FONGIP
50 milliards de FCfa mobilisés pour accompagner L'ETUDIANT BASSIROU FAYE INHUME HIER A DIOURBEL les Pme-Pmi LUNDI 25 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13274 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
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L’Etat promet une enquête rigoureuse et un soutien à la famille Un dernier hommage plein d'émotion
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SANTE COMMUNAUTAIRE
Un plan stratégique de 5 ans lancé
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MANIFESTATION INTERDITE
Le Pds dénonce la décision PAGE 2 du préfet
L’HABILLEMENT D’HIER A AUJOURD’HUI
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Conflit de générations autour des goûts et des couleurs MUSIQUE
COOPERATION SENEGALO-TURQUE
Un marché national et une gare pour gros porteurs prévus à Diamniadio
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Fallou Dieng ouvre une nouvelle séquence de sa carrière PAGES 9 A 14 AUTOREGULATION DANS LES MEDIAS
Le tribunal des pairs installé le mercredi PAGE 16
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P olitique & I nstitutions
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
BABA NDIAYE, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE KAOLACK
« Nous ne cautionnons pas des déclarations qui sapent la stabilité du pays » Propos recueillis par Mamadou CISSE.
Baba Ndiaye qui se dit désolé comme tout bon Sénégalais de la situation de crise que traverse l’université, souhaite que des solutions rapides et durables soient trouvées. « C’est pourquoi j’invite tous les acteurs à se mettre autour d’une table, en dehors de toutes influences ou manipulations politiciennes, afin d’arriver à une situation plus stable », a-t-il déclaré. Le président du conseil départemental de Kaolack qui a regretté la mort de l’étudiant Bassirou Faye, a salué la réaction du président de la République, souhaitant, du coup, que les responsabilités soient vite situées, afin que les sanctions idoines soient prises contre les meurtriers. Baba Ndiaye a, cependant, porté à l’attention du peuple que « le président Macky Sall accorde un grand intérêt à la formation de la jeunesse et à l’enseignement supérieur en particulier ». A son avis, le président Macky Sall est convaincu qu’un pays en voie de développement ne peut se construire et se développer durablement, sans une jeunesse qualifiée, techniquement compétente et dévouée. « C’est pourquoi, ayant trouvé des capacités d’accueil insuffisantes, le président Macky Sall a initié plusieurs programmes d’extension et de création de
nouvelles universités afin de permettre à tous les bacheliers sénégalais de bénéficier d’un cadre de formation innovant », a-t-il souligné. Selon lui, le chef de l’Etat a relancé beaucoup de projets qui étaient à l’arrêt et qui avaient démarré depuis 2008. Il s’agit de 4 bâtiments de l’Ucad pour un montant de 2 milliards 159 millions de FCfa, de 3 cuisines restaurants au Coud, à l’ex-Ecole normale supérieure et à l’université de Thiès, de 2 bâtiments pédagogique, 3 bâtiments d’hébergement et d’un foyer à l’université de Bambey, de 3 bâtiments d’hébergement, d’une bibliothèque et d’un amphithéâtre à l’Ugb. Il y a aussi, a-t-il fait noter, la cité des enseignants de Dakar pour laquelle le président a mis un milliard de FCfa, sans compter que d’autres cités sont en cours de réalisation à Ziguinchor et à Thiès. Pour mieux rapprocher les étudiants des lieux d’études, a ajouté le responsable de l’Apr, le président de la République a initié une politique de construction de centres délocalisés universitaires dans certaines régions. Il s’agit de ceux de Kolda pour l’université Assane Seck de Ziguinchor et de Guéwoul pour l’Ugb. Les travaux d’achèvement de l’hôtel du Rail et du Palais du Congrès sont
terminés pour un montant de 700 millions de FCfa au profit de l’université de Thiès, a indiqué M. Ndiaye. Il a également fait état de la réalisation de nouveaux pavillons, amphithéâtres et bibliothèques dans les universités de Dakar, Saint-Louis, Bambey, Thiès, Ziguinchor et d’autres qui sont en cours de construction. De nouvelles universités A cela, il ajoute les constructions de nouvelles universités du Sine- Saloum, Tamba et Dakar, mais également l’orientatin des étudiants non orientés dans les instituts privés de la place. Toutes ces réalisations, selon lui, ont été effectives en 2 ans d’exercice de pouvoir du président Macky Sall. Dans ce contexte, Baba Ndiaye a invité à la poursuite des négociations entre le mouvement estudiantin et le ministre de l’Enseignement supérieur en vue de trouver des solutions heureuses à la crise dans le respect des principes de l’Etat de droit. Interrogé sur les déclarations ayant tendance, selon le camp présidentiel,
La jeunesse invitée à « soutenir » les réformes du président Sall (APS) – Le Mouvement national vision républicaine, structure politique affiliée à l’Alliance pour la République (Apr), invite la jeunesse sénégalaise à ''faire preuve de patience et à soutenir'' les réformes entreprises par le président de la République pour ''redresser'' le pays. ‘’Le Mouvement national Vison républicaine en appelle à l’intelligence de la jeunesse à comprendre, accompagner, soutenir et s’approprier les réformes que le président Macky Sall est en train d’amorcer à travers des actes forts’’, lit-on dans un communiqué
transmis à l’Aps. Ce communiqué sanctionne une réunion du bureau national de la structure affiliée au parti présidentiel s’est tenue la veille à Louga. ‘’(…) Il est question de patience car la seule grande mesure de l’action politique est le temps. Donnons donc au président Macky Sall le temps de la mise en œuvre de ses réformes qui porteront bientôt leurs fruits’’, indique le texte. Le bureau du Mouvement national Vison républicaine, dirigé par Oumar Badiane, dénonce les ‘’tentatives de déstabilisation’’ et ''réaffirme son
soutien à toutes les initiatives'' du pouvoir. ‘’Il existe aujourd’hui des gens qui n’ont pas intérêt à préserver notre légendaire stabilité et tentent de semer la confusion dans la tête des citoyens sénégalais, alors que le pays n’en a pas besoin’’, souligne le texte. ‘’La traque des biens mal acquis est une des composantes du contrat qui lie le président Macky Sall au peuple. C’est une exigence de transparence, une demande sociale contrairement à l’idée de chasse aux sorcières véhiculée par les mis en cause’’, mentionne le communiqué.
« Notre combat, c’est la prise en charge des préoccupations des populations »
Le maire de fatick, le ministre des Sports, Matar Bâ, a rappelé, lors de la réunion du conseil municipal, que son combat reste la prise en charge des préoccupations des populations. C’est pourquoi, a-t-il rappelé, toutes les actions vont dans le sens du développement et du rayonnement de la ville. Cette rencontre était axée sur l’adoption de l’autorisation spéciale pour les fonds de dotation qui se chiffrent à 95 millions de FCfa, soit une baisse de près de 5 millions de FCFa et les fonds de concours d’un montant de 40 millions de FCfa, soit une hausse de 26 millions de FCfa. Selon le maire, pour les fonds de dotation, le gros de l’enveloppe est destiné à la santé, l’éducation, au social,
vie de la nation. « Cependant, l’on doit se garder de tenir des propos qui peuvent ternir l’image d’une personne ou d’une famille sans en disposer de preuves suffisantes ». Il a rappelé que le président de la République est une institution. Il est donc inacceptable qu’un Sénégalais, qui il puisse être, de façon claire ou détournée, orchestre des actions qui porte atteinte à l’image ou la personnalité de celui-ci. « Nous encourageons les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions utiles pour sanctionner négativement, de pareils comportements », a-t-il souligné. « En tant que citoyen et homme politique, nous ne pouvons plus supporter certaines déclarations dont le but est de saper la stabilité de notre pays ou l’image de notre président », a-t-il ajouté.
MANIFESTATION INTERDITE DE L’OPPOSITION
Le Pds dénonce la décision préfectorale Suite à l’interdiction de la manifestation qui était prévue samedi dernier, sous la présidence de son secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, à la Place de l’Obélisque, le comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds), dans un communiqué, a dénoncé la décision du préfet du département de Dakar. La manifestation de l’opposition initialement prévue samedi, à Dakar, n’a pas eu lieu. Elle a été interdite par l’autorité administrative qui, dans ses motifs, a évoqué un trouble à l’ordre public face à la situation qu’a connu la capitale ces derniers jours. Selon l’autorité administrative, le lieu choisi occupe une place centrale dans la circulation. Le Pds, dans un communiqué, dit prendre acte de cette interdiction qu’il qualifie de «décision sans fondement qui porte atteinte au droit constitutionnel, aux marches et manifestations publiques». Le Cd du Pds a demandé à ses avocats de saisir la justice. En outre, le Pds informe l'opinion qu'il n'accepte plus ce qu’il juge de «dérives autoritaires». Toujours d’après le communiqué, le Pds «tient également à informer l'opinion internationale ainsi que les représentations
diplomatiques et consulaires des graves violations des droits et libertés garantis par la Constitution et les conventions et traités internationaux." Le comité directeur a aussi fait savoir que «le Pds et son secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, demandent aux Sénégalaises et Sénégalais de se tenir prêts à participer massivement aux prochaines manifestations qui seront organisées ». Dans la matinée de samedi, les responsables du Pds avaient d’abord décidé de braver l’interdiction. Le préfet de Dakar, dans un de ses motifs, avait expliqué que les effectifs n’étaient pas disponibles pour encadrer la manifestation de l’opposition. A notre passage, des éléments de la sécurité étaient postés à certains endroits pour faire respecter la décision de l’autorité administrative. Amadou DIOP
REPRISE DES BOMBARDEMENTS ISRAELIENS
MATAR BA, MAIRE DE FATICK Le nouveau conseil municipal de Fatick a tenu sa première réunion axée sur l’adoption de l’autorisation spéciale pour les fonds de dotation et de concours de 2014. Au cours de cette rencontre qui a eu pour cadre la salle de réunion de la nouvelle mairie, le maire Matar Bâ a dit que son seul combat demeure la prise en charge des préoccupations des populations de Fatick.
