Fab du lundi 1er septembre

Page 1

CORPS DE CONTROLE

LUNDI 1ER SEPTEMBRE 2014

44 è m e ANNÉE • N°13280 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

FOURNITURE D’ELECTRICITE PAR LA SENELEC

A Sendou, la

PAGE 2

FIEVRE HEMORRAGIQUE EBOLA

centrale à charbon

sort de terre

Le chef de l’Etat renforce les moyens du Contrôle financier

PAGES 6 - 7

Les personnes en contact avec le malade identifiées et mises sous surveillance PAGE 4 Le patient guinéen en isolement se porte mieux

Baisse attendue du coût du kw/h de 160 à 60 FCfa CHANTIER DE LA MOSQUEE MASSALIKOUL DJINANE Une partie du matériel est en route vers Dakar La main d’œuvre locale privilégiée dans le recrutement La délégation de Touba satisfaite de l’état d’avancement des travaux PAGE 6

CUISINE TRADITIONNELLE

EROSION ET TRADITIONS LOCALES

LE PREMIER MINISTRE A LA CLOTURE DES ASSISES DE L’EDUCATION

« Les recommandations de ce conclave seront appliquées » PAGE 3

Convocation prochaine d’un Conseil présidentiel Un conseil interministériel sur la rentrée scolaire en septembre

Djiffère, le royaume d’enfance de Senghor en péril PAGES 9 A 15 COUPE DU MONDE DE BASKET MASCULIN

Victoire des Lions face au Porto-Rico (82-75) PAGE 23

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

A la recherche des saveurs perdues


LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

CORPS DE CONTROLE

COMMISSION MIXTE SINO-SENEGALAISE

Le chef de l’Etat renforce les moyens du Contrôle financier

Mankeur Ndiaye à la tête d’une importante délégation

Le chef de l’Etat Macky Sall a reçu, samedi, au palais, les contrôleurs financiers. Ces derniers, au sortir de leur audience, ont exprimé leur satisfaction quant à la bonne gestion et la bonne gouvernance dans les entreprises du secteur parapublic. Toutefois, ils ont déploré le non respect, par certaines sociétés, des dispositions de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Le Président Sall a renforcé les moyens de ce corps. « Nous adressons nos félicitations gets et le vote des états financiers », a au secteur du parapublic minoritaire souligné Marie Gaye Ndiaye. Selon où l’on a noté une bonne gestion et elle, si des entorses ou des anomalies une bonne gouvernance. Il s’agit nosont constatées, des recommandatamment des banques, des assutions sont formulées puis adressées à rances, des sociétés stratégiques l'autorité. Une fois acceptées, elles comme la Sonatel et autres », a déclaré sont transformées en directives présiMarie Gaye Ndiaye, contrôleur finandentielles adressées au Premier miniscier, à l’issue d’une audience au palais. tre pour exécution. Cependant, les Elle ajoute que la gestion de perforcontrôleurs ont relevé que certaines mance et la gouvernance d'entreprise entreprises n'arrivent toujours pas à sont appliquées dans le secteur pararespecter les dispositions de l'Organipublic. Mme Ndiaye explique que le sation pour l'harmonisation en contrôle financier est présent dans le Afrique du droit des affaires (Ohada), secteur parapublic qu’il suit de manotamment en ce qui concerne la donière quotidienne. « Nous sommes au tation des budgets dans les délais et les moment de la prise de décision dans états financiers. les structures qui sont suivies. Nous Interpelée sur la réaction du présiassistons aux réunions des organes dent de la République durant l’audélibérants qui définissent les polidience, Mme Ndiaye soutient que la tiques stratégiques régissant les budréponse du chef de l'Etat était au-delà

de leurs attentes. « Nous étions confrontés, dans le passé, à beaucoup de difficultés dans le contrôle financier comme le renouvellement des effectifs, le manque de moyens matériels, l'absence de siège et les ressources financières pour faire face à nos charges de fonctionnement », a-t-elle déclaré. Des problèmes qui ont trouvé des solutions puisque, selon Marie Gaye Ndiaye, le président a pris des mesures importantes dans ce sens. Les contrôleurs financiers s’intéressent surtout à la gestion des finances des entreprises du secteur parapublic, des collectivités locales, des agences et autres organismes assimilés. Abdou DIAW (avec RTS)

DECES DU SENEGALAIS CHARLES ALPHONSE NDOUR A TANGER

Deux Marocains interpellés dans le cadre de l’enquête Deux Marocains sont officiellement interpellés dans le cadre de l’enquête liée au décès du jeune Charles Paul Alphone Ndour, né le 13 octobre 1988 à Joal, mort à Tanger, au Maroc, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur qui s’incline devant la mémoire du jeune. Le drame, poursuit le texte, s’est produit dans un quartier particulièrement surpeuplé de candidats subsahariens au voyage en Europe et, où les émigrés sont souvent « victimes de vols et autres agressions, source permanente d’affrontements entre riverains et étrangers ». Selon le Consul général, lit-on dans le communiqué, 9 Sénégalais qui s’étaient

opposés au transfert de la victime à l’hôpital sont en état d’arrestation à la suite d’échauffourées avec les agents de la police judiciaire. Le Consul général du Sénégal à Casablanca a pu obtenir des autorités de la Police, selon le ministère des Affaires Etrangères, le principe de les libérer. Mais, note le document, « en raison du week-end, elles ont expliqué ne pas avoir l’autorisation du Parquet. Le ministère qui présente aussi ses condoléances à la famille endeuillée, informe que le Consul général suit la situation de près et appelle la communauté sénégalaise établie à Tanger à la sérénité. D. MANE

Mankeur Ndiaye, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur effectuera une visite d’amitié et de travail en Chine du 2 au 5 septembre pour prendre part à la seconde Session de la Commission mixte de Coopération entre le Sénégal et la Chine, annonce un communiqué. Sur invitation du ministre du Commerce de la République Populaire de Chine, Mankeur Ndiaye sera à la tête d’une importante délégation gouvernementale à forte tonalité économique. Il coprésidera, avec Li Jinzao, Vice-ministre chinois du Commerce, la deuxième session de la Commission mixte de Coopération économique, commerciale et technique sino-sénégalaise, précise la même source. « Cette session de la Commission mixte, qui s’inscrit dans la consolidation des acquis de la visite d’Etat en Chine, du 19 au 22 février 2014, de Son excellence Macky Sall,

président de la République du Sénégal, accordera une attention particulière aux questions économiques, en particulier, à l'accompagnement de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) », souligne-t-on dans le document. « Elle offrira ainsi aux deux parties l’opportunité de travailler au renforcement et à la diversification de la coopération bilatérale déjà exemplaire entre les deux pays notamment dans les domaines commercial, économique, technique, des infrastructures, des investissements et du tourisme », ajoute le communiqué. Au cours de son séjour, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur aura des entretiens avec plusieurs autorités et responsables d’entreprises chinois, dont le Vice-ministre en charge des Affaires étrangères, Zhang Ming, précise le texte. M. GUEYE

PROJET D’APPUI DES ECO-VILLAGES

Bilan à mi-parcours satisfaisant Le diagnostic dressé du projet d’appui des Eco-villages a reçu, à mi-parcours, le satisfecit des différentes parties engagées. L’Agence nationale des éco-villages est une réalité. La promotion de l’api(Anev) et l’Agence japonaise de cooculture dans le Delta du Saloum, pération internationale (Jica) ont orl’aménagement intégré de l’environganisé, un atelier de partage du nement autour de l’école sont tout rapport d’avancement portant sur le aussi palpables. L’expérimentation de projet d’appui aux Eco-villages. Ce la technique de fabrication des bridernier a pour objectif de propulser quettes de charbon à base de typha, un développement rural tout en faifigure également parmi les actions sant office de supplément entre écophares jusque-là posées. logie et économie. Dans cette L’objectif global est d’assurer une perspective, le modèle qui protège à sécurité alimentaire et énergétique, la fois les ressources naturelles tout en contribuant à la lutte contre et l’environnement a été mis en les changements climatiques et à la place. Le projet Eco-villages déjà impréservation de l’environnement. planté dans 3 régions du Sénégal (FaOutre son aspect purement écolotick, Louga, Thiès) cible 1.400 gique, le projet met également en localités rurales. L’objectif est d’auavant la promotion de la bonne goutant plus réalisable que des acquis sivernance locale, la sécurité alimengnificatifs ont déjà été obtenus. La taire et la préservation des ressources promotion de l’agriculture dans la naturelles. Dans un contexte marqué zone des Niayes, à travers l’installapar les changements climatiques, la tion de pompes solaires et de sysJica entend poursuivre son appui au tèmes d’irrigation goutte à goutte, est gouvernement du Sénégal dans sa réalisée. L’introduction des bio-digespolitique de promotion et d’activation teurs dans la zone sylvo-pastorale des économies communautaires, a afin d’augmenter la disponibilité de souligné Kazuma Shibata, chef du Oumar BA l’énergie productive pour les ménages bureau Jica.

CONSEIL DEPARTEMENTAL DE ZIGUINCHOR

Priorité à la formation, à l’emploi des jeunes et aux femmes Le président du conseil départemental a, samedi dernier, à Ziguinchor, annoncé que son institution mettra essentiellement l’accent sur la formation qualifiante et l’emploi des jeunes et des femmes, durant les 5 prochaines années. Fiacre Coly, le président du conseil crire dans une logique de transparence départemental a fait savoir aussi et de bonne gouvernance. Il a exhorté qu’une attention toute particulière les membres du conseil à faire corps sera accordée à la santé. A cet effet, le rapidement avec les dures réalités de conseil départemental veut faire de la gestion de proximité qui leur inl’hôpital de la paix et du centre hoscombe tous, pour apporter les chanpitalier régional des plateaux sanigements de qualité auxquels s’attentaires d’excellence sur le plan national dent les populations. Il les a également et sous-régional. M. Coly a indiqué appelés à adopter une démarche de également que la protection et la sauplanification stratégique, conçue de vegarde de l’environnement, des forêts manière participative, en associant en particulier, tiennent à cœur le tous les élus ainsi que les forces vives conseil départemental, de même que du département et les populations, de la promotion de la destination Casamanière générale. mance par le levier culturel. Fiacre Coly s’exprimait à la fin de Par ailleurs, M. Coly a dit la nécesla première session ordinaire du sité de renforcer la formation de l’enconseil départemental de Ziguinchor. semble des élus et agents de son insLa réunion a permis, entre autres, de titution dans les domaines spécifiques mettre en place 4 commissions, dans qui prennent en compte les orientales domaines des finances, du plan et tions stratégiques de leur organe. Il a du développement économique, de annoncé aussi la création prochaine l’environnement, de l’aménagement de supports communicationnels (site du territoire, de l’urbanisme et de l’haweb et/ou journal interne) pour renbitat, de l’éducation, de la santé, des dre visible l’action du conseil déparaffaires sociales, de la jeunesse et de temental. Le président du conseil déla culture, des affaires juridiques et partemental et ses collègues du règlement intérieur. conseillers veulent également s’insMoussa SADIO

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

2

P olitique & I nstitutions


LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

P olitique & I nstitutions

3

MAHAMMAD DIONNE A LA CLOTURE DES ASSISES

RENTREE SCOLAIRE

« Les recommandations seront appliquées »

Un conseil interministériel en septembre

Présidant la cérémonie de clôture des Assises de l’éducation, samedi dernier, le premier ministre a affirmé que les recommandations seront appliquées.

Après 3 jours d’échanges sur les propositions de recommandations du Comité de pilotage, un consensus fort s’est dégagé sur la nouvelle école que veut le Sénégal : une école de la réussite.

tiale et continue. «Nous veillerons à la relève des défis de la pénurie d’enseignants qualifiés, notamment dans les sciences et les technologies, à tous les niveaux du cursus éducatif disposant de capacités pédagogiques pour établir les liens nécessaires entre les contenus des cours dispensés et les réalités du monde du travail», a promis Mahammad Boun Abdallah Dionne. Il s’est félicité de l’adoption des instruments que sont le Code de déontologie et le Serment de l’enseignant qui sont, selon lui, essentiels « pour construire cette école du mérite et de l’excellence ». En ce qui concerne le pacte de stabilité, il a in-

diqué que le gouvernement jouera son rôle. «Nous sommes pour une période d’accalmie de 3 ans avec zéro grève. Les moyens concernant le comité de dialogue social pour l’éducation et la formation seront dégagés», a-t-il promis. S’agissant du statut social des enseignants, le Premier ministre est d’avis qu’il faut le revoir. « Nous le construirons ensemble parce que ceux-ci demeurent les piliers irremplaçables de l’école, principal creuset d’éducation de nos enfants, avenir de la nation. Nous avons donc le devoir d’assurer aux enseignants la dignité et le respect», a-t-il indiqué.

Conseil présidentiel sur les recommandations Le président de la République convoquera, très prochainement, un Conseil présidentiel autour des recommandations issues des travaux des Assises de l’éducation et de la formation, a annoncé le Premier ministre, lors de la clôture des travaux des Assises. «Ce sera l’occasion certainement de disposer d’une feuille de route et d’un dispositif institutionnel de suivi permettant de rendre compte de l’état d’exécution des directives du Conseil présidentiel», a précisé Mahammad Dionne.

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE PHARMACIE NATIONALE D’APPROVISIONNEMENT

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’Offres pour l’Acquisition et la Pose de Panneaux signalétiques, Totems Lumineux et Plaquettes de bureau et autres accessoires, «F_SAF_020/AN 2014» Référence de publication : Quotidien le Soleil du 29 avril 2014 Montant de l’offre retenue : Lot 1: 10 104 954 FCFA TTC; Lot 2: 3 373 903 FCFA TTC Nombre d’offres reçues et identité des candidats: Sept (07) offres ont été reçues des candidats suivants : • GIE LAMO PUB • INTERPUB ENSEIGNES • LA GRIFFE • ETABLISSEMENT FADEL SUARL • SIREP COM • KAZ SOURCING • PRISMA COM Nom et adresse de l’attributaire : ETABLISSEMENT FADEL, Hann Maristes, PC 1 U 25, DAKAR La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de la personne responsable du Marché en vertu de l’Article 88 dudit Code, puis d’un recours au Comité de Règlement des Différents en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’Organe chargé de la Régulation des Marchés publics, en vertu de l’Article 89 dudit Code.

Le Directeur Dr Annette SECK NDIAYE 01 SEPT 2014

date de la rentrée. Avant, à la Primature, nous ferons, courant septembre, un conseil interministériel sur la rentrée », a annoncé le chef du gouvernement.

Pour une « école de la réussite »

Aliou KANDE et Elhadji Ibrahima THIAM

Les recommandations des Assises de l’éducation et de la formation seront mises en œuvre. Cette assurance a été donnée, samedi dernier, à la clôture des Assises de l’éducation, par le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. « Cette fois-ci, les conclusions des assises de l’éducation et de la formation seront mises en œuvre. Il n’y a pas à douter de l’effectivité des recommandations et des réformes proposées », a-t-il assuré. Le Premier ministre a ajouté que le gouvernement accordera également un intérêt particulier à la diffusion des valeurs de respect de l’intérêt général, de la citoyenneté, de la foi et de la créativité. «Les recommandations relatives à la gouvernance du système scolaire, au recrutement et à la formation des enseignants, à la stabilité de l’école seront prises en charge de matière particulière », a-t-il déclaré. Le gouvernement veillera aussi à la mobilisation de ressources financières conséquentes, en combinant ressources publiques, ressources privées et celles innovantes proposées par les Assises. L’objectif est de bâtir une école à même de répondre aux besoins d’un Sénégal émergent, car le développement économique et social du pays dépendra essentiellement de la qualité de ses ressources humaines formées. C’est pourquoi, le Premier ministre a insisté sur la formation ini-

Un conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2014-2015 se tiendra courant septembre. «Le décret portant calendrier scolaire a été signé cette semaine donc, on sait, la

L’horizon est tracé et les moyens pour y arriver définis. Le Sénégal veut, d’ici à 20 ans, disposer d’une « école de la réussite ». C’est le consensus fort qui s’est dégagé aux Assises de l’éducation et de la formation dont les lampions se sont éteints, samedi, après 3 jours d’échanges et de partage sur les propositions de recommandations formulées par le Comité de pilotage. Devant le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, la coordonnatrice adjointe du Comité d’appui scientifique de cette rencontre, Khadidiatou Tall Thiam, a égrené un chapelet de défis qui, s’ils sont relevés, permettront à l’école sénégalaise de retrouver sa triple vocation de construction du développement, d’intégration sociale et nationale et d’épanouissement individuel. « L’école de la réussite », définie par les Assises comme une plateforme qui met en cohérence et en synergie plusieurs conditions, suppose un système éducatif ouvert à l’enseignement francophone, francoarabe qu’arabo-islamique, un système éducatif qui donne toute sa place aux langues nationales, à l’éducation religieuse, aux valeurs et pratiques sociales de référence, à la culture scientifique, technique et technologique. Une telle école pose le devoir de réussir le passage de l’obligation scolaire de 6 à 10 ans, les abandons, une prise en charge conséquente de la petite enfance, de combattre les échecs massifs et de faire revenir le sport à l’école. « En somme, l’école de la réussite va donner, à chaque élève, les moyens de s’orienter vers une formation adaptée à son profil et offrant les meilleures perspectives de réussite », selon le rapporteur. Revoir le mode de recrutement des enseignants Pour ce faire, relever quelques défis secondaires est nécessaire : Edifier une école sénégalaise unifiée, efficiente, (dans un système de gestion sobre), vertueuse et créative, rénovée dans un environnement apaisé, autonome et ouverte sur le milieu où l’efficacité interne et externe est assurée, une école où la professionnalisation du personnel sera une réalité. Les Assises ont particulièrement insisté sur ce dernier point. En effet, dans ses recommandations, la Commission « Qualité des enseignants» a proposé de revoir le mode de recrutement des enseignants. Il est préconisé de relever le profil pour le cycle fondamental en 2 phases : Bac pour le préscolaire et le cycle fondamental et la Maîtrise (Master) pour l’enseignement secondaire. A partir de 2020, les Assises proposent que seuls ceux qui sont titulaires d’une Licence puissent enseigner au cycle fondamental et que le Master ou la maîtrise soit exigé pour l’enseignement secondaire. Il est aussi proposé la validation des compétences des maîtres-coraniques et des chefs d’atelier d’apprentissage à travers un dispositif national. Pour le financement de l’éducation, les Assises préconisent la

diversification des ressources par l’amélioration de la contribution de l’Etat. Il est proposé de créer une taxe sur les transactions financières et sur le tabac et l’alcool au bénéfice de l’éducation. La société civile et le secteur privé sont appelés à jouer leur partition. Il est également retenu d’explorer la faisabilité d’une Banque éducative. Taxe sur le tabac et sur l’alcool pour financer l’école Concernant la gouvernance du secteur, les Assises recommandent de revisiter et de dynamiser le cadre juridique et organisationnel, de renforcer le système informatisé d’informations, de promouvoir une école de la communauté avec une gouvernance partenariale transformationnelle, de renforcer l’informatisation et la décentralisation des personnels et des salaires pour plus d’efficacité, de faire de la communication un axe majeur du secteur. La Commission « Formation professionnelle » recommande une orientation spécifique en renforçant les liens entre les écoles de formation professionnelle et technique avec le patronat, de promouvoir l’entreprenariat et de porter les apprenants dans ce sous-secteur de 30 à 40 % des élèves. Cela suppose une meilleure gouvernance du secteur, le développement de l’offre de formation, l’augmentation du budget d’investissement, un dispositif d’insertion professionnelle. La Commission « Qualité et équité » propose de réformer les programmes d’enseignement, d’améliorer le temps de travail à l’école, de réactualiser et de mettre en œuvre une politique linguistique claire et cohérente. En outre, elle a préconisé de développer la culture des mathématiques, des sciences et technologies, de définir une politique nationale pour l’intégration des Tic, de faire revenir et de redynamiser l’éducation physique et du sport à l’école, de mettre en place un programme de développement de l’art et de la culture, de mettre en place une politique nationale de l’évaluation, etc. Un code de déontologie Pour un environnement scolaire apaisé, la commission « Stabilité et Dialogue social » appelle à diligenter l’organisation des élections de représentativité des organisations syndicales, d’instaurer « un dialogue inclusif, fécond et franc » entre tous les acteurs du système, d’instaurer un « pacte de stabilité » entre les ministères concernés et les partenaires sociaux, de mettre en place un « Observatoire national et local de veille, d’alerte et de suivi des engagements ». Un serment de l’enseignant, un code de déontologie et un pacte de stabilité ont été adoptés au cours de ces Assises. Les différents acteurs (syndicats, autorités étatiques, partenaires techniques et financiers etc.), se sont engagés à ne ménager aucun effort pour que ces recommandations puissent être mises en œuvre dans l’intérêt de l’école sénégalaise et du Sénégal.


