Aludium today 4 Français

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Aludium Magazine Décembre 2016 | Numéro 04

Surfaces et formabilité sur mesure made in Alicante La transparence est notre moteur pour l’amélioration continue La sécurité est inscrite dans nos gènes

A LU D O À L’ H

IUM

NNE

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AN ALIC

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Sommaire Déc. 2016 | Numéro 04

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Bienvenue

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Interview de Manuel Ruano

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Installation réussie du système ERP

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Garantir l’avenir de la production d’aluminium à Alicante

10 Surfaces et formabilité sur mesure,

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made by Aludium Alicante

14 La transparence est notre moteur pour l’amélioration continue !

16 Rencontrez Marcelino Hernández Cola

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Son of metal rocks, à Alicante

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Courir est aussi un processus

20 Notre stand à Aluminium 2016 21 Semaine de la sécurité et actualités locales

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- Alicante

- Amorebieta

- Castelsarrasin

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17 Colophon Comité de rédaction: Elsy Aelvoet, Maite Etxeita Gorritxategi, Bob Van Cauwenberghe, Dan Smith Contributeurs: Arnaud de Weert, Manuel Ruano, Guillermo Rey-Ardid ­Latorre, Salvador Marcilla Gomis, Alberto Ruiz, Marcelino Hernández Cola, Katalin Larrakoetxea Angoitia, José María Corbeto Botella, Paul Langelaan.

Votre avis compte ! N’hésitez pas à envoyer vos commentaires et suggestions à

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Today

elsy.aelvoet@aludium.com


Bienvenue dans notre usine d’Alicante

Chers collègues,

Avec cette édition d’Aludium Today, nous fêtons les deux ans du lancement d’Aludium. Depuis la première heure, l’équipe de direction a une vision claire : celle de créer une entreprise autonome, capable de se profiler comme un acteur majeur sur le marché européen et international de l’aluminium. Dans ce numéro, vous découvrirez les plus récentes actions que nous avons entreprises pour concrétiser cette ambition. Une des plus cruciales est la mise en œuvre de notre système ERP. Grâce à l’engagement de notre équipe SPRINT, Aludium dispose désormais d’un système informatique qui satisfait aux besoins de notre activité, de nos clients et de nos collaborateurs. Le niveau d’investissement fourni par notre partenaire Atlas Holdings est l’une des clés du succès d’Aludium, ces deux dernières années. Ce soutien nous a permis de lancer de nouvelles initiatives comme Aludium Transportation et d’installer un équipement de pointe, dont notre nouveau four de recuit à Alicante et un nouveau four rotatif à Amorebieta. Et nous ne nous arrêterons pas là. La sécurité est inscrite dans les gènes d’Aludium depuis la création de l’entreprise. En octobre 2016, nous avons organisé notre première Semaine de la sécurité à travers toute l’entreprise pour souligner l’importance de la sécurité sur notre prospérité à long terme. L’événement a donné la possibilité à Aludium d’impliquer le personnel, la direction, les autorités locales et nos communautés. Nous avons également invité des entreprises industrielles locales à visiter nos sites de production et à évaluer nos performances sur le plan de la sécurité. La semaine s’est avérée hautement profitable pour le but que s’est fixé Aludium de créer un environnement de travail sûr. Elle sera d’ailleurs réitérée tous les ans.

Ce numéro d’Aludium Today met particulièrement l’accent sur notre laminoir d’Alicante, un des trois meilleurs laminoirs brillants au monde, qui a la capacité unique de créer les surfaces sur mesure dont nos clients ont besoin. Cette capacité assure à la production d’Aludium Alicante d’être hautement appréciée dans les fermetures, les emballages cosmétiques et le secteur de la garniture intérieure, parmi d’autres. En novembre, Aludium participera à l’un des plus importants salons pour notre secteur : Aluminium 2016. C’est la première fois qu’Aludium aura un stand à Düsseldorf (Allemagne). Le stand fera la part belle à de grands échantillons (3 mètres de haut) des produits clés d’Aludium que sont Decorandum® et Texturandum®. Je profite de l’occasion pour remercier nos clients et notre personnel pour leur soutien, ces deux dernières années. Je suis impatient de continuer à travailler avec vous pour faire d’Aludium le fournisseur d’aluminium le plus sûr au monde. Je vous souhaite également de belles fêtes de fin d’année et une magnifique année 2017.

Arnaud de Weert, Chief Executive Officer

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COO

Manuel Ruano Aludium Today a rencontré le COO Manuel Ruano pour découvrir comment se portaient les activités près de deux ans après leur naissance. le cycle de production. Une réduction significative des coûts à la clé, car nous ne sommes plus contraints d’acheter de l’aluminium brut. Les résultats d’Aludium Alicante de cette année méritent une attention toute particulière. En mai, le laminoir a atteint son meilleur taux de production et en juin, Alicante a récupéré plus de métal que jamais. D’excellents résultats.

AT : Quelles ont été les meilleures réalisations de cette année ?

Aludium Today (AT) : Vous venez d’organiser la première Semaine de la sécurité d’Aludium. Comment se positionne l’entreprise en termes de sécurité ? Manuel Ruano (MR) : Aludium réalise de bien meilleurs résultats que ceux des autres entreprises actives dans le même secteur. Les neuf premiers mois de 2016 furent excellents. Notre Total Recordable Rate (TTR) d’incidents avoisine 1,1. Il est très faible.

“Nous voulons inscrire la sécurité dans nos gênes” Bien que ces chiffres soient très bons, nous devons les réduire encore davantage. C’est pourquoi nous avons lancé la Semaine de la sécurité. Nous désirons que la sécurité soit inscrite dans nos gênes et que chacune de nos missions repose sur ce pilier. Il est essentiel d’en faire une priorité si nous voulons que chaque collaborateur rentre chez lui en sécurité et en bonne santé à la fin de chaque journée de travail.

AT : D’où vous est venue l’idée d’une Semaine de la sécurité ? MR : Plus tôt cette année, la direction a pris la décision d’organiser chaque année la Semaine de la sécurité dans nos usines. Nous avons, en parallèle, décidé d’impliquer tous les travailleurs et les autres parties

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prenantes comme les autorités locales, les médias et les communautés où se trouvent nos installations. Nous désirions les informer des efforts consentis afin de maximiser la sécurité de nos collaborateurs et de nos usines. Vous découvrirez le déroulement de la Semaine de la sécurité aux pages 21 à 23.

AT : Aludium soufflera bientôt sa 2e bougie. Où vous situez-vous sur le chemin de l’indépendance ? MR : Avec l’implémentation de notre nouveau système ERP en juillet, nous touchons notre ambition du bout des doigts. L’année dernière, nous avons réussi l’autonomisation de la paie, de la logistique et de l’approvisionnement. En 2016, nous avons ajouté les services IT, la comptabilité et le recouvrement de crédit à la liste. Il nous reste encore un peu de travail sur l’IT pour réaliser notre objectif et devenir complètement autonome deux ans après le lancement de l’entreprise. Un défi de taille, qui aurait été impossible à relever sans le dévouement des collaborateurs d’Aludium.

AT : Quelle est la performance des laminoirs, sur le plan de la production ? MR : Nous avons enregistré des résultats remarquables au premier semestre de cette année. La productivité des trois laminoirs grimpe en flèche et la production a une belle longueur d’avance sur les chiffres obtenus à la même période l’année passée. Nous récupérons, par ailleurs, plus de métal durant nos processus internes et le réinjectons dans

MR : Nous avons connu une croissance considérable dans la plupart des secteurs dans lesquels Aludium est actif. En termes de distribution, nous avons enregistré une évolution de près de 8 %, soit une performance bien plus importante que la moyenne du marché de 1 %. Grâce à notre service haut de gamme et à nos excellents produits, nous nous développons aussi dans d’autres secteurs. Nous rencontrons toutefois plusieurs problèmes de capacité qui affectent le volume de matériel que nous fournissons aux marchés comme Specialties et Construction. Les investissements réalisés dans nos laminoirs dissiperont néanmoins la majorité de ces obstacles en 2017.

AT : Quelles sont les prévisions pour 2017 ? MR : 2017 s’annonce globalement sous les meilleurs auspices. Aucun de nos principaux clients n’a communiqué d’ambition de croissance l’année prochaine, mais notre portefeuille compte toujours plusieurs clients potentiels qui n’ont pas encore découvert la singularité d’Aludium. Nous avons récemment conclu une importante commande avec un acteur majeur du secteur de la construction. Notre service d’exception et nos produits de qualité représentent un atout de taille pour lui. Nous travaillons aussi pour qualifier nos produits auprès de plusieurs nouveaux clients dans les secteurs alimentaires, industriels et de spécialités. Sans compter les perspectives d’évolution des exportations, particulièrement pour nos produits brillants et nos fermetures.


COO

AT : Quelles sont les contraintes internes ? Et comment les contourner ? MR : Notre principal obstacle est la capacité du laminoir à chaud. En 2016, elle était d’environ 230 000 tonnes par an. En 2017, la capacité augmentera de 20 % pour atteindre 280 000 tonnes grâce à notre programme d’investissement. Aludium a, par ailleurs, élaboré un ambitieux programme d’investissement pour 2017. Si tous les projets sont approuvés, nous investirons près de 25 millions d’euros en 2017 pour bâtir de nouvelles installations et en rénover d’autres. Ces investissements représentent plus du double de ceux consentis en 2016 (11,9 millions d’euros).

AT : Pouvez-vous nous communiquer certains de ces projets ? MR : Le Conseil a déjà approuvé les investissements dans la ligne de nivellement d’Alicante et le four de recuit d’Amorebieta pour 2017. Nous avons planifié beaucoup d’autres investissements, mais ils doivent encore être officiellement validés.

