Le Soleil du 9 et 10 août

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PREVENTION DU VIRUS EBOLA

SAMEDI 9 ET DIMANCHE 10 AOUT 2014

44 è m e ANNÉE • N°13262 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

OUVERTURE DE LA GARE DES BAUX MARAICHERS LUNDI

A Pompiers et Petersen, transporteurs et usagers

approuvent

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Desserte de Dakar : Ddd démarre l’exploitation de sa ligne dès aujourd’hui Des rabatteurs pris en charge par le concessionnaire

Les Sénégalais appelés au respect des règles d’hygiène PAGE 5

40ÈME ANNIVERSAIRE DE « CAMEROON TRIBUNE »

Sous le sceau de l’innovation technologique et de l’ouverture

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DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À YAOUNDÉ DAOUDA MANE

TELECOMS

Le marché de l’Internet progresse de 75 % au premier trimestre 2014 PAGE 7

ATHLETISME

Drogba arrête sa carrière internationale

BOUBACAR BORIS DIOP, ECRIVAIN

APRES LEUR AUDIENCE AVEC LE PREMIER MINISTRE

Les travailleurs de l’ex-Conseil régional de Dakar perçoivent leur salaire

« La faillite du système éducatif français milite pour les langues nationales »

PAGES 15 - 18

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MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT

OUVERTURE DE LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAÎCHERS LE LUNDI 11 AOUT 2014

Direction des Transports routiers

La Cérémonie officielle, prévue à 10 heures, sera présidée par Monsieur Mansour Elimane Kane, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement. 8 AOUT 2014

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

L’Afrique en piste à Marrakech demain PAGE 24


I dees & R eflexions 2 Le rêve africain Le sommet Etats-Unis – Afrique, cette semaine, est un puissant symbole de l’évolution du regard porté sur l’Afrique après plus d’une décennie de croissance soutenue. Comptant sept des dix économies les plus dynamiques au monde, l’Afrique est désormais devenue une destination non plus seulement humanitaire mais aussi pour les investisseurs. Si les Etats-Unis sont à la traine par rapport à d’autres pays ayant reconnus avant eux le potentiel économique de l’Afrique, ils ont néanmoins de sérieux atouts. Peu de pays jouissent d’une image aussi flatteuse dans l’imaginaire de la jeunesse africaine qui rêve d’y venir, comme moi, faire leurs études ou réaliser leur potentiel. L’élection de Barack Obama, dont les origines kenyanes n’échappent à personne, n’a fait que renforcer ce récit des EtatsUnis comme terre d’opportunités. Beaucoup d’Africains ont d’ailleurs initialement placé en lui des espoirs irréalistes, voire illusoires. L’enjeu est désormais de faire de l’Afrique cette terre d’opportunités que représentent les Etats-Unis. Les jeunes du continent doivent pouvoir nourrir l’espoir légitime de réussir un jour chez eux à force de travail et d’ingéniosité. La croissance économique soutenue que connaît l’Afrique aujourd’hui en créé la possibilité, mais aucunement la garantie. Pour un développement durable, il faudra émuler ces fondements du succès américain que sont la démocratie, le pluralisme et l’Etat de droit. Car les jeunes Africains ne veulent pas seulement accéder aux classes moyennes ; ils veulent aussi pouvoir choisir, et destituer, leurs dirigeants aux urnes. Ils veulent des tribunaux indépendants capables de faire respecter la loi. Ils veulent s’exprimer librement sans crainte et des médias qui demandent des comptes à leurs gouvernements. Ces attentes sont encore loin d’être satisfaites pour des millions d’Africains. Une Afrique qui réussit pourrait contribuer à résoudre certains défis majeurs auxquels les Etats-Unis euxmêmes sont confrontés, comme la montée des inégalités, les risques de pandémies, le pillage des océans et des forêts, le terrorisme et le changement climatique. Mais alors sur quoi les Etats-Unis devraient-ils se concentrer dans les années à venir pour accompagner l’Afrique dans la réalisation de son propre rêve africain ? D’abord, il s’agit de ne pas sacrifier la démocratie et les droits de l’homme sur l’autel des relations commerciales, à l’instar d’autres pays. Si le continent a progressé sur ces chantiers au cours des deux dernières décennies, force est de constater cer-

tains reculs inquiétants. A long terme, les Africains se rappelleront des partenaires qui ont soutenu leurs aspirations démocratiques, incarnées par la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Il en découle que la coopération sécuritaire doit se concentrer sur les Etats respectant les normes démocratiques. Les « guerres » contre la terreur ou les drogues ne doivent pas être confondues ou servir de justification au soutien militaire de régimes abusant ou négligeant leurs peuples. Ce genre d’assistance peut s’avérer contre-productif, comme nous l’avons vu au Mali. Troisièmement, le sommet offre une belle opportunité aux Etats-Unis de faire preuve de leadership par rapport à transparence des paiements aux gouvernements effectués par les industries pétrolières, gazières et minières. Cette mesure clé pour réduire la corruption en Afrique fait pourtant partie de la loi Dodd-Frank, mais elle est restée lettre morte. Elle doit être mise en œuvre par les autorités finan-

cières sans plus tarder. Dans le même registre, les Etats-Unis doivent promouvoir les standards internationaux nécessaires à la prévention de l’évasion fiscale. L’Afrique perd deux fois plus d’argent en flux financiers illicites qu’elle ne reçoit d’aide internationale. Les titres de propriété de sociétés actives sur le continent doivent être rendus publics pour combattre ce fléau. Quatrièmement, l’Afrique a besoin d’investissements dans des secteurs au-delà des industries extractives, à commencer par l’agriculture, qui emploie deux tiers de sa main d’œuvre et représente un tiers de son PIB. Or, l’Afrique demeure le seul continent incapable de se nourrir, particularité d’autant plus inquiétante que sa population va sans doute doubler d’ici 2050. En outre, les scientifiques prévoient que l’Afrique sera durement frappée par les effets du changement climatique. Des investissements et des transferts de savoir-faire américains en faveur de l’agriculture durable seraient donc des ap-

ports vitaux. Une « révolution verte » pourrait même permettre à l’Afrique d’exporter sa production au monde entier tout en nourrissant sa population. Cinquièmement, les Etats-Unis devraient maintenir leur assistance publique à l’Afrique. Bien que l’investissement et le commerce soient les principaux moteurs de la croissance, l’aide au développement doit encore jouer un rôle important, même si ce rôle doit évoluer. L’impact des programmes de l’Agence américaine au développement (Usaid) pour combattre le Vih/Sida ou l’initiative public-privée Power Africa est indéniable. Nous avons besoin d’initiatives tout aussi créatives pour améliorer le piètre état des réseaux de transport du continent. Enfin, de par leur influence dans les organismes internationaux comme l’Onu, la Banque mondiale ou le Fmi, les EtatsUnis doivent encourager les politiques économiques mettant les populations au cœur des préoccupations. Cela comprend les mesures nécessaires à la réali-

sation des Objectifs du Millénaire fixés pour 2015. Pour nombre de pays africains, certaines de ces ambitions restent hors de portée. Alors que la communauté internationale réfléchit à l’après-2015, les Etats-Unis peuvent contribuer à fixer de nouveaux objectifs prenant en compte la complexité et la diversité des défis sur le continent et à allouer les montants nécessaires. L’Afrique ne deviendra un partenaire fiable pour les Etats-Unis et le monde qu’au prix de la paix et d’une gouvernance démocratique stable. Mon expérience m’a appris qu’il ne peut y avoir de développement durable sans sécurité, ni de sécurité à long terme sans développement. Une société ne peut prospérer longtemps sans Etat de droit et le respect des droits de l’homme. C’est la conclusion que l’Afrique doit tirer de l’expérience américaine et que les Etats-Unis doivent promouvoir. * Secrétaire général des nations unies

Le Fonds monétaire africain et son ambition exagérée Par Chofor Che *

Lors du récent 23ème sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union Africaine (Ua) à Malabo, en Guinée équatoriale, terminé le 28 juin denier, étaient présents le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu), Ban Ki-moon, le Premier ministre de l'Espagne, Mariano Rajoy et le vice-président de Cuba, Salvador Valdes Mesa. Le thème officiel de ce sommet était « L'agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique », mais selon Alfredo Tjiurimo Hengari, chercheur principal à l'Institut sud-africain des affaires internationales, dans un éditorial daté du 26 de juin 2014, peu sinon aucune des décisions lors du sommet ont porté sur l'agriculture ou la nourriture. Il a ajouté que c'est la preuve que les thèmes du sommet sont purement symboliques et ne sont guère suivis d'intenses discussions autour du sujet qui compte. Malgré cela, certaines sources affirment que le 23ème sommet est historique parce que, à la fin des délibérations, bien que beaucoup de décisions ne concernaient pas l'agriculture et l'alimentation, un pas de géant a été accompli vers l'autonomie financière de l'Afrique comme continent avec l'adoption du protocole fondateur et les statuts du Fonds monétaire africain (Fma). Fondé en 2009, le Fma a pour but de contribuer à la stabilité économique et à la gestion de la crise financière en Afrique, en donnant la priorité aux développements macroéconomique et des entreprises, ainsi qu’en favorisant les échanges entre les États d’Afrique. Il est prévu de créer un marché commun entre les États africains en 2017. Ayant son siège basé à

Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, cette institution est censée forger une monnaie unique africaine dans le but de favoriser l'intégration économique régionale rapide qui, pour l’instant reste un dilemme particulier avec les nombreuses monnaies en circulation sur le continent. Certains analystes affirment même que la multitude des monnaies sur le continent a nettement affaibli les échanges entre les États africains. La mise en place du Protocole portant création et les statuts du Fma à Malabo, le vendredi 28 juin 2014, ne signifie en aucun cas que le continent africain va soudainement devenir financièrement indépendant. Les quinze États africains doivent ratifier les statuts de l'institution pour que celle-ci devienne opérationnelle. Un organigramme de l'institution doit être mis en place avant le recrutement du personnel, y compris d’un directeur général. C'est en effet un programme ambitieux pour les chefs d'État qui ont décidé de mettre la charrue avant les bœufs. Beaucoup de pays africains sont encore en proie à des obstacles financiers précaires tels que les impôts lourds, les obstacles au commerce et la corruption. En plus de ces obstacles, la République centrafricaine reste embourbée dans un conflit armé et sanglant, le Nigeria reste torturé par les activités de Boko Haram et le Kenya est toujours à la recherche de solutions au dilemme Al Shabab. En plus des différents obstacles rencontrés par les différents États sur le continent, l'Afrique n'est pas encore une force qui compte dans le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu). Hengari dans son éditorial soutient que, à la lumière d'une réunion qui a eu lieu

en mai 2014, l'agenda de la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies pour l'Ua reste bloqué en raison des propositions rigides issues du Consensus d'Ezulwini. Hengari fait valoir en outre qu'en ce qui concerne le cadre institutionnel actuel, l'Ua reste centrée sur l'État, alors que l'Ua accepte les communautés économiques régionales en tant que blocs de construction essentiels à l'intégration régionale. Il est grand temps pour les États de résoudre leurs problèmes domestiques comme les obstacles au commerce, la lourdeur de la fiscalité et la corruption. Les États africains doivent ouvrir leurs frontières pour le commerce et ne pas les fermer sous prétexte de lutte contre l'immigration illégale tout comme ça a été le cas entre la Guinée équatoriale, le Cameroun et le Gabon. Il est pertinent pour les chefs d'État de tenter de résoudre les conflits en cours sur le continent, y compris les attaques de terroristes de groupes comme Boko Haram et Al Shabab. Il est important pour l'Ua d'engager également les chefs de communautés et les fonctionnaires dans le cadre de travail de la commission et de l'assemblée, en particulier dans la résolution des conflits et l'intégration régionale. Considérant ces suggestions pertinentes pour l'Ua, si elles ne sont pas prises au sérieux alors le rêve du Fma peut être une autre perte de temps et d'argent, notamment des impôts des contribuables de l'Afrique. * Analyste pour africanliberty.org Article publié en collaboration avec Libre Afrique

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Par Kofi AnnAn *

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P oliTiqUe & I nsTiTUTions

REDUCTION DU MANDAT DU CHEF DE L’ETAT

COMMUNE DE RONKH

Le président ne pourra jamais se dédire, selon Me Djibril War

Tidiane Ndiaye plaide pour une meilleure commercialisation agricole A l’occasion de sa prise de service, Dr Amadou Tidiane ndiaye a longuement plaidé pour une meilleure commercialisation agricole dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal. Pour lui, il est grand temps que les cultivateurs tirent largement profit de la production, de la transformation et de la commercialisation du riz paddy. Sa deuxième priorité consiste à construire un lycée dans la nouvelle commune de Ronkh.

L’engagement pris par le chef de l’etat de réduire son mandat à 5 ans reste une promesse. Seulement, obligation lui est faite par la Constitution de passer par la voie référendaire, selon le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, Me Djibril War. Me Djibril War se dit parfaitement en phase avec le président de la République qui souhaite proposer la réduction de son mandat de 7 à 5 ans au référendum. Un vœu réitéré, récemment, dans une interview accordée à Tv5 Monde, alors qu’il était en voyage aux Etats-Unis. Pour le responsable « apériste » et président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, cette orientation du chef de l’Etat est d’ailleurs conforme à la Constitution qui, en son article 27, propose de soumettre toute modification par voie référendaire. « Il l’a bien promis, mais entre les promesses et les obligations qui le contraignent à respecter la Constitution qui est la norme suprême, le président de la République ne pourra pas se dédire. Il ne le fera jamais », a-t-il rappelé, hier, à l’issue de l’assemblée générale de la section Biscuiterie de l’Alliance pour la République (Apr). A cette occasion, Me War regrette qu’il existe toujours des personnes qui continuent de lire la Constitution en diagonale et en médiane quand elles le souhaitent.

Me Djibril War au micro lors de l’assemblée de l’Apr Biscuiterie.

Il ajoute que ceux-là qui craignent que le président revienne sur cet engagement de campagne, n’ont qu’à dormir tranquillement. D’ailleurs, le député estime que cette question n’intéresse pas réellement les Sénégalais qui sont plus préoccupés par les problèmes d’électricité, de loyer, de réduction du coût de la vie, etc. Me Djibril War est aussi revenu, hier, sur ce qu’il appelle des attaques contre le président de la République, son épouse Marième Faye Sall, sa famille, etc. Plus grave, regrette-til, on parle à l’heure actuelle de dynastie en faisant référence à la famille du chef de l’Etat et à sa belle-famille. Seulement, Djibril War demande en quoi Alioune Sall, frère du président et maire de Guédiawaye ; Mansour Faye ministre dans le gouvernement et maire de SaintLouis sont moins méritants que d’autres Sénégalais. D’autant qu’ils

se sont engagés à aider le chef de l’Etat dans sa noble mission que le peuple sénégalais lui a confiée. Me War se désole également de constater que d’anciens collaborateurs du chef de l’Etat soient en train de dénigrer sa famille et ses choix, en faisant allusion à l’ethnicisme dans les nominations. Pour Me War, ces théories développées par un ancien ministre-conseiller du chef de l’Etat sont de nature à créer des guerres civiles et elles doivent cesser. Il s’y ajoute les critiques acerbes par d’autres anciens collaborateurs sur le mode de gestion du pouvoir actuel. « Ces manœuvres n’honorent pas des personnes qui devaient être des exemples et des modèles. C’est une honte pour l’élite intellectuelle de ce pays », regrettent le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Maguette nDOnG

KEDOUGOU

Mamadou Cissé mise sur la création d’infrastructures Suite à son élection comme maire de la commune de Kédougou succédent à Moustapha Mamba Guirassy, le députémaire Mamadou Cissé du Parti démocratique sénégalais (Pds), par ailleurs président de la Chambre de Commerce de Kédougou entend contribuer au développement de ladite commune. Ses priorités sont l’emploi des jeunes, les équipements publics, la coopération décentralisée…

« J’entends faire tout mon possible pour être fidèle à mes engagements de campagne et pour jouer le rôle d’animateur qui est mien et celui des maires-adjoints », a dit M. Cissé. Il a invité les conseillères et les conseillers de la majorité comme de l’opposition «à se donner la main pour être au service de nos administrés ». Pour lui, la décentralisation, quant à elle, reste et demeure une option irréversible voire la seule politique alternative dans les Etats comme le nôtre pour booster le développement local. «Aujourd’hui, avec l’Acte 3 de la décentralisation qui a pour objectif d’aller vers des territoires viables,

compétitifs et porteurs de développement durable, notre institution empreinte d’une légitimité populaire vaut encore une fois, son pesant d’or. Nous ne serons pas des élus fantômes. Nous serons, au contraire, la voix des sans voix, les ambassadeurs de toute une population pour faire de notre Kédougou un havre de paix», a-t-il poursuivi. Mais pour réussir ce pari, a-t-il estimé, «nous serons à vos côtés, vous populations qui avez eu confiance en nous. Nous serons proches de vous pour donner corps à notre vision telle que développée dans notre programme de campagne.» Une vision qui tourne

en clair, autour des axes prioritaires, à savoir, l’emploi des jeunes, un bon cadre de vie (avec l’aménagement de la voirie, l’extension du réseau électrique, l’adduction d’eau, l’assainissement, l’environnement, les espaces publics), les équipements publics (marché, gare routière, gare gros porteurs), la promotion de la santé (mutuelles de santé, amélioration du plateau technique médical des structures de santé), la sécurité (agence de sécurité municipale), la coopération décentralisée, pour ne citer que ceux-là. Sans oublier l’audit du foncier «pour accompagner chaque habitant de Kédougou à construire et à vivre dans son propre logement» et la promotion de l’éducation, de la culture et du sport. Tout compte fait, «Kédougou, va inéluctablement s’ouvrir non seulement au niveau national et régional avec la coopération sudsud, mais également offrir ses services au niveau planétaire grâce à la coopération internationale décentralisée. Kédougou est, sans risque de me tromper, la capitale des zones minières, le carrefour de la sous région, et a une pluviométrie abondante, des terres arabes », a renchéri le maire Mamadou Cissé. Ce qui, du reste, fait aujourd’hui, selon lui, que la localité soit très convoitée par des investisseurs étrangers dont la coopération canadienne, la coopération hollandaise, la coopération allemande et la coopération française « qui toquent déjà à nos portes », a-t-il précisé. Autant d’ambitions qu’il compte réaliser à travers la transparence, le contrôle citoyen, bref, une bonne gouvernance. Amadou DIOP

Le premier maire de la commune de Ronkh, Dr Amadou Tidiane Ndiaye, qui remplace l’ancien président de la communauté rurale de Ronkh, Moussa Diop, a invité toutes les forces vives de cette partie du Oualo située à une centaine de km de Saint-Louis, à se ceindre les reins, travailler dans l’unité et la cohésion en vue de sortir cette nouvelle commune de 42 villages et hameaux, de l’engrenage de la pauvreté. En présence du sous-préfet de l’arrondissement de Ndiaye, Guedj Diouf, Dr Ndiaye a rappelé que ses priorités tournent autour de l’amélioration des conditions de vie des populations, du développement agricole, de l’autosuffisance alimentaire, de la promotion de la riziculture, de la résolution des problèmes de santé publique, de l’éducation, de l’économie locale, de l’artisanat, de la coopération décentralisée. Il a aussi insisté sur l’urgence d’apporter les solutions les plus adéquates à l’ensemble des problèmes fonciers, mettant l’accent sur la nécessité d’aider les femmes et les populations démunies à accéder aux terres cultivables. « Nous allons

nous atteler à étudier l’épineux et hallucinant problème de la commercialisation du riz paddy qui affecte les cultivateurs des 42 villages et hameaux de Ronkh. Nous comptons aussi, dans le cadre du partenariat local, mettre en synergie nos expériences et celles des autres communes du département de Dagana, pour mieux prendre en charge le développement des collectivités locales du Oualo ». Il convient de rappeler que le Dr Amadou Tidiane Ndiaye, 54 ans, anthropologue social et expert en développement local, originaire de Madina Ndiatbé (Podor), responsable de l’Apr et tête de liste proportionnelle de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar », a été élu maire de la commune de Ronkh avec 31 voix contre 15 pour Fatim Sall de cette même coalition. Il sera secondé, dans sa tâche, par un 1er adjoint, Moussa Dieng de Bby qui a obtenu 29 voix contre 17 pour Issa Yéro Diallo Sow du Pds et un 2ème adjoint, Babacar Mbodj de Bby, 31 voix contre 15 pour Mouhamedine Mbodj de la coalition « Défar Sunu Gox de Ronkh ». Mbagnick Kharachi DIAGne

La Cojer salue les plaidoiries du chef de l’Etat à Washington Dans un communiqué reçu hier, la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) se félicite de la clairvoyance du président de la République Macky Sall, qui a plaidé pour davantage de solidarité internationale. C’était à l’ouverture du 1er Sommet Afrique-Usa qui vient de s’achever aux Etats-Unis d’Amérique. Selon le coordonnateur national, le député Abdou Mbow, il s’agit d’un acte de haute portée qui matérialise la vision du Sénégal pour une Afrique unie, solidaire et déterminée à assurer un nouveau leadership dans le monde, dans le respect des valeurs des uns et des autres. En effet, la Convergence des jeunesses républicaines salue cette initiative de Macky Sall et l’exhorte dans cette mission qui consiste à mieux faire entendre l’Afrique sur la scène mondiale. « La poussée dé-

mographique de l’Afrique, les nombreuses potentialités de son soussol sont des atouts incontournables sur lesquels il faut compter dans les prochaines années », a dit la Cojer. Elle se réconforte, par ailleurs, de la popularité grandissante du président Macky Sall en Afrique et au Sénégal comme le prouvent les derniers sondages publiés aux Etats-Unis par un prestigieux institut de sondage et les derniers résultats des élections municipales et départementales. La Cojer invite le chef de l’Etat à poursuivre sa volonté de faire du Sénégal un pays émergent. Elle demande au président de la République d’accélérer les initiatives dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse) pour que les travaux sortent de terre dès les premiers mois de l’année 2015. S. M. S. CISSe

Des Ong créent un comité pour la défense de la parité et de la République (APS) – Près de 30 associations de femmes et d'Ong de défense des droits humains ont mis en place, hier, à Dakar, un comité pour la défense de la parité et de la République. ‘’Il a été constaté des violations de la loi sur la parité lors de l’installation des conseillers municipaux (issus des dernières élections locales). C’est pourquoi aujourd'hui, près de 30 organisations de la société civile se sont réunies pour créer ce comité’’, a annoncé Soukeyna Ndao Diallo. Mme Diallo, présidente de la Commission des droits des femmes à l’Association des juristes sénégalais (Ajs) et membre dudit Comité, s’exprimait en marge des travaux de mise en place de la structure. La loi sur la parité aux fonctions électives ou partiellement électives a été adoptée au Sénégal, le 14 mai 2010. ‘’Grande a été la déception au lendemain des élections des conseillers municipaux où force a été de constater que la parité n’a pas été respectée’’, a dit Mme Diallo. Selon elle, le comité qui envisage de dérouler un plan d’action ambitionne de défendre la parité, mais aussi de fédérer, dans ce sens, les actons de la société civile. ‘’Nous allons faire une décente sur l’ensemble du territoire pour voir avec exactitude les différents cas de violation de Loi sur la parité lors des installations des bureaux municipaux issus des dernières élections locales du 29 juin passé’’, a poursuivi Mme Diallo.