à attiser le feu, le président du conseil départemental a souligné qu’il est important que « certains hommes politiques comprennent qu’un pays ne peut être en campagne électorale permanente. Nous sommes dans un pays de droit et de démocratie ». « Après les élections, ce qui importe, c’est de se mettre au travail. Cela, le président Macky Sall et son gouvernement l’ont compris et s’y attèlent pleinement pour le grand bonheur du peuple sénégalais », a-t-il avancé. Par contre, ceux qui, selon lui, veulent à tout prix attiser le feu, doivent savoir que dans un Etat de droit comme le nôtre, tout n’est pas permis et qu’ils ont atteint le seuil de tolérance possible. A son avis, chaque Sénégalais peut donner librement son opinion sur la
à la jeunesse et aux sports, tandis que les fonds de concours serviront, en grande partie, à l’achat de deux véhicules et une moto pour un bon fonctionnement des services de la mairie. Il a rappelé que le conseil municipal sortant a abattu un travail très important. Aussi, Matar Bâ a indiqué que les travaux du marché central seront bientôt accélérés pour permettre aux commerçants d’occuper les cantines et à la mairie d’avoir des recettes supplémentaires. De plus, il a soutenu que le projet d’implantation d’une biscuiterie avec les Turcs va bientôt se réaliser. Il a annoncé que cette biscuiterie va ouvrir ses portes dans la première quinzaine du mois de janvier 2015. Selon lui, l’usine préfabriquée en Turquie est en route. Le projet avicole avec les Russes dont les bâtiments sortent de terre, at-il rappelé, va également permettre à plus d’une centaine de jeunes d’avoir du travail. ` Oumar Ngatty BA
L’ambassadeur palestinien à Dakar condamne une « agression barbare » L’ambassade de l’Etat de Palestine au Sénégal a estimé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, qu’Israël a prémédité la reprise de cette «agression barbare» contre la population civile palestinienne et que par « ces actes criminels, le gouvernement israélien a clairement choisi de saboter le cessez-le-feu et de mettre fin aux négociations en cours en Egypte.» Faisant le bilan « des massacres » à hauteur de 58 morts, dont de nombreux enfants et près de 200 blessés, ces trois derniers jours, l’ambassade palestinienne considère qu’Israël, son armée et son gouvernement qu’elle qualifie d’extrémistes, « portent l’entière responsabilité du sabotage de la trêve, et de l’arrêt des négociations.» Accusant, en outre, ces derniers, de poursuivre leurs politiques coloniales sur toute l’étendue des territoires palestiniens occupés et « visant à détruire le projet national palestinien, et l’établissement de son Etat indépendant», fait comprendre le communiqué. Il informe qu’au total, depuis 46 jours, «l’armée israélienne a assassiné plus de 2.071 palestiniens dont 553 enfants, 253 femmes, et plus de 96 personnes âgées.» A. DIOP
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Dans le Saloum où il s’est retrouvé le week-end dernier, le président du conseil départemental de Kaolack et responsable à l’Apr, Baba Ndiaye, par ailleurs président du conseil de surveillance de l’Agence nationale de contruction des Bâtiments et Edifices publics, s’est prononcé sur la crise universitaire, avant de s’offrir en bouclier contre ceux qui, dit-il, s’attaquent, sans raison, aucune au président Macky Sall qui est une institution.
A CtuAlites
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
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SANTE COMMUNAUTAIRE
Le Sénégal se dote d’un plan stratégique de 5 ans Pour réorganiser les interventions en santé communautaire, le Sénégal vient de se doter d’un plan stratégique de 5 ans.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a procédé, vendredi dernier, à Dakar, au lancement du plan stratégique de santé communautaire 2014-2018 dont l’objectif est de systématiser, organiser et coordonner l’ensemble des interventions communautaires du pays. Ce plan cherche aussi à faire bénéficier aux populations un accès universel, promotionnel, préventif et curatif aux services de santé. C’est dire qu’il vise à garantir un niveau de santé économiquement et socialement productif. Ce qui fait dire au
Pr. Seck que la santé communautaire est « un pilier de la politique sanitaire du Sénégal ». Abondant dans le même sens, le directeur général de la Santé, Dr Papa Amadou Diack, a précisé que « c’est pour cette raison que le Sénégal, en collaboration avec le Programme santé communautaire de l’Usaid, a élaboré 2 documents de base, dont l’un intègre l’ensemble des activités qui seront développées durant les 5 prochaines années ». Il a indiqué que les acteurs qui mettront en œuvre cette problématique de santé ne se-
ront pas forcément le personnel de santé. D’où l’intérêt de développer l’approche santé communautaire, parce qu’elle oblige les populations à participer à l’élaboration, la gestion et la mise en œuvre des stratégies de santé. « Avec l’appui des partenaires, nous allons passer à l’action et à l’accélération, afin que les indicateurs soient boostés », a ajouté Dr Diack. Selon lui, cela revient à accorder la priorité à la santé de la mère et de l’enfant, mais également à la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles. La directrice par intérim de l’Usaid, Lisa Franchett, a, pour sa part, rappelé que les documents de référence pour la mise en œuvre intégrée des interventions de santé communautaire au Sénégal sont le résultat d’un long processus participatif et consensuel. Elle a informé aussi que la composante santé communautaire de l’Usaid concerne 72 districts sanitaires dans les 14 régions du pays. « Nous avons comme objectif de consolider et d’élargir les interventions de santé communautaire, dans la perspective d’une pérennisation des activités par le ministère de la Santé », a promis Mme Franchett. Eugène KALY
PREVENTION DE LA FIEVRE A VIRUS EBOLA
Kolda peaufine son dispositif de prévention Les autorités sanitaires de la région médicale de Kolda se mobilisent pour faire face à la menace de la fièvre à virus Ebola. Sensibilisation, formation, aménagement de sites, distribution de kits, simulation sont, entre autres, les mesures prises. La région médicale de Kolda veut contrer l’entrée de la fièvre à virus Ebola dans la région. Sur ce, elle a organisé, samedi dernier, une réunion technique pour peaufiner le plan régional de prévention et de préparation de la riposte face à la menace de propagation de l’épidémie. La rencontre a réuni les médecins-chef des 3 districts de la région, la brigade régionale d’hygiène, les services de sécurité, les représentants de la société civile, de l’association des tradipraticiens et les médias. « Le dispositif sanitaire que nous avons mis en place vise 2 objectifs, à savoir comment prévenir la propa-
gation de la maladie et quelle riposte préparer si, malgré les mesures de prévention, un cas survenait », a déclaré Dr Barnabé Gningue, le médecin-chef de la région. Le plan de riposte met l’accent sur la sensibilisation des populations et les mesures d’hygiène à prendre. A cet effet, des caravanes seront organisées dans les communes, les marchés hebdomadaires, les villages frontaliers avec la Guinée et les sites d’exploitation forestière pour donner la bonne information. Le plan prévoit également le renforcement des capacités des prestataires, notamment le personnel de santé, les Or-
ganisations communautaires de base (Ocb) et la formation des leaders d’opinion comme les imams, les curés, les notabilités coutumières, les chefs de village, ainsi que la mise en place de sites d’isolement des personnes suspectées d’être atteintes du virus Ebola. Ces sites équipés de kits seront aménagés dans les différentes structures sanitaires, particulièrement au centre hospitalier régional de Kolda, et dans les postes de santé de la zone rurale. Et ce, dans le but de faciliter la prise en charge des cas suspects. Les autorités sanitaires prévoient aussi d’organiser des opérations de simulation à la prise en charge des cas pour permettre aux prestataires d’acquérir les réflexes nécessaires, surtout sur le plan psychologique, organisationnel et matériel. Mamadou Aliou DIALLO
MAIRIE DE DAKAR
« And dollel Khalifa » accuse l’Etat de bloquer le fonctionnement Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, des partisans du maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, regroupés dans le mouvement « And dollel Khalifa » disent dénoncer le blocage des mairies. Soulignant que depuis quelques temps, la presse évoque la question relative au « dépouillement de la mairie de Dakar par le régime, de tous ses attributs avec la signature annoncé ou déjà faite du décret 2014-926 relative au Code général des collectivités locales » et que l’acte 3 de la décentralisation ainsi que le nouveau Code électoral sont taillés sur mesure, les amis de M. Sall, rappellent que « les populations de Dakar ont plébiscité les listes proches du maire Khalifa Ababacar Sall ». Malgré tout, affirment-ils, « le pouvoir n’a pas encore
fini avec sa décision de mise à mort du maire de Dakar ». Selon « And dollel Khalifa », aujourd’hui, « les mairies sont bloquées ». A en croire les partisans de M. Sall, « au-delà du fonctionnement, les aides sociales, qui étaient d’un appui certain pour les populations indigentes lors des fêtes, ne sont pas versées pour la Korité et ne le seront certainement pas pour la tabaski à venir. L’administration des municipalités demeurent actuellement au point mort, tant du point de vue des finances, que de la gestion des affaires courantes ». Ils réclament, pour la survie de la coalition « Benno Book Yakaar », que cessent les « coups fourrés » contre le maire. Par ailleurs, le mouvement « And dollel Khalifa » s’insurge contre ce
Khalifa Sall, maire de Dakar.
qu’il appelle «le processus de confiscation des voix des populations » à Podor, Ndindy et Keur Baaka. D. MANE
MOHAMED SALOUM SOUMARE, INVENTEUR
La machine à laver à manivelle pour alléger le travail des ménagères Les inventeurs sénégalais n’ont pas encore fini de révéler tout leur talent. Mohamed Saloum Soumaré a fabriqué une machine à laver à manivelle inspirée des procédés africains. Avec cette invention, l’usager gagne du temps et économise de l’eau. Le défi, c’est la vulgarisation de cet outil pour son usage à grande échelle afin de soulager les femmes.
