Aludium Today 9 Français by Aludium

Aludium Magazine Août 2019 | Numéro 09

Focus Amorebieta au cœur d’Aludium Changements au sommet: rencontre avec la nouvelle équipe

Sommaire

Bienvenue

Oliver Bell prend les commandes

Markus Plakolm nommé vice-président de la production

Aludium nomme Daniel Jubera au poste de CCO

Un nouvel homme en ville : rencontre avec Alberto Ruiz

10 La concrétisation au quotidien Août 2019 | Numéro 09

14 Faire la différence avec des surfaces de haute qualité

Colophon Comité de rédaction : Elsy Aelvoet, Bob Van Cauwenberghe, Dan Smith Contributeurs : Oliver Bell, Markus Plakolm, Daniel Jubera, Alberto Ruiz, José Ignacio, Gorka Murcia Fernandez, Cristina Barturen Ercilla, Luis Sainz, Diego Pastor Ruiz, Oscar Parra, Jorge Macías, Igor Dorronsoro Ojanguren, Eduardo Garate Alvaro, Juan del Río Martín.

Votre avis compte ! N’hésitez pas à envoyer vos commentaires et suggestions à : marketing@aludium.com

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Gorka Murcia Fernandez, nouveau HR Manager à Amorebieta, se concentre sur de nouveaux défis

18 Mise à jour

Le four à chambres multiples devrait atteindre sa pleine capacité de production d’ici la fin 2019

Bienvenue dans ce nouveau numéro d’Aludium Today, qui sera principalement consacré à Aludium Amorebieta. Située dans le Pays basque espagnol, au nord de l’Espagne, cette usine figure au cœur des activités d’Aludium. La quasi-totalité de l’aluminium que nous produisons passe par ce site au moins une fois. Amorebieta a subi de profondes modifications,

ces

dernières

années. Tout a commencé avec l’installation du nouveau four rotatif en 2016 et s’est poursuivi avec l’installation du nouveau four à chambres multiples et de son infrastructure de soutien.

Au moment où vous recevrez ce numéro d’Aludium Today, le four à chambres multiples en sera aux dernières phases de sa montée en puissance. Il devrait atteindre sa pleine capacité de production d’ici la fin 2019. Il aidera Aludium à réduire considérablement ses émissions de CO2. L’équipe dirigeante d’Aludium a fait l’objet de plusieurs ajustements au cours des six derniers mois. Les nouvelles recrues (dont je fais partie) envisagent déjà comment s’appuyer sur les réussites du passé tout en orientant Aludium vers un avenir durable à long terme. Vous pourrez vous tenir informé de ces changements et faire la connaissance de la plupart d’entre nous dans la suite de ce numéro. Je vous souhaite une bonne lecture de cette édition d’Aludium Today.

Oliver Bell, Aludium CEO

Today

OLIVER BELL prend les commandes

Oliver Bell a été nommé CEO d’Aludium à titre intérimaire à compter du 1er mai 2019. Il compte près de 30 années d’expérience dans l’industrie de l’aluminium, où il a occupé plusieurs postes de haute direction. Aludium Today s’est entretenu avec Oliver pour connaître son point de vue en ce qui concerne le prochain chapitre de l’histoire d’Aludium.

Today

Aludium Today (AT) : Comment avez-vous débuté dans l’industrie de l’aluminium ? Oliver Bell (OB) : En quittant l’université, j’ai commencé ma carrière dans la vente, avant de me lancer dans l’opérationnel. J’ai travaillé pour plusieurs entreprises de taille moyenne, avant d’occuper un poste de direction chez Norsk Hydro. J’ai alors pris la tête de l’activité de laminage. Il s’agissait, à l’époque, d’une activité non stratégique, mais nous avons élevé le département à un tel niveau qu’il est devenu un cœur de métier.Nous y sommes parvenus en devenant un chef de file sur nos marchés définis et en développant de nouveaux segments, comme l’automobile. Nous avons ainsi été en mesure de nous développer et de mettre en œuvre des investissements stratégiques, allant jusqu’à 200 millions € en 2013 et 2014, ce qui nous a permis de rehausser notre image et de faire du laminage l’une des activités les plus rentables. AT : Je pense que vous occupiez ce poste au moment de votre premier contact avec l’usine d’Aludium, à Alicante… OB : J’ai visité pour la première fois les usines d’Amorebieta et d’Alicante en 2009 et j’ai été impressionné par certaines de leurs meilleures pratiques. Dès mon retour, j’ai mis en place un système de réunions quotidiennes avec les équipes de production de chaque usine, par exemple. AT : Puis vous avez eu votre premier contact avec Atlas Holdings… OB : En 2015, je suis devenu CEO de Deutsche Edelstahlwerke GmbH. J’ai eu

mon premier contact avec Atlas Holdings peu de temps après. L’année suivante, je suis devenu un partenaire opérationnel d’Atlas et j’ai rejoint le conseil d’administration d’Aludium. J’ai, à ce titre, contribué à l’élaboration du plan stratégique d’Aludium. AT : Quelles ont été vos premières impressions sur Aludium ? OB : J’ai découvert une équipe extrêmement motivée et dévouée. Tout le monde était également disposé à donner le maximum à l’échelle individuelle pour favoriser le développement de l’entreprise. AT : Quelles sont les performances d’Aludium ? OB : 2018 a été une bonne année en termes de volume, mais nos résultats financiers s’avèrent légèrement inférieurs aux prévisions. La principale raison de cette situation est que nous avons élargi notre portefeuille de produits de base à faibles marges, mais que nos produits à valeur ajoutée n’ont pas connu la même croissance. Le plan stratégique a toujours été de se concentrer sur les produits à valeur ajoutée, tels que les alliages, pour lesquels les propriétés de surface sont essentielles. AT : Comment remédier à cette situation ? OB : Nous devons revenir au plan stratégique initial et nous y tenir. En résumé, cela signifie que nous devons nous concentrer sur trois piliers : 1. devenir un partenaire fiable pour nos marchés clés, en particulier celui du bâtiment, de la construction et de la distribution en termes de qualité et de performances de livraison. Nous devons dépasser les attentes de nos clients dans ces domaines ; 2. mettre à niveau notre portefeuille en développant des produits de haute qualité et aux propriétés de surface uniques, qui conviennent aux nouveaux marchés (en particulier des produits de spécialité) ; 3. garantir aux clients des performances de livraison de classe mondiale, une excellente qualité et un service d’exception (y compris une assistance technique). C’est là qu’interviennent nos experts de Cindal. Ils peuvent aider nos clients dans l’optique d’une croissance fructueuse et faire en sorte qu’Aludium devienne un fournisseur privilégié.

Aludium CEO AT : En quoi Aludium constitue-t-il une meilleure solution que les fabricants asiatiques ? OB : Chaque jour, nous devons répondre à une seule et même question : pourquoi les clients nous achèteraient-ils de l’aluminium ? Comme le savent nos clients actuels, nous sommes avant tout un partenaire éprouvé, fiable et stable avec une stratégie à long terme pour nos principaux marchés. Deuxièmement, nous sommes proches de nos clients européens, ce qui nous permet d’offrir des délais de livraison courts et une excellente logistique. Enfin, nos trois usines sont organisées comme un seul système. Les processus de production clés peuvent être réalisés dans plus d’une usine afin de fournir une solution de secours. Quel que soit l’alliage, la finition ou toute autre propriété exigée par le client, nous sommes en mesure de le servir depuis l’une de nos trois usines, rapidement ! Nous devons être le partenaire privilégié de nos clients. Et la seule façon d’y parvenir est d’être compétitifs en termes de service, de qualité et de performance de livraison. Et c’est là que nos équipes doivent placer la barre encore plus haut chaque jour. C’est un peu comme un match de football - on ne peut gagner que si tous les membres de l’équipe donnent le meilleur d’eux-mêmes. AT : L’usine d’Amorebieta est-elle toujours le porte-drapeau d’Aludium ? OB : Par le passé, Amorebieta a toujours été l’usine phare en termes de qualité et de performances de livraison. Alicante s’est montrée très performante ces dernières années. Je souhaite redonner à Amorebieta sa position de leader en perfectionnant la qualité et les performances de livraison. AT : Comment Alicante a-t-elle réussi ce tour de force inouï ? OB : C’est le fruit du travail acharné d’Alberto Ruiz et de son équipe pendant sept années. Ils se sont nettement améliorés et sont devenus une organisation agile, axée sur le client et manifestement soucieuse de la qualité et des livraisons. L’équipe de direction d’Atlas l’a constaté et a prouvé sa confiance dans l’usine en investissant dans la réouverture de la fonderie d’Alicante. AT : Amorebieta est-elle capable de retrouver sa position de leader ? OB : Je suis persuadé que oui. Tout d’abord, Amorebieta est au cœur d’Aludium : la totalité de l’aluminium que nous produisons passe par cette usine au moins une fois. Ensuite, d’importants investissements ont été consentis à Amorebieta ces dernières années. Cela a entraîné beaucoup de perturbations et de changements. Le conseil d’administration d’Atlas a néanmoins exprimé sa confiance en Amorebieta en réalisant ces investissements majeurs. Il est désormais temps de se

