ACCORD AVEC LE GOUVERNEMENT
MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2014
44 è m e ANNÉE • N°13282 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
MISE EN ŒUVRE DU PSE
Bientôt le démarrage des
projets hydrauliques et infrastructurels
Les transporteurs de la Cnts/Fc sursoient à la grève
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PROCES KARIM WADE
L’ancien ministre refuse de répondre à la Cour PAGE 7 La demande de renvoi de la défense refusée
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GARGOTTE, FAST-FOOD…
ANCIEN CHEF DE CANTON
Ibrahima Bâ, l’inspirateur de Koungheul moderne PAGES 11 A 16
Eclairage
FINANCEMENT DES PME
Un cadre permanent de dialogue Dialogue fécond pour faciliter l’accès aux crédits L
• Par Mamadou Amadou Tamimou WANE
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L’informalité et l’incertitude, principales contraintes
es crises universitaires sont récurrentes dans toutes les démocraties, parce que ces régimes permettent et garantissent toutes les libertés dans le respect de l’Etat de droit. SUITE EN PAGE 2
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
La santé est-elle dans le plat ?
P olitique & I nstitutions
EN TOURNEE A TAMBACOUNDA ET KEDOUGOU
Dansokho recommande des mesures urgentes en faveur du monde rural Amath Dansokho, ministre d’Etat, ancien secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail, en tournée politique dans les régions de Kédougou et de Tambacounda, demande au gouvernement d’être prompt dans l’aide aux populations surtout celles qui vivent en milieu rural confrontées à un hivernage difficile. Toutefois, il soutient qu’il n’y a pas lieu de désespérer. Dans un programme de déploiement de la direction du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) dans les régions de Kégoudou et de Tambacounda, Amath Dansokho a sillonné ces deux régions. Durant trois jours, il a rencontré les militants et dirigeants dudit parti. Il a pu aussi constater que les populations vivent un hivernage difficile avec le déficit pluviométrique. Ce qui, à ses yeux et se basant notamment sur des témoignages recueillis sur place, engendre des problèmes. « En plein hivernage, dit-il, l’inquiétude est le sentiment le plus partagé avec des craintes sur les prochaines récoltes. » Selon lui, les lamentations sont quasi générales. « Je pense que sous ce rapport, des mesures urgentes doivent être prises. Il ne faut pas attendre que la famine s’installe pour que le gouvernement prenne des initiatives afin d’assister le monde rurale », a-t-il lancé. Toutefois, Amath Dansokho soutient qu’il n’y a pas à désespérer puisque l’actuel régime a pris des mesures pour venir en aide aux populations. Il souligne que l’Etat a déjà fait beaucoup de choses. Des vivres ont été distribués en plus de l’aliment bétail. Il y a également l’introduction à grande échelle des semences à cycle court comme le niébé. « Le niébé, dit-il, est un aliment riche en nutriments qui peut remplacer la viande. Il peut égaler et même dépasser le prix au producteur de l’arachide », estime M. Dansokho. Il encourage la politique d’implantation des fermes modernes qui doivent coexister avec l’agriculture de type familial. « Je crois à l’exploitation familiale, les petits paysans constituent la grande masse des pro-
ducteurs et ils sont essentiels pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire », a dit le ministre d’Etat. Il estime que les jeunes doivent être préparés pour mieux porter la politique du chef de l’Etat dans le secteur de l’agriculture. Sur le plan politique, Dansokho rappelle que les élections locales du 29 juin se sont déroulées dans un contexte de réformes administratives majeures, soulignant que cela a provoqué un paysage politique bigarré. Il s’est félicité du rôle de l’administration. « Que l’administration soit libérée de tout esprit partisan, que les partis n’asservissent pas l’Etat pour permettre à quelques individus de s’accaparer des ressources publiques, cela reste le combat éternel du Pit », a-t-il soutenu. M. Dansokho estime que l’expérience de la décentralisation est à magnifier car les acquis sont de taille. Même s’il souligne que certains élus en ont profité pour se livrer à une spéculation foncière. Réformes sociales majeures Le ministre d’Etat soutient que le chef de l’Etat doit tenir le cap en ne se laissant pas influencer aussi bien par les membres de son parti que par d’autres. Amath Dansokho estime que si l’Alliance pour la République quitte la mouvance présidentielle, ce serait une voie suicidaire pour le chef de l’Etat parce qu’il sera seul. « Ce serait suicidaire de quitter la coalition », a-t-il dit. L’ancien secrétaire général connu pour son franc-parler soutient que Macky Sall tient bien les destinées du pays avec des réformes sociales économiques majeures, entre autres, pour mettre le Sénégal sur les rails
de l’émergence. S’agissant des attaques de l’ancien Premier ministre Idrissa à l’endroit du chef de l’Etat, M. Dansokho conseille à son « jeune frère » d’être pondéré dans ses critiques. « Macky Sall n’est pas Ebola comme l’indique Idrissa Seck. Il faut qu’il soit sérieux, c’est mon jeune frère avec qui j’ai d’excellents rapports attestés par sa visite à mon chevet, à Paris et tant d’autres choses. Il ne doit pas comparer le président Macky à Ebola. S’il continue, il va s’isoler car il est excessif et dit des choses qui mettent en évidence sa haine viscérale. Cet homme a écrit sur son facebook qu’il sera le 4e président, Dieu en a décidé autrement ». Amath Dansokho a lancé aussi des piques au Parti démocratique sénégalais qui, selon lui, est en train de dérouler un plan de déstabilisation du pays qui, à ses yeux, ne peut pas prospérer. « Ils veulent rendre ingouvernable le pays et installer l’anarchie qui va se terminer par la dictature », a-til dit. « Le Pds tente la déstabilisation au moment où des politiques sociales hardies sont menées pour les indigents », a ajouté M. Dansokho. Il cite par exemple, les bourses de sécurité familiales, la couverture maladie universelle, etc. Il s’est félicité de l’activation de la Cour de l’enrichissement illicite qui, selon lui, ne poursuit que les prévaricateurs des deniers publics. Pape Demba SIDIBE
3.000 ha au Programme des domaines agricoles communautaires à contribuer à l'emploi à travers 300.000 postes, par le biais d’activités agricoles et aquacoles. La transformation et la commercialisation de la production font également partie des domaines de ce programme. Mame Mbaye Niang et sa délégation ont pris part à la levée des couleurs nationales, lundi à Matam, en présence notamment du chef de l'exécutif régional, des chefs de services locaux et des forces de sécurité et de défense. "En tant que
ministre en charge de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne, nous devons donner l'exemple, comme nous y invite le chef de l'Etat, Macky Sall", a-t-il déclaré dans des propos relayés par un communiqué reçu de ses services. Le ministre était arrivé la veille à Matam, pour le Programme des activités de vacances 2014 de son département, lancé mercredi dernier, au King Fahad Palace (ex-Méridien), (APS) à Dakar.
EDUCATION
And-Jëf/PADS/A plaide la pacification de l'espace universitaire Le Secrétariat exécutif d'AndJëf/Pads/A invité les pouvoirs publics à mettre un terme aux violences à l'université et en même temps définir des politiques viables pour la sécurisation de cet espace. Selon l'instance dirigeante de la formation dirigée par Landing Savané, « il faut désormais mettre un terme définitif aux violences inacceptables exercées par les forces de sécurité dans l’espace universitaire et définir des politiques viables et durables pour la sécurisation de l’espace universitaire ». Dans un communiqué transmis à l'Aps, le Secrétariat exécutif de And-
Jëf/Pads/A qui s'est réuni mercredi dernier à la permanence nationale « n’a cessé de souligner la gravité de la situation de l’école sénégalaise dans son ensemble et de la situation à l’Ucad en particulier. » Par ailleurs, le Se espère que la convocation des Assises de l’éducation et de la formation clôturée samedi, « permettra de réformer le système d’éducation pour qu’il puisse répondre aux besoins de la jeunesse et de la Nation ». Pour les responsables d'AJ, « le pays a besoin de mettre en place un système d’éducation digne de ce nom avec une université publique de qualité ». Mais,
Eclairage • Par Mamadou Amadou Tamimou WANE
Dialogue fécond SUITE DE LA PAGE UNE
AGNAM CIVOL La commune d’Agnam Civol, située dans la région de Matam (nord), a décidé d'affecter 3000 hectares au Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), sur délibération de son conseil. Le ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne (Mjecc), Mame Mbaye Niang, en a fait l'annonce lors d'une tournée dans la région, apprend-on de ses services. D'un coût global de 100 milliards de FCfa, le Prodac vise
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ajoutent-il, « au préalable, il faudra pacifier l’espace universitaire sur la base d’un dialogue permanent entre l’Etat et les acteurs de l’Université ». Plusieurs questions d’actualités dont la propagation de la fièvre Ebola dans la région ouest-africaine ont été évoquées lors de la réunion du Se. And-Jëf/Pads/A « soutient la politique du gouvernement dans la prévention des risques de dissémination » de cette maladie et appelle la communauté internationale à « apporter à nos frères de Guinée Conakry, de Libéria, de Sierra Léone et du Nigéria une aide généreuse et efficace ». (APS)
Les crises universitaires sont récurrentes dans toutes les démocraties, parce que ces régimes permettent et garantissent toutes les libertés dans le respect de l’Etat de droit. Il n’ya pas si longtemps, l’Angleterre et le Canada avaient vécu des contestations estudiantines d’envergure. La crise de 1968 demeure la référence pour avoir touché les continents américains, européen et africain. Aujourd’hui, la crise qui secoue les universités sénégalaises est très loin de cette remise en cause que fut 1968. Elle est cependant un lourd héritage des décennies passées et de la gestion démagogique du défunt régime Wadiste. Donner des bourses à la quasi-totalité des étudiants est une forfaiture intellectuelle doublée d’un sabotage financier. Car, le Sénégal ne peut pas se payer un tel luxe qu’aucun autre pays au monde n’a osé. Et la question ne se résume pas au montant, mais à l’incapacité de faire face. La forfaiture intellectuelle est évidente, car la bourse n’est pas un droit, les études universitaires ne le sont pas non plus. Aucun Etat démocratique ne doit, à ses citoyens, l’accès aux études supérieures. Celles-ci sont une affaire de talent, de mérite, de volonté et de persévérance. Ce que l’Etat démocratique doit à ses citoyens, c’est l’exigence de savoir lire, écrire et compter et donc l’école est obligatoire jusqu’à un certain âge, selon les moyens disponibles. Les étudiants doivent donc savoir qu’ils sont certes une élite dont la Nation est fière et cherche, dans son propre intérêt, à mettre dans les meilleures conditions pour réussir dans les études. Mais leur situation, aussi difficile soit elle, est celle de privilégiés dans un pays en développement. Il n’est évidemment pas question de revoir des acquis déjà pris en compte dans le cursus, mais de rationnaliser le système pour le rendre plus performant dans l’avenir, avec des moyens conséquents en adaptation avec les ressources de l’Etat et les besoins réels des étudiants méritants. Il faut savoir que la République, c’est la méritocratie et c’est dans l’intérêt bien compris de la collectivité de mettre les meilleurs aux premières loges. La République, c’est aussi, le dialogue permanent pour résoudre des conflits quels qu’ils soient. C’est pourquoi le président de la République s’est saisi, personnellement, du dossier de la crise universitaire pour lui trouver une solution durable. Sa démarche est à saluer et à encourager. Elle autorise déjà tous les espoirs au vu de la participation spontanée des différents acteurs croisés par le chef de l’Etat qui est dans son rôle. Le Sénégal est une grande démocratie apaisée que les vicissitudes d’un contexte social spécifique ne peuvent secouer. Chacun sait faire la part des choses et agir en responsable. L’Etat n’a aucun intérêt à laisser perdurer la crise, au contraire. Les étudiants n’y ont pas intérêt non plus, car le temps n’attend pas. Il faut cependant que la raison prévale et que les étudiants refusent toute manipulation politique. La mort de l’étudiant Bassirou Faye est une tragédie qu’il faut déplorer. L’enquête en cours ira jusqu’au bout comme le veut le chef de l’Etat qui a pris toutes ses responsabilités dans cette affaire pour manifester sa compassion à l’égard de la famille du défunt et instruit le gouvernement pour que l’enquête soit diligentée. C’est une véritable rupture avec un passé récent tragique et triste à la fois. Le président Macky Sall a posé des actes pour qu’un dialogue fécond s’engage avec tous les partenaires et il s’est mis en première ligne pour donner le la. Son engagement est total, sa réussite le sera aussi. INCHA ALLAH !
RECOURS DEVANT LA COUR SUPREME
« Benno Defar Ndiambour » s’attend à une décision favorable En conférence de presse, dimanche, la Coalition «Benno Défar Ndiambour» (Bdn) a réaffirmé le bien fondé de son recours en annulation devant la cour suprême, des résultats de certains bureaux de la commune de Louga. Kader Fall, membre de cette coalition s’attend à une décision favorable de la haute juridiction. « Nous sommes sereins et espérons que le droit sera dit par la Cour », at-il dit. Cette coalition qui était conduite par la socialiste et maire sortant Aminata Mbengue Ndiaye aux élections locales du 29 juin conteste la victoire de Moustapha Diop de l’Alliance pour la République (Apr) et de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar ». Face à la presse, des responsables de ladite coalition ont rappelé avoir décelé des « anomalies et irrégularités » qui faussent la sincérité du vote. Au banc des accusés, le préfet du département de Louga qui aurait, selon eux, produit un arrêté de prolongation du
vote « non conforme » à la loi. « Nous avons constaté que l'arrêté préfectoral de prolongation du vote est irrégulier. Tous les présidents de bureaux de vote l’ont trouvé sur place alors que rien ne présageait de la nécessité de le faire. Cela a complètement faussé la sincérité du scrutin », ont dénoncé les partisans du maire sortant, Aminata Mbengue Ndiaye. Ils crient victoire malgré la confirmation de la cour d’appel de SaintLouis de la victoire de la coalition «Bennoo Bokk Yaakaar». « Contrairement à la Cour d’appel de SaintLouis qui a confirmé la victoire de la Coalition «Bennoo Bokk Yaakaar», la Cour suprême, juridiction très respectable de notre pays, dira le droit, le 15 septembre prochain et nous redonnera notre victoire », a soutenu visiblement très optimiste, Mamadou Thiam, coordonnateur de la Coalition Benno Défar Ndiambour. Abdoulaye DIALLO
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A CtuAlites
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FIEVRE HEMORRAGIQUE EBOLA
MALADIES HYDRIQUES
La direction des Transports s’implique dans la campagne de prévention…
L’Usaid sensibilise les populations de la banlieue
Le directeur des Transports, Elhadji Seck Ndiaye Wade, qui se prononçait, hier, en marge d’une rencontre avec les transporteurs, a annoncé que les autorités en charge du secteur vont participer à la campagne de prévention contre le virus Ebola, car se sentant hautement interpeller par le phénomène.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Usaid/santé communautaire, des élus locaux des districts de Mbao et Guédiawaye ont participé à un atelier à l’hôtel de ville de Pikine. Une activité destinée à les outiller pour leur permettre de mieux jouer leur rôle dans le travail de sensibilisation. L’objectif est de réduire, de manière considérable, le taux de morbidité liée aux maladies hydriques. Le coordonnateur du programme, Cheikh Mohamed Tidiane Pouye, a appelé les populations de Mbao et Guédiawaye à veiller au respect des règles d’hygiène pour réduire ces pathologies. « Il est important que les populations adoptent de bonnes pratiques d’hygiène, lesquelles constituent un élément
Depuis que la présence d’Ebola est signalée dans certains pays frontaliers du Sénégal (Guinée), les autorités, de quelque bord que ce soit, ne cessent de fournir des efforts, en vue de contenir d’éventuelles répercussions sur le territoire sénégalais. Dans cette perspective, celles en charge du transport terrestre ne sont pas en reste. Le directeur des Transports qui se prononçait en marge d’une rencontre a décliné des garanties fermes sur leur niveau d’implication. Toutefois, Elhadji Seck
Ndiaye Wade appelle au calme, indiquant que les autorités travaillent en étroite collaboration avec tous les services concernés, sans exception aucune. « Nous jouons un rôle de facilitateur, notamment avec les travailleurs du secteur des transports. Nos actions tournent essentiellement sur
…Le Pr. Awa Marie Coll Seck invite les tradipraticiens à coopérer… Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a profité de la Journée africaine de la médecine traditionnelle pour sensibiliser les tradipraticiens sur la fièvre hémorragique à virus Ebola. Awa Marie Coll Seck a invité les acteurs à coopérer avec les médecins dans la lutte contre cette maladie. « Nous avons mis en place, depuis le mois de mars, un dispositif de surveillance épidémiologique et un plan de riposte pour protéger les populations contre cette maladie. Nous vous demandons de coopérer avec nous et éviter surtout de tenter de traiter un malade suspect d’avoir Ebola », a-t-elle conseillé. Le Pr. Seck a rappelé que le tradipraticien guinéen qui a essayé de soigner cette épidémie est décédé ainsi que son patient. « C’est une maladie dangereuse », a-t-elle expliqué aux acteurs de la médecine traditionnelle, avant de leur demander de veiller surtout E. KALY au respect des règles d’hygiène.
des campagnes de sensibilisation », a-t-il fait savoir, soulignant qu’ils se rendront dans les gares routières, en collaboration avec les services du ministère de la Santé, pour veiller à faire passer les messages de prévention. Le secteur du transport demeure très stratégique du fait que la majeure partie de la population y a recours. « Nous allons essentiellement insisté sur les mesures d’hygiène à prendre, mais aussi les comportements à adopter en cas de présence d’individus présentant les symptômes semblables au virus Ebola », a promis M. Wade. Il a signalé que « tous les chefs de divisons régionales des transports seront conviés dès cette semaine à une rencontre. Une mise à niveau leur sera faite, afin qu’ils se chargent, à leur tour, de reproduire les messages dans les autres divisons de leurs compétences ». Les transporteurs seront en première ligne, « nous allons juste servir de relais », a relevé Elhadji Seck Ndiaye Wade. Oumar BA
…La société civile ouest-africaine pour la nomination d’un envoyé spécial de la Cedeao La propagation rapide de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans la sous-région inquiète la société civile. C’est pourquoi, dans une déclaration, elle appelle à la nomination d’un envoyé spécial de la Cedeao pour faire face à cette affection. « Au vu de l'épidémie actuelle de la maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest, nous, organisations de la société civile signataires de la présente déclaration, en appelons aux Etats membres de la Cedeao de nommer un envoyé spécial de la Cedeao pour la lutte contre le virus Ebola. Cette personnalité serait un
médecin ou un professionnel de la santé ouest-africain influent, au leadership et à la compétence avérés », lit-on dans un communiqué reçu à la rédaction. Selon la société civile, le défi de l’épidémie actuelle nécessite des efforts urgents, unifiés et concertés de la part de la Cedeao et de la communauté internationale. Elle dit apprécier particulièrement la décision de la Cedeao de mettre en place un mécanisme de suivi régional (…), estimant que son travail devrait se poursuivre même dans la période de l’après-Ebola, étant donné les conséquences négatives
que l’épidémie va avoir sur les systèmes de santé, les économies, les liens sociaux et les relations intercommunautaires. Un tel envoyé spécial, explique-ton, pourra compléter les efforts de celui de l’Oms, notamment Dr David Nabarro, aidera à attirer l'attention sur la santé publique et les défis humanitaires posés par le virus Ebola et deviendra une voix régionale et le chef de file pour un plan d'intervention régional dirigé par l'Afrique et les bailleurs de fonds internationaux. Aliou KANDE
Les Nations unies veulent une réponse commune, cohérente et coordonnée Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Rssg), Said Djinnit, a convoqué une réunion de l'équipe régionale de l’Onu basée à Dakar. L’objectif de cette rencontre, selon un communiqué parvenu à la rédaction, est de faire le point sur l'évolution de la situation en Afrique de l'Ouest. Les membres de l’équipe régionale des Nations unies ont déploré les conséquences socio-économiques de la propagation du virus, notamment l'isolation des pays affectés et le risque de stigmatisation des populations. Les participants à cette réunion ont rappelé que la res-
triction des voyages n’est pas la solution, et qu’il est préférable d’assurer la mise en place de mesures préventives et curatives efficaces. Ils ont relevé les impacts potentiels sur la sécurité alimentaire, la liberté de mouvement et la fourniture des services qui pourraient également saper les efforts entrepris par les gouvernements de la région. Le représentant spécial et les directeurs régionaux ont réitéré leur soutien à une réponse commune, cohérente et coordonnée, sous l’égide des autorités nationales. « Les Nations unies amplifient désormais leur présence et les opérations humani-
taires dans les pays affectés et encouragent les mesures de préparation dans les autres pays de la sous-région », lit-on dans le document. Dans ce contexte, l’équipe régionale des Nations unies appelle à plus d'engagement de la part de la communauté internationale, y compris de l’Onu, pour soutenir les efforts régionaux contre la propagation du virus. Les participants à la réunion ont salué les efforts déployés par les gouvernements des pays touchés dans la lutte contre la propagation du virus, avec le soutien des Nations unies et les autres partenaires internationaux. E. KALY
important capable de les aider à réduire la morbidité liée aux maladies hydriques », a-t-il indiqué. Ces bonnes pratiques consistent à laver se les mains et à consommer de l’eau potable. Pour M. Pouye, ce projet cible les enfants âgés de zéro à 14 ans ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes. D’ailleurs, pour mieux faire face aux maladies liées à l’eau, l’Usaid a choisi une approche communautaire qui permettra à toutes les couches de la population de pouvoir s’impliquer dans ce combat. Ce faisant, « 107 sites d’intervention communautaire sont installés à Pikine et Guédiawaye, soit 7 de plus que le nombre prévu », a expliqué le coordonnateur. Abdou DIOP
MEDECINE TRADITIONNELLE
Plaidoyer pour une réglementation du secteur Pour sauver la médecine traditionnelle, les acteurs ont encore demandé la régulation de ce sous secteur par un texte de loi pour l’exercice et la pratique de ce métier. La 12ème édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée chaque 31 août a été un prétexte pour les tradipraticiens de poser le débat sur le charlatanisme dont leur profession est confrontée. « Même si nous pouvons constater un engouement vis-à-vis de la médecine traditionnelle, force est de reconnaitre que l’anarchie qui entoure aujourd’hui la pratique favorise le développement du charlatanisme, donc d’un commerce illicite », a déploré le porte-parole des praticiens de la médecine traditionnelle du Sénégal, Abdoulaye Ndao. Selon lui, cette situation est imputable, en grande partie, à une faible implication des autorités dans la réglementation de la médecine traditionnelle. De l’avis de M. Ndao, la médecine traditionnelle est infestée de gens se faisant passer pour des professionnels du paranormal sans scrupule et remord pour les pauvres patients qui sont anxieux de leur lendemain. Abdoulaye Ndoa, s’adressant à ses pairs, a souligné que le charlatanisme est dangereux, parce que pouvant faire du tort, de façon marquée, à toute personne en l’incitant à abandonner un médicament ou retarder un traitement reconnu efficace pour éradiquer une maladie. Il a soutenu que, malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour promouvoir et valoriser la médecine traditionnelle,
Abdoulaye Ndao, porte-parole des praticiens de la médecine traditionnelle du Sénégal
il reste beaucoup de chose à faire, surtout en matière de lutte contre le charlatanisme. « Aujourd’hui avec les procédés publicitaires en cours dans les médias sur la médecine traditionnelle, c’est comme si cette dernière est pratiquée comme un commerce », a regretté Abdoulaye Ndao qui a demandé que les correctifs nécessaires soient apportés. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck qui a présidé cette journée a assuré aux praticiens de la médecine traditionnelle que les autorités étatiques sont en train de travailler pour sa promotion et sa valorisation. Eugène KALY
Reboisement de 750 plantes au World center de Lac rose L’Alumni des anciens stagiaires en Corée du Sud (Alasco), avec le soutien de l’Agence coréenne de coopération internationale, a initié, le week-end dernier, une activité de reboisement au World center sis au Lac Rose. L’Alasco a reçu du service des Eaux et Forêts 750 plantes. D’après son président, Papa Latyr Diouf, ce travail vise à ombrager les lieux environnants du centre coréen. « Ce milieu est désertique ; nous n’allons pas planter tous les arbres aujourd’hui. Le reste sera fait par les populations suivant les sites localisés », a-t-il fait comprendre. Selon lui, si dans un délai de trois mois les autres espèces disponibles ne sont pas plantées, le responsable du World center va s’en occuper. « Il ne s’agit pas de planter et de laisser la nature s’en occuper », a indiqué M. Diouf, cherchant ainsi à rassurer sur le suivi du reboisement. Lequel s’est réalisé sous la supervision de l’expert et agent technique des Eaux et Forêts, Amadou Sandigui. Le World center forme gratuitement des enfants (au nombre de 35) du village en activités psychomotrice, extra muros et ludique. Ces derniers viennent suivre les enseignements Serigne Mansour Sy CISSE deux fois dans la semaine.
