AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Le fil hellène
Date de parution
Dans ce numéro : Elections législatives nationales
1
Le nouveau gouvernement
2
Le nouveau gouvernement
2
Politique intérieure
3
Affaires économiques
3
Affaires économiques
4
Affaires économiques
5
Affaires étrangères
6
Vivre en Grèce
6
Culture
7
Surla France, les Français
7
9 février—Année 2015, n° 3
Elections législatives nationales Alexis Tsipras : « Le peuple souverain a donné aujourd’hui un mandat clair. La Grèce tourne la page. La Grèce laisse derrière elle l’austérité catastrophique, la peur, l’autoritarisme. Elle laisse derrière elle cinq ans d’humiliation et de douleur. La Grèce avance avec de l’optimisme et de l’espoir, dans la dignité, dans une Europe qui change. Le peuple grec a fait un pas historique, un pas en avant, un pas pour rencontrer les peuples de toute l’Europe ». (revue 26/1) Dès le lendemain des élections législatives du dimanche 25 janvier, la presse grecque a publié de nombreux articles qualifiant d’historique la victoire historique d’Alexis Tsipras aux élections nationales. Sous les titres « La vague » (TA NEA) ou « le grand pari » (ETHNOS) ou encore « Victoire et responsabilité » le JOURNAL DES REDACTEURS » écrit que « le résultat électoral marque un moment important, mettre fin, pour la première fois depuis des décennies, à la domination des deux grands partis qui s’alternaient le pouvoir ». Le résultat officiel tel qu’il a été publié par le ministère de l’intérieur : SYRIZA : 36,34% (149 sièges); ND : 27,81% (76 sièges) ; Aube dorée : 6,28% (17 sièges) ; La Rivière : 6,05% (17 sièges) ; KKE : 5,47% (15 sièges) ; Grecs indépendants : 4,75% (13 sièges) ; PASOK : 4,68% (13 sièges). Les partis KIDISO de l’ancien Premier ministre, Giorgos Papandreou, et celui du DIMAR de Fotis Kouvelis n’ont pas recueilli le nombre de voix nécessaires pour entrer au Parlement. (revue 26/1) Le parti de gauche radical SYRIZA n’a toutefois pas obtenu la majorité absolue, à deux sièges près. SYRIZA s’est donc allié avec le parti des Grecs Indépendants (ANEL) de Panos Kammenos, 6ème force en présence au Parlement hellénique. Leurs 13 sièges viennent donc renforcer les 149 sièges obtenus par SYRIZA caractérisé par la presse grecque de « gouvernement à l’équilibre fragile » (ELEFTHEROS TYPOS). (revue 27/1)
Le fil hellène
Elections législatives, Vu d’Europe La presse relève que dès le résultat des élections, le Président du Parlement, M. Schulz, le président français, François Hollande et le PM italien, Matteo Renzi, ont félicité Alexis Tsipras de la victoire de SYRIZA aux élections législatives grecques ((Ta Nea, Eleftheros Typos). Le président français a rappelé « l’amitié qui unit la France et la Grèce et fait part à M. Tsipras de sa volonté de poursuivre l’étroite coopération entre nos deux pays, au service de la croissance et de la stabilité de la zone euro, dans l’esprit de progrès, de solidarité et de responsabilité qui est au cœur des valeurs européennes que nous partageons ». (revue 26/1). La presse s’est étonnée du retard du télégramme de félicitations de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui l’a envoyé finalement deux jours après. (revue 28/1)
Le nouveau gouvernement Le gouvernement, photo de famille Le nouveau gouvernement a prêté serment le 27 février. Il est composé de 41 membres, ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat suivants :
Ministre déléguée : Nadia Valavani Ministre délégué : Costas Mardas Ministère de la culture, de l’éducation et des cultes : Ministre : Aristidis Baltas Ministre délégué à la culture : Nikos Xydakis Ministre délégué à l’éducation : Tassos Kourakis Ministre délégué à la recherche et à l’innovation : Costas Fotakis Secrétaire d’Etat aux sports : Stavros Kontonis Ministère du travail : Ministre : Panos Skourletis Ministre déléguée à la solidarité sociale : Mme Theano Fotiou Ministre déléguée à la lutte contre le chômage : Mme Rania Antonopoulou Ministère de la santé et de la sécurité sociale
Premier ministre : AlexisTsipras
Ministre : Panagiotis Kouroublis
Vice-PM : Giannis Dragassakis
Ministre délégué à la santé : Andreas Xanthos
Ministère de l'intérieur et de la reconstruction administrative :
Ministre délégué à la sécurité sociale : Dimitris Stratoulis
Ministre : Nikos Voutsis