Le linge est un casse-tête pour les ménagères. Elles n’ont plus de temps. En plus, l’exercice exige de l’énergie. Les pressing s’ouvrent à tour de bras dans les quartiers aisés et gagnent peu à peu d’autres où résident des personnes à revenus modestes. Ce sont autant de contraintes qui ont poussé le photograveur Mohamed Saloum Soumaré à concevoir une bassine à laver à manivelle. « A travers cette invention, je veux juste réduire les charges de travail des femmes », résume-t-il. Cette fabrication est basée sur la culture africaine, avec une touche de modernité. En fait, qu’est-ce qu’une bassine à laver à manivelle ? Une planche en bois à la face entrecoupée d’ondulations. Plus connue sous le nom de « banco », est largement utilisée dans les villages et, dans une moindre mesure, dans des centres urbains. Cette planche surmontée de 2 poignées est incorporée dans une bassine. Le fond de celle-ci porte un trou de 35 mm de diamètre localisé au centre. L’ouverture est destinée à abriter l’axe central de la manivelle et sert à stabiliser tout le système dans sa partie inférieure. Pour la partie supérieure, une ouverture lovée au milieu d’une planche transversale accueille l’axe principal de la manivelle. Les extrémités ont des formes facilitant leur emboîtement dans les deux poignées de la bassine. C’est le mécanisme stabilisateur de la partie supérieure de cette invention. Sa manivelle est munie d’un agitateur relié à des pales. Ce système a un effet d’entraînement sur le frottement du linge dans la paroi ondulée en s’appuyant sur l’axe central du couvercle avec sa partie inférieure se logeant dans l’orifice de fond de la bassine pour le stabiliser. « Ces différents éléments comportent des améliorations techniques et novatrices sur la bassine à linge classique et s’imbriquent parfaitement en toute simplicité. Grâce à la faible résistance du frottement de la matière plastique, son fonctionnement est facile et ses performances optimisées », avance-t-il. L’inventeur n’est pas allé loin dans la recherche de l’originalité. Il est resté enraciné dans la culture africaine. Il a pensé local pour agir global afin de ne pas
inverser le cliché des environnementalistes. « Mon invention est simple. Elle s’appuie sur les pratiques ancestrales, assurant ainsi son acceptabilité au sein des populations. Mon défi est d’innover pour soulager les femmes des tâches domestiques pénibles », argumente-t-il. Cette invention a comme point de départ l’allègement des charges des dames. Puisqu’avec la machine à laver, non seulement elles perdront moins de temps, mais elles dépenseront aussi moins d’énergie. « Cette innovation constitue une rupture avec le lavage du linge à la main en ce sens qu’elle s’inspire de la machine à laver tout en combinant deux procédés traditionnels », explique Mohamed Saloum Soumaré. Laver deux pièces à la fois L’inventeur affirme que les tests ont produit les résultats attendus. Il est possible, pour l’usager, de laver deux habits à la fois et de minimiser le contact avec l’eau de javel. « On peut laver plusieurs pièces en même temps. Le contact avec les détergents est réduit ainsi que le volume d’eau », rapporte l’inventeur qui se bat pour sa vulgarisation. En réalité, la vulgarisation des créations reste, pour le moment, un défi à relever au Sénégal. Soumaré n’est pas le seul à soulever cette question. Sans invention, il serait difficile d’accélérer le processus de développement. Plusieurs inventeurs sénégalais défendent cette position en prenant l’exemple sur des pays asiatiques qui ont fait confiance au génie de leurs chercheurs et de leurs inventeurs. Le concepteur ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il envisage d’incorporer d’autres mécanismes concourant à améliorer la performance. « Il est prévu l’intégration d’une grande roue manivelle entraînant la petite roue. Ce qui permettra de réduire davantage le temps de lavage. Cette version sera dotée d’un système de vidange et de pré-essorage qui contribue à réduire davantage l’effort physique consacré à l’arrosage », indique le concepteur né à Kaolack en 1961 et qui a subi une formation en infographie à Montréal. Idrissa SANE
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I Dees & R eflexions
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
La production du rapport Itie : Un autre défi pour l’administration sénégalaise Par Cheikh Tidiane TOURE *
En prélude à l’atelier de mise à niveau de l’administration sur l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, prévu les 26 et 27 août 2014, Cheikh Tidiane Touré, Secrétaire Permanent livre un commentaire éclairant sur le rôle central de l’administration dans ce processus. En obtenant le statut de pays candidat à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), le Sénégal s’est engagé entre autres, à publier régulièrement et sous une forme exhaustive et accessible, l’ensemble des flux de revenus et de paiements engagés au titre des transactions avec les sociétés minières opérant sur le territoire national. Cette publication se fait dans un rapport Itie produit annuellement à travers ce qu’il est convenu d’appeler les exercices de réconciliation. Le rapport Itie en question La production du rapport Itie est le premier indicateur de mesure de la transparence pour l’organe régulateur que constitue le Secrétariat international de l’Itie, dont le conseil d’administration évalue et sanctionne les candidatures des pays membres. Sa production est encadrée par un certain nombre d’exi-
gences et de recommandations contenues dans la Norme, qui constitue le référentiel de l’Itie. Aujourd’hui, le secrétariat international de l’Itie a enregistré plus de 200 rapports, publiés par plus de quarante pays au fil des ans. Dans la zone Uemoa, nombreux ont été les Etats, à se soumettre à cette évaluation et qui ont amélioré leurs systèmes de suivi interne et de reporting conformément aux exigences de la Norme. Le rôle central des administrations S’il est admis que les déclarations sont faites aussi bien par les sociétés privées que par l’administration, il faut reconnaître que cette dernière a une responsabilité particulière dans le processus. En effet, lorsqu’un gouvernement s’engage à mettre en œuvre cette initiative, il mobilise ses services et son administration pour l’opérationnaliser. Ainsi, dans plusieurs pays, les dysfonctionnements dans la divulgation de l’information par les structures administratives n’ont pas été interprétés de la même manière que celles observées chez les sociétés privées. Autrement dit, les faiblesses constatées dans la traçabilité et la divulgation des recettes ont souvent été assimilées à un manque de volonté politique, ce qui, dans beaucoup de cas, reste discutable.
En réalité, par-delà la volonté politique manifestée par les autorités, en l’occurrence le Chef de l’Etat et ses ministrés des mines et des finances, il y a le défi de la capacité, qui fait que certaines administrations ont toutes les peines à collecter les informations requises, dans le format souhaité, avec les niveaux de désagrégation voulus. Là réside un important enjeu qui s’invite dans l’agenda de la transparence. Une chose est sûre : Si la Guinée, le Togo, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire l’ont fait, l’administration sénégalaise peut le faire. L’administration sénégalaise dont le professionnalisme légendaire est reconnu par les observateurs les plus sceptiques, a donc une partition à jouer. Peut-être s’agirait-il d’un défi à relever, à la dimension de sa notoriété acquise au fil des années. L’administration fiscale sénégalaise dont les performances de recouvrement installent à la première place des pays de la zone Uemoa, a certainement les ressources pour aller chercher ce graal qui fait rêver tout pays candidat à l’Itie : le statut de « pays conforme », en dehors, même des autres considérations liées au développement durable. Pour arriver à ce résultat, un dispositif de suivi efficace est en train de se mettre en place entre le Comité national Itie et les services techniques du ministère de l’Eco-
OFFRE D’EMPLOI
nomie et des Finances. Les administrations clés que sont le Trésor, la Direction générale des impôts et des domaines et la Direction générale des douanes ont tous désigné des points focaux pour une meilleure appropriation et un suivi plus rigoureux du processus. S’approprier les déclarations Itie, c’est évaluer la nature des informations à collecter, identifier les sources d’information et aider à un bon classement des données qui doivent être apprêtées pour mieux renseigner les formulaires. Une gestion proactive des processus de collecte devrait donc s’accompagner d’un suivi rigoureux pour optimiser la collaboration avec l’administrateur indépendant, qui va être recruté pour collecter les données et produire le rapport Itie. Dans certains pays, la collaboration entre les comités Itie et les services techniques des ministères clés ont permis d’internaliser les exigences Itie, pour leur intégration dans le dispositif de collecte de routine, afin de mieux répondre aux formulaires de déclaration. De leur côté, les ministères en charge des Mines et de l’Energie sont au cœur des déclarations et sont en principe les premiers bénéficiaires de l’initiative Itie.
