Culturetoute253

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Numéro 253

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Numéro 253 du 15 mars 2017 directeur publication Ahmad Bouzoubaa contact@culturetoute.com

SOMMAIRE

actu 06 Art, Franc succès de l’exposition “Eve en liberté” à la Fondation Maison du Maroc à Paris 06 Mode, La créativité des jeunes stylistes marocains mise en exergue à la “Passerelle New Models” de Séville

04 #culturetoute

en une 04 événement, AFTERWORK live Music, Art Patio en partenariat avec culturetoute.com

magazine 04 Street art, Exclusif, entretien avec le street artiste Amin Brush 10 Cinéma, le cinéma au maroc en chiffres

08 16

12 Chronique, “Philadelphia with love” par Mourad HAMAYET 14 Cinéma, “My name is Adil”, une success-story qui interroge l’identité culturelle des migrants 16 Art, Loubaba Laalej entretien exclusif d’une artiste peintre

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En partenariat avec Liv’in Rabat ! Détails Hola a todos, On se retrouve tous à l’Art Patio jeudi prochain pour un petit voyage, le temps d’une soirée, avec: Tapas, Danseuse et Live band dans une ambiance 100% Espagnole. Venez avec vos amis, préparez-vous à en rencontrer plein d’autres mais surtout: RESTEZ COMME VOUS ETES ;)

> AU PROGRAMME : - 18H30 - 21H00 // Apero, tapas, shooting Photo & Sound Design // - 21H00 - 00H00 // Live Band: Latino

Espagnol // - 00H00 - 02H00 // Live DJ // > INFORMATIONS : - Contribution: 50 Dhs (Participation aux frais) - Cet événement est NON FUMEURS (un fumoir sera biensur disponible ) - Pas de reservation possible, premier arrivé premier servi !! - En participant à nos événements vous acceptez d’apparaître sur nos supports média !

en images l’édition précédente

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la revue de presse #du mercredi 15 mars 2017 La créativité des jeunes stylistes marocains mise en exergue à la “Passerelle New Models” de Séville La créativité des jeunes stylistes marocains a été mise en exergue lors de la 8ème édition du défilé de mode «Passerelle New Models», qui s’est tenu du 8 au 10 mars au siège de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée à Séville (sud de l’Espagne). Cet espace de promotion des jeunes talents et créateurs de la mode, organisé notamment par l’agence et école de modèles MM Expression et l’Association des commerçants et entrepreneurs de mode du flamenco (ACEMMFA), a connu cette année la participation d’une trentaine de stylistes et entreprises de création de mode de l’Espagne, du Maroc et du Sénégal... libe.ma Le 14 mars 2017

Franc succès de l’exposition “Eve en liberté” à la Fondation Maison du Maroc à Paris Le vernissage de l’exposition «Eve en liberté» à la Fondation Maison du Maroc à Paris, qui se prolonge jusqu’au 31 mars, a connu un franc succès, avec 350 convives et la présence de nombreux écrivains, artistes, journalistes et personnalités du monde des arts et des lettres, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Cette manifestation autour des œuvres d’Elisabeth Bouillot-Saha et de...... libe.ma Le 15 mars 2017

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16 000 RECRUTEURS

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f i s u l Excentretien e t s i t r a eet r t s e l c ave h s u r B Amin i découvert j’a tiste qui “ uninaarit devant

dess u stylo. Cet moi a e de talent artisttait bien ma é mère.

© Photos Chadi Ilias

#culturetoute : Qui est Amin Brush ? de son vrai nom ? ses études ? Je suis de Casablanca, précisément : Ain chok. Mon vrai nom est bien Amine Hajila, né en 1980. J’ai poursuivi des études en design bâtiment et infographie. Je suis aussi autodidacte en aerographe, le spray et le tattoo. 8 culturetoute.com 15.03.2017

#culturetoute : Un artiste en particulier qui t’a donné envie de te mettre au street art ? J’ai aimé l’art depuis l’âge de 7 ans. J’avais un amour spontané pour l’art, puis j’ai découvert un artiste qui dessinait devant moi au stylo. Cet artiste de talent était bien ma mère.