AT : Quels investissements ont été réalisés en 2016 ? MR : L’un des principaux investissements est le nouveau four rotatif d’Amorebieta. Cet investissement nous permet de refondre toutes sortes de déchets à bas coût, dont le métal laqué ou huileux. Nous augmenterons ainsi la capacité de la fonderie de 15 000 tonnes par an. Autre nouveauté majeure en 2016 : le nouveau four de recuit d’Alicante. Ce four chauffé au gaz nous permettra d’augmenter notre capacité de recuit de six rouleaux par jour. Le processus de recuit a lieu dans une atmosphère inerte contenant de l’azote, ce qui maximise la qualité. À Castelsarrasin, nous avons remplacé une ancienne ligne de coupe en longueur. La nouvelle ligne augmentera la capacité de 2500 tonnes chaque année et garantira la qualité des produits Aludium à destination du marché des garnitures automobiles. Nous conservons l’ancienne ligne comme back-up, dans le cadre de notre objectif à long terme de construire la redondance au sein de nos processus.

AT : Vous avez récemment indiqué qu’Aludium investit dans l’excellence. Pouvez-vous expliquer ce concept ? MR : Nous ne voulons pas seulement être un fabricant de métal. Nous désirons aussi

“Nous lancerons un nouveau Centre of Excellence dans la fonderie et des processus de laminage en 2017” exceller en matière de production et nous concentrer sur certains secteurs. Aludium a eu la chance de lancer un des meilleurs centres de recherche sur l’aluminium au monde, Cindal R&D. Mais nous devons étoffer nos connaissances. C’est pourquoi nous avons formé Aludium Transportation cette année. Une section de Cindal R&D, Aludium Transportation nous aidera à comprendre comment utiliser l’aluminium dans des véhicules pour obtenir les économies de poids dont ont besoin les OEM afin de réduire les émissions des véhicules. Il ne s’agit pas véritablement d’une nouveauté pour nous, mais Aludium Transportation nous permet de cibler principalement cet important secteur. En termes de production, nous lancerons un nouveau Centre of Excellence dans la fonderie et des processus de laminage durant 2017. L’objectif est de s’appuyer sur notre expertise existante en matière de surfaces et de configuration de produit. En 2018, nous prévoyons d’atteindre l’excellence en nous améliorant en continu.

Pour mener ce projet à bien, nous avons récemment désigné Raoul Aubry comme Cast House Technology and Capex Manager. Raoul jouit d’une vaste expérience et a endossé la fonction de Customer Assistant and Service Manager chez Novelis ces dernières années et d’Engineering Manager pour Alcoa pendant sept ans avant. Raoul a aussi travaillé au Luxembourg et en France en qualité de Maintenance and Production Manager pour Novelis. Sa riche expérience lui permettra d’apporter beaucoup à cette fonction.

AT : Des investissements et des centres d’excellence, je déduis un certain optimisme quant à l’avenir… MR : Absolument. La direction d’Aludium et notre principal investisseur Atlas Holdings sont très prudents. Nous ne prendrions pas de risque si nous n’étions pas optimistes quant à l’avenir d’Aludium. Atlas Holdings a exprimé une grande confiance en Aludium. Grâce à leur soutien, l’avenir d’Aludium s’annonce, en effet, de bon augure. ■

Aludium sponsorise la 31e Conférence Metal Bulletin Aludium a eu le plaisir de parrainer la Metal Bulletin’s 31e Conférence Metal Bulletin, organisée à Madrid du 27 au 29 septembre. Regroupant près de 200 entreprises actives dans le secteur de l’aluminium, la conférence a permis aux participants de discuter des problèmes touchant toutes les parties de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie. Manuel Ruano, COO d’Aludium, a prononcé un discours très bien reçu à propos des principes du Lean Manufacturing et de ses applications chez Aludium. Cette méthodologie systématique vise à éliminer les déchets à chaque étape du processus de production afin de réduire le délai et les coûts de production. Lors de son discours, Manuel a expliqué comment Aludium met l’amélioration continue, l’automatisation et les relations avec les

fournisseurs au profit du Lean Manufacturing. Lors du premier jour de la conférence, Aludium a invité plus de 25 participants à visiter le laminoir d’Alicante. Les installations d’Aludium et la manière dont est implémenté le Lean Manufacturing dans le laminoir ont fait forte impression auprès des visiteurs. ■

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SPRINT

L‘atelier SPRINT, un véritable centre d‘activités durant le Go-Live

Installation réussie du système ERP

L’implémentation du nouveau système ERP d’Aludium d’IFS était une étape clé dans la réalisation de notre ambition de devenir une entreprise indépendante. Bien que nous ayons été confrontés à quelques problèmes de démarrage, l’installation fut un succès pour un projet de cette envergure et d’une telle complexité. Les trois usines utilisent désormais ce nouveau système. Paul Langelaan, directeur du projet SPRINT, fait le point sur le déroulement de l’implémentation et ses projets futurs. Aludium Today (AT) : Pourquoi SPRINT était-il nécessaire ? Paul Langelaan (PL) : SPRINT et l’implémentation du système ERP d’IFS ont permis de mener Aludium sur la voie de l’indépendance et de préparer l’entreprise à son évolution future.

AT : Que s’est-il passé pendant le Go-Live ? PL: Dès l’arrêt de nos anciens systèmes le 1er juillet, nous avons connu quelques moments excitants. À partir de là, nous nourrissions deux ambitions : faire tourner les usines avec le nouveau système et poursuivre les expéditions vers les clients. Le démarrage des usines s’est révélé être la partie la plus aisée. Certains problèmes se sont posés à nous, comme nous nous y attendions. Mais l’équipe de projet était présente sur place pour soutenir les collaborateurs et résoudre rapidement les problèmes. Quelques jours après le changement, les laminoirs fonctionnaient à nouveau comme prévu et avec le nouveau système. Les expéditions se sont avérées plus complexes. Nous n’avons pas rencontré de problème majeur quant à la livraison du matériel aux clients, mais plutôt du côté de la documentation, notamment les certificats de qualité, les listes d’emballage et les factures. Aujourd’hui, ces soucis sont résolus.

AT : Quel en a été l’impact sur les travailleurs d’Aludium ? PL: Les collaborateurs d’Aludium ont dû s’adapter au nouveau système à tous les niveaux de l’organisation. Nos activités n’ont évidemment pas soudainement changé le 1er juillet, mais tous les écrans d’ordinateur ont adopté une nouvelle mouture durant la

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nuit. Il convient toujours de saisir les données, mais de manière totalement différente. Le look des rapports est également différent. Autant d’importants changements qui requièrent un autre mode de pensée. Même la meilleure des formations ne peut préparer les utilisateurs que dans une certaine mesure. Après la transition, nous avons, en outre, offert un support intensif aux utilisateurs qui cherchaient une réponse à leurs questions. Implémenter le nouveau système a demandé de considérables efforts aux travailleurs d’Aludium. Nous sommes très reconnaissants envers nos collaborateurs qui se sont investis et ont pris les mesures adéquates pour faire de ce changement un succès et surmonter les obstacles. Beaucoup d’entre eux ont littéralement travaillé jour et nuit pour aider leurs collègues et assurer la pérennité de nos opérations et livraisons.

AT : Comment les clients d’Aludium ont-ils vécu la transition ? PL : Nos clients ont certainement remarqué le changement. Mais les performances d’Aludium n’ont malheureusement pas répondu à leurs attentes (ni aux nôtres) pendant les deux premiers mois. Depuis le Go-Live, nous avons résolu de nombreux problèmes et nous avons désormais presque retrouvé les niveaux de service attendus en termes de livraisons des produits et de documentation. La mise à jour du portail client a, du reste, pris plus de temps que prévu. Nous avons mis le portail en ligne en octobre, mais toutes les fonctionnalités ne sont pas encore disponibles. Nous en améliorons cependant sans cesse le contenu et la performance.

AT : Quelles sont les prochaines étapes pour le système ? PL : Aludium a des projets ambitieux dans le cadre du développement du système ERP. Il est l’une des pierres angulaires de notre future croissance et des projets d’amélioration des processus et de la performance. Mais nous devons réaliser un travail de transition avant d’entamer la phase d’amélioration. Autrement dit, nous devons déployer le nouveau système au niveau de la fonderie et de la maintenance de l’usine. Nous devons, en outre, finaliser certaines fonctionnalités du système pour supporter les ventes, les achats et les départements financiers. Tous les travailleurs d’Aludium ont connu un grand changement et une courbe d’apprentissage abrupte ces 12 derniers mois. Si le plus dur est derrière nous, nous avons encore beaucoup à faire au premier semestre de 2017. Ce n’est pas la fin du programme, mais le début d’un processus d’amélioration continu. ■

Principaux problèmes résolus depuis le Go-Live : • Stabilisation des interfaces avec machines de production ; • Amélioration de l’efficacité de l’expédition ; • Implémentation d’une interface de données électronique pour soutenir l’achat de plaques ; • Correction de la facturation et d’autres documents adressés aux clients ; • Développement de rapports ; • Facturation du stock en consignation ; • Amélioration de la formation et du support utilisateur.


Usine à l’H

NNEUR

l’avenir

Garantir de la production d’aluminium à Alicante Alberto Ruiz est Plant Manager du laminoir Aludium Alicante depuis 2012. Aludium Today l’a rencontré pour lever le voile sur l’évolution du laminoir et les projets d’Aludium.

Interview d’Alberto Ruiz Alberto Ruiz est originaire de Valence, mais vit à Alicante avec sa famille depuis 2007. Après avoir décroché son diplôme d’ingénierie chimique à l’université polytechnique de Valence en 1999, Alberto a obtenu un MBA de la Escuela de Administracion de Empresas (EAE Business School) en 2015. Alberto a travaillé dans la gestion de qualité et de projet chez SVS Systems, un fournisseur de premier plan dans l’industrie automobile, durant les huit premières années de sa carrière. Il a ensuite endossé la fonction de Responsable Qualité pour Alcoa Alicante en 2007. En juin 2012, il a été nommé Directeur d’usine du laminoir d’Alicante. ■

AT : Comment l’usine Aludium Alicante est-elle organisée ? Alberto Ruiz (AR) : Notre structure organisationnelle est fixe et présente quatre niveaux, de haut en bas. La production est le cœur et l’âme de notre usine. Depuis 2008, la production est responsable de la réalisation des attentes du client au niveau de l’atelier. Étant donné que la production s’approprie le client, tous les autres départements font office de support. L’argent généré par Aludium provient, en fin de compte, des produits que nous fabriquons et livrons.