4

A CtuAlites

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

FIEVRE HEMORRAGIQUE EBOLA

Les personnes en contact avec le malade identifiées et mises sous surveillance

IBRAHIMA GUEYE, PRIX DE L’OAPI EN 2002

Le « sculpteur » des couveuses d’œufs Lauréat de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) en 2002, Ibrahima Guèye, plus connu sous le nom de Ism, est né en Côte d’Ivoire. Il est sorti de l’ombre grâce à l’amélioration quasi obsessionnelle des couveuses d’œufs. Il est aussi prolixe sur le terrain du séchage des fruits, légumes et produits halieutiques. Malgré ses 65 ans, l’homme est toujours animé par la même passion. Par Idrissa SANE

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans un communiqué parvenu à la rédaction, a informé que le jeune guinéen infecté par le virus Ebola et admis aux services des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann se porte bien. « Son état général s’améliore », a-t-on indiqué. Malgré cette amélioration, le patient, mis en quarantaine depuis lors, continue de recevoir un traitement approprié. Les autorités du ministère de la Santé ont informé que l’ensemble des personnes ayant été en contact avec lui ont été identifiées et mises sous surveillance. « Elles font l’objet d’un examen médical quotidien », lit-on dans le document. Et la concession dans laquelle était domiciliée la personne atteinte de la fièvre hémorragique Ebola depuis la Guinée a été entièrement désinfectée par le Service national de

l’Hygiène. Les autorités sanitaires sénégalaises rappellent que les services de Santé, sur l’ensemble du territoire national, en collaboration avec les autres secteurs, sont mobilisés et appliquent les directives édictées en matière de sensibilisation, surveillance, détection et prise en charge de cas suspects. A ce jour, aucun nouveau cas confirmé n’a été enregistré au Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale réitère son appel à la sérénité et à une application rigoureuse des mesures préventives préconisées. Il rappelle que le dispositif de surveillance et de riposte à la fièvre à virus Ebola déjà mis en place, ainsi que toutes les mesures et procédures rendues nécessaires après l’apparition du premier cas importé ont été mis en œuvre. Eugène KALY

Toujours en isolement, le jeune Guinéen « se porte bien » Le jeune Guinéen infecté par le virus Ebola se porte bien, mais se trouve toujours en isolement à l’Hôpital de Fann, à Dakar, selon un médecin interrogé hier par la Radio Futurs médias (Rfm). Ce malade « se porte bien et n’a plus de fièvre », a-t-il dit, soulignant toutefois que d’autres tests devront être réalisés prochainement sur le patient. Un premier cas de fièvre Ebola a été signalé vendredi dernier au Sénégal par le ministère de la Santé et de

l'Action sociale. Un jeune Guinéen infecté par le virus Ebola est mis en quarantaine à l'hôpital de Fann, à Dakar, où il reçoit un traitement, a annoncé la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck. Le cas de cet étudiant de 21 ans inscrit dans une université de Conakry (Guinée) a été signalé mercredi aux autorités sanitaires sénégalaises par les responsables guinéens, qui l'avaient perdu de vue, selon Mme Seck. (APS)

L’archidiocèse de Dakar appelle à la vigilance et au respect des règles d’hygiène Suite à la confirmation, vendredi dernier, d’un cas importé de fièvre hémorragique à virus Ebola par le ministre de la Santé, le vicaire général de l’archidiocèse de Dakar, abbé Alphonse Seck, a appelé les Sénégalais à la sérénité, à la vigilance et à la prudence. « Soyons vigilants ensemble et ne cédons pas à la panique ! », a-t-il conseillé à travers une note pastorale envoyée à tous les prêtres, responsables de mouvements, associations et groupes d'apostolat. Abbé Alphonse Seck, par ailleurs curé de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff, a demandé à tous les curés et administrateurs de paroisses de l’archidiocèse de Dakar, aux religieux, surtout ceux qui sont dans les postes de santé, de collaborer avec les médecins et autres personnels médicaux pour sensibiliser et informer les fidèles sur les dangers, les symptômes et le traitement de la maladie d'Ebola. Le curé de Saint-Paul a également invité les prêtres à choisir un moment du rassemblement

eucharistique pour reprendre les recommandations préventives formulées par le ministère de la Santé et en faire une large diffusion par tous les moyens possibles. A la fin de la messe de ce dimanche, abbé Alphonse Seck a sensibilisé les fidèles catholiques de GrandYoff sur cette épidémie en les conseillant de veiller au respect des règles d’hygiène. Par exemple, en se lavant régulièrement les mains avec du savon. « Quand vous êtes propres, vous avez de fortes chances de ne pas attraper la maladie », a-t-il dit. Le vicaire général de l’archidiocèse de Dakar, au nom du cardinal Théodore Adrien Sarr, a encouragé le gouvernement et toutes les personnes qui tentent tout ce qui est possible aujourd’hui pour mettre sous contrôle cette épidémie. Il a prié pour que Dieu préserve le Sénégal et les pays de l’Afrique de l’Ouest de cette fièvre hémorragique. E. KALY

MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE STOCKHOLM

Les agents des douanes outillés sur les Polluants organiques persistants Le ministère de l’Environnement et du Développement durable organise, les 29 et 30 août 2014, un atelier de renforcement de capacités des douaniers sénégalais sur les Polluants organiques persistants (Pop). Cette rencontre entre dans le cadre du renforcement de capacités et asistance technique pour la mise en œuvre des Plans nationaux de la Convention de Stockholm sur les Pop dans les pays les moins avancés de la Cedeao et le groupe des quatre (République centrafricaine, Tchad, Mauritanie et Sao Tomé et Principe). Selon Aïta Sarr Seck, chef de la division prévention et contrôle des polluants et nuisances à la direction de l’Environnement, il s’agit, au cours de ces deux jours, de former les agents des douanes sur la Convention de Stockholm, sa ratification par le pays, les produits visés et les textes qui régissent la gestion des

Pop. Elle a également fait savoir que la liste des Pop sera mise à la disposition de ces agents, rappelant que la Convention de Stockholm a été ratifiée par le Sénégal en 2003 et mise en œuvre en 2004. « Dix ans après, nous sommes confrontés aux polluants. Nous avons des problèmes pour la mise en œuvre de cette convention », a souligné Mme Seck, indiquant qu’il faut faire en sorte que tous les agents des douanes comprennent cette problématique. Elle a plaidé pour un contrôle efficace des produits chimiques circulant au Sénégal. « Chaque jour, nous rencontrons des substances et des matières chimiques. Nous devons connaître la réglementation et voir la conduite à tenir », a noté le lieutenant-colonel Habib Ampa Dieng, chef du bureau recrutement et formation initiale à la division de la formation des douanes. Aliou KANDE

Des couveuses d’œufs dans différentes déclinaisons. Le concepteur Ibrahima Guèye, appelé affectueusement Ism, concentre encore son attention sur cette machine. Après cette invention, il s’attaque à son affinage. Au bout du compte, on en dénombre 5 prototypes. C’est en 1976 qu’il conçoit sa première couveuse. Celle-ci ne remplit pas ses attentes. Ism Guèye met alors l’invention en veilleuse. Entre temps, ce Sénégalais qui a vu le jour en Côte d’Ivoire, à Lacota, en 1949, s’envole pour le Brésil où il passa 4 ans à Porto Alegre. Là-bas, il subit une formation en technique industrielle de froid. De retour en Côte-Ivoire, il monte une entreprise en bâtiment (industriel et froid). Les affaires marchent. Au bout d’une décennie, il effectue un retour au Sénégal, reprend son invention et met au jour une nouvelle couveuse électrique. « J’ai beaucoup vendu cette couveuse électrique dans les pays de la sous-région comme le Mali et la GuinéeBissau. Au Sénégal, les personnes veulent toujours tirer profit de mon travail », laisse-t-il entendre. Certaines de ses machines peuvent couver jusqu’à 600 œufs. Les succès de la nouvelle invention ne l’ont pas poussé à verser dans l’autosatisfaction. Au contraire. Il continue à s’intéresser, de manière obsessionnelle, à cet appareil. En 2002, il livre la version pétrole et solaire. « Lorsque j’ai créé la couveuse qui fonctionne avec le pétrole ou le solaire, l’Organisation africaine de la propreté intellectuelle (Oapi) m’a décerné le Prix de la meilleure invention en 2002 », raconte Ism Guèye. L’Oapi le choisit pour représenter l’Afrique au Salon international de Genève où il a reçu le Prix de la médaille d’argent. L’histoire entre Ism et les couveuses n’est pas encore terminée. Mais cette-fois, elle prend une nouvelle dimension. Une vision de la pédiatrie Il fait un grand virage à partir de 2003. Puisque contre toute attente, il sort de son atelier une couveuse pédiatrique. « Je voulais juste une nouvelle vision de la pédiatrie surtout sur le plan technologique », justifie-t-il. Cette invention qui a été pourtant primée par la Banque mondiale lors de la Foire régionale de développement, n’est pas utilisée à grande échelle dans les pays africains qui ont encore des taux élevés de mortalité infantile. Le concepteur lègue aussi à la postérité une palette de séchoirs qui porte sa signature. C’est comme s’il y avait un pas à franchir entre la

création des couveuses et l’invention des séchoirs. Parmi ceux-ci, il y a le séchoir solairebio-combustible-gaz qui peut fonctionner 24 heures sur 24. Une gamme de séchoirs « Nous pouvons sécher des fruits, des céréales et des produits halieutiques », énumère-t-il. Déjà, il a formé les femmes de Pout et de Tivaouane sur la transformation des fruits et légumes. Le concepteur est sorti de l’ombre grâce à ses couveuses, mais il est l’auteur d’autres inventions. Dans son atelier, des découpeuses de savon occupent une bonne partie d’un compartiment. Au milieu se dresse un cylindre en aluminium. Un grillage cylindrique aux trous circulaires est à l’intérieur. Il reste à incorporer quelques principes. C’est la future décortiqueuse de noix d’anacarde. « N’est pas inventeur qui veut. Il y a quelque chose de divin dans les inventions. Les ingénieurs et les professeurs d’université ont des connaissances. Nous les inventeurs, nous avons la pratique », compare-t-il. Ibrahima Guèye sait lire et parler le français. Pourtant, il n’a pas fréquenté l’école des « Toubabs », pour ne pas reprendre l’expression d’un célèbre écrivain africain. Le sexagénaire refuse de baisser les bras. Il continue de combattre la théorie sous toutes ses formes. « Les Sénégalais dorment et dorment beaucoup malgré nos siècles de retard », regrette-t-il. Par ailleurs, il invite le chef de l’Etat à voyager de temps en temps avec les inventeurs qui ont une expertise avérée. « Dans chaque domaine de la vie active, il y a des inventeurs qui ont produit des appareils que le Sénégal peut utiliser pour accélérer le processus de développement. Lors de ses voyages, je souhaite que le président de la République emmène certains concepteurs. Ces derniers peuvent copier les nouvelles inventions et l’adapter à notre contexte », argumente-t-il. A 65 ans, Ism ne prépare pas la retraite. Il se mettra plutôt en retrait, car ayant commencé à remettre ses pinceaux et scies métalliques à un de ses enfants. L’inventeur jette ainsi les bases du partage de son expertise et projette d’ouvrir l’Atelier de réalisations technologiques du Sénégal (Arts) pour former les talibés et tous ceux qui ont échoué à l’école. Il est fort probable que ce projet aussi voit le jour, parce que Ibrahima Guèye a comme devise : « Je pense, j’étudie et je réalise ».


5

S oCiete

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

VISITE DU CHANTIER DE MASSALIKOUL DJINAAN

JOURNEE INTERNATIONALE

La délégation de Touba satisfaite de l’avancée des travaux

Ban Ki-moon invite à combattre le phénomène des disparitions forcées

Hier, lors d’une visite effectuée sur le chantier à Massalikoul Djinan, Serigne Mountakha Bassirou et Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, satisfaits de l’avancée des travaux, ont invité les disciples à être plus engagés dans la réalisation de cette mosquée à Colobane, Dakar.

La délégation du khalife général des mourides conduite par Serigne Mountakha Bassirou Mbacké et Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a fait, hier, une visite du chantier de la mosquée Massalikoul Djinan à Colobane. Selon Mbackiyou Faye en charge de la supervision des travaux, une nette avancée est notée. « Le guide est satis-

fait de vous (les talibés)», a rassuré M. Faye. Dans son discours, Serigne Mountakha Bassirou a invité les talibés à se retrousser les manches. « L’amour que nous avons pour Cheikh Ahmadou Bamba est le fruit de notre engagement. Il faut nous inspirer de la démarche du Cheikh. Enseigner la vie de Serigne Touba devrait nous ame-

ASSEMBLEE DES ETATS PARTIES DE LA CPI

Le Sytjust se réjouit de l’élection de Me Sidiki Kaba

« Nous nous réjouissons de l'élection au poste de Président de l'Assemblée des États parties de la Cour Pénale Internationale de Maître Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice du Sénégal », a écrit dans un communiqué le Syndicat des travailleurs de la justice. « Nous en éprouvons une intense fierté pour le renforcement du leadership de notre patrie, le Sénégal, qui a été le premier État à ratifier le statut de Rome le 02 février 1999 », ajoute le texte du Sytjust. Le Syndicat des travailleurs de la justice félicite « l'Afrique à qui revient pour la première fois l'honneur d'avoir un de ses ressortissants présidant cette instance de la justice internationale ». Le Bureau exécutif national du Syndicat Sytjust, qui rappelle au Garde des Sceaux sa demande d’audience depuis plus de 2 semaines, pense que notre nation gagnerait à œuvrer au plan national pour une justice indépendante, crédible sans insécurité judiciaire, mais aussi exempte de dysfonctionnements le plus souvent causés par leurs grèves provoquées dans le passé par une absence de prise en charge de leurs légitimes préoccupations ou parfois même par des atteintes à leurs droits acquis.

COOPERATION RELIGIEUSE

La Turquie s’engage à construire le siège du Conseil supérieur islamique du Sénégal Au cours de la réunion de son bureau tenue mercredi dernier, le Conseil supérieur islamique du Sénégal s’est réjoui des relations de coopération avec la Turquie. Selon Mourchid Iyane Thiam, président du Conseil, le Vice-Premier ministre du Gouvernement turc, le Dr Mohamet Gormez, s’est engagé à offrir au Csis un siège multifonctionnel. « Il suffit d’obtenir un terrain pour que les travaux d’édification du siège commencent », explique Mourchid Ahmeth Iyane Thiam, président du Conseil supérieur islamique du Sénégal. En effet, sa conviction est d’autant plus forte que, souligne-t-il, « le directeur du Bureau régional de coordination de Dakar de l’Agence turque de coopération et de coordination (Tika), m’a certifié qu’il n’attend que l’attribution du terrain par l’Etat pour démarrer les travaux ». M. Thiam affirme en avoir parlé au président Macky Sall qui l’a mis en rapport avec le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan ; et ce dernier a déjà pris les choses en main ». En effet, il a donné des instructions à un de ses collaborateurs, Moustapha Dia, avec qui une délégation du bureau du Csis a tenu une

séance de travail, a-t-il informé. Pour ce qui est des activités du Csis, il convient de retenir qu’elles ont été multiples, diversifiées et fructueuses. Pour la bonne raison qu’outre des audiences dans la quasi-totalité des ambassades des pays musulmans, le président Iyane Thiam et son staff ont eu des rencontres aux ministères des Affaires étrangères du Sénégal et de l’Intérieur. Le président Iyane Thiam est revenu sur la participation des responsables du Csis à différentes manifestations dont la plus récente est le « ndogou » (Repas de rupture du jeûne) offert aux chefs religieux, Imams, associations islamiques, etc., par le président de la République, Macky Sall. Correspondance particulière de Al hadj Khaly TALL

ner à distribuer tous ses écrits dans toutes les écoles. Par cette approche synonyme de paix et de tranquillité, l’humanité sera sauvée. La corruption va disparaître à jamais sur cette terre », a dit, persuadé, le représentant du khalife général des mourides. Devant une foule exaltée et dont la quiétude était déchirée par des cris de transe stridents, le guide religieux de Porokhane a fait savoir que multiplier les enseignements de Borom Touba ne sera pas facile. Et que cela peut durer des siècles. « Le khalife est content ; son esprit tranquille », souligne Cheikh Mountakha ibn Serigne Bassirou Mbacké. Pour sa part, le porte-parole de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a invité les fidèles à être plus engagés. En guise d’exemple, il a cité l’engament de Cheikh Ibrahima Fall, Serigne Darou Assane Ndiaye, entre autres dignitaires du mouridisme. Cheikh Bass a rapporté des propos de Serigne Mbacké Bousso soulignant qu’œuvrer pour Serigne Touba augmente les bienfaits du disciple. De l’avis de Serigne Bassirou Mbacké ibn Serigne Abdou Khadre, il ne faut pas regarder derrière. Le superviseur des travaux, Mbackiyou Faye, a conseillé aux disciples de respecter les consignes du khalife général qui doivent guider les talibés. Selon lui, les disciples ont le devoir de tout faire pour la réalisation des travaux. « Cette mosquée est une partie de la rétribution accordée par Dieu à Serigne Touba », a confié le superviseur. Serigne Mansour Sy CISSE

Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, exhorte tous les États à ratifier, sans tarder, la Convention contre les disparitions forcées. Il se prononçait à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées célébrée le 30 août dernier. À ce jour, 93 États ont signé et 43 ratifié la Convention contre les disparitions forcées qui est entrée en vigueur depuis décembre 2010. Cette convention fournit un socle sûr pour la lutte contre l’impunité, pour la protection des personnes disparues et leur famille. Elle veille au renforcement des garanties inhérentes à l’état de droit, y compris en matière d’enquête, de justice et de réparation, a dit Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu). Il invite, par ailleurs, tous les Etats à ratifier la convention. Les disparitions forcées de personnes, commises par des États, autant que celles commises par des groupes armés et terroristes, représentent également des violations flagrantes des droits de l’homme, a affirmé Ban Ki-moon. Cette pratique «ignoble» place les gens en dehors de la protection du droit, donc leur fait courir un grand risque de subir des violences physiques, parfois d’être victimes d’une exécution barbare, a relevé Ban Kimoon. Outre qu’elle cause une «inquiétude et une angoisse indicibles» aux victimes et aux êtres qui leur sont chers, cette pratique crée un climat général de peur et de terreur dans des sociétés entières, souligne-t-il. Les disparitions forcées étaient autrefois essentiellement le fait de dictatures militaires. Elles

sont désormais de plus en plus un instrument entre les mains de nombreux États de par le monde, dont certains agissent dans le cadre de stratégies de lutte contre le terrorisme, a déploré Ban Ki-moon Le secrétaire général de l’Onu rappelle que nul ne doit être détenu au secret. Toute personne privée de sa liberté doit être détenue dans un lieu sûr et officiellement reconnu et supervisé, où règne l’état de droit, faitil savoir. Il invite les Etats à fournir toutes les informations concernant le sort des personnes qui ont été victimes de disparition. Les disparitions forcées sont une pratique qui ne saurait être tolérée au XXIe siècle, a-til martelé. Oumar BA


6

E ConoMie

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

FOURNITURE D’ELECTRICITE

A Sendou, la centrale à charbon sort de terre Annoncée depuis quelques années, la construction de la centrale à charbon de Sendou est devenue une réalité depuis quelques mois. Sur le site, les travaux d’excavation de la chaudière et les gros œuvres, dans tous les compartiments de la centrale, sont bouclés à 85%. A ce rythme, comme l’a indiqué le directeur général de la Senelec, Pape Allé Dieng, le réseau électrique pourrait recevoir, dans un délai de 14 mois, un apport de 125 MW avec comme corollaire la baisse annoncée des coûts de production et des tarifs. Une partie du matériel embarqué en Inde est déjà en route vers Dakar. Reportage de Seydou Prosper SADIO, Aly DIOUf (textes) et Sarakh DIOP (photos)