Elle dessinait des portraits. Et c’est de cela que je me suis inspiré. Et au début, j’ai commencé à faire des copies de personnages et aujourd’hui vous voyez bien où j’en suis. #culturetoute : «Sbagha Bagha», issu du festival L’Boulevard est ta première participation à un festival de cette ampleur. Ton impression… tes propositions ? Non. Ce n’est pas le premier festival auquel j’ai participé. En effet, j’ai participé à la première édition L’Boulevard en 2004, 2005, 2006 et puis plein d’autres événements, tels «les abattoirs de hay mohammadi».

festival vous a donné carte blanche pour dessiner ce que vous voulez ? Oui voilà, ça été un collectif. On choisit le thème et après chacun fait selon son inspiration. Il faut cependant rester sur le même thème et c’est ainsi qu’on respecte le collectif. #culturetoute : le titre de la thématique ? On a joué sur le patrimoine maroc. Personnellement, j’ai travaillé en tant qu’artiste marocain avec une touche de la culture graffiti Hip Hop. #culturetoute : Que penses-tu de culturetoute.com: le premier quotidien culturel francophone au Maroc? Un vrai pas vers le développement culturel et artistique du Maroc.

#culturetoute : oui mais le

©culturetoute.com

© Photos Chadi Ilias

#culturetoute : Les graffiti étaient-ils libres ou bien sont-ils nés d’après une thématique donnée ? Non, c’est à la base de photographies réelles et puis juste après, je rajoute ma touche artistique.

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cinéma chiffres le au maroc en

+24 700

longs métrages millions de au MAROC dirhams de CA La tradition veut qu’à l’issue du Festival National du Film, le directeur du CCM présente et commente le bilan de l’année écoulée. Le chiffre d’affaires déclaré du secteur cinématographique et de la production audiovisuelle avoisine 700 millions de Dirhams. Les films produits sans le concours du Fonds d’Aide ainsi que les festivals non subventionnés ne sont pas pris en compte. Il serait alors juste d’estimer la «valeur» du secteur autour du milliard de Dirhams. Nous sommes donc bien dans une activité culturelle qui a un caractère économique certain, créatrice d’emplois et qui contribue également à l’image du Maroc à l’international. Le film marocain est présenté dans 94 festivals et manifestations cinématographiques dans 45 pays. Ces participations sont un sujet de satisfaction comme l’est, d’ailleurs, le nombre de productions étrangères 10 culturetoute.com 15.03.2017

tournées au Maroc. A l’initiative du CCM, la loi de finances 2016 a prévu un soutien aux productions étrangères d’œuvres audiovisuelles et du cinéma. Les textes d’application de cette mesure attendent le prochain gouvernement, ce qui devrait augmenter sensiblement le nombre de productions étrangères que nous accueillons. En 2016, d’autres initiatives du CCM et avec le concours de ses partenaires ont vu le jour ou ont été reconduites: • La résidence d’écriture d’Ifrane grâce au concours de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech; • Les ateliers «Produire» avec le concours de l’ISMAC; • La couverture médicale des cinéastes et des techniciens du Film auprès de la Mutuelle Nationale des Artistes. En 2016, la fréquentation en salles a baissé de 17%: si en 2015 4 films


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280

millions de dirhams investis par les productions étrangères en 2016

écrans supplémentaires au public de la ville du détroit (deux marocains et deux américains) ont attiré plus de 50 000 spectateurs, cette année seul «Dallas» de Mohamed Ali Mejboud a dépassé ce seuil et même largement (+ de 111 000 spectateurs). Il n’y a donc pas eu en 2016 suffisamment de «blockbusters» pour attirer le public dans les salles. Le peu de salles restantes en activité contribue aussi à la baisse de la fréquentation alors même que, (faut-il le rappeler?) l’Etat continue de soutenir financièrement la création et la rénovation des salles de cinéma. A contrario, le nombre de visas culturels

délivrés a augmenté de 49%: la «consommation» cinématographique serait-elle en train de muter du cinéma commercial vers celui des festivals? Saluons l’ouverture en 2016 du Mégarama de Tanger qui offre 8 écrans supplémentaires au public de la ville du détroit et qui enrichit le parc national qui en a bien besoin ... ©édito de Salim Fassi Fihri du BILAN CINEMATOGRAPHIQUE 2016

