MECQUE 2014
VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2014
44 è m e ANNÉE • N°13284 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
Les pèlerins non encadrés ne sont pas admis
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COMMISSION MIXTE SINO-SENEGALAISE
Le renouvellement des gros porteurs va
créer 3.000 emplois
BOURSE DE SECURITE FAMILIALE
L’Etat veut atteindre 200.000 familles PAGE 3
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KOUNGHEUL
Entre fastes du passé et espoir d’une vie meilleure
« MBAKHAL SALOUM », « GNELENG »…
Le Saloum nostalgique de son art culinaire PAGES 11 A 16
FOOTBALL : CAN 2015 SENEGAL- EGYPTE AUJOURD’HUI
LUTTE CONTRE LA FIEVRE EBOLA
57 personnes appréhendées et refoulées à la frontière guinéenne
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Les forces de l’ordre soutenues par les populations
Les Lions pour un nouveau départ PAGES 23 - 24
Basket : Le Sénégal affrontera l’Espagne en 8èmes de finale
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Des véhicules pour l’hôpital « Dalal Diam »
P olitique & I nstitutions
DEUXIEME COMMISSION MIXTE SINO-SENEGALAISE
Le renouvellement des gros porteurs va créer 3.000 emplois De notre correspondant permanent Modou Mamoune FAYE BEIJING (Chine) - Le projet de renouvellement des gros porteurs va créer 3.000 emplois au Sénégal, a déclaré, hier à Beijing, le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. En marge des travaux de la deuxième Commission mixte sino-sénégalaise, il a reçu le président de la China national machinery corporation (Cmc), Wang Xusheng. Ils ont évoqué le renouvellement des camions de marchandises dans lequel cette société chinoise est partie prenante. « Cela permettra de développer l’emploi des jeunes avec le recrutement de 1.500 chauffeurs et 1.500 mécaniciens », a ajouté M. Ndiaye. Il a insisté sur la satisfaction des besoins logistiques en Afrique de l’Ouest et l’accélération de l’intégration régionale. Chaque année, 1.500.00 conteneurs et 3.500.000 tonnes de marchandises en vrac sont acheminés dans la sous-région, a dit Mankeur Ndiaye. Il a souligné la pertinence du projet qu’il a d’ailleurs évoqué, dans l’après-midi lors de la clôture de la Commission mixte sinosénégalaise. Selon lui, le projet constitue un besoin vital pour le développement du Sénégal et cadre parfaitement avec la mise en œuvre des décisions de l’Uemoa pour la modernisation des gros porteurs et le contrôle à l’essieu en Afrique de l’Ouest. « Le parc des camions sénégalais est vieux de plus de 20 ans. Un pays comme le Mali a de
Les ministres Mankeur Ndiaye, Papa Abdoulaye Seck et l'ambassadeur Abdoulaye Fall, lors de la clôture de la Commission mixte. (Photo - Mamoune Faye)
gros porteurs plus récents. Cela pose un grand problème pour nos transporteurs qui sont défavorisés par rapport à leurs collègues maliens », a expliqué Mankeur Ndiaye. Lui qui a été ambassadeur au Mali pendant deux ans est bien placé pour affirmer que 600 camions circulent quotidiennement sur l’axe Dakar-Bamako, soit 300 à l’aller et autant au retour. Cela s’explique par le fait que ce pays est enclavé et qu’une bonne partie de ses exportations passe par le port de Dakar. « Ce projet de renouvellement est vital et prioritaire pour notre pays », a-t-il reconnu. Le renouvellement des gros porteurs a été l’un des projets essentiels qui ont été présentés lors de la visite de Macky Sall en Chine, en février dernier, a rappelé Mankeur Ndiaye. « Les négociations se développent dans des conditions très favorables après la signature du contrat.
Nous avons travaillé avec le ministère sénégalais des Transports et des Infrastructures et une demande de prêt a été déposée auprès d’Eximbank Chine qui est en train de l’évaluer », a confié le patron de la China national machinery corporation (Cmc), Wang Xusheng. Le projet comporte deux phases : une première avec la livraison de 800 camions et une seconde qui concernera 2.200 gros porteurs. Le service après-vente sera assuré avec la fourniture de pièces détachées et les volets entretien et maintenance. A terme, la société Cmc veut implanter au Sénégal une usine d’assemblage de camions et y développer d’autres projets. « Nous voulons faire de votre pays la tête de pont de nos investissements en Afrique de l’Ouest car il bénéficie d’une position géographique privilégiée », a expliqué Wang Xusheng.
Des véhicules pour « Dalal Diam » et des instruments de musique pour l’Armée BEIJING (Chine) - La Chine a octroyé au Sénégal un lot de véhicules et d’instruments de musique pour l’armée, d’une valeur de 10 millions de yuans, soit plus de 800 millions de FCfa. La révélation a été faite, hier, par le vice-ministre chinois du Commerce, Li Jinzao, lors de la clôture de la deuxième Commission mixte. Cela permettra à l’hôpital « Dalal Diam » et au ministère des Affaires étrangères de s’équiper en moyens de transport adéquats, a précisé le ministre Mankeur Ndiaye. L’Armée nationale du Sénégal, à travers sa section Musique prin-
cipale, bénéficiera de cette coopération car elle va se doter d’instruments neufs. « Lors de sa visite en Chine, en février dernier, le président Macky Sall avait été particulièrement marqué par la dextérité avec laquelle la fanfare militaire chinoise avait exécuté l’hymne national du Sénégal. On lui avait alors expliqué que cette performance était due, en bonne partie, à la bonne qualité des instruments utilisés. Il avait alors émis le souhait, auprès des autorités chinoises, d’équiper l’Armée sénégalaise en instruments similaires », a expliqué Mankeur Ndiaye.
L’autoroute Thiès-Touba, l’Université agricole et l’Arène nationale en ligne de mire BEIJING (Chine) - Les projets en cours entre le Sénégal et la Chine ont été rappelés, hier, par le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, lors de la clôture de la deuxième commission mixte. Il s’agit, entre autres, de la construction de neuf ponts métalliques, d’une Arène nationale, de l’autoroute Thiès – Diourbel – Touba, du renouvellement du parc des gros porteurs dont la première phase portera sur 800 camions, etc. Le vice-ministre chinois du Commerce, Li Jinzao, a rappelé les projets que le Sénégal avait soumis lors de la visite de Macky Sall à Beijing, en février dernier. « Ces projets sont relatifs à des autoroutes, des ponts, des exploitations minières, etc., pour une enveloppe de 4 milliards de dollars. La Chine a commencé à les étudier, notamment celui concernant l’autoroute Thiès – Touba. Il a été soumis à Eximbank qui est en train de l’examiner », a informé M. Jinzao. Il a aussi cité le renouvellement du parc des gros porteurs dont la première phase concerne 800 camions. Le financement de ce projet sera étudié par les autorités chinoises. Concernant le barrage hydroélectrique de Sambagualou (sur le fleuve Gambie), il propose que les négociations se pour-
suivent avec tous les pays concernés afin de mieux appréhender les impacts sociaux et environnementaux du projet sur les populations. Selon M. Jinzao, un travail préparatoire et une bonne étude de faisabilité sont également nécessaires pour déterminer la rentabilité du projet. Sur ce point, Mankeur Ndiaye lui a expliqué que ce projet a été mis sur pied avec l’Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) et que des concertations seront menées avec les pays concernés lors du prochain sommet de la structure sous-régionale. Parmi les projets sino-sénégalais, figure le Musée des civilisations dont la construction est dans la dernière phase. Concernant l’Arène nationale, le vice-ministre chinois du Commerce a révélé que l’étude de faisabilité est bouclée et que son pays va s’engager dans la phase d’exécution. La matérialisation de l’Université agricole, un autre projet d’envergure, a aussi été évoquée. « Sa construction va démarrer avant la fin des travaux de l’Arène nationale », a promis le ministre chinois. D’autres projets, tout aussi importants, ont été cités : l’édification de parcs industriels, le développement des transports aériens, la promotion du tourisme, etc.
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Des perspectives prometteuses pour la coopération Chine - Sénégal BEIJING (Chine) - Les échanges commerciaux entre la Chine et le Sénégal s’élèvent à plus d’un milliard de dollars et connaît une croissance de plus de 20 %, a rappelé, hier après-midi, le vice-ministre chinois du Commerce, Li Jinzao. Il co-présidait la clôture de la deuxième Commission mixte de coopération économique, commerciale et technique, en compagnie du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. La Chine est actuellement le deuxième partenaire commercial du Sénégal, mais les échanges entre les deux pays ne sont pas équilibrés car les exportations sénégalaises représentent à peine un peu plus de 10 milliards de FCfa, entraînant une balance commerciale déficitaire. « Il y a un gap de 400 millions de dollars à combler, c’est pourquoi nous incitons nos entreprises à importer des produits sénégalais », a reconnu Li Jinzao. Pour encourager l’importation en provenance du Sénégal, la Chine a fait bénéficier à 97% de nos produits un tarif douanier préférentiel dit zéro. Cependant, le Sénégal ne semble pas bien tirer profit de cette clause. « L’absence des biens manufacturés et des produits à forte valeur ajoutée dans les exportations sénégalaises sont les points faibles de la coopération entre les deux pays », souligne une note du Bureau économique de l’ambassade du Sénégal à Beijing. La deuxième commission mixte, qui s’est achevée hier, veut sans doute corriger ces imperfections et donner un nouveau coup de fouet à la coopération bilatérale. Pendant deux jours, du 3 au 4 septembre, les experts des deux parties ont passé au crible les différents projets en cours et ceux à venir. Les ministres Mankeur Ndiaye et Li Jinzao ont promis de poursuivre les efforts pour redynamiser la coopération. « Après sa visite à Beijing, en février dernier, le président Macky Sall avait manifesté sa volonté de hisser nos relations à un niveau stratégique », a rappelé M. Ndiaye. Lignes aériennes régionales Il a cité les importantes réalisations chinoises au Sénégal dont les plus en vue sont la réfection d’une dizaine de stades, le Grand Théâtre d’une capacité de 1.800 places, le Musée des civilisations noires en cours d’achèvement, l’hôpital pour enfants de Diamniadio qui participe à la lutte contre les maladies infantiles, la construction d’infrastructures routières et de santé… « Le volume de nos échanges commerciaux sont passés de 0,55 milliards de dollars en 2010 à 1,4 milliard de dollars en 2013 », a rappelé Mankeur Ndiaye. Il a énuméré les projets en cours entre les deux pays : neuf ponts métalliques, une Arène nationale, l’autoroute Thiès – Diourbel – Touba, le renouvellement du parc des gros porteurs
dont la première phase portera sur 800 camions, etc. La plupart de ces projets figurent en bonne place dans le Programme Sénégal émergent (Pse) dont l’objectif est d’amorcer le développement économique du Sénégal, a dit M. Ndiaye. Ses propos ont été confirmés par Ibrahima Wade, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du Pse qui énuméré des projets phares tels que les parcs industriels intégrés, la relance de la filière arachidière, le tourisme avec l’aménagement de sites et la promotion de la destination Sénégal, les infrastructures (routes, ponts, autoroutes, chemins de fer), les mines avec notamment les mines de fer du Falémé, etc. « La Chine a été le premier partenaire à se manifester pour accompagner notre pays dans la réalisation de son ambitieux plan de développement qui renferme 27 projets majeurs et 17 réformes d’envergure », selon M. Wade. Le vice-ministre du Commerce, Li Jinzao, a fait des propositions à la partie sénégalaise pour la consolidation des échanges économiques : l’amélioration de l’environnement des affaires, la facilitation des visas pour les Chinois… « Cela pourra encourager nos hommes d’affaires à aller investir dans votre pays ». Mankeur Ndiaye l’a rassuré en rappelant l’accord sur la suppression du visa pour les Chinois détenteurs de passeports diplomatiques, de service et d’affaires. Il a aussi rappelé que l’environnement des affaires est en train d’être amélioré au Sénégal avec, par exemple, la levée de certaines contraintes liées à la création d’entreprises. Afin de leur permettre de s’imprégner des réalités chinoises, M. Jinzao encourage les hommes d’affaires sénégalais à participer aux foires commerciales organisées dans son pays, notamment celui de Guangzhou qui attire, chaque année, des milliers de visiteurs et d’hommes d’affaires venus de tous les coins du monde. Il a rappelé la politique de coopération de la Chine avec les pays africains qui fait du renforcement des infrastructures une priorité. Lors de son récent périple en Afrique, le Premier ministre chinois, Li Keqian avait ainsi mis l’accent sur l’édification d’autoroutes, de chemins de fer et de lignes aériennes régionales afin de faciliter l’intégration économique. Le souhait de la Chine et du Sénégal est d’élargir leur coopération dans des domaines non encore explorés, a dit le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. Selon lui, les accords signés entre les deux pays apportent une plus value à leur partenariat. Il a demandé au secteur privé chinois de s’intéresser davantage au Pse et espère que la Chine va accompagner le Sénégal dans ses projets parmi lesquels l’un des plus importants est l’édification de parcs industriels qui vont favoriser la délocalisation d’entreprises chinoises.
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P olitique & I nstitutions
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BOURSES DE SECURITE FAMILIALE
ASSEMBLEE NATIONALE
L’Etat veut atteindre rapidement 200.000 familles
Les débats traduits dans 6 langues à partir de novembre
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté sur la nécessité de la prise en charge, dans les prévisions, des dotations destinées à l’ensemble des programmes de protection sociale enclenchés (Programme national de bourses de sécurité familiale (Pnbsf) et Couverture maladie universelle). Cela, pour atteindre rapidement 200.000 familles défavorisées sélectionnées dans le Pnbsf. C’était lors du Conseil des ministres.
Le Président Macky Sall posant avec des bénéficiaires. (photo d’archives)
Les allocations consacrées aux programmes de protection sociale enclenchés notamment le Programme national de bourses de sécurité familiale (Pnbsf) et de Couverture maladie universelle (Cmu) « doivent être renforcées », a recommandé, avant-hier, le président de la République, Macky Sall. Se félicitant des « résultats probants » obtenus par le gouvernement, à travers notamment l’octroi de bourses à 100.000 familles défavorisées sélectionnées dans des conditions de « totale transparence », il a instruit le gouvernement de tout faire pour porter « à 200.000 », le nombre de familles bénéficiaires. C’est dire que le chef de l’Etat tient à sortir les Sénégalais, surtout les plus démunis, de l’extrême pauvreté. Faut-il le rappeler, le Pnbsf, lancé par le chef l’Etat, Macky
Sall, vise un double objectif : combattre les injustices sociales et favoriser une meilleure répartition des richesses nationales. La démarche est fondée sur la reconstruction des solidarités et une redistribution des ressources. Le Pnbsf est piloté par la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn) qui s’est appuyée sur les statistiques de l’enquête de 2011 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) pour sélectionner les familles bénéficiaires. Celles-ci reçoivent 25.000 FCfa par trimestre. Outre l’extrême pauvreté, la famille bénéficiaire doit inscrire les enfants à l’état-civil et à l’école. De plus, le ménage doit aussi tenir à jour les carnets de vaccination des enfants de 0 à 5 ans. Les premiers paiements ont
débuté en septembre dernier. A noter que le programme devra toucher 250.000 familles en 2016. Soutenir la Cmu Le Pnbsf est renforcé par la Couverture médicale universelle (Cmu) qui vise le soutien à la gratuité des soins à tous les enfants âgés de 5 ans, la gratuité de la prise en charge des soins pour les nouveau-nés jusqu’à l’âge d’un mois et la gratuité des suppléments nutritifs. Le président Macky Sall ne cesse de rappeler que ces 2 programmes phares (Pnbsf et la Cmu) ont pour but de corriger les injustices sociales qui constituent « une sérieuse menace pour la cohésion sociale ». En 2013, l’Etat a mobilisé 10 milliards de FCfa pour ces 2 programmes à raison de 5 milliards de FCfa chacun. En visite à Kébémer, le directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev), Amadou Kanouté, a préconisé la création d’une coalition nationale autour de la Couverture maladie universelle (Cmu). Pour lui, la volonté du président de la République de réaliser la Cmu est nette. « La preuve, c’est l’augmentation de son financement qui est passé de 5 milliards de FCfa en 2013 à 6 milliards en 2014. L’effort est à saluer, mais il est insuffisant. Raison pour laquelle nous demandons aux entreprises évoluant dans les mines et les télécoms de soutenir l’Etat dans le financement de ce programme très important dans la marche du pays », a expliqué M. Kanouté. (Soleil du 4 septembre 2014) D. MANE
REVUE LIAISON ENERGIE-FRANCOPHONIE
Zoom sur les enjeux et les perspectives de Rio+20 La revue Liaison Energie-Francophonie, dans son numéro spécial du 1er et 2ème trimestre 2014, ouvre une large fenêtre sur l’après-Rio+20 avec un accent particulier sur l’évolution actuelle du processus et les agendas onusiens sur les Omd. Au cours des quarante dernières années, le concept de développement durable a été un paradigme moteur qui a introduit une nouvelle vision dans la manière de penser la gouvernance mondiale et les relations entre les pays. Faute d’un bilan exhaustif sur la mise en œuvre concrète des principes généraux de la Commission Brundtland et de l’Agenda 21 adopté à Rio de Janeiro en 1992, la tenue d’un nouveau sommet sur le développement durable, en 2012, a ouvert de nouvelles perspectives sur le devenir de l’humanité. Dans son numéro spécial consacré à l’état des lieux de l’évolution du processus post-Rio+20 et sur les agendas onusiens sur les Omd, la revue Liaison Energie-Francophonie de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (Ifdd) offre à ses lecteurs des « éléments de réflexion afin d’agir à faire fléchir, dans le sens espéré et pour notre avenir à tous, des décisions qui seront prises dans les enceintes internationales où
se mènent les négociations sur les moyens et conditions de leur mise en œuvre tant aux échelles locales qu’internationales ». Riche d’articles de qualité signés par des experts-chercheurs, journalistes, décideurs politiques, leaders d’Ong ou du mouvement altermondialiste et de la société civile internationale, ce numéro porte comme gros titre « L’avenir à portée de mains ». Une façon d’être plus ambitieux et d’aller plus loin que le slogan qui avait sanctionné la déclaration finale de Rio+20 « L’avenir que nous voulons ». « Le programme de développement pour l’après-2015 représente, à la fois, une formidable opportunité de changement de modèle de développement obsolète. C’est une opportunité parce qu’il pourrait permettre d’effectuer un changement de paradigme et d’accélérer le passage en mode développement durable», souligne la directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (Ifdd) dans sa lettre aux lec-
teurs. Selon elle, la mobilisation, sans précédent, des différentes catégories d’acteurs de développement à Rio+20 est un « bon présage pour l’avenir ». « Nous avons le diagnostic en main, nous connaissons les solutions, il nous reste à passer à l’action. L’avenir que nous voulons se rapproche, à nous de le saisir », lance-t-elle. Cet appel est d’autant plus crucial que, depuis 1972, et malgré les institutions et les législations mises en place tant au niveau international que national, « on assiste à une progression de la dégradation de l’environnement mondial », expliquent Géneviève Verbrugge et notre confrère Moustapha Sène dans leur éditorial. Pour eux, alors qu’après Rio+20, l’on s’achemine vers une nouvelle ère d’espoir, il y a une triple interpellation à laquelle les communautés des pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) devraient répondre. « C’est celle du type d’agenda à promouvoir dans un contexte de mondialisation à réinventer pour mieux répondre aux aspirations des populations défavorisées du Tiers monde et d’Afrique en particulier », notent-ils. Elhadji Ibrahima THIAM
Rewmi : Déthié Fall nommé vice-président Quelques mois après les départs de plusieurs ténors de sa formation politique, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck apporte des changements dans le management de son parti « Rewmi ». Le secrétariat national de ladite formation politique qui s’est réuni, hier, a consacré la nomination de Déthié Fall au poste de vice-président. M. Fall occupait les fonctions de coordonnateur des cadres. Selon le communiqué publié dont copie nous est parvenue, l’ancien Premier ministre a pris cette décision « conformément aux dispositions des statuts et règlement intérieur du parti ». Mamadou Faye est le nouveau secrétaire national chargé des élus locaux. Idrissa Gaye devient secrétaire national adjoint chargé
des affaires religieuses et sociales. Babacar Guèye est nommé secrétaire national chargé des élections. Une commission de révision des statuts et règlement intérieur du parti a été mise en place, rapporte la même source. Cette commission est dirigée par le secrétaire national chargé des affaires juridiques, Me Ali Fall. Cette instance est composée des secrétaires nationaux Oumar Sarr, Yankhoba Diattara, Abdourahmane Diouf, Ndèye Maguette Dièye et Thierno Bocoum. Le Secrétariat national a demandé au vice-président et directeur des structures du parti de «fixer un calendrier précis pour une période de réouverture de la vente des cartes qui prendra fin le 31 décembre 2014». B. DIONE
Les langues nationales seront plus présentes à l’Assemblée nationale à partir de novembre prochain. L’Institution parlementaire a recruté 21 interprètes de conférence qui vont traduire les travaux dans 6 langues nationales.