AT : Comment l’usine d’Alicante a-t-elle évolué au fil des ans ? AR : Le principal changement réside dans la transition entre le fait de faire partie d’une entreprise mondiale et de devenir une entreprise autonome (Aludium). Nous nous concentrons désormais sur les marchés dans lesquels nous enregistrons de bons résultats et sur le service aux clients.

L’emballage pharmaceutique est une nouvelle branche pour Aludium

AT : Comment Aludium Alicante a-t-elle évolué depuis qu’elle fait partie d’Aludium ? AR : Alicante s’est concentré sur le Lean Manufacturing et l’Operational Excellence. Si nous ne nous étions pas focalisés sur ces aspects, nous n’aurions pas survécu à la crise de 2011. Nous faisons désormais preuve d’une meilleure orientation client et d’une flexibilité accrue. Nous prêtons une oreille attentive au client à tous les niveaux de l’entreprise. Un autre atout de poids pour sortir de ces temps difficiles. Les projets d’Excellence Opérationnelle lancés à l’époque ont contribué à améliorer les opérations et la qualité, à réduire les coûts et à abaisser les délais de production. Nous devons bien évidemment sans cesse améliorer nos résultats pour passer à l’étape suivante. Avec l’aide d’Atlas et de notre équipe de direction aguerrie, nous avons commencé à réinvestir dans de nouveaux équipements. Nous explorons de nouveaux marchés et continuons à améliorer notre qualité et nos livraisons. À la clé ? Une atmosphère très positive dans l’usine. Grâce à l’enthousiasme et à la motivation de nos collaborateurs, nous sommes persuadés de battre nos records en termes de volume de production et de qualité.

AT : Dans quels secteurs du marché Alicante est-elle active ? AR : Avec Aludium Castelsarrasin, notre laminoir Alicante est l’un des producteurs d’aluminium brillant de premier plan à l’échelle mondiale. Il s’agit d’un aluminium d’excellente qualité utilisé pour fabriquer des produits dotés de surfaces brillantes et de formes extraordinairement complexes. >

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Usine à l’H

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Absorbeurs solaires (image par Almeco)

l’aluminium que nous produisons chaque année pourrait tourner près de quatre fois autour de la Terre.

AT : Qu’en est-il de la responsabilité sociétale chez Aludium Alicante ?

Notre meilleur atout ? Notre expertise et notre savoir-faire en matière d’optimisation des propriétés mécaniques, de la qualité de la surface et de la composition chimique de l’aluminium. Ces compétences nous permettent de répondre aux exigences techniques les plus élevées. Doublées de notre large gamme de systèmes de monitoring et d’inspection en ligne, elles nous permettent aussi de satisfaire aux normes de qualité de nos clients. En conséquence, les produits brillants d’Aludium sont employés pour fabriquer des couvercles très brillants et des bouteilles de parfum de marque comme Paco Rabanne. Sans oublier les fermetures des bouteilles de whisky les plus célèbres au monde et les bandes décoratives qui ornent les garnitures intérieures de certaines voitures allemandes haut de gamme.

L’aluminium que renferment les chaudières solaires est lui aussi souvent fabriqué à partir de notre aluminium. Savez-vous que nous fabriquons une alternative légère parfaite à l’acier inoxydable ? Intitulée Decorandum®, cette gamme de produits est de plus en plus souvent utilisée pour la décoration intérieure des bâtiments, dans les voitures et pour des applications domestiques comme les portes des réfrigérateurs. Notre aluminium compose aussi les boîtes de conserve, les conteneurs semi-rigides, les plaques d’impression et les échangeurs thermiques. Pour vous donner une idée des volumes, nous laminons chaque année suffisamment d’aluminium pour couvrir l’équivalent de 45 000 terrains de football. La longueur totale de

AR : Nous avons mis en place des procédures très strictes pour contrôler notre impact sur l’environnement, les collaborateurs qui travaillent à l’usine et notre communauté locale. Cet engagement nous a permis d’obtenir la certification ISO 14001 (2005) pour le respect de l’environnement et OHSAS 18001:2007 (2015) pour la gestion de la sécurité et de la santé. L’usine a, par ailleurs, établi des procédures pour garantir une gestion soigneuse des déchets. Nous contrôlons et certifions, du reste, tous nos fournisseurs pour nous assurer qu’ils opèrent selon les mêmes normes élevées.

AT : Comment votre style de leadership personnel a-t-il évolué ? AR : J’ai appris que nous devons nous focaliser sur le fait de créer une organisation au sein de laquelle les collaborateurs se sentent capables de saisir des opportunités et de prendre des décisions. Un mode de pensée «­ bottom­-up » réaliste plutôt qu’une approche « top-down ». Je souhaite que tous

Un bref historique d’Aludium Alicante

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1985

1959

1969

Les premiers laminoirs à chaud et à froid sont commandés et installés.

ENDASA (Empresa Nacional del Aluminio, S.A.) est fondée et inclut Alicante.

Fondation d’INESPAL (Industria Espanola del Aluminio, S.A.), qui regroupe toutes les entreprises d’aluminium d’Espagne.

1955

1961

1979

1988

Des industriels espagnols construisent un laminoir d’aluminium pour créer de l’emploi dans la région d’Alicante. Connue sous le nom d’Aliberico, l’usine fabriquait à l’origine des câbles ainsi que des produits extrudés et laminés.

Après avoir intégré un joint-venture avec Alcan, l’usine est renommée Alcan Ibérico. Elle décide d’investir dans un second laminoir à froid, des fours de recuit, une ligne de coupe en longueur (CTL), une ligne de nivellement, une découpeuse et une nouvelle salle pour la fabrication et la transformation de papier d’aluminium.

L’installation d’un laminoir brillant marque la décision stratégique d’investir de nouveaux marchés.

Alcoa acquiert INESPAL, dont Alicante.

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1992

Réaménagement complet de l’usine d’Alicante, dont le nouvel équipement (projet DELFIN).


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NNEUR

Fermetures pour bouteilles de vin et de liqueur

nos travailleurs s’épanouissent et contribuent à la plus-value d’Aludium. Et je suis convaincu que l’approche de lean manufacturing lancée il y a quelques années nous aide à y parvenir chaque jour.

de l’équipe. Nos travailleurs ont connu des moments difficiles, mais ils savent qu’ils peuvent les surmonter ensemble. Sans oublier qu’ils sont extrêmement motivés à l’idée de saisir les opportunités offertes par Aludium.

Comment je le sais ? Chaque fois que je pénètre dans l’usine, je remarque que de petits détails ont été améliorés. Et c’est uniquement possible parce que notre équipe y croit et se soucie de son propre avenir.

AT : Le projet Aludium est-il une réussite à vos yeux ?

AT : En quoi la formation d’Aludium a-t-elle affecté le laminoir d’Alicante ? AR : L’équipe a traversé une période très difficile avant qu’Atlas Holdings prenne le relais et lance Aludium. Durant cette période, nous en attendions énormément de chaque travailleur. Mais nous nous en sommes sortis grâce à l’unité de notre équipe. En maintenant ce trésor d’expérience à bord, nous avons fait en sorte qu’Aludium soit déjà une organisation mature dès son démarrage. Aujourd’hui, avec le support d’Atlas combiné à notre approche directe de communication et de gestion, il règne une ambiance dynamique et positive au sein

AR : En 2011, nous avons lancé des projets spécifiques pour soutenir l’entreprise et créer notre propre futur. Nous bénéficions aujourd’hui du soutien du marché, de nouvelles opportunités et d’un calendrier de production complet. Nous sommes également pleinement soutenus par Atlas, qui nous permet d’investir dans des projets qui soutiennent nos clients. Il est encore trop tôt pour le dire, mais je pense que nous avons renversé la vapeur. Nous sommes passés d’une situation en 2011 où nous étions confrontés à la perspective de devoir temporairement licencier des collaborateurs à une situation en 2016 où nous avons accueilli plus de 60 nouveaux travailleurs dans nos usines.

AT : Recherchez-vous toujours de nouveaux collaborateurs ?

opportunités de promotion pour nos collaborateurs les plus talentueux. Mais nous sommes aussi intéressés par les personnes proactives, orientées client et capables de prendre des responsabilités.

AT : Quels sont les futurs défis d’Aludium à Alicante ? AR : Nous entendons devenir le meilleur fabricant d’aluminium dans tous les marchés dans lesquels nous sommes actifs et nous devons nous montrer prêts à satisfaire les besoins des plus exigeants de nos clients. Il s’agit de la seule manière de garantir notre survie au sein d’un marché international très compétitif. Pour être honnête, je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie.

AT : Qu’est-ce qui vous fait sourire au travail ? AR : Je suis heureux lorsque mes travailleurs et moi donnons le meilleur de nous-mêmes. Je veux que l’idée de faire évoluer Aludium anime chacun des collaborateurs. ■

AR : Nous travaillons actuellement sur un programme visant à créer des

2007

2015

Refonte du laminoir brillant. Prise de la décision stratégique de quitter le marché boursier du papier d’aluminium.

Aludium, détenu par Atlas Holdings, acquiert les actifs d’Alcoa à Alicante, Amorebieta et Castelsarrasin (France).

2012-14

2016

Mise à niveau des systèmes de qualité. Le laminoir reçoit la certification ISO TS 16949 qui lui permet de fournir les clients du secteur automobile. Mise à niveau des laminoirs et renouvellement de la machine de recuit continue.