Une étude de cas menée en Sierra Leone indique que la mise en œuvre de l’Itie aurait permis au ministère en charge des mines de disposer d’un système de gestion des titres miniers mis à jour et accessible en ligne. Ce dernier traite les licences, enregistre les paiements accompagnés de documents scannés. Il intègre, en outre, les taxes et droits de douanes et répertorie l’ensemble des revenus payés par les entreprises. Au Sénégal, ces ministères sont bien représentés au sein du groupe multipartite et prendront une part active dans la collecte des données. A coup sûr, les performances des comités nationaux de l’Itie sont largement tributaires de leurs capacités à mobiliser les administrations nationales à toutes les étapes de la mise en œuvre et en particulier dans la collecte et la publication des rapports. C’est pourquoi, le comité national du Sénégal qui a bien compris cet enjeu, organise un atelier de mise à niveau avec les administrations clés, en perspective de la production de son premier rapport prévu en janvier 2015. * Secrétaire Permanent Comité national-ITIE Email : chtoure@gmail.com
Il faut d’abord produire, consommer et exporter des produits finis Par Marième SOW *
Important groupe de presse sénégalais recrute : - Journalistes, presse écrite et radio, diplômés d’une école de formation ; - Journalistes et animateurs ayant l’expérience de radio communautaire ; - Infographistes et webmasters ; - Commerciaux (H et F) expérimentés. Envoyer demande + CV au plus tard le mercredi 27 août 2014 à l’adresse e-mail suivante : thjobcom@gmail.com 22, 23-24, 25 AOÛT 2014
Enda Pronat (Protection naturelles des terroirs) est une organisation du Réseau Enda Tiers monde qui travaille avec les producteurs sur l’agriculture saine et durable (Asd). Dans cette vision où des agriculteurs engagés dans cette dynamique pour une sécurité alimentaire saine ont commencé à tirer la sonnette d’alarme sur la spéculation des terres qui ne rime pas avec un pays du Sahel ou la majorité de la population vit de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage ou de la cueillette. Cela est plus important dés l’instant que notre gouvernement ambitionne de faire de notre pays un pays émergent. Vu que nous avions été profondément noyés avec les aléas climatiques, les mauvaises politiques agricoles plus les changements climatiques et l’exploitation des matières premières. Et le gouvernement actuel doit faire attention à nos ressources. Si le Sénégal doit émerger il doit veiller aux matières premières et qu’on continue de prolonger nos chaînes de valeurs, il faut d’abord produire, consommer et exporter des produits finis. Les Sénégalais doivent produire leur propre nourriture sur leur propre terres. C’est ce qui fait que nous réitérons les propos du Professeur Mbow qui dénoncé l’accaparement des terres au Sénégal par des individus et des entreprises venus de l’étranger. Nous le citons : « Nous ne devons plus accepter que nos terres soient données à des étrangers et que les ayants droit restent à les regarder faire ». « Nous ne devons plus accepter que d’autres viennent prendre notre richesse, les utiliser au détriment de notre peuple », a-t-il insisté, avant d’ajouter : « Cependant, il faut que les nouvelles autorités pensent à doter les populations de moyens, pour qu’elles puissent cultiver ces terres». C’est à ce niveau que nous saluons la sortie du ministre de l’agriculture sur le terrain, à la date du 14 juillet 2014, avec la population sur l’état de l’accaparement des terres dans la zone des Niayes que nous avions apprécié. Nous l’invitons en à faire autant pour constater jusqu’où va la situation. Notre pays par rapport à sa population ne dispose pas suffisamment de ressources surtout si on veut se nourrir nous mêmes. A travers cette carte ci-dessous nous pouvons mesurer jusqu’où la situation est grave. * Présidente du Conseil d’administration de Enda Tiers monde
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LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU «Le Soleil» Pa ssage Nehmé - 25, Avenue Georges Pompidou
T é l . / Fa x : 30 1 0 4 15 6 9 République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi
Ministère de l’Education Nationale INSPECTION D’ACADEMIE DE KAFFRINE
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro et identification du marché : APPEL D’OFFRES ANO n° 01 / PAQEEB /IA KAFFRINE/2013 Financement : IDA/ETAT DU SENEGAL Accord de crédit : 5275 SN Dénomination du marché : Travaux de Construction d’un (01) Centre Régional de Formation des Personnels de l’Education dans la commune de Kaffrine (LOT 2) Nombre d’offres reçues : 06 N° LOT
Délai Nom et Adresse attributaire Montant offres retenues (en d’exécuprovisoire : FCFA TTC) tion
SOCIETE GENERALE DE TRAVAUX LE TAIF, Sicap III, villa n°1952 LOT 2 liberté Dakar, Ponty Tel : 33.825.01.15 / 77.529.64.73, email : taifb2006@yahoo.fr
748.153.773 300 jours
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 81 alinéa 3 du décret 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant code des marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis dans un second temps auprès du comité de règlement des différends de l’autorité de régulation des marchés publics en vertu de l’article 87 dudit code.
Fait à Kaffrine, le 22/08/2014 L’INSPECTEUR D’ACADEMIE Maba BA 25 AOUT 2014
AVIS DE RECRUTEMENT L’Ambassade du Canada à Dakar cherche à recruter un(e) agent(e) de développement local(e) pour un contrat de travail à durée déterminée (3 ans avec possibilité de prolongation). Ce processus est ouvert aux citoyens du Sénégal à toutes les personnes ayant le droit de travailler au Sénégal. Les postulants doivent être résidents du Sénégal à la date de l’application.
cation, à la planification, à l’implantation, au suivi et à l’évaluation de programmes et projets; elle ou il coordonne avec tous les autres intervenants, incluant le bénéficiaire de gouvernement et d’autres donateurs;. Elle ou il participe au dialogue sur les politiques, pertinent à la livraison de notre programme. Elle ou il accompli également d’autres fonctions selon les besoins, et sur demande du Chef de la Coopération.
INFORMATION IMPORTANTE L’avis de recrutement est publié sur le site de l’ambassade : www.canadainternational.gc.ca/senegal/offices-bureaux/JobOps-OffreEmploi.aspx?lang=fra. Et l’application sera possible du 25 aout au 1er septembre 2014 Les candidats doivent obligatoirement postuler au poste électroniquement à : http://wfcatpce.com
• Salaire : ce poste est rémunéré selon l’échelle salariale des employés recrutés sur place de Dakar. Le salaire brut de base annuel pour le poste LE-08 Échelon 1 est de 16 487 966 CFA. 5. Énoncé des critères de mérite : Les candidat(e)s qui ne répondent pas à l’une des qualifications essentielles seront exclus d’emblée du concours. a) Qualités essentielles
La date limite d’application : lundi 1er septembre 2014. Seuls les candidats présélectionnés seront convoqués pour les tests écrits qui auront lieu le 10 septembre 2014. Les candidats retenus après les tests écrits seront convoqués pour la semaine du 15 septembre 2014. 1. Titre du poste : Agent(e) de développement 2. Lieu : Section de la coopération, ambassade du Canada à Dakar (Sénégal) 3. Date d’entrée en fonction : 1er octobre 2014 4. Description des tâches : Sous la supervision du Directeur de la Coopération, dans le cadre de la délégation de pouvoir du chef d’équipe et en concertation étroite avec l’équipe de développement du MAECD et l’Unité d’appui à la coopération (UAP) à Dakar, l’agent(e) de développement intervient dans toutes les phases de la programmation et de la gestion de programmes et projets; à cet égard, elle ou il participe à l’identifi-
Connaissances • Connaissance du contexte et des enjeux de développement au Sénégal. • Connaissance des principaux intervenants qui participent au développement social et à l’assistance humanitaire au Sénégal (y compris les organisations non gouvernementales, les institutions gouvernementales, les organisations internationales et les donateurs). • Connaissance des méthodes et des outils de gestion axée sur les résultats. • Connaissance en informatique (Word, Excel, Powerpoint, Internet). Être capable de manipuler certains matériels bureautiques usuels utilisés en milieu de travail (photocopieur, imprimante, scanner).
Études • Diplôme d’études universitaires d’une université reconnue internationalement, dans le domaine du développement international, de la gestion et de l’évaluation de projet, de la gestion ou de l’administration publique ou dans un domaine connexe; ou combinaison d’études et d’expérience de travail équivalente avec la coopération canadienne ou au sein d’une ambassade du Canada (+10 ans). Expérience • Vaste* expérience de l’élaboration, de la mise en œuvre ou du suivi de projets de développement international. • Expérience de représentation d’une organisation non gouvernementale, internationale ou d’un bailleur au sein de forums de coordination. • Vaste* expérience de travail auprès d’organisations quasi gouvernementales ou non gouvernementales, d’institutions multilatérales ou de donateurs. • Expérience dans l’évaluation ou l’analyse de projets ou programmes de développement. * vaste expérience = un minimum de 5 ans comme défini au cours de ces dix dernière années
Aptitudes et capacités • Excellentes aptitudes à communiquer oralement et par écrit en français. • Capacité d’analyser de l’information et de faire des recommandations à la direction. • Capacité d’établir et de maintenir un réseau professionnel. • Capacité de gérer son temps, d’établir les priorités et de respecter les délais. • Capacité de travailler sous pression. • Jugement. • Fiabilité. • Entregent • Souplesse Langues : Bonne maîtrise du français (lire, écrire, parler). La connaissance de l’anglais est un atout. b) Qualités considérées comme un atout • Bonne connaissance des principes de l’efficacité de l’aide. • Expérience des outils de gestion axée sur les résultats du Ministère des Affaires étrangères, du commerce et du développement du Canada : modèle logique, cadre de mesure du rendement, registre des risques. • Connaissance de l’intégration de l’égalité entre les sexes, de la gouvernance et de l’environnement comme thèmes transversaux des programmes de développement international. • Diplôme d’études supérieures en développement international
• Bonne connaissance de la langue anglaise. • Expérience professionnelle dans le secteur privé • Expérience en développement de partenariats public-privé c) Autres conditions d’emploi • Avoir et conserver le droit de vivre et de travailler au Sénégal (permis de travail valide pour les étrangers). • Capacité d'obtenir et de conserver une cote de fiabilité (attestation de sécurité). 3. Exigences opérationnelles: • Disponibilité et capacité de voyager hors de la capitale, y compris dans d’autres pays. • Être apte à travailler des heures supplémentaires occasionnellement. 4. Dépôt de candidature Le processus de dotation comprendra l’étude des lettres de motivation, des curriculum vitæ, et tout document soumis afin de vérifier si les candidats répondent aux qualités essentielles mentionnées cidessus. Seuls les candidats qui répondent aux critères de langue, d'expériences et d'éducation seront invités pour évaluer leurs connaissances et leur capacité / compétence. Ces éléments seront évalués tout au long du processus de sélection par les moyens suivants: examen écrit, communication orale, jeu de rôle, entrevue et la vérification des références avant la décision finale du comité de sélection. Aucun dossier papier ne sera accepté. Les candidats devront s’inscrire sur le site http://wfca-tpce.com et joindre leur dossier de candidature qui devra comprendre : - une lettre de motivation démontrant les qualifications requises pour le poste; - un curriculum vitae mis à jour avec au moins deux références vérifiables (avec fonction, email, téléphone) et l’une de ses références doit être votre dernier superviseur; - les originaux des diplômes ou attestations de réussite. - les copies des attestations de services pour les postes antérieurs, - la copie d’une pièce d’identité (carte d’électeur, permis de conduire, passeport) ; 25 AOÛT 2014
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E Conomie
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
INVESTISSEMENTS PRIORITAIRES
COOPERATION SENEGAL – TURQUIE
Un fonds de garantie de 50 milliards FCfa pour accompagner les Pme
Un marché national et une gare gros porteurs prévus à Diamniadio
Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) a, depuis samedi dernier, son agence régionale à SaintLouis. Désormais, les Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi) comme tout porteur de projet éligible, dans la région nord, peuvent avoir des facilitations d’accès au crédit. Une forte délégation du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) conduite par Djibril Togola, directeur de l’audit, de l’organisation et du contrôle de gestion, était samedi dans la capitale du Nord, pour installer la nouvelle agence régionale du Fongip de Saint-Louis, dirigée par Pape Bathily. A cette occasion, M. Togola a rappelé la mission de cette structure qui est constituée, selon lui, d’un fonds de garantie dédié aux Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi), aux groupements de femmes et de jeunes, et à tout porteur de
projet. Le Fongip découle aussi de l’engagement du chef de l’Etat à mettre en place un fonds de garantie de 50 milliards de Cfa dans son programme « Yonnu Yokkuté ». Les objectifs consistent à accroître l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, à réduire le coût du financement des projets en minimisant les risques liés aux crédits, le risque de défauts des Pme et faciliter une relation de confiance avec les institutions financières, favoriser la création d’emplois durables par l’accompagnement et le suivi des porteurs de projets. Les pôles sectoriels prioritaires, a-t-il
poursuivi, tournent essentiellement autour de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’agro-industrie, de l’aquaculture, de l’artisanat, des industries culturelles et textiles, du tourisme, des infrastructures, des énergies renouvelables, du transport, de l’habitat social, des Tic, Télé services ainsi que leurs soussecteurs. Selon M. Togola, la garantie du Fongip couvre partiellement (jusqu’à 70%) les crédits octroyés par les institutions financières. Elle permet aux Pme/Pmi d’accéder aux crédits et permet aussi aux banques de les octroyer plus facilement en complétant les sûretés prises habituellement. Les crédits garantis sont destinés à l’investissement, l’exploitation (trésorerie), à la restructuration et à la reprise ou la fusion d’entreprises. Mbagnick Kharachi DIAGNE
SEMINAIRE DE PARTAGE AVEC L’ARTP
Un bureau du Réseau des journalistes en Tic mis en place Un bureau du Réseau des journalistes en Tic, comprenant différents professionnels de médias sénégalais a été mis sur pied, vendredi dernier, lors d’un séminaire de partage, organisé les 21 et 22 août, par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) à Saly.