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par Mourad HAMAYET

I

maginez une Casablanca apaisée, ou les voitures, plutôt récentes dans leur ensemble, laisseraient passer systématiquement les piétons, sans les conduire aux portes de la mort, même dans les rues désertes. Imaginez une ville comme reconstruite récemment et bien propre dans son ensemble. Imaginez un centre-ville entièrement fait de boutiques de luxe, avec d’innombrables bijouteries et ou le concept de ‘’cafés’’, en tant que débits de boissons, n’existe même pas. Imaginez une capitale où la vie est chère et où l’activité économique ne semble pas des plus florissantes, mais reluisante comme un sou neuf et dans laquelle la population respecte et craint l’autorité policière. Imaginez une ville comme le Casablanca d’avant l’apparition des ‘’tours’’ et dont les pilotes aviateurs disaient qu’elle était la ville la plus éclairée du monde. Imaginez qu’en plus, la population de cette ville a une sainte horreur des maisons non éclairées, qu’elles soient vides ou non. Imaginez aussi une ville pacifiquement envahie par tous les héritiers de Kerouac et autres grands routards devant l’Eternel.

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Si vous avez réussi à mettre des images sur cette série d’aprioris, alors vous avez été à Philadelphia ou du moins vous savez à quoi peut ressembler cette ville. Moi, j’y suis allé. Pour motif professionnel. Puis, à l’occasion d’une pause, alléché par l’aspect tranquille et sage de la partie visible de la cité, j’ai cherché à en voir la ‘’vieille ville’’ que l’on nomme communément chez nous ‘’la médina’’ : Les gens que je questionne ont l’air interloqué. - Mais de quoi parlé-je donc ? - Euh, enfin, des quartiers anciens, des quartiers où l’on trouve les échoppes des artisans, des bazars, des marchands de produits locaux… Par politesse, on m’indique vaguement quelques rues à emprunter pour trouver ce que je cherche. Je n’ai pas fini de quitter l’endroit que mon brave indicateur me rappelle. Il vient à moi en courant, en me proposant de m’arrêter chez lui sur le chemin du retour. Je le lui promets et vais vaillamment à la recherche de la ‘’médina’’ de Philadelphia… Je n’en trouve pas trace. Simplement de vagues boutiques qui vendent de l’utilitaire, presque rien, et les seules objets d’un artisanat local authentique sont ceux encore utilisés au quotidien… Je comprends vite que je suis arrivé ici sanglé dans des schémas mentaux complètement


faux et qu’il est inutile d’insister : Philadelphia n’a pas de ‘’médina’’… Je m’arrête donc chez mon indicateur, barbier de son état, et il me fait gentiment entrer dans une arrièreboutique en écartant simplement un rideau. C’est tout propre et cela sent bon la gomme arabique, notre (leur) fameuse ‘’meska’’ utilisée à profusion dans leur cuisine. Il me demande d’où je viens puis m’assure que c’est le rêve de plus d’un de ses concitoyens que de visiter le Maroc. Je demeure chez lui une bonne heure et il réussit à me convaincre que le vrai voyage consiste à rencontrer d’autres gens, pas à visiter de vieilles pierres ou acheter de la verroterie à ramener chez soi comme un trophée bien vite oublié… Puis il me fait un époustouflant exposé sur l’histoire prestigieuse de sa cité : • L es premières traces d’activité humaine

