AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Le fil hellène
Date de parution
Dans ce numéro : Affaires européennes
1
Affaires européennes
2
Politique intérieure
3-4
Economie
5
Vivre en Grèce
5
Sur la France, les Français
6-7
Semaine du 15 au 20 décembre 2014 —Année 2014, n°11
Visite de Pierre Moscovici, commissaire européen Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Fiscalité et Union douanière, s’est rendu à Athènes les 15 et 16 décembre. Il a eu des entretiens avec le Premier ministre, les ministres des finances, du travail, du développement et de la réforme administrative. La visite de M. Moscovici avait été annoncée par Kathimerini qui cite le commissaire: «Ce n’est pas une nouvelle visite de la troïka, mais celle d’un commissaire qui est l’ami de la Grèce et qui vient confirmer que l’intégrité de la zone euro est une garantie pour la Grèce. Nous avons tous les outils nécessaires pour cela». A l’occasion de son entretien à Athènes avec le ministre de la réforme administrative, Kyriakos Mitsotakis, M. Moscovici a insisté sur la nécessité pour la Grèce de respecter tous ses engagements vis-à-vis de ses partenaires. Il a également estimé qu’il serait dommage de remettre en cause « tant d’efforts ». Refusant de « se mêler » à la vie politique grecque il a déclaré : « Nous respectons les choix du peuple, nous discutons avec tous mais nous sommes pour la stabilité dans la zone euro et la poursuite des réformes ». Au cours d’une conférence de presse, M. Moscovici a décrit la Grèce de la période qui suivra le mémorandum, dotée d’une ligne de crédit préventive (avec la participation de l’UE et du FMI, qui ne sera pas accompagnée de mesures préalables mais de certains engagements) (revue 15, 16, 17/12).
M. Moscovici demande une surveillance économique "plus légère" pour la Grèce
Antonis Samaras—Pierre Moscovici
Déclaration du Président de la Commission européenne Les propos tenus par le Président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker, qui avait exprimé sa préférence pour « des visages familiers » au gouvernement grec, invitant les Grecs à ne pas élire des « forces extrémistes » au pouvoir, n’a pas été apprécié par le parti principal de l’opposition Syriza (revue 15/12).
Le commissaire européen aux Affaires économiques, M. Pierre Moscovici, a affirmé jeudi à l'AFP, en marge d'une visite à Washington, que la supervision économique de la Grèce par ses créanciers internationaux devra à l'avenir devenir "beaucoup plus légère" et moins "invasive". (agence de presse 18/12)