Installation d’un nouveau four de recuit.

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Usine à l’H

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Surfaces et formabilité sur mesure, Aludium est un fabricant made by Aludium Alicante d’aluminium intégré verticalement qui exploite des usines spécialisées à Alicante, Amorebieta et Castelsarrasin. Dans le cadre de ce système, Aludium Alicante est étroitement intégré à Aludium Amorebieta. Le laminoir d’Amorebieta fournit à Alicante des rouleaux, des alliages sur mesure et des dimensions optimisées pour répondre aux exigences techniques de nos clients. Si Amorebieta fabrique les rouleaux (dans l’alliage et les dimensions adéquats), Alicante les transforme en rouleaux, en rouleaux refendus et en feuilles dotés de différentes finitions de surface. Position unique Aludium Alicante a la chance d’héberger sur place notre centre Cindal R&D. À travers Aludium, Cindal nous aide à développer les alliages et les traitements de surface que recherchent nos clients. Il permet à Aludium d’adapter nos produits et processus afin de tirer le meilleur de l’aluminium. Les propriétés mécaniques et la qualité de la surface sont essentielles à de nombreuses applications pour lesquelles Aludium Alicante fournit du métal. Les compétences de haut niveau de ses collaborateurs et l’implémentation de processus et d’équipements à la pointe ont permis à Alicante de développer son expérience ces dernières décennies.

Ligne cut-to-length

Dans le cadre de notre étroite collaboration avec notre centre Cindal R&D, nous travaillons en continu à : • améliorer l’allongement, ce qui permet à notre aluminium de convenir parfaitement à l’emboutissage (entre autres) ; • traiter les surfaces pour améliorer le laquage et l’impression dans les processus de nos clients ; • développer de nouvelles surfaces avec la topographie adéquate pour tout type d’applications ; • innover en créant de nouvelles surfaces qui limitent le besoin de main-d’œuvre chez nos clients, ce qui les rend plus compétitifs.

Amorebieta • Fonderie • Laminoir à chaud • Laminoir à froid • Finition

Alicante • Laminoir à froid • Laminoir brillant • Finition

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Castelsarrasin • Laminoir brillant • Finition

Alicante Cindal • R&D

Processus de fabrication intégrés Alicante propose un processus de fabrication intégré pour garantir la qualité la plus élevée. Le laminage à froid est, par exemple, soutenu par d’autres opérations in-line comme le recuit et le découpage. Une fois l’épaisseur recherchée atteinte grâce au laminage à froid, le métal subit d’emblée d’autres traitements comme le planage sous tension, le nettoyage de la surface, le prétraitement, le gaufrage, la découpe et le recuit final. Vous pouvez combiner toutes ces opérations pour obtenir la forme de la bande, la finition, les dimensions et la qualité requises. Aludium utilise les dernières technologies à chaque étape. Grâce à l’association de multiples technologies, le client jouit d’un avantage concurrentiel accru, et ce, dans le respect de la qualité et du budget.

Laminoirs Aludium Alicante utilise trois laminoirs à froid pour fabriquer nos produits à grande vitesse, mais avec la plus grande précision. Il y a un laminoir ébaucheur (calibre de sortie de 0,6 à 5 mm), un laminoir intermédiaire (calibre de sortie de 0,2 à 1,99 mm) et un laminoir de finition (calibre de sortie de 0,03 à 0,5 mm).


Usine à l’H

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Laminoir à froid

Aluminium sans chrome Nous avons prévu de consentir des investissements dans le traitement thermique continu et les lignes de finition de surface d’Alicante afin d’améliorer le processus d’application du chrome. Résultat : Aludium sera en mesure de fabriquer de l’aluminium alimentaire exempt de chrome VI (Cr6+). Cela nous permettra de respecter les réglementations de l’Union européenne qui interdiront l’utilisation du Cr6+ à compter de 2017. ■

Chaque laminoir est équipé des systèmes de contrôle éprouvés les plus sophistiqués. Nous utilisons notamment un système de Spacer Gauge Control (SGC®) pour obtenir automatiquement des tolérances étroites d’épaisseur de bande et un Automatic Flatness Control (AFC) pour les tolérances étroites à des vitesses de laminage plus élevées. Durant le processus de laminage, nous surveillons en continu et nettoyons le lubrifiant de laminage afin de pouvoir le réutiliser dans notre système en circuit fermé.

Lignes de finition Notre équipement de finition comprend quatre découpeuses, une ligne de coupe en longueur (CTL) et un laminoir brillant.

Atelier de broyage

Un équipement particulier supplémentaire a été installé pour différencier Alicante des laminoirs d’aluminium traditionnels. Épinglons un traitement thermique continu, une ligne de finition de surface, un système de planage sous tension, une ligne de découpage et une ligne de finition de surface.

Il est possible de réaliser différentes surfaces à l’aide de processus de polissage et de broyage réalisés en interne dans l’atelier de broyage. C’est là où le savoir-faire d’Alicante et les experts en surface, qui produisent avec efficacité des finitions plus brillantes et cohérentes, font la différence.

Laminoir brillant et atelier de broyage

Aludium Alicante est l’un des trois meilleurs laminoirs brillants au monde lorsqu’il s’agit de la qualité et de la large gamme de surfaces disponibles. Les surfaces sont notamment privilégiées par les clients d’Aludium spécialisés en anodisation et revêtement et sont utilisées dans les applications architecturales lumineuses et décoratives ainsi que pour >

Le laminoir brillant duo d’Alicante offre la possibilité d’un découpage de bords, des capacités d’entrelacement et un excellent contrôle de la planéité et du calibre. Le laminoir comprend un système d’inspection qui nous permet de produire de l’aluminium à haute réflectivité et exempt de défauts de surface.

Laminoir brillant Aludium Alicante

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Usine à l’H

NNEUR

“Alicante est l’un des trois meilleurs laminoirs brillants au monde lorsqu’il s’agit de la qualité et de la large gamme de surfaces disponibles”

Tension et ligne de nivellement

les garnitures intérieures et extérieures des véhicules haut de gamme.

Traitement thermique continu et ligne de finition de surface Aludium Alicante est un leader mondial dans la production de feuilles d’aluminium pour fermetures. Le traitement thermique continu (recuit) et la ligne de finition de surface pour les bandes aluminium constituent le cœur de nos activités. Le recuit continu conserve les propriétés uniformes de l’aluminium sur toute la longueur et l’épaisseur de la bande. L’aluminium réagit ainsi parfaitement aux opérations d’allongement et d’étirement. Les bandes laminées passent à travers une machine de planage sous tension afin d’assurer la parfaite planéité du produit. En parallèle, les bandes sont nettoyées en éliminant la graisse et l’huile de la surface. Nous pouvons, par ailleurs, réaliser d’autres traitements pour améliorer le laquage et l’emboutissage dans les processus de nos clients. Les bandes sont protégées par un film et découpées en longueur. Elles sont ensuite empilées et conditionnées afin d’être facilement livrées à nos clients.

Planage sous tension, découpage et ligne de finition de surface Notre système de planage sous tension et de découpage et notre ligne de finition de surface permettent à Aludium Alicante de fournir un aluminium doté de surfaces propres et d’une planéité exceptionnelle.

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Le matériau final répond aux exigences les plus élevées des marchés tels que la lithographie. Les produits sont inspectés à l’aide d’un système intégré de vision artificielle et d’un contrôle de mesure du calibre. Cette procédure permet à Aludium de s’assurer que chaque rouleau présente la même apparence, satisfait aux exigences des clients en termes de dimensions et ne contient aucun défaut qui pourrait nuire à son utilisation finale.

Projets à court terme : 2016/2017 Aludium Alicante a élaboré un programme d’investissements afin d’optimiser notre croissance organique en matière de produits de spécialité. En 2016 et 2017, nous installerons un four supplémentaire et réorganiserons plusieurs lignes et machines essentielles, dont : • les contrôles électriques du planage sous tension, du découpage et de la ligne de finition de surface ; • l’installation d’une nouvelle tête de coupe et d’une unité de tension du rouleau afin d’améliorer la qualité de découpe et les propriétés de la surface de nos produits en aluminium haut de gamme.

Projet stratégique de 2018 à 2019 : utilisation de la capacité maximale Le plan stratégique d’Aludium pour 2018-2019 prévoit des investissements pour soutenir notre stratégie de croissance au sein de marchés sélectifs. Pour maximiser la capacité à Alicante, Aludium envisage d’installer :

• un nouveau moteur sur le laminoir ébaucheur afin d’augmenter la vitesse de découpe et du laminage à froid ; • une nouvelle broyeuse pour améliorer la qualité de broyage, maximiser la productivité et réduire les coûts ; • un four de recuit supplémentaire (avec chariot à rouleaux) doté des spécifications identiques au four installé en septembre 2016. Pour devenir l’un des leaders sur le marché de l’aluminium haut de gamme, nous devons maîtriser un processus de production complexe. Ce processus inclut différentes étapes de laminage, de recuit, de planage sous tension, de fendage et de découpage. Grâce à notre intégration verticale et à notre centre Cindal R&D interne, nous sommes capables de : • comprendre les applications et les processus de nos clients ; • définir les spécifications techniques pour satisfaire à leurs exigences ; • faire fondre et transformer le bon aluminium, à la mesure des besoins de nos clients. C’est ce que nous appelons le coengineering avec des surfaces et un formabilité sur mesure. La proposition de valeur unique de notre laminoir à Alicante. ■


Usine à l’H

NNEUR

1 million

ALUDIUM ALICANTE EN CHIFFRES

de mètres carrés SUPERFICIE TOTALE DE L’USINE D’ALICANTE

UNE CAPACITÉ DE PRODUCTION DE

85000 tonnes

UNE ZONE DE PRODUCTION DE

300000 mètres carrés 324

COLLABORATEURS, DONT CINDAL R&D

€178 millions

300

millions

SOIT L’ÉQUIVALENT DE 45 000 TERRAINS DE FOOTBALL

720 150000

CONSOMMATION D’ÉNERGIE MOYENNE – SOIT L’ÉQUIVALENT DE LA MOITIÉ DE L’ÉLECTRICITÉ CONSOMMÉE PAR LA VILLE D’ALICANTE

Atouts d’Aludium Alicante • Surfaces laminées de haute technologie et excellent formabilité du produit fini adaptés aux fermetures, aux produits brillants et aux emballages cosmétiques.