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I Dees & R eflexions
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Monsieur le Président, votre référendum pour une victoire sur l’histoire Par Amadou Lamine SALL *
Mes lectures de vacances m’ont conduit à vous écrire pour partager avec vous et mon peuple, ce que l’histoire politique, autour d’un grand homme d’Etat, peut sceller pour longtemps dans la voie difficile d’une démocratie toujours à bâtir. L’histoire commence ainsi, empruntée au livre d’Alain Frerejean: Georges Pompidou, alors Premier ministre du général de Gaulle, vient de démissionner suite à une motion de censure de l’opposition. La raison est que le président de la République veut changer en profondeur l’esprit de la Constitution de la Vème République. De Gaulle refuse sa démission. Pompidou lui répond qu’il n’a plus aucune légitimité pour rester. Le général lui rétorque: « Vous n’êtes pas renversé, puisque je vous garde.» Et puis, il double la mise et dissout l’Assemblée nationale en annonçant au pays qu’il garde son Premier ministre jusqu’aux résultats des prochaines élections. Pompidou reste et prend en main l’organisation du référendum. Il réduit celui-ci à une question claire et intelligible pour tous: Je vous demande simplement de décider que, dorénavant, vous élirez votre Président au suffrage universel. Le 28 octobre 1962, le oui l’emporte et les Français adoptent l’élection du président de la République au suffrage universel. Le succès se transforme en triomphe, car le 25 novembre 1962, les Français envoient au Parlement une marée gaulliste. Georges Pompidou est confirmé dans ses fonctions de Premier ministre. Pour de Gaulle, c’est fini l’élection d’un président de la Ré-
publique par un corps électoral restreint de députés et de sénateurs. Il veut désormais un président de la République qui soit une figure marquante avec des candidats obligés de se préparer, de prendre une dimension nationale qu’ils le veuillent ou non. Pour de Gaulle, quand le peuple est consulté dans les élections législatives ordinaires, les électeurs ne se préoccupent alors que d’intérêts locaux. Mais quand vient le jour d’élire le président de la République, le problème est alors de faire appel au plus capable de rassembler les Français, d’assurer l’Etat, d’assurer le salut du pays. Tout ceci et tout cela pour vous dire Monsieur le président que la promesse de votre prochain référendum donnera l’occasion au peuple sénégalais d’approuver certainement, sans trop de peine, la réduction volontaire de votre mandat à cinq ans en lieu et place des sept années inscrites dans la Constitution. Votre question aux Sénégalais pourrait même ressembler à quelques nuances près à celle de Gaulle: Je vous demande de décider que désormais votre président de la République sera élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Mais l’essentiel ne serait pas que là, car nous ne doutons pas un seul instant que vous faillirez à votre parole. Restait seulement le temps que vous prendriez pour le faire avec un horizon 2017 et non plus 2019. Quand à cette obstinée polémique en cours sur le référendum, il faut bien que politique se fasse. C’est la norme en démocratie. L’opposition est parfaitement dans son rôle, sur des rives paisi-
IMPORTANTE MUTUELLE D’EPARGNE ET DE CREDIT RECHERCHE :
UN GERANT 1. Description du poste Il est chargé de la mise en œuvre de la politique générale définie par le conseil d’administration de la mutuelle entre autres : - Organiser le fonctionnement de la mutuelle, de planifier et de gérer les activités suivant les orientations politiques et stratégiques données par le conseil d’administration ; - Elaborer et mettre en œuvre la stratégie commerciale de la mutuelle ; - Coordonner et superviser la gestion administrative, financière, comptable et fiscale de l’institution et assurer la production des rapports périodiques, ainsi que les Etats financiers annuels ; - Veiller au respect des engagements de la mutuelle vis-à-vis des tiers et en particulier avec les bailleurs de fonds et partenaires de la mutuelle; - Représenter la mutuelle dans le cadre de ses activités ; - Collaborer avec les conseils externes de la mutuelle. 2. Description du profil - Etre de nationalité Sénégalaise, - Etre titulaire d’un Bac+4 ou 5 en Finance option banque, - Avoir une expérience d’au moins 7 ans dans un poste similaire ou dans une position de responsabilité dans la gestion financière et comptable d’une institution de micro finance, - Avoir une bonne maitrise de la réglementation des systèmes financiers décentralisés, de la gestion financière et comptable des institutions de micro finance ; - Avoir de bonnes capacités managériales et le sens du relationnel, - Avoir le sens des responsabilités et être autonome, - Etre capable de partage et de travailler en équipe - Connaitre au moins un logiciel de gestion des institutions financières et être à l’aise avec l’outil informatique. 3. Dossiers de candidature - Lettre de Motivation, - CV - Photocopies des diplômes obtenus 4. Lieu de Dépôt : BP : 37261 GRAND YOFF DAKAR SENEGAL « candidature au poste de Gérant » Sur les enveloppes. - Poste situé à Dakar. - Date limite des dépôts le 16 Septembre 2014 à 17 heures. 03 SEPT 2014
bles et attendant impatiemment son heure, comme dirait Pompidou. Restez dans votre rôle, c’est celui qui compte le plus pour le peuple, car c’est vous l’élu au suffrage universel. Si l’on ne vous félicite pas d’avoir réduit votre mandat, alors même que votre camp vous en veut d’avoir pris tout seul sur vous de décider de la durée de votre mandat, il est difficile de vous blâmer, à moins d’être moins sain d’esprit. Où a-t-on vu, chez nous, en Afrique, ou ailleurs, un président de la République aller contre ce qui l’installe le plus longtemps au pouvoir, plus est, consigné en sa faveur dans la Constitution? Non, une fois encore là n’est pas l’essentiel. Par contre, cette voie référendaire que vous avez choisie pourrait être pour vous l’occasion de faire d’une pierre d’un coup : soumettre en même temps une seconde question sur l’adoption d’une Constitution révisée, à la lumière de votre commande pour des institutions de la République plus conformes à l’avancée de notre démocratie. Là est enfin l’essentiel. A moins qu’il ne vous soit loisible d’opter pour une autre voie qui ne troublerait votre référendum par une double demande au peuple sénégalais. Le choix vous appartient. Le plus important serait moins dans la réduction de votre mandat que dans la révision de nos institutions. Ne cherchez pas seulement à entrer dans l’histoire, car il arrive que le temps de l’histoire soit court. Entrez plutôt dans l’éternité. Travaillez pour vos successeurs. Travaillez pour le peuple sénégalais. A vous de gérer votre propre temps et non celui de l’opposition qui vous harcèle comme une jolie femme que l’on voudrait plier à des avances inavouables. Elle est dans son désir ! Je le répète souvent pour l’avoir appris ailleurs: ce qu’un président de la République fait de grand, il le fait toujours contre sa majorité. Cette dernière, et c’est légitime, cherche toujours à garder son chef le plus durablement possible. Mais ce qui par-dessus tout doit compter, c’est le peuple, c’est la République, leur sécurité démocratique et économiques. Qui cherche à entraver cette quête de grandeur entrave le progrès. Il s’agit de dépassement. Là est votre combat Monsieur le Président et il est aisé si vous décidez qu’il le soit. Un ministre, dit-on, peut être soupçonnable et défaillant, jamais un président de la République! C’est le lot des princes à qui l’imaginaire du peuple confère des responsabilités cosmiques et d’invincibilité. Sous nos cieux, même quand il ne pleut pas, le roi est responsable, disait le professeur Thioub. Mais vous savez comme nous, Monsieur le président, qu’il n’existe que Dieu d’invincible! Si je devais voter la durée d’un mandat présidentiel en ces temps avancés de notre République, j’opterai pour un mandat unique de huit ans non renouvelable. Cette option trouvera sans doute ses dé-
fenseurs et ses détracteurs. Cela ôterait au moins au président tous soucis de combattre pour un second mandat. Ce mandat unique éclaircirait l’horizon d’un président qui prendrait alors la responsabilité de grandes tâches et réformes à mener. Dans un tel régime, l’opposition, sans être anesthésiée, aurait plutôt moins de chats malades à fouetter. Un pays moins nerveux, plus apaisé, plus civilisé, plus lucide sur son avenir, s’offrirait alors à nous. Ce mode d’alternance respiratoire politique souple, nous aiderait à aller à l’essentiel, sans cris ni injures, avec un acquis considérable: apprendre à parler moins, à bavarder pour rien, à paraître pour paraître. Notre presse également, cette électricité sociale, y gagnerait en éthique, car en l’état actuel de son expression, si elle n’existait pas, il ne faudrait surtout pas l’inventer. Notre vrai développement est à ce prix et il n’est pas hélas le seul. Il faut conclure : Monsieur le président, l’humble citoyen que je suis, comme sans doute des millions de Sénégalais, ne se réveillent pas le matin en pensant aux procès de ceux qui sont pressentis comme de monstrueux et glacials prédateurs des rachitiques deniers de notre peuple. La justice est non négociable. C’est là où la politique est l’affaire de tous. La chose publique nous engage tous. Le Droit sera le meilleur avocat de la vérité et la vérité n’est pas toujours une affaire de nombre. Mais sachons également méditer que devant l’injustice, obéir à la loi cesse d’être un devoir. Le plus grand nombre de vos compatriotes, Monsieur le président, ceux qui vous ont élu, se réveillent chaque matin et pensent à quoi manger, se soigner, se loger, se former, trouver un emploi, se couvrir de dignité, en un mot. Votre brave peuple pense à son bien-être, là où vous pouvez hâter ce bien-être, faites-le, rendez le plus rapide, plus visible, plus ressenti. Et nous savons que c’est votre souci et qu’à lui tout seul, il remplit tous vos oreillers. Pour ma part, la défaite d’un président est toujours la défaite collective d’un peuple. C’est pour cette raison que ceux qui élisent un guide, doivent bien y réfléchir et après y avoir bien réfléchi, aider ce dernier à réussir et non l’aider à échouer. Le développement, c’est d’abord la conviction de réussir, mais de réussir tous ensemble. La mission n’incombe pas seulement au chef. Il nous faut sans cesse, nous Sénégalais, méditer cet adage qui dit que la différence entre un jardin et un désert, ce n’est pas l’eau, mais l’homme. Chez nous, bien souvent, dans la voie de l’émergence qui a ses exigences, nous affirmons, par notre conduite, notre indiscipline, notre paresse, notre égoïsme, notre vanité, notre goût du parasitage et du paraître, que nous ne nous mentons pas, que c’est plutôt la vérité qui se trompe. Un tel modèle de citoyen nuit plus à son pays qu’il
ne le sert. Très tôt, Monsieur le président, votre lourd et glacial héritage vous a placé dans la dictature de l’urgence. Mais comment distribuer si l’on ne produit pas ? L’économie, c’est d’abord la production. Le développement, c’est ce qui dépasse la main tendue. C’est d’ailleurs une de vos grandes leçons sur la scène internationale quand vous êtes face aux plus riches. La vérité est que nous avons longtemps payé les pays riches pour qu’ils nous nourrissent. Puissions-nous vaincre enfin le mauvais signe par nous-mêmes. La démocratie n’est pas le développement et nous passons plus de temps à disserter sur la démocratie que sur le développement économique de nos peuples. Souvenons-nous qu’il est arrivé dans l’histoire que le développement précède la démocratie, même si on en paie le prix des droits de l’homme. Et le droit au développement, n’aurait-il pas aussi un prix ? C’est comme telle que se pose cette autre terrible interrogation: Que voulez-vous donc que j’attende de la démocratie, si je suis au chômage toute la vie ? On ne bâtira pas une démocratie dans la pauvreté! Peut-être que la réduction du nombre de partis politiques et des interminables débats qui scintillent et qui n’éclairent plus rien, diminuerait enfin chez nous les risques de cancer de la gorge. De là découle l’insoutenable constat de notre peuple: nous avons plus d’hommes politiques que d’hommes d’Etat. Malraux nous dit: L’histoire est dans ce qu’on fait et non dans ce qu’on dit. Le temps presse en Afrique pour aller vers des schémas économiques qui vont contre les lois de cette étrange et cruelle nature qu’une poignée de gens soient riches et la multitude affamée. Monsieur le président, refusez de gouverner avec d’un côté votre parti, d’un côté le peuple et de l’autre l’opposition. Vous devez rassembler tout le monde autour de vous pour le bien des Sénégalais. Ne pas soustraire, mais toujours additionner. La démocratie, c’est la gestion commune des divergences. Conciliez l’autorité et le consensus en sachant toutefois que la République exige l’autorité présidentielle. Enrayer sans faiblesse le mal de l’instabilité. Ne vous laissez impressionner que par votre peuple. Lui seul compte. Vous lui devez tout. La hantise de la justice sociale et le confort d’une vie meilleure, Monsieur le Président, ressemblent à ce visage jeune mais grave, le vôtre, sur lequel les Sénégalais chaque jour, obstinément, lisent l’espérance: cette face éclairée de la lune. Puisse le temps de l’abeille être le temps de la fleur, et le temps de la fleur le temps de la ruche. Bonne chance Monsieur le président ! * Poète Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
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MISE EN ŒUVRE DU PSE
Des projets dans l’hydraulique et les infrastructures vont bientôt démarrer Plusieurs projets dans les domaines des infrastructures et de l’hydraulique vont bientôt démarrer dans la réalisation du Plan Sénégal émergent. L’annonce a été faite hier par le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal émergent (Pse), Abdou Aziz Tall à l’ouverture des journées sénégalaises de gestion axée sur les résultats de développement (Grd) initiées par le bureau Organisation et méthodes de la présidence de la République. « Pour l’instant, il y a des projets qui ont démarré. D’autresvont démarrer à la fin de l’année. Il y en a qui vont démarrer en 2015. Parmi les projets qui vont démarrer, nous pouvons citer les projets immobiliers. Dans un délai très rapproché, nous allons également démarrer des projets dans le secteur de l’hydraulique. Nous allons démarrer des projets dans le secteur des infrastructures routières », a déclaré le ministre Abdou Aziz Tall, en présence de son collègue, Khadim Guèye, de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Promotion de la Bonne gouvernance, du représentant résident de la Bad, Mamadou Lamine Ndongo et d’autres cadres de l’administration publique. Le ministre a précisé que le Pse sera exécuté dans les départements
ministériels. M. Tall a souligné que le Bureau de suivi du Pse va exercer davantage sa mission qui consiste à suivre, de façon régulière, tous les projets, de leur conception jusqu’à leur inauguration. Abdou Aziz Tall a indiqué que des hommes d’affaires chinois ont formulé des déclarations d’intérêt pour investir au Sénégal lors d’une mission effectuée par des officiels sénégalais dont le ministre chargé du Pse et Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Energie et des Mines. « Ma présence en Chine s’expliquait par le fait qu’à partir du moment où ces mémorandums sont signés, les services qui sont rattachés à la présidence de la République par le Bosse vont suivre l’exécution de ces projets à partir de la déclaration d’in-
térêt jusqu’à la réalisation en passant par les étapes de signature de contrats et d’exécution effective de projets ». Abdoul Aziz Tall a souligné que le chef de l’Etat accorde une importance particulière à la gestion axée sur les résultats. « Le président est conscient
du fait que demain, nous ne serons pas jugés sur les déclarations d’intention, mais sur les résultats auxquels auront abouti les politiques qu’il a définies. C’est la raison pour laquelle il est favorable, au de-là des questions liées à la transparence et à la bonne
gouvernance, à la mise en place d’un dispositif qui nous permet de suivre, de manière régulière, l’exécution des projets qui sont contenus dans le Pse », a dit M. Tall. Le ministre ajoute que c’est dans ce contexte que le président Sall a mis en place le Bosse pour s’assurer que chaque projet soit suivi, du début à la fin. Selon Ibrahima Ndiaye, le Directeur général du Bom, les journées ont pour objectifs de sensibiliser les acteurs sur les enjeux et les défis de la gestion axée sur les résultats, d’identifier des stratégies et voies de systématisation de la Grd, de créer un consensus sur les apports possibles de la Grd dans la mise en œuvre des programmes et réformes en cours. Mamadou Lamine Ndongo a, pour sa part, réitéré la disponibilité de la Bad à accompagner les acteurs pour favoriser le développement d’Etat efficaces. Il a aussi appelé l’ensemble des acteurs de développement au renforcement des actions menées en faveur du bienêtre des populations. Babacar DIONE
FINANCEMENT DES PME
Un cadre permanent de dialogue pour faciliter l’accès aux crédits... Des acteurs du secteur financier et du privé ont décidé de conjuguer leurs efforts en vue d’identifier les contraintes liées au financement des besoins de trésorerie des Petites et moyennes entreprises (Pme) et proposer des pistes de solutions prenant en compte les besoins de chaque partie. Ainsi, sur initiative du ministère de l’Economie et des Finances, un atelier d’échanges a eu lieu hier, pour lancer ce cadre de concertation.
Oulimata Diop, directrice de la Monnaie et du crédit.
La directrice de la Monnaie et du crédit, Oulimata Diop, a présidé hier l’ouverture d’un atelier sur le financement des besoins de trésorerie des Petites et moyennes entreprises (Pme). Une occasion qui a également marqué le démarrage des activités du Cadre permanent de dialogue entre les banques, les Systèmes financiers décentralisés (Sdf), les compagnies d’assurance et les Pme. La création dudit cadre, coordonnée par le ministère de l’Economie et des Finances, s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations de la 2ème concertation sur le crédit. Il a pour missions de renforcer l’inclusion entre les différentes composantes du secteur financier, permettre une meilleure prise en charge des besoins de financement des Pme, développer, de manière optimale, les partenariats et complémentarités nécessaires afin de tirer profit des opportunités offertes par chaque composante. Selon la directrice de la monnaie et du crédit, dans le contexte de mise en œuvre du Pse, qui doit jeter les
bases de l'émergence de notre pays, l'Etat s'évertue à apporter des réponses adéquates aux préoccupations de financements des Pme. Elle est persuadée que notre pays pourra toujours compter sur le soutien des partenaires techniques et financiers qui, à son avis, ont toujours manifesté un intérêt pour le renforcement de l'inclusion financière au Sénégal. De l’avis de Mme Diop, la mise en place de ce cadre permettra d'améliorer la communication et les relations entre les acteurs du privé et financier. Elle est convaincue que toutes les conditions sont réunies pour une opérationnalisation de cette structure de dialogue qui offre l'opportunité d’une pérennisation de la concertation nationale sur le financement de l'économie. Implication de tous A l’en croire, à l’issue de la 2ème concertation nationale sur le crédit, des études avaient relevé une absence de communication et d'échange entre les différentes composantes du secteur financier. Il en était de même entre ce dernier et le monde de l'entreprise. « Ce déficit de communication crée un cloisonnement des différents segments du secteur économique et installe un climat de méfiance entre traiteurs et demandeurs de crédits avec comme corollaires une méconnaissance des préoccupations, contraintes, et exigences de chaque partie », a indiqué Mme Diop. Elle a soutenu que le fonctionnement du cadre exige une implication de tous les acteurs qui doivent s'investir pleinement dans ce processus en vue de relever les défis. S’agissant des difficultés notées dans le financement des besoins de trésorerie des Pme, Oulimata Diop estime que cette situation s'explique notamment par l'importance des charges récurrentes
à caractère cyclique auxquelles font face ces entreprises. S’y ajoute le décalage noté entre les délais de règlement des fournisseurs et ceux des clients. Sa non prise en charge, ditelle, peut handicaper le fonctionnement correct de l'entreprise occasionnant des crises de trésorerie. Pour le
vice président de ce cadre, Ruben Dieudonné, cette structure va permettre de trouver des solutions en fonction des besoins des Pme, car tous les segments du secteur financier y sont représentés. La coopération Allemande, partenaire de ce cadre de concertation, sou-
tient l’Etat du Sénégal dans sa politique de promotion et de développement des Pme à travers le Programme sénégalo-allemand d’appui à la compétitivité et à la croissance des Pme et à la performance du secteur de la micro finance (Pacc-Pme/Pmf) de la Giz. Abdou DIAW
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…L’informalité et l’incertitude, des contraintes au financement des Pme…
IS INVITING APPLICATIONS FOR THE FOLLOWING POSITION : Position is open to all Senegalese nationals and those eligible for permanent residence and authorization to work in Senegal The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad. Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to: - Promote broadly shared economic prosperity; Strengthen democracy and good governance; Protect human rights; Improve global health, Advance food security and agriculture; Improve environmental sustainability; Further education; Help societies prevent and recover from conflicts; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.