21 interprètes de conférence vont traduire les débats à l’Assemblée nationale à partir du mois de novembre dans 6 langues nationales. L’annonce a été faite, avant-hier, à Dakar par le président de cette institution, Moustapha Niasse. «Sur les 23 langues nationales codifiées, nous en avons sélectionnées six : le Pulaar, le Soninké, le mandingue, le sérère, le diola et le wolof. Ces langues seront maintenant utilisées à l’Assemblée nationale », a déclaré le président de l’Assemblée nationale lors de la visite qu’il a effectuée à l’Ecole supérieure de management touristique et de langues appliquées (Estel) qui abrite la session de formation des jeunes interprètes. Les 21 interprètes ont été sélectionnés après un appel à candidature. Selon le président de l’Assemblée nationale, ils vont faire un stage de 9 mois sur l’interprétation simultanée quelle que soit la langue qui sera utilisée pour exprimer des idées au Parlement. « Après six mois de formation, les interprètes sont opérationnels. Ils vont travailler à l’Assemblée nationale comme interprètes de conférence faisant partie du personnel permanent de l’Assemblée nationale », a souligné
le président de l’institution parlementaire. Le recrutement et la formation des jeunes interprètes sont le fruit d’un partenariat entre l’Assemblée nationale et l’Union européenne. « Les 2/3 du projet ont été financés par l’Union européenne, le 1/3 par l’Assemblée nationale », a précisé Moustapha Niasse qui ajoute que le projet permet aux jeunes sénégalais d’accéder à un emploi de qualité. Ces jeunes pourront aussi servir au Conseil économique social et environnemental (Cese) et au ministère des Affaires étrangères. Moustapha Niasse a rappelé que c’est le président Macky Sall, alors président de l’Assemblée nationale qui avait enclenché le processus pour la traduction simultanée des débats dans les langues nationales. « L’Afrique ne se développera qu’à partir de ses langues nationales. Au Sénégal, on doit apprendre l’algèbre, la géométrie et l’histoire, dans nos langues nationales. Cela n’exclut pas l’usage de la langue française. Toutes les théories, quelque soit la spécialisation concernée, doivent être maîtrisées par la jeunesse sénégalaise dans nos langues nationales », a dit M. Niasse. Babacar DIONE
REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE LA JUSTICE DIRETCION DE L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE
MAISON D’ARRET DE REBEUSS DAKAR
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Appel d’Offres N°01086/M.A.R/D FOURNITURE DE DENREES ALIMENTAIRES 1- Référence de publication : Journal le Soleil du 27/03/2014 2- Nombre d’Offres reçues : (05) 3- Noms et adresses des attributaires définitifs : * Lot 1 : (fourniture de denrées alimentaires) GANDIOL Parcelles Assainies U 23 N° 16 pour un montant de huit mille quatre cent quarante deux virgule neuf (8442,9) FCFA, * Lot 2 : (fourniture de produits halieutiques) SOCOMI SUARL Rufisque, pour un montant de six mille deux cent (6.200) FCFA, * Lot 3 : (fourniture de pain) ETABLISSEMENTS BEUGUE BOROM TOUBA 25, Rue Fleuris x Escarfait Dakar pour un montant de cent cinquante (150) CFA, * Lot 4 : (fourniture de viandes) : GANDIOL Parcelles Assainies U 23 N° 16 pour un montant de mille cinq cent trente quatre (1.534)FCFA, * Lot 5 : (fourniture de légumes et condiments) GANDIOL Parcelles Assainies U 23 N° 16 pour un montant de quatre mille quatre vingt deux virgule huit (4082,8) FCFA. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 portant code des marchés publics. Le Directeur de la Maison d’Arrêt de Rebeuss 05 SEPT 2014
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A CtuAlites
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LUTTE CONTRE LE VIRUS EBOLA
57 personnes appréhendées et refoulées à la frontière avec La Guinée Grâce à des patrouilles mixtes travaillant en étroite collaboration avec les chefs de villages des localités concernées, 57 personnes qui avaient pris des voies détournées ont été appréhendées et refoulées à la frontière avec La Guinée. Le ministre de l’Intérieur a effectué une visite à la zone frontalière avec La Guinée. La première étape a été la rencontre avec le Khalife général de Médina Gounass, Amadou Tidiane Bâ. Sur place, des prières ont été formulées pour que le virus Ebola soit bouté hors du territoire national. Abdoulaye Daouda Diallo avait à ses côtés le ministre de l’Environnement, Abdoulaye Baldé, et le chef d’étatmajor de la gendarmerie. À hauteur de la frontière Linkéring-kalifourou, à 146 km de Tambacounda, tout est calme. De Médina Gounass jusqu’à la frontière guinéenne, point de véhicule en partance ou en provenance de Tamba-
counda, quelques rares vélos transportent des personnes qui s’occupent de leurs champs. Koulountou est le dernier poste de garde des soldats de la faune du Parc national du Niokolo-Koba. Ils sont dotés de gants. A côté, il y a des bassines d’eau et des produits détergents pour se laver les mains. Cap sur le poste de contrôle. Cet espace qui grouillait de travailleurs est à présent bloqué. Simplement, parce que nous sommes à 3 km de La Guinée. Les problèmes de traversée des frontières sont relatés par le chef du poste de sécurité de Kalifourou, l’adjudant-chef Thiayacine Fall. Selon lui, 57 personnes qui avaient pris des voies détournées ont été appré-
hendées et refoulées. Sept points de passage sont déjà identifiés entre Arkan et Salmaye. Dans le Dialadian, 14 pistes sont ainsi empruntées par ceux qui veulent contourner la frontière. Car, de Diandian à la Rn6, il y a 80 km qui donnent sur l’axe Aréyé-Kabindou-Diaobé. Sur place, deux Sierra-Léonais étaient en train d’être éconduits par les éléments de Diandian vers les frontières. Les forces de sécurité présentes ont salué l’apport et la venue des forces armées. C’est le début des patrouilles mixtes dont les premiers résultats sont concluants. Les chefs de villages des localités concernées sont impliqués dans la mise en œuvre des patrouilles mixtes. Les résultats sont probants avec cette approche participative. C’est le cas à Linkéring où les populations ont intercepté un enseignant gui-
Abdoulaye Daouda Diallo annonce l’érection d’un poste avancé de contrôle et de partage Le ministre de l’Intérieur s’est rendu à Boundou Fourdou (zone frontalière avec la Guinée) pour voir le dispositif mis en place. Il a annoncé l’érection d’un poste avancé de contrôle et de partage. Depuis quelques temps, le Sénégal a fermé sa frontière avec la Guinée. Dès lors, il lui revient de prendre les dispositions nécessaires pour éviter tout passage à la zone transfrontalière. C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, en visite sur le site, a annoncé la mise en place d’un poste avancé de contrôle et de partage. Cela, à côté du poste de santé mobile équipé et du matériel médical mis en place. Ce poste, selon M.
Diallo, sera contrôlé par la police, appuyée par la gendarmerie et les gardes-faune. « Il faut se féliciter de ce travail pour sécuriser la frontière. L’autre objet de fierté, c’est le soutien des populations à qui nous avons réitéré le vœu de leur pleine implication pour signaler les passagers éventuels qui viendraient de l’extérieur ». Pour le ministre de l’Intérieur, il est impossible de « mettre des bases partout, mais des stratégies pour dérouter les éléments qui tentent de franchir la frontière ». Gants, bottes, tenues isolantes, entre autres, sont bien disponibles. Tout individu non Sénégalais sera refoulé. La frontière étant fermée, il ne devrait pas y avoir, de fait, de Sénégalais sur ce lieu de passage. P. D. SIDIBE
néen et deux Sierra-Léonais et les ont remis à la sécurité qui les a refoulés. Les populations sont donc
bien sensibilisées sur les mesures de prévention. Pape Demba SIDIBE
Le département de Dakar valide son plan d’actions lundi prochain Un Comité départemental de développement (Cdd) sur la stratégie de prévention et d’actions face au virus Ebola s’est tenu, hier, à l’hôtel de ville de Dakar. A cette occasion, le préfet, Alyoune Badara Diop, a annoncé la validation prochaine du plan départemental d’actions contre cette maladie. Les chefs de service et autres responsables des institutions du département de Dakar ont été conviés, hier, à un Cdd consacré à une stratégie de prévention et d’actions face à la fièvre hémorragique à virus Ebola. La rencontre, présidée par le préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, a permis au médecin-chef du district sanitaire Centre Gaspard Camara, Dr Ndèye Maguette Ndiaye, de faire la situation épidémiologique de la fièvre hémorragique à virus Ebola au Sénégal et dans les pays touchés. Elle a aussi dévoilé le plan d’actions départemental de lutte contre cette maladie. Selon le préfet de Dakar, il était important d’organiser cette rencontre afin de réfléchir sur la validation d’un plan d’actions du département de Dakar. Lequel permettra de mener des actions de sensibilisation et d’information auprès des populations et ce, en les incitant à la prévention. Pour M. Diop, ce plan d’actions est à élargir aux grands rassemblements, parce qu’il sera une occasion de sensibiliser les populations sur la conduite à tenir face à cette maladie. D’ailleurs, ledit plan va com-
mencer par le match Sénégal-Egypte où le préfet demandera à tous les supporters de se laver les mains avant d’entrer au stade. Cette campagne de sensibilisation se poursuivra avec la rentrée des classes et la fête de la Tabaski où élèves et éleveurs seront sensibilisés sur les modes de prévention. Alyoune Badara Diop a beaucoup insisté sur les réflexes d’hygiène, notamment le lavage régulier des mains. Recommandant surtout de ne pas donner la main. « Si nous parvenons à régler ce problème, nous serons hors de danger de cette épidémie », a indiqué M. Diop. L’adjudant-chef Alla Ngom, chef de la brigade départemental du Service national d’hygiène, a invité les populations à respecter les règles d’hygiène en désinfectant leurs domiciles. Cet appel est réitéré en direction du personnel de santé qui doit bien gérer les déchets. Quant au médecin-chef du district sanitaire-Sud, Dr Mouhamed Ly, il a fait un plaidoyer pour plus d’équipements de protection. Ce qui permettrait au personnel de santé de travailler dans de bonnes conditions et en toute sécurité. Eugène KALY
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
Le campus social fermé dès samedi Le campus social sera fermé à partir du samedi 6 septembre 2014, à 18 heures, informe un communiqué du Centre des œuvres universitaires de Dakar signé par le chef du département des « Œuvres sociales », Khalifa Babacar Diagne. Cela, poursuit le document, afin de procéder à la désinfection, la désinsectisation ainsi qu’aux travaux d’entretien. Aussi, les résidents sont-ils invités à ne laisser, dans les chambres, « tout objet (matériels ou bagages) susceptible d’abriter des nids d’insectes ou de punaises ». « Le cas échéant, pour des raisons d’hygiène, il peut être enlevé et jeté », avertit le Coud dont l’administration décline « toute responsabilité en cas de perte d’objet de valeur conformément à l’alinéa 6 de l’article 17 du règlement intérieur du Coud ». Le communiqué poursuit que « la réouverture du campus social est fixée au mois d’octobre 2014 et les conventions d’hébergement resteront valables jusqu’à la fin des travaux de la commission d’attribution des lits au titre de l’année universitaires 2014/2015 ». C’est dire qu’en rapport avec les services des cités, « les étudiants et étudiantes, titulaires de convention d’hébergement (codifiés), pourront regagner leur chambre en continuant à payer les mensualités à partir du mois d’Octobre 2014 », note-t-on. D. MANE
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E ConoMie
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REFORME FONCIERE
DECES DE DAME NDIAYE, MEMBRE FONDATEUR DE L’UNACOIS
Hommage à un acteur économique, Plaidoyer pour une prise en compte de l’agriculture familiale patriote et engagé Des responsables de l'Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) plaident pour une prise en compte de l'agriculture familiale dans le processus de réforme du foncier entamé par l'Etat du Sénégal depuis quelques mois. Un plaidoyer formulé, hier, lors de l'atelier de restitution d'une étude portant sur l'implication des acteurs non étatiques dans la réforme foncière.
L'avenir de l'agriculture familiale préoccupe les responsables d'organisations paysannes qui invitent la Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf) à ne pas favoriser l'agrobusiness au détriment des petits exploitants agricoles. Ils ont exprimé ce souhait, hier, à l'occasion de la présentation d'une étude sur l'implication des acteurs non étatiques dans le processus de la réforme foncière. Selon Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l'Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), au Sénégal, on dénombre près de 95% d'agriculteurs familiaux. Une constante importante à prendre en compte dans le processus de réforme foncière, plaide-t-il, expliquant que l'impact de ce type d'agriculture n'est pas seulement numérique, il est aussi économique. Parce que, justifie M. Bâ, dans l'importation du riz, notre pays est en train de faire des efforts pour, au moins, assurer une partie des besoins alimentaires de ses consommateurs. En plus, ce type d'agriculture participe à la création d'emplois. Il se dit convaincu que l'agrobusiness ne peut pas créer autant d'emplois que l'agriculture familiale. Pour Marius Dia du Cncr, il est impossible de faire une réforme foncière sans tenir en compte
des exploitations familiales. A son avis, ce sont les petits producteurs à la base qui produisent et qui livrent à des industries chargées de la transformation. Dans la même lancée, Aminata Dia d’Actionaid estime qu'une gestion responsable du foncier au Sénégal est de faire en sorte que l'agriculture familiale soit pérennisée et appuyée. Car, soutient-elle, c'est un secteur qui nourrit la plupart des familles, en plus 70% de la population active du monde rural travaillent sur la terre. Tous ont reconnu la nécessité d’avoir une réforme foncière consensuelle et que celle-ci soit portée par tous les acteurs. Pour le directeur exécutif d’Ipar, l'accaparement des terres constitue une menace, en raison des nombreuses activités qui y sont pratiquées. Il estime donc que la société civile est interpelée et elle doit disposer de toutes les informations pour s'impliquer dans les débats. Créée en décembre 2012, la Cnrf est chargée d'étudier tous les textes juridiques relatifs au foncier au Sénégal, de faire des recommandations et de veiller à une bonne prise en compte des préoccupations des investisseurs et des populations. Abdou DIAW
Une politique foncière, un préalable à la réforme D'après Oussouby Touré, spécialiste foncier pastoral, il faut d'abord élaborer une politique foncière avant de parler de réformer. A l'en croire, il n'existe pas de document écrit qui expose la politique foncière promue par les autorités publiques et qui définit clairement leur vision et leurs orientations dans le domaine foncier. Toutefois, précise-t-il, dans les faits,
la politique foncière existe de façon non explicite, dans le non-dit des pratiques et des interventions foncières de l'Etat. Il estime que les enjeux liés à la présente réforme sont, entre autres, la sécurisation des droits fonciers des exploitations familiales, la productivité et la viabilité des terres, l'équité sociale, la gestion durable des A. DIAW ressources naturelles.
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5 SEPTEMBRE 2014
Les acteurs économiques sont unanimes pour reconnaître, en la personne de Dame Ndiaye, un patriote. Un autodidacte courageux assagi par le poids de l’âge qui est devenu médiateur dans de nombreux conflits qui auraient pu atterrir au tribunal. Pour les jeunes générations de commerçants, Dame Ndiaye était un patriarche respecté. « On l’appelait affectueusement Père Ndiaye. Il a fortement marqué le secteur privé en général et l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) en particulier », témoigne Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire permanent de l’organisation. Il reconnaît en Dame Ndiaye, «un homme courageux, engagé, et dévoué à la petite entreprise». Mais aussi et surtout, «un défenseur de l’économie nationale». Grace à lui, dit Ousmane Sy Ndiaye, l’Unacois a pris une part active dans l’élaboration de la politique consulaire. A la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), Dame Ndiaye en fut le premier vice-président. Mamadou Lamine Niang, président de cette structure, reconnaît également en lui les qualités d’un grand conciliateur. «Son bureau était attenant à une petite salle de réunion. Il y recevait très souvent des gens du secteur informel. C’était un conciliateur. Il a réglé beaucoup de différends qui auraient pu atterrir au tribunal », témoigne M. Niang. Selon le président de la Cciad, Dame Ndiaye a aussi formé plusieurs acteurs du secteur informel sur le code des impôts. D’après lui, c’était un autodidacte qui, à force de s’informer, a fini par maîtriser les ar-
canes du droit qu’il incitait les gens à respecter. Dans le même sillage, l’acteur économique Moustapha Tall affirme que Dame Ndiaye « est un grand patriote. Un courageux qui s’est sacrifié pour la bonne marche du secteur informel ». Tout en rappelant son patriotisme, il souligne que Dame Ndiaye a beaucoup fait pour le secteur privé. Ce père fondateur de l’Unacois a eu deux mandats à la tête de l’Organisation. Son collègue Moustapha Tall souligne que « c’était quelqu’un de bien ». Il prie pour que Dieu l’accueille dans son paradis. D’ailleurs, ce vendredi, ils doivent organiser, à Touba, des prières pour le repos de son âme. Le secteur privé formel garde aussi de bons souvenirs de Dame Ndiaye. Mor Talla Kane de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal (Cnes) affirme : « c’est quelqu’un d’exceptionnel. A l’Unacois, il a joué le rôle le plus difficile en mettant sur pied cette organisation. A force d’arguments, il a fini par faire de l’Unacois un interlocuteur d’autres organisations à l’international ». Il précise qu’il a réussi à sortir le secteur privé de la sous-région de la zone d’exclusion qu’il était. Même s’il n’a pas toujours été d’accord avec lui sur certaines questions économiques, Mor Talla Kane reconnaît que Dama Ndiaye était un homme courageux. «Un homme de conviction quoique
jovial». Il s’est rendu aussi compte que c’était « un homme de consensus qui a joué un rôle déterminant en 1992, suite à la dévaluation du FCfa». «C’est quelqu’un qui a beaucoup œuvré pour que le secteur privé parle d’une seule voix. C’est un grand acteur qui, à chaque fois, a plaidé la cause de l’entreprise, que ce soit l’entreprise qui importe ou qui produit localement », souligne aussi Hamidou Diop du Conseil national du patronat (Cnp). Ce dernier reconnaît en Dame Ndiaye un vrai militant de l’entreprise qui a toujours facilité les relations entre industriels et commerçants. « C’est quelqu’un qui était très respectueux des principes de bonne gouvernance », dit-il. Aly DIOUF
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COMISSÃO DA CEDEAO
ECOWAS COMMISSION
COMSSION DE LA CEDEAO
AVIS DE VACANCE DE POSTE La Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est un regroupement régional de quinze pays créé en 1975. Sa mission est de promouvoir l'Intégration économique dans "tous les domaines de l'activité économique, notamment l'industrie, les transports, les télécommunications, l'énergie, l'agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les questions monétaires et financières, les questions sociales et culturelles En janvier 2007, le Secrétariat Exécutif de la CEDEAO), sis Abuja, Nigéria, a été transformé en une Commission placée sous l’autorité d’un Président assisté d’un Vice-Président et de sept Commissaires, avec Vingt-sept Directions placées sous l’autorité des Directeurs qui mettent en œuvre des programmes en cohérence avec les objectifs de l’organisation. Dans le cadre du processus d’intégration, la CEDEAO est en-
gagée dans la mise en œuvre de programmes stratégiques d’importance cruciale et cherche à recruter des candidats capables et qualifiés des Etats-Membres de la CEDEAO, au poste suivant : N/S
POSTE
1.
Directeur des Conférences et du Protocol
DEPARTMENT
DIRECTION GRADE /UNITE
Administration Générale et des Conférences
Conférences et Protocole
D1
Pour plus d’informations en vue de postuler au poste cité cidessus, les candidats ressortissants de la CEDEAO sont priés de visiter le Site web de la CEDEAO : www.ecowas.int La date limite est fixée le 11 septembre 2014.
COMISSÃO DA CEDEAO
ECOWAS COMMISSION
COMSSION DE LA CEDEAO
AVIS DE VACANCE DE POSTE La Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est un regroupement régional de quinze pays créé en 1975. Sa mission est de promouvoir l'Intégration économique dans "tous les domaines de l'activité économique, notamment l'industrie, les transports, les télécommunications, l'énergie, l'agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les questions monétaires et financières, les questions sociales et culturelles En janvier 2007, le Secrétariat Exécutif de la CEDEAO), sis Abuja, Nigéria, a été transformé en une Commission placée sous l’autorité d’un Président assisté d’un Vice-Président et de sept Commissaires, avec Vingt-sept Directions placées sous l’autorité des Directeurs qui mettent en œuvre des programmes en cohérence avec les objectifs de l’organisation. Dans le cadre du processus d’intégration, la CEDEAO est engagée dans la mise en œuvre de programmes stratégiques d’importance cruciale et cherche à recruter des candidats capables et qualifiés des Etats-Membres de la CEDEAO, aux postes suivants :
N/S
POSTE
DEPARTMENT
DIRECTION GRADE /UNITE
1
Agent des Ressources Humaines, Ressources Gestion du RendeHumaines ment et de la Carrière
Ressources Humains
P3
2.
Chargé de Programme, Rapport de Performance
Unité Suivi et Evaluation
P3
Cabinet du Vice-Président
Pour plus d’informations en vue de postuler aux postes cités ci-dessus, les candidats ressortissants de la CEDEAO sont priés de visiter le Site web de la CEDEAO : www.ecowas.int En cohérence avec leur objectif d’accélérer et d’améliorer le processus du recrutement, la Commission de la CEDEAO n’acceptera que les soumissions effectuées via l’application électronique de gestion de candidatures. La date limite est fixée le 20 septembre 2014.
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S oCiete
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MECQUE 2014
PRIERE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA MBACKE SUR L’OCEAN
Les pèlerins non encadrés ne sont pas admis
La commémoration prévue ce 21 septembre à Dakar
Le général Amadou Tidiane Dia, commissaire au pèlerinage à La Mecque, a annoncé, hier, que le quota pour les voyagistes privés est clos et les pèlerins non-encadrés ne seront pas admis. Le commissaire au pèlerinage, Amadou Tidiane Dia, s’est rendu, hier, au Hangar des pèlerins pour une visite des lieux. Le général Dia s’est félicité de l’avancée des procédures administratives. Selon lui, aucune difficulté majeure n’est à relever, si ce n’est une lenteur notée dans l’inscription de certains pèlerins. Encore que ce retard provient du fait que des pèlerins peineraient à rassembler l’argent nécessaire aux frais de déplacement. Le commissaire général a, par ailleurs, annoncé qu’aucun pèlerin non encadré ne sera admis. Il a aussi fait savoir que le quota consacré aux voyagistes privés a été définitivement clos. Amadou Tidiane Dia a également rappelé que la prolongation de la date de clôture des inscriptions, initialement
prévue le 30 août, est décalé jusqu’au 30 de ce mois. Concernant la liste des missionnaires devant encadrer les pèlerins, elle sera disponible dans le courant de la semaine, a-t-il dit. Oumar BA
JOURNEE INTERNATIONALE DE LA CHARITE
Ban Ki-moon donne l'exemple de Mère Teresa Le secrétaire général de l’Onu, Bank Ki-moon, a magnifié l’organisation de la deuxième édition de la Journée internationale de la charité, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies à l’initiative de la Mission permanente de la Hongrie. Une célébration qui coïncide avec la commémoration de la disparition de Mère Teresa. La vie et l'œuvre de Mère Teresa, selon le secrétaire général de l'Onu, ont été consacrées aux plus pauvres et aux plus vulnérables. « Elle a été une source d’inspiration considérable », a estimé Ban Ki-moon. Il indique que la charité joue un rôle fondamental dans les travaux de l’Organisation des Nations unies et des organismes du système. « Elle La célébration de la Journée de la charité coïncide avec (la charité) peut se la commémoration de la disparition de Mère Teresa. présenter sous de nombreuses formes : don de temps ou de savoir-faire, ou tout simplement contributions financières ou en nature faits par des particuliers, des entreprises ou des organisations philanthropiques », a-t-il déclaré. Dans tous les cas, a ajouté le patron de l'Onu, ce geste généreux, bienveillant et désintéressé peut permettre d’améliorer considérablement la condition humaine. Et « dans ce contexte de contraintes budgétaires, la charité joue un rôle d’autant plus important dans les efforts déployés à l’échelle mondiale pour atteindre les Omd et mettre en œuvre ce qui sera, nous l’espérons, un programme de développement ambitieux pour l’après2015 », a souligné M. Ban. Il a expliqué que si elle ne peut pas être considérée comme une solution de remplacement ou de substitution aux dépenses publiques, la charité joue un rôle complémentaire essentiel. Le secrétaire général de l'Onu a toutefois précisé « ce qu’est, au fond, la charité, c’est-à-dire une action noble visant à améliorer la condition humaine ». En cette Journée internationale, il a demandé à tous, partout dans le monde, de suivre l’instinct de charité qui se trouve en chacun d’entre nous. Abdou DIAW
SEDHIOU
2 pêcheurs meurent noyés dans le fleuve Deux pêcheurs de Bouno, village situé sur la rive droite du fleuve Casamance, ne reviendront pas de la pêche qu'ils espéraient fructueuse du côté de Kougnara, sur la rive gauche, où l’on signalait la présence de bancs de poissons. Ils avaient pris place, l’autre dimanche au petit soir, à bord d'une pirogue de fortune avant de mettre le cap sur Kougnara. Vers 4 heures du matin, un vent violent se mit à souffler sur le fleuve Casamance, provoquant le chavirement de leur embarcation et la noyade des deux pêcheurs qui ne portaient pas de gilet de sauvetage. A ces deux morts s'ajoutent deux autres enregistrées il y a quelques jours à Djirédji et Djitécounda, toujours sur le fleuve Casamance. Malamine KAMARA
Une réunion préparatoire pour commémorer la prière de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké sur l’océan (prévue ce 21 septembre) s’est tenue, hier, à Dakar. Le gouverneur de région, Cheikh Ahmet Tidiane Ndoye, a indiqué que la responsabilité de l’Etat sera assumée, eu égards aux instructions du ministre de l’Intérieur.
