[n-Rur_n-Urb], Livret de Recherche, 2020

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Lab. du [Ni-urbain _ni-rural] La transformation du territoire par les mutations du circuit Productionconsommation


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Lab. du [Ni-urbain _ni-rural] La transformation du territoire par les mutations du circuit Productionconsommation

Dans le cadre des ateliers des laboratoires, à l’initiative de Juliette Soubrane Sous la direction de Pierre Antoine et Cédric Libert ÉNSA-Versailles, 2019-2020

Alex Roux


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En filigrane, la proposition que je porte au travers de cette recherche est d’accorder autant d’importance aux sujets abordées par l’étude qu’à la manière de la mener. Ainsi la méthode interroge la condition du chercheur au sein du processus qu’il étudie. Pour ma part, c’est une position ambiguë qui m’a permis de construire cette étude. Une position prônant une double condition : scientifique et cobaye. C’est celle du chercheur qui étudie un système, qui s’intéresse aux processus et mécanismes qui le composent à grande échelle mais au sein duquel il peut être lui même décisionnaire dans les modifications de ce dernier par ses choix personnels. Une constante oscillation entre subjectivité et objectivité. Une constante oscillation entre le rôle de figurant, spectateur et acteur au sein d’une expérience en mouvement.


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Lab. du [Ni-urbain _ni-rural] La Lab. (-oratoire de fortune) du [Ni-urbain_ni-rural] est une recherche prospective sur le célèbre territoire français «hors les villes mais pas non plus à la campagne». Cette recherche poursuit deux buts principaux :

Le premier, avant toute chose, est de ré-affirmer l’existence d’un territoire à cheval. À cheval entre deux situations géographiques; pris en tenaille par deux grandes entités que sont l’urbanité et la ruralité. Afin de mener une étude objective, il est nécessaire de ne pas s’acharner à lui trouvé les caractéristiques de l’une ou de l’autre car il est finalement la croisée des deux. Le second est d’essayer d’identifier, de comprendre, les facteurs de modifications du paysage qui animent ce territoire par le vecteur du circuit de la production et de la consommation. Par l’accumulation d’expériences, de références, d’observations de cas tangibles, d’extrapolations ou encore de projections hasardeuses, se dresse une image des mutations à la fois en cours mais aussi à venir au sein de ce territoire là. La proposition que je porte est née d’un questionnement sur la confrontation entre mes propres habitudes et celle de mes proches face au circuit global de la consommation. Intrigué par cette différence de rapport avec celui que j’ai développé pendant mon voyage à l’étranger, la crise sanitaire du Covid-19 et les conséquences sur nos modes de vies ont été le point de départ de ma réflexion. Ainsi, cette recherche est le fruit d’une analyse plus subjective qu’objective, tant elle n’est encore qu’au stade naissant d’un projet à compléter et à enrichir.


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Laboratoire des territoires : Recueil des pratiques


Paysage productif

Paysage Bâti

Identifier le cas d’étude Lab_recherche

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Mais de quel(s) territoire(s) parlons-nous ?

Tout aussi indéfinissable idéologiquement que géographiquement, le territoire [Ni-urbain_ni-rural] français est une aire aux frontières diffuses. De plus, elle semble encore invisibilisée tout autant dans l’ombre de l’urbanité que de la ruralité. Comment pouvons nous cerné ce territoire dont nous sommes incapable de dire si il existe vraiment ? Essayons de lever le voile. À mon sens, il est pourtant bien là, c’est celui qui à la chance d’être entouré des terres nourricières mais d’attraper l’extrémité d’une ligne de transport en commun régionale pour agripper les événements urbains. C’est celui qui permet en seulement 40 minutes de passer des champs cultivés aux avenues embouteillées. Enfin c’est celui qui durant cette période de crise sanitaire mondiale a vu son affluence exploser. Reculé, on lui reprochait de prendre trop de temps, aujourd’hui on le salue de nous donner de l’espace. C’est tout autant celui des terres productives que celui de la grande distribution. Véritable royaume sans frontières, ce sont d’innombrables temple de la consommation à grande échelle qui occupent le paysage où tout les acteurs du circuits de la production-consommation sont représentés et cohabitent. Ce territoire c’est aussi celui que je parcours pour n’importe quelle activité, qu’elle soit récréative ou nécessaire, j’y suis confronté à chaque instant. Je peux presque affirmer le connaitre personnellement tellement j’y ai passé de temps, tant je m’y suis perdu.