Un peu après Bargny, sur la brettelle qui mène à Sendou, on peut apercevoir le vaste site clôturé de la centrale à charbon de Sendou. C’est un site de 29 ha accessible à partir de la brettelle par une piste latéritique bifurquant dans les champs de gombo où quelques buissons font témérairement face à l’expansion du béton dans la presqu’île du Cap Vert. Annoncée à plusieurs reprises, la centrale à charbon de Sendou sort enfin de terre. Elle est construite par la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), en collaboration avec le groupe indien Promac. Une centaine d’employés s’y activent de 8 h à 18 h, pour concrétiser ce projet si cher aux autorités sénégalaises. Son implantation a permis l’installation de ce petit commerce de circonstance. En effet, à l’entrée du site, des dames tiennent des gargotes où elles proposent aux travailleurs des repas dans la matinée et en milieu de journée. Leurs huttes de fortune sont précaires. Elles sont constituées essentiellement de quelques branches coupées dans les environs et de palissades. Ici, les consignes de sécurité sont affichées. Elles rappellent, à toute personne qui entre dans le site, l’obligation de porter un casque, un gilet ou encore des bottes. Non loin des affiches, juste à l’entrée, un agent de sécurité note scrupuleusement toutes les entrées. Il faut surtout se faire identifier. La sécurité est un maître-mot. Une société de gardiennage est spécialement engagée pour y veiller. A l’intérieur du site, le sol

marécageux est verdi par l’hivernage. Quelques pistes, ici et là, mènent vers les différents chantiers. La nature du sol ne facilite point les déplacements en voiture. Des équipes d’ouvriers armés de pelles renforcent, à l’aide de calcaire, les parties les plus boueuses des pistes afin de permettre aux véhiculent de circuler sans difficultés. Pour visiter le site, le chef du département « Equipement et Production », Papa Toby Gaye, accompagné du chef de projet, Younousse Fall, du responsable « Environnement, Hygiène et Sécurité », de la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), Badara Guèye et le manager général de Promac Engenering Industries Limited, B. A. Nataraj, offre son service. Un chantier démarré en novembre 2013 En allant aux bureaux des concessionnaires, 3 à 4 sous sites majeurs se dégagent du vide. Il y a aussi quelques constructions dans des endroits bien précis du site. Dans les bureaux, à l’intérieur de la salle de conférence, les guides exposent les grandes lignes du projet, ainsi que la nature de leurs alliances avec les différents partenaires impliqués dans sa réalisation. Sur les murs, il y a différents plans de la centrale reproduits. Mais aussi des photos du directeur général de la Senelec, Pape Allé Dieng, en Inde visitant l’usine de production du matériel lourd. En principe, dans 14 mois, ce chantier démarré le 13 novembre 2013, doit être livré. A cause du foncier,

Le directeur général de la Senelec en visite en Inde chez les fournisseurs de la chaudière.

les riverains se sont opposés, durant un certain temps, à la construction de la centrale sur ce site. « La question est réglée et l’on se réuni périodiquement », fait noter M. Guèye qui estime qu’en dépit de ce temps perdu, ils vont tout faire pour terminer, à temps, le chantier. En plus, l’emploi local est favorisé. Pour les postes qui ne nécessitent pas une certaine qualification, soutient-il, les locaux sont privilégiés. « 75% de ces emplois sont occupés par des gens de Bargny, Miname et Rufisque », renseigne M. Guèye, selon qui, « pour des raisons de monitoring, on demande aux employés leur pièce d’identité ». En quittant le bureau pour rejoindre les sites, on passe à côté d’un vaste entrepôt où des milliers de tonnes de fer de tous calibres sont entreposées. Des ouvriers vêtus de matériel de protection en prennent des pièces, les coupent, leur donnent des formes géométriques avant de les attacher à l’aide de fils de fer. Ils continuent le travail, imperturbables. Les pièces coupées et pliées en figures géométriques sont mises les unes sur les autres. Elles s’amoncellent. Plus tard, elles vont servir à la construction des semelles et autres composantes des fondations. Un

Etat d’avancement des travaux satisfaisant, selon la Senelec

Les colonnes déjà visibles sur le site devant abriter le dépoussiéreur.

Circonscrit sur environ 29 hectares, le site qui abrite la centrale à charbon de Sendou est en pleine chantier. Les quelques éboulements dues aux précipitations enregistrées dans le secteur n’ont pas entamé l’ardeur des ouvriers et des partenaires indiens à accélérer le rythme d’exécution des travaux sous la supervision de la Société national d’électricité (Senelec) et de ses sociétés sous traitantes que sont : la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces) et son partenaire indien Promac, chargée de l’ingénierie, de l’approvisionnement en matériel et de la construction. Conformément au plan de masse établi par la Senelec, les Indiens ont entamé les travaux sur le site. Sur plusieurs centaines de mètres, la

marne calcaire, cette argile gonflante est en train de céder la place à des excavations et fondations. A quelques mètres de l’entrée du site, un panneau de signalisation indique aux visiteurs les mesures de sécurité à respecter pour s’engouffrer à l’intérieur. Ici, le dévolu semble être jeté sur le périmètre qui doit abriter les principaux compartiments de la centrale à savoir la chaudière et le dépoussiéreur électrostatique communément appelé collecteur de poussière dans certaines unités industrielles. C’est avec joie que les promoteurs et les partenaires indiens lancent à qui veut les entendre, que le projet de Sendou est sorti de terre aujourd’hui. Revenant sur la topographie du chantier en cours, Papa Toby

Gaye, chef du département « Equipement et Production » de Senelec, s’est réjoui de l’état d’avancement des travaux sur le site. Pour la chaudière, les travaux d’excavation sont presqu’à terme. Il en est de même pour le site devant contenir le dépoussiéreur. Ce compartiment va répondre aux normes édictées en la matière en environnement. Rien ne sera négligé pour répondre aux attentes de l’Etat du Sénégal, a indiqué Nataraj, un des responsables de la société indienne Promac, chargée de l’ingénierie. 45 semelles sur les 48 nécessaires pour l’élever les cheminées à 150 m de hauteur sont construites. Et les propos du responsable de chantier, Alassane Bâ, de la société Sosate, sont plus que rassurantes. Selon M. Bâ, le chantier pourrait être livré d’ici le 15 septembre courant. Ces deux compartiments sont les plus importantes pour une centrale à charbon, a laissé entendre Papa Toby Gaye. Après la chaudière et le dépoussiéreur, la société indienne s’attaquera à la construction d’un turbo-alternateur et d’un poste de transformation de 225 KW/h. Il sera lié à la ligne Sococim-Mbour pour le raccordement au réseau interconnecté de Senelec. A terme, la Senelec envisage d’établir une seconde ligne qui va quitter Kounoune pour se raccorder au même poste, a dit M. Gaye.

peu à côté de cet entrepôt, une pelle mécanique creuse, à 5 m de profondeur, une superficie de 1.000 m2. Dans cette excavation gigantesque, s’activent quelques ouvriers, un camion benne et la pelle mécanique remplie à intervalle régulier. Debout, au bord de l’excavation, B. A. Nataraj, le manager général de Promac Engenering Industries Limited dont l’entreprise construit la centrale fait remarquer : « c’est la partie la plus importante de la centrale qu’on est en train de construire ici. Il s’agit de la chaudière ». Entamée, il y a environ un mois, la construction de la fondation de la chaudière se fait dans de la marne calcaire. « Il faut creuser et remplir l’excavation de sable de dune pour stabiliser », note M. Gaye. Quelques matériels en place Le respect des normes environnementales est une réalité à la centrale de Sendou. Le charbon étant réputé pollueur, les concessionnaires de la centrale ont prévu des moyens colossaux pour y faire face. Ils construisent, juste à côté de la chaudière, le dépoussiéreur sur une superficie de 600 m2. Ses fondations sont à 85% achevées. Il est aussi prévu une centrale à béton pour accélérer le rythme du travail, explique le responsable des gros œuvres de l’entreprise sous-traitante (Sosate), Alassane Bâ. Le dépoussiéreur sera équipé d’une cheminée de 150 m de hauteur. Il permettra de minimiser la pollution.

Toujours, dans le cadre du respect de l’environnement, il est prévu une corniche pour relier la chaudière à la haute mer. Celle-ci est distante de la centrale de 700 à 800 m. Deux tuyaux vont relier les 2 sites. L’un va amener l’eau pour refroidir les machines et l’autre pour la rejeter à 100 m du rivage. Non loin de l’entrée du site, il y a un autre dépôt où une partie du matériel de la chaudière, du dépoussiéreur et de la cheminée, est entreposée. Il attend la fin des travaux de base pour être montée. Un autre bateau de matériel est attendu dans les prochaines semaines, renseigne M. Gaye, annonçant la construction d’un camping pour les employés indiens qui doivent faire le montage. Un petit laboratoire et des magasins sont aussi en construction non loin de là. La centrale devant consommer 40.000 tonnes de charbon par mois, il est prévu la construction d’un endroit de stockage de la matière première. Enfin, il est également retenuu la construction d’un poste de transformation géré par la Senelec. Il sera construit à l’extérieur du site, souligne M. Gaye, selon qui, la centrale aura une capacité de production de 125 MW extensibles. Ce qui équivaut, présentement, à 25% de nos besoins. « Sans nul doute, si la centrale est opérationnelle, ce sera incontestablement une véritable bouffée d’oxygène pour le pays », indique le Dg de la Senelec, M. Dieng.

Respect des normes environnementales

B. A. Nataraj, manager général de Promac Engenering Industries Limited et Badara Guèye de la Ces satisfaits de l’état d’avancement des travaux.

Sur les 600 m2 qu’il va occuper, le dépoussiéreur de la centrale de Sendou, selon les ingénieurs, répondra aux normes édictées en la matière. Comme l’a indiqué le responsable du chantier, cette unité n’aura aucun impact négatif sur l’environnement. Tout a été conçu pour qu’il (dépoussiéreur) puisse collecter, à l’intérieur, la totalité de la poussière qui proviendra de la transformation de la matière première, a rassuré le responsable de Promac. Les vitesses d’injection dans les cheminées seront aussi impor-

tantes. Et les cendres qui seront récupérées par le dépoussiéreur, renseigne M. Nataraj, pourraient entrer dans la fabrication du ciment. Outre ce sous projet, il est prévu, sur le long terme, une fabrique de briques, souligne M. Fall. Il annonce également, l’ouverture, dans la centrale, d’un corridor sur une distance de 700 m en direction de la plage afin de drainer l’eau de mer vers les condensateurs. Les tuyaux devant servir à cette tâche seront enfouis et l’eau rejetée à plusieurs centaines de mètres de la plage.


FOURNITURE D’ELECTRICITE PAPE ALLE DIENG, DIRECTEUR GENERAL DE SENELEC

« Avec Sendou, c’est ¼ des besoins actuels de Senelec qui sera pris en charge »

Le contrat d’achat indépendant qui lie désormais la Senelec à la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), à travers la centrale de Sendou, contribuera à, non seulement de diversifier les sources d’énergie par l’introduction de la filière charbon, mais aussi à faciliter l’accès à un combustible de meilleur marché, a indiqué le directeur général de Senelec. Selon Pape Allé Dieng, depuis 30 ans, le Sénégal n’a jamais réalisé un projet d’une telle dimension dans le

secteur de l’électricité. Il estime que le démarrage des travaux de la centrale de Sendou vient ainsi matérialiser la volonté du président Macky Sall de traduire en réalité le projet du mix énergétique au Sénégal. « Avec Sendou, c’est 1 milliard de KW qui sera injecté, par an, dans le réseau de Senelec, soit environ ¼ des besoins actuels du pays en électricité », a dit M. Dieng. S’y ajoute aussi les gains de subvention et l’accès à un coût moindre au courant pour les ménages et les entreprises.

Le coût du KW/h peut passer de 160 à 62 FCfa pour la Senelec

7

E ConoMie

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

RENFORCEMENT DE CAPACITES

Plus de 160 agents des aéroports du Sénégal reçoivent leur attestation Ils sont 169 agents des aéroports du Sénégal (Ads) à avoir reçu, vendredi dernier, leur attestation après une formation complémentaire. A l’occasion, le directeur général des Ads, Papa Maël Diop, a révélé que le budget destiné à la formation a été doublé. En 2013, il a été porté à 150 millions de fCfa. Le directeur général des aéroports du Sénégal (Ads), Papa Maël Diop, son collègue de l’Ecole régionale de la navigation aérienne (Ernam), et le représentant du ministère du Tourisme et des Transports aériens, ont remis, vendredi dernier, à Dakar, des attestations de formation à 169 agents des Ads. Il s’agit de 28 agents de facturation, 109 facilitateurs et 32 secrétaires. Selon Papa Maël Diop, Dg des Ads, depuis sa prise de fonction, il a misé sur la formation des agents. « Nous avons trouvé des agents qui sont restés des années durant, sans aucune formation complémentaire nécessaire dans l’exercice de leur fonction », a-t-il regretté. La formation existante, a-t-il pour-

Remise d’attestations au terme d’une formation complémentaire. Aux Ads, la démocratisation de la formation devenue une réalité.

suivi, était réservée à une poignée de travailleurs. « Devant une telle situation, nous avons opté pour la démocratisation de la formation », a souligné le Dg de l’Ads qui a révélé que le budget alloué à cette session a été d’ailleurs doublé. « Pour le compte de l’année 2013 par exemple, 150 millions de FCfa ont été mobilisés pour la formation de 193 agents appartenant à tous les aérodromes civils nationaux et internationaux répartis sur l’ensemble du territoire national. Les bénéficiaires ont subi des formations

allant de 2 à 6 semaines au Sénégal et en France », a fait savoir M. Diop. Pour sa part, le directeur de l’Ernam s’est félicité de cette session qui, a-t-il indiqué, est le fruit de la conjugaison de convictions entre les dirigeants des 2 institutions sur l’importance de la formation. Les représentants des récipiendaires ont souhaité la poursuite de ces sessions de renforcement de capacités surtout pour les statisticiens. Elles ont promis de travailler pour la bonne marche des Ads. Eugène KALY

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

AGENCE NATIONALE DE L’AQUACULTURE

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Une partie du matériel embarqué en Inde.

Outre les gains d’économie attendus sur les subventions allouées, chaque année, par l’Etat, pour la production d’électricité, l’arrivée de la centrale de Sendou dans le réseau de la Senelec, va également permettre à l’entreprise d’accéder à une énergie de moindre coût, a déclaré le directeur général de la société d’électricité, Pape Allé Dieng. La Senelec pourrait acheter l’électricité produite par la centrale à raison de 62 FCfa le KW/h, contre 160

FCfa à l’heure actuelle, avec les hydrocarbures. Ce qui permettra à la Senelec de fournir aux Sénégalais de l’électricité à un prix beaucoup plus bas que celui qui est appliqué présentement, a-t-il ajouté. L’augmentation de la puissance permettra aussi une meilleure sécurisation de l’offre d’électricité. Cela cadre bien avec le plan industriel de Senelec qui, selon le directeur général, retient bien le développement du mix énergétique au Sénégal.

La main-d’œuvre locale privilégiée dans le recrutement Le démarrage des travaux de la centrale de Sendou a été aussi une aubaine pour les jeunes en quête d’emploi dans la zone. Dans les différents chantiers ouverts sur le site, les entreprises et les experts indiens ont décidé de privilégier la main-d’œuvre locale. Ils sont nombreux les jeunes de Sendou, de Minam, de Bargny et de Rufisque qui ont pu trouver un emploi sur le site. Sur les 100 personnes qui s’activent, en ce moment sur le site, seuls 15 sont d’origine indienne. Le reste est composé de jeunes de la

contrée, renseigne Badara Guèye, responsable à la Compagnie d’électricité du Sénégal. A terme, comme l’a indiqué un des responsables de l’entreprise indienne, 1.000 emplois seront créés dans la centrale. Par ailleurs, selon les responsables de la Senelec, un terrain de 50 ha a été trouvé pour remplacer l’espace qu’occupe actuellement la centrale. Cela, afin de répondre aux doléances des agriculteurs et autres producteurs des villages riverains de la centrale comme Minam, Sendou et Bargny.

Numéro de marché : F-DAF-023 Dénomination du marché : Assurance maladie du personnel de l’ANA pour l’année 2014 Nombres d’offres reçues: 3 Noms, Adresses de l’Attributaire et Montants Attribués: Marchés

Noms et adresses de l’attributaire

PREVOYANCEASSURANCES Avenue Jean Assurance maladie du Jaurès x Peytavin Imm PA personnel de l’ANA TEL: 33 889 52 52 Avenue Jean Jaurès x Peytapour l’année 2014 vin Imm PA TEL: 33 889 52 52

Montants attribués Vingt Huit Millions Cinq Cent Quarante et Un Mille Neuf Cent Quatre Vingt (28.541.980) F CFA TTC

Durée d’exécution: 30 jours à compter de la notification de l’attribution définitive du marché. La publication du présent avis est effectué en application de l’article 83 alinéa 3du code des marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps les délais pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du CRD de l’ARMP en vertu de l’article 88 du code des marchés publics. Le Directeur Général de L’AGENCE NATIONALE DE L’AQUACULTURE (ANA) M.Magatte BA 07 DEC 2013


8

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

AFRICAN REINSURANCE CORPORATION SOCIETE AFRICAINE DE REASSURANCE

AVIS DE VACANCE POUR LE POSTE DE Souscripteur Vie dans le Bureau Régional d’Abidjan (Côte d’Ivoire) La Société Africaine de Réassurance (Africa Re), institution financière internationale panafricaine dont le siège est à Lagos, République Fédérale du Nigeria, annonce la vacance du poste de Souscripteur Vie dans son Bureau Régional d’Abidjan.

• Fournir une assistance technique aux marchés et aux pays inclus dans le portefeuille du Souscripteur. • Effectuer toute autre tâche confiée par le supérieur hiérarchique. II. Lieu d’affectation

I. Description du poste Le poste proposé est celui de Souscripteur Vie de Traités et Facultatives qui va gérer le portefeuille des comptes (traités et facultatives) des cédantes des pays Francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre Catégorie et responsabilités Le poste est classé PS 2, avec des possibilités d’avancement dans l’organigramme de la Société. Placé sous l’autorité directe du Directeur Régional du Bureau d’Abidjan, le/la candidat(e) retenu (e) va gérer les relations avec les cédantes et courtiers désignés avec pour objectifs permanents la rentabilité, la trésorerie, la croissance du chiffre d’affaires et la satisfaction des clients. Les responsabilités du Souscripteur sont les suivantes, entre autres: • Solliciter et recevoir des offres d’affaires des clients existants et potentiels, évaluer les offres reçues et décider de les accepter ou de les décliner sur la base de la politique/des directives de la Société en matière de souscription. • Maintenir une documentation appropriée de toutes les propositions d’affaires et transactions reçues et conclues. • Effectuer régulièrement des visites de marché dans les pays inclus dans le portefeuille du Souscripteur pour rechercher de nouvelles affaires, conserver les affaires existantes et obtenir des statistiques sur le marché et d’autres informations pertinentes ayant une utilité stratégique et opérationnelle pour la Société. • Conclure et assurer le suivi de tous les contrats signés après acceptation des offres des cédantes et des courtiers. • Préparation à l’ intention des cédantes et courtiers des termes et conditions pour les renouvellements et les affaires nouvelles • Tarification des risques aggravés ainsi que ceux dépassant la capacité de souscription des cédantes. • S’assurer que tous les traités et facultatives sont finalisés, signés et envoyés aux cédantes /courtiers. • Répondre aux correspondances des clients, prendre part aux cérémonies sociales et professionnelles et à des activités connexes pour renforcer l’efficacité du marketing. • Suivi de la rentabilité et du niveau de réalisation des objectifs de production fixé dans les marchés couverts. • Examiner la performance globale par marché et prendre des mesures correctives lorsque cela s’avère nécessaire. • Superviser les collaborateurs par le biais de la planification, du contrôle, de la coordination et du réexamen des responsabilités qui leur sont confiées. • Gérer les sinistres décès, les résiliations et les transformations de contrats. • Etablir les bordereaux et comptes trimestriels ainsi que les bordereaux des participations bénéficiaires. • Fournir son assistance dans le traitement de toutes les transactions techniques. • Assister le Département des Finances dans le réexamen et le rapprochement des comptes des cédantes et des courtiers et solliciter le paiement des montants dus par eux ; de même, s’assurer du paiement dans les délais des montants dus aux cédantes et aux courtiers.

