ABDOU SALAM SALL, PRESIDENT DU COMITE DE PILOTAGE DES ASSISES
« Faire entrer de plain-pied le Sénégal dans la société de INSTALLATION DU TRIBUNAL DES PAIRS DU CORED la connaissance » PAGES 4-5 44 è m e ANNÉE • N°13277 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
Macky Sall favorable à la révision de la Convention collective des journalistes
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Pour un consensus fort autour du nouveau Code de la presse « Les revues de presse, une dictature imposée à la Nation »
AGRICULTURE
L’Inde débourse 31 milliards de FCfa pour la riziculture
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ELEGANCE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Mèches et cheveux naturels décoiffent nattes et « yoss » SALOUM DIENG, CHANTRE DU « NDAGA »
De la gloire à la précarité PAGES 11 A 16
MACKY SALL AUX LIONS DU BASKET
LANCEMENT DES ACTIVITES DE L’ANPEJ
Les jeunes invités à s’orienter vers l’agriculture
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L’Anpej : 113.000 emplois à l’horizon 2017
« Vous avez la noble et redoutable mission de défendre les couleurs du Sénégal » PAGE 23
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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AUTOREGULATION DES MEDIAS
Le Tribunal des pairs installé officiellement Pour le président de la République, Macky Sall, chaque journaliste doit être son propre juge en donnant des informations de qualité avec comme crédo : objectivité, vérité et intérêt général. Le chef de l’Etat s’est exprimé, hier, à la cérémonie officielle d’installation des 10 membres du Tribunal des pairs, une instance d’autorégulation des médias. Par E. Massiga FAYE, Ibrahima BA (textes) et Mbacké BA (photos)
son propre juge en donnant des informations de qualité avec comme crédo : objectivité, vérité et intérêt général ». Selon lui, c’est la condition pour l’effectivité de l’exigence démocratique. Pour le chef de l’Etat, le binôme journalisme et liberté est indissociable dans le fonctionnement de la démocratie. Il a assimilé les professionnels des médias à des instruments d’alerte au cas où les droits et libertés sont menacés. Même si le président Macky Sall considère le journaliste comme un pilier du système démocratique, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas à l’abri d’erreurs. Ce qui peut lui valoir d’être traduit devant un juge. D’où ces interrogation du chef de l’Etat : « Le journaliste devrait-il être le tribunal de sa propre conscience?», « La justice, un mécanisme impersonnel pour juger ? » Sous ce rapport, le président Macky Sall a annoncé le Tribunal des pairs à la place de la justice sénégalaise pour juger les journalistes. Et dans cette perspective, ses moyens institutionnels seront ren-
forcés. « Chaque institution doit avoir un mécanisme d’autorégulation », a lancé le président Sall. Le président de la République a plaidé pour de vrais journalistes avec de véritables organes de presse qui se reconnaîtront dans cette instance d’autorégulation et les décisions qu’elle aura à prendre. « Avec un souci d’équilibre et un renforcement du système démocratique, le Tribunal des pairs, dans sa mission, aura à juger les pratiques professionnelles qui sont au cœur de notre quotidien. Il s’agira également de magnifier les bons comportements », a estimé le président Sall. Il ajoute que le Tribunal des pairs est indispensable à l’ancrage d’une culture d’excellence dans les médias.
Macky Sall pour une révision de la Convention collective Même si le président de la République est d’avis que chaque journaliste doit avoir comme crédo la quête d’une information de qualité dans l’intérêt général, ce qui requiert
un effort constant, Macky Sall s’est dit favorable à la révision de la Convention collective des journalistes. Cela, argue-t-il, pour une sécurité matérielle et morale des pro-
fessionnels de l’information et de la communication sociale. « L’Etat s’est inscrit dans cette perspective avec l’aide à la presse », a rappelé le président Sall.
« Revues de presse, une dictature imposée à la nation » Le chef de l'Etat a déploré la présence de « parasites » dans la profession des journalistes notamment avec la revue de presse dans les médias qu’il assimile à « une dictature » imposée à la Nation ou encore des émissions
interactives comme « wakh sa khalat ». « C’est une pollution qui empêche le pays de travailler », a dénoncé Macky Sall assurant qu’avec lui, le Sénégal connaîtra de vraies avancées dans les libertés de la presse.
Pour un « consensus fort » autour du Code de la presse Le président Macky Sall a souligné que l’Etat du Sénégal est profondément engagé pour la qualité dans les médias. Il a évoqué le projet de Code de la presse, adopté en Conseil des ministres en 2010, qui devrait permettre à la profession de retrouver ses lettres de noblesse. Dans
cette dynamique, le chef de l’Etat a instruit le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, d’organiser, prochainement, une rencontre de partage avec les députés, le Comité scientifique, les professionnels des médias, la société civile pour un « consensus fort » autour du Code.
Une nouvelle étape dans la marche des médias au Sénégal, selon Mame Less Camara Prononçant le discours inaugural sur l’autorégulation, le journaliste Mame Less Camara a soutenu que l’installation du Tribunal des pairs est l’aboutissement d’un processus et le point de départ d’une nouvelle étape dans la marche des médias dans notre pays. A l’en croire, avec la mise en place de ce tribunal, devrait s’ouvrir une nouvelle page dans la régulation du travail des journalistes, non pas par les pouvoirs publics ou une quelconque autorité, mais exclusivement par les professionnels du secteur eux-mêmes. Une nouvelle approche dans l’organisation du travail des médias au Sénégal. « Cette page s’écrira sur le tempo de l’indépendance et de la rigueur, du respect de la personne humaine, du renforcement de la stabilité nationale sans préjudice de l’esprit critique des journalistes », at-il laissé entendre. Pour Mame Less Camara, le projet d’autorégulation, en tant que mécanisme et volonté de mettre de l’ordre, ne date pas d’aujourd’hui et a commencé en 1998 avec la création du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (Cred). « Ce qui nous
réunit est l’aboutissement d’un processus (…) à élaborer des stratégies, pour que jamais la presse ne manque à l’appel du peuple aspirant à plus de démocratie dans le respect de son droit à une information juste, équilibrée, porteuse de valeurs et dépouillée de l’affairisme politique économique ou religieux », a-til dit, ajoutant que le respect des règles d’éthique et de déontologie dans le monde de la communication est devenue une demande sociale. Et les acteurs du secteur, a poursuivi le formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), n’y peuvent se soustraire plus longtemps, au risque « de condamner durablement une activité professionnelle dont l’affaiblissement entrainerait la fin du projet démocratique et ne serait pas sans conséquences sur les espoirs du peuple en une correcte gouvernance des affaires de la Cité ». Pour lui, la fonction d’alerte, la mission de relèvement de la conscience citoyenne, la protection des droits de chacun dans une nation ayant confiance en elle-même, appellent l’implication de femmes et d’hommes suffisamment
imbus des valeurs de la démocratie et capables de décoder les messages venant du peuple. « Ces qualités doivent être partagées par tous les professionnels de l’information, sans considération de génération à laquelle ils appartiennent », a dit M.Camara. Et cela, du fait qu’il n’y a pas d’âge du journaliste dans la profession s’agissant des bonnes ou mauvaises pratiques. Le Cored aura pour mission de juger les journalistes et techniciens de la communication qui ne respecteront pas l’éthique et la déontologie ou tout simplement les règles de pratique du métier.
BACARY DOMINGO MANE, PRESIDENT DU CORED
« L’autorégulation peut aider à tirer la profession vers le haut » Dans son intervention, le président du Cored est revenu sur la place, ô combien importante, de la presse dans la bonne marche de la société, en permettant de façonner les opinions et à préparer le citoyen à opérer les choix démocratiques et en exigeant des gouvernements le respect de leurs engagements. Selon Bacary Domingo Mané, cette fonction de veille fait que les journalistes sont les plus exposés à la critique et à l’expression de l’adversité. « Mais, il n’y a pas que cela, heureusement. Parce que les professionnels du secteur restent encore attachés à leur indépendance et au droit du public à l’information, il y aura forcément de la méfiance, parfois de la défiance et de la médisance », a-t-il tenu à préciser. Pour M. Mané, la voie de l’autorégulation que les professionnels ont fini de choisir peut aider à tirer la profession vers le haut, aux yeux du public. Le président du Cored reste convaincu qu’il « y a du bon dans nos rangs, du très bon que d’autres envient ». Néanmoins, il reconnait aussi l’existence de mauvaises pratiques. « Nous reconnaissons qu’il y a des problèmes et nous avons pleinement conscience de la nécessité de trouver les solutions idoines si nous voulons éviter d’en arriver à un point de non-retour.
Nous avons également la conviction que le mal que nous voulons soigner n’est l’apanage exclusif de notre profession… », a fait comprendre Bacary Domingo Mané. Il a également salué l’engagement des membres du Tribunal des pairs à rester à l’écoute de toute la profession et à se rendre disponible à l’endroit du citoyen, sans considération d’origines, d’appartenances politiques ou confessionnelles. « Vous êtes l’interface entre le public et les producteurs de contenus journalistiques. Vous êtes heureusement en terrain connu. Aussi, n’aurais-je besoin de vous rappeler ce que le Cored dont vous êtes les mandataires, gagnerait à travailler au renforcement du partenariat avec le régulateur de l’audiovisuel », a-t-il indiqué.
Le Cored sera attentif aux bonnes pratiques En dehors de sa mission d’autorégulation, le Conseil pour l’observatoire des règles d’éthique et de déontologie entend également rester attentif aux bonnes pratiques du métier. Selon Mame Less Camara, un des membres du Tribunal des pairs, il arrive que des médias et des journalistes s’illustrent dans des attitudes, des pratiques qui honorent la profession et rassurent la collec-
tivité nationale. « Le Cored sera forcément attentif à ces exemples de bonnes pratiques pour ériger en modèle à imiter, les circonstances y appelant », a-t-il affirmé. Il œuvrera, a expliqué M. Camara, à la promotion d’une presse proche du peuple, respectueuse des institutions sans jamais faire obstacle à la liberté d’informer et à l’indépendance éditoriale des médias.
Liste des membres du Tribunal des pairs Mamadou Biaye, ancien directeur de publication du journal « Le Quotidien » Cheikh Tidiane Fall, ancien journaliste au quotidien national « Le Soleil », Gnagna Sidibé Diagne, ancienne directrice de la Télévision nationale. Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic). Kader Diop, ancien journaliste de l’Agence France Presse (Afp). Saliou Traoré, journaliste-correspondant de l’Agence espagnole (Efe) et président de l’association de la presse étrangère au Sénégal. Saphie Ly Sow, ancienne directrice de publication de Sud Quotidien. Eugénie Aw, ancienne directrice du Cesti. Diatou Cissé, journaliste et ancienne secrétaire générale du Synpics. Mame Less Camara, journaliste-formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti).
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le président de la République, Macky Sall, a présidé, hier, la cérémonie officielle d’installation des 10 membres du Tribunal des pairs. Cette instance d’autorégulation est une émanation du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored). A l’entame de son propos, le Chef de l’Etat a qualifié la rencontre d’ « historique » avant d’adresser ses félicitations aux membres du Tribunal. Il a salué en eux une grande fierté pour la corporation. « Ils ont porté des valeurs positives dans les rédactions, les écoles. Leur parcours est synonyme de bonnes pratiques », a soutenu le président de la République s’adressant à une assistance composée de techniciens et professionnels de l’information et de la communication sociale mais aussi des membres du gouvernement, de l’Assemblée nationale, de la société civile, du corps diplomatique et d’autorités religieuses et coutumières. Dans son discours, le président Macky Sall a estimé que « chaque journaliste doit être
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LANCEMENT DES ACTIVITES DE L’ANPEJ
Les jeunes invités à s’intéresser à l’agriculture En présidant hier le lancement des activités de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes, Macky Sall a souligné l’espoir placé dans l’ambitieux Programme des domaines agricoles communautaires qui doit générer 300.000 emplois sur 4 ans. « L’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes doit être une agence opérationnelle pour accompagner les projets et programmes du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et des autres ministères de l’Agriculture, du Tourisme, de l’Environnement, qui peuvent avoir des emplois jeunes. L’Anpej doit éviter d’être une agence de placement pour des emplois politiques… », a affirmé, hier, le président de la République, Macky Sall. Selon le chef de l’Etat qui présidait le lancement des activités de l’Anpej, la suppression de 4 structures, voire 5, chargées de l’emploi des jeunes, a été une décision difficile pour lui. Mais, estime Macky Sall, « il fallait mettre en cohérence nos politiques publiques de promotion d’emplois. D’où la création de l’Anpej en janvier dernier ». Insistant sur le rôle de cette nouvelle agence, le président de la République a souligné que ce n’est pas à l’Anpej de donner de l’emploi aux jeunes, mais elle doit plutôt assurer « la promotion » de l’emploi des jeunes. D’où, dit-il, la mise en place des programmes et projets pour la
promotion de l’emploi. « Déjà, l’on peut relever le programme de l’Anpej en tant qu’agence. Un programme sur 4 ans, avec en objectif, 110.000 emplois grâce à l’instrument que constitue le Papej qui est un programme d’appui à l’emploi des jeunes, sur lequel nous avons travaillé avec certains partenaires comme la Banque africaine de développement et la Bid. Domaines agricoles communautaires Pour le Papej, ce sont 17.000 emplois projetés », a expliqué le chef de l’Etat. Et le programme essentiel, selon Macky Sall, c’est le Programme des domaines agricoles communautaires, (Prodac) qui doit générer 300.000 emplois sur 4 ans. « C’est un ambitieux programme de près de 100 milliards de FCfa. C’est une très grande ambition pour la jeunesse, mais surtout une grande ambition pour l’agriculture qui reste le moteur de notre économie nationale. Et l’agriculture doit intéresser les jeunes », a souligné le chef de l’Etat. Mais pour que l’agriculture intéresse les jeunes, estime Macky Sall, elle
doit être moderne. Une agriculture motorisée avec des travaux allégés, des semences certifiées et adaptées, avec de meilleurs rendements et des revenus conséquents, pour créer des vocations chez nos jeunes. Partenariat Public-Privé En promettant un appui conséquent, ce qu’il faut à l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes, pour réussir des missions, le président de la République a mis en exergue l’appui du secteur privé pour accompagner les projets de l’Anpej. « Je salue l’esprit de parte-
nariat Public-Privé qui est déjà mis en exergue dans les premières vocations de cette Agence. Ensemble, vous pourrez, avec les jeunes, l’Anpej, en tout cas, concourir à la promotion de l’emploi des jeunes. Et ce sera pour le plus grand bénéfice de la nation tout entière », a-t-il affirmé. Macky Sall a ensuite souhaité plein succès à l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes. Le chef de l’Etat dit prendre rendez-vous avec les jeunes sur le terrain, lorsque l’Anpej se déploiera, à travers les projets pour lesquels il dit avoir « lancé la nécessité de la mise
en cohérence des instruments de promotion de l’emploi des jeunes ». Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, Mame Mbaye Niang, a affirmé que la volonté politique est là, et qu’ensemble, Public-Privé, la bataille pour l’emploi sera gagnée. En présidant la remise de chèques à des jeunes porteurs de projets et premiers bénéficiaires des fonds de 2 à 3 millions de FCfa, le ministre de l’Emploi et de la Construction citoyenne a invité les autres jeunes à déposer leurs projets auprès de l’Anpej. Omar DIOUF
AMADOU LAMINE DIENG, DIRECTEUR GENERAL DE L’ANPEJ
COMITE DE PILOTAGE DU PNDL
« Les programmes de l’Agence devraient générer 113.000 emplois à l’horizon 2017 »
Des actions stratégiques pour l’appui aux collectivités locales
Tous les programmes cumulés des activités de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) devraient créer 113.000 emplois à l’horizon 2017 », a déclaré, hier, le directeur général de l’Anpej, Amadou Lamine Dieng. La politique d’emploi du gouvernement a été matérialisée par une décision du président de la République de rationnaliser les interventions et les structures dans la gouvernance de l’emploi des jeunes. Mis en place par décret en janvier 2013, l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi de jeunes (Anpej) se charge désormais de la mise en œuvre des activités et programmes pour la promotion de l’emploi des jeunes. Selon le directeur général de l’Anpej, Amadou Lamine Dieng, la nouvelle agence a pour missions de mettre en place un système intégré d’information et de suivi des groupes ciblés sur le marché du travail. « Parmi ces missions figurent également le renforcement de l’employabilité des jeunes et groupes cibles. Il s’agit de faciliter aussi les conditions d’accès à l’emploi aux jeunes et aux groupes cibles. Et leur faciliter l’accès au financement des projets à appuyer et à accompagner », a-t-il indiqué. A l’en croire, la vocation de l’Anpej est de promouvoir l’emploi des jeunes en mettant en place des stratégies et des programmes aussi bien dans la formation que dans le renforcement de capacités et l’accompagnement des jeunes. C’est en ce sens qu’elle s’est même dotée d’un conseil de surveillance. «Nous avons réfléchi sur des stratégies d’intervention pertinentes », a dit M. Dieng. Elles sont bâties autour de 2 axes à savoir. D’abord l’accès à l’informa-
Le comité de pilotage du Programme national de développement local a tenu, hier, sa quatorzième séance de travail. Au cours de cette rencontre, le budget de l'année en cours à été soumis pour approbation ainsi que les plans d'action stratégiques.