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Le sud-Vexin, Val d’Oise (95)


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Auchan Osny, Reste des produits

Rond point d’Hérouville, Vendeur ambulant de Fraise

Ferme des deschamps Boeuf

Ferme de launay, produits laitier, Oeuf Ma maison, Légumes et fruits du potager Trajets : en voitures

Eleveurs Hérouville, Auvers-sur-Oise, , Porc, Volailles

Marécher Auvers-sur-Oise, Légumes


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Mes habitudes

Si ma réflexion est bien née de la confrontation entre mon nouveau mode de vie (et de consommation) avec celui de mes proches, certaines observations sont le fruit d’une recherche personnelle d’un mode de consommation plus local, raisonné et conscient. J’ai d’abord cherché à identifier toutes les évolutions de nos habitudes communes mais aussi celles qui divergeaient, où nous ne pouvions être d’accord. Aussi bien dans l’éthique que dans la pratique. De cette première analyse, suivirent les schémas marquant l’évolution de nos rapports à la chaine de production-consommation dans le temps. Le but est d’étudier nos habitudes actuelles comme les conséquences induites par les modèles existants mais aussi comme les causes des mutations en cours qui ont lieu au sein de mon environnement proche, de mon quotidien. Enfin, durant le confinement provoqué par la crise sanitaire du Covid-19, l’accès aux denrées, aux services ou aux activités a été modifié. Certaines ont cessées, d’autres se sont développés. Comment mes habitudes et celles de mon entourage ont-elles été perturbées ?


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Un circuit global, des parcours : production-consommation

Producteur Local

Terres productives

Réseaux routiers (accès et transport) Centres coopératifs de collecte

Centres collecte des déchets

Grande ditribution

Marchés locaux et commerces de proximités

Productions individuelles


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Évolutions de nos pratiques -1980, ère : Production personnelle - commerces locaux

1980-2010, ère : Centre commerciaux -

2010- , ère : ré-équilibrage ?

Quel modèle ? Quelles influences ? Equilibre entre les acteurs ?


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Bay 2 Croissy-Beaubourg (77)

Thiais-Village Arnouville (95)

Thiais-Village Thiais (94)

Et ailleurs c’est comment ? ZAE en région Île-de-France


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Le royaume des ZAE, (Zone d’Activités Économiques)

Le territoire [Ni-urbain_ni-rural] de la région Île-de-France est un grand cas d’étude tant en une superficie si réduite, il coexiste une diversité de ZAE aussi riche. Au sein de ce grand territoire en mutation, les ZAE sont des zones où se développe principalement le marché de la grande distribution. Elles sont souvent menées par un magasin d’une grande enseigne de vente de denrées alimentaires mais pas seulement. Les ZAE plus communément nommées «zones commerciales», figures incontournables du paysage, font parti du lourd héritage de l’idéologie moderne. Les pratiques qui y font place semblent elles aussi avoir du mal à se défaire de 30 ans de conditionnement et d’inclusion au sein d’une machine jusqu’ici bien réglée. Toujours plus voraces, les surfaces des villes, ont déjà conquis une grande partie du territoire qui les jalonnaient. Elles ont par ailleurs, déjà vu naître de nouveaux super-modèles, plus puissants, plus attrayant pour palier à leur désuétude. Sur-représentés, les zones d’activités économiques, ces terres lucratives aux dimensions variables mais aux aux codes homogènes forment un maillage diffus sur tout le territoire [Ni-urbain_ni-rural] d’Île-de-France. Il est important de rappeler, que cette recherche est majoritairement basée sur une vision, mais surtout à partir d’une expérience personnelle du territoire que j’ai déjà parcouru. Je n’ai donc aucune prétention à imposer une image représentative de tous les territoires. De plus il est clair que l’imaginaire qui se construit par le biais des illustrations est d’autant plus subjectif.