JOB ANNOUNCEMENT NUMBER: FSN/2014/21 USAID DEVELOPMENT PROGRAM ASSISTANT-PRM BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION: This position is located in the Program Office (PRM) of USAID/Senegal. The primary purpose of this position is to serve as USAID Development Program Assistant within the Program Office. This includes overall responsibility for coordination of PRM administrative, information management, and office management functions. The incumbent reports to the Supervisory Program Officer. DEADLINE TO RECEIVE APPLICATIONS: September 17, 2014 HOW TO APPLY: Interested applicants with existing Senegalese Work Permits or who possess Senegalese Work Permits MUST submit a complete application package which includes: A cover letter, An OF-612 form (form can be found on this web site: http://www.usaid.gov/senegal under “Career”) and A detailed resume 3 References. Hard copies of relevant degrees. All the above mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH and should be addressed as follows: Attention of the Human Resources Specialist USAID/Senegal 1. By Postal Mail: Route des Almadies - B.P. 49 - Dakar, Senegal OR 2. By Email address: usaiddakar-hr@usaid.gov Please include the Reference of the Job Announcement(s) you are applying for. 1. Copy of the complete position description listing all duties and responsibilities is available in USAID website http://www.usaid.gov/senegal under Career Section 2. Due to the number of applications we receive, only applicants who have been short listed will be contacted by USAID/Senegal. 3 SEPT. 2014
AVIS D’APPEL PUBLIC A MANIFESTATION D’INTERET CHOIX D’UN OU DE PLUSIEURS PARTENAIRES IMMOBILIERS 1. Le présent appel public à manifestation d’intérêt a pour objet le choix d’un ou plusieurs partenaires dans le cadre de la politique définie par le Conseil d’Administration en matière de placement immobilier. 2. L’IPRES est à la recherche d’un ou de plusieurs partenaires immobiliers en vue de : - renforcer et valoriser son patrimoine ; - mettre en valeur ses terrains sis à Almadies, d’une superficie de 23,4 ha ; - participer à la politique de logements sociaux défini par l’Etat du Sénégal. 3. conditions de participation Les candidats intéressés sont priés de fournir les pièces administratives, à jour, suivantes : - Attestation de régularité IPRES ; - Attestation de régularité Caisse Sécurité Sociale ; - Attestation de l’Inspection du Travail ; - Quitus fiscal. En outre les candidats devront remplir les conditions ci-après : - avoir réalisé un chiffre d’affaires de cinq (5) milliards au moins durant les trois derniers exercices ; - avoir une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans dans le domaine de la promotion immobilière ; - avoir réalisé durant les trois dernières années un programme d’au moins deux cent cinquante (250) logements ; - fournir les bilans certifiés des trois dernières années ;
- disposer d’une ligne de crédit de quatre (4) milliards au moins ; - disposer d’une assiette foncière d’une superficie d’au moins vingt-cinq (25) ha, grevée d’aucune charge et ayant les autorisations nécessaires (lotir, assainissement, adduction d’eau, électrification …) délivrées par les services compétents. 4. Une liste de partenaires présentant au mieux les aptitudes pour exécuter les différentes missions énumérés ci-dessus sera établie. Les partenaires présélectionnés seront ensuite invités à présenter leurs propositions techniques et financières et un ou plusieurs partenaires serontsélectionnés selon la méthode qualité/coût/délais avec une combinaison des notes techniques, financières pondérées et délai d’exécution. 5. Les manifestations d’intérêts (sous enveloppe fermée avec mention « Manifestation d’intérêt pour le choix d’un ou de plusieurs partenaires immobiliers ») doivent être déposées à l’adresse ciaprès : Secrétariat de la Direction financière et Comptable sis au 22, Avenue Léopold Sédar Senghor, au plus tard le 15 septembre à 10H00mn. 6. L’IPRES se réserve le droit de donner suite à cette manifestation d’intérêt suivant les offres reçues et la décision du Conseil d’Administration. Le Directeur Général Mamadou Sy MBENGUE 03 SEPT 2014
L’informalité et l’incertitude sur la pérennité sont les premières contraintes liées au financement des besoins en trésorerie des Petites et moyennes entreprises (Pme) sachant que 70 % des entreprises au Sénégal appartiennent au secteur informel, a expliqué l’économiste financier Ousmane Biram Sané qui a insisté sur la nécessité pour les Pme d'avoir des ''informations financières pertinentes''. ''D’après les revues documentaires, ce qui pose problème au niveau des banquiers c’est vraiment l’incertitude de la pérennité du business. Ils n’ont pas une visibilité, c’est une réalité très fuyante pour le banquier et si on y ajoute l’informalité, ils ne sont pas très confortables dans le financement des Pme’’ a t-il dit. M. Sané faisait une communication, hier, sur les contraintes liées au financement des besoins de trésorerie des Pme au cours d’un atelier d’échange les acteurs du secteur privé et du secteur financier en général. Il a rappelé que 70 % des entreprises au Sénégal appartiennent au secteur informel caractérisé par l’indisponibilité de l’information financière ou sa faible qualité. ‘’Cette incapacité à produire de
information financière pour la Pme elle-même explique qu’on na pas une perspective sur sa pérennité et le banquier en réalité se préoccupe plus de la pérennité de son client Pme que de la rentabilité’’ a soutenu M. Sané. Le rapport risque rendement ''reste défavorable'' pour les Pme, a t-il ajouté, soulignant que le banquier ''à partir de ce moment est dans une position de méfiance qui peut le pousser soit à se déporter vers d’autres clients comme les entreprises public ou vers d’autres entreprises privés plus rentable qui sont plus sûr''. D’où, selon lui, la nécessité d’avoir des informations financières pertinentes à travers une comptabilité et des états financiers certifiés. ''Au cours d’une étude effectuée en 2007 (…), 86 % des dirigeants de micro petite et moyenne entreprise (Mpme) considèrent que le financement accès et coût confondus constitue un obstacle majeure ou très sérieux pour le développement de leurs affaires’’ a-t-il relevé avant de signaler que seulement 6,4% des entreprises au Sénégal ont accès au crédit bancaire. (APS)
…La cherté des taux d'intérêt débiteur freine la compétitivité Le Sénégal n’est pas compétitif dans l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) à cause des taux d’intérêt débiteur à court terme pour les Petites et moyennes et entreprises (Pme), a relevé mardi à Dakar, l’économiste financier Ousmane Biram Sané. ‘’Si nous regardons les taux d’intérêt sur les crédits de trésorerie au Sénégal, le taux d’intérêt débiteur nominal moyen pour les Petites et moyennes entreprises (Pme) est de 11, 28 %, selon des études de 2012 contre 6,89% pour la Côte-d’Ivoire, et 8% pour l’ensemble de l’Uemoa’’ a-t-il dit. Il faisait une communication sur les contraintes liées au financement des besoins de trésorerie des PME au cours d’un atelier d’échanges entre les acteurs du secteur privé et du secteur financier en général pour trouver des pistes de solution notamment au développement des Pme. ‘’C’est cher, c’est énorme, donc le Sénégal n’est pas compétitif dans l’Uemoa, à cause des taux d’intérêt dé-
biteur à court terme que les systèmes bancaires répercutent aux entreprises’’, a souligné M. Sané, par ailleurs, ancien directeur nationale de la Bourses régionale des valeurs mobilières (Brvm). Selon lui, en 2007, 87% des dirigeants disaient plus préoccupés par le coût du crédit que l’accès aux ressources. ‘’Quand on regarde le rapport de la Banque central sur les conditions de banque, on se rend compte que le taux débiteur, selon la durée du crédit et pour les échéances comprises entre 6 mois et un an, c’est-àdire les crédits de trésorerie, sont de 9 %’’, a-t-il indiqué. Concernant la marge brut d’intermédiation, l’on se rend compte ‘’qu’il y a un gros écart entre le taux d’intérêt débiteur appliqué aux Pme qui est de 9% et le taux d’intérêt créditeur qui tourne autour de 5%, selon toujours la même étude de la Bceao’’, révèle l’économiste. (APS)
La Brvm termine le mois de juillet avec une relative stabilité La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a clôturé le mois de juillet avec une relative stabilité par rapport au mois de juin 2014. L’indice Brvm Composite a régressé de 0,07%, à 238,43 points, tandis que l’indice Brvm 10 s’est amélioré de 0,51%, à 249,44 points. Selon la Lettre mensuelle de la Compagnie de gestion et d’intermédiation boursière (Cgf bourse), ce léger repli du marché s’explique principalement par les contreperformances enregistrées dans les secteurs « Industrie » (4,18%) et Finances (-2,73%). La Cfg bourse, souligne que la capitalisation boursière de l’ensemble des actions cotées a suivi la tendance générale du marché et a glissé légèrement de 0,07%, à 5 789 milliards de FCfa alors que le compartiment obligataire a progressé de 3,26%, à 1 303 milliards de FCfa. La publication informe également que le marché des actions a affiché 3 298 399 titres négociés pour une valeur totale de 14,79 milliards de FCfa, tandis que la même source renseigne qu’en fin juillet le secteur «Services Publics » a enregistré 498 826 titres négociés pour une valeur globale de 10,02 milliards de FCfa. « Les publications de
résultats semestriels ont redynamisé l’activité dans ce secteur. En effet, le groupe Sonatel a publié ses résultats semestriels marqués par un résultat net en hausse de 7,7%, à 98 milliards de FCfa », relève également Cgf bourse. Le titre Sonatel Sn, note le document, offre ainsi une hausse mensuelle de 3,21%, à 22 700 FCfa. A contrario, la Cgf bourse affirme que l’Office national des Télécommunications du Burkina Faso (Onatel Bf) a affiché un résultat semestriel en fort repli de 32%, à 7,35 milliards de FCfa, comparativement au 1er semestre 2013 (10,79 milliards de FCfa). L’activité d’Onatel Bf a été fortement impactée par la taxe de 5% sur le chiffre d’affaires hors taxe appliquée par l’Etat Burkinabé. Le titre a terminé en juillet à 6 450 FCfa, soit une baisse mensuelle de 11,94%. Dans le même sillage, la société ivoirienne (Sode Ci) s’est dépréciée de 6,97%, à 49 100 FCfa alors que la Compagnie Ivoirienne de l'électricité (Cie Ci) a gagné 5,24%, à 50 000 FCFA. Concernant le secteur « Agriculture », il a présenté 109 134 titres transigés pour une valeur totale de 1,99 milliard de FCfa. Adama MBODJ
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S oCiete
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PROCES KARIM WADE
L’interrogatoire commence sur fond de tensions Des incidents, il y en a eu encore, hier, au cours du procès de Karim Wade. L’interrogatoire au fond a été émaillé de tensions entre la Cour et les avocats de la défense. Aujourd’hui, c’est Pape Mamadou Pouye qui sera entendu sur le fond.
Par Ndiol Maka SECK Les débats ont été très houleux hier, début de l’interrogatoire au fond du prévenu Karim Meïssa Wade poursuivi pour enrichissement illicite et corruption d’un montant de plus de 117 milliards de FCfa. L’audience a suscité beaucoup de passion de part et d’autre. C’est comme un jeu de ping-pong entre le président de la Crei, Henry Grégoire Diop, et les avocats de Karim Wade. De l’autre côté, des sympathisants de l’ancien ministre d’Etat craquent sous le poids de l’émotion. Ils sont vite évacués de la salle d’audience pour préserver la solennité du temple de Thémis. C’est exactement à 10 heures 30 minutes que le fils de l’ancien chef d’Etat, Abdoulaye Wade, est appelé à la barre. Tout de blanc vêtu et avec un brin de sourire, Karim Wade sort du box des accusés et se pointe devant la Cour. Après lecture de la prévention, le président de la Cour lui demande de s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés. Karim Wade sort une déclaration et se met à la lire. Il est vite in-
terrompu par le président de la Cour qui lui notifie que le débat est oral. « Si vous voulez lire une déclaration, il faut demander l’autorisation de la Cour », a signifié Henry Grégoire Diop. La riposte de la défense ne se fait pas attendre. « Aucune loi ne prévoit cela », a lancé Me Ciré Clédor Ly. « Trop c’est trop, il faut nous laisser nous défendre », a renchéri Me Seydou Diagne. Et c’est le début de la confusion. La Cour se retira sans même suspendre l’audience, pour ne revenir que 10 minutes plus tard. Le président de la Cour essaya de convaincre la défense, sans y parvenir, sur les fondements de ses propos. Il a invoqué l’article 393 et 394 du code de procédure pénale qui, a-t-il noté, stipule que ce n’est qu’au cas où la personne est un sourd muet ou bien qu’elle ne parle pas suffisamment la langue française qu’elle est autorisée à lire une déclaration écrite. Pour le procureur spécial Alioune Ndao, c’est l’article 429 du code de procédure pénale qui organise la
Karim Wade refuse de répondre aux questions de la Cour
Karim Wade n’a répondu, hier, à aucune des questions posées lors de l’interrogatoire au fond dans le dossier lui concernant. Il pense que les conditions d’un procès équitable ne sont pas réunies, du fait de l’incapacité de Bibo Bourgi à comparaître devant la Cour.
Dans une déclaration lue devant la Cour, hier, Karim Wade s’est dit être un « prisonnier politique pris en otage pendant 16 mois, privé de liberté, de ressources, de l’affection et de la présence de ses proches ». Il a soutenu aussi qu’il a été « calomnié, injurié et présenté aux Sénégalais comme un prédateur de leurs maigres ressources et soumis à une procédure où ses droits ont été constamment violés ». « Les enquêtes menées au Sénégal et dans tous les pays du monde, aussi bien par le procureur spécial que par la Commission d’instruction de la Crei, n’ont révélé aucun fait de corruption, personne ne s’en est plaint contre moi et aucun des 77 personnes que l’accusation fera défiler ne dira que j’ai sollicité de lui des biens, des avantages matériels ou des services quelconques », a soutenu l’ancien directeur exécutif de l’Anoci devant la barre. Poursuivant, il a indiqué qu’on lui a arbitrairement imputé des sociétés sans aucun fondement juridique. Stratégie du silence Karim Wade a, par ailleurs, estimé que son patrimoine réel a été surévalué de près de cinquante fois par rapport à l’arrêt de renvoi et près de trois-cent fois par rapport aux accusations de l’Etat du Sénégal de 840 milliards fondées sur les deux mises à demeure et les 47 milliards FCfa du « faux compte de Singapour ». « Tout cela démontre le caractère grotesque et fantaisiste de l’accusation déjà anéantie en France par le classement sans suite par la justice de ce pays de la plainte déposée par l’Etat du Sé-
négal pour corruption, détournement de fonds et biens mal acquis », a-t-il relevé. Pour l’ancien ministre de la Coopération internationale, le pouvoir en place cherche à le condamner afin de l’empêcher de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Car, selon lui, sa candidature hante le sommeil de l’actuel chef d’Etat. Après cette déclaration, Karim Wade a adopté la stratégie du silence comme moyen de défense. Il n’a répondu à aucune question, aussi bien de la Cour, du parquet que de la partie civile. Il s’est juste contenté de dire à chaque fois : « Je ne répondrai à cette question que lorsque M. Ibrahim Aboukhalil sera soigné et en état de comparaître ». Pour lui, les conditions d’un procès « équitable, juste et exemplaire ne sont pas réunies », soutenant, pour se justifier, que 90 % des biens qui lui sont imputés sont revendiqués par Bibo Bourgi. Ce qui fait qu’on doit le laisser se soigner pour pouvoir répondre à la Cour. Sur ce, le président Henry Grégoire Diop demanda à Karim Wade : « Estce que vous attendez aussi le retour de Abdou Karim, votre complice en fuite ? » A force de poursuivre le questionnement, Karim Wade finit par lâcher : « Il est temps de mettre un terme à ce simulacre de procès qui ressemble à une parodie de justice. Ce procès est en train de ridiculiser notre pays ». Sur ces faits, il introduisit une requête pour retourner dans sa cellule à Reubeuss. « Je vous supplie, Monsieur le président, de m’envoyer à Reubeuss », a-til affirmé.
La défense récuse la Cour Les avocats de Karim Wade ont déposé devant la Chambre d’accusation de la Cour suprême une requête aux fins de récusation. Ils contestent la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
tenue d’un procès. Selon lui, cet article ne prévoit pas une déclaration préliminaire. Toutefois, a précisé le parquetier, dans ses réponses aux questions, le prévenu peut développer tous les arguments qu’il voudra. La défense pense, elle, que les articles visés sont mal interprétés. « Nous ne sommes pas dans une salle de classe où il faut toujours lever la main pour demander la parole. Nous ne
sommes pas des enfants à qui il faut toujours remettre à l’ordre. Nous sommes des acteurs qui ont des droits qu’on doit respecter », a déploré Me El hadji Amadou Sall. L’intervention du bâtonnier Me Moussa félix Sow a calmé les ardeurs. L’avocat de l’Etat a demandé à la Cour de donner la parole à la défense quand elle la désire et après, a-t-il ajouté, la Cour prendra ses décisions. « Cette
atmosphère ne donne pas une bonne image à notre justice. Je sais que vous avez toujours permis aux gens de s’exprimer pendant de longues heures. Mais il faut continuer à écouter la défense », a relevé le bâtonnier, demandant à cette dernière d’être raisonnable et de prendre en compte le temps du procès. Ainsi, carte blanche fut donnée à Karim Wade pour qu’il lise sa déclaration.
La demande de renvoi de la défense rejetée La Cour de répression de l’enrichissement illicite a rejeté, hier, la demande de renvoi du procès de Karim Wade et de ses co-prévenus formulée par les avocats de la défense pour, disent-ils, permettre à Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi de se soigner afin de mieux se défendre à la barre.
Toutefois, la Cour dispense M. Bourgi de comparaître jusqu’à nouvel ordre. D’après Henry Grégoire Diop, ses avocats sont autorisés à participer aux débats d’audience. Bibo Bourgi est poursuivi pour complicité d’enrichissement illicite et de corruption dans cette affaire.
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S oCiete
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ACCORDS AVEC LE GOUVERNEMENT
Les transporteurs affiliés à la Cnts/Fc sursoient à leur mot d’ordre de grève
Terms of Reference Safety & Security ConsultancyWest Africa Regional Office (WARO Objectives The services of the consultant areseen: • To review and improve Oxfam security management documents in Senegal: looking at the Welcome Pack, Security Levels, Security Management Plan, Health and Safety Guideline, Evacuation Plan, Security Incident Report Form and Monthly Report format. • To ensure that Safety and Security Procedures and Policies are updated, and operationalized (Security Management Framework). • To provide relevant Safety and Security orientation to Oxfam staff and partners. • To put in place sustainable Safety Equipment Maintenance Schedule (installation of new and replacement old equipment, provision of reliable equipment and provide necessary training). • To review and ensure legal and contractual matters are well articulated to Oxfam’s interest and Policies including insurance of Oxfam assets (Offices, residences, vehicles, etc), contract with Private Security Companies (currently handling Security at Oxfam Premises). Requirement The consultant should have: • A university degree in social sciences, international relations, or related field. • A very good knowledge of the Senegalese context. • 10 yearsproven and relevant experience in security area. • Experience working with Oxfam would be a great asset. • Fluency in French isrequired. Working knowledge of English is preferred. For more information on this consultancy work please send an email to the “Hiring Manager” at : recruitingwaro@oxfamamerica.org Please apply (CV+Cover letter) through the same address. Deadline for application : Friday 12 September 2014 2 SEPTEMBRE 2014
Avis de manifestation d’intérêt En collaboration avec l’UEMOA et la Chambre Consulaire Régionale (CCR), l’Union Nationale des Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS) organise du 23 Octobre au 2 Novembre 2014 au Cices à Dakar, la 3eme édition de la foire régionale de l’intégration. Cette manifestation sera marquée par des expositions-ventes, des rencontres professionnelles et des conférences sur des thèmes relatifs à l’intégration économique sous-régionale. L’UNCCIAS invite les personnes désireuses de participer à l’événement de prendre contact avec Madame Oumou K. T. GAYE. Tel : 33 899 76 80 et le 77 534 64 66, email : foireuemoa@cciad.sn, de s’adresser à la Chambre de commerce de leur région ou de leur pays ou de s’inscrire directement sur le site www.cciad.sn. Les demandes de participation seront reçues jusqu’au 10 Octobre 2014, délai de rigueur. Le Président Mamadou Lamine Niang 30 AOÛT 2014
Les transporteurs affiliés à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (Cnts/Fc) ont décidé de surseoir à leur mot d’ordre de grève, qui devait prendre effet les 3 et 4 septembre 2014. Ce renoncement est intervenu suite à l’engagement du gouvernement de satisfaire cinq des 6 points de leurs revendications. L’Etat du Sénégal, représenté par le directeur du Transport routier, El Hadji Seck Ndiaye Wade, s’est engagé à satisfaire les 5 principaux points de revendications des transporteurs affiliés à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (Cnts/Fc). Suffisant pour ces derniers de surseoir à leur menace de grève qui. Toutefois, les transporteurs, par la voix de Gora Khouma, se sont donné un délai d’un mois pour voir si le gouvernement va effectivement respecter les engagements pris. « Si aucun acte concret n’est jusque-là posé, nous serons obligés d’appliquer le mot d’ordre », a-til prévenu. Bien que tous les points de revendications n’aient pas été satisfaits par l’Etat du Sénégal, le syndicat, selon M. Khouma, a décidé de se contenter des acquis déjà obtenus. Réfection du tronçon Fatick-Kaolack Du côté du gouvernement, l’on se réjouit de la diligence dont les uns et les autres ont fait montre. Un consensus a été trouvé sur l’essentiel des points soulevés. Les travailleurs des transports, dans leurs revendications, ont réclamé un grand parking dédié aux gros porteurs. Ils ont aussi remis en cause la fiabilité des machines de pesage installées à Diamniadio. Gora Khouma et ces camarades rechignent également à payer deux fois des amendes tout en exigeant le bouclage des travaux du tronçon Fatick-Kaolack. Ils ne veulent plus aussi que certains contournements, du fait du mauvais état des routes, soient
considérés comme « hors circuit ». En réponse aux revendications, El Hadji Seck Ndiaye Wade a indiqué qu’un terrain a été identifié et des démarches sont en train d’être menées pour le mettre à la disposition du syndicat, de manière temporaire et révocable, en attendant l’aménagement d’un site définitif. D’autre part, les transporteurs se sont plaints de la crédibilité des pèses essieux. L’Etat, en relation avec le syndicat, vérifiera la fiabilité des instruments de pesage et accepte la présence d’un membre facilitateur sur les lieux où s’effectuent les pèses essieux. Ce représentant sera intégré dans le Comité national de suivi de la mise en œuvre de la charge à l’essieu, a relevé le directeur des Transports. En attendant la réfection de la route FatickKaolack, le gouvernement s’est engagé à prendre les dispositions pour que le contournement du corridor Dakar-Bamako par Thiès-Diourbel-Kaolack ou Fatick-Diakhao-Kaolack ne soit plus considéré comme un déplacement « hors itinéraire ». Par ailleurs, les transporteurs ont appelé à limiter à trois les points de contrôle sur le corridor Dakar-Bamako (Diamniadio, Kaffrine et Kidira). Sur ce point, l’Etat a accepté de mettre en place un système de contrôle par scanner pour modérer le nombre de contrôles. Aussi, en cas de paiement d’une pénalité au niveau des pèses essieux pour surcharge de poids, aucune autre amende ne devra être payée pour le même motif, le même trajet et le même véhicule, ont convenu les deux parties. Oumar BA
TERMINUS LIBERTE 5
Un minibus termine sa course dans une maison Un minibus Tata a violemment heurté, hier matin, le mur d’une maison au Terminus Liberté 5 à Dakar. Le chauffeur a fini sa course dans le salon de cette maisonnée, causant d’énormes dégâts matériels, mais sans faire de victime. 12h 30 au Terminus Liberté 5. Autorités locales, voisins et badauds continuaient toujours de prendre d’assaut la villa des Sène pour s’enquérir des dégâts causés par l’accident du minibus Tata de la ligne 77 qui a fracassé le mur de leur bâtiment, aux environs de 10h, avant de finir sa course devant une fenêtre du salon. Débris de vitres éparpillés dans le salon, fers rougeâtres de la fenêtre tordus et cassés. Tel est le décor que nous avons trouvé chez les Sène. La désolation et la tristesse se lisaient sur les visages des membres de cette famille qui, stupéfaits, ont estimé que ce mur pouvait s’effondrer sur n’importe qui parmi eux. Très éprouvée, Awa Sène a confié : « C’est de ma chambre que j’ai entendu un grand bruit et des cris. Aussitôt, nous sommes tous sortis et, à notre grande surprise, nous avons trouvé qu’un minibus Tata avait complètement défoncé la porte de la maison, cassé le mur avant d’atterrir sur la fenêtre de notre salon. N’eut été l’aide de Dieu, un drame allait se produire ».