tion sur le marché du travail. « Il faut que les jeunes aient des interlocuteurs qui puissent les orienter à aller vers la recherche de l’emploi », a déclaré M. Dieng. L’autre axe, fait savoir le Dg de l’Anpej, vise à renforcer l’employabilité des jeunes, pour mettre à niveau les demandeurs d’emploi et faciliter leur insertion. Aussi, des sites de communications interactives et un numéro vert seront mis à la disposition des jeunes. D’après M. Dieng, il est aussi retenu, dans le programme, de développer des services de proximité de qualité et de mettre en place des antennes régionales afin de mieux couvrir le territoire et d’aller vers la cible. «Nous nous sommes dotés d’un dispositif « accueil-emploi » assez performant. C’est une plate-forme de services qui va s’étendre sur l’ensemble du territoire national et qui va être constituée de 100 plateformes d’accueil, d’information et d’orientation », souligne-t-il. Précisant que ce dispositif qui sera mis dans les 45 départements est déjà opérationnel à Dakar, Thiès, Ziguinchor. Parmi les autres projets déjà ficelés, il cite le Programme d’appui à l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur, le Programme d’insertion professionnelle pour les mar-
chands ambulands, l’insertion professionnelle des jeunes artisans, le Programme d’appui au système informel, le Programme d’appui aux micro entreprises, le Projet d’appui à la promotion de l’entreprenariat en milieu rural, etc. « Tous ces programmes cumulés devraient nous permettre de créer 113.000 emplois à l’horizon 2017 », annonce M. Dieng. Pour supporter toutes ces politiques à mettre en œuvre et faciliter l’accès des jeunes au crédit, l’Anpej a fait appel à des ressources financières alternatives. «Nous avons pensé associer le secteur privé à notre démarche, c’est la raison pour laquelle nous avons lancé l’idée d’un partenariat national public-privé pour l’emploi des jeunes avec la contribution des sociétés. Nous avons 1.000 stages qui seront offerts aux jeunes et des entreprises ont également décidé de nous accompagner », indique le Dg de l’Anpej. Parmi celles-ci, figurent le Fongip, Tigo (qui a remis hier, lors de la cérémonie de lancement des activités de l’Anpej, 50 millions de FCfa pour le financement de projets et mis à la disposition de l’Anpej 100 bourses). De même, la Bnde a offert 50 millions FCfa et 100 stages ainsi que le Crédit mutuel du Sénégal qui accepte d’accueillir 200 jeunes stagiaires. Maguette G. DIEDHIOU
Le Secrétaire exécutif du Programme national de développement local (Pndl) Samba Guèye, après avoir rappelé les 6 recommandations majeures de la dernière réunion du comité de pilotage (le développement de l’intercommunalité, l’accompagnement des collectivités locales, la diffusion des résultats du Pndl, l’expérimentation des projets du territoire, entre autres), a assuré que l’ensemble de ces initiatives engagées dans les différentes composantes du programme ont permis de prendre en charge en partie les recommandations issues de la dernière rencontre. Il a aussi dit que le dispositif d’intervention du programme s’est mis à la tâche durant le premier semestre, grâce à l’implication de tous les partenaires. «Cependant, malgré tous les résultats positifs obtenus, les défis sont encore réels et méritent une attention soutenue», a estimé Samba Guèye. Aussi a-t-il proposé une diminution sensible des ressources par rapport au Ptba. A l’en croire, ces ressources devront prendre en charge des actions stratégiques comme l’accompagnement de la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation, la poursuite de la mise en œuvre des microprojets et du budget participatif, mais aussi le démarrage de la formulation des projets structurants, la poursuite du renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs territoriaux et la finalisation de la plateforme informationnelle. Dans son allocution, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Youm, a relevé que «contrairement aux années précé-
dentes, le programme s’est beaucoup focalisé sur des actions stratégiques à travers un maillage de l’ensemble du territoire». Les contraintes rencontrées sur le chemin du développement lui fait dire que le développement local a connu un ralentissement à cause d’une année singulière caractérisée par le renouvellement des élus locaux dans les instances de gouvernance locale cumulé à un déficit de mobilisation de la contrepartie de l’Etat. Cependant, Me Youm a souligné le niveau d’engagement du Pndl dans la concrétisation de la vision chef de l’Etat, à travers l’Acte 3 de la décentralisation. Une forte implication soutenue par une mobilisation de tous dans les différentes étapes. Le ministre s’est dit heureux de constater que les options prises par le chef de l’Etat dans le changement d’orientation et d’axes d’intervention, à travers l’Acte 3 de la décentralisation, épouse le plan de travail du programme. Il a fait savoir que le point de satisfaction durant ce premier semestre est l’arrivée de partenaires dans le portefeuille de projets du Pndl. En effet, avec l’entrée en vigueur de l’Onudi au sein du projet «Equité et Genre» dans la gouvernance locale, de la Bad, de l’Opep et du Fonds d’entretien routier autonome au sein du Projet de pistes communautaires, les collectivités locales ont des partenaires intéressants «dont la crédibilité et la philosophie d’intervention cadrent parfaitement avec les orientations de l’Acte 3 de la décentralisation». Pape Sanor DRAME
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PR. ABDOU SALAM SALL, PRESIDENT DU COMITE DE PILOTAGE DES ASSISES SUR L’EDUCATION
« Faire entrer de plain-pied le Sénégal dans la société de la connaissance » Trente-trois ans après la tenue des Etats généraux de l’éducation et de la formation (Egef), le Sénégal s’apprête à renouveler cet exercice dont l’objectif est de se pencher sur les maux de son système éducatif, en vue de sa refondation. Pour ce faire, le Comité de pilotage des Assises de l’éducation et de la formation a produit un rapport. Son président, le Pr. Abdou Salam Sall, ancien recteur de l’Ucad, revient, dans cet entretien, sur le processus d’élaboration de ce document et ses points saillants. Propos recueillis par Aliou KANDE, El Hadji Ibrahima THIAM (textes) et Assane SOW (photos)
Professeur, ce jeudi vont démarrer les Assises nationales de l’éducation et de la formation. Il y a 33 ans, en 1981, une rencontre de ce genre s’était tenue. Pourquoi le besoin de répéter cet exercice ? Les termes de références que le ministère de l’Education nationale nous avait donnés mentionnaient que le Sénégal, durant la dernière décennie, a mis énormément d’argent dans son système éducatif. Malgré cet effort soutenu dans la durée, les perturbations augmentaient d’année en année. Mais, au-delà des perturbations, le système était inefficient, aussi bien sur le plan interne qu’externe. Au moment où on nous confiait le travail, seuls 13 % des enfants avaient accès au préscolaire. Si le taux brut de scolarisation s’est largement amélioré au primaire, on constate encore des résistances à l’accès. On note des taux de redoublement et d’abandon élevés. La transition primaire/collège s’est améliorée par des voies administratives, car les élèves étaient reçus au collège massivement, mais il semble que le niveau n’était pas au rendez-vous. Au secondaire, le flux de bacheliers littéraires est allé jusqu’à 70 %. Les scientifiques ne sont que 30 %. Et moins de 5 % des élèves sont dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. La filière arabe, dont les « daaras », continuait à prospérer. Le gouvernement a créé des écoles franco-arabes pour faire le bond, mais il semblait que ce système était très désorganisé, non unifié et non articulé. Mais, quand on a creusé, on s’est rendu compte que nous n’avions pas suffisamment questionné l’éducation héritée de la colonisation. Nos enquêtes ont révélé qu’au moment des indépendances, nous n’avions pas la masse critique de compétences nécessaires. Après les Egef de 1981, beaucoup de mesures n’ont pas été appliquées. Ce qui avait fait la force des Egef faisait également leur faiblesse, parce qu’il y a eu une poussée formidable des syndicats, mais les directives n’avaient pas été appliquées totalement. Aujourd’hui, la question est de savoir si nous sommes capables de faire la synthèse entre les 3 couches éducatives que nous avons au Sénégal : l’éducation traditionnelle qui agissait bien sur l’imaginaire, l’éducation religieuse qu’on a eue pendant 5 siècles et qui nous a valu de grands érudits et intellectuels qui ont écrit en caractères arabes et l’éducation héritée de la colonisation. Nous constatons tous que dans la société, les valeurs se délitent de façon extraordinaire. D’ailleurs, notre commission « Vision et qualité » a relevé le paradoxe que notre pays se dit à 95 % de musulmans et que, chaque jour, on constate des contre valeurs et des pratiques inacceptables. Voilà les raisons de la tenue de ces Assises dont l’objectif
est de refonder notre système éducatif et donner une chance au Sénégal d’entrer de plain-pied dans la société de la connaissance. Vous avez produit un rapport de plusieurs dizaines de pages. Comment s’est déroulé le processus ? Le ministère avait mis en place 3 comités. Le Comité national de pilotage que je préside, le Comité d’appui scientifique que dirige Mafakha Touré, qui regroupe des gens ayant des compétences de 20 à 30 ans de pratique du système éducatif, et le Comité d’organisation. Dans chaque région, nous avions aussi des comités. On a aidé les régions à faire leur diagnostic et à produire leur rapport. De sorte que toutes les 14 régions ont produit des rapports que nous avons mis sur notre site internet, pour que tout soit transparent. Ensuite, on a mis en place des commissions thématiques en mobilisant plus de 240 personnes, des experts. Mais le gouvernement a jugé bon, au bout d’un moment, de nous interpeler sur certains points spécifiques : d’abord, les enseignants, leur statut, etc., l’enseignement privé, l’éducation religieuse avec les « daaras » et l’alphabétisation. Nous en avons profité pour organiser des pré-assises en les élargissant à la santé et à la nutrition, aux technologies de l’information et de la communication, au sport. Il y a quelques jours, nous avons organisé un forum sur la petite enfance, en plus des palabres avec des hommes et femmes de culture. Mais, nous avons aussi nourri notre réflexion par des contributions écrites qu’on a reçues et celles qu’on a eues par notre site web. Les pré-assises ont regroupé plus de 1000 participants. Le site web, à la date d’aujourd’hui (Ndlr : le 22 août dernier), a enregistré 10.800 visiteurs d’ici et d’ailleurs. Mais nous avons fait aussi le benchmark des pratiques
d’excellent. Déjà, dans le document que nous avons proposé, nous constatons nous-mêmes des insuffisances. Nous le soumettons humblement à la critique et à l’appréciation des Sénégalais. Nous avons essayé de mobiliser le maximum d’intelligences pour faire un projet conforme à nos valeurs de civilisation, mais s’ouvrant aussi à un monde qui change. C’est pourquoi nous recommandons de mettre au fronton de tous les établissements ces 3 valeurs : le respect, la foi et la créativité. Et nous appelons la communauté éducative à aider les élèves à apprendre, c’està-dire à être autonome dans leur apprentissage, mais de créer dans leur imaginaire et dans leur pratique, à apprendre à entreprendre. Il y a 2 paradigmes différents : ceux qui se forment pour se placer dans le tissu économique existant et ceux qui se forment pour ouvrir, élargir le tissu économique et créer de la richesse. Nous avons des recommandations à la mesure de nos compréhensions, en essayant d’avoir le maximum de distance par rapport aux choses et en interpelant les personnes. Quelles sont les recommandations phares formulées ? Toutes les commissions ont fait des recommandations. Que ce soit pour la gouvernance du système, le financement, la stabilité, l’équité et la qualité, l’enseignement professionnel et les relations avec les marchés, les enseignants et leurs statuts, etc. Nous
Il faut qu’on change totalement de paradigme pour bâtir une école de la communauté et de la réussite. L’objectif est de construire un Sénégalais éduqué, un Sénégalais citoyen. éducatives dans des pays où l’éducation est efficace. C’est l’ensemble de ces questions et de ces sources que les rapporteurs ont essayé de compulser pour proposer des recommandations. Les Assises font des propositions de recommandations pour que le gouvernement fasse un Conseil présidentiel et les traduise en directives. Vous avez parlé d’une synthèse entre les 3 couches éducatives qu’on a au Sénégal. Etes-vous parvenus à faire le lien entre elles ? Nous ne pouvons pas encore dire que nous avons réussi notre mission ou que nous avons fait quelque chose
avons un paquet de recommandations, et nous avons même proposé un code de déontologie, un serment de l’enseignant, un pacte de stabilité. Cela veut dire que nous avons passé en revue toutes les questions et formulé des propositions qui s’adossent sur la science, le consensus et le partage. Car les Assises, ce sont 3 instances : sociale, technique et politique. Nous avons écouté tous les anciens ministres de l’Education qui se sont succédé, qu’ils soient du Ps ou du Pds. Ils ont partagé avec nous leurs expériences. Dans ce rapport, il y a 2 types de recommandations : les recommandations d’orientation et celles opératoires. C’est pour permettre à ceux
qui vont les mettre en œuvre de ne pas perdre de temps qu’ils bénéficient déjà d’un éclairage. Concernant les recommandations phares, nous sommes en train de consulter tous
tions des Assises peut permettre d’avoir cette masse critique de compétences ? Si on applique ce que nous avons recommandé, il est clair que nous aurons une masse critique de talents et non quelques talents à gauche et à droite. Les talents, il suffit juste de les mettre dans n’importe quelle école et ils réussiront. Mais avoir une masse critique de talents comme d’autres l’ont fait, il n’y a pas de doute qu’on n’y arrivera qu’en faisant plus que ce que nous faisons actuellement. Cependant, il ne faut pas qu’au sortir des Assises, qu’on dise que tout est entre les mains du gouvernement et que c’est à lui d’appliquer les recommandations. Non. Si chaque Sénégalais comprend les enjeux de l’éducation, investit sa famille dans l’éducation, la transformation sera spectaculaire dans la courte durée. Si chaque famille d’acteurs, à la suite des Assises, mesure ses périmètres de responsabilité, nous allons avancer. Mais le premier qui doit donner le cap, c’est le gouvernement, par le biais d’un consensus dynamique. Nous avons fait des recommanda-
Si chaque Sénégalais comprend les enjeux de l’éducation, investit sa famille dans l’éducation, la transformation sera spectaculaire dans la courte durée. Si chaque famille d’acteurs, à la suite des Assises, mesure ses périmètres de responsabilité, nous allons avancer. les responsables des Assises pour que chacun, en ce qui le concerne, en propose 10. Mais ce qu’il faut retenir dès à présent, c’est qu’il faut qu’on change totalement de paradigme pour bâtir une école de la communauté et de la réussite. L’objectif est de construire un Sénégalais éduqué, un Sénégalais citoyen. Désormais, l’éducation qui lui est donnée à l’école doit lui permettre d’avoir une sociabilité et une insertion sociale, voire une amélioration de l’insertion sociale par la création de richesses. Donc, on change complètement de paradigme et l’ensemble des questions sont explorées, mais s’adossent toujours à notre propre vécu culturel. Comment nourrir nos enfants de l’imaginaire, des contes, etc., et comment les nourrir du point de vue spirituel ? On a parcouru l’ensemble des contraintes et des déterminants d’un système éducatif efficace. A commencer par une bonne information et orientation des enfants. Nous avons aussi travaillé à répartir les flux de façon équitable pour prendre en charge les intérêts du Sénégal. 90 % d’enseignement général, cela n’a pas de sens. Et nous essayons aussi, par la certification et la valorisation des acquis de l’expérience, de récupérer tout le tissu des apprentissages. Combien d’enfants sont dans les petites structures, dans les garages pour apprendre des métiers ? Notre ambition pour l’enseignement technique et professionnel, c’est d’avoir 30 à 40 % des apprenants dans ce domaine. Le tout avec une bonne articulation avec l’économie. Dans votre discours, vous ne cessez de dire que c’est par une masse critique de talents qu’on peut faire émerger un pays et non par des talents épars. Pensez-vous que l’application des recommanda-
tions sur 20 ans, parce que c’est l’horizon temporel qu’on ne peut pas dépasser. Ce que nous avons recommandé requiert une mise en œuvre et une évaluation permanentes, parce que dans l’éducation, les choses bougent à grande vitesse. On ne peut pas avoir un plan aujourd’hui qui soit valable dans 20 ans. On le met en place, on l’évalue et on le réoriente en fonction des contraintes que l’on rencontre au cours de sa mise en œuvre. Il faut qu’on s’inscrive dans un travail patient, persévérant, en respectant les normes et standards. Cela dit, si on dit que chaque enfant a un talent et qu’on demande à l’enseignant d’exciter ce talent, il faut que ce dernier soit très bien formé, qu’il soit motivé et qu’il soit respectable dans la société. D’ailleurs, les systèmes éducatifs efficaces ont en commun un certain nombre de paramètres. L’éducation a un statut social. Les enseignants sont très bien formés et sont très motivés, les parents d’élèves sont impliqués, les établissements ont un certain niveau d’autonomie, donc rendent compte, et l’enseignement préscolaire est d’excellente qualité. Il y a aussi le ratio élèves-enseignants, l’environnement de l’école, l’approche pédagogique. Voilà un ensemble de paramètres que nous devons respecter. Qu’en est-il de l’enseignement des sciences ? Lorsque j’étais doyen de la Faculté des sciences et techniques (Fst) à l’Ucad, nous avions introduit la diversification des filières. Dès que nous l’avons fait, beaucoup de jeunes se sont écartés des filières d’enseignement. Les plus brillants ne voulaient plus être des enseignants. Si le plus brillant ne veut pas devenir enseignant, on com-
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LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014 mence à avoir des problèmes. Il nous faut donc bâtir une stratégie d’attractivité et de rétention. Nous avons organisé un forum avec l’Académie des sciences pour voir comment mieux enseigner les sciences et les diffuser de façon plus large, comment mieux attirer les talents et les maintenir dans l’enseignement des sciences et comment développer la culture scientifique. L’éducation, ce n’est pas seulement l’école. Il y a également l’environnement. Nous avons un environnement qui n’aide pas à l’éclosion de la connaissance et de l’intelligence. Il faut qu’on se reprenne. Il y a même des recommandations concernant les médias pour créer nous-mêmes des médias éducatifs. Mais aussi faire un observatoire sur les pratiques, car l’environnement détermine l’éducation. Il y a eu les Concertations nationales sur l’enseignement supérieur. Malgré tout, les problèmes persistent. Pensez-vous qu’en organisant les assises, le secteur de l’éducation connaîtra une stabilité durable ? Je ne sais pas comment ces concertations ont été organisées. Pour ce qui nous concerne, nous avons pris un an. Nous avons appelé tout le monde. Dès le départ, dans la structuration des comités, nous avons regardé la représentation des segments de la société. Nous avons écouté tout le monde. Nous nous sommes rendus partout. Nous avons adopté une charte éthique qui dit que nous recevons toutes les bonnes idées, d’où qu’elles viennent. Nous avons travaillé sur cette base. Nous sommes restés ouverts et disponibles. A un moment donné, nous avons fait une offensive sur la presse pour que tous les Sénégalais soient au courant de ce que nous faisons. Dans ces Assises, il y a 14 élèves qui vont participer au titre de représentants des 14 régions. Nous avons veillé à ce que tous les segments de la société produisent des recommandations, mais également qu’ils vien-
bon Dieu nous a donné, dont une position géographique extraordinaire, un héritage historique des meilleurs, une stabilité dans la longue durée, des talents que nous allons révéler. Il y a eu des cas de fraude au concours de recrutement des enseignants. Est-ce que dans vos recommandations vous avez formulé des critères qui, désormais, devraient être mis en avant ? Il y a une commission dédiée uniquement aux enseignants avec des recommandations fortes. Désormais, personne n’entre dans les structures de formation des enseignants s’il n’a pas le Bac. Dans un premier temps, on propose une formation de 2 ans pour enseigner au collège. A moyen terme, on propose que n’entrent au préscolaire et à l’élémentaire que ceux qui ont la Licence et que le Master permette d’accéder au secondaire. Mais la mesure stratégique qu’on a préconisée, c’est, dès lors que le niveau d’exigence d’accès aux structures de formation est le Bac, que toutes les structures de formation soient versées dans la carte universitaire. Quand l’université prend en charge une question, si la formation est professionnelle et que le niveau d’exigence a été élevé, il faut étendre le contenu de la formation. Car, ce qu’on demande aux enseignants est énorme. Il faut les aider. Pour la fraude, cela montre qu’on part de loin. Cela signifie que nous ne nous sommes pas trompés en parlant de valeurs. La Commission vision et finalité a fait un excellent travail. Si on vivifie ces valeurs et qu’on les traduit en réalité et que chacun les porte, on sera honnête avec nous-mêmes, avec nos efforts et avec nos capacités. Quelle place l’enseignement des langues nationales occupera désormais dans le système ? Nous avons recommandé qu’on commence partout par les langues du terroir. N’oubliez pas que nous avons
Je crois qu’il faut régler les problèmes d’iniquité pour avoir la stabilité. Si à qualification égale l’enseignant est défavorisé, ce n’est pas acceptable. C’est inéquitable. Pour avoir une société stable, il faut l’adosser sur l’équité. Quand c’est équitable, tout est supportable. C’est la motivation des enseignants et les dynamiques qui vont créer une atmosphère de stabilité. nent pour les valider ensemble. Nous avons fait le maximum pour avoir un consensus, le maximum d’écoute, une écoute scientifique qui essaie de capter tout ce qu’il y a de bien, d’innovant et de transformateur pour avancer. Nous pensons maintenant que cela devrait générer un temps de travail beaucoup plus long dans nos établissements pour que la réussite soit au rendez-vous. Le temps de travail, c’est d’abord réfléchir sur les textes, le découpage de l’année scolaire et les éléments de stabilité pour que l’école fonctionne et soit efficace. Que chaque établissement ait un dispositif d’assurance qualité pour mesurer, définir ses ambitions et arriver à rendre compte non seulement à l’Etat, mais aussi à la communauté et à luimême. Nous sommes conscients que nous avons des responsabilités qui sont transformatrices de toute la société. Nous voulons en tirer profit et nous pensons qu’il faut être persévérant dans l’effort, avoir une approche technique. A partir de cet instant, il n’y a pas de doute, nous avons les atouts pour y arriver. Nous pouvons capitaliser, avec ce que le
l’ambition de vivifier nos cultures et de s’ouvrir à la science. Comme le gouvernement veut faire 10 ans d’éducation obligatoire (de 6 ans à 16 ans), nous avons proposé qu’on renforce l’éducation religieuse. Nous croyons en l’homme, en la femme et aux valeurs. Nous pensons que si la personne est bien adossée à nos valeurs culturelles et fortifie sa foi, elle va beaucoup travailler. Nous sommes respectés dans la société par le travail que nous faisons. Il faut qu’on utilise les gens pour qu’ils puissent apporter leurs concours et avoir leur dignité dans la société. Quid de la prévention des grèves cycliques qui font partie des facteurs explicatifs de la baisse de niveau ? La commission dénommée stabilité a fait une radioscopie des grèves. Il y a eu des propositions. Mais je crois qu’il faut régler les problèmes d’iniquité pour avoir la stabilité. Si à qualification égale l’enseignant est défavorisé, ce n’est pas acceptable. C’est inéquitable. Pour avoir une société stable, il faut l’adosser sur l’équité. Quand c’est équitable, tout
est supportable. C’est la motivation des enseignants et les dynamiques qui vont créer une atmosphère de stabilité. Nous avons fait en sorte que les syndicats d’enseignants participent à l’élaboration de ce projet.
ait des syndicats forts, des interlocuteurs capables de nous aider à avancer. Si 2 des commissions n’étaient pas dirigées par d’anciens syndicalistes, on n’aurait pas eu la profondeur de la réflexion et l’audace dans les
Dès qu’on parle de financement, beaucoup pensent à l’Etat. Or, les analyses montrent que 25% du financement de l’éducation sont supportés par les familles. On les a associés. Si nous mettons en œuvre la dynamique, eux-mêmes s’y retrouvent, car ayant participé à son élaboration. Dans les écoles de formation, si nous faisons en sorte que l’enseignant soit conscient de sa mission, que les anciens reviennent à l’école, c’est une construction de l’ensemble. C’est la mise en œuvre du projet qui va engendrer la stabilité. N’empêche, nous avons préconisé des mécanismes d’alerte pour qu’on règle les tensions. Nous voulons que les comités pour le dialogue social soient réactivés. Nous avons souhaité également qu’on
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propositions. C’est la commission pour les enseignants dirigée par Mamadou Diouf. Il fallait avoir un vécu à l’intérieur et une responsabilité sociale pour pouvoir penser le code de déontologie qu’ils ont proposé. Il y a également la commission stabilité dirigée par Mamadou Diop « Castro ». Il a compris que le temps de la confrontation doit être terminé. C’est une autre période qu’il faut ouvrir pour aider le Sénégal à avancer. Quels sont les mécanismes de financement que vous proposez ?
Pour le financement, nous sommes allés très loin, en partant des fonds publics à l’environnement bancaire. Dès qu’on parle de financement, beaucoup pensent à l’Etat. Or, les analyses montrent que 25 % du financement de l’éducation est supporté par les familles. Ce sont des milliards de FCfa. Nous avons fait des propositions sur les fonds publics, les fonds de la société, ceux des entreprises dans le cadre de la Rse et les aides des partenaires techniques et financiers. Nous avons également des propositions sur l’environnement bancaire. Mieux, nous avons proposé la création de deux banques. Une institution financière éducative qui finance les établissements, les enseignants, les étudiants, et la recherche sur le système éducatif. Le système éducatif se nourrit d’une connaissance renouvelée, c’est-à-dire la recherche. Donc, il n’y a pas de différence entre l’enseignement supérieur et les autres ordres d’enseignement. L’enseignement supérieur doit assumer ses responsabilités en matière d’éducation. Et une banque de solidarité islamique. Le Sénégal est un pays de paradoxes. Les chrétiens représentent près de 5 % de la population. Ils ont Caritas Sénégal. Les musulmans sont 95 % et sont incapables de mettre en place un produit efficace pour s’entraider. C’est impensable. Si hier, aux Etats-Unis, ce sont les industries qui finançaient les universités par des donations, ce sont les produits des universités qui transforment leurs visages. Que serait le Sénégal si tous les diplômés donnaient à l’éducation 100.000 FCfa par an, soit moins de 10.000 FCfa par mois ? Tout ne dépend que de nous. Une société qui donne est une société qui se transforme. Chacun doit y participer. Le financement va avec une autonomie, mais on doit rendre compte. Tout le monde doit rendre compte et savoir où va l’argent investi.
