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No. 276 du 05 mail 2017
France • Liban • Maroc
culturetoute.com
#Culturetoute MUsique
Solomun
Photos © OASIS festival 2017
à MARRAKECH !
Chronique
La dilettante
Numéro 276 du 05 mai 2017 directeur publication Ahmad Bouzoubaa contact@culturetoute.com
SOMMAIRE
actu 08 Edition, Un autre regard sur le champ littéraire marocain
04
08 Cinéma, 10 films en compétition au Festival international du film documentaire
#culturetoute
en une 04 Musique, Solomun à Marrakech ! 06 Chronique, de Mourad HAMAYET “La dilettante”.
32
magazine 10 Mode, Casablanca : le street art sort de la clandestinité
30
24 Mode, Ghizlane SAFSAF entretien exclusif 32 Photo, Younès Miloudi entretien exclusif
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Oasis Festival à Marrakech Une édition 2017 en fanfare
D
eux éditions déjà qui ont instalé ce festival comme l’une des plus belles p plates-formes artistiques au Maroc. Cette an
Moodymann, , KiNK , Charlotte de Witte sans oublier Agen nts Of Time (live), Black Rose, Call Super, DJ Sttiingray, Dr. Rubinstein, Pantha du Prince, She ed, Willow
nnée, une nouvelle édition est déjà sur pied
et bien d’autres . Ceux-ci s’ajoutent a au
po our septembre avec une nouvelle fois un
contingent marocain dont Amine K, Unes, ,
line-up dee classe mondiale.
Mar1, Jaza, Polyswitc, Fassi et artunique ce
La liste d’artistes invités vientt d’être
qui sera, sans doute, la plus excitante affic
dévoilée et qui rend compte sur le bonn
che de l’histoire du festival à ce jour.
cru de cette année 2017, avec notamment
Il n’y a pas beaucoup de festiv vals comme
RRichie Hawtin, Maceo Plex, Nicolas
Oasis, où l’on peut toucher des dooigts les
Jaar, Ma arcel Dettmann, Anja Schneider,
prémices d’une aventure dans le désert la
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journée avant de danser sous les étoiles à l
pionnier des musiques électroniques,
la nuit tombée, en se laissant aller aux beats
con nnu pour son goût pour l’innovation
lumiineux des grands noms de la scène
technologiqu ue, est l’une des figures les
électroniquue. Créé en 2015, Oasis a en effet inscrit dans la durée le Maroc sur la carte dess destinations
plus marquantes d de la scène techno depuis le début des années 90. . Au cours de sa carrière, il a fondé les labels de
festivalières du moment. Nich hé dans
référence Plus 8 Records et M_nus, produit
les faubourgs de la bourdonnante cité de
que elques-uns des tracks et albums les
Marrakech, le festival continue d’y mélanger
plus passi ionnants sous son propre nom
r avec raffinement la crème des artistes
ou le célèbre pseu udo Plastikman, et a
intern nationaux et les nouveaux talents issus du bour rgeonnant vivier électro marocain.
donné quelques-uns des shows les plus spectaculaires à travers ses fam meux concepts live ENTER et CONTAKT.
Richie Hawtin fera ses débuts s à Oasis, avec une performance en tête d’affiiche qui aura
©source communiqué de Oasis Festival 2017
lieu le vendredi 15 septembre ! L’artiiste
©culturetoute.com 05.05.2017 culturetoute.com 5
Par Mourad Hamayet
E
lle est tout à la fois professeur universitaire, poétesse et artiste-peintre. Elle justifie son éclectisme en déclarant, dans une interview à un journal local en 2014 : ‘’À un moment, on se dit qu›il faut se libérer et être soi-même. Libre de dire oui ou de dire non. Ma liberté c’est d’être moimême’’. (1) Rencontrer Aziza Kadiri surprend toujours, car avec un charme évident et un naturel déconcertant, elle accepte la joute, affirme ses points de vue et les confirme, apparemment sans le moindre trouble … Enfant d’une prestigieuse famille du Pays, elle perd son papa à 5 ans. Elle devient alors la protégée de sa maman et de ses aînés auxquels elle fait tout pour plaire. Un peu plus tard, deux nouveaux deuils familiaux menacent de l’anéantir et elle comprend alors qu’elle doit apporter réponse à d’angoissantes questions ou perdre la raison… ‘’Il fallait que quelque chose sorte, … j’ai ressenti le besoin de m’exprimer. La peinture m’a sauvée’’ : (2) Repue de grande littérature française, gavée de poésie, elle se met à écrire aussi naturellement qu’elle lit. Comme souvent, dans un premier temps, elle pense à raconter sa vie dans un livre. L’écriture coule en elle de source, mais le démon de peinture se met à la hanter. Elle a vite
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fait de s’approprier ce nouveau mode d’expression, on dirait qu’elle l’a séduit et apprivoisé - comme tous ceux qu’elle rencontre, au terme d’une démarche rigoureuse et têtue… Assurément, sa souriante détermination séduit tous ses interlocuteurs : tour à tour ses aînés, ses professeurs, son mari, ses enfants et enfin ses amis. Tout récemment, à nouveau, la ‘’grande faucheuse’’ lui a ravi un autre frère. Elle a tenu à l’accompagner jusqu’à son dernier souffle, lui donnant à entendre les plus douces paroles qu’une femme puisse adresser à un homme. Elle n’a jamais honte de dire ‘’je t’aime’’… Elle a vécu ce deuil, sincèrement, profondément, avec élégance, dirais-je, avant de retourner à sa galerie d’art, Nobl’Ys Gallery Rabat, où exposent actuellement – avec elle- 36 peintres de l’ ‘’Association La Pensée Artistique’’, sous le titre de ‘’Parcours Esthétiques’’. Dans leur majorité, ces artistes sont des Gens de la Cité œuvrant à promouvoir l’art dans le Pays. Chacun à sa manière propose son ‘’secret’’ pour concilier tradition et modernité, Que de vérités, d’histoires j’ai accouchées ! Que de souvenirs à la surface j’ai remontés !