Le réseau des journalistes en Tic mis en place pour mieux accompagner, dans sa mission, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes.
Un bureau a été chargé, vendredi dernier, au cours d’un séminaire de partage avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes
(Artp), de rendre dynamique le Réseau de journalistes en Tic mis sur pied le même jour à Saly. Présidé par le journaliste Ismaëla Camara de la Rfm, ce
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bureau est ouvert à différents professionnels des médias, des bloggeurs, etc. Cet atelier organisé par l’Artp a surtout permis de sensibiliser les journalistes sur la gestion des fréquences, les aspects juridiques de la régulation, le secteur postal et ses enjeux de développement, le service universel, le passage à l’audiovisuel numérique, la qualité de service, etc. Encourageant la mise en place de ce Réseau des journalistes en Tic, le directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, a constaté que «le passage de l’analogique au numérique à l’horizon 2015 constitue une excellente occasion de redynamisation de l’économie numérique avec la libération de certaines bandes de fréquences ». Au niveau postal, a noté Abdou Karim Sall, de nouveaux enjeux sont à l’ordre du jour notamment la revalorisation du secteur des colis à travers le commerce électronique qui ne saurait, à son tour, prospérer sans la mise en place d’un système d’adressage unique. Autant de sujets importants qui, selon le Directeur général de l’Artp, nous interpellent et requièrent, de notre part, une vigilance et une veille en permanence. « C’est pour cette raison et pour être efficace, que l’exercice de la régulation requiert une diffusion rapide de l’information produite par l’Autorité de Régulation auprès des différents acteurs concernés : Opérateurs, Représentant institutionnel, associations de consommateurs, acteurs économiques, etc », a affirmé Abdou Karim Sall. Afin d’assurer pleinement cette mission, l’Artp, souligne M. Sall, s’appuie sur une panoplie moderne d’outils de communication qui garantissent une information à la fois pédagogique et exhaustive, tant sur la teneur des travaux menés par l’institution que sur les secteurs régulés. Ces outils sont également utilisés pour solliciter l’avis des acteurs du secteur sur les sujets de régulation, ou pour susciter le dialogue et le débat. Ainsi, Abdou Karim Sall a demandé aux professionnels des médias de s’imprégner davantage des missions de l’Artp en s’appropriant les thèmes fondamentaux développés dans les Télécommunications/Tic et Postes et ainsi mieux diffuser et relayer les informations auprès du public. Omar DIOUF
Le ministre en charge du Commerce et le Délégué général au pôle urbain de Diamniadio ont signé, samedi dernier, un protocole d’accord avec des partenaires turcs pour la construction d’un grand marché national et une gare pour gros porteurs à Diamniadio Un grand marché national et une gare pour gros porteurs devront bientôt voir le jour dans la plateforme du pôle urbain de Diamniadio. Un protocole d’accord a été signé dans ce sens, samedi, entre le ministre du Commerce, Alioune Sarr, le Délégué général au pôle urbain de Diamniadio, Seydou Sy Sall, et des partenaires Turcs représentés par le Consul honoraire du Sénégal en Turquie, Emile Gakmak. Ces deux infrastructures sont prévues à l’intersection des voies autoroutières et ferroviaires sur une superficie de 24 ha avec des équipements commerciaux modernes. Ce protocole renferme également un volet pour la construction et la réhabilitation de marchés régionaux. « Cet acte symbolique traduit la ferme intention de mon département à mener à bien la directive du président de la République de moderniser la distribution et d’asseoir une véritable politique d’urbanisme commerciale. Elle marque un tournant important dans le processus de réalisation de projets d’infrastructures commerciales prévus par le Plan Sénégal émergent », a indiqué le mi-
nistre du Commerce. Ces deux infrastructures vont ainsi participer à la gestation d’un hub commercial à vocation régionale à Diamniadio comme il en existe en Europe. Un vieux rêve qui pourrait bientôt devenir réalité. «Le président de la République, dès qu’il a pris le pouvoir, a remis ce dossier sur la table en nous demandant de tout faire pour que ce marché soit construit dans les meilleurs délais. Grâce à ces partenaires turcs, nous allons enfin le réaliser », s’est réjoui Amadou Lamine Niang, président de la Chambre de commerce de Dakar. Ce projet ne se limite pas seulement à Diamniadio, il concerne également la réhabilitation des marchés comme Kaolack, Thiès, Mbacké, etc. « Le second projet vise à réaliser des marchés régionaux et à en réhabiliter certains notamment ceux récemment affectés par des incendies à savoir les marchés de Kaolack, de Thiès et de Mbacké», a précisé le ministre Aliou Sarr. Si tout se passe bien, ce projet devrait démarrer d’ici à la fin de cette année. Elhadji Ibrahima THIAM (avec le Rts)
CASAMANCE
Le Paderca veut rendre autonomes les coopératives de producteurs… Le Projet d’appui au développement rural en Casamance (Paderca) s’emploie à rendre autonomes les coopératives de producteurs qu’il encadre afin qu’elles puissent mener à bien leurs activités. Le Projet d’appui au développement rural en Casamance (Paderca) a procédé à une intermédiation entre certaines institutions financières (Cncas, Fongip, U-Imcec et Acep) et les conseils d’administration des coopératives susmentionnées. Il s’agit de la coopérative régionale des acteurs de la filière banane de Sédhiou, de la coopérative agro-alimentaire de la Casamance qui s’active dans la transformation des fruits forestiers, de la coopérative des producteurs maraîchers et commerçants de la Casamance et de la coopérative ostréicole de la fédération régionale des groupements de promotion féminine de Ziguinchor. Le chargé de l’Environnement, de l’appui aux filières et de la
communication du Paderca, Abdoulaye Ndiaye, estime que c’est la manière la plus durable pour lesdites coopératives de pérenniser leurs activités. Car, « le Paderca, dit-il, ne peut pas continuer à les appuyer ». M. Ndiaye souhaite que les membres des différentes coopératives puissent savoir par où passer pour obtenir des crédits, être autonomes financièrement et mener leurs activités sans difficultés particulières. Quant aux responsables de ces coopératives partenaires du Paderca, ils ont apprécié leur mise en relation avec les institutions financières ciblées, espérant que cela leur sera bénéfique pour être autonomes au plan financier afin de pérenniser leurs activités. Moussa SADIO
…L’insertion des élèves et étudiants des filières agricoles au cœur d’une réflexion A l’initiative du Projet éducation et recherche en agriculture (Usaid/Era), l’Université Assane Seck, le lycée technique agricole Emile Badiane de Bignona et le secteur privé agricole sont en train de réfléchir, à Ziguinchor, sur l'insertion professionnelle des élèves et étudiants des filières agricoles. Le recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Courfia Kéba Diawara, en ouvrant les travaux, s’est réjoui de l’initiative. Il estime que pour améliorer la formation et la recherche agricoles au Sénégal, il faut nécessairement une franche collaboration entre le secteur privé national et les institutions de formation et de recherche. Selon M. Diawara, cette rencontre permettra de continuer le travail déjà entamé depuis 3 ans par le projet Usaid/Era : la création d’un
cadre de réflexion et de concertation entre les institutions partenaires du projet et le secteur privé. Il s’y ajoute la nécessité de définir des axes stratégiques pour la mise en place des politiques d’insertion et de suivi de nos jeunes diplômés, identification des domaines de renforcement de capacités répondant aux besoins actuels du secteur privé, du lycée et de l’université sur le plan de la sécurité alimentaire et de la réflexion sur la stratégie de reconnaissance des nouveaux métiers connexes à l’agriculture. L’adjoint au directeur du Projet Usaid/Era, Demba Fary Mbaye, a mis l’accent sur l’objectif de cette initiative qui vise à renforcer ces institutions de formation. L’ambition, selon lui, est de favoriser également l’auto-emploi. M. SADIO
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LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL PROGRAMME ECONOMIQUE REGIONAL DE L’UEMOA PROGRAMME DE CONSTRUCTION DE MARCHES TRANS FRONTALIERS A BETAIL ET A CEREALES AU SENEGAL Financement : Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) Date : 25 août 2014 - Appel d’offres No : 031/14 Convention de financement : UEMOA/AGETIP 1. L’UEMOA, dans le cadre du rapprochement de l’intégration vers les peuples et de l’exécution de son Programme Economique Régional (PER) de lutte contre la pauvreté, décide de mettre à la disposition de la République du Sénégal, des marchés transfrontaliers à bétail et à céréales et d’en garantir la durabilité par l’implication et la responsabilisation des populations bénéficiaires.