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple-Un But-Une Foi
MINISTERE DE L’EDUCATION
COMMUNIQUE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
Le ministère de l'Education Nationale informe les enseignants, que les feuilles de déplacement aux examens du BFEM et CFEE 2014 doivent être déposées aux niveaux des IEF et IA, en fonction du lieu de retrait de la convocation, au plus tard le 15 septembre 2014, tel que convenu avec les syndicats d'enseignants. Toute feuille déposée au-delà de cette date ne sera traitée qu'en 2015. Le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement Etienne SARR 28 AOÛT 2014
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A CTUAlITEs
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RENCONTRE AVEC LES SYNDICATS, CNDS, SOCIETE CIVILE
AGRICULTURE
Le chef de l’Etat annonce 130 milliards de FCfa pour 2 nouvelles universités
L’Inde débourse 31 milliards de FCfa pour la riziculture sénégalaise
Les acteurs de la communauté universitaire ont fait des propositions de sortie de crise au chef de l’Etat, Macky Sall. Ils ont proposé un cadre de concertation, de dialogue mais aussi le paiement à temps des bourses pour pacifier l’espace universitaire. Le chef de l’Etat a annoncé 130 milliards de FCfa pour la construction de 2 nouvelles universités. Dans ses rencontres avec les acteurs de la communauté universitaire, le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu, au Palais, les médiateurs, les syndicats, les parents d’étudiants. Le président qui a noté, avec beaucoup d’intérêts, les propositions des acteurs de l’éducation, a annoncé que 130 milliards de FCfa seront mobilisés pour la construction de 2 nouvelles universités. Les acteurs ont, en fait, apprécié la démarche du président de la République et formulé des propositions allant dans le sens de la sortie de la crise universitaire. Gorgui Ciss a salué la démarche du président Macky Sall. Selon lui, quand une situation aboutit à un mort d’homme, les responsables du pays doivent s’asseoir et discuter. « C’est ce que le président de la République a fait », a magnifié M. Ciss. Il a rappelé que le chef de l’Etat, pour se solidariser avec la communauté universitaire, a annulé une tournée économique à l’intérieur du pays pour soutenir moralement les blessés et les parents de l’étudiant décédé. Quelques jours après, il a entamé les discussions
avec tous les acteurs de l’université. « Je pense que ce sont des actes à saluer parce que le chef de l’Etat et son gouvernement sont engagés à trouver une solution à la crise universitaire », a soutenu Gorgui Ciss. Selon lui, la crise universitaire est « une perte » pour l’enseignement supérieur qui, chaque année, doit accueillir près de 40.000 bacheliers. « Tous ces étudiants ont besoin de la bourse qui joue un rôle social important, surtout à Dakar. Tout retard est donc ressenti comme une chose inacceptable pour l’étudiant », a-t-
il reconnu. Mais, ajoute-t-il, « nous comprenons que ce retard est dû à l’importance de la masse d’argent versée par l’Etat, chaque mois, aux étudiants. Depuis quelques années, nous avons noté une généralisation de la bourse et de l’aide accordée aux étudiants non boursiers. Ce qui constitue énormément d’argent à débloquer par l’Etat». Il a proposé que l’on repense le système de bourse parce qu’au Sénégal, l’enseignement supérieur public est gratuit. « L’étudiant ne paie pratiquement rien, sauf son inscription », dit-il. Le Président du Comité national pour le dialogue social (Cnds), Youssoupha Wade, qui a plaidé pour le renforcement du dialogue et de la concertation, a déploré le manque de ce cadre dans l’espace universitaire. « On ne dialogue pas assez. Nous perdons trop souvent du temps à négocier », a regretté M. Wade. Quant à Cheikhou Sylla du Sudes/Université, il a souhaité que la bourse soit payée à temps aux étudiants. Selon lui, le retard du paiement est l’élément déclencheur de la crise universitaire. Alors que Aboubacry Mbodj de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), a rappelé que la volonté de pacifier l’espace universitaire faisait partie des plans de sa structure. Eugène KALY (Avec la RTS)
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES EN SANTE
Des pays de la sous-région capitalisent leurs bonnes pratiques La problématique du maintien des personnels de soins qualifiés dans les zones réputées difficiles est au cœur des débats de la troisième assemblée générale du Réseau vision Tokyo 2010 ouverte le 27 août. Les 9 pays membres du Réseau vision Tokyo 2010 ont cette particularité : leur système de gestion des ressources humaines en santé est défaillant. Cette défaillance se traduit par une faible disponibilité et rétention des personnels de soins qualifiés, leur mauvaise répartition géographique, une insuffisance en matière de planification, du financement, etc. D’où le sens et la pertinence du Réseau vision Tokyo 2010 dont l’ambition est de « servir de passerelle entre les différents
AVIS DE RECRUTEMENT Société de la place recrute
Une assistante comptable Pour son bureau à Yoff Virage QUALIFICATIONS : • Agé de 25 à 30 ans • BAC + 3 en Finances et Gestion • Expérience de 3 à 10 ans CRITERES : • Parfaitement trilingue français / anglais/ wolof • Utilisation parfaite logiciel SAARI • Bonne maîtrise de logiciels Word-Excel • Familiariser aux déclarations fiscales et sociales Envoyer vos lettres manuscrites de motivation et votre CV à l’adresse suivante : BP 29545 Dakar Yoff 28 AOÛT 2014
pays, en vue de documenter et partager les bonnes pratiques pour le développement des ressources humaines en santé ». Cette structure réunit ses membres à Dakar pour les besoins de sa troisième assemblée générale. L’objectif est de partager les résultats des études sur la problématique du maintien des personnels de soins qualifiés dans les zones dites difficiles. Concernant le Sénégal, l’étude menée par le consultant Malick Salla dans 8 régions révèle que les motivations financières, l’absence d’infrastructures scolaires pour les enfants, la qualité des routes et la faiblesse du plateau technique sont les raisons avancées par les agents de santé pour ne pas aller dans certaines zones. Parmi ces localités qui n’attirent pas, on compte les zones de conflits (Ziguinchor, Kolda et Sedhiou), les régions où il y a d’autres types d’insécurité comme la présence de fauves (Kédougou), les régions éloignées et inaccessibles (Tambacounda, notamment le district de Diankémakha, les îles du Saloum où certains font 2 à 3 heures de trajet pour accéder à un poste de santé) et les régions où sévit une très forte chaleur (Matam). « Toutefois, au cours de cette étude, nous avons trouvé un élément nouveau, c’està-dire que malgré les mauvaises conditions de vie et de travail, on trouve sur le terrain des agents prêts à rester », a souligné M. Salla. Le chef de bureau de la Jica veut que ce Réseau soit « une référence dans le monde » pour le développement de stratégies communes face au problème de gestion des ressources humaines en santé. Elhadji Ibrahima THIAM
L’Inde a approuvé, au profit du Sénégal, un financement de 31 milliards de FCfa destiné au Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), annonce un communiqué reçu de l’ambassade de ce pays d’Asie du Sud à Dakar. Ce financement est le premier d'un montant total de 160 millions de dollars – environ 80 milliards de FCfa – destiné au « développement de la sécurité alimentaire au Sénégal ». Il permettra d’exploiter 158,3 hectares prévus pour la riziculture, dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), indique le communiqué. L’on se rappelle que lors de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat, Macky Sall, le 19 août dernier, l’ambassadeur de l’Inde au Sénégal, Partha Sapathy, avait déclaré que son pays va soutenir le gouvernement dans son programme pour l’autosuffisance en riz. C’était en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Pape Ab-
doulaye Seck. Selon l’ambassadeur, ce soutien au Plan Sénégal émergent (Pse) permettra au Sénégal de faire des économies dans le domaine de l’importation de riz. « Nous allons aider l’agriculture sénégalaise et je dois dire que ce projet entre dans la visite du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur en décembre dernier en Inde », a expliqué l’ambassadeur. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Pape Abdoulaye Seck présent à l’audience avait remercié le gouvernement indien pour cette « contribution remarquable à la riziculture » avec l’aménagement de 60.000 hectares et l’élévation du niveau de mécanisation de l’agriculture. « Nous allons nous réunir pour définir les contours et aller vite et bien pour tendre à l’autosuffisance en riz », avait souligné le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck. D. MANE (avec l’APS)
GOUVERNANCE SCOLAIRE
Le Sénégal veut généraliser les Comités de gestion d’école Tous les établissements élémentaires seront dotés de Comité de gestion. L’engagement a été pris par le gouvernement du Sénégal dans le cadre d’un partenariat avec le Japon. C’était à l’occasion de la 7ème réunion semestrielle du Comité conjoint de coordination du Projet d’amélioration de l’environnement scolaire (Paes). Depuis sa mise en place, en 2010, le Projet d’amélioration de l’environnement scolaire (Paes) s’est engagé dans une dynamique de démocratisation et de transparence dans la gestion de l’école sénégalaise. C’est dans cette optique que le programme d’installation de Comités de gestion d’école a été initié. Après les expériences réussies dans la phase-pilote déroulée dans les académies de Fatick et Kaffrine, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et le ministère de l’Education nationale lancent la phase de généralisation des Comités de gestion d’école (Cge) dans les 14 régions du pays. Dans la deuxième phase du projet, rien que dans les académies de Fatick, Kaffrine et Kaolack, 2.860 Comités de gestion d’école ont été implantés dans 1.935 établissements élémentaires. Avec l’appui de la Banque mondiale et le gouvernement du Sénégal, le Paes II
se propose d’impliquer davantage les collectivités locales et les communautés dans la gestion démocratique, transparente et participative de l’école. A cet effet, des sessions de formation à l’endroit des inspecteurs, des directeurs d’école et des membres des Comités de gestion ont été organisées. Plusieurs Cge d’une même localité sont regroupés en Union de comité de gestion (Ucge). En plus de la formation, le projet va mettre à la disposition des Comités de gestion des outils et des livrets en mathématiques pour accompagner les enseignements/apprentissages. Selon l’inspecteur Ibrahima Bâ, coordonnateur national du Paes, l’objectif principal de ce projet est d’instaurer une politique pérenne et volontariste de prise en charge et de résolution à la base des problèmes liés à l’accès, à la qualité et à la gestion de l’éducation. Pape Coly NGOME
HOPITAL ALBERT ROYER
Les Sénégalais de Moselle offrent médicaments, habits, jouets… aux enfants Des médicaments, des habits, des jouets, du matériel scolaire, des chaussures, des produits alimentaires, etc., constituent le don que l’Association des Sénégalais de Moselle (Asm) de France a octroyé aux enfants hospitalisés à l’hôpital Albert Royer. Thierno Seydou Ndiaye, le directeur de cette structure sanitaire, a réceptionné les lots le 25 août passé. Il a qualifié cet acte à l’endroit des enfants d’un geste humanitaire et s’en est réjoui. Selon lui, ces médicaments, entre autres produits, viennent s’ajouter à ce que l’Etat fait, chaque jour, pour améliorer la prise en charge des enfants hospitalisés. Au nom de l’Asm de France, Malick
Dia a indiqué que ce don est une manière, pour eux, de se solidariser avec les enfants malades du Sénégal. Il a souligné qu’à travers ce geste, les membres de l’association veulent apporter un minimum de confort aux enfants de l’hôpital. « Ce lot de médicaments, d’habits, de jouets, entre autres, n’est qu’une première. Il sera suivi par d’autres dons, parce que l’association a noué un partenariat avec l’hôpital de Luxembourg et de grands pharmaciens », a-t-il ajouté, tout en faisant savoir qu’au mois de septembre prochain, les enfants de la pouponnière de Mbour bénéficieront d’un lot de lits. Eugène KALY
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E COnOmIE
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SAR, FPE, PNPL, HOPITAUX, PELERINAGE A LA MECQUE….
La Cour des comptes relève de nombreux dysfonctionnements Après en avoir livré les grandes lignes ces derniers jours, le premier président de la Cour des comptes, Mamadou Hady Sarr, et son équipe, ont présenté, hier, à la presse, le rapport public 2012. Parmi les faits marquant de ce rapport, on note l’achat, par la Société africaine de raffinage (Sar), en décembre 2008, d’un tanker de pétrole brut contenant une quantité d’eau anormalement élevée pour un montant de 31,27 milliards de Fcfa. Il faut aussi souligner que la Cour
s’est dite ne pas être en mesure de déclarer conformes les comptes de gestion des comptables de l’Etat et la comptabilité de l’ordonnateur des lois de finances de 2009 et 2010. Elle avance comme motif : « les incohérences des totaux des débits et des crédits figurant sur les balances et l’absence d’un compte administratif résultant de la comptabilité de l’ordonnateur ». Plusieurs dysfonctionnements ont été relevés dans de nombreux services.
Par Seydou KA
La Sar achète de l’eau à 31,27 milliards de FCfa
La Cour des comptes a rendu public, hier, son rapport 2012.
Dans son rapport, la Cour des comptes révèle que le 11 décembre 2008, Arcadia Petrolieum Limited a mis à la disposition de la Sar le tanker de pétrole brut, MT Olinda, d’un chargement de 122 272 tonnes, soit 901.610 barils pour une valeur de 30,3 milliards de FCfa. Selon le rapport, les conditions de réception et de règlement de cette cargaison ont révélé des actes au-delà d’une simple « négligence » dans la
des incohérences dans les dates d’exécution ainsi que des manquements dans la facturation. De même, il a été noté l’absence de licence de distributeur dans plusieurs dossiers de clients de la Sar. La gestion du personnel est également marquée par la non implication du Conseil d’administration dans la prise de certaines décisions comme l’octroi de certaines primes et indemnités, l’endettement du personnel vis-à-vis
préservation des intérêts de la Sar. En effet, il a été relevé la présence d’une quantité d’eau anormalement élevée dans les cuves dudit tanker. Celles-ci initialement reconnues à 1524,7 tonnes, seront globalement portées à 5 494,126 tonnes et valorisées à 1,16 milliard de Fcfa. Pour autant, souligne le rapport, le règlement de la cargaison a été opéré sans déduction des quantités d’eau, mais en intégralité des quantités
confondues d’eau et de brut, notamment par crédit documentaire n°SN08I00112 Bicis en faveur d’Arcadia Petrolieum Limited pour un montant total de 31,27 milliards de FCfa en date du 16 avril 2009. Ceci en dépit des alertes des techniciens sur le niveau d’eau de la cargaison et celles du directeur commercial. Par ailleurs, le rapport révèle que l’exécution des contrats pour l’approvisionnement en butane a révélé
Des services d’urgence défaillants dans les hôpitaux publics S’appuyant sur une étude sur les services d’urgence dans les hôpitaux publics, le rapport de la Cour des comptes a montré que les équipements mobiles d’intervention (ambulances médicalisées) du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) se réduisent, durant la période de l’étude, à 4 ambulances médicalisées et 2 ambulances pré-positionnées, l’une à l’hôpital Le Dantec, l’autre à l’hôpital régional de
Saint-Louis. Ce qui est « dérisoire » par rapport aux besoins du pays. Sur le plan des moyens humains, faute d’une formation en spécialité de médecine d’urgence au Sénégal, le Samu ne dispose pas d’urgentiste. Le rapport note aussi une insuffisance en matériel de télécommunication et en véhicules d’intervention du Groupement national des sapeurs pompiers. De même, ajoute le rap-
port, il y a un déficit de coordination entre les différents acteurs de la gestion des urgences (Sapeurs pompiers, Samu et les établissements publics de santé). Seuls les services d’urgences de l’hôpital de Pikine et de l’hôpital Principal disposent d’une configuration qui respecte la norme exigeant la réservation de l’accès au service des urgences exclusivement aux patients en urgence.
Un manque à gagner de 831 millions de FCfa sur le Programme national de lutte contre le paludisme Concernant le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le rapport de la Cour fait état d’estimations « erronées » et un manque à gagner de plus de 831 millions de FCfa. En effet, la Cour a constaté que, concernant la quantification des Act (un médicament utilisé pour le traitement du paludisme), l’estimation des besoins n’a pas tenu compte de l’introduction des tests de diagnostic rapide (Tdr) prévue dans le plan stratégique 2006-2010. « La quantité
d’ACT aurait dû être réduite en raison de la baisse du nombre de cas confirmés ». La consommation d’Act a chuté de deux-tiers. Et, en raison de cette « lacune » dans la quantification, d’importants stocks d’Act sont périmés. Ce qui a représenté un manque à gagner de 831,59 millions de FCfa. Le rapport note aussi des violations des règles de la comptabilité publique et des ressources issues des prêts détournées de leurs objectifs lors des opérations de virements
internes de crédits. Au final, estime la Cour, l’efficacité du Pnlp est largement compromise par une définition peu claire des méthodes de calcul des taux de mortalité et de morbidité pour apprécier, avec plus d’objectivité, les performances réelles du Programme. Le rapport révèle, enfin, un manque à gagner de 273,98 millions de FCfa sur un marché passé par la Pharmacie nationale d’approvisionnement pour l’acquisition de moustiquaires imprégnés.
11,87 millions de FCfa destinés aux pèlerins nécessiteux détournés en 2007 Concernant la gestion du pèlerinage à la Mecque, plusieurs irrégularités ont été relevées. Il s’agit, entre autres, de l’absence d’une comptabilité des matières propre au Commissariat, des cas de violation de la règlementation sur les marchés publics, un recours irrégulier au bénévolat, paiement irrégulier d’indemnités aux membres de l’encadrement
des pèlerins, défaut de production de rapport d’exécution de l’édition 2010. Par ailleurs, le rapport révèle l’utilisation, en 2007, par le Commissaire à d’autres fins d’une somme de 11,87 millions de FCfa destinés aux pèlerins nécessiteux. En 2010, il y a eu une souscription d’une police d’assurance pour une prime globale de 42 millions de Fcfa
sans aucun appel à la concurrence. La Cour note aussi le défaut de sanctions à l’encontre de la compagnie aérienne adjudicataire malgré le non respect des cahiers des charges et des voyagistes privés non astreints à la production d’un rapport d’activité et non sanctionnés en cas de violation de leurs obligations contractuelles.
Des crédits de frais de mission des voyages privés sous le motif de « raison de service » Pour ce qui est de la gestion des frais de mission à l’étranger, plusieurs dysfonctionnements ont été notés dans la gérance des caisses d’avance entre 2003 et 2006, notamment dans l’archivage des pièces justificatives, la tenue de la comptabilité des caisses d’avances et des dépassements de crédits limitatifs. La Cour note aussi un
grand déséquilibre dans la répartition des frais de mission entre les structures étatiques notamment, entre les agents de la présidence de la République et ceux des autres services de l’Etat. La Cour observe aussi une absence quasi générale de visa à l’arrivée et au départ, une insuffisance des informations justifiant préalablement la mission, des
lacunes dans la liquidation des indemnités journalières, une prise en charge irrégulière par les secrétaires généraux du gouvernement sur les crédits destinés au frais de mission des voyages privés sous le motif de « raison de service » en violation fragrante des dispositions règlementaires en vigueur.
Des situations de conflits d’intérêts au Fpe Pour le Fonds de promotion économique (Fpe), de « graves dysfonctionnement » et d’irrégularités ayant trait à la situation juridique et administrative, à la gestion des crédits sur le plan institutionnel, au refinancement par les banques et les systèmes financiers décentralisés
ont été notés entre 2008 et 2011. La Cour relève aussi une perception irrégulière de rémunérations des membres du comité de direction, une immixtion récurrente des autorités étatiques dans la gestion du Fpe, des situations de conflits d’intérêt dont la plus manifeste est
relative à la location d’un logement de fonction pour l’Administrateur du Fpe, un choix « douteux » de l’actionnaire privé au montage du projet de transformation du Fpe en banque, en l’occurrence la Banque nationale de développement économique (Bnde).
de la Sar, l’octroi de certains avantages au personnel et la signature du pacte social. A titre illustratif, en dépit d’une limite budgétaire de 200 millions de FCfa fixée en 2006, la totalité de cette ligne de crédit au personnel a été consommée par les seuls prêts accordés au directeur financier et au directeur des ressources humaines de l’époque, pour respectivement 100 millions et 109 millions de FCfa .
Le pilotage de l’eurobond de 2009, contraire aux dispositifs règlementaires Pour ce qui est de la dette publique, le rapport note qu’il n’y a eu aucun avis sur les offres de financement soumises au gouvernement du Comité national de la dette publique (Cndp). Sans compter un système bicéphale de signature de conventions de prêt : le ministre chargé des Finances et le ministre chargé de la Coopération internationale à l’époque. Ce qui constitue une violation des dispositions de l’article 11 du règlement n° 09/2007/CM/Uemoa du 04 juillet 2007 portant cadre de référence de la politique d’endettement public et de gestion de la dette publique dans les Etats membres de l’Uemoa qui exigent, dans chaque Etat, la désignation d’une autorité unique habilitée à conclure des emprunts. Par ailleurs, la Cour note une rétention des docu-
ments relatifs à l’emprunt « Eurobond » lancé en 2009 pour lever 90 milliards de FCfa sur le marché financier international, une opération intégralement pilotée par le Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, à l’exclusion des unités de gestion de la dette publique. En outre, le rapport révèle le refus du ministère des Finances de produire des pièces justificatives. Résultat : « La Cour n’a pas exercé son contrôle sur les conditions d’endettement extérieur de l’Etat ». Cependant, comme le souligne son premier président, Mamadou Hady Sarr, la Cour n’est pas totalement désarmée face à cette situation. « Nous avons une procédure très contraignante qui va obliger le ministère des Finances à réagir », explique-t-il.
Le résultat net de la Sonatel s’améliore de 7,7% au premier semestre 2014 Le chiffre d'affaires de la Sonatel s'est amélioré de 11,7% durant le premier semestre de l'année 2014 contribuant à la hausse de 7,7% du résultat net de l'opérateur, durant la même période. Le chiffre d’affaires du groupe Sonatel s’est amélioré de 11,7% durant le premier semestre 2014 à 398,48 milliards de FCfa, contre 356,82 milliards de FCfa durant la même période en 2013. Selon la dernière lettre mensuelle de la société de gestion et d’intermédiation (Cgf bourse), le chiffre d’affaires du groupe continue d’être tiré par le segment mobile qui contribue à hauteur de 40,3%. Le segment Internet et données, indique la même source, continue de s’accroître et contribue à 3% à la croissance du chiffre d’affaire. « La croissance est principalement tirée par le mobile dont le parc enregistre une hausse de 22%, à 24 millions d’abonnés », indique Cgf bourse. Cette évolution du parc mobile, poursuit-elle, est soutenue par les filiales malienne et guinéenne qui progressent, respectivement, de 21% (+1,99 million d’abonnés) et de 73% (+1,82 million d’abonnés). Dans sa Lettre mensuelle, Cgf bourse souligne, par ailleurs, que les investissements réalisés par l’opérateur historique de télécommunication au Sénégal sur les 6 premiers mois de l’année en cours demeurent importants et en croissance, comparé au premier semestre 2013. Ces investissements se sont améliorés de 18%, à
47 milliards de FCfa contre 40 milliards de FCfa en juin 2013. Sur la même période, le taux d’investissement s’est établi à 12% contre 11%. Aussi, pour garder son leadership sur les différents marchés en présence, Cgf bourse révèle que Sonatel articule sa stratégie sur différents axes notamment le pilote de la 4G (en cours), la prise en compte des mesures réglementaires et fiscales défavorables dans sa stratégie de développement à moyen et long termes. Mais également sur l’établissement de partenariats stratégiques pour les activités de Mobile Money (Total, Orangina, Casino, Citydia, Brioche Dorée...), le renforcement de son leadership dans la sous-région grâce à l’innovation, l’amélioration de sa performance financière avec une contribution croissante des filiales, etc. Sur le 1er semestre 2014, note la publication de la Cgf bourse, le cours de l’action Sonatel à la Brvm a progressé de 9,7%, passant de 20.050 FCfa à 21.995 FCfa. Le 21 juillet dernier, la même source indiquait que l’action Sonatel passait de 22.500 FCfa à 23.500 FCfa, soit une amélioration de 4,44% en une seule séance de bourse. Adama MBODJ
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LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
• SERVICE COMMERCIAL DU «SOLEIL» À HANN
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
COMMUNE DE NDIAFFATE
GROUPE DE LA BAD FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
Dossier d’Appel d’Offres national pour les travaux de construction de la piste communautaire de Keur Waly Ndiaye - Bountou Bolong sur un linéaire de 10 km environ dans la commune de Ndiaffate, région de Kaolack N° 01/COM_ND/2014 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général et du Plan de Passation des Marchés (PPM) de la Commune de Ndiaffate pour la gestion 2014, paru dans le portail des marchés publics du Sénégal le 15 Avril 2014. 2. La Commune de Ndiaffate a obtenu dans le cadre de son budget une subvention du Projet Pistes Communautaires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché pour les travaux de construction de la piste Keur Waly Ndiaye –Bountou Bolong dans la région de Kaolack. 3. La Commune de Ndiaffate sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour effectuer les travaux ci-dessus. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national tel que défini dans le Code des Marchés public et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du siège de la Commune de Ndiaffate S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kaolack sis Quartier HLM Bongré – Salin, villa n°379, BP : 406 Kaolack Tél : 33 941 77 53 / 77 657 Email : 57 15 / 77 654 59 02 / kane.gora@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 28 Août 2014 de 9 heures à 17 heures. 6. CRITERES DE QUALIFICATIONS Les exigences en matière de qualifications sont : avoir au minimum un chiffre d’affaires annuel de Un milliard moyen (1.000.000.000) de Francs CFA au cours des cinq (05) dernières années à compter de 2009 ; • disposer de facilité de crédits auprès d’un
établissement financier de premier ordre d’un montant équivalent à Trois Cent Millions (300.000.000) de Francs CFA. • Avoir une expérience générale des marchés, en tant qu’entrepreneur au cours des cinq (05) dernières années. • avoir réalisé au cours des cinq (05) dernières années trois (03) projets de nature et de complexité similaires ayant chacun une valeur minimale de Quatre Cent Soixante Quinze Millions (475.000.000) de F CFA. Les Candidats devront fournir les attestations de travaux ou les procès-verbaux de réception de travaux. Les prestations qui ne sont pas accompagnées d’une attestation ou de procès-verbaux de réception ne seront pas comptabilisées. De plus, ne seront pris en compte que les travaux réalisés à hauteur de 80% au minimum et attestés par les maîtres d’ouvrages ou d’autres donneurs d’ordres. - L’évaluation de ces références sera basée sur des attestations fournies par les maîtres d’ouvrages. Ces attestations (original ou photocopie légalisée) porteront la signature du Maître d’Ouvrage. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à la Commune de Ndiaffate S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kaolack sis Quartier HLM Bongré – Salin, villa n°379, BP : 406 Kaolack Tél : 33 941 77 53 / 77 657 57 15 / 77 654 59 02, mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA. 8. Les offres devront être soumises au siège de la Commune de Ndiaffate au niveau de l’Hôtel communautaire au plus tard le 30 Septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées
9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents au siège de la Commune le 30 Septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. 10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de dixsept millions cinq cent mille (17.500.000) F CFA valable vingt huit (28) jours après l’expiration de la validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres. 11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission 12. VISITE DE SITES Le soumissionnaire est tenu de visiter les sites des ouvrages et ses environs et d’obtenir par lui même et à ses risques tous les renseignements qui peuvent s’avérer nécessaires pour la préparation de l’offre et la conclusion du marché pour la réalisation des travaux. Une visite de site groupée, afin de recueillir éventuellement les observations formulées par les candidats, se tiendra le 12 Septembre 2014 à partir de 10 heures 00 mn GMT. Départ devant l’hôtel communautaire de Ndiaffate dans le département de Kaolack, Tél : 33 941 77 53 / 77 657 57 15 / 77 654 59 02. Une attestation de cette visite des lieux sera délivrée par le Maire de la Commune de Ndiaffate. Cette attestation devra être incluse obligatoirement dans la soumission. Les coûts liés à cette visite sont à la charge du soumissionnaire. 13. DELAI D’EXECUTION Le délai d’exécution sera au maximum de 6 mois à compter de la réception de l’ordre de service de démarrage des travaux. Fait à Ndiaffate, le 14 Août 2014 Le Maire de la Commune de Ndiaffate Mme Astou NDIAYE 28 AOÛT 2014
HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché : DAO n° 2014 – F – Pharm – 010 / HPD du mardi 15 mai 2014. Dénomination du marché : FOURNITURE EN CINQ (05) LOTS PAR MARCHE DE COMMANDE DE FOURNITURES POUR IMAGERIE MEDICALE. Nombre d’offres reçues : CINQ (05) 1 MHO, 8, boulevard de la République - Tél : 33 821 53 63 Fax : 33 822 58 83 2 ESR : Cité mixta I - Lot 5 bloc A 1er étage Appart. 512 A - Tél 33 855 15 10 Cell : 77 433 71 43 3 AVALON PHAMA : Saint - Louis du Sénégal - Tél : 30 106 99 41 4 CARREFOUR MEDICAL : VDN Sacré Cœur III n° 9365 - Tél : 33 869 04 40Fax : 33 867 54 44 5. YAMA MULTISERVICES : Cité Sonatel 3 n° 29 Tél : 77 552 67 37 Noms et adresses Attributaires provisoires et Montants provisoirement retenus : Lot 1: Films numériques : - Sous lot 1 : Films pour imprimantes AGFA : le candidat ESR pour un montant minimum de vingt quatre millions quatre cent quatre vingt quinze mille (24 495 000) FCFA HTHD et maximum de trente six millions cent soixante dix mille (36 170 000) FCFA HTHD. - Sous lot 2 : Films pour imprimantes KODAK Dry view 8900 : le candidat MHO pour un montant minimum de vingt huit millions trois cent soixante dix mille (28 370 000) FCFA HTHD et maximum de trente sept millions neuf cent trente mille (37 930 000) FCFA HTHD. - Sous lot 3 : Films pour imprimantes CODONICS : le candidat CARREFOUR MEDICAL pour un montant minimum de six millions (6 000 000) FCFA HTHD et maximum de sept millions cinq cent mille (7 500 000) FCFA HTHD. Lot 2: Films analogiques: - Article 1 : le candidat ESR pour un montant minimum de cent vingt mille (120 000) FCFA HTHD et maximum de trois cent mille (300 000) FCFA HTHD. - Article 2 : le candidat MHO pour un montant minimum de cent cinq mille (105 000) FCFA HTHD et maximum de deux cent soixante deux mille cinq cents (262 500) FCFA HTHD. - Article 3 : le candidat MHO pour un montant minimum de cent trois mille (103 000) FCFA HTHD et maximum de deux cent cinquante sept mille cinq cents (257 500) FCFA
HTHD. - Article 4 : le candidat MHO pour un montant minimum de soixante deux mille (62 000) FCFA HTHD et maximum de cent cinquante cinq mille (155 000) FCFA HTHD. - Article 5 : le candidat ESR pour un montant minimum de soixante dix mille (70 000) FCFA HTHD et maximum de cent soixante quinze mille (175 000) FCFA HTHD. - Article 6 : le candidat ESR pour un montant minimum de quarante quatre mille (44 000) FCFA HTHD et maximum de cent dix mille (110 000) FCFA HTHD. - Article 7 : le candidat ESR pour un montant minimum de soixante six mille (66 000) FCFA HTHD et maximum de cent soixante cinq mille (165 000) FCFA HTHD. Lot 3: Produits de contraste: - Article 2 : le candidat ESR pour un montant minimum de deux cent quarante mille (240 000) FCFA HTHD et maximum de quatre cent mille (400 000) FCFA HTHD. - Article 3 : le candidat ESR pour un montant minimum de cinq cent soixante mille (560 000) FCFA HTHD et maximum de un million cent vingt mille (1 120 000) FCFA HTHD. Lot 5: Cupules: - Article 1 : le candidat MHO pour un montant minimum de un million deux cent soixante mille (1 260 000) FCFA HTHD et maximum de un million cinq cent soixante quinze mille (1 575 000) FCFA HTHD. - Article 2 : le candidat MHO pour un montant minimum de un million deux cent soixante mille (1 260 000) FCFA HTHD et maximum de un million cinq cent soixante quinze mille (1 575 000) FCFA HTHD. L’article 1 du lot 3 (Produits de contraste) est déclaré infructueux pour absence d’offres et le lot 4 (accessoires) est déclaré infructueux pour offres non conformes. Délai d’exécution : 45 jours à compter de la notification du marché. La publication du présent avis est effectuée en application des articles 83, alinéa 3 et 84 du décret 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l’article 88 dudit Code. 28 AOUT 2014
33 859 59 59 - 77 756 33 79 - 77 968 12 42 77 533 87 18 - 77 518 26 99
FAX DE VOTRE QUOTIDIEN NATIONAL «LE SOLEIL» 33 832 08 86 - 33 859 60 50
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République du Sénégal Un Peuple - Un But - Une Foi
Ministère de l'Education nationale Direction de l'Administration Générale et de l'Equipement (DAGE) Référence : Appel d'Offres Intemational(AOI) N°I0/14/BCI « Acquisition de manuels scolaires de la deuxième étape du curriculum en Approche par les Compétences(APC).