Ministère des affaires étrangères :
Ministre délégué à la réforme administrative : Giorgos Katrougalos
Ministre : Nikos Kotzias
Ministre délégué à la protection du citoyen : Giannis Panoussis
Ministre délégué aux affaires européennes : Nikos Houndis
Ministre délégué à la politique d’immigration : Tasia Christodoulopoulou
Ministre délégué aux relations économiques internationales : Efklidis Tsakalotos
Secrétaire d’Etat Macédoine-Thrace : Maria Kolia-Tsaroucha Ministère de l’économie, des infrastructures, de la marine marchande et du tourisme :
Ministère de la défense nationale :
Ministre : Giorgos Stathakis
Ministre délégué : Costas Isichos
Ministre délégué aux infrastructures aux transports et aux réseaux : Christos Spirtzis Ministre délégué à la marine marchande : Theodoros Dritsas Ministre déléguée au tourisme : Elena Kountoura Ministère de la reconstruction de la production, de l’environnement et de l’énergie :
Ministre : Panos Kammenos Secrétaire d’Etat : Nikos Toskas Ministère de la justice : Ministre : Nikos Paraskevopoulos Ministre d’Etat chargé de la lutte contre la corruption : Panagiotis Nikoloudis
Ministre : Panagiotis Lafazanis
Ministre d’Etat chargé de la coordination de l’œuvre gouvernementale :Alecos Flabouraris
Ministre délégué à l’environnement : Giannis Tsironis
Secrétaire d’Etat : Terens Quick
Ministre délégué au développement agricole : Vaghelis Apostolou
Ministre d’Etat : Nikos Pappas
Secrétaire d’état au développement agricole Panagiotis Sgouridis
Secrétaire d’Etat auprès du PM et porte-parole du Gouvernement :
Ministère des finances :
M. Gavriil Sakellaridis
Ministre : Giannis Varoufakis
(revue 27/1)
Page 2
Politique intérieure
9 février—Année 2015, n° 3
Elections présidentielles
Nouveau gouvernement
Dès le lendemain des élections législatives, la presse annonce les noms des candidats éventuels à la présidence de la République, parmi lesquels ceux de l’ancien Premier ministre, Kostas Caramanlis, de l’actuel commissaire européen, Dimitris Avramopoulos et de l’ancien président du SYNASPISMOS, Nikos Konstantopoulos. La candidature de Dimitris Avramopoulos suscite néanmoins une division au sein même de la Nouvelle Démocratie mais le président, Antonis Samaras a rassuré le commissaire européen que la ND soutiendrait son éventuelle candidature. (revue 26, 2, 30/1)
La presse du 28 janvier analyse la composition du gouvernement., en indiquant les membres faisant partie de la plateforme de gauche de SYRIZA (Lafazanis, Stratoulis, Houndis,Yssichos), ceux issus des Grecs indépendants (le président Panos Kammenos (Kountoura, Sgouridis, KolliaTsaroucha, Kouïk) et ceux de Syriza provenant du PASOK (Kouroublis, Spirtzis).
Programme Déjà, dès la cérémonie de passation de pouvoirs, différents ministres ont donné le ton du programme gouvernemental. Parmi les mesures annoncées, nous retiendrons via la presse, la restauration du salaire minimum à 751 euros, le retour aux conventions collectives, la restauration du 13ème mois de pension aux retraités touchant une pension mensuelle inférieure à 700 euros, l’annulation de 10.000 licenciements effectués dans la fonction publique, l'arrêt du processus des privatisations du port du Pirée, des aéroports régionaux et de la compagnie d'électricité DEI. (revue 29/1)
Défense Le nouveau ministre de la défense nationale, Panos Kammenos, a effectué ses premières rencontres diplomatiques avec l’ambassadrice d’Israël, Irit Ben-Abba Vitale et avec les ambassadeurs des Etats-Unis, David Pearce, et de Russie Andrey Maslov. Sur les relations de la Grèce avec l’OTAN, le ministre grec qui s’est entretenu le 4 février à Bruxelles avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré « j’ai fait clairement savoir que les relations avec les autres pays non parties de l’Alliance ne porteront pas atteinte aux bonnes relations entre la Grèce et l’OTAN et que la Grèce restera dans le cadre des accords conclus » (AVGHI). (revue 4, 5/2)
Accident aerien 11 personnes, neuf Français et deux Grecs ont trouvé la mort dans un crash d’avion de combat grec de type F-16 qui participait en Espagne à un exercice militaire de l’OTAN. (revue 27/1)