Le lieu d’affectation du ou de la titulaire du poste est Abidjan (Côte d’Ivoire). Il/elle peut être affecté (e) à un autre centre de production du Groupe Africa Re. III. Principales aptitudes requises pour le poste • Bonne connaissance des logiciels suivants: MS Office ; • Excellente connaissance de l’assurance et de la réassurance ; • Très bonne connaissance de la présentation des rapports. • Capacité de diriger des collaborateurs ; Capacité d’établir rapidement des relations excellentes et durables avec des cédantes. Autres connaissances • Capacité d’analyse et de raisonnement logique ; • Capacité de planification ; • Capacité d’assurer la formation des cédantes et des collègues ; • Capacité de prendre des initiatives et des décisions ; • Capacité d’établir des relations cordiales avec les cédantes et les collègues ; • Grande intégrité et sens des responsabilités ; • Parler couramment et bien écrire le français. Une bonne maîtrise de serait un avantage. IV. Qualifications et Expérience professionnelle Les candidats ou candidates devront remplir les conditions suivantes: • Etre titulaire d’une licence dans un domaine pertinent et d’un Masters et justifier d’une expérience post-qualification pertinente de cinq (05) ans ; ou • Etre titulaire d’une licence dans un domaine pertinent et d’un diplôme professionnel et justifier d’une expérience pertinente post-licence de neuf (09) ans ; ou encore • Etre titulaire d’une licence dans un domaine pertinent et justifier d’une expérience pertinente post-licence de neuf (09) ans. • Un diplôme universitaire en actuariat ou en mathématiques, une qualification professionnelle ou un diplôme universitaire supérieur en assurance serait un avantage, de même qu’une expérience professionnelle pertinente dans une compagnie de réassurance ou le département de réassurance d’une compagnie d’assurances. V- Avantages liés au poste et conditions salariales • Salaire de base compétitif (59 804 $EU – 71 886 $EU); • Exemption totale de taxes et impôts (statut diplomatique de Fonctionnaire International) ; • Couverture médicale pour soi-même et sa famille à hauteur de 75% ; • Frais d’éducation couverts par paliers d’études jusqu’à l’âge de 26 ans (maximum de 04 enfants) ; • Différentiel de poste payé en monnaie locale et susceptible d’augmenter ou de baisser en fonction de la situation économique ; • Congés au Pays d’origine tous les deux ans aux frais de l’employeur ; • Cotisation mixte au Fonds de Prévoyance (représentant 7% du salaire de base supporté par l’employé et 14% supporté par l’employeur). Date limite de recevabilité des candidatures : 05 septembre 2014.


Le Soleil • lundi 1er septembre 2014

Addiction nationale Par Sidy DIOP

ART CULINAIRE AU FILS DU TEMPS

’est une nouvelle mode que de shooter aux amphétamines, de gonfler un corps hyper-bodybuildé et de risquer, tous les jours, la crise cardiaque pour se faire une place dans l’arène sénégalaise. La lutte, nous sérine-t-on, est un sport national. Il n’y a qu’au Sénégal qu’on organise des séances de lutte avec frappe. Soit. Mais il faut bien reconnaître que ce sport si national ne nous fait rien gagner sur le plan international. Pour conquérir des titres à l’extérieur de nos frontières, nos lutteurs doivent se défaire de leur « nguimb » pour enfiler la combinaison de la discipline gréco-romaine. Et pour s’imposer au niveau sous-régional dans le cadre du tournoi de la Cedeao, les frappes ne sont pas permises. Pourquoi s’auto-glorifier d’une discipline qui n’apporte qu’à ses promoteurs et à un petit cercle de lutteurs ? Question impertinente : combien sont-ils parmi les milliers de lutteurs qui se tuent à avaler des amphétamines et à soulever des haltères à vivre des subsides de la lutte ? Des cogneurs du samedi et des bouchers du dimanche sont devenus les gardiens des gradins du stade Demba Diop. C’est dire que cette addiction nationale ne mène pas bien loin.

C

«

BIEN DIT EN FRANÇAIS »,

NOUVELLE RUBRIQUE

Le bon usage selon le Professeur Oumar Sankharé l E g RA N D l A R g E

Lorsque l’océan menace d’avaler les traditions Une série de reportages de Moustapha SENE L’érosion n’engloutit pas que la nature. Ce phénomène bouscule les hommes et leurs traditions. « Le Soleil » vous promène, en trois jets, dans ces royaumes d’enfances sous la menace de la furie des eaux.

Diffère, un royaume d’enfance sous la menace des eaux


10

Le Soleil • lundi 1er septembre 2014

CUISINE MODERNE

Les vieilles marmites grillées par

la révolution du gaz butane Les cordons bleus ne se conjuguent pas qu’au passé. Au coin du feu de bois, les dames mijotaient de bons plats pour la maisonnée. Aujourd’hui, l’utilisation du gaz butane a incontestablement révolutionné la cuisine. Grâce à cette technologie hors-pair, la cuisson ne prend plus beaucoup de temps. Un gain de temps et d’énergie non négligeable. Reste à trancher sur la question du goût. • Un reportage de Diégane SARR

ann Equipe, Villa 34. Une odeur d’huile chaude emplit l’atmosphère en ce début de journée. Elle embaume les narines dès lors qu’on franchit le grand portail métallique rougeâtre. Dans un coin de son petit appartement, au premier étage, la jeune Nogaye Ndiaye, seule, s’affaire dans la cuisine, le front déjà ruisselant de sueur. De temps en temps, elle fait la navette entre la cuisine, sa chambre et le lavabo pour régler un petit détail. En bas, au rez-de-chaussée, la marmaille s’agite, joue, court, crie, créant un vacarme indescriptible, sous le regard indifférent de quelques adultes assis à côté. La jeune ménagère, quant à elle, ne prête guère attention à ce tohubohu ambiant auquel elle semble visiblement habituée. En effet, chaque jour, à pareille heure, cette femme au foyer est plutôt occupée à préparer le déjeuner. Une routine chez elle. Partie très tôt dans la matinée au marché aux poissons situé en face du quai de pêche de Yarakh, elle est revenue il y a quelques minutes, le panier bien garni. Poissons, légumes, condiments et autres petites ingrédients. Bref, tout ce qu’il faut pour un bon « tiébou dieune Penda Mbaye ». Le menu du jour, y est. Pour elle, la « pêche » a été bonne aujourd’hui. Tout le contraire de ces derniers jours où le poisson se faisait rare et coutait excessivement cher. D’ailleurs, son visage lumineux renseigne sur sa joie d’avoir réalisé de bonnes emplettes. Pour quelqu’un comme elle, qui revendique le statut de fin cordon bleu, la suite ne devrait être qu’une simple formalité. Pour l’heure, Nogaye Ndiaye a fini d’éplucher les légumes et d’écailler les poissons.

H

UN GAIN DE TEMPS ET D’ENERGIE Dans deux heures maximum, tout sera au point et le repas tant attendu pourra enfin être servi. Au grand bonheur de la famille ou du moins une partie, d’autres membres étant allés au travail. « Grâce au gaz butane, la cuisson ne prend plus beaucoup de temps. En outre, c’est plus facile de préparer avec un gaz qu’avec du feu de bois. Avec ce dernier ou le charbon, on affronte la fumée tout le temps. On est également obligé d’effectuer d’autres petites corvées, sans compter le temps de la préparation du repas qui est trop long », explique, avec satisfaction, la jeune ménagère. Selon elle, la cuisson au gaz butane comporte beaucoup d’avantages. Car, outre le gain de temps, il y a aussi celui en énergie. Un constat que partage son voisin Ibrahima Ndiaye, un ouvrier dans un laboratoire pharmaceutique de la place. « Préparer un plat avec un gaz butane est évidemment plus reposant pour une ménagère. C’est une vraie révolution technologique que de cuisiner avec cet engin. Il suffit d’un temps record pour

que le repas soit prêt », avoue ce quinquagénaire. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, la cuisson au feu de bois prend mieux soin du palais que celle effectuée au gaz butane. « Les goûts ne sont pas du tout les mêmes. Le mets préparé au feu de bois est mieux cuit et plus délicieux », martèle-il avec conviction. LE FEU DE BOIS DONNE UN GOUT BIEN MEILLEUR Comme Ibrahima Ndiaye, de nombreuses personnes soutiennent que la cuisson au feu de bois a un goût bien meilleur que celle faite au gaz butane. C’est le cas de la ménagère Fatou Ma-

rone, une voisine de Nogaye Ndiaye. Issue du milieu rural, cette quadragénaire affirme bien connaître la cuisson au feu de bois pour l’avoir longtemps pratiquée au village. « Le plat cuisiné avec le gaz butane est juste moins fatigant. A part cela, celui fait au feu de bois est plus avantageux. Elle a plus de goût et de saveur, parce que le repas prend le temps de bien cuire. Ce n’est pas la même chose avec le gaz où, en l’espace de quelques minutes, le repas donne l’impression d’être bien cuit, alors qu’en réalité, tel n’est pas le cas », témoigne-t-elle. En revanche, pour la restauratrice Awa Bodian, les questions de saveur n’ont rien à voir avec le mode de cuisson utilisé. « Pour moi, tout dépend de la qualité de la cuisinière. Si c’est un cordon bleu, le plat, à coup sûr, sera agréable et délicieux ; peu importe qu’elle l’ait préparé au feu ou avec le gaz butane », affirme-t-elle. Pour le vieux Ablaye Ndaw, la cuisson au gaz

est une véritable avancée technologique. Pour autant, il pense que l’ère du gaz a entrainé dans son sillage la disparition des cordons bleus. « Les vieilles marmites ne s’expriment plus », déclare-t-il sans cesse en langage imagé. En clair, Ablaye Ndaw est d’avis que l’ancienne génération cuisine mieux que

l’actuelle. Pour lui, les nombreux ingrédients, condiments et autres additifs qui accompagnent les mets actuels ont fini par tuer les goûts. « Jadis, on mettait juste du sel et quelques légumes. Mais aujourd’hui, c’est un mélange de produits, parfois même dangereux pour la santé », regrette-t-il.

UN DUEl EN ART CUlINAIRE

La saveur du « corrige-dame »* après celle des condiments naturels La cuisine traditionnelle sénégalaise est souvent décrite comme la plus riche et la plus variée de l’Afrique de l’Ouest. Cependant, elle a subi des mutations suivant les années et les générations. Que reste-il des plats de cette époque considérés, par les femmes dites modernes, comme une cuisson qui a fait son temps ? a maison des Mbaye fait partie des concessions les plus grandes de Niaga, une commune située dans le département de Rufisque. D’ailleurs, les villageois l’appellent « Chine populaire » en raison du nombre important de personnes qui vit dans ce foyer. Cette demeure à l’architecture différente de celle des bâtiments construits de part et d’autre a été léguée comme héritage. Il est 14h 15 mn. Les membres de la famille se regroupent autour de trois bols de « tiébou dieune » ni huilé ni trop rouge, mais rempli de poissons et de légumes. Dans chaque plat, homme et femme « piochent » avec la main ou la cuillère. Faute de place sur les nattes en paille, certains ne sont même pas bien assis. Mère Absa Dione, 76 ans, et Yaye Kane Bâ, 66 ans, sont les maîtresses de maison. Ces deux sages qui paraissent plus jeunes que leur âge, respectent toujours les normes des plats traditionnels. Et l’utilisation des bouillons dans la préparation de la cuisine est formellement interdite. « De notre temps, tous ces épices n’existaient pas. Pour relever le goût des aliments, on y mettait du cymbium (« yet ») et du poisson sec », déclare Mme Dione.

L

L’EPOQUE OU ON MANGEAIT « BEAUCOUP ET BIEN » Dans cette maison, le « baassi salté » (couscous sénégalais à la sauce d’arachide), le « mboum » (sauce faite à base de feuilles) et le « diodd » (sauce d’igname) sont de rigueur. Selon Yaye Kane, ces plats sont cuisinés sans huile. Pour préparer le « baassi » par exemple, il faut une bonne pâte d’arachide que l’on met dans une marmite contenant uniquement de l’eau, y ajouter soit des poissons fumés ou de la viande et du niébé. Ya Dary Diouf, une griotte sexagénaire résidant dans le même village, est témoin de l’époque où on mangeait « beaucoup et bien ». Cette mère de famille se rappelle

avec nostalgie le « natt » (un mix de poisson fumé, de « diomboss » (pastèque découpé en morceaux) ou « yombo » (courge), plus de l’arachide en poudre et du niébé). Mais aussi du « nialang sef » (couscous sénégalais relevé avec une sauce à la pâte d’arachide, au poisson frais et sec et au niébé). Idem pour le « nialang mout » (préparé de la même manière que le riz au poisson, à la différence que le « nialang » est fait à base de céréales), le « tiéré koboss » (couscous accompagné d’une sauce à la patte d’arachide cuite avec des cacahuètes. Ces plats étaient préparés au feu de bois dans l’objectif d’obtenir un goût meilleur. Malheureusement, se désole-t-elle, les femmes d’aujourd’hui préfèrent cuisiner avec le gaz butane pour éviter la chaleur et la fumée. L’USAGE « ABUSIF » DES BOUILLONS Ya Dary Diouf est d’avis que l’usage abusif des bouillons et cubes, de l’huile et autres ingrédients a favorisé l’apparition de certaines maladies qui n’étaient pas fréquentes à l’époque. Abondant dans le même sens, Coty Dièye, la soixantaine, témoigne que la cuisine

d’hier n’est même pas comparable à celle d’aujourd’hui. « Nous préparions nos plats au coin du feu, tout en prenant le temps nécessaire pour la cuisson des légumes. En plus, nous n’osions pas mettre les « corrige-dame », à savoir les cubes, bouillons et arômes », se souvient cette dame de Gandiol, une localité de Saint-Louis. Expliquant qu’il suffisait d’avoir un bon poisson (« thiof », « beurre », « ngot »), du poisson sec et du cymbium pour réussir son « tiébou dieune ». Contrairement à l’avis de ces dames, Aminata Seck, une commerçante, soutient que la cuisine d’aujourd’hui est meilleure, car les femmes actuelles ont plus d’astuces. « Les plats modernes sont meilleurs que ceux de l’époque, parce qu’ils sont plus savoureux et plus présentables », justifie-telle. Une autre dame habitant la même maison que Aminata est du même avis. Elle va plus loin, considérant les plats traditionnels comme étant dépassés. • Marame Coumba Seck (Stagiaire) * « Corrige-dame » : Ce néologisme est un condensé de « corrige » et « dame » pour dire que les bouillons cachent les lacunes des dames préposées à la préparation des repas.


Le Soleil • lundi 1er septembre 2014

11

REQUIEM POUR DJIFERE

C’était un matin de gésine au royaume de l’enfance…

’érosion dans cette partie du Sénégal a eu plusieurs conséquences fâcheuses, notamment la perte d’infrastructures économiques (usine, campement), la destruction de la mangrove, la délocalisation de villages comme Diakhanor, l’ensablement des chenaux d’accès aux îles comme Dionewar et Niodior. Actuellement, selon certains experts, le phénomène d’érosion ayant beaucoup ralenti, la ligne de rivage recule encore de quelques dizaines de mètres par an. La flèche ne s’est pas stabilisée, et elle continuera vraisemblablement de s’éroder jusqu’à sa racine, c’est-à-dire approximativement à hauteur de Palmarin-Diakhanor. A Djifère, le drame n’est pas autrement vécu. Ici, les populations cachent difficilement leur désarroi face au risque, de plus en plus probable, d’un engloutissement de cette bande de terre sur la flèche du Sangomar sur laquelle est bâti leur village. "Regardez là-bas ! C’est dans ce campement touristique, aujourd’hui englouti par les vagues, que je travaillais. Il y a encore sept ans, ce réceptif ne désemplissait pas. Mais c’est triste, la mer a tout détruit,

L

y compris les locaux des services des Eaux et Forêts qui se trouvaient derrière l’hôtel". L’homme qui s’exprime ainsi s’appelle Samba Bâ. Ancien cuisinier de campement, parti à la retraite après ce déluge qu’il n’est pas prêt d’oublier, ce Peul était venu, comme la plupart des habitants de Djifère, de très loin, avec l’espoir de faire fortune ici. Pour lui, l’heure n’est plus aux illusions. D’un ample tour de bras, il nous indique, avec force détails, les ravages causés par la morsure des vagues. Le regard qui suit à la trace cette gestuelle ne peut pas se figer sur le très surréaliste et effarant spectacle de tant d’efforts et de sacrifices annihilés. Aujourd’hui ruinés par l’océan, les murs défoncés d’anciennes maisons de plaisance, les immenses souches d’arbres (probablement les restes d’un ancien peuplement de filaos ayant servi à contenir les eaux) subissent encore l’inséparable furie des flots. Avec l’amoncellement de déchets solides rejetés sur le rivage, comme ces pneus usagés et cette ferraille faite d’objets hétéroclites, ces endroits, jadis habités par les hommes, sont devenus aujourd’hui le refuge d’une faune très peu inquiétée par le caractère sinistre des

lieux : quelques rares oiseaux aquatiques, des lézards que n’indisposait pas outre mesure le sable surchauffé de la plage, des chèvres se ruant sur tout ce qui pouvait encore ressembler à de la végétation… C’était tout ou presque. Mis à part tous "ces gens de la plage", pêcheurs et matelots (les "laga-laga"), qui, à l’ombre de leurs huttes de chaume, profitaient de la brise marine pour remailler leurs filets… "Si on ne fait rien, dans dix ans, Djifère ne sera plus qu’un vieux souvenir. La mer continue encore de creuser. Une fois, après que des journalistes comme vous sont passés, le génie militaire est venu avec des géomètres. Ils sont repartis sans que rien ne soit fait. Nous attendons toujours", nous confie le vieux Seydou Cissé, un des dignitaires de la mosquée rencontré près du marché. Pour lui, comme pour ses amis, la peur s’est installée. Car tout ce que ces gens redoutent encore, c’est d’aller à l’inévitable. L’inévitable est, depuis cette date, en train de se produire. Aujourd’hui, non seulement les implantations humaines ne cessent de subir les assauts répétés des flots au point de pousser, après les violents raz-de-marée, les habitants à changer de village à plusieurs reprises durant ces décennies... Mais encore, les vagues ont poussé leurs fougues ravageuses jusqu’audelà des espaces socialisés. Engloutissant dans leurs houles concessions et champs, lieux de culte et sols en jachère, cimetières ancestraux et bois sacrés.

Une solution locale à un problème global. n peut penser la mise en place des Conventions et l’adhésion enthousiaste dont elles ont fait l’objet de la part des communautés locales comme le signe prégnant d’une certaine adaptation aux effets pervers des changements climatiques. Mais aussi comme une réponse communautaire à des choix aménagistes surannés et dirigistes, particulièrement dans le secteur de la pêche. Une réponse fondée sur une prise de conscience par les populations de leur rôle dans la renégociation des conditions d’accès aux ressources et de l’état de leur propre vulnérabilité du fait des effets des changements qui péjorent et rendent plus précaires leurs conditions d’existence. Le projet de gestion concertée pour l’avenir d’une pêche durable au Sénégal (Usaid/Comfish) financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) et qui intervient pour appuyer l’Etat du Sénégal dans sa stratégie de gestion des ressources halieutiques, telle que définie dans la lettre de politique sectorielle (Lps), a été conçu dans ce contexte. Et il s’exécute depuis deux ans maintenant, avec comme porte d’entrée l’utilisation de la Convention locale comme outil de gestion participative des pêcheries dans les zones ciblées par le projet. Les Conventions locales deviennent ainsi des sortes de test grandeur nature qui permettent aux communautés vulnérables de dévoiler leur aptitude à s’adapter à un contexte écologique difficile et à s’inscrire dans des dynamiques nouvelles engagées autour d’une gestion plus vertueuse de la ressource. Une exigence qu’on trouve consignée dans les différentes études de référence du programme.

O

Moustapha SENE

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Sur la route de Djifère, là-bas sur la mythique de la pointe de Sangomar, ce n’est pas seulement la nature qui se meurt du fait de l’océan qui bouscule les hommes. Les cultures et les valeurs s’en vont aussi pour de bon. Et cela se voit dans le décor quasi kafkaïen qu’affiche l’isthme au détour de Diakhanor, le dernier hameau de la longue guirlande de villages sérères, tous appelés Palmarin et… condamnés, presque tous aussi, à la détérioration et à l’itinérance forcée par l’avancée de la mer !


GARAGE DE FASS MBAO

Réflexions à la volée autour d’un Café-Touba fumant es dernières fraîcheurs de la matinée se bousculent d’avec les rayons du soleil, prêts à imposer leur marque. Il est neuf heures. Le temps renvoie, cependant, des signaux dignes d’un crépuscule. Un ciel sombre et hésitant s’affiche. N’empêche, les habitués du Garage de Fass Mbao sont bel et bien présents. Ici, on discute de tout et de rien. Un café Touba bien servi, en attendant qu’arrive leur tour de transporter les usagers, les chauffeurs et apprentis laissent libre cours aux débats. Ils parlotent, polémiquent et échangent. Dans ce méli mélo, des voix se font entendre, provenant de

L

partout, créant, du coup, un bruit strident. Des débats sans régulateur, chacun est libre de prendre la parole, de dire ce qu’il pense. Et même, au besoin, de couper la parole à son protagoniste. Aucun code ne régit les échanges… ils sont « open », « free », ouverts en langage clair… Libre cours est laissé aux interprétations. Le niveau presque uniforme des protagonistes confère aux échanges une liberté de ton qui laisse à désirer. Par ces temps, l’actualité universitaire s’est érigée en vedette, prenant, pour un temps, la place à l’information sportive, celle de la lutte en particulier. Là, le décès de l’étudiant Bassirou Faye,

émeut plus d’un. Tous le condamnent unanimement. « Il était tellement jeune, le voici déjà parti alors qu’il n’a même pas eu le temps de savourer la vie », s’exclame un monsieur, la cinquantaine bien sonnée. Le son à peine audible de sa voix laisse paraître l’émotion qui l’anime. « La vie semble parfois injuste, rapportée au parcours des uns et des autres, mais le Tout-Puissant ne se trompe jamais, puisse t-Il l’accueillir en son paradis », renchérit son voisin de même génération. Un « amen » général retentit, appuyé par un silence profond et éphémère, signe que l’émotion et la compassion demeurent.