ADDITIF N° 2/bis Suite à la requête du Ministère de l'Education nationale, le Comité de Règlement des Différents de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics a autorisé à titre exceptionnel, l'allongement de la durée d'exécution de ce marché à cinq (5) ans. Nous rappelons que la durée du marché sera de cinq (5) ans au maximum. Pendant cette période, le marché initial, qui comporte une formule de revision de prix pour tenir compte de la variation des coûts, est susceptible d'être renouvelé par avenant. Le présent additif n02/bis annule et remplace l'additif n°2. Le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement Etienne SARR 28 AOUT 2014
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LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple-Un But-Une Foi
«Le Soleil» Pa ssage Nehmé - 25, Avenue Georges Pompidou
Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan Direction générale des Finances Direction de la Solde, des Pensions et Rentes viagères
T é l . / Fa x : 30 1 0 4 15 6 9
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
Appel d’offres pour la fourniture de matériels roulants (véhicules)
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE INSPECTION D’ACADEMIE DE DIOURBEL
1. Référence de publication Avis général de passation des marchés paru dans le journal « le soleil du 02 janvier 2014.
BP : 74 - Tel : 971-17-35 – Fax : 971-41 -24 Email : iadiour-me@sentoo.sn
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE
2. Date de parution de l’avis d’appels d’offres : Avis d’appels d’offres paru au journal le Soleil du 08 juillet 2014
Référence date de publication : Quotidien « le Soleil » N° N°13175 du 25 Avril 2014
3. Nombre et identité des candidats à l’ouverture des plis : (02) CCBM AUTOMOBILE – CCBM INDUSTRIE – ESPACE AUTO
Dénomination du marché : Construction d’un BST et d’un CRFPE dans la commune de Diourbel LOT 1: Construction d’un BST dans la commune de Diourbel LOT 2: Construction d’un CRFPE dans la commune de Diourbel
4. Nom et adresse de l’attributaire provisoire : CCBM-INDUSTRIE-ESPACE AUTO 55, Avenue Lamine Gueye, BP 27256, Dakar-SENEGAL
Nombre d’offres reçues LOT 1: 8 Offres LOT 2 : 7 Offres
5. Montant de l’offre retenue provisoirement en F TTC pour le seul lot : 27 000.000
Nom et Adresses de l’attributaire provisoire : LOT 1: ETPA SARL Adresse: HLM 2 Villa N° 675 BP 9040 Dakar Yoff Tel : 33 835 54 64 LOT 2 : Entreprise Khidmatoul Khadim (EKK) Adresse : Dieppeul 4 N° 2031 C BP 17 798 Dakar Liberté Tel : 33 825 51 64
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, aliéna 3 du code des marchés et ouvre le délai de recours gracieux auprès de la DSPRV en vertu de l’article 88 dudit code, puis d’un recours au comité de règlement des différents en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régularisation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code.
Montant de l’offre retenu : LOT 1: 198 787 154 FTTC LOT 2 : 649 679 190 FTTC
Le Directeur de la Solde, des Pensions et Rentes viagères.
Délais d’exécution (lot 1, lot2,) : 04 Mois après la réception de l’ordre de service 28 AOUT 2014
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REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI
MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE L’APPRENTISSAGE ET DE L’ARTISANAT
Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification AAO N° T_ONFP_11/2014 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien « Le Soleil » n° 13113 du 10 Février 2014. 2. L’Office National de Formation Professionnelle (ONFP) exécute sur fonds propres au titre de la gestion 2014, un programme d’investissement, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché n° T_ONFP_11 / 2014 Construction d’un Centre de Formation (filière agri –élevage) au Centre Régional d’Enseignement technique féminin de Sédhiou. 3. L’ONFP sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser la Construction d’un Centre de Formation (filière agri –élevage) au Centre Régional d’Enseignement technique féminin de Sédhiou. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction de la Planification et des Projets de l’ONFP, Monsieur Sékou BADJI, e-mail : onfp@onfp.sn, tél. : 33 827 92 51 et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ciaprès : liberté 6 extension VDN, cité SIPRES 1 lot 2, B.P: 21013 Dakar Ponty, du lundi au Vendredi de 08 heures 30
minutes à 16 heures 30 minutes. Les exigences en matière de qualifications sont : - l’expérience générale : avoir exécuté au moins deux (02) marchés similaires au cours des cinq (05) dernières années de manière satisfaisante et terminé, pour l’essentiel, et qui sont similaires aux travaux proposés; - Fournir les références pour les marchés exécutés notamment l’attestation de travaux exécutés ou le PV de réception provisoire du dit marché ; - les moyens humains : - Un ingénieur en BTP (Directeur des travaux) ayant au moins 05 ans d’expérience générale et ayant réalisé deux projets similaires. - Un technicien supérieur spécialisé en BTP ou équivalent (Conducteur des travaux) ayant au moins 05 ans d’expérience générale et ayant participé à la réalisation de (02) deux projets similaires. - Un chef de chantier expérimenté ayant au moins 10 ans d’expérience générale et ayant participé à la réalisation de (03) trois projets similaires. - les moyens financiers : - Accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autres que l’avance de démarrage éventuelle, à hauteur au minimum de trente (30) millions de francs CFA. - un chiffre d’affaires annuel égal au moins à 75.000.000 F CFA (soixante-quinze millions F CFA) des activités de construction, qui correspond au total des paiements man-
datés reçus pour les marchés en cours ou achevés au cours des trois (03) dernières années. - les soumissionnaires devront fournir les états financiers certifiés des trois dernières années (2013, 2012 et 2011) 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Office National de Formation Professionnelle, liberté 6 extension VDN, cité SIPRES 1 lot 2, B.P: 21013 Dakar Ponty contre un paiement non remboursable de cinquante mille (50 000) Francs CFA, payable par espèces ou chèque certifié. 7. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : ONFP, cité SIPRES 1 lot 2 – 2 voies liberté 6 extension VDN près de la Mosquée Abass SALL à la Cellule de Passation des Marchés au plus tard le 30 Septembre 2014 à 10 Heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-dessus le 30 Septembre 2014 à 10 Heures précises. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission valable 118 jours à compter de la date limite de dépôt des offres, d’un montant de Un million cinq cent mille (1 500 000) Francs CFA. Les offres doivent rester valides pendant 90 vingt dix jours à compter de la date limite de dépôt des offres. Le Directeur Général de l’ONFP 28 AOUT 2014
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S OCIETE
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FONCTION PUBLIQUE
LANCEMENT HIER DU PROGRAMME VACANCES 2014
Vers un schéma directeur de formation permanente des agents
Mame Mbaye Niang entame une tournée nationale aujourd’hui
A travers le Centre national de formation et d’action (Cnfa) de Rufisque, l’Etat envisage de renforcer la formation des agents du service public, pour une administration de qualité. Ainsi, le schéma directeur de formation permanente annoncé par le ministre de la Fonction publique Viviane Bampassy va permettre l’élaboration des offres de formation pour les ministères. Pour que l’administration soit plus efficace et performante, les ressources humaines doivent être bien outillées. C’est pour cela que le gouvernement s’attèle à une mise œuvre d’un schéma directeur de formation permanente des agents de l’Etat. L’annonce a été faite, hier à Rufisque, par Viviane Bampassy, le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du secteur public. En visite au Centre national de formation et d’action (Cnfa), le ministre a tenu sa première réunion de coordination de son département axée sur la formation des agents du service public. Selon Viviane Bampassy, ce schéma directeur devra aboutir à « une mise en cohérence » de ce qui se fait dans les différents départements ministériels. Mieux, cette nouvelle stratégie de formation va permettre une mise en adéquation entre les besoins des différents ministères et les offres de formation qui seront mises à la disposition de l’Etat. Une administration efficace et performante Le ministre de la Fonction publique assure que cette prise en charge de la formation par l’Etat va corriger beaucoup d’impairs. « Très souvent, explique-t-elle, au sein de l’administration, les agents formulent des besoins en formation, sollicitent une mise en position de stage ou une disponibilité pour aller se former d’euxmêmes. Mais on se rend compte très souvent que ces formations qu’ils ac-
Viviane Bampassy, ministre de la Fonction publique.
quièrent ne correspondent pas aux besoins de l’administration. C’est un vide, car les besoins ne sont pas exprimés par les départements ministériels eux-mêmes ». L’autre phénomène auquel cette formation permanente va mettre fin, c’est « la multiplicité des acteurs » qui interviennent pour des offres de formation. « Ce sera donc un travail de supervision, de mise en cohérence pour aller vers une administration plus efficace et plus performante », a souligné Viviane Bampassy. Elle a d’ailleurs invité le directeur de la rationalisation des effectifs et celui du Centre national de formation et d’action à lui présenter un plan de formation d’ici 15 jours. Tenant compte des locaux « quasiment réhabilités » du Cnfa, le ministre de la Fonction publique estime
également que les nouvelles recrues de 2013 seront formées et verront leurs capacités renforcées dans différents volets qu’ils soient plus efficaces. « L’Etat a fait un effort substantiel en recrutant des agents mis à la disposition des services de l’Etat, mais d’entre eux ne sont pas suffisamment dotés de capacités sur les normes déontologiques de l’Etat, ne maîtrisent pas toujours ses mécanismes de fonctionnement, les procédures mais également la rédaction administrative », a assuré Viviane Bampassy. Un nouveau départ pour le Cnfa Elle a réaffirmé la volonté de l’Etat de continuer la réhabilitation du Cnfa afin qu’il puisse continuer sa mission première, celle de renforcer les capacités des agents de l’Etat. Le directeur du Cnfa, Samba Sy, s’est, quant à lui, félicité de la tenue de la première réunion de coordination du ministère de la Fonction publique au sein de ce centre. Situé au cœur de la ville de Rufisque, le Centre national de formation et d’action, longtemps tombé en désuétude, est redevenu fréquentable depuis que l’Etat a entrepris un plan de rénovation en 2012. Il dispose désormais d’un centre de documentation, d’un site d’hébergement, de salles de conférence ainsi que d’un équipement informatique de qualité. Avec ces nouveaux équipements, le Cnfa, dont la création date de 1962, entend répondre à ses objectifs de départ dont celui d’assurer « une formation civique et morale indispensable » aux agents de l’administration ; de même qu’« assurer l’organisation matérielle d’actions de perfectionnement et de promotion » aux agents des secteurs public et privé. Maguette NDONG
ENREGISTREMENT TARDIF DES NAISSANCES
De nombreuses déperditions scolaires notées à Saint-Louis Le faible niveau d'accès à l'état-civil à Médina Marmyal, Médina Courses, Guet-Ndar, à Pikine Bas Sénégal et dans les localités environnantes du faubourg de Sor, dans la ville de SaintLouis, a été déploré au cours des séances de mobilisation sociale organisées par Clair enfance (un programme de Caritas/Sénégal) avec l’appui de la Caritas Espagnole. Bien sensibilisées sur l’importance de l’état-civil par Iba Guèye, directeur du centre principal d’état-civil de la municipalité de Saint-Louis, Bouna Diallo, Awa Mbaye et Boubacar Ndiaye, représentants de Clair Enfance, les populations de ces quartiers de Sor et de la Langue de Barbarie
se sont présentées spontanément à la mairie de la commune de SaintLouis pour déclarer la naissance de leurs enfants. A Médina Marmyal, certains habitants ont manifesté, séance tenante, le désir de résoudre définitivement ce problème d’enregistrement tardif de naissance de leurs enfants. Avec plus de pragmatisme, certains pères de famille, notamment des ouvriers agricoles, des chaudronniers, des maçons, des ébénistes, des boulangers, des tôliers, des tapissiers, des pêcheurs et quelques subalternes des services de l’administration déconcentrée, ont eu le réflexe d’aller demander des renseignements au tri-
bunal départemental de Saint-Louis relatifs aux déclarations tardives de naissance et à l’organisation des audiences foraines. Le délégué de quartier de Marmyal, Amadou Guèye, l’Imam Serigne Ousmane Guèye, Amadou Khalil Samb et Baba Guèye et autres responsables de l’association sportive et culturelle de Marmyal ont réitéré leur engagement indéfectible à poursuivre cette campagne de sensibilisation en vue de mettre définitivement un terme aux nombreuses déperditions scolaires dues au défaut de pièces d’état-civil constatées, chaque année, dans ces quartiers spontanés de la ville de Saint-Louis. Mbagnick Kharachi DIAGNE
DROGUE
1.900 grammes de cocaïne saisis à l’aéroport 1.900 grammes de cocaïne ont été saisis par les agents de la Subdivision des Douanes de Dakar-Yoff (aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar). C’est le lundi dernier, au cours d’un contrôle de routine à la salle dite «litiges bagages », que les agents ont saisi 1.900 grammes de cocaïne, indique un communiqué de la direction des Douanes. En effet, lors de ce contrôle, informe-t-on, des agents de la Subdivision des Douanes de l'aéroport Léopold Sédar Senghor ont constaté un sachet en plastique non réclamé, contenant de la poudre de
couleur blanche. Les analyses opérées sur un échantillon ont révélé que la poudre en question était de la cocaïne coupée avec des drogues de synthèse. Pour les besoins de l’enquête, poursuit le communiqué, la drogue saisie a été remise à l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), conformément à l’accord convenu entre la Douane, la Cellule aérienne anti-tra-
fics (Caat) et l’Ocrtis. En effet, il est prévu que les saisies opérées par l’Administration des Douanes dans l’enceinte aéroportuaire soient remises à l’Ocrtis par le truchement de la (Caat), pour « l’approfondissement d’enquête et démantèlement d'éventuels réseaux de trafiquants ». L’Administration des Douanes réitère son engagement à lutter contre le trafic illicite des stupéfiants en vue de préserver l’économie nationale et la santé publique. D. MANE
Le programme des activités de vacances 2014 du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne a été lancé hier par le ministre Mame Mbaye Niang. Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, a lancé hier le programme des activités de vacances. Axé sur le thème «les jeunes, acteurs d’un Sénégal émergent, dans une francophonie dynamique», l’événement s’est tenu au King Fahd Palace, en marge de la cérémonie officielle de lancement des activités de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (Anpej) présidée par le président de la République, Macky Sall. Sous le thème : «les jeunes, acteurs d’un Sénégal émergent, dans une francophonie dynamique», les activités de vacances 2014 se tiendront du 23 août au 19 septembre. Selon le communiqué qui nous est parvenu, ce programme aura pour objectif de développer l’esprit et le sens de la citoyenneté, du civisme et l’engagement citoyen chez les populations, en général, et les jeunes, en particulier par la réalisation et la sauvegarde de biens collectifs. Des activités d’information, de sensibilisation et d’encadrement sur
l’emploi des jeunes seront menées par les différents responsables de l'Anpej, du Programme des domaines agricoles communautaires et du Projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes. «Ces trois moyens d’intervention permettront de générer, d’ici 2017, plus de 400.000 emplois», a indiqué M. Niang, qui entreprend une tournée nationale à partir de ce jeudi 28 août dans le cadre des vacances 2014. Pape Alioune NDIAYE (stagiaire)
PROCES KARIM WADE
La Crei rend son délibéré sur les exceptions de nullité lundi L’audience est suspendue jusqu’au lundi 1er août pour que la Crei puisse délibérer sur les exceptions de la défense tendant à l’annulation de la procédure. Si les requêtes sont recevables, les poursuites contre Karim Wade et ses co-prévenus seront annulées. Au cas contraire, la Cour procédera à l’interrogatoire sur le fond. Après plusieurs jours de bataille procédurale sans merci entre les avocats de la défense de Karim Wade et le parquet spécial et la partie civile, la Cour a mis l’affaire en délibéré. Le tribunal va rendre son verdict sur la demande d’annulation de la procédure formulée par la défense et sur les autres exceptions soulevées par celle-ci le lundi 1er septembre. Henry Grégoire Diop a également demandé, avec insistance, la comparution, ce jour, de tous les prévenus, sans exception aucune ; même Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi, jusque-là dispensé de comparution. Auparavant, les avocats de la défense, par le biais de Mes Seydou Diagne et Demba Ciré Bathily, ont continué les répliques au réquisitoire du parquet et aux observations de la partie civile concernant les exceptions de nullité qu’ils ont soulevées. Me Diagne a invité la Cour à laisser leur client (Karim Wade) se défendre. « La cour nous écoute, mais nous recadre parfois et nous fait même des remontrances comme si tout le monde était parfait dans cette salle et que seule la défense est le trouble-fête », a regretté l’avocat de M. Wade. Selon Me Seydou Diagne, depuis près de 10 ans, Karim Wade est diffamé et calomnié. « Une campagne de presse a été menée contre cet homme pour dire qu’il a volé des milliards », a-t-il déploré. L’avocat dit constater, avec amertume, que les attaques se poursuivent jusque dans la salle d’audience. « Des voix s’élèvent
pour empêcher sa défense. La seule chose qu’on ne vous a pas dit au cours de cette audience, c’est de le condamner. Nous invitons toutes les parties à la retenue pour permettre à Karim Wade de se défendre convenablement », a appelé Me Diagne. A son avis, c’est presque une vision politique que la défense ne doit pas s’exercer normalement dans ce dossier. Répondant à ceux qui pensent qu’ils font du dilatoire en soulevant 17 exceptions, Me Diagne estime que cette partie du procès est égale au fond, s’il n’est pas la plus importante. De son côté, Me Demba Ciré Bathily a critiqué la cour dans sa composition. Il sera interrompu par Henry Grégoire Diop qui lui signifie que la Crei était une émanation de la Cour d’appel, mais n’a rien avoir avec la Chambre d’accusation de Dakar. « Tous ceux qui sont ici ont servi dans des Cours d’appel », a laissé entre le président Diop. Toujours dans son argumentation, Me Bathily relève qu’il y a un projet de reforme de la Crei qui dort dans les tiroirs. « Cela veut dire que les autorités savent qu’il y a dans cette loi des dispositions qui violent le droit à un procès équitable », a conclu Me Demba Ciré Bathily. Ndiol Maka SECK
Le Soleil • jeudi 28 août 2014
Question impertinente Par Sidy DIOP uand la pluie tarde à tomber, les explications ne manquent pas. N’allez surtout pas interroger la science, personne ne vous écoutera. La rencontre de l’air froid et de l’air chaud, ça n’intéresse que peu de monde. Pas besoin d’invoquer la science. Dans nos pays islamisés, on a vite fait de pointer du doigt ces manquements à la bonne pratique religieuse. L’effeuillage quotidien des filles dans nos rues, le « pinw » des garçons, l’adultère, les femmes qui refusent de porter le voile et tout le reste. Les tenants de cette thèse se comptent par milliers dans nos pays où, pour faire tomber la pluie, on demande, avec force prières à Dieu, d’ouvrir les vannes du ciel toutes affaires cessantes. L’autre jour, c’est un sceptique résolu, un de ces musulmans de gauche qu’un simple prêche convainc difficilement, qui y va de sa question. « Pourquoi », dit-il, « les gens s’enferment dans des mosquées pour demander la pluie à Dieu ? Dans certains pays de l’Afrique centrale, les femmes ne portent pas le voile, elles se rasent même la tête. Et pourtant, il pleut beaucoup plus que chez nous. A La Mecque et dans beaucoup de pays islamiques, on fait tout pour respecter les recommandations de l’islam, mais il n’y pleut même pas un mois plein de l’année. Pourquoi donc ? » Le prédicateur a demandé un délai pour apporter une réponse à la hauteur de cette question impertinente.