Affaires économiques Dette - BCE La décision le 3 février « soudaine » et « sans précédent (ETHNOS) de la BCE de ne plus accepter à partir du 11 février les titres de l'État grec en garantie de ses opérations de refinancement principal fait la Une des journaux qui parlent d’« ultimatum » adressé à Athènes. Les banques grecques ne pourront compter pour se refinancer que sur l’aide d’urgence en liquidités (ELA). Le ministère grec des finances a réagi dans un communiqué et a souligné que cette décision « n'avait pas de répercussions négatives » sur le secteur financier grec qui reste « totalement protégé » grâce aux autres canaux de liquidités toujours disponibles. Le journal poursuit que »la BCE fait du chantage à l’encontre d’Athènes afin qu’elle aboutisse à un accord avec ses partenaires dans une semaine ». (revue 5/2) Plusieurs journaux relèvent que François Hollande a jugé « légitime » la décision de la BCE sur la Grèce. « Le rôle de la France » a déclaré le président français, » c'est de trouver une solution, de contribuer à un accord mais dans le respect, respect du vote des Grecs mais respect des règles européennes et respect des engagements ». « Rien ne serait pire que d'humilier les Grecs". Il a recommandé au Premier ministre grec, Alexis Tsipras, de se rendre en Allemagne pour voir la chancelière allemande, Angela Merkel. Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a également jugé « légitime » mais aussi « opportune » la décision de la BCE. ELEFTHEROS TYPOS titre « Hollande et Renzi aux côtés de Berlin et de la BCE ». (revue 6/2)
Page 3
Le fil hellène
Affaires économiques (suite) Le Premier ministre, Alexis Tsipras, a déclaré devant le groupe parlementaire de SYRIZA le 5 février que « la Grèce n’a pas l’intention de faire du chantage, mais on ne peut pas non plus exercer de chantage sur la Grèce ». « Nous allons respecter les règles, mais nous demandons à nos partenaires de respecter le vote du peuple grec ». Il a en outre souligné que les propositions du nouveau gouvernement grec ne constituent pas une menace pour l’équilibre en Europe, au contraire elles sont susceptibles de reconstruire un équilibre en Europe. (revue 6/2)
Tournée européenne du gouvernement Le ministre grec des Finances, Giannis Varoufakis, se cherche des alliés selon ETHNOS et a entamé une série d’entretiens avec ses homologues européens. Le 1er février, il s’est rendu à Londres où il a rencontré le Premier ministre et son homologue, M. Osborne. Il a rencontré à Paris son homologue français, Michel Sapin, le 1er février, et le lendemain, il a rencontré à Rome Pier Carlo Padoan. Alexis Tsipras, de son côté, s’est rendu à Nicosie (Chypre) et a rencontré le président de la République chypriote, Nikos Anastassiadis. Le 3 février, il s’est déplacé à Rome et a rencontré son homologue Matteo Renzi. Le 4 février, il s’est rendu à Bruxelles puis à Paris où il a rencontré François Hollande (revue 30/1)
France-Grece Le nouveau ministre des finances, Giannis Varoufakis s’est rendu en visite à Paris, le 1 er février, où il a rencontré son homologue français, Michel Sapin. TA NEA commente le ton « particulièrement chaleureux » des entretiens entre MM. Varoufakis et Sapin. Le JOURNAL DES REDACTEURS titre de son côté « nouveau contrat marqué du sceau français » et « Paris danse sur un rythme grec » mais ELEFTHEROS TYPOS fait état d’un « atterrissage brutal dans la réalité européenne » et constate un « revirement à 180° dans la rhétorique de M. Varoufakis ». (revue 2, 3/2) Alexis Tsipras, Premier ministre, a quant à lui, rencontré le Président français, François Hollande à l’Elysée. ETHNOS souligne que le président français a déclaré que « la méthode pour aboutir à un accord, c’est le dialogue » en ajoutant que « la France était disposée à aider dans ce sens, dans le cadre de l’UE ». Alexis Tsipras a déclaré, à destination de l’Allemagne, que « l’Europe est notre maison commune et nous devons tous travailler en respectant les règles européennes, mais en même temps en respectant tous les pays qui doivent travailler sur un pied d’égalité dans l’UE et dans la zone Euro : il n’y a pas de propriétaires et de locataires ». le quotidien KATHIMERINI relève que François Hollande aurait dit au Premier ministre grec « dans aucun cas nous ne laisserons la Grèce échouer, car l’échec de la Grèce serait également l’échec de l’Europe ». (revue 5/2)