A l’en croire, lorsque les chauffeurs empruntent ce tronçon (le virage qui conduit au Terminus Liberté 5), ils circulent à vive allure. Ce qui n’est d’ailleurs pas normale. « Aujourd’hui, l’autre erreur commise est qu’au moment du choc, le volant du minibus était entre les mains d’une autre personne habillée en t-shirt de couleur verte. Le monsieur qui s’est présenté au commissaire comme le chauffeur du minibus ne conduisait pas la voiture », a-t-elle précisé. Pour le superviseur des minibus Cetud-Aftu, Alphonse Guèye, le conducteur a été victime d’une défaillance des freins ; ce qui a causé l’accident. Présent sur les lieux de l’accident, le maire de Dieuppeul-Derklé, Cheikh Guèye, a évoqué le problème de l’occupation de l’espace dans la ville. « Je pense que le rond-point Liberté 5 mérite une réflexion. Des décisions urgentes et des solutions appropriées devraient être prises pour apporter notre contribution et faire de sorte que les populations puissent vivre dans un cadre décent », a-t-il avancé. Maguette Guèye DIEDHIOU
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UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)
AVIS DE RECRUTEMENT N° 006/2014/DSAF/DRH La Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ayant son siège à Ouagadougou, Burkina Faso, procèdera au recrutement d’un Comptable pour son Bureau de Représentation à Abidjan (République de Côte d’Ivoire). I. CARACTERISTIQUES DU POSTE a)- Fonctions Sous la supervision du Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA, le Comptable sera chargé : • d’assister le Bureau dans l’organisation et la mise en œuvre des activités des Départements et Organes ; • d’assurer au plan financier le suivi des crédits budgétaires du Bureau ; • de participer à la préparation du budget des Bureaux et les budgets des réunions initiées dans le cadre de leurs activités ; • de tenir la régie du Bureau de Représentation et les régies des manifestations qui ont lieu dans le ressort dudit Bureau. II. QUALIFICATIONS ET APTITUDES Le Comptable devra avoir les qualifications suivantes: - Etre titulaire d’un diplôme de niveau BAC + 2 en gestion option comptabilité et finance ; - Avoir une bonne capacité de rédaction de rapports, notes et synthèses ; - Avoir un minimum de cinq (05) ans d’expérience pertinente et des compétences dans le domaine de la comptabilité publique, de l’organisation et de la gestion de projets, y compris la gestion des ressources financières ; - Avoir une bonne connaissance pratique de l’informatique (Word, Excel, Powerpoint, internet) ; - Avoir été régisseur ou travaillé dans le domaine de l’intégration régionale ou dans un cabinet d’audit serait un avantage.
2. Age limite Le Comptable devra être âgé au plus de 45 ans au 31 décembre 2014. III. CLASSIFICATION PROFESSIONNELLE Le Comptable relève de la catégorie des agents des services généraux. IV. DUREE DE L’ENGAGEMENT INITIAL La durée de l’engagement est indéterminée. V. CONDITIONS GENERALES DU RECRUTEMENT a) Dossier de candidature Le dossier de candidature doit comporter : • une demande signée du candidat ; • une lettre de motivation ; • un curriculum vitae auquel sont annexées les attestations des expériences acquises (certificats de travail) ; • une copie certifiée conforme du ou des diplômes ; • une attestation de résidence de la Côte d’Ivoire. b) Nationalité Les candidats doivent être ressortissants de l’un des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. VI. PRESENTATION DES DOSSIERS DATE DE CLOTURE Le dossier de candidature, qui doit être déposé sous pli fermé, portera : a) au recto, la mention « Recrutement du Comptable pour le compte de son Bureau de Représentation à Abidjan» ; b) au verso, les nom et prénoms du candidat.
Il doit être déposé au Bureau de Représentation de la Commission de l’UEMOA à ABIDJAN ou adressé, par voie postale, à : MONSIEUR LE REPRESENTANT RESIDENT DE LA COMMISSION DE L’UEMOA A ABIDJAN 1ER ETAGE, Bureau N° 1 et N° 2 AVENUE NOGUES 01 B.P. 4354 ABIDJAN 01 (République de Côte d’Ivoire) Date limite de dépôt des candidatures : 30 septembre 2014 VII. PROCEDURE DE RECRUTEMENT Le recrutement se déroulera en deux (02) étapes : - une phase de présélection sur dossier, - une phase de sélection sur la base de tests et d’entretiens. La sélection sera faite parmi les candidats présélectionnés. Avant tout engagement, le candidat retenu devra fournir : - un extrait d’acte de naissance ou tout document en tenant lieu ; - un certificat de nationalité (original ou copie légalisée) ; - un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ; - un certificat médical d’aptitude délivré par un médecin agréé. Aucun dossier ne sera retourné. Seul le candidat retenu sera saisi de la suite réservée à sa demande. Cet avis de recrutement est disponible sur le site internet de la Commission de l’UEMOA : www.uemoa.int. Ouagadougou, le 25 août 2014 Pour le Commissaire chargé du Département desServices Administratifs et Financiers Le Directeur de Cabinet par intérim Yaovi KOUNHUNDE 03 SEPT 2014
Avis d’Appel d’Offres MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN DIRECTION GENERALE DES DOUANES
Avis d’Appel d’Offres ouvert n° 13/MEF/DGD/2014 portant acquisition de matériels et produits médicaux et dentaires 1. Cet Avis d'Appel d'Offres fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés parue dans le quotidien "le soleil" du 02 janvier 2014. 2. La Direction Générale des Douanes a obtenu des crédits dans le cadre du fonds des œuvres sociales de la Douanes de la gestion 2014, et a l'intention d'utiliser une partie de ces crédits pour effectuer les paiements au titre du Marché relatif à l'acquisition matériels et produits médicaux et dentaires. 3. La Direction Générale des Douanes sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture matériels et produits médicaux et dentaires.
vard de la République, bloc des Madeleines, auprès du Chef du Bureau de la Programmation et des Finances, de 08 heures à 17 heures, et prendre connaissance des documents d'appel d'offres à l'adresse mentionnées ci-dessus. 6. Les exigences en matière de qualification sont:
8. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après : Direction du Personnel et de la Logistique, secrétariat du Bureau de la Programmation et des Finances, au Bloc des Madeleines au plus tard le 06 octobre 2014 à 10 heures 00mn. Les offres reçues après le délai fixé seront renvoyées aux candidats sans avoir été ouvertes.
Capacité financière a) Fournir les états financiers des trois (3) derniers exercices (2011, 2012 et 2013), justifiant une assise financière solide du candidat. Lesdits états financiers devront être certifiés par un expert comptable agréé.
9. Les offres seront ouvertes par la Commission des Marchés de l'Autorité contractante en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ci-après : Salle de Conférence Momar Talla CISSE, au 5ème étage de l'Immeuble CCAP au Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan, au plus tard le 06 octobre 2014 à 10 heures 00mn.
Capacité technique et expérience Le marché est composé de six (06) lots : • Lot 1 : Matériels et consommables dentaires et de prothèse dentaire ; • Lot 2 : Matériels de soins, de surveillance et d'urgence; • Lot 3 : Appareils et instruments de labo ; • Lot 4 : Tests rapides et tests d'agglutination; • Lot 5 : Réactifs biochimie et hémostase ; • Lot 6 : Microbiologie et milieu de culture. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction du personnel et de la Logistique, Boule-
Le Candidat doit prouver, documentation à l'appui, qu'il satisfait aux exigences d'expérience ci-après : avoir réalisé deux (02) marchés de nature et de complexité similaires durant les cinq (05) dernières années. Les attestations de service fait devront être jointes. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet contre le paiement d'une somme non remboursable de 30.000 FCFA, en formulant une demande écrite adressée au Directeur du personnel et de la logistique à l'adresse mentionnée ci-après: Direction du personnel et de la Logistique, Boulevard de la République, bloc des Madeleines, auprès du Chef du Bureau de la Programmation et des Finances de 08h à 17 heures.
10. Le lot n° 1 doit comprendre une garantie de soumission d'un montant de 750.000 F CFA. Pour les autres lots, la garantie de soumission n'est pas requise. 11. Les offres devront demeurer valides pendant un délai minimum de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de dépôt des offres. NB : Il est exigé de chaque candidat, la fourniture d'une autorisation de vente des consommables et produits médicaux. Les prix du marché sont en hors taxes/hors douane (Décret 83-504 du 17 Mai 1983). Le Directeur général des Douanes 3 SEPTEMBRE 2014
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R égions
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TABASKI 2014
PRISE EN CHARGE DES ENFANTS DE LA RUE
Plus de 12.000 moutons attendus à Kolda…
Caritas/Sénégal et Caritas/Mali unissent leurs efforts
Les consommateurs n’auront aucun souci à se faire pour la fête de la Tabaski. En effet, le marché sera suffisamment approvisionné, car plus de 12.000 moutons (dont plus de 90% en provenance des régions nord) sont attendus, cette année, à Kolda. Cette assurance a été donnée par Mme Ndèye Hady Fall, chef du Service régional de l’élevage de Kolda, au cours du Crd spécial tenu hier dans la capitale du Fouladou et axé sur les préparatifs de la Tabaski 2014. « Nous sommes en train de spéculer jusqu’à avoir 12.000 moutons pour la région de Kolda parce que, vu les effectifs que nous avions eus en 2012, les 10.000 têtes qui avaient été prévues à l’époque étaient suffisantes. Nous avons donc pensé qu’avec 2.000 moutons supplémentaires, le marché sera suffisamment approvisionné cette année », a-t-elle déclaré, convaincue que l’approvisionnement de la région en moutons ne sera pas affecté par le
Le Mali et le Sénégal sont confrontés aux mêmes problèmes pour faire face au phénomène des enfants en difficulté, a déclaré hier Antoine Sagara, chargé de programme de Caritas/Mali, au cours de la cérémonie officielle d’ouverture d’un atelier d’échanges et de partage d’expériences sur la prise en charge des enfants de la rue.
contexte sous-régional lié à la fièvre hémorragique Ebola qui sévit dans certains pays d’Afrique de l’Ouest. D’autant que plus de 90% des moutons convoyés dans la région de Kolda viennent des régions du nord du pays, selon Ndèye Khady Fall. Elle demande, toutefois, aux consommateurs d’acheter très tôt leurs moutons au lieu d’attendre le dernier jour, comme c’est souvent le cas en pareille circonstance. Les services de sécurité, notamment la police et les agents pour la sécurité de proximité, sont chargés de bien veiller au niveau des différents lieux de
vente. De son côté, la Senelec promet d’assurer l’éclairage des lieux deux semaines avant la fête de la Tabaski. Alors que la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas) a dégagé une enveloppe financière d’un montant de 53 millions de FCfa pour permettre aux personnes désireuses de se lancer dans l’opération Tabaski, de pouvoir concrétiser leur projet. Deux sites sont retenus dans la commune de Kolda : le principal foirail, situé dans l’enceinte du Service régional de l’élevage au quartier Bouna Kane, et celui de Sikilo-nord. Mamadou Aliou DIALLO
…Thiès plaide pour des prix abordables Au cours du Crd tenu hier à la gouvernance de Thiès sur la fête de l’Aïd El Kabîr, le Dr Meïssa Ndiaye a fait un plaidoyer pour que cette opération Tabaski en vue puisse permettre aux Sénégalais moyens de pouvoir payer le mouton à un prix abordable. Le comité régional de développefectués par les pouvoirs publics et loment a été présidé par l’adjointe au caux en termes de sécurité, de subvengouverneur de Thiès, Mme Mame Sané tion en aliments de bétail, de conditions Ndiaye Faye, en présence des chefs de d’accès au territoire sénégalais et au services de l’élevage de la région et des marché. Selon lui, des efforts qui n’ont trois départements de Thiès, Tivaouane pas pesé sur la balance des prix affichés et Mbour, des organisations profesdu mouton dont le coût était en sionnelles et des collectivités locales. moyenne de 75.000 FCfa. Au cours de la réunion, un bilan somOutre ce prix pas du tout à portée maire de la Tabaski 2013 a été fait par des petites bourses, un déficit d’environ Dr Meïssa Ndiaye, inspecteur régional 50.000 têtes de mouton a été constaté. de l’élevage de Thiès. De son exposé, « Là où nous attendions 200.000 mousont ressortis d’énormes sacrifices eftons, seuls 150.000 ont été répertoriés
», confie-t-il. C’est pourquoi, le Dr Meïssa Ndiaye a plaidé pour que cette opération Tabaski puisse permettre aux Sénégalais moyens de pouvoir payer le mouton à un prix abordable. « L’Etat va s’atteler à respecter ses engagements pour vous permettre de vendre en toute sécurité, comme l’ont réaffirmé la police et la gendarmerie. Donc, nous vous invitons à faire l’effort d’aider nos compatriotes à pouvoir payer le mouton sans grandes difficultés », soutient-il. Revenant sur l’approvisionnement du marché en moutons, le Dr Ndiaye indique qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Mbaye BA
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT DIRECTION DE L’HYDRAULIQUE PROGRAMME D’EAU POTABLE ET D’ASSAINISSEMENT DU MILLENAIRE
Cet atelier a été organisé conjointement par Claire Enfance et Caritas/Sénégal, avec l’appui de Caritas/Espagne. En présence d’une forte délégation de la Caritas malienne conduite par Antoine Sagara, Jean Dzéné, Abbé Robert Diara et Félix Kangama, du coordonnateur de Clair Enfance, Babacar Diop, le directeur de Caritas/Saint-Louis, Alex Tendeng, s’est réjoui que leurs partenaires maliens viennent échanger avec eux sur les différentes stratégies développées en vue d’apporter les solutions adéquates au problème des enfants en difficulté, notamment les enfants talibés réduits à la mendicité, aux abus sexuels, aux pires formes de travail, abandonnés ou en rupture avec la loi. Au nom du secrétaire général de Caritas/Sénégal, Abbé Ambroise Tine a réitéré l’engagement de Caritas/Sénégal à poursuivre son partenariat avec Caritas/mali. Au Mali, a-t-il précisé, pour faire face à ce phénomène, la Caritas a initié deux programmes destinés à l’accueil, la protection et la réinsertion socio-économique des enfants en situation de rue, à travers des centres et foyers d’hébergement. Ce sont des programmes « Action
Enfants de Tous-Aet de Bamako et de Ségou ». Au Sénégal aussi, des actions de protection et de prise en charge des enfants en situation de rue sont menées par Caritas/SaintLouis à travers leur programme Claire Enfance. Les programmes Aet/Ségou et Claire Enfance de SaintLouis bénéficient de l’appui financier de la Caritas espagnole qui souhaite un partenariat étroit entre les deux structures sénégalaise et malienne. Au nom de la délégation malienne, Antoine Sagara a rappelé que ce voyage d’études leur permettra de mener des actions de plaidoyer afin d’interpeller l’Etat malien sur les violations graves des droits des enfants, l’insuffisance et le manque d’appui financier et matériel aux structures de prise en charge des enfants de la rue. Pour sa part, le représentant du préfet de Saint-Louis, Mme Mbow Sokhna Ndiaye, s’est appesantie sur l’appui constant apporté par Caritas/Sénégal et Claire Enfance au gouvernement du Sénégal dans le cadre de l’assistance des personnes vivant avec un handicap, les populations vulnérables, les talibés et autres enfants en difficulté. Mbagnick Kharachi DIAGNE
Les jeunes de Vélingara sensibilisent sur la santé de la reproduction Dix clubs ont été créés dans la commune de Vélingara afin de lutter contre les Ist, et préserver la santé de la mère et de l’enfant par la planification familiale. C’est pour cette raison que 30 jeunes (garçons et filles) ont participé à une session de renforcement de capacités à l’Iden de Vélingara, sous la supervision du coordinateur du centre-conseil Ados, André Sambou. L’accent a été mis sur la poursuite de la lutte contre le Sida, le dépistage volontaire et anonyme des jeunes et sur la bonne conduite. Pape Atoumane DIOP
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SOUS-PROGRAMME PEPAM-BAD 2 POUR L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET L’ASSAINISSEMENT(AEPA) EN MILIEU RURAL
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N° 006/2014/ M.H.A/ DHDU 25/02/2014 - Prêt FAD No:21 001 5001 8943 Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation de marchés paru dans le journal «Le Soleil» du 29 janvier 2014 et dans UN Development Business, le 11 mars 2009. 1. Le Gouvernement de la République du Sénégal, dans le cadre du Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM) a obtenu un prêt du Fonds africain de développement (FAD) pour financer le coût des travaux de la deuxième phase du sous programme pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement en milieu rural. Il est prévu qu'une partie des sommes accordées au titre de ce prêt sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre de la réalisation de 16 forages au rotary avec ouvrages annexes dans les régions de Kaffrine, Tambacounda et Ziguinchor. 2. Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement représenté par la Direction de l’Hydraulique invite, par le présent Appel d'Offres National, les soumissionnaires intéressés à présenter leurs offres sous pli fermé, pour la réalisation de 16 Forages au Rotary avec ouvrages annexes dans les régions de Kaffrine, Tambacounda et Ziguinchor répartis en deux lots distincts : • Lot 1 : réalisation de 08 forages au rotary avec ouvrages annexes de génie-civil dans les régions de Kaffrine, Tambacounda et Ziguinchor • Lot 2: réalisation de 08 forages au rotary avec ouvrages annexes de génie-civil dans la région de Kaffrine. Le délai d’exécution maximum est de 06 mois pour chaque lot 3. Les soumissionnaires éligibles intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires et examiner le Dossier d'Appel d'offres dans les bureaux de la Direction de L’hydraulique, Route des Pères Maristes- Hann / Dakar - BP 2041- Téléphone : 221 33 832 56 93 Fax n° : 221 33 832 33 73 E-mail : dhamah@sentoo.sn.
4. La passation de marché sera conduite par Appel d’Offre National, conformément aux règles et procédures de la Banque Africaine de Développement pour l’acquisition des Biens et Travaux édition de mai 2008, révisée en juillet 2012. 5. Les dispositions dans les instructions aux soumissionnaires et dans les conditions générales du contrat sont les dispositions du dossier d'appel d'offres de la Banque Africaine de Développement: Passation des marchés des travaux ; 6. Le Dossier d'Appel d'offres pourra être acheté au bureau du courrier de la Direction de l’Hydraulique moyennant paiement d'un montant non remboursable de 25 000 Francs CFA en espèces ou de sa contre-valeur en monnaie librement convertible. 7. Toutes les offres doivent être déposées au bureau du courrier de la Direction de L’hydraulique, Route des Pères MaristesHann / Dakar - BP 2041, au plus tard le 03 Octobre 2014 à 10 heures TU. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d'un montant de dix neuf Millions six cent cinquante mille francs CFA (19 650 000 FCFA) pour le Lot 1 et dix neuf Millions huit cent mille francs CFA (19 800 000 FCFA) pour le Lot 2 libellés en Francs CFA ou dans toute autre monnaie internationale librement convertible. Si l’institution qui émet la garantie est située hors du Sénégal, elle doit avoir une institution financière correspondante dans le pays. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent être présents le 03 Octobre 2014 à 10 heures TU 7. Les soumissionnaires resteront engagés pour leurs offres pour un délai de 90 jours à compter de la date prévue pour l’ouverture des plis. La garantie de soumission doit rester valide 28 jours après l’expiration du délai de validité des offres. Le Directeur de l’Hydraulique 03 SEPT 2014
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’Offres n° 016/14 pour la fourniture et l’installation d’équipements médicaux des postes de santé de BoudiéSamine, Tourécounda et Tenghory Arrrondissement 1. Référence de publication : Le « Soleil » du 15 mai 2014 2. Date de publication : 15 mai 2014 3. Offres reçues : 7 Lot 1 : Mobilier de bureau Nom et identité du titulaire : CRISTABEL DIFFUSION Rue 4 entre A et B – Point E B.P. 494 Dakar Montant de l’offre retenue : F CFA HTHD 9 726 306 Lot 2 : Mobilier hospitalier Nom et identité du titulaire : FERMON 31,avenue Jean Jaurès x Félix Faure – BP 11 592 Dakar Montant de l’offre retenue : F CFA HTHD 21 199 991 Lot 3 : Instruments Nom et identité du titulaire : FERMON 31, avenue Jean Jaurès x Félix Faure – BP 11 592 Dakar Montant de l’offre retenue : F CFA HTHD 7 170 480 Lot 4 : Matériel médical Nom et identité du titulaire : FERMON 31, avenue Jean Jaurès x Félix Faure – BP 11 592 Dakar Montant de l’offre retenue : F CFA HTHD 30 603 762 4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de l’AGETIP en vertu de l’article 88 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code. Le Directeur Général 03 09 2014
Le Soleil • mercredi 3 septembre 2014
Bonheur absolu Par Sidy DIOP
’est une terrible maladie aussi vieille que l’humanité. Des fournées de guérisseurs de tout acabit s’y sont penchées depuis des lustres, mais aucun remède n’est encore sorti de leurs officines. Les symptômes sont bien connus et le responsable du mal identifié depuis des temps immémoriaux, pas besoin de diagnostic compliqué. Paradoxalement, le virus qui cause cette souffrance est un bon compagnon. Ce n’est que lorsqu’il s’éloigne de vous que la douleur vous prend et vous rend la vie impossible. Lorsque la maladie vous frappe, vous ne mangez plus à votre faim, vous n’avez plus d’amis, plus de flatteurs, plus de « bureaux clandestins ». Vous n’avez même plus accès aux denrées de première nécessité. Le bonheur vous fuit parce que ce mal ne supporte pas le moindre confort. Chaque fois que vous verrez un homme au bord du précipice, abandonné par les siens et mis au ban de la société, un homme aux poches trouées qui ne survit qu’en s’accrochant aux promesses des diseurs de bonne aventure, c’est qu’il est durement frappé par la maladie de la dèche. Les chances de rémission sont infimes, mais tant qu’il y a la vie, espoir de remède il y a. L’argent fera absolument son bonheur. Encore faut-il le trouver.
