AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Le fil hellène Date de parution
Le 22 avril—Année 2015, n° 09
Economie Négociations sur la dette Dans ce numéro : Economie
1-2
Ils l’ont dit
2
Affaires étrangères
3
Politique étrangère
3
Politique intérieure
4
Politique européenne
5
Vivre en Grèce
5
Culture
6
Sur la France, les Français
6-7
La presse relève le « blocage » dans les négociations entre Athènes et ses créanciers, chacune des deux parties campant sur ses positions, ETHNOS parle de « vive confrontation » et de « bras de fer avec les créanciers ». Du coup, dans la presse allemande l’éventualité d’un « Grexit » refait surface. TA NEA doute qu’une solution soit trouvée avant l’eurogroupe du 24 avril. (revue 26/4/2015) Wolfgang Schauble a, selon de nombreux journaux, souligné qu’une solution ne sera pas trouvée d’ici le 24 avril, mentionnant que la situation « était très difficile pour la Grèce » et que le nouveau gouvernement de SYRIZA avait « détruit » l’œuvre du gouvernement précédent. Il n’y a pas un besoin de plus d'argent, mais un besoin de plus de réformes » a-t-il déclaré concernant le plan d'aide à la Grèce, en ajoutant que « le problème n’était pas la dette mais le manque de compétitivité ». Sur un éventuel « Grexit » il a déclaré « je suis assez confiant sur le fait que cela n'arrivera pas ». Le président de la BCE, M. Draghi, a réitéré : « à l’heure actuelle je ne veux même pas prendre en considération la possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro ». ETHNOS le 17 avril a précisé que le ministre allemand avait laissé ouverte l’éventualité du décaissement de la prochaine tranche du prêt sans une mise en oeuvre à 100% des réformes. Il a également souligné, à Washington, que pour bénéficier en mai d'un versement de 7,2 milliards d'euros lié au deuxième plan d'aide et censé éviter un défaut, la Grèce devait convaincre trois institutions, à savoir le FMI, l'Union européenne et la Banque centrale européenne, qu'elle avait « rempli en grande partie » ses obligations. (revue 16, 17/4/2015 –agences de presse 16/4/2015) Le Premier ministre, Alexis Tsipras, s’est dit, dans une déclaration faite auprès de l’agence de presse REUTERS, optimiste qu’un accord serait trouvé d’ici la fin du mois. Des progrès « notables » sur la question de la collecte de l’impôt ont été faits, de la lutte contre la corruption, de l’efficacité de l’administration publique et sur le plan fiscal. Il a néanmoins évoqué quatre points de désaccord avec l’UE et le FMI : les relations professionnelles, le système de la sécurité sociale, la hausse de la TVA et les différences d’appréciation sur la mise en valeur des biens publics. (revue 17/4/2015) Sur la question du Grexit, plusieurs quotidiens ont publié des déclarations de responsables européens laissant ouverte une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. Le porte-parole de la Commission européenne a affirmé : « à ce stade, nous ne sommes pas satisfaits du niveau de progrès. Les travaux doivent s’intensifier avant l’Eurogroupe du 24 avril ». Le ministre français
des finances, Michel Sapin a jugé de son côté «exclu que la Grèce sorte de la zone euro » et estimé qu'un tel scénario présenterait surtout un risque politique pour le devenir de l'union monétaire mais que, sur le plan économique, « le danger n'était pas de même nature » que lors des précédents épisodes critiques en 2010 et 2012. (revue 20/4/2015 – bulletin ANA20/4/2015 – dépêches d’agences 18/4/2015)