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Le grand val l’Isle-Adam (95)

Le grand val Méru (60)

Le haut-vexin Puiseux (95)


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A portée : 15 minutes

Valonsy Onsy (95)

L’oseraie Onsy (95)

Les portes de l’oise l’Isle-Adam (95)

Et à côté chez moi ? Rayon : 15min en voiture


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Inertie du territoire

Les périphéries des villes ont toujours eu la tache d’absorber ce que les villes elles mêmes rejetaient : les surfaces dédiés à l’élevage et aux cultures, les industries, les grands ensembles de logements. Ce processus semble s’être arrêter, voir même avoir pris la direction opposée. Constamment remises en question, les villes semblent avoir déjà enclenché leur transition par une ré-introduction, en leur sein, des activités qu’elle avaient auparavant exclues. Si les centres-urbains sont ceux qui enclenchent les mutations, les instigateurs du mouvement, de la direction et de sa force, les périphéries semblent à quant à elles, subir un rôle tampon. Ainsi l’enjeux de cette recherche est de cerner la capacité du territoire [Ni-urbain_ni-rural] français à absorber les évolutions des modes de productions et de consommations sans être l’application de projets urbains ou ruraux à un territoire qui ne l’est pas totalement. C’est bien d’un développement propre aux questions résolument locales qui doivent motiver les prochaines mutation de ce territoire en latence. Au croisement des innovations urbaines et pratiques rurales, nous pouvons envisager que ce territoire [Ni-urbain_ni-rural] sera lui aussi capable d’énoncer sa propre dynamique. C’est l’idée que part cette transmission, il incarne le concept d’inertie dans le temps, par ses capacités à recevoir, absorber puis diffuser.


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Introduction aux mutations

Les sites miniers, industriels, les grands secteurs d’activités en déclin ont tous subis des mutations profondes marquées par un changement de leur mode de fonctionnement; les uns ont été abandonnés, les autres ont mutés pour se réadapter à leur environnement. Aujourd’hui, ce sont tout nos modes de productions et de consommations qui sont remis en cause par la crise écologique que nous avons provoqué, mais aussi par la crise sanitaire que nous traversons. Tout les sites, acteurs et enjeux sont concernés par une mutation plus ou moins lente provoqué par l’évolution de nos pratiques. Grâce à l’évolution d’autres modèles comme les gares, les centres culturaux, les équipement sportifs, on peut tenter de cerner les contours de ce que seront les mutations à venir mais aussi comment elle se manifesteraient dans ce territoire [Ni-urbain_ni-rural] français. Mais alors, sommes-nous en mesure de trouver quels seront les facteurs, d’y trouver une ou plusieurs variable, entrant en compte dans les mutations futurs ? La proposition que porte cette recherche passe aussi par la méthode qui serait celle d’un jeune enquêteur à l’œuvre sur une affaire pourtant classée. Mon projet est celui d’un rapport d’enquête en cours; c’est une accumulation de preuves, de spéculations sur des relations cachées, des dissection de victimes et leur analyse, des questions et observations sur les témoins lors d’un interrogatoire. Par ailleurs, tout comme le jeune enquêteur, il m’est facile de tomber dans l’énonciation d’hypothèses douteuse que seule l’enquête terminée saurait déjouée.