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P oliTiqUe & I nsTiTUTions

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RECOURS DE MAMADOU RACINE SY AUX LOCALES

CASAMANCE

Les avocats de Me Aïssata Tall Sall s’attendent à un rejet

Les femmes députés, invitées à régler les problèmes des populations

Les avocats de Me Aïssata Tall Sall ont tenu, hier, un point de presse pour, disent-ils, alerter l’opinion nationale et internationale ainsi que les autorités sur le contentieux qui les oppose au candidat Mamadou Racine Sy au sujet de la victoire de leur cliente, réfutée par ce dernier, à l’issue des locales du 29 juin passé. Ils s’attendent, à un rejet du recours du candidat Mamadou Racine Sy, «en application de l’article L255 du code électoral ». Les avocats estiment que la Cour d’appel de Saint-Louis est allée audelà d’un délai d’un mois que la loi lui impartit pour juger le recours. Tout est parti de la requête déposée à la Cour d’appel de Saint-Louis le 4 juillet par la coalition « And Liggeyal Podor » dont la tête de liste est Mamadou Racine Sy. Une requête pour se pourvoir en annulation des résultats proclamés dans un des bureaux de vote de la commune de Podor. Dans ledit document, il avait été fait état que le nombre de votants (265) était inférieur au nombre d’émargements sur le registre des signatures, que la différence de voix entre les deux candidats (Me Aïssata Tall Sall et Mamadou Racine Sy) n’était que de 6 voix au lieu de 16 en faveur de la mairesse sortante. Des faits rejetés à son tour par Me Aïssata Tall Sall dans une réponse adressée à la Cour précisant que c’est bel et bien 16 voix de différence puisque «Mamadou Racine Sy a obtenu 2.095 voix alors que Me Aïssata Tall Sall a obtenu 2.111 voix» telle que mentionné dans une note introductive dressée par les avocats de Me Aïssata Tall Sall. Ils ont soutenu que Mamadou Racine Sy «sentant que ses arguments sont légers à plus d’un titre, par une autre

requête en date du 8 juillet 2014, introduit un nouveau moyen en soutenant que des morts auraient voté à Podor» non sans préciser d’ailleurs que «la Cour d’appel de Saint-Louis, par une ordonnance, a déclaré irrecevable ce moyen pour avoir été soulevé hors délai». Autre inquiétude soulevée par ces avocats, c’est que « la Cour d’appel, dans un atermoiement suspect ne rend pas sa décision. En effet, 18 recours avaient été introduits à Saint-Louis, tous ont été vidés et rejetés à l’exception notoire de celui de Podor alors que ce recours était des plus simples à juger », ont renchéri les avocats. Suffisant pour qu’ils dénoncent que « le premier président de la Cour d’appel de Saint-Louis s’est livré à un jeu trouble dans ce dossier ». Ils en veulent pour preuve, « son refus aux avocats de Me Sall d’assister à une séance interrogatoire de témoins alors même que la procédure est contradictoire et son refus systématique qu’ils aient accès au dossier jusqu’à la veille de l’audience. Enfin, le 25 juillet 2014, il a signifié aux avocats qu’il prorogeait sa décision au 12 août ». Ce qui, du reste, représente, pour eux, un «propre piège» dans lequel le premier président de

la Cour est tombé. Car, arguent-ils, «la Cour avait jusqu’au 4 août pour rendre sa décision définitive et en réalité, la date du 12 août s’inscrit audelà du délai d’un mois que la loi impartit à la Cour pour juger le recours » rappelant ainsi l’article L 255 du code électoral. C’est pourquoi, ils restent convaincus que l’unique décision que la Cour d’appel de SaintLouis pourra prendre le 12 août prochain, c’est le rejet du recours de Mamadou Racine Sy «en application de cet article du code électoral ». Mais en attendant, les avocats de Me Sall déclarée jusque-là vainqueur des élections municipales à Podor, informent avoir saisi, depuis avant-hier, la Cour suprême de cette question au cas où la Cour d’appel de SaintLouis ne se conformerait pas à la loi. Amadou DIOP

Direction Commerciale et de la Clientèle

COMMUNIQUE Senelec rappelle à son aimable clientèle que les factures du mois d’Août 2014 arrivent à échéance les 04, 05, 09 et 11 Août 2014. Ainsi, les paiements de facture pourront être effectués, sur toute l’étendue du territoire national, au niveau de n’importe quelle agence commerciale de Senelec ou à partir des points d’encaissement tenus par les structures agréées dans le cadre de la Gestion Déléguée de l’encaissement des factures d’électricité, à savoir : ATPS, LA POSTE, CNCAS (WARI), SONATEL (ORANGE MONEY) et CNCAS (Joni Joni). Le défaut de règlement d’une facture entraînera la suspension du courant qui ne sera rétabli que 48 heures après paiement, en sus des frais de rétablissement. Dakar, le 01er Août 2014 Le Directeur Commercial, de la Communication et de la Clientèle 09 08 2014

A l’initiative du Réseau « Siggil Jigéen », les femmes leaders des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda ont, mercredi dernier à Ziguinchor, fait un certain nombre de recommandations relatives aux préoccupations des populations locales, à l’intention de leurs sœurs députées résidant en Casamance. Leur souhait est que ces dernières en fassent un « cahier de route », en les portant à l’assemblée nationale pour que des solutions idoines leur soient trouvées. C’est aussi le vœu de la présidente du Réseau « Siggil Jigéen », Mme Safiétou Diop Fall. Elle a estimé que les femmes élues à l’assemblée nationale doivent réussir leur mission dans cette 12ème législature en cours (la première de la parité) « pour, dit-elle, justifier de la légitimité et de la pertinence de la loi sur la parité, dans le cadre du renforcement de la démocratie et du développement à travers le Parlement ». Quant aux recommandations que les femmes leaders de la région naturelle de Casamance ont faites à leurs sœurs députés de la région méridionale et qui portent sur les urgences de développement des populations locales, elles concernent d’abord la paix et la sécurité. Là-dessus, les femmes ont réclamé leur place dans le processus de négociation pour la paix en Casamance. Pour le développement économique et social de la région Sud du pays, elles ont demandé que celle-ci soit dotée d’unités agro-industrielles de taille, capables de développer les richesses que la nature lui a offertes, de procurer des emplois aux jeunes et femmes de tout le Sénégal et de nous rendre autosuffisants en produits locaux et semi-manufacturés. Elles n’ont pas manqué de demander des rapports de production égalitaires, entre les hommes et les femmes. Dans le domaine de la santé, les femmes leaders ont insisté sur l’urgence d’affecter, jusque dans les coins les plus reculés du Sud du Sénégal, du personnel qualifié, d’y construire et équiper des centres et cases de santé pour abréger les souffrances des populations. Sur un autre chapitre, les

femmes qui ont estimé qu’elles ont le droit de maîtriser leur corps et leur fécondité, ont sollicité l’Etat et les collectivités décentralisées à les aider à disposer de toutes les technologies nouvelles dans ce sens. En matière d’éducation, les recommandations ont porté sur la création de cadres de concertation et de dialogue efficaces, regroupant l’Etat, les syndicats d’enseignants, l’association des parents d’élèves, les élèves et étudiants pour venir à bout des perturbations dans les enseignements. Des infrastructures ont été aussi souhaitées, de même qu’un personnel enseignant qualifié et en nombre suffisant. Loi sur la parité, état-civil, environnement Par ailleurs, les femmes leaders de Casamance ont dénoncé la violation de la loi sur la parité et insisté pour que l’Etat puisse se donner les moyens de faire appliquer et respecter la loi partout au Sénégal. En outre, elles ont demandé (dans l’Acte 3 de la décentralisation) que tous les enfants qui naissent, puissent jouir du droit d’avoir un acte de naissance, être Sénégalais, reconnu comme être humain et bénéficier de tout ce que le pays offre comme privilège de développement, chance d’accéder à la connaissance, à la production des richesses et à la richesse. Pour ce qui est de la sauvegarde de notre environnement, les femmes ont attiré l’attention des décideurs sur la nécessité de surveiller ceux qui exploitent la forêt pour qu’ils puissent respecter les écosystèmes et contribuer à la reforestation. Moussa SADIO

Les élues de la Casamance engagées à défendre les intérêts de leurs mandants Les femmes députés de la Casamance (régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) ont exprimé, mercredi dernier à Ziguinchor, leur ferme détermination à défendre, à l’Assemblée nationale, mieux que leurs devancières, les intérêts des populations qui les ont élues. En effet, lors d’un forum régional, à l’initiative du Réseau «Siggil Jigéen», elles se sont engagées à porter au parlement les préoccupations de ces dernières que leurs sœurs leaders leur ont transmises, afin que des solutions idoines leur soient apportées. Et le Réseau «Siggil Jigéen», selon sa présidente, Mme Safiétou Diop Fall, va leur offrir un espace national pour partager l’ensemble des « cahiers de route » des 14 régions du Sénégal. A l’occasion, les différents « cahiers de route » vont être compilés en un seul et unique document qui va reprendre toutes les recommandations, devant les autorités de la République, le président et les autres membres de l’Assemblée nationale pour que les engagements des députés puissent être traduits en actes concrets. Ces dernières ont fait aussi le pari d’accomplir leur devoir de rendre compte à leur base. M. SADIO

ATTAQUES ISRAELIENNES EN PALESTINE L’ambassade palestinienne à Dakar condamne L’ambassadeur de Palestine à Dakar a condamné l’agression d’Israël qu’elle considère « barbare ». Dans un communiqué reçu, elle accuse Israël « de crime de guerre et de crime contre l’humanité en visant délibérément les populations civiles palestiniennes et en commettant un massacre.» D’après le communiqué, Israël « utilise tous les prétextes pour justifier et intensifier sa campagne de violence contre la population civile.» L’ambassade en veut, entre autres pour preuve, « 1.841 morts dont plus de 400 enfants. Plus de 1.000 incarcérations dont certains ont même été fusillés, après avoir été arrêtés de manière arbitraire», tel que souligné dans le communiqué. L’ambassade poursuit que « depuis plus de 27 jours, l’armée coloniale bombarde la bande de Gaza, détruisant maisons, quartiers populaires, quartiers chrétiens, infrastructures, hôpitaux, mosquées et des écoles de l’Onu, où sont venus se réfugier, en masse, les familles expulsées de chez elles. Des enfants et des mères ont été tués dans leur sommeil ». A l’en croire, Israël viole, de façon continue, les conventions de Genève, la Charte de l’Onu et le droit international. Amadou DIOP


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A CTUAliTes

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COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

PREVENTION DU VIRUS EBOLA

Vers l’adoption d’une loi pour fédérer Les Sénégalais appelés au respect des règles d’hygiène tous les régimes La validation du projet de loi portant réglementation de la Couverture maladie universelle (Cmu) a fait, hier, l’objet d’un atelier national organisé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers la Cellule d’appui à la Couverture maladie universelle (Camcu).

Le projet de loi portant réglementation de la Couverture maladie universelle (Cmu) a été validé au cours d’un atelier. Cette loi à venir et ses décrets d’application devront comprendre les règles applicables à tous les régimes de couverture du risque maladie existant au Sénégal, notamment l’assurance maladie volontaire et l’assistance médicale. Le consultant Abdoulaye Sakho a été commis pour élaborer, avec les différents services de l’État, cette loi et partager avec eux ses grandes

orientations. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mame Abdoulaye Guèye, a assuré qu’avec cette loi toutes les initiatives de gratuité seront logées au sein d’un régime d’assistance médicale. Les moyens qui leur sont dédiés, a-t-il indiqué, seront stabilisés pour éviter ultérieurement la remise en cause de cette belle initiative à la faveur et à l’avantage des populations. Aussi, la loi fédérera, selon lui, tous les régimes ; que ce soit les salariés ou les mutualistes communautaires

et d’assistance médicale. A l’en croire, des moyens ont été dégagés dès la première année avec la mise à disposition de 5 milliards au ministère de la Santé pour pouvoir développer et mettre en œuvre cette politique. Des taux de cotisation de 7.000 FCfa ont été définis, et l’État a subventionné les 50 %, le reste étant à la charge du mutualiste. Dans le même sillage, a poursuivi le directeur de cabinet, des moyens sont injectés pour une prise en charge gratuite des enfants de 0 à 5 ans, tout en généralisant la prise en charge de la césarienne qui se limitait aux régions et étendue à Dakar. Les moyens du Plan sésame ont été doublés pour une meilleure prise en charge des personnes âgées, a-t-il ajouté. « Pendant longtemps, il a été regrettable de constater qu’une bonne frange de la population n’avait pas accès à la santé, notamment le monde rural. Le projet de loi va donc créer les conditions d’une équité entre milieu urbain et milieu rural », a laissé entendre Ousmane Badiane, représentant de l’Union des associations des élus locaux (Uael). Pour Demba Mame Ndiaye, président de l’Union des mutuelles de santé communautaire du Sénégal, « cet atelier est le moment de pérennisation de la Cmu avec ce projet de loi qui va être, après étude, proposé aux autorités avant son vote à l’Assemblée nationale pour rassurer toute la population ». Amath Sigui nDIAYe

AMELIORATION DE LA SANTE EN AFRIQUE

Les Etats-Unis renouvellent leur engagement à accompagner les pays africains Lors du sommet etats-Unis-Afrique tenu les 4, 5 et 6 août derniers, la coopération en matière de santé entre les deux parties a été revisitée. en tant que plus grand donateur international dans ce secteur, les etats-Unis se sont engagés à collaborer avec les gouvernements africains pour améliorer la santé de leurs citoyens A l’issue du sommet de Washington, le gouvernement américain a renouvelé son engagement à collaborer avec les Etats africains pour améliorer la santé de leurs citoyens et atteindre certains objectifs, informe un communiqué des services de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal. Il s’agit de parvenir à une génération sans Sida, de mettre un terme aux décès évitables de femmes et d’enfants, d’accroître la sécurité en matière de santé dans le monde en prévenant et en détectant les risques de maladies infectieuses et en apportant les réponses appropriées, mais aussi de soutenir

les pays qui investissent dans la santé de leurs citoyens. Les Etats-Unis se réjouissent aussi des progrès considérables enregistrés par l’Afrique au cours des 20 dernières années. Car les cas de Sida ont baissé de moitié, la tuberculose et le paludisme ont chuté respectivement de 40 % et 30 %, les décès de femmes en couches ont diminué de 50 % et les vies de 50 millions d’enfants ont pu être sauvées grâce à l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaires, de la chaîne logistique du médicament ainsi que des soins dispensés par un person-

nel médical qualifié. Toutefois, relève la même source, il reste encore beaucoup à faire. Concernant l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest, les Etats-Unis soulignent la nécessité de renforcer la capacité de l’Afrique à prévenir l’apparition de risques sanitaires mondiaux, les détecter au plus tôt et y apporter des réponses rapides et efficaces. Ayant déjà dépêché des experts supplémentaires afin d’augmenter les effectifs des équipes qui sont sur place depuis mars, le communiqué indique que lorsque l’épidémie faiblira, les EtatsUnis accueilleront leurs partenaires régionaux et internationaux pour examiner comment ils pourront, ensemble, assurer « la reconstruction » et accélérer le redressement des secteurs de santé publique de ces pays. elhadji Ibrahima ThIAM

L’Ues pour la sanction de toutes les personnes impliquées Les membres de l’Union des enseignants du Sénégal (Ues) ont tenu, hier, un point de presse pour se prononcer sur la situation scolaire. Ils ont particulièrement insisté sur les récents cas de fraudes notés dans le recrutement des élèves-maîtres. Les syndicalistes, par la voix de leur secrétaire général, Bougna Niang, ont condamné ces attitudes « qui déshonorent le corps des enseignants dans

son ensemble ». Ils saluent l’initiative du ministre de l’Education nationale qui a fait montre de « détermination » sur la gestion du dossier, l’invitant ainsi à aller jusqu’au bout de sa logique. « Il faudra sanctionner toutes les personnes impliquées », a déclaré M. Niang. Pour les syndicalistes, la décision des autorités de retirer les élèves-maîtres de la formation est déjà une

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a profité de la cérémonie de signature du protocole de partenariat pour la réalisation d’une enquête nationale afin de déterminer la prévalence et les facteurs de risque sur les maladies non transmissibles pour sensibiliser sur la fièvre hémorragique à virus Ebola. Le Pr. Seck a invité toutes les institutions de l’Etat, les spécialistes de la santé, les journalistes et les leaders d’opinion à s’impliquer dans les différentes campagnes de prévention contre cette maladie qui n’épargne personne et aucun pays. Elle a assuré que le gouvernement a pris toutes les mesures pour protéger la population du virus à fièvre Ebola. Une épidémie qui, à son avis, pourrait ne pas épargner le Sénégal, parce qu’étant en train de gagner du terrain en Afrique de

l’Ouest. Pour cette raison, le ministre invite les populations à « garder leur sans froid et la sérénité, en respectant les mesures d’hygiène ». Sur un autre registre, Awa Marie Coll Seck nourrit un espoir avec le sérum qui vient d’être utilisé aux Etats-Unis pour traiter les deux Américains qui avaient contracté le virus au Liberia et a donné des résultats satisfaisants. Elle a aussi exhorté les chercheurs à continuer la recherche, avant de rappeler que depuis l’apparition de cette maladie, en mars 2014, en Guinée, le Sénégal a mis en place un plan de surveillance épidémiologique, en plus de la fermeture des frontières terrestres. Aussi, le personnel de la santé a été formé pour une bonne prise en charge de cette maladie au cas où elle se serait déclarée au Sénégal. e KALY

La Fondation Sonatel remet des ambulances médicalisées à des structures sanitaires Des ambulances médicalisées seront remises à différentes structures sanitaires des régions de Saint-Louis, Louga, Kaffrine, Kolda et Matam. La cérémonie est prévue après demain lundi, à 15h, au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ce don de la Fondation Sonatel entre dans le cadre de son appui à l’équipement et à la modernisation du plateau médical des structures sanitaires du Sénégal.

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT

OUVERTURE DE LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAÎCHERS

LE LUNDI 11 AOUT 2014 Le Conseil Executif des Transports Urbains de Dakar (Cetud) et La Direction des Transports Routiers informent les populations de l’ouverture de la Nouvelle Gare Routière Interurbaine Des Baux Maraichers Lundi 11 Août 2014, à partir de 05h 00mn. La Cérémonie officielle, prévue à 10 heures, sera présidée par Monsieur Mansour Elimane Kane, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement.

FRAUDE SUR LE RECRUTEMENT DES ELEVES-MAITRES Les membres de l’Union des enseignants du Sénégal (Ues) ont appelé, hier, à des sanctions suite aux cas de fraudes enregistrés dans le concours de recrutement des élèves-maîtres.

Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

forme de sanction. Mais elle ne devrait « pas se limiter justement à eux », ont-ils indiqué, demandant également aux autorités à mettre en place des cellules de veille neutres chargées de superviser toutes les questions liées aux concours de l’enseignement. Pour rappel, le ministère de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, après avoir constaté des cas de fraudes, a décidé de retirer 690 candidats de la liste des 2.545 admis au concours de recrutement des élèves-maîtres (Crem) 2013-2014. Oumar BA

Désormais, les voyageurs en partance ou à destination de Dakar devront se rendre à la nouvelle gare routière des Baux maraichers située sur la route de la Roseraie en face du marché central aux poissons de Pikine. Toutes les gares routières interurbaines de la région de Dakar, autorisées ou non, notamment celles de Pompiers de Colobane ainsi que tous les autres points de départs des Autocars dits « Horaires » seront délocalisées à la nouvelle gare routière. Pour s’y rendre, des dessertes urbaines sont assurées par les lignes de Dakar Dem Dikk, de l’Aftu, du Petit Train de Banlieue (Ptb) et des Taxis. Avec la nouvelle gare routière des Baux Maraichers voyager redevient un plaisir. 07 AOUT 2014


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OUVERTURE DE LA GARE DES BAUX MARAICHERES LUNDI

A Pompier et Petersen, transporteurs et usagers apprécient… L’ouverture de la nouvelle gare routière des Baux maraîchers est prévue après demain. A partir de cette date, tous les voyageurs en partance où à destination de Dakar devront s’y rendre pour rallier les différentes zones. A Pompier et à Petersen, la décision est diversement appréciée. Dossier réalisé par Abdou DIAW

Dans quelques jours cette image ne sera plus qu’un vieux souvenir à Pompier.

Garage pompier, le temple des véhicules « 7 places ». Un endroit mythique où pullulent des dizaines de bus et autres véhicules de transport en commun. A l’entrée, difficile pour

le visiteur de rester indifférent à l’odeur des urines. Il faut se boucher les narines pour poursuivre le déplacement à l’intérieur de la gare dont les murs changent progressi-

vement de couleur du fait de l’acidité de ces urées et autres saletés. Au milieu des véhicules, on aperçoit, de loin, les tableaux indicatifs des différentes destinations. Sur place, rien ne montre que cette gare sera fermée ce lundi. Dans les discussions, le débat n’est pas soulevé, et c’est comme si de rien n’était. Les pensionnaires continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations. Pour preuve, des véhicules déjà remplis s’apprêtent à quitter les lieux pour des destinations diverses, d’autres cherchent à faire le plein. Respect des accords Des chauffeurs rencontrés sur place sont certes au courant du transfert de ce garage à la nouvelle gare des Baux maraîchers, mais ils n’ont pas toutes les informations relatives à l’accord signé entre l’Etat et les syndicats des transporteurs. Adossé sur la portière de son véhicule « 7 place », Talla Ndiaye, la trentaine, assure la navette DakarZiguinchor. Il se félicite de la construction de la nouvelle gare de Pikine, mais souhaiterait que sa gestion soit confiée aux transporteurs qui, à son avis, « maîtrisent mieux » le secteur. A l’en croire, environ 500 rabatteurs, communément ap-

pelés « coxeurs », officient à pompier et risquent tous de se retrouver sans emplois. Son collègue, Moussa Ndiaye, semble prendre le contre-pied. « A pompier, nous souffrons énormément. Il n’y a aucune organisation, chacun fait ce qu’il veut et personne ne dit rien. Pas de réglementation, ni respect des textes établis de façon consensuelle. Tout est basé sur la camaraderie et la complicité entre les responsables de cette gare et les chauffeurs. L’ouverture des Baux maraîchers est une très bonne chose », se réjouit-il. M. Ndiaye fonde beaucoup d’espoir sur la gestion de ce joyau. Modou Diop, chauffeur de bus sur la ligne Dakar-Fouta, se plaint du désordre qui règne au garage de pompier où il est de plus en plus difficile, dit-il, de trouver des clients. « Cela fait une quinzaine de jours que nous n’avons pas effectué un

déplacement dans le nord du pays, en raison de la rareté de la clientèle », se plaint ce conducteur. D’où son empressement de rejoindre la nouvelle gare. Il déplore aussi l’insalubrité repoussante des lieux, pris en otages par les tas d’immondices. De leur côté, les responsables du garage se félicitent également des accords signés. « Puisque nos responsables syndicaux ont déjà signé avec l’Etat, nous ne pouvons que nous en réjouir. Dimanche, à 6 heures du soir, nous devrons tous rejoindre les Baux maraîchers », laisse entendre Mbaye Ngom, chef de la gare de Pompier. Sur les craintes émises par certains chauffeurs quant à la capacité de cette nouvelle gare à pouvoir contenir tout ce beau monde, il souligne qu’il faut d’abord s’installer pour voir la situation. Il invite les deux parties signataires à respecter les termes des accords.

…Inquiétudes chez les gargotières et mécaniciens

Remettre de l’ordre dans le secteur Autre lieu, autre décor. A la gare Petersen, l’endroit renoue avec son décor habituel très animé. Ici, taxis, minibus tata et cars « Ndiaga Ndiaye » assurent le transport des passagers. Les nombreuses queues formées de part et d’autres devant les portes des minibus Tata donnent à ce lieu un semblant d’organisation. Il est souvent perturbé par les bruits des rabatteurs des cars à la recherche de potentiels clients. Une véritable course poursuite ! Les passagers qui sont dans les rangs semblent gagnés par la canicule qui sévit sur les lieux. Certains, pour se mettre à l’abri des rayons solaires, se cachent sous les petites tentes de fortunes des gérantes de gargotes ; d’autres déjà installés à l’intérieur des véhicules se contentent des éventails. L’annonce de l’ouverture la gare routière de Pikine ne semble pas être une préoccupation pour ceux qui fréquentent cet endroit.

Régulateur des minibus Tata appartenant aux lignes 27 et 55 du Groupement d’intérêt économique (Gie) « Avenue Sénégal », Makhtar Diallo pense que le démarrage des activités à la gare Baux maraîchers sera une bouffée d’oxygène pour les transporteurs. A son avis, cela permettra d’organiser davantage le transport et de mettre de l’ordre dans le secteur. Selon lui, il y avait un laisseraller et un désordre impressionnant dans le trafic urbain que personne n’osait dénoncer. Ce qui portait préjudice à certains transporteurs, notamment ceux évoluant dans le secteur des minibus. « Des cars Ndiaga Ndiaye » qui ne disposent pas de la licence urbaine menaient des activités à la gare Petersen, violant ainsi les règles établies », déplore M. Diallo. Ce dernier explique également que ces mêmes véhicules appliquaient des tarifications en dessous de celles prévues

par les minibus. En détail, entre le centre ville et Rufisque, le tarif est fixé à 300 FCfa chez les cars, alors que ce prix revient à 350 FCfa pour les Tatas. A l’en croire, les chauffeurs qui ne possèdent pas de licence urbaine n’ont pas l’autorisation d’accéder au centre ville, ils devront désormais se limiter à la gare des Baux maraîchers. Il s’agit précisément des transporteurs qui viennent des autres régions de l’intérieur du pays. Dans la même veine, Cheikh Oumar Sow, régulateur des véhicules de la ligne 29 du même Gie, salue la mesure prise par les autorités d’ouvrir la nouvelle gare de Pikine qui, à son avis, participe à la modernisation du secteur des transports à Dakar. Toutefois, il invite chacune des deux parties (Ndlr : Etat et syndicat) à jouer franc jeu en respectant les termes de l’accord.