• • • •

dans ce territoire datent de plus de 500.000 ans avant JC. Philadelphie est assurément l’une des plus vieilles cités du monde. Le plus important site jordanien datant du Néolithique se trouve à Ein Ghazal, précisément à Philadelphie. L a Bible rapporte que les royaumes cananéens et sémites sont localisés non loin. A u sein de l’empire grec, on crée un certain nombre de villes dans la région. D ès les premières décennies de l’hégire, les Musulmans conquièrent la région. L es Croisés y créent une

‘’Seigneurie’’ à laquelle met un terme la naissance de l‘Empire Ottoman et qui dure jusqu’au début du XX e siècle… • E t depuis lors, compte tenu de son

immense valeur stratégique la région est sous une tension extrême, objet de mille jalousies éprouvées de toutes parts et finit par être carrément refondue au mieux des intérêts du monde occidental. • A l’aube des années 20, elle est même partagée en zones d’influence entre la Grande Bretagne et la France, et

l’accord de partage est entériné par la Société des Nations, ancêtre de l’ONU. • C ette ingérence directe se termine en 1946 après la création de l’état d’Israël, création qui laisse face à face Arabes et Juifs. • G uerres et tensions répétées, jamais achevées, jamais calmées occupent làbas 100% de l’attention des autorités qui finissent par se montre régulièrement soucieuses de rester en paix avec ses voisins, malgré les événements affectant la région, ce qui lui permet d’accueillir d’innombrables étrangers et ainsi, outre les Palestiniens, elle accueille, dans les années 2000-2010, un grand nombre de réfugiés irakiens puis de réfugiés syriens.

Donc, Philadelphia est, depuis sa création sur sept collines dans un quasi-désert, une terre de passage, une terre d’accueil, fidèle aux grandioses lois de l’hospitalité du désert : on ne dit jamais ‘’non’’ à qui demande protection contre la peur et nourriture contre la faim. Je regarde gravement mon interlocuteur, merveilleux professeur d’histoire, objectif, dépassionné, et tellement fin… J’ai peine à le quitter et finis par le faire, en écrasant un hoquet de pleurs… Cette hospitalité est source de richesse car chaque visiteur arrive avec ses besoins, certes, mais aussi ses savoir-faire spécifiques. Et la meilleure illustration de cette consolidation des savoir-faire, est la cuisine. Plus d’un affirme que la cuisine locale est une des grandes cuisines de ce monde, pour la symphonie de ses senteurs, de ses formes et de ses couleurs.Si Dieu me prête vie, j’y reviendrai pour partager avec les miens l’immense tendresse immédiatement éprouvée pour Philadelphia, … qui n’est autre, sous son nom actuel, qu’Amman, capitale de la Jordanie …

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cinéma “My name is Adil”,

une success-story qui interroge l’identité culturelle des migrants

A

vec son film «My name is Adil» (Mon prénom est Adil), projeté lundi dans le cadre de la compétition officielle de la 18ème édition du Festival national du film de Tanger (FNF), le réalisateur Adil Azzab retrace une success-story qui interroge la question de l’identité culturelle des migrants. Tiré d’une histoire vraie, ce long métrage (74 min) relate la vie d’Adil, un garçon ayant grandi dans le village de Beni Amir, près de Fkih Ben Salah, avant de rejoindre son père émigré en Italie. Le garçon

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de 13 ans doit ainsi faire face à la dure expérience de la migration et à ses situations qui vont changer sa vie à jamais. Le rôle d’Adil enfant est joué par son frère cadet, et c’est le réalisateur lui-même qui joue son propre rôle d’adulte. A travers le regard d’Adil, attaché à deux pays, le Maroc et l’Italie, ce film autobiographique aborde les différentes facettes de la migration et interroge la question de l’identité culturelle, les manières de se voir, d’être vu et reconnu comme pluriel, de trouver une place dans la société..