Dans l’expression des besoins, le comité d’organisation de la Commémoration de la Prière de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké sur l’Océan a listé, entre autres, l’assainissement de la plage les 8, 9 et 10 septembre, la sécurité des fidèles, l’installation d’antennes médicales, la désinfection des lieux, l’approvisionnement en eau et la mise du site hors délestage. Le vice-président du comité d’organisation de l’événement, Babacar Khouma, après s’être félicité de la dis-
Le gouverneur de la région de Dakar a présidé hier la réunion préparatoire.
ponibilité des autorités, est revenu sur la déclaration de Serigne Saliou Mbacké qui, de son vivant, avait rassuré les membres du comité d’organisation. « Il disait que nos efforts sont exaucés », a-t-il rappelé. Le maire des Parcelles assainies, Moussa Sy, a révélé qu’une équipe sera mobilisée avec un matériel lourd pour
démarrer le travail. « Nous essayerons de trouver les solutions idoines pour appuyer le comité », a-t-il fait savoir, se disant prêt à respecter les engagements pris. Près d’un million de pèlerins sont attendus à ce grand rendez-vous religieux prévu le 21 septembre. Serigne Mansour Sy CISSE
KOLDA
99 cartons de produits périmés saisis Le chef du service régional du commerce de Kolda vient de saisir un important lot de produits périmés grâce à la collaboration de son homologue de Tambacounda.
Le service régional du commerce vient de mettre la main sur un important stock de produits périmés en provenance de Touba. Le lot composé de 99 cartons de produits anti-moustique en forme de serpentin était déposé, depuis deux semaines, dans les abords du marché central de Kolda. Le propriétaire de la marchandise, qui craignait certainement d’être pris la main dans le sac en tentant de l’écouler à Touba, a alors décidé de la convoyer à
Kolda où il espérait la vendre tranquillement. Mais, c’était sans compter avec la vigilance du chef du service régional du commerce de Tambacounda où le commerçant avait écoulé une partie de la marchandise prohibée avant d’acheminer le reste dans la capitale du Fouladou. Heureusement, les commerçants que ce grossiste véreux avait contactés n’ont pas voulu acheter, parce que s’étant rendus compte que certains cartons étaient périmés depuis 2012 et
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi
pour d’autres en 2013. Le chef du Service régional du commerce de Kolda, Bakary Ndiaye, se réjouit de cette attitude responsable des commerçants. « L’information nous a été donnée par le chef du service régional du commerce de Tambacounda qui avait saisi certains de ces cartons au marché de Tamba. Il nous a révélé que le propriétaire de la marchandise a avoué que 99 cartons ont été acheminés à Kolda », déclare M. Ndiaye. Il a luimême procédé à la confiscation de la marchandise. Mamadou Aliou DIALLO
GROUPE DE LA BAD FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
COMMUNE DE SINTHIOU MAMADOU BOUBOU Avis d’Appel d’Offres national – Cas sans pré qualification pour les travaux de construction de la piste communautaire Goudiry – Toulekede dans la région de Tambacounda T_SINTHIOUMB_004 /2014 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Généreal de Passation des marchés paru dans le qotidien « L’OBSERVATEUR » du 19 Août 2014. 2. La Commune de Sinthiou Mamadou Boubou a obtenu dans le cadre de son budget une subvention du Projet Pistes Communuataires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché relatif aux les travaux de construction de la piste Goudiry-Toulkédé dans la région de Tambacounda. 3. La Commune de Sinthiou Mamadou Boubou sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour effectuer les travaux ci-dessus. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres tel que défini dans le Code des Marchés publics et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Commune de Sinthiou Mamadou Boubou S/C de l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda sis Quartier Salikégné, Tél : 33.981.32.72/77.516.19.40/70 709 29 98/77 725 00 43 au nom de Monsieur Ismaila DIATTA Chef de la Division Appui à la Maîtrise d’Ouvrage Email : isodiaoula@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 05 Septembre 2014 de 9 heures à 17 heures. 6. Les exigences en matière de qualifications sont établies comme suit: i) avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années à compter de 2011 un chiffre d’affaires moyen annuel d’au moins 2 600 000 000 F CFA en travaux
de construction; ii) pouvoir justifier de liquidités et/ou de facilités de crédit auprès d’un établissement financier d’un montant minimum de 450 000 000 FCFA et iii) avoir réalisé, au cours des cinq dernières années à compter de 2009, trois projets de nature, de taille et de complexité similaires d’une valeur minimale 1 500 000 000 F CFA. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda sis Quartier Salikégné, Tél : 33.981.32.72/77.516.19.40/70 709 29 98/77 725 00 43 Email : isodiaoula@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com, mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA. 8. Les offres devront être soumises au siége de l’Agence Régional de Développement sise à l’adresse mentionnée cidessus au plus tard le 10 Octobre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents au siége de l’Agence Régionale de Développement le 10 Octobre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. 10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de quarante quatre millions (44 000 000) F CFA valable vingt huit (28) jours après l’expiration du délai de validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres. 11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission 05 SEPT 2014
Le Maire de la Commune
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REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère du tourisme et des Transports Aériens
SAPCO (SOCIETE D’AMENAGEMENT ET DE PROMOTION DES CÔTES ET ZONES TOURISTIQUES DU SENEGAL)
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET POUR LA SELECTION DE CANDIDATS EN VUE DES ETUDES TECHNIQUES D’EXECUTION ET D’ELABORATION D’UN DOSSIER D’APPEL D’OFFRES POUR LES TRAVAUX DE REALISATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE DE LA ZONE D’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DU DELTA DU SALOUM • SITE DE FIMELA (24 HA) • COMMUNE DE FIMELA • SOUS PREFECTURE DE FIMELA 1. La SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) SENEGAL, agissant au nom et pour le compte du Ministère du tourisme et des Transports Aériens, a l’intention de réaliser, sur financement du Budget Consolidé d’Investissement (BCI), les études techniques d’exécution et l’élaboration d’un Dossier d’Appel d’Offres pour les travaux de réalisation d’infrastructures de base au niveau de la zone d’aménagement touristique du Delta du Saloum (Site de Fimela 24ha). 2. Les services consistent : d’une part en l’exécution des études d’avant projet détaillé comprenant les études topographiques, géométriques, de mouvements de terre (tenant compte du calage du réseau de voierie existant), de voierie, d’assainissement, de pose du réseau électrique, téléphonique, d’eau potable (conduites + château d’eau) et d’éclairage public ( en privilégiant les énergies renouvelables), d’aménagements paysager de mobiliers urbain, et d’un cahier de charges architecturales et d’urbanisme et d’autre part en l’élaboration d’un dossier d’appel d’offres pour la réalisation des ces travaux.
ci-dessus et notamment les références concernant l’exécution de contrats analogues et d’envergures équivalentes ; (iii) les capacités techniques et de gestion du Candidat; (iv) les références des clients bénéficiaires des prestations décrites. 5. Les consultants seront présélectionnés selon les règles de procédure du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 et sur la base de la sélection «qualité-coût» et de la grille d’évaluation des critères ci-après: 6. • Qualification générale dans le domaine des études : (50 points) • L’expérience du bureau ou du groupement de bureaux dans l’exécution de prestations de nature et d’envergure équivalente notée sur 50 points est évaluée de la manière suivante : Quatre (04) projets d’études techniques de complexité similaire réalisés au cours des dix (10) dernières années notés sur 12,5 points par projet réalisé soit 50 points.
3. Cet avis à manifestation d’intérêt est ouvert aux bureaux communautaires, aux bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité et aux groupements réunissant des bureaux communautaires à des bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité.
Par prestations de nature et d’envergure équivalente on entend des prestations d’études techniques d’exécution avec élaboration de DAO pour des travaux de Voierie et Réseaux Divers (VRD) d’au moins Cinquante (50) Ha de surface, et d’un cahier de charges d’architecture et d’urbanisme
4. La SAPCO invite les candidats éligibles et intéressés à manifester leur intérêt pour les services décrits cidessus, en fournissant les informations suivantes : (i) les domaines d’intervention ainsi que les années d’expériences du Candidat ; (ii) les qualifications dans le domaine des prestations
• Qualification du personnel permanent pour coordonner la mission (50 points). Ce personnel doit comporter au minimum les qualifications et compétences suivantes : ➢ Un (1) ingénieur en génie civil ou équivalent, Chef de mission, d’au moins dix (10) ans d’expérience dans
le domaine des études de la Voierie et les Réseaux Divers (VRD) (4 points), ayant réalisé en tant que Chef de Mission d’études, durant les dix (10) dernières années, au moins deux (02) études (Avant Projet Sommaire et Avant Projet Détaillé) de projets de VRD (7 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (02) ans avec le bureau (2 points) – note globale 13 points; ➢ Un (1) ingénieur en topographie, ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études topographiques (4 points), ayant participé en tant qu’ingénieur topographe, à l’étude de deux (02) projets d’aménagement et d’implantation de VRD de cinquante (50) Ha durant les cinq (05) dernières années (5 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 11 points; ➢ Un (1) ingénieur électricité réseau, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études de réseaux (5 points), ayant participé en tant qu’ingénieur réseaux, durant les cinq (05) dernières années, à l’étude d’au moins deux (02) projets d’études techniques (3 points) note globale 08 points. ➢ Un (1) ingénieur hydraulicien/hydrologue/hydrogéologue ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études d’adduction d’eau potable et d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales (3 points), ayant participé en tant qu’ingénieur hydraulicien, hydrologue ou hydrogéologue, à l’étude de deux (02) projets d’AEP et/ou d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales durant les cinq (05) dernières années (2 points) – note globale 05 points ; ➢ Un architecte urbaniste ou équivalent d’au moins cinq ans d’expériences (05 ans) dans le domaine des études d’architecture et d’urbanisme (5 points) et ayant participé en tant que architecte –urbaniste à l’étude de deux (02) projets similaires (3 points) et ayant actuel-
lement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 10 points. ➢ Un environnementaliste d’au moins deux ans d’expérience (02) dans le domaine des études d’impact environnemental (2 points) et ayant participé en tant qu’environnementaliste à l’étude de deux (02) projets similaires (1 point)) –. note globale 03 points. 7. Le nombre minimum de points requis est de soixante quinze (75) et une liste restreinte de cinq bureaux d’études ou firmes sera établie à l’issue de cet appel public à manifestation d’intérêt. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse mentionnée cidessous et aux heures suivantes : 08h00 à 16h 30mn 9. Les dossiers de candidatures doivent être déposées à la Direction Générale de la SAPCO-Sénégal sis à l’adresse ci-dessous au plus tard le lundi 22 septembre 2014 à 10H00 (heure locale) : SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal), Sacré Cœur 3 Lot 28 Résidence Raymonde DIOUF – DAKAR (Sénégal) – BP 3112 DAKAR. 10. La langue de travail sera le français. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un bureau d’études, un groupement de bureaux d’études ou une firme, n’implique aucune obligation de la part de la SAPCO de l’inclure sur la liste restreinte. Le Directeur Général Dr Paul Faye 5 SEPTEMBRE 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère du tourisme et des Transports Aériens
SAPCO (SOCIETE D’AMENAGEMENT ET DE PROMOTION DES CÔTES ET ZONES TOURISTIQUES DU SENEGAL)
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET POUR LA SELECTION DE CANDIDATS EN VUE DES ETUDES TECHNIQUES D’EXECUTION ET D’ELABORATION D’UN DOSSIER D’APPEL D’OFFRES POUR LES TRAVAUX DE REALISATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE DE LA ZONE D’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DU DELTA DU SALOUM • SITE DE FATICK (80 HA) • COMMUNE DE FATICK • PREFECTURE DE FATICK 1. La SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) SENEGAL, agissant au nom et pour le compte du Ministère du tourisme et des Transports Aériens, a l’intention de réaliser, sur financement du Budget Consolidé d’Investissement (BCI), les études techniques d’exécution et l’élaboration d’un Dossier d’Appel d’Offres pour les travaux de réalisation d’infrastructures de base au niveau de la zone d’aménagement touristique du Delta du Saloum (Site de Fatick 80ha).
(ii) les qualifications dans le domaine des prestations ci-dessus et notamment les références concernant l’exécution de contrats analogues et d’envergures équivalentes ; (iii) les capacités techniques et de gestion du Candidat; (iv) les références des clients bénéficiaires des prestations décrites. 5. Les consultants seront présélectionnés selon les règles de procédure du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 et sur la base de la sélection «qualité-coût» et de la grille d’évaluation des critères ci-après:
2. Les services consistent : d’une part en l’exécution des études d’avant projet détaillé comprenant les études topographiques, géométriques, de mouvements de terre (tenant compte du calage du réseau de voierie existant), de voierie, d’assainissement, de pose du réseau électrique, téléphonique, d’eau potable (conduites + château d’eau) et d’éclairage public ( en privilégiant les énergies renouvelables), d’aménagements paysager de mobiliers urbain, et d’un cahier de charges architecturales et d’urbanisme et d’autre part en l’élaboration d’un dossier d’appel d’offres pour la réalisation des ces travaux.
6. • Qualification générale dans le domaine des études : (50 points) • L’expérience du bureau ou du groupement de bureaux dans l’exécution de prestations de nature et d’envergure équivalente notée sur 50 points est évaluée de la manière suivante : Quatre (04) projets d’études techniques de complexité similaire réalisés au cours des dix (10) dernières années notés sur 12,5 points par projet réalisé soit 50 points.
3. Cet avis à manifestation d’intérêt est ouvert aux bureaux communautaires, aux bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité et aux groupements réunissant des bureaux communautaires à des bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité.
Par prestations de nature et d’envergure équivalente on entend des prestations d’études techniques d’exécution avec élaboration de DAO pour des travaux de Voierie et Réseaux Divers (VRD) d’au moins Cinquante (50) Ha de surface, et d’un cahier de charges d’architecture et d’urbanisme
4. La SAPCO invite les candidats éligibles et intéressés à manifester leur intérêt pour les services décrits ci-dessus, en fournissant les informations suivantes : (i) les domaines d’intervention ainsi que les années d’expériences du Candidat ;
• Qualification du personnel permanent pour coordonner la mission (50 points). Ce personnel doit comporter au minimum les qualifications et compétences suivantes :
➢ Un (1) ingénieur en génie civil ou équivalent, Chef de mission, d’au moins dix (10) ans d’expérience dans le domaine des études de la Voierie et les Réseaux Divers (VRD) (4 points), ayant réalisé en tant que Chef de Mission d’études, durant les dix (10) dernières années, au moins deux (02) études (Avant Projet Sommaire et Avant Projet Détaillé) de projets de VRD (7 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (02) ans avec le bureau (2 points) – note globale 13 points; ➢ Un (1) ingénieur en topographie, ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études topographiques (4 points), ayant participé en tant qu’ingénieur topographe, à l’étude de deux (02) projets d’aménagement et d’implantation de VRD de cinquante (50) Ha durant les cinq (05) dernières années (5 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 11 points; ➢ Un (1) ingénieur électricité réseau, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études de réseaux (5 points), ayant participé en tant qu’ingénieur réseaux, durant les cinq (05) dernières années, à l’étude d’au moins deux (02) projets d’études techniques (3 points) note globale 08 points. ➢Un (1) ingénieur hydraulicien /hydrologue / hydrogéologue ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études d’adduction d’eau potable et d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales (3 points), ayant participé en tant qu’ingénieur hydraulicien, hydrologue ou hydrogéologue, à l’étude de deux (02) projets d’AEP et/ou d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales durant les cinq (05) dernières années (2 points) – note globale 05 points ; ➢ Un architecte urbaniste ou équivalent d’au moins cinq ans d’expériences (05 ans) dans le domaine des études d’architecture et d’urbanisme (5 points) et ayant
participé en tant que architecte –urbaniste à l’étude de deux (02) projets similaires (3 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 10 points. ➢ Un environnementaliste d’au moins deux ans d’expérience (02) dans le domaine des études d’impact environnemental (2 points) et ayant participé en tant qu’environnementaliste à l’étude de deux (02) projets similaires (1 point)) –. note globale 03 points. 7. Le nombre minimum de points requis est de soixante quinze (75) et une liste restreinte de cinq bureaux d’études ou firmes sera établie à l’issue de cet appel public à manifestation d’intérêt. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse mentionnée cidessous et aux heures suivantes : 08h00 à 16h 30mn 9. Les dossiers de candidatures doivent être déposées à la Direction Générale de la SAPCO-Sénégal sis à l’adresse ci-dessous au plus tard le lundi 22 septembre 2014 à 10H00 (heure locale) : SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal), Sacré Cœur 3 Lot 28 Résidence Raymonde DIOUF – DAKAR (Sénégal) – BP 3112 DAKAR. 10. La langue de travail sera le français. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un bureau d’études, un groupement de bureaux d’études ou une firme, n’implique aucune obligation de la part de la SAPCO de l’inclure sur la liste restreinte. Le Directeur Général Dr Paul Faye 5 SEPTEMBRE 2014
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LE SOLEIL - VenDReDi 5 sePteMBRe 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère du tourisme et des Transports Aériens
SAPCO (SOCIETE D’AMENAGEMENT ET DE PROMOTION DES CÔTES ET ZONES TOURISTIQUES DU SENEGAL)
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET POUR LA SELECTION DE CANDIDATS EN VUE DES ETUDES TECHNIQUES D’EXECUTION ET D’ELABORATION D’UN DOSSIER D’APPEL D’OFFRES POUR LES TRAVAUX DE REALISATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE DE LA ZONE D’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DE LA PETITE COTE • SITE DE MBODIENE (504 HA) • COMMUNE DE NGUENIENE • SOUS PREFECTURE DE SESSENE 1. La SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) SENEGAL, agissant au nom et pour le compte du Ministère du tourisme et des Transports Aériens, a l’intention de réaliser, sur financement du Budget Consolidé d’Investissement (BCI), les études techniques d’exécution et l’élaboration d’un Dossier d’Appel d’Offres pour les travaux de réalisation d’infrastructures de base au niveau de la zone d’aménagement touristique de Mbodiène (504ha).
(ii) les qualifications dans le domaine des prestations ci-dessus et notamment les références concernant l’exécution de contrats analogues et d’envergures équivalentes ; (iii) les capacités techniques et de gestion du Candidat; (iv) les références des clients bénéficiaires des prestations décrites. 5. Les consultants seront présélectionnés selon les règles de procédure du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 et sur la base de la sélection «qualité-coût» et de la grille d’évaluation des critères ci-après:
2. Les services consistent : d’une part en l’exécution des études d’avant projet détaillé comprenant les études topographiques, géométriques, de mouvements de terre (tenant compte du calage du réseau de voierie existant), de voierie, d’assainissement, de pose du réseau électrique, téléphonique, d’eau potable (conduites + château d’eau) et d’éclairage public ( en privilégiant les énergies renouvelables), d’aménagements paysager de mobiliers urbain, et d’un cahier de charges architecturales et d’urbanismes et d’autre part en l’élaboration d’un dossier d’appel d’offres pour la réalisation des ces travaux.
6. • Qualification générale dans le domaine des études : (50 points) • L’expérience du bureau ou du groupement de bureaux dans l’exécution de prestations de nature et d’envergure équivalente notée sur 50 points est évaluée de la manière suivante : Quatre (04) projets d’études techniques de complexité similaire réalisés au cours des dix (10) dernières années notés sur 12,5 points par projet réalisé soit 50 points.
3. Cet avis à manifestation d’intérêt est ouvert aux bureaux communautaires, aux bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité et aux groupements réunissant des bureaux communautaires à des bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité.