Désengorger la capitale et rendre la circulation fluide L’ouverture de la gare Baux maraîchers permettra de désengorger la capitale, mais aussi de rendre plus fluide la circulation dans le centre ville. Ce qui est un avantage aussi bien pour les clients que pour les chauffeurs, soutient le régulateur des véhicules de la ligne 29, Cheikh Oumar Sow,. « A Petersen, nous subissons beaucoup de pression de la part des usagers qui nous signalent des cas de vol de bagages dans nos véhicules », a-t-il fait remarquer. C’est pourquoi, il pense qu’avec l’ouverture de cette gare, les encombrements seront réduits en raison du retrait de certains véhicules qui devront rejoindre Pikine. De son côté, Pape Mody Sarr, président de la gare de Petersen se montre plutôt sceptique quant à la capacité de la nouvelle gare d’accueillir tous les pensionnaires des garages de Pompier et ceux dissipés dans la banlieue. « Certes, c’est

une bonne chose de faire démarrer la gare de Pikine, mais les autorités devront en même temps prendre compte l’avenir des centaines de personnes qui gagnaient leur vie à Pompier grâce aux petites activités connexes au transport », sollicite-til. Estimant que des chefs de familles et des jeunes qui travaillent depuis plus de 20 ans à Pompier risquent de se retrouver dans le chômage. L’autre aspect déploré par M. Sarr est relatif au manque d’information des chauffeurs quant au contenu des accords signé entre l’Etat et les syndicalistes. Le patron de la gare Petersen invite le gestionnaire des Baux maraîchers à gérer cette infrastructure de manière collégiale afin d’éviter d’éventuelles frustrations. Ce qui suppose une forte implication de tous les acteurs des transports. Il ne manque pas aussi de mettre en garde le

concessionnaire de la nouvelle gare qu’il exhorte à ne pas mettre beaucoup de ses véhicules dans le trafic afin de ne pas causer des préjudices aux autres transporteurs. « Les regroupement des chauffeurs disposent déjà assez de voitures qui pourront suffisamment assurer le transport urbain. Vouloir en rajouter d’autre risque d’encombrer le secteur », avertit-il. M. Sarr se dit convaincu que les véhicules qui sont dotés de licences urbaine ne font pas 5%, c’est pourquoi plaide le patron de Petersen, il faut laisser les autres chauffeurs servir la capitale. Selon lui, près d’un millier de véhicules stationnent chaque jour à Pompier avec 200 qui partent en voyage dans les régions. Une raison qui le pousse à estimer que la capacité d’accueil des Baux maraîchers n’est pas suffisante pour contenir l’ensemble des véhicules devant rejoindre Pikine.

Les restaurateurs déplorent le déplacement des gares routières flottants.

Aussi bien à Pompier qu’à Petersen, restauration, mécaniciens et autres marchands ambulants déplore la décision de délocaliser ces gares routières. Ils pensent à l’avenir de leurs activités. Astou Faye, gère une gargote, depuis près d’une dizaine d’années. Elle pense que le déplacement vers la nouvelle gare routière va coûter cher à ceux qui exerçaient des activités connexes à Pompier et Petersen. « Les rabatteurs, les chauffeurs, les vendeurs constituaient la majeure partie de notre clientèle. Leur déplacement va certainement nous affecter puisque nous allons perdre beaucoup d’avantages », regrette-elle. Sa voisine, Ndèye Dieng, la cinquantaine dépassée, est vendeuse de conserves. Elle invite les autorités à plus de compréhension dans l’application des accords entre l’Etat et les transporteurs. Selon elle, Il devrait y avoir au moins des mesures

transitoires. « Le départ des chauffeurs devait s’effectuer progressivement pour nous permettre de prendre nos dispositions », préconise la dame. Les mécaniciens ne sont pas aussi épargnés par la fermeture du pompier. Installés aux alentours de Pompier et Petersen, ils assuraient la maintenance et la réparation des véhicules. « J’ai été vraiment surpris lorsque j’ai appris que Pompier va fermer ses portes. C’est un coup dur porté à l’ensemble des mécaniciens officiant dans cet endroit. Nous y gagnions bien notre vie », déplore Meissa Kanté, gérant d’un garage mécanique. Alpha, électricien, n’exclut pas lui de rejoindre la nouvelle gare des Baux maraîchers. « Je vais introduire une demande auprès du concessionnaire pour avoir une place afin de m’y installer et poursuivre tranquillement mes activités », souhaite t-il.

La gare routière Pompier et celles flottantes définitivement fermées demain La gare routière Pompier et les autres gares flottantes dans la ville de Dakar seront définitivement fermées demain. Il est, en même temps, interdit toute activité de transport interurbain se faisant à partir des gares routières Petersen, Colobane et du Stade Léopold Sédar Senghor. Cette décision du préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, est relative à l’ouverture, dès lundi, de la gare routière des Baux maraîchers. La mesure, prenant effet demain à 18 heures, stipule que « toutes infractions aux dispositions du présent arrêté seront punies par la réglementation en vigueur », avertit le préfet. Un arrêté que le Commissaire central, le Commandant de la Compagnie territoriale de Gendarmerie sont chargés d’exécuter.

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CHEIKH OUMAR GAYE, DIRECTEUR DES OPERATION DU CETUD

« Toutes les mesures sont prises pour la réussite de l’ouverture » Les cars de la société Dakar dem dikk démarrent, à partir d’aujourd’hui, l’exploitation de la gare des Baux maraîchers. Ils seront suivis des minibus Tata demain et les taxis urbains après demain. C’est ce qu’a indiqué le directeur des opérations du Conseil exécutif des transports urbains (Cetud), Cheikh Oumar Gaye. Dans cet entretien, il assure que toutes les mesures ont été prises pour réussir l’ouverture de la nouvelle gare routière. Propos recueillis par Abdou DIAW

Où en êtes-vous avec les dispositions pour l’ouverture de la nouvelle gare des Baux maraîchers de Pikine ? «Jusqu’ici, tout se passe comme prévu. Il y a eu plusieurs concertations avec les acteurs pour la coordination de ce déplacement aux Baux maraîchers. Depuis l’annonce de l’ouverture de cette infrastructure, chacune des parties s’active pour réussir le pari. A la nouvelle gare, tout est fin prêt pour recevoir les véhicules qui devront quitter Pompier. Les différents acteurs, c’est-à-dire ceux qui font l’interurbain

(Pompier, Colobane, Petersen), ont été tous avertis du déplacement. Et ils ont montré leur accord. Nous souhaitons réussir l’ouverture de la gare. Pour la partie urbaine, il y a la desserte de Dakar Dem Dikk (Ddd) qui va commencer à faire l’exploitation de sa ligne dès aujourd’hui. De même que l’Association pour le financement des transports urbains (Aftu) qui, avec deux lignes, va démarrer leur exploitation à partir de ce dimanche, la veille de l’ouverture. S’agissant des taxis urbains opérant dans cette nouvelle gare, ils démarrent leurs activités le lundi.

Il en est de même pour le Petit train de la banlieue. Certains acteurs des transports émettent des doutes sur la capacité de la nouvelle gare à contenir les véhicules devant quitter Pompier et les autres gares de la capitale. Qu’est-ce que vous en pensez ? C’est vrai que c’est une question qui se pose très souvent. Tout ce qu’on peut dire en ce moment, c’est que la gare Baux maraîchers a une capacité de 1500 places. Ce qui veut dire qu’à une heure précise, 1500 véhicules peuvent garer en même temps. Dans le transport, c’est de la rotation, donc je m’étonnerais que ce même nombre de véhicules soit sur place en même temps. C’est pour dire que le problème de capacité n’est pas connu des gens qui en parlent. A Pompier, nous avons moins de quatre hectares, alors qu’au Baux maraîchers, on a 12 hectares, soit

trois fois de plus. Il faut préciser que tous les véhicules qui font interurbain auront comme destination finale les Baux maraîchers. Ceux qui vont quitter Dakar pour aller à l’intérieur du pays devront quitter la gare de Pikine. Il y a aussi la partie urbaine que les chauffeurs devront aussi respecter ». Avec l’ouverture de cette nouvelle gare, est-ce qu’il n’y a pas de risque de perte d’emplois notamment pour ceux qui exerçaient dans des activités connexes ? « Les rabatteurs ou « coxeurs » ne vont pas se retrouver au chômage. Certains parmi ceux qui travaillaient dans les gares impactées et qui jouaient un rôle déterminant dans le système du transport seront pris par le concessionnaire pour continuer leurs activités dans la gare routière de Pikine. Mieux, ils auront un contrat en bonne et due forme. Ils seront salariés de la gare et vont avoir des tenues de travail. Bref,

ils seront recyclés en régulateurs pour les charger de la gestion des files d’attente, des départs.

RAPPORT TRIMESTRIEL SUR LE MARCHE DES TELECOMMUNICATIONS

Une croissance de 2,07% du parc de téléphone mobile Le parc global de lignes téléphoniques mobiles s’élève à 14.273.269 en fin juin traduisant une hausse de 2,07% par rapport au premier trimestre de 2014. Le dernier rapport de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) sur les évolutions du marché de la téléphonie fixe, du mobile, et de l’Internet au deuxième trimestre 2014, impute cette croissance aux opérateurs Tigo et Orange dont les parcs ont augmenté de 150.009 et 96.677 lignes respectivement. La progression du parc global de lignes de téléphones mobiles a été de 2,07%, au cours du second trimestre 2014, soit un léger ralentissement par rapport au trimestre précédent (janvier – mars). C’est ce qu’indique le rapport trimestriel sur la situation du marché des télécommunications au 30 juin 2014 publié par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes

(Artp) qui évalue, pendant cette période, à 14.273.269 le parc de lignes de téléphones mobiles au Sénégal. Au cours de la même période, indique l’Artp, le volume des communications émises a également augmenté, passant de 4,23 milliards de minutes cumulées contre 3,7 milliards de minutes cumulées au trimestre précédent. Cela représente, selon l’Autorité de régulation, une

Le marché de l’Internet en progression de 75% Le marché de l’Internet a connu une véritable percée au Sénégal grâce à la constante progression de l’Internet mobile. Le rapport trimestriel (avril – juin 2014) de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) révèle une tendance haussière du parc des abonnés qui s’est établi au 30 juin 2014 à 6.328.670, soit une hausse de 75% par rapport au premier trimestre de l’année. Selon l’Artp, le taux de pénétration de l’Internet a également augmenté et s’élève à la fin de ce trimestre à 49,16%, du fait de la forte croissance du parc internet mobile. « La croissance du parc Internet est soutenue par le segment « Internet mobile hors clé » qui représente 93,8% du parc global », signale l’Autorité de régulation. Selon elle, les parts de marché sont réparties entre les trois opérateurs dans des proportions différentes. L’opérateur historique Orange reste l’opérateur leader sur ce marché avec globalement 61,29% de parts de marché, en termes de parc. Les deux autres en l’occurrence Expresso et Tigo se partagent le reste (respectivement 12,26% et 26,45% des parts de marché globales). A. MBODJ

Le parc de lignes téléphoniques fixes baisse de 1,7 % en fin juin Selon l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), le parc global de lignes de téléphones fixes continue de baisser et s’élève à la fin de ce trimestre à 330.858, en baisse de 1,7 % par rapport au trimestre précédent. Cette baisse est surtout expliquée par la régression de -2,4% enregistrée sur le réseau du parc de lignes résidentielles. Par contre, l’Artp note une augmentation de 0,09 points du taux de pénétration de la téléphonie fixe qui s’explique par le réajustement du niveau de la population, suite au dernier recensement. Dans le même temps, souligne le rapport de l’Artp, le volume des communications émises à partir de lignes fixes poursuit sa tendance à la baisse. Il est estimé, en moyenne, à 23,94 millions de minutes mensuelles contre 25,45 millions de minutes mensuelles, en moyenne, au trimestre précédent. A. MBODJ

confirmation de la croissance du nombre de lignes téléphoniques, mais aussi du volume de communications sur le mobile. Concernant le trafic sur les Sms, il est estimé au 30 juin 2014 à 424,68 millions d’unités, soit une hausse de 12,79% en comparaison du cumul du trimestre précédent. Dans le même temps, l’Agence relève une croissance du parc global de lignes de téléphones mobiles principalement soutenue par Tigo et Orange dont les parcs ont respectivement aug-

menté de 150.009 et 96.677 lignes. Ainsi, Tigo détient 24,79% des parts de marché contre 20,15% pour Expresso, qui a enregistré la croissance la plus faible de son parc (44.078 lignes). Orange détient 55,07 % de parts de marché. Selon l’Artp, le taux de pénétration du parc de lignes de téléphones mobiles est de 111,52% au 30 juin 2014, en hausse de 7,85 points par rapport au trimestre précédent. Le marché de la téléphonie mobile est toujours dominé par les offres prépayées qui représente

99,4% du parc global contre 0,6% pour les offres post payées. La part du trafic on-net voix dans le trafic total devient de plus en plus importante (environ 93,6%) et le reste est réparti entre le trafic voix sortant vers les autres réseaux nationaux environ 4,1% et le trafic sortant vers l’international environ 2,3%. L’Artp observe également les mêmes tendances pour le trafic Sms avec 95,5 % du trafic total constitué du trafic Sms on-net. Adama MBODJ

Université Cheikh Anta DIOP

ESP École Supérieure Polytechnique BP : 5585 Dakar-Fann

AV I S D E R E C R U T E M E N T L’École Supérieure Polytechnique recrute pour le compte du Département GESTION, des enseignants dans les domaines suivants : Domaine 1 : Trois (3) Enseignants en comptabilité et finance • Niveau d’études : Doctorat, Master, DEA, DESS ou équivalent dans le domaine de la comptabilité/finance • Expérience significative dans le domaine de l’enseignement et de la recherche • Bonne connaissance de logiciels de gestion (ERP, logiciels de comptabilité, etc.) • Expérience professionnelle dans le domaine et (ou) Diplômes de la filière expertise comptable (DSC, MSTCF, DESCOGEF, etc.) souhaités Domaine 2: Un (1) Enseignant en Informatique de Gestion • Niveau d’études : Doctorat, Master, DEA, DESS ou équivalent dans le domaine de l’Informatique de Gestion • Expérience significative dans le domaine de l’enseignement et de la recherche • Expérience professionnelle dans le domaine (et ou Diplôme d’ingénieur / ou équivalent) souhaitée. Les dossiers de candidature (demande manuscrite, curriculum vitae, copies légalisées des diplômes, preuves des informations données dans le CV, extrait de naissance) sont à déposer au Secrétariat de Monsieur le Directeur de l’ESP, au plus tard le 16 aout 2014 à 12H. 09 AOUT 2014


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APRES L’AUDIENCE AVEC LE PREMIER MINISTRE

LUTTE CONTRE LA DROGUE

Les travailleurs de l’ex-Conseil régional 4 tonnes de chanvre indien et de cocaïne incinérées de Dakar perçoivent leur salaire en grève de faim depuis mardi pour réclamer deux mois d’arriérés de salaire, les agents de l’ex-Conseil régional de Dakar ont trouvé une oreille attentive auprès du Premier ministre. Ils ont commencé à percevoir leurs arriérés de salaire depuis hier.

Le ministre Omar Youm (au micro) et les représentants des agents de l’ex-Conseil régional de Dakar, à l’issue de l’audience avec le Premier ministre.

La situation des travailleurs de l’exConseil régional de Dakar s’est décantée hier après leur rencontre avec le Premier ministre, Mahammad Dionne. Ils ont même commencé à percevoir leurs arriérés de salaire. « Ceux qui ne sont pas dans les banques sont en train d’être payés dans les guichets. Pour ceux qui sont

dans le système bancaire, les chèques sont en train d’être signés. Je pense que d’ici à lundi, tout le monde sera payé », a expliqué Assane Faye, Secrétaire générale de la Fédération général des travailleurs du Sénégal (Fgts), Section Conseil régional. Joint au téléphone, M. Faye a ajouté que les salaires seront payés jusqu’au

mois de novembre. Du coup, ces travailleurs ont levé leur mot d’ordre de grève. Pour rappel, ces travailleurs étaient en grève de faim depuis mardi pour réclamer deux mois d’arriérés de salaire. Ils étaient une centaine d’agents à s’engager dans une diète. Certains d’autres eux ont même été évacués à l’hôpital. Hier, en présidant le séminaire de validation du référentiel des métiers et des compétences, le ministre de la Gouvernance locale s’est prononcé sur la situation. « Quand un péril menace les agents d’une collectivité locale, nous sommes inquiets et nous ferons tout pour trouver une solution au problème », avait dit Me Oumar Youm. Néanmoins, il a tenu à préciser que le problème découle de la nonmaîtrise des effectifs et de la masse salariale du Conseil régional de Dakar. Pour Me Youm, au vu du principe constitutionnel de la libre administration qui confère l’autonomie financière et de gestion aux collectivités locales, le Conseil régional est seul responsable des relations de travail qui le lient à son personnel et des obligations y afférentes. B. B. SAne et ndiol M. SeCK

JOURNEE INTERNATIONALE

Ban Ki-moon appelle au respect de la dignité des peuples autochtones Le Secrétaire général des nations unies a appelé au respect des normes nécessaires à la survie, au bien-être et aux droits des peuples autochtones. Ban Ki-moon se prononçait à l’occasion de la journée internationale qui leur est consacrée. La commémoration de la journée in- peuples autochtones. M. Ki-moon rapternationale des peuples autochtones pelle que la déclaration des Nations célébrée le 9 août de chaque année in- unies sur les droits des peuples autochtervient à un moment où le monde s’ac- tones établit pourtant les normes mitive à réaliser les Objectifs du millénaire nimales nécessaires à leur survie, leur pour le développement. De l’avis du se- dignité, leur bien-être et leurs droits. crétaire général des Nations unies, Ban Un certain nombre de pays ont certes Ki-moon, les peuples autochtones sont mis en place un dispositif constitutiontrès directement intéressés par ces ini- nel et législatif qui reconnaît les peuples tiatives et peuvent jouer un rôle majeur autochtones, mais il en est beaucoup dans leur réalisation. Si nous voulons d’autres qui ne l’ont pas fait, laissant qu’ils contribuent à notre avenir com- ainsi la vie et les terres des autochtones mun, nous devons garantir leurs droits, exposées à tous les périls, s’est-il ému. a-t-il appelé. Les injustices historiques n’alimentent Il souligne que « d’immenses abîmes que trop souvent l’exclusion et la pau» subsistent encore au vu de la situation vreté. La répartition du pouvoir en place dans laquelle se trouvent la plupart des fait depuis longtemps obstacle au droit

à l’autodétermination des peuples autochtones, qui doivent généralement franchir des barrières plus redoutables pour progresser. Au-delà des communautés autochtones, c’est la société dans son ensemble qui paie le tribut de cette situation, a-t-il souligné. Le secrétaire général de l’Onu rappelle que le nouveau programme de développement ne saurait aboutir s’il n’intègre pas les intérêts des peuples autochtones. À l’heure des préparatifs de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones qui doit se tenir en septembre, le Secrétaire général de l’Onu lance un appel aux États membres à collaborer pleinement avec ces peuples et leurs représentants pour améliorer leurs conditions de vie et leurs perspectives d’avenir.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé de prochaines opérations d’envergure de destruction des champs de production de chanvre indien. Abdoulaye Daouda Diallo présidait l’opération d’incinération de près de 4 tonnes de drogue saisies.

Désormais, les opérations d’incinération de drogues saisies seront mensuelles. (Photo d’archives)

Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé hier de grandes opérations pour détruire définitivement les champs de production de chanvre indien au Sénégal. Il l’a affirmé hier au cours d’une opération d’incinération des drogues saisies au Sénégal entre juin et juillet. Il s’agit de 3,873 tonnes de chanvre indien et 1,25 kilogramme de cocaïne, incinérés aux Mamelles par l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris). A cela s’ajoute 609 cornets de chanvre indien, d’un poids total de 12 kilogrammes. Selon le directeur de l’Octris, Mame Seydou Ndour, la quasi-totalité des saisies porte sur cette variété locale de chanvre indien qu’on appelle « le Fogny » qui est cultivée au sud du pays et à la fron-

tière avec la Gambie. Ce qu’Abdoulaye Daouda Diallo a vivement regretté et déploré. En outre, explique Mame Seydou Ndour, toute cette drogue a été saisie à Dakar entre juin et juillet derniers. Concernant la cocaïne, elle a été saisie sur des personnes établies à Dakar, selon le chef de l’Octris. Par ailleurs, il s’est réjoui de la légère baisse des quantités de drogue saisies grâce à l'accentuation des contrôles aux frontières du pays. Si l’on en croit au directeur de l’Octris, la Petite-Côte et ses grandes plages constituent la principale porte d’entrée au Sénégal de la quantité de drogue incinérée hier. Désormais, les opérations d’incinération de drogues saisies seront mensuelles. ndiol Maka SeCK

Oumar BA

MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT AGENCE DE CONSTRUCTION DES BATIMENTS ET EDIFICES PUBLICS (ACBEP) APPEL D’OFFRES N° AON/06/IDA/ACBEP/2014 TRAVAUX D’EXTENSION DE L’UNIVERSITE DE THIES

AVIS DE REPORT Les entreprises intéressées par l’appel d’offres n° AON/06/IDA/ACBEP/2014 du 09/07/2014 relatif aux travaux d’extension de l’Université de Thiès sont informées que la date initialement prévue le 12 août 2014 pour le dépôt des offres est reportée au 27

août 2014 à 9 heures précises. Les lieux de dépôt et d’ouverture des offres restent inchangés. Une visite du site est prévue le mercredi 13 août 2014 à 10 heures. LE DIRECTEUR GENERAL Mme Socé DIOP DIONE 8 DEC 2012


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ESCROQUERIE, ASSOCIATION DE MALFAITEURS

Des démarcheurs de visa emportent les 3 millions de FCfa d'un immigré Sollicités par un immigré pour faire voyager le fils de l'ami du Modou Modou, deux faux démarcheurs de visa ont comploté avec d'autres individus pour mettre la main sur 3 millions de FCfa. Les faits se sont déroulés à Guédiawaye. A la demande de son ami établi en France, l'immigré El Hadji Djiby Ba s'engage à financer le voyage de son fils. Il se confie à son marabout Massamba Diop qui, à son tour, se rabat sur Meïssa Diop qui se rapproche de Falilou Fall et ce dernier finit par mettre l'immigré en contact avec Thierno Moussa Diallo et Ibrahima Bâ pour le voyage. Ces derniers réclament 3 millions à l'immigré qui va à la rencontre des démarcheurs de visa pour leur remettre l'argent chez un ami de Massamba Diop. Tous ces individus cités ont assisté à cette rencontre au cours de laquelle, à la demande de Thierno Moussa Diallo, l'immigré sort l'argent et charge Massamba Diop d'en faire le décompte avant que l'enveloppe ne soit remise à Thierno Moussa Diallo qui dépose la liasse à côté de lui. Ensuite, il annonce qu'il va faire venir son chef

DIOBASS

Le corps sans vie d’un cultivateur découvert dans la forêt Le corps sans vie et en état de décomposition avancé de Fidèle Gomis, cultivateur et tailleur de métier âgé de 66 ans, a été découvert par des bergers conduisant leur troupeau dans la forêt du village de Diobass. Le sieur ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort, en quittant Sangué, village où il réside depuis plusieurs années, pour se rendre dans son champ comme il en avait l’habitude. Il n’avait plus donné signe de vie durant plus de 45 jours. Une absence inquiétante amenant ainsi les membres de sa famille, ses parents et voisins du village à organiser des recherches un peu partout dans la campagne, en plus des avis de communiqué dans presque tous les radios Fm de Thiès. Dès lors, c’était l’angoisse, la tristesse et la consternation dans la famille et le village du disparu. Ben CheIKh

TAMBACOUNDA

Un homme meurt noyé dans les eaux du Mamacounda C’est mercredi dernier vers 19 heures que le corps sans vie d’Ousmane Ly, âgé de 34 ans, a été extirpé des eaux boueuses du Mamacounda, rivière qui traverse la commune de Tambacounda. La victime, Ousmane Ly, était en partance au stade pour voir les matchs du jour dans le cadre des activités de vacances. La victime qui voulait côtoyer les rebords du pont s’est retrouvée dans un trou de plus de deux mètres. Il s’est débattu devant des témoins incapables de le sauver lorsqu’il était 17 heures 30. Tambacounda, après une accalmie, a reçu des pluies diluviennes ces derniers jours. Suffisant pour alimenter les eaux de la rivière. C’est donc un corps sans vie du jeune homme que les sapeurs-pompiers ont repêché. Une noyade qui a plongé le quartier Salikégné du jeune Ousmane Ly dans le deuil. Pape Demba SIDIBe

afin de récupérer l'argent et le placer en lieu sûr. Il sort de la maison et revient 4 heures plus tard tout en informant que le boss sera là dans un instant. A la surprise des autres, en lieu et place du patron attendu, c'est un groupe de nervis qui débarquent sur les lieux. Armés de pistolets et de menottes, ils se présentent comme étant des policiers venus arrêter Ibrahima Bâ pour trafic de drogue. Avant que les autres n'aient le temps de demander des explications, le groupe de nervis s'attaquent à eux et violentent certains, puis leur passent tous les menottes, à l'exception des deux démarcheurs de visa. De quoi susciter les

soupçons des violentés. Après quoi, les faux hommes de loi décident de les embarquer dans la voiture à bord de laquelle ils sont venus. Il s'agit d’un 4x4 sans plaque d'immatriculation garé au portail. Pendant la conduite des interpellés vers la voiture, l'immigré réussit à se débarrasser de ses menottes et à s'enfuir. Les autres, y compris les deux démarcheurs de visa, sont embarqués dans le véhicule qui s'ébranle dans une destination inconnue. Arrivés vers la plage « Malibu », les faux policiers décident de faire descendre Massamba Diop qui refuse catégoriquement sous prétexte qu'il ne se sépare pas d'eux sans connaître la destination de l'argent de l'immigré. Ils continuent vers Diamalaye où les faux policiers intiment l'ordre à Falilou Fall et à Meïssa Diop de descendre.