OBESITE, HYGIENE, EQUILIBRE ALIMENTAIRE…
IBRAHIMA BA, ANCIEN CHEF DE CANTON
Le carnet de souvenirs d’un bâtisseur à Koungheul
R E P O R TA G E
LE CLIMAT ET LES RITES ET MYTHES
Là où les esprits des eaux protègent les hommes
Le genre des noms selon le Professeur Sankharé
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LE RENDEZ-VOUS ALIMENTAIRE A CIEL OUVERT
A table dans la rue, la plus grande gargote dakaroise ! Sous une tente torturée par les intempéries ou un abri bordé de rideaux, la rue se révèle être la plus grande gargote de Dakar. L’hygiène n’est pas une préoccupation de premier ordre lorsque l’appétit incite à aller vers le menu de « Mère Ndambé », « thiakry, « fataya », « sauce spaghetti », « petits pois », etc. Les raisons sont multiples : manque de temps, paresse ou difficulté à préparer un mets copieux à la maison, proximité avec le lieu de travail. Reportage sur une opération culinaire à moindre coût et à grande échelle. Avec des risques susceptibles de devenir un os à la gorge ! • Par Serigne Mansour Sy CISSE
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ERRATUM Le portrait de Fatmata Sogna, publié dans notre dernière livraison, est signé Marame Coumba Seck. Toutes nos excuses
crant beaucoup d’énergie à nettoyer son restaurant visité par les eaux de pluie. Surnommée « Da », (diminutif de Daba), cette restauratrice établie à l’Unité 17 des Parcelles assainies continue de transpirer malgré les deux mouchoirs à jeter que nous lui avons donnés. Devant nous, Rokhaya a renvoyé des clients car, pour elle, il faut rendre propre le lieu avant de commencer à vendre. « Même s’il s’agit d’un client qui a un million entre ses mains, je ne le satisferai pas avant d’avoir nettoyé le restaurant », fait savoir Mlle Fall. Déjà, à 10 heures sonnantes, elle confie : « Je n’avais pas coutume de vendre le petit-déjeuner mais les clients me l’ont réclamé. Et j’ai suivi !» La préparation du thon, « thiakry, ngalakh » et autres jus locaux n’a plus de secret pour Rokhaya. NI VISITE, NI CONTRE VISITE MEDICALE Contrairement à Daba Fall, l’hygiène n’est pas un souci pour d’autres vendeuses. Chez Diouf, établie à l’Unité 26 des Parcelles assainies, il y a une profusion de mouches. Au faible éclairage du coin, s’ajoute le caractère exigu de l’espace, délimité par des rideaux peu hygiéniques. Célibataire, le jeune Sow sirote le café Touba de Ndawta, de l’Unité 11 des PA, malgré les interdictions répétées de sa mère. « Je viens de boucler une semaine dans cette activité », explique toujours S. Diouf, soutenant ne pas être en mesure de livrer son chiffre d’affaires. S. Diouf n’a ni visite, ni contre visite médicale. Et pourtant, Gora Gaye, taximan de son état, vient prendre le petit-déjeuner sans arrière pensée. « S. Diouf prépare proprement ses plats », témoigne Gora. Souleymane Sow travaille dans la couture. Devant son atelier, Anta Ngom tient une tente toujours fréquentée par des clients. « On me surnomme ‘Nekh Ndécki’ (le petit-déjeuner délicieux). Je suis installée sur ces lieux depuis quatre ans », dit-elle avec le sourire. Sur un autre site, Yakhara Ndiaye sert Mouhamed Guèye, jeune mécanicien. Le fait de choisir Yakhara, selon le sieur Guèye, s’explique par la proximité de son atelier, la ‘’propreté’’ et les mets copieux qu’elle présente. Sur cette longue « guirlande » de gargotes, s’affiche Mamadou Djibrilou Diallo dont la buvette de fortune en accueille plus d’un. Abdoulaye Diop fait partie de ses clients. Il est tapissier, son atelier est mitoyen de la gargote où lui est proposée, comme menu, des omelettes, des frites et des spaghettis à la sauce. Le client El hadji Malick Niang s’empresse d’ajouter que Djibrilou respecte les conditions d’hy-
giène. « Il a remis le rideau à son épouse pour les besoins du linge », constate-t-il. LES DETERGENTS, LES MICROBES, LES MOUCHES… L’absence de certificats de visite et de contre-visite médicale et d’un document d’hygiène n’inquiète pas outre mesure la clientèle. Celle-ci commence à arriver dès l’ouverture de la gargote, de 7 à 22 heures. Certains vendeurs font des efforts, même si ceux-ci sont limités. Le guinéen Thierno Amadou Sock soutient avoir recouru aux détergents. «J’utilise l’eau de javel pour chasser les mouches », précise-t-il. Ces mots donnent du courage au client Mouhamed Sakho. Celui-ci se contente de dire : « Il n’y a pas de risque dans ce que nous mangeons ». Les retombées sont une source de motivation. Ndèye Anta Sock empoche 25.000 francs dans les périodes fastes et jusqu’à 7000 Cfa pour le gain minimal. La corpulence de Ndèye, belle femme au teint noir, est avantageuse à plus d’un titre. La lèvre supérieure, trouée au piercing, n’altère pas son débit. Elle échange avec les chauffeurs et leurs apprentis qui constituent sa plus grande clientèle. Assane Diop mémorise la leçon qui suit: « les microbes meurent lorsqu’ils sont soumis à une forte température ». Et il le dit : «Par souci de propreté, je n’achète pas du pain chez les gargotières. Elles n’utilisent pas assez d’eau pour rincer les tasses et ustensiles de cuisine ». « Faux », répond Mariama Bâ qui dispose d’eau de javel. Elle en verse dans des bassines au contenu moussant. « D’ici à la descente, nous allons changer l’eau moussante autant que possible », assure la maman de Mariama, Adama Fall, abonnée à la vente des repas de midi. Dans ce capharnaüm des Parcelles, Anta Faye, adossée au mur d’une boutique, commercialise le lait caillé depuis vingtdeux ans. Elle avait quitté Ngoundiane Diack, un village situé à Thiès. D’après elle, cette routine s’accommode de la tolérance. « Je ne peux pas en dire plus », avertit-elle. Constat: à l’intérieur de certaines gargotes, on mange en faisant le deuil de propreté.
SERVICE RAPIDE, COUTS ACCESSIBLES, EXPOSITION AUX PATHOLOGIES…
La trop grasse réputation des fast-foods • Diégane SARR
Grâce à la rapidité du service et à l’accessibilité des menus qu’ils proposent (il y en a pour toutes les bourses), les fast-foods ont conquis le « ventre » des consommateurs. Pour les spécialistes de la Médecine et les diététiciens, ces menus qui contiennent essentiellement de matières grasses, font le lit des pathologies telles que le diabète, l’obésité, l’hypertension voire les Avc (Accident vasculaire cérébral). l est 21 h au croisement Capa, à Hann. Les va-et-vient se succèdent dans ce restaurant bien coté dans le quartier de Yarakh. A l’entrée, le propriétaire et sa femme, un couple jeune, vous accueillent avec un sourire hospitalier. A l’intérieur, une odeur de viande grillée et de poulet rôti emplit les lieux. Juste à côté, un mouton brûle à petit feu… sous le feu de bois. Ici, le visiteur a l’embarras du choix. Dans le menu, il y a tout : poulets, hamburger, « fataya », chawarma, sandwich, « dibi » pour ne citer que ceux-là. Les prix varient entre 600 et 4000 FCFA, selon le plat commandé. Bref, il y en a pour toutes les bourses. Certains consomment sur place tandis que d’autres repartent aussitôt servis, leur repas en main. Comme chaque jour, depuis qu’il a lancé ce resto, en 2008, le propriétaire Balla fait de bonnes affaires. La clientèle est très fidèle et ne cesse d’augmenter au fil des jours. Parmi les visiteurs, les jeunes se font particulièrement remarquer. « Dans beaucoup de familles, on ne prépare pas le diner. Du coup, les jeunes trouvent à manger dans les fastfoods », explique Aliou Ndaw, rencontré sur place. Selon lui, ces restaurants ont comme avantage la rapidité du service mais aussi l’accessibilité des menus qu’ils proposent. Habitant du quartier, le jeune Mamadou Ndiaye dîne chaque nuit dans le resto. « J’y commande un sandwich puisque c’est plus abordable pour moi. Dès fois, quand j’ai plus d’argent, j’achète un hamburger », révèle-t-il. Les célibataires trouvent également leur compte dans ce fast-food. «Je vis seul. Cela explique que je vienne dîner ici. Le service est rapide et le menu est de qualité », confirme Moussa Gningue, un mécanicien de son état. Toutefois, si les fast-foods sont bien appréciés par certains, il n’en demeure pas moins qu’ils restent propices à des pathologies comme le diabète, l’hypertension et autres maladies cardiaques qui font actuellement des ravages. C’est du moins l’avis du diététicien Pape Amadou Seck. « Les menus que proposent les fast-foods comportent, pour l’essentiel, des matières grasses ; or celles-ci font le lit de beaucoup de pathologies et même des Avc », ajoute-t-il.
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endemain de pluie. Une partie de Dakar patauge, traversée, en ce lundi, par un climat estival. Dans la rue, le temps n’émousse pas l’appétit de certains. Ils sont nombreux à se rabattre sur des plats cuits par « Mère Ndambé », tenancière de gargote : la sauce spaghetti, petits pois. De loin, l’odeur du rôti suscite l’envie. Les mets sucrés sont de la partie : «thiakry» (lait caillé au couscous) et «fondé» (bouillie de mil). De visu, tout cela rappelle la science de « Neex soow », la race des experts en lait caillé qui ont pignon sur rue un peu partout à Dakar et sa banlieue. Très vite, le contenus des tasses jetables est vidé et le contenant jeté. Les beignets de mil ou de farine, bien dorées et bien cuites, sont bien visibles. Le très prisé café Touba, au goût particulier, renseigne sur la préférence de chacun. La tisane y est également présente. Guinéenne d’origine, la célibataire Sophie Sow s’adonne à la vente de petit-déjeuner pour aider sa mère Kadjatou. « Ma maman ne peut pas gérer toute cette clientèle. Elle se fait facilement rouler dans la farine. Il faut que je lui vienne en aide », souligne cette gargotière, qui est dans cette activité depuis une dizaine d’années. Ici, tout se vend à ciel ouvert. Les tentes de fortune attirent les clients. Ces abris portent les traces de la crasse. Ceux qui les fréquentent portent des habits parcourus de salissures, parfois de la tête au pied. Ils sont ouvriers pour la plupart : le maçon couvert de ciment ; le mécano à la tenue et au corps parcouru d’huile moteur ; l’éboueur transportant les odeurs inhérentes à son activité. Tout cela titille les narines. Rokhaya Fall, restauratrice, est couverte de sueur à notre arrivée. ‘’L’accueil, la propreté et le bon goût’’ forment les axes prioritaires de son quotidien. La femme, elle-même, attire la clientèle. Engoncée dans un wax à la couture simple, la tête bien coiffée à la « grande dame », le corps portant les senteurs enivrantes, elle ne laisse aucun doute sur les atouts de l’arsenal de séduction. « Drianké XL » (femme au physique avantageux), Rokhaya Fall fait le choix de la belle image : point de différence entre bureaucrate et restauratrice. « Il faut bien paraître, si l’on veut se faire respecter », ajoute-t-elle, en consa-
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L E M A U VA I S D ES S ER T
Entre mauvais payeurs, drague et Ebola La diminution des recettes, les mauvais payeurs ou la drague sont parfois le lot des restauratrices. «Durant le mois de Ramadan, un homme a coupé son jeûne dans ce restaurant pour une valeur 600 francs. Je l’ai rappelé à l’ordre pour qu’il me paye », se souvient Rokhaya Fall, restauratrice, habitant l’Unité 17 des Parcelles assainies. Elle soutient que les recettes sont englouties dans l’achat de condiments et autres ingrédients pour les repas à préparer. Daba avance que son petit restaurant accueille une frange de la population qui n’a pas les moyens d’entrer dans les pâtisseries et restaurants chics. « Mes gains peuvent atteindre 20.000 francs et même moins au quotidien», évoque Ro-
khaya Fall, femme dévouée à la tâche. Elle dit avoir loué ce magasin à 50. 000 francs. Croyante, elle affiche sa placidité : « Je me résigne à ne plus réclamer mon dû ; il appartient au client de savoir que le refus de s’acquitter de ses dettes est un péché». Sur la drague, les avances faites par des hommes l’obligent à être ferme dans ses réponses. «Récemment, j’ai reçu des avances mais ma réponse surprend toujours la nouvelle clientèle.
Je ne badine pas !», dit Rokhaya. Yakhara Ndiaye confirme être victime de ces comportements abusifs. Cela a ses répercussions négatives sur sa marge bénéficiaire. « Avec la délocalisation du garage de Colobane pour celui des Baux maraîchers, nos ventes ont chuté. Nous ne vendons presque qu’aux passants. Je ne prépare que 4 kilogrammes de riz par jour. Cela ne m’apporte rien. Cependant, je ne peux pas me complaire dans l’oisiveté », ful-
mine Adama Faye. Par ailleurs, la hantise Ebola fait que certains « nient » tout lien avec la Guinée. Mamadou Djibrilou Diallo, peau basanée, un wolof rudimentaire, n’hésite pas à brandir sa carte nationale
d’identité pour attester que son lieu de naissance est bien Kédougou et non Conakry. Pour d’autres, il faut se cacher derrière l’utilisation de l’eau de javel. S. M. S. CISSE
Quand le doute installe « la méfiance » ! ’image d’un accusé traîné à partir d’un brancard, sous perfusions, devant répondre de ses actes, n’a pas laissé indifférents nos « débatteurs ». Ils se sont tous, presque, unanimement émus de cette posture, qui entache « la dignité humaine ». « Un homme malade, trainé de son lit d’hôpital, devant un tribunal, j’ai dû mal à croire, que cela pouvait se produire dans mon pays », tonne Boy Poulho. L’image se passe de commentaires, je n’en revenais pas, estime Diégane, sur un ton bien propre à ses congénères sérères. « Diantre alors, qu’a-t-il bien pu faire, pour être traité de la sorte ? », demande Fatou Dièye, la vendeuse de petit-déjeuner. C’est le moment que choisit, Aliou, jusque là silencieux, pour faire son entrée dans le débat : « En voilà une bonne question, très chère Fatou », relève-t-il, de prime abord. Nous autres Sénégalais, sommes amnésiques, sentimentaux et avons cette manie de nous attarder que sur les coups subis. Ceux qui nous en font subir, nous avons tendance à les oublier. Je ne sais pas quoi, mais ce monsieur, a certainement dû faire quelque chose, pour être appelé devant la barre. Attendons d’abord de connaitre exactement les tenants et les aboutissants d’une telle mesure à son égard. Ensuite, à part l’image, qu’est ce qui prouve qu’il est malade ? », poursuit-il. « Non ! Serais-tu en train de nous faire croire que c’est du théâtre ? », relève Poulho. « Pas du tout », se défend Aliou. Et d’énumérer une éventualité : « Supposons que ce soit le cas ! » Un silence s’empare de la petite assemblée. Puis, un mot d’ordre découle. Unanimes, nos « débatteurs » affirment : « s’il s’est offert notre tête en simulant une maladie, il a tort sur toute la ligne, car il vient de jouer avec nos sentiments. S’il se trouve, qu’il est véritablement malade, il mérite, quel que soit par ailleurs ce qu’il a pu faire, le respect de sa dignité. N’oublions pas qu’il est humain ! », lancent nos débatteurs partagés entre le doute et le risque de passer pour des « tarés » ! Demain, est un autre jour ! Oumar BA
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IBRAHIMA BA, ANCIEN CHEF DE CANTON DU BAMBOUCK
Le Prince du Rip à la réputation de bâtisseur Ibrahima Ba ou Ifra Bintou Ba de son nom traditionnel Saloum Saloum, a été la personnalité politique qui a le plus marquée l’histoire de la ville de Koungheul. Descendant de l’Almamy du Rip Maba Diakhou Ba, cet originaire de Paoskoto (département de Nioro) a présidé aux destinées du canton du Bambouck pendant 43 ans (1914-1957). Une contrée qui lui doit beaucoup de réalisations dont, entre autres, le forage de centaines de puits dans les différents villages du Canton. on histoire est racontée avec fierté par ses descendants. Les ruines de sa maison, chargées d’histoire, devront bientôt reprendre des couleurs grâce
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à une réhabilitation entreprise par les siens. Venu remplacer Alboury Ndiaye comme chef coutumier à Saly (28 km de Koungheul), Ibrahima Ba prendra d’abord
fonction dans ce hameau qui était à l’époque chef lieu de la province du Bambouck, renseigne son fils Ismaïla Ba, un gradé de gendarmerie à la retraite. Les autochtones, en majorité mandingues, ont combattu Alboury et sont parvenus à convaincre l’autorité coloniale à le remplacer. Après un bref séjour à Saly, il est à nouveau promu à Koungheul qui, entre temps, a acquis le statut de chef lieu de Canton du fait de sa position géogra-
phique. En effet, indique Ismaïla Ba, la nouvelle capitale du Bambouck présentait beaucoup d’atouts avec la proximité du chemin de fer et de la route. Selon lui, son père, riche d’une expérience de plusieurs années dans l’administration coloniale, a mis à profit son magistère à Koungheul pour réaliser beaucoup d’infrastructures qui ont contribué à développer la ville. A cette époque déjà, raconte-t-il, il y avait de gros problèmes d’accès à l’eau pour toute la contrée. Il entreprit une grande opération de forage de puits dans la quasitotalité des villages du Canton. L’ancien chef de Canton a également, à son actif, la construction de la première école publique française sous la férule de l’enseignant émérite Baidy Sall et un dispensaire. Des réalisations qui avaient fini de faire de Koungheul un grand centre rural qui frappait déjà aux portes de la modernité. Parlant des relations entre le chef Ibrahima Ba et ses administrés, l’imam Serigne Mor Sy rappelle qu’elles étaient empreintes de beaucoup d’humanité et de sollicitude surtout à l’égard des paysans. Dans le domaine de l’éducation, ce dernier soutient que le natif de Nioro a beaucoup contribué à la formation des jeunes. Imam Serigne Mor Sy relève la vision de ce pionnier qui, après avoir fait appel à un grand érudit de l’époque du nom de Serigne Dame Sy pour installer le premier Daara à Koungheul, recruta les 18 premiers pensionnaires de l’école primaire publique au sein de cette pépinière d’éducation religieuse. ACCUSATIONS ET CONTESTATIONS Koungheul connaîtra, toutefois, son véritable essor économique avec l’installation des comptoirs bordelais et des commerçants traitants libanais. Ils entrainèrent, dans leur sillage, l’explosion démographique avec l’arrivée des travailleurs saisonniers attirés par les facilités d’emplois. « Ce boom économique avait si bien dopé les recettes fiscales que le Canton devenait l’objet de convoitises de prétendants à la chefferie jusque dans les rangs de la propre famille de Ibrahima Ba », raconte Ismaila Ba. C’est un épisode douloureux du règne d’Ibrahima, mais il a su le gérer avec grandeur en s’opposant catégoriquement à la sanction brandie par l’autorité coloniale qui voulait punir ses conspirateurs pour dénonciation calomnieuse. Des membres de sa famille avaient, en effet, écrit aux autorités coloniales pour l’accuser de détourner les impôts. 47 ans après sa mort, l’évocation de son « règne » ne suscite pas toujours l’enthousiasme. Macoumba Ndao, petit fils d’un ancien combattant, est très critique à l’égard du chef Ibrahima Ba. « Il a joué un grand rôle dans le recrutement de soldats au profit de la métropole. Koungheul a été parmi les plus grands contributeurs pour le recrutement de tirailleurs sénégalais », rappelle-t-il. Macoumba Ndao soutient que ces opérations de mobilisation ont poussé une grande partie des populations du Bambouck à s’exiler en Gambie proche et même au-delà dans la région de Kolda. Il admet toutefois que c’était au-dessus de son pouvoir de chef de Canton soumis au pouvoir du colon tout puissant. L’œuvre d’Ibrahima Ba au service du Bambouck a été immortalisée, il y a quelques années, par le baptême du premier Lycée de Koungheul qui porte le nom de cet administrateur qui a posé les fondations de la ville moderne de Koungheul. Il repose dans sa petite mosquée en face de son palais qui faisait office de siège du Canton à Koungheul. Babacar DRAME
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Le Soleil • mercredi 3 septembre 2014
Le Soleil • mercredi 3 septembre 2014
LE CLIMAT ET LES RITES ET MYTHES
Le panthéon oublié sur l’embouchure asséchée des valeurs Comme le notait, à propos des populations des environs du Lac de Guiers, l’anthropologue-environnementaliste Cheikh Ibrahima Niyang, « ces mythes réinterprétés, qui participent à la mise à jour du respect de l’homme vis-à-vis de la nature », constituent des outils didactiques extraordinaires pour la redécouverte, par les populations, de la pleine nécessité d’une intégration de la dimension environnementale dans leur dynamique quotidienne. "Tuur" et "Rab", les deux figures symboliques du dispositif rituel de réintégration sociale du malade mental que constitue le Ndëpp des Wolofs-Lébous, ne sont pas seulement différenciées par la façon de les nommer. Ou encore par les critères de différence de notoriété relative à l’ancienneté de leur alliance avec tel ou tel clan de ce groupe ethnique de la frange littorale du Sénégal et de la presqu’île du Cap-Vert, à l’extrême sud des Niayes. Le lieu que ces êtres surnaturels sont censés habiter est également un autre critère permettant de les différencier. Concernant la localisation, on suppose que les "rab", qui ne sont pas parvenus comme les "tuur" à une existence symbolique, continuent encore à errer. Alors que les "tuur" sont domiciliés. Il faudrait cependant reconnaître que les assises naturelles de ces êtres spiritualisés, qu’ils soient errants et inorganisés (rab) ou fixés et domiciliés (tuur), comportent toujours cette triple valence (aquatique, végétale, souterraine) soulignée par A. Zemplini. Dans de nombreux récits (contes de mythes) où il est question de cette catégorie de "personnages", la référence à l’eau apparaît comme l’un des éléments les plus prégnants du décor dans lequel se déploie l’action. Burtëgën, dans le mythe de Ngor, habite la mer. Nduku Peey, l’espace qui servit de théâtre de réalisation du pacte qui allait lier Lambaay -le génie des lieux- à l’Ancêtre de la lignée Ndoyeen, était une zone fertile, située sur la bordure océane. Le jumeau œuf devenu "Tamb" du mythe du marigot de Bundu ira se jeter dans la rivière quand il fut surpris dans sa ténébreuse retraite par le regard indiscret de la femme de son frère. Maam Ndumaan retirera l’ancêtre des Seen des profondeurs océanes pour aller l’installer quelque part au bord du fleuve Sénégal. La distribution géographique des lieux présumés abriter la demeure des grands "tuur" témoigne de cet aspect. Lëg Daour habite la mer de Dakar (plus précisément la plage contiguë à l’emplacement actuel de l’Université), Maam Njaare et Ndew Ndiagama trouvent respectivement leur lieu d’attache à la plage de Yoff dans la presqu’île du Cap-Vert, et dans les marécages du Sine. Selon des sources parmi les plus autorisées, la pointe de Sangomar, qui se trouve à l’embouchure du fleuve Saloum, à l’extrême sud du monde seereer du SineSaloum, serait le grand lieu de rencontre des esprits. Les habitants de cette région la conçoivent comme le lieu de rassemblement des Maam, c’est-à-dire l’âme de leurs ancêtres spiritualités. Pour les Lébous, il est le foyer à partir duquel rayonnent et vers lequel convergent les relations les plus complexes qui lient ce groupe ethnique à leur univers du "rab". C’est pourquoi, pendant les rituels ndëpp organisés par les familles qui en ont les moyens, il y a un va-et-vient constant entre les lieux de culte et Sangomar. Moustapha SENE
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• Professeur Oumar SANKHARE
Le genre des noms est déterminé par l’article Le Pr. Oumar Sankharé est le deuxième africain francophone agrégé de grammaire après Léopold Sédar Senghor, en 1935. D’ailleurs, dans ses travaux, il s’intéresse beaucoup à l’œuvre de Senghor. Il est professeur titulaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). I. Emploi de l’article - « ès » est l’ancien article contracté « en les ». Exemples : Docteur ès Lettres ; Licencié ès Sciences. L’expression « ès qualités » signifie : en tant qu’exerçant la fonction et non à titre personnel. Exemple : le proviseur a présidé ès qualités la fête du lycée (en sa qualité de proviseur). - Devant un groupe adjectif suivi d’un nom pluriel, l’article « des »est remplacé par « de » : Il porte de beaux habits. Mais « des » se maintient si l’adjectif et le nom pluriel forment un nom composé ou une locution. Exemples : je vois des jeunes filles, des grandspères. - Dans une phrase négative, « des » est aussi remplacé par « de ». Exemples : je ne mange pas de fruits ; je ne fais pas de fautes. II. Masculin ou féminin ? Alors qu’en anglais, par exemple, les articles « a, the » se placent indifféremment devant les noms masculins ou féminins (the boy ; the girl), le français précise le genre par l’article masculin (un, le) ou féminin (une, la). C’est là que réside une des grandes difficultés du français car seul l’usage peut faire connaître le genre des noms français. Sont masculins : acrostiche, amalgame, amiante, antidote, armistice, autographe, éloge, en-tête, épisode, globule, haltère, hémistiche, intermède, moustique, ustensile. Sont féminins : alluvion, amorce, argile, artère, écritoire, épitaphe, équerre, équivoque, espèce, idole, insulte, moustiquaire, primeur, vis.