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Laboratoire des accĂŠlĂŠrations : Recueil des gestes


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Croquis issus du carnets de recherche


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Dualité, une étude comparative

Cette étude contient une série illustrée de situations réelles, exagérées, fictives, qui tendent à nous faire cerner les conditions, pratiques et enjeux qui prennent place dans le circuit de la production-consommation. Chaque enjeu est traité par la confrontation de deux planches illustrées chacune composées d’une projection spatiale fictive en plan et d’un scénario traitant des occurrences dans le réel. En outre, il m’est important de mettre en place une série de dualités traitant de pratiques variées à propos d’un même sujet, plutôt que d’une seule à titre d’exemple. L’intérêt de ce processus est d’ouvrir une fenêtre. Une grande baie toute hauteur sans vitre, sans rideaux et sans volets roulants qui laisse voir ce qui se passe au sein de circuit de la productionconsommation. De plus cela me permet de mettre en lumière l’interdépendance entre les enjeux convoqués par nos choix. Un enjeu peut être illustré par plusieurs activités. Dans le même temps chaque activité convoque plusieurs enjeux. De ce constat, on ne peut traiter de manière isolée une seule activité, ou un seul enjeu, ils doivent toujours être replacés au sein d’une cosmologie globale. Par ailleurs, la recherche que je propose n’est absolument pas exhaustive. En effet, certaines pratiques ou acteurs ne sont pas représentés, que j’en soit conscient ou que je ne les connaisses pas. Il est tout aussi possible de continuer à fournir ce recueil pour l’enrichir et affiner ses contours.


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Infrastructures routières Consommation par drive et livraison


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Surfaces de production près des surfaces de consommation


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In/-dépendance - Accessibilité

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Zone commerciale excentrée terres agricoles productives


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Zone commerciale inclue dans la ville parcelles productives isolĂŠes


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DĂŠplacements - impact carbone Provenance des produits

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Livraison - Plateforme relais 1 lieu, 1 vĂŠhicule livre 5 foyers


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Circuit court - Producteurs isolées 4 lieux, 5 véhicules, 5 foyers


La liberté d’agir faire son choix avant ou pendant Temps disponible Lab_recherche

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Commander, récupérer, emmener


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Regarder, acheter, emmener


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La liberté d’agir faire son choix avant ou pendant Temps disponible

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3 Magasins 37 min

2 Magasins 25 min

Parcours prédéfinis


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Parcours libres

6 Magasins 137 min

4 Magasins 82 min


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Accès aux loisirs Capacité à se déplacer

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Activités, loisirs, et courses ailleurs


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ActivitĂŠs , loisirs et courses Ă la maison


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Énergie(s)

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Consommation Chaine de l’énergie linéaire


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Production-consommation collecte et redistribution


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Déchets - Circuit de la fin

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Décheterie générale Chaine du déchet linéaire


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Décheterie ciblée Atelier / Recyclerie / 2-3 tours


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Mutation par l’accélération « [...] mais depuis la crise sanitaire de 2019, tout a changé. Et si cette simple phrase était celle que chacun dira dans 2, 5,13 ou 25 ans pour expliquer à celui qui ne l’a pas vécu les changements sociétaux qu’a traversé la société. On s’en servirait pour justifier les revers éthiques, économiques, mais aussi politiques. Comme si depuis cet instant là, toutes et tous avaient ouvert les yeux et radicalement transformés leurs mode de vie, de consommation, mais aussi et surtout de penser. » Ainsi auraient commencé les ouvrages traitant du grand basculement de 2020, Post-Covid-19, au sein d’une société qui aurait suivie les prédictions collapsologique. Aujourd’hui, il nous est clair que nous n’avons pas eu à faire à une crise assez dévastatrice. Assez dévastatrice (en rapport au système économique mondiale et non seulement sanitaire) pour provoquer une véritable rupture mettant en péril nos modes de production, de consommation ou encore nos modes de vies. Elle a par ailleurs contribué à une évolution significative de certaines pratiques comme la digitalisation des échanges, l’essor des services de livraison ou bien à l’inverse l’intérêt naissant ou renaissant de certain.e.s pour des produits locaux. Comme on peut facilement le concevoir, les crises de grande ampleur sont souvent favorable à un effort deux fois plus intense lors de la reprise tant notre appétit de revenir à la situation initiale semble insatiable. Par ailleurs, ces modèles n’ont pas vu le jour dernièrement. Déjà existants durant l’avant crise ils ont simplement été inclus dans l’explosion d’une des demandes du marché mondial. Il ont été inclus au sein d’une accélération. Ce n’est pas à la création de nouveaux mécanismes que nous à faire mais bien à un phénomène d’accélération des tendances existantes. Par accélération, c’est aussi bien la visibilité grandissante, demande croissante des usagers, ou encore la proposition de ressources ciblées. On peut aussi identifier une accélération de certaines pratiques lorsque durant le confinement du covid-19, les individus ont tendance à s’interroger sur leur modes de consommation et de ce fait changer leur habitudes.