Après une brève résistance, ces deux individus finissent par obtempérer. Cependant, ne sachant que faire de Massamba Diop qui a refusé de descendre, les faux policiers se mettent à tourner en rond et finissent par déboucher aux alentours du Port autonome de Dakar. Comme Massamba Diop n'est pas prêt à lâcher du lest, ils le convainquent de descendre avec un des leurs, le temps qu'ils se rendent au service pour déposer la saisie. Massamba Diop accepte et les faux policiers s'ébranlent pour ne réapparaître qu'une heure plus tard à bord de la même voiture, mais sans les deux démarcheurs de visa. Massamba Diop et le faux policier s'installent à nouveau à l'arrière du véhicule qui se dirige vers le tribunal départemental de Dakar où il est finalement contraint de descendre tout en recevant l'ordre

de passer au commissariat central de Dakar avec l'immigré El Hadj Djiby Ba. Comble de paradoxe, les faux policiers demandent à Massamba Diop, dès son arrivée, de demander après un certain inspecteur Seydina Mohamed. Seulement, pour avoir déjà flairé le coup, Massamba Diop s'est contenté de téléphoner au commissariat central où son interlocuteur lui a répondu que ni Thierno Moussa Diallo ni Ibrahima Bâ ne figurent sur la liste des gardés à vue. A la suite d'une plainte déposée à la police de Guédiawaye par l'immigré contre ce duo, le premier nommé est arrêté tandis que le second a disparu dans la nature. L'enquête se poursuit pour mettre la main sur les autres mis en cause. Abdou DIOP


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REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE l’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL

Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé S A E D - BP : 74 Saint-Louis

Avis d’Appel d’Offres National (A.O.N) N° 2014/25 Acquisition de matériels et mobiliers de bureau, de splits, de climatiseurs et de fontaines 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans Le So-leil du 18 Décembre 2013.

du Lundi au Jeudi de 8h00mn à 17h00 et le Vendredi de 8h00 à 12h 45mn, RN 2 (Km 10 – Route de Rosso) - BP : 74 Saint-Louis - Tél. 33 938-22-00.

2. La SAED dispose de crédits budgétaires et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché pour l’acquisition de matériels et mobiliers de bu-reau, de splits, de climatiseurs et de fontaines.

6. Les conditions de qualification applicables aux candidats sont les suivantes : le candidat doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait aux exigences ci-après : - Produire les états financiers certifiés pour les exercices (2011, 2012, 2013) - La preuve de l’enregistrement au registre de commerce - La preuve d’un service après-vente. Voir le Dossier d’Appel d’Offres pour les informations détaillées.

3. La SAED sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour l’acquisition de matériels et mobiliers de bureau, de splits, de cli-matiseurs et de fontaines. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres tel que défini dans le Code des Mar-chés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction des Ressour-ces Humaines et de l’administration DRHA Tél : 33 938 22 00 – Fax: 33 938.22.01. Ils peuvent prendre connaissance des documents d’appel d’offres auprès de la Cellule de Passation des Marchés (CPM) de la SAED

7. Le dossier d’Appel d’offres peut être obtenu auprès de la Cellule de Passation des Marchés de la SAED, RN 2 (Km 10 – Route de Rosso) - BP. 74 Saint-Louis - Tél. 33 938-22-00du lundi au jeudi de 08 Heures à 17 Heures et le vendredi de 08 H à 12 H 45 Minutes, contre un paie-ment non remboursable en espèce ou par chèque certifié établi à l’ordrede la SAED, de la somme de Vingt Mille (30.000) F. CFA. Un exemplaire du document peut être consulté gra-tuitement sur place par les candidats qui le souhaitent.

8. Les offres devront être déposées à la Cellule de Passation des Marchés de la SAED, sous pli fermé, portant la mention: «Cellule de Passation des Marchés de la SAED, Avis d’Appel d’offre N° 2014/25, Acquisition de Matériel et mobilier de bureau, de split, de climatiseurs et fontaines », RN 2 (Km 10 – Route de Rosso) - BP. 74 à Saint – Louis, au plus tard, le Jeudi 11 Septembre 2014 à 09 heures 30 mn GMT. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en séance publique, en présence des représentants des candidats, le même jour à 09 heures 30 mn GMT à la Salle de conférence de la SAED. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de : • Lot 1 : 700 000 FCFA • Lot 2 : 390 000 FCFA • Lot 3 : 390000 FCFA La garantie reste valable pendant un délai de vingthuit (28) jours après l’expiration de la durée de validité des offres. Le délai de validité des offres est de de quatre-vingt-dix (90) joursà compter de la date limite de dépôt des soumissions. LE DIRECTEUR GENERAL 09 AOUT 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL

COMMUNE DE GOUDOMP AVIS D’APPEL D’OFFRES Date : 04 aout 2014 Appel d’offres No : 01/2014/COM_GOUDOMP Financement : IDA/ Gouvernement du Sénégal/AFD/Commune de Goudomp Nom du Programme : PRECOL 1. Avec le concours des partenaires techniques et financiers (IDA, AFD), l’Etat du Sénégal, a mis à la disposition de l’Agence de Développement Municipal (ADM) un financement pour la mise en œuvre du Programme de Renforcement et d’Equipement des Collectivités Locales (PRECOL). 2. Il est prévu qu’une partie de ce financement soit utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre du projet objet du présent avis d’appel d’offres. 3. Pour l’exécution des projets du PRECOL ciblés dans son territoire, la Commune de Goudomp est assistée par l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Kolda, dans le cadre d’une convention d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage. 4. La Commune de Goudomp, assistée par de l’ARD de Kolda, lance un appel d’offres pour l’équipement de la Maison de la Femme de Goudomp: - Lot 1 : mobilier - Lot 2 : matériel informatique/ bureautique 5. Les soumissionnaires intéressés, éligibles, peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de la commune de Goudomp tel : 77 639 52 67 ou à l’ARD de Kolda Immeuble Dramé route de la gare routière.BP : 127 Kolda Numéro de téléphone : (221) 33 996 25 95. - Numéro de télécopie : (221) 33 996 00 50 Adresse électronique : ardkolda2@orange.sn pour prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à

l’adresse mentionnée ci-après : ARD de Kolda – BP : 127.- Sénégal de 8 heures à 12 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après midi. Les exigences en matière de qualifications sont : a) Capacité financière Le Candidat doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait à l’exigence ci-après : a) Disposer d’une capacité financière d’un montant minimum de : Lot 1 : mobilier 2 500 000 F CFA Lot 2 : matériel informatique/bureautique : 1 375 000 F CFA Cette attestation devra être délivrée par un établissement financier dûment agréé ii) Avoir réalisé au cours des trois dernières années (2011, 2012, 2013), un chiffre d’affaires moyen au moins égal à une fois et demi (1,5)le montant de son offre. A cet effet, le candidat apportera la preuve par la production des états financiers des exercices sus-indiqués dûment certifiés par un Commissaire aux comptes agréé ou attestations de travaux dûment signées par des maîtres d’ouvrages. b) Capacité technique et expérience Le Candidat doit prouver, documentation à l’appui, qu’il satisfait aux exigences d’expérience ci-après : - avoir exécuté au moins deux (2) marchés de taille et de nature similaires durant les cinq (5) dernières années (2009,2010, 2011, 2012 et 2013). 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite adressée à Monsieur le Maire de la Commune de Goudomp

à l’adresse sus-indiquée contre un paiement en espèces non remboursable de la somme de vingt-cinq mille (25 000) F CFA. 7. Le document d’Appel d’offres sera remis en mains propres. Il pourra être acheminé par la poste ou par messagerie électronique à la demande du candidat. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Commune de Goudomp. Ville : Ville de Goudomp - Pays : SENEGAL Numéro de téléphone : (221)77 639 52 67 / 77 534 95 92 au plus tard le mardi 09septembre 2014 à 10h 9. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Salle de réunion de la mairie de Goudomp- BP 39, le mardi 09 septembre 2014 à 10 heures 10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de : • lot 1 : mobilier : 230 000 F CFA • lot 2 : Informatique / Bureautique : 110 000 F CFA valable 28 jours après l’expiration de la validité des offres. 11. La validité des offres est de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. Fait à Goudomp, le 04 avril 2014 09 AOUT 2014

Le Maire


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R égions

LE SOLEIL - sAMedi 9 eT diMAnCHe 10 AoUT 2014

EMPLOIS DANS LES COLLECTIVITES LOCALES

SECURITE ALIMENTAIRE

71 métiers répertoriés par le Pndl

Les acteurs pour la bonne valorisation du patrimoine semencier local

Un référentiel des métiers et des compétences des collectivités locales a été validé hier à Dakar. C’est le fruit d’un travail entamé par le Pndl depuis plusieurs mois en vue d’une gestion plus efficiente des ressources humaines des collectivités locales. Les différentes phases des réformes apportées sur la décentralisation au Sénégal ont souvent péché à cause des insuffisances notées dans les transferts de ressources financières et humaines aux collectivités locales. C’est ainsi que la volonté de l’Etat, à travers l’Acte 3, a été de doter les collectivités locales de ressources financières plus conséquentes et de mettre à la charge de leurs agents des responsabilités qu’il conviendra d’assumer avec vigueur et compétence. D’où la satisfaction du ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Me Oumar Youm, qui a présidé les travaux de l’atelier de validation du référentiel des métiers et des compétences. Selon lui, ce manuel de procédure va permettre d’identifier les compétences qui sont nécessaires pour un bon exercice des fonctions appelées à être développées. Il a ainsi invité les participants de l’atelier à accorder un réel intérêt à la validation du document «qui, une fois faite, va permettre de mieux élaborer les projets de formation et de s’inscrire dans un processus irréversible de professionnalisation de la gestion des ressources

humaines des collectivités locales». Pour le directeur exécutif du Pndl, Samba Guèye, le document vient combler un vide dans la gouvernance des collectivités locales «compte tenu du fait que la gestion des ressources humaines et des compétences des collectivités locales s’est faite jusque-là sans référentiel». Samba Guèye souligne que ce document propose une clarification conceptuelle, procède à une analyse factuelle des structures organisationnelles des collectivités locales considérées dans la période, propose et conçoit une nomenclature des métiers/emplois, en prenant en compte les résultats de l’Acte 3, mais aussi et surtout les résultats de l’étude sur le profil des compétences des collectivités locales effectuées par le Pndl. Il a aussi ajouté que ledit document propose un référentiel des compétences pour chaque métier. Ainsi, précisera-t-il, une base de 71 métiers répertoriés a été identifiée pour les maires et présidents de conseils départementaux, afin d’apporter des éléments de réponse aux objectifs fixés dans les collectivités locales. Le président de l’Uael, Alé Lô, pour sa

Me Oumar Youm, ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.

part, a salué le fait que, dorénavant, toutes les collectivités locales auront la latitude de faire des recrutements d’une façon raisonnée et approuvée par les représentants de l’Etat. Cependant, il a souligné les capacités financières très faibles des communes rurales et les difficultés extrêmes vécues par certaines qui manquent du personnel et qui plus est n’ont pas de siège. Il n’a pas manqué de remercier le Pndl qui vient encore une fois combler un vide en dotant les collectivités locales d’un référentiel qui va permettre d’amoindrir les insuffisances liées à l’affectation de ressources humaines dans les collectivités locales. Babacar Bachir SAne

PROMOTION DE L’ENFANCE A SAINT-LOUIS

Plan Sénégal a investi 700 millions de FCfa dans 11 collectivités locales Le directeur adjoint de l’antenne régionale de Plan Sénégal, Oumar Ben Khatab Guèye, a révélé que l’Ong a investi, durant l’année fiscale juillet 2013/juillet 2014, une enveloppe estimée à 700 millions de FCfa (sur un budget prévisionnel de 900 millions de FCfa) dans les projets et programmes mis en œuvre dans 11 collectivités locales de Saint-Louis. Compte tenu du fait que certains projets sont déjà réalisés, Plan Sénégal, à en croire Benn Khatab Guèye, devrait revoir à la baisse ce budget prévisionnel qui pourrait passer de 900 millions en 2013/2014 à 430 millions en 2014/2015. M. Guèye s’est réjoui de l’engagement des responsables des services de l’Aemo, de l’Action Sociale, du développement communautaire, de l’appui aux collectivités locales et autres structures de l’administration déconcentrée à poursuivre leur collaboration avec Plan Sénégal. Animé par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Babacar Bâ, cet atelier de revue régionale des interventions de l’Ong a permis à Vieux Mar Fall, responsable du suivi-évaluation de l’Ong, de rappeler que les activités de l’antenne régionale s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal 2012/2016 qui s’articule autour de 4 axes, notamment

la qualité de l’apprentissage des enfants et des jeunes, la protection de l’enfant, un environnement sain pour les enfants et les jeunes, le leadership social et économique des jeunes et des femmes. Vieux Fall a souligné que depuis 1982 Plan Sénégal œuvre pour la promotion, l’épanouissement et le bien-être des enfants. Le bureau de Plan Saint-Louis intervient principalement dans 11 collectivités locales sur les 38 que compte la région Nord. Cinq d’entre elles sont localisées dans le département de Saint-Louis (Gandon, Fass-Ngom, Ndiébéne Gandiole, Saint-Louis et Mpal) et le reste dans le département de Dagana (Diama, Ronkh, Gnith, Richard-Toll, Rosso-Sénégal et Ross-Béthio). Selon lui, la vision de cette Ong est celle d’un monde dans lequel tous les enfants réalisent pleinement leurs potentialités dans une société qui respecte les droits et la dignité des personnes. Pour mesurer les progrès en vue d’apprécier les réalisations

par rapport aux objectifs globaux, les plans annuels font l’objet d’une revue périodique sanctionnée par un rapport de progrès appelé « Appr » qui a pour but d’analyser les facteurs de succès, les échecs observés et d’en tirer les leçons avec les principaux partenaires afin de réorienter et d’améliorer l’efficacité, l’efficience et la qualité des programmes. Dans le but de disposer d’informations fiables et de répondre au principe de reddition des comptes, l’unité de programme de Plan SaintLouis s’est dotée, avec l’appui des partenaires et de l’administration, d’un système de suivi-évaluation participatif réunissant tous les acteurs au sein des comités de suivi installés par les autorités administratives et locales aux niveaux communautaires, départemental et régional. Ainsi, a-t-il enfin précisé, en plus des revues semestrielles tenues dans les départements de SaintLouis et de Dagana pour apprécier le processus de mise en œuvre des interventions retenues, une revue régionale des interventions est requise à la fin de chaque année dans le but d’apporter des améliorations aux pratiques de gestion et de partenariat autour des programmes. Mbagnick Kharachi DIAGne

UTILISATION DES TIC

20 pairs éducateurs formés à Vélingara Sous la supervision du responsable du centre conseil Ado, André Sambou, 20 participants (garçons et filles) ont bénéficié d’une formation théorique et pratique sur l’utilisation des Tic. Cette rencontre qui était pilotée par le formateur M. Ndiaye a connu un franc succès. Il a invité les jeunes à un changement de comportement pour assumer pleinement leur responsabilité afin de pouvoir donner le

bon exemple face une société en pleine mutation technologique. L’accent a été particulièrement mis sur le dépistage volontaire et anonyme des jeunes au Vih/Sida tout comme l’implication de la jeunesse dans l’agenda programme pour atteindre les objectifs sur le terrain. Les pairs éducateurs bénéficiaires se sont félicités de cette formation, avant de recevoir leur attestation. Pape Atoumane DIOP

Au cours de ce séminaire organisé dans le cadre du projet dit «Promotion du droit à la sécurité alimentaire via un processus participatif de renforcement des réseaux paysans axé sur la valorisation du patrimoine semencier local» à l’intention des représentants des organisations paysannes, des services étatiques et de la société civile, l’accent a été mis sur la valorisation du patrimoine semencier local. Selon le président de l’Association sénégalaise de producteurs de semences paysannes (Aspsp), Lamine Biaye, l’objectif est d’arriver à la sauvegarde de la semence paysanne et à assurer une autonomie semencière qui tendent vers la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire. Aussi, a-t-il fait savoir qu’entre autres objectifs, il était question d’arriver à un capital semencier reconnu à travers un catalogue paysan. Pour valoriser la semence paysanne, Lamine Biaye pense qu’il faut mettre les paysans dans les mêmes conditions que tous les acteurs du maillon de la chaîne agricole. Selon lui, les producteurs qui sont encadrés par l’Institut sénégalais de recherches agronomiques (Isra) ont accès au crédit bancaire, «contrairement au producteur paysan, parce que ses produits ne sont pas reconnus comme étant des produits bancables». Pour lui, si les paysans ont la même considération et les mêmes possibilités, cela peut booster la production du capital. De plus, Lamine Biaye a pensé que dans le cadre de la production, il faut faire d’abord un répertoire, soulignant qu’il faut arriver à répertorier, dans les zones agroécologiques du Sénégal, les variétés disponibles. Il a rappelé que la 4ème

édition de la foire régionale des semences paysannes organisées à Djimini (région de Kolda) a permis de retrouver des variétés de mil disparues depuis, perdues suivant les zones. Coumba Ly Diaw, chargé du projet à l’Ong Acraccs, a rappelé que ce séminaire constitue un moment fort de sensibilisation, d’information, de plaidoyer et de formation sur la sécurité alimentaire, les semences paysannes, l’agro-biodiversité et sur le traité international des ressources phyto-génétiques sur l’alimentation et l’agriculture (Tirpaa). «Il s’agit de faire en sorte que les paysans soient capables de reproduire eux-mêmes leurs propres semences, pour qu’ils aient le droit et la possibilité d’accéder à l’information aussi bien au niveau national, régional et qu’international». Elle a promis que l’Acraccs compte les accompagner en créant des réseaux. Ibrahima Aïdara, administrateur du programme de gouvernance économique de la fondation Osiwa, a rappelé que sa structure présente en Afrique de l’Ouest, fait la promotion des sociétés démocratiques où les citoyens participent effectivement au processus de prise de décisions. Dans le cadre de son programme de gouvernance économique, a-t-il dit, il existe un programme de sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. « Aujourd’hui, notre agriculture est devenue assez vulnérable du fait des changements climatiques et nos populations à plus de 70% en dépendent. Dès lors, il devient une nécessité d’agir sur ce levier pour renforcer ce système agricole », a-t-il soutenu. Oumar ngatty BÂ

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE- UN BUT-UNE FOI

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

INSPECTION D’ACADEMIE DE FATICK TEL: 33.949.13.44 FAX : 33.949.20.70 BP : 38 Email : iafatick-me@sentoo.sn

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Référence : n° 01/ PAQEEB /IA FATICK /2013 Dénomination du marché : CONSTRUCTION DE 14 ECOLES COMPLETES COMPOSEES CHACUNE DE 3 SALLES DE CLASSE, 1 BLOC ADMINISTRATIF, 1 POINT D’EAU, 1 BLOC D’HYGIENE ET 1 MUR DE CLOTURE) DANS LA REGION DE FATICK Nombre d’offres reçues : 23 Date de publication de l’avis d’attribution provisoire : le quotidien « Le Soleil » du 09 décembre 2013. Nom et adresse des attributaires définitifs Lot 1: G.I.E Keur Serigne Mouhamadou DEME, Quartier Thierno Kandji Diourbel Montant : 94 852 032 F.CFA. TTC Lot 2 et Lot 4 : Entreprise Touba Khaïra, Rue Alioune Badara MBENGUEXBd Souleymane Bournel DIOUF Fatick Montant : 253 735 542 F.CFA.TTC Lot 3 : Entreprise Générale Keur Khadim, Quartier Escale Fatick Montant : 94 884 002 F. CFA. TTC Délai d’exécution : 04 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du code des marchés publics. L’Inspecteur d’Académie Mandougou SARR 09 AOUT 2014

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

FATICK : La sécurité alimentaire, l’agro-biodiversité, les semences paysannes et le Traité international sur les ressources phyto-génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (Tirpaa), étaient les thèmes de l’atelier organisé pour des producteurs locaux dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du droit à la sécurité alimentaire. L’accent a été mis sur la valorisation du patrimoine semencier local par les organisations de producteurs.


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40 EME ANNIVERSAIRE DE « CAMEROON TRIBUNE »

Sous le sceau de l’innovation technologique et de l’ouverture (YAOUNDE- CAMEROUN) - La Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam) a célébré, du 22 au 25 juillet, le 40è anniversaire de « Cameroon Tribune », quotidien national bilingue dont elle est éditrice. Table ronde, visite des locaux, portes ouvertes et activités sportives ont été les principales activités durant les festivités. « Cameroon Tribune » envisage également de s’ouvrir davantage à l’Afrique. A cet effet, de nombreux patrons de presse ont été invités à cette célébration. De notre envoyé spécial Daouda MANE qui est à l’image de la SSPP Le Soleil, c’est-à-dire, entreprise de presse et de publication, a doublé toute sa chaine de production. Mieux, au-delà des services d’imprimerie, la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam) dispose d’une chaîne de livres (7.000 livres/heure). Elle s’est dotée d’un plateau technique des plus modernes avec des équipements de dernière génération. Tout cela est le résultat de « projets ambitieux, d’innovations techniques et de réalisations singulières », explique Marie Claire Nnana. Ici, l’impression offset comme numérique sont bien maîtrisées. « Notre philosophie est aujourd’hui axée sur la performance qui allie à la fois réactivité et efficacité, pertinence et dialogue », indique la directrice générale. Innovation technologique La salle prépresse (où sont réceptionnés et traités les fichiers, sont faites la mise en pages, la photogravure, la ges-

Le Premier ministre, Philémon Yang, découpant le gâteau d’anniversaire en compagnie du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, de la directrice générale de la Sopecam, Marie-Claire Nnana.

tion des couleurs), est dotée de 2 impressions laser couleur format A3 et d’un traceur numérique AO. La Sopecam dispose aussi de 2 rotatives. Outre la Ventura 30 (25.000 exemplaires/heure avec un tour quadri de 8 pages couleurs), elle vient d’acquérir la Kba Comet qui imprime 75.000 exemplaires/heure avec 32 pages toutes en couleurs. L’installation de cette machine sera entamée ce mois-ci. « L’arrivée des Allemands est prévue le 25 août prochain », confie Mme Nnana. Les machines à feuilles constituent également l’autre technologie de pointe. Il s’agit de la GTO 52 avec une production de 5.000 impressions/heure ; de la SM CD

TABLE-RONDE

L’Internet, une formidable opportunité pour la presse écrite Lors de la célébration de son 40è anniversaire, le quotidien « Cameroon Tribune » a invité à réfléchir sur l’avenir de la presse écrite face à l’Internet.

La table-ronde a été un fort moment d’échanges entre spécialistes des médias, écrivains et diplomates.

