AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Une semaine d’actualités Date de parution
Semaine du 27 octobre au 1er novembre 2014 Année 2014, n°4
Grèce-Chypre-Turquie Dans ce numéro : Grèce-Chypre-Turquie
1
Affaires étrangères
2
Economie
2-3
Politique intérieure
4
Vivre en Grèce
5
Culture
6
Sur la France, les Français
6
Agenda
7
La presse grecque relate les conclusions du conseil européen qui s’est tenu à Bruxelles le 24 octobre. Les journaux soulignent les tensions en méditerranée orientale alimentées par les provocations d’Ankara dans la ZEE chypriote malgré les appels du conseil européen adressés à la Turquie à plus de retenue. La reconnaissance de tous les Etats-membres constitue une composante indispensable de la procédure d’adhésion. Evangelos Venizelos, vice Premier ministre et ministre des Affaires étrangères a souligné par ailleurs qu’« un pays ne peut pas nourrir l’ambition de devenir membre de l’U.E. sans reconnaître l’un de ses Etats-membres ». A la suite d’une réunion tripartite entre la Grèce, Chypre et l’Egypte, qui s’est tenue à Nicosie, un communiqué conjoint des ministres a souligné « l’importance du respect des droits souverains de la République de Chypre au sein de sa ZEE et invité la Turquie à cesser toutes les recherches sismiques dans les zones maritimes de Chypre et à s'abstenir de toute activité similaire à l'avenir ». Le vice Premier ministre grec, Evangelos Venizelos a d’ailleurs annoncé le renforcement de la présence de la marine de guerre grecque dans la région du sud-est de la Méditerranée par l’envoi d’une frégate et d’un sous-marin, dans le cadre de la FINUL et de l’opération « Active Endeavour » de l’OTAN.
Evangelos Venizelos « La coopération tripartite n’est pas une coopération hostile à la Turquie. C'est une coopération visant à la stabilisation et à la prospérité dans la région. Toutefois, en s'inspirant de ce même esprit de coopération établie entre la Grèce et l'Egypte et bien évidemment entre la Grèce et Chypre, la Turquie doit apprendre qu'il existe la voie du consensus, de la coopération et du respect de la légalité internationale ».
La presse grecque fait état également d’une lettre du Président français François Hollande, adressée au président chypriote, qui reconnait que « le droit de la Mer doit être respecté par tous les pays y compris la Turquie ». Le secrétaire général de l’OTAN, Stoltenberg, a abordé la question des derniers évènements dans la ZEE chypriote avec « équidistance » lors de sa visite à Athènes. Selon le journal cette neutralité « gène » mais ne provoque pas la surprise d’Athènes, puisque la Grèce et la Turquie sont toutes les deux membres de l’OTAN. Selon Eleftherotypia et Le Journal des Rédacteurs, le SG de l’OTAN « joue la politique de Ponce Pilate » au sujet des provocations turques. (revue 27, 29,30, 31/10/2014 – ANA 30/10/2014).