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Situations et édifices

Services

coûts

Usagers

Activités

Méthodes

Transports Provenance Accéssibilité

Ressources Conditions


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Un circuit global aux enjeux multiples

Ressources, produits, activitĂŠs, services Quelles conditions ? Quelles mĂŠthodes ? Quels origines ? Par quels transports ? Dans quels lieux ? Par qui ? Pour qui ?


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Laboratoire des accélérations : Les réalités complexes


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Réalité, un débat complexe

Ce paysage est souvent nommé «le plat pays» tant ses plateaux s’étendent sur des kilomètres sans rencontrer de grande variations de dénivelé. On a tendance à y attacher, tout en ayant connaissances de la grande diversité des paysages que l’on y rencontre, une lecture linéaire mais aussi monotone. Il en est de même, pour ce grand circuit global de la Productionconsommation, que l’on tend toujours à synthétiser, à rendre plus léger pour faciliter sa compréhension jusqu’à en occulter certains facteurs pour l’embellir. La véritable finalité de cette représentation est bien de l’embellir, c’est avant tout ce en quoi on adhère lorsqu’on entre dans tel ou tel magasin ou souscris un abonnement à un service de livraison ou de fidélité. Ainsi il me parait important de rappeler la complexité de ce qu’englobe le terme «Circuit global de la productionconsommation» : Un schémas volumineux, non-linéaire qu’on aimerait plus cyclique et plus redistribué ; regroupant acteurs, produits, transport, ressources, mais aussi toute les manières et méthodes, lieux et conditions connexes. Il doit nous paraître indispensable d’être conscient des responsabilités que chacun porte dans ses choix personnels, ceux du quotidien et des conséquences de ses actes à court terme mais aussi dans la perspective des mutations futurs du territoire.


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CoĂŠxistences sur le territoire


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La zone d’activité économique, chimère résiliente

Réalités complexes et territoires

Ode a la zone commerciale moyenne péri-urbaine. Souvent couverte d’une lourde image dégradante, cette figure importante du paysage [Ni-urbain_ni-rural] français pourrait bien être le système le plus apte à absorber les chocs générés par les mutations du circuit Prod-conso global. Le système constructif simple des bâtiment permet une organisation malléable des fonctions au sein d’une enveloppe. De plus avant l’apparition des nouvelles formes plus sophistiquées des modèles contemporains, les enveloppes se prêtaient volontiers à toute modification. Enfin, pour la plupart elles sont encore situées en périphérie. Leurs abords sont pour l’instant encore libres. De ce fait libre a nous d’en modifier l’emprise, d’en changer les accès et la desserte ou encore d’en altérer le fonctionnement. Dans un sens, c’est un système en parti résilient tant il à déjà absorbé de chocs. Une preuve de plus pourrait être la façon donc il a su réagir durant cette crise sanitaire. Etant déjà en mutation vers les nouvelles forment de consommation, les hub circuit-court ou encore les services de drive intégrés étaient déjà opérationnels. Néanmoins, il faut être conscient de la toute-puissance de ces machines de consommation. Elles monopolisent par leur sur-représentation l’inconscient de chacun et s’accaparent toutes les toutes les opportunités du territoire en imposant leur modèles pré-définis.