• Lean manufacturing (quatre niveaux) et courte chaîne d’approvisionnement.

SURFACE DU MATÉRIEL LAMINÉ PRODUIT,

millions kW heures

MOYENNE JOURNALIÈRE DE PASSAGES DE CAMIONS

• Co-engineering pour créer des surfaces et des formabilités à la mesure des clients

de mètres carrés DE CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2015

29

kilomètres LONGUEUR DE TOUT L’ALUMINIUM LAMINÉ PRODUIT À ALICANTE – SUFFISAMMENT POUR FAIRE QUATRE FOIS LE TOUR DE LA TERRE

• Gestion quotidienne du processus et de la production. • Programme autonome de maintenance. • Collaborateurs extrêmement motivés orientés vers l’efficacité des coûts. Un système dédié est utilisé pour suivre les initiatives d’économie des coûts. • Réduction des coûts de fabrication de 10 % sur les cinq dernières années (en tenant compte de l’inflation). • Service client de haut niveau. Nous prêtons une oreille attentive au client et à leur feed-back au niveau de l’atelier. • Excellent taux de livraison dans les délais (on time in full (OTIF)) (actuellement supérieur à 90 %). • Réduction des réclamations de 60 % depuis 2008. • Projets quotidiens d’amélioration continue • Excellente logistique.

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Lean Manufacturing

La transparence

est notre moteur pour une amélioration continue !

Les informations provenant de toute l’usine sont centralisées dans la salle de réunion quotidienne

La mise en œuvre du Process Management System, basé sur les principes du lean manufacturing, a été poursuivie et renforcée. Le « lean » consiste à mettre l’accent sur la valeur ajoutée et fait de la réduction du gaspillage le moteur d’un processus d’amélioration continue.

Aucun compromis sur la sécurité : le fondement d’une bonne entreprise La qualité, la performance et surtout la sécurité ne sont envisageables que si tout le monde collabore au sein d’une organisation en apprentissage. Pour nous assurer de ne pas perdre l’expérience acquise depuis les débuts de l’usine, des ingénieurs de processus et du personnel de maintenance, de contrôle qualité et,

6 ans de Lean Manufacturing à Alicante 2010 55

2016 39 Stock : de la matière première au produit fini en jours

6 - 7 semaines Délai d’exécution de la commande

50% – 2 semaines 50% – 5 semaines

4-5

2-3 Flexibilité : tâches par travailleur

#4

#6 Couches organisationnelles sur un site

20 initiatives /travailleur

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3 M€ / an Amélioration continue par an

Manuel Ruano, le COO d’Aludium, s’en souvient encore… Lorsqu’il a demandé à Alberto Ruiz Guillot de rejoindre l’entreprise en 2007 pour nous aider à améliorer la qualité et les performances à Alicante, il était loin de se douter de la gravité de la crise de 2008. « Nous avons rapidement compris que la qualité serait déterminante pour la survie de l’usine », remarque Manuel. « C’est pourquoi le Conseil a donné son plein appui à l’équipe principale d’Alicante pour implémenter des améliorations de qualité de lean manufacturing au sein de l’usine. » pour mettre notre principale préoccupation au centre des débats, de sécurité ont été impliqués dans la définition des KPI pour le suivi de chaque machine sur les tableaux de bord. Tout ceci ne s’est pas fait en un jour : nous avons organisé des ateliers par machine et nous n’entamions l’exercice pour la machine suivante qu’une fois le précédent terminé. Les opérateurs ont réellement adopté ce processus bottom-up dès qu’ils ont commencé à voir des résultats et ils se montrent enthousiastes à l’idée de continuer à peaufiner les paramètres qu’ils utilisent. En ce qui concerne les machines, les informations des tableaux de bord quotidiens ont été raffinées et standardisées, de sorte à devenir un outil aussi utile que possible pour tous les opérateurs. Les écrans leur permettent de savoir rapidement quelles actions sont en cours, quels sont les problèmes et s’il y en a, quelles sont les actions à entreprendre pour les résoudre, par qui et quand. Tous les jours, à 11 h, l’équipe de direction s’entretient dans la salle de réunion quotidienne avec les managers de l’équipe du matin en charge des principaux équipements. Cet échange peut être


Lean Manufacturing

Les tableaux de bord des machines fournissent un aperçu complet aux opérateurs

“Nous pouvons désormais toujours savoir où nous en sommes, surtout lorsqu’une nouvelle équipe prend la relève.” considéré comme le moteur de l’usine, car c’est à ce moment que les informations les plus importantes des différents tableaux de bord sont présentées, ce qui offre un aperçu complet de la situation actuelle de tous les KPI. L’équipe évalue le statut de chaque machine, passe en revue les futures tâches à accomplir telles que les entretiens majeurs et discute des actions à effectuer pour atteindre les objectifs et de la meilleure façon d’y arriver.

Une approche « Listen to the Customer’s Voice » est encouragée depuis 2003 à travers différents ateliers, tandis que les bureaux d’informations des principaux équipements font découvrir aux opérateurs le type de produits fabriqués par nos clients et les critères déterminants pour leur qualité. Chaque commande est également identifiée, de sorte que tous les opérateurs sachent pour quel client ils travaillent lors de la production. Chaque client doit avoir l’impression que nous sommes de son côté et que nous anticipons activement les problèmes et défis qu’il pourrait rencontrer. Nous nous devons de faire notre travail correctement dès le départ, d’améliorer continuellement nos connaissances et de proposer des solutions intéressantes à nos clients, et ce, jour après jour et sans relâche.

Mais quel est le résultat de tous ces efforts ? Les performances générales ont augmenté de 25 % et les plaintes ont diminué d’environ 60 % ces dernières années, tandis que le rebut non planifié a presque baissé de moitié depuis 2011. Bien qu’Alberto soit satisfait que tous les objectifs aient été atteints pour les 3 dernières années, il est conscient que nous devons améliorer les performances en permanence pour répondre aux demandes toujours plus nombreuses des clients. Il est cependant convaincu que nous disposons des outils, de savoir-faire et surtout des équipes expérimentées nécessaires pour y arriver.

CLIENTS

Anticiper le futur par la transparence Les informations ne circulent pas en sens unique. La direction partage de nombreux chiffres et données afin que tous les travailleurs sachent dans quelle mesure l’aspect opérationnel est à la hauteur des attentes du client en concrétisant les KPI qui les intéressent et en respectant ACTIONNAIRES les échéances. Nous pensons que c’est le seul moyen pour nos travailleurs de pleinement s’approprier nos clients et leurs produits et assumer la responsabilité de la qualité que ceux-ci attendent de nos réalisations. La prochaine étape sera l’intégration de toutes ces informations, procédures et workflows dans Sprint, le nouveau système ERP.

TRAVAILLEURS Transparence Engagement Détermination Déploiement

Nous travaillons également en étroite collaboration avec l’usine de Castelsarrasin, qui introduit actuellement la même méthodologie. ■

Les opérateurs donnent vie à ce processus bottom-up

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Conseil d’entreprise d’Alicante

Rencontre avec Marcelino Hernández Cola, Président du Conseil d’entreprise d’Aludium Alicante Marcelino Hernández Cola travaille chez Aludium Alicante depuis plus de 41 ans. Il fait partie du Conseil d’entreprise de l’usine depuis 2000 et en est devenu le président en 2011. Aludium Today s’est entretenu avec Marcelino au sujet de ses espoirs pour l’avenir et de l’évolution du laminoir. (AT) : Dans quels départements avez-vous travaillé ?

Aludium Today (AT) : Depuis combien de temps travaillez-vous pour l’entreprise ? Marcelino Hernández Cola (MHC): Je travaille ici depuis 41 ans. Je représente en fait une deuxième génération de travailleurs de l’aluminium : mon père a également travaillé pour l’entreprise pendant près de 25 ans. J’ai accepté l’offre de travail après avoir obtenu mon diplôme professionnel d’électricien. À l’époque, il fallait avoir suivi une formation professionnelle pour obtenir un poste dans l’entreprise. L’usine d’Alicante comptait 1 850 travailleurs lorsque j’ai commencé. Durant mes premières années à l’usine, nous sommes passés d’Endasa à Inespal, toutes deux des entreprises publiques. Alcoa a racheté l’entreprise après la privatisation du secteur et nous faisons partie d’Aludium depuis le 1er janvier 2015. J’ai, pendant tout ce temps, constaté la réduction progressive du nombre d’effectifs, qui résulte de plans de réorganisation de la main-d’œuvre, des inondations de 1982, responsables de la fermeture de l’usine pendant plus d’un an, et de la dernière crise économique, qui a causé la fermeture de plusieurs départements. Nous avons malheureusement connu deux décès depuis que je fais partie de l’entreprise : Papí, mon collègue de la maintenance, et récemment, María del Carmen Martínez Sansano, notre collègue du Conseil d’entreprise et membre du syndicat CCOO.

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MHC: J’ai commencé en tant qu’apprenti au sein du département de maintenance de l’extrusion. J’ai ensuite effectué des travaux de pyrométrie à Cindal. Je suis alors retourné à l’atelier de fabrication, en tant que Quality Control Officer, avant de devenir analyste au laboratoire, où je travaille encore aujourd’hui. Au vu de l’engagement d’Aludium en termes de qualité et de service client, ce département est l’un des piliers de l’entreprise. Il nous permet d’atteindre nos objectifs pour satisfaire nos clients. C’est un poste qui répond à mes attentes professionnelles, car je peux apporter une valeur ajoutée à nos processus de production.

