productions étrangères venues tourner au Maroc en 2016 ont investi un budget d’un peu plus de 280 millions de dirhams en 2016, en baisse par rapport à 2015, selon le bilan dressé samedi 11 mars par le Centre cinématographique marocain (CCM). 24 films étrangers, dont les productions sont essentiellement anglaises, françaises, allemandes, indiennes, italiennes et américaines, ont été tournés au Maroc l’an passé. Le budget de ces productions s’élève à 138,62 millions de dirhams, contre 143,72 millions de dirhams investis par les 20 productions étrangères venues tourner en 2015.t... huffpostmaghreb.com Le 12 mars 2017

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16 000 RECRUTEURS

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par Mourad HAMAYET

I

maginez une Casablanca apaisée, ou les voitures, plutôt récentes dans leur ensemble, laisseraient passer systématiquement les piétons, sans les conduire aux portes de la mort, même dans les rues désertes. Imaginez une ville comme reconstruite récemment et bien propre dans son ensemble. Imaginez un centre-ville entièrement fait de boutiques de luxe, avec d’innombrables bijouteries et ou le concept de ‘’cafés’’, en tant que débits de boissons, n’existe même pas. Imaginez une capitale où la vie est chère et où l’activité économique ne semble pas des plus florissantes, mais reluisante comme un sou neuf et dans laquelle la population respecte et craint l’autorité policière. Imaginez une ville comme le Casablanca d’avant l’apparition des ‘’tours’’ et dont les pilotes aviateurs disaient qu’elle était la ville la plus éclairée du monde. Imaginez qu’en plus, la population de cette ville a une sainte horreur des maisons non éclairées, qu’elles soient vides ou non. Imaginez aussi une ville pacifiquement envahie par tous les héritiers de Kerouac et autres grands routards devant l’Eternel.

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Si vous avez réussi à mettre des images sur cette série d’aprioris, alors vous avez été à Philadelphia ou du moins vous savez à quoi peut ressembler cette ville. Moi, j’y suis allé. Pour motif professionnel. Puis, à l’occasion d’une pause, alléché par l’aspect tranquille et sage de la partie visible de la cité, j’ai cherché à en voir la ‘’vieille ville’’ que l’on nomme communément chez nous ‘’la médina’’ : Les gens que je questionne ont l’air interloqué. - Mais de quoi parlé-je donc ? - Euh, enfin, des quartiers anciens, des quartiers où l’on trouve les échoppes des artisans, des bazars, des marchands de produits locaux… Par politesse, on m’indique vaguement quelques rues à emprunter pour trouver ce que je cherche. Je n’ai pas fini de quitter l’endroit que mon brave indicateur me rappelle. Il vient à moi en courant, en me proposant de m’arrêter chez lui sur le chemin du retour. Je le lui promets et vais vaillamment à la recherche de la ‘’médina’’ de Philadelphia… Je n’en trouve pas trace. Simplement de vagues boutiques qui vendent de l’utilitaire, presque rien, et les seules objets d’un artisanat local authentique sont ceux encore utilisés au quotidien… Je comprends vite que je suis arrivé ici sanglé dans des schémas mentaux complètement


faux et qu’il est inutile d’insister : Philadelphia n’a pas de ‘’médina’’… Je m’arrête donc chez mon indicateur, barbier de son état, et il me fait gentiment entrer dans une arrièreboutique en écartant simplement un rideau. C’est tout propre et cela sent bon la gomme arabique, notre (leur) fameuse ‘’meska’’ utilisée à profusion dans leur cuisine. Il me demande d’où je viens puis m’assure que c’est le rêve de plus d’un de ses concitoyens que de visiter le Maroc. Je demeure chez lui une bonne heure et il réussit à me convaincre que le vrai voyage consiste à rencontrer d’autres gens, pas à visiter de vieilles pierres ou acheter de la verroterie à ramener chez soi comme un trophée bien vite oublié… Puis il me fait un époustouflant exposé sur l’histoire prestigieuse de sa cité : • L es premières traces d’activité humaine