Par prestations de nature et d’envergure équivalente on entend des prestations d’études techniques d’exécution avec élaboration de DAO pour des travaux de Voierie et Réseaux Divers (VRD) d’au moins Cinquante (50) Ha de surface, et d’un cahier de charges d’architecture et d’urbanisme
4. La SAPCO invite les candidats éligibles et intéressés à manifester leur intérêt pour les services décrits ci-dessus, en fournissant les informations suivantes : (i) les domaines d’intervention ainsi que les années d’expériences du Candidat ;
• Qualification du personnel permanent pour coordonner la mission (50 points). Ce personnel doit comporter au minimum les qualifications et compétences suivantes : ➢ Un (1) ingénieur en génie civil ou équivalent, Chef de mission, d’au moins dix (10) ans d’expérience dans
le domaine des études de la Voierie et les Réseaux Divers (VRD) (4 points), ayant réalisé en tant que Chef de Mission d’études, durant les dix (10) dernières années, au moins deux (02) études (Avant Projet Sommaire et Avant Projet Détaillé) de projets de VRD (7 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (02) ans avec le bureau (2 points) – note globale 13 points; ➢ Un (1) ingénieur en topographie, ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études topographiques (4 points), ayant participé en tant qu’ingénieur topographe, à l’étude de deux (02) projets d’aménagement et d’implantation de VRD de cinquante (50) Ha durant les cinq (05) dernières années (5 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 11 points; ➢ Un (1) ingénieur électricité réseau, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études de réseaux (5 points), ayant participé en tant qu’ingénieur réseaux, durant les cinq (05) dernières années, à l’étude d’au moins deux (02) projets d’études techniques (3 points) note globale 08 points. ➢ Un (1) ingénieur hydraulicien/hydrologue/hydrogéologue ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études d’adduction d’eau potable et d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales (3 points), ayant participé en tant qu’ingénieur hydraulicien, hydrologue ou hydrogéologue, à l’étude de deux (02) projets d’AEP et/ou d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales durant les cinq (05) dernières années (2 points) – note globale 05 points ; ➢ Un architecte urbaniste ou équivalent d’au moins cinq ans d’expériences (05 ans) dans le domaine des études d’architecture et d’urbanisme (5 points) et ayant participé en tant que architecte –urbaniste à l’étude de deux (02) projets similaires (3 points) et ayant actuel-
lement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 10 points. ➢ Un environnementaliste d’au moins deux ans d’expérience (02) dans le domaine des études d’impact environnemental (2 points) et ayant participé en tant qu’environnementaliste à l’étude de deux (02) projets similaires (1 point)) –. note globale 03 points. 7. Le nombre minimum de points requis est de soixante quinze (75) et une liste restreinte de cinq bureaux d’études ou firmes sera établie à l’issue de cet appel public à manifestation d’intérêt. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse mentionnée cidessous et aux heures suivantes : 08h00 à 16h 30mn 9. Les dossiers de candidatures doivent être déposées à la Direction Générale de la SAPCO-Sénégal sis à l’adresse ci-dessous au plus tard le lundi 22 septembre 2014 à 10H00 (heure locale) : SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal), Sacré Cœur 3 Lot 28 Résidence Raymonde DIOUF – DAKAR (Sénégal) – BP 3112 DAKAR. 10. La langue de travail sera le français. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un bureau d’études, un groupement de bureaux d’études ou une firme, n’implique aucune obligation de la part de la SAPCO de l’inclure sur la liste restreinte. Le Directeur Général Dr Paul Faye
5 SEPTEMBRE 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère du tourisme et des Transports Aériens
SAPCO (SOCIETE D’AMENAGEMENT ET DE PROMOTION DES CÔTES ET ZONES TOURISTIQUES DU SENEGAL)
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET POUR LA SELECTION DE CANDIDATS EN VUE DES ETUDES TECHNIQUES D’EXECUTION ET D’ELABORATION D’UN DOSSIER D’APPEL D’OFFRES POUR LES TRAVAUX DE REALISATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE DE LA ZONE D’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DE LA PETITE COTE • SITE DE JOAL FINIO (20 HA) • COMMUNE DE JOAL • PREFECTURE DE MBOUR 1. La SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) SENEGAL, agissant au nom et pour le compte du Ministère du tourisme et des Transports Aériens, a l’intention de réaliser, sur financement du Budget Consolidé d’Investissement (BCI), les études techniques d’exécution et l’élaboration d’un Dossier d’Appel d’Offres pour les travaux de réalisation d’infrastructures de base au niveau de la zone d’aménagement touristique de Joal Finio (20ha). 2. Les services consistent : d’une part en l’exécution des études d’avant projet détaillé comprenant les études topographiques, géométriques, de mouvements de terre (tenant compte du calage du réseau de voierie existant), de voierie, d’assainissement, de pose du réseau électrique, téléphonique, d’eau potable (conduites + château d’eau) et d’éclairage public ( en privilégiant les énergies renouvelables), d’aménagements paysager de mobiliers urbain, et d’un cahier de charges architecturales et d’urbanisme et d’autre part en l’élaboration d’un dossier d’appel d’offres pour la réalisation des ces travaux. 3. Cet avis à manifestation d’intérêt est ouvert aux bureaux communautaires, aux bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité et aux groupements réunissant des bureaux communautaires à des bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité. 4. La SAPCO invite les candidats éligibles et intéressés à manifester leur intérêt pour les services décrits cidessus, en fournissant les informations suivantes : (i) les domaines d’intervention ainsi que les années d’expériences du Candidat ;
(ii) les qualifications dans le domaine des prestations ci-dessus et notamment les références concernant l’exécution de contrats analogues et d’envergures équivalentes ; (iii) les capacités techniques et de gestion du Candidat; (iv) les références des clients bénéficiaires des prestations décrites. 5. Les consultants seront présélectionnés selon les règles de procédure du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 et sur la base de la sélection «qualité-coût» et de la grille d’évaluation des critères ci-après: 6. • Qualification générale dans le domaine des études : (50 points) • L’expérience du bureau ou du groupement de bureaux dans l’exécution de prestations de nature et d’envergure équivalente notée sur 50 points est évaluée de la manière suivante : Quatre (04) projets d’études techniques de complexité similaire réalisés au cours des dix (10) dernières années notés sur 12,5 points par projet réalisé soit 50 points. Par prestations de nature et d’envergure équivalente on entend des prestations d’études techniques d’exécution avec élaboration de DAO pour des travaux de Voierie et Réseaux Divers (VRD) d’au moins Cinquante (50) Ha de surface, et d’un cahier de charges d’architecture et d’urbanisme • Qualification du personnel permanent pour coordonner la mission (50 points). Ce personnel doit comporter au minimum les qualifications et compétences suivantes :
➢ Un (1) ingénieur en génie civil ou équivalent, Chef de mission, d’au moins dix (10) ans d’expérience dans le domaine des études de la Voierie et les Réseaux Divers (VRD) (4 points), ayant réalisé en tant que Chef de Mission d’études, durant les dix (10) dernières années, au moins deux (02) études (Avant Projet Sommaire et Avant Projet Détaillé) de projets de VRD (7 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (02) ans avec le bureau (2 points) – note globale 13 points; ➢ Un (1) ingénieur en topographie, ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études topographiques (4 points), ayant participé en tant qu’ingénieur topographe, à l’étude de deux (02) projets d’aménagement et d’implantation de VRD de cinquante (50) Ha durant les cinq (05) dernières années (5 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 11 points; ➢ Un (1) ingénieur électricité réseau, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études de réseaux (5 points), ayant participé en tant qu’ingénieur réseaux, durant les cinq (05) dernières années, à l’étude d’au moins deux (02) projets d’études techniques (3 points) note globale 08 points. ➢ Un (1) ingénieur hydraulicien/hydrologue/hydrogéologue ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études d’adduction d’eau potable et d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales (3 points), ayant participé en tant qu’ingénieur hydraulicien, hydrologue ou hydrogéologue, à l’étude de deux (02) projets d’AEP et/ou d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales durant les cinq (05) dernières années (2 points) – note globale 05 points ; ➢ Un architecte urbaniste ou équivalent d’au moins cinq ans d’expériences (05 ans) dans le domaine des études d’architecture et d’urbanisme (5 points) et ayant
participé en tant que architecte –urbaniste à l’étude de deux (02) projets similaires (3 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 10 points. ➢ Un environnementaliste d’au moins deux ans d’expérience (02) dans le domaine des études d’impact environnemental (2 points) et ayant participé en tant qu’environnementaliste à l’étude de deux (02) projets similaires (1 point)) –. note globale 03 points. 7. Le nombre minimum de points requis est de soixante quinze (75) et une liste restreinte de cinq bureaux d’études ou firmes sera établie à l’issue de cet appel public à manifestation d’intérêt. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse mentionnée cidessous et aux heures suivantes : 08h00 à 16h 30mn 9. Les dossiers de candidatures doivent être déposées à la Direction Générale de la SAPCO-Sénégal sis à l’adresse ci-dessous au plus tard le lundi 22 septembre 2014 à 10H00 (heure locale) : SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal), Sacré Cœur 3 Lot 28 Résidence Raymonde DIOUF – DAKAR (Sénégal) – BP 3112 DAKAR. 10. La langue de travail sera le français. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un bureau d’études, un groupement de bureaux d’études ou une firme, n’implique aucune obligation de la part de la SAPCO de l’inclure sur la liste restreinte. Le Directeur Général Dr Paul Faye 5 SEPTEMBRE 2014
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LE SOLEIL - VenDReDi 5 sePteMBRe 2014
• SERVICE COMMERCIAL DU «SOLEIL» À HANN
REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE
33 859 59 59 - 77 756 33 79 - 77 968 12 42 77 533 87 18 - 77 518 26 99
Lieu d’exécution : Université ALIOUNE DIOP DE BAMBEY
1. Références et date de publication de l’avis d’appel d’offres Références : N°06-UADB/PGF-SUP/R/CPM/MTP, relatif à l’acquisition de Matériel de laboratoire pour travaux pratiques (TP) Physique et Chimie, et de matériel d'énergie alternative • Date de publication de l’avis spécifique : Le soleil du 08/Janvier 2014 et dans le UNDB le 07 Janvier 2014 2 - Nombre d’offres reçues: Treize (13) 3 - Attributaires définitifs Lots/ N°Immatriculations
Montants
Lot 1 F0066/08/14/PT
96 118 297 FCFA HT/HD
Lot 2 F/0067/08/14/PT Lot 3 F/0068/08/14/PT
Noms et Adresses des attributaires
S2I, Soluciones Industriales Internationales S.A.U Rue Marzo (Espagne) 11, 4°C, BP02002 HORIZON : EDUCATION 19 Avenue d’Italie 37 527,92 € HT/HD 75013 PARIS FERMON LABO : 31, Av.jean Jaures X Félix 50 477 121 FCFA HT/HD Faure –BP 11592- DAKAR-SN
Lot 4 F/0069/08/14/PT
32 775,55 € HT/HD
Lot 5 F/0070/08/14/PT
8 760 000 FCFA HT/HD
Lot 6 F/0071/08/14/PT
5 708,32 € HT/HD
Lot 7 F/0072/08/14/PT
18 838 470 FCFA HT/HD
Lot 8 F/0073/08/14/PT
6 016 € HT/HD
Lot 9 F/0074/08/14/PT
22500 € HT/HD
ACIA35, rue Washington 75008 Paris-France FERMON LABO : 31, Av.jean Jaures X Félix Faure –BP 11592- DAKAR HORIZON : EDUCATION 19 Avenue d’Italie 75013 PARIS Tel 33 01 39 77 11 00 FERMON LABO : 31, Av.jean Jaures X Félix Faure –BP 11592- DAKAR HORIZON : EDUCATION 19 Avenue d’Italie 75013 PARIS HORIZON : EDUCATION 19 Avenue d’Italie 75013 PARIS
La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 85, du décret N° 2011-1048 du 27 Juillet 2011 portant code des marchés publics.
Le Recteur 05 SEPT 2014
UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR
RECTORAT BP : 523 Ziguinchor Tel : 33.991.68.85 CELLULE DES MARCHES PUBLICS
AVIS DE D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHé
Ref: AA0 N° 03_UASZ_S Dénomination du marché : Appel d’Offre ouvert portant sur le service de gardiennage Lot unique : Services de gardiennage Date de lancement : le mercredi 02 juillet 2014 dans le journal le Soleil. Nombre d’offres reçues : quatre (04) - SOFA SECURITE - Agence de Sécurité Sénégalaise - SEN INTERIM - Compagnie Sénégalaise de sécurité et d’Assistance Nom et adresse de l’attributaire provisoire et montant de l’offre retenue : Attributaire
Montant en FCFA
Adresse
Villa N°189 Parcelles Unité 3 81.915.600 TTC Assainies Dakar /Sénégal Tel : 77 638 19 29 Délai d’exécution : trente (30) jours à partir de la date de notification et de l’approbation du marché. Compagnie Sénégalaise de sécurité et d’Assistance
La publication de l’avis d’attribution est faite en application des dispositions du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant code des marchés publics. Le Recteur 05 SPT 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère du tourisme et des Transports Aériens
SAPCO (SOCIETE D’AMENAGEMENT ET DE PROMOTION DES CÔTES ET ZONES TOURISTIQUES DU SENEGAL)
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET POUR LA SELECTION DE CANDIDATS EN VUE DES ETUDES TECHNIQUES D’EXECUTION ET D’ELABORATION D’UN DOSSIER D’APPEL D’OFFRES POUR LES TRAVAUX DE REALISATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE DE LA ZONE D’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DU DELTA DU SALOUM • SITE DE FOUNDIOUGNE (40 HA) • COMMUNE DE FOUNDIOUGNE • PREFECTURE DE FOUNDIOUGNE 1. La SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) SENEGAL, agissant au nom et pour le compte du Ministère du tourisme et des Transports Aériens, a l’intention de réaliser, sur financement du Budget Consolidé d’Investissement (BCI), les études techniques d’exécution et l’élaboration d’un Dossier d’Appel d’Offres pour les travaux de réalisation d’infrastructures de base au niveau de la zone d’aménagement touristique du Delta du Saloum (Site de Foundiougne 40ha).
(ii) les qualifications dans le domaine des prestations ci-dessus et notamment les références concernant l’exécution de contrats analogues et d’envergures équivalentes ; (iii) les capacités techniques et de gestion du Candidat; (iv) les références des clients bénéficiaires des prestations décrites. 5. Les consultants seront présélectionnés selon les règles de procédure du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 et sur la base de la sélection «qualité-coût» et de la grille d’évaluation des critères ci-après:
2. Les services consistent : d’une part en l’exécution des études d’avant projet détaillé comprenant les études topographiques, géométriques, de mouvements de terre (tenant compte du calage du réseau de voierie existant), de voierie, d’assainissement, de pose du réseau électrique, téléphonique, d’eau potable (conduites + château d’eau) et d’éclairage public ( en privilégiant les énergies renouvelables), d’aménagements paysager de mobiliers urbain, et d’un cahier de charges architecturales et d’urbanisme et d’autre part en l’élaboration d’un dossier d’appel d’offres pour la réalisation des ces travaux.
6. • Qualification générale dans le domaine des études : (50 points) • L’expérience du bureau ou du groupement de bureaux dans l’exécution de prestations de nature et d’envergure équivalente notée sur 50 points est évaluée de la manière suivante : Quatre (04) projets d’études techniques de complexité similaire réalisés au cours des dix (10) dernières années notés sur 12,5 points par projet réalisé soit 50 points.
3. Cet avis à manifestation d’intérêt est ouvert aux bureaux communautaires, aux bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité et aux groupements réunissant des bureaux communautaires à des bureaux originaires d’Etats appliquant le principe de réciprocité.
Par prestations de nature et d’envergure équivalente on entend des prestations d’études techniques d’exécution avec élaboration de DAO pour des travaux de Voierie et Réseaux Divers (VRD) d’au moins Cinquante (50) Ha de surface, et d’un cahier de charges d’architecture et d’urbanisme
4. La SAPCO invite les candidats éligibles et intéressés à manifester leur intérêt pour les services décrits ci-dessus, en fournissant les informations suivantes : (i) les domaines d’intervention ainsi que les années d’expériences du Candidat ;
• Qualification du personnel permanent pour coordonner la mission (50 points). Ce personnel doit comporter au minimum les qualifications et compétences suivantes : ➢ Un (1) ingénieur en génie civil ou équivalent, Chef de mission, d’au moins dix (10) ans d’expérience dans
le domaine des études de la Voierie et les Réseaux Divers (VRD) (4 points), ayant réalisé en tant que Chef de Mission d’études, durant les dix (10) dernières années, au moins deux (02) études (Avant Projet Sommaire et Avant Projet Détaillé) de projets de VRD (7 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (02) ans avec le bureau (2 points) – note globale 13 points; ➢ Un (1) ingénieur en topographie, ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études topographiques (4 points), ayant participé en tant qu’ingénieur topographe, à l’étude de deux (02) projets d’aménagement et d’implantation de VRD de cinquante (50) Ha durant les cinq (05) dernières années (5 points) et ayant actuellement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 11 points; ➢ Un (1) ingénieur électricité réseau, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études de réseaux (5 points), ayant participé en tant qu’ingénieur réseaux, durant les cinq (05) dernières années, à l’étude d’au moins deux (02) projets d’études techniques (3 points) note globale 08 points. ➢ Un (1) ingénieur hydraulicien/hydrologue/hydrogéologue ou équivalent, d’au moins cinq (05) ans d’expérience dans le domaine des études d’adduction d’eau potable et d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales (3 points), ayant participé en tant qu’ingénieur hydraulicien, hydrologue ou hydrogéologue, à l’étude de deux (02) projets d’AEP et/ou d’assainissement d’eaux usées et/ou pluviales durant les cinq (05) dernières années (2 points) – note globale 05 points ; ➢ Un architecte urbaniste ou équivalent d’au moins cinq ans d’expériences (05 ans) dans le domaine des études d’architecture et d’urbanisme (5 points) et ayant participé en tant que architecte –urbaniste à l’étude de deux (02) projets similaires (3 points) et ayant actuel-
lement une expérience d’au moins deux (2) ans avec le bureau (2 points) – note globale 10 points. ➢ Un environnementaliste d’au moins deux ans d’expérience (02) dans le domaine des études d’impact environnemental (2 points) et ayant participé en tant qu’environnementaliste à l’étude de deux (02) projets similaires (1 point)) –. note globale 03 points. 7. Le nombre minimum de points requis est de soixante quinze (75) et une liste restreinte de cinq bureaux d’études ou firmes sera établie à l’issue de cet appel public à manifestation d’intérêt. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse mentionnée cidessous et aux heures suivantes : 08h00 à 16h 30mn 9. Les dossiers de candidatures doivent être déposées à la Direction Générale de la SAPCO-Sénégal sis à l’adresse ci-dessous au plus tard le lundi 22 septembre 2014 à 10H00 (heure locale) : SAPCO (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal), Sacré Cœur 3 Lot 28 Résidence Raymonde DIOUF – DAKAR (Sénégal) – BP 3112 DAKAR. 10. La langue de travail sera le français. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un bureau d’études, un groupement de bureaux d’études ou une firme, n’implique aucune obligation de la part de la SAPCO de l’inclure sur la liste restreinte.
Le Directeur Général Dr Paul Faye 5 SEPTEMBRE 2014
Le Soleil • vendredi 5 septembre 2014
La vie à découvert Par Sidy DIOP e mois d’octobre qui commence à pointer le bout de son nez sera d’une extrême sévérité pour nos poches trouées de « goorgoorlu » en quête quotidienne de la dépense quotidienne. Comment, en effet, trouver le sommeil entre les multiples sollicitations entre les indispensables accoutres de nos rejetons qui reprendront bientôt le chemin des classes et les dépenses festives de la tabaski ? Il y en a déjà, parmi les nombreux pères de famille durement frappés par le sort, avec cette succession de charges incompressibles, qui ont commencé à soliloquer dans le secret de leur cœur meurtri par l’impossibilité pour eux de joindre ces bouts insaisissables. Mais il y en a d’autres, tout aussi nombreux, qui ne reculent devant aucune dépense de prestige. Ils sont prêts à s’endetter jusqu’au bout du pantalon pour prouver à leurs ménages multiples et au voisinage qu’ils appartiennent à un os gros comme un pied de boeuf holstein. Ils sautent sur les tous les prêts possibles (korité, tabaski, rentrée des classes et fin d’année), abusent des découverts bancaires et sifflent toutes possibilités offertes en entreprise. Que ne feraient-ils pour bien paraître aux yeux de la société de l’apparence ? Mais attention ! Les lendemains de fête sont invivables pour les insouciants. Entre les créanciers, les factures des trois S, la scolarité des enfants et les charges familiales qui ne ratent jamais de rendez-vous, les jours risquent d’être très longs et les nuits sans fin.
ENTRE FASTES DU PASSE ET RIGUEURS DU PRESENT
Koungheul dans le train de l’espoir
« MBAKHAL », « NGELENG », « NOUNGOUTY », « SERENG »…
Les saveurs de la résistance culinaire au Saloum
• Nostalgie : Quand sifflait l’Express… • Avenir : L’emploi, un horizon contrasté… A Koungheul, ancienne escale ferroviaire qui polarisait toute l’activité économique dans l’ancien Bambouck, la vie n’est pas vraiment une partie de plaisir. L’évocation des fastes de ce passé glorieux ne suffit pas à
égayer la vie des gens. Le manque d’opportunités, l’hivernage qui se fait désirer et le sous emploi des jeunes n’incitent guère à sourire. Mais la vie se poursuit, l’espoir scotché à la débrouille.
