AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Une semaine d’actualités Date de parution
Semaine du 17 au 22 novembre—Année 2014, n°7
Tribune du Premier ministre Dans ce numéro : Tribune du Premier ministre
1
Economie—Troïka
1
Economie
2
Gouvernement
3
¨Politiquie
4
Affaires étrangères
4-5
Affaires—Commerce
5
Vivre en Grèce
6
Culture
7
Sur la France, les Français
7
Economie -Troïka Le ministre grec des finances, Guikas Hardouvelis a déclaré que les discussions entre la Grèce et ses créanciers internationaux sont tendues et les deux parties ont "les nerfs à vif", « nous sommes dans une phase difficile de négociations ». Des inspecteurs de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) sont attendus à Athènes mais ils attendent d’autres gestes de la part du gouvernement grec avant la date butoir du 8 décembre fixée par le gouvernement
Antonis Samaras, Premier ministre, a appelé à la stabilité, politique et économique, définie comme objectif majeur, dans un article publié dans Kathimerini sous le titre « Demain : un saut réformateur vers l’avenir ». Il y dresse la liste des résultats positifs du gouvernement, notamment le redressement économique du 3ème trimestre 2014. Il a déclaré que 95% des déclarations fiscales se font désormais par internet, ce qui constitue un grand pas dans la lutte contre la fraude fiscale. Il anticipe sur un financement de la dette (hors charge d’intérêts) en 2015 sur la seule base des excédents primaires. Le PM énumère également la liste des quatre axes principaux des prochaines réformes : justice, recettes des collectivités locales et impôts foncier, enseignement public, fiscalité. (revue 17/11/2014 – ANA 17/11/2014)
d'Antonis Samaras. Selon la presse grecque, des pressions asphyxiantes sont exercées sur Athènes : les bailleurs de fond du pays avaient posé un ultimatum au ministre des Finances, lui demandant un accord sur les points en suspens. Kathimerini croit savoir que, pour boucler cette évaluation, seules quelques-unes des 19 réformes devront être réalisées dans l’immédiat, les autres pouvant être reportées à 2015. Dans son édition du 19 novembre ce journal fait état du « fossé » qui existe entre le gouvernement et la troïka, notamment en ce qui concerne l’insuffisance budgétaire et les mesures structurelles sur lesquelles insistent les créanciers en vue de l’évaluation finale du programme grec par la troïka. Au cœur des discussions actuelles avec la troïka se trouvent notamment l'évaluation du trou budgétaire de 2015 (la troïka estime que le déficit 2015 sera proche de 2,6 milliards d'euros si le budget n'est pas modifié).
Antonis Samaras KATHIMERINI « Nous faisons tout ce qu’il faut pour diminuer la dette ».
Selon Ethnos et Kathimerini (19/11/2014), le gouvernement refuserait l’adoption de nouvelles mesures mais accepterait les demandes portant sur la sécurité sociale, le syndicats, la grève patronale et la nouvelle grilles des salaires dans la fonction publique alors que la presse du lendemain (20/11) mentionne que le gouvernement aurait refusé toutes modifications liées aux limite d’âge de départ en retraite ou de réduction des pensions de retraite mais suggérait une contreproposition de gel des retraites pour deux ans. Il rejette également tout changement lié aux licenciements collectifs, aux décisions sur l’organisation des grèves en reculant éventuellement sur la grève patronale (lockout) et les congés syndicaux. Une téléconférence jugée « marathon » par la presse grecque a été tenue entre le gouvernement et la troïka vendredi, les derniers semblant adopter une position plus ferme face au gouvernement contrairement à la commission européenne.