III. Double genre Certains noms s’emploient dans les deux genres. - Aigle est masculin lorsqu’il désigne l’oiseau de la famille des rapaces ou l’homme de génie, mais féminin quand il désigne la femelle de l’aigle ou l’étendard représentant un aigle. Exemples : les aigles romaines ; ce savant est un aigle. - Foudre est féminin quand il désigne la décharge électrique qui accompagne le tonnerre. Il est masculin dans les expressions « un foudre de guerre » (un guerrier redoutable, un grand chef militaire), « un foudre d’éloquence » (un grand orateur). - Hymne est masculin lorsqu’il désigne le chant d’un pays : un hymne national. Il est féminin dans l’Eglise pour désigner un chant qui fait partie de l’office ou qui accompagne les processions : les hymnes de l’office sont belles. - Pâque, fête juive, est féminin singulier. Mais Pâques (au pluriel avec s final), fête catholique, est féminin singulier si le mot désigne le jour de la fête. Exemple de l’Académie Française : Quand Pâques sera venu. Toutefois Pâques est féminin pluriel lorsqu’il est accompagné d’une épithète. Exemples : joyeuses Pâques ; Pâques fleuries (dimanche des Rameaux) ; Pâques closes (premier dimanche après Pâques). - Manche est masculin quand il désigne la partie par laquelle on tient un instrument (le manche du balai). Mais il est féminin quand il désigne la partie du vêtement qui recouvre le bras (une chemise avec manches courtes). - Solde est féminin lorsqu’il s’applique à la rémunération versée aux soldats ou aux travailleurs en général (Il a touché sa solde). Il est masculin quand il s’agit d’un terme de comptabilité qui marque la
différence entre le crédit (somme virée) et le débit (somme retirée). Il est également au masculin dans le langage commercial pour désigner une baisse des prix dans un magasin. - Manœuvre est masculin quand il désigne un travailleur manuel mais féminin lorsqu’il s’applique à un geste physique ou à un exercice militaire en temps de paix ou à une ruse. Exemples : le travail du manœuvre est dur ; les manœuvres militaires sont importantes pour les armées. - Mousse désigne au féminin les bulles qui se forment à la surface d’une eau fortement agitée ou une plante verte qui recouvre la terre. Au masculin, il désigne un jeune marin. Ne pas le confondre avec l’adjectif « mousse » : qui n’est pas aigu, qui n’est pas tranchant (une lame mousse). - Pendule au masculin désigne un système oscillant sous l’effet de la pesanteur tandis qu’au féminin, il désigne une petite horloge. Encore une fois, ces règles sont très complexes. Aussi faut-il toujours se munir d’un dictionnaire pour vérifier les genres des noms sur lesquels on hésite.
ROMAN D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL
Le bonheur de Dado Elle avança doucement vers le fleuve, les flots séduits par son allure splendide vinrent à sa rencontre ; alors d’un geste majestueux, elle leva les bras et s’adressa aux flots : - Coule doucement eau bénite ! Apaise la colère de tes lames les terres des aïeux ! Coule donc eau bénite ; coule en apportant le dernier soupir du crocodile sous le pouvoir du « Thioubalo ». Eau bénite ! Qu’as-tu fait des corps de Salif et de Ramata venus chercher refuge dans la profondeur de tes lames ? L’eau était déjà à sa taille, son buste émergeait des flots, le vent souffla plus fort et ses longs cheveux s’étirèrent sur son cou. Elle plongea et disparut dans les eaux pendant quelques secondes, puis elle réapparut tandis que des brasses accompagnaient son beau visage. Elle nagea longtemps comme si elle s’adonnait à un jeu d’enfant. C’est comme si elle était possédée par cette eau qui ne lui résistait plus. Presque à regret, elle regagna la rive, songeant au retour. Sur la berge son petit pagne collant éclaboussait, dans la rondeur de sa croupe, ses cuisses charnues et provocantes.
Elle dépassa Awa et sa servante et alla se refugier sous l’ombre d’un arbre où elle commença à se changer sous le regard lointain d’une termitière. Elle se sentit observée et se retourna brusquement. Elle vit un beau jeune homme tout souriant à quelques mètres d’elle. Elle se sentie frustrée et, en signe de défense mit promptement son grand boubou de « Thioup » tout en demandant. - Qui êtes-vous ? L’homme ne répondit point et continua à la fixer et presque en balbutiant S’exclama : - Seigneur quelle beauté ! En la retenant, il ajouta : dis-moi astre luisant, de quelle planète viens-tu ? Dis-moi, ne serais-tu pas la huitième merveille que le monde attend si impatiemment ? En lui tendant les bras il continua : Divine créature de mes rêves, voilà mes mains, fais de moi ton éternel prisonnier, ne me libère jamais plus de ton regard. Ce regard qui frappe, transperce et pulvérise la peau du lutteur au milieu de l’arène.
Raki leva ses yeux. Pour la première fois de sa vie, elle frémit de tout son corps, une sensation qu’elle n’avait jamais connue l’envahit, son cœur battait à une allure folle, elle ne pouvait soutenir le regard de cet étranger. Il est très beau. Plus beau qu’un jeune Dieu. Elle trouva quand même la force de répéter : - Qui es-tu étranger ? - Cela n’a aucune importance divinité des eaux ! - Dis-moi ton nom étranger ! - Je suis le fils d’un volcan éteint à la rencontre d’une étoile polaire ! Tu ne veux pas me dire ton nom ! Insista Raki Si « Miroir des eaux ». Je suis Meïssa Mbodj, arrière-petit-fils de Baytir Mbodj. Je suis l’unique fils de Korko Mbodj et de Mame Khady Diaw. Je suis « Brack » par mon père et « linguère » par ma mère. Je suis le Prince de Mbilor. A suivre
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Le Soleil • mercredi 3 septembre 2014
QUESTIONS DE SPORT
• Par MADIOUF *
Un showtime nommé NBA uand les étoiles entrent en piste, le ciel de la NBA devient une constellation. Le génie danse au rythme du résultat et de la manière. Les prouesses se hissent à la hauteur des performances des dieux du beau et du spectaculaire. Les anges de la balle orange peuplent le stadium. Ça saute plus haut que le plancher, touchant les sommets avec quelque arabesque technique… Tout devient ivresse dans ce sport aussi envoûtant qu’un tableau de maître. Bienvenue en NBA (National basket Association), traduisez Championnat Michael Jordan professionnel de basket nord américain. NBA, ce sont trois lettres magiques pour la plus grande ligue sportive du monde née il y a 68 ans (saison 1946-1947). La trouvaille a fait du chemin, prenant les aspects d’une institution sportive au fronton de laquelle est gravée une marque de fabrique. Un label sportif de référence. La NBA produit un spectacle convaincant. C’est un exercice d’adresse et de technicité où le millimètre représente un fossé entre le monde des surdoués et celui des sportifs ordinaires. C’est un gotha de la performance avec ses stars phénoménales et de fervents supporters. Elle incarne l’Amérique et son sens du spectacle, son marketing agressif qui vend au reste du monde le rêve de tous les possibles. L’envol sur les parquets n’est que le symbole de la capacité de l’homme à tutoyer les hauteurs de sa créativité et de sa persévérance. L’œil du monde est rivé sur cette cour des géniaux. Les stars de la NBA bénéficient d’une exposition médiatique qu’on ne voit nulle part ailleurs. Le rêve américain est la porte des conquêtes culturelles et sportives. Dans ce domaine, le basket est une vitrine sportive qui reflète le dynamisme d’une jeunesse porté vers l’effort. La NBA produit autant de spectacle qu’Hollywood. Le championnat le plus excitant du monde est un Showtime. Avec des stades pleins à craquer. Le spectacle offert aujourd’hui par les nouveaux monstres sacrés, n’est pas survenu ex nihilo. D’autres avant eux, surtout dans les années 1960 et 1970 , 1980 et 1990, ont permis à la NBA de conquérir la planète. Les premières années de la NBA ont été marquées par de grandes figures comme Georges Mikan et Bob Cousy (figure de proue de la légende des Celtics, détenteur du record de titre de champion en NBA). D’autres illumineront, par leur talent, les parquets cirés de la NBA. Wilt Chamberlain. 2 mars 1962. Wilt Chamberlain entre définitivement dans la légende de la NBA. Le pivot de Philadelphia Warriors met 100 points aux basketteurs de New York Knicks. Score du match 169-147. Une performance d’anthologie pour un basketteur qui tourne à 35 points de moyenne. Kareem Abdul-Jabbar. Lew Alcindor, devenu Kareem Abdul-Jabbar, après sa conversion à l’Islam, est celui qui a remporté le plus de titres de meilleur basketteur de la saison régulière, Mvp(6). Il est aussi le meilleur marqueur avec 38387 points inscrits sous les couleurs de Milwaukee puis des Lakers. Le « Skyhook », efficace et presque imparable bras roulé et au tir en suspension, fit des misères aux défenses adversaires. Bill Russel. Huit titres de champion en huit ans (entre 1959 et 1966) sous les couleurs des Celtics et un titre olympique, cela vous classe un basketteur. Bill Russell a brillé dans « sale boulot ». C’est un défenseur impitoyable. Sur le « banc » des Celtics, en 1968, il est le premier coach noir de la NBA. Larry Bird. Dans les années 1980-1990, il y a Magic Johnson, Michael Jordan, mais aussi Larry Bird. Le meneur de jeu des Celtics est également membre de la « Dream team » qui a survolé le tournoi de basket des Jeux olympiques de Barcelone. Le meneur de jeu des Boston est non seulement un as de la passe, mais savait tout faire sur un parquet. Son surnom, « Albert Einstein du basket », renseigne sur sa science du jeu. Magic Johnson. Peut être meneur de jeu le plus spectaculaire que la planète ait connu. Du haut de ses 2,05 m, il avait une vision de jeu phénoménale. La passe, la « no-look pass » (passe aveugle), sont ses spécialités. Il a été l’une des deux principales attractions de la « Dream team » aux Jeux olympiques de 1992. Avec Magic, le bien nommé, le spectacle est garanti avec, en prime, le succès pour les Lakers (5 titres NBA). Michael Jordan. Des monstres sacrés de la NBA, il est sans doute le plus doué. L’ailier des Chicago Bulls est sans nul doute le meilleur joueur de basket de la planète. Le meilleur de l’histoire. Le boulimique Michael Jordan prend sa retraite en 1998 avec six bagues de champion (1991, 1992,1993.1995, 1996,1997). Il est le premier basketteur devenu propriétaire d’une franchise. Avec le roi de la passe décisive Larry Bird, la machine à marquer des points Wilt Chamberlain, l’inventeur du skyhook Kareem Abdul-Jabbar, l’as du "no pass look" (passe aveugle) Magic Johnson et l’extraterrestre Michael Jordan, la NBA ne pouvait que produire du « Showtime ». Un show à toute heure. La NBA une machine à… plaisir. Où le basket est élevé au niveau d’une science. D’un art. « The show can go on » (Le spectacle peut continuer). Jusqu’à preuve du contraire. Email : dioufafrica@yahoo.fr
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L’HIVERNAGE DE BAB’S
Par Babacar DIENG
Bab’s et son « remède » contre Ebola près avoir bien écouté les explications du cousin Diégane sur les méfaits de ce nouveau fléau, la fièvre hémorragique Ebola, Bab’s lui répondit qu’il a maintenant compris. Diégane voulut prendre congé de son incorrigible hôte, mais ce dernier le retint de façon autoritaire «azieds-toi (assieds-toi) et zécoute-moi bin bon (et écoutes-moi bien bon)». Il obtempéra et prit place sur un banc. De la cuisine, Ndèw, l’épouse fidèle, ne rata rien de la conversation entre son mari et son cousin. Bab’s, entra alors dans une longe méditation. Il n’ouvrit les yeux que lorsque Diégane le secoua pour lui dire qu’il lui fallait partir, car ayant des courses à faire. Alors, l’ex enfant de Ndiaganiao lui dit, d’un ton très sérieux : «Diégane, nous allons gagner beaucoup de l’arssant (argent) avec cette maladie Haïboulayi (Ebola)». «Qu’as-tu encore dans la tête ?», questionna Diégane. Et Bab’s de lui expliquer qu’il va soigner les patients atteints de cette fièvre hémorragiques. «Ze wais partir en bourousse
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Le Lac Rose n’était pas rose Qui se souvient que Lac Retba, situé dans la banlieue de Dakar n’a pas toujours porté le nom de Lac Rose ni arboré cette couleur rose intense, qui le caractérise aujourd’hui ? Dans les années 70 sa couleur a viré et sa salinité très fortement augmenté, à l’instar de la Mer Morte. On ignore souvent, également, qu’il communiquait autrefois avec la mer et qu'il est bordé sur son pourtour d’une source d’eau douce très inattendue. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
(je vais aller en brousse, chercher des plantes que moi seul connais et ze vais guérir les malades atteints». «Toi guérisseur, Bab’s, bayil thiakhaane wa (cesse de blaguer). Tu veux que la police nous cueille ? Ah non, je n’y suis pas ! Fais tes trucs seul», répondit Diégane qui s’apprêtait à se lever. Du doigt, il lui ordonna : «Ci souf (assieds-toi) et écoute. Ton rôle est simple car tu vas sélma me mètar en rapport avec un sournaliste de la téléwison pour qu’il me intèrwi (tu vas seulement me mettre en rapport avec un journaliste de la télévision pour une interview). Le reste, c’est mon porobalème (problème). Pour toute réponse, Diégane à qui Bab’s fit une promesse, non sans lui dire : «Boumaci fègne dé !» (que mon nom ne soit jamais cité dans ton face-à-face avec le journaliste». Kor Ndèw le rassura avant de le libérer : «Héhé, ne m’aide surtout pas en espérant venir bouffer mon repas. Allez, à dimin zudi (allez, à demain jeudi».
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C ultuRe
LE SOLEIL - MeRCReDi 3 sePteMBRe 2014
CHEIKH BAKHOUM, DIRECTEUR GENERAL DE L’ADIE
« Nous voulons uniformiser les choix technologiques de l’Etat » naires dans le domaine de l’informatique. Il s’agit juste de travailler. Nous pouvons parfaitement faire des performances similaires, ou nous en approcher. Nous aurons un œil ouvert sur le monde entier afin de garantir à l’Adie un personnel adéquat pour pouvoir mener à bien les objectifs que nous nous sommes fixés.
Cheikh Bakhoum, le nouveau directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), revient, dans cet entretien, sur les actes qu’il envisage de poser pour l’amélioration des services informatiques de l’Etat. Dans sa ligne de mire, le Dg de l’Adie, ingénieur informaticien, précédemment conseiller technique à la Présidence de la République, veut mutualiser l’ensemble des systèmes d’informations de l’Etat. Propos recueillis par Oumar BA
A l’entame de votre mission, quels sont les principaux chantiers auxquels vous voulez vous attaquer ? L’Agence de l’informatique de l’Etat est une structure transversale. La partie la plus horizontale, au-delà des finances publiques, reste sans nul doute le secteur de l’informatique. Dans tous les départements de l’Etat, nous avons, en effet, besoin de l’informatique pour pouvoir fonctionner correctement. C’est à ce niveau que le rôle de l’Adie doit être primordial en termes de mutualisation des systèmes d’informations, dans un premier temps. L’Adie est comme un opérateur. Nous bénéficions d’une fibre optique qui connecte quasiment les 14 régions du Sénégal. Tout cela fait que nous avons un vaste chantier. En plus du passage au numérique, nous avons 3 kilomètres de fibre optique supplémentaires. Ce qui nous fera un total de 4.500 km fibre optique. C’est une fibre qui pourra aller jusqu’aux mé-
nages. C’est quelque chose de révolutionnaire, surtout que les téléviseurs numériques feront bientôt leur arrivée. Cela va, à coup sûr, renforcer la diffusion et l’accès à l’information pour tous les citoyens du pays. Nous voulons uniformiser les choix technologiques. Cela relève du fait que nous avons noté beaucoup de liberté dans l’utilisation de l’informatique au sein de l’administration. Nous ne sommes pas là pour donner des ordres, mais faire en sorte qu’ensemble, avec tous les acteurs du service public, nous puissions définir les meilleurs choix. Il faudra également systématiser les outils informatiques, surtout sur les applications métiers. Le problème de l’Adie avec les services de l’administration est que le langage ne passe pas. Ceci découle du fait que nous sommes plutôt techniques. Nous allons, dès lors, veiller à installer un système tampon qui permette aux deux entités d’échanger convenablement. Beaucoup d’outils informatiques ont été jusqu’ici dé-
EN VISITE AU MUSEE BORIBANA DE NGOR
Le patriotisme de Mourtalla Diop et Boubacar Kone salué par la tutelle Le ministre de la Communication et de la Culture a effectué une visite de travail, hier, au Musée Boribana de Ngor. Mbagnick Ndiaye s’est félicité du travail qui y est fait. En visite de travail, hier, au Musée sénégalais, africains, de créateurs de Boribana de Ngor, le ministre de la la diaspora, des Etats-Unis d’AméCulture et de la Communication a rique, d’Europe et d’Asie. Il a été fondé salué l’engament et le patriotisme des en 1990 et a ouvert ses portes deux deux collectionneurs, Mourtalla Diop années plus tard. et Boubacar Koné, pour le travail imToujours d’après la même source, portant qu’ils abattent en faveur de la le ministre et sa délégation se sont préservation et la promotion du parendus ensuite chez le collectionneur trimoine culturel africain. Mourtalla Diop, fondateur du Musée En compagnie des directeurs et Khelcom. Lequel est composé d’une chefs de services de son département, riche collection et alimente des galeMbagnick Ndiaye, rappelle le commuries et autres musées basés partout à niqué qui nous est parvenu, a échangé travers le monde. Mbagnick Ndiaye avec Boubacar Koné, fondateur et proa ainsi « apprécié les objets de haute priétaire du Musée Boribana, sur son valeur présentés par Serigne Mourprojet de donation de musée à l’Etat talla Diop. Il s’agit de pièces antiques, du Sénégal. Selon ce document, le mi« tabouret royal bamiléké, masque nistre et son équipe, et en relation avec bamoun du Cameroun, masque nok M. Koné, travaillent à la concrétisation du Nigeria, masque mbunda de la de ce projet qui a déjà reçu un accord Zambie, statue funéraire zamaro de du chef de l’Etat. la Tanzanie, statue baoulé de la Côte Le Musée Boribana est riche d’une d’Ivoire, ashanti du Ghana et d’autres collection de 250 pièces de sculpture, pièces en provenance du Mali, du peinture, dessin, gravures… Des œuBénin, du Congo... » Ibrahima BA vres qui portent la signature d’artistes
« CINE REK » A L’AULA CERVANTES
Une programmation africaine et espagnole, du 4 septembre au 18 décembre prochain A partir du 4 septembre et ce jusqu’au 18 décembre 2014, l’Aula Cervantes de Dakar va abriter des séances gratuites de cinéma communément appelées « Ciné Rek », tous les jeudis à 19h30 au Camp Jeremy de l´Université Cheikh Anta Diop (Ucad). Elles sont organisées par la section culturelle de l’ambassade d’Espagne au Sénégal en collaboration avec l’Aula Cervantes et Mobicine. Selon un communiqué reçu à la rédaction, grâce à l´appui de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid) et à Mobicine, les cinéphiles pourront profiter du meilleur cinéma à travers la projection d’une sélection variée des meilleurs films africains et espagnols. « Comme dans la séance précédente, il y aura des cycles avec des thématiques différentes : 100% cinéma sénégalais, surréalisme espagnol, films d’horreur et 100% comédie. En plus, cette fois-ci, on pourra profiter de trois soirées spéciales liées à quelques initiatives autour du cinéma au Sénégal… », note le document. I. BA
ployés au sein de l’administration sans qu’il y ait un suivi. Ce qui revient à des investissements perdus. Nous veillerons à éviter la survenue de telles situations ; c’est un souci que je me donne. Il ne faudra pas investir des milliards à perte. Nous veillerons, enfin, à être beaucoup plus proches des populations et des services de l’administration qui travaillent directement avec l’Adie. Vous envisagez de faire appel à des personnes ressources en mesure de relever les défis. Estce à dire que vous allez procéder à des recrutements ? Nous allons certainement procéder à une évaluation du personnel de l’Adie. Mais, je suis convaincu, pour avoir collaboré avec la majeure partie d’entre eux, qu’ils ont les compétences qu’il faut. Maintenant, nous sommes dans un domaine où les choses évoluent vite. Il faut que les gens se mettent systématiquement à jour. Il n’est pas question de nous enfermer. Prenons les exemples de l’Inde, de la Chine et de l’Indonésie qui réalisent des choses extraordi-
Récemment, le chef de l’Etat a demandé à l’ensemble des ministres de se munir de tablettes à la place des papiers. Qu’est-ce qui a motivé une telle décision ? Il faut se féliciter de cette volonté politique du chef de l’Etat, dont le souci est d’aller vite dans le travail et dans les prises de décision. A travers ces tablettes, un système interne a été installé au Palais. Au cours des réunions de conseil, les ministres viennent juste avec une tablette et ils ont directement accès à toute la documentation. Les parapheurs et les feuilles n’ont plus lieu d’être acheminés. A partir de leurs tablettes, ils peuvent faire part de leurs informations et leurs collègues y ont accès à l’instant. Cela permet d’être efficace en termes de « timing ». Cette initiative entre également dans le souci de moderniser l’Etat au plus haut sommet. C’est aussi le management par l’exemple quand le président le fait, il faut aussi que le ministre le fasse avec ses collaborateurs, le directeur de société également et la chaîne suit. Après deux années passées à la tête du Service informatique de la Présidence de la République, quel bilan en tirez-vous ? Lorsque nous sommes arrivés en
2012, le Service informatique que nous avons trouvé sur place avait peu de dotations en termes de projets ou d’infrastructures. Il n’y avait quasiment pas de serveur à la Présidence. Le réseau ne permettait, en réalité, qu’à se connecter sur Internet. Nous avons dès lors procédé à la mise en place d’un « Data Center ». Ce Data Center marche sur un système de Backup. Nous avons aussi travaillé sur un ensemble d’applications qui permettent aux usagers de la Présidence de pouvoir partager des informations à chaud. Nous avons également installé un dispositif numérique qui identifie tous les collaborateurs, mais aussi toutes les machines qui sont connectées à notre réseau. Nous avons aussi mis en place un annuaire actif de répertoires. Nous avons surtout déployé un certain nombre d’applications, notamment la messagerie de la Présidence, qui fonctionne correctement avec exchange. Les collaborateurs l’utilisent aujourd’hui à partir de leurs mails. Nous avons renforcé le système de sécurisation du dispositif informatique de la Présidence de la République. Tous les projets informatiques de la Présidence ont été boostés. Le service répond aujourd’hui, bien évidemment, aux standards internationaux. Nous avons également installé un système de traçabilité sur l’ensemble des mouvements de la Présidence de la République. Des séances de travail à distance entre collaborateurs sont, depuis, possibles. Des réunions virtuelles sont souvent organisées avec des collaborateurs, qui sont en dehors du territoire. Le tout nous a permis de moderniser les procédures et les processus de partage.