concentrer sur le personnel, ainsi que sur les processus et les procédures en vigueur. Nous devons, par ailleurs, passer à une organisation axée sur le client. Un esprit combatif est nécessaire pour gagner le match, a fortiori dans l’environnement concurrentiel actuel. Je sais que cela est possible : nous avons les bons profils aux bonnes fonctions. Je m’en suis chargé dans une usine en Norvège. Là-bas, nous avons réussi à renverser la situation en mettant résolument l’accent sur les produits à valeur ajoutée et en plaçant plus haut la barre chaque jour en termes de service et de performance. AT : Vous dites que nous opérons dans un « environnement concurrentiel ». Comment devons-nous nous adapter pour survivre ? OB : Sur les marchés où Aludium, et en particulier Amorebieta, a atteint une position importante, les choses évoluent très rapidement. La concurrence est plus rude que jamais. Le seul moyen de renforcer notre position est de nous concentrer sur la qualité des produits. C’est important non seulement pour les produits de spécialité, mais aussi pour notre portefeuille de produits dans les secteurs du bâtiment, de la construction et de la distribution. Plus nos produits sont de qualité, plus nous avons de chances de devenir un fournisseur régulier ou privilégié. Alicante a déjà réalisé cet exercice et assure la complexité et la flexibilité requises. Nous devons à présent préparer Amorebieta pour qu’elle puisse en faire de même. C’est pourquoi nous avons muté Alberto Ruiz, l’architecte du changement à Alicante, à Amorebieta. Si le changement à Alicante est une réussite, c’est parce que l’accent a été mis sur l’application parfaite des processus et procédures. Ce faisant, nous élevons automatiquement la qualité à un niveau supérieur. AT : Quels sont les KPI les plus importants ? OB : La sécurité est notre permis d’exploitation, elle compte donc plus que tout. Mais lorsqu’il s’agit de la satisfaction du client, la qualité et la performance de livraison sont essentielles. Notre devise devrait être de « ne jamais faire deux fois la même chose ». C’est la raison pour laquelle j’entends me concentrer sur les KPI suivants : • Taux de jours de travail perdus (Lost work-day rate [LWDR]) : La sécurité est toujours notre priorité absolue. • Performances de livraison. • Taux de réclamations : si le produit est rejeté, nous devons refaire le travail et nous comptons un client insatisfait. • Taux de recouvrement : plus nous devons recouvrir de matériau, plus nous avons de chutes. Ce réusinage doit être évité.

«Chaque jour, nous devons répondre à une seule et même question : pourquoi les clients nous achèteraient-ils de l’aluminium ?» AT : La mutation d’Alberto Ruiz à Amorebieta laisse un important poste à pourvoir à Alicante… OB : Absolument. Nous avons choisi José Ignacio Juan Planelles, qui était un membre clé de l’équipe d’Alberto Ruiz. José Ignacio est conscient qu’il doit poursuivre sur la voie de l’amélioration continue pour pérenniser ce que nous avons réalisé à Alicante. Je suis convaincu que ce sera le cas. AT : Il y a aussi un nouveau directeur d’usine à Castelsarrasin… OB : Oui, il s’agit de Julien Saurat, qui sera chargé de la même mission. L’accent sera mis sur les collaborateurs, ainsi que sur nos processus et procédures. Nous voulons rendre l’usine beaucoup plus compétitive en termes de qualité et de performances de livraison. Castelsarrasin est l’usine où nous fabriquons les produits avec les surfaces de la plus haute qualité, pour nos clients les plus exigeants. Il y a donc d’énormes possibilités. AT : Avez-vous la conviction que 2019 sera une bonne année pour Aludium ? OB : 2019 est une année cruciale pour Aludium. C’est cette année que nous devons jeter les bases de notre avenir. Nous devons être plus ambitieux ; nous devons être plus performants que nos concurrents et plus rapides qu’eux, sans négliger la qualité. C’est ainsi qu’Aludium se distinguera de la concurrence, et plus particulièrement de ses concurrents asiatiques. Nous devons toutefois aussi nous souvenir que notre avenir est entre nos mains. ■

Rencontre avec

Oliver Bell

Oliver Bell est né à Cologne (Allemagne). Il a obtenu un Master en Business Administration à l’université de Cologne. Plus jeune, il a joué au hockey en première division. Aujourd’hui, il aime le tennis, le golf et passer du temps avec sa famille et ses amis.

Today

Vice-président de la production

Markus Plakolm nommé viceprésident de la production

Aludium nomme Le 1er juillet 2019, Daniel Jubera a rejoint Aludium en tant que Chief Commercial Officer (CCO). Un nouveau poste clé pour l’entreprise. Aludium Today a rencontré Daniel lors de sa deuxième journée de travail et a tenté d’en savoir plus sur lui et sur le rôle du CCO.

En décembre 2018, Markus Plakolm, directeur par intérim de l’usine Aludium Amorebieta, a été nommé vice-président de la production d’Aludium. Le successeur de Markus au poste de directeur de l’usine d’Amorebieta est Alberto Ruiz, qui occupait précédemment cette fonction à Alicante. Quant au poste de directeur de l’usine d’Alicante d’Alberto, il a été pourvu par José Ignacio Juan Planelles. Depuis sa nomination, Markus se charge d’analyser les opérations des trois usines d’Aludium. Il s’attache principalement à la standardisation des indicateurs de performance et des systèmes de qualité. Son objectif est de s’assurer que ces aspects sont identiques dans toutes les usines et dans l’ensemble de l’organisation d’Aludium. Ce fut le thème de la première réunion de la production d’Aludium, à laquelle ont participé tous les directeurs d’usine de l’entreprise. Les participants à la réunion ont convenu que l’équipe de production créerait des systèmes de production et de maintenance standardisés, mais respectant les besoins de chaque usine individuelle. Les premières mesures consisteront notamment à partager les meilleures pratiques et à offrir un soutien accru aux directeurs d’usine dans leurs activités quotidiennes.

Today

Dans la foulée de l’achèvement de projets d’investissement majeurs (tels que la réouverture de la fonderie d’Alicante et la mise en service du four à chambres multiples à Amorebieta), l’équipe de production s’attellera à optimiser les nouveaux équipements pour obtenir les meilleurs résultats possible. Il s’agira alors d’évaluer dans quelle mesure les processus, les procédures et la qualité sont influencés par les facteurs humains. Les performances d’Aludium Castelsarrasin ont également été abordées lors de la réunion de la production. L’usine est en voie d’améliorer la qualité et le volume de sa production. Bien que la rentabilité ait été affectée par l’effondrement du marché des réflecteurs (en raison de l’adoption généralisée de l’éclairage LED), l’équipe commerciale explore déjà de nouvelles possibilités pour la production de l’usine. Ces efforts commencent à porter leurs fruits et Castelsarrasin devrait renouer avec la rentabilité en 2019. ■

Aludium Today (AT) : Vous êtes le premier CCO d’Aludium. Pouvez-vous nous expliquer votre rôle et vos tâches futures ? Daniel Jubera (DJ) : La mission du CCO est de créer de la valeur pour l’entreprise, pour nos actionnaires et pour nos clients. En tant que CCO, j’y parviendrai en définissant et en mettant en œuvre une stratégie commerciale pour l’entreprise. Cette stratégie doit être durable et stimuler notre rentabilité, afin que nous puissions croître et investir dans l’avenir. Cela semble simple, mais c’est assez compliqué en raison de l’évolution rapide du marché mondial sur lequel nous sommes actifs. C’est toutefois possible, si nous œuvrons, en tant qu’entreprise, dans la même direction. Nous devons être le chef de file et la référence dans plusieurs domaines, notamment la qualité, les performances de livraison, la fiabilité, le développement de nouveaux produits et la durabilité. AT : Quelle sera votre stratégie ? Sur quoi allez-vous vous concentrer ? (DJ) : Ce n’est que mon deuxième jour. Il est donc un peu tôt pour le dire. Une des priorités sera cependant de nous assurer que nous atteindrons nos objectifs et respecterons nos engagements pour 2019. Cela nécessitera beaucoup d’interaction au sein de l’équipe commerciale, ainsi qu’un soutien de la part de tous les départements d’Aludium. Dans un deuxième temps, nous définirons notre stratégie commerciale pour 2020 et au-delà. Ce processus se déroulera au cours des prochains mois. AT : Avez-vous déjà occupé des postes similaires auparavant ? (DJ) : Oui, mais chaque entreprise est différente (à de nombreux égards) et se positionne différemment sur le marché. Connaître le secteur est un avantage, mais il n’y a pas de formule magique. AT : Quelles ont été vos plus grandes réalisations ? (DJ) : Sur le plan professionnel, quelques-unes me viennent à l’esprit en termes de contrats. Les détails sont évidemment confidentiels, mais lorsque vous