ANCIEN CHANTRE DU NDAGA
Saloum Dieng, de la gloire à la précarité
CORNICHE OUEST DE DAKAR
Des femmes courent pour leur bien-être
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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Le Soleil • jeudi 28 août 2014
ELEGANCE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Mèches, greffages et cheveux naturels
décoiffent « nattes » et « yoss » La modernité, c’est comme un cheveu dans la soupe pour les adeptes de la coiffure de grand-mère. Jadis, la technicité s’exprimait dans les nattes. Les mèches étaient tissées avec goût, comme un tissu de grâces sur le chef. Aujourd’hui, les cheveux synthétiques ou naturels charrient une nouvelle culture de la coiffure. D’hier à aujourd’hui, le mythe du cheveu qui chute s’estompe dans le secret des salons. • Par Absa NDONG
« Diamano Coura », « Punk », « Cora », « Mbeug », « Ndoungou »
Elles étaient belles, créatives et savaient se mettre en valeur, nos grands-mamans ! Il leur suffisait juste de se faire des nattes « Diamono Coura », « Punk », « Cora » « Ndoungou »… accessoirisées par un « pésse sa Goro » et… elles étaient toutes « mimi ». De nos jours, la beauté n’a plus la même définition. Etre belle aujourd’hui, c’est avoir une chevelure de rêve, des yeux de biche et des ongles de femme fatale. es cheveux représentaient jadis un atout majeur pour la séduction. Au même titre que les bijoux et le maquillage. Nos mamans les assouplissaient avec du beurre de karité, puis les démêlaient à l’aide d’un peigne afro ou en ivoire. Ils étaient ensuite généralement tressés en fines nattes. Nattes collées, tresses horizontales, perpendiculaires ou parallèles en passant par des formes toujours diverses et variées. En effet, leurs cheveux crépus permettaient une multitude de modèles. La dextérité et l’adresse requises pour l’exécution des tresses relevaient par ailleurs du talent et de l’art. « Je fréquentais une famille griotte et c’est là-bas que j’ai appris les techniques de la tresse. Puis, j’ai commencé à m’appliquer petit à petit. Je faisais toutes sortes de tresses et j’avais beaucoup de clientes. D’ailleurs, pendant les périodes de fête, je restais des nuits sans dormir, tellement ma maison était pleine de monde », explique « mère » Nogaye Sène, une ancienne tresseuse. D’après elle, du fait du volume et de la longueur des cheveux, tresser quelqu’un pouvait être un défi ; il suffisait, néanmoins, d’un minimum de tech-
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nicité pour y parvenir. Et de belles tresses, il en existait à l’époque. Le « Diamono Coura », « Punk », « Ndougou », « Cora », « Mbeug », étaient en vogue et nos mamans avaient l’embarras du choix. « Presque chaque semaine, je changeais de tresse. Chaque famille avait sa tresseuse. En fait, il n’était pas donné à n’importe qui de faire le métier. Les « personnes de caste » avaient ce don, et elles l’exécutaient très bien », explique Adjaratou Sokhna Fall. Toujours très élégante, elle explique qu’à l’époque, elle faisait appel à sa coiffeuse à l’approche
de grands événements. « Mais, je ne confiais pas ma tête à n’importe qui. Car la coiffeuse pouvait avoir une "mauvaise main". Et c’était synonyme de chute de cheveux consécutive à la séance de coiffure. Je prenais souvent celle qui était réputée pour ses belles réalisations ». En fait, nos grand-mamans ne connaissaient ni le tissage, ni le défrisage, encore moins les extensions. Les tresses étaient, pour elles, la manière de sublimer les cheveux et de ressortir la beauté. « Nos cheveux nous permettaient d’arborer des tresses magnifiques quelle que soit leur épaisseur, grâce à leur texture
épaisse et crépue », renchérit « maman » Dieynaba Mbacké, une habitante de Yarakh. Pour confirmer ses propos, Nogaye Sène explique que les tresses se déclinaient et se portaient de plusieurs manières, toutes aussi belles les unes que les autres. « On pouvait les porter longues, courtes, en chignon, en tresses couchées ou relevées. En somme, il existait tellement de modèles de coiffure et on avait un large spectre de choix». Cependant, les « yoss » (mèches synthétiques) puaient et nos mamans avaient trouvé une astuce pour contourner cet impair. « Le paquet coûtait 25
francs et pour avoir de belles tresses, on en payait pour 100 francs. Mais, avant de faire quoi que soit avec, on mettait de l’encens pour éliminer l’odeur. Après, on pouvait faire de belles coiffures avec », se rappelle Amina Diakhaté. Celleci avoue avoir eu plus de penchant pour les « ndoungous », des tresses en forme de « Davala ». « On laissait beaucoup de cheveux au milieu, et l’on faisait de petites tresses sur les deux côtés. Puis on renforçait les cheveux du milieu avec du « yoss », avant de tresser le tout. Cela ressemblait à du Davala et c’était très joli », témoigne-t-elle.
INSPIRATIONS
L’art de réaliser un chef d’œuvre... sur le chef La nature n’était pas tellement transfigurée dans ses apparences premières. Il fut des temps où les femmes ne disposaient pas d’une palette aussi sophistiquée que celle dont bénéficient aujourd’hui leurs cadettes. Et pourtant, elles savaient ce que séduction veut dire… n effet, les tresseuses réalisaient parfois de véritables chefs-d’œuvre. Du cora (de la laine qu’on entrecroisait avec les cheveux) au « diamono Coura », des nattes en « yoss », les créations ne manquaient pas. Et les tresses étaient souvent accessoirisées avec des foulards de tête qui donnaient aux dames des airs authentiques. Le « pesse sa goro » (foulard de tête qu’on nouait et inclinait sur le côté pour monter une partie des tresses) ou encore le « bourtoungal » (foulard de tête très transparent que les femmes toucouleurs, bambara et sarakholé mettaient lors des grandes cérémonies) étaient très tendance à l’époque. « Le « pesse sa goro » ou le « bourtoungal » étaient juste un prétexte pour montrer nos tresses. C’était très joli et ça faisait ressortir la beauté. On n’avait pas besoin de mettre du maquillage. Les femmes étaient simples et naturelles, contrairement à ce que je vois aujourd’hui », taquine Dieynaba Mbacké, qui révèle d’ailleurs
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que certaines femmes intellectuelles préféraient se coiffer un peu plus à l’européenne. Elles aimaient faire des chignons ou plaquer leurs cheveux. Les bigoudis, appelés aussi « boucleurs » par nos mamans, et le peigne à défriser étaient alors leurs armes secrètes de séduction. Le peigne en fer était utilisé pour lisser les cheveux crépus car, à l’époque, il n’y avait pas de défrisage à froid. « On mettait le peigne sur le fourneau, histoire de bien le chauffer, après on le faisait passer sur nos cheveux. C’était le défrisage à chaud. Et je me brûlais les mains à chaque application. Mais j’étais toujours satisfaite du résultat. Je pouvais me coiffer comme je le voulais après, parce qu’à l’époque il n’y avait pas de salons de coiffure. Tout se faisait à la maison », confirme Amina Diakhaté. Les bigoudis permettaient d’ailleurs de donner différentes formes à leurs cheveux. Plusieurs tailles de rouleaux existaient. Les gros étaient utilisés pour détendre les cheveux et les petits pour les boucler. « On les serrait sur nos cheveux toute la nuit et à dire vrai, cela faisait tellement mal. Des fois, je n’arrivais même pas à dormir. Vous pensez quoi ? Nous aussi on souffrait pour être belle. Seulement, tout se faisait avec modération et classe. On ne connaissait ni les greffages, ni les cheveux naturels, ni les colorations encore moins les maquillages à outrance », ajoute-t-elle.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
La beauté trône sur les « nattes » de grand-mère…
Le Soleil • jeudi 28 août 2014
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STANDARDS CAPILLAIRES
bonjour les cheveux naturels ! C’est une question de goût et de coût. Les cheveux naturels ne puent pas comme les « yoss » synthétiques. Mais, il faut un budget que n’hésitent pas à prévoir les filles et les dames. Se faire belle est aussi dur que les temps pour les poches ! ’époque des « yoss », « boucleurs », peigne à défriser et « Pésse sa Goro » est cependant bien révolue. Aujourd’hui, on fait des nattes pour les cacher sous la perruque en cheveux 100% naturels… avec, s’il vous plait, du brushing pour donner du volume ! Les jeunes filles ont cassé les standards capillaires de l’ancienne génération et cachent leur misère capillaire sous des artifices. Les « yoss » n’existent plus d’ailleurs, (ils ont été remplacés par les mèches). Quid du « Diamono Coura » ? Certaines filles d’aujourd’hui ne savent même pas ce que cela signifie. « De nos jours, elles veulent ressembler à des Européennes. Je ne comprends toujours pas pourquoi elles mettent des tonnes de faux cheveux sur leur tête et du maquillage à outrance. A notre époque, il n’y avait même pas de salons de coiffure. La dépigmentation et le maquillage étaient pour les filles volages », se désole « mère » Nogaye Sène. En effet, qui ose sortir de nos jours avec du « Ndoungou » sur la tête ? Certainement pas les jeunes filles hyper branchées de Dakar ! « C’est la première fois que j’entends ces noms ! Vous dites que ce sont des tresses ?» s’étonne Mamichou, une « apprentie » mannequin. D’après elle, niveau coiffure aujourd’hui, ce sont les extensions de cheveux, les rajouts, les colorations, les tresses américaines entre autres qui tiennent le haut de la … tête. Lassées de leurs cheveux crépus difficiles à entretenir, les femmes ont trouvé refuge dans les poses d’extensions. La nouvelle manne du marché de la coiffure ! La preuve : les salons de coiffure fleurissent à chaque coin de rue. « J’ai ouvert mon salon depuis 2009. J’ai fait ma formation en coiffure avant de faire le grand saut. Je rends grâce à Dieu je m’en sors très bien car les femmes d’aujourd’hui aiment prendre soin d’elles. J’ai une liste de clientes qui, presque chaque semaine, viennent se coiffer », explique Ndèye Aïda Fall, coiffeuse à la Médina. D’après elle, la mode capillaire a bien changé car les greffages et cheveux naturels facilitent la tâche aux jeunes filles. « On ne met plus des jours à se tresser comme à l’époque de nos mamans. Avec les greffages et autres coiffures à la mode, les clientes ne perdent plus leur temps. Au maximum, au bout d’une heure, on est toute belle ». On coupe désormais les cheveux, les colore et les coiffe dif-
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Erratum Dans notre dernière livraison, le chapeau de l’article consacré à Diabel Ndiaye n’était pas le bon. Nous vous présentons nos excuses pour cette malencontreuse erreur.
féremment. Teints en rouge ou en blond, rasés à la Barthez (ancien gardien de but de l’équipe de France de foot, ndlr), ou rallongés de 20 centimètres… Les
tion. La beauté, la brillance, parfois la couleur, jouent un rôle essentiel. « Il ne faut pas oublier toute la sensualité d’un geste : écarter une mèche, passer nonchalamment sa main dans ses cheveux, c’est tellement doux et attirant. C’est pourquoi je dépense tout mon argent pour avoir une belle coiffure. J’aime attirer les regards, surtout ceux des hommes. Et sans mes longs cheveux, ce n’est pas possible », assume Maria Ndiaye. Même son de cloche chez Fanta Diouf, une belle Sérère aux « cheveux de sirènes ». « Porter de faux cheveux permet non seulement d’avoir de belles longueurs, mais aussi une crinière de rêve. Je ne me vois pas mettre des nattes comme à l’époque de grand-mère. C’est révolue cela. « Damay défar ba mou bakhe ! Et les hommes aiment bien nous voir en beauté», assène-t-elle.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Adieu les tresses,
jeunes filles ne reculent plus devant rien. Et, en quelques années, la demande des « faux cheveux » a explosé. Cette nouvelle consommation capillaire a généré un trafic. Des cheveux viennent d’Inde, du Brésil entre autres pays. Puis, ils sont revendus par des grossistes. « Je vends des cheveux naturels, tissages brésiliens et greffages synthétiques et j’ai beaucoup de clientes. Vous savez, les femmes d’aujourd’hui sont indépendantes. Elles travaillent et gagnent durement leur argent. Donc elles peuvent se permettre d’acheter des cheveux naturels et de prendre soin d’elles », défend Issakha Fall, vendeur au marché Hlm. Dans la palette d’accessoires du corps (faux cils, faux ongles….), les cheveux tiennent une place à part. Et maintiennent la barre placée très haut. En fait, chez les femmes, les cheveux sont restés une véritable arme de séduc-
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Le Soleil • jeudi 28 août 2014
SALOUM DIENG, CHANTRE DU NDAGA
Seuls les souvenirs de sa gloire La vie est faite de hauts et de bas. L’artiste chanteur, virtuose du Ndaga, Saloum Dieng qui, du sommet de la gloire, se retrouve aujourd’hui au bas de l’échelle, ne soutiendra nullement le contraire. Les périodes fastes des années 70, années de gloire vécues avec le « Ndaga Ndiaye » dont il se réclame être le principal héritier, sont loin, très loin derrière lui. Aujourd’hui, au moment des comptes, il ne lui reste plus que de lointains souvenirs. Les souvenirs d’une vie heureuse qui lui reviennent pendant ses moments de solitude et de méditation. ’est à la permanence du Parti socialiste à Kaolack que nous l’avons trouvé assis et pensif. Ce fidèle socialiste, qui ne respire que pour le Ps, y a installé ses quartiers. Depuis plus d’une dizaine d’années, le prince du Ndaga quitte, chaque matin, sa ville de Ndoffane pour Kaolack et ne retourne dans la capitale du « Laghème » qu’en début de soirée. Il nous a reçus avec cette courtoisie légendaire que tout Kaolack lui connaît, nous entraînant dans de profonds souvenirs de ses moments de gloire ; des images du temps où le public sénégalais ne voyait pas en lui l’homme portant les stigmates d’une lèpre guérie, mais le prince charmant du Ndaga qui haranguait les foules, séduisait les jeunes filles et jeunes femmes qui ne juraient que par son nom. Et, tout cela, grâce au « Ndaga Ndiaye », une expression musicale tirée du riche patrimoine folklorique du « Ngoyane », cette partie du Sénégal adossée à la Gambie connue pour son hospitalité légendaire. « Je suis le maître et le vivificateur du Ndaga » qui appartient à la famille « Bèla », soutient-il, affirmant être l’hériter de son homonyme et grand-père, Saloum Anthia, père du virtuose du xalam, Sakou Dieng de Médina Sabakh. Né à Médina Sabakh, la capitale du Ngoyane, Saloum soutient avoir grandi à Ndiaw Bambaly, dans l’actuelle commune de Nganda où résidait sa maman. Très vite, le jeune Saloum révéla à son entourage des qualités de virtuose du xalam, un instrument traditionnel à cordes, le pendant de la guitare occidentale. Mais la maladie (lèpre) viendra ruiner les espoirs du jeune prodige, obligé à migrer vers Kaolack, puis à Ndoffane, pour se soigner. « C’est l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Cissé Dia, alors médecin au Service d’hygiène de Kaolack et un infirmier du nom de Sonko qui me soignaient. « Ayant presque perdu l’agilité et l’usage de mes mains pour jouer au xalam, je suis allé m’installer à Keur Baka, puis à Ndoffane, pour être plus proche de mes soignants », a-t-il souligné. Entre 1945 et 1946, la grande cantatrice du Ngoyane, Seynabou Dieng, créa la troupe de Médina Sabakh que Saloum intégrera plus tard. Une seconde chance pour celui qui avait perdu tout espoir de
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s’affirmer avec le xalam. Il s’essaya à la chanson. Sa voix se révéla comme étant l’une des plus belles du Ngoyane avec une tonalité à nulle autre pareille. Vers les années 70, comme le jeune chanteur à la voix d’or commençait à gêner les grandes cantatrices de la troupe créée par Seynabou Dieng, Saloum, qui se faisait un nom, choisit de faire une carrière solo, entraînant avec lui quelques choristes, un joueur de xalam, avant de faire appel au tambour major Pape Seck de Kaolack pour assurer la rythmique. Le Ndaga version Saloum Dieng est ainsi lancé et, très vite, tous les mélomanes du Saloum et des autres régions y adhèrent, savourant ainsi toutes les sonorités et le rythme endiablé imposé par de jeunes et très belles danseuses. Ses morceaux fétiches inondèrent le marché. Wéndélou, Bismilay, Na ko déf, Dindin kéba, etc. connurent le succès escompté. Saloum suscita l’admiration des mélomanes et obtint la reconnaissance de ses pairs, de grands chanteurs de la trempe de Ndiaga Mbaye et Abdou Mbouloum qui lui dédièrent des chansons. Malgré les séquelles laissées par sa maladie, Saloum conquit le cœur des Sénégalais et des autres populations de la sous-région. Si le président Senghor, homme de culture confirmé, lui a offert son premier million en lui intimant l’ordre de ne pas l’ébruiter, c’est le président de la Mauritanie d’alors, Moctar Ould Dada qui l’invita pour sa première sortie internationale.
« Quand Senghor m’a reçu à sa résidence secondaire de Popenguine et m’a offert 1 million de FCfa, j’ai, dans le véhicule qui me ramenait à Kaolack, inventé une chanson, « Ya ko déf té kén dou ko wakh, dét way dét ». « Une manière de transgresser l’ordre qu’il m’intima de ne rien dire à propos de cette donation », a souligné Saloum Dieng. Le succès du maître du Ndaga dépassa les frontières sénégalaises. Saloum et sa troupe furent accueillis avec faste en Guinée, en Gambie, au Mali, etc. Avec tout l’argent gagné, Saloum se paie des taxis et des véhicules 7 places. 5410 S6A, c’est le numéro fétiche du premier taxi de Saloum Dieng retenu par
tous les Kaolackois de l’époque. Jeunes filles et jeunes femmes bataillèrent ferme pour tomber dans les bras du prince charmant qui ne laissait personne indifférent. « J’ai des aventures avec une multitude de femmes, mes épouses n’étaient que 3, à savoir Fatou Faye, Awa Diagne et Fatou Seck, la fille du vieux Mat, grand griot connu à Kaolack », nous confia-t-il. Ses rapports avec Babacar Bâ, alors puissant ministre de l’Economie et des Finances qui était en plus le gestionnaire du fameux compte K2 dont l’objectif était de créer une petite bourgeoisie sénégalaise, furent des rapports entre un griot et son maître. « Mor Khoulé Bâ, ancien chef de canton, était l’ami de mon père,
ce qui s’est déteint sur mes rapports avec Babacar Bâ qui me donnait de l’argent le matin et l’après-midi avant de me promettre pour le soir ». Saloum Dieng souligne qu’autrefois, les gens étaient très généreux et donnaient aux griots sans compter. « Mais depuis que la limonade a remplacé l’alcool dans la vie des nobles et que les guerriers cédèrent la place aux innocents, les gens sont devenus très pingres et insensibles aux propos des griots ». Saloum raconte que lors d’une de ses prestations à Kaffrine, alors qu’il chantait le nom d’un guerrier, ce dernier s’exprima en ces termes. « Saloum, je vais t’offrir aujourd’hui ce qu’aucune personne ne t’a jamais donné depuis ta naissance ». Il lui remet un couteau et sort quelque chose de son pantalon bouffant. Imaginez ce qu’il lui demanda de couper. L’art, la culture et même le folklore et la musique ont migré vers les cercles fermés de la capitale, laissant les virtuoses, les vrais gardiens de la tradition sur les carreaux dans les régions. « Si vous ne pouvez pas remplir le Grand théâtre où Sorano, si vous ne gagnez pas l’estime des « driyankés » (grandes dames) de Dakar qui vous couvrent de billets de banque, de titres fonciers ou de voitures, vous ne pouvez rien obtenir aujourd’hui », nous confie Saloum qui semble regretter son passé. A part son jeune frère qui a construit sa maison et entretient sa famille, Saloum Dieng ne reçoit rien de ses vieilles connaissances, celles-là qui, hier, chantaient ses louanges et profitaient de ses avoirs. « Quelques anciennes de ma troupe, des choristes, à Médina Sabakh et à Ndoffane, me viennent souvent en appui en partageant les produits de leurs soirées avec moi », ajoute, l’ex-roi du Ndaga. Mamadou CISSE
Comme si c’était hier ! ’était un jour de Samedi de l’année 1972. A la place publique de Keur Socé, juste dans les alentours du marché. Aujourd’hui, encore, je m’en souviens comme si c’était hier. Les socialistes, je ne sais plus si c’était l’Ups (Union progressiste sénégalaise) ou le Ps (Parti socialiste), qui y organisaient un grand meeting, sous la présidence du tout puissant ministre de l’Economie et des Finances du président Senghor, Babacar Bâ, alors secrétaire général de l’union régionale socialiste de Kaolack. Parallèlement au programme politique de l’événement, le grand maître du Ndaga, Saloum Dieng, au sommet de son art et de sa gloire, et sa troupe
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ont été pressentis pour assurer le côté animation. Votre serviteur, alors jeune marié dans ce village et agent à l’institut des huiles et oléagineux de la station de recherches de Darou, a eu le privilège d’assister au meeting et de découvrir pour la première fois, Saloum Dieng sur scène. Son entrée, vers les environs de 17 heures fut triomphal, encadré qu’il était par les membres de sa troupe, batteurs, joueurs de xalam et les charmantes choristes et danseuses, mais également par le groupe manuel, un fan’s clubs composé d’inconditionnels des gares routières Noirot de Kaolack, Ndoffane, Keur Madiabel, Nioro, etc. Constitué de solides gaillards
qui, le plus souvent étaient dans les vignes du Seigneur, le groupe manuel assurait la sécurité du chanteur qui n’avait pas que des admirateurs. Ce jour-là, Babacar Bâ a offert au chanteur 500.000 FCfa en billets de banque neufs de 5.000 FCfa, suivi en cela par un riche commerçant, cultivateur et transporteur, Abdoulaye Dia de Daga Sambou qui a, lui aussi, offert 500.000 FCfa au maître du Ndaga. Comme si c’était encore hier, votre serviteur se souvient, aujourd’hui, encore de la démonstration de force des peseurs de l’Oncad qui ont couvert Saloum Dieng de billets de banque, si bien que l’artiste n’avait pas récolté moins de 2 millions de FCfa en une soirée.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
rythment son présent !
Le Soleil • jeudi 28 août 2014
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SPORT
Les femmes s’engagent dans la course
pour le bien-être Echapper à la vieillesse et prévenir de l’obésité : autant de facteurs qui font courir les femmes qui souhaitent, à travers cette activité physique, garder la ligne. • Marame Coumba SECK (Stagiaire)
ur la Corniche Ouest de Dakar, les derniers rayons cèdent progressivement la place à l’écume du soir. La chaleur devient de plus en plus un mauvais souvenir de la journée. Place à la brise maritime. Les adeptes du sport commencent à regagner la plage. Ici, hommes et femmes s’adonnent à une
S
L’HIVERNAGE DE BaB’S Par Babacar DIENG
Bab’s et ses déboires algré les conseils de son cousin Diégane et les pleurs de sa chère épouse dévouée, Ndèw, notre Bab’s national se croit encore jeune. Et ce, depuis qu’il a foulé certaines pistes de danse de la capitale et de Thiès. Hier encore, il a rendu visite à son éternelle malle que lui avait donnée son grandpère, ancien tirailleur. Après y avoir plongé les mains et fouillé pendant une vingtaine de minutes, il se redressa, exhibant une chose presque malfamée. «C’est quoi ça ?» lui demanda alors Diégane que les sautes d’humeur de son cousin commençaient à exaspérer. «C’est un ridigote (redingote). Bof, tu ne connais pas parce que tu n’as pas été à l’école», lui répondit Bab’s qui se dirigeait dans la cour pour l’exposer au soleil afin d’atténuer l’odeur que sa veste dégageait. Ndèw s’en mêla pour lui faire une remarque : «Nidiaye, c’est Senghor qui portait ces choses-là ! Donc, tu es dans l’ancien temps». Affichant une moue dédaigneuse envers son épouse, il hurla presque : «Et toi, tu ne fais pas l’âge de cette "ridigote" ? D’ailleurs, elle est plus jeune que toi». Il finit par l’enfiler et dit à Diégane de le suivre au bar-dancing «Le Ndiago Bar». Son cousin tressaillit avant d’opposer un niet catégorique. «Tant pis, j’y vais seul, car j’ai des pas de danse à montrer». Il s’en alla. Aussitôt arrivé sur les lieux, Bab’s se vit servir un grand verre par une mignonne fille. L’homme de Ndiaganiao le siffla d’un seul coup. Le voyant, chacun lui payait un tour entre chaque morceau de « bougarabou ». Il était 3 heures passées quand Bab’s se décida de rentrer à la maison. Mais, à peine fit-il quelques mètres que la police, dans son opération de sécurisation des personnes et de leurs biens, le prit dans ses filets. Il était rond comme pas possible : «Hic, hééé, vous ne… hic, savezpas, hic, à qui.. hic… vous avez… hic, affaire ? Je chouis (suis) le village du chef de Ndiaganiao» (il voulait dire : chef de village). Il dormit pour ne se réveiller qu’à 14 heures. «Ndèw, et mon repas ?» Il entendit un ordre : «Hé, ferme-la ! Tu es au poste de police. «Cé bin, car moi mangé, dormir gratissss».