(c) avoir une expérience d’entrepreneur principal de travaux correspondant à au moins à deux travaux de même nature et de complexité similaire au cours des cinq dernières années ; (d) proposer :
A cet effet, le programme comprend la construction d’un marché à bétail et à céréales à Djiguinoum (région de Ziguinchor), des trois marchés à bétail à Birkilane (région de Kaffrine), à Sèwekhaye (région de Thiès) et à Thile Boubacar (région de Saint-Louis).
Pour chaque lot : • un directeur des travaux, ingénieur en génie civil ou équivalent, ayant au moins cinq ans d’expérience globale en travaux et réalisé au moins trois projets de travaux similaires; • un environnementaliste ayant 2 ans d’expérience.
2. C’est ainsi qu’elle a convenu avec la République du Sénégal, en vue de rendre visibles les investissements du Programme Economique Régional (PER) et de permettre aux populations bénéficiaires de disposer de ces marchés et d’en maîtriser la gestion dans les délais raisonnables, de recourir aux services d’un Maître d’ouvrage déléguée, notamment, l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous-emploi (AGETIP).
Pour chaque site : • un conducteur des travaux, technicien supérieur en génie civil niveau DUT ou équivalent, ayant au moins dix ans d’expérience globale en travaux et réalisé au moins deux projets de travaux similaires. (e) disposer du matériel nécessaire : Pour le lot 1
3. L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public Contre le sous-emploi (AGETIP) agissant pour le compte du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales, sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux de construction d’un marché à bétail et à céréales à Djiguinoum (région de Ziguinchor), des trois marchés à bétail à Birkilane (région de Kaffrine), à Sèwekhaye (région de Thiès) et à Thilé Boubacar (région de Saint-Louis). Les travaux sont subdivisés en trois lots : • Lot 1 : Construction d’un marché à bétail et à céréales à Djiguinoum dans la région de Ziguinchor (département de Bignona) et d’un marché à bétail à Birkilane dans la région de Kaffrine (département de Birkilane) ; • Lot 2 : Construction d’un marché à bétail à Séwekhaye dans la région de Thiès (département de Thiès) ; • Lot 3: Construction d’un marché à bétail à Thilé Boubacar dans la région de SaintLouis (département de Podor). Le délai contractuel pour l’exécution des travaux à compter de la date prescrite par ordre de service de démarrage des travaux est de 180 jours calendaires par lot. 4. L’appel d’offres est ouvert à égalité de conditions à toutes les entreprises originaires des pays membres de l’UEMOA. Le marché qui sera passé à la suite de l’appel d’offres est un marché public à financement extérieur. C’est un marché de travaux à prix forfaitaire et global Hors Taxes et Hors Douanes (HTHD). 5. Les candidats intéressés et éligibles à concourir peuvent obtenir des informations supplémentaires et examiner le dossier d’appel d’offres dans les bureaux de l’Agence l’Agence d’Exécution des Travaux d’intérêt Public contre le sous-emploi (AGETIP), Bld Djily Mbaye x Béranger Ferraud – Fax : (221) 33 821 04 78 – email : agetip@agetip.sn et kndiaye@agetip.sn de 8 heures à 12 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après midi. Le dossier d’appel d’offres est aussi disponible sur le site internet de l’AGETIP (www.agetip.sn), mais votre offre ne sera prise en compte que lorsque vous aurez effectivement retiré le dossier d’appel d’offres contre versement de la somme non remboursable représentant le droit de soumission d’une offre. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : (a) avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen pour des travaux similaires au cours des trois (3) dernières années (2011, 2012 et 2013) au moins égal à F CFA 400 000 000 pour le lot 1, F CFA 250 000 000 pour le lot 2 et F CFA 200 000 000 pour le lot 3. N.B. : Seuls les états financiers certifiés ou attestation de travaux dûment signés par des maîtres d’ouvrages seront acceptés. (b) justifier d’un montant minimum de liquidités et/ou facilités de crédit net d’autres engagements contractuels de : • F CFA 80 000 000 pour le lot 1 ; • F CFA 40 000 000 pour le lot 2 ; • F CFA 35 000 000 pour le lot 3.
TYPE ET CARACTERISTIQUE DU MATERIEL Bétonnières de 250 litres au minimum
NOMBRE MINIMUM REQUIS SITE DE SITE DE DJIGUINOUM BIRKILANE 1 1
Aiguilles vibrantes
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Voiture de liaison
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Camion benne de 16 m3 au minimum
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Pour les lots 2 et 3 (par lot) NOMBRE MINIMUM REQUIS TYPE ET CARACTERISTIQUE DU MATERIEL Lot 2 : Lot 3 : Sewekhaye Thile Boubacar Bétonnières de 250 litres au minimum 1 1 Aiguilles vibrantes 1 1 Voiture de liaison
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Camion benne de 16 m3 au minimum
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7. Le dossier d’appel d’offres complet en français peut être acheté et retiré par les candidats sur demande écrite adressée au service mentionné ci-dessus et moyennant le paiement d’un montant non remboursable de F CFA 50 000 (cinquante mille francs CFA). Le paiement sera effectué en espèces ou par chèque certifié au nom de l’AGETIP. Le dossier d’appel d’offres sera remis en mains propres ou adressé par courrier express. 8. Toutes les offres doivent être déposées à l’AGETIP, Boulevard Djily MBAYE x Bérenger FERRAUD Dakar (Sénégal) au plus tard le mardi 30 septembre 2014 à 15 heures locales et être accompagnées d’une garantie de soumission au moins égal à: • F CFA 4 000 000 pour le lot 1 ; • F CFA 2 000 000 pour le lot 2 ; • F CFA 2 000 000 pour le lot 3. Les dépôts électroniques ne seront pas admis. Les offres reçues hors délais seront rejetées. 9. Les plis seront ouverts physiquement en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent être présents à l’ouverture, le mardi 30 septembre 2014 dans la salle de réunion de l’AGETIP, Boulevard Djily MBAYE x Béranger Ferraud – Dakar (Sénégal). Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission. Le Directeur Général
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S oCiete
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
LEVEE DU CORPS DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE
Un dernier hommage plein d’émotion La levée du corps de l’étudiant Bassirou Faye hier à la morgue de l’hôpital Principal s’est déroulée dans une ambiance empreinte de tristesse et de chagrin. Des centaines de personnes lui ont rendu un dernier hommage avant que le cortège ne s’ébranle vers Diourbel où il a été inhumé. Le gouvernement a été représenté par la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall, et le directeur de cabinet du président de la République, Mouhamadou Makhtar Cissé. Reportage de nos envoyés spéciaux Elhadj Ibrahima THIAM (textes) et Assane SOW (photos)
Dans la cour de la morgue de l’hôpital Principal de Dakar littéralement assaillie par les étudiants assis à même le sol, des gémissements et des soupirs difficilement contenus déchirent, par intermittence, le silence de deuil qui enveloppe les lieux. Les gémissements sont ceux d’une dame emmitouflée dans un boubou bariolé, noyant l’indicible chagrin que lui a causé la perte brutale de son neveu Bassirou Faye dans un torrent de larmes. Comme elle, ils sont nombreux parmi la foule à ne pouvoir contenir leurs larmes surtout quand, vers 11 heures, des bran-
cardiers déposent une grande caisse en métal contenant la dépouille de Bassirou Faye sur un support en bois planté au milieu de la cour. Les geignements se font plus réguliers et plus stridents. Les mines étaient graves, l’émotion à son comble. Autorités gouvernementales, parlementaires, religieuses, académiques, parents, amis, camarades, étudiants, etc., tous ont tenu à rendre un dernier hommage à Bassirou Faye tué par balle lors des affrontements entre policiers et étudiants le 14 août dernier. Au premier rang,
le père du défunt, Mamadou Faye. Tout de blanc vêtu, le vieil homme, derrière ses lunettes de soleil, fait preuve d’une grande sérénité. Dès les premières heures de la matinée, debout à la devanture de la morgue, il reçoit les personnalités avec déférence. Premier à prendre la parole, le président du collectif des étudiants de Diourbel. Dans son discours improvisé et entrecoupé de moments de silence ému, Serigne Mourtala Guèye vante les qualités humaines du disparu et souligne la peine que sa mort a causée à tous les étudiants. « Nous avons perdu un ange, un homme qui se donnait corps et âme pour la cause des autres. Nous n’allons jamais pardonner, nous n’allons jamais oublier ». Ses propos arrachent des cris et des pleurs chez les étudiants dont certains, étreints d’émotion, tombent en transe. A sa suite, le Secrétaire général du Saes, Ababacar Seydi Ndiaye et le Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques, Amadou Ndiaye, lancent un appel à la paix en souhaitant que le
Bassirou Faye inhumé hier à Diourbel
Une marée humaine a accompagné l’étudiant à sa dernière demeure.