Grece – UE Le président du parlement européen, Martin Schultz a, le 29 janvier, effectué une visite à Athènes. Il a rencontré le Premier ministre, Alexis Tsipras, le président de la ND, ancien Premier ministre, Antonis Samaras et le président du PASOK, Evangelos Venizelos. Cette « première prise de contact » s’est déroulée dans un « bon climat » et a été qualifiée de « constructive » (ETHNOS). Athènes réclame plus de temps, l’Europe le respect des engagements. Le président du Parlement européen a accordé une interview à KATHIMERINI dans laquelle il souligne que « SYRIZA doit maintenant réaliser qu’il est au gouvernement et non pas un parti qui fait une campagne préélectorale » . Il recommande des « solutions réalistes acceptables par les deux parties ». M. Schulz a exclu l’éventualité d’un grexit en soulignant qu’une telle perspective « n’était dans l’intérêt de personne » et « ne faisait pas partie de l’agenda ». Une deuxième interview a été accordée au quotidien TA NEA où il déclare « les citoyens grecs ont voté pour M. Tsipras avec l’espoir de voir leur vie quotidienne s’améliorer. Le nouveau gouvernement devra mettre l’accent sur ce point. » (revue 29, 30/1)
Page 4
9 février—Année 2015, n° 3
Affaires économiques (suite) Grece –Commission europeenne
Eurogroupe
Le 4 février, Alexis Tsipras a rencontré dans le cadre de sa tournée européenne, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. M. Juncker a déclaré que le PM grec « lutte pour la coopération au sein de l’UE et non pas pour sa division, ce qui constitue un message positif ». Malgré le climat chaleureux de la rencontre, M. Juncker a, quelques heures après, dans une déclaration à la presse, prévenu du risque d’un arrêt de financement de la Grèce dans le cas où cette dernière ne respecterait pas ses engagements. (revue 5/2)
Le président de l’Eurogroupe Jerom Dijsselbloem a effectué une visite à Athènes le 30 janvier. Il a rencontré le Premier ministre, Alexis Tsipras et le ministre grec des finances, Gianis Varoufakis. La visite était annoncée comme « critique » au lendemain des messages sévères qu’il avait adressés à la Grèce. La visite a dominé l’actualité et en particulier les échanges virulents entre les deux hommes, M. Dijsselbloem et M. Varoufakis (qui avait évoqué une conférence pour la dette) : « la conférence sur la dette existe déjà, son nom est Eurogroupe » (Dijsselbloem) ; « nous n’avons pas de raison de coopérer avec un comité dont les bases sont branlantes » (Varoufakis).
Grece – Allemagne Faisant suite à la publication d’un article de Reuters mentionnant les détails d’un document de travail contenant les positions allemandes qui devraient être présentées lors du prochain Eurogroupe, le journal ETHNOS titre : « Athènes et Berlin aux postes de combat » . Le document indiquerait que l’Allemagne invite la Grèce à appliquer les mesures convenues avec le précédent gouvernement. Berlin avait fait savoir la veille qu’il refusait les demandes grecques, le gouvernement grec répondant qu’il ne compte pas accepter la position allemande. ELEFTHEROS TYPOS titre « la chancelière allemande, Mme Merkel vise l’isolement diplomatique de la Grèce ». (revue 5/2) Les ministres des finances grec et allemand, Wolfgang Schaüble et Giannis Varoufakis se sont rencontrés le 5 février à Berlin. La partie grecque demande du temps et un accord intermédiaire et rejette le programme actuel, tandis que la partie allemande insiste sur la nécessité pour la Grèce de respecter ses engagements (ELEFTHEROS TYPOS). Le journal TA NEA note que Giannis Varoufakis aurait laissé entendre que 67% du programme actuel pourrait être accepté. (revue 6/2)
IMERISSIA du 2/2 se réfère à « un naufrage » pour ce qui concerne les entretiens. Le journal anticipe prévoyant une rupture des négociations avec l’Union européenne. D’ailleurs TO VIMA qui publie un entretien de M. Varoufakis souligne en titre : « la troïka c’est fini » et « je ne signerai pas une déclaration de repentir sur le mémorandum ». (revue 30/1)
Grece – Russie La Russie a déclaré via son ministre des finances, Anton Silouanov, que son pays envisagerait d’accorder une aide financière à la Grèce si elle en faisait la demande. Alexis Tsipras a néanmoins exclu que son gouvernement se tourne vers la Russie pour obtenir une aide financière et a dit vouloir poursuivre les discussions avec l’Europe. (revue 30/1 – 3/2)