CCO

Daniel Jubera au poste de CCO concluez enfin une transaction après de longues et périlleuses négociations, c’est généralement un grand moment ! Vous passez toutefois assez vite à autre chose, car le prochain contrat à conclure attend déjà. Sur le plan personnel, ma plus belle réalisation est ma famille. AT : Comment vous y prenez-vous pour accomplir vos objectifs ? (DJ) : Il n’y a pas de formule toute faite. Je pense que de nombreux éléments permettent d’atteindre n’importe quel but dans la vie. La volonté de s’améliorer, le respect, la persévérance, l’engagement… Toutes ces valeurs sont nécessaires. Il faut aussi s’efforcer d’établir des partenariats à long terme. Cela prend du temps… et il convient de nouer une relation de confiance et de créer des situations win-win pour les deux parties. AT : Quels sont les KPI importants à vos yeux ? (DJ) : Nous devons tenir nos promesses et œuvrer au quotidien à l’amélioration de notre fonctionnement. Cela se fera de manière progressive. AT : Qu’est-ce qui vous a attiré chez Aludium ? (DJ) : Aludium a traversé plusieurs phases et le moment est propice pour passer au chapitre suivant. Certains nouveaux investissements arrivent à leur pleine capacité de production et offriront des avantages majeurs à bien des égards. Nous avons une chance unique de nous positionner comme un véritable leader du marché dans plusieurs segments, tandis que nous pouvons rivaliser en tête de peloton dans d’autres. C’est une période intéressante pour Aludium. En tant qu’équipe, nous avons l’opportunité de définir l’avenir de l’entreprise. AT : Vous avez eu droit à une solide entrée en matière chez Aludium… (DJ) : J’ai commencé par une réunion commerciale de deux jours avec le CEO, l’ensemble de l’équipe Sales et d’autres fonctions clés de l’entreprise. Je ne pouvais imaginer une meilleure mise au courant. J’ai eu l’occasion de rencontrer chacun des membres de l’équipe et d’avoir un bref aperçu de nombreux aspects de l’entreprise. AT : Pouvez-vous nous parler des changements au sein de l’organisation commerciale d’Aludium ? (DJ) : Comme vous le savez, Christiane Huber quitte l’entreprise après de nombreuses années de service. Cela nous oblige à faire quelques

changements et à réorganiser l’équipe. Michael Brandner reprend le flambeau au poste de Sales Director pour les produits de spécialité et Marcus Jerk devient notre Overseas Sales Manager. Cindy Munnikhuis a été promue au poste de Sales Account Manager dans l’équipe de Michael. Il y a donc pas mal de changement en très peu de temps. AT : Comment envisagez-vous le rôle de Cindal dans le plan commercial ? (DJ) : Cindal est un facteur clé ; non seulement aujourd’hui, mais surtout pour notre avenir. Nos clients exigent de nouveaux produits plus performants. Au sein de Cindal, nous disposons des partenaires adéquats pour les satisfaire. L’équipe de Cindal est capable de développer notre futur portefeuille de produits et d’apporter une assistance technique à nos clients. AT : Où voyez-vous des opportunités pour Aludium ? (DJ) : Elles sont nombreuses. Nous devons garder à l’esprit que nous nous trouvons toujours sur un marché en croissance : la demande d’aluminium continuera d’augmenter au cours des prochaines années. Nous devons nous assurer que nous suivons les tendances du marché en proposant des produits durables et que nous obtenons le « statut de fournisseur privilégié » auprès de nos clients. Pour y parvenir, nous devons offrir à nos clients des produits et des services équilibrés et fiables. AT : Quelles sont les tendances les plus récentes dans l’industrie et comment pouvons-nous les anticiper ? (DJ) : La durabilité sera un élément clé pour nous, en tant qu’industrie, et aura un impact sur tous les marchés. La réaction des consommateurs face aux matières plastiques entraînera des demandes supplémentaires pour les emballages en aluminium et/ou en verre. L’électrification des solutions de mobilité est une autre tendance que nous devons suivre de près. Nous l’avons déjà vu avec les voitures traditionnelles, mais il y aura un besoin accru de véhicules électriques légers. AT : Quel type de clients recherchons-nous ? (DJ) : Nous entretenons des relations à long terme avec nombre de nos clients. Nous voulons maintenir ces relations et évoluer de la même façon avec de nouveaux clients. ■

Rencontre avec :

Daniel Jubera Daniel Jubera est né à Madrid en 1971. Il a fait des études d’ingénieur industriel à l’ETH Zurich et a décroché un diplôme de Master en sciences à la Brunel University (Royaume-Uni). Daniel a la double nationalité suisse et espagnole. Il a commencé sa carrière en Espagne, en tant que directeur commercial dans le domaine l’emboutissage et de l’outillage automobile. Daniel s’est installé en Suisse avec sa famille en 2008, période à laquelle il s’est pour la première fois frotté à l’aluminium. Il a passé cinq ans à la tête de l’équipe commerciale automobile d’un producteur d’aluminium européen. En 2016, il a rejoint un autre lamineur d’aluminium en tant que Segment Manager de l’activité Automotive Body Sheet. Avant d’intégrer Aludium, Daniel était Sales and Marketing Director dans l’une des usines de l’entreprise en Allemagne. Daniel met son temps libre à profit pour partager des moments avec sa famille, faire de la randonnée, du ski et de la moto.

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Amorebieta à l’h

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Un nouvel homme en ville

Alberto Ruiz a pris la direction de l’usine Aludium Amorebieta le 1er avril 2019, après plus de 10 années passées à Alicante. Dans cette interview, Alberto se confie à Aludium Today sur ses années passées à Alicante et ses premières impressions sur Amorebieta.

Rencontre avec

Alberto Ruiz Alberto Ruiz est originaire de Valence, mais a déménagé à Bilbao en juin 2019 avec sa famille. Après avoir décroché son diplôme d’ingénierie chimique à l’université polytechnique de Valence en 1999, Alberto a obtenu un MBA de la Escuela de Administracion de Empresas (EAE Business School) en 2015. Alberto est membre de l’Atlas Leadership Academy depuis 2016. Alberto a travaillé dans la gestion de qualité et de projet chez SVS Systems, un fournisseur de premier plan dans l’industrie automobile, durant les huit premières années de sa carrière. Il a ensuite endossé la fonction de Quality Manager pour Alcoa Alicante en 2007. En juin 2012, il a été nommé Plant Director du laminoir d’Alicante.

Today

Aludium Today (AT) : Quelles ont été vos plus grandes réalisations à Alicante ? Alberto Ruiz (AR) : J’en épinglerais deux. Tout d’abord, je suis fier d’avoir fait partie d’une équipe dévouée, capable de performer au plus haut niveau. Nous disposions d’une combinaison unique de forces, qui nous a permis de préparer l’usine pour l’avenir. Chaque membre de l’équipe apportait sa valeur ajoutée. La deuxième grande réalisation a été le développement d’un nouveau système de qualité fondé sur les règles de l’International Automotive Task Force (IATF) pour l’industrie automobile. Ce système met l’accent sur les outils de gestion des processus. Il s’agit de sensibiliser nos collaborateurs à l’importance de la qualité et à la manière de gérer les variables de processus. Le système est à l’origine d’une grande partie des progrès réalisés par l’usine. Le fait de travailler sans perdre de vue la qualité nous a aidés à stabiliser la production, à réduire les rejets internes et à minimiser les réclamations des clients. À la clé ? Des clients satisfaits et une contribution positive au résultat financier d’Aludium. AT : Pouvez-vous nous en dire plus sur le nouveau logiciel de maintenance (PRISMA) ? AR : Nous investissons près de 300 000 € dans PRISMA et son intégration dans le système de production d’Aludium. PRISMA est le meilleur système du genre en Europe. Il est utilisé par de grandes entreprises. Nous mènerons une phase pilote à Amorebieta et Alicante au cours de l’année 2019. Amorebieta mettra le système en œuvre dans le laminoir à chaud et dans les laminoirs (LF5). Cela représente un changement radical dans la gestion de nos

actifs et dans notre système de gestion. Une évolution essentielle pour une entreprise de notre gabarit ! AT : Avez-vous des conseils pour José Ignacio, votre successeur au poste de Plant Manager à Alicante ? AR : Mon seul conseil serait de laisser continuer les opérations à l’identique pendant les trois ou quatre premiers mois. Il aura ainsi le temps d’identifier les points d’amélioration. J’ai toujours mis l’accent sur la qualité, mais José est davantage orienté vers la production. Cela lui ouvrira une nouvelle perspective. Je suis sûr qu’Alicante continuera à s’améliorer. Qui plus est, avec un nouvel élan. La réouverture de la fonderie d’Alicante et l’homologation de plusieurs nouveaux produits représentent également de nouveaux défis pour l’équipe. Et cela donne à Alicante une nouvelle opportunité de se développer en tant qu’organisation. Je crois en l’équipe d’Alicante et je suis convaincu que tout se passera bien sous la houlette de José. AT : Vous êtes à Amorebieta depuis le 1er avril 2019. Quelles sont vos premières impressions ? AR : J’ai découvert une bonne équipe, expérimentée, disposant d’excellentes connaissances techniques et faisant preuve de professionnalisme. Bien sûr, certaines choses peuvent encore être améliorées. Les priorités ont été correctement alignées et les collaborateurs semblent prêts à relever de nouveaux défis. AT : Quels sont ces défis ? AR : Nous devons nous concentrer davantage sur la sécurité, améliorer la qualité et entretenir et développer le meilleur système de production de l’usine.