Diourbel. Malgré la chaleur moite, le cimetière des Champs des courses est pris d’assaut par une déferlante humaine. « Jamais de mémoire de Diourbellois on a vu une telle marée humaine pour un enterrement », lance un jeune homme tout en sueur. Il est 16h passées de quelques minutes et le thermomètre est encore haut. On se bouscule, on joue des coudes et des bras pour voir le corps de près ou pour s’approcher le plus près possible de la tombe. C’est le désordre le plus total. D’aucuns ne cachent pas leur exaspération devant cet excès de zèle. Devant la poussée humaine, la fosse mortuaire s’écroule. Une autre est creusée à la va-vite au même endroit où le corps a
été finalement enseveli non sans peine à 16h 30mn. Le ton avait été donné un peu plus tôt quand, à 14h 25 mn, le cortège, fort d’une cinquantaine de véhicules, entre à Diourbel. Les habitants, alertés par les sirènes, sortent de leur maison. Alors que la file de voiture s’ébranle vers la morgue de l’hôpital régionale où doit être effectuée la toilette mortuaire, une foule de jeunes gens se met en travers de la route et oblige le cortège à ralentir. Sur près de deux kilomètres, ils déclament des « khassaides » (panégyriques de Serigne Touba). D’autres groupuscules font de même. Bientôt un décibel de panégyriques s’empare de toute la foule qui ne cesse de grandir au fur à
mesure qu’on s’approche de la morgue. Au point qu’il a fallu une bonne heure pour que les pompes funèbres puissent prendre possession du corps. A travers les vitres de l’ambulance, chacun veut jeter un regard curieux sur la dépouille exposée à l’intérieur. « Nous réclamons justice », lâche un jeune homme aux vêtements trempés de sueur après avoir aperçu le corps. Comme des milliers d’étudiants, il est arrivé de l’université de Dakar dans l’un des trente bus mobilisés pour le voyage. Sans compter les nombreux véhicules particuliers. En effet, au campus de Dakar, très tôt le matin, des centaines d’étudiants s’étaient donnés rendez-vous devant le pavillon A. Certains d’entre eux sont habillés de tee-shirt avec des messages du genre : « Rest in peace Bassirou » ou « Justice for Bassirou ». A 16h 05mn, l’ambulance prend la direction du cimetière escortée par cette marée humaine s’étendant à perte de vue. Les chants fusent de plus belle. La prière mortuaire effectuée sur le terrain vague en face du cimetière marque le dernier acte du long processus de l’inhumation de Bassirou Faye. Plus de deux semaines après sa mort tragique suite à une balle reçue dans la tête, l’enfant de Diourbel peut désormais dormir du sommeil du juste pour l’éternité.
L’Etat promet une enquête rigoureuse et un soutien à la famille Le directeur de cabinet du président de la République n’a pas pu délivrer son message à la levée du corps. Les étudiants ayant opposé un niet catégorique contre toute prise de parole d’un représentant du gouvernement. Néanmoins, Mouhamadou Makhtar Cissé a fait le déplacement jusqu’à la maison mortuaire au quartier Champs des courses de Diourbel en compagnie de Mme Aminata Tall. Au nom de cette dernière, chef de délégation, M. Cissé a renouvelé
les condoléances du président de la République et réaffirmé que le «gouvernement ne ménagera aucun effort pour soutenir la famille et faire éclater la vérité». « Ce décès est une lourde perte pour tout le Sénégal. On remercie la famille du défunt pour sa patience et la dignité dont elle a fait montre », a indiqué M. Cissé, qui ajoute que si le corps n’a pas été rendu plutôt à sa famille c’était pour les nécessités de l’enquête.
LE MINISTRE OUMAR YOUM, PORTE-PAROLE
« Le gouvernement traitera objectivement l’affaire » Le gouvernement traitera « le plus objectivement possible » l’affaire Bassirou Faye, l’étudiant tué le 14 août dans le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar lors d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, a assuré Me Oumar Youm. « Il nous faut nous ressaisir, dépasser l’émotion et enter dans la phase de l’action (…). Nous allons traiter l’affaire le plus objectivement possible, nous permettant de situer les responsabilités
et d’en tirer les conséquences », a dit le porte-parole du gouvernement dans un entretien avec l’Aps. Il a invité la communauté universitaire et les pouvoirs publics à dépasser l’émotion pour enter dans la phase de l’action pour que l’étudiant « ne soit pas mort en vain ». « Quand il y a perte en vie humaine, l’opinion, le gouvernement et la communauté universitaire sont interpellés. Il faut un esprit de dialogue et de dépassement pour que celui qui
est mort ne soit pas mort en vain », a notamment dit le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire. Il a rappelé que le chef de l’Etat s’est déjà prononcé sur la question. « La parole du chef de l’Etat a beaucoup de valeur, de garantie et donne des gages de sincérité à notre volonté d’apporter à cette affaire un traitement objectif », a expliqué le porte-parole du gouvernement. (APS)
Prières dans la cour de la morgue de l’hôpital Principal de Dakar.
calme revienne à l’université afin qu’elle redevienne ce qu’elle était. « Cependant, des leçons doivent être tirées de ce drame au plus haut niveau afin que cela ne se reproduise plus », déclare Seydi Ababacar Ndiaye. Le coordonnateur de la Raddho, Aboubacry Mbodji, s’inscrit dans la même veine. Selon lui, à côté de l’enquête judiciaire, la Raddho va mener une enquête indépendante en recueillant tous les témoignages. Parlant au nom de la famille du défunt, le député Abdourakhmane Bocoum, tout en appelant à la sérénité et au calme, n’a pas pu se retenir de dénoncer d’une voix tremblotante d’émotion « ce bras armé
qui a foudroyé en plein envol Bassirou Faye ». L’imam de la mosquée de l’Ucad, lui, a invité les uns et les autres à accepter le décret divin « malgré que les cœurs soient gros». Il n’empêche, Ismaël Ndiaye a interpelé les autorités sur la nécessité de situer les responsabilités. Quinze minutes plus tard et après des prières pour le repos de l’âme du défunt formulées par Serigne Mansour Sy Djamil, la dépouille de Bassirou Faye, enveloppée dans un drap, a été placée dans l’ambulance des sapeurspompiers. Direction Diourbel où l’étudiant en première année de Maths, physique, informatique va reposer éternellement.
LIVRE DU COLONEL NDAW SUR LA GENDARMERIE
Le Forum civil pour l’ouverture d’une « enquête sérieuse » Instruire une enquête sérieuse, c’est ce que demande le Forum civil, section Transparency International, à l’État du Sénégal après la publication du livre du colonel Abdou Aziz Ndao sur la gendarmerie nationale. « L’Etat s’est encore emmuré dans ses procédures classiques de sanction en alléguant, avec la publication du livre du colonel Abdou Aziz Ndao, la violation de l’obligation de réserve consacré par la loi 70-024 portant restrictions et liberté des militaires », liton dans un communiqué de la section sénégalaise de Transparency International. Et malgré « les nombreuses interpellations citoyennes adressées aux autorités étatiques et militaires », le Forum civil dit « constater, avec regret, le traitement dont a fait l’objet le colonel Ndaw depuis son retour au Sénégal ». Selon la section sénégalaise de Transparency International, il fallait « s’intéresser davantage à établir la part de vérité sur les révélations contenues dans son livre relatives à des actes graves commis dans la conduite
des affaires publiques par la hiérarchie militaire ». « Le colonel Ndaw a, dans son ouvrage, fait des révélations sur des questions de fond qui méritent plus qu’un traitement d’ordre disciplinaire. A ce jour, toutes les personnes citées, et particulièrement le Général Fall, auraient dû être interpellées et entendues pour établir la part de vérité sur les accusations portées à leur endroit », soutient-on. La gendarmerie, selon le Forum Civil, « ne peut être juge et partie à la fois ». Ainsi, il est demandé à l’Etat « l’institution d’une commission d’enquête indépendante sur les faits allégués, invitant les corps de contrôle à s’intéresser davantage à la gestion des deniers publics confiés aux autorités militaires, mais aussi entendre toutes les personnes accusées dans le livre». Serigne Mansour Sy CISSE
EVACUATION DE BIBO BOURGI EN FRANCE
Ses avocats demandent l’intervention du chef de l’Etat Les avocats de Bibo Bourgi s’indignent contre le refus de la Crei d’autoriser leur client à aller se soigner en France. Ils demandent à être reçus par le Président Macky Sall pour trouver une solution à cette question. Après le rejet de la demande d’autorisation de sortie de leur client Aboukhalil dit Bibo Bourgi pour des raisons sanitaires. Ses avocats dénoncent un « acharnement judiciaire » et invitent le Président Macky Sall à s’impliquer dans le dossier. Ils sollicitent la suspension du procès pour quelques semaines afin de permettre à M. Bourgi d’aller se soigner en France et de revenir pour mieux se défendre. «Je demande à Monsieur Macky Sall, en sa qualité de président de la République au dessus de la mêlée et pour une raison humanitaire, de nous recevoir afin que la situation
de M. Aboukhalil soit examinée dans la sérénité », a dit Corinne Dreyfuss-Schmidt, un des avocats de Bibo Bourgi. Selon l’avocate française, entourée de Mes Pape Leyti Ndiaye et Baboucar Cissé, il n’est pas question pour eux de nier les compétences des médecins sénégalais. Seulement, ajouté-t-elle, ils sont dans une situation où ce sont les experts euxmêmes qui indiquent que les infrastructures médicales, eu égard à la maladie de M. Aboukhalil, ne sont pas suffisantes pour pratiquer les soins nécessaires. Ndiol Maka SECK
Le Soleil • lundi 25 août 2014
Pas la faim du monde ! Par Habib Demba FALL on Dieu, voilà, à nouveau, le doux parfum d’humidité! La terre libère les senteurs de l’espoir alors que, dans notre petit monde dakarois, nous nous faisions du mouron pour nos cousins et oncles restés en campagne. La calculette reprenait du service. Les esprits étaient hantés par une ligne de dépense à renforcer : les envois par les services de transfert d’argent. Vous savez, cette révolution a du bon pour les mains agiles lorsqu’arrive le temps de donner. Pour les doigts de plomb, c’est une grosse épreuve de générosité. « Tata X » ou « Tonton Y » n’est pas mourant, mais il lui plairait d’être (financièrement) « vacciné ». Et à distance ! Il pleut donc ! Ce n’est pas la fin ou… la faim du monde rural. Cette faim qui faisait peur. La pluie n’a pas été ponctuelle. Au rendez-vous de la nature, elle a fait poireauter ses nombreux soupirants au point que Dieu ait été appelé en renfort pour que s’ouvrissent les vannes. Prières et aumônes ont rythmé le quotidien des quartiers. Le tempo n’était plus donné par les tamboursmajors. Les fêtards aux jambes lestes ont été invités à déserter les pistes avant qu’Imams et autres érudits ne soient entrés en scène pour dire la Parole. Un acte d’humilité qui rappelle le « Bawnaan », célébration de la foi et de la tradition. Les poches de résistance n’ont pas gagné le combat de l’allégeance renouvelée au Maître de l’Univers. « Bombass » arrache les derniers remparts de la pudeur sur les pistes de danse, la plage et dans les piscines. Et maintenant « Chaise-bi » ! La pudeur ne s’assoit pas. Détrompez-vous ! Elle malmène la chaise à travers un exhibitionnisme qui frise la transe. Tout va vite, dans le monde des trouvailles plus que suggestives ! C’est une imagination qui n’est fertile que lorsqu’arrive le temps de batifoler. La danse s’invente au Sénégal comme des bourgeons avec des semences à cycle court. Que le monde rural me pardonne la comparaison ! Le travail de la terre est la plus belle célébration de l’effort. Sous le soleil, ces ruraux ont confié des graines à l’espoir sans avoir été sûrs de les voir germer. Il pleut et ils sont au boulot pendant que les autres dansent sous les gros parapluies à sons.