• • • •

dans ce territoire datent de plus de 500.000 ans avant JC. Philadelphie est assurément l’une des plus vieilles cités du monde. Le plus important site jordanien datant du Néolithique se trouve à Ein Ghazal, précisément à Philadelphie. L a Bible rapporte que les royaumes cananéens et sémites sont localisés non loin. A u sein de l’empire grec, on crée un certain nombre de villes dans la région. D ès les premières décennies de l’hégire, les Musulmans conquièrent la région. L es Croisés y créent une

‘’Seigneurie’’ à laquelle met un terme la naissance de l‘Empire Ottoman et qui dure jusqu’au début du XX e siècle… • E t depuis lors, compte tenu de son

immense valeur stratégique la région est sous une tension extrême, objet de mille jalousies éprouvées de toutes parts et finit par être carrément refondue au mieux des intérêts du monde occidental. • A l’aube des années 20, elle est même partagée en zones d’influence entre la Grande Bretagne et la France, et

l’accord de partage est entériné par la Société des Nations, ancêtre de l’ONU. • C ette ingérence directe se termine en 1946 après la création de l’état d’Israël, création qui laisse face à face Arabes et Juifs. • G uerres et tensions répétées, jamais achevées, jamais calmées occupent làbas 100% de l’attention des autorités qui finissent par se montre régulièrement soucieuses de rester en paix avec ses voisins, malgré les événements affectant la région, ce qui lui permet d’accueillir d’innombrables étrangers et ainsi, outre les Palestiniens, elle accueille, dans les années 2000-2010, un grand nombre de réfugiés irakiens puis de réfugiés syriens.

Donc, Philadelphia est, depuis sa création sur sept collines dans un quasi-désert, une terre de passage, une terre d’accueil, fidèle aux grandioses lois de l’hospitalité du désert : on ne dit jamais ‘’non’’ à qui demande protection contre la peur et nourriture contre la faim. Je regarde gravement mon interlocuteur, merveilleux professeur d’histoire, objectif, dépassionné, et tellement fin… J’ai peine à le quitter et finis par le faire, en écrasant un hoquet de pleurs… Cette hospitalité est source de richesse car chaque visiteur arrive avec ses besoins, certes, mais aussi ses savoir-faire spécifiques. Et la meilleure illustration de cette consolidation des savoir-faire, est la cuisine. Plus d’un affirme que la cuisine locale est une des grandes cuisines de ce monde, pour la symphonie de ses senteurs, de ses formes et de ses couleurs.Si Dieu me prête vie, j’y reviendrai pour partager avec les miens l’immense tendresse immédiatement éprouvée pour Philadelphia, … qui n’est autre, sous son nom actuel, qu’Amman, capitale de la Jordanie …

©culturetoute.com 13.03.2017 culturetoute.com 9


cinéma “My name is Adil”,

une success-story qui interroge l’identité culturelle des migrants

A

vec son film «My name is Adil» (Mon prénom est Adil), projeté lundi dans le cadre de la compétition officielle de la 18ème édition du Festival national du film de Tanger (FNF), le réalisateur Adil Azzab retrace une success-story qui interroge la question de l’identité culturelle des migrants. Tiré d’une histoire vraie, ce long métrage (74 min) relate la vie d’Adil, un garçon ayant grandi dans le village de Beni Amir, près de Fkih Ben Salah, avant de rejoindre son père émigré en Italie. Le garçon

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de 13 ans doit ainsi faire face à la dure expérience de la migration et à ses situations qui vont changer sa vie à jamais. Le rôle d’Adil enfant est joué par son frère cadet, et c’est le réalisateur lui-même qui joue son propre rôle d’adulte. A travers le regard d’Adil, attaché à deux pays, le Maroc et l’Italie, ce film autobiographique aborde les différentes facettes de la migration et interroge la question de l’identité culturelle, les manières de se voir, d’être vu et reconnu comme pluriel, de trouver une place dans la société..