(AT) : Comment êtes-vous entré dans le syndicat ? MHC: J’ai toujours été soucieux du personnel depuis mon arrivée dans l’entreprise. C’est pourquoi j’ai décidé de rejoindre le syndicat CCOO. Je suis devenu représentant du Conseil d’entreprise en 2000, pour lequel j’ai mené à bien diverses activités, telles que l’évaluation de travaux ou le contrôle de la prime de productivité. Je collabore également avec le syndicat en dehors de l’entreprise depuis de nombreuses années. À ce titre, je donne des formations et fais partie de l’organe de direction du syndicat. En 2011, mes collègues du syndicat CCOO m’ont proposé de devenir président du Conseil d’entreprise, ce que j’ai accepté grâce à leur soutien absolu. Je combine donc actuellement toutes ces tâches avec ma fonction d’analyste.

(AT) : Quels changements avez-vous constatés depuis qu’Alicante fait partie d’Aludium ? MHC: Les dernières années avec Alcoa ont été vraiment compliquées. Nous avons dû fermer des départements et, par conséquent, réduire le nombre d’emplois. Nous avons connu des licenciements temporaires, des réductions de salaire et de nombreuses autres initiatives économiques. Tout cela a créé une mauvaise ambiance à l’usine pendant plusieurs années. Au sein du syndicat, nous étions conscients que la situation de l’usine était due à la crise économique mondiale. C’est pourquoi nous avons conclu certains accords avec la direction afin d’améliorer la position du laminoir sur le marché. Ce fut une période noire à la fois pour les syndicats et pour les travailleurs, mais notre situation est aujourd’hui bien meilleure grâce à ces accords. Depuis qu’Atlas a racheté les trois usines qui composent Aludium aujourd’hui, nous avons constaté un engagement à la sécurité égal, voire supérieur, à celui que nous connaissions avec Alcoa. Il faut également souligner le niveau d’investissement qu’Aludium met en œuvre, non seulement dans la maintenance, mais aussi dans des équipements tels que le nouveau four de recuit, qui va permettre de pallier l’engorgement de processus auquel nous faisions face. Ils investissent également à Cindal, avec le centre de transport pour produits automobiles et le développement de nouveaux produits en aluminium. L’entreprise mène également une étude de faisabilité pour évaluer si la réouverture de la fonderie d’Alicante est envisageable. En tant que président du Conseil d’entreprise, je trouve ce projet très stimulant.


Une collègue mise À L’H

“Nous avons conclu certains accords avec la direction afin d’améliorer la position du laminoir sur le marché.” Avec sa structure hiérarchique horizontale, Aludium est également plus dynamique en termes de résolution de problèmes et de réponse aux attentes de nos clients. Notre portefeuille de clients s’est, de ce fait, agrandi depuis le rachat.

(AT) : Qu’attendez-vous d’Aludium ? MHC: J’espère qu’ils maintiendront le niveau d’investissement actuel, voire qu’ils l’augmenteront dans le futur. J’espère aussi qu’ils décideront de rouvrir la fonderie à Alicante. Cela nous permettrait d’être plus compétitifs sur le marché et moins tributaires du métal primaire. Cela créerait de nouveaux emplois, ce qui constitue toujours la principale demande des syndicats. Nous sommes cependant conscients qu’un marché du rebut de métal viable et des prix intéressants sont nécessaires si nous voulons que les investissements soient rentables. J’espère, en outre, que l’entreprise continuera à ouvrir de nouveaux marchés, avec de nouveaux produits et de nouveaux clients. J’aimerais qu’Aludium maintienne nos capacités de recherche, de sorte que nous puissions continuer à développer de nouveaux produits en aluminium et, par conséquent, à améliorer l’entreprise. Nous négocions actuellement la convention collective pour l’usine d’Alicante. J’espère qu’Aludium appréciera les efforts fournis par les travailleurs dans les périodes difficiles pour garantir la position actuelle de l’usine et, bien sûr, que cela se soldera par un accord satisfaisant pour tous. J’espère finalement qu’Aludium continuera à investir dans l’usine et dans les travailleurs d’Alicante, car nous ne le décevrons pas. ■

NNEUR

José María dégaine sa guitare pour un troisième album

Le rockeur d’Alicante : un enfant du métal Pour son entretien avec Aludium Today, José María Corbeto Botella n’avait malheureusement pas apporté sa guitare, bien que ce natif d’Alicante de 42 ans se sépare rarement de son instrument. Membre de l’entreprise depuis 2003, José María a d’abord travaillé à la fonderie, puis au laminoir, avant de rejoindre la zone de chargement. Aludium Today (AT) : Quel est l’aspect que vous préférez dans votre travail ? José María Corbeto Botella (JCB) : Être affecté à la zone de chargement me permet de jongler plus facilement entre la musique, ma vie privée et ma vie professionnelle, mais mes collègues sont assurément la meilleure partie de mon travail. Je me souviens que, lorsque je travaillais à la fonderie, il y avait toujours un collègue qui souriait ou qui racontait une blague, et ce, malgré la chaleur et les équipements de protection individuelle que nous devions porter chaque jour.

AT : Souhaitez-vous citer certains collègues en particulier ? JCB : Abel Granja, car c’est une personne qui s’investit énormément dans son travail et qui est allée loin grâce à ses

“Ce qui me rend vraiment heureux est le lien avec le public.”

efforts et son implication. Je voudrais également remercier le Fonds social de l’usine d’Alicante, qui investit dans ma passion : la musique.

AT : Vous êtes un musicien célèbre à Alicante. Quel style de musique jouez-vous ? Quelles sont vos influences ? JCB : Je joue du rock, j’écris du rock… même si, en écoutant mes albums, vous entendrez un style mixte alliant le hard rock et les chansons romantiques. Les artistes qui m’inspirent sont Joaquin Sabina, Fito y los Fitipaldis, mais aussi Extremoduro, Juan Perro… Je suis fan de beaucoup de musiciens, mais j’apprécie surtout ceux qui peuvent défendre leurs chansons en guitare-voix, comme Sabrina, Rosendo...

AT : De quels instruments jouez-vous ? JCB : Je joue de plusieurs instruments. J’avais commencé à apprendre le piano, mais je me suis rendu compte que j’aimais jouer de la batterie dans un groupe. Je chante et je joue de la guitare, mais ce que je préfère est d’être le compositeur du groupe. >

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Une collègue mise À L’H

NNEUR

Lorsque vous avez de bonnes chansons, l’instrument dont vous jouez n’a pas d’importance.

AT : Quand avez-vous commencé la musique ? Avez-vous été dans d’autres groupes avant celui-ci ? JCB : J’ai commencé à l’âge de 6 ans. J’observais mon père jouer de l’orgue et j’avais l’habitude de m’asseoir et de jouer toutes les chansons que j’entendais à la télévision. J’ai commencé le conservatoire à l’âge de 8 ans et, vers l’âge de 11 ans, je faisais le mur pour aller jouer de la musique. J’ai joué dans de nombreux autres groupes avant Corbeto, mon groupe actuel, et j’en ai même fondé certains.

AT : Écrivez-vous vos chansons en collaboration ? JCB : Non, je compose et écris tout moi-même, paroles et musique.

AT : Quels sont vos plans pour le futur ? JCB : La prochaine étape de ma carrière artistique est la promotion de mon deuxième album, intitulé « Luna de Plata » (« Lune d’argent »). Une partie du troisième album, « Hijos del metal » (« Les enfants du métal »), est également prête. Les chansons de cet album porteront sur les sensations et le vécu des personnes travaillant dans le secteur du métal.

AT : Parmi tous vos concerts, lesquels ont eu le plus de succès ? JCB : L’année dernière, j’ai fait la première partie du célèbre groupe « Mojinos Escozios » à l’occasion du premier anniversaire du détaillant Indian Motorcycles, à Alicante. J’y ai vendu beaucoup d’albums. Un autre grand moment a été le concert de promotion de mon premier album, « Presunto Inocente ». Il a eu lieu à Las Cigarreras, une très grande salle, très difficile à remplir. Nous y sommes finalement arrivés grâce au soutien des fans

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et aux réseaux sociaux. J’ai même réalisé un bénéfice de 20 € !

AT : Qu’est-ce qui vous rend heureux dans votre musique ? JCB : J’écris des chansons pour faire réfléchir les gens, mais ma plus grande satisfaction est de les voir s’amuser. J’adore jouer de la musique, mais ce qui me rend vraiment heureux est le lien avec le public.

AT : Parlez-nous de l’album que vous avez enregistré vous-même. JCB : C’était une expérience étrange. J’ai enregistré cet album seul, en jouant tous les instruments : guitares, batterie, basse, etc. Le producteur est un très bon guitariste, donc je lui ai demandé s’il pourrait également jouer sur l’album. Cet album est sans doute un peu surchargé de riffs de guitare, mais l’enregistrement a été un moment génial ! J’ai enregistré mon deuxième album avec mon groupe, ce qui a également été une expérience formidable.

AT : Comment organisez-vous votre temps pour les répétitions ? JCB : À vrai dire, c’est assez compliqué, car nous devons nous adapter en fonction des disponibilités de chacun. Nous répétons généralement deux ou trois heures en soirée, deux à trois fois par semaine. Je fredonne évidemment toujours les mélodies lorsque j’arrive au travail le

Bien que son premier album s’appelle Presunto inocente, José María est au moins coupable de jouer du rock efficace !

matin et que j’effectue ma première tâche de la journée : consigner les bobines de métal qui sont arrivées la veille. J’ai cependant bien besoin de tout mon souffle quand je commence à décharger les camions qui arrivent au cours de la matinée !