Que d’évocations du passé du fond de ma mémoire j’ai raclées ! Mais toi, que me veux-tu ? (3)
J’ai cherché ma connivence avec cette
Curieuse interpellation de la passion, sans laquelle elle ne saurait vivre ! Aujourd’hui, au milieu de son âge, un pinceau dans une main et un calame dans l’autre, Aziza Kadiri guerroie tranquillement : elle inscrit sur divers supports ses interrogations et ses doutes, ses douleurs et ses joies. Elle a la modestie de prétendre qu’il n’y a là rien de bien original à sa démarche et ajoute ne pas comprendre … ‘’ les femmes qui disent qu’elles n’ont pas le temps… Il faut aller chercher les choses… ne pas cesser de donner et de partager… J’ai reçu beaucoup d’amour et j’essaie de le transmettre’’
trouvé tout à fait à l’extérieur de l’art :
«Vivez votre vie si courte, ce n’est pas un mirage. Voyagez loin avant le grand voyage. Travaillez, cultivez votre jardin et ne soyez pas trop sage…» Quelle énergie ! J’aurais quant à moi, dû ‘’me méfier’’ lorsque j’ai vu ses toiles couvertes de ces cercles clairs ou blancs, figurant des têtes, à moins qu’il ne s’agisse de retours incessants au fondamental, d’une invitation à la prise de conscience du temps qui passe, du besoin d’améliorer sans cesse les choses, ou d’un éternel recommencement. Et la couleur dominante, pouvait-elle être autre que le bleu, la plus profonde des couleurs, celle où le regard se perd à l’infini, la plus immatérielle, dont on dit qu’elle est obtenue par une accumulation de vides ? J’y ai vu une noble sarabande d’âmes bien nées, s’encourageant en chantant muettement ce péan grandiose : Sauvons le Monde (4)…
maîtresse-femme à la ‘’voluptueuse intelligence’’, officiant au long cours, et l’ai nous partageons ensemble … la sociologie, ma première passion…, l’une de ses expertises. Tout comme moi, elle ferait sans doute volontiers sienne cette phrase de Pierre Bourdieu, lui-même sociologue : ‘’Le sociologue rompt le cercle enchanté en essayant de faire savoir ce que l’univers du savoir ne veut pas savoir, notamment sur lui-même’’. Le Monde, c’est vous, c’est moi. Ne le laissez pas vous mener, chacun est roi ! Si l’envie vous prend, courrez tout autour ! Escaladez les montagnes jusqu’à la plus haute tour ! (5) (1)
Aziza Kadiri : interview accordée au
journal LesEco.ma du 14 février 2014. (2)
Ibidem …
(3)
Extrait du poème Noble ou perfide
passion, Avril 2014 (4)
Sauvons le Monde : Ouvrage édité
par la Fondation BMCE, consacré à Aziza Kadiri, L’Artiste & son Art’’ (5)
Extrait du poème ‘’Drôle de
Monde’’, Juin 2014 ©culturetoute.com 05.05.2017 culturetoute.com 7
la revue de presse #du vendredi 5&6 MAI 2017 Un autre regard sur le champ littéraire marocain «Parlez-moi de littérature est un beau morceau de chronique littéraire. Ce recueil, qui s’emboîte dans les deux précédents, « Queer Maroc » (Ed Des ailes sur un tracteur, 2013) et « Un printemps de désirs » (Ed La croisée des chemins, Casablanca, 2014) rapproche Jean Zaganiaris de la multitude et de la réussite littéraire. Affûté d’un regard de sociologue, il use du langage avec finesse pour... libe.ma Le 6 mai 2017
10 films en compétition au Festival international du film documentaire Un total de 10 films de réalisateurs issus de différents pays seront en lice pour remporter les prix de la compétition internationale de la 9è édition du Festival international du film documentaire (FIDADOC) qui se déroulera du 8 au 13 mai à Agadir, ont annoncé les organisateurs. Lors d’une conférence de presse, les organisateurs ont indiqué que le film amazigh intitulé «Tigmi N’Igran» (La maison... libe.ma Le 6 mai 2017
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Cinéma: un événement important pour célébrer l’Afrique à Tanger C’est un événement exceptionnel que vivent les deux villes voisines du détroit de Gibraltar Tanger et Tarifa. En effet, la quatorzième édition du festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT) a débuté le 28 avril et s’est déplacée à Tanger le 30 avril dans une initiative conjointe de promotion du 7ème art et ce jusqu’au 5 mai. lesiteinfo.com Le 3 mai 2017
Moussem de Tan Tan : La République du Sénégal invitée d’honneur La Fondation Almouggar organisera du 5 au 13 mai la 13e édition du Moussem de Tan Tan. Pour cette édition, la thématique s’intitule «Le Moussem de TanTan : patrimoine culturel en partage entre le Maroc et l’Afrique» et la République du Sénégal est l’invitée d’honneur, en témoignent les relations culturelles et historiques qui lient les deux pays. D’éminentes personnalités de différents horizons et de champs intellectuels de par le monde participent cette année au Moussem de Tan Tan... aujourdhui.ma Le 2 mai 2017