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Laboratoire des accĂŠlĂŠrations : La mutation par hybridation


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Les programmes hybrides

Les chimères sont des créatures fabuleuses, d’origine animale, regroupant les attributs de plusieurs espèces non-nécessairement de la même famille. Aussi nommés «hybrides», dans un répertoire plus scientifique, ils sont le croisement anormal au sein d’un même corps de deux entités distinctes. De plus, leurs attributs respectifs majeurs sont toujours nettement identifiables. Ainsi les modèles hybrides produits au cours le recherche peuvent être le produit de l’extrapolation de mutations déjà effectuées, de mutations en cours ou encore de l’inversion de rapports de force au sein mutations déjà existantes. Elles peuvent aussi être la simple observation de mutations auxquelles j’ai déjà été confronté. Si l’idée de mutation par l’hybridation me parait si juste, c’est que notre société et d’autant plus les corps intégrant des enjeux économiques sont toujours prêt à anticiper les situations critiques. C’est à dire qu’ils se ré-orientent et se réinventent perpétuellement pour ne pas se trouver en situation de rupture avec leur environnement. Ils sont en mouvement. Tout autant scientifique que cobaye. Par la sémantique de l’hybridation, il est alors question de comment le croisement à lieu, par absorption d’une entité par l’autre ou d’une simple greffe. Elle fait ressortir, un point important à identifier dans la nature de l’hybridation : la prédominance ou non d’une entité sur l’autre.


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Tour des doléances Concentration par centralisation

Le territoire [Ni-urbain_ni-rural] a déjà vu les figures modernes des ZAEs muter sous de nouvelles formes. Issus du modèle américain très répandu outre-Atlantique, les super-centres commerciaux, les malls sont des édifices hybrides accueillant activités culturelles, récréatives mais aussi les services d’un centre commercial classique. Ces machines-monumentales, entre emprise foncière démesurées, prouesses architecturales, essais de style et concentration des services n’en sont que d’autant plus figées. Leur complexité en devient paralysante. Toujours empreint de l’idéologie moderne, leur finitude provoque leur obsolescence. À partir de l’hypothèse dans laquelle le foncier tend à se raréfier, il est envisageable de voir naître de nouvelles formes hérités de ces super-machines devenus trop voraces. Des supers-machines-monuments, occuperaient de manière diffuse le paysage [Ni-urbain_ni-rural]. Sans aucune attache territoriale, prêt a tout absorber pour attirer les individus en son sein. Par cette image j’entends véhiculer l’idée de la centralisation des ressources, des services, des activités mais aussi des individus. Édifice vertical sans échelle et sans limites. Il incarne en creux contre ce dont il faut, à mon avis, se battre. Véritable projet et défi architectural, ils sont peut être l’anti-objectif que cette recherche porte par l’hybridation des modèles existant et les constructions raisonnées et les initiatives locales accélérées.


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Modèles hybrides

Modèle du circuit court Bâti + Surface de vente

Modèle dernier kilomètre + Plateforme de livraison relais

Loisirs et dechet Bati + Centre de tri et aire de jeux

Loisirs et dechet Bati et infrastructure routière + Accès rapide + surface de drive


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Écriture architecturale et code intelligibles

Le toit

Le socle

La rampe

La passerelle


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infrastructures de consommation

MEGA-DRIVE, Station-relai

Hybrides

- Plateforme ouverte d’acceuil pour les produits - Stockage durée court - Redistributions aux livreurs du «dernier kilomètre»


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Collecte d’énergie et de déchets

L’ÉTABLE PRODUCTIVE, Péage énergétique - Production d’énergie au moyen d’activités détournées : Collection des déchets, récupération de l’énergie produite par des activités sportives


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Laboratoire du tout Résultat de l’enquête


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Le voile est levé, allons-y

Après avoir parcouru cette recherche, il est possible d’affirmer l’existence d’un territoire [ni-urbain_ni-riral] à part entière. ll est important de traiter ce territoire d’une façon qui lui est propre en dépassant l’image réductrice et malheureusement persistante; «d’une ville dont l’urbanité ne saurait tarder ou d’être la campagne dont la ruralité est perdue»; en cherchant à cerner des pratiques plutôt que de savoir à quel milieu elles appartiennent. Mais cette image est par ailleurs fondée sur une dualité omniprésente, un entre-deux constant. C’est d’ailleurs toute la force de ce territoire. Les solutions qui doivent être apportés aux mutations en cours et à venir doivent être le fruit de réflexion et d’analyses locales en rapport au territoires et pratiques sur lesquels elles s’appliqueront. L’application de schémas pré-existants, éprouvés au sein des systèmes urbains ou ruraux, parait encore une fois à proscrire. Ainsi, la transformation du territoire [Ni-urbain_ni-rural] est inévitable. Mais ce dernière doit avoir lieu, si et seulement si on dispose des clefs identifiées par la recherche ci-présente :