AT : Voudriez-vous faire la promotion de votre musique dans Aludium Today ? JCB : Évidemment ! C’est tout simple : tapez « Corbeto Botella » sur YouTube et vous trouverez mes chansons. ■

“Ríete Luna de plata, de tu soledad, mis lágrimas renacen junto a esta canción, regalo mi alma, sin peros ni condición, por eso ahora puedo descansar en paz...” “Souris à ta solitude, lune d’argent. Mes larmes renaissent avec cette chanson. Je te donne mon âme, sans mais ni conditions. C’est pourquoi je peux reposer en paix, maintenant.”


Titel

La course est aussi un processus Aludium Today a rencontré la marathonienne Katalin Larrakoetxea Angoitia, Process Engineer à Amorebieta. Originaire de Zeanuri, cette ingénieure chimiste de 26 ans a rejoint l’entreprise en 2013 et vit désormais à Bilbao. Rester au frais dans le laminoir à chaud

Aludium Today (AT) : En quoi consiste votre travail ? Katalin Larrakoetxea Angoitia (KLA): La zone de laminoir à chaud à Amorebieta transforme des plaques de fournisseurs externes en bobines destinées aux laminoirs rotatifs à froid d’Alicante et Amorebieta - c’est une sorte de « mini usine » à l’intérieur de l’usine ! Je me concentre principalement sur l’amélioration des processus, les contrôles de qualité, les contrôles des filtres et des émulsions et la détection de problèmes qui pourraient endommager nos équipements et produits. Je mets à profit le nouveau système IT que nous avons mis en place en juillet pour mieux comprendre les relations entre ma division et les autres équipes. Je veille aussi à ce que tous les systèmes et procédures soient maintenus en bonne et due forme, voire améliorés, de sorte à pouvoir atteindre l’objectif de production de 300 000 Mt par an - le projet HM300MIL.

AT : Vous avez travaillé dans 3 de nos usines. Qu’est-ce que vous avez le plus apprécié à Amorebieta, Alicante et Castelsarrasin ? KLA : J’ai commencé à travailler pour Aludium en tant qu’apprenti, à Amorebieta. Après un an, on m’a demandé de remplacer un ingénieur au laminoir à froid à Alicante pour une période de 9 mois. J’ai ensuite aidé à installer un nouveau four de recuit à Castel, ce qui veut dire que je

connais désormais toutes les usines Aludium de l’intérieur. J’ai appris à gérer un laminoir et, grâce à ce projet de four, j’ai acquis des savoir-faire dans les domaines de l’administration, de la sécurité et de l’environnement. Ce que j’aime le plus à Amorebieta est de travailler avec une machine aussi exceptionnelle que le laminoir à chaud. J’ai aussi eu la chance d’être impliquée dans la mise en œuvre de Sprint, notre nouveau système ERP.

AT : Quel est l’aspect que vous préférez dans votre travail ? KLA : J’apprends énormément de choses de ce nouveau projet ERP. Travailler simultanément avec de nombreux autres départements me permet d’envisager l’usine et l’entreprise d’un autre angle de vue. En ce qui concerne la relation avec mes collègues, il n’y a pas de mots... Ce sont des professionnels très compétents et l’ambiance de travail est extrêmement conviviale, ce qui nous aide à atteindre nos objectifs. Lorsque nous avons travaillé jour et nuit pendant plusieurs jours au moment du lancement du nouveau système IT, certains collègues de l’atelier de fabrication nous demandaient si nous habitions là... Ils ont peut-être pensé qu’il s’agissait d’un nouveau Big Brother !

AT : Souhaitez-vous citer certains collègues en particulier ? KLA : Je voudrais exprimer ma gratitude à l’égard de Cristina Barturen pour tout ce qu’elle m’a appris depuis que j’ai rejoint l’entreprise. Je souhaite également remercier Cristina, Juan, Dani, Raquel, Olga, Mariola… et toutes les personnes que nous avons croisées sur cette « route » de l’implémentation du nouveau système ERP SPRINT. Je ne veux oublier personne !

“Il faut travailler dur pour atteindre ses objectifs.” AT : Nous savons que vous êtes une athlète. Quelle est votre spécialité ? KLA : J’ai uniquement couru des semimarathons pour l’instant. Mes deux dernières courses ont été le Bilbao Night Marathon et le Half Marathon of Santa Pola, où j’ai rencontré plusieurs travailleurs de chez Aludium. Peut-être que je tenterai d’autres expériences... Je cours juste pour le plaisir, dans un groupe, avec des amis.

AT : Quels sont vos plans pour le futur ? KLA : J’aimerais participer à nouveau au Bilbao Night Marathon cette année et améliorer le chrono que j’ai réalisé l’année dernière. Mon objectif est de courir au moins deux semi-marathons par an, après quoi je verrai si je peux améliorer mon endurance pour finalement participer à un marathon complet.

AT : Auriez-vous envie de transmettre à vos collègues un apprentissage utile de la course ? KLA : Voir les spectateurs qui vous encouragent pendant la course est formidable. Courir vous apprend que le sacrifice en vaut la peine, qu’il faut travailler dur pour atteindre ses objectifs. Mais cela ne s’arrête pas une fois la ligne d’arrivée franchie : il faut continuer à s’entraîner et à préparer la prochaine course... et les encouragements de vos proches sont essentiels. ■

Accolades chaleureuses pour célébrer le passage de la ligne d’arrivée du Bilbao Night Marathon

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Exposition

Quelques photos de notre stand à Aluminium 2016, à Düsseldorf

Aludium a participé pour la première fois à Aluminium 2016, le plus grand salon d’Europe dédié à l’industrie de l’aluminium. Organisé à Düsseldorf tous les deux ans, cet événement rassemble plus de 1 000 exposants originaires de quelque 50 pays.

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Aludium était représenté lors de cet événement par un vaste stand qui mettait en lumière nos spécialités, dont Decorandum® et Texturandum®, mais aussi nos alliages combinés à notre finition Fini Brillant.

Toutes nos équipes commerciales et R&D étaient présentes lors de cet événement afin d’expliquer notre offre à certains des 27 000 visiteurs du salon. De nombreux clients existants ou potentiels ont visité notre stand pour découvrir comment Aludium et notre centre de R&D Cindal pourraient les aider à présenter leur nouvelle gamme de produits en aluminium léger et durable. ■


Semaine de la sécurité

Préoccupation: le laissezpasser de nos activités

sécurité serait à la fois un bon moyen de rappeler cet engagement aux collaborateurs et une bonne manière d’améliorer nos performances de sécurité. Il s’agira d’un événement annuel de l’entreprise, mais cela ne signifie pas pour autant que la sécurité soit négligée le reste de l’année. La sécurité est au centre de toutes nos activités, jour après jour.

Lors de la création d’Aludium, en janvier 2015, nous nous sommes engagés à protéger la santé et la sécurité de chacun de nos collaborateurs. Cet engagement s’est notamment concrétisé par le lancement d’une semaine de la sécurité, destinée à mettre en lumière cet AT : Quelles sont les performances important enjeu. Cette année, Aludium a organisé la première édition de d’Aludium en matière de sécurité ? MR : Selon nos estimations, nos performances la Semaine de la sécurité dans toute l’entreprise, du 17 au 21 octobre. La Semaine de la sécurité 2016 a commencé par une présentation d’Arnaud de Weert, le CEO d’Aludium. En tant que dirigeant de l’entreprise, Arnaud est convaincu que la direction doit impérativement assumer la responsabilité de la sécurité en tout temps, pas uniquement durant la Semaine de la sécurité. Aludium Today s’est entretenu avec Arnaud de Weert et Manuel Ruano pour comprendre pourquoi la sécurité est une question si importante pour l’équipe de direction.

Aludium Today (AT) : Vous dites souvent que la sécurité est inscrite dans l’ADN d’Aludium. D’où cela vient-il ? Arnaud de Weert (AW) : Dès la fondation d’Aludium, nous avons mis l’accent sur le fait que les collaborateurs d’Aludium étaient notre atout majeur. Leur offrir un

environnement sécurisé et garantir qu’ils rentrent à la maison et qu’ils retrouvent leur famille chaque soir est notre priorité n° 1. Mais cela ne s’applique pas uniquement aux travailleurs, nous souhaitons aussi garantir la sécurité de nos communautés locales. La sécurité sur le lieu de travail est également la priorité n° 1 d’Atlas Holdings, notre investisseur principal. Atlas s’est fixé pour objectif d’atteindre des performances de sécurité de classe mondiale dans toutes ses entreprises. Un des partenaires d’Atlas a fait le déplacement des USA vers l’Espagne, spécialement pour exprimer son soutien à la Semaine de la sécurité.

AT : D’où vous est venue l’idée de la Semaine de la sécurité ? Manuel Ruano (MR) : L’équipe de direction d’Aludium a pensé que la Semaine de la

de sécurité sont environ dix fois supérieures à celles de la moyenne sectorielle. Rien qu’à Alicante, nous avons donné plus de 3 100 heures de formation à la sécurité dans le cadre de notre programme « Human Performance ». Toutes les usines du groupe ont également reçu la certification OHSAS 18001:2007, l’une des normes internationales de sécurité les plus élevées.

AT : Que fait Aludium pour améliorer la sécurité ? AW : Nous avons mis en place des normes de premier plan et les meilleures pratiques de sécurité dans l’ensemble de l’entreprise. Nous encourageons cette culture de la sécurité au quotidien. Nous avons investi plus de 1,35 million d’euros depuis la création d’Aludium en 2015 et avons nommé des agents pour la santé, la sécurité et l’environnement (HESS) dans chaque usine. >

Nos superviseurs ont expliqué aux observateurs les procédures et processus d’Aludium lors de chaque étape

Chaque observateur prenait note des problèmes de sécurité constatés

Inspections de sécurité - une occasion d’apprendre La première édition de la Semaine de la sécurité d’Aludium s’est déroulée du 17 au 21 octobre 2016. Cette semaine d’activités a permis aux travailleurs de se concentrer sur la création d’un environnement de travail plus sûr pour tous. Les visites d’autres entreprises de fabrication au sein des usines Aludium à Alicante et Amorebieta ont été des moments clés de cette Semaine de la sécurité. Envisagées comme des inspections de sécurité, ces visites nous ont permis d’identifier des problèmes de sécurité qui ne nous sautaient pas aux yeux, probablement en raison de notre familiarité avec nos équipements et processus.