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interview de ahmad BOUZOUBAA

Loubaba Laalej Entretien exclusif avec une artiste peintre

Pouvez-vous nous parlez de vos expositions ? Pour moi la prochaine exposition est toujours en fonction de celle que je vis dans l’instant présent, c’est la plus importante. Je l’ai choisie car elle me propulse vers l’avant et me permet de continuer mon mouvement de vie dans ce que j’aime... Et, plus proche de moi, le 5 mars avec Bouzie puis Salé pour la journée de la femme enfin le 18 avec Mme Zahra Algo. La culture au Maroc ? Vaste question qui englobe 12 culturetoute.com 13.03.2017

tellement de secteurs, qui parle à la fois d’apprentissage et d’éducation. Elle nécessite un travail d’équipe global dans lequel chacun serait concerné... internet, les médias, les arts l’artisanat, les musées, les institutions, les sociétés de bienfaisance, la juste harmonisation des ethnies...notre patrimoine est pluriculturel ...les dialectes, une langue parlée au quotidien et celle qui nous sert pour écrire. Nous avons un devoir de préserver l’harmonie intérieure de notre pays pour mieux s’ouvrir sur le monde. La musique, telle celle des gnawa


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qui est largement exportée, la danse de plus en plus en évolution, le cinéma, le théâtre...Main dans la main, travaillons ensemble dans le même sens. Notre patrimoine est solide, notre pluralité est un avantage à exploiter, c’est un atout pour notre image extérieure mais aussi une possibilité économique. Le Maroc jouit d’une réputation de tolérance et de modération. Notre art culinaire dépasse nos frontières ... Nos scientifiques s’activent dans les régions les plus reculées du monde. Notre Roi Mohammed VI à lancé la culture patrimoine comme une industrie et a rompu avec l’idée d’une culture folklorique afin d’en faire un levier de croissance...Continuons à faire de notre pays un MAROC en expansion.. ouvert..multidimensionnel..touristique... Tout le monde peut y jouer un rôle comme dans une ruche. Nous avons un grand potentiel humain, nos jeunes sont étonnants ... Profitons de notre beau soleil... A l’occasion de la journée de la femme, je remercie tous les marocains qui nous soutiennent. La marocaine est courageuse, son travail est lourd, immense et elle le réussit bien. J’ai la chance d’avoir autour de moi des femmes au coeur superbe, j’en témoigne. Et pour conclure cette citation me vient à l’idée : «la critique est facile et l’art est difficile». Dans le monde, la culture touche à l’économie et se transforme en politique, ce qui est le secteur des décideurs mondiaux, celui des économistes. La réalité n’est pas un rêve. Cependant, l’artiste en moi imagine sur sa toile un monde impossible ou tout serait possible! Et l’art n’est pas une simple représentation festive, que l’intérêt individuel serve le groupe.. rêve ultime du

créateur. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos futures projets ? Mes futurs projets concernent d’abord une exposition personnelle, puis continuer à explorer ma recherche artistique et humaine car les 2 vont de pair. Un conseil aux artistes marocains ? Quel serait-il ? Les artistes marocains ont de nos jours plus de chance...que puis je leur dire qu’ils ne sachent déjà ? Sinon de continuer à approfondir et à aimer leur art. Que pensez-vous d’un webzine culturel au maroc comme culturetoute ? La VIE est mouvement, tout se transforme et évolue et, c’est parfait comme ça. Un webzine culturel au Maroc, bien sûr, (Marhaba). S’il contribue à cette expansion, à la rencontre des diverses branches de l’art, un peu comme l’harmonie des couleurs d’un tableau éclatant de lumière face à une danse sacrée animée par une musique aux sons multiples, mélodieux... tout cela divinisé par un poète mystique et un sculpteur qui éternise notre humanité... Lorsque je me réveille de mon rêve artistique et que j’ouvre la porte et reçois le premier magazine digital en Afrique et qui de plus m’est livré à domicile, je souris à cette superbe idée et je dis à cette équipe créatrice: c’est génial et précieux pour les artistes. C’est un excellent outil de communication. ©culturetoute.com 13.03.2017 culturetoute.com 15


Africa Culture Days 2017 Une première pour l’Afrique, qui se veut une vitrine de sa culture ouverte sur le monde.