Avis d’Appel d’offres National Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement Centre de Formation et de Perfectionnement
F/CFPTP/001/2014 Fourniture de matériel de topographie 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien « le soleil » des 24 et 26 janvier 2014. 2. Le Centre de Formation et de Perfectionnement, agissant au nom et pour le compte du Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement a pour le compte du Centre de Formation et de Perfectionnement, obtenu du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) au titre de la gestion 2014 des fonds afin de financer les Fournitures de matériel de topographie et a l’intention d’utiliser ces fonds pour effectuer des paiements au titre de ce Marché. 3. Le Centre de Formation et de Perfectionnement, sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux critères de qualifications requises pour la fourniture de matériel topographie. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres les jours ouvrables de 8 heures à 17 heures à l’adresse mentionnée ci-après : Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement, Ex Camp Lat Dior, Dakar. Tel :221 33 849 07 60 6. Les exigences en matière de qualification pour chaque lot sont : a. Le candidat doit fournir les états financiers certifiés pour les trois (03) derniers exercices (2011, 2012,
2013) conformément aux dispositions du dossier type fournitures. b. Disposer d’une liquidité ou d’une attestation de ligne de crédit d’un montant de 28 millions émise par une institution financière agrée par le Ministère de l’Economie et des Finances c. avoir réalisé au cours des trois dernières années un marché de nature et de complexité similaires et a la capacité technique requise. Voir le Dossier d’Appel d’Offres pour les autres informations. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet contre un paiement en espèce de 20 000F CFA, en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Direction de l’Administration générale et de l’Equipement, Ex Camp Lat Dior, Dakar . 8. Les offres devront être soumises à l’adresse précitée au plus tard le 07 octobre 2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures 00mn, à la Salle de réunions de la Direction dans les locaux de la Direction, sise à Ex Camp Lat Dior, en présence des candidats ou leurs représentants. 9. les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de : 1 000 000 F CFA. Les offres devront demeure valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement Mouhamadou DIOP 03 SEPT 2014
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LE SOLEIL - MeRCReDi 3 sePteMBRe 2014
OFFENSIVE JIHADISTE AU NIGERIA
LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Le nord-est du pays sous la menace de Boko Haram
La Syrie prête à collaborer avec la communauté internationale
Le nord-est du Nigeria apparaît désormais directement menacé par Boko Haram après la prise, hier, de la ville stratégique de Bama, selon des témoignages d'habitants, toutefois contredits par l'armée. MAIDUGURI - (AFP) - Bama, deuxième ville de l'Etat de Borno, ne se trouve qu'à 70 km au sud-est de Maiduguri, la capitale de l'Etat et métropole régionale de plus de 1,5 million d'habitants. Si la chute de Bama se confirmait, Maiduguri, berceau historique de Boko Haram, serait donc plus que jamais à la portée des insurgés islamistes, qui progressent, depuis plusieurs semaines, dans leur offensive généralisée dans la région et tentent apparemment d'encercler la métropole. "Le Nigeria est sur le point de perdre le contrôle de l'Etat de Borno, y compris de sa capitale Maiduguri" ; ce qui permettrait à Boko Haram de "réaliser son ambition d'établir un califat dans le nord-est du pays", s'alarmaient, hier,
les experts du Nigeria security network (Nsn) dans un rapport."Si Borno tombe, des territoires des Etats voisins de Yobe et d'Adamawa pourraient suivre", ainsi que "des régions camerounaises frontalières", "dans un scénario similaire à la progression fulgurante de l'Etat islamique en Irak" et en Syrie, estiment les experts. Des milliers d'habitants ont fui les combats qui font rage, depuis lundi matin, à Bama et se sont réfugiés à Maiduguri, accompagnés par des centaines de soldats en déroute, selon plusieurs témoignages. "Bama est maintenant entre les mains de Boko Haram, parce qu'il ne reste plus un seul soldat là-bas", a déclaré un habitant qui a fui, Umar Dahiru. Un étudiant de l'Université de
Maiduguri, Aliyu Dawud, a témoigné avoir vu arriver des soldats "sans chaussures", "sans armes", qui "avaient l'air de s'échapper pour sauver leurs vies". L'armée nigériane, de son côté, a démenti avoir perdu la ville, proclamant, au contraire, sa "victoire" sur son compte Twitter et affirmant avoir repoussé les insurgés. D'après un habitant en fuite, Yasir Zarami, un avion de combat nigérian a bombardé par erreur les troupes qui tenaient la base militaire, entraînant leur débandade. A Maiduguri, le couvre-feu a été étendu de 19 heures à 6 heures du matin (18h00 à 05h00 Gmt), pour empêcher une "infiltration des insurgés qui ont subi de lourdes pertes", selon l'armée. Ces dernières semaines, Boko Haram a pris le contrôle de plusieurs localités importantes, formant un arc de cercle du nord-est au sud-ouest de Maiduguri, et verrouillant deux des quatre principales routes qui y mènent...
NORD DU MALI
Quatre Casques bleus tués par un engin explosif Quatre soldats de la mission de l'Onu ont été tués, hier, par "un engin explosif" qui a touché leur véhicule dans le nord-est du Mali, selon l'armée malienne. BAMAKO - (AFP) - "C'est un engin "On ne sait pas encore exactement si explosif qui a percuté un véhicule des c'est sur une mine que le véhicule a Nations unies dans le nord-est. Quatre sauté ou si c’est un engin explosif qui a soldats de l'Onu ont été tués sur le coup, été lancé contre le véhicule", a précisé et deux sont blessés", a déclaré l'Etat- la même source. Les nationalités des major de l'armée malienne basée à Gao, victimes sont pour l'instant inconnues. Selon deux habitants de Kidal, chefprincipale ville du nord du Mali. Confirmant l'information, une source militaire lieu de la région où l'incident a eu lieu, africaine au sein de la mission de l'Onu un avion de la mission de l'Onu effecà Gao a précisé "qu'il est trop tôt pour tuait, hier, beaucoup de survols de la savoir exactement ce qui s'est passé". zone, après la mort des soldats de l'Onu.
Trois groupes jihadistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mujao, ont contrôlé, pendant près de 10 mois, le nord du Mali, d'où ils ont été chassés en grande partie par une intervention internationale menée par la France en janvier 2013. Des attaques continuent néanmoins à se produire dans cette région du pays. Un deuxième round de négociations entre Bamako et des groupes armés maliens s'est ouvert, lundi en fin d'après-midi, à Alger, avec l'objectif d'amener la paix dans le nord du Mali.
HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR
Tél : 33 839.50.50 Fax : 33 839.50.88 BP : 3006 DAKAR
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
La résolution 2170 du Conseil de sécurité interdisant de soutenir et de financer les organisations terroristes est largement approuvée par la Syrie. Dans un document reçu de l’ambassade de Syrie à Dakar, le gouvernement de Bachar Al-Assad se dit prêt à collaborer sur les plans régional et international pour éradiquer totalement le terrorisme sous toutes ses formes.
Bachar El-Assad, président syrien.
Va-t-on vers un règlement définitif du conflit armé en Syrie ? Tout porte à le croire avec, notamment, la main tendue du gouvernement syrien à la communauté internationale. En effet, dans une déclaration, le ministre des affaires étrangères de la Syrie en charge des expatriés, Walid Mouallem, a indiqué que son pays est disposé à collaborer et à coordonner à deux niveaux – régional et international- la lutte contre le terrorisme. Cette déclaration intervient après l’adoption de la résolution 2170 par le Conseil de sécurité. « Le gouvernement syrien est prêt à collaborer aux deux niveaux, régional et international, soit via une coalition internationale ou régionale, soit par le biais d’une coopération bilatérale », lit-on dans le texte. Le 15 août dernier, le Conseil de sécurité a voté la résolution 2170 relative à l’interdiction de financer les deux organisations terroristes que sont l’Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al Nosra, ainsi que deux organisations terroristes affiliées à Al Qaida. Le gouvernement syrien rappelle que toute crédibilité dans la lutte contre le terrorisme sera de le combattre sous toutes ses formes et appellations. Mieux, il ne doit pas y avoir de distinction entre un terrorisme modéré sur le-
quel il faut fermer les yeux et une autre forme de terrorisme à combattre. Seulement, ce combat contre le terrorisme nécessite, selon l’Etat syrien, « le renforcement des efforts internationaux, la coopération avec les pays à la pointe d’attaque, etc ». Sur ce dernier aspect, la Syrie estime qu’elle peut être au devant pour avoir fait des « réalisations nettes », en attirant l’attention de la communauté internationale sur le danger du terrorisme contre la stabilité, la paix et la sécurité internationale. A ce titre, le ministre syrien des Affaires étrangères estime que la lutte contre le terrorisme ne réside guère dans l’agression contre la souveraineté d’autrui, « mais dans l’assèchement des ressources du terrorisme en collaboration avec le gouvernement syrien qui connaît plus que les autres ce qui se passe en Syrie ». Le ministre syrien assure que les seuls raids ne peuvent guère venir à bout des deux réseaux terroristes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak. Et au-delà de l’assèchement des ressources du terrorisme, Walid Mouallem propose de garantir l’engagement des pays voisins à contrôler leurs frontières, à échanger les informations sécuritaires avec le gouvernement syrien et à enrayer le financement et l’armement des terroristes. Il rappelle que son pays avait mis en garde contre les risques de propagation du terrorisme dans les Etats voisins et ailleurs, mais personne n’avait donné crédit à cela jusqu’à l’adoption de ladite résolution. « Nous sommes satisfaits de tous les pays s’engageant à cette résolution, adoptée sous le chapitre VII et qui insiste une fois de plus sur l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Irak et de la Syrie, ainsi que sur les risques du terrorisme contre la paix et la sécurité internationales », indique le communiqué. Maguette NDONG
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Numéro du marché : DAO n° 2014-F-MAT-040/HPD émis le 12 juin 2014. Dénomination du marché : FOURNITURE EN QUATRE (04) LOTS DE TISSUS POUR DRAPS BLANCS, DE TISSUS POUR DRAPS CHAMPS OPERATOIRES, DE TENUES DE TRAVAIL CONFECTIONNEES SUR MESURE AVEC EFFETS ASSOCIES ET D’AUTRES FOURNITURES (FILMS ETIRABLES) A L’HÔPITAL PRINCIPAL DE DAKAR. Nombre d’offres reçues : QUATRE (05) 1) Entreprise DJIBRIL SALL, SICAP Baobab villa n°780 Tél : 77 263 40 99 Dakar 2) ETS Alioune Oumar TALL, 724, usine Niary Tally Tél. 77 533 91 90 Dakar 3) TOP NET SARL, Rue 5 Km 4,5 Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar BP: 8782 Tél : 33 832 13 59 Fax : 33 832 44 42 Dakar 4) ETS HUSSEIN MEHDI, 40/41 SONEPI ZI SODIDA Tél : 33 822 85 61 BP : 1323 Dakar 5) Entreprise BAMBA, Villa n°10265 Sacré Cœur 3 Tél : 33 837 28 09-77 643 70 54 Dakar
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Demande de propositions n° 012/14 pour la supervision des travaux de construction de la Direction des Transports Terrestres 1. Référence de publication : Le « Soleil » du 24 janvier 2014 2. Date de publication : 24 janvier 2014
Noms Attributaires provisoires et montants provisoirement retenus : • Lot 1: Tissus Blancs pour Draps Hospitaliers, au candidat ETS Hussein MEHDI, pour un montant de quatre millions douze mille (4 012 000) FCFA TTC. • Lot 2: Tissus pour Draps Champs Opératoires, au candidat ETS Hussein MEHDI, pour un montant de sept millions cinq cent cinquante deux mille (7 552 000) FCFA TTC. • Lot 3: Tenues de travail confectionnées avec effets associés, au candidat ETS Hussein MEHDI, pour un montant de dix sept millions huit cent vingt neuf mille huit cent (17 829 800) FCFA TTC. • Lot 4: Autres fournitures (films étirables), au candidat TOP NET, pour un montant de sept millions quatre vingt mille (7 080 000) FCFA TTC. Délai d’exécution : Trente jours (30) heures à compter de la date de notification du marché. La publication du présent avis est effectuée en application des articles 83, alinéa 3 et 84 du décret 20111048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l’article 88 dudit Code. 03 SEPT 2014
3. Offres reçues : 7 Nom et identité du titulaire : MS ARCHITECTURE 20 Gibraltar I B.P. 28 032 Dakar Montant de l’offre retenue : F CFA TTC 17 700 000 4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de l’AGETIP en vertu de l’article 88 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code.
Le Directeur Général 03 09 2014
BLOC-NOTES mots
agenda
• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H58 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H29 • Guéwé : 20H29 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
I
mots
fléchés
N° 2446
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II III IV V VI VII VIII IX X
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.404 HORIZONTALEMENT : 1. Arrivés à l'avance. 2. Créer une spirale - Fait la mise au point. 3. Mener à sa fin - Prendre du poids. 4. Arrivez ! - Prend par le nez. 5. Pour une alternative. 6. En fin de journée - Chaussure pour la relaxe - Précède la matière. 7. Petit avion - Ils sont au musée. 8. Mis pour le bas - Indique le poids. 9. Grec en mer - Chef arabe. 10. Se déroule à la fête. VERTICALEMENT : I. Toutes en eau II. La reine aux épines - Se fait pour flatter. III. Narine de poids lourd - Changer de peau. IV. Elle a port ses fruits - Pièce de charrue. V. En début d'article - Gros plan - Parmi nous. VI. Il est tout seul. VII. Ils ne paissent plus - Caillou de grève. VIII. Elle disparaît sous les rayons du soleil - Evêque de Reims. IX. On l'a perdu pour une pomme Métal blanc. X. Travail d'orfèvre.
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. FOLICHONNE. 2. IRISE - GUET. 3. LAME -
FRIPA. 4. AGE - ETAL. 5. NE - HUIS - LA. 6. BO. 7. ICARE DEMI. 8. ERIE - PALIS. 9. RITE - ILET. 10. ENERGUMENE. VERTICALEMENT : I. FILANDIERE. II. ORAGE - CRIN. III. LIME - FAITE. IV. ISE - REER. V. CE - AUBE - SG. VI. IO. VII. OGRES - DAIM. VIII. NUIT SELLE. IX. NEPAL - MIEN. X. ETALAGISTE..
horoscope BELIER
BALANCE
Bélier. (22 mars – 20 avril) Vous souhaiterez sincèrement éviter problèmes et désaccords avec vos proches. Pourtant, votre attitude entraînera de malentendus. Soyez plus expansif, plus communicatif : vous n’êtes pas un livre ouvert. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Taureau et Vierge Chiffres de chance : 8 3 1
Balance (24 septembre- 23 octobre) Vous prendrez des décisions dans le sens de vos intérêts et non selon vos fantasmes. Concernant les questions financières, tenez compte de vos expériences passées. Bonne chance aux jeux. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 3 8 5
TAUREAU Taureau. (21 avril – 21 mai) Vous aimez bien vos amis, et ils vous aiment bien aussi. Cependant, il faudra vous garder de leur accorder une confiance aveugle. En tout cas, ne les laissez pas vous dicter votre conduite. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Sagittaire Chiffres de chance : 6 5 7
GEMEAUX Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vous aurez une fâcheuse tendance à vous enfermer dans des attitudes systématiques. Essayez d’être plus disponible aussi avec ceux qui vous entourent. Vous verrez que les choses s’arrangeront. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Verseau et Poissons Chiffres de chance : 3 2 7
CANCER
"Le plus grand arbre est né d'une graine menue ; une tour de neuf étages est partie d'une poignée de terre" (Lao-Tseu)
SAGITTAIRE Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) Vous aurez tant besoin de plaire, d’être apprécié, que vous ne pourrez pas vous empêcher de vous mettre avant, au risque de faire de l’ombre à ceux qui vous entourent. Modifiez votre comportement. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 8 2 4
CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) En amour, il est bien difficile de se rendre compte que l’on a vécu d’illusions. Vous, plus que quiconque. Mais il serait dangereux de continuer à voir le ciel dans l’eau et les poissons sur les arbres. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Bélier et Verseau Chiffres de chance : 5 9 1
LION
VERSEAU
Lion. (24 juillet – 23 août) Vous aurez tout intérêt à régler ce jour même les problèmes susceptibles de provoquer des frictions avec votre conjoint. Si vous ne le faites pas, vous risquez de ne plus pouvoir contrôler la situation. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Taureau et Gémeaux Chiffres de chance : 8 7 6
Verseau. (20 janvier– 19 février) Vos relations avec vos proches seront à la fois insolentes et enrichissantes. Les circonstances vous conduiront à voir sous un jour nouveau les personnes que vous côtoyez pourtant quotidiennement. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Lion et Poissons Chiffres de chance : 2 4 7
Vierge. (24 août – 23 septembre) Si vous vous montrez à la hauteur, des relations existantes prendront une tournure beaucoup plus sérieuse et durable. Prenez-y garde : un véritable amour est toujours fragile à ses débuts. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Bélier et Scorpion Chiffres de chance : 2 7 1
Pensée du jour
Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Méfiez-vous de l’eau aujourd’hui. Il ne suffit pas de savoir bien nager pour échapper à tous les dangers que représente cet élément. Pour le reste, soyez attentif aux différentes suggestions qu’on pourrait vous faire. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 6 2 4
Cancer. (23 juin – 23 juillet) Les retards s’amoncelleront, et vous risquez d’être de méchante humeur. Il vous faudra faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et de patience si vous voulez parvenir à vos fins en temps utile. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 2 4 7
VIERGE
Solution N° 2445
SCORPION
Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org
7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
POISSONS Poissons. (20 février – 21 mars) Un peu de calme ! En affaires, votre impulsivité ne vous servira strictement à rien, sauf à compliquer les choses. Pour être réellement efficace, vous devrez absolument vous contrôler et garder votre sang-froid. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Sagittaire Chiffres de chance : 3 1 5
Solution du jeu N°655 des 7 erreurs 5. Le bout de manche du pinceau du colleur d’affiches. 6. Le format du pot de colle. 7. Le placement du bouton au bas de la blouse du colleur d’affiches.
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
croisés
• FETE A SOUHAITER : ST. GREGOIRE • MERCREDI 7 ZUL XAADA (DIGGI TABASKI) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. La longueur de l’aiguille de la seringue de l’homme adossé au bâtiment. 2. La longueur de l’ombre du colleur d’affiches. 3. Le volume de la pile d’affiches sur le sol. 4. Le format de la poche de la blouse du colleur d’affiches.
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BLOC-NOTES
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nécrologie CEREMONIE RELIGIEUSE
DECES
REMERCIEMENTS
BISMILLAHI RAHMANI RAHIM. INANLILLAH WA INNA ILEYHI RAJI-OUN
La Direction générale et l'ensemble du personnel de Dubaï Port WORLD ont le regret de vous annoncer le décès survenu le dimanche 31 août 2014 à Dakar, de
Les familles Makalou à Thiès et Dakar, les familles Dembélé à Ouakam, Touba et Bamako (Mali), les familles Sow, Diallo, Diouf, Sarr, Gassama et Diouwara, les familles Sow, Diouf, Sarr, Sakiliba, Cissé, Guèye, Niane, Manga, Coly, Gaye, Dramé, Djigo, Thiaw, Samba, Ndoye, Dione, Diop, Ndiaye, Ba, Kane, Fall, remercient tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati à leur douleur, particulièrement la population ouakamoise lors du rappel à Dieu de leur sœur, mère, grand-mère et belle mère
Haj Issam Badaoui OMAIS, ses enfants Imad, Ziyad, Abdel-Nasser et leurs familles ; ses frères Docteur Mohamed OMAIS, Hicham OMAIS, Ramis OMAIS, Youssef OMAIS, Samih OMAIS et leurs familles. Ses sœurs Widad OMAIS, Najatte OMAIS, Osmette OMAIS AKEL, Mariame OMAIS FARES, Salma OMAIS, Sabah OMAIS et leurs familles. Les familles OMAIS, YACHRUTI EL BACHIR, SERHAN, KIRAOUI, SMAILI, SAFIEDDINE, MOURAD, AKEL, YACTINE, FARES, TAHA, CHAOUCHAR, GEBARA, YASSINE, parents, amis et alliés vous font part du décès de leur très chère regrettée épouse, mère, grand-mère, belle-mère, sœur, belle-sœur, tante, cousine et amie
Madame Safiétou CISSE Mère de M. Alassane DIOP, Directeur Général L'enterrement a eu lieu au cimetière de Yoff Layènne. Les condoléances seront reçues à la maison mortuaire (Médina à côté de la Mosquée Thieurigne après la Banque Centrale). En ces douloureuses circonstances, la Direction Générale et l'ensemble du personnel de Dubaï Port WORLD se plient à la volonté du Tout Puissant et présentent leurs condoléances à la famille éplorée. (3 / 4 sept. 14 )
Hajé Bachira OMAÏS née Yachruti EL BACHIR petites
survenu le 20 août 2014 au Liban et vous informent que la présentation des condoléances aura lieu les lundi 1er septembre, mardi 2 septembre et mercredi 3 septembre à partir de 17 heures au 48 boulevard Martin Luther King Corniche Ouest Fann Résidence.
Mariama MAKALOU survenu le 25 août 2014 à Ouakam. L'inhumation a eu lieu le même jour au cimetière musulman de Ouakam Que la terre lui soit légère.
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I M M I G R A T I O N
La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 5 septembre à 21 heures à l’institution Islamique et sociale, 97 Rue Amadou Assane Ndoye. Priez pour elle.
(30 août - 1/2/3 sept 14)
DECES
SOUVENIR
Monsieur le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions ; Monsieur le Secrétaire général ; Monsieur le Directeur de Cabinet ; Messieurs les conseillers techniques du Cabinet Mesdames et Messieurs les Directeurs, Chefs de Service et l'ensemble du personnel du Ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de
3 septembre 2013 - 3 septembre 2014 Il y a un an que tu as été arraché à notre affection.
Pape Dilé GUEYE Ancien Journaliste du « Soleil »
Madame Ngoffe FAYE
Toute ta famille et tes amis se souviennent de ton sourire. Le vide que tu as a laissé ne sera jamais comblé. Nous prions chaque jour pour que Dieu, le Tout-Puissant, t'accepte dans son Paradis pour un repos éternel. Amen (SPG)
Mère de Monsieur Babou FAYE Attaché de Cabinet du Ministre, survenu le dimanche 31 août 2014.
DECES ET 7ÈME JOUR
L'enterrement a eu lieu le même jour à Diofyor. En cette douloureuse circonstance, le Ministre et l'ensemble du personnel du Ministère présentent leurs condoléances attristées à la famille de la défunte. Que la terre de Diofyor lui soit légère.
(3 sept.14)
Les familles Mroueh, Zorkot, Hachem, Khalil ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de
survenu le 26 août 2014.
Vous pouvez contacter l’Agence Commerciale PomPidou «Le Soleil»
Al Fatiha
Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou
Tél. : 33 821 07 52
Fax «Le Soleil»
El H. Rouda MROUEH Abou Mouhamed
Une veillée du 7ème jour aura lieu ce mercredi 3 septembre 2014 à 21H à l'Institut Islamique Al Houda.
F O R M A T I O N
33 832 08 86 33 859 60 50
((3 sept.14)
SERVICE RECOUVREMENT «LE SOLEIL» 33 859 59 03
FAITES CONFIANCE AU JOURNAL «LE SOLEIL»
(SPG)
BLOC-NOTES
LE SOLEIL MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2014 PAGE 21
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I M M E U B L E REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE L’EDUCATION
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AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE N° 02/14/PAQEEB Financement : fonds PAQEEB Numéro de crédit : 5275-SN Le présent avis d’attribution provisoire fait suite à l’appel d’offres national n° 02/2014/PAQEEB relatif aux travaux d’équipement en mobiliers scolaires (table-banc, bureau maître, bureau directeur, chaise maître, chaise directeur et chaise visiteur) de huit écoles complètes (24 salles de classe et 08 blocs administratifs) dans le département de Tivaouane. 1) Référence de publication de l’avis d’appel d’offres : journal « le Soleil » n° 13140 2) Date de publication de l’avis d’appel d’offres : le 13 mars 2014
I M M E U B L E VENTE - ACHAT - LOCATION - GERANCE Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33 VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS
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3) montant des offres retenues : 19 812 000 F CFA TTC 4) Nombre d’offres reçues et d’identification des candidats : cinq (5) : 1. Baye Dame Global Business SUARL 2. Entreprise Sante Serigne Saliou Khadimou Rassoul 3. DUCHKA 4. ESEDIC Mbaysinger 5. UNITRADE 5) Nom et adresse de l’attributaire : Baye Dame Global Business SUARL, Yoff Ouest Foire, en face l’Hôpital Philippe Maguilène Senghor - Dakar tél. 77 554 33 04 / 33 820 44 77 La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83.3 du code des marchés publics. L’Inspectrice d’Académie KHADIDIATOU DIALLO 3 SEPTEMBRE 2014
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LE SOLEIL - MeRCReDi 3 sePteMBRe 2014
MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi
COMMUNE DE MABO
GROUPE DE LA BAD FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
AVIS D’APPEL D’OFFRES n°01/2014/COM.MABO/PPC 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des marchés paru sur le portail des marchés publics en aout 2014. 2. La Commune de Mabo a obtenu dans le cadre de son budget une subvention du Projet Pistes Communautaires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché pour les travaux de construction de la piste Sinthiou wanar – Ndiao Bambaly – Keur Ndianghane sur un linéaire d’environ 18 km dans la région de Kaffrine. 3. La Commune de Mabo sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour effectuer les travaux ci-dessus. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres tel que défini dans le Code des Marchés public et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du siège de la Commune de Mabo S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kaffrine sis Quartier Diamaguéne TP BP : 58 Kaffrine Tél : 33.946.11.11/77.406.50.80/ 77 986.70.44 Email : laminedioh@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 04 septembre 2014 de 9 heures à 17 heures.
