AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Le fil hellène
Date de parution
Semaine du 22 au 29 décembre—Année 2014, n°12
Election présidentielle, 2e et 3e tour Dans ce numéro :
Stavros Dimas, ancien commissaire européen, candidat unique du gouvernement de coalition à la présidentielle grecque, n’a pas réuni les 180 voix nécessaires à son élection au troisième et dernier tour. Le résultat
Affaires intérieures
1-2
Partis politiques
2
Affaires étrangères
3
Economie
3
Vivre en Grèce
4
du 3e vote est quasiment identique à celui du second vote du 23 décembre : 168 voix « pour », 132 voix « contre » ( ils étaient 168 pour, 131 contre et une absence lors du second tour).
Sur la France, les Français
4
Les élections anticipées devraient se tenir le 25 janvier 2015.
qu’il ne comptait pas accepter être élu avec les voix du parti néonazi : « Comme je respecte les institutions démocratiques, je n'accepterai pas d'être élu avec les votes d'Aube dorée », a fermement déclaré M. Dimas. (ANA 24/12 – dépêche d’agence 24/12).
Dès le 2e échec pour se faire élire président de la République, le candidat à la présidentielle, Stavros Dimas, avait déclaré M. Dimas
Message télévisé du Premier ministre, Antonis Samaras Antonis Samaras : « le peuple grec ne veut pas d’élections anticipées. Et il a raison. De notre côté, nous faisons ce qu’impose la Constitution et l’intérêt du pays afin que le président de la République soit élu par le Parlement actuel. (…) Le 21 décembre, Antonis Samaras, Premier ministre, avait lancé un appel télévisé « surprise » au consensus et avait exhorté les députés à « écouter la voix de leur conscience », et à se plier à l'élection du président, pour épargner une nouvelle période d'instabilité au pays, toujours dans une situation incertaine. Il avait suggéré « d'élargir le gouvernement à davantage de personnes croyant aux perspectives européennes du pays », après l'élection présidentielle, et avait proposé d’organiser fin 2015, au lieu de mi-2016, les prochaines législatives. L’initiative avait été aussitôt rejetée par l’opposition (SYRIZA, DIMAR, ANEL), alors que le dirigeant du parti TO POTAMI (la Rivière) s’était dit d’accord avec la proposition du gouvernement. De son côté, le vice-Premier ministre et président du PASOK, Evangelos Venizelos, avait qualifié de pas très important la proposition consensuelle du PM. (revue 22/12 – agences de presse – ANA 22/12)
Antonis Samaras : « le peuple grec ne veut pas d’é lections anticipé es. Et il a raison. (…)