« Il serait, cependant, trop facile de ne pas faire justice à ce mort. Force doit rester à la loi. Les responsabilités doivent être situées, de part et d’autre, les fautifs sanctionnés », plaide ce jeune garçon à peine âgé de 20 ans. Son visage juvénile contraste d’avec la rigueur qui teinte son propos et la précision qui s’y dégage. Le garçon qui assure ne prendre parti pour aucune entité, réclame justice en sa qualité de citoyen. « Tes idées sont souvent tordues, mais j’admets que, pour une fois, fiston, tu as raison », lui lance, sur un ton taquin, son vieux voisin. La constance du propos et la pertinence de l’argumentaire font l’unanimité, du moins sur ce sujet. Chose rarissime au sein de la grande-place », où les débats sont souvent houleux et contradictoires. Demain, est un autre jour ! Oumar BA

MBAYE FALL Akassa* ! Ça roule maintenant grâce au café-Touba… La vente de café Touba nourrit bien son homme. Mbaye Fall en est la preuve. Depuis 2007, il a élu domicile au garage clando de Cambéréne et y vend, à volonté, le café Touba. Aujourd’hui, avec les bénéfices issus de cette activité, il a pu acheter un taxi-clando qu’il a confié à un ami qui fait la navette entre le rond-point Cambéréne et les Parcelles Unité 1. es piétons et ceux qui sont véhiculés, qui ont l’habitude d’emprunter le rond-point de Cambéréne, le connaissent ou l’aperçoivent souvent. Assis sur de gros pneus superposés juste à l’angle de la route qui mène vers le rond-point « Case-bi », Mbaye Fall, avec son arsenal (grande casserole posée sur un fourneau, tasse en main), vend, avec fierté, son café Touba. Cette boisson est très prisée par les passagers et conducteurs qui échangent, sans cesse, une pièce de 50Fcfa contre une petite tasse à jeter remplie de café Touba. En effet, notre interview était entrecoupée d’échanges avec ces amateurs de ce café. Ils ne faisaient que l’interpeller pour avoir ce café aux saveurs de « diarr » (arôme naturelle en clou de girofle). Habillé d’un jogging de couleur bleue marine, lunettes noires accrochées à la tête, une sacoche en bandoulière, Mbaye Fall confie : « J’ai commencé à vendre du café Touba au garage des taxi-clandos, sis au rond-point Cambérène, en 2007. Le matin, je suis au rond-point Case-bi et, dans l’après-midi, je rapplique vers le rond-point Cambérène ». Selon Mbaye Fall, auparavant, il ne se contentait que de vendre des lunettes noires et des montres au marché de Thiaroye. Mais, un jour, fait-il savoir, « mon oncle maternel, qui gérait un « tangana » (une gargote) au marché Gueule Tapée de Cambérène m’a demandé de suppléer, dans cette activité, mon grand-frère qui devait voyager à l’étranger. « C’est de là qu’est né cette passion pour la vente de café Touba », dit cet habitant des Parcelles assainies. Originaire de Thiès, précisément de Mérina Ndankar, Mbaye Fall se réveille, chaque jour, à 4 heures du matin, pour la préparation du café. Il effectue ses prières avant de rallier le rond-point Case-bi. Puis, le soir, il est au rond-point Cambérène pour ne le quitter qu’à 21 heures. Aujourd’hui, cette passion pour la vente du café Touba a porté ses fruits. En réalité, ce petit commerce lui apporte un bénéfice quotidien consistant. « J’arrive à gagner 20.000 FCfa par jour. C’est avec cet argent que je paye mon loyer à 22.000 FCfa, sans compter mon alimentation », informe ce célibataire sans enfant. Très ambitieux, Mbaye Fall, juste âgé de 28 ans, a pu aussi payer, avec ses revenus, un taxi-clando pour une somme globale de 600.000 FCfa. Ce taxi-clando, mis entre les mains d’un ami, fait la navette entre les Parcelles Unité 1 et Cambéréne. Maguette Guèye DIEDHIOU

L

Akassa : Chez les Baye-Fall (ils perpétuent la pensée de Cheikh Ibrahima Fall, fidèle compagnon de Cheikh Ahmadou Bamba), ce mot traduit l’approbation, dans un fort accent spirituel.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

12

Le Soleil • lundi 1er septembre 2014


Le Soleil • lundi 1er septembre 2014

13

V A C A N C ES F R A N C o p h I l ES

Le français et ses subtilités sont la raison d’être de cette chronique du Professeur Oumar Sankharé.

Le français et nous ’est par le Sénégal que la langue française a été introduite en Afrique. Notre pays est en effet la première colonie où fût ouverte une école française, précisément à SaintLouis. Autant dire l’ancienneté de cette langue sur notre territoire national qui a révélé en 1920 le premier écrivain africain, Amadou Mapathé Diagne, l’auteur des « Trois volontés de Malic », et surtout en 1935 le premier agrégé de grammaire qui allait devenir le premier académicien noir, Léopold Sédar Senghor, le père de la Francophonie. Mais voilà qu’aujourd’hui, le Sénégal est en passe de devenir le pays d’Afrique où l’on parle le français le plus fautif et le plus incorrect. Comment en est-on arrivé là ? Plusieurs raisons pourraient expliquer cette régression du niveau des Sénégalais en français. Il est possible de dénoncer l’état catastrophique où se trouve l’Ecole sénégalaise avec ses effectifs pléthoriques, son système de double flux, ses cohortes de volontaires ou de vacataires qui en savent très souvent moins que leurs élèves ! À cela s’ajoute la réduction scandaleuse du temps de travail qu’entraînent les innombrables fêtes et jours fériés, sans compter les multiples grèves et vacances scolaires. Hostile à la maîtrise du français est aussi l’environnement intellectuel des Sénégalais qui, dans les textes officiels, les inscriptions et les journaux ne voient et n’entendent que du « farançais ndialakhâr ». Mais le mal le plus profond et le plus insidieux réside dans ce nationalisme de mauvais aloi qui revendique, comme le disait l’écrivain Mamadou Traoré Diop, « le devoir patriotique de mal parler le français ». Telle semble être du reste l’opinion de certains linguistes autoproclamés qui ont l’art de faire de l’enseignement des langues nationales un fonds de commerce politicien et qui prétendent qu’aucun Etat ne s’est développé avec l’usage d’une langue étrangère. C’est simplement ignorer que le français n’est pas né sur le sol de l’Hexagone, que la langue de Molière est plutôt celle de Jules César. C’est bien ce conquérant romain qui, en 52 avant J.-C., battit les Gaulois de Vercingétorix à Alésia et leur imposa sa langue, le latin, qui, par suite d’une évolution historique, a donné naissance au français. Dès lors, il devient patent que le français constitue, pour nous autres Africains, un précieux patrimoine culturel que nous a légué la colonisation française au même titre que les Français eux-mêmes qui ont reçu cette langue de la colonisation romaine. Mieux, la diversité linguistique

C

représente une grande richesse que nous devons sauvegarder en nous enracinant dans notre civilisation par l’étude de nos langues nationales et en nous ouvrant aux autres peuples par l’acquisition des langues étrangères les plus parlées à travers le monde.

Comme le français nous est échu en partage par le biais de l’histoire, efforçons-nous sans complexe de nous l’approprier et de le maîtriser. Voilà l’objectif pédagogique que se propose cette nouvelle rubrique que nous avons l’honneur d’animer. Nous vous

saurions donc gré de bien vouloir nous interpeller sur les questions de langue qui vous préoccupent. Et c’est avec un immense plaisir que nous tâcherons alors d’engager le dialogue avec vous, lecteurs du « Soleil ». Bonnes vacances francophiles !

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

• Professeur Oumar SANKHARE


14

Le Soleil • lundi 1er septembre 2014

ROMAN D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SÉNÉGAL Elle sortit presque en courant et se trouva nez à nez avec son père presque gêné, elle s’agenouilla : - Bonjour Baba. Bakar tenait encore son chapelet entre ses doigts tremblants. Les perles se suivaient dans un rythme calculé. Quand la première perle reprit sa place initiale il serra fortement son chapelet entre ses deux mains et le posa sur son front en prononçant quelques phrases coraniques. Solennellement Bakar s’adressa à sa fille : Raki tu es déjà prête ? - Pas encore Baba, j’y suis - Cours vite ma fille. Il faudra te lever avec les rayons du soleil, cela t’évitera d’affronter tôt la chaleur !

Raki quitta son père dans un sourire enchanteur. Les arbres amortissaient déjà les premiers rayons du jour. Le convoi de Raki était prêt. Une escorte digne d’une reine. Des bœufs comme cadeaux ! Une dizaine de chevaux, deux courtisans pour ses prestations ! Un groupe de fidèles tenait à faire partie du voyage. La sage Awa pour sa santé. Les « Gaolos », détenteurs des richesses culturelles, une voyante de la cour des « Lamtoro », quelques servantes pour les besoins quotidiens, tout ce beau monde était au service de la princesse de Saré Lamou. La sécurité composée d’une vingtaine de soldats était aussi fortement représen-

tée. Raki avait tous les honneurs d’une reine. Les adieux durèrent quelques instants et le convoi s’ébranla porteur de richesses, d’espoirs et de rêves. Les villages succédaient aux villages, le vol plané de l’aigle veillait sans cesse sur la marche des nuages. Raki au milieu du convoi avait à sa droite la fidèle Awa, à sa gauche une servante de son âge qui ne cessait de lui masser les pieds. De temps en temps, elle fermait les yeux, rêveuse. L’avant et l’arrière du convoi étaient tenus par les « Mathioubés » défiant les rayons du soleil. Le beuglement des vaches déjà vaincues par la chaleur se mêlait aux hennissements des chevaux. A chaque halte l’eau dans les peaux tannées garda sa fraîcheur. Raki était toujours

la première servie suivie d’Awa puis des autres femmes après quoi la sécurité prenait sa part. On n’oubliait pas non plus les bœufs et les chevaux qui à chaque halte profitaient de l’ombre profilée des filaos. Le voyage dura toute la journée, le crépuscule s’effaçait devant Tillé Boubacar. Raki toute excitée sortit de sa tente. Elle secoua respectueusement Awa que le sommeil commençait à gagner ! -Mame Awa, nous sommes arrivés ! La vieille Awa de dire : - Dieu merci : cela ne pouvait se passer autrement, mais avant que tes Pieds touchent le sol de Thillé, arrose ton visage de ce fluide extrait des mamelles d’une « Maye Maydo » dans l’agonie d’une tempête. De cette mixture tu en prendras trois gorgées en commençant par « Bissimilahi »

en terminant par « Alham doulilahi ». Cette pièce d’argent, tu la jetteras avant de descendre et prends bien soin de la jeter le plus loin possible. « Inchallah », tu retourneras saine et sauve à Saré Lamou. - Je ne sais comment vous remercier Mame Awa, vous faites beaucoup pour moi avança Raki. Ceci est mon devoir Raki. Je suis la première personne à t’avoir touchée, La première à entendre ces cris de vainqueur. J’avais prévu que tu seras un jour l’étoile du Fouta, même encore fraîche. Dans les bras de ta mère tu avais une façon particulière de pleurer. Tu étais déjà prédite à porter le flambeau, d’un peuple, l’étendard de la gloire. Je dois beaucoup te surveiller Raki, tu n’es pas une simple jeune fille, tu as la beauté d’une déesse, la chasteté d’une lune, la pureté de l’eau bénite des lieux saints. Raki était troublée mais le convoi s’ébranla encore dans un sursaut et s’arrêta.

L’HIVERNAGE DE BaB’S Par Babacar DIENG

Bab’s et la fièvre « Haïboulayi » iégane écoute chaque jour les informations relatives à la fièvre hémorragique Ebola. Il se disait rassuré des mesures par les autorités de notre pays et que cette épidémie n’élira pas domicile ici. Mais, il tressaillit lorsqu’il entendit la speakerine d’une chaîne de télévision française dire qu’un cas a été découvert au Sénégal. «Ah, mba lii diamla ?» (Que c’est préoccupant !) Il resta méditatif non sans penser à son cousin Bab’s que rien n’ébranle. Il alla le voir pour l’informer sur la maladie et les mesures à prendre. Couché sur une natte à moitié déchirée, ce dernier tenait un morceau de pain moisi. Lorsqu’il vit son cousin, il s’empressa de lui dire : «Si tu cherches de quoi te mettre sous la dent, y a rin (il n’y a rien). Donc, ne me dérange pas, ze souis (je suis) en train de consulter ce morceau de pain de la semaine dernière. «Je ne suis pas v’nu (venu) pour çà, cousin. As-tu écouté la radio ? On parle d’Ebola qui commence à inquiéter sérieusement». Bab’s était devenu subitement joyeux. Il se leva, esquissa quelques pas de danse et se rassit. «C’est Ndèw. Tu vois que zavais raissong (j’avais raison). A chaque fois que ze te dis que Ndèw est plus danzereuss (dangereuse) que Haïboulayi (Ebola), tu ne me crois pas. Wala (voilà), maintenant, tu le constates par toi-même. Dès demain mardi, elle quittera cette maison». Exaspéré par cette hargne de son cousin contre sa propre épouse, Diégane tonna. «Bab’s, si vraiment tu te prends pour un citadin, agis au moins comme les Européens devant un danger qui guette et qui peut anéantir toute une population !». Diégane lui explique les méfaits de cette fièvre Ebola, de fond en comble. «Ah, donc Haïboulayi n’est une personne ? Ze te préviens tissuite (tout de suite). Fiébar (fièvre) ou pas, ne compte pas sur moi pour retourner au villasse (village). D’ailleurs, Haïboulayi n’entre que chez ceux qui mangent du « ndambé ». Donc, je ne suis pas concerné, moi qui ne mâche que de la salade. Mais, tu ne veux pas me comprendre, Ndèw est piir (pire) que Haïboulayiyi». Et de jeter son dévolu sur le reste de son pain !

D

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Le bonheur de Dado


Le Soleil • lundi 1er septembre 2014

QUESTIONS DE SPORT

15

• Par MADIOUF *

Compétitions mondiales de basket

Sans ses stars, les Etats unis en mal de certitude

’est la danse des étoiles sur le parquet, en NBA ! En championnat du monde, les USA envoient des équipes corpo pour rivaliser avec les meilleures… au monde. Paradoxe ? Pourtant, il se disait que cette nation avait, avec la balle orange, le statut d’épouvantail de sorte que le basket empruntait au football la fameuse phrase de l’ancien footballeur international anglais, Gary Lineker : « Et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne ! ». Cette formule, qui résumait la suprématie de la Manschaft sur le football européen, s’appliquait aussi à l’équipe nationale masculine américaine de basket. Avec sa « Dream team » (équipe de rêve) des Magic Johnson, Michael, Jordan, Larry Bird, Charles Barkley présentée aux Jo de 1992, à Barcelone, et au championnat du monde de 1994, à Toronto. Mais, depuis les Jeux olympiques d’Athènes, en 2004, la formule a pris une ride. Elle n’opère plus. Parce que tout simplement, l’équipe de basket américaine n’est plus souveraine. Sans ses galactiques venant du championnat professionnel de basket américain (NBA), elle est une formation comme les autres. Elle n’est plus armée de certaines convictions La preuve : l’équipe du pays de la bannière étoilée a perdu les Jo 2004 et le championnat du monde de 2006. Les écuries européennes ont les éléments qui évoluent dans la très sélect NBA. A l’image de l’Espagne, de la Grèce, de la Serbie, de la France et de la Croatie, les nations du Vieux continent font plus qu’organiser la résistance. La dernière confrontation très disputée entre les Etats unis et l’Espagne en finale des Jeux de Londres démontre, si besoin en est encore, la vitalité du basket ibérique. Après son premier titre mondial en 2006, l’Espagne règne sur l’Europe (championne en 2007,2009 et 2011) et continue sa marche en avant ses médailles d’argent aux Jo (2008 et 2012) Elle tutoie les Etats unis. Pour la 17è Coupe du monde en cours, l’Espagne compte sur tous ses atouts. Le jeu intérieur espagnol, avec une phalange NBA, n’a pas d’égal dans le tournoi, avec le retour sa grande star de Pau Gasol (qui passe des Los Angeles Lakers aux Chicago, aux côtés de son frère Marc et Serge Ibaka(Oklahoma City). Avec à la mène l’expérimenté Juan Carlos Navarro, la formation ibérique peut retrouver le toit du monde. Le champion du monde et champion olympique américain est, lui, amputé de plusieurs doigts. De grandes stars NBA, Le Bron James, Carmelo, Anthony, Kevin Durant(le Mvp de la saison NBA), Chris Paul et autres Russell Westbrook, pour différentes raisons (blessures, choix personnels de se reposer, etc.), ont affaibli le « Team Usa ». N’empêche, avec comme patron Derrick Rose et les autres (James Harden,Stephen Curry), les protégés du coach Mike Krzyzewski partent légèrement avec la faveur des suffrages. Avec la mondialisation et l’arrivée en masse des étrangers (surtout les Européens) dans la plus grande ligue de basket du monde(NBA), on est plus loin de l’équilibre des forces. Une révolution dans la géopolitique de la discipline. Une excellente nouvelle pour le basket mondial. Si le 15 septembre prochain, à Madrid, une nation européenne (l’Espagne des frères Gasol sur ses terres, ou la Grèce le Brésil, la France, la Croatie, la Grèce, la Lituanie, l’Ukraine), désormais avec un label NBA, s’imposait à Madrid, ce serait loin d’une surprise Elle est loin la période où les Etats unis présentaient des équipes… corporatives. Celle composée d’employés du fabricant de voitures Chevrolet a terminé à la seconde place du championnat du monde de 1950 derrière l’Argentine. L’équipe Us d’inspiration… Caterpillar, quant à elle, a remporté le championnat du monde de 1954 devant le Brésil. Désormais, les lignes se resserrent entre les Etats-Unis et les nations concurrentes. Sans ses plus grandes stars, la Bannière étoilée manque de certitude. En langage imagée, elle devient un team sous un ciel sans étoiles ! Finalement, sur la planète Basket, l’étendard américain tient à reprendre des couleurs et garder tout son éclat. Jusqu’à preuve du contraire Email : dioufafrica@yahoo.fr

C

lES ARChIVES DU SolEIl

La fausse première de Blaise Diagne 4 janvier 1992. A la veille de la 18è Coupe d’Afrique des nations « Sénégal 92 » le président Abdou Diouf remet le drapeau national au capitaine des « Lions » Jules François Bocandé. Pour cette Can disputée du 12 au 26 janvier 1992 à Dakar et Ziguinchor, le Sénégal s’arrête en quart de finale (battu par le Cameroun,0-1).