• De nos envoyés spéciaux Sidy DIOP et Babacar DRAME (textes), Mbacké BA (photos)
es sourires sont figés, passe-partout. Les esprits dans les nuages. Les cœurs en prière. Koungheul attend la pluie, la tête dans ses réserves qui fondent comme beurre au soleil. Le mot d’ordre a été lancé dans les mosquées : il faut prier Dieu pour qu’Il ouvre les vannes du ciel. Ville essentiellement rurale et cœur du bassin arachidier, Koungheul vivrait difficilement un mauvais hivernage. La journée du 4 août, les musulmans ont rallié les lieux de prière pour invoquer le Seigneur des
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mondes. Il faut croire qu’ils ont été entendus, puisque les prières psalmodiées par des milliers de paysans en quête d’eau pour leurs champs et pour le bétail ont donné un premier résultat inespéré. Dans la soirée du 5 août, il a plu 154 mm dans la zone. Mais, comme souvent, le bonheur dans le pré file très vite et laisse l’homme à ses ennuis terrestres. La forte pluie a causé moult désagréments dans les maisons. Les complaintes ont froissé l’imam de la Grande mosquée de Koungheul : « Quand on de-
mande la pluie à Dieu, on ne Lui commande pas la quantité d’eau à faire descendre. Il faut supporter les petits chagrins personnels au nom de l’intérêt du plus grand nombre », réprimande-t-il. Ainsi va la vie à Koungheul. L’agriculture et l’élevage sont les mamelles nourricières d’une localité qui dépend fortement des eaux de pluie. Dans le passé, le département devait, très largement, son bonheur à l’économie de traite grâce à la culture et au commerce de l’arachide. suite en page12
SUR LES BODYS DEBARDEURS
Les colliers sautoirs donnent du relief au style
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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Le Soleil • vendredi 5 septembre 2014
VIVRE A KOUNGHEUL
A la quête des fastes du passé Les Libano-syriens, grands négociants, y avaient des comptoirs prospères. Il y avait ici deux centres de décorticage d’arachide qui polarisaient l’essentiel de la vie économique en temps de traite. Aujourd’hui encore, Koungheul dispose de « seckos » qui font plus de 1000 tonnes d’arachide. « Sans l’agriculture, Koungheul ne pourra jamais se développer », avertit Daouda Diallo, adjoint au maire de la ville. Il faudra, hélas !, composer avec la libéralisation de la filière arachidière. Elle n’a pas fait que des heureux. M. Diallo ne comprend pas que l’arachide soit encore vendue aux huileries sous forme de coques. « Pour développer la filière, il faut songer à la transformation de l’arachide en huile brute qui sera vendue aux huileries. Pour cela, il faudra créer de petites usines de transformation qui pourront employer les jeunes de Koungheul et des alentours », propose-t-il. Jadis écrin doré du Bambouck, la ville tire sa flemme, sans doute découragée par les coupures de courant qui ont atteint des pics jamais connus. Alimentée par deux groupes électrogènes par la Senelec, elle connaît une fourniture alternée de l’électricité depuis que le plus
grand des groupes est tombé en panne au lendemain de la korité. Elle sera bientôt branchée sur le réseau Haute tension, une perspective qui ne réjouit guère ses habitants qui craignent de vivre les mêmes problèmes que les grandes villes. En attendant, Koungheul affiche ce côté rustique hérité de son histoire. L’habitat traditionnel résiste encore au temps et à la modernité. Les maisons, spacieuses, abritent de grandes cases qui font office de chambres. Les constructions en dur ne sont pas, apparemment, une obsession dans cette contrée. De grands fromagers à l’ombre généreuse atténuent les fortes chaleurs de la région. Au milieu de la journée, les habitants délaissent l’intérieur des concessions pour se réfugier sous les arbres. Faute d’activités, les journées sont ici très longues. Le thé est un ami fidèle qui permet de passer le temps et de noyer ses soucis dans de franches rigolades entre amis. Cela tombe bien, la Gambie voisine est généreuse en sucre et en thé de contrebande. La frontière gambienne la plus proche est à seulement 18 kms. UNE JEUNESSE DELAISSEE Dans cette contrée qui s’accroche aux fastes de son passé, comme pour se redonner du courage en cette époque de
manque absolu, la vie n’est pas simple pour les jeunes. Déficit d’éducation, absence de formation, pas d’emploi. Les seules activités sont concentrées pendant les 45 jours d’hivernage. Le reste de l’année, l’oisiveté règne en maître absolu. L’absence d’industries et d’entreprises plombe l’avenir de ces jeunes. Certains parmi eux sont ingénieux en conception de projets, mais faute de fi-
nancement, ils finissent par rendre les armes. « Même pour l’agriculture, les jeunes avaient des quotas pour les semences et l’engrais, mais ce n’est plus le cas. Ils n’ont même pas accès à la terre », renseigne Oumar Ndimbelan, président du Conseil communal de la jeunesse. Le seul Foyer des jeunes date de 1958. Depuis, le bâtiment n’a pas été retouché. Pas de Cdeps. Pas d’espacesjeunes. « Les jeunes sont utilisés comme du bétail politique qu’on oublie après usage. Koungheul est mortel pour les jeunes », cogne Badou, jeune père de famille qui n’espère le salut que dans l’achat d’une moto « Jakarta » pour le transport. Les plus audacieux qui parviennent à se former à un métier ne parviennent pas à vendre leurs produits et finissent par tout abandonner. « Aujourd’hui, les jeunes de Koungheul, gagnés par le découragement, se désintéressent de tout. Même le football ne les attire plus. Les équipes « navétanes » peinent à trouver un onze complet », s’inquiète Oumar Ndimbelan. Comment donc vivre à Koungheul ? Assis sous un grand arbre, Ousmane et ses amis défont leur monde et élabore des plans de sortie de cette crise qui les étouffe. « Il faut avoir de l’imagination. Je suis en train de voir certains amis pour qu’on se lance dans la culture du piment. C’est un produit qui se vend bien », souffle ce jeune volontaire de l’enseignement qui peine à joindre les deux bouts. De l’imagination. De la débrouille aussi. Les femmes, victimes du marasme économique et de la mort du petit commerce naguère entretenu par le rail, explorent d’autres sentiers. Elles s’organisent en groupements pour trouver des solutions collectives. C’est le cas du groupement « Xaritu xaleyi » spécialisé dans la transformation des céréales, des fruits et des légumes. Créée en 1995, cette association de femmes dirigée par Khadidiatou Ndiaye s’emploie, avec succès, à trouver des revenus à ses membres. « Il peut arriver des jours où chaque
membre de l’association gagne 1500 francs Cfa par jour. Quand il y a de grosses commandes, o organise le groupement en petits groupes qui se retrouvent avec 20% du produit de la vente », explique Aïssatou Seck, une jeune dame qui s’occupe du secrétariat du groupement. On y retrouve des femmes titulaires du Bfem ou du Bac, mais qui n’ont pas pu s’insérer dans la vie professionnelle. Le groupement a gagné le Grand prix du chef de l’Etat en 2013 et dispose aujourd’hui d’une unité de transformation de produis locaux. LA CAPITALE DU « FOROKH THIAYA » Koungheul, la capitale du Bambouck n’est plus cet eldorado commercial où il suffisait de se pencher pour ramasser de belles opportunités grâce aux nombreux produits qui y transitaient. Un produit, pourtant, s’y porte encore comme un charme. C’est l’incontournable « forokh thiaya ». De succulents morceaux de viande cuisinés avec un art jalousement conservé et vendus sur des poussettes mobiles. Nombre de voyageurs qui passent par la ville se font un devoir de sacrifier à la tradition de la dégustation de cette viande. « Les usagers des bus qui voyagent sur cet axe prennent ici leur petit déjeuner ou leur déjeuner. Parfois, des histoires éclatent dans ces cars de transport en commun simplement parce que le chauffeur ne veut pas perdre du temps en s’arrêtant à Koungheul », explique ce vendeur. Le dibi est ici une longue tradition. Des familles entières sont spécialisées dans cette activité qui se transmet de père en fils. On retrouve ces vendeurs sur la route nationale, aux environs de la gare routière, en compagnie des marchandes de « tiga dégué » (pâte d’arachide), de thé et de sucre de contrebande. « La vie n’est pas facile ici. Ce petit commerce nous permet juste de survivre, mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle remonte trésor inespéré », espère cette dame dont le regard est à lui seul une prière.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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Le Soleil • vendredi 5 septembre 2014
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GARE DE KOUNGHEUL
En attendant le retour de « l’Express » L’ancien quartier administratif qui abritait le commandement de cercle ne paie pas de mine. On imagine, en parcourant ses rues, toute l’activité qui était la sienne pendant la colonisation et juste après l’indépendance. C’était le siège de toute l’activité économique, avec ses vieux bâtiments décrépis et ses ruines qui défient les années. Amas de briques jaunis par le temps, vieilles bâtisses ocres aux toitures en tuiles rouges… C’est ici que trouvaient les comptoirs commerciaux coloniaux. Koungheul est une ancienne escale ferroviaire. Le choix du colonisateur de faire passer le chemin de fer dans cette localité visait avant tout à déconnecter ses populations de la Gambie. La culture arachidière y était encore embryonnaire et, l’enclavement aidant, les habitants se tournaient
vers la Gambie proche avec laquelle ils commerçaient. L’économie de réexportation de cette enclave anglaise était pour ces populations un moyen de survie incontournable.Le quartier administratif est habité par l’histoire. Ses grandes rues aérées et herbeuses ne reflètent plus ses moments de gloire. Aujourd’hui, le petit commerce et l’artisanat s’y sont installés. La gare routière y expose quelques véhicules d’un autre âge. C’est ici que trône la gare de Koungheul, témoin des années fastes de cette ancienne escale ferroviaire. Le bâtiment, qui date de 1912, tient encore solidement sur ses fondations. La vie, pourtant, a fui les lieux. A l’évocation du passé de la gare, les visages s’illuminent. Les souvenirs défilent. Et les confidences s’entrechoquent. « Lou khoumb tass »*, s’exclame un témoin
ADJUDANT MAJOR ASSANE NDIAYE
Le certificateur du « forokh thiaya » Il contrôle toute la filière de la viande, de l’abattage à la commercialisation en passant par les conditions de cuisson. Grâce à ses efforts, le « forokh thiaya » se porte comme un charme. Difficile de mettre la main sur l’adjudant major Assane Ndiaye. A la tête du service d’hygiène de Koungheul, l’homme est un tout terrain. Entre l’épandage de produits phytosanitaires dans les villages environnants, le contrôle de la salubrité des lieux d’habitation et des produits alimentaires, le contrôle de la viande d’abattage, l’homme promène sa petite silhouette partout. Pour le trouver, il a fallu faire face à une véritable course d’obstacles entre Missirah, Duba, Ida Mouride et d’autres villages de la zone. Mais il est toujours ailleurs. « Je suis obligé de faire un contrôle strict de mes agents pour m’assurer que le travail est bien fait. En période hivernale, la moindre négligence peut avoir des conséquences incalculables », explique cet homme de 49 ans. Le patron du service d’hygiène joue un rôle crucial dans cette localité qui propose de bons quartiers de viande à ses habitants et aux voyageurs qui y transitent. Son importance est bien saisie par les autorités de la ville. « Le service d’hygiène s’emploie avec abnégation à contrôler la viande servie par les vendeurs de forokh thiaya. Les restes de la veille sont systématiquement détruits pour éviter des ennuis de santé aux consommateurs », se réjouit Daouda Diallo, le second adjoint au maire de la ville. L’adjudant major Assane Ndiaye veille, malgré de nombreux obstacles. L’absence d’abattoirs dans la ville ne freine pas sa vigilance. La viande est systématiquement contrôlée grâce un service efficace de piquets. « Tous les matins, un agent du service d’hygiène s’assure qu’il n’y a pas de vendeurs qui recyclent les restes de leur marchandise », explique-t-il. Il a même réussi, grâce à une approche participative, à faire collaborer certains vendeurs qui lancent l’alerte en cas d’avaries. Pour une parfaite salubrité de la viande proposée à la consommation, tous les ven-
deurs sont fichés pour veiller à ce qu’ils ne tombent pas malades et ne contaminent pas leurs aliments. Leurs ateliers sont aussi régulièrement inspectés ainsi que leurs outils de travail. « Nous connaissons le nombre exact des vendeurs et l’emplacement de leurs ateliers », confie M. Ndiaye. La minutie de l’adjudant major Assane Ndiaye ne se détourne pas de l’hygiène vestimentaire des vendeurs. Il se bat pour leur trouver des tabliers propres. Les mesures de précaution sont d’autant plus strictes que la fièvre Ebola rode à nos frontières. Les résultats sont à la hauteur de son engagement. Depuis 1999, date de son arrivée à Koungheul, on n’y a pas enregistré un seul cas d’intoxication. Né à Ziguinchor le 11 décembre 1955, cet agent d’hygiène entre 1982 et 1992 a passé brillamment le concours de l’école des sous officiers d’hygiène de Khombole, avant d’être affecté à Kaolack après trois années de formation. C’est un homme très courtois privilégie le dialogue et la sensibilisation à la répression. La méthode marche très bien, même si les moyens ne sont pas à la hauteur des résultats. Avec seulement trois agents, il souhaite disposer de plus de personnel et, surtout, d’un labo moderne dans un abattoir aux normes. S. D. et B. D.
de l’âge d’or du chemin de fer dans la zone. Grâce au train, Koungheul était un carrefour commercial ouvert aux produits de la Gambie voisine, de la Guinée, du Mali et de la Guinée-Bissau. « Grâce à l’Express qui venait du Bamako ou de Dakar, toute la contrée venait ici échanger ses produits. Les femmes venaient acheter des provisions qu’elles revendaient dans les villages environnants. Ce commerce faisait vivre beaucoup de monde », raconte, nostalgique, Amadou Diagne, agent de la police ferroviaire. Difficile de donner l’âge de ce Thiessois, un ancien calot bleu, ancien garde du corps affecté à Koungheul par la grâce du régime du « Sopi ». BRUIT DE BOLS VIDES Habillé d’un gilet négligemment posé sur un corps squelettique, d’un short sans relief et de chaussures qui se referment sur des chaussettes défraîchies, l’homme promène son lamento le long de ces rails qui ne frémissent que rarement au contact des roues en fer des wagons. Ses yeux perçants peinent à cacher une souffrance longuement contenue. « Cela fait des années que je ne suis plus retourné chez moi. Je ne peux pas y aller les mains vides. La privatisation de la Sncs a tué le chemin de fer et les cheminots », se plaint-il. Le train ne siffle plus. La gare a perdu son ambiance festive. Les femmes ont repris
les anciennes habitudes an se tournant vers la Gambie. Toutes les gares environnantes (Malem Hodar, Maka Yop, Koumpentoum… ) ont aussi fermé. Seuls les trains lourds qui transportent les marchandises empruntent encore ses rails délaissés et difficilement entretenus par le personnel encore actif. Pour rendre compte de la situation qui prévaut dans le secteur avec la privatisation de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal (Sncs), Amadou Diagne s’exprime dans un langage très imagé : « Nous avons longtemps travaillé chez le marabout. Au moment de nous libérer, nous avons entendu le bruit de bols qui s’entrechoquaient. Nous avons alors cru en des bols remplis de victuailles qui allaient nous accompagner pour le reste de notre existence, mais ils étaient vides, tout juste sortis de la vaisselle ». Koungheul, jadis point d’approvisionnement de tous les villages environnants, a perdu espoir. La mort du rail a plongé la ville dans une longue agonie. Les anciens cheminots s’accrochent à leurs souvenirs et prient pour que les autorités ressuscitent ces lignes de métal qui nourrissent toutes les localités qu’elles traversent. « Nous ne pouvons pas vivre sans le chemin de fer, c’est impossible. Les populations rurales ne
disposent que de charrettes et du train pour évacuer leurs produits agricoles et acheter d’autres denrées de première nécessité dans les anciennes escales ferroviaires. Sans le train, tout est mort. Il faut se promener dans Koungheul pour voir comment l’arrêt du train a tué toute l’activité économique », se désole Lassana Konaté, fils d’un ancien chef de gare. La mort du rail a laissé la place aux gros camions maliens qui relient Bamako et Dakar. Mais pour les populations, ils ne remplaceront jamais ce train pourvoyeur d’activités économiques qu’est L’Express. « Il faut redémarrer le plus rapidement L’Express en attendant de trouver une solution globale à la crise du rail. C’est le seul moyen de redonner vie à Koungheul et à toutes les autres localités traversées par le train », espère Lassana. En attendant, la solution préconisée par les cheminots et la mairie est de travailler avec les usines de Dakar pour que les camions maliens n’aillent pas jusque là-bas pour s’approvisionner. Ils resteront à Koungheul tandis que les produits seront acheminés sur place par le train. Cela ferait revivre cette ancienne escale et préserverait nos routes des dommages causés par ces gros porteurs.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Sans le train, la vie n’est plus la même à Koungheul. Toute l’activité économique dépendait du monstre de fer qui, depuis la privatisation de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal, ne charrie plus le bonheur dans la contrée.
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Le Soleil • vendredi 5 septembre 2014
« GNELENG », « NOUNGOUTY », « SERENG », « MBAKHALOU SALOUM », « BASSE KETHIAKH »….
Au bon goût de la belle époque ! Les plats traditionnels du Saloum sont menacés de disparition ? Nostalgiques, les habitants de cette localité, décideurs comme administrés, font leur plaidoyer. • Un reportage de Mamadou CISSE
Décrite comme l’une des plus riches et des plus variées au Sénégal, voire de la sous région, la cuisine Saloum-saloum,
en tout cas, celle dite traditionnelle, tend, aujourd’hui, à disparaitre. Tous les spécialistes sont d’avis qu’avec cette
disparition, c’est toute une richesse nutritive et un ensemble de vertus thérapeutique et diététique qui s’envoleront. Aujourd’hui, dans le Saloum, mis à part quelques rares poches, le « thiébou Dieune » a fini de se substituer au « Gnéléng », succulent plat traditionnel qui, pendant plusieurs siècles, a nourri les paysans du Saloum. Le Maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, Saloum saloum affirmé, est de
ceux-là qui trouvent que la mutation alimentaire qui s’est opérée dans le Saloum,
principalement dans le Ndoucoumane, n’est pas de nature à servir les populations aujourd’hui confrontées à beaucoup d’ennuis de santé. Selon le Maire de Kaffrine, dans le passé, les Saloum saloums vivant dans la campagne ne connaissaient pas le diabète, encore moins l’hypertension artérielle. Aujourd’hui, ces pathologies ont élu domicile dans ce milieu où elles ont considérablement réduit l’espérance de vie. Nouveau Maire de la commune de Thiaré (dans le département de Kaolack), El Hadj Omar Dramé trouve que l’alimentation dans le Saloum des profondeurs jouait certes un rôle fondamental dans la longévité des Saloum-saloums, mais il y avait également les exercices physiques alliés à la non-utilisation des pesticides et autres engrais chimiques. Il y avait également l’utilisation des plantes et de la poudre d’écorce à la place des médicaments pharmaceutiques. « Dans mon village, à Ndoune (Commune de Thiaré), les populations consomment jusqu’ici le « gnéléng » et le « noungouty » (sauce à base de « Dimb » servi avec le couscous) », souligne-t-il, avant de préciser que cette habitude alimentaire n’est plus observée à plein temps. Dans le passé, indique le maire de Thiaré, les populations de notre contrée consommaient le « gnéléng » le jour et le « noungouty » la nuit. « Ils n’étaient pas des sédentaires comme le sont aujourd’hui nos femmes qui, pratiquement, ne sont plus soumises aux durs labeurs qui avaient l’avantage de leur assurer une certaine longévité ». En effet, souligne-t-il, dans un passé récent, il y avait beaucoup de centenaires dans la contrée. « Aujourd’hui, à ma connaissance, il n’y en a que deux : El Hadj Diélé Coumba Dramé de Pakathiar et Adja Marième Sakho de Ndoune », a soutenu le maire de Thiaré. A son avis, ces vieilles personnes ont eu l’avantage de n’avoir consommé dans leur vie que des plats dérivés du mil, notamment le « gnéléng », le « noungouty », le « séréng, le « mbakhalou Saloum » et le « bassé kéthiakh ». Des plats typiquement Saloum-saloum, facilement digérables et ne contenant aucun bouillon ou aucune huile. Mame Aïcha, tient une gargote au louma de Dinguiraye. Pour cette restauratrice, les ingrédients utilisés dans nos plats traditionnels sont très riches en fer ou en vitamines diverses et sont naturellement bénéfiques à la santé en plus ils donnent à la sauce toute sa saveur.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le Saloum concocte le plat de sa resistance culinaire
Le Soleil • vendredi 5 septembre 2014
Les restaurants, ultimes sanctuaires l y a bien longtemps que les cités urbaines ont tourné le dos aux plats traditionnels Saloum saloum. Sur les 300.000 habitants que compte la ville de Kaolack, par exemple, rares sont ceux qui, le soir, consomment du couscous. Le « Mbakhalou Saloum », pourtant très prisé par les Dakarois bon teint et les Kaolackois vivant dans la capitale, ne se consomme que sur commande. Il en est de même pour les autres plats, notamment le « ngourbane », le « gnéléng », le « dakhine », le « niéniing kiné », qui ont totalement disparu de la panoplie gastronomique des Saloum-saloums. Aujourd’hui, pour consommer véritablement Saloum-saloum et se rap-
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peler les bons moments de notre cuisine traditionnelle, il faut faire le tour des restaurants de Kaolack. Il y en a un ou deux au maximum qui se sont engagés à sauver la face. Rhéophile Diémé est un professionnel de la restauration récemment établi à Kaolack. Il s’est engagé à revaloriser la cuisine sénégalaise, Saloum-saloum en particulier. « Quand je suis arrivé à Kaolack, j’ai trouvé que le diner se vendait à 3000 francs ; ce qui est excessif et hors de portée de la bourse de la majorité des Kaolackois. Ce sont généralement des plats occidentaux qui sont proposés. Comme je sais que les plats traditionnels
possèdent des vertus nutritives indéniables, je les ai intégrés dans le menu de mon restaurant à côté d’autres plats », a dit M. Diémé qui propose, à sa clientèle, du couscous le soir, mais également du « mbakhalou Saloum », « dakhine » et « gnéléng » à midi. « Généralement, ces plats sont servis gratuitement à la clientèle, un moyen de leur faire découvrir la cuisine traditionnelle Saloum-saloum qui, non seulement est succulente, mais pleine de vertus nutritives », a-t-il affirmé, avant d’ajouter qu’à cette occasion, le prix est cassé pour permettre à la majorité des Kaolackois d’avoir accès à cette cuisine. M. CISSE
C ’ ES T T R ES P O P !
ACCESSOIRES DE FEMMES
Les colliers sautoir,
très tendance ! Les femmes aiment se faire belles et les bijoux tels que les sautoirs sont leurs meilleurs alliés. En effet, ce genre de colliers peut se porter simple et chic, ou original et coloré pour une touche décalée.
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HISTOIRE VECUE
Le dur apprentissage de l’art du « gneleng »… Nous sommes en 1970. Dix ans après l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Agent fraichement employé de l’IRHO, votre serviteur a été affecté à Keur Aladj Babou Marame, un village situé à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Ndoffane. eune citadin, vivant parmi les villageois, j’étais obligé de vivre comme eux, partageant, chaque jour que Dieu faisait, leurs plats traditionnels qui n’étaient autre que le « gneleng », le jour et le « koboss » la nuit. Comme mon « ndiatigué » (logeur ou tuteur), le vieux Sète Dramé, était un Serigne Daara (maître coranique), je partageais le « gnéléng » avec lui et une multitude de talibés. De véritables spécialistes du « gnéléng ». En profane, j’ai mis du temps à maîtriser la technique de consommation du « gnéléng » qui se mangeait très chaud. Au moment où je me débrouillais pour me servir sur ce « gneleng » fumant sans trop me bruler les doigts, le vieux Dramé, ses enfants et les talibés, en véritables pelles mécaniques, avaient déjà vidé le bol. Mon apprentissage fut dur mais, au finish, je suis parvenu à assimiler la technique qui était de taper le « gneleng » chaud, poser les doigts sur la langue pour les imbiber de sa salive avant de repartir à l’attaque et avaler sans grosse difficulté. C’est dire que pendant les deux années que nous avons passées à Keur Aladj Babou Marame, nous n’avons consommé que du « gneleng » le jour et du « noungouty » ou « koboss » le soir. Nous n’avons mangé du riz à la viande qu’une seule fois. C’était le jour où le vieux Dramé baptisait son fils. C’est dans ce village que j’ai appris à aimer le « gneleng ». Non pas en ayant été contraint de m’y habituer, mais en ayant pris conscience de ses vertus nutritives et de sa saveur. Le vieux Sète Dramé me parlait souvent des bienfaits de ce plat bien de chez nous. « Le gneleng, me disait-il, procure la santé, la vigueur et la longévité ». Quarante quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 2014, je suis retourné dans le village. Mon « ndiatiguié » n’y était plus. Je me suis rendu chez Serigne Abdou Dramé pour une visite de courtoisie. A ma grande surprise, personne dans le village ne m’avait oublié. J’ai été accueilli avec les honneurs par Serigne Dara Abdou et on s’est rappelé les bons souvenirs. A midi, pas moins de dix plats m’ont été présentés, venant des villageois. De ces plats, pas un seul de « gnéléng ». Il n’y avait que du « thiébou dieune » (riz au poisson). Une occasion pour moi de constater qu’en plus de l’aspect du village qui avait changé, l’alimentation a connu une mutation. Le « thiébou dieun » avait finalement remplacé le « gnéléng »… mon « gneleng » à Keur Aladj Babou Maram !