L’objectif, explique Mme Marie-Claire Nnana, directrice générale de la Sopecam, c’est de s’interroger sur ce que l’avenir réserve à la presse écrite face à l’expansion fulgurante de l’Internet, surtout des médias sociaux (facebook, tweeter, blogs, you tube…) Les intervenants venu du Tchad (Mbaire Bessinguar, directeur de l’Agence tchadienne de presse) ; du Burkina Faso (Zida Abu Bakr Rabankhi, directeur de publication des éditions Sidwaya) ; du Sénégal (Daouda Mané, rédacteur en chef central du quotidien national « Le Soleil ») et Moustapha Dièye, directeur d’Afrique Média) ; de la Guinée Equatoriale (Virgilio Ela Motu Mangue, directeur de l’information de la télévision) et du Cameroun (Xavier Messe, « Mutations », Romuald Nkonlak « Le jour », Dr Baba Wame, enseignant à l’Esstic, Eugene Nforngwa de Standard Tribune.com, Calixthe Bayala… ont échangé, durant 2 tours d’horloge. Pour les intervenants, la presse, en général,

« œil et cœur de la société » comme le souligne l’ambassadeur de la Turquie à Yaoundé, celle écrite en particulier, grâce à ses atouts de plus que les autres, (presse de recul, de recherche, de documentation), a encore de beaux jours devant lui. D’autant plus, fait remarquer Mbaire Bessinguar du Tchad, elle a su adopter l’Internet. Cela a favorisé, indique Daouda Mané du Soleil, une diversification de l’offre, « seul gage de survie », citant les différents projets en cours dans son entreprise, sous l’impulsion de son directeur général, Cheikh Thiam. Après avoir acheté une nouvelle imprimerie, ce dernier envisage de doter l’entreprise d’une chaîne de livres afin de profiter du marché de livres scolaires évalué de 6 à 9 milliards de FCfa au Sénégal. Dès lors, soutient le directeur des éditions Sidwaya, Zida Abu Bakr Rabankhi, « la presse écrite ne va pas disparaître de si tôt ». En effet, il est heureux que dans

tous les pays, la presse écrite s’adapte à l’avolution. Les rédactions ont ainsi créé des sites web, des rédactions Online, des comptes facebook, tweeter… Cependant, la presse fait face à une menace plus grande. Ce que l’écrivain camerounais, Calixte Beyala, appelle « le tout journalisme ». Elle indexe là l’apparition de nouveaux types de journalistes sans formation, sans respect de l’éthique et de la déontologie, l’insulte à la bouche… Selon Mme Beyala, pour que la presse écrite survive, il faut qu’elle soit assainie et qu’elle soit plus exigeante en qualité. « La presse écrite existera, mais cela en s’engageant dans la qualité, l’exactitude de l’information. L’insulte ne convainc pas, mais une information juste, vérifiée, diversifiée et neutre », affirme Calixte Beyala. Comme elle, Dr Baba Wame, enseignant estime que la survie de la presse écrite passera par son adaptation (modernisation des outils), le respect des règles déontologiques et la diversification (modèle économique : offrir plusieurs supports à la fois aux annonceurs). Dans les débats, certains ont relevé que si la presse écrite ne disparaîtra pas de si tôt, l’entreprise de presse, elle, peut l’être. La preuve, un grand nombre de journaux a disparu ou est menacé de disparition. D’autres ont mué en journaux en ligne. Daouda Mané du Soleil cite le cas du magazine scientifique américain « Omni » devenu, en 1995, le premier magazine imprimé à abandonner le papier pour l’électronique. Dès lors, l’Internet doit être perçu comme une « opportunité » et non une « menace ». Il faut s’adapter. De celle-ci, dépend, en réalité, sa survie.

102, une machine à feuilles 4 couleurs dont la production est de 15.000 impressions/heure et de la SM 102 5P2 ou machine à feuilles 5 couleurs avec une production de 13.000 impressions/heure qui peut réaliser une impression 1 couleur/2 couleurs recto/verso en un seul passage. Ces acquisitions constituent un « grand saut qualificatif et technologique », note l’ingénieur et directeur technique, Jean-Baptiste Koué, guide du jour aux côtés de la directrice générale et autres responsables de l’entreprise. Offre diversifiée Avec un tel équipement, la Sopecam a diversifié son offre. Outre son quotidien (Cameroon Tribune), elle réalise des magazines, des imprimés de luxe (rapports d’activités, coffrets, livres d’or), des imprimés (livrets, carnets sécurisés, feuilles de composition…), des calendriers et agendas, des supports publicitaires (affiches et banderoles, roll up, oriflammes, etc.) Mais la grande prouesse vient du lancement de la maison d’édition qui présente des « collections aussi variées que les domaines d’activités qui y sont traités : collection Plume, collection Guide, collection Idée, collection Hommes et Evènements. Le service des éditions produit des ouvrages à compte d’éditeur ou à compte d’auteur », indique Jean-Baptiste Koué. Cet atelier de reliure industrielle pour faire des livres à dos carré est équipé d’un système d’évacuation de tous les déchets. Sur financement de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), la Sopecam a lancé, en 2006, la numérisation des journaux sur une période de 30 ans, soit 170.000 pages et celle des images (photos) au nombre de 200.000. « Les photos comme les écrits pourront ainsi être vendus », souligne le responsable de l’atelier. Un journal crédible Au pays de Paul Biya, « Cameroon Tribune » est un label. Une labellisation que le quotidien national bilingue tire de sa notoriété, des « informations crédi-

bles qu’il offre », soutiennent de nombreux intervenants, même s’ils demandent que le journal « aille souvent au fond des choses ». Pour le Pca, cette crédibilité s’explique par l’audace professionnelle et artistique des journalistes, la richesse des contenus. En somme, « Cameroon Tribune » est devenu un arbre au tronc énorme et aux branches tentaculaires. Il est le journal qui a le plus fort tirage (25.000 exemplaires/jour qui varie selon l’actualité), il est le plus distribué, le plus vendu, le plus lu, le plus connu et reconnu ». « Il est tout simplement la référence », ajoute-t-il. C’est dire que « Cameroon Tribune » s’est imposé comme journal de « service public et de relance sociale », affirme Marie Claire Nnana. Traversée du désert Cependant, la traversée n’a pas été de tout repos. Cameroon Tribune qui, dans les années fastes (monopartisme) tirait à 90.000 voire 100.000 exemplaires, a dû faire face, à partir des années 90, aux difficultés nées du pluralisme, de la libéralisation de la vie publique et politique (fin de l’Etat-providence), explique la directrice. Difficultés économiques, impasse éditoriale, dégringolade des ventes sont entre autres problèmes auxquels le journal a fait face. Considéré comme « le suppôt » du pouvoir, « il chancelle », poursuit Mme Nnana. Le nombre de pages quotidiennes passe jusqu’à 8. L’édition quotidienne en anglais disparaît et « Cameroon Tribune » devient bilingue. Un nouveau management s’imposait. D’administration, la Sopecam passe au statut d’entreprise. Elle signe un contrat de performance avec l’Etat et même un Contrat-plan. Très vite, la Sopecam retrouve de sa superbe, note Mme Nnana. Les opportunités offertes par les Tic sont exploitées et de gros investissements sont réalisés afin de se diversifier et s’imposer sur le marché. Aujourd’hui, le pari semble réussi comme en témoignent les nombreux produits mis sur le marché.

Soirée de Gala Le clou des festivités du 40è anniversaire de la Sopecam a été la grande soirée de gala organisée dans un des plus grands hôtels de la capitale. Une soirée marquée par la présence du Premier ministre, Philémon Yang, représentant le chef de l’Etat, Paul Biya, et du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, mais aussi et surtout de nombreux journalistes. Une occasion pour les artistes invités (musiciens, comédiens, danseurs, etc.), d’étaler leur talent. Le temps d’une soirée, les journalistes ont oublié la pression de la rédaction. Ils ont dansé jusqu’à une heure tardive.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

L’aventure a débuté en 1974. En effet, c’est le 1er juillet 1974 que le premier numéro de « Cameroon Tribune », quotidien national qui se caractérise par son bilinguisme (français et anglais), est apparu dans les kiosques. 40 ans, c’est ce que le Pca appelle « un bel âge ». Mais, en 40 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le journal a su s’adapter aux mutations avec l’avènement du multipartisme, des nouvelles technologies afin de se positionner comme « reflet de la pluralité du corps social et de la nation », dit Mme Marie Claire Nnana, la directrice générale. Ce 40è anniversaire, a-t-elle ajouté, a pour but de faire le bilan et de se projeter dans l’avenir. Cet avenir, « Cameroon Tribune » peut l’espérer radieux au vu des nombreux investissements consentis par l’entreprise grâce au soutien « constant » des autorités camerounaises, le chef de l’Etat, Paul Biya, en premier, a dit la directrice. En quelques années, l’entreprise de presse


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40 EME ANNIVERSAIRE DE « CAMEROON TRIBUNE » MME MARIE CLAIRE NNANA, DIRECTRICE GENERALE DE « CAMEROON TRIBUNE »

« De 2006 à maintenant, nous sommes à près de 15 milliards de FCfa d’investissement »

Propos recueillis par notre envoyé spécial D. MANE Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à célébrer les 40 ans de « Cameroon Tribune » ? Je pense que « Cameroon Tribune » mérite amplement cette fête des 40 ans au nom du travail accompli par des générations de journalistes, d’ingénieurs et de techniciens. Le contexte n’était pas très favorable parce que nous sommes en plein travaux de finition de notre nouvel atelier qui va accueillir la nouvelle rotative de presse. Mais, je me suis dit que ce serait une erreur de ne pas magnifier l’œuvre déjà accomplie. Notre journal est passé par bien des crises, d’impasses, quelles soient éditoriales ou techniques. Cependant, il s’est toujours relevé. Il est même tombé dans les années 90 avec l’instauration du pluralisme politique parce que rejeté par les lecteurs. Mais, à la fin de ces années, il est devenu le premier journal du Cameroun par le tirage, la modernité de son processus de fabrication. Pour toutes ces raisons, je me devais de donner une belle fête au personnel de la Sopecam. Vous avez organisé une table ronde dont le thème est : «L’avenir de la presse écrite face à la montée de l’Internet » avec des panélistes venus d’ailleurs et du Cameroun. Quel est selon vous l’intérêt d’un tel débat? J’avoue que lorsque que je regarde ce qui se passe en Europe et en Amérique notamment au « Washington Post », au « Monde » qui sont des références absolues, où les gens sont en grève et devra être racheté, si ce n’est pas déjà fait, par des Qatari (Le Monde), j’ai peur. D’autres journaux de moindre importance sont en déroute, soit ils mettent la clé sous le paillasson, soit ils sont cédés à des groupes économiques. Alors, je me suis dit qu’en Afrique, il faut engager la réflexion. Avons-nous les moyens d’éviter ce qui se passe en Europe ? Bien sûr, lors de la table ronde, les gens ont minimisé les menaces parce que nos pays n’ont pas su régler les questions d’électricité, base de l’expansion de l’Internet. C’est vrai pour le moment la menace est faible, mais que se passera-t-il si tablette, smart phone et autres outils se seront démocratisés ? Nos contenus seront-ils toujours pertinents ? J’ai voulu donc attirer l’attention, réveiller des consciences et surtout,

avec vous tous venus des pays frères, pour réfléchir ensemble sur le devenir de la presse qui reste tout à fait pertinente malgré l’environnement technologique. Est-ce la seule raison ? Vous parliez de partenariat ? Je dois avouer que ce n’est pas sans arrière pensée que j’ai voulu associer à cette manifestation des confrères des maisons de presse prestigieuses comme celle d’où vous venez, « Le Soleil ». Il y a 10 ans, Le Soleil a participé au 30è anniversaire de « Cameroon Tribune ». On avait organisé un colloque sur le thème : « le Rôle de la presse de service public à l’ère du pluralisme ». A l’époque, il me semble que c’était la concurrence du privé qui était une menace. Il s’est avéré,10 ans plus tard, que les journaux du service public ont su anticiper la menace et pris le dessus. Je souhaite qu’il y ait ce réseau de solidarité avec ces médias qui ont pratiquement la même histoire que nous, qu’on ait des partenariats, des échanges, qu’on engage une réflexion commune. Pour que la presse écrite vive et non survive, il faut qu’on arrive à donner à nos journalistes et autres personnels un standard de vie élevé. Vous semblez être sur la bonne voie, eu égard aux gros investissements en cours à la Sopecam. On imagine que ce fut un grand effort de votre part et des autorités ? Certainement. La volonté politique nous a accompagnés. Celle de l’entreprise en interne ne fait aucun doute. J’ai eu la chance d’avoir une équipe soudée autour de moi qui avait une ambition pour « Cameroon Tribune ». Nous n’aurions pu faire quelque chose si l’Etat, de manière très formelle, ne s’est pas engagé dans un processus que nous avons conçu autour du Contrat Plan. Je suis arrivée il y a 12 ans. L’entreprise était en difficulté. L’Etat a dit, vous êtes en difficulté, dites-nous ce qui est possible de faire pour vous. Le Contrat Plan porte sur un plan de restructuration, sur un délai défini et le coût. Nous avons signé un document qui a été enregistré aux impôts puisqu’il y avait une incidence financière. La Sopecam a parfaitement rempli ses missions. Elles portaient sur la rationalisation de la gestion (plus de recrutement à tout

va, des ratios à respecter sur la masse salariale et le chiffre d’affaires), il fallait créer un audit interne, créer un contrôle de gestion. Ce que j’ai fait. De son côté, l’Etat avait une certaine somme à me donner. Il a donc joué le jeu et cela nous a permis de sortir la tête de l’eau. Apparemment vous êtes bien équipés maintenant. Quel est le coût global de ces investissements ? On a eu une série de plans. Sur le dernier, si je prends celui qui va de 2008 à 2010 et qui est en train de se terminer en ce moment, nous avons fait des investissements cumulés de l’ordre de 10 milliards de FCfa. Nous avons des équipements informatiques, le réseau Internet, le matériel de prépresse. Nous sommes passés au Ctp (Computer to plate). Nous avons doublé toute la chaîne de production. A chaque niveau, il y a 2 machines (2 rotatives, 2 Ctp…) Tout est en double au moins. En dehors de cela, nous nous sommes lancés dans la diversification. Nous sommes entrés dans la fabrication du livre scolaire qui est un marché important. Nous avons acquis, à nos propres frais, une chaîne de fabrication du livre. Nous avons construit une usine

qui va avec. Ce sont là des investissements qui ne rentrent pas dans les 10 milliards de FCfa. Le bâtiment a coûté 500 millions de FCfa, l’équipement et les frais de douane nous sont revenus à près d’un milliard de FCfa. Bon an mal an, de 2006 à nos jours,

DD/DCL/SCR/UASC

nous sommes à près de 15 milliards de FCfa d’investissement. Cet équipement que vous avez visité devient très important pour le seul Cameroun. Nous sommes en train de chercher des débouchés à l’extérieur afin de le rentabiliser.

Dakar, le 07 août 2014

AV I S D E C O U P U R E Semaine du Lundi 11 Aout au Dimanche 17 Aout 2014 SENELEC porte à la connaissance de son aimable clientèle que pour des travaux d’entretien, de renforcement et d’amélioration de la qualité de service de l’électricité, le courant sera coupé conformément au programme ci- dessous.

Jeudi 14 Aout 2014 de 08H00 à 15H00 Dakar sur les Clients Secteurs : Gibraltar, Allées Centenaire 3 et 4, Stade Fédérale, Marché Médina, Ecole Médina

Samedi 16 Aout 2014 de 08H00 à 15H00 Dakar sur les Clients Secteurs : Canal 4, El Mansour, Amitié 2, Rue 10xBen, Rue 10x11 et les Clients Industriels suivants : HLM Bureau, Lycée Kennedy et Blaise Diagne, ENAM, Ecole Telecom

Dimanche 17 Aout 2014 de 08H00 à 15H00 Dakar sur le Client Secteur : Centre de Bopp Le courant sera remis dès achèvement des travaux prévu aux environs de 15h. SENELEC s’excuse auprès de sa clientèle pour les éventuels désagréments occasionnés par ces travaux. Pour vos besoins d’informations complémentaires sur ces coupures ainsi annoncées, vous pouvez appeler aux numéros ci-après : Tel : 33 832 10 10 ou 33 867 66 66 Le Directeur de la Distribution 09 AOUT 2014

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

« Cameroon Tribune », organe d’information de service public a célébré, du 22 au 25 juillet dernier, ses 40 ans. Le journal a emprunté résolument le train de la modernité sous la direction de Mme Marie Claire Nnama. Dans cet entretien, elle revient sur les efforts en cours pour se positionner davantage sur le marché. En quelques années, « Cameroon Tribune » a fait des investissements records pour s’adapter à l’évolution mais surtout pour diversifier son offre.


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nTeRnATionAl

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LUTTE CONTRE L’EPIDEMIE DE FIEVRE EBOLA

IRAK

L'Oms décrète la mobilisation mondiale

Les Etats-Unis bombardent des positions jihadistes

(AFP) - Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, a estimé, hier, à Genève, qu'ebola constituait une "urgence de santé publique de portée mondiale"

Dr Margaret Chan, directrice générale de l'Oms.

face aux nouveaux développements de la poliomyélite au Proche Orient. Estimant que ces pays "ne peuvent faire face par eux-mêmes" à l'épidémie, Mme Chan a appelé "la communauté internationale à leur fournir le soutien nécessaire". Le comité d'urgence a exclu des restrictions sur les voyages internationaux ou sur le commerce international. Mais, a-t-il avancé, "les Etats doivent se préparer à détecter et traiter des cas de malades Ebola" et "à faciliter l'évacuation de leurs ressortissants qui ont été exposés à Ebola, en particulier les personnels médicaux". Le département d'Etat américain a déjà recommandé aux Américains de reporter tout voyage "non essentiel" au Liberia. Le comité a invité les chefs d'Etat des pays affectés à "décréter un état d'urgence" et à "s'adresser personnellement à la nation" pour informer les populations sur la situation. Ceux qui ont été en contact avec des malades, à l'exception du personnel médical équipé de vêtements protecteurs, ne doivent pas être autorisés à voyager, et les équipages des vols com-

merciaux vers les pays concernés doivent recevoir une formation et du matériel médical de protection pour eux et leurs passagers. Le Liberia et la Sierra Leone, déjà en état d'urgence, ont placé, jeudi, en quarantaine trois villes de la zone contaminée, fermant certaines routes et lieux de loisirs, dans des efforts désespérés pour enrayer l'épidémie. Au Liberia, l'armée a reçu ordre de limiter les mouvements de la population et contrôlait strictement les accès à la capitale, Monrovia, en provenance des provinces touchées. Devant "l'ampleur de l'épidémie, la virulence et la mortalité du virus", la présidente Ellen Johnson Sirleaf a décrété l'état d'urgence pour 90 jours et annoncé des "mesures extraordinaires, y compris, si nécessaire, la suspension de certains droits et privilèges". L'Europe a accueilli, jeudi, un premier malade d'Ebola, un missionnaire espagnol contaminé rapatrié du Liberia, peu après le rapatriement de deux patients originaires des Etats-Unis qui ont porté leur alerte sanitaire au niveau maximum.

République du Sénégal Nom Autorité contractante : Loterie Nationale Sénégalaise Adresse : 32, boulevard de la République

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché : 8354 Dénomination du marché : Acquisition de onze (11) véhicules Pick-Up double cabines Nombre d'offres reçues : sept (07) : SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE - CCBM INDUSTRIES - CFAO MOTORS SENEGAL - SICAS - TATA AFRICA SENEGAL - CCBM AUTOMOBILES. Nom et adresse Attributaire définitive : SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE Km 2,5 Boulevard de la Commune de Dakar. Montant de l'offre retenue définitivement : cent cinquante-huit millions quatre cent mille (158.400 .000) FCFA TTC. Durée d'exécution : un (01) mois La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 81, alinéa 3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'autorité contractante, puis dans un deuxième temps un recours auprès du Comité de Règlement de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics, en vertu de l'Article 87 dudit Code. Le Directeur Général Amadou Samba KANE 9 AOÛT 2014

Deux chasseurs bombardiers américains ont largué, vers 13H45 (10H45 Gmt), des bombes de 250 kg sur une pièce d'artillerie mobile de l'Etat islamique (Ei) qui avait visé des forces kurdes à Erbil, a annoncé le porte-parole du Pentagone, l'amiral John Kirby, expliquant que cela menaçait les personnels américains basés dans la capitale du Kurdistan. Le chef de l'armée irakienne, Babaker Zebari, a estimé que cet appui aérien allait permettre "d'énormes changements sur le terrain dans les prochaines heures". "Les officiers de l'armée irakienne, les peshmergas (kurdes) et des experts américains travaillent ensemble pour déterminer les cibles", a-t-il expliqué, évoquant également des frappes américaines dans la région de Sinjar, à l'ouest de Mossoul, et des opérations prévues dans "des villes irakiennes contrôlées par l'Ei". La France s'est, de son côté, dite "prête à prendre toute sa part" à la lutte contre l'Ei. Et l'Onu a expliqué chercher à établir un "corridor humanitaire" dans le nord de l'Irak pour permettre d'évacuer les civils menacés. Les combattants de l'Ei ont encore marqué des points, jeudi, avec la prise de Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, suivie de celle du barrage de Mossoul, le plus grand du pays, qui contrôle l'alimentation en eau et en électricité de toute la région. Depuis dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont pris la fuite face à l'avancée des jihadistes L'offensive de l'Ei contre les Yazidis et les chrétiens "montre tous les signaux d'un génocide", a déclaré, vendredi, le secrétaire d'Etat américain,

John Kerry, en visite à Kaboul. Evoquant "une crise humanitaire qui prend aux tripes" et le risque de nouvelles violences meurtrières, le diplomate a expliqué que les Etats-Unis avaient "pris la décision qu'il fallait sauver ces vies". Jeudi soir, le président américain, Barack Obama, avait déjà évoqué un risque de génocide en autorisant des frappes militaires ciblées "pour protéger les civils pris au piège" ainsi que les personnels américains à Erbil et à Bagdad. Instigateur du retrait américain d'Irak, M. Obama a cependant assuré qu'il n'allait pas "entraîner (le pays) dans une autre guerre". L'aviation américaine a parachuté, dans la nuit, des vivres et de l'eau aux civils piégés dans les montagnes de Sinjar. Signe de l'inquiétude internationale, le Conseil de sécurité de l'Onu s'est dit, jeudi, "scandalisé" par le sort des Yazidis et des chrétiens. Le pape François, qui a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour "protéger" les populations en fuite, a envoyé auprès d'elles le cardinal Fernando Filoni, ancien nonce en Irak. A Bagdad, l'intervention américaine a suscité un peu de scepticisme, dans la mesure où le Premier ministre Nouri al-Maliki réclamait ces frappes depuis le début, en juin, de l'offensive de l'Ei, qui était déjà bien implanté en Syrie et contrôle désormais de vastes pans du territoire irakien. M. Obama "n'a rien fait pendant trois ans, mais quelque chose arrive aux Kurdes et aux chrétiens et il commence à parler de terrorisme", a dénoncé Rashaad Khodhr Abbas, un fonctionnaire à la retraite.

GAZA

Les hostilités reprennent (AFP) - Les armes ont recommencé à parler, hier, dans la bande de Gaza et fait un premier mort, un enfant de 10 ans tué dans l'une des frappes déclenchées par l'armée israélienne en représailles à la reprise des tirs de roquettes palestiniennes. La bande de Gaza était à nouveau, hier, la base de lancement des roquettes palestiniennes et la cible des frappes israéliennes, un mois précisément après le début d'hostilités qui ont fait près de 1.900 morts, dans la très grande majorité des civils. Malgré le spectre d'une nouvelle effusion de sang, un cessez-le-feu de trois jours a expiré à 8H00 locales (5H00 Gmt) sans qu'Israéliens et Palestiniens parviennent à s'entendre sur sa prolongation lors de discussions indirectes au Caire avec l'entremise des Egyptiens. Une demi-heure seulement après l'expiration du cessez-le-feu, à Beit Hanoun par exemple, des colonnes de Gazaouis en voitures, en charrettes ou à pied, les bras encombrés de sacs de nourriture ou de linge, reprenaient le chemin des refuges par peur des frappes. "Bien sûr que nous avons tous peur", disait Abdullah Abdullah, 33 ans, dans une école d'Al-Tuffah, près de la ville de Gaza, où des centaines de Gazaouis ont trouvé refuge avec la guerre. "J'ai peur, mes enfants ont peur, ma femme a peur". Ces craintes se sont confirmées vendredi avec la mort d'un enfant de 10 ans tué par un raid aérien israélien qui a aussi fait 6 blessés dans ou près d'une mosquée dans le nord de la ville de Gaza, ont indiqué les services d'urgence palestiniens. Après un silence de plus de 2 heures, "le Premier ministre et le ministre de la Défense ont ordonné (à l'armée israélienne) de riposter vigoureusement à la violation du cessez-le-feu par le Hamas", a indiqué un responsable dans un communiqué. Les opérations de l'armée israélienne, entièrement retirée du territoire mardi matin à l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, se limitaient, pour l'instant, à des frappes, a précisé l'armée. "Rien n'a changé sur le terrain", disait-on. La reprise des tirs de roquettes est "intolérable", a justifié le porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Peter Lerner, "nous allons continuer à frapper le Hamas, son infrastructure, ses combattants, et restaurer la sécurité de l'Etat d'Israël". L'armée israélienne a réinstauré les dispositions de défense passive qu'elle avait levées à la faveur du cessez-le-feu. Les rassemblements de plus de 500 civils dans les villes à moins de 40 kilomètres de la bande de Gaza sont à nouveau interdits, les activités également dans les jardins d'enfants dépourvus d'abris contre les bombes.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

L'Organisation mondiale de la santé a décrété la mobilisation mondiale contre l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, en instituant, hier, "une urgence de santé publique de portée mondiale". Le comité d'urgence, qui s'est réuni, mercredi et jeudi, à Genève, a été "unanime pour considérer que les conditions d'une urgence de santé publique de portée mondiale sont réunies", a déclaré devant la presse Dr Margaret Chan, directrice générale de l'Oms. Devant l'aggravation de la situation, il faut une "réponse internationale coordonnée" pour "arrêter et faire reculer la propagation internationale d'Ebola", a estimé le comité. L'épidémie d'Ebola, qui a fait près de 1.000 morts depuis le début de l'année sur plus de 1.700 cas présumés, est "la plus importante et la plus sévère" en quatre décennies, a encore souligné Dr Chan. L'Oms ne met pas en quarantaine les quatre pays concernés (Guinée, Libéria, Sierra Leone et Nigeria), pour ne pas aggraver leur situation économique, mais demande des mesures de contrôle à leurs points de sortie et des précautions particulières aux compagnies aériennes qui continuent à les desservir, certaines ayant déjà suspendu leur service. C'est la troisième fois que l'Oms met en place un tel dispositif d'urgence, comme en 2009 pour l'épidémie de grippe aviaire en Asie, et en mai dernier

(AFP) - Les etats-Unis se sont directement impliqués dans le conflit en Irak pour la première fois depuis le retrait de leurs troupes, en 2011, en bombardant, hier, des positions des jihadistes menaçant le Kurdistan irakien et des milliers de chrétiens et Yazidis en fuite.