M
activité physique. A travers la course ou l’endurance, chacun essaye de faire travailler son corps. Fatou Kadoum s’entraine depuis deux jours. Placée sur une barre aplatie, elle se livre à une séance d’abdominaux. Malgré sa petite taille, elle veut encore perdre du poids. « J’ai décidé de pratiquer le sport pour garder la ligne », déclare cette commerçante. Yacine A. Sèye, une autre fille rencontrée sur place, s’inscrit sur la même lancée que Fatou. A la différence de cette dernière, Yacine pratique le sport depuis cinq ans. « C’est devenu une passion pour moi », soutient la lycéenne qui, à l’aide de ses pieds, fait tourner un objet en forme de cercle à gauche et à droite. Cet appareil dont elle ignore le nom est utilisé pour faire travailler les reins. Si chez les jeunes filles le sport est pratiqué pour garder la ligne, du côté des dames, il est un moyen de lutter contre des maladies, telles que l’obésité, l’hypertension et le diabète. C’est l’exemple de Khady qui, après avoir marché plusieurs mètres, s’arrête pour se rafraîchir auprès d’un vendeur de noix de coco. Le « Diallo » (appellation cou-
rante de ces vendeurs) extrait un coco parmi tant d’autres. Avec son gros coupecoupe, il enlève le bouchon et le remet tranquillement entre les mains de la dame qui le boit d’un trait. Cette infirmière a un surplus de 22 kilogrammes. Depuis trois mois, elle s’entraine trois fois dans la semaine. Ce qui lui a permis, confie-t-elle, de passer de 84 à 80 kilos, soit une réduction de quatre kilos. De l’avis d’Aïta Ndir et Mme Ndiaye Samao, respectivement employée de banque et
responsable administrative, le sport n’est pas un moyen pour éviter la vieillesse, car celle-ci est incontournable. Mais, la pratique du sport est une méthode qui leur permet de mieux vieillir. Toutes les deux sont obéses. Une raison qui les pousse à venir s’entrainer durant leurs heures libres. « Le sport est un moyen de lutter contre les lourdeurs corporelles et les courbatures », a laissé entendre Mme Ndir.Le sport, selon ses femmes rencontrées, constitue également un
moyen pour raffermir les liens d’amitié. Des groupes de jeunes lycéennes, habitant le même quartier de Fann-Hock, jouent à la corde. D’autres, longeant la plage, se livrent à des commentaires sur différents sujets d’actualité. « Puisque nous sommes en vacances, nous venons sur la Corniche pour faire un peu de sport. Histoire de se raconter, entre amies, nos petits secrets qui nous agacent », livre Maguette Ndoye, le sourire aux lèvres.
ROMAN D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL
Les malheurs de Dado La nuit passait lente et longue, elle couvrait encore le sommeil des « Tioubalos » partis pour des conquêtes lointaines ; elle ramenait parfois des cascades oublieuses la fraîcheur des eaux bleuâtres de Mbilor. Bodiel dormait maintenant d’un sommeil agité quand Bakar fit irruption dans sa chambre, elle sursauta et s’agrippa sur le cou de son mari tout en demandant l’air anxieux : - Qu’es-ce que j’entends dans la chambre de Dado ? Calmement et sans répondre Bakar commença à se déshabiller. Son air désintéressé surprit Bodiel ; cette fois elle se fit plus caressante et se colla presque sur le dos de son mari. Sa crainte grandissait de plus en plus. Bakar, d’un ton presque résigné se coucha sur le lit, les yeux fixés au toit de la chambre : - Un miracle vient de se produire ! - Quel miracle ? - Dado vient d’avoir une mignonne petite fille ; la petite sœur de Oulèye Dona. Sur cette phrase Bodiel sursauta : - Un enfant ? C’est impossible ! Elle n’était pas en grossesse ! Et presque méchamment elle ajouta : - Un enfant ne s’offre pas, il se crée, il est la finition, le soupir, l’extase, l’apaisement des étreintes
éternelles sous le feu des corps, et depuis des nuits et des nuits tu avais déserté sa couche. Avec rage Bakar se leva : « Makou » Allah n’aime pas la calomnie. Ici dans cette maison je suis le seul chef de famille. Tu commences à oublier que tu n’es qu’une femme, alors rappelles toi maintenant que je suis le seul astre capable de briller de jour comme de nuit sans aucune forme d’altération. Et sèchement : Je t’ai dit que Dado a un enfant. Elle est arrivée à cacher son état grâce à la complicité de la sage Awa. Je te prie de te taire et surtout n’augmente pas ma honte. Bakar s’étala sur le lit le dos tourné à sa femme et ne parla plus. Le sommeil finit par gagner son corps. Une rassurante nuit pour Dado, à travers son âme jadis profanée, elle avait regagné l’amour de son mari grâce à Raki venue au monde pour secourir sa pauvre maman. Autant sa nuit était prometteuse, autant celle de Bodiel fut mouvementée. Dans son lit, elle maudissait l’éclair passager d’un ciel d’hivernage, elle maudissait le murmure plaintif des sites enchantés. Un vieil dicton « ouolof » disait : « Khalam dèm ne baye nékhe boume gua dogue ». (Les cordes du « Khalam » ont cédé au moment où le son gagnait en gaieté). Elle vit son rêve se briser en un jour, désormais
elle n’est plus la seule sève féconde d’amour et d’espoir. Bakar dormait toujours, dans son sommeil il guettait la quiétude des eaux. Il rêvait d’un bonheur sans nuance, un bonheur basé sur la loyauté, l’amour et la fidélité. Bodiel devra accepter cette sentence qui s’abreuve dans les flots de ses rêves. Elle devrait désormais lutter pour regagner le cœur de son mari. Les belles amours ne s’oublient jamais, elles dorment sous le cendres d’un feu de soir, elles somnolent sous la cime des arbres, sous les ailes des vautours affamés ; elles réapparaissent quand on s’y attend le moins, elles réapparaissent dans les voix chaudes de « Gaolos » dans la flamme des brasiers sacrifiés, elles subsistent et s’éternisent dans les caresses charnelles des aubes passionnées. (A suivre)
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Le Soleil • jeudi 28 août 2014
QUESTIONS DE SPORT EL HADJ AMADOU DIA BA SEUL MEDAILLE OLYMPIQUE SENEGALAIS
• Par MADIOUF *
Un héros national l Hadj Amadou Dia Ba, premier et seul médaillé olympique sénégalais (argent du 400m haies aux Jeux de la XXIVe Olympiade de Séoul en 1988). C’est une histoire qui s’est écrite en quelques foulées et des sauts par-dessus les haies. Ce jour, dimanche 25 septembre 1988 à 13h35, dans le stade olympique de Séoul, le soleil était au zénith au « Pays du Matin calme », comme une bouffée au dessus de la tête d’un athlète africain, Sénégalais de nationalité : El hadj Amadou Dia Ba. A cet instant précis, le destin de celui qui fut élu en 1999 sportif sénégalais du siècle enfilait, autour du cou, une médaille d’argent. Le pensionnaire de l’Insep de Paris est vice-champion olympique derrière l’Américain André Phillips et devant la légende Us de la discipline, Edwin Moses. L’histoire aurait été plus belle si, à 4 centièmes près, il n’avait laissé filer son devancier André Phillips et, du coup, la médaille d’or. Au demeurant, le protégé du coach français Urtebise, a réussi une grosse performance. Au point que l’ancien président du Conseil constitutionnel et membre du Comité international olympique (présent ce jour-là dans les tribunes aux côtés d’autres personnalités sénégalaises entre autres Lamine Diack vice président de l’Iaaf et président du Cnoss et Abdoulaye Makhtar Diop ministre des Sports), peu porté par les élans emphatiques, a salué ce résultat comme « la naissance d’un héros national ». Ce n’est pas une fleur. D’ailleurs, le mythique Kéba Mbaye n’a pas l’habitude de caresser dans le sens du poil. Le temps réalisé, les 47’’23, record d’Afrique de l’époque - représentent la 10è performance mondiale de tous les temps et la 2è africaine (seul le Zambien Samuel Matete, avec 47’’10, a fait mieux). Une performance jusqu’ici inégalée au Sénégal. Son ancien entraîneur, Jean Gomis, également ancien Dtn et actuel directeur administratif de la Fédération sénégalaise d’Athlétisme, juge ce chrono de Dia Ba presque inaccessible pour les athlètes sénégalais « C’est une performance de haut niveau qui permet d’être champion du Monde ou champion olympique ». Ses héritiers - la jeune génération d’athlètes - s’y emploient avec moins de réussite, pour le moment, malgré les belles promesses de Mamadou Kassé Hanne et des autres. D’aucuns pouvaient dire que la chance lui a souri ce jour-là dans une compétition aussi prestigieuse qui consacre ceux qu’on appelle les Dieux des stades. Cependant, l’ancien recordman du saut en hauteur au Sénégal, en bon compétiteur, a transformé la chance en un excellent résultat. En effet, le couloir 5 qu’il occupait a la réputation d’être favorable aux performances. C’est parce que l’ancien sociétaire de Gorée est bon en valeur intrinsèque qu’il aura été bon sur la ligne d’arrivée. Dans le stade olympique de Séoul, un certain dimanche 25 septembre 1988, à 13h35, avec la course de sa vie réussie par El hadj Amadou Dia Ba, « un héros national venait de naître ». Jusqu’à preuve du contraire… au chronomètre !
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Mon Soleil à moi
PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris
A l’occasion des 44 ans du quotidien « Le Soleil », anonymes et personnalités, Sénégalais et étrangers évoquent à travers cette rubrique leurs souvenirs passés et présents du journal. Aujourd’hui…
Ben Yahya Sy : « Le Soleil m’inspire le souvenir du triplé de Bocandé en 1985 » Ben Yahya Sy partage un grand nombre d’articles traitant de l’actualité sénégalaise et internationale sur sa page personnelle, d’un réseau social très prisé. Ce politologue à la double spécialisation en diplomatie économique puis en communication politique et institutionnelle garde un souvenir impérissable d’un numéro du journal Le Soleil de 1985. Absent de la Coupe d’Afrique des Nations depuis 1968, à l’aller par 1 à 0. La couverture du retour des « Lions » sur l’équipe nationale de Football du Sénégal vient de mettre un la scène continentale du football lie définitivement Ben Y. Sy terme, en cette fin d’après midi de 1985, à une traversée du au quotidien « Le Soleil ». Le spécialiste en communication désert de près de 18 ans. En effet, elle n’avait plus participé politique décrit le journal de Hann comme « le quotidien naaux joutes continentales de la CAN depuis Asmara 1968. tional, un medium d'Etat, vecteur de la communication gouFutur meilleur buteur du championnat français vernementale à côté de la radio et télévision natiode 1ère Division (l’ancêtre de la désormais Ligue nales ». Et c’est sur la ligne éditoriale du « Soleil » 1) avec le FC Metz, Jules-François Bocandé que l’œil d’enfant admirateur s’est aiguisé en rétine marque un triplé historique pour propulser les d’une froide critique d’adulte spécialiste de commu« Lions » aux pieds des pyramides d’Égypte pour nication. Ben Yahya Sy souhaite un journal avec des la CAN que les Sénégalais appellent « Caire articles plus en profondeur car « les sujets sont justes 1986 ». « Le numéro du lendemain du match Séeffleurés en lieu et place d'une analyse plus poussée ». négal-Zimbabwe du 1er septembre 1985, au stade Un souhait que, certainement, la désormais publiDemba Diop de Dakar, avec le triplé de feu J.F cation régulière des dossiers de la rédaction exauBocandé », est resté dans la mémoire de Ben Yahya Sy. Le cerait. Adepte d’une information spontanée et réactive, M. contexte de ce coup du chapeau synonyme de qualification Sy pense que « la veille informatique », c’est-à-dire une acpour le Sénégal est lié à la célébration de la victoire. A peine tualisation du site conforme au traitement de l’information revenu d’une suspension à vie après avoir agressé physiqueen temps réel, « doit être une réalité sur le site Internet ». Ce ment l’arbitre de la finale de la coupe du Sénégal de 1980 support est une source importante d’informations pour toutes opposant son équipe le Casa Sport de Ziguinchor à la Jeanne les diasporas sénégalaises à l’étranger. Résidant en France, d’Arc de Dakar, Bocandé - avec son hat trick d’anthologie Ben Yahya Sy « souhaite (également) que le Soleil Online soit - qualifie une équipe du Sénégal obligée de gagner car battue plus performant en terme de vitesse de connexion ».
Email : dioufafrica@yahoo.fr
Le fleuve, une nouvelle liberté pour Bou El Mogdad Seck Cette photographie exceptionnelle, procurée par G. Leouzon, représente Ibnou Bou el Mogdad Seck, « maître de langues » (interprète) du gouvernement, qui a accompagné l’explorateur Paul Blanchet, avant sa capture par les Maures en 1900. Le navire qui porte son nom circule sur le fleuve Sénégal depuis 2005, de St-Louis à Podor. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
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R égIOns
LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’EAU
KOUNGHEUL
Bientôt 2 unités de traitement d’un coût de 4 milliards de FCfa à Kaolack
Yaya Sow offre une ambulance à Ribot Escale
A Kaolack où il a présidé un Crd spécial sur l’hydraulique et l’assainissement, mardi dernier, le ministre Mansour Faye a annoncé la mise en place prochaine, dans la commune de Kaolack, de 2 unités de traitement de l’eau. Elles vont coûter à l’Etat la somme de 4 milliards de FCfa. Une bonne nouvelle pour les populations de Kaolack toujours confrontées à un problème de qualité de l’eau du fait de sa forte teneur en fluor et en sel. Selon Mansour Faye, Kaolack n’a pas de problème d’accès à l’eau potable, parce que faisant parties des régions dont le taux est des plus élevés au Sénégal. Pour le ministre, l’Etat a pris des dispositions en mettant en place 2 projets de traitement d’eau dans la commune de Kaolack. «Deux
grands ouvrages qui, par des procédés chimiques, vont permettre de résoudre le problème de la qualité de l’eau. De telles unités qui existent ailleurs, notamment à Touba, seront répliquées ici et vont coûter à l’Etat du Sénégal la somme de 4 milliards de FCfa», a-t-il dit. Le ministre a souligné que son département est présentement dans les avant-projets détaillés et que la phase d’étude et de réalisation suivra dès 2015. Pour Man-
KAFFRINE
Un programme de renforcement de 49 forages Région sylvo-pastorale par excellence, la région de Kaffrine, principalement le département de Koungheul, dispose d’un important cheptel. D’où la nécessité pour l’Etat du Sénégal, de se focaliser beaucoup plus sur l’approvisionnement en eau des populations, mais également du bétail. Dans la capitale du Ndoucoumane, Mansour Faye a souligné que le président de la République, Macky Sall, a donné des directives claires pour, non seulement l’accès à l’eau, mais également pour l’amélioration de sa qualité partout où le besoin se fait sentir. «Quand bien même, soulignera-t-il, le taux d’accès de la région de Kaffrine qui avoisine les 77 % est assez satisfaisant et est bien réparti entre les 3 départements». Certes, des efforts ont été faits dans ce sens, mais, selon le ministre, un programme de renforcement de 49 autres forages sera réalisé, avec une discrimination positive pour le département de Koungheul. «Comme partout ailleurs, en dehors de l’accès, l’Etat va également mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’eau en installant des unités de traitement dans la région de Kaffrine», a indiqué Mansour Faye. M. CISSE
DIOURBEL
Touba favorable à la facturation de l’eau Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mansour Faye a présidé un Crd pour s’imprégner de la situation hydraulique des régions du Sénégal. Il a déclaré, à l’issue de la rencontre, qu’il partage le point de vue de Serigne Cheikh Thioro Mbacké quant à la participation financière des populations de Touba pour le règlement des factures d’eau. «Nous allons essayer de voir comment apporter une solution appropriée pour régler définitivement la question de l’eau à Touba». Mansour Faye a évoqué la mise en place d’unités de traitement, mais aussi le transfert d’eau avec le projet de Touba Bogo, la réalisation de projets hydrauliques dans les 3 départements de la région et particulièrement dans le monde rural, dans le cadre du programme prioritaire d’investissement. Auparavant, au cours de la présentation de la situation hydraulique, la nécessité de bien revoir la qualité et la quantité de l’eau parfois inaccessible aux populations a été soulignée. Dans son intervention, Serigne Cheikh Thioro Mbacké, par ailleurs président de la commission de l’hydraulique de la commune, s’est félicité de la réussite du projet d’assainissement de Touba. Le marabout n’exclut pas un forfait
pour trouver des solutions pérennes aux difficultés d’approvisionnement en eau de qualité de la ville de Touba. Il a interpellé le ministre pour la résolution définitive de la problématique de l’accès à l’eau potable à Touba et évoqué les maladies contractées à cause de la mauvaise qualité de l’eau. «Même s’il faut une participation des populations, nous demandons une solution définitive». Il a évoqué le projet de 43 milliards FCfa de Touba-Bogo. Il est prévu une station de traitement des boues de vidange de 200 m3 par jour dans le cadre du Bci en 2015, la réhabilitation de la station de pompage du marché Ocass et de Keur Niang. Le maire de Baba-garage (département de Bambey) s’est plaint de la répartition géographique des forages dans sa localité et a appelé la tutelle à des actions concrètes. Mamadou DIEYE
sour Faye, dans 2 à 3 ans au maximum, cette problématique de la qualité de l’eau de Kaolack sera définitivement résolue, «en tout cas dans le département de Kaolack». Dans le département de Nioro, cette problématique de la qualité de l’eau ne se pose nullement, étant de bonne qualité, a fait savoir le ministre. Selon lui, des études sont en cours pour le transfert de cette eau douce dans certaines localités, afin d’y régler le problème de la qualité d’eau. Quant au département de Guinguinéo qui connaît également les mêmes problèmes, des unités de potabilisation seront construites, a-t-il déclaré, non sans exprimer son optimisme quant à la résolution du problème de la qualité auquel les Kaolackois sont confrontés. L’autre problématique à laquelle les populations de la commune de Kaolack sont confrontées, c’est la question de l’assainissement. Sur ce plan, il a dit que l’Etat est en train de faire des efforts. Selon lui, le plan directeur d’assainissement de Kaolack est en cours de réalisation. Aussi, 19 milliards de FCfa sur les 26 sont déjà trouvés pour la réalisation de projets allant dans le sens de l’extension de la station de traitement et l’améliorer du réseau d’eaux usées et des eaux pluviales. Des problèmes qui, à son avis, seront réglés dans le court et moyen termes. Mamadou CISSE
Aussitôt installé dans ses fonctions le 18 juillet dernier, le plus jeune maire (Apr) dans le département de Koungheul, Yaya Sow, n’a pas attendu de disposer d’un budget pour se mettre au service de ses administrés. C’est ainsi qu’il a résolu l’un des problèmes majeurs de la population relatif à l’évacuation des femmes au centre de santé de Koungheul distant de 50 km, en offrant une ambulance.
Le maire posant avec l’autorité administrative et de futures bénéficiaires.
Fini le calvaire des femmes en état de grossesse qui étaient obligées d’être référées au centre de santé de Koungheul par charrette sur une route cahoteuse, avec le risque de voir leur état de santé se compliquer davantage. En effet, dès son installation à la tête de la commune, Yaya Sow, à travers ses relations, a réalisé le logement de la sage-femme et trouvé une ambulance au poste de santé. Pour cela, Yaya Sow a donné un apport de 3 millions de FCfa. Les femmes de Ribot Escale ont salué le geste de leur édile. «L’arrivée d’une sage-femme constitue une bouée de sauvetage pour nous, car sa présence parmi nous allège nos souffrances», a dit Mme Ndèye Samb, re-
merciant ainsi le maire et son équipe. Yaya Sow a déclaré vouloir donner corps et forme à l’Acte 3 de la décentralisation, «cette vision lumineuse du président de la République Macky Sall». Il a promis de prendre les mesures adéquates pour la sauvegarde de la forêt. Convaincu que pour une zone d’élevage comme Ribot, tout développement devra inéluctablement passer par une sauvegarde des zones de pâturage. Yaya Sow n’occulte pas aussi l’éducation. «Toutes les écoles seront recensées pour qu’à la prochaine rentrée des classes, on mette à leur disposition des fournitures scolaires», a-t-il indiqué. Amath Sigui NDIAYE
Recruitment of Officer The Secretariat of the Federation of African Journalists (FAJ) is looking for an Officer in charge of special projects and communications for one (1) year contract renewable based on performance. Profile requested: The successful candidate must have the following skills: - Professional training or experience in journalism, communication or any other equivalent disciplines connected with media and journalists; - Ability to develop and implement projects; - Have good command of English language and a second language (French or Portuguese); - Have good knowledge of the media situation on the African continent; - Have good knowledge and command of ICTs; - Be pragmatic and capable to take initiatives, ready to work in a team and under pressure; - Experience and considerable knowledge of trade unionism, with proven ability to campaign; - Experience of leading campaigns, working with civil society movements and institutions; - Professional written and verbal communication and interpersonal skills; - Ability to communicate and interact with officials at all levels and to work effectively with affiliates; - Knowledge of communication and public relation techniques and ability to develop and deliver reports and presentations. Qualification: - Degree or equivalent in journalism, communication or any other equivalent; - Five years working experience (especially in project work is an advantage); - Be available immediately. Duties of the Officer: - Oversee the Administration of FAJ; - Develop new projects in consultation with beneficiaries; - Plan activities with beneficiaries for implementation; - Conduct and monitor project activities and reports; - Follow up on programs on safety of journalists and initiates reports and press releases; - Mobilize resources for campaigns; - Update the website; - Work on reports and publications. Send application, motivation letter and CV to: International Federation of Journalists - Africa Regional Office BP 64257, Dakar Senegal; or by e-mail: ifjafrique@ifjafrique.org Latest : 12 September 2014 28 AOÛT 2014
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LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
VIOLENCES POST-ELECTORALES EN COTE D'IVOIRE
Les audiences publiques débutent lundi (AFP) - Des audiences publiques devant confronter bourreaux et victimes de la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire vont débuter, lundi prochain, à Abidjan, a annoncé, mercredi, le président de la Commission justice, vérité et réconciliation (Cdvr). Le timing de ces auditions, qualifiées de cruciales pour la réconciliation nationale, est extrêmement tardif, le mandat de la Cdvr, déjà prolongé d'un an, s'achevant le 28 septembre prochain. Dernière ligne droite d'un processus qui piétine, elles "n'ont pas vocation à condamner ou à absoudre", mais à "promouvoir une société qui refuse la violence, l'esprit de vengeance et l'impunité", a expliqué Charles Konan Banny, président de la Cdvr, sans précision quant à leur durée. Les participants à ces au-
diences seront issus des "60.000 victimes" entendues lors de "séances d'écoute" préalables lancées fin février par la Cdvr, a-t-il indiqué. "Certains sont prêts à raconter à la nation la cruauté des sévices endurés (...) ou les actes de cannibalisme qu'ils ont été obligés de commettre", a observé l'ex-Premier ministre, ajoutant que les audiences, qui démarrent lundi, seront retransmises en direct par la télévision et la radio d'Etat. Aïchatou Mindaoudou, la représentante spéciale de l'Onu en Côte d'Ivoire
(Onuci), qui appuie la Cdvr, a, pour sa part, qualifié cette étape d'"extrêmement importante" et de "question d'intérêt général". Créée en 2011, la Cdvr, qui s'inspire du modèle sud-africain, devait être un pilier de la pacification des esprits dans un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire et de partition de son territoire. Les violences post-électorales de 2010-2011, épilogue de ces années sanglantes, ont fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays. En 1995, le dispositif mis en place par Nelson Mandela avait permis aux victimes de l'apartheid de pardonner à leurs bourreaux, quand ceux-ci reconnaissaient leurs crimes à haute voix.