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Mamadou CISSE
REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN DIRECTION DU TRAITEMENT AUTOMATIQUE DE L’INFORMATION
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE 1. Référence de publication : Avis d’Appel d’Offres n°0405/ MEF/ DTAI/ S_BF 2. Date de publication : 12 Juin 2014 3. Dénomination : Entretien de matériels IBM à la DTAI
evant une panoplie de bijoux, les femmes ne résistent pas. Les colliers, les bracelets, les boucles d’oreilles et les bagues font partie des accessoires qu’elles portent pour ressortir leur féminité. Un tour au marché Sandaga a permis de savoir que les colliers sautoir (bijoux longs avec une chaine et un pendentif) sont très prisés. Leur longueur permet, en effet, de les régler à une hauteur variable, selon les envies. « J’en raffole parce que ces colliers sont pop. A chaque fois que je passe en ville, j’en achète un de nouveau. C’est très tendance surtout pour nous, les filles, qui avons l’habitude de porter des bodys débardeurs. Il met en valeur la poitrine», explique Néné Camara. En fait, l’avantage de porter un collier sautoir, c’est qu’on peut l’associer à toutes les tenues vestimentaires. Les jeunes filles n’ont d’ailleurs aucun mal à l’adapter pour apporter cette petite touche de féminité. Il peut se faire très simple et chic pour accompagner une tenue sobre,
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ou bien être plus original et coloré pour une touche décalée. « Les femmes aiment se mettre en valeur et les colliers font partie des accessoires les plus vendus. La preuve, presque chaque semaine j’ai de nouveaux arrivages. Ma clientèle est très exigeante ; c’est pourquoi je fais tout pour trouver les bijoux tendance. Et ces temps-ci, les filles ne portent que les sautoirs », confirme le vendeur de colliers, Moustapha Ngom. Certaines femmes même le personnalisent dans le sens d’un bijou totem ou talisman pour se protéger du mauvais œil. « Je porte ce long collier avec un pendentif avec l’œil de Fatima parce qu’on m’a dit que c’est très efficace pour se protéger du mauvais œil. C’est très joli et c’est simple aussi ». Cependant pour aller au travail, les femmes aiment porter des colliers plus discrets soit en ras du cou ou long sautoir. Et dans tous les cas, on adore !
4. Nombre d’offres reçues et identités des candidats : • Lot 1 : UNE (1) - CFAO TECHNOLOGIES • Lot 2 : UNE (1) - CFAO TECHNOLOGIES 5. Date d’attribution provisoire du marché : 25 Juillet 2014 6. Nom et adresse des attributaires provisoires: • Lot 1 : CFAO TECHNOLOGIES, 103, Sotrac Mermoz - BP4218 Dakar, pour un montant 246 611 379 F CFA TTC • Lot 2 : CFAO TECHNOLOGIES, 103, Sotrac Mermoz - BP4218 Dakar, pour un montant 24 945 200 F CFA TTC 7. Délai d’exécution : 30 jours après notification La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur de la DTAI, en vertu de l’article 88 dudit code puis d’un recours au Comité de Règlement des Différends de l’ARMP en matière de passation des marchés publics conformément à l’article 89 dudit code.
Absa NDONG 05 09 2014
Le Directeur du Traitement Automatique de l’Information
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Le Soleil • vendredi 5 septembre 2014
QUESTIONS DE SPORT
• Par MADIOUF *
Le Sénégal en 8è de finale du Mondial de basket
C‘est déjà géant !
L’HIVERNAGE DE BAB’S
Bab’s rencontre le ministre de la Santé Par Babacar DIENG
près avoir attendu longtemps, espérant que le ministre de la Santé allait solliciter son «savoir», Bab’s décida lui-même de prendre les devants. «Quoi ? Moi Bab’s kor Ndèw, futur sèf di villasse de Ndiaganiao (chef du village de…), m’ignorer alors que zé dit à la télé que zé le remède contre la fièbar zémorrazique Haïboulayi -Ebola- (Alors que j’ai le remède contre la fièvre hémorragique Ebola) ? Ndawsi khamouma dé ! (la dame ne me connait peut-être pas). Il prit donc la décision d’aller rencontrer le ministre de la Santé qui le reçut, non sans lui demander de se laver les mains avec du savon et de l’eau de javel qui se trouvait à côté d’une table basse. «Mouk, pour lane ? Ze suis doctor Haïboulayi». Sourire en coin, le ministre lui dit : «Ah, c’est vous le fameux docteur Bab’s. Mais je ne vous ai pas remarqué lors de ma visite aux guérisseurs du centre Malango de Fatick et…». Fidèle à son habitude, il lui coupa la parole. «Ministar Collé (ministre Colle), ze veux wou aider (je veux vous aider). Payez-moi et Ebola ne sera plus qu’un mauwais souwenir (mauvais souvenir) au Sénégal. Le
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ministre lui rappelle qu’elle venait de sensibiliser les tradipraticiens du célèbre centre et que leur collaboration participe d’un geste de haute portée civique et humanitaire. «Eux, là-bas, connait rin (ne connaissent rien). Ils weulent (veulent) seulement te manger mais. Moi, ze souis plus fort que eux (moi je suis plus fort qu’eux). Médusée, elle lui promit d’en parler au président de la République. «Woilà, lui y connait bin mane (Voilà, lui me connait bien). Il faut simplement lui dire doctor Bab’s et vous saverez que ze ne souis pas n’importe de qui (et vous saurez que je ne suis pas n’importe qui). D’aillère, si ze sorti de ici, ze me pars ti suite chez le persident qui va tirer son tirwar pour me donner beaucoup de l’arssent (d’ailleurs, si je sors d’ici, je vais me rendre chez le président qui va tirer de son tiroir beaucoup d’argent pour moi). Et de sortir en trombe du bureau du ministre de la Santé qui le héla pour lui dire : «Hé attendez au moins». «Bakhna (ça suffit), lui rétorqua notre bonhomme.
Le cimetière de Bel-Air A partir de 1793 on interdit aux Goréens d’enterrer leurs morts dans leurs maisons alors que le cimetière de la Pointe et celui situé au pied du Castel utilisés jusqu’alors ne suffisent plus. En 1832, le gouverneur Renault de St-Germain (lui-même décédé à Gorée en 1833 et dont la pierre tombale a été retrouvée au Castel en 1892) négocie avec le serigne de Dakar un terrain de 40x40 m sur la pointe de Bel-Air. Devenu trop petit, ce cimetière sera agrandi par l’actuel cimetière, mis en service le 5 avril 1886. Sur cette aquarelle de 1848 Boilat indique : « Petite presqu’île en face de Rufisque dont quelques habitants de Gorée se servent de cimetière ». Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
Les extrêmes se rencontrent, comme un pied-de-nez au dicton sur l’immobilisme des montagnes. Sénégal-Espagne en 8è de finale de la coupe de monde de basket. Un néophyte opposé au grandissime favori de la compétition. Du David contre Goliath en somme. Tout simplement parce que pour ce rendez-vous du gratin mondial, la nation ibérique, forte de tous ses atouts (ses stars NBA et excellents joueurs intérieur et le meneur de classe exceptionnelle Juan Carlos Navarro de Barcelone), a, pour une fois, la faveur des suffrages devant une équipe des Etats unis amputée de ses meilleurs éléments (Lebron James, Carmelo Antony, Kevin Durant, Paul George). Au soir de la finale du 14 septembre prochain qui, très probablement, devrait opposer l’Espagne aux Etats unis, la géopolitique de la discipline pourrait totalement changer. Car, pour une fois depuis longtemps, les étoiles ne vont pas scintiller sur l’étendard du « Team Usa » mais plutôt dans le cinq majeur espagnol. La raquette rouge, peuplée de joueurs de taille XXL (les frères Gasol, Pau et Marc et Serge Ibaka, Felipe Reyes), est l’atout principal de l’Espagne Si les Etats unis (champion du monde en titre), avec ses stars de la NBA et ses « Dream team » qui ont survolé les Jeux olympiques de Barcelone en 1992 et le Mondial 1994 à Toronto ont marqué de manière absolue l’histoire du basket, le présent de ce sport se conjugue fortement en espagnol. Potentiellement, il peut y avoir une passation de pouvoirs ; ce qui reste à être confirmé sur le parquet. Les faits attestent d’une montée en puissance de l’Espagne (Championne du monde 2006, vice championne olympique 2008 et 2012 ; championne d’Europe en 2009 et 2011). Cet élan est susceptible de porter ce « team » sur le toit du monde. Imaginez un seul instant que la sélection espagnole, avec neuf joueurs évoluant ou ayant évolué en NBA (3223 matches au total dont 905 pour le double champion NBA avec Los Angeles Lakers Pau Gasol ; 634 pour Calderon ; 436 pour Marc Gasol ; 382 pour Ibaka, etc.), compte plus de matches… NBA que les membres de la sélection américaine (3213 au total dont 585 pour Gay ; 383 pour De Rozan ; 371 pour Harden; 336 pour Curry, etc.) Vous mesurez aisément la qualité de l’armada ibérique. Ce box office, dans ses lignes d’honneur, n’offre pas une grande chance aux « Lions » du Sénégal, adversaires, demain, des redoutables hôtes espagnols. Le seul fait d’armes du Sénégal, dans cette compétition, reste deux succès contre Porto Rico et surtout la Croatie (une nation majeure du basket mondial). Pour le reste, les prédécesseurs de Malèye Ndoye, Xan Dalmeida, Gorgui Sy Dieng, Mohamed Faye et compagnie ont jusqu’ici terminé aux dernières ou avant-dernières places en trois apparitions (Manille 1978 ; Athènes 1998 ; Japon 2006). Rigoureusement, les statistiques donnent la grande armada espagnole super favorite, d’autant plus qu’en basket, la logique est souvent implacable. Mais, comme en sport l’espoir offre une petite part de rêve, ne donnons pas les « Lions » vaincus avant l’expiration des 40 minutes. Ce 8è de finale contre l’ogre espagnol devrait être l’occasion, pour les basketteurs sénégalais, de se faire plaisir. C’est déjà géant pour le Sénégal d’accéder, pour la première fois, au 2è tour d’un Mondial masculin de basket. Depuis cette qualification historique, le basket sénégalais, naguère référence sur le continent avec ses cinq bagues de champion (1968, 1972, 1978,1980 et 1997), a brisé une barrière psychologique et a gagné en notoriété. Son image écornée par cette fraude sur l’âge de ses sélections jeunes est dissipée. En coupe du monde, jusqu’ici, seuls deux pays africains le Nigeria et l’Angola en 2006 au Japon ont accédé aux 8è de finale. Avec l’édition 2014, les « Lions » du Sénégal ont reconquis une place de grand favori naturel pour le prochain Afrobasket prévu en 2015. Ce rendez-vous espagnol pourrait être l’acte fondateur de grands succès continentaux et… mondiaux pour le Sénégal seul représentant de l’Afrique en 8è (l’Angola et l’Egypte sont éliminées Ne serait-ce pour cela, c’est déjà grandiose. Jusqu’à preuve du contraire… Email : dioufafrica@yahoo.fr
Vous retrouverez vos rubriques «A la Page ...» et «Vacances francophiles» dans notre prochaine édition
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C ultuRe
LE SOLEIL - VenDReDi 5 sePteMBRe 2014
MUSEE, ARCHIVES, BIBLIOTHEQUE...
Les gouvernements invités à protéger la mémoire collective Un colloque international sur le thème « Patrimoine documentaire en danger : quelles stratégies de préservation dans les zones en situation de conflits » s’est ouvert, hier, à Dakar. La rencontre a été une occasion pour le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, d’exhorter les gouvernements africains à œuvrer pour la protection de la mémoire collective.
thèque nationale », a-t-il dit. Ces programmes, d’après M. Ndiaye, marquent une « volonté politique résolue » et la prise de conscience du rôle de l’information comme facteur déterminant pour assurer le développement durable. Pour sa part, Fatoumata Cissé, présidente du Comité sénégalais « Mémoire du monde», a souligné la nécessité de créer un comité sousrégional pour la sauvegarde du patrimoine. « Le patrimoine documentaire de la sous-région est très exposé. Pour l’essentiel, il est consi-
gné sur papier qui est un support très fragile. En plus, les conflits notés dans ces pays ne militent pas en sa faveur », a-t-il fait comprendre. Hommage à Ndèye Sokhna Guèye Ce colloque qui a mobilisé des participants venant, entre autres, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la République centrafricaine a aussi été une occasion de rendre un hommage, à titre posthume, au Dr Ndèye Sokhna Guèye, enseignante-chercheur à
l’Ifan/Cheikh Anta Diop, ancienne présidente du Comité sénégalais «Mémoire du monde», décédée. Pour Aliou Ly, secrétaire général de la Commission nationale sénégalaise pour l’Unesco, Ndèye Sokhna Guèye était une femme d’une grande rigueur intellectuelle et scientifique, et elle a dévoué toute sa vie à la cause de l’éducation. « Sa délicatesse, son raffinement ainsi que ses rapports avec ses collègues ont fait d’elle une référence dans l’espace universitaire », a-t-il soutenu. Ibrahima BA
Le Pr Iba Der Thiam pour une éducation à la mémoire du monde A l’ouverture du colloque, le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye a relancé le débat sur la sauvegarde des fonds documentaires et les enjeux qui l’entourent.
En Afrique, les guerres, les conflits et les troubles occasionnent, très souvent, la destruction d’édifices et bâtiments publics abritant le patrimoine documentaire. Ce qui impacte de plein fouet la mémoire collective, avec la dégradation, voire la disparition de fonds et collections documentaires. C’est dans le but de mettre un terme à cette crise qui efface une partie de l’histoire des peuples que la Commission nationale sénégalaise pour l’Unesco et le Comité sénégalais «Mémoire du monde» organisent, depuis hier, un colloque international sur le thème : « Patrimoine documentaire en danger : quelles stratégies de préservation dans les zones en situation de conflits ». L’objectif visé est d’œuvrer pour la promotion et la protection de cet héritage dans les zones en situation de conflits. Le ministre de la Culture et de la Communication a invité les gouvernements et institutions compétentes à protéger ce patrimoine. Lequel, d’après Mbagnick Ndiaye, est souvent menacé et risque de disparaître pour toujours si rien n’est
entrepris pour sa sauvegarde et sa transmission aux générations actuelles et futures. « La protection du patrimoine documentaire dans les zones en proie à de fréquents conflits armés, de rébellions, de guerres civiles, religieuses, ethniques ou de sécession devient un impératif. Ces troubles occasionnent souvent la destruction d’édifices et de bâtiments publics abritant le patrimoine documentaire des pays en conflit, entraînant inéluctablement la dégradation, voire la disparition de fonds et collections documentaires de très grande valeur pour la postérité qu’on a mis du temps à collecter, traiter et stocker », a-t-il expliqué. Il a ainsi appelé à la réouverture du débat sur la sauvegarde des fonds documentaires et les enjeux qui l’entourent. « Notre pays a lancé plusieurs programmes qui sont des indicateurs de sa volonté de revisiter et de systématiser une politique nationale d’information documentaire, à savoir les projets de construction de la Maison des archives du Sénégal et de la Biblio-
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Prononçant le discours inaugural de ce colloque, le Professeur Iba Der Thiam est revenu sur les péripéties ayant mené à la destruction d’une partie de la mémoire collective du continent. Une situation qui, à l’en croire, constitue une attaque « impardonnable » contre la culture africaine. Pour le Pr Thiam, la mémoire du monde est une propriété appartenant à l’humanité toute entière et présente une richesse à laquelle sont inscrits les archives nationales, les musées, les bibliothèques, les centres de dissémination et de regroupement du patrimoine documentaire… C’est dans ce sens qu’il a préconisé « une véritable éducation à la mémoire du monde qui commence dès l’école ». Pour l’historien, il faut développer une culture d’identification de ces biens, créer un réflexe de leur respect et de leur protection, de développer la capacité et la volonté ferme de les sauvegarder. « Les biens culturels et le patrimoine documentaire constituent dans la civilisation d’un peuple des témoignages irremplaçables (…). Ils doivent faire l’objet d’une protection sûre et garantie contre toute forme de détérioration à l’intérieur du pays », a-t-il fait comprendre. Ce faisant, a suggéré M. Thiam : « On doit aménager des sites spéciaux et des équipements adéquation dans l’objectif de les protéger contre les intempéries, mais
aussi les risques de guerre ».Par ailleurs, Pr Iba Der Thiam a exhorté les pays à se doter d’une législation réprimant le trafic, la spoliation et le transfert illégal du patrimoine documentaire. I. BA
République du Sénégal Un Peuple - Un But- Une foi MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE INSPECTION D’ACADEMIE DE KAOLACK PROJET D’AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE L’EQUITE DE L’EDUCATION DE BASE (PAQEEB)
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE APPEL D’OFFRE : N°02 / PAQEEB /IA/KL /2014
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’Offres n° 028/14 pour les travaux d’achèvement de deux hôtels communautaires dans les régions de Louga à Guet Ardo et de Diourbel à Keur Ngana 1. Référence de publication : Le « Soleil » du 24 juillet 2014 2. Date de publication : 24 juillet 2014 3. Offres reçues : 22 • Nom et identité du titulaire : EMB MAMADOU NDIAYE Quartier Sam Kaolack • Montant de l’offre retenue : F CFA TTC 36 096 229 4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de l’AGETIP en vertu de l’article 88 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code. Le Directeur Général 05 09 2014
Référence date de publication : Quotidien « le Soleil », », PUB N° 66318435 du 01 Juillet 2014, Dénomination du marché : Construction d’un bloc scientifique et technique(BST) et d’un centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) dans la région de Kaolack. Nombre d’offres reçues : LOT 1 : 10 LOT 2 : 10 Date d’attribution provisoire du marché : Le 03 Septembre 2014 Nom et adresse de l’attributaire provisoire : LOT 1 : Nom : Entreprise de Construction Commerce transport (ECCOTRA), Commune de Ganda Kaffrine, NINEA : 4179562 2M6, Tel : 77 869 05 69, Compte bancaire : 01045247 01A CNCAS Kaolack LOT 2 : Nom : Entreprise de Construction Commerce transport (ECCOTRA), Commune de Ganda Kaffrine, NINEA : 4179562 2M6, Tel : 77 869 05 69, Compte bancaire : 01045247 01A CNCAS Kaolack Pour un montant de : LOT 1 : 167 550 131 TTC LOT 2 : 445 815 462 TTC Délais d’exécution : 08 mois pour le Bloc scientifique et technique (LOT 1) et 10 mois pour les CRFPE (LOT 2), après notification. 05 09 2014
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nteRnAtionAl
NORD-OUEST DE LA CENTRAFRIQUE
Accrochage entre soldats français et miliciens anti-balaka Un accrochage a opposé, hier, soldats français et miliciens antibalaka à Bossangoa, dans le nord-ouest de la Centrafrique, faisant au moins un mort parmi les miliciens et plusieurs blessés. BANGUI (AFP) - "Un échange de tirs a eu lieu, hier, à Bossangoa, entre soldats français de l'opération militaire Sangaris et des miliciens anti-balaka" suite à une opération de désarmement, a affirmé une source de la force africaine Misca sur place. "Deux miliciens anti-balaka ont été tués et plusieurs blessés", a déclaré la source. A Bangui, une source de l'opération Sangaris a confirmé l'incident, mais évoque un seul mort côté antibalaka. Sangaris "s'est employée à neutraliser des éléments porteurs d'armes. Cela a entrainé des comportements hostiles et de vives tensions au cours desquelles un milicien blessé a trouvé la mort", a
affirmé la source française. Selon la source africaine, ces heurts ont éclaté après "l'arrestation du commandant des anti-balaka" de Bossangoa, dans le cadre de l'opération de désarmement. Les miliciens ont alors "manifesté leur mécontentement dans les rues et quartiers, barricadant la voie publique, pillant et saccageant les maisons du maire et de son adjoint", a raconté la source de la Misca… La ville de Bossangoa est le cheflieu de la préfecture de l'Ouham, théâtre, ces derniers mois, d'attaques et d'affrontements entre milices chrétiennes anti-balaka se réclamant du président déchu François Bozizé et de l'ex-rébellion Séléka, majori-
tairement musulmane. Ces violences ont fait plusieurs dizaines de morts et entraîné des déplacements de population vers d'autres régions du nord-ouest et Bangui. La plupart des musulmans, qui coexistaient pacifiquement avec les chrétiens depuis des décennies, se sont retrouvés assimilés aux ex-combattants Séléka, et ont dû fuir la ville pour se réfugier au Tchad voisin. Depuis plus d'un an, la Centrafrique connait des violences intercommunautaires meurtrières, opposant principalement l'ex-rébellion Séléka, au pouvoir de mars 2013 à janvier 2014, aux milices anti-balaka. Malgré la présence des 2.000 militaires français de l'opération Sangaris et de quelque 5.000 soldats de la Misca, les exactions des groupes armés contre les civils continuent.
Washington coordonne avec l’Union européenne
NEWPORT (AFP) - "Les EtatsUnis préparent de nouvelles sanctions ; nous travaillons en coordination avec les Européens", a déclaré Ben Rhodes, conseiller à la sécurité nationale de M. Barack Obama, au cours d'une conférence téléphonique. "Si la Russie continue à aggraver la situation (en Ukraine), nous sommes prêts à faire davantage pression", a-t-il ajouté. M. Rhodes n'a
pas donné de détails sur les sanctions envisagées par Washington. L'Union européenne devrait annoncer, vendredi après-midi, un nouveau train de sanctions contre la Russie, décidées par les dirigeants européens après des informations sur la participation des troupes russes aux combats aux côtés des rebelles pro-russes. Les propositions soumises par la Commission européenne
RD CONGO - L’OPPOSITION CONTRE LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION - AFP - Une plateforme d'opposition a appelé, hier, à Kinshasa, à manifester, de nouveau, contre l'éventualité d'une révision de la Constitution qui permettrait au président congolais, Joseph Kabila, de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. Lors d'une réunion publique, les "Forces politiques et sociales pour l'unité d'action" ont appelé les Congolais à participer à une "marche de protestation" le 13 septembre afin de "faire échec à la volonté dictatoriale (...) de changer la Constitution, en vue d'instaurer une présidence à vie"… Le 4 août, la même plateforme avait organisé une grande manifestation à Kinshasa où plusieurs orateurs avaient plaidé contre toute modification de la Constitution qui permettrait à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de briguer un troisième mandat. Au lendemain de ce rassemblement, l'un des orateurs, le secrétaire général de l'Unc, Jean-Bertrand Ewanga, avait été arrêté et déféré devant la justice. Son procès étant actuellement suspendu, M. Ewanga est maintenu en résidence surveillée dans un hôtel à Kinshasa...