Il est d’usage de dire que Blaise Diagne fut le premier député sénégalais à l’Assemblée française. Cela est inexact. Il fut cependant le premier député noir. Le premier Sénégalais fut Barthélémy Durand Valantin de 1848 à 1851, métis d’origine goréenne, né en 1806 et mort en 1864, fils d’un négociant marseillais et de la signare Rosalie Aussenac. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis


16

R égions

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

CAMP DE REBOISEMENT DES JEUNES DE SUKYO MAHIKARI

CULTURE DE LA PAPAYE A KOLDA

25.522 arbres plantés à Belly Gawdy Chérif

La cochenille du papayer fait des ravages

LOUGA : Après un séjour de 6 jours à Belly Gawdy Chérif, dans la commune de Syer, région de Louga, les jeunes de l’association spirituelle Sukyo Mahikari ont planté 25.522 arbres dans le tracé de la Grande Muraille Verte (Gmv) au terme d’une activité de reboisement sur une superficie de 225 hectares. La salle de conférence du ministère de l’Environnement et du Développement durable a abrité, samedi dernier, la cérémonie de clôture du camp de reboisement de 210 éléments de 14 nationalités du groupe des jeunes de Sukyo Mahikari. Une occasion pour le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, Souleymane Diallo, de se féliciter des résultats encourageants du Groupe des jeunes de Sukyo Mahikari qui «entrent dans le cadre de la lutte contre la dégradation des terres». Pour lui, l’édification de la Grande Muraille Verte est Ody-Marc Duclos, directeur du centre de la région Afrique basé en Côteun processus idoine de restauration et d’Ivoire. de valorisation des zones traversées par le tracé. C’est pourquoi, rappelle-t-il, «le durables entre les pays africains. Pour Président Macky Sall considère l’étale vice-président, directeur du centre de blissement de la Gmv comme un prola région Afrique basé en Côte-d’Ivoire, gramme phare dans le Projet Sénégal Ody-Marc Duclos, «l’immersion dans émergent (Pse)», d’autant que, expliqueles communautés de villages riverains t-il, elle permet de tisser des relations de Belly Gawdy Chérif aura été un mo-

ment fort pour exprimer à Dieu le repentir des membres de l’association et du groupe des jeunes pour avoir contribué à la détérioration et à la destruction de l’environnement». Outre ses remerciements à toutes les structures qui ont aidé à la réussite de ce camp de reboisement, Ody-Marc Duclos a réaffirmé l’engagement du Groupe des jeunes de Sukyo Mahikari dans la mise en œuvre de la Gmv, qui est une manière, pour eux, de purifier les jeunes de l’organisation et d’améliorer la société. Si de plus en plus les Etats sont en train d’utiliser des technologies vertes et des industries respectueuses de l’environnement, l’association spirituelle, à en croire M. Duclos, se propose aussi d’agir pour limiter les gaspillages par l’utilisation rationnelle de l’eau, du tri sélectif des déchets et l’utilisation des énergies renouvelables, entre autres. Selon lui, il s’agit, au-delà de ces actions, de changer le mode de pensée et de rétablir la symbiose entre Dieu créateur, les hommes et la nature. Babacar Bachir SANE

COOPERATION BILATERALE

Pikine et Nanterre renforcent leur partenariat Dans le cadre de sa coopération avec la commune de Nanterre (france), la ville de Pikine a abrité un forum sur le thème «l’engagement des jeunes et des femmes des villes de périphérie dans le développement local». C’était en présence des représentants de l’ambassade de france. Cette cérémonie marque le dernier point de l’agenda du séjour de la délégation nanterre conduite par le maire Patrick Jarry et son adjoint Hassan Hmani en terre pikinoise. Le forum tenu, à cet effet, a été une tribune pour les deux parties de fouetter l’engagement des femmes et des jeunes en faveur du développement local. A l’issue de cette rencontre marquée par une série d’activités, les deux communes ont décidé de renforcer leur coopération en poursuivant le partage d’expériences dans les domaines du sport, de la culture, du renforcement des capacités des personnels, de l’appui et de l’encadrement des groupes de promotion féminine, etc... Il s’est aussi agi, pour eux, d’œuvrer pour un élargissement des

bases du Falp,en Afrique et en Europe. Le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, a réitéré l’engagement de sa ville à jouer son rôle et à assumer ses missions et responsabilités dans le cadre du secrétariat et du comité intercontinental. Les échanges ont porté sur le partenariat fécond qui caractérise les relations bilatérales entre les deux communes, matérialisées par la mise en œuvre de projets de jeunesse et de promotion féminine. Les jeunes des 2 communes ont échangé leurs expériences. Beaucoup de convergences de vue ont été notées sur la nécessité pour le Falp de développer un combat solidaire pour un meilleur positionnement des banlieues dans le concert des cités du monde. Les 2 délégations ont aussi visité le Réseau des

femmes entrepreneuses de Pikine (Refep) dans le quartier Oryx de Thiaroye-Sur-mer où le Gie des femmes s’active dans la transformation et le commerce des céréales locales, à Keur Mbaye Fall où les femmes du Gie «Fekke Aj» exploitent des périmètres maraîchers avec l’appui du service de coopération de la ville de Pikine. Ces dernières ont magnifié la coopération entre les 2 communes les ayant permis de participer à la foire de la Ferme Géante en novembre 2013. Les 2 maires ont conjointement inauguré une fresque réalisée sur le mur de l’école élémentaire Ibra Sène par 2 jeunes des 2 villes. Abdou DIOP

La cochenille du papayer (Paracoccus marginatus) fait des ravages à Kolda. Près de 4 mois après son apparition à Hilèle (à l’Est de la commune), ce redoutable ravageur est en train de se répandre à un rythme inquiétant dans la capitale du fouladou. Les propriétaires de papayers se disent préoccupés par l’ampleur des dégâts et s’interrogent sur l’avenir de ce fruit dont la commercialisation nourrissait bien des familles. Ils estiment que la complexité, voire l’absence d’un traitement efficace pour stopper la progression de la cochenille, cet insecte très ravageur, n’est guère rassurant pour l’avenir de la filière papaye. Les premières attaques ont été observées sur les plantes ornementales, puis sur les papayers. «C’est une cochenille blanchâtre farineuse qui se colle à la partie supérieure du papayer, notamment aux nervures des feuilles. La larve est protégée par cette substance qui ressemble à du coton, si bien que le traitement est assez difficile pour atteindre la larve. Il faut un produit spécial pour venir à bout de ce ravageur», explique Abdoulaye Badji, chef de base d’avertissement et d’alerte agricole de Kolda. Il estime que la taille des papayers, dont certains peuvent atteindre plusieurs mètres de haut, constitue un obstacle majeur au traitement et que la cochenille est une véritable menace pour le papayer au Sénégal. La fumagine qui se développe sur le miellat produit par l’insecte finit par couvrir les tiges, les rameaux et les feuilles. Ce qui entraîne une réduction de la photosynthèse et des échanges gazeux de la plante. La cochenille infeste les nervures des feuilles les plus âgées qui finissent par jaunir, sécher et tomber préma-

turément. Et le papayer meurt au bout de 3 mois s’il n’est pas bien traité. «Une fois attaqué, les fruits de la plante perdent complètement leur goût. Pour faire le traitement, il faut introduire le produit dans la sève de la plante afin de pouvoir atteindre la cochenille. L’abattage des papayers atteints semble, pour l’instant, être l’unique solution». Selon lui, cette option n’est malheureusement pas sans conséquence puisqu’elle permet aux cochenilles adultes de s’envoler pour aller se poser sur d’autres plantes qui finiront, à leur tour, par être attaquées et ainsi de suite. «Quand les adultes s’attaquent à un papayer jusqu’à le détruire, ils transfèrent leurs larves sur d’autres plantes qui vont également subir le même sort. Ce qui rend davantage complexe le traitement», fait savoir Abdoulaye Badji. Mamadou Aliou DIALLO

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN

AVIS DE RECRUTEMENT Une importante société de la place évoluant dans le domaine du commerce, recherche

COMMUNIQUE

Un Gestionnaire des opérations expérimenté en Transport et Logistique • Vous devez être titulaire d'un Bac+2/3 en Transport et Logistique. • Vous possédez une expérience au sein d’une entreprise de Transport/logistique, idéalement dans l'exploitation. • Vous avez des capacités managériales et de leadership. • Vous êtes autonome, rigoureux, dynamique, polyvalent et vous avez l'esprit d'équipe. • Vous maîtrisez l’outil informatique (Word, Excel et Powerpoint) et avez des bases solides de communication avec les clients. Envoyez vos CV au plus tard le 15.09.2014 à l'adresse suivante : logistiquegestion1@gmail.com 28 AOÛT 2014

La Direction Centrale des Marchés publics (DCMP), considérant le renouvellement de la majorité des conseillers dans les collectivités locales lors des dernières élections locales du 29 juin 2014, invite les autorités contractantes concernées, à prendre les dispositions nécessaires pour procéder au renouvellement de leurs commissions des marchés conformément aux dispositions des articles 35 et 36 du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. La Direction Centrale des Marchés publics et les pôles régionaux réitèrent leur disponibilité pour apporter les informations et conseils nécessaires aux entités concernées par lesdits changements. Fait à Dakar, le 19 août 2014

Le Directeur de la Direction centrale des Marchés publics (DCMP) 1er SEPTEMBRE 2014


17

C ultuRe

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

SPECTACLE AU GRAND THEATRE

Omar Pène fait un retour triomphal Le grand public venu voir, samedi, le spectacle de Omar Pène a rendu un hommage appuyé au lead vocal du Super Diamono qui a fait un retour gagnant sur la scène du Grand Théâtre.

Aux côtés de ses collègues artistes Kiné Lam, Ismaëla Lô, Baba Maal (entre autres), Omar Pène a renoué avec la scène.

Un spectacle de « Baye Pène » ? Cela ne se raconte pas. Il se vit. Ses fans l’ont bien compris. La preuve, la grande salle du Grand théâtre national était archicomble. En écho à cette retrouvaille et pour montrer leur affection au lead vocal du Super Diamono, les admirateurs ont hurlé de joie. Et pour donner de la voix, Mamadou Maïga (un ancien de Diamono), le rappeur Fata et Cheikh ont assuré la première partie. Crescendo, l’émotion gagne le public lorsque la chanteuse Soda Mama entonne les louanges d’Omar Pène. Accompagné par des collègues artistes, Pène est apparu sur scène avec un regard lointain. Requinqué par cette puissante voix de sa griotte et entouré d’instrumentistes, Cheikh Tidiane Tall, Dembèle Diop, Hervé Samb, Noumoucounda Cissokho, entre autres ténors de la musique, il a débuté le spectacle en acoustique. Le titre « Ma beug sama

yaye boye » a résonné dans la salle tel un cri de cœur, accentué d’une belle chorégraphie du groupe de danse Bakalaba. L’artiste a enchaîné avec ses morceaux fétiches « Tiki Tiki », « Sama nit la », « Tolou Baye Demba », « Diamono »… avant de faire une petite pause pour remercier le président de la République, Macky Sall, et ses nombreux fans. « Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce à vous et vos prières. Je me suis retiré de la scène musicale pendant une année et, entre-temps, j’ai tout entendu. Cela n’a pas été facile. Je dois remercier aussi une personne qui m’a beaucoup soutenu et qui n’a cessé de s’enquérir de mon état de santé durant tout mon séjour en France. C’est le président Macky Sall ! » a-t-il déclaré d’un ton très ému. Très élégante dans une robe bleue, Viviane Chédid a apporté une touche particulière à la soirée, en rendant hommage à Omar Pène, qui a accé-

léré la cadence lors de la deuxième partie. L’orientation musicale de la soirée était à la fois rythmée et douce avec des instrumentistes qui avaient du talent à revendre. Les admirateurs d’Omar Pène, pris d’un besoin frénétique de danser, ont brillamment joué leur partition, envahissant la piste lors de l’interprétation des tubes « Bana », « Afsud », « Mouride », « Djaraf », « Omaro ». Le moment fort de la soirée a été la combinaison entre Youssou Ndour et Omar Pène dans « Euleuk Cibir ». Des moments d’émotion et de partage entre les deux chanteurs. Sur cette lancée, Baaba Maal, Ismaila Lô, Thione Ballago Seck, Alioune Mbaye Nder, Kiné Lam, Yoro Ndiaye, entre autres artistes ont communié avec « Baye Pène ». Le temps d’un spectacle, les fans de Diamono ont renoué avec leur groupe légendaire. Absa NDONG

PROTECTION DU PATRIMOINE DOCUMENTAITRE

POESIE : « CHAOS/FRACTAL » DE SOKHNA Un colloque international du 4 au 6 septembre à Dakar « Patrimoine documentaire en danger : quelles stratégies colloque, informe un communiqué de la Commission naDIARRA BOUSSO NDAO de préservation dans les zones en situation de conflits », tionale pour l’Unesco, est d’offrir un espace de discussion Des envolées mélodieuses pour évoquer la vie tel est le thème du colloque international qui s’ouvrira à permettant aux participants, venus de la France, du Bénin,

Après le succès de la trilogie Magenta parue en 2012 aux Editions L’Harmattan, Sokhna Diarra Bousso Ndao revient avec un recueil de poésie à la subtilité rock et anarchiste, sans complexe, répondant au nom percutant de Chaos/fractal. Paru aux Editions L’Harmattan, ce recueil de 78 pages comporte plus d’une vingtaine de poèmes qui parlent d’amour, de tristesse, de tendresse. Il est réparti en 5 grands chapitres. La poésie est par essence une musique déclinée sur feuille. C’est peutêtre ce qu’a compris Sokhna Diarra Bousso Ndao, qui à travers ce recueil de poèmes a mêlé musicalité et dénonciation. L’auteure rappelle dans cette œuvre sa vie…en musique naturelle. Ce qui avait fait l’essence de sa trilogie Magenta, avec une forte présence de mélodies, revient ici dans « Like Zutty Singleton » (comme Zutty Singleton). Sokhna Diarra Bousso Ndao parle, dans le champ sémantique, de mesure, de clé (ronde et gracieuse), de la « Nouvelle Orléans » capitale du jazz, de Gorée, l’Île aux esclaves, lieu qui s’accommode bien avec une musique au socle jazzy. L’auteur laisse transparaître également dans ses écrits cette volonté de refaire le monde !!! « Saxophone Orange » n’échappe pas à cette virée mélodieuse. Dans « Mélancolie », un poème empreint d’une certaine détresse, elle évoque la mer, l’environnement. Pour l’écrivain, le monde est constitué du « beau » et du « désespoir ». Néanmoins, le texte « 18° » se révèle être un genre hybride, à la lisière du récit classique et des vers. Ici, l’auteur parle d’une coïncidence heureuse qui soulage « la blessure encore visible dans mon cœur au moment où je t’ai rencontré ». Mais au-delà, la douloureuse cassure est aussi racontée. Elle l’assimile à « cette foudre, cette journée de misère quand le crépuscule a offensé notre paresse ». Une plume bien trempée Aujourd’hui romancière, poétesse, critique littéraire, consultante en solidarité internationale, Sokhna Diarra Bousso Ndao écrit avec fureur et cynisme. Elle explose dans la gradation et dénonce les tares de la société sénégalaise, tout en explorant la déchéance de l’homme. Elle écrit avec passion, avec humour et surtout amour. Elle dit produire des textes d’abord pour elle car « j’aime ça » dit-elle. Faisant la genèse de ce recueil de poésie, elle rappelle qu’elle est un vœu de l’éditeur. C’est « une commande spéciale autour d’une tasse de café », souligne-t-elle. 9 mois d’écriture, 21 poèmes et

partir de ce jeudi et ce jusqu’au 6 septembre prochain à Dakar. Organisée par la Commission nationale sénégalaise pour l’Unesco et le Comité sénégalais Mémoire du monde, cette rencontre de deux jours vise à promouvoir la protection du patrimoine documentaire dans les zones en situation de conflits. Cela, dans un contexte où « les guerres, les conflits et les troubles occasionnent très souvent la destruction d’édifices et bâtiments publics abritant le patrimoine documentaire. Il en résulte inéluctablement la dégradation, voire la disparition de fonds et collections documentaires, caractérisés par leur vulnérabilité car consignés pour l’essentiel sur support papier ». L’objectif de ce

du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Mali, du Niger, de la République centrafricaine, du Togo et ceux du Sénégal, de partager leurs connaissances et expériences en matière de protection du patrimoine documentaire dans les zones ciblées. Aussi, permettra-t-elle de rendre un hommage, à titre posthume, au Dr Ndèye Sokhna Guèye, enseignante-chercheur à l’Ifan/Cheikh Anta Diop, présidente du Comité sénégalais Mémoire du monde de 2009 à 2014, en présence des membres de sa famille et de la communauté universitaire. L’ouverture de la rencontre sera présidée par le ministre de la Culture et de la ComIbrahima BA munication, Mbagnick Ndiaye.

LES RENCONTRES DE COLY SOCIAL Chaos/Fractal est sur les rails. Une œuvre de 5 tracks, comme en chanson, avec pour chacun un petit laïus, le plus souvent en anglais, qui évoque de grands artistes comme Bono, U2, Freddy Mercury, Axl Rose, Steve Nicks, David Bowie. S’agissant du titre, Sokhna Diarra Bousso Ndao estime que « la poésie reste un art très éprouvant qui explore les tréfonds de l’âme, d’où le vocable « Chaos » qui est le désordre premier avant toute forme de création. Ce chaos est « Fractal », du latin fractus qui signifie brisé, morcelé ». On retrouve dans ce recueil de poèmes très personnels comme « Elégie à une Dénianké » dédiée à sa grand-mère : « J’entends sur les chemins du ciel l’Oratorio ovale de mon cœur. Les Parques en tranchant ce fil, t’arrachent à moi. ». Ou encore, l’énigmatique « les accolades dans la Parenthèse du vide » : « La déflagration de ce pathos homogénéise les axiomes sur notre vérité. Ta flagrante désinvolture piétine avec terreur la vertu, Qui survit, si belle à la pornéia (l’obsession sexuelle) de ton épicurisme. » « Chaos/Fractal », c’est aussi un hommage à la musique, élément déjà très présent dans Magenta. Composé, écouteurs dans les oreilles, pour mieux coller à une harmonie symphonique, ce recueil a été pensé comme une partition, car après tout, comme disait Shakespeare : la poésie est cette musique que tout homme porte en soi. Amadou Maguette NDAW

8ème édition Jeudi 11 septembre 2014 Hôtel PULLMAN TERANGA - DAKAR

LE POINT SUR LES JOURS FERIES Les jours fériés, leur régime juridique et leur traitement au regard de la paye suscitent toujours de nombreuses questions, sources de contentieux, la réglementation étant, il faut le reconnaître, l'une des plus complexes en droit du travail. Aussi, les 8ème RENCONTRES auxquelles COLY SOCIAL vous invite à prendre part le Jeudi 11 septembre 2014 offriront l'occasion : • de rappeler les principes qui régissent les jours fériés d'une part, • et d'autre part de répondre notamment aux questions suivantes : o quels sont les jours fériés et sont-ils nécessairement chômés ? o l'employeur peut-il faire travailler un jour férié ? o comment calculer la rémunération d'un jour férié travaillé ? Animateurs • Pierre Marie COLY : Conseil Social Tél. : 33 823 72 85 • Babacar DIAKHATE : DRH / SAR Tél.: 33 839 84 17 Contact : Mme CARVALHO : Tél. : 33 823 72 85 - 76 684 47 77 01 sept 2014


18

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPEMENT LOCAL Projet d’Appui au Développement Economique Local (PADEL/PNDL) Avis d’Appel d’Offres National - Cas sans pré qualification Fourniture de matériel informatique pour le PADEL/PNDL Date: 01 septembre 2014 - AON N°: F/PADEL-095/14 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal le « Soleil » du 13 janvier 2014 2. Le Projet d’Appui au Développement Economique Local en ancrage au Programme National de Développement Local (PADEL/PNDL), sous la tutelle du Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et l’Aménagement du Territoire a obtenu de l’Etat du Sénégal, des ressources dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités annuelles et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché : Fourniture de matériel informatique pour le PADEL : N° F/PADEL-095/14. 3. Le PADEL/PNDL sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture de matériels informatiques pour le PADEL/PNDL en un seul lot. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats éligibles intéressés peuvent obtenir des informations et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres auprès de Monsieur le Coordonnateur du PADEL/PNDL, au siège du Secrétariat exécutif du PNDL, Immeuble de la Caisse de Sécurité Sociale, Rez de Chaussée , appartement droite, 5 avenue Carde Tel : (221) 33 889 50 60 Fax : (221) 33 823 88 35 BP ; 6558 Dakar Etoile (SENEGAL) tous les jours ouvrables de 9h00 à 13h00 et de 15h00 à 17h00.