Riche de son potentiel de créativité culturelle et artistique, le continent africain vivra, tout au long de 2017, au rythme de l’événement culturel Africa Culture Days. «Culture, créativité et développement durable» est la thématique proposée pour cette première édition qui sera célébrée au Congo, en Côte d’Ivoire et au Maroc.

L

’année en cours sera sans doute celle de la culture pour le continent africain. En effet, 2017 sera marquée par l’un des plus important rendez-vous culturel du continent, à savoir les AFRICA CULTURE DAYS. Il s’agit du premier hub culturel africain qui a pour ambition de ressembler plusieurs pays du continent autour des problématiques que rencontrent les industries culturelles et créatives en Afrique. Et ainsi, démontrer l’importance de la culture en tant qu’un facteur-clé de développement du continent. Cet événement est organisé par Africanlab, une association de startups et professionnels africains, installée à Casablanca dont le but est de contribuer efficacement au développement social et culturel du continent africain à travers la promotion des industries culturelles et créatives, l’éducation et l’entrepreneuriat.

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Un programme riche et varié, avec de grands nom de la scène africaine, a été annoncé par les organisateurs. On y retrouve des artistes tel que Manou Gallo, Richard Bona, Lokua Kanza, Alphadi et bien d’autres artistes internationaux… Les journées seront organisées selon un programme de promotion culturelle. Pour sa première édition, les Africa Culture Days se dérouleront au Congo Brazzaville, du 25 au 27 mai, en Côte d’Ivoire, du 13 au 15 juillet et au Maroc à Casablanca, du 21 au 23 septembre. Défendre le made in Africa est, assurément, le but escompté de ces moments uniques de rencontres d’échanges et de synergies pour les acteurs des industries culturelles et créatives africaines. Il suffit d’être conscient de ces richesses dont regorge notre Afrique et de se mettre au diapason pour les valoriser et les faire découvrir par tous les peuples africains et ceux sous d’autres cieux.


C’est la longue réflexion qui fut entreprise par l’association Africanlab, donnant lieu à ce grand projet ingénieux, dont la pérennité reflétera, sans aucun doute, l’image d’une Afrique unie, dynamique, innovante et engagée dans son développement durable, et ce grâce à son intense diversité, son legs patrimonial et son métissage culturels qui font sa grandeur et sa particularité. C’est pour cela que les concepteurs du projet estiment faire de Africa Culture Days l’un des premiers ambassadeurs de la culture africaine sur le continent et bien au-delà, afin d’offrir l’image d’une Afrique en plein essor et aux énormes potentiels économiques, sociaux et culturels, qui s’enorgueillit des valeurs de respect, de solidarité et de partage qui constituent un vrai atout pour ce continent. Ainsi, pour que les industries culturelles et

créatives africaines puissent jouer le rôle de socle stratégique de l’émergence du continent, afin qu’elles deviennent un levier économique à part entière, pourvoyeur d’emplois et générant une croissance durable, un riche programme fut dédié à Africa Culture Days, se déclinant à travers des conférences, des master class et des ateliers techniques, des rencontres d’échanges et de synergies, des dîners de gala, des spectacles artistiques, des villages et des concours culturels et créatifs. Sans oublier un rendez-vous important, celui d’un Forum économique avec pour thématique «La culture : facteur clé du développement des économies africaines». Un événement qui vaut le détour. ©culturetoute.com

es Dates prévu pays e pour chaaqzzuaville) :

• Congo (Br i 2017. a du 25 au 27 m idjan) : (Ab e ir o v ’I • Côte-d uillet 2017. j 6 1 u a 3 1 u d lanca) : b a s a (C c o r • Ma mbre 2017. e t p e s 3 2 u a du 21 13.03.2017 culturetoute.com 17



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