Amorebieta à l’h

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«Je veillerai tout particulièrement à faire fonctionner la fonderie à pleine capacité… Cette stratégie garantit que toute l’énergie que nous utilisons sert à produire de l’aluminium.»

Le nouveau puits de coulée 3 comprend une machine de coulée à démarrage automatique et mains libres pour 5 barres

«La clé réside dans les collaborateurs. Nous devons tous comprendre que nous sommes responsables de la qualité à chaque minute passée sur le lieu de travail.» L’amélioration de la qualité est un must pour nous : cela nous aidera à satisfaire les clients, à apporter une contribution financière positive à l’entreprise et à créer de nouveaux débouchés pour nos produits. Trois éléments qui sont vitaux si nous voulons garantir l’avenir d’Aludium. AT : Vous êtes un expert en gestion de la qualité. Comment pouvez-vous améliorer la qualité à Amorebieta ? AR : La clé réside dans les collaborateurs. Nous devons tous comprendre que nous sommes responsables de la qualité à chaque minute passée sur le lieu de travail. L’amélioration de la qualité n’est possible que si nous convertissons les connaissances approfondies que nous avons sur nos processus en normes claires, qui peuvent faire l’objet d’un suivi. Ceci nous aidera à maintenir la stabilité de nos processus et à améliorer la réactivité, tout en perfectionnant sans cesse nos activités. AT : Où en est l’installation du four à chambres multiples ?

AR : La montée en puissance a commencé au début du mois de mai et le four fonctionne en continu depuis lors. Il devrait atteindre sa pleine capacité de production d’ici la fin du mois de septembre. AT : Quel est votre objectif personnel pour Amorebieta ? AR : J’ai la ferme intention de travailler avec l’équipe pour créer une usine performante, durable et satisfaisante pour toutes nos parties prenantes. Pour y parvenir, nous avons besoin d’une équipe dévouée, prête à donner le meilleur d’elle-même. Chaque membre de l’équipe peut apporter une valeur ajoutée. La combinaison unique de leurs forces nous permettra de préparer l’usine pour l’avenir. AT : On entend beaucoup parler de l’Industrie 4.0. Pouvez-vous nous expliquer ce concept et ses implications ? AR : L’industrie 4.0 consiste à extraire toutes les données que nous pouvons obtenir de nos activités. On crée ensuite un système qui nous permet de manipuler ces données et d’en tirer des enseignements. Nous pouvons, par exemple, voir si un composant fonctionne à pleine capacité. Si ce n’est pas le cas, le système pourrait nous indiquer que nous devons mettre en place une maintenance préventive pour écarter le risque d’une panne totale. L’idée est donc d’agir de manière proactive plutôt que réactive. En 2019, nous mettrons l’accent sur l’amélioration de la qualité, la responsabilisation de l’équipe, la montée en puissance de la fonderie et le lancement du logiciel de maintenance PRISMA. Cela nous apportera la stabilité et les processus de collecte de données dont nous avons

besoin pour encadrer l’amélioration. Une fois que nous aurons atteint ces priorités, nous élargirons davantage notre vision de l’industrie 4.0. AT : Comment allez-vous rendre le processus de production plus durable ? AR : Je veillerai tout particulièrement à faire fonctionner la fonderie à pleine capacité. Cette stratégie peut sembler paradoxale, mais elle garantira que toute l’énergie que nous utilisons sert à produire de l’aluminium. Le four à chambres multiples nous aidera aussi à boucler la boucle du recyclage avec nos clients. Nous pouvons faire fondre leurs déchets à la fois dans le four à chambres multiples et dans le four rotatif, ce qui réduit notre dépendance à l’égard des matières premières et améliore notre empreinte carbone. AT : Amorebieta est l’un des principaux fournisseurs d’aluminium pour les marchés du bâtiment, de la construction et de la distribution. Comment allez-vous servir ces marchés ? AR : Qualité et service sont les maîtres mots. AT : Quel sera le thème de la semaine de la sécurité 2019 à Amorebieta ? AR : L’accent sera mis sur le Human Performance Program dans l’ensemble de l’entreprise. À Amorebieta, les risques associés au métal en fusion constituent un problème de sécurité majeur. Avec près de 500 tonnes de métal en fusion qui circulent chaque jour dans l’usine, ce thème devra également être au centre de l’attention. Nous poursuivrons également le travail sur la sécurité que nous avons commencé lors de la semaine de la sécurité 2018 au sujet des équipements mobiles. ■

Today

Équipe à l’h

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La concrétisation au quotidien

L’usine Aludium Amorebieta emploie près de 600 collaborateurs. Elle figure au cœur des activités d’Aludium, puisque la quasi-totalité du métal passe par ce site à l’un ou l’autre stade de sa production. Aludium Today s’est entretenu avec différents collaborateurs de l’usine pour savoir comment ils ont commencé à travailler pour l’entreprise, ainsi que pour comprendre leur travail et les défis auxquels ils font face.

Quality Manager Juan a commencé sa carrière chez Aludium en 1999 grâce à une bourse. Il a ainsi été amené à travailler au sein du département Analysis du centre Cindal R&D, à Alicante, pendant trois ans. Il est ensuite devenu responsable des tests de corrosion et de la finition à Cindal. L’expertise de Juan lui a valu une promotion vers l’assistance technique, où il a fourni des conseils aux usines et aux clients, en particulier sur les produits de lithographie. Juan est devenu manager de la voie d’écoulement lithographique en 2007, puis manager de la finition en 2012. Il a ensuite accédé au poste de Product Manager au sein du département Quality d’Alicante. Il a migré à Amorebieta en 2017 pour endosser la fonction de Quality Manager, dans le cadre de laquelle

Today

Juan termine habituellement sa journée en participant à divers groupes de travail. « Ces groupes cherchent une solution à des problèmes bien précis, tels que le non-respect de nos objectifs de performance. D’autres groupes de travail se concentrent sur de nouveaux projets ou étudient certaines questions spécifiques posées par les clients. »

Eduardo Garate Alvaro, Cast House Area Manager Eduardo a rejoint Aludium en mars 2017, en tant que manager de la fonderie d’Amorebieta. Il est devenu Operational Manager de la fonderie en novembre 2018. Depuis le début des travaux d’installation d’un nouveau four à chambres multiples à Amorebieta, Eduardo partage ses journées entre les anciennes et les nouvelles installations. « La montée en puissance du four à chambres multiples est un projet colossal, qui contribuera largement aux résultats d’Aludium. Nos installations de production existantes sont cependant essentielles et doivent continuer à fonctionner pendant que nous finalisons les travaux. Nous nous attelons aussi à améliorer les taux de disponibilité et de rejets internes de ces fours. » Pour s’assurer que les deux projets de la fonderie restent sur la bonne voie, les équipes Engineering et Maintenance ont temporairement été séparées en deux. Une partie de chaque équipe s’occupe de l’installation du four à chambres multiples, tandis que l’autre partie se charge de l’entretien et de l’amélioration des installations existantes. « Diriger ce changement est extrêmement ambitieux et complexe, mais aussi très gratifiant. »

Fonderie

Juan del Río Martín,

il est chargé de renforcer les processus d’Aludium, d’améliorer les revenus des produits existants et de développer de nouveaux produits. Lors d’une journée type, Juan commence par inspecter les principales installations de finition de l’usine pour s’assurer que les produits sont conformes aux attentes des clients. Il prend ensuite part à une réunion avec l’équipe Quality, en vue d’analyser les indicateurs quotidiens, de définir les actions à court terme et de prioriser les tâches à haut risque de la journée pour chaque machine. « Il s’agit généralement de projets qui nécessitent une supervision étroite, en raison de l’importance de la qualité pour le client. » En tant que membre de l’équipe Quality, Juan assiste alors à la réunion opérationnelle journalière avec les départements Planning, Maintenance, Operations, Customer Service et EHS. « Lors de cette réunion, nous partageons les indicateurs pertinents, les derniers retours des clients et les tâches du jour pour chaque machine. Nous évoquons aussi des sujets brûlants avec les autres équipes. »

Équipe à l’h

nneur

De gauche à droite : Javier Ufano – Cast House Process Engineer, Eduardo Garate – Cast House Operations Manager, Igor Dorronsoro – Cast House Maintenance Supervisor