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parJean-Gilles OYONE
Casablanca veut-elle vraiment faire sortir le street art de la clandestinité ?
L
’effervescence artistique de Casablanca n’est pas un mythe, bien au contraire ! On sait la ville blanche (Dar el beida) avide de créativité et riche de talents dans
Photos © Ilias Chadi pour CEA
Casablanca : le sort de la clan
donc à une balade artistique à travers la métropole, suivant un itinéraire que chacun définira au gré de ses envies. Ce parcours street art, vous choisirez peut-être de le débuter à la
tous les domaines, du théâtre au cinéma, de la
corniche. D’abord, avec la fresque de l’artiste
danse à la musique, du dessin à la photographie,
Rebel Spirit, placée sur la façade murale de
de la peinture à la sculpture. Et on en oublie,
l’hôtel Riad Essalam. Adepte de la bande
forcément. Ce qui frappe, cette fois, c’est
dessinée, du « tape art » (graffiti par le ruban
que Casablanca se projette comme une ville
adhésif), de la peinture à l’huile et de l’aquarelle,
culturelle, qu’elle décide (certes, timidement) de
Red Spirit est un artiste multiforme qui multiplie
mettre davantage en valeur des genres comme
les techniques picturales. Ensuite, au niveau
le street art – art urbain plutôt qu’art de la rue
de la porte 6 avec des fresques réalisées
? À travers un mouvement artistique baptisé
notamment par trois artistes du collectif Placebo
Casamouja, qui ambitionne de montrer la ville
: Abid, adepte du graffiti depuis le début des
telle « une galerie à ciel ouvert », Casablanca
années 2000 ; Senzo, artiste polyvalent maniant
(comprenez Casa Events & Animation) invite
l’abstrait, le graphique et le réaliste ; et Dreph,
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e street art ndestinité
un artiste anglais dont les portraits essaiment
réflexion. Et puisqu’il n’y a pas que la corniche de
à Londres. Les adeptes de baignades sur la
Casablanca qui prétende se muer en maison des
plage de Casablanca confirmeront aisément que les espaces-douches publics n’ont jamais été aussi tentants ! Puis, au niveau de la porte 13 de la corniche casablancaise, les peintures de
street artists, d’autres lieux abritent des œuvres immenses et se transforment en espaces d’exposition à ciel ouvert. À vous de découvrir
Kalamour, qui revisite à sa façon un lieu prisé
lesquels…
par les surfeurs avec une œuvre qui invite à la
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entretien exclusif de Ahmad BOUZOUBAA
“ Le mannequinat au Maroc évolue ... ” Lauréate D’UN Master en Marketing de Jean Monnet Saint Etienne, COMMENT avez-vous consacré votre carrière au mannequina ET COMMENT CONCILIEZVOUS UN TRAVAIL à temps plein dans une société PRIVEE ET LE MANNEQUINAT? Je n’étais pas du tout destinée à travailler dans le milieu du mannequinat. Adolescente, je me destinais plutôt à suivre des études de communication. Mais à l’âge de 17 ans, j’ai été repérée par une recruteuse. Puis j’ai travaillé comme model pendant 10 ans au Maroc en parallèle avec mon cursus universitaire. Par la suite une fois mon premier diplôme en poche(bachelor en communication) j’ai essayé de combiner les deux, mon travail à la télé et à la radio et le mannequinat, avant de me consacrer complétement au mannequinat en Asie après avoir signé un contrat avec une 28 culturetoute.com 05.05.2017
Photo © Ferry Zulfrizer
Ghislane SAFSAF
agence internationale à Jakarta pour quelques années et ce, avant de reprendre à nouveau mes études et de préparer mon Master. Il faut dire que depuis l’obtention de mon diplôme, je cherche une nouvelle vocation reste attentive à des offres intéressantes. De plus, allier études et mannequinat m’a appris l’organisation puisque j’ai appris à être plus rigoureuse et à mieux planifier ma vie. Je sais donc jongler entre plusieurs boulots, et cette manière de fonctionner depuis des années m’a permise de remplir mes journées et de rencontrer plus de monde, chose à laquelle je ne m’attendais pas. Je ne sais toujours pas comment j’ai réussi, mais je l’ai fait ! Aujourd’hui, j’ai carrément besoin d’être en effervescence permanente, de voyager... de rencontrer du monde. C’est devenu une « addiction » , mais utile pour mon épanouissement personnel.