LIAISON PARIS-ANTANANARIVO
Un avion d'Air France dérouté sur La Réunion (AFP) - Un avion d'Air France assurant la liaison ParisAntananarivo, avec 325 personnes à bord, a été dérouté vers La Réunion en raison de manifestations dans l'enceinte de l'aéroport de la capitale de Madagascar, a-t-on appris, mercredi, auprès de la compagnie. "Le vol AF 934 du 26 août assurant la liaison Paris Charles-de-Gaulle a été dérouté lors de son approche de l'aéroport d'Ivato international en raison d'une situation jugée dangereuse pour les clients et le personnel de bord à la suite de manifestations dans l'enceinte de l'aéroport", a déclaré une porte-parole d'Air France à l'Afp. "L'avion a été dérouté sur La Réunion et les passagers ont été pris en charge par Air France", a-t-elle ajouté. La compagnie "travaille activement à une solution pour permettre aux passagers de parvenir à Antananarivo", a-t-elle précisé. La porte-
parole n'a pas donné d'indications sur les raisons de ces manifestations. Mais, selon le correspondant de l'Afp sur place, ce sont les personnels d'Air Madagascar qui ont refusé d'assurer les assistances techniques nécessaires à l'atterrissage de cet avion. Ils réclament la sortie d'Air Madagascar d'une annexe de la liste noire de l'Union européenne sur la sécurité aéroportuaire, qui interdit de vol dans son espace aérien des avions de la compagnie malgache desservant la France. Pour le moment, les vols d'Air Austral, en provenance de La Réunion, de South African, en provenance de Jo-
hannesburg, et Air Mauritius, en provenance de l'Ile Maurice, continuent d'arriver à l'aéroport d'Ivato, mais les personnels d'Air Madagascar promettent d'étendre leurs actions à d'autres compagnies s'ils ne sont pas entendus. Madagascar est sous le coup de restrictions de vol de la part de l'Ue depuis que ses deux Boeing 767 desservant cet espace eureupéen ont été jugés défaillants. Pour continuer à desservir l'Europe, la compagnie malgache s'est procurée, l'an dernier, deux Airbus A340-300 auprès d'Air France, sous forme de location-vente (incluant appareils, équipage, maintenance et assurance). Moins d'un an plus tard, Air Madagascar a finalement décidé de ne pas renouveler le contrat qui la liait à Air France, au profit de la compagnie spécialisée Air Atlanta icelandic.
PALESTINE : APRÈS LE CESSEZ-LE-FEU, LA VIE REPREND À GAZA, LES DEUX CAMPS CRIENT VICTOIRE - (AFP) - La bande de Gaza reprenait vie petit à petit mercredi, au lendemain d'un accord de cessez-le-feu mettant fin à 50 jours d'un conflit dévastateur dans l'enclave, alors qu'Israël et les Palestiniens revendiquaient la victoire. L'accord, conclu sous l'égide de l'Egypte, est entrée en vigueur mardi à 16H00 Gmt, après une guerre qui a fait 2.143 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 70 côté israélien, dont 64 soldats, et ravagé l'enclave palestinienne. L'armée israélienne a indiqué qu'aucune roquette n'avait été tirée depuis Gaza et qu'elle n'y avait elle-même mené aucun raid. A Gaza, les habitants commençaient à respirer de nouveau, les magasins ont rouvert et les bateaux des pêcheurs sont ressortis du port. "On a pu dormir toute la nuit sans entendre un seul avion de combat", se réjouissait Moataz Chalah, un Gazaoui qui a dit à l'Afp "reprendre le travail" mercredi matin. Certains préféraient cependant ne pas se réjouir trop vite. Avant de penser à l'avenir, "il faut que le cessez-le-feu dure", déclare Ehab Abou Jalal. "On en a assez de la guerre ; aucun peuple n'a enduré tout ce que nous avons vécu", explique-t-il. "Cette guerre a été un désastre, les maisons ont été détruites, les terres agricoles dévastées, il ne nous reste plus rien", résumait, amer, Nida Chabaane.
SYRIE : L'ONU ACCUSE L'EI D'EXÉCUTER RÉGULIÈREMENT DES CIVILS EN PUBLIC - (AFP) - Les exécutions sommaires publiques de civils les vendredis dans les zones syriennes sous contrôle de l'Etat islamique (Ei) sont devenues un "spectacle ordinaire", a dénoncé, mercredi, une commission d'enquête de l'Onu dans un rapport.Le rapport détaille les horreurs perpétrées par les jihadistes de l'Ei, mais aussi les massacres et atrocités que continuent de pratiquer les autres groupes non étatiques et les forces gouvernementales. "On a déjà dit 4 fois aux 15 membres du Conseil de sécurité : +Vous êtes responsables de l'impunité qui règne en Syrie+", a déclaré aux médias le président de la commission d'enquête, Paulo Pinheiro, reconnaissant son impuissance à convaincre le Conseil de sécurité, seul organe apte à saisir la Cour pénale internationale (Cpi) dans le cas de la Syrie, à agir. "Cela fait 3 ans que l'on rassemble des preuves contre les suspects, chaque jour on a de nouveaux crimes (...) et la communauté internationale n'intervient pas", s'est aussi insurgé Carla del Ponte, également membre de la commission.
UKRAINE : LES REBELLES REGAGNENT DU TERRAIN (AFP) - Les rebelles pro-russes de l'est de l'Ukraine ont regagné, mercredi, des pans entiers de territoire sur les forces gouvernementales, qui ont abandonné armes et munitions dans leur retraite, alors que Kiev a accusé l'armée russe d'opérer sur le sol ukrainien. Après des semaines d'offensive réussie, repoussant les insurgés jusque dans leurs derniers bastions, encerclés et assiégés, l'armée ukrainienne semble avoir perdu l'initiative dans le conflit à l'Est, poussant Kiev à demander une "aide pratique" de l'Otan. Des journalistes de l'Afp ont constaté que les rebelles pro-russes ont pris position sur la route entre leur fief de Donetsk et Novoazovsk, ville côtière à 100 km au sud où tous les points de contrôle sont désormais tenus par les insurgés. Dans le village de Starobechevé, sur cette route à une trentaine de kilomètres de Donetsk, les insurgés pro-russes ont découvert des dizaines de caisses de munitions et de nombreux véhicules militaires abandonnés, témoignant d'un départ précipité de l'armée ukrainienne. Selon les habitants, cette fuite a eu lieu lundi, après des premiers bombardements provenant de la zone de la frontière russe. Selon le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, le village a été "investi par les combattants de Donetsk et les occupants russes".
AVIS DE RECRUTEMENT
COMMUNIQUE Après les travaux de rénovation et de remise en état de l’Agence Principale de Patte d’Oie sise à Patte d’Oie Bulder’s près Nabil Choucair, la Senelec a le plaisir d’informer son aimable clientèle de la reprise effective de toutes les activités commerciales (Abonnement, Résiliation, Réclamation, Encaissements factures, Woyofal, Relève, Facturation, etc.) dans ladite Agence à partir de ce lundi 01/09/2014.
Société de construction européenne basée à Dakar recherche pour son chantier les profils suivants :
• Directeur de chantier * 20 ans d'expérience dans le milieu BTP prouvé * Bonne capacité de la gestion RH * Bonne maîtrise des œuvres
• Chef de chantier * 10 d'expérience dans le milieu BTP prouvé * Bonne capacité de la gestion RH * Bonne maîtrise des œuvres
• Chef magasinier * Notions en comptabilité * Français parlé couramment * Disponibilité totale Parler anglais serait un atout
Le Directeur Commercial, de la communication Et de la Clientèle 28 AOÛT 2014
Envoyer CV à valterdakar04@gmail.com au plus tard le 31 août 2014 28 AOÛT 2014
BLOC-NOTES mots
agenda dakarois
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H57 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H34 • Guéwé : 20H34 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
I
Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
fléchés
N° 2441
✍
II III IV V VI VII VIII IX X
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.399 HORIZONTALEMENT : 1. Pas roturiers. 2. Bouts de bois – On lui en veut pour sa peau. 3. Coin à visiter – C’est un lambin – Sous mi. 4. Possessif – Se mettre à table. 5. Dans un format – Oiseau trompette. 6. Se fait peau lisse – Lettres de Tanger. 7. Chiffres romains – Fin d’office – Il panse au haras. 8. Fuse dans l’arène – Besoin enfantin. 9. Sur la Côte d’Azur – Cela empêche de partir. 10. Ce sont tous des proxénètes. VERTICALEMENT : I. De quoi arroser son auditoire. II. Disciple hérétique – Muse de la poésie. III. Récipients de laboratoire – A circulé avant l’euro. IV. Crie sous les bois – Petite pomme – Agent de liaison. V. Est à Londres – Bien remué. VI. Croit sottement – Lettres de France. VII. Moyen de communication local – On y tranchait les différends. VIII. Beaucoup d’eau – Voyelles – Endroit. IX. Noyau du globe – Il reçoit des cours particuliers. X. Sont d’un vert émeraude.
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. VAURIENNES. 2. EBRANCHAGE. 3. NO – GOD.
4. TRIEE – NERI. 5. RIO – VUE – GT. 6. IGLOO – OBEI. 7. CEE – EC – RUE. 8. UN – LD – SU. 9. LEGATAIRES. 10. ESTRAPASSE. VERTICALEMENT : I. VENTRICULE. II. ABORIGENES. III. UR – IOLE – GT. IV. RASE – CAR. V. IN – EVOE – TA. VI. ECU – CLAP. VII. NH – NEO – DIA. VIII. NAGE – BR – RS. IX. EGORGEUSES. X. SEDITIEUSE.
horoscope BELIER
BALANCE
Bélier. (22 mars – 20 avril) Votre vie amoureuse sera riche en événements réjouissants. Si vous rêvez de la bague au doigt, votre souhait pourrait être exaucé aussitôt. Pour les célibataires, les aventures ne manqueront pas, mais elles ne déboucheront probablement pas sur des relations stables. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Verseau Chiffres de chance : 7 2 8
Balance (24 septembre- 23 octobre) Ne redoutez pas le changement. Il est parfois nécessaire et peut se révéler très positif. Comme des transformations se produiront dans votre vie sentimentale, tâchez d’en tirez le meilleur parti. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 8 6 3
TAUREAU
Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59
mots
Taureau. (21 avril – 21 mai) Votre entourage sera fort nerveux et énervant. Il faudra vous méfier des petits incidents souvent inattendus qui risquent de nourrir votre animosité et même votre rancune. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Vierge et Cancer Chiffres de chance : 2 3 7
GEMEAUX
SCORPION Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) L’envie vous démangera de dire ses quatre vérités à votre conjoint. Surtout n’en faites rien ! Cela ne résoudrait pas vos problèmes et contribuerait au contraire à aggraver les tensions entre vous deux. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Gémeaux et Scorpion Chiffres de chance : 5 1 4 Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) A la faveur des transits bénéfiques dans votre ciel, vous pourrez consolider votre situation financière. Une affaire concernant des biens familiaux se réglera dans les meilleures conditions Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Verseau Chiffres de chance : 6 7 2
CANCER
Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Vous serez touchez de plein fouet par une ambiance astrale énervante. Gare donc aux imprudences, aux erreurs d’attention susceptible de vous coûter cher ! Comme vos réflexes seront perturbés, soyez vigilant au volant de votre voiture et dans le maniement des outils tranchants ou électriques. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Taureau et Scorpion Chiffres de chance : 2 7 3
LION
Pensée du jour On ferme avec douceur les yeux des morts. C'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants. (Jean Cocteau)
SAGITTAIRE
Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vous serez en pleine expansion professionnelle. Très motivé pour réaliser vos ambitions, vous prendrez des risques soigneusement calculés. Vous ferez preuve de diplomatie avec des personnes influentes. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 7 6 2
Cancer. (23 juin – 23 juillet) Vous vous sentirez agressé par un ami qui vous accable de ses conseils. Remettez les choses en place gentiment : les conseillers ne sont pas les payeurs ! Mais il vous faudra beaucoup de tact et de diplomatie pour ne pas perdre une bonne relation. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 5 2 4
Solution N° 2440
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CAPRICORNE
7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
VERSEAU
Lion. (24 juillet – 23 août) Vous serez survolté durant toute la journée en raison d’un climat astral agité ! Alors, bonjour les grosses colères ! Mais de grâce, ménagez vos pauvres nerfs, et aussi ceux de vos proches. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Balance et Taureau Chiffres de chance : 9 6 8
Verseau. (20 janvier– 19 février) Avec cette configuration astrale, vous allez être confronté à une vie sentimentale ou domestique assez grave. La solution du problème nécessitera toute la diplomatie et l’ingéniosité dont vous êtes capable. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Taureau et Scorpion Chiffres de chance : 8 4 3
VIERGE
POISSONS
Vierge. (24 août – 23 septembre) Les peintres, poètes et romanciers bénéficieront de l’influx faste des astres. L’inspiration les accompagnera tout au long de cette journée. Les travailleurs manuels seront très distraits. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Lion et Vierge Chiffres de chance : 1 2 7
Poissons. (20 février – 21 mars) Pour vous cette fois, amour et travail seront étroitement liés. Si vous vivez une idylle de bureau, faîtes preuve de la plus extrême discrétion ; sans quoi, vous risquez d’avoir pas mal d’ennuis. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 2 9 3
Solution du jeu N°650 des 7 erreurs 5. Le bout du nœud du mouchoir de tête de la femme. 6. Le format du seau de la femme. 7. La largeur de la manche de l’homme en boubou.
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
croisés
• PAR DIEUMBE NDIAYE
• FETE A SOUHAITER : ST. SABINE • JEUDI 1ER ZUL XAADA (DIGGI TABASKI) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. Le feuillage de l’arbre en arrière-plan. 2. Le bouton du haut de la chemise de l’homme aux chaussures noires. 3. La longueur de la fente au bas de l’habit de l’homme en boubou. 4; le format de la poche de l’habit de l’homme en boubou.
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BLOC-NOTES
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nécrologie SOUVENIR
DECES
SOUVENIR
A notre Maman et Grand-mère chérie, adorée et modèle Yayou Dokhandème
Les familles Chaito, Kawar, Nasredine, El Ali, Fakhry, Tarraf ont la douleur de vous faire part du décès de leur cher
28 août 2001 28 août 2014 Voilà déjà 13 ans nous quittait notre regrettée
Oustaze Soxna Adama DIOP au quartier Guendel 3 de Rufisque Tes enfants, tes sœurs, tes frères, al ousratou soxna Adama Diop se souviendront à jamais.
Madame GUÈYE née Adja Aminata KASSÉ
Salah CHAITO
rappelée à Dieu le 28 août 2013.
décédé à Paris le 27 août 2014
Repose en paix, Maman chérie, Amour éternel
Le corps sera inhumé au Liban.
Que Dieu t’accueille dans son paradis.
La présentation des condoléances aura lieu au domicile de M. Jamal Kaawar, avenue des Diambars angle Roosevelt, villa jaune, du mercredi 27 août au vendredi 29 août 2014
Fatiha + 11Likhlass. TES ENFANTS : FATOU GUÈYE, MADA GUÈYE, KHADYDIATOU GUÈYE, OMAR GUÈYE ET TA FAMILLE.
(28 Août 14)
(28 Août 14)
DECES
MESSE 6ÈME MOIS
Monsieur Macky SALL Président de la République, Monsieur Mouhamadou Makhtar CISSE, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, Monsieur Maxime Jean Simon NDIAYE, Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, et l'ensemble du Personnel de la Présidence de la République ont le regret de vous annoncer le décès de
Constance SADJI LO
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Al ousratou soxna Adama Diop vous prie d’assister à la récitation des versets du saint-coran en la mémoire de la regrettée ce jeudi 28 août 2014 à la maison familiale de Guendel 3 Rufisque. Al Fatiha
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F O R M A T I O N
28 février 2014 28 août 2014 Voilà 6 mois, que le Seigneur qui avait donné, a repris son bien. Gloire lui soit rendue. Ton époux, tes enfants et petits-enfants, tes frères, sœurs, parents et amis, gardent un souvenir ardent de ta joie de vivre et se consolent de savoir que tu es aujourd’hui dans les bras du Père Céleste. Demeures dans la Paix du Seigneur.
M. El Hadji Amadou DIOUF Beau-père de leur Collaborateur et Collègue Monsieur Abdoulaye SALL, Chauffeur particulier du Président de la République, survenu le jeudi 21 août 2014 à Kaolack. L'enterrement a eu lieu le même jour à Banjul en République de Gambie. Ils présentent à la famille éplorée, leurs condoléances les plus attristées.
Une messe sera célébrée en souvenir de Constance Lo Sadji, ce jeudi 28 août 2014, en l’Eglise Saint-Pierre de Baobabs, à 18h30. Union de prières (28 Août 2014)
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LE SOLEIL JEUDI 28 AOUT 2014 PAGE 21
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AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : • Lot 2 : F/0063/08/14/PT • Lot 3 : F/0064/08/14/PT • Lot 4 : F/0065/08/14/PT Dénomination du marché : Fourniture, montage de matériels de laboratoires, d’équipement et d’installation pour salles informatiques. • Lot 2 : Fourniture et montage de matériels de laboratoires de génie civil. • Lot 3 : Equipement et installation de deux salles informatiques avec la technologie de virtualisation et mutualisation des ressources pour trente (30) postes clients, formation et support technique aux usagers. • Lot 4 : Fourniture de matériels informatiques. Nombre d’offres reçues : 06 Date d’attribution provisoire : 15 avril 2014 Nom et adresse Attributaire définitif : • Lot 2 : GTS SARL (Grands Travaux et Services) Cité mamelles lot n°30 – Dakar • Lot 3 : BULL SENEGAL SARL 4eme Etage de l’Immeuble Batimat, Av. Malick SY – Dakar Sénégal. • Lot 4 : BULL SENEGAL SARL 4eme Etage de l’Immeuble Batimat, Av. Malick SY – Dakar Sénégal. Montant de l’offre retenue : • Lot 2: 98 557 608 FRANCS CFA HT/HD; • Lot 3 : 52 673 562 FRANCS CFA HT/HD; • Lot 4 : 45 609 843 FRANCS CFA HT/HD. Délai d’exécution : 45 jours La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du code des marchés publics. Le Directeur 28 AOUT 2014
LES HORAIRES DE LA CHALOUPE DU LUNDI AU SAMEDI
DEPART DE DAKAR 06H15 07H30
Quotidien national «Le Soleil»
10H00
33 859 59 33 / 33 859 59 43
14H30
11H00 12H30 16H00
SERVICE RECOUVREmENT «LE SOLEIL» 33 859 59 03
17H00 (sauf samedi) 18H30 20H00 22H30 23H30 (vendredi) 00H45 (samedi)
DEPART DE GOREE 06H45 08H30 10H30 12H00 14H00 15H00 16H30 18H00 19H00 20H30 23H00 24H00 01H15
DIMANCHES ET JOURS FERIES
DEPART DE DAKAR 07H00 09H00 10H00 12H00 14H00 16H00 17H00 18H30 19H30 20H30 22H30 23H30
DEPART DE GOREE 07H30 09H30 10H30 12H30 14H30 16H30 17H30 19H00 20H00 21H00 23H00 24H00
Dimanches et veille jours fériés
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LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
LIGUE DES CHAMPIONS
ORGANISATION DE LA CAN 2017
Ethiopie et Kenya favoris devant Ghana, Algérie et Mali ?
Ça passe pour Arsenal, pas pour Naples
Les choses sont allées plutôt vite : après le désistement de la Libye, pour cause de « troubles intérieurs » à organiser la Can 2017 de football, 4 pays se sont empressés de se mettre en piste pour la suppléer et un autre a annoncé sa décision d’entrer dans la compétition. La Caf qui a décidé de choisir le pays hôte de cette compétition l’année prochaine, avait précisé que les candidats à l’organisation devaient déjà disposer de toute la logistique nécessaire (stades, hôtels, voie de communication, etc.) Et les 4 pays qui se sont déclarés présentent tous un bon profil : Ghana, Algérie, Ethiopie et Kenya, alors que le Mali a annoncé hier qu’il se mettrait dans les rangs. Mais l’Ethiopie et le Kenya semblent partir avec un léger avantage. Le Ghana, il est vrai, a fait la preuve de ses capacités à organiser une Can, pour avoir parfaitement réussi sa coorganisation avec le Nigeria en 2000 et surtout son organisation en solo de
(AFP) - Arsenal s'est difficilement qualifié hier pour la phase de poules de la Ligue des champions grâce à une victoire 1-0 face à Besiktas, alors que Naples est tombé face à l'Athletic Bilbao. Après un nul 0-0 en Turquie, les Gunners étaient dans une situation un peu inconfortable pour ce match retour à l'Emirates. Ils ont d'ailleurs fait le minimum, avec une victoire 10 et une prestation globalement hésitante. Sanchez, transféré cet été de Barcelone, a tout de même marqué son premier but avec Arsenal dans le temps additionnel de la première période. En danger après le match nul 11 de l'aller au stade San Paolo, Naples a de son côté explosé en un quart d'heure à Bilbao face à l'Athletic (3-1) qui disputera sa première Ligue des champions depuis 16 ans.
la Can 2008. Mais, curieusement, c’est ce dernier aspect qui risque de lui coûter cher. Car, il ne peut accueillir à nouveau la compétition continentale majeure, 9 ans après, alors que le Kenya attend depuis toujours et que l’Ethiopie n’a plus abrité l’épreuve depuis 1968. Quant à l’Algérie, elle s’est tiré une balle dans la jambe avec la violence ambiante dans ses stades qui a coûté la vie, samedi dernier, à l’attaquant camerounais de la Jsk Albert Ebossé. Le Mali n’est pas encore officiellement entré dans la course à la suppléance de la Libye qui sera clôturée le 30 septembre prochain, mais envisage de postuler. Cependant, tout comme le Ghana et l’Algérie, il part avec un handicap réel : l’insécurité ambiante qui avait longtemps coupé le pays en deux. Et même si la situation semble tendre vers la normale pour ce pays qui avait superbement organisé la CAN 2002, la « présence active » des mouvements
irrédentistes (Aqmi, Ansarou Dine et Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest, Mujao) risque de plomber une candidature qui a presque tout pour plaire. Ainsi, l’Ethiopie, vainqueur chez elle en 1962 et hôte de la compétition en 1968 alors que nombre de pays avaient autre chose en tête que d’accueillir une Can, pourrait être « récompensée » comme membre fondateur de la Caf (avec l’Egypte, le Soudan et l’Afrique du Sud). Le Kenya lui irait vers une grande première africaine après s’être désisté une fois (en 2000). Et puis, une Can en Ethiopie ou au Kenya, permettrait à cette grandmesse de revenir dans cette partie orientale de l’Afrique où elle ne s’est plus disputée depuis des lustres. Alors, l’Ethiopie ou le Kenya pour suppléer la Libye ? Rien n’est cependant moins sûr avec une Caf habituée à des décisions qui prennent le bon sens à contre-pied.
MALI (AFP) - Le défenseur Mahamadou N'Diaye (Troyes/Fra) et le milieu de terrain Samba Diakité (Al Etihad/Ksa) ont déclaré forfait pour les matches contre le Malawi et l'Algérie les 6 et 10 septembre pour les qualifications de la Can-2015. Mahamadou N'Diaye s'est blessé le week-end dernier lors d'un match de Championnat de Ligue 2 française. Pour sa part, Samba Diakité est en manque de compétition. Le sélectionneur du Mali, le Franco-Polonais Henryk Kasperzack a appelé en renfort un local, le défenseur Abdoulaye Traoré du Djoliba Ac, et le milieu de terrain Sambou Yatabaré (Olympiakos/Grè). La Fédération malienne de football (Femafoot) a, par ailleurs, demandé à la Confédération africaine de football (Caf) la délocalisation du match Algérie-Mali du 10 septembre. Cette demande fait suite à la mort du joueur Camerounais, Albert Ebossé de la Js Kabylie, samedi dernier, après le jet d'un projectile, lors d'un match du championnat algérien.