Igor Dorronsoro Ojanguren, Cast House Maintenance Supervisor Autre vétéran d’INESPAL, Igor Dorronsoro Ojanguren a commencé à travailler à Amorebieta en 1994. Après avoir gagné ses lettres de noblesse à la fonderie et au laminoir à chaud, Igor a pris la tête de l’atelier de maintenance mécanique en 2009. Il a été nommé Workshop Manager au sein de la fonderie en 2013, avant de devenir Cast House Maintenance Supervisor. Dès qu’il arrive le matin, Igor passe en revue tous les incidents qui se sont produits dans la fonderie ou qui sont énumérés dans le rapport de production quotidien. Il priorise

Travailler au puits 3

ensuite les incidents et en dresse la liste afin d’en discuter lors de la réunion journalière de l’équipe Cast House. Igor est, par ailleurs, responsable de la maintenance des équipements mobiles utilisés à Amorebieta. Chaque jour, il analyse et gère les rapports et les incidents impliquant les équipements mobiles et le sous-traitant chargé de l’exécution de la maintenance proprement dite. À l’image des autres équipes à Amorebieta, l’équipe Cast House a été divisée en deux. Le premier groupe s’occupe des installations de coulée existantes, tandis que le second se charge de l’installation et de la montée en puissance du four à chambres multiples. Igor encadre exceptionnellement les deux équipes. La mise en œuvre du four à sole tournante en 2016 a été un défi de taille pour les équipes Cast House et Maintenance. « L’installation du four à chambres multiples est extrêmement complexe en comparaison. C’est totalement différent des autres technologies de coulée que nous utilisons ; de nombreux apprentissages et formations ont été nécessaires. Ce processus est en cours et sera assez long. »

Le nouveau four à chambres multiples

Today

Équipe à l’h

nneur

Oscar Parra, Hot Mill Maintenance Manager Oscar a rejoint INESPAL en 1988 et a intégré une équipe affectée à un nouveau laminoir à chaud. « J’ai eu la chance de travailler comme électricien pour sa mise en œuvre et son développement. Nous avons été grandement impliqués dans les améliorations apportées immédiatement après l’installation du laminoir à chaud. Nous en avons fait le meilleur laminoir à chaud du réseau Alcoa en termes de fiabilité et de productivité. »

De gauche à droite : Oscar Parra – Hot Rolling Maintenance Supervisor, Jorge Macias – Hot Rolling Manager

Jorge Macías, Hot Mill Area Manager

Laminoir à chaud

Lorsque Jorge a rejoint l’usine d’Amorebieta en 1993, le site appartenait encore à INESPAL. Ayant débuté en tant que Hot Mill Shift Manager, Jorge a été promu au poste de Process Engineer après cinq ans. En 2005, il est devenu chef de service pour le laminage à chaud et en 2007, il a également pris la responsabilité du laminage à froid en 2007. À la suite du passage à Aludium en 2015, Jorge a d’abord été responsable du laminoir à froid et de la zone de finition, avant de revenir au laminage à chaud en 2016. Avant de partir travailler, Jorge vérifie les indicateurs de production de la veille. « J’accorde une attention particulière à la sécurité, à la qualité et aux indicateurs de production. La première chose que je fais quand j’arrive à l’usine est de vérifier que le fluide réfrigérant du laminoir à chaud est conforme aux paramètres définis. »

Tous les matins, à 10 h 15, il se réunit avec l’équipe Maintenance pour identifier des solutions à tout dysfonctionnement qui serait survenu. « Ensemble, nous trouvons la meilleure solution pour chacun. Plus

Today

tard, je participe à la réunion opérationnelle de l’usine. Nous définissons alors les activités clés de la journée. » Le reste de sa journée est consacré à des tâches telles que les investissements, les projets à court et moyen terme et d’autres questions spécifiques. Le lundi, Jorge prend également part à la réunion de l’équipe de direction d’Amorebieta. Le principal objectif de Jorge est d’atteindre le niveau de production requis en toute sécurité et conformément aux attentes des clients. Ce chiffre doit être régulièrement ajusté en fonction des prévisions budgétaires. « Nous établissons des plans d’action et effectuons un suivi hebdomadaire pour détecter les écarts et ajuster la production afin d’atteindre le niveau requis. S’il est essentiel que nous nous conformions aux règles de sécurité et que nous produisions la quantité de matière requise, le plus gros défi pour le laminoir à chaud est de s’améliorer afin de répondre aux attentes des clients. »

Après cinq ans à la tête de la maintenance électrique à la fonderie et trois ans au laminage à froid, Oscar est revenu au laminoir à chaud en 2012. Il est alors devenu responsable de la maintenance électrique et mécanique. La première chose qu’Oscar fait le matin est d’analyser les rapports laissés par les responsables des relais, ainsi que la base de données contenant les détails des arrêts et de la production. « Ces informations nous permettent de discuter avec l’équipe Maintenance et d’analyser les erreurs qui se sont produites au cours des dernières heures. Nous établissons ensuite un plan de travail et définissons les priorités pour la journée. » Oscar passe ensuite par l’équipe Production, à qui il communique les derniers incidents, les résultats de production et les données de qualité. Ensemble, ils conviennent des actions à entreprendre et définissent les prochains arrêts de machines. « Nous programmons au moins un arrêt chaque semaine pour effectuer des actions correctives en attente, de la maintenance préventive et prédictive, des inspections et d’autres améliorations. Le travail réalisé lors de l’arrêt machine est essentiel pour assurer la fiabilité et la durabilité des équipements. Toutes les tâches et procédures sont préparées en détail. »

Équipe à l’h

ristina Barturen C Ercilla, Continuous Improvement Manager

nneur

L uis Sainz, Maintenance & Engineering Manager

Cristina Barturen Ercilla,

Luis Sainz,

Continuous Improvement Manager

Maintenance & Engineering Manager

Cristina a commencé chez Alcoa en 2007, en tant que Hot Rolling Process Engineer. Elle avait déjà acquis une expérience de Process Engineer dans d’autres secteurs industriels. « À Amorebieta, j’ai eu la chance de rencontrer d’autres professionnels qui m’ont enseigné les concepts du laminage à chaud et qui m’ont appris comment optimiser un processus en termes de qualité, de productivité et de coût. » Elle a travaillé dans le laminage à chaud jusqu’en 2016, date à laquelle elle a migré vers le département Continuous Improvement.

Luis a commencé sa carrière à Amorebieta en 2003, en tant qu’Electrical Engineer sous la responsabilité du Maintenance Manager. Il a accédé au poste de Maintenance & Engineering Manager en 2009. Luis dirige l’équipe qui assure la maintenance préventive et corrective de tous les actifs de l’usine, ce qui comprend les lignes opérationnelles, les bâtiments, les grues et les équipements. Sa journée type commence par un examen, en équipe, des incidents et des temps d’arrêt de la veille à la fonderie et au laminoir. Lors de cette réunion, l’équipe réalise également le suivi des principales activités de maintenance prévues pour la journée. « Nous ne devrions pas envisager la maintenance comme un coût pour l’entreprise. C’est un investissement dans l’usine, qui augmente la valeur de nos actifs et prolonge la durée de vie des machines. » L’équipe Maintenance supervise également tous les projets d’investissement et de fiabilité prévus dans le plan Capex. Elle est, par ailleurs, chargée de rétablir le service en cas de problème majeur : « Nous devons être prêts à rétablir la production le plus rapidement possible, à tout moment et en toute sécurité. » L’un des projets les plus critiques à ce jour pour l’équipe Maintenance est l’installation du nouveau système PRISMA, qui remplacera le système de gestion de la maintenance informatique (computer maintenance management system [CMMS]) existant de l’usine. « PRISMA nous fournira des informations structurées sur les actifs de toutes les usines d’Aludium. Nous serons en mesure de collecter et de traiter beaucoup plus d’informations. Cela nous permettra de prendre les meilleures décisions et de maintenir un niveau élevé de satisfaction client. »

En tant que Continuous Improvement Manager, Cristina commence sa journée par une réunion avec son équipe afin d’examiner les projets du jour. Il s’agit généralement d’apporter des améliorations à l’usine et de trouver des moyens d’accroître la capacité en divers endroits du site. « Notre principal objectif est de rendre tous les changements durables dans le temps. »

Laminoir à froid

Les projets sont réalisés en étroite collaboration avec les différents départements de l’usine. Des objectifs mensuels et hebdomadaires sont fixés pour les différents projets et l’équipe Continuous Improvement mesure quotidiennement les progrès réalisés. « En théorie, l’amélioration continue n’a pas de fin, car tout peut toujours être amélioré. Maintenir et améliorer nos normes est un défi de tous les instants. Et cela nécessite une certaine implication et des efforts à tous les niveaux de l’entreprise. »

Diego Pastor Ruiz, Cold Mill Process Engineer Diego a débuté sa carrière en 1999, en tant que Cast House Process Engineer. « En 2001, je suis devenu Process Engineer pour les laminoirs à froid. Même si je travaille ici depuis 18 ans, j’apprends sans cesse de nouvelles choses. »