Samedi 9 et dimanche 10 Août 2014

BOUBACAR BORIS DIOP, ECRIVAIN

« L’effondrement du système éducatif en français plaide pour les langues nationales »

Propos recueillis par Ibrahima BA Auteur du roman en wolof « Doomi Golo » paru en 2003 et dont la version audio est en train d’être diffusée dans 5 radios communautaires, depuis le 4 août dernier, l’écrivain Boubacar Boris Diop revient, dans cet entretien, sur son projet littéraire. Ce projet littéraire, en même temps qu’il valorise les langues nationales, pose une profonde réflexion sur l’identité, l’histoire et la transmission entre les générations. Pour Boris Diop, le combat pour les langues nationales reste associé à Cheikh Anta Diop et aujourd’hui, l’effondrement du système éducatif en langue française plaide plus que jamais en faveur de cette cause.

Un rêve africain • Par Habib Demba FALL

Un petit tour de chant pour un grand honneur fait à la musique. Et pas n’importe quel tour de chant ! Le viatique d’Obama aux chefs d’Etat africains est tiré de « New Africa ». « Mister President » a cité Youssou Ndour. Une chaude poignée de main, au cours de sa visite au Sénégal, n’a pas suffi comme hommage à une œuvre artistique. Le cœur de Washington a penché pour l’inspiration de l’artiste : comme une marche résolue vers le renouveau, l’unité est le socle des victoires futures. Qu’on appelle cet horizon « émergence », « développement », « croissance » ou « performance », le défi africain dépend d’abord du capital humain. Les milliards de Washington sont du pain béni pour des économies éprouvées par la facture sociale. Le système ne produit pas assez de ressources pour prendre en charge les attentes de millions de mains tendues. Les espérances africaines trouvent leur compte dans la générosité américaine, en attendant un meilleur jour pour les projets du cru. La force de l’exemple nous porte vers l’action. Cette Amérique a pris racine entre les lacs, les falaises, les canyons, les champs de glace et les déserts. Elle a fait du milieu hostile et de l’exil (loin des terres d’Europe, d’Afrique et d’Asie) un champ fertile pour un nouveau rêve. Les espérances florissantes ont donné naissance à une formule qui a fini de faire le tour du monde : « le rêve américain ». Et il grossit ! Le monde a de nouvelles frontières qui incitent au partage des vertus de la persévérance. Les technologies de l’information voguent au-delà des barrières physiques pour créer une nouvelle nationalité : l’inter-connectivité ou la citoyenneté-monde. En temps réel, on rit, on pleure et on chante ensemble. C’est la nouvelle frontière du rêve. La dimension humaine n’est pas, pour autant, passée sous silence. Notre continent est invité à s’exprimer dans les cercles de l’excellence. Pour demain… Derrière la machine, le doigté exprimé par le génie et l’intelligence des hommes et des femmes. L’abnégation, comme trait culturel, doit aussi être le nouveau rêve africain.

Monsieur Boubacar Boris Diop, comment est née l’idée de ce projet littéraire « Doomi Golo » ? « Doomi Golo » a été publié en 2003 mais l’idée d’une version audio est née deux ans plus tard. Tout est parti d’un colloque organisé à Bloomington, dans l’Indiana, par Eileen Jullien-Sy, une amie prof de littérature. Il y avait là, pour ne citer que les Sénégalais, Oumar Ndao et Alioune Diané de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Souleymane Bachir Diagne, Mamadou Diouf, Khady Sylla et Cheik Aliou Ndao, mais aussi les cinéastes Ben Diogaye Beye et Joe Gaye Ramaka. Nous étions supposés comparer les héritages littéraires de Léopold Sédar Senghor et Birago Diop, mais les débats se sont très vite focalisés sur la question des langues nationales dans notre pays ! C’est drôle, mais chaque fois que le sujet est abordé dans ces rencontres, on observe les mêmes réactions. Certains s’emmurent dans le silence, mais n’en pensent pas moins au fond d’eux-mêmes que c’est stupide de vouloir remplacer la langue de Molière par les nôtres. D’autres tapent du poing sur la table et hurlent qu’ils ne veulent plus entendre parler de langues africaines et il y a enfin les partisans de ces dernières, qui rament un peu mais tiennent quand même bon. Les échanges ont donc été houleux et j’ai fait part à un moment donné de mon envie de réaliser une version audio de « Doomi Golo ». Joe Gaye a aussitôt repris l’idée à son compte. Comme à son habitude, il a foncé et l’année suivante, grâce à Eilleen, l’université de Bloomington a mis à notre disposition un studio de télévision et une équipe de techniciens et j’ai lu la totalité du livre pendant deux semaines. Le mixage a été fait plus tard aux Almadies, dans le studio de Henri Guillabert, du « Xalam ». Au final, on a onze heures d’enregistrement. Et c’est ce qu’on fait passer sur les cinq radios communautaires, « Ndef Leng », « Affiah-Fm », « Jokko Fm », « Rail bi Fm » et « Oxyjeunes ». Pourquoi le choix du wolof comme langue d’expression ? J’ai envie de vous taquiner : Pourquoi jugeons-nous tous normale une question aussi anormale ? Nous avons tous été soumis, au cours des siècles de domination, à un impitoyable conditionnement idéologique, et seules quelques âmes fortes, comme Cheikh Anta Diop, en sont sortis indemnes. C’est là une autocritique puisque pendant une bonne partie de ma carrière littéraire, j’ai cru que cela n’avait pas de sens d’écrire en pular, sérère ou wolof. Je me souviens d’avoir un jour, jeune auteur « francophone » tout feu tout flamme, cru pouvoir coincer Cheikh Ndao en lui disant

que Serigne Moussa Kâ n’était pas un écrivain au sens strict du terme parce qu’il ne se considérait pas comme tel ! C’était chic de parler ainsi à l’époque, mais c’était surtout complètement fou. Je suis aujourd’hui revenu de ces foutaises et je sais ceci d’expérience : il n’y a rien de plus gratifiant que d’écrire dans la langue que vous parlez au quotidien et qui, en retour, est la seule à vous parler vraiment. C’est en Afrique seulement que l’on trouve des auteurs s’exprimant dans une langue que leurs compatriotes ne comprennent pas et qu’eux-mêmes ne maîtrisent pas toujours… Qu’est-ce qui justifie le besoin de valoriser les langues nationales dans les produits littéraires, surtout dans un contexte de diversité culturelle ? La diversité culturelle, ça ne veut pas dire que tout le monde doit se livrer, pieds et poings liés, à l’Occident. Les Occidentaux, si prompts à demander aux autres de se renier, sont les plus jaloux de leurs différentes langues. Prenez l’exemple de la Grèce. Elle a la même population que le Sénégal et c’est le seul pays sur cette terre où on parle le grec. Qui osera demander à ses habitants d’y renoncer sous prétexte d’être mieux connectés au monde ? On peut dire la même chose de l’Albanie, de la Bulgarie ou de la Suède. Les Asiatiques, eux, ne comprennent même pas, comme certains d’entre eux me le disent, une telle discussion ! Je crois qu’il faut aller vers les autres à partir de ce que l’on est au lieu de s’inventer de curieux et fragiles alibis pour théoriser le contournement, voire le mépris, de soi-même. Birago Diop rappelle dans « Les Mamelles » (Ndlr : Présence africaine 1961) que « L’arbre ne s’élève vers le ciel qu’en plongeant ses racines dans la terre nourricière. » C’est bien dit et cela doit être médité par chacun de nous. Quelle en est la signification culturelle et sociale ? Le combat pour les langues nationales sénégalaises est étroitement associé au nom du grand Cheikh Anta Diop. Nous savons tous ce que nous lui devons. Il nous a appris à faire face, sereinement, sur la durée aussi, à des gens beaucoup plus puissants que nous. Et aujourd’hui, l’effondrement du système éducatif en langue française plaide plus que jamais en faveur de son combat, il oblige notre société à cesser de se compliquer la vie. Il est vrai que pour nos pays sous influence étrangère plus ou moins discrète, la question linguistique est sensible mais tôt ou tard il nous faudra trancher le nœud gordien. On nous

dit « francophones » mais c’est tout en surface. Il est plus juste de parler dans notre cas de semilinguisme dans la mesure où faute de pouvoir nous décider entre le français et les langues nationales, nous perdons, hélas, sur les deux tableaux. Cependant, même si la situation est de plus en plus intenable on peut aussi dire que les conditions sont réunies pour un changement résolu de cap. Seule manque un courage politique qui, à mon avis, ne saurait tarder. Qu’est-ce qui motive cette transition de l’écrit à l’oral à travers le support radio, sachant que d’habitude, le schéma c’était de passer de l’oral à l’écrit ? Je pense au contraire qu’il faut savoir aller en permanence de l’un à l’autre. La vogue du livre audio est une des manifestations de ce mouvement perpétuel. Il y a quelques années, j’ai participé à un forum de l’Unesco à Monza, près de Milan, sur l’avenir du livre imprimé face au développement du numérique. Au fil des discussions, on s’est rendu compte qu’en Afrique, le livre audio est un outil particulièrement précieux. Vous enregistrez, par exemple, la version pular de « L’aventure ambiguë » et vous la faites écouter le soir à des jeunes de Ndioum ou Aéré Lao et cela pourra être un grand moment dans leur vie. Bachir Diop de la Sodefitex a, en son temps, organisé quelque chose de similaire avec « Doomi Golo » et ça s’est très bien passé. Il m’a ensuite fait écouter les commentaires très riches des ouvriers. Il s’agit simplement de faire accéder tout le monde aux émotions littéraires. Quelles sont les perspectives visées au-delà de cette diffusion pour la génération actuelle et future ? Il est envisagé de diffuser sur les mêmes radios communautaires, et sur d’autres qui accepteraient de se joindre à l’aventure, les deux versions, pular et wolof, de « Une si longue lettre ». D’autres textes suivront. Vous savez, beaucoup d’efforts ont été faits au cours des dernières décennies dans le domaine de l’alphabétisation, mais on s’est souvent contenté de textes à vocation pratique, sur l’allaitement maternel, la lutte contre le paludisme, etc. Ce sont là des choses extrêmement importantes, mais il faut également donner à la fiction, c’est-à-dire au rêve, la place qu’elle mérite. Mes étudiants de l’Université Gaston Berger sont en train de découvrir les écrits de Mame Younousse Dieng, Ndeye Daba Niane, Mamadou Diarra Diouf, Cheikh Adrame Diakhaté et, bien évidemment, l’imposante production littéraire de Cheik Aliou Ndao, et ils n’en reviennent visiblement pas de constater que tant de romans de cette qualité existaient sans que personne ne leur en ait jamais parlé. Je dois dire que j’ai moi-même été très surpris par leur enthousiasme. L’un d’entre eux, qui est du reste très doué, m’a fait part de son désir d’écrire de la fiction. Je sais qu’il le fera car je vois bien, au cours de mes échanges informels avec ces étudiants, que ce nouveau type de contact avec leur langue maternelle, fait surtout de respect, est en train de changer peu à peu leur regard sur le monde et sur euxmêmes. Ça veut dire que la relève est assurée et que, de passage de relais en passage de relais, on arrivera un jour au but.


II Samedi 9 et dimanche 10 Août 2014

PRIX DES CINQ CONTINENTS 2014

Larry Tremblay, doux-amer à l’ombre de « L’orangeraie » La 13ème édition du Prix des cinq continents de la Francophonie mettra en compétition 10 ouvrages finalistes représentant 4 pays : Canada-Québec, France, Algérie, Suisse. Ce concours récompense chaque année un texte de fiction narratif d'expression française, après une sélection faite par les représentants des quatre Comités de lecture. Le jury, présidé par Jean-Marie Gustave Le Clézio (Maurice) et composé d'un jury international, désignera le lauréat le 26 septembre à Paris et remettra officiellement le prix au Sénégal, au mois de novembre, en marge du XVe Sommet de la Francophonie (Dakar). Dans cette perspective, le journal « Le Soleil » présente chaque semaine un finaliste. Parmi les dix auteurs en compétition figure le Canadien Larry Tremblay avec son œuvre « L’orangeraie », publié aux éditions Alto (Canada-Québec). Une présentation de E. Massiga FAYE

Larry Tremblay est écrivain, metteur en scène, acteur et spécialiste de kathakali. Traduites dans une douzaine de langues, ses œuvres théâtrales ont été produites dans de nombreux pays et maintes fois récompensées. Il a publié en 2006 un recueil de récits, « Piercing », aux Éditions Gallimard, et son roman « Le Mangeur de bicyclette » (2002) a été finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général du Canada. Ses pièces « The Dragonfly of Chicoutimi », « Le ventriloque », « Abraham Lincoln va au théâtre » et « La hâche » font désormais figure de classiques. « Le Christ obèse », roman paru chez Alto en 2012, a été finaliste au Prix littéraire des collégiens. Avec « L’Orangeraie », c’est l’histoire de deux frères jumeaux qui auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grandsparents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins. Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé. Le roman de Tremblay a été bien reçu par la critique notamment au niveau du journal canadien Le Devoir. « C’est une fable que nous offre Larry Tremblay dans L’orangeraie, peut-être l’un de ses romans les plus efficaces et les plus aboutis. La

simplicité volontaire de son écriture rappelle l’histoire de Caïn et Abel ou la parabole du Fils prodigue. (...) L’écriture sobre de Tremblay et sa poésie dans les dialogues nous mènent de complexité en complexité, alors que l’auteur joue une fois de plus sur une dualité qui ne cesse d’être renversée, de retournement en retournement. (...) Avec au final un questionnement sur la représentation artistique de la guerre. L’art, ce double de la réalité, où l’on veut dans le faux approcher de la vérité, le théâtre comme champ de bataille, la bataille comme théâtre. Avec L’orangeraie, Larry Tremblay nous donne un roman qu’il faut lire… deux fois plutôt qu’une. » Extraits : p. 100 à 103 (...) Zohal a pris la main de son fils : « Viens, le moment est venu de dire adieu à ta mère et à ton frère. » Ils sont sortis de la remise. Tamara les attendait sur le seuil de la maison avec Aziz. Celui-ci avait autour de la main un mouchoir taché de sang. Il s’est empressé d’expliquer à son père qu’il venait de se blesser en coupant des oranges. - Fais tes adieux à ton frère, lui a dit Zohal. - Pas tout de suite. Aziz est retourné dans la maison en

Jay-Z & Beyoncé, en tournée et dans la tourmente En pleine tournée et dans la tourmente, JayZ et Beyoncé vont probablement devoir sortir de leur silence. Après la dispute de l’ascenseur, les rumeurs de séparation imminente se multiplient, rapporte le magazine français Voici. Mais Jay-Z et Beyoncé tiennent bon, se refusant à tout commentaire, même lorsque des personnes extérieures à leur couple s’y immiscent. La dernière en date, Olivia McFaller, est une rappeuse qui révèle aujourd’hui dans un morceau les avances que lui aurait faites Jay-Z. Intitulé « Sorry Ms Carter », la chanson reprend des accusations formulées depuis 2013 : Jay-Z aurait tenté de faire d’elle sa maîtresse lors du tournage d’une publicité, envoyant ses gardes du corps donner son numéro de téléphone à l’ancienne mannequin. Mais la demoiselle a refusé la proposition du rappeur : « J’aurais pu fricoter avec Jay, mais j’ai du respect pour Beyoncé », explique-t-elle.

courant et est revenu avec un petit plateau sur lequel trônait un grand verre. - Regarde ce que ton frère a préparé pour toi, a dit Tamara d’une voix mal assurée. - Tiens, bois, comme ça tu partiras avec le goût de ce que notre terre produit de meilleur, a ajouté Aziz. Aziz s’est approché de son frère et s’est arrangé pour laisser tomber le verre sur lui. Ce petit accident était planifié par les jumeaux depuis plusieurs jours. Mais comme Amed disait tout à sa mère à l’insu de son frère, Tamara savait ce qui allait se passer. Comme prévu, elle a giflé Aziz à cause de sa maladresse. L’expert s’est mis à rire. Soulayed l’a fait taire. Il a relevé la chemise salie d’Amed avec précaution pour vérifier si la ceinture avait été en contact avec le jus d’orange. L’expert lui a expliqué qu’il n’y avait aucun problème : « De l’eau, du jus ou du sang, ça n’a aucune importance, il reste encore un contact à établir avec le détonateur. » - Je sais, a dit Soulayed contrarié, pas besoin de me le rappeler. - Va te changer, a dit Tamara à Amed. - J’y vais avec lui, a aussitôt ajouté Aziz. Les deux frères sont montés en vitesse dans leur chambre. Ils ont enlevé leurs vêtements. Aziz a aidé son frère à se débarrasser de la ceinture. - C’est quoi cette histoire de contact? - C’est pour le détonateur. Regarde, Aziz, c’est cette petite boîte. L’expert l’a reliée à la ceinture juste ici, tu vois, avec le fil jaune. - Et le fil rouge? - Soulayed a dit dans la remise que c’est lui qui va s’en occuper. - Mais quand? - Quand tu seras à la montagne. - Il y a autre chose que je devrais savoir?

-

Non. Aziz… Quoi? Ne remets pas la chemise tachée! Une fois l’échange de leurs vêtements terminé, Aziz a remis à son frère un petit couteau qui avait appartenu à leur grand-père Mounir. Il l’avait récupéré dans les débris de sa maison. « Coupe-toi à la main gauche, ne te trompe pas. » Amed s’est fait une entaille à la base du pouce. - Tiens, Amed, c’est pour toi. - Qu’est-ce que c’est? - Tu le vois bien, c’est une lettre. Tu la liras après ma mort, d’accord?

- Je te le promets. - Non, jure-le-moi. Amed a fait tomber sur l’enveloppe un peu de sang de sa blessure. « Je te le jure. » Il a agrandi avec son doigt la tache rouge sur l’enveloppe. Comme si c’était le sceau qui scellait la lettre de son frère, rendant du même coup irréversible leur échange. Aziz a remis à Amed le mouchoir taché de sang de mouton. Celui-ci l’a enroulé autour de sa main blessée. Le cœur battant, les deux frères étaient redescendus. Désormais, Aziz était Amed et Amed était Aziz. (...)

L’hospitalisation d’Alain Delon due à un problème au visage

Rihanna dépose son nom pour en faire une ligne de vêtement

Hospitalisé dimanche dernier à Paris, Alain Delon ne souffrirait pas d’un problème au dos, comme cela a d’abord été annoncé. Mercredi dernier, le magazine « Ici Paris » révélait dans ses colonnes qu’Alain Delon avait été hospitalisé en toute urgence. Admis au service neurologique de l’hôpital Lariboisière, dans le 10ème arrondissement de Paris, il était apparu « les traits tirés, le visage fermé » et semblait « très fatigué ». L’hebdomadaire évoquait alors des problèmes de dos qui auraient nécessité une opération assez rapidement, dès le lendemain. Rtl a révélé, avant-hier, que l’acteur vedette de 78 ans se serait, en réalité, rendu à l’hôpital pour « un problème aux nerfs du visage ». Sa fille Anouchka Delon et son ex-femme Nathalie Barthélémy, la mère d’Anthony Delon, l’auraient accompagné et Alain ne serait entré au bloc opératoire que mercredi matin.

Passionnée de foot, Rihanna n’oublie pas qu’elle est avant tout une icône fashion. Elle vient de déposer sa marque pour sortir, peut-être une ligne de vêtement. Elle est copine avec Karl Lagerfeld et Riccardo Tisci, elle a dessiné trois collections pour River Island, est ambassadrice de Mac, a son propre parfum: Rihanna en connaît un rayon question mode et beauté, comme le prouve chacune de ses apparitions. Mais la chanteuse semble en vouloir un peu plus : elle vient de déposer sa marque, ou plutôt son nom, « Fenty », dans un grand nombre de catégories. Son patronyme pourra donc être utilisé pour des vêtements, des maillots de bain, de la lingerie, de la cosmétique et de l’onglerie.


III Samedi 9 et dimanche 10 Août 2014

NOUVEAU SINGLE « 911 »

Emma Maurice sur un air d’afro pop En prélude à la sortie de son album, qui comportera pas moins de 10 titres, la chanteuse « Emma Maurice », Emma Marie Louis Coly à l’état civil, a produit un single qui passe sur le petit écran, depuis samedi dernier. La chanson intitulée « 911 » est un appel à la liberté, que lance l’artiste dans un style musical qu’elle définit comme de l’afro pop. Après son premier single solo « Impossible love » avec la collaboration du rappeur N Jah, Emma Maurice revient avec le morceau « 911 ». Elle voit le « 991 » comme un concept, un état esprit. Car, pour elle, cette œuvre est une invite à l’urgence de laisser les gens vivre sans pression. D’autant que « les médias et les politiques sont très oppressants pour les populations ». Dans cette même veine, elle se définit comme une artiste engagée. Emma déplore l’absence de démocratie dans certains pays africains. A entendre son timbre, on a l’impression d’être en face d’une synthèse de Ayo et d’Imany, ces deux chanteuses de talent. Mieux encore,

Emma Maurice à quelque chose de plus, une identité musicale singulière qui fait son charme. Cette authenticité, cette chanteuse semble l’avoir tirée de son accent, quand elle chante en anglais. D’autant que, comme elle le dit, « j’ai un accent anglais teinté à la sénégalaise. C’est pourquoi certains me disent que j’ai un mauvais anglais, mais je demeure fière de cette identité qui m’est propre ». Et côté mélodie, sa musique rappelle des sonorités d’Afrique centrale ou bien du Nigeria. Le single est décliné dans la langue de Shakespeare. Mais n’empêche, souligne Emma Maurice, « je suis de ce pays, de père sénégalais et de mère espagnole et fière de ses origines ». Au-

delà de l’anglais, je chante en français, en diola, wolof ». De quoi ravir les mélomanes. Dans la vidéo, on découvre la chanteuse dans un style plutôt free, avec cette musique qu’elle appelle l’afro pop, ou plus précisément le reggae auquel on adjoint une bonne dose de light. Dans le cadre de la promotion de l’avant album avec ce single, Emma Maurice, tout en saluant l’appui du label Prince Arts, qui n’est pas pour autant le producteur de cet album, a annoncé un planning pour mieux se faire connaître des Sénégalais. Celle qui dit aimer la Casamance (région d’origine de son père), trouve que cette localité a des ressources musicales non encore exploitées. Sur un air de rétropédalage, elle évoque l’influence de son père qui les couvait, à 7 ans déjà, avec des chansons de Michael Jackson, UB 40, entre autres. A. M. NDAW

FESTIVAL DE NAMUR

La 29ème édition prévue du 3 au 10 octobre prochain La 29ème édition du Festival international du Film francophone de Namur (Fiff ) se déroulera du 3 au 10 octobre prochain. Du 3 au 10 octobre prochain, la ville de Namur(Belgique) abritera la 29ème édition du Festival international du film francophone (Fiff). Pour cette présente édition, 7 nouveaux films viennent d’être dévoilés. Il s’agit entre autres, du « Le Gout des Myrtilles » du belge Thomas de Thier, de « Que ta joie demeure » du Québécois Denis Côté et du film « Tim-

buktu » du Mauritanien Abderrahmane Sissako. D’après le communiqué qui nous est parvenu, le Fiff est une « vitrine de la richesse de la Francophonie ». Il présente chaque année près de 150 films issus des quatre coins de l’espace francophone, attestant de la vitalité du 7ème art dans des pays aussi variés que la France, la Rouma-

nie, la Suisse, sans oublier le Québec, l’Afrique subsaharienne, le Maghreb ou encore le Liban. Ce faisant, au fil des années, le Festival de Namur est devenu « le rendez-vous incontournable à la fois des professionnels mais aussi du public ». Le festival accueille de nombreux professionnels internationaux autour d'ateliers, de colloques et de rencontres qui ont notamment permis à différents films de voir le jour. Aussi, grâce à « l’ingéniosité de son FIFFpass, Namur

ANNONCES CAHIER VACANCES 2014 « Les Lettres sénégalaises en débats » dans le quotidien « Le Soleil » Le quotidien national « Le Soleil » ouvre encore ses colonnes aux écrivains, éditeurs, critiques littéraires, professeurs de Lettres, libraires et journalistes spécialisés. Dans le cadre de son supplément « Feuilles d’Hivernage », la rubrique « Les Lettres sénégalaises en débats » est consacrée au livre et à son environnement. Les axes thématiques que la Rédaction soumet à votre appréciation sont : L’environnement économique, social et culturel du livre (édition, diffusion, promotion) ; La situation de la lecture à l’école et dans les familles ; La pertinence des choix thématiques au regard du contexte général ; Le point de vue de la critique littéraire. Bien sûr, vous pourrez aborder d’autres questions, dans la même perspective éditoriale. Ce débat aura cours dans la seconde partie du mois d’août et durant tout le mois de septembre. L’objectif est, dans une démarche constructive, de susciter un débat qui fasse avancer les lettres sénégalaises, à travers un diagnostic rigoureux et des propositions de solutions. Les contributions ne devront pas dépasser 7000 caractères espaces compris.