Sur le site d’Alicante, quatre groupes distincts ont visité l’usine en prenant note de leurs observations relatives à la sécurité. Les participants représentaient des entreprises locales, dont Actiu, Asepeyo, Elecnor, Extrusax, Famosa, FEMPA, Ford, Fundiciones Balaguer, Helados Alacant, Jintemn, Mecanicas Jijonencas, Rolser et SRG. Parmi les visiteurs du site d’Amorebieta, on retrouvait notamment des représentants de Gerdau, Arania, IFPRL, Olarra, Schneider Electric et Vicinay Sestao. Quelque 91 observations ont été enregistrées à Alicante, 85 à Amorebieta. Toutes ces remarques sont en cours

d’analyse et des actions préventives seront priorisées et implémentées au cours de l’année à venir. Nous prévoyons de présenter un rapport aux observateurs externes pendant la Semaine de la sécurité 2017 et de montrer les progrès que nous avons accomplis pour chaque observation. Aludium souhaite profiter de cette occasion pour remercier tous les visiteurs de leur dévouement à la tâche. En guise de reconnaissance, Aludium entend envoyer des représentants aux événements de sécurité que ces entreprises organiseront cette année. ■

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Safety Week

Nous nous rappelons également chaque jour les 6 principes de base de la sécurité : 1. Respecter des pratiques de travail sûres, en tout temps 2. S’assurer que la situation est sous contrôle 3. S’assurer que toutes les protections sont en place 4. Adhérer à toutes les procédures de sécurité 5. Maintenir l’environnement de travail 6. Arrêter le travail en cours en cas de risque

AT : La sécurité influence-t-elle le résultat financier ? AW : Absolument et certains éléments empiriques démontrent que l’effet est positif. Chaque euro que nous investissons dans la sécurité rapporte, encore et encore. La sécurité favorise également notre croissance. Si nos activités ne se déroulaient pas de manière sûre, nos collaborateurs ne voudraient plus travailler avec nous, les communautés dans lesquelles nous sommes actifs cesseraient de nous soutenir et nous perdrions nos clients. Il n’y aurait pas d’Aludium si la sécurité n’était pas la priorité numéro 1.

AT : Pourquoi avoir impliqué des organisations externes dans la Semaine de la sécurité ? MR : Pour deux raisons principales. La première est que la sécurité ne se limite pas aux limites de l’usine. Lorsqu’un incident se produit, nous devons faire appel aux services de secours (pompiers, ambulance...). Nous devons également alerter les autorités locales si un problème grave présente un danger pour la communauté au sens large. Le fait d’inviter ces organisations à la Semaine de la sécurité est un moyen de tester notre collaboration.

Cela contribue à garantir un dénouement favorable en cas de réelle urgence. La seconde raison est que nous n’avons pas toutes les réponses à la sécurité. En invitant des entreprises de fabrication à venir observer nos opérations, nous pouvons apprendre de leur expérience et de leurs meilleures pratiques de sécurité. Nous espérons également qu’ils considèrent les procédures de sécurité d’Aludium et qu’ils

en reprendront certaines au sein de leur propre entreprise. La sécurité est une voie à deux sens de circulation. On en apprend tous les jours. Pour nous assurer de pouvoir continuer à tirer des leçons de la Semaine de la sécurité 2016, nous avons lancé une page web qui met en lumière les activités et les découvertes de chaque usine. Surfez sur http://aludium.com/ safety-week-2016/ pour découvrir les temps forts de cette Semaine de la sécurité. ■

L’équipe de pompiers de l’usine d’Alicante a démontré l’étendue de ses capacités au travers d’une présentation impressionnante

Faire appel aux autorités locales Plusieurs autorités locales et représentants de médias ont été invités sur les sites d’Aludium au cours de la semaine de la sécurité 2016. Durant la visite, Aludium a mis l’accent sur nos exploits et investissements en matière de sécurité. Des démonstrations et des exercices visaient également à souligner nos capacités de réaction en cas d’incident.

Deux groupes ont reçu une formation de premiers secours et ont appris à utiliser un défibrillateur à Castelsarrasin. Les visiteurs ont également pu profiter de conseils quant à la réaction à avoir lorsqu’une victime est inconsciente. Les usines d’Alicante et d’Amorebieta ont, en outre, réalisé des démonstrations spectaculaires de leurs équipements et techniques de lutte contre les incendies in situ.

En souvenir de María del Carmen María del Carmen Martínez Sansano, l’une des travailleuses estimées d’Aludium, a perdu la vie au mois d’octobre 2015. Durant son discours de présentation, Arnaud de Weert a dédié cette Semaine de la sécurité à María del Carmen. Il a également invité tous les collaborateurs à avoir une pensée pour elle, chaque fois qu’ils seront tentés de prendre un risque afin de pouvoir tirer une leçon de ce tragique accident. José Manuel Pascual Pastor, qui travaillait avec María del Carmen au sein du syndicat CCOO, a également prononcé un discours très émouvant à la mémoire de sa collègue. À l’issue de la séance de présentation de cette semaine à Alicante, tous les travailleurs et les intervenants se sont rendus sur les lieux de l’accident, où des fleurs ont été déposées et une minute de silence a été observée. Ce moment fut très touchant pour toutes les personnes impliquées de près ou de loin. ■ Après la séance d’introduction de la Semaine de la sécurité à Alicante, le personnel et la direction ont observé une minute de silence en l’honneur de María del Carmen

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Actualités locales

Pendant la Semaine de la sécurité, Rubén Tejero a été récompensé pour son engagement et son implication dans la brigade de pompiers d’Alicante

Le nouveau four de recuit d’Alicante a été inauguré par Gabriel Echávarri, le maire de la ville

Jaime Bonache et Francisco Pérez ont été salués pour leur travail de transfert du laboratoire vers l’atelier

Le personnel d’Alicante récompensé durant la Semaine de la sécurité

Démonstration de l’utilisation correcte d’un défibrillateur au cours de la semaine de la sécurité à Castelsarrasin

Amorebieta

Les travailleurs ont pu assister, dans toute l’entreprise, à des présentations visant à attirer leur attention sur certains problèmes de sécurité. Les sujets de ces présentations allaient des risques de transporter ou de manipuler des produits chimiques aux procédures et réglementations visant à éviter les accidents du travail. ■

Aludium a également récompensé Jaime Bonache et Francisco Pérez pour les efforts qu’ils ont fournis lors du déménagement du laboratoire vers l’atelier. Visant à améliorer le flux des processus, ce projet a été bouclé en un temps record. Le nouveau laboratoire est d’une qualité hautement supérieure et a permis d’améliorer les processus d’Alicante de manière significative. Lorsqu’il a entrepris ce projet, Jaime Bonache travaillait en tant qu’interne chez Aludium. ■

Inauguration officielle d’un nouveau four de recuit à Alicante Le nouveau four de recuit d’Alicante a été officiellement inauguré lors d’une cérémonie tenue le 20 octobre 2016. Étaient notamment présents lors de cet événement Gabriel Echávarri, le maire d’Alicante, et Cristina Morenom, la directrice en charge du travail et du bien-être social à Alicante.

Alicante

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Rubén Tejero a été spécialement récompensé pour son engagement et son implication dans la brigade de pompiers d’Aludium, à Alicante. Rubén a dirigé la brigade au cours de plusieurs sessions d’entraînement et de tests pratiques en situation réelle, le tout afin de constituer une équipe professionnelle, capable de réagir rapidement et efficacement en cas d’urgence.

Ce nouveau four est capable d’accueillir trois rouleaux pesant chacun 13,5 tonnes, à raison de deux fournées par jour. L’installation de cet équipement permettra d’augmenter la capacité de recuit à Alicante de plus de 5 500 tonnes. Alimenté au gaz naturel, ce four de pointe réduira également les coûts d’énergie et l’empreinte écologique d’Aludium. ■

Inauguration d’un four rotatif à la fonderie d’Amorebieta Aludium Amorebieta a fondu la première fournée d’aluminium dans son nouveau four rotatif, ce 30 septembre 2016. Les travaux d’installation de cet équipement et du système de traitement des fumées afférent avaient débuté le 13 juin. Ces travaux impliquaient également de créer de nouveaux ateliers pour l’équipe de maintenance et d’installer des cages pour stocker les ferrailles avant qu’elles soient fondues. Ce four rotatif peut traiter tous les types de rebuts d’aluminium les moins coûteux, y compris les métaux huileux et peints. Il permettra d’augmenter la capacité de la fonderie d’Amorebieta jusqu’à 15 000 tonnes par an et de réduire la dépendance d’Aludium envers les provisions externes d’aluminium. ■

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Amorebieta

Alicante

Castelsarrasin

Cindal R & D

ACR II Aluminium Group cooperatief U.A. Prof J.H. Bavincklaan 2-4 1183 AT Amstelveen Pays-Bas +31 20 7237 218 www.aludium.com

Aludium Amorebieta Barrio Ibarguren s/n E-48340 Amorebieta, Vizcaya Espagne +34 944 887 500

Aludium Alicante Avda. de Elche, 109 E-03008 Alicante Espagne +34 965 989 500

Aludium Castelsarrasin 294 chemin de Lavalette 82100 Castelsarrasin France + 33 5 63 32 80 00

Cindal R & D Avda. de Elche, 109 E-03008 Alicante Espagne +34 679 518 645


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