De gauche à droite : Diego A. Pastor – Senior Cold Rolling Process Engineer, Iñigo Ibarreche – Cold Rolling Maintenance, Aurora Rodriguez – Cold Rolling & Finishing Manager, Olaia Bengoa – Junior Cold Rolling Process Engineer Sa journée se déroule généralement en deux temps. « Le matin, nous parcourons tous les problèmes qui se sont présentés au cours de l’après-midi ou de la soirée de la veille. Cela nous donne une vision claire des performances du laminoir et des fours. » L’après-midi, l’équipe se concentre sur l’élaboration d’actions à moyen et long terme pour le laminoir et les fours. « Nous planchons notamment sur des projets de qualité et d’amélioration et nous évaluons les essais que nous menons. » Fort de 20 années d’expérience au sein du laminoir, Diego a été témoin de nombreux changements. Il estime cependant que le rattachement à Aludium a eu un effet positif. « Avant que nous soyons englobés dans Aludium, les investissements dans l’usine étaient inhabituels. C’est désormais monnaie courante ! »

Today

Alicante : actualités

Faire la différence avec des surfaces de haute qualité José Ignacio a été nommé Plant Director de l’usine Aludium Alicante en avril 2019. Il succède ainsi à Alberto Ruiz, qui est devenu Plant Director à Amorebieta dans le même temps. Avec la réouverture de la fonderie d’Alicante, l’infrastructure est en bonne voie pour améliorer sensiblement sa productivité. Aludium Today s’est entretenu avec José Ignacio pour découvrir comment il compte atteindre ses objectifs ambitieux. Aludium Today (AT) : Quel est votre principal défi, en tant que Plant Director d’Alicante ? José Ignacio (JI) : Le principal défi consiste à garantir la sécurité de nos collaborateurs, comme cela a toujours été le cas. Nous faisons tout notre possible pour assurer la sécurité de notre personnel. Plus de la moitié de notre temps de formation est consacré à ce thème. Et il ne s’agit pas seulement de regarder des vidéos ou d’assister à des séances de formation. Dans la perspective de la réouverture de la fonderie d’Alicante, nous avons passé du temps à faire des exercices pratiques dans la fonderie d’Amorebieta, afin de familiariser notre personnel à cet environnement. Nous avons bénéficié d’un soutien considérable de la part de Raoul Aubry, Cast House Technology Manager, qui est aussi un véritable expert en matière de sécurité. AT : Combien de postes avez-vous créés à la suite de la réouverture de la fonderie ? JI : La fonderie d’Alicante emploie désormais 20 collaborateurs. Parmi eux, cinq travaillaient à la fonderie avant sa fermeture en 2010. Les 15 autres sont complètement nouveaux. AT : Ces nouveaux postes ont-ils suscité beaucoup d’intérêt ?

Today

JI : Nous avons reçu plus de 500 candidatures pour les postes vacants au sein de la fonderie. Notre objectif était de créer une équipe autonome et pluridisciplinaire. Nous nous sommes donc concentrés sur les personnes qui disposaient de bonnes compétences mécaniques et électriques, ainsi que sur les candidats qui faisaient preuve d’un bon esprit d’équipe. Nous avons mis en place une équipe mixte performante, composée de jeunes éléments ayant des compétences techniques et de talents expérimentés ayant occupé des postes similaires au sein d’autres entreprises. Il est important de noter qu’aucune des nouvelles recrues n’avait travaillé dans une fonderie auparavant. Ce savoir-faire provient des cinq anciens travailleurs d’Aludium, qui travaillaient déjà dans la fonderie d’Alicante avant sa fermeture. AT : Quelles sont les améliorations technologiques qui ont été apportées à la fonderie pour renforcer la sécurité ? JI : Nous avons installé des équipements de pointe pour assurer la sécurité de tous les collaborateurs qui opèrent dans cette zone. La fonderie en continu que nous avons choisie comporte plusieurs fonctions de sécurité exceptionnelles, comme le système de démarrage automatique. Cela signifie que les collaborateurs ne doivent pas s’en

Les fours et la ligne de coulée continue, à Alicante.

approcher. En fait, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour éviter de devoir placer des travailleurs dans les zones à risque de la fonderie. Des caméras ont, par exemple, été installées dans le nouveau puits pour surveiller le processus de coulée des plaques. AT : Vous affirmez vouloir augmenter la productivité de la fonderie. Dans quelle mesure ? Et quelles sont les actions nécessaires pour atteindre l’objectif ? JI : Notre objectif général est de doubler la productivité de la fonderie d’Alicante par rapport à 2010, année de sa fermeture. Nous avons déjà mis en œuvre certaines des améliorations nécessaires pour atteindre cet objectif. Je pense notamment au renforcement de l’automatisation. Il reste cependant encore des choses à faire dans ce domaine. Nous avons, par ailleurs, installé des équipements plus productifs. Les brûleurs régénératifs que nous avons mis en œuvre, par exemple, accéléreront le processus de fusion. Les prochaines étapes consisteront à améliorer les procédures et les compétences des collaborateurs actifs dans la fonderie. Nous avons commencé à analyser nos procédures en détail pour identifier les points d’amélioration et ainsi optimiser la durée des cycles.

Alicante : actualités

Rencontre avec

José Ignacio José Ignacio est né à Alicante. Son père a été agent de maintenance au sein de l’usine d’Alicante pendant plus de 40 ans, ce qui a permis à José de se familiariser avec le secteur dès son plus jeune âge. En sortant de l’école, José Ignacio a obtenu un diplôme en ingénierie mécanique à l’université d’Elche. Après un stage à l’usine d’Alicante en 2005, il a rejoint Uralita (un fabricant de carreaux de céramique), en tant que Production Manager dans une usine employant 65 collaborateurs.

AT : Quelle est la situation à la fonderie, à la fin mai 2019 ? JI : Les premières plaques de test ont été coulées le 12 décembre 2018. Le 20 janvier 2019, nous avions optimisé nos processus et étions capables de couler les premières plaques de qualité pour nos clients. Nous avons également sorti les premiers rouleaux de la fonderie en continu en décembre. Le 24 janvier, la qualité des rouleaux que nous produisions était satisfaisante pour la livraison aux clients. Le 13 mai, nous avons fermé la fonderie pendant une semaine pour y apporter quelques améliorations. Une action courante pour un projet de cette taille. Pendant cette fermeture, nous avons renforcé la zone autour de la fonderie en continu et effectué certains travaux de maintenance sur les seuils de porte de la fonderie directe. AT : Quel est votre niveau de production actuel ? JI : La fonderie fonctionne à 70 % de sa capacité. Après les travaux du mois de mai, nous prévoyons la mise en service d’un autre four, qui devrait être complètement opérationnel d’ici la fin juin. Grâce à ce processus et à d’autres améliorations, la fonderie devrait atteindre sa pleine capacité au début du troisième trimestre de cette année. AT : Quels alliages produirez-vous à Alicante ? JI : La ligne de coulée continue produira

principalement des rouleaux dans des alliages de la famille 3xxx. En guise de matière première, nous utiliserons des déchets propres, provenant en grande partie de nos propres processus. Les rouleaux seront laminés à froid à Alicante et utilisés pour fabriquer des produits destinés au marché du bâtiment et de la construction. Notre nouveau puits de plaques produit trois plaques par fournée. Près de la moitié de la production sera constituée d’alliages de la famille 3xxx ; l’autre moitié d’alliages de la famille 8xxx. Toutes les plaques seront ensuite acheminées jusqu’à Amorebieta pour être laminées à chaud. Les plaques 3xxx serviront à la fabrication de produits de construction. Elles peuvent être laminées à froid et achevées soit à Alicante soit à Amorebieta. Les alliages 8xxx sont généralement utilisés pour fabriquer des bouchons à Alicante. AT : Quels sont les marchés stratégiques pour la production d’Alicante ? JI : Environ 30 % de l’aluminium produit à Alicante est destiné au secteur du bâtiment et de la construction. Les 70 % restants concernent des produits avec des surfaces de haute qualité. Les principales applications sont les bouchons, les emballages cosmétiques, la lithographie, les absorbeurs solaires et les capsules de café. Depuis sa création en 2015, Aludium est en mesure de fournir avec brio la quasi-totalité des entreprises dominantes dans ces secteurs.

Il a réintégré l’usine d’Alicante en 2008, en tant que Process Engineer en charge des processus d’amélioration continue pour le refendage et le recuit. À ce poste, José a travaillé en étroite collaboration avec Alberto Ruiz. En 2012, José a été promu au poste de Cold Rolling Manager. Son plus grand défi a été d’équilibrer la productivité et d’optimiser la main-d’œuvre dans une période de faible demande. En 2015, il a été nommé Production Manager de l’usine d’Alicante, au moment où Alberto Ruiz est devenu Plant Manager. José Ignacio a décidé d’unifier l’usine en une seule équipe de production afin d’éliminer la « mentalité de silo » qui avait affecté les opérations jusque-là. Les objectifs et les KPI de l’ensemble des équipes ont été alignés pour créer davantage de synergies. José Ignacio vit à Alicante. Il est un grand passionné de cyclisme. Lors d’un week-end ordinaire, il essaie de parcourir environ 150 km par jour. Le fait de se sentir utile et d’aider les autres le comble de bonheur, tant sur le plan personnel que professionnel.