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Projet d’Appui au PNIA Sénégal/PAPSEN
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE AO n°002/2014/MAER/PAPSEN
Dénomination du marché
Travaux de réhabilitation des ouvrages de la vallée de Samiron dans la région de Sédhiou Quatre (04) : 1.
Entreprise DA ROSA
2.
Groupe SIGMA SARL
3.
Barry Junior Entreprise (BJE)
4.
ECCOTRA SARL
Groupe SIGMA SARL
Montant de l’offre retenue provisoirement
21 962 500 F CFA HT-HD
Xabi Alonso, vigie du milieu, renonce à la Roja (AFP) - Le milieu du Real Madrid Xabi Alonso, l'un des hommes-clés des triomphes de la sélection espagnole entre 2008 et 2012, a annoncé hier qu'il mettait fin à sa carrière internationale avec la "Roja" à l'âge de 32 ans et après 114 sélections (16 buts). Sacré champion du monde (2010) et deux fois champion d'Europe (2008, 2012) avec l'Espagne, Alonso restera comme la vigie du milieu de terrain espagnol, celui qui, par son jeu long et son placement défensif, permettait aux petits gabarits très techniques comme Xavi Hernandez et Andres Iniesta de s'exprimer. Le natif de Tolosa (Pays basque espagnol) faisait partie du groupe espagnol retenu pour le Mondial-2014 au Brésil cet été mais, moins tranchant qu'à l'accoutumée, il n'a pas pu éviter le naufrage de la "Roja", éliminée dès la phase de poules malgré son statut de championne du monde en titre.
RUGBY
Numéro de l’appel d’offres
Nom attributaire provisoire
(AFP) - Composition des 4 chapeaux de 8 équipes pour le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions, qui se tiendra aujourd’hui à 15h45 Gmt à Monaco. Chapeau 1 : Real Madrid (Esp); Barcelone (Esp); Bayern Munich (All); Chelsea (Ang); Benfica (Por); Atletico Madrid (Esp); Arsenal (Eng); Porto (Por) Chapeau 2 : Schalke 04 (All); Borussia Dortmund (All); Juventus Turin (Ita); Paris SG (Fra); Shakhtar Donetsk (Ukr); FC Bâle (Sui); Zenit St-Pétersbourg (Rus); Manchester City (Ang) Chapeau 3 : Bayer Leverkusen (All); Olympiakos (Grè); Cska Moscou (Rus); Ajax Amsterdam (P-B); Liverpool (Ang); Sporting Portugal (Por); Galatasaray (Tur); Athletic Bilbao (Esp) Chapeau 4 : Anderlecht (Bel); As Rome (Ita); Ludogorets Razgrad (Bul); Apoel Nicosie (Chy); Bate Borisov (Blr); Maribor (Svn); Monaco (Fra); Malmö (Suè)
ESPAGNE
Forfait de N'diaye et de Diakité
Nombre d’offres reçues
Les chapeaux pour le tirage au sort
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès du Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, en vertu de l’article 89 dudit code. Le Coordonnateur du PAPSEN 28 AOÛT 2014
CAN U19
Les « Lionceaux » battus en demies jouent la 3ème place samedi Pour leur baptême du feu en Can des U19 de rugby, les jeunes de l’équipe nationale ne feront pas mieux que les demi-finales. Ils ont été dominés par leurs homologues ougandais qui accueillent depuis mardi la Coupe d’Afrique du groupe B (23 à 12). 3 essais dont 1 transformé et 2 pénalités ont eu raison des « Lionceaux » qui ont pourtant ouvert les hostilités avec d’entrée, une pénalité. Mais les locaux ont vite réagi pour prendre de l’avance avant de s’envoler définitivement, puisqu’à la mi-temps, ils menaient déjà de 10 points d’avance (16-6). A noter que les « Lionceaux » n’ont rejoint le lieu de la compétition que mardi du fait de problèmes administratifs, puisqu’avec la psychose de la fièvre Ebola qui est présente dans certains pays de l’Afrique d’Ouest, les autorités ougandaises ne souhaitaient pas recevoir de ressortissants de cette partie du conti-
nent. Mais le Sénégal a finalement pu être au rendez-vous grâce « au soutien actif de la Confédération africaine de rugby (Car) et à la mobilisation de la fédération ougandaise de rugby », annonce la Fsr. Eliminé en demi-finale de ce tournoi à quatre, le Sénégal dispute ce samedi le match de classement face à la Zambie qui a été battue dans l’autre demi-finale par Madagascar (330). En cas de succès, il poursuit l’aventure dans le groupe B et s’il s’incline, il sera reversé dans la poule C continentale. La finale du tournoi se joue également samedi entre les deux vainqueurs (Ouganda et Madagascar) ; le vainqueur devra intégrer l’élite du rugby continental chez les jeunes (Groupe A) dont le tournoi se déroule actuellement à Windhoek, en Namibie, avec comme protagonistes le Zimbabwe, la Tunisie, le Kenya et le pays hôte. Ousseynou POUYE
BASKET COUPE DU MONDE
A LA MEMOIRE DES SPORTIFS DISPARUS
MACKY SALL AUX « LIONS »
« Vous avez la noble et redoutable mission de représenter le Sénégal »
mettre d’évoluer en toute quiétude ». Macky Sall a, par ailleurs, dit son ambition encore plus grande pour le sport sénégalais. « Notre ambition est de prendre en charge totalement les besoins du sport sénégalais pour sa massification et sa démocratisation. Ensuite, pour son élite que nous voulons compétitive et performante à l’échelle des grandes nations. Ensemble, nous allons poursuivre notre marche au sommet pour le bonheur du peuple sénégalais en faisant preuve de courage, d’abnégation et de dépassement. C’est cet appel patriotique que je voulais vous faire en ce jour mémorable où vous recevez ce merveilleux symbole qu’est le drapeau national », dixit Macky Sall. O. NDIAYE
O. NDIAYE
Le président Macky Sall posant avec les « Lions » et leur encadrement après la remise du drapeau national…
YOSEIKAN BUDO
13EME CHAMPIONNAT OUEST-AFRICAIN
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi
Le Sénégal confirme sa suprématie MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE)
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Numéro du Marché : N° F/2014 /DAGE/CAB/043 Dénomination du Marche : « Achat de matériel et outillage technique pour le projet de recherche et développement sur le palmier à huile». • lot unique : « Achat de matériels et outillages techniques pour le projet de recherche et développement sur le palmier à huile». Nombre d’offres reçues : quatre (04) offres. L’équipe du Sénégal exhibant fièrement avec ses médailles et trophées
Après le Niger en 2013, le Burkina Faso a abrité la 13ème édition du championnat ouest-africain de Yoseikan budo du 17 au 23 août. Les 8 pays de l’Uemoa ont pris part à ce rendez-vous devenu traditionnel. Près de 80 participants y ont pris part et à l’arrivée, le Sénégal a confirmé sa suprématie sur la sous-région avec 5 médailles d’or, 4 d’argent et 3 de bronze. En deuxième position est arrivé le Mali avec 3 breloques en or et 2 de bronze, suivi du Burkina Faso avec 2 d’argent et autant de bronze. C’est dire donc que le Sénégal reste la place forte du yoseikan budo sousrégional puisque malgré une nouvelle équipe constituée essentiellement de jeunes, il a encore dicté sa loi à ses voisins et remporté la Coupe de l’intégration de l’Uemoa.
A noter que cette manifestation sportive internationale s’est déroulée en trois étapes, avec d’abord un stage d'arbitrage, suivi d'un stage technique et terminé par la compétition qui a mis en lice toutes les catégories (minimes, cadets, benjamins, juniors et seniors). La cérémonie des finales était placée sous le haut patronage du président de la Commission de l'Uemoa et sous le parrainage de sa Majesté le Mogho Naba (le Roi des Mossis). Classement final 1er Sénégal : 5 médailles d’or ; 4 médailles d’argent ; 3 médailles de bronze 2ème : Mali : 3 médailles d’or ; 2 médailles de bronze 3ème Burkina : 2 médailles d’argent ; 2 médailles de bronze
• GTS SARL : lot n° 30 Cité Mamelles – Tel : 221 33 864 03 30 – Email : gtsarl2.@gmail.com; • FERMON LABO S.A : 31, Avenue Jean Jaures x Felix FAURE -Dakar – B.P. 11592 DAKAR (Sénégal) – Tel : (221) 33 823 45 85 – Email : fermonlb@orange.sn; • SOPRODEL : Pikine Cité Sotiba, Villa n°137 bis – TEL /FAX: (00221) 33 853 06 56 - Email : soprodelsarl@orange.sn; • SET 2000 : 878 Sicap Mbao - Tél :77 633 40 36, 33 842 79 90 - Email : set2000@yahoo.fr. Nom et adresse de l’attributaire provisoire : • Lot unique : « Achat de matériels et outillages techniques pour le projet de recherche et développement sur le palmier à huile ». Société SET 2000 : 878 Sicap Mbao - Tél :77 633 40 36, 33 842 79 90 - Email : set2000@yahoo.fr. Montant total de l'offre retenue provisoirement :22.073.670F CFA TTC La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 81, alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de la personne responsable du Marché : Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement, en vertu de l’Article 86 dudit Code, puis d’un recours au Comité de Règlement des Différents en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’Organe chargé de la Régulation des Marchés publics, en vertu de l’Article 87 dudit Code Building administratif, 5ème étage, aile droite – BP 36005, Dakar, Sénégal 28 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
de l’Etat, le gouvernement et l’ensemble du peuple sénégalais vous accompagnent par les prières et le soutien, ainsi que par l’affection que nous portons en chacun d’entre vous. Cette solidarité sincère mérite de votre part tous les sacrifices déjà consentis et ceux que vous êtes appelés à fournir en Espagne durant cette Coupe du monde », a-t-il poursuivi. Le président Macky Sall a aussi rappelé les efforts consentis par l’Etat pour mettre les joueurs dans de bonnes conditions de préparation et de participation. « L’Etat a été amené à supporter d’importantes charges financières pour assurer votre participation à cette Coupe du monde. Il y a aussi la prise en charge totale des assurances pour vous per-
Vers la création d’un musée national du sport La cérémonie de la remise du drapeau à l’équipe nationale de basket masculine a été une occasion pour le président Macky Sall d’annoncer sa volonté d’ériger un musée national du sport à la mémoire des anciens sportifs aujourd’hui disparus. « En ce moment précis, je voudrais avoir une pensée faite de gratitude et de piété pour les pionniers qui ont mis en place les solides fondations du basket sénégalais. Parmi eux, je peux citer Makhtar Guène, Ibou Diagne, Alioune Badara Diagne, Bonaventure Carvalho, Mbaye Gueye, Alioune Tall, Awa Dia, … et recevant le maillot de supporter n°1 des mains du Adama Diop et capitaine Malèye Ndoye (Photos : A. Mbodj) tant d’autres non moins méritants. Je demeure persuadé que le Sénégal ne leur a pas rendu tout ce qu’ils ont consacré à son émergence dans le domaine du sport. C’est pourquoi, par devoir de mémoire et de reconnaissance, j’ai pris la ferme résolution d’ériger, pour eux et tous ceux qui suivront leurs trace, le musée national du sport », a annoncé Macky Sall. Pour le président de la République, « les générations présentes et celles du futur retiendront pour toujours leur nom et leur œuvre colossale qu’ils ont laissée à la postérité ».
La traditionnelle cérémonie de remise de drapeau aux « Lions » du basket s’est déroulée hier à la Présidence de la République. Comme à son habitude, le président Macky Sall a exhorté les « Lions » à « bien défendre leur drapeau ». C’est un passage obligé pour les « Lions » du basket, à chaque veille de départ pour une compétition internationale. Passer devant le président de la République pour recevoir de ses mains le drapeau national. En partance pour l’Espagne en vue d’y disputer la Coupe du monde de basket, les « Lions » ont sacrifié à cette tradition empreinte de solennité et remplie de symboles. Le président Macky Sall a ainsi exhorté les joueurs de l’équipe du Sénégal à « bien défendre le drapeau national » lors de ses joutes qui regroupent le gratin du basket mondial, du 30 août au 14 septembre 2014. « Vous aurez la noble et redoutable mission de représenter le Sénégal au sommet du basket mondial. Conformément aux nouvelles dispositions de la Fiba, qui a changé la dénomination de la compétition, vous aurez l’honneur et le privilège de disputer la première Coupe du monde. Votre statut de précurseur est déjà tout un symbole », a souligné le président Macky Sall. Il a aussi rappelé aux « Lions » l’affection et les prières du peuple sénégalais dont ils bénéficient avant de jouer cette compétition. « Le chef
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S pORTs
LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
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LE SOLEIL - JEUDI 28 AOUT 2014
FOOTBALL
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015 : SENEGAL- EGYPTE DU 5 SEPTEMBRE
INSPECTION DU STADE LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Giresse veut des guerriers et de vrais supporters L’équipe nationale va retrouver le stade Léopold Sédar Senghor pour son entrée en lice dans les éliminatoires à la Can 2015 et Alain Giresse compte bien profiter de ce premier match contre l’Egypte pour bien lancer la campagne. Avec l’aide du public et la détermination des « Lions ».
Les « Lions » vont enfin retrouver le stade Léopold Sédar Senghor. Près de deux ans après leur dernière sortie à Dakar, les coéquipiers de Sadio Mané reviennent sur leurs terres pour un match d’une grande importance dans la perspective de la qualification pour la Can 2015. La réception de l’Egypte pour le compte de la première journée du groupe G. Des retrouvailles très attendues par tout un peuple sevré de grands rendez-vous depuis tout le temps qu’a duré la suspension et la réfection du stade Léopold Sédar Senghor. Le 5 septembre prochain est donc attendu comme une soirée plus que symbolique pour les « Lions » et leur public. Et l’on peut déjà imaginer la pression et l’émotion qui vont accompagner les hommes d’Alain Giresse dans ce retour au bercail qui met un terme à plus d’un an d’errance dans les stades du voisin guinéen et du lointain « ami » marocain. Les regrets d’avoir raté des moments déterminants hantent encore le sommeil de l’entraîneur qui regarde derrière avec un air plein
d’amertume. « Pendant un moment, le Sénégal a souffert de ce manque de soutien populaire dont bénéficie toute équipe quand elle joue à domicile. Je suis persuadé que si nous avions eu les supporters derrière nous, nous aurions pu avoir quelque chose de plus agréable lors de nos derniers matches officiels », déplore Alain Giresse. Mais, le coach de l’équipe nationale veut définitivement tourner cette page sombre qui a (peut-être) coûté au Sénégal une qualification à la Coupe du monde, échec devant la Côte d’Ivoire auquel le technicien français fait allusion. Fini donc le nomadisme ! Cette fois, Idrissa Gana Guèye et compagnie seront bien chez eux, dans la chaleur d’un vrai match à domicile. Avec tous les avantages dont bénéficie toute équipe qui joue chez elle. Quand ils se présenteront dans leur antre, le 5 septembre prochain, ils espèrent, en tout cas, sentir derrière eux la ferveur des supporters pour pousser leur envie au-delà des limites du normal. Alain Giresse n’en attend moins du « 12ème Gaïndé » qu’il voit comme un élément essentiel dans la marche en avant de son équipe. « Le supporter est important. Il faudra que ce soit un atout supplémentaire, qu’on en bénéficie comme tous les pays. Nous avons besoin de nos supporters, nous comptons sur eux pour qu’ils nous aident. Qu’ils poussent l’équipe jusqu’au bout et les joueurs sauront se servir de cet engouement », promet le patron de la Ta-
Agressivité et engagement comme face aux «Eléphants» « Maroc 2015 » commence par ce match. Pas décisif mais déterminant. Alain Giresse voit plus loin que ce premier choc sur lequel il compte s’appuyer pour s’éclairer le long chemin vers les sommets d’un groupe très indécis. « Le premier match a toujours son importance en termes de confiance, de moral et de capital de points. Il y aura un maximum de points à prendre, c’est important. Et on part avec cette idée de prendre le maximum de points sur cette première rencontre tout en restant sur la perspective que ça se jouera sur les six et non pas sur ce premier match », indique le technicien qui ne demande ni plus ni moins qu’une détermination guerrière à ses hommes comme face à la Côte d’Ivoire. « En termes d’agressivité et d’engagement, il faudra être total, surtout face à des équipes comme l’Egypte, ça c’est une évidence. La référence en termes d’engagement et d’opposition reste le match face à la Côte d’Ivoire à Casablanca et c’est vers ça qu’il faut tendre », exhorte Alain Giresse. Et une note d’assurance : « L’état d’esprit de ce groupe s’améliore à chaque fois. Ils sont concernés, ils ont envie ». Une chose à prouver sur le terrain. Rendez-vous le 5 septembre. A 20 heures ! Wahany Johnson SAMBOU
On scrute l’horizon pour un vol spécial parcourir (environ 6 430 km pour rallier Gaborone). D’où l’appel du pied du coach pour un vol spécial. Mais, à un peu moins de deux semaines du déplacement, c’est toujours le statu quo. Alain Giresse et son staff ne savent toujours pas à quel avion se fier pour le moment. « Au moment où je vous parle, je n’ai aucune nouvelle à propos du vol spé-
En perspective du match Sénégal - Egypte comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la Can 2014 prévu le 5 septembre prochain, une délégation de la Caf a visité, hier, le stade Léopold Sédar Senghor. Tenant à faire d’une pierre deux coups, la délégation visite aujourd’hui le stade Caroline Faye, retenu pour abriter une poule lors de la Can juniors que le Sénégal organise l’année prochaine.
nière. Car le Sénégal ne veut surtout pas manquer ce premier rendez-vous des éliminatoires.
BOTSWANA – SENEGAL DU 10 SEPTEMBRE Après leur match inaugural des éliminatoires à la Can 2015 contre l’Egypte, les « Lions » du Sénégal prendront la direction du Botswana où ils disputeront, 5 jours plus tard (le 10 septembre), à Gaborone, leur deuxième match qualificatif face aux « Zèbres ». Un déplacement périlleux au vu de la distance que les hommes d’Alain Giresse devront
Les inspecteurs de la Caf apparemment satisfaits
cial. Je ne sais pas encore comment on va voyager sur le Botswana. On n’a aucune nouvelle sur les modalités du voyage », a révélé Alain Giresse lors de la publication de la liste des joueurs convoqués pour les deux premiers matches de son équipe face à l’Egypte et le Botswana, les 5 et 10 septembre prochain. W. J. SAMBOU
Même s’ils n’ont pas fait de déclaration à l’issue de la visite du temple du football sénégalais hier, préférant attendre la fin de leur mission aujourd’hui, les délégués de la Confédération africaine de football (Caf) semblent satisfaits de l’évolution du chantier. En tout cas, » selon le chargé de la sécurité, Anthony Baffoe, la pelouse qui est « la partie la plus importante » est « bonne ». L’ancien défenseur des « Black Stars » du Ghana s’est présenté, d’entrée, sur un ton ironique, comme quelqu’un qui « connaît mieux que tous la pelouse » ; et il a semblé conquis par le nouvel tapis herbacé du stade L.S. Senghor. Après la pelouse, les délégués de la Caf, accompagnés par les autorités de la Fsf ont visité, sous la direction de la directrice du stade, Cécile Faye, les autres installations. Chat échaudé craignant l’eau froide, la Caf ne veut plus rien laisser au hasard. En effet, forte des incidents regrettables qui ont abrégé le 13 octobre 2012, le match Sénégal – Côte d’Ivoire (0-2) comptant pour la manche retour des éliminatoires de la Can 2013, la Caf est très vigilante. Ainsi, la délégation a tenu à constater de visu certaines mesures de sécurité mises en place en perspective de ce premier match des « Lions » à domicile après la suspension du stade. Entre autres, le système de vidéo surveillance installé par les autorités sénégalaises pour rassurer la Caf. Une salle aménagée sous la tribune couverte et équipée de plusieurs écrans permettant de visionner l’intérieur et l’extérieur du stade fait désormais partie du décor des lieux. « Même ce qui se passe hors du stade, par exemple sur l’avenue Seydina Limamou-
Egypte : Les 30, avec 12 expatriés Le sélectionneur de l'Egypte, Shawky Gharib, a retenu 30 joueurs pour les éliminatoires de la Can 2015, au Sénégal, le 5 septembre, puis face à la Tunisie, le 10. A noter que ce dernier match verra le retour du public pour un match de l'équipe nationale.
Les 30 joueurs retenus Gardiens : Essam El-Hadari (Al-Ismaïly), Ahmed ElShennawy (Zamalek), Sherif Ekramy (Al-Ahly), Mohamed Abdul-Hamid (Wadi Degla) Défenseurs : Sabri Rahil (Al-Ahly), Ahmed Saïd Ouka (Smouha), S.Al-Saied (Al-Ismaïly), Mohamed Abdul-Shafi, Hazem Emam (Zamalek), Ahmed Elmohamady (Hull City, England), Ahmed Fathy (Umm Salal, Qatar), Ali Ghazal (Nacional Madère, Portugal), Ahmed Hegazy (Fiorentina, Italy), Rami Rabiea (Sporting Portugal, Portugal). Milieux : Hossam Ghaly, Trezeguet (Al-Ahly), Ayman Zakaria, Omar Gaber (Zamalek), Hosni Abd-Rabo (Al-Ismaïly), Abdul-Khalek (Smouha), Shikabala (Sporting Portugal, Portugal), Saleh Gomaa (Nacional Madère, Portugal), Ahmed Hamoudi, Mohamed Elneny (FC Bâle, Suisse). Attaquants : Khaled Kamar (Zamalek), Amr Gamal (AlAhly), Al-Egeizi (Smouha), Mohamed Salah (Chelsea, Angleterre), Koka (Rio Ave, Portugal), Mahmoud Kahraba (Grasshopper, Suisse).
laye, n’échappe pas aux caméras vidéo », rassure Me Augustin Senghor, le président de la Fsf. Comme le prouvent des « images en direct de la circulation » sur cette avenue qui mène à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Auparavant, les vestiaires des équipes et des arbitres, la salle de contrôle anti-dopage, l’infirmerie avaient été passés au peigne fin par les délégués de la Caf. La rencontre Sénégal – Egypte du 5 septembre prochain étant programmée en nocturne (20 h), les émissaires de la Caf ont tenu à se faire une idée de l’éclairage. Ainsi, de retour de Mbour où ils se rendent aujourd’hui pour visiter le stade Caroline Faye, retenu pour abriter un groupe lors de la Can U20 que le Sénégal organise l’année prochaine, la délégation de la Caf sera à nouveau ce soir au stade Léopold Sédar Senghor, à l’heure du match, pour constater l’éclairage. Outre le Malien Amadou Diakité, par ailleurs membre du Comité exécutif de la Caf et chef de mission, la délégation est composée du Ghanéen Anthony Baffoe chargé de la sécurité, de Khaled Nasser, adjoint au chef du département compétition et de l’Egyptienne Yasmin El Ehwany, de la division compétition des U20 et U17. Par ailleurs, au moment du passage des émissaires de la Caf, les militaires s’activaient dans les tribunes pour numéroter les sièges. Sénégal – Egypte étant classé comme un match à hauts risques, la Fsf tient à contrôler les entrées. Elle envisage, en effet, de mettre en vente 40.000 billets, soit 20.000 de moins que les 60.000 correspondant à la capacité officielle du stade. Ansoumana SAMBOU
Guinée : Yattara forfait Blessé avec l'Olympique Lyonnais, Mohamed Yattara ne participera pas aux deux premiers matches des éliminatoires de la Can 2015 avec le Syli national de Guinée. Si les résultats de l’examen n’ont laissé paraître qu’une micro déchirure, la direction du club, elle, n’a pas voulu prendre de risque et a décidé de ne pas laisser partir son joueur en sélection, malgré les demandes du sélectionneur Michel Dussuyer. Cette absence vient s'ajouter à celles de Sadio Diallo, touché à la cheville, et de Kamil Zayatte, suspendu pour la rencontre face au Togo.
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