La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com

« Entre enfants et parents » dans « Le Soleil » Dans le cadre de sa mission d’éducation, « Le Soleil » vous consacre l’espace « Entre enfants et parents », dans le cadre de ses « Feuilles d’Hivernage ». Vous êtes : un père ou une mère de famille : Parlez à votre progéniture dans la rubrique « Lettre à mes enfants ». Armez-les pour la vie, en leur inculquant des valeurs essentielles. Cette rubrique se veut un lieu d’échanges et d’éducation. une fille ou un garçon, un adulte : A vos parents, parlez de l’éducation qu’ils vous ont donnée, des valeurs essentielles de générosité, de persévérance, de solidarité… Revenez sur votre trajectoire à la lumière des valeurs que vos parents vous ont inculquées. Qu’ils vivent encore ou pas, dites leur « merci » dans la rubrique « Lettre à mes parents ». Les contributions ne devront pas dépasser 3000 caractères espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial à cette adresse :

propose au public, cinéphiles avertis ou non, de découvrir à un prix démocratique une cinématographie riche et variée, mais trop souvent méconnue ». Cette année, c’est le film « Tokyo fiancée » qui fera l’ouverture officielle du Festival, en présence du réalisateur et des comédiens princi-

paux dont Pauline Etienne et Taichi Inoue. Ce film est le troisième longmétrage du cinéaste, humoriste et écrivain belge Stefan Liberski. Il est adapté du roman « Ni d’Eve ni d’Adam » de la romancière belge Amélie Nothomb. Ibrahima BA

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE- UN BUT-UNE FOI

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE INSPECTION D’ACADEMIE DE FATICK

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Référence : DP n° 01/13/IA/2013 Dénomination du marché : Recrutement d’un cabinet pour le suivi des travaux de construction et d’équipement de 14 écoles complètes et 02 BST dans la région de Fatick Nombre de propositions reçues : Six (6) : Date de publication de l’avis d’attribution provisoire: le quotidien « Le Soleil » du 19 décembre 2013. Nom et adresse de l’attributaire définitif : Cabinet SAFEC 5, rue Félix Eboué Immeuble MASSOUDA 3è Etage Dakar Montant du marché : 37 760 000 F.CFA TTC Délai d’exécution : 12 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du code des marchés publics. L’Inspecteur d’Académie Mandougou SARR

lesoleilvacances2014@gmail.com 09 AOUT 2014


IV Samedi 9 et dimanche 10 Août 2014

LA RONDE DES MOTS

N°43

l

d

g DOND MAL EN POINT

ELEMENT D’IDENTITE

ELLE EST SOUVENT TIMBREE

SORTIR DE TERRE

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MIS AU POINT EXACT

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d b QU’ELQU’UN DE TRES ATTENDU

TOMBER DES FLOCONS

HOMME TRES RICHE

REPAS DU SOIR

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S’EXPRIME AVEC LES DENTS

A NE PAS DIVULGUER

FAIT DES NATTES

EST SANS PITIE

MONTER LA PIERRE

JUSTIFICATIF

` d k FIBRE TEXTILE SYNTHETIQUE

TOUT MOUILLÉ

PARLER INDO-ARYEN

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S’EXPRIMÂT COMME UN GRAND-DUC

METTRE EN EVIDENCE

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h COMME UNE PLUME

CÊPAGE DU BORDELAIS

MANQUE DE FORCE

VOISINE DU CALMAR

NETTOYAGE

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SORTIR CE WEEK-END… Viviane Chedid au Just 4 U ce soir La reine du Djolof Band, Viviane Chedid, prestera ensoirée ce samedi au bar restaurant le Just 4 U Concert à la Cathédrale de Dakar, dimanche A l’initiative de l’Archidiocèse de Dakar, la Cathédrale de Dakar accueille, demain, un grand concert marial d’orgue et de chant choral. Participeront à cet événement : Maurice Ngom, organiste titulaire des Grandes orgues à Saint Félix de Nantes ; les Chorales de la Cathédrale de Dakar, Daniel Brottier des Martyrs de l’Ouganda ; Saint Julien Eymard de la Paroisse Saint Joseph de Médina ; la Musique principale des Forces armées. Expositions : Marta Muniz à la galerie Arte Jusqu’au 22 septembre, la galerie Arte (Dakar) accueille les créations de la tisserande brésilienne Marta Muniz. Originaire de de Salvador de Bahia M. Muniz tisse des pièces décoratives et usuelles (sets de table, napperons, abat-jours, chemins de table) avec du piaçava qui est une fibre végétale provenant d’un palmier de Bahia qui pousse essentiellement sur l’île d’Itaparica, dans la baie de Tous les Saints. Elle organise elle-même la récolte de ce matériau qui est utilisé par Indiens, traditionnellement depuis des lustres. « Robes Créoles » au Camée de Saint-Louis Le Conservatoire des arts et métiers de l’élégance de Saint-Louis continue à proposer aux habitants et à leurs aimables visiteurs et touristes, jusqu’au 30 septembre, des expositions qui mettent en lumière les spécificités

de la culture saint-louisienne. Ses activités ne cessent pas en basse saison : c’est un temps privilégié pour intéresser le jeune public qui se trouve en vacances.

d

BLAGUE Un ministre interroge son fils après une épreuve orale du bac : - Comment ça s'est passé ? - Bien. Je crois que j’ai réussi. - Les questions étaient difficiles ? - Non, on m’en a posé qu'une... L'examinatrice voulait juste savoir si j’étais ton fils. !

SOLUTIONS LA RONDE DES MOTS N°42 p ^ b b b p p b r q

^ IL EST SOUVENT PRESENTÉ EN TRANCHES

k BIEN MARQUÉS

q CRIE COMME UNE HIRONDELLE

p TRONCS NON RAMIFIÉS

m AIGUISE A UN BOUT

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c POISSON PLAT DES MERS FROIDES

q REMORQUÉ

` ENDUIRE DE PLATRE

m ANNONCÉ A L’AVANCE

a ENTRE PRIMO ET TERCIO

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f ETAT DU PROCHE ORIENT

^ TRIBUTAIRE DE LA MER DES LAPTEV

_ TRAITER AVEC BRUTALITE

j PRENDRE DES MESURES

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DES VENDAGEUSES

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b VILLE D’ARMENIE

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RECOUVRIR D’UN BRILLANT PROTECTEUR

k CATAIRE

b CONSTRUITE

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a SONT AU COMMENCEMENT

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r FABRIQUER EN SERIE

k SE DÉPLACE DANS L’EAU

f MENE LE TROUPEAU AUX PATURAGES D’ETE

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MOMENT DE DETENTE

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BLOC-NOTES mots

agenda

• PAR DIEUMBE NDIAYE

dakarois

I

MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

1

S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45

5

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

II III IV V VI VII VIII IX X

mots

fléchés

N° 2426

2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.384 HORIZONTALEMENT : 1. Il supporte bien le coups de sabots. 2. Expression e femmes noires – Ainsi on souffre moins. 3. Roulent en terre – Pieuse abréviation – Un éclair dans l’esprit. 4. Œuvres écrites – Enfant de Virginie. 5. En fin de série – Nécropole sumérienne – Service de Police. 6. Désinence verbale – Plus secret donc – S’arrête à midi. 7. Obtint – Expédition en Afrique. 8. Il donne de la matière à la médecine traditionnelle – Qui n’est ni à toi, ni à moi – Durée bien connue. 9. Agents publicitaires – Amour de sanglier. 10. Réserve de blé. VERTICALEMENT : I. Radioélectrique. II. Tout rond – Des groupes qui se précipitent. III. Lacet de Botte – En taxi – Ancienne forme de commerce. IV. Se font plus rapides dans la raideur en descendant – Ecole très supérieure. V. Objet du hasard – Anciennes pratiques – Quartier d’Israël. VI. Admise en partie – Plus ignoré – Redoutable adversaire. VII. Pouffe – Suite de pruneaux. VIII. Pour voir – Possessif – Symbole. IX. Elles sont têtues – Bande de roulement. X. Réduite à néant

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. MANIGUETTE. 2. ETALS – PRIX. 3. ROSE – AU – EC. 4. CLE – CHRONO. 5. AL – ME – EU. 6. RE – US – VU. 7. TONTON – PIN. 8. ID – IN – SARI. 9. LEVE – PUREE. 10. ESCRIMEURS. VERTICALEMENT : I. MERCANTILE. II. ATOLL – ODES. III. NASE – RN – VC. IV. ILE – METIER. V. GS – CE – ON. VI. AH – UN – PM. VII. EPURES – SUE. VIII. TR – OU – PARU. IX. TIEN – VIRER. X. EXCOMUNIES.

horoscope BELIER

BALANCE

Bélier. (22 mars – 20 avril) Confiez-vous à votre conjoint ou à un associé dont la sincérité est prouvée. Il vous aidera à voir clair en vous-même et dans la situation, qui est peut-être le résultat d’une action impulsive ou trop audacieuse. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 8 6 4

Balance (24 septembre- 23 octobre) Dans votre vie professionnelle, vous serez créatif, puissant. En plus, vous aurez de la chance dans les placements à long terme et dans vos projets en général. Votre chiffre bénéfique sera le 9. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Capricorne et Lion Chiffres de chance : 4 7 9

TAUREAU Taureau. (21 avril – 21 mai) Vous rechercherez des rapports de complicité avec celui (celle) que vous aimez. Et, si vous êtes célibataire, vous serez plus attirée par le cœur que par le sex-appeal. Vous devriez trouver l’oiseau rare bientôt. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Sagittaire et Capricorne Chiffres de chance : 9 5 3

GEMEAUX Gémeaux. (22 mai – 22 juin) L’attitude d’un des membres de votre famille pourrait vous affecter profondément. Vous essaierez de garder votre peine pour vous, mais il vous sera bien difficile de donner le change longtemps. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 5 7 2

SCORPION

L'éthique est l'invention du sens de la vie ou de ce qui rend la vie digne d'être vécue, ou de la façon correcte de vivre. (Ludwig Wittgenstein)

Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) Il faudra que vous soyez plus strict que de coutume sur la régularité et la qualité de vos repas afin de prévenir certains troubles de l’appareil digestif. Prenez le temps de manger en toute décontraction. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Lion et Sagittaire Chiffres de chance : 2 1 9

CAPRICORNE

Cancer. (23 juin – 23 juillet) Journée très constructive. Vous pourrez améliorer sensiblement votre situation professionnelle et sociale. Bien soutenu par les astres, vous remporterez de beaux succès. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Cancer et Capricorne Chiffres de chance : 6 1 3

Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Vous aurez pleins d’idées, mais n’allez pas trop vite en besogne. Laissez les mûrir, attendez les circonstances plus favorables pour les mettre en pratique. Ne prenez surtout pas vos désirs pour des réalités. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Cancer et Balance Chiffres de chance : 5 2 1

Lion. (24 juillet – 23 août) Loin de refuser les mondanités, vous les rechercherez. Il faut dire que vous vous sentirez aussi bien à l’aise dans les grandes réunions qu’en petit comité. C’est ainsi que vous tisserez votre toile. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 4 5 1

Pensée du jour

SAGITTAIRE

CANCER

LION

Solution N° 2425

Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) A vous les amours en cinémascope ! Plus que jamais, vous rejetterez la médiocrité et la banalité. Vous rechercherez la qualité dans vos relations affectives. Vous ferez aussi preuve d’une grande générosité. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Capricorne Chiffres de chance : 6 2 1

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

VERSEAU Verseau. (20 janvier– 19 février) Soyez à l’affût des occasions dignes d’intérêt. Vous aurez la possibilité de faire de bonnes affaires et d’effectuer des opérations financières lucratives. Vous pourrez sans peine équilibrer votre budget. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Gémeaux et Vierge Chiffres de chance : 2 7 3

VIERGE

POISSONS

Vierge. (24 août – 23 septembre) Vous aurez le moral, car les problèmes de soucis ne feront que vous effleurez. Une satisfaction vous fera oublier les instants de doute et d’anxiété. Pensez à profiter au maximum de la vie. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 8 2 7

Poissons. (20 février – 21 mars) Votre désir excessif d’aimer et d’être aimé pourrait vous conduire à faire confiance au premier venu. Il serait grand temps que vous vous montriez plus lucide en matière affective. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Poissons Chiffres de chance : 7 9 3

Solution du jeu N°636 des 7 erreurs 5. Le nombre de livres dans la bibliothèque. 6. La hauteur du fauteuil du chef du personnel. 7. Le sens des rayures de la cravate du chef du personnel.

HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H54 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H45 • Guéwé : 20H45 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

croisés

• SAMEDI 9 AOÛT 2014 - FETE A SOUHAITER : ST. AMOUR • DIMANCHE 10 AOÛT 2014 - FETE A SOUHAITER : ST. LAURENT • SAMEDI 12 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC • DIMANCHE 13 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le bouton du haut de la chemise du bachelier. 2. Le format de l’attestation de bac. 3. Le format de la demande de travail. 4. Le bouton de manchette du chef du personnel.

LE SOLEIL SAMEDI 9 - DIMANCHE 10 AOUT 2014 PAGE 19


BLOC-NOTES

LE SOLEIL SAMEDI 9 - DIMANCHE 10 AOUT 2014 PAGE 20

nécrologie SOUVENIR

SOUVENIR

Adja Marème DIOP Mactar 1896 - 1987 Août 1987 Août 2014 27 ans déjà !

la Tidjania. Il en est de même pour d’autres personnalités marquantes, coutumières et politiques de l’histoire de notre pays.

Adja Marème Diop Mactar est issue de la grande famille léboue. Elle a consacré toute sa vie à la cause des autres et plus spécialement à celle des déshérités, des handicapés, des sans-abri et des enfants en situation difficile, des malades et des indigents, pour tout dire, de tous ceux qui doivent surmonter les conditions défavorables constituant leur lot quotidien. Personne de bien, grande humaniste, Adja Marème Diop Mactar n’a pas manqué, de par ses qualités reconnues de tous ses contemporains et sa profonde piété, d’attirer l’attention d’éminentes figures de l’Islam telles que El Hadji Seydou Nourou Tall et le Khalife Seydi Ababacar Sy de Tivaouane, auprès de qui elle a joué un rôle important dans la gestion des affaires de la communauté de

Pour perpétuer sa mémoire et rendre hommage à son œuvre immense, ses enfants ont fait d’elle à titre symbolique la marraine d’une grande cité d’habitation et d’un groupe scolaire à Petit Mbao. Grande éducatrice, elle a inculqué à ses descendants le sens de l’honneur, de la dignité, de l’humilité, du partage, du respect de la parole donnée et du pardon. Puissent nos braves femmes des villes comme des campagnes s’inspirer de son exemple pour perpétuer nos valeurs. Que Dieu récompense ses actions et l’agrée dans son Paradis éternel. Priez pour elle.

(9 août 14)

SOUVENIR - PRIÈRES

DECES

10 août 2012 – 10 août 2014 2 ans déjà nous quittait notre regretté époux, père, grand-père, oncle, frère et ami

La profession pharmaceutique a le regret de vous faire part du décès, survenu le 04 août 2014, à Dakar, de

Mme Adja Abibatou SY

Tonton Yoro Fall, six ans déjà !!! Un Si grand Tonton, rant les rares moments de fréquentation comme dirait mon fils Ali Youssoupha. réduite. Ami nous ayant quittés avec une Si Membre d’une Famille Si réputée et Si grande dignité. respectée (Khaly Amar Fall) Homme ayant pris Si tôt la pleine mesure Homme doté d’une grande carrure, mais de ses responsabilités de chef de famille. cachant Si mal son attendrissement face Homme ayant pris Si jeune la décision à un malade. d’implanter Coselec dans ce bourbier que Homme pourvu d’un Si grand empressefut la zone industrielle de Dakar en 1981, ment à soutenir un ami ou un parent en après la pluie. difficulté matérielle. Homme capable de bomber le torse, de Citoyen doué d’une Si grande vision pour tendre ses biceps et triceps d’une ma- le développement du Sénégal. nière Si impressionnante, sans jamais Un Si grand Capitaine d’industrie. s’en servir face à des adversaires… Porteur d’une Si fine moustache, au miHomme ayant un sens Si élevé de lieu d’un visage Si débonnaire. l’amitié. Homme doté d’un Si grand sens Homme capable d’expride l’humour dans les momer une Si grande disments de grande épreuve ponibilité pour la personnelle. de construction Un Si grand homme lieux de culte. …. Homme Si prompt Repose en paix, à défendre les inYoro, aux côtés de térêts de la Adja Mbéya CISSÉ, Oumma islamique à ta brave mère ! travers ses représenTONTON tants. ELHADJ MALICK DIOP Homme Si heureux de se retrouver aux lieux saints du-

Yoro FALL DECES

Monsieur le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions; Monsieur Le Secrétaire Général Monsieur le Directeur de Cabinet Monsieur le Directeur Général du Travail et de la Sécurité Sociale Mesdames et Messieurs les Directeurs, Chefs de Services et l'ensemble du personnel du Ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Amadou BALDE Contrôleur du Travail délégué en service à l'Inspection Régionale de Kolda

Mère du Docteur Oumar BARRO, Titulaire de la Pharmacie «Serigne Mansour SY» à Tivaouane

El Hadji Mbagnick DIOUF Ancien député-maire de Fatick Membre du bureau politique et de l’Union Régionale PS de Fatick Ancien secrétaire général de la Coordination Communale PS de Fatick Ancien Directeur du Bureau de la Main-d’œuvre Portuaire (BMOP)

En ce jour anniversaire de ton rappel à Dieu, ta famille se souvient de toi et prie Allah SWT pour le repos éternel de ton âme en son Paradis. Malgré le vide que ton départ brusque a créé, ton souvenir reste gravé à jamais dans nos mémoires. Vous qui l’avez connu, priez pour lui. Fatiha + 11 Likhlass + Salatoul Ala Nabi

(9 août 14)

L'enterrement a eu lieu le 5 août 2014 à Aéré Lao. Tel : 77.655.09.41/ 70.704.11.16 Toute la profession présente ses condoléances les plus attristées à la famille et prie pour le repos de l'âme de la défunte. (9 août 14)

DECES La profession pharmaceutique a le regret de vous faire part du décès, survenu le 22 juillet 2014, à Dakar, de

Mme Adja Mariama DIAMÉ Mère du Docteur Aïssatou DIAGNE BA, Titulaire de la Pharmacie «Nimzatt» sise à Nimzatt 1 Guédiawaye

survenu le jeudi 31 juillet 2014 ; L'enterrement a eu le vendredi 1er août 2014 à Kolda. En cette douloureuse circonstance, le Ministre et l'ensemble du personnel du Ministère présentent ses condoléances attristées à la famille du défunt. Que la terre lui soit légère.

SERVICE COMMERCIAL Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33 / 33 859 59 43

(9 août 14)

SOUVENIR

Vous pouvez contacter

9 août 2005 9 août 2014 9 ans déjà nous quittait notre chère regrettée mère, tante et amie

l’Agence Commerciale POMPIDOU «Le Soleil»

.

L'enterrement a eu lieu le 29 juillet 2014 à Mbour. Les condoléances sont reçues à Dakar, aux HLM Nimzatt n° 2666 à Guédiawaye. Tel 77.641.16.07 Toute la profession présente ses condoléances les plus attristées à la famille et prie pour le repos de l'âme de la défunte. (9 août 14)

(9 août 14)

Adja Awa Cheikh GUÈYE En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l'avez connue et aimée, ayez une pensée pieuse pour le repos éternel de son âme. Al Fatiha + 11 Likhlass. Toutes mes prières depuis Bordeaux - Mérignac.

SERVICE RECOUVREMENT Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 303

(9-8-14)

Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou

Tél. : 33 821 07 52


BLOC-NOTES

LE SOLEIL SAMEDI 9 - DIMANCHE 10 AOUT 2014 PAGE 21

petites

annonces

I M M I G R A T I O N

F O R M A T I O N

Fax de votre Quotidien national «Le Soleil»

33 832 08 I M M E U B L E

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PREPARATION DE LA COUPE DU MONDE A MALAGA

Vers la signature de conventions d’objectifs

Premier match amical des « Lions », le 15 août

A Malaga depuis quelques jours pour la deuxième phase de leur préparation pour la Coupe du Monde, les « Lions » du Sénégal continuent leurs séances d’entraînements. Prévu pour ce dimanche 10 août, leur premier match amical contre le Mexique à Malaga a finalement été reporté au vendredi 15 août. Ce report fait suite « à un retard dans l’arrivée des Mexicains en Espagne initialement prévu ce vendredi », nous apprend un com-

ETAT – FEDERATIONS SPORTIVES

muniqué du Cnbs. Dans la foulée, le calendrier des matches amicaux des « Lions » a été quelque peu réaménagé. La rencontre avec l’Espagne reste cependant maintenue au 17 août. Le 22 août, ce sera au tour de l’Estonie de se mesurer à l’équipe de coach Cheikh Sarr qui croisera ensuite la République dominicaine le 23. Un match contre l’Egypte, l’autre équipe africaine qualifiée à cette Coupe du monde, est ciblé pour le 24 août. La rencontre avec le Mexique, qualifié pour la Coupe du monde, permettra aux « Lions » d’avoir un aperçu du basket latino-américain en vue de leur face-à-face avec l’Argentine avec qui ils partagent la poule B. « A noter que le Sénégal, déjà à Malaga, attend l’arrivée d’autres équipes annoncées sur place pour éventuellement insérer une autre rencontre dans son calendrier. Le Koweït s’est déjà signalé comme probable adversaire des Lions », poursuit le communiqué du Cnbs. L’équipe du Sénégal retournera sur Dakar le 25 août pour repartir en Espagne 3 jours plus tard. La Coupe du monde est prévue du 30 août au 14 septembre. Le Sénégal est logé dans la poule B avec l’Argentine, la Grèce, les Philippines, Porto Rico et la Serbie. O. nDIAYe

Kevin Durant lâche le Team Usa Encore un coup dur pour Team Usa qui devait déjà faire sans Lebron James, Chris Paul ou encore Carmelo Anthony. A trois semaines de l’ouverture de la Coupe du monde en Espagne, la sélection de Jerry Colangelo a perdu un nouveau cadre en la personne de Kevin Durant. Le Mvp de la saison régulière, 25 ans, trop juste physiquement de son propre aveu, a décidé de déclarer forfait. Ce alors qu’il s’apprête à signer un contrat record de 325 millions de dollars sur 10 ans.