6. Les exigences en matière de qualifications sont : (a) avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen au cours des trois (3) dernières années (2011, 2012 et 2013) au moins égal à deux (2) fois le montant de l’offre . A cet effet, le Soumissionnaire devra fournir les états financiers certifiés de 2011, 2012 et 2013. N.B.: Seuls les états financiers certifiés et les attestations de fournitures dûment signées par le maître d’ouvrage seront acceptés (b) avoir réalisé au cours des trois dernières années 2011, 2012 et 2013, au moins deux (02) contrats similaires de fournitures de même nature et de quantité égale ou supérieure à celle demandée dans le DAO. Le Soumissionnaire devra fournir les attestations de fournitures livrées dument signées par les maitres d’ouvrages (c) Proposer des fournitures conformes aux spécifications techniques et proposer un délai de livraison maximal de trois(03) semaines. (d) Disposer d’un service après-vente performant pour assurer la maintenance et l’entretien des équipements livrés. A cet effet, il produira un document descriptif de ce service avec notamment l’état des moyens humains et techniques, ses références et ses réalisations durant les trois dernières années et tout autre document permettant de juger de la capacité à assurer le service après-vente Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après au siège du Secrétariat exécutif du PNDL,

5 avenue Carde, Immeuble de la Caisse de Sécurité Sociale, Rez de Chaussée , appartement droit, Tel : (221) 33 889 50 60 Fax : (221) 33 823 88 35 contre un paiement non remboursable de 25 000 F CFA. Les paiements se feront en espèces et le document d’Appel d’offres sera remis en mains propres. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : siège du Secrétariat exécutif du PNDL, Immeuble de la Caisse de Sécurité Sociale, Rez de Chaussée , appartement droite, 5 avenue Carde Tel : (221) 33 889 50 60, au plus tard le jeudi 02 octobre 2014 à 10 heures 00 mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 9. Les offres seront ouvertes, le jeudi 02 octobre 2014 à 10 heures 00 mn, à l’adresse ci-dessus, en présence des représentants des candidats présents, à la Salle de Réunion du Programme National de Développement Local (PNDL). La soumission des offres par voie électronique ne sera pas autorisée. 10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de sept cent mille francs CFA (700 000 F CFA) Cette garantie de soumission doit être délivrée par une banque ou un organisme financier agréé par le Ministère de l’Economie et des Finances. Elle doit être valable jusqu’au 28ème jour suivant l’expiration du délai de validité des offres, qui devront demeurer valable pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. Le Coordonnateur 01 SEPT 2014

TERMES DE REFERENCE POUR LA SELECTION DEPROFESSIONNELS EXPERTS EN EVALUATION DE SÛRETES IMMOBILIERES A. PRESENTATION DE LA BOAD La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), établissement public à caractère international est l’institution spécialisée de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), chargée du financement du développement des Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo). Son siège social est sis au 68, Avenue de la Libération, BP 1172 Lomé (Togo), Fax n° (228) 22 21 52 67, Téléphone (228) 22 21 42 44/ 22 21 59 06. B. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Dans le cadre de ses activités et aux fins de garantir la bonne fin du remboursement des financements accordés, la Banque accepte les sûretés tant mobilières qu’immobilières données par ses Partenaires en couverture de leurs engagements. Cependant, dans le cadre des procédures de formalisation, de prise de mesures conservatoires ou de réalisation éventuelle desdites sûretés, il apparaît nécessaire de déterminer la valeur marchande des biens affectés en garantie à dire d’Expert. Cette exigence légale conduit la Banque à sélectionner des professionnels Experts en évaluation de sûretés aux fins de l’éclairer dans la prise de décision et de certifier la valeur réelle des biens. Les Experts ainsi sélectionnés seront intégrés dans le fichier des prestataires de la Banque.

thèse et de rédaction, (iv) avoir une bonne connaissance des domaines d’intervention de la BOAD ; (v) avoir une bonne maîtrise de l'outil informatique (Excel et Word notamment).

C. TÂCHES PRINCIPALES La mission de l’Expert consistera,sous l’autorité et la supervision du Directeur des Affaires Juridiques, en (i) l’expertise des biens immobiliers affectés en garantie par la clientèle de la Banque E. DOSSIER DE CANDIDATURE et, (ii) l’assistance et le conseil en matière im- Le dossier de candidature devra contenir : • une lettre de motivation ; mobilière. • un curriculum vitae détaillé avec présentation succincte des travaux déjà réalisés dans Il s’agira notamment de procéder : le domaine; • l’identification cadastrale des immeubles ; • un casier judiciaire de moins de trois (3) • l’émission d’un avis technique sur l’état des mois; immeubles ; • un certificat de bonne vie et mœurs de moins • la détermination de la valeur vénale ou locade trois (3) mois ; tive des immeubles. • l’acte d’agrément et d’assermentation devant la juridiction compétente ; D. PROFIL DU PROFESSIONNEL EX• une note méthodologique décrivant la déPERT marche d’évaluation ; Le postulant, ressortissant d'un pays membre de • les références pertinentes pour les intervenl'UEMOA devra (i) justifier d’un diplôme d’au tions dans les domaines ci-dessus visés et les moins BAC + 5 ans dans un domaine pertinent attestations correspondantes. en rapport avec les attributions susvisées ; (ii) être agréé auprès d’une Cour d’Appel dont dépend le lieu d’exercice de sa profession depuis et devra être adressé à la Banque Ouest au moins cinq (5) années et avoir au minimum Africaine de Développement (BOAD) 68, Avenue de la Libération, BP 1172 Lomé dix (10) années d'expérience professionnelle (Togo) dans le domaine de l’évaluation immobilière. à l’attention de Madame le Directeur des Affaires Juridiques Le postulant devra (i) être indépendant, (ii) être rompu aux techniques d’évaluation immobilière ; (iii) avoir une bonne capacité d’analyse de syn01 SEPT 2014


BLOC-NOTES mots

agenda dakarois

S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H58 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H29 • Guéwé : 20H29 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

I

mots

fléchés

N° 2444

II III IV V VI VII VIII IX X

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.402 HORIZONTALEMENT : 1.Problème de langage. 2. Un filtre au corps – Se passent sous le soleil. 3. Devise étrangère – Terme de choix. 4. Symbole d’un métal – Fourrure lustrée de chevreau – Nourrice mythologique. 5. Sont au bord de l’eau – Blousé. 6. Branches de sapin – Il est à l’endroit. 7. Huile anglaise – Personnage de western. 8. Lac d’Europe – Fin de verbes – Ordre de départ. 9. Mettant ailleurs – De l’eau dans le désert. 10. Empaille. VERTICALEMENT : I. C’est tout ce que l’on sait faire. II. Souvent traité de pauvre – Suivit à la trace. III. C’est son foie qui fait son malheur – Bramât. IV. Cœur d’Anne – Boisson alcoolisée – Concert des nations. V. Assujettis à demeure – Tour symbolique. VI. Pour toujours – Pauvreté extrême. VII. Des Cyclades – Base de cholestérol. VIII. Vous dites ? Beau métal – Voyelles. IX. Satisfait un besoin – Plantes à fleurs. X. C’est un plat de gibier

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. CHALUTIRS. 2. OUIE – ALLIE. 3. UR – SE –

LONG. 4. VERITE – IGR. 5. UNITE – SE. 6. RT – ERODE. 7. TAS – LE – TU. 8. UPAS – GRE. 9. RONEO – PAIE. 10. ENGRENAGES. VERTICALEMENT : I. COUVERTURE. II. HURE – TAPON. III. AI – RU – SANG. IV. LESINE – SER. V. ETIRE – EO. VI. TA – ETOLE. VII. ILL – EDE – PA. VIII. ELOI – GAG. IX. RINGS – TRIE. X. SEGREGUEES

horoscope BELIER

BALANCE

Bélier. (22 mars – 20 avril) Pensez à être plus ouvert avec les autres, à faire les premiers pas en cas de dispute ou de brouille. Ne campez pas sur vos positions, sinon les possibilités de dialogue seront de plus en plus réduites. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Lion et Vierge Chiffres de chance : 2 8 3

Balance (24 septembre- 23 octobre) Toutes les qualités inhérentes à votre signe seront mises en valeur grâce aux influences astrales du jour. Très entreprenant, vous vous lancerez dans des entreprises hardies. En amour, vous aurez un bel esprit de conquête ; Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 3 2 4

TAUREAU Taureau. (21 avril – 21 mai) Aller de l’avant ! Telle sera votre devise. Aucun frein, aucun obstacle ne limitera vos ambitions, et vous vous sentirez totalement libre de donner le meilleur de vous-même. Cet état d’esprit vous sera très avantageux. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Sagittaire et Capricorne Chiffres de chance : 4 3 2

GEMEAUX Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vous qui aimez l’efficacité, vous pourrez vous féliciter. Soutenu par les puissants influx, vous progresserez dans votre travail, et vous pourrez même relever d’importants défis. Cependant, évitez les risques excessifs. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 8 9 3

CANCER Cancer. (23 juin – 23 juillet) Cette période conviendra mal à votre humeur : vos amours se feront plutôt ternes et maussades. Ce ne sera pas idéal pour roucouler. Mais pourquoi ne pas essayer un dîner aux chandelles ? Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 1 6 7

LION Lion. (24 juillet – 23 août) Sous les bons auspices du ciel, attaquez les problèmes que vous avez relégués dans les oubliettes, surtout s’ils concernent vos finances, dont l’équilibre laisse à désirer. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Capricorne Chiffres de chance : 7 6 3

VIERGE Vierge. (24 août – 23 septembre) Vous aurez tendance à commettre quelques excès sur le plan alimentaire. Ce sera très néfaste puisque votre appareil digestif sera fragilisé. Surveillez mieux votre hygiène de vie. Faites de l’exercice et du sport. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 2 6 1

Solution N° 2443

SCORPION

Pensée du jour Un homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux. Voilà tout, là est le secret. Celui qui s'en rend compte devient heureux immédiatement.

Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Vous ferez preuve de fermeté, ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Vous ne vous laisserez pas embarquer dans les aventures trop hasardeuses. Journée délicate à passer, mais tout ira mieux bientôt. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Verseau Chiffres de chance : 5 8 9

(Dostoievski)

SAGITTAIRE Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) L’environnement astral de la journée rendra vos relations amicales plus intéressantes. L’atmosphère familiale, elle, deviendra moins lourde ; pour votre bien, ralentissez votre rythme. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Sagittaire et Capricorne Chiffres de chance : 4 2 7

CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Cette journée favorisera les voyages d’affaires. Entreprenez une tournée chez vos fournisseurs ou vos clients ; ne vous laissez pas oublier ! Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 9 1 3

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

VERSEAU Verseau. (20 janvier– 19 février) L’amitié tiendra une place prépondérante. C’est que vous aurez pour une fois besoin de vous sentir encouragé et stimulé. Vous manquez parfois de confiance en vous, et une petite aide ne serait pas mal venue. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Lion Chiffres de chance : 5 7 1

POISSONS Poissons. (20 février – 21 mars) Vous ne vous ferez guère remarquer, car vous ne chercherez pas à vous affirmer. Et pourtant, telle la fourmi industrieuse, vous accomplirez un travail énorme. Vous aurez raison de croire que le seul le résultat compte. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 6 8 1

Solution du jeu N°653 des 7 erreurs 5. La longueur de la plaque d’immatriculation du mini-bus. 6. La taille du tee-shirt du coxeur debout. 7. La hauteur du siège du mini-bus.

MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

croisés

• PAR DIEUMBE NDIAYE

• FETE A SOUHAITER : ST. GILLES • LUNDI 5 ZUL XAADA (DIGGI TABASKI) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. La longueur de la plaque du tableau des coxeurs. 2. Le haut de la fumée de la cigarette du coxeur. 3. Le nombre de boutons de la chemise du coxeur assis. 4. La taille de la poche du pantalon du coxeur debout.

LE SOLEIL LUNDI 1ER SEPTEMBRE 2014 PAGE 19


BLOC-NOTES

LE SOLEIL LUNDI 1ER SEPTEMBRE 2014 PAGE 20

nécrologie

petites

annonces

I M M I G R A T I O N

CEREMONIE RELIGIEUSE BISMILLAHI RAHMANI RAHIM. INANLILLAH WA INNA ILEYHI RAJI-OUN

Haj Issam Badaoui OMAIS, ses enfants Imad, Ziyad, Abdel-Nasser et leurs familles ; ses frères Docteur Mohamed OMAIS, Hicham OMAIS, Ramis OMAIS, Youssef OMAIS, Samih OMAIS et leurs familles. Ses sœurs Widad OMAIS, Najatte OMAIS, Osmette OMAIS AKEL, Mariame OMAIS FARES, Salma OMAIS, Sabah OMAIS et leurs familles. Les familles OMAIS, YACHRUTI EL BACHIR, SERHAN, KIRAOUI, SMAILI, SAFIEDDINE, MOURAD, AKEL, YACTINE, FARES, TAHA, CHAOUCHAR, GEBARA, YASSINE, parents, amis et alliés vous font part du décès de leur très chère regrettée épouse, mère, grand-mère, belle-mère, sœur, belle-sœur, tante, cousine et amie

F O R M A T I O N

Hajé Bachira OMAÏS née Yachruti EL BACHIR survenu le 20 août 2014 au Liban et vous informent que la présentation des condoléances aura lieu les lundi 1er septembre, mardi 2 septembre et mercredi 3 septembre à partir de 17 heures au 48 boulevard Martin Luther King Corniche Ouest Fann Résidence. La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 5 septembre à 21 heures à l’institution Islamique et sociale, 97 Rue Amadou Assane Ndoye. Priez pour elle.

(30 août - 1/2/3 sept 14)

IN MEMORIAM

CEREMONIE DU 40ÈME JOUR Les familles Fakih,

El Sayegh parents et alliés vous prient de bien vouloir assister à la récitation des versets du Saint Coran en la mémoire de leur regretté feu

I M M E U B L E VENTE - ACHAT - LOCATION - GERANCE

Assane FAKIH

Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33

Yacine NDIAYE

ce lundi 1er septembre 2014 à 21 heures, pour hommes et femmes, à l’Institution Islamique Sociale, 97, Rue El Hadj Amadou Assane Ndoye, Dakar

1er septembre 2011 - 1er septembre 2014

VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA

Le temps passe, mais n’effacera jamais dans nos cœurs ce que tu as été pour nous.

(1er sept. 14 )

Reposes en paix Yacine DECES Serigne Cheikh Tidiane Sy, Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Al Amine, Porte-parole de la famille Tidianes, la famille de feu Yoro Guèye à la Médina 15 X 6, la famille de feu El Hadji Doudou Diagne Yali à la Sicap Liberté 2, la famille de feu El Hadji Amadou Lô, la famille de feu Ibrahima Ndiaye Boly, la famille de feue Fatou Ndiaye Boly, la famille feue Ndèye Mour Guèye, parents, amis et alliés ont la douleur de vous faire part du décès de

Ta maman, tes frères et sœurs, ta famille, tes amis, tous ceux qui t’ont connue et aimée ont une pensée pieuse pour le repos de ton âme ! Fatiha et 11Likhlass. Amen (SPG)

Pour vos

AnnoncEs PublicitAirEs, Vous pouvez contacter

• SAINT-LOUIS : 33 961.11.17

de la Médina, Rue 15 X 6 survenu le 17 août 2014 L'enterrement a eu lieu le 18 août 2014. Les condoléances seront reçues au HLM 4 chez sa fille Adja Yacine Lo.

sErvicE coMMErciAl

• KAOLACK : 33 941.50.09

Quotidien national «lE solEil»

• LOUGA : 33 987 00 62

33 859 59 33 / 33 859 59 43

• THIES : 33 951 07 69 (SPG )

Veuillez nous consulter pour d’autres produits

Nos BUREAUX REGIONAUX à...

Adji Souadou GUÈYE

TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS


BLOC-NOTES

LE SOLEIL LUNDI 1ER SEPTEMBRE 2014 PAGE 21

petites

annonces

E D U C A T I O N

I M M E U B L E STANDING IMMOBILIER SARL Siège Social 92, Avenue Georges Pompidou Tél. 77 335 9898 - 77 783 2727 - 77 6407601 - 77 499 8989 33 849.57.57 – 33 860 63 33 - 33 832 9392 Email : stdimmo@orange.sn

TERRAINS A VENDRE - 27.334 M² (AVEC 6 HANGARS ET 1 MAGASIN)…… 150.000 Francs CFA /mètre carré - 15 HA (150.000 M²) A BAYAKH AVEC T.F………… ....6.000 Francs CFA /mètre carré - 1000 M² FELIX EBOUE AVEC T.F………………… ....450.000.000 Francs CFA - 300 M² TOUBAB DIALAW………………………... ......7.000.000 Francs CFA - 1000 M² SOMONE………………………… ...................60.000.000 Francs CFA VILLAS A VENDRE - OUAKAM MAMELLES CITE AVIATION – R+1- 4 CH…..200.000.000 Francs CFA - CENTENAIRE R+ 1 – 3 CH + SALON + 2SDB……………85.000.000 Francs CFA - OUEST FOIRE R + 1 – 4 CH + SALON…………………….95.000.000 Francs CFA - THIES VILLA EN CONSTRUCTION 5 CH………………...30.000.000 Francs CFA - GUERIGNE (SOMONE) 4 VILLAS EN FINITION ……......180.000.000 Francs CFA APPARTEMENTS A VENDRE - POINT E APPARTEMENTS DE TYPE F4 DE 141 A 187 M²…810.000 Francs CFA / mètre carré - HANN MARISTES 2 APPARTEMENTS 2 CH + SALON.......…29.000.000 Francs CFA - KEUR GORGUI SACRE CŒUR 2 APPARTEMENTS DE 3 CH…55.000.000 Francs CFA - MAMELLES AVIATION IMMEUBLE DE 5 APPT TITRE FONCIER…300.000.000 Francs CFA

annonces

légales AVIS DE VENTE JUDICIAIRE Le mardi 02 septembre 2014 à 9H30mn du matin et jours suivants s'il y a lieu, au Km 10 Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar, il sera procédé, par les soins de Maître Mamadou Aliou Diallo, Commissaire - Priseur judiciaire, demeurant au N° 172 Cité Millionnaire Grand Yoff / Dakar, à la vente aux enchères publiques et au plus offrant dernier enchérisseur, de deux (2) véhicules de marque RENAULT - Benne actuellement en état d’épaves. Ces véhicules étaient donnés en gage à l’U.I.M.C.E.C par Monsieur Mademba MBENGUE, transporteur LE COMMISSAIRE PRISEUR JUDICIAIRE ET AGENT D’EXÉCUTION

sErvicE rEcouvrEMEnt

Fax

« l e s o le il»

de

tél. 33. 859. 59. 03 ReseRVez

Vos e s pa c e s Da N s

POURSUIVANT

ME MAMADOU ALIOU DIALLO TEL : 77.579.06.31

Le soLeIL

votre Quotidien national «le soleil» 33 832 08 86

L’Assainissement pour un meilleur cadre de vie.