Today

Alicante news

n janvier 2019, les E premières plaques ont quitté la fonderie d’Alicante pour être livrées aux clients.

«Notre objectif général est de doubler la productivité de la fonderie d’Alicante par rapport à 2010, année de sa fermeture.» Nous fabriquons environ 90 % de notre production sur commande. Les 10 % restants ne sont pas directement liés à une commande d’un client et sont donc entreposés dans notre stock intermédiaire. Cela permet à Aludium de réagir rapidement à la demande et d’atteindre ses objectifs de livraison à court terme. AT : Maintenant que la fonderie est opérationnelle, quels sont les principaux défis pour Alicante ? JI : Mon objectif personnel est de battre le record de production de l’usine pour respecter le plan commercial. Je pense que nous pouvons y parvenir en mettant l’accent sur l’amélioration continue et sur nos clients. Cela signifie que nous devons encore améliorer nos performances de livraison et réduire les réclamations des clients au strict minimum. Afin d’assurer le suivi de nos performances, nous surveillons aussi de près les principaux KPI, tels que le « taux de rejets internes » et le « taux de recouvrement ». La production d’un rouleau de qualité implique des centaines de petites tâches et concerne presque tous les travailleurs de l’usine. Nous voulons que chaque collaborateur s’approprie ses tâches pour atteindre nos objectifs ambitieux. Nous devons également réaliser de nouveaux investissements. Nous prévoyons, par exemple, de remplacer les calibreurs sur les laminoirs L2 et L58 pour améliorer le contrôle de l’épaisseur. Au cours de l’année 2019, nous améliorerons également le contrôle de la tension sur la découpeuse L126 afin de finaliser le projet commencé en 2018. Nous avons déjà installé un nouveau système de

Today

freinage et une tête de découpe. Ces améliorations nous garantiront d’atteindre les normes les plus élevées en matière de qualité de surface, ce qui est crucial pour nos clients dans le secteur des emballages cosmétiques. AT : Lorsque vous êtes devenu Plant Director à Alicante, Daniel Lopèz a repris le flambeau au poste de Production Manager. Pouvezvous nous en dire un peu plus sur son parcours ? JI : Avant d’être nommé Production Manager, Daniel Lopèz était responsable du département Engineering à Alicante. Il a commencé au sein de Logistics avant de rejoindre Engineering. Daniel dispose d’une

La ligne de coulée continue, à Alicante.

montagne d’expérience technique grâce à son implication dans les nombreux projets de mise à niveau que nous avons menés ces dix dernières années. À son nouveau poste, ses principaux défis se situeront au niveau de la gestion des processus et du personnel. Il aura tout mon soutien pour réussir à cet égard. Laura Rodriguez Gomis, une jeune ingénieure, a repris l’ancien poste de Daniel au sein du département Engineering. Laura a commencé chez Aludium il y a trois ans et a travaillé dans les départements Engineering, Finishing et Cast House. Elle a toujours livré d’excellentes performances et possède toutes les capacités nécessaires pour devenir une référence pour l’usine en matière de connaissances techniques. AT : Pouvez-vous nous parler du projet Industry 4.0 en cours à Alicante ? JI : Nous avons commencé le projet Industry 4.0 au début de l’année 2018, en collaboration avec un cabinet de conseil externe appelé WIKO. L’objectif est de numériser toutes les informations dont nous disposons sur nos processus de production et d’utiliser ces informations pour améliorer et optimiser nos produits, processus et procédures. Ce projet devrait arriver à son terme d’ici la fin 2019. Une fois sa mise en œuvre terminée à Alicante, Industry 4.0 sera déployé à Amorebieta et Castelsarrasin. Il deviendra le système de contrôle de la production pour l’ensemble du groupe Aludium. Ce projet est dirigé par Antonio Miras du département Quality. ■

Le nouveau HR Manager d’Amorebieta se concentre sur de nouveaux défis. Gorka Murcia Fernandez a rejoint Aludium le 1er mai 2019, en tant que Human Resources (HR) Manager de l’usine d’Amorebieta. Son objectif est de concentrer la fonction RH d’Amorebieta sur les nouveaux défis auxquels l’usine est confrontée : « La technologie et les différentes façons de travailler dans un environnement en mutation sont des enjeux clés pour les collaborateurs actifs sur des sites de production comme Amorebieta. Ces sites éprouvent également des difficultés à attirer les bons types de talents. La réussite de ces deux missions permettra à Aludium de s’imposer comme une entreprise forte et durable pour les années à venir. »

Rencontre avec

Gorka Murcia Fernandez Gorka Murcia Fernandez est né à Barakaldo, dans le Pays basque espagnol. Il vit dans une petite ville près de Bilbao, avec sa compagne et leurs deux enfants. Gorka a obtenu un diplôme de bachelier en psychologie, avant de suivre un Master en gestion des RH, gestion de la santé, de la sécurité et de la production et amélioration des processus industriels. Il possède plus de 15 années d’expérience dans les ressources humaines et la production et a travaillé pour de grandes entreprises telles que Kraft et Unilever. Gorka met son temps libre à profit pour partager des moments avec sa famille et ses amis, profiter de la nature et de sa moto.

Gorka entend consolider la fonction RH à Amorebieta sur le long terme : « Le département HR doit constituer un appui solide pour les autres départements de l’usine. Nous devons également aider les collaborateurs à développer leur carrière au sein de l’entreprise. Ceci implique de mettre en place une nouvelle approche des RH, plutôt que de se concentrer uniquement sur les relations de travail. » L’adoption d’une telle approche ne signifie pas que le point de vue des syndicats et du Conseil d’entreprise doit être ignoré. « Il est sain de confronter différents points de vue, pour autant qu’ils visent à ajouter de la valeur à l’entreprise et à bâtir un avenir durable pour tous. » « Cela implique d’écouter tout le monde et de comprendre les différentes motivations et réalités. Chacun a ses propres raisons de travailler chez Aludium… Autant de raisons que nous devons comprendre. » La sécurité est également une priorité clé, pour laquelle Gorka voit dans les RH un partenaire essentiel : « Le département HR doit soutenir l’équipe Environmental, Health and Safety (EHS) d’Aludium à tous les niveaux. Il importe que HR et EHS restent parfaitement alignés afin d’améliorer la culture de la sécurité d’Aludium. Nous devons, en outre, montrer l’exemple et être prêts à expliquer aux collaborateurs en quoi la sécurité est pertinente et importante pour eux. » Selon Gorka, la diversité et l’engagement de la main-d’œuvre sont également des priorités clés : « Il est possible de créer un groupe solide en constituant des équipes avec des personnes ayant divers points de vue, motivations et connaissances. Les femmes devraient naturellement être égales dans ce processus. Devoir discuter de ce point en

2019 est insensé. Le genre ne devrait pas être une donnée pertinente, que vous dirigiez une entreprise ou que vous travailliez dans un atelier. » C’est précisément la diversité d’Aludium qui a attiré Gorka au sein de l’entreprise : « La possibilité de travailler dans un environnement multiculturel et de faire partie d’une entreprise en pleine croissance m’a beaucoup plu. Sans compter que j’aime travailler dans un environnement de production. » Gorka estime que les grandes entreprises ont la responsabilité de protéger les droits humains de leurs travailleurs et de se montrer ouvertes et transparentes envers eux : « L’honnêteté en affaires devrait être la seule façon de travailler dans les entreprises sérieuses comme Aludium. Nous devons travailler de manière responsable et en étroite collaboration avec nos communautés locales. » Sous la direction de Gorka, le département HR commencera par se concentrer davantage sur les KPI liés aux personnes : « Tous les KPI liés au RH nous donnent un aperçu de l’entreprise. Mais plutôt que de me concentrer sur des indicateurs traditionnels tels que les coûts, j’entends mettre l’accent sur ceux qui concernent l’évolution et le développement de nos collaborateurs. Les KPI qui apportent de la valeur à nos travailleurs et à notre organisation sont les plus précieux. » Gorka pense également que la formation est essentielle, particulièrement pour les postes techniques. « Une des questions fondamentales au sein de HR est de savoir comment nous pouvons aider les travailleurs à s’adapter aux changements et aux nouveaux défis auxquels ils sont confrontés. La formation est cruciale en ce sens. » ■

Today

Mise à jour

Extension de la

certification ISO-17025 de Cindal Otorga la presente

arlos Pardo, Industrial Product C Leader. Senior Technologist. Analysis, Surfaces & Lubricants Department Manager

Le centre Cindal R&D d’Aludium a vu sa certification ISO 17025 étendue. Grâce à cette nouvelle certification, Cindal est en mesure de tester les lubrifiants utilisés sur l’aluminium destiné à des applications dans les secteurs de l’alimentation et des cosmétiques, afin de vérifier leur conformité aux réglementations de la Food and Drug Administration (FDA) américaine.