Ibrahima Diouck, secrétaire général du ministère des Sports (à droite)

Face à l’insuffisance des moyens et l’énormité des fonds sollicités par les fédérations sportives, l’Etat compte bien surveiller la destination des fonds qu’il dégage. « Nous nous acheminons vers la signature de conventions d’objectifs avec l’ensemble des disciplines sportives », a annoncé, avant-hier, Ibrahima Diouck, le secrétaire général du ministère des Sports. C’était en marge de l’installation du comité d’organisation des prochains championnats d’Afrique de natation, prévus fin septembre à Dakar. D’après lui, ce mécanisme devrait permettre à la tutelle de mettre les entités qui reçoivent des appuis de l’Etat dans l’obligation de produire des résultats. « Ces conventions d’objectifs nous permettront d’assigner à chaque fédération des résultats à atteindre, d’avoir des engagements réciproques, de définir des indicateurs de performances pour pouvoir contrôler et évaluer le travail effectué », a poursuivi M. Diouck. C’est donc désormais un contrat de performance partagé entre parties contractantes qui permettra de procéder au partage équitable des ressources dont la distribution constitue un casse-tête pour le ministère des Sports qui a toujours recours au concours du Comité olympique pour procéder à la répartition. Le ministère des Sports

veut ainsi répondre aux sollicitations de certaines fédérations qui ont toujours réclamé la mise en place de ce genre de mécanisme. Il en est ainsi de l’athlétisme dont le président Momar Mbaye nous confiait dans un entretien que sa fédération était prête à signer un contrat dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2014-2020. « Tout cela a été quantifié, chiffré avec non seulement des bilans d’étape, mais également des critères d’évaluation très précis. Et c’est dans ce sens que nous avons invité l’Etat à signer un contrat d’objectifs avec la Fédération sénégalaise d’athlétisme ; et nous avons été les premiers à le proposer. Sur ce, nous sommes prêts à être évalués en 2014, 2015 jusqu’en 2020 », disait-il. A sa suite, Seydou Diouf du handball avait également émis le même souhait qui consiste à fixer des objectifs de performances aux entités sportives en échange de leurs financements par l’Etat. Une idée partagée donc qui fait dire à Ibrahima Diouck que « c’est donc la gestion axée sur les résultats qui sera désormais privilégiée et cela nous permettra aussi de pouvoir transposer ce mode de planification à l’ensemble des fédérations avec qui nous allons tenir des séances de travail, définir exactement ce que nous attendons d’elles ». Ousseynou POUYe

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AVIS D’APPEL D’OFFRES Le Système des Nations Unies au Sénégal, sous la coordination du PNUD, lance un appel d’offres aux prestataires pour l’approvisionnement en fournitures de bureau. Les prestataires intéressés peuvent trouver les termes de références dans le site du PNUD Sénégal à l’adresse suivante : www.sn.undp.org ou directement en cliquant sur le lien: http://www.sn.undp.org/content/senegal/fr/home/operations/ procurement/ Les soumissions sous plis fermés (comprenant une soumission technique et une soumission financière séparées le tout dans une seule enveloppe) peuvent être déposées au plus tard le 01 septembre 2014 avant 15.00 heures GMT : A l’attention du Coordonnateur du Système des Nations Unies au Sénégal sous référence ITB N°OMT1/2014 à l’adresse suivante : Immeuble Wollé Ndiaye, route du Méridien- président en face de l’hôtel Fleur de Lys.

Le tableau des demi-finales du championnat constitué Le championnat national de handball a disputé ses quarts de finale qui marquaient le début des play-offs. Les deux champions en titre sont naturellement du lot des demi-finalistes. Chez les hommes, le Dakar Université Club a acquis le dernier ticket après sa victoire sur l'Us Gorée par 31 à 23. L’Asfa aussi a poursuivi sur sa lancée en dominant le Stade de Mbour (38-19). Pareil pour la Jeanne d’Arc qui a sorti l’Olympique de Diourbel sur la marque de 28 à 22 et l’Us Rail, l’équipe surprise de ce dernier carré, qui s’est invitée dans le carré d’as en dominant en déplacement le Saltigué par 21 à 19. Chez les dames également, le dernier quatuor est connu. Le Saltigué qui espère bien remporter un 4ème

titre de rang est toujours en lice après son succès face à Sokone (3521). Diisso est également passé après son succès sur la Renaissance de Tivaouane (28-11) alors que le Stade de Mbour est sorti victorieux de son duel avec l’Olympique de Diourbel (11 à 29). Le choc de ce tour a tourné à l’avantage du Dakar Université Club qui a battu le Diamono sur le score étriqué de 19 à 18. Les huit demi-finalistes se retrouveront le 16 et 17 août prochain selon les affiches suivantes. Chez les hommes, le Duc sera opposé à l’Us Rail et l’Asfa à la Jeanne d’Arc. En dames, le choc opposera le Saltigué au Duc alors que Diisso Hbc fera face au Stade de Mbour. O. POUYe

RESULTATS 1/4 FINALES DAMeS : Saltigué – Sokone 35-21 ; Diisso – Tivaouane 28-11 ; Stade de Mbour – Olympique de Diourbel 29-11 ; Duc – Diamono 19-18. hOMMeS : Saltigué – Us Rail 19-21 ; Ja – Olympique Diourbel 28-22 ; Asfa – Stade de Mbour 38-19 ; Duc – Us Gorée 31-23.

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TennIS

L1 FRANÇAISE

Le Psg démarre encore par un nul Pour la quatrième année de rang, le Psg n’a pas réussi à s’imposer lors de la première journée de Ligue 1. Hier, les Parisiens ont en effet été tenus en échec par Reims (2-2). Si Ibrahimovic a rapidement ouvert le score (7e) avant de rater un penalty (19e), les Rémois sont passés devant avant la pause, grâce à Oniangue (22e) et Devaux (34e). C’est finalement l’inévitable "Ibra" qui a réussi à égaliser, avec l’aide involontaire de Placide (63e). Les Parisiens ont désormais rendezvous samedi prochain avec la réception de Bastia, tandis que Reims se déplacera à Saint-Etienne.

Résultat de la 1e journée : Reims - Paris SG 2 - 2 SUITE DU PROGRAMME Aujourd’hui (19h00) Evian/Thonon – Caen ; Bastia – Marseille ; Guingamp - Saint-Etienne ; Lille – Metz ; Montpellier – Bordeaux ; Nantes – Lens ; Nice – Toulouse ; Demain (15h00) Lyon – Rennes ; (19h00) Monaco - Lorient

Après Djokovic, Tsonga fait plier Murray à Toronto… Au lendemain de sa victoire face au numéro un mondial, Novak Djokovic, le Français Jo-Wilfried Tsonga s'est offert une nouvelle victoire de prestige en dominant Andy Murray hier vendredi en quarts de finale du Masters 1000 de Toronto (76, 4-6, 6-4). Auteur de 18 aces, le Manceau l’a emporté en 2h18 de jeu face à l’Ecossais, qui menait pourtant 3-0 dans la troisième manche. Il sera opposé à Grigor Dimitrov ou Kevin Anderson dans le dernier carré.

…Serena domine Wozniacki à Montréal Opposée à sa grande amie Caroline Wozniacki en quarts de finale du tournoi de Montréal, Serena Williams a décroché son billet pour le dernier carré en s’imposant en trois manches (4-6, 7-5, 7-5). L’Américaine, qui mène désormais 7-1 face à la Danoise au nombre des confrontations directes, affrontera sa sœur Venus ou Carla Suarez Navarro pour une place en finale.

LES « LIONS » DANS LA MELEE

Guirane Ndaw est d’attaque, Diawara et « Djilo » obligés de patienter Le défenseur central ou milieu de terrain défensif sénégalais Guirane Ndaw sera du déplacement de son équipe, le Fc Metz, à Lille aujourd’hui, lors de la première journée du championnat de France de L1. Pour ces retrouvailles avec l’Hexagone après quelques saisons passées outre Manche, Guirane pourrait même débuter face à ses compatriotes Gana Guèye et Pape Ndiaye Souaré, titulaires à part entière au Losc. A l’inverse, Souleymane Diawara, fraîchement trans-

féré à Nice, est encore trop juste pour être aligné aujourd’hui par son nouveau coach Claude Puel, face à Toulouse. Mais « le roc » qui a entretenu sa forme devrait très bientôt être d’attaque. Quant à Papy Mison Djilobodji de Nantes, il manquera le premier match des Canaris de ce soir face au promu Lens. Mais, ce n’est pas pour une raison de forme. C’est que, exclu en fin de saison passée, le défenseur central sénégalais a encore un match de suspension à purger.

Ministère de l’Education Nationale INSPECTION D’ACADEMIE DE KAOLACK Avis d’Appel d’offres REPUBLIQUE DU SENEGAL PAQEEB Appel d’offres national N°03/PAQEEB/IA/KL 1. Ce présent Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien national le Soleil N° 13159 du 5 Avril 2014 2. Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un crédit de l’IDA pour le financement du projet PAQEEB et a l’intention d’utiliser une partie du montant de cet appui pour effectuer des paiements au titre des marchés d’équipements de salles de classe et ouvrages annexes. 3. L’Inspection d’Académie de Kaolack sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux d’équipement en tables bancs, chaise maîtres et bureaux maitres de 15 salles de classe et 05 bureaux-magasins dans la région de Kaolack Les travaux sont subdivisés en deux (02) lots distincts et indivisibles

(221) 33.941.13.41 Adresse électronique : iakaolack2007@yahoo.fr et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : IA Kaolack Quartier Kasnack derrière la Gendarmerie, de 8 heures à 13 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après midi. 5. Les exigences en matière de qualifications sont : Pour chaque lot : a) Capacité financière Le Soumissionnaire doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait aux exigences ci-après : . Avoir réalisé au cours des trois dernières années (2010, 2011, 2012), un chiffre d’affaires moyen au moins égal à une fois et demi (1,5) le montant de son offre. A cet effet, le candidat apportera la preuve par la production des états financiers des exercices sus-indiqués dûment certifiés par un Commissaire aux comptes agréé ou attestations de travaux N° du SDC BA Localités concernées dûment signées par des maîtres d’ouvrages et que celles délivrées par LOT les maitres d’œuvre (Bureaux d’architectures ou de suivi) ne seront Les sites destinés à recevoir le mobilier sont situés pas acceptées. à : CR Médina Sabakh (EFA Keur Ayib Poste et • justifier d’un montant minimum de liquidités et/ou facilités de crédit 1 9 3 Keur Backa Bassine) CR Darou Salam (Keur net d’autres engagements contractuels de : Ndary Ndiaye ) • Pour le lot 1 : F CFA 7 800 000 Les sites destinés à recevoir le mobilier sont • Pour le lot 2 : F CFA 5 200 000 2 6 2 situés à : CR Prokhane (Mancacounda Rip) b) Capacité technique et expérience CR Maba Diakhou (Santhie Omar Diagne ) Le Soumissionnaire doit prouver, documentation à l’appui qu’il satisTOTAL 15 5 fait aux exigences de capacité technique ci-après: • disposer d’un atelier de menuiserie équipé du matériel suivant : SDC : salles de classe BA : bloc administratif Les lots seront attribués selon la combinaison la plus avantageuse pour • 1 cintreuse automatique ou 2 cintreuses manuelles ; • 1 poste de soudure autonome ; l’Administration. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national • 1 équipement de peinture à air. (AON) tel que définit dans les « Directives : passation des marchés fi- • 2 gabarits de tables-bancs au moins nancés par les Prêts de la BIRD et les Crédits de l‘IDA », et ouvert à • disposer d’au moins d’un camion de capacité 20 m3 ; tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les • disposer d’au moins d’une camionnette NB : Le Candidat doit fournir sous peine d’élimination les cartes Directives5. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir de plus am- grises des véhicules concernant la logistique proposée .En cas de loples renseignements auprès de l’Inspection d’Académie de Kaolack cation, les contrats de location dument signés et les cartes grises des BP N° 306 téléphone (221) 33.941.24.18 77 569 32 38 Télécopie : véhicules devront accompagner le dossier de soumission et pour le

matériel ,les factures d’achat. Le Soumissionnaire doit prouver, documentation à l’appui, qu’il satisfait aux exigences d’expérience ci-après : • avoir exécuté au moins deux (02) marchés d’équipement en mobiliers de nature et de complexités similaires au cours des cinq (05) dernières années. 6.Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet à l’adresse mentionnée ci-après: IA Kaolack, Quartier Kasnack derrière la Gendarmerie contre un paiement non remboursable de F CFA 20 000. La méthode de paiement sera en espèce. Le Dossier d’Appel d’Offres sera remis en mains propres. Un exemplaire du dossier est disponible pour être consulté gratuitement sur place par les candidats qui le souhaitent 7. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après Inspection d’Académie de Kaolack au plus tard le 11 Septembre 2014 à 8 H 45 mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après Inspection d’Académie de Kaolack Quartier Kasnack derrière la Gendarmerie, le 11 Septembre 2014 à 9H 30 mn. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de : • Lot 1 : F CFA 650 000 ou d’un montant équivalent en devise librement convertible; • Lot 2 : F CFA 4 500 000 ou d’un montant équivalent en devise librement convertible; • NB : Les garanties doivent être établies séparément sous peine d’élimination Le délai de validité des garanties de soumission est de vingt huit (28) jours après l’échéance du délai de validité de la soumission. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est : IA Kaolack Quartier Kasnack derrière la Gendarmerie téléphone 33.941.24.18 Fax : 33.941.13.41 Adresse électronique : iakaolack2007@yahoo.fr L’Inspecteur d’Académie 09 AOUT 2014

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19E CHAMPIONNAT D’AFRIQUE

Rendez-vous à Marrakech à partir de demain La ville de Marrakech (Maroc) accueille l’Afrique à partir de ce dimanche 10 août jusqu’au 14 prochain pour le compte de la 19e édition du championnat d’athlétisme seniors. Outre la quête de lauriers, les athlètes auront en ligne de mire une qualification à la coupe du monde d’athlétisme sur les mêmes lieux le mois prochain.

Adja Arette Ndiaye sera alignée aux 100 m haies et relais 4 x 100 m.

Au total, 44 épreuves, soit 22 pour les hommes et autant pour les dames, sont au programme des 19èmes championnats d’Afrique d’athlétisme dont le coup d’envoi est prévu dimanche matin. Des 100 m au javelot en passant par les 200, 400, 800 m, entre autres épreuves, toutes les disciplines olympiques sont au pro-

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gramme des athlètes pendant cinq jours. Et pour lancer la compétition, c’est l’épreuve des 100 m hommes qui est au programme dimanche matin 9 heures. Les dames suivront 30 minutes plus tard sur la même distance. Dans l’après-midi, ce sont également les hommes qui seront en lice les premiers à 17h45 sur les 400 m haies et la hauteur. Les dames boucleront la première journée à 21h15. Ouverte aux athlètes séniors, la compétition est également autorisée aux « juniors de 18 ou 19 ans, nés les 31 décembre 1995 ou 1996 » d’après le règlement. Pour se qualifier à ces joutes continentales, il faut réaliser les minima qui varient selon le sexe et la distance. Forte de 19 membres dont 14 athlètes, la délégation sénégalaise a rallié le Maroc depuis hier. Elle est dirigée par Mme Astou Bèye du ministère des Sports. En dames, les couleurs sénégalaises seront défendues par Fatoumata Diop (400 m et relais 4x100 m), Mame Fatou Faye (400 m haies et relais 4 x 100 m), la championne en titre Gnima Faye qui va défendre son bien aux 100 mètres et au relais 4x 100 m, Adja Arette Ndiaye (100 m haies et relais 4 x 100 m), Sokhna Safiétou Kanté (triple saut et relais 4 x 100 m), et Ami Sène qui va aussi défendre son

titre au marteau. Elle est par ailleurs détentrice du record dans cette discipline. Donc, elle a non seulement un titre défendre, mais aussi un record à soigner. Autant dire que le Sénégal attend beaucoup d’elle. Chez les messieurs, c’est sur Ndiss Kaba Badji que le Sénégal va miser. Champion d’Afrique en titre, au Bénin, le spécialiste du saut en longueur tentera de défendre sa couronne. Moulaye Sonko (100 m, 200 m et relais 4 x 100 m), Daouda Diagne (200 m et relais 4 x 100 m), Moussa Dembélé et Amadou Makhtar Guèye (110 m haies et relais 4 x 100 m), Amadou Ndiaye (400 m), Mamadou Guèye (triple saut et relais 4 x 100 m) et Manirou Dembélé (hauteur) iront, eux, à la conquête des lauriers dans ces championnats qualificatifs à la Coupe du monde d’athlétisme prévue en septembre sur les mêmes lieux. En effet, « ces championnats serviront de base de sélection de l'équipe africaine qui participera à la Coupe du monde d'athlétisme qui aura lieu au mois de septembre 2014 à Marrakech entre les différentes sélections continentales », indique la Fédération sénégalaise d’athlétisme. Par ailleurs, parmi les 14 athlètes sénégalais, 3 évoluent aux Etats-Unis (Moussa Dembélé, Amadou Makhar Guèye et Mamadou Guèye), 5 en France (Gnima Faye, Adja Arette Ndiaye, Amy Sène, Ndiss Kaba Badji et Manirou Dembélé), les 6 autres sont des locaux. Ansoumana SAMBOU

COTE D’IVOIRE

Drogba, l'adieu aux « Eléphants » Drogba et les Eléphants, c’est fini ! L’Ivoirien a annoncé hier qu’il prenait sa retraite internationale. L’attaquant a expliqué sa décision sur son site officiel : « C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai décidé de mettre fin à ma carrière internationale », révèle-t-il. Drogba restait sur une participation à la Coupe du monde au Brésil en tant que capitaine mais où il n’avait débuté que le troisième match de poule face à la Grèce (1-2), une rencontre fatale aux ambitions des siens. « Ces douze années passées en équipe nationale ont été immenses en émotions, poursuit l’ancien Marseillais. De ma première sélection à mon dernier match, il a toujours été important pour moi de donner le meilleur de moi-même pour mon pays. Je suis bien sûr fier d'avoir été le capitaine de cette équipe pendant 8 ans et d'avoir contribué à placer mon pays la Côte D'Ivoire sur la scène mondiale en participant à 3 coupes du monde d'affilée et deux finales de Can malheureuses ». Âgé de 36 ans, Drogba compte 106 sélections sous le maillot ivoirien, 3 participations à la Coupe du monde (2006, 2010 et 2014

pour des éliminations au premier tour), mais, effectivement, aucun titre en dépit de deux finales de Can (2006 et 2012), toutes deux perdues. Sa première cape date de septembre 2002, peu après son arrivée à Guingamp en provenance du Mans. « Je ne remercierai jamais assez les fans pour tout leur amour et leur reconnaissance pendant ces années, explique aussi celui qui s’était notamment investi pour le retour de la paix dans son pays via un message envoyé aux politiques en 2006 puis lors des événements post-électoraux de 2011. Tous mes buts, toutes mes sélections et victoires sont pour vous, je vous aime !!! Je remercie tous les joueurs qui m'ont permis de vivre de grandes émotions et je souhaite bonne continuation à mes nouveaux ex-partenaires pour les échéances à venir et bien sûr « akwaba » au nouveau sélectionneur. » Ce nouveau sélectionneur, c’est Hervé Renard, nommé cet été et qui ne pourra donc pas compter sur la star des « Eléphants » lors de la prochaine Can. Interrogé par Canal Plus dans une interview qui sera diffusée

en intégralité demain dans le Canal Football Club, Drogba explique qu’il ne reviendra pas sur sa décision même si l’ancien entraîneur sochalien devait l’appeler. « Je lui expliquerai et je pense qu’il comprendra très bien pourquoi. Mais à un moment donné, il faut savoir s’arrêter » juge-t-il. Non sans avoir levé un petit voile sur sa position: « C’est une décision difficile parce que je sais de quoi je suis capable mais à partir du moment où je sens qu’on n’a plus confiance en moi comme avant, je pense que c’est une décision sage », glisse-t-il.

TRANSFERTS

Diafra Sakho en route pour West Ham Diafra Sakho devrait quitter le Fc Metz pour rejoindre West Ham United dans les prochaines heures. Le meilleur joueur de Ligue 2 lors de l'exercice 2013/2014 "ne sera plus Messin cette saison", d'après les propos en conférence de presse du coach des Grenats Albert Cartier. L'attaquant international sénégalais devait passer sa visite médicale avec les Hammers hier, avant de parapher un contrat chez le pensionnaire de Premier League contre une indemnité de transfert estimée à 4,5 millions d'euros. Arrivé en Moselle en 2007, le joueur de 24 ans a pris part à 37 rencontres et marqué 20 buts la saison dernière, des performances qui ont permis aux hôtes du stade Saint-Symphorien d'être sacrés champions de Ligue 2. A West Ham, Diafra devrait retrouver son coéquipier de la « Tanière » Cheikhou Kouyaté, transféré il y a quelques semaines d’Anderlecht (Belgique).

L’Ivoirien Tié Bi rejoint l'Asteras Tripolis (AFP) - Le milieu ivoirien d'Evian/Thonon Eric Tié Bi s'est engagé pour trois ans avec l'Asteras Tripolis, a annoncé hier le club grec, sans préciser le montant de la transaction. Tié Bi, 24 ans, évoluait chez les Hauts-Savoyards depuis 2010 où il a disputé 86 matches sans inscrire un seul but. L'Asteras s'est qualifié jeudi pour les barrages de l'Europa League où il affrontera les Israéliens du Maccabi Tel-Aviv (aller le 21 août, retour le 28 août).

KARATe

CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014

Les aspects techniques et administratifs avant les combats à partir de jeudi Le stadium Marius Ndiaye accueille à partir de ce dimanche les 15èmes Championnats d’Afrique de karaté, 17 ans après la dernière édition tenue à Dakar en 1997. Pour cette présente édition, le Comité d’organisation est à pied d’œuvre depuis son installation en janvier dernier. Pour l’heure, les préparatifs vont bon train, selon son président, Samba Issa Bousso, avec tout de même quelques difficultés. Car sur un budget estimé à plus 108 millions de FCfa, le comité d’organisation affirme n’avoir reçu qu’un peu plus de 60 millions (dont une subvention de 35 millions) de l’Etat. D’où son appel aux partenaires pour lui permettre de boucler la somme afin de faire face aux diverses charges. « Nous recherchons toujours des ressources additionnelles. En plus des subventions et des quelques appuis que nous avons de sponsors, nous avons mis en place des mécanismes comme les droits télé pour avoir d’autres financements », renseigne M. Bousso. Il ajoute que la somme dont dispose sa structure ne lui permet pas, pour le moment, de faire face aux charges. Et vu l’importance de la manifestation qui « verra la participation des présidents de la fédération internationale de karaté et de la fédération française », il importe de réussir l’organisation en plus des deux autres défis qu’ils se sont lancés, à savoir la participation et la mobilisation. « C’est à Dakar que sera expérimenté le contrôle anti-dopage. Ce qui implique beaucoup de matériels à mettre en place », renseigne-t-il. « Dakar sera la rampe de lancement du karaté qui est candidat à l’olympisme. Et nous voulons donner à partir d’ici un signal fort au Cio », estime M. Bousso. D’ailleurs, une mission d’inspection de l’Union des fédérations africaines de karaté (Ufak) sera dès ce samedi à Dakar pour vérifier l’état des préparatifs. A deux jours du début des championnats, 20 des 29 pays qui avaient manifesté le désir de participer avaient effectivement confirmé leur participation hier : Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, CapVert, Congo, Rd Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Libye, Ma-

Diéwo Wane, une des « Lionnes » du kata.

dagascar, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Rwanda, Sénégal et Tunisie. Des pays qui « ont déjà envoyé des informations sur la tailles de leurs délégations et sollicité des réservations ». Et pourraient être rejoints « au dernier moment par d’autres » qui ont mesuré l’importance des championnats qui seront les derniers avant les prochaines joutes mondiales prévues en novembre à Brême, en Allemagne. « Une bonne participation à Dakar serait une rampe de lancement pour Brême », estime El Hadj Yatma Lô, membre du comité d’organisation. Même si l’événement démarre ce dimanche, les compétitions ne commencent que jeudi. Avec, au programme, les éliminatoires et repêchage individuel kata en hommes et dames prévus à partir de 9 heures. L’après-midi de jeudi verra les combattants sortis victorieux se faire face dans les finales. Le vendredi sera marqué par l’entrée en lice des combattants en kumité qui se feront aussi face dans les éliminatoires et repêchage. Les compétitions par équipes auront, pour leur part, lieu samedi. Mais auparavant, place aux aspects administratifs et techniques des championnats qui débutent lundi par un stage et une lecture du règlement kumité à l’intention des arbitres et entraîneurs qui devront également passer un examen écrit. Ousseynou POUYe

Les « Lions » désormais au complet Le point de presse du comité d’organisation des 15èmes championnats d’Afrique de karaté a été une occasion pour Me Souleymane Cissé qui représentait le directeur technique national de signaler que le nombre de combattants sénégalais est désormais de 28 au lieu des 29 initialement convoqués. Ce, après le désistement d’El Hadji Gueye Ndour qui évolue actuellement au Etats-Unis. En regroupement interne depuis lundi au Magic Land, les combattants locaux ont été finalement rejoints par les deux « Français », Maguette Seck et Abdou Lahat Cissé, des pratiquants d’expérience qui seront un plus pour le groupe constitué en majorité de jeunes qui font leurs premiers pas en Afrique. « La capitaine d’équipe, Maguette Seck, est championne d’Afrique et a remporté l’Open de Paris face à la tenante du titre. Elle a participé à toutes les dernières campagnes du Sénégal au plan international », soutient Souleymane Cissé qui estime qu’avec son compatriote Lahat Cissé qui s’est classé 3ème de ce même tournoi, le groupe pourrait être stimulé. Ce qui devrait permettre au Sénégal de retrouver sa place au sommet du karaté continental puisqu’aux derniers championnats d’Afrique disputés en 2012 au Maroc, les « Lions » étaient rentrés au bercail sans médaille d’or après en avoir remporté 4 aux Jeux africains de Maputo en 2011. Une anomalie qu’il faudra corriger à Dakar où le Sénégal compte bien rester maître, 17 ans après la génération des Souleymane Bâ Diallo, Fodé Ndao, Mouhamed Ali Ndiaye, Madieyna Diouf, El Mokhtar Diop, Ndeye Amy Seck, Diarra Gueye, Malamine Marro, entre autres, vainqueurs en kata et kumité en 1997. O. POUYe

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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