Grece –Grande-Bretagne A l’issue de sa rencontre à Londres avec Giannis Varoufakis, le ministre des finances britannique, George Osborne, a estimé que « la confrontation entre la Grèce et la zone euro sur la question de la dette constitue la plus grande menace pour l'économie mondiale ». « J’ai appelé le ministre grec des finances à agir de manière responsable, mais il est également important que la zone euro présente un meilleur projet pour l'emploi et la croissance » (revue 3/2)
Grece –Italie La presse du 4 février met en relief les points importants évoqués par les Premiers ministres grec et italien lors de la visite d’Alexis Tsipras à Rome. Le Premier ministre grec a souligné que la Grèce et l’Italie peuvent œuvrer en commun en Europe. Il ne s’agirait pas d’un nouveau front qui vise à diviser l’Europe mais d’une politique commune basée sur la cohésion sociale. Il s’agit d’une « alliance de la raison face à l’absurdité de l’austérité » a déclaré Alexis Tsipras. Les deux chefs de gouvernement se sont accordés sur la nécessité d’appliquer des réformes radicales dans leurs pays pour lutter contre la corruption, le clientélisme et l’évasion fiscale. Répondant à une question de presse, Alexis Tsipras a souligné que les citoyens et les créanciers européens ne doivent pas avoir peur du nouveau gouvernement grec, mais souligné qu’il fallait mettre fin aux politiques qui ont augmenté l’endettement de son pays. (revue 4/2)
Page 5
Le fil hellène
Affaires étrangères Grece – Chypre
Grece – UE –Ukraine
Alexis Tsipras, Premier ministre accompagné du ministre des affaires étrangères, Nikos Kotzias, ont effectué une visite à Chypre. Les discussions ont porté sur la dette grecque, le dossier chypriote et les relations de la Turquie avec Chypre et la Grèce. (revue 3/2)
Vif mécontentement du nouveau gouvernement grec au sujet de la déclaration conjointe de l’UE sur l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie qui a été publiée, selon le secrétaire général du PM grec, sans avoir obtenu en amont le consentement de l’ensemble des Etats-membres, dont la Grèce. La Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Federica Mogherini a déclaré que la décision reviendra aux chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet qui se réunira le 12 février à Bruxelles. (revue 28, 30/1)
Vivre en Grèce
Rassemblement citoyen La presse relève, photos à l’appui, que plus de 5.000 citoyens se sont rassemblés spontanément le 5 février devant le Parlement hellénique à Athènes, mais aussi à Thessalonique, pour soutenir le gouvernement d’Alexis Tsipras et les efforts déployés dans ses négociations avec ses partenaires. (revue 6/2)
Page 6
Culture Disparition du chanteur grec de renommée internationale, Demis Roussos, décédé à l’âge de 68 ans dans un hôpital à Athènes. (revue 27/1)
Service de presse et de communication Vassilissis Sofias, 7 106 71 Athènes Téléphone : 210 3391000 Télécopie : 210 3391046 presse.athenes-amba@diplomatie.gouv.fr
Sur la France, les Français Tribune de Thomas Piketty L’économiste français, Thomas Piketty a souligné dans une tribune publiée dans le quotidien TA NEA que « le triomphe électoral de SYRIZA pourrait renverser la situation en Europe et mettre une fin à l’austérité qui menace la survie de notre planète et de ses jeunes ». M. Piketty estime que « si la France et l’Italie tendent la main à la Grèce et à l’Espagne, l’Allemagne serait obligée d’accepter un compromis ». (revue 28/1)
Entretien d’Olivier Descotes pour TO VIMA RETROUVER
NOUS SUR LE
WEB
Sous le titre « j’ai l’impression d’avoir été Grec depuis toujours », l’édition dominicale de To Vima publie un entretien accordé par le directeur de l’IFG, M. Olivier Descotes, quelques jours après la communication du programme culturel de l’Institut pour 2015. (revue 2/2)
!!!
W W W . A M B A F R A N C E - G R . O RG
février 2015 lun.
mar.
mer.
jeu.
ven.
sam.
dim.
1 2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
Le service de presse et de communication de l’ambassade de France en Grèce a élaboré pour vous ce bulletin hebdomadaire reprenant très succinctement l’actualité de la semaine qui vient de s’achever, en se basant sur les sources reprises dans la « revue de la presse hellénique » quotidienne, en ligne sur le site internet de l’ambassade, le bulletin de l’ANA et la presse électronique...