Cette certification a été octroyée par l’Entidad Nacional de Acreditación (ENAC), le seul organisme d’accréditation national en Espagne. L’ENAC est reconnu par plus de 70 pays dans le monde par le biais de l’accord de reconnaissance mutuelle de l’International Laboratory Accreditation Conference (ILAC MRA). L’aluminium destiné aux applications alimentaires et cosmétiques ne peut être commercialisé que s’il est approuvé par la FDA en vertu de la norme ISO 17025. La certification doit faire partie du système d’analyse des dangers et des points critiques (HACCP) du fabricant. Des tests doivent être effectués sur les lubrifiants utilisés à chaque étape de la production des emballages, du fournisseur d’aluminium (y compris Aludium) au traitement final. Cindal est aujourd’hui le seul laboratoire en Europe à être certifié pour effectuer ce type d’analyses. Les clients qui bénéficient des procédures de test ISO 17025 de Cindal reçoivent un rapport exhaustif. Ce rapport peut être utilisé comme preuve scientifique et documentaire pour les organismes d’inspection.

L’AEA tient son assemblée générale à Aludium Alicante

/ Grants this

ACREDITACIÓN 790/LE1637 a la entidad técni

ca / to the technical

entity

ALUDIUM TRANSF ORMACIÓN DE PRODUCTOS, S.L. (Unipersonal) CINDAL R&D Según criterios recogidos en la Norma UNE-EN la realización de ISO/IEC 17025, para ENSAYOS en el SECTO ANEXO TÉCNICO R INDUSTRIAL defin adjun idos

to. en el According to the criteria in UNE-E N ISO/IEC 17025 in the industrial for the performance sector as define d in the attached of Test Technical Annex . Fecha de entrad a en vigor / Coming into effect: 23/04 /2010

D. José Manuel La acreditación

Prieto Barrio Presidente

mantiene su vigencia correspondiente hasta notificación anexo en contra. Este documento no La presente acredita técnico, cuyo número coincide tiene validez sin con el de ción y su anexo su retirada. Su vigencia técnico están sujetos la acreditación. puede confirmarse a modificaciones, en www.enac.es. suspensiones tempora les y The accreditation maintains its validity its corresponding unless otherwise technical annex, stated. The present which number coincide technical annex accreditation is not valid without could s with the accredit confirmed at www.en be reduced, temporarily suspend ation. This accredit ed and withdrawn. ation and its ac.es. The state of validity of it can be ENAC es firmante del Acuerdo Europeo (www.european de Reconocimiento -accreditation.o Mutuo firmado rg). ENAC is signator entre Organismos y of the Europea Nacionales de n Recognition accreditation.or Acreditación Agreement signed g) among Nationa l Accreditation Bodies (www.e uropeanRef.: CLE/7141 Fecha de emisión 18/05/20 El presente documen 15 to anula y sustituye al de ref. CLE/6656

Código Validació n Electrónica: 601eG4590YW5T5 La vigencia de 1Z3D la acreditación y del presente certificado puede confirmar

se en http://www

.enac.es/web/enac

/validacion-electron

ica o haciendo

clic aquí

L’accréditation devrait être acquise par les entreprises qui sont nouvelles dans les secteurs alimentaire et cosmétique, ou lorsque de nouveaux lubrifiants sont introduits dans les systèmes de production d’Aludium. La certification ISO 17025 n’est que l’un des moyens par lesquels Cindal R&D peut aider les clients à s’assurer qu’ils respectent la législation en vigueur pour leurs produits. L’équipe de Cindal peut en effet vous épauler dans l’identification des normes et des procédures de test pertinentes pour vos produits. ■

L’Association espagnole pour l’aluminium et les traitements de surface (AEA) a tenu son assemblée générale à Aludium Alicante en avril. L’événement a rassemblé une quarantaine d’entreprises venues des quatre coins d’Espagne. Les participants ont eu l’occasion de visiter l’usine d’Alicante et le centre Cindal R&D. Lors de la conférence, José Ignacio Juan Planelles, directeur de l’usine Aludium Alicante, a prononcé une allocution portant sur la mise en œuvre d’Industry 4.0 au sein d’Aludium. Il a souligné l’importance de numériser les processus de production et de mettre à profit les nouvelles technologies pour garantir la durabilité et maintenir les marges économiques. Au cours de son discours, José Ignacio Juan Planelles a également rappelé l’engagement ferme d’Aludium en faveur du recyclage. Le recyclage s’est vu donner un nouvel élan au sein d’Aludium grâce à un important plan d’investissement. Cela a permis à l’entreprise d’améliorer considérablement ses efforts de recyclage et de créer une exploitation plus durable. ■

Today

Mise à jour

UNE RÉUNION COMMERCIALE À ALICANTE

définit le nouveau cap d’Aludium Au début du mois de juin, Aludium a organisé une réunion commerciale de deux jours à Alicante pour redéfinir l’orientation de l’entreprise pour le second semestre 2019 et au-delà. Tous les membres de l’équipe de direction, tous les collaborateurs commerciaux et tous les représentants du service client (CSR) ont répondu à l’appel.

Augmentation de la concurrence

Les spécialités : un rôle clé pour l’avenir

Restructuration de l’équipe commerciale

Oliver Bell, CEO d’Aludium, a ouvert la séance en exposant certains des moteurs qui affectent l’industrie européenne de l’aluminium. L’un des facteurs les plus influents est le contexte macroéconomique qui caractérise certains de nos marchés clés. Le secteur automobile, par exemple, est en baisse. S’il ne s’agit pas d’un marché stratégique pour Aludium, ce déclin pousse néanmoins certains de nos concurrents à revenir sur le marché de la distribution et celui du bâtiment et de la construction, qu’ils avaient quittés quelques années plus tôt. Deux marchés cruciaux pour les produits d’Aludium. Les importations bon marché en provenance d’Asie constituent un autre vecteur de concurrence. Ceci est dû à la politique économique mondiale et, plus particulièrement, aux discussions commerciales en cours entre les ÉtatsUnis et la Chine. Ces facteurs créent cependant aussi des opportunités pour Aludium. La demande de produits spéciaux à l’étranger a été le moteur de la croissance de nos exportations. À cet égard, Aludium a décidé de nommer Marcus Jerk au poste de Overseas Export Manager. Dans son nouveau rôle, Marcus renforcera la présence d’Aludium aux États-Unis et en Asie.

Une deuxième opportunité réside dans la capacité d’Aludium à produire des surfaces et des finitions de haute qualité : l’idéal pour le marché Specialties. Les producteurs étrangers peinent à atteindre le niveau de qualité et de finition d’Aludium, ce qui génère de la demande pour ces produits. Bien que les spécialités aient occupé une place majeure dans les plans stratégiques d’Aludium par le passé, Oliver Bell estime que nous nous sommes concentrés dans une trop large mesure sur la fabrication de produits de base, peu rentables. Il a souligné trois actions sur lesquelles Aludium mettra l’accent pour accroître sa part du marché des spécialités :

Au cours de son allocution, Oliver Bell a également présenté la nouvelle structure de l’équipe Sales et a annoncé la nomination de Daniel Jubera au poste de Chief Commercial Officer (CCO). Les directeurs commerciaux rendront directement compte à Daniel.

1. développer et soutenir plus étroitement les marchés de spécialité ; 2. travailler avec nos clients pour développer des concepts uniques qui optimisent et réduisent les délais de livraison et les rendent plus efficaces ; 3. mettre à niveau notre portefeuille de produits pour répondre aux besoins des clients existants. Pour atteindre cet objectif, Aludium doit améliorer le niveau de qualité dans tous ses départements. Cela concerne donc la qualité du produit, mais aussi la qualité dans de nombreux autres domaines, comme le service et le conditionnement.

Michael Brandner a été nommé Sales Director pour les produits de spécialité et remplace ainsi Christiane Huber, qui a quitté Aludium le 12 juillet 2019. Il rapportera à Daniel Jubera, tout comme les autres Sales Directors d’Aludium, Stefan Kammerer, Marcus Jerk et Dieter Winterhoff. Autre changement : Sophie Rodriguez est notre nouvelle Sales Manager pour la France et le Benelux. Elle représente Aludium sur les marchés de la distribution et du bâtiment et de la construction. Toute l’équipe de Customer Service Representatives (CSR) d’Aludium a assisté à l’événement. Bon nombre d’entre eux travaillent à distance et n’ont pas l’occasion de se voir régulièrement. Différents ateliers ont permis à tous les participants d’interagir et de donner des conseils pratiques pour planifier l’avenir d’Aludium. ■

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