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Les clefs

L’expertise, accumulation des connaissances : La connaissance et l’identification des modèles pré-existants est indispensable à une nouvelle évaluation de leur, ou non, obsolescence. Ainsi il est envisageable d’anticiper les futurs pratiques qui entraîneront des mutations si l’on connait celles qui animent le territoire. Cette connaissance doit passer par un examen de tout le rapports qui s’exercent entre les acteurs du territoire aussi bien entre les usagers eux mêmes ou encore avec les producteurs, etc. C’est donc une analyse locale de l’application des schémas globaux qui doit être le terreau fertile de toute mutation. La lucidité, l’état de conscience à double échelle : Autant pour celui qui interroge les pratiques que celui qui les exécute. Celui qui étudie et façonne les mécanismes inhérents à tout les enjeux de la chaine de production-consommation doit être lucide, averti. Il doit être conscient de l’impact et des répercussions qu’entraînent ses choix au sein des solutions qu’il apporte. D’une autre part, c’est aussi d’engager un processus visant a conscientiser les individus qui habitent le territoire. Ils doivent développer un intérêt aux solutions qui existent dans leur environnement proche ou plus global. C’est peut être, pour chacun de passer par une répertoriassion de tout les possibles pour pouvoir effectuer des choix raisonnés (motivés par la raison et non l’ignorance). Beaucoup de nos ingérences, inactions ou mauvaises décisions sont en partie le résultat de l’ignorance et non d’une impossibilité. La compréhension et la diffusion d’informations sur les solutions locales, mais aussi globales, doivent intégrer nos consciences individuelles et collectives.


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Potentiel au second regard

Les zones activités économiques sont à la fois un protagoniste parmi d’autres mais dans le même temps, l’antagoniste et l’acteur principal. Au sein du circuit de la productionconsommation, elles sont devenus un acteur indispensable et irremplaçable. Ayant à première vue, esquissé une obsolescence naissante provoquant son déclin, j’ai par la suite compris que c’était dans sa nature d’osciller en permanence entre obsolescence et innovation. C’est une véritable machine autonome, motivé par un intérêt (la rentabilité), et qui de ce fait, semble avant tout lire ce dont les territoires auxquels elle s’attache ont besoin.


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Avenir en second jour

On peut aussi y lire un potentiel très fort dans leurs capacité à évoluer pour se maintenir en cohésion avec les pratiques du territoire. Il nous faut accepter la résilience de ce milieu et donc anticiper un avenir dans lequel les ZAEs seront présentes tout en restant ouvert à des formes différentes de celle que nous connaissons. Mais alors ne pourrions nous pas imaginer les ZAEs comme un terrain d’expérimentation des nouvelles pratiques du territoire [ni-urbain_ni-riral] français ? Ceci commencerait par une analyse comparative et un inventaire de tout les mécanisme qui s’y imbriquent aujourd’hui. Un véritable receuil des possibles. De plus tout nous laisse à penser que ce sont les milieux les plus aptes à accepter les nouvelles formes de production, de consommation mais aussi d’habiter (pourquoi pas ?). Enfin, il me parait important de replacer les ZAEs dans une histoire plus large, un temps long. Elles ont subis de lourdes mutations, elles même produits dérivés de nos modes de consommations antérieurs et seront le lieu des projections matérielles de nos mode de consommation de demain. Enfin durant toute cette recherche, il est en majeure partie question de l’accélération de mécanismes déjà existant donc d’évolutions. Il pourra être intéressant d’intégrer à posteriori, en plus de ceux qui n’ont pas été représentés, ceux qui n’existent pas encore et ainsi enrichir cette étude.