Que pensez-vous de la situation du mannequinaT au Maroc ? Le mannequinat au Maroc évolue certes mais lentement. On est encore loin des normes du travail européen. Cela dit, on a de plus en plus de très belles mannequins dignes des podiums internationaux. Le mannequinat a lui
seul malheureusement, ne suffit pas. Il faut pratiquer un autre métier. Contrairement aux autres pays, les séances photos constituent la rentrée d’argent la plus constante, entre 2000 et 2500 dhs, les défilés de mode quant à eux sont rémunérés entre 3000 et 6000 dhs. Le manque d’agences de mannequinat rend la 05.05.2017 culturetoute.com 29
tache plus difficile aux pour trouver des contrats. Au Maroc, on n’a pas encore cette culture.
pied. L’idée est de rester humble quoiqu’il
Vos recommandations à toutes les marocaines qui souhaitent devenir mannequinS au Maroc ? Les recruteurs cherchent spécifiquement des jeunes filles entre 14 et 22 ans qui mesurent plus de 1,72 m. Ensuite, il faut qu’elles soient photogéniques et qu’elles aient une personnalité, un petit quelque chose en plus qui va faire qu’elles vont attirer le regard et franchir les étapes pour aller au plus haut niveau. J’aime rassurer les jeunes filles qui me posent cette question en leur disant que cette aventure est possible. Il faut cependant veiller au grain les premières années. Les premiers jobs peuvent monter rapidement à la tête et le mannequinat peut faire perdre
existe énormément dans ce monde-là.
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arrive et de compter sur le soutien de ses proches en cas de déception, car il en
Que pensez-vous de culturetoute. com ? Le magazine se veut accessible à tous sans transiger sur sa qualité. C’est un oeil avisé de spécialistes qui savent écrire pour tous, préférant le partage des passions à la culturelle. Il réveille nos talents d’observation et nous donne à penser à travers ses rubriques. Merci culturetoute.
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entretien exclusif
Younès Miloudi “ma démarche est avant tout sociale et humaine” Quelle est ta démarche artistique ? Dans quel contexte l’exposition a eu lieu sur les murs de Marrakech ? Je pense que ma démarche est avant tout sociale et humaine. Je ne sais pas si ce que je fais est dans l’ordre de l’artistique mais si ça peut faire avancer les choses tant mieux ! Ce que j’ai voulu accomplir par ce projet, c’est d’abord de rendre hommage à ces personnes que j’ai eu la chance de côtoyer et photographier par la suite, mais également investir l’espace public afin de partager ce projet avec un large public. Bien évidemment le format et le choix du lieu n’est pas un hasard, car je me voyais mal enfermer ces personnages dans des boites en béton… Le contexte, il n’y en a pas un en
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particulier, mais l’idée murmure en moi depuis un moment. J’observe également une dynamique croissante de la part des acteurs associatifs et culturels que j’apprécie énormément d’où l’idée .de participer avec le peu que je sais faire. Ce que tu penses de «Culturetoute.com» et de ce que ce site fais pour la promotion de l’art et de la culture dans notre pays? J’ai eu l’occasion de découvrir Culturetoute il y a quelques temps à travers des amis et depuis j’essai de vous suivre régulièrement. Que ce soit le contenu ou le choix éditorial, je trouve ça assez impressionnant pour un travail de qualité au quotidien, ne changez rien ! ©culturetoute.com
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