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interview de ahmad BOUZOUBAA

Loubaba Laalej Entretien exclusif avec une artiste peintre

Pouvez-vous nous parlez de vos expositions ? Pour moi la prochaine exposition est toujours en fonction de celle que je vis dans l’instant présent, c’est la plus importante. Je l’ai choisie car elle me propulse vers l’avant et me permet de continuer mon mouvement de vie dans ce que j’aime... Et, plus proche de moi, le 5 mars avec Bouzie puis Salé pour la journée de la femme enfin le 18 avec Mme Zahra Algo. La culture au Maroc ? Vaste question qui englobe 16 culturetoute.com 15.03.2017

tellement de secteurs, qui parle à la fois d’apprentissage et d’éducation. Elle nécessite un travail d’équipe global dans lequel chacun serait concerné... internet, les médias, les arts l’artisanat, les musées, les institutions, les sociétés de bienfaisance, la juste harmonisation des ethnies...notre patrimoine est pluriculturel ...les dialectes, une langue parlée au quotidien et celle qui nous sert pour écrire. Nous avons un devoir de préserver l’harmonie intérieure de notre pays pour mieux s’ouvrir sur le monde. La musique, telle celle des gnawa


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qui est largement exportée, la danse de plus en plus en évolution, le cinéma, le théâtre...Main dans la main, travaillons ensemble dans le même sens. Notre patrimoine est solide, notre pluralité est un avantage à exploiter, c’est un atout pour notre image extérieure mais aussi une possibilité économique. Le Maroc jouit d’une réputation de tolérance et de modération. Notre art culinaire dépasse nos frontières ... Nos scientifiques s’activent dans les régions les plus reculées du monde. Notre Roi Mohammed VI à lancé la culture patrimoine comme une industrie et a rompu avec l’idée d’une culture folklorique afin d’en faire un levier de croissance...Continuons à faire de notre pays un MAROC en expansion.. ouvert..multidimensionnel..touristique... Tout le monde peut y jouer un rôle comme dans une ruche. Nous avons un grand potentiel humain, nos jeunes sont étonnants ... Profitons de notre beau soleil... A l’occasion de la journée de la femme, je remercie tous les marocains qui nous soutiennent. La marocaine est courageuse, son travail est lourd, immense et elle le réussit bien. J’ai la chance d’avoir autour de moi des femmes au coeur superbe, j’en témoigne. Et pour conclure cette citation me vient à l’idée : «la critique est facile et l’art est difficile». Dans le monde, la culture touche à l’économie et se transforme en politique, ce qui est le secteur des décideurs mondiaux, celui des économistes. La réalité n’est pas un rêve. Cependant, l’artiste en moi imagine sur sa toile un monde impossible ou tout serait possible! Et l’art n’est pas une simple représentation festive, que l’intérêt individuel serve le groupe.. rêve ultime du

créateur. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos futures projets ? Mes futurs projets concernent d’abord une exposition personnelle, puis continuer à explorer ma recherche artistique et humaine car les 2 vont de pair. Un conseil aux artistes marocains ? Quel serait-il ? Les artistes marocains ont de nos jours plus de chance...que puis je leur dire qu’ils ne sachent déjà ? Sinon de continuer à approfondir et à aimer leur art. Que pensez-vous d’un webzine culturel au maroc comme culturetoute ? La VIE est mouvement, tout se transforme et évolue et, c’est parfait comme ça. Un webzine culturel au Maroc, bien sûr, (Marhaba). S’il contribue à cette expansion, à la rencontre des diverses branches de l’art, un peu comme l’harmonie des couleurs d’un tableau éclatant de lumière face à une danse sacrée animée par une musique aux sons multiples, mélodieux... tout cela divinisé par un poète mystique et un sculpteur qui éternise notre humanité... Lorsque je me réveille de mon rêve artistique et que j’ouvre la porte et reçois le premier magazine digital en Afrique et qui de plus m’est livré à domicile, je souris à cette superbe idée et je dis à cette équipe créatrice: c’est génial et précieux pour les artistes. C’est un excellent outil de communication. ©culturetoute.com 15.03.2017 culturetoute.com 19



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