Avis d’Appel d’Offres International AAOI numéro: ONAS/DEX/AOI n ° T-DE-089 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le Journal « Le Soleil » du 18 décembre 2013. 2. L’Office National de l’Assainissement du Sénégal a obtenu des fonds de l’Etat du Sénégal dans le cadre du Budget Consolidé d’Investissement 2014 et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché de réhabilitation du gazomètre et de construction d’épaississeurs à la station d’épuration de Cambérène. 3. L’Office National de l’Assainissement du Sénégal sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux de réhabilitation du gazomètre et de construction d’épaississeurs à la station d’épuration de Cambérène. Ainsi au regard de la complexité des travaux et du caractère pointu des prestations envisagées, l’appel d’offres est ouvert aux entreprises non communautaire conformément à l’alinéa 2 de l’article 52 du code des marchés nouveau. Toutefois, les candidats étrangers ne pourront participer à la concurrence que s’ils se mettent en groupement avec des candidats sénégalais ou communautaires. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres international, ouvert à tous les candidats éligibles, tel que défini dans le Code des Marchés publics. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Générale de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal, (ONAS) Cité TP SOM Villa n° 4 Hann Dakar Tel : 33 832 35 34 ; 33 859 35 35 ;Fax : 33 832 35 31 ;e-mail : onas@onas.sn et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-dessus tous les jours ouvrables du lundi au jeudi de 8heures à 17heures et le vendredi de 8 heures à 13 heures 30 minutes. 6. Les exigences en matière de qualification sont • Avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen (durant les trois dernières années), pour des travaux de construction d’un montant équivalent à un milliard (1 000 000 000) francs CFA. • Avoir réalisé avec succès en tant qu’entrepreneur principal au moins deux (02) projets de nature et de complexité com-

lEs HorAirEs DE lA cHAlouPE

DEPArt DE DAKAr

sErvicE FActurAtion Quotidien national «le soleil» 33 859 59 38

859 60 50

parables à celles des Travaux au cours des dix (10) dernières années ; • Disposer de liquidités et/ou présenter des pièces attestant que le soumissionnaire a accès, ou à sa disposition, des facilités de crédit ou d’une attestation de capacité financière d’un montant au moins équivalant à Quatre Cent vingt millions (420 000 000) de francs CFA). • D’un directeur des travaux ayant au moins dix ans (10) années d’expérience générales et deux (02) projets similaires sur la construction des épaississeurs et leur fonctionnement et devra être un ingénieur en génie civil, hydraulique, thermicien ou génie électromécanique ou équivalent. • D’un conducteur des travaux ayant au moins cinq ans (5) années d’expérience générale et deux (02) projets similaires dans la conception et la réalisation de structures en bêton armé et devra être un technicien supérieur en génie civil, hydraulique ou équivalent ; 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet à l’adresse mentionnée ci-après : Direction Commerciale et de la Clientèle de l’ONAS contre un paiement non remboursable de 50 .000 F CFA. Le mode de paiement sera en espèce ou par chèque émis à l’ordre de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : bureau de la Cellule de passation des marchés de l’ONAS, sis à la Direction Générale de l’ONAS, 4 TP Som Hann – Dakar au plus tard le jeudi 16 octobre 2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Salle de conférence de la Direction Générale de l’ONAS, 4 TP Som Hann Dakar, BP 13428 DAKAR le jeudi 16 octobre 2014 à 10 heures. 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de 15.000 000 francs FCFA. La durée de validité de la garantie de la soumission est de 28 jours après l’expiration de la période de validité des offres soit 148 jours à compter de la date limite de soumission. Le Directeur Général de l’ONAS 01 SEPT 2014

DU LUNDI AU SAMEDI

33

Certifiémultisites pour les activités: Réalisation d’ouvrages d'assainissement et de travaux de raccordement Collecte et traitement des eaux usées urbaines N° Certificat FR07/0348EN.00 – Version 3 / 2010 - 2013

06H15 07H30 10H00 11H00 12H30 14H30 16H00 17H00 (sauf samedi) 18H30 20H00 22H30 23H30 (vendredi) 00H45 (samedi)

DEPArt DE GorEE 06H45 08H30 10H30 12H00 14H00 15H00 16H30 18H00 19H00 20H30 23H00 24H00 01H15

DIMANCHES ET JOURS FERIES

DEPArt DE DAKAr 07H00 09H00 10H00 12H00 14H00 16H00 17H00 18H30 19H30 20H30 22H30 23H30

DEPArt DE GorEE 07H30 09H30 10H30 12H30 14H30 16H30 17H30 19H00 20H00 21H00 23H00 24H00

Dimanches et veille jours fériés

POUR VOS RANDONNÉES

À

GORÉE

CONSULTEZ DANS VOTRE JOURNAL

Po u r b i e n VENDRE et b i e n ACHETER, faites CONFIANCE au «Soleil»


22

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014

Programme Alimentaire Mondial AVIS DE VACANCE DE POSTE N° 08/2014 Job Title : Logistics Assistant COMPAS - Grade : SC 5 Duty Station : Dakar Country Office Duration : One year (renewable) with three months probationary period Unit : Logistics - Deadline for applications : 12.09.2014 Supervision received : The Logistics Assistant COMPAS reports to a Head of Head of Logistics in Country Office Accountabilities : Within delegated authority, the Logistics Assistant COMPAS will be responsible for the following duties: (These duties are generic and thus are not all-inclusive nor are all duties carried out by all Logistics Assistants COMPAS) Invoice Processing • Process invoices for contractors including transporters, clearing and forwarding agents, superintendence, and warehousing agents. • Verify invoices and supporting documents and ensure that all required documents have been verified and certified by Area/Sub-Offices • Prepare the Consolidated Delivery Report (CDR) from the corporate commodity tracking system (COMPAS) and other supporting documents required for invoice processing. • Prepare debit memos to ensure that contractors are aware of any losses/damages deducted from their final payments • Create and maintain Service Entry Sheets in WINGS • Maintain and regularly update the invoice tracking system • Liaise with Area/Sub-offices and Finance to resolve queries arising from invoices • Analyze and process requests for a variety of data • Reconcile vendor statements • Draft routine correspondence related to the field of work • Maintain proper registers and filing systems and archiving of documents • Perform other related duties as required Commodity Tracking • Manage daily operations of commodity tracking system for all installations in different parts of Senegal; • Troubleshoot and register user problems in a local database

and liaise with technical units in Regional Bureau to solve typical software applications problems and obtain enhanced support for WFP Rome; • Manage exchange of information between the Country Office and Sub Offices; • Identify inconsistence data entries and correct procedures if necessary; • Manage the daily backups/restore databases for the Country Office and Sub Offices; • Update the tracking system software with upgrades from WFP Rome HQ; • Prepare and deliver training and reconciliation activities for Log and Program staff and on Commodity Tracking Procedures; • Prepare, analyze and generate ad-hoc and periodic reports on commodity movements; • Ensure monthly physical inventory is reconciled with COMPAS • Follow up and fix all task related to commodities and postdelivery losses for the SPR process. • Perform other related duties as assigned. Expected Results : With initiative and judgment produces organized, accurate and well documented records with well analyzed data and addresses unforeseen situations seeking advice and guidance from supervisor, as necessary. May assign work to staff in lower grades. Critical Success Factors : Ability to review a variety of data, identify and adjust data discrepancies. Identify and resolve operational problems with substantial independence. Ability to obtain or give factual information of a non-routine nature involving interpretation of facts and requiring clarity of expression. Ability to perform detailed work, frequently of a confidential nature and/or to handle a large volume of work systematically, effec-

tively and accurately. Ability to train other staff regarding relevant work responsibilities. Ability to work in a team environment and coordinate assignments to achieve common goals. Ability to deal patiently and tactfully with people of different national and cultural backgrounds. Education : Secondary school education. Experience : At least four years of progressively responsible support experience including at least two years in the field of finance, accounting, transport, insurance, statistics, operations, administrative services or other related field. At least one year at G4 level or equivalent. Knowledge : Experience utilising computers, including word processing, spreadsheet and other software packages. Language : Working knowledge (proficiency/level C) of French and limited knowledge (intermediate/level B) of English Candidates should send motivation letter, CV and copies of diplomas in a sealed envelope only mentioning “Application to Logistics Assistant Compas SC 5 N°08/2014” to: REPRÉSENTATION DU PAM AU SÉNÉGAL Almadies, Route du Méridien Président BP 6902 Dakar Etoile Dakar Tél (+221) 33 859 75 50 - Fax (+221) 33 820 70 24 Female candidates are encouraged to apply Only pre-selected candidates will be contacted Approved by Country Director Ingeborg Maria Breuer

01 SEPT 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL -----------

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE -----------

UNIVERSITE GASTON BERGER

Rectorat

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Nom du marché : AON N° F021/PGF-Sup/UGB/CDP/2014 Dénomination du marché : FOURNITURE ET POSE D’UN GENERATEUR ELECTRIQUE Nombre d’offres reçues : SIX (06) Nom et adresse de l’attributaire provisoire : DESIGNATION

FOURNITURE ET POSE D’UN GENERATEUR ELECTRIQUE

ATTRIBUTAIRE PROVISOIRE

ADRESSE

MONTANT (FCFA)

EQUIP PLUS

Km 3.5 Boulevard de la commune de Dakar-Téléphone/Fac-similé : 33 832 32 32 E-mail : equiplus@equiplus.sn

33 646 250 HTHD

Délai d’exécution : 02 mois après notification La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité contractante, puis dans un deuxième temps, celui d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, en vertu de l’article 89 dudit Code. Le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université Professeur Baydalaye KANE 1er SEPT. 2014


BASKET COUPE DU MONDE : SENEGAL – PORTO RICO : 82 – 75

Première victoire historique des « Lions » Première victoire des « Lions » en match de poule dans une Coupe du monde après 4 participations. L’équipe du Sénégal a remporté, hier, son deuxième match de la poule B, à Séville (Espagne), face à l’équipe de Porto Rico (82-75). Une victoire précédée par une défaite, samedi, lors du premier match contre la Grèce (87-64). L’équipe du Sénégal jouera son troisième match aujourd’hui contre la Croatie à 10h 30 (Gmt).

Toute la hargne de Gorgui Sy Dieng pour pousser le Sénégal à sa première victoire en phase de poule à une Coupe du monde de basket.

Les félicitations du chef de l’Etat Après leur victoire historique, hier à Séville face à Porto Rico, les « Lions » du basket ont reçu un message de félicitations et d’encouragement du chef de l’Etat, Macky Sall. En voici la teneur La 17ème édition du Championnat du monde masculin de basket-ball renommée Coupe du Monde de basket-ball a été l'occasion, pour l'équipe nationale du Sénégal, de gagner une précieuse victoire sur l'équipe de Porto Rico après une très belle fin de partie face à la Grèce, marquant ainsi une entrée historique de nos représentants dans cette compétition mondiale. Le peuple sénégalais, uni et fier, salue cette performance de la lucidité, du jom et ngor et je voudrais, en son nom, vous adresser mes chaleureuses félicitations ainsi que l'expression renouvelée de ma profonde gratitude. En faisant preuve de courage et d'abnégation, en pensant sans cesse à ce peuple qui a consenti d'immenses efforts pour vous offrir des conditions optimales de participation et de performance, vous avez honoré le drapeau que j'ai eu l'honneur et le privilège de vous remettre au nom de la Nation. Je ne doute point de votre volonté à tout mettre en œuvre pour poursuivre votre marche victorieuse vers le sommet avec foi, détermination et sens élevé de dépassement. Que LA GRACE DE DIEU vous INSPIRE et vous AIDE à réaliser vos nobles et légitimes ambitions.

WEEK-END DES LIONS

LANCERS FRANCS…

Entraineur au Maroc depuis quelques années, Ibrahima Mory Keita coache l’équipe féminine du Club Omnisport de Meknès. Il vient de gagner la coupe du Roi cette saison avec son club. Il analyse pour nous la prestation des « Lions » de ce week-end ANALYSES DES DEUX MATCHS. « L’équipe a un gros potentiel. Mais on a un problème surtout dans les rotations défensives. On peut avoir au minimum deux victoires ou même trois si on remédie à ce problème défensif. Dès qu’il y a changement de joueurs, le potentiel défensif diminue. Contre la Grèce, c’est cela qui a le plus perdu l’équipe.On a aussi un sérieux problème sur le plan offensif. Dans les phases offensives, pour tourner la balle, il y a quelques difficultés. Quand le porteur de la balle est menacé, il n’arrive pas souvent à s’en tirer.Le basket est un sport collectif, surtout dans les phases défensives. Contre Porto Rico, on a aussi eu ce même problème surtout avant que le meneur Carlos Arroyo ne se blesse. Si on règle ces problèmes, on peut s’en sortir. Mais, le temps est court pour gérer tout cela, il revient au staff technique de savoir bien corriger ces lacunes ». APPORT DE GORGUI. « Il est bien dans ses prestations. Sa présence dans l’équipe est très positive. On voit que son apport est vital. Contre la Grèce, il a tenu le même rôle qu’il a dans son équipe en NBA. C’est un rookie (nouveau), même s’il a fait une bonne saison, dans son club il fait jouer ses coéquipiers. Mais contre Porto Rico, comme dans les derniers quarts temps du premier match, il a endossé son costume de leader de l’équipe. Certainement, le coach lui a fait comprendre qu’il n’est pas dans le profil d’un rookie comme dans son club de Minnesota mais un cadre de l’équipe nationale. Il doit comprendre qu’il est maintenant le leader de l’équipe. C’est normal qu’il prenne du temps pour comprendre cela. Il n’a pas joué en équipe nationale depuis trois ou quatre ans ». MATCH D’AUJOURD’HUI CONTRE LA CROATIE. « La Croatie joue dans le même registre que la Grèce. Ce sont des gens disciplinés tactiquement. Et c’est cela notre

problème. Si on croise une équipe disciplinée tactiquement, on a un problème de défense. Là où il y a une bonne attaque, organisée et très bien maitrisée, on n’arrive pas à s’en sortir pour des détails que nous négligeons. Alors qu’ils sont très importants. Les Croates organisent bien leurs attaques. En match amical de préparation, ils ont battula France grâce à leur organisation tactique. Peut-être qu’avec le sursaut d’orgueil et la motivation suscités par cette première victoire, on peut espérer quelque chose. Il y a des changements à faire en défense. Le facteur récupération est aussi à prendre en compte. On a joué dimanche dans la soirée et ce lundi, on joue dans la matinée. Heureusement que l’équipe tourne. Pape Abdou Badji et Vieux Ndoye n’ont pas beaucoup joué hier. Ce lundi, ils seront plus frais physiquement. Il faut aussi que Mouhamed Faye soit régulier comme hier. C’est un ailier titulaire. S’il tourne à une moyenne de 20 points, l’équipe peut compter sur lui. Si on a un bon Mouhamed Faye, plus Malèye, et avec la fraicheur physique de Vieux Ndoye et Alces Badji, on peut gagner ce match. Cela ne sera pas facile mais c’est du basket ». Propos recueillis par Oumar NDIAYE

Résultats des matchs (Poule B) Croatie/Philippines 81-78 ;Porto Rico/Argentine 75-98 ; Sénégal/Grèce 87-64 ; Argentine/Croatie 85-90 ; Sénégal/Porto Rico 82-75; Philippines/Grèce Programme de la poule B 10h 30 GMT : Croatie/Sénégal ; 15h30 : Porto Rico/Argentine ; 18 h Philippines/Grèce Classement Poule B : 1er Grèce 4 points ; 2ème Croatie 4 points ; 3èmeArgentine 3 points ; 4èmeSénégal 3 points ; 5èmePhilippines2 points 6èmePorto Rico 2 points

fOOTBALL

Touré Kunda devient Mbour Petite Côte (Mpc) clubs qui adhèrent au projet sera déterminé. Pour l’instant, a-t-il révélé, deux clubs, ont donné une position favorable dont l’équipe féminine des Dorades de Mbour qui a décidé de s’appeler Mbour Petite Côte foot féminin. Selon M. Dia, il y aura aussi une section athlétisme, une section amateur qui sera probablement le réceptacle de l’ensemble des clubs qui constituent la fusion. « Un partenariat direct sera noué avec le club professionnel et les autres et, au finish, toute la crème des équipes d’écoles de foot, cadettes, juniors et séniors sera

Modou Sougou retourne en prêt à Evian TG (AfP) - Evian TG et l'Olympique de Marseille ont trouvé un accord pour le prêt pour une saison de l'attaquant Modou Sougou à l'ETG, a annoncé le club haut-savoyard hier soir. L'international sénégalais âgé de 29 ans avait déjà été prêté au club haut-savoyard la saison passée, dans le cadre du transfert de Saber Khlifa. Il s'entrainait depuis cet été à l'écart du groupe professionnel de l'OM.

orientée vers Mbour Petite Côte avec des conventions claires qui feront qu’éventuellement, tout joueur vendu, profitera au club phare, mais aussi à son club d’origine », a dit Mbaye Diouf Dia. « Nous avons compris depuis une décennie que seules les grands ensembles peuvent gagner », a indiqué le président de Mpc qui a cité l’exemple de l’As Pikine qui est aujourd’hui à 100 millions de FCfa de subvention. Selon lui, « le Stade de Mbour créé en 1960 est un grand baobab qui a implanté ses racines et avec 54 ans de présence, il lui est difficile de plonger ». Il ne désespère pas que le Stade de Mbour prendra le train en marche « pour que la capitale de la Petite Côte puisse disposer d’un grand club ». Sa conviction est que le Stade de Mbour et TK ne s’emballeront que lorsque les cœurs et les esprits seront unis de manière irréversible au seul bénéfice du sport mbourois qui deviendra leader dans le championnat sénégalais et même africain.Amath Sigui NDIAYE

Le regroupement des « Lions » pour la rencontre du 5 septembre prochain en ouverture des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015 a débuté hier à Saly. En attendant le gardien de but Bouna Coundoul qui joue ce soir et les joueurs qui ont joué hier, les premiers sont arrivés hier dans la Petite Côte où l’équipe nationale va effectuer l’essentiel de sa préparation. Excepté quelques-uns, ils ont tous fait leur dernière répétition pendant le weekend. Et le joueur qui a le plus marqué les esprits, c’est sans nul doute Mame Birame Diouf. L’attaquant de Stoke City s’est illustré samedi en marquant l’unique but de la victoire de son équipe sur la pelouse de… Manchester City. Et quel but ! Parti de sa surface de l’entrée de sa réparation, l’ancien joueur de Manchester United a mis dans le vent toute la défense des Citizens sur une accélération fulgurante pour placer le ballon entre les jambes de Joe Hart. Un but exceptionnel qui devrait donner de la confiance à l’attaquant de la Tanière. Moussa Sow a aussi ouvert son compteur de but lors de la victoire (3-1) de Fenerbahçe devant Karabukspor. En Russie, Dame Ndoye a débuté sur le banc lors de la défaite (0-1) du Lokomotiv Moscou alors que Moussa Konaté qui attend toujours de disputer son premier match en Russie, n’était pas sur la feuille de match tout comme Demba Bâ avec le Besiktas lors de la première journée du championnat turc. Absent à l’ouverture de la Liga, Pape Kouli Diop a, une fois de plus, suivi des tribunes la claque (3-0) reçue par son équipe Levante, sur la pelouse de l’Atletic Bilbao. Son compatriote, Alfred Ndiaye, qui évolue en deuxième Division, n’a pas non plus joué hier avec le Betis après son entrée en cours de match lors de la première journée. Titulaire lors des trois premières journées de Ligue 1, Issa Cissokho le défenseur du Fc Nantes a suivi le match de son équipe

sur le banc alors que Sadio Mané qui a déjà fait 4 apparitions en Bundesliga autrichienne n’était même pas sur la feuille de match. Le milieu de terrain du Red Bull Salzburg, en instance de transfert, ne s’est pas entraîné cette semaine d’où les inquiétudes d’une baisse de forme avant son arrivée en équipe nationale. Mais, Alain Giresse peut compter sur la grande forme d’Idrissa Gana et de Stéphane Badji au milieu de terrain. Guèye a joué son 4ème match d’affilée en Ligue 1 alors que Badji a fait sa 14ème apparition en championnat norvégien de première division. Deux joueurs très en forme et qui ont été étincelants lors des dernières sorties de l’équipe nationale. L’autre homme fort de ce début de saison, c’est Cheikhou Kouyaté qui n’a pas mis de temps à s’adapter à la Premier League. Arrivé cet été d’Anderlecht, le nouveau sociétaire de West Ham est devenu un pilier de l’équipe des Hammers. Il a joué l’intégralité du match perdu (3-1) à domicile par son équipe. C’est la troisième fois d’ailleurs que l’international sénégalais dispute l’intégralité d’une rencontre en autant de journées, un statut qui contraste fort avec celui du capitaine des « Lions », Mouhamed Diamé qui n’a pas encore été titularisé en Premier League. Samedi encore, il est entré en cours de match. Giresse peut compter sur une arrière-garde très en jambe. Lamine Sané (Bordeaux), Cheikh Mbengue (Rennes) et Kara Mbodji (Genk) n’ont raté aucune sortie depuis le début de la saison. Les deux premiers totalisent chacun 4 matches, soit 2 de moins que Kara Mbodji en Jupiter League. Pendant ce temps, Pape Ndiaye Souaré (2 matches) et Papi Mison Djilobodji (3 matches) ont retrouvé leur place dans le Onze de départ de leur club. Lys Gomis (Trapani Serie B) et Pape Demba Camara (Fc Sochaux, L2) ont ciré le banc de leur club. Wahany Johnson SAMBOU

CAN U20 : Le tableau est complet Les 8 équipes qui prendront part, l’année prochaine à la CAN juniors de football prévue au Sénégal sont connues depuis hier. Le Congo, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Mali, la Côte d’Ivoire et la Zambie ont rejoint le Nigeria qualifié après le forfait du Lesotho et le Sénégal, pays organisateur. La grosse info, c’est que l’Egypte, championne d’Afrique en titre ne défendra pas son titre, éliminée qu’elle a été par le Congo (0 – 2 et 1 – 0). Les résultats du dernier tour : Zambie – Malawi 1 - 0 (2-1) ; Cote d’Ivoire -Libye : 3 - 1 (1-2) ; Gabon - Ghana 1 – 4 (0-0) ; Afrique du Sud - Cameroun : 2 - 1 (1-1) ; Togo - Mali 1 – 0 (0-2) ; Egypte - Congo 2 – 1 (0-2)

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Moussa Sow et Mame Birame buteurs

IBRAHIMA MORY KEITA, ENTRAINEUR DU CLUB OMNISPORT DE MEKNES (MAROC)

Après la fusion avortée avec le Stade de Mbour, le Touré Kunda a changé de nom et devient Mbour Petite Côte. L’information a été donnée hier par le président du club, Mbaye Diouf Dia. « Nous avons accepté que le Touré Kunda soit le support, le réceptif de tous les clubs qui ont accepté de venir avec nous », at-il déclaré. M. Dia a informé de la mise en place d’un comité de pilotage qui sera définitif et dont les membres se déplaceront pour rencontrer individuellement les clubs. Au sortir de ces rencontres, a indiqué Mbaye Diouf Dia, le nombre de

23

S PoRts

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014


CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

24

LE SOLEIL - lunDi 1eR sePteMBRe 2014


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.