LESOTHO - LE PREMIER MINISTRE EN FUITE EST DE RETOUR AFP - Le Premier ministre du Lesotho est rentré dans son pays et a regagné sa résidence après un coup de force de l'armée qui a déstabilisé ce petit pays enclavé dans l'Afrique du Sud… "Thomas Thabane a passé la frontière et est rentré en toute sécurité", a indiqué Samonyane Ntsekele, un conseiller qui l’avait accompagné dans sa fuite en Afrique du Sud… Le coup de force de l'armée a fait un seul mort, et une sortie de crise a été rapidement annoncée depuis Pretoria, sous l'égide de la Communauté de développement de l'Afrique australe. Ce dénouement prévoyait le retour rapide de M. Thabane de son court exil en Afrique du Sud, le rétablissement du Parlement qu’il avait suspendu en juin pour échapper à une motion de censure et l'envoi d'urgence d'observateurs. M. Thabane et le vicePremier ministre Mothetjoa Metsing se déchirent politiquement au sein du gouvernement de coalition issu des élections de 2012. Le conflit politique a dégénéré au lendemain de la décision de M. Thabane de changer le chef des armées, réputé faire allégeance à son rival…
EGYPTE - 11 POLICIERS TUÉS DANS UN ATTENTAT - AFP - Un groupe
NOUVELLES SANCTIONS CONTRE MOSCOU Les Etats-Unis préparent, en étroite coordination avec l'Union européenne, de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, accusée d'agression contre l'Ukraine, a annoncé la Maison Blanche, hier, au premier jour du sommet de l'Otan à Newport, au Pays de Galles.
LE SOLEIL - VenDReDi 5 sePteMBRe 2014
aux ambassadeurs prévoient d'approfondir les sanctions économiques dites de phase 3 décidées fin juillet et qui visent l'accès aux marchés des capitaux, la défense, les biens à double usage civil et militaire, et les technologies sensibles. Par ailleurs, une vingtaine de personnalités "provenant des cercles du pouvoir et de l'entourage" du président russe, Vladimir Poutine, pourraient être ajoutées à la liste des personnes visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager dans l'Ue, selon une source européenne. Le nom du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, est notamment évoqué.
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du désenclavement
AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)
jihadiste en Egypte, qui se dit lié à Al-Qaïda, a revendiqué, hier, l'attentat à la bombe qui a coûté la vie à 11 policiers dans la péninsule du Sinaï. Le groupe Ansar Beït al-Maqdess (les Partisans de Jérusalem), basé dans le Sinaï, a revendiqué la plupart des attentats les plus meurtriers visant policiers et soldats depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi, en juillet 2013… L'armée a lancé dans le nord du Sinaï une vaste offensive contre les jihadistes qui mènent des attaques contre les forces de sécurité en représailles à la sanglante répression qui touche les partisans de M. Morsi depuis sa destitution… Ansar Beït al-Maqdess, qui a revendiqué certaines des attaques les plus meurtrières, a été fondé après la révolte de 2011 qui mit fin aux 30 années de pouvoir de l'ex-président Hosni Moubarak.
USA - UN EX-GOUVERNEUR RÉPUBLICAIN COUPABLE DE CORRUPTION -AFP - L'ex-gouverneur de Virginie Bob McDonnell, 60 ans, qui fut une personnalité montante du Parti républicain, a été reconnu coupable, hier, d'avoir utilisé son pouvoir et son influence en faveur d'un chef d'entreprise local, en échange de cadeaux et de prêts à sa famille. Son épouse, Maureen, a également été déclarée coupable de corruption et d'obstruction à la justice par le tribunal fédéral de Richmond. Le couple encourt une peine de prison qui sera prononcée le 6 janvier prochain...Étranglé par les traites d'une propriété, le couple McDonnell a réclamé, dès 2010, des faveurs auprès de Jonnie Williams, alors Pdg de la société Star Scientific cotée au Nasdaq... En échange de cadeaux luxueux, de prêts et de voyages, le couple multipliait les interventions pour aider son bienfaiteur… Avant le mariage de leur fille, le patron a, par exemple, dépensé pour l’épouse 11.000 dollars chez Oscar de la Renta et 5.685 dollars chez Louis Vuitton, pour notamment un sac et des chaussures. Suivra aussi une Rolex gravée "71e gouverneur de Virginie"… Au total, plus de 170.000 dollars de faveurs...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’offres restreint n° D/948/N pour la sélection de cabinets en vue de la mise en place d’une structure indépendante d’homologation et de contrôle des laboratoires BTP et l’érection du CEREQ en laboratoire national. 1. Date de lancement : 26/11/2013 2. Nombre d’offres reçues et identité des candidats pour les lots 1, 2 et 3 : 04 Groupement GINGER-CEBTP*/SCAT INTERNATIONAL SA, Groupement INYPSA*/CIESM-INTEVIA/TRANSECOR, Cabinet RINCENT BTP SERVICES, SOCIETE DE SERVICES D’INSPECTION ET DE CONSEIL (SSIC). 3. Montant de l’offre retenue : 248.356.901 F CFA HT. 4. Nom et identité de l’attributaire : Groupement INYPSA*/CIESM-INTEVIA/TRANSECOR ; Carrer de Balmes 7,5a Plant 08007 Barcelona-Espagne - Tél : +34-91-121-17-00 Fax : +34-91-402-16-09 Email : inypsa@inypsa.es La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre un délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de AGEROUTE SENEGAL, en vertu de l'Article 88 dudit Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends placé auprès de l’organe chargé de la régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 89 dudit Le Directeur Général de l’AGEROUTE IBRAHIMA NDIAYE 5 SEPTEMBRE 2014
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’Offres n° 036/14 pour les travaux d’achèvement de deux hôtels communautaires dans les régions de Louga à Guet Ardo et de Diourbel à Keur Ngana 1. Référence de publication : Le « Soleil » du 24 juillet 2014 2. Date de publication : 24 juillet 2014 3. Offres reçues : 22 • Nom et identité du titulaire : EMB MAMADOU NDIAYE Quartier Sam Kaolack • Montant de l’offre retenue : F CFA TTC 36 096 229 4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de l’AGETIP en vertu de l’article 88 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code. Le Directeur Général 05 09 2014
BLOC-NOTES mots
agenda
• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H58 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H29 • Guéwé : 20H29 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
I
mots
fléchés
N° 2448
✍
II III IV V VI VII VIII IX X
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.406 HORIZONTALEMENT : 1. Dont on se souvient vaguement. 2. A l’état naturel Frisé. 3. C’est contraire à la force - Mis ailleurs. 4. Fin de série - C’est cela qui termine la prière - Bout d’épée. 5. Vous avez là une inspiratrice. 6. Parties de leçon - Héros grec - Sigle de formation politique. 7. Voisines des sardines - Le gros est choquant. 8. Pour dire la perfection - Femelle de solitaire. 9. Poissons rouges - Il n’est pas le premier venu. 10. Des bases. VERTICALEMENT : I. Comme le pouvoir de l’Assemblée nationale. II. Tere de Sienne - Un SDF diminué. III. Ancien transport - Un tournoi pour tous. IV. Découvert - Temps vécus - Gouttes de soda. V. Apporter avec soi. VI. Entrée en action - temps longs - Chef de gouvernement. VII. Plaisanterie parfois sarcastique Parcourue en ligne. VIII. C’est la toile ! Elle est demandée en mariage. IX. Partiipe activement au duel - Signe de la fin. X. Pas accusées mais …
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. DEFINITIVE. 2. OTAN - RIDES. 3. URINE - FERS. 4. BETE - EGO. 5. LS - STAR - ER. 6. AI. 7. TARI - LEBEL. 8. TISSE - TELL. 9. ENEE - MARIE. 10. SECOURISTE. VERTICALEMENT : I. DOUBLETTES. II. ETRES - ENNEE. III. FAIT - ORSEC. IV. INNES - ISEO. V. TA. VI. IR - RAIL - MR. VII. TIF - ETAI. VIII. IDEE - ABERS. IX. VERGE - RLIT. X. ESSORILLEE.
horoscope BELIER
BALANCE
Bélier. (22 mars – 20 avril) Il n y aura pas d’aspect astral majeur dans le secteur profession de votre thème aujourd’hui. Vous serez donc un peu moins audacieux que ces derniers temps, et des opportunités intéressantes peuvent vous échapper. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Bélier et Vierge Chiffres de chance : 6 4 3
Balance (24 septembre- 23 octobre) Les influx astraux du jour favoriseront les rapports entre parents et enfants. Ce qui présage d’heureux moments pour les parents du signe, dont la dévotion à leur progéniture est bien connue. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Taureau et Sagittaire Chiffres de chance : 8 4 2
TAUREAU
SCORPION
Taureau. (21 avril – 21 mai) Les astres vous rendront très influençable, avec un grand besoin de tendresse. N’allez pas à chercher ailleurs le grand bonheur qui se trouve chez vous. Surveillez votre comportement. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Cancer et Scorpion Chiffres de chance : 5 3 1
Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Ne lâchez pas la proie pour l’ombre. Même si vous recevez des propositions professionnelles mirobolantes, étudiez-les soigneusement avant de donner votre réponse. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Lion et Vierge Chiffres de chance : 2 5 8
GEMEAUX
Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) L’environnement planétaire vous poussera à imposer votre volonté à votre entourage familial ou professionnel. Cependant, cette manière forte ne donnera pas les meilleurs résultats. Pensez-y. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Scorpion et Sagittaire Chiffres de chance : 7 4 1
Gémeaux. (22 mai – 22 juin) L’ambiance astrale de la journée vous rendra fort impatient de régler vos problèmes pécuniaires. Seulement, à vouloir aller trop vite en besogne, vous risquez de commettre de belles erreurs. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 4 2 8
CAPRICORNE
Cancer. (23 juin – 23 juillet) Vos colères feront trembler les murs, au bureau comme à la maison. Mais elles auront au moins pour but d’impressionner votre entourage que de vous permettre de vous défouler. Pourquoi ne pas faire du sport. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Poissons Chiffres de chance : 6 1 4
Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Vous serez fortement enclin à faire fi de certains interdits. Mais pensez à économiser votre énergie pour affronter vos problèmes plutôt que de la dépenser pour satisfaire des besoins exagérés de jouissance. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Verseau Chiffres de chance : 1 2 3
LION
VERSEAU
Lion. (24 juillet – 23 août) Quelquefois la discipline et la routine vous pèsent. Et vous aussi vous rêver d’évasion, de grands espaces. Ditesvous que le temps de vous livrer enfin à vos penchants n’est pas loin. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 7 6 1
Verseau. (20 janvier– 19 février) Petite baisse de régime dans le travail. Vous n’aurez plus le feu sacré comme au cours des dernières semaines, et vous aurez tendance à vous endormir sur vos lauriers. Attention ! Vos concurrents pourraient en profiter. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Poissons Chiffres de chance : 8 2 3
Vierge. (24 août – 23 septembre) Le ciel vous rendra l’âme romantique, avec une certaine nostalgie du passé. Ne réveillez pas les amours mortes : vous risquez de faire resurgir en même temps les souffrances oubliées. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 3 5 7
Pensée du jour «La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection» (Henri-Frédéric Amiel)
SAGITTAIRE
CANCER
VIERGE
Solution N° 2447
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
POISSONS Poissons. (20 février – 21 mars) Le succès sera tout proche. Mais ce n’est pas une raison pour relâcher vos efforts. Ménagez-vous des plages de détente pour vous ressourcer. Ne vous laissez pas grignoter pas des activités multiples. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 2 7 9
Solution du jeu N°657 des 7 erreurs 5. Le placement du bouton de la blouse de la pharmacienne. 6. Le placement du bracelet au poignet de la pharmacienne. 7. La boucle d’oreille droite de la pharmacienne.
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
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1. Le format de la bouteille d’eau de javel. 2. Le format du savon. 3. La hauteur du comptoir. 4. La pointure de la chaussure de l’homme.
LE SOLEIL VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2014 PAGE 19
BLOC-NOTES
LE SOLEIL VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2014 PAGE 20
nécrologie SOUVENIR 05 septembre 1994 05 septembre 2014 20 ans que nous a quitté
Souleymane Mamadou Racine WANE
DECES
SOUVENIR
Le Conseil d'Administration, le Bureau, la Direction Exécutive et l'ensemble des membres de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de
5 septembre 2002 - 5 septembre 2014 12 ans déjà ! Tes enfants se souviennent
20 ans que nous ne cessons de penser et de prier pour le repos de ton âme. A cette occasion, nous publions un extrait du texte écrit par ta fille Fatimata Michèle, il y a 5 ans, 6 mois avant de te rejoindre à Firdaws et qui reflète ce que tous tes enfants ont ressenti et continuent de ressentir depuis ta disparition. « Oh Bame !!! Oh Bame !!! J'essaye encore de me rappeler ton visage et je prie Dieu de garder le peu de souvenirs que j'ai de toi enfoui à jamais dans mon cœur. Oh mon Dieu !!! j’ai mal rien que de penser que ça fait déjà 14 ans qu'il n'est plus. J'étais si jeune quand tu es parti. J'aurais tellement voulu profiter de ta présence jusqu'à présent. Je pense trop souvent à comment ça serait si tu étais encore là ... Tu me manques tellement tu sais. Oh Bame !!! je me rappelle toujours de ton souffle sur moi, de tes prières, car ayant l'habitude de dormir dans tes bras alors que tu étais assis, le chapelet à la main, sur ta chaise pliante jusqu'à ce qu'une de mes sœurs vienne me prendre pour me mettre au lit. Oh Bame !!! 14 ans de souvenirs depuis ce fameux 05 septembre 1994. Oh mon Dieu! que le temps passe vite, trop vite même. Oh Bame !!! sache que ton visage, que ton sourire, que ta voix qui nous réveillait tous les matins quand tu psalmodiais les versets du coran à ton retour ,de la mosquée, que, tout l'amour et l'affection que tu nous portais, que tous les beaux et bons moments ... resteront à jamais gravés dans ma mémoire car tu es la personne la plus chère de ma vie à l'instar de maman et de mes adorables sœurs et frères. Oh Bame !!! Tu es notre référence et notre repère et à jamais tu le resteras. Tu nous a appris à vivre dans la dignité et à n'avoir foi qu'en Allah SWT et en son Prophète PSL. De toi aussi nous avons appris et retenu quelque chose de tellement simple mais Ô combien importante : ne jamais rentrer à la maison les mains vides car un bonbon, des biscuits, des fruits, un cadeau ... peuvent toujours faire plaisir. Nos voisins en parlent toujours ... Sache que nous perpétuons cela. Nos neveux et nièces sont gâtés et nous leur donnons tout l'amour que nous avons, tout en sachant que tu les aurais couvés à ta manière. Oh Bame !!! Je pleure car je ne te reverrai plus, je pleure car tu n'as jamais vu aucun de tes petits enfants et tu aurais été un si merveilleux grand-père pour eux. Je pleure parce que tu me manques, parce que tu nous manques .... Nous resterons toujours fiers de toi car tous ceux qui t'ont connu et côtoyé ne gardent que de très bons souvenirs de toi, de par tes actions, ta foi, ta loyauté, ta franchise, ta gentillesse. Et ça fait du baume dans le cœur quand nous croisons toujours des personnes qui nous parlent de tes qualités, de tout ce que tu as fait pour eux, surtout ceux qui t'ont connu à la mosquée et qui se souviennent de tes conseils ... Repose en paix papa ! Que la terre de Mboumba, terre du Fouta Toro où reposent nos ancêtres Almamy de même que ta sœur unique et homonyme Gogo Fatima et ton frère Baba Ibrahima si vite arraché à notre affection, vous soit à jamais légère. Oh mon Dieu ! que c'est dur de perdre des personnes qui nous sont chères et de savoir que l'on ne pourra plus les toucher, ni les sentir, ni les voir ... ne garder d'eux que des souvenirs. C'est tellement dur ! » Qu'Allah SWT aie pitié de votre âme et que Mohamed RSAW vous accueille au Paradis. (SPG)
Dr Tidiane GUEYE
Monsieur Dame NDIAYE
(5 Sept. 14)
membre Fondateur de l'UNACOIS, de la Coordination Patronale du Sénégal (CPDS) et Vice-président de la CCIAD. survenu le mardi 02 septembre 2014 à Dakar En cette douloureuse circonstance, ils présentent leurs condoléances les plus attristées à Monsieur Idy THIAM Président de l'UNACOIS-JAPPO, aux membres de l'UNACOIS JAPPO, aux ressortissants de l'Union Nationale des Chambres de Commerce du Sénégal et à l'ensemble des opérateurs Economiques. (5 sept. 14 )
SOUVENIR
votre quotidien
TES ENFANTS, PETITS-ENFANTS ET ARRIÈRES PETITS-ENFANTS (5 sept. 14)
DECES
Cheikh Amadou Tidiane SARR Les années passent et tu occupes toujours la place de modèle et de protecteur dans nos cœurs. En ce jour anniversaire de ton rappel à Dieu, ton épouse, tes enfants, parents et alliés se souviennent Que la paix et la miséricorde d'Allah soit avec toi. Dans nos cœurs, tu vivras éternellement (5 sept. 14)
Ancien Président de l’UNACOIS
Mohamed Rassoulou GUEYE dit Mamadou GUEYE
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5 septembre 2009 5 septembre 2014 Souvenez-vous aussi de ses parents
«le soleil» E. H. Amadou L. GUEYE
Adja Aminata FOFANA
rappelé à Dieu le 16 juillet 1976 à Thiès
rappelée à Dieu le 16 mars 1993 à Thiès (SPG)
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Serigne Abbo Mbacké, Khalife de la famille Serigne Fallou Mbacké, Son Excellence Serigne Abdoul Ahad Mbacké, Ambassadeur du Sénégal au Koweït et toute la famille de Serigne Fallou Mbacké ont la profonde douleur de vous faire part du décès de
El Hadj Dame NDIAYE
national
33
Si le temps peut effacer la douleur, le cœur lui n’oublie jamais. Tu es partie laissant un grand vide autour de nous. Mais tes souvenirs sont toujours vivaces dans nos cœurs et pensées.
Al Fatiha + 11 Likhlass
SOUVENIR
de
Adja Mariama Marguerite SAMBOU
Vous qui l’avez connue et aimée, ayez une pensée pieuse pour le repos éternel de son âme
5 septembre 2008 5 septembre 2014 Déjà 6 ans nous quittait notre très cher regretté
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survenu le mardi 2 septembre 2014 à Dakar. L’enterrement a eu lieu à Touba le 3 septembre 2014. Cérémonie de lecture du Coran ce vendredi 5 septembre 2014 à Touba. Que la terre de Touba lui soit légère. Amine.
(5 sept. 14)
BLOC-NOTES
LE SOLEIL VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2014 PAGE 21
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T él . /Fa x : 3 0 10 4 1 5 6 9
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché : DAO n°2014-F-MAT039/HPD émis le 12/05/2014. Dénomination du marché : FOURNITURE EN QUATRE (04) LOTS DE MATERIELS ET CONSOMMABLES INFORMATIQUES A L’HÔPITAL PRINCIPAL DE DAKAR. Nombre d’offres reçues : HUIT (08) 1. DISMAT, 11, Ave Jean Jaurès – Immeuble Aly Ibrahim BP : 11693 Tél : 33 821 67 71 Fax : 33 821 67 65. 2. CCBM ELECTRONICS, 55, Av Lamine GUEYE BP: 21514Tél: 33 849 59 49 Fax : 33 849 59 40 Dakar. 3. SIGA INFORMATIQUE BUREAUTIQUE SERVICES, Liberté VI extension (VDN) Villa n°1 Tél: 33 867 93 93 Fax : 33 867 93 94 Dakar. 4. SERVICE INFORMATIQUE ET NOUVELLE TECHNOLOGIE (SINT), 43, Rue de Thiong Tél: 33 821 68 04 Portable : 77 672 49 580 – 77 525 24 48 Dakar. 5. PARCOURS BUREAUTIQUE, Av Blaise DIAGNE Tél/Fax : 33 822 59 21 Portable : 77 579 12 63 Dakar. 6. OUMOU INFORMATIQUE, Av Blaise DIAGNE x 27 en face du centre culturel Douta SECKTél: 33 889 88 14 Fax : 33 823 79 46 Dakar. 7. OFFICE CHOICE, Route de l’aéroport Yoff BP: 8447 Code postal 14524 Tél: 33 820 20 34 33 820 20 64 Fax : 33 820 24 20 Dakar. 8. P B S SARL, Rue 17 x 18 Médina Tél /Fax : 33 823 87 05 Port : 77 569 18 02 Dakar.
Noms Attributaires provisoires et montants provisoirement retenus : • Lot 1: Ordinateurs de bureau, au candidat SINT SARL, pour un montant de huit millions cent quarante deux mille (8 142 000) FCFA TTC. • Lot 2 : Imprimantes LASER, au candidat PARCOURS BUREAUTIQUE, pour un montant de deux millions sept cent vingt cinq mille huit cent (2 725 800) FCFA TTC. • Lot 3 (Sous-lot 1) : Imprimantes matricielles SINT ZEBRA 54M ou équivalent, au candidat SARL, pour un montant de six cent trente neuf mille trois cent vingt quatre (639 324) FCFA TTC. • Lot 3 (Sous-Lot 2) : Imprimantes matricielles EPSON TM-TBBV Séries ou équivalent, au candidat SIGA INFORMATIQUE, pour un montant d’un million deux cent cinquante huit mille huit cent vingt quatre (1 258 824) FCFA TTC. • Lot 4: Consommables informatiques, au candidat OFFICE CHOICE, pour un montant de treize millions cinq cent vingt trois mille neuf cent quatre vingt (13 523 980) FCFA TTC. Délai de livraison : - Lot 1, lot 2 et Lot 3 : Trente (30) jours à compter de la date de notification du marché. - Lot 4 : Cinq (05) jours à compter de la date de notification du marché. La publication du présent avis est effectuée en application des articles 83, alinéa 3 et 84 du décret 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l’article 88 dudit Code.