6. CRITERES DE QUALIFICATIONS Les exigences en matière de qualifications sont : • avoir au minimum un chiffre d’affaires moyen annuel de un milliard Trois Cent cinquante Millions (1.350 000 000) de Francs CFA au cours des trois (03) dernières années à compter de 2009; • disposer de facilité de crédits auprès d’un établissement financier de premier ordre d’un montant équivalent à trois cent Millions (300 000 000) de Francs CFA. • Avoir une expérience générale des marchés, en tant qu’entrepreneur au cours des dix (10) dernières années. • avoir réalisé au cours des dix (10) dernières années trois (03) projets de nature et de complexité similaires ayant chacun une valeur minimale de cinq Cent Millions (500 000 000) de F CFA. Les Candidats devront fournir les attestations de travaux ou les procès-verbaux de réception de travaux. Les prestations qui ne sont pas accompagnées d’une attestation ou de procès-verbaux de réception ne seront pas comptabilisées. De plus, ne seront pris-en compte que les travaux réalisés à hauteur de 80% au minimum et attestés par les maîtres d’ouvrages ou d’autres donneurs d’ordres. • L’évaluation de ces références sera basée sur des attestations fournies par les maîtres d’ouvrages. Ces attestations (original ou photocopie légalisée) porteront la signature du Maître d’Ouvrage et devront préciser: - l’intitulé du projet, - les principales caractéristiques,
- le montant des travaux, - la période de réalisation, - et toute information pertinente. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à la Commune de Mabo S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kaffrine sis Quartier Diamaguéne TP BP : 58 Kaffrine Tél : 33.946.11.11/77.406.50.80/ 77.986.70.44, mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA. 8. Les offres devront être soumises au siège de la Commune de Mabo au niveau de l’Hôtel communautaire au plus tard le 07 octobre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents au siège de la Commune le 07 octobre 2014 à 11 heures précises. 10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de vingt millions (20..000.000) F CFA valable vingt-huit (28) jours après l’expiration de la validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres.
11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. 12. VISITE DE SITES Le soumissionnaire est tenu de visiter les sites des ouvrages et ses environs et d’obtenir par lui-même et à ses risques tous les renseignements qui peuvent s’avérer nécessaires pour la préparation de l’offre et la conclusion du marché pour la réalisation des travaux. Une visite de site groupée, afin de recueillir éventuellement les observations formulées par les candidats, se tiendra le 23 septembre 2014 à partir de 9h 00 mn GMT. Départ devant l’Agence Régionale de Développement de Kaffrine sis Quartier Diamaguéne TP BP : 58 Kaffrine Tél : 33.946.11.11/77.406.50.80/ 77 986.70.44 Une attestation de cette visite des lieux sera délivrée par le maire. Cette attestation devra être incluse obligatoirement dans la soumission. Les coûts liés à cette visite sont à la charge du soumissionnaire. 13. DELAI D’EXECUTION Le délai d’exécution sera au maximum de 7 mois à compter de la date de réception de l’ordre de service de démarrage. Le Maire
3 SEPTEMBRE 2014
MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi
COMMUNE DE KATHIOTTE
GROUPE DE LA BAD FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
AVIS D’APPEL D’OFFRES n°01/2014/COM.KATHIOTTE/PPC 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des marchés paru sur le portail des marchés publics en aout 2014. 2. La Commune de Kathiotte a obtenu dans le cadre de son budget une subvention du Projet Pistes Communautaires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché pour les travaux de construction de la piste Katakel - Kathiotte sur un linéaire d’environ 05 km dans la région de Kaffrine. 3. La Commune de Kathiote sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour effectuer les travaux ci-dessus. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres tel que défini dans le Code des Marchés public et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du siège de la Commune de Kathiote S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kaffrine sis Quartier Diamaguéne TP BP : 58 Kaffrine Tél : 33.946.11.11/77.216.53.43/ 77 986.70.44 Email : laminedioh@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 04 septembre 2014 de 9 heures à 17 heures.
6. CRITERES DE QUALIFICATIONS Les exigences en matière de qualifications sont : • avoir au minimum un chiffre d’affaires moyen annuel de Trois Cent Millions (300.000.000) de Francs CFA au cours des trois (03) dernières années à compter de 2009 ; • disposer de facilité de crédits auprès d’un établissement financier de premier ordre d’un montant équivalent à Cent Dix Millions (110.000.000) de Francs CFA. • Avoir une expérience générale des marchés, en tant qu’entrepreneur au cours des dix (10) dernières années. • avoir réalisé au cours des dix (10) dernières années trois (03) projets de nature et de complexité similaires ayant chacun une valeur minimale de Cent Millions (100.000.000) de F CFA. Les Candidats devront fournir les attestations de travaux ou les procès-verbaux de réception de travaux. Les prestations qui ne sont pas accompagnées d’une attestation ou de procès-verbaux de réception ne seront pas comptabilisées. De plus, ne seront pris-en compte que les travaux réalisés à hauteur de 80% au minimum et attestés par les maîtres d’ouvrages ou d’autres donneurs d’ordres. • L’évaluation de ces références sera basée sur des attestations fournies par les maîtres d’ouvrages. Ces attestations (original ou photocopie légalisée) porteront la signature du Maître d’Ouvrage et devront préciser : - l’intitulé du projet, - les principales caractéristiques,
- le montant des travaux, - la période de réalisation, - et toute information pertinente. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à la Commune de Kathiotte S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kaffrine sis Quartier Diamaguéne TP BP : 58 Kaffrine Tél : 33.946.11.11/77.216.53.43/ 77.986.70.44, mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA. 8. Les offres devront être soumises au siège de la Commune de Kathiotte au niveau de l’Hôtel communautaire au plus tard le 08 octobre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées 9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents au siège de la Commune le 08 octobre 2014 à 11 heures précises. 10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de Quatre millions (4.000.000) F CFA valable vingt-huit (28) jours après l’expiration de la validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres.
11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. 12. VISITE DE SITES Le soumissionnaire est tenu de visiter les sites des ouvrages et ses environs et d’obtenir par lui-même et à ses risques tous les renseignements qui peuvent s’avérer nécessaires pour la préparation de l’offre et la conclusion du marché pour la réalisation des travaux. Une visite de site groupée, afin de recueillir éventuellement les observations formulées par les candidats, se tiendra le 23 septembre 2014 à partir de 9h 00 mn GMT. Départ devant l’Agence Régionale de Développement de Kaffrine sis Quartier Diamaguéne TP BP : 58 Kaffrine Tél : 33.946.11.11/77.216.53.43/ 77 986.70.44 Une attestation de cette visite des lieux sera délivrée par le maire. Cette attestation devra être incluse obligatoirement dans la soumission. Les coûts liés à cette visite sont à la charge du soumissionnaire. 13. DELAI D’EXECUTION Le délai d’exécution sera au maximum de 4 mois à compter de la date de réception de l’ordre de service de démarrage. Le Maire
3 SEPTEMBRE 2014
BASKET
COUPE DU MONDE SENEGAL – ARGENTINE A 15H30
Premier joker pour les « Lions » pines. Sinon, Malèye Ndoye et ses partenaires abattront leur second joker demain face aux Asiatiques dans une sorte de « finale pour les huitièmes » qu’ils devront impérativement remporter. Pour éviter tous ces calculs de probabilité donc, les « Lions » devront vaincre l’Argentine pour assurer dès aujourd’hui leur présence historique au second tour d’une coupe du monde de basket. Ce qui ne sera pas une mince affaire, mais après avoir battu la Croatie (vainqueur de … l’Argentine lors des journées précédentes), les basketteurs sénégalais peuvent s’autoriser tous les rêves.
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S PoRts
LE SOLEIL - MeRCReDi 3 sePteMBRe 2014
LANCERS FRANCS…
IBRAHIMA MORY KEITA, ENTRAINEUR DU CLUB OMNISPORT DE MEKNES (MAROC)
« Il nous faut varier notre jeu » Entraîneur de l’équipe féminine du Club Omnisport de Meknès (Maroc), Ibrahima Keita décrypte le jeu des « Lions » et évoque le match Sénégal – Argentine de cet après-midi. ROLE DES MENEURS. « Les meneurs nous ont sauvé contre la Croatie, surtout Xan d’Almeida. Heureusement qu’il était au top. Quant à Thierno Niang, son apport n’est pas si déterminant. Peut-être qu’il manque d’expérience. Par rapport à Vieux Ndoye, je ne sais pas ce qui lui arrive mais je ne le sens pas encore. Il n’a pas encore retrouvé ses repères mais c’est quelqu’un qui aime gagner. Il va briller certainement lors des 1/8 de finales ou même lors des deux matchs de poule qui restent. Je suis convaincu qu’il peut apporter quelque chose. Je le connais depuis longtemps. Il a joué dans notre équipe ici au Maroc pendant deux ans. Avec lui et Xan en forme, cela peut se jouer. Pour Xan, il a joué presque tout le match contre
la Croatie. Il y a eu un jour de repos. Sinon ce serait difficile d’enchainer ces matchs pour un meneur. Remonter la balle, organiser le jeu, ça demande beaucoup d’efforts. L’année passée, il était en National 2 (troisième division française), il a fini un peu tôt. Ce qui lui donne une certaine fraicheur physique. Mais il n’a pas plus ses jambes de 20 ans. Il faut surtout parier sur le retour de Vieux Ndoye. La mène, c’est un peu notre maillon faible ». MATCH CONTRE L’ARGENTINE. « Le Sénégal n’était pas pris en compte mais à partir de maintenant, on va nous suivre de très près. Ce sera compliqué. Dans le coaching, la vidéo marche beaucoup. On va passer à la loupe nos matchs à la séquence vidéo et regarder nos forces et fai-
blesses. Si l’on ne varie pas notre jeu, cela va poser problème. On a gagné contre Porto Rico et la Croatie. Donc on va faire attention à nous. Si l’on n’apporte pas quelque chose de nouveau, si l’on n’alterne pas ou ne changeons pas notre jeu, ça ne va pas marcher. Mais il ne faut pas se focaliser sur ça. Il nous restera dans tous les cas un match contre les Philippines à gagner pour aller en 1/8 de finale. Mais si c’est possible de battre ’Argentine, pourquoi ne pas le faire ? On a les atouts pour cela. Les Croates n’avaient pas de réussite sur les tirs contre le Sénégal, du fait surtout de notre bonne défense. Il ne faut donc pas qu’on laisse les Argentins tirer sans pression comme ce fut le cas contre les Grecs ». Propos recueillis par Oumar NDIAYE
Après deux succès d’affilée (82 – 75 sur Porto Rico et 77 – 75 face à la Croatie) qui leur ont permis de bien se remettre de leur défaite d’entrée face à la Grèce, les « Lions » du basket jouent aujourd’hui leur premier match qualificatif aux huitièmes de finale de la Coupe du monde face à l’Argentine, à 15h30 à Séville (Espagne). Ce qui d’ailleurs pourrait être une simple formalité si, lors de la première rencontre du jour du Groupe B, Porto Rico venait à battre les Philippines. Les hommes de coach Cheikh Sarr seraient alors assurés de disputer le premier huitième de finale de leur histoire avant même d’affronter les Asiatiques demain. Si, a contrario, les Philippines s’imposent aux Centre-Américains, les « Lions » devront jouer à fond leur premier joker face à « l’Albiceleste » et chercher la victoire pour passer sans avoir à trop se soucier du résultat de leur match de demain contre les Philip-
Programme de la journée Poule A : 13h 30 Egypte/Iran ; 18h Serbie/Brésil : 20h Espagne/France Poule B : 11h 30 Porto Rico/Philippines ; 15h 30 Sénégal/Argentine ; 18h Grèce/Croatie Poule C : 13h Nouvelle Zélande/Ukraine ; 15h 30 Turquie/Finlande ; 19h 30 Etats Unis/République Dominicaine Poule D : 10h 30 Mexique/Australie ; 14h 30 Slovénie/Angola ; 17h Lituanie/Corée du Sud Classement de la Poule B 1er Grèce 6 points (+46) ; 2ème Argentine 5 points (+22) ; 3ème Croatie 5 points (+6) ; 4ème Sénégal 5 points (-14) ; 5ème Philippines 3 points (-19) ; 6ème Porto Rico (-41) Résultats enregistrés hier Poule C : Ukraine/Turquie 6458 ; Etats-Unis/Nouvelle Zélande 98-71 ; Finlande/République Dominicaine 68-74 Poule D : Angola/Mexique 5579 ; Australie/Lituanie 82-75 ; Corée du Sud/Slovénie 72-89
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Amady Ndiaye et Mouhamed Faye savourant la victoire du Sénégal face à Porto Rico. Une image qu’on aimerait revoir aujourd’hui.
S PoRts
LE SOLEIL - MeRCReDi 3 sePteMBRe 2014
FOOTBALL ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015
SENEGAL – EGYPTE VENDREDI
Une deuxième séance axée sur le positionnement et la relation dans le jeu
Les « Lions » ont effectué hier leur deuxième galop d’entraînement, à Saly, en direction du match de la 1ère journée des éliminatoires de la Can 2015 de football, aprèsdemain vendredi au stade L.S. Senghor contre l’Egypte. Stéphane Badji, Moussa Sow, Lamine et Salif
Sané, Pape Kouly Diop, Dame Ndoye, Pape Djilobodji, Alfred Ndiaye et Sangoné Sarr de l’As Pikine appelé à la rescousse pour remplacer Demba Bâ, ont rejoint le groupe qui était sur place depuis dimanche. Cette séance s’est déroulée en deux phases. La première
a été axée sur un travail de positionnement, de relation dans le jeu et de finition. Les joueurs qui se sont attardés devant les buts de Lys Gomis et Pape Demba Camara ont également pu réviser la relance en progression du ballon, les enchaînements offensifs tout en travaillant les montées de balle, les centres. Le second groupe, composé des frères Sané, Moussa Sow, Alfred Ndiaye et Pape Djilobodji a eu droit à une séance de mise en jambes. Selon Alain Giresse, ces différentes activités visent à les mettre à niveau et permettre à tout le monde d’être dans le même état de forme pour la suite. Pour le sélectionneur national, tout se passe bien pour le moment. Quatre joueurs manquent à l’appel. Il s’agit de Sadio Mané, Mohamed Diamé, Moussa Konaté (qui viennent tous de changer de club) et Bouna Coundoul (qui a joué en championnat lundi). Selon Alain Giresse, ces quatre joueurs devaient rejoindre la Tanière hier soir.
ATTAQUE
Moussa Sow veut amener l’équipe le plus loin possible En l’absence de Papiss Cissé et Demba Bâ, l’équipe du Sénégal comptera principalement sur Moussa Sow, vendredi au stade L.S. Senghor, face à l’Egypte. L’attaquant de Fenerbahçe, auteur de 3 buts depuis l’arrivée d’Alain Giresse, promet d’apporter toutes ses qualités et sa motivation pour amener l’équipe le plus loin possible. Pour Moussa Sow qui a rejoint la Tanière hier, ce match contre l’Égypte est hyper important. « L’Égypte est une grande nation de football et on doit tout faire pour gagner ce match afin de bien entrer dans la compétition », estime-t-il. « Ce que nous voulons, c’est la qualification pour la Can 2015 au Maroc
et aller le plus loin possible. Nous avons un public très exigeant et nous ferons tout pour ne pas le décevoir », indique Moussa Sow. Selon lui, Demba Bâ est un attaquant de très grande qualité dont le Sénégal avait besoin pour ce match. Et en son absence, Moussa Sow souhaite bien relever le défi et pousser l’équipe à la victoire. « Je suis là et j’ai toujours été là pour le Sénégal. Cela fait un certain moment que je suis dans cette équipe et je suis maintenant un cadre. Je suis donc là pour aider l’équipe et j’apporterai toutes mes qualités, ma motivation pour pouvoir amener le Sénégal le plus loin possible », promet-il.
APPELE POUR SUPPLEER DEMBA BA
Sangoné Sarr, un novice plein d’appétit Après une saison remarquable avec l’As Pikine, Sangoné Sarr retrouve la Tanière à la faveur de la blessure de Demba Bâ. Et Sangoné l’avoue rapidement, ses premières impressions sont bonnes. « Appartenir à ce groupe et à la sélection me procure un réel plaisir. Je prends cette convocation comme une énorme récompense de ma régularité, de mon abnégation et de mon travail, surtout après la bonne saison que j’ai réalisée avec l’As Pikine », soutient le joueur qui parle d’un rêve qui se réalise. « J’avais en tête que je viendrais un jour en équipe nationale A. J’avais besoin de cette sélection pour franchir un palier et elle sonne comme une récompense de mes nombreux efforts », soutientil. Même s’il reconnaît qu’il est venu pour apprendre. « J’ai été bien accueilli par le groupe, l’ambiance est très bonne. Je crois qu’au contact des aînés, je vais apprendre beaucoup de choses », confie un Sangoné très ti-
mide qui n’a qu’un souhait : que l’aventure continue. Pour cela, il devra assurer en continuant à bosser pour mériter la confiance de Giresse. Le coach des « Lions » s’est d’ailleurs vivement félicité de la venue du Pikinois dans la Tanière. « S’il est là, c’est parce qu’il le mérite », a-t-il soutenu estimant que « ce n’est pas parce que c’est un joueur local qu’il va être traité comme tel. C’est un joueur comme les autres ». Giresse reconnaît que « c’est un garçon timide, mais l’importance est qu’il s’exprime sur le terrain et après, il va trouver ses marques au sein de l’équipe ». D’autant que, s’est encore réjoui le technicien, « nous avons un bon groupe, facile à gérer. Cela a permis à Sangoné de bien s’intégrer », a souligné le coach des « Lions ». Et c’est vrai que l’attaquant de l’As Pikine semble bien prendre son pied et savourer cette première sélection qu’il n’est pas prêt d’oublier.
Le Niger bat l’Ouganda en amical (2 – 0) (AFP) - Le Niger a battu l'Ouganda 2 à 0 en match de préparation aux qualifications de la Can-2015, hier à Niamey. Le Niger, versé dans le groupe F, sera opposé au Cap Vert samedi et au Mozambique le 10 septembre. L'Ouganda affrontera dans le groupe E le Ghana samedi et la Guinée le 10 septembre.
RUGISSEMENTS… RUGISSEMENTS… Dame Ndoye : « Changer d’état d’esprit et aller de l’avant »
pousser à la victoire. Les éliminatoires du Mondial sont derrière nous, il nous faut regarder vers l’avant, ce qui reste à venir. Il ne faut pas qu’on parle toujours d’échec, il faut qu’on se remobilise, qu’on change d’état d’esprit et essayer d’aller de l’avant. »
Pape Kouly Diop : « Un match spécial à gagner » « C’est un match spécial, car ça fait longtemps que nous n’avons pas joué à Dakar. Ça fait plaisir de retrouver notre public. C’est une motivation supplémentaire. Nous sommes venus pour faire un bon match et gagner devant notre public pour mieux préparer le match contre l’Ouganda qui n’est pas facile à jouer. Nous ferons tout pour empocher les 6 points. »
Cheikh Mbengue : « Tous conscients de ce qui nous attend » « C’est un plaisir de servir le pays. C’est vrai que nous avons des difficultés à battre cette équipe d’Égypte depuis des années, mais ça reste un match et nous jouons chez nous. Nous nous sommes préparés en conséquence et nous savons ce qui nous attend, vendredi. Nous allons donc mettre tous les atouts de notre côté, jouer concentrés en espérant que le public répondra très nombreux pour nous soutenir et nous
« C’est un plaisir de venir servir son pays. Actuellement, tout se passe bien et nous sommes tous conscients de ce qui nous attend, car nous avons un gros morceau devant nous. Il nous faudra, pour nous qualifier, gagner tous nos matches à domicile, à commencer par celui de vendredi face à l’Égypte qui est très important. Nous ferons tout notre possible pour empocher le gain de cette rencontre et nous mettre à l’abri pour la qualification à la Can 2015 au Maroc. » Par Samba Oumar FALL
TRANSFERTS
Les clubs européens ont dépensé plus de 150 milliards de FCfa (AFP) - La Premier League anglaise a dominé les débats sur le marché des transferts cet été alors que le montant total des transactions en Europe s'élève à plus de 3 milliards de dollars (environ 150 milliards de FCfa), selon une étude publiée hier. Les 20 clubs de Premier League ont dépensé environ 835 millions de livres (1,38 milliard de dollars, 1 milliard d'euros), avec Manchester United à leur tête qui a investi près de 150 millions de livres, selon une étude du cabinet Deloitte publiée après la fermeture lundi à minuit du marché estival. Le total de la Premier League dépasse de 200 millions de livres son montant record de l'an dernier qui était de 630 millions de livres. Les clubs de la Liga espagnole ont quant à eux dépensé un peu plus de 700 millions de dollars (535 millions d'euros), avec le Real Madrid et Barcelone à leur tête et les achats coûteux de Luis Suarez et James Rodriguez. La Seria A italienne arrive en troisième position européenne avec 450 millions de dollars (327 millions d'euros) dépensés, suivie par la Bundesliga dont le montant total des transactions s'élève à 415 millions de dollars (315 millions d'euros). La Ligue 1 se positionne à la cinquième place avec 165 millions de dollars investis cet été (125 millions d'euros). Le système de régularisation des transferts de la Fifa indique que 1164 joueurs ont été échangés dans les cinq grands championnats européens au cours de la fenêtre de transfert de deux mois. Ces achats de joueurs représentent 85% du montant total de l'argent dépensé en transferts parmi les 26 principaux championnats européens.
16 % d'inflation en 5 ans, Di Maria et Luiz sur-payés (AFP) - Les meilleurs clubs européens achètent leurs joueurs 16% plus cher qu'il y a cinq ans, Angel Di Maria et David Luiz ayant notamment été sur-payés, selon un rapport de l'Observatoire du football CIES, une fondation suisse. "Cela confirme l'inflation en cours dans le football tout en haut de la pyramide", estime l'Observatoire, qui a recensé les montants des transferts estivaux de cinq grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie). Selon le CIES, le transfert de l'Argentin Angel Di Maria, acheté par Manchester United pour 75,5 millions d'euros, a coûté 30 millions d'euros de plus que la véritable valeur du joueur sur le marché. Les 62 millions d'euros dépensés par le Paris SG pour le défenseur brésilien David Luiz, seraient eux 29 millions d'euros au-dessus de son juste prix, analyse le CIES. A l'inverse, le club de Liverpool aurait fait une "bonne affaire" sur le plan financier en s'offrant Mario Balotelli (ex-AC Milan) pour un montant estimé à 20 millions d'euros, soit 16 millions en-dessous de la valeur de l'attaquant italien sur le marché. Le CIES avance des raisons extra-sportives à cette sousévaluation, tout comme le prix payé par le FC Barcelone (94 M EUR) pour le transfert de Luis Suarez (ex-Liverpool). L'attaquant uruguayen, qui a défrayé la chronique en mordant un adversaire italien au Mondial brésilien, est sousévalué de 12 M EUR, selon la même source.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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