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Laboratoire des éssais écrits «Et si l’on traitant ce sujet autrement»


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D’autres hybrides ?

Lorsque que j’ai esquissé les possibles hybridations, édifices aux usages croisés, ma réflexion était centrée sur des programmes sensiblement homogènes, du moins tous liés au circuit de production-consommation. Aborder le thème des hybridation, c’est d’imaginer les mutations en cours dans une nouvelle dynamique. On entreouvre une porte sur de nouveaux programme mixtes, mais l’on pourrait imaginer la pousser encore plus et ouvrir la palettes de programmes. Dans ce circuit que nous savons omniprésent au sein du territoire [Ni-urbain_ni-rural], il me semble important d’intégrer une dimension sous-representée dans la conception de ces types projets. C’est la dimension sociale, trop souvent négligée. Enfin, il est envisageable de ré-intégrer des savoirs faire plus locaux, persistants localement au sein des nouvelles hybridations. Ainsi les édifices privilégieraient la mixité des usages en rassemblant des activités artisanales, commerciales, des services mais aussi des logements. Ce sont toutes les conditions de leurs environnement qui sont à revoir, l’accessibilité piétonne, gestion des flux routiers ou encore la conception d’un espace publique adapté. Par l’apport de programmes hétérogènes, on engage une mutation d’un nouveau genre au sein de ces espaces Économique-centrés et peut donc espérer un enrichissement de ces milieux.


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Une nouvelle ère

Du 16 Mars au 11 Mai 2020, le peuple français tout entier s’est vu restreindre ses libertés. Dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19, les gouvernements ont imposés des restrictions sans précédent à leurs nations toutes entières. Ils sont devenus décisionnaires au sein même de ce qui relève du droit fondamental et ceci pour la santé de tous. Par ailleurs, nos modèles de production énergétiques encore et toujours majoritairement basées sur les énergies fossiles s’apprêtent à changer de paradigme. La production des ressources est en déclin et l’innovation n’a pas encore trouvé de solutions viables pour les remplacées. Au même moment la demande mondiale continue inlassablement d’augmenter. Nous allons basculer d’une ère expansive à une ère récessive; celle où il ne sera plus question de choix mais bien d’obligations; une ère de la contrainte.


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Jusqu’où nous restreindre pour le bien de tous ?

Ainsi, en imaginant sortir de la crise sanitaire qui touche l’humanité, nous restons au cœur d’une crise écologique , et de surcroît économique, incontournable. De plus, nous savons comment les pratiques de l’homme dans sa consommation mais aussi dans ses loisirs sont en partie nocives pour sa santé mais aussi et surtout met en péril la santé de son prochain. Il devient possible d’envisager, après la réaction de certains états face à la propagation du Covid-19 dans le monde, une société ou d’autres droits fondamentaux seraient restreints pour le bien des individus d’une nation où même de l’humanité. Serions nous prêt à accepter les restrictions s’appliquant à nos loisirs, nos habitudes alimentaires, nos modes de déplacements, modes de consommer. Nous devons alors nous interrogé sur le consensus global qui nous à fait accepter cette restriction. Jusqu’où sommes nous prêt à accepter de vivre sous la contrainte pour le bien de tous. Comment expliquons nous l’efficacité de notre réaction sous la menace d’une fin à court terme alors que nous ne faisons que soutenir quotidiennement celle d’une fin certaine à long terme. La manifestation territorial, paysagère mais aussi architecturale serait bien différente de celle initiée dans cette recherche, il serait aussi question d’une vraie rupture dans les mutations que nous observons aujourd’hui.


Lab_recherche

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Laboratoire du laboratoire

Modus operandi




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Lab. du [Ni-urbain _ni-rural] La transformation du territoire par les mutations du circuit Productionconsommation

Dans le cadre du séminaire des laboratoires, à l’initiative de Juliette Soubrane Sous la direction de Pierre Antoine et Cédric Libert ÉNSA-Versailles, 2019-2020

Alex Roux - 2020 alex.roux.arch@gmail.com


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