07 DEC 2013
DIRECTION RÉGIONALE DE DAKAR CENTRE DES SERVICES FISCAUX DE PIKINE-GUEDIAWAYE BUREAU DES DOMAINES
AVIS AU PUBLIC Le Chef de Bureau des Domaines de Pikine-Guédiawaye, Commissaire-Enquêteur soussigné, informe le public intéressé, que conformément à la décision n° 02347/MEF/DGID/DEDT en date du 05 Septembre 2013 du Directeur de l’Enregistrement, des Domaines et du Timbre, une enquête de commodo et incommodo, d'une durée de huit (08) jours, sera ouverte à Pikine, au sujet de l'immatriculation, au nom de l'Etat, d'un terrain du Domaine national, sise à Keur Massar, département de Pikine, d'une superficie de 1217m2, en vue de son attribution par voie de bail. Pendant la durée de l'enquête, qui commence le lundi 08 septembre 2014 pour se terminer le lundi 15 septembre 2014, un dossier comprenant, notamment, le plan de la situation du terrain, sera ouvert au Bureau des Domaines de Pikine-Guédiawaye, où toute personne intéressée pourra consigner ses observations et avis, tous les jours ouvrables, de huit (8) heures à seize (16) heures. Le Chef de Bureau Commissaire Enquêteur Sidy LO 5 SEPTEMBRE 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPEMENT ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
PROGRAMME DE CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURES DANS LES REGIONS DU SENEGAL Financement : FECL/ETAT DU SENEGAL Date : 5 septembre 2014 - Appel d’offres No : 032/14 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien le Soleil du « LE SOLEIL » du 30 décembre 2013. 2. Dans le cadre de son programme d’investissement, le Gouvernement du Sénégal a décidé de doter toutes les communes du pays d’infrastructures fonctionnelles. Le financement du programme est inscrit dans le cadre du Fonds d’Equipement des Collectivités Locales. Ainsi, suite à la signature de la Convention entre l’AGETIP et le Ministère chargé des Collectivités Locales, l’Etat a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour le paiement au titre du marché des travaux de construction d’abris et d’aménagement de la place Daaka de Médina Gounass. L’exécution du Programme a été déléguée à l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous emploi (AGETIP) agissant en tant que maître d’ouvrage délégué pour le compte du Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire. 3. L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous emploi (AGETIP) sollicite à cet effet des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux de construction d’abris et d’aménagement de la place Daaka de Médina Gounass. Les travaux sont répartis en un lot unique et indivisible. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres
ouvert tel que défini dans le Décret 2011-1048 du 27 juillet 2011. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous emploi (AGETIP), Fax : (221) 33 821 04 78, email : agetip@agetip.sn, mdiasse@agetip.sn, site web : www.agetip.snet prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : AGETIP, Boulevard DjilyMbaye x Béranger Ferraud, B.P. 143 de 8 heures à 12 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après midi. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : (a) avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction au cours des trois (3) années (2011, 2012 et 2013) d’un montant minimum de F CFA 600 000 000 ; (b) justifier d’un montant minimum de liquidités et/ou facilités de crédit net d’autres engagements contractuels de F CFA 100 000 000. (c) avoir une expérience d'entrepreneur principal de travaux correspondant à au moins deux marchés de travaux de même nature avec une valeur minimum de F CFA 200 000 000 au cours des cinq (5) dernières années ; et (d) disposer du matériel nécessaire. (voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées) (e) disposer du personnel nécessaire (voir le dossier d’appel d’offres pour les informations détaillées)
N.B. : Seuls les états financiers certifiés ou attestations de travaux réalisés signées par des maîtres d’ouvrages seront acceptés. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après AGETIP, Boulevard DjilyMbaye x Béranger Ferraud, contre un paiement non remboursable de F CFA 50 000. La méthode de paiement sera par cash ou par chèque de banque. Le Dossier d’Appel d’Offres sera remis en mains propres ou adressé par courrier express. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après AGETIP, Boulevard DjilyMbaye x Béranger Ferraud, B.P. 143 au plus tard le jeudi 9 octobre 2014 à 15 H 00 mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après AGETIP, Boulevard DjilyMbaye x Béranger Ferraud, B.P. 143 à 15 H 00 mn. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission délivrée par une banque ou un organisme financier agrée par le Ministère de l’Economie et des Finances et qui devra rester valide 28 jours après expiration de la validité de l’offre et être d’un montant de F CFA 5 000 000. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission. Le Directeur Général 05 SEPT 2014
FOOTBALL
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S PoRts
LE SOLEIL - VenDReDi 5 sePteMBRe 2014
ELIMINATOIRES CAN 2015 SENEGAL – EGYPTE A 20H
« Maroc 2015 » démarre ce soir ! Le Sénégal et l’Egypte se retrouvent ce vendredi pour l’ouverture des éliminatoires de la Can 2015. Un match important à plus d’un titre pour les deux nations en quête de renouveau. Pour les grandes retrouvailles avec leur public, les « Lions » n’ont pas droit à l’erreur. Les deux équipes se trouvent dans l’obligation de réussir leurs premiers pas dans cette longue marche vers ce qui est devenu comme un Himalaya pour eux. Après une éprouvante traversée du désert, les protagonistes de la rencontre de ce vendredi engageront un nouveau cycle que les supporters des deux pays espèrent plus enluminé que le funeste passage à vide d’un passé récent. Mais, en attendant la suite, la lourdeur du fardeau des échecs récents pèsera encore très fort sur ce premier duel d’éclopés sur une chaise roulante aux patins rectangulaires. Jusqu’à l’ultime combat de ce tournoi aux passions parfois mortelles, le souffle de la peur, le parfum de l’incertitude, le vent de la pression, bref, une série de déluges secoueront les deux navires tout le long de la traversée. La pression sera le premier adversaire à craindre pour les « Lions » du Sénégal qui retrouvent le stade Léopold Sédar Senghor presque deux ans après la débâcle, le 13 octobre 2013, face aux « Eléphants » de la Côte
d’Ivoire en éliminatoires de la Can 2013. Certes, Alain Giresse s’est voulu moins inquiet que la situation ne le laisse paraître. « On ne va pas réagir et raisonner par rapport aux événements. C’est très malheureux ce qui s’est passé, parce qu’ils ont pénalisé le pays, mais la pression est liée à l’enjeu et à l’aspect officiel du match », a tenté de rassurer le coach. Mais, il n’est pas besoin de convoquer les dieux du ballon rond pour deviner la pesanteur de cette pression qui accompagnera les « Lions » pendant ces 90 premières minutes d’une longue et périlleuse campagne de reconquête continentale. Rien de plus naturel, tant les enjeux de ce match sont énormes pour les coéquipiers de Moussa Sow qui n’ont pas le droit de manquer leur baptême du feu. Gagner pour se donner de la confiance, ne pas perdre pour éviter de compromettre toute chance de qualification, la mission est aussi facile à comprendre que compliquée à réaliser... Wahany Johnson SAMBOU
Les enfants ont grandi ! Des 23 joueurs convoqués par Alain Giresse pour la rencontre de ce vendredi face à l’Egypte, 4 avaient pris part à la première édition de la Can des U23 disputé au Maroc (26 novembre-10 décembre 2011) qualificatif pour les Jeux olympiques 2012 : Pape Demba Camara, Moussa Konaté, Zargo Touré, Stéphane Badji. Face à l’Égypte, les poulains d’Abdoulaye Sarr, après 2 nuls (11 et 0-0) contre la même équipe en amical, à Alexandrie et au Caire, n’avaient pas fait le poids en s’inclinant 02. Une défaite qui avait obligé le Sénégal à disputer les barrages pour composter son billet pour les Jo 2012 de Londres. Plus de deux ans après, les joueurs ont grandi et ont une belle occasion d’effacer cette contreperformance. Stéphane Badji et ses coéquipiers retrouvent l’Égypte ce vendredi et qui compte dans ses rangs Ahmad Al-Chennawi, Ahmad Hegazi, Saleh Gomaa (l’un des buteurs de cette rencontre), Mohamad Al-Neni, Ahmad Hammoudi, Omar Gaber, Ahmad Hassan et Mohamad Salah qui faisaient partie de l’équipe coachée par Hani
Ramzy. Le 2-0 encaissé est resté en travers de la gorge des « Lions » qui vont très certainement aborder ce match avec l’envie d’effacer le douloureux souvenir. Et ça passe par un gros match. Pour Moussa Konaté, ce ne sera pas une revanche, mais juste un match de football qu’ils se doivent de gagner. Cette même détermination anime Zargo Touré, qui invite ses coéquipiers à aborder sereinement cette rencontre et à rester concentrés du début à la fin. Et le plus important pour lui, reste la victoire à la fin du match. De son côté, Stéphane Badji estime que l’Egypte est en phase de reconstruction. Toutefois, estime-t-il, ce match ne doit pas être pris comme une revanche. « Si on le prend comme tel, on peut commettre des erreurs qui peuvent nous coûter cher. Nous avons grandi et nous avons gagné beaucoup d’expérience, car nous avons intégré l’équipe première, c’est ce qui est important. Nous mettrons tous les atouts de notre côté pour remporter ce match », a-t-il indiqué. S. O. F.
LIGNES LIBRES
Nouveau départ On avait fini par oublier cet enivrant parfum qu’exhale un match de foot des « Lions » à domicile ! Presque deux ans que nos p’tits gars étaient Ssf, sans stade fixe, errant de Conakry en Guinée à Casablanca en passant par Marrakech au Maroc. Les voici donc de retour au bercail, ce soir pour un match de feu face à une Egypte aussi mal en point que son hôte du jour. Les « Pharaons », 7 fois vainqueurs de la Can, ont paradoxalement raté les deux dernières éditions alors que les « Lions », sortis sans gloire de celle de 2012, n’avaient pas été de celle de 2013. Un match entre éclopés en quête d’un nouvel équilibre, quoi ! Cela justement devrait faire l’affaire des Sénégalais qui ont l’avantage de ne pas recommencer leur marche vers les sommets en territoire adverse ou même neutre. Il leur faut redonner un sens et un contenu au « match à domicile ». Car la triste image qu’ils avaient laissée à leur public, la dernière fois qu’ils s’étaient produits sur leur pelouse, hante encore l’esprit de leurs plus fervents supporters. Une belle réaction d’orgueil face à la Côte d’Ivoire, lors de leur dernier match de compétition, le 15 novembre dernier tout là-bas à Casablanca, avait fait (re)naître l’espoir d’un nouveau départ du bon pied. Qu’en sera-t-il ce soir ? On va bientôt le savoir. Ce qui est sûr, c’est que moment ne pouvait être plus favorable pour affronter une Egypte disons en convalescence, pour ne pas trop forcer sur les traits. La route vers « Maroc 2015 » ne fait que commencer et sera longue et ardue. Mais il est important de bien débuter, même si, évidemment, rien ne sera fait au terme de cette première sortie. Avant d’aller défier les « Zèbres » chez eux à Gaborone dans cinq petits jours, l’idéal c’est de s’embarquer avec déjà 3 points dans la besace. Ce ne sera bien sûr pas du gâteau, d’autant que le Sénégal n’a jamais battu l’Egypte à Dakar. Et alors ? Il y a un début à tout, non ? On se souvient d’un tel cas de figure face à une autre équipe nord-africaine, l’Algérie en l’occurrence qui ne s’était jamais inclinée à Dakar. Jusqu’à ce fameux 21 avril 2001, lorsqu’elle sombra corps et âme (0 – 3) face à El Hadji Diouf et compagnons qui ne s’arrêtèrent, sur leur lancée, qu’en quarts de finale du Mondial asiatique en 2002… La preuve que tout finit par arriver à qui sait patienter et se donner les moyens de ses ambitions. Ce succès-là de l’équipe coachée par Bruno Metsu avait été fondateur. Cette cuvée 2014 s’est donc trouvé une référence ; il lui reste à déclencher le déclic qui la propulserait vers les hauteurs qu’on lui prédit. D’où l’importance de faire de ces retrouvailles avec son public un moment dont ce dernier gardera longtemps un souvenir exquis. REPUBLIQUE DU SENEGAL
Les chiffres parlent pour les « Pharaons » Le Sénégal et l’Egypte s’affrontent ce vendredi pour le compte de la première journée des éliminatoires à la Can 2015. Des retrouvailles épiques entre un ogre en convalescence et un petit géant aux pieds d’argile. S’il suffisait des chiffres… Le Sénégal et l’Egypte n’ont jamais et d’un entraîneur qui n’inspirent pas été aussi proches l’un de l’autre. Les trop confiance à leurs supporters. 7 titres continentaux des « Pharaons » Et ce ne sont pas les regrets et la ne pèsent aujourd’hui lourd que sur frustration de l’élimination par les la balance de l’histoire. Quoique ce Ivoiriens en qualificatifs du Mondial palmarès élogieux contraste fort avec 2014 qui conçoivent la peur chez les le tableau livide des « Lions », les Sénégalais. Ce sont, d’abord, les stadeux formations se trouvent sur la tistiques quelque peu effarantes enmême ligne au départ de la course registrées par Alain Giresse depuis pour « Maroc 2015 ». Elles vivent les sa prise de fonction qui tuent toute mêmes difficultés depuis plus de deux euphorie chez le « 12ème Gaïndé ». ans et s’engagent dans ces élimina- 3 victoires seulement en 11 matches toires pour tenter de redorer leurs dont 2 en compétitions officielles. Le blasons après une accumulation tableau devient encore plus lugubre d’échecs et de frustration. Alors que quand on voit le calibre des adverl’Egypte a durement subi les contre- saires (le Libéria, l’Ouganda et le Kocoups du printemps arabe avec la sovo !) et les chiffres qui découlent non-qualification aux deux dernières de ces rencontres : 14 buts marqués phases finales de la Can, le Sénégal contre 11 d’encaissés, l’équipe n’ayant garde encore les cicatrices de sa pi- réussi à marquer au moins 2 buts que teuse participation à la Can 2012 et 2 fois : face au Libéria (2-0) en élide sa désillusion face à la Côte d’Ivoire minatoires du Mondial 2014 et le Kosur la route de la Can 2013. Et les sovo (3-1) en amical. Mais, le plus in« Lions » espèrent enclencher un quiétant, c’est cette manie de se faire nouveau cycle dans cette première rattraper à chaque fois qu’elle mène confrontation du groupe G. Une mis- au score et de courir éternellement sion qui n’est pas des plus aisées. Elle derrière le score quand les rôles s’inest même périlleuse et aussi angois- versent. Un manque de caractère que sante que ces retrouvailles avec Léo- le coach devra résoudre avant de se pold Sédar Senghor. Car les « Pha- lancer à l’assaut des « Pharaons ». raons » ne débarquent pas à Dakar Ensuite, comparées à celles de leurs en victimes expiatoires de « Lions » adversaires, les statistiques des
« Lions » d’Alain Giresse ont de quoi faire trembler. En effet, le tableau des protégés de Shawki Gharib force plus le respect que celui de leurs hôtes. Les coéquipiers de Mouhamed Salah qui se sont rassurés avec une victoire (1-0) devant le Kenya avant de rallier Dakar, n’ont concédé que 3 défaites et 1 match nul lors de leurs 11 dernières rencontres. Ils n’ont perdu qu’une seule fois en match officiel devant le Ghana (6-1) en éliminatoires du Mondial 2014. Au compteur, le réalisme offensif est encore plus impressionnant : 24 buts marqués ! Cependant, une frilosité défensive assez stimulante pour l’attaque des « Lions » : l’Egypte, c’est 15 buts encaissés. Le duel est plus que passionnant, mais les Sénégalais attendent le retour au bercail de leurs « Lions » avec un brin de scepticisme et surtout de peur incarnée par un passé assez sombre devant les « Pharaons » qui ne réussissent pas beaucoup à leurs hôtes. En 10 confrontations, le Sénégal ne s’est imposé qu’à 2 reprises aux Can 1986 et 2002, à chaque fois sur le score de 1-0, là où les Egyptiens totalisent 6 victoires dont la dernière remonte à 2006 (2-1) à la Can à domicile. Ils ont fait 2 fois matches nuls et, jamais, le Sénégal n’a battu l’Egypte à Dakar. Cette fois sera peut-être la bonne. W. J. SAMBOU
Par B. Khalifa NDIAYE
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : N° 033/13 Dénomination du marché : Service de consultant pour la supervision et le suivi des travaux de mise hors d’eau et construction de réseau viaire du projet Restructuration de Pikine Irrégulier Sud Nombre d’offres reçues : 5 Date d’attribution provisoire du marché : 24 février 2014 Nom et adresse attributaire définitive : SETICO, Sacré cœur III VDN Extension N° 157 B/D 2 116 Dakar Montant de l’offre retenue définitivement :F CFA HTVA 720 800 000 La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Fait à Dakar, le 4 septembre 2014 Le Directeur Général 05 09 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le hasard, c’est souvent une palette de coïncidences. Parfois troublantes, parfois étonnantes, voire même cruelles. Cette fois, il unit deux souffreteux perdus dans la même mare de désespoir. Le match de ce vendredi oppose, en effet, deux malades fortement amochés par leurs déboires de ces dernières années, et aujourd’hui, en quête d’un souffle résurrectionnel. Le Sénégal et l’Egypte, qui semblent visiblement marcher sur le même rythme d’un destin cruel, s’apprêtent donc à défier le temps des incertitudes pour rattraper le temps perdu. Les « Lions » et les « Pharaons » ne se lancent pas dans ces éliminatoires pour seulement se frayer un chemin vers Maroc 2015, mais aussi pour tourner définitivement le chapitre noir qui a embrumé les pages de l’histoire. Deux rendez-vous continentaux de suite manqués pour les « Pharaons », un de raté (2013) et une participation humiliante (2012) pour leurs adversaires de cette première journée. Le décor est suffisamment triste !
S PoRts
FOOTBALL
LE SOLEIL - VenDReDi 5 sePteMBRe 2014
SHAWKY GHARIB, COACH DE L’EGYPTE
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015
« Il est hors de question de rater cette Can »
La course lancée aujourd’hui
Contrairement aux « Lions » qui n’ont pas eu le temps de disputer des matches amicaux, les « Pharaons » ont livré quatre rencontres de préparation avant de débarquer à Dakar. « Nous avons rencontré la Bosnie et le Chili, nous avons aussi rencontré la Jamaïque (2-2), et le Kenya (1-0) », a annoncé Shawky Gharib, le sélectionneur égyptien à l’issue de la séance de reconnaissance, hier, de son équipe de la pelouse du stade L.S.S. En plus, l’équipe a aussi « passé trois mois à Paris », poursuit le coach qui s’inscrit dans une dynamique de reconstruction d’une équipe en perte de vitesse depuis quelques années. Absente lors des deux dernières éditions, il est hors de question rater la prochaine Can marocaine. C’est en tout cas le défi que Shawky Gharib qui en est, par ailleurs, à sa première titularisation sur le banc de l’équipe A des « Pharaons ». « Contrairement aux autres pays africains comme le Ghana, nous avons une équipe dans laquelle il y a un bon dosage entre joueurs expatriés et joueurs locaux », dit-il en substance. C’est en tout cas une « nouvelle politique de notre pays ». Bâtir une « nouvelle équipe avec des jeunes joueurs » c’est la mission de l’ex-sélectionneur des Olympiques égyptiens, désormais aux commandes de la sélection A. Tirant les enseignements des échecs récents en éliminatoires des deux précédentes éditions, il soutient « nous essayons d’amorcer un changement ». Et ce changement, c’est à Dakar que le technicien entend le lancer. Non seulement, il écarte toute hypothèse d’une élimination dans cette course à la Can marocaine, mais Shawky, reste très confiant. « On ira au championnat d’Afrique (Can) pour gagner » avertit-il. Du Sénégal, son premier adversaire de ce soir, il dit avoir « beaucoup de respect, mais ce sera un match de 90 minutes. Il y aura un vainqueur et un vaincu ». Ansoumana SAMBOU
C’est aujourd’hui que débute le long parcours qui mènera à la Can « Maroc 2015 » de football. 7 groupes de 4 équipes chacune sont en lice et qualifieront les 2 premiers de chaque en plus du meilleur troisième qui iront rejoindre le Maroc, pays hôte pour la phase finale. Cette année, la phase de poules a été condensée et se disputera entre septembre et novembre. Autant dire qu’en plus du terrain, il faudra aussi bien gérer les déplacements. Le programme de la 1ère journée : Groupe A : Aujourd’hui à Omdurman : Soudan - Afrique du Sud ; Demain à Calabar : Nigeria - Congo Groupe B : Demain à Bamako : Mali – Malawi ; à Addis-Abeba : Ethiopie - Algérie Groupe C : Demain à Ouagadougou : Burkina Faso – Lesotho ; à Libreville : Gabon - Angola Groupe D : Demain à Abidjan : Côte d'Ivoire - Sierra Leone ; à Lubumbashi : Rd Congo - Cameroun Groupe E : Aujourd’hui à Casablanca : Guinée – Togo ; à Kumasi : Ghana - Ouganda Groupe F : Demain à Ndola : Zambie – Mozambique ; à Niamey : Niger - Cap-Vert Groupe G : Aujourd’hui à Dakar : Sénégal – Egypte ; demain à Monastir : Tunisie - Botswana
Les « Lions » héritent de l’ogre espagnol
Gorgui Sy Dieng dominé au rebond. L’image d’un Sénégal qui s’est fait surprendre par les Philippines.
Les « Lions » du basket qualifiés au second tour avant leur match d’hier savaient ce qu’ils avaient à faire pour éviter de croiser l’Espagne, pays hôte et véritable rouleau compresseur, en huitièmes de finale du Mondial. Il leur fallait battre les Philippines lors de leur 5ème et dernier match du Groupe B à Séville. Malheureusement, Malèye Ndoye et les siens se sont fait surprendre (79 – 81 AP), terminant ainsi à la quatrième place qui les envoie à Madrid où ils affronteront « la Roja », samedi. Ce sera plus que compliqué pour les « Lions » qui avaient pris plus de 30 points dans la vue face au même adversaire, en match de préparation, juste avant cette compétition. Le programme des huitièmes de finale SAMEDI : A Madrid : France – Croatie ; Espagne - Sénégal A Barcelone : République dominicaine – Slovénie ; Etats-Unis Mexique DIMANCHE : A Madrid : Serbie – Grèce ; Brésil - Argentine A Barcelone : Nouvelle-Zélande – Lituanie ; Turquie – Australie
GUEDIAWAYE FC
L’entraîneur Moustapha Seck remercié Entre Moustapha Seck et le Guédiawaye FC c’est la rupture. Un communiqué émanant du club de la banlieue et parvenu à notre rédaction hier indique en effet qu’entre les deux parties c’est la fin de la coopération. Sans plus. Ainsi après avoir permis au club du président Djamil Faye de revenir en Ligue 1 et de remporter la coupe de ligue, en 21 ans d’existence, le technicien sénégalais devra en rester là.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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