M
L’HABILLEMENT, D’HIER A AUJOURD’HUI
Ce n’est pas la faim du monde !
SES DEBUTS, SON SUCCES, SON SILENCE, LA RELEVE
Fallou Dieng dans le chant des confidences
CARTE POSTALE : FOUNDIOUGNE
Félire, cette île au large du confort
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Le Soleil • lundi 25 août 2014
« PATTES D’ELEPHANTS » ET « TETES DE NEGRE » CONTRE « PINW »
La guéguerre des goûts entre old et new generations Aaah ! La mode de l’ancienne génération : « pattes d’éléphant », « têtes de nègre », costumes-cravates, coupes « afro » ! C’était gai, classe et très stylé. Mais, vu que les tendances se font et se défont vite, la nouvelle génération d’hommes, notamment les jeunes, a opté pour un nouveau style vestimentaire. Jeans « slim », chaussures « louboutin », coupes « davala », bodies près du corps ou col « V », sacs « Luis Vuitton », lunettes « Spike Lee »… Un look plus osé et coloré et un peu féminin, qui bouleverse le code vestimentaire de la « old » (vieille) génération. Zoom sur la petite guéguerre entre teams « pattes d’éph » et « pinw » ! • Par Absa NDONG
Coupe « afro », pantalon pattes d’éléphant, chemises à col pelle à tarte, veste de John Travolta ou encore costume-cravate-trois pièces, bouton de manchettes : la palette faisait la richesse vestimentaire de l’ancienne génération. Le costume était d’ailleurs le symbole d’une élégance absolue, incarnant, à lui seul, beauté et pouvoir. La mise était, en ce sens, le vecteur de l’image, notamment une identité masculine positive. La canne à marcher et le chapeau à la Charlie Chaplin, la montre et la chaussure de luxe ajoutaient une touche sophistiquée à ceux qui revendiquaient le grade de connaisseurs. Très coquette et raffinée, la gente féminine composait son style vestimentaire avec classe. Jupe longue et fluide ou robe évasée, complétée d’une ceinture tombant
au niveau des hanches, les sandales compensées, dont le talon en liège était un « must » pour toutes les femmes. En effet, l’élégance était de mise au bon vieux temps. « Oui, j’ai la nostalgie de cette époque ! On s’habillait avec classe. Certes on aimait la belle vie, mais tout se faisait avec respect et modération. D’ailleurs, je garde toujours mes pattes d’éléphants et mes chaussures de luxe. Même si je ne les porte plus aujourd’hui, j’aime souvent me rappeler le bon temps », explique Pa Abdoulaye Sarr, 67 ans, douanier à la retraite. Appelé aussi « Beau gars » à l’époque, le « vieux » Sarr garde toujours ce côté classe, à travers son grand boubou trois pièces. « Notre époque est différente de
la vôtre. Non seulement la vie n’était pas chère, mais nous étions de vrais gentlemen. On n’osait pas, par exemple, rendre visite à une fille lorsque nous étions mal fagotés. Nous prenions soin de nous, de la tête aux pieds. La preuve : chaque week-end, je me faisais coudre un nouveau pantalon. Très régulièrement, j’allais chez le coiffeur ». En fait, pour l’ancienne génération, la beauté s’exprimait par la grâce, le charme et la classe. Et il était primordial d’accorder de l’importance à sa garde-robe. « Certes l’habit ne fait pas le moine. Toutefois, à cette époque, c’était un prétexte pour ceux qui n’éprouvaient pas un goût prononcé pour l’habillement et qui, par conséquent, avaient du mal à garnir leur
BOULEVERSEMENT DU CODE VESTIMENTAIRE
« Khalé khaliss, khalé carte gab, khalé Etat ! »* En fait, les jeunes ont bouleversé le code vestimentaire de l’ancienne génération. Jeans slim très coloré, bas (collant), panta-court, T-shirt Col V, chaussures louboutin, écharpe fleurette, sac Louis Vuitton et ceinture diamantée… Ils ne négligent aucun détail ! En ville, les centres commerciaux affichent diverses marques célèbres et disposent également d’innombrables boutiques vendant des vêtements bon marché. Et ils aiment bien flâner dans ces coins pour vêtements « chics et chocs » afin de se faire distinguer. « Je m’habille comme je veux. Je suis jeune et je vis la mode. L’époque des pattes d’éph est révolue. C’était du temps de De Gaulle et Hitler. D’ailleurs, je ne me vois même pas porter un jeans ample. J’aime mettre un pantalon bien serré, un body près du corps. C’est la nouvelle tendance pour nous les hommes », confirme
Ibrahima Sow alias « Papito », trouvé dans une boutique en train de faire du shopping avec ses amis. Et ils appliquent bien à leur slogan « khalé khaliss khalé carte gab, khalé Etat ! » vu leurs emplettes. « On aime faire nos courses de temps en temps ici, en ville. C’est un moment de plaisir, car on y trouve tout ce que l’on veut. Vous savez, le shopping n’est plus l’apanage des femmes. Le monde a changé et les hommes sont devenus beaucoup plus ouverts d’esprit. De nos jours, il est important de développer une estime de soimême pour se faire respecter », relativise Ali Niang. Cependant, ce dernier reconnaît que le mode d’habillement des stars exerce une influence considérable sur leur choix vestimentaire. « J’aime bien m’identifier à Waly Seck ici au Sénégal. Il s’habille jeune et très chic. Je copie
également assez souvent les stars américaines, à savoir Lil’ Wayne, Kanye West et Drake ». Mais pour Pa Abdoulaye Sarr, à la différence de leurs parents, les jeunes n’ont plus aucune gêne à s’habiller n’importe comment. « Ils abusent de tout ! Ce que je déteste le plus, c’est de voir un homme porter des habits trop colorés. Des fois, je regarde un gamin passer, et on dirait une jeune fille », s’indigne-t-il. La prédominance de couleurs vives dans les vêtements pour hommes a changé fondamentalement l’habillement terne qui avait cours autrefois. * « Khalé, khaliss, khalé carte gab, khalé Etat ! » Un slogan avec des mots en français et en wolof pour affirmer que la tendance est aux golden boys aisés et imprégnés des mutations en matière de goût.
garde-robe », se remémore Joe Badji, ancien musicien et adepte de la Salsa. Son nœud papillon bleu marine et sa pochette de costume à motifs (un bout de tissu carré bien coupé et soigneusement plié en soie, coton ou lin ) dévoile, en effet, son côté classe et connaisseur. « Attention, on voit souvent des hommes mettre des pochettes du même motif que la cravate. Pourtant, les assortir trait pour trait est une faute de goût. Il faut savoir bien la plier, ce bout d’étoffe ! Je suis âgé mais, jusqu’à présent, je me fais un point d’honneur de respecter notre code vestimentaire », enseigne M. Badji. Il explique d’ailleurs qu’il fut un temps où les pochettes de costume étaient la marque de fabrique de l’élégance masculine.
Jean « slim », « louboutin »… la nouvelle tendance La jeune génération a cependant effectué un déplacement du balancier dans le sens opposé, centrant l’attention sur le « soi ». Elle adopte le « voyez-moi » et cela passe habituellement par le style vestimentaire. En effet, pour les jeunes, la meilleure façon de porter un costume-cravate trois pièces, boutons de manchette et tutti quanti, … c’est de l’accrocher à un cintre dans son armoire. En fait, le vêtement, en tant qu’allégorie de la situation sociale, est désuet. Fatiguée des contraintes vestimentaires, la jeune génération se libère du costume (camisole de force) et de la cravate (corde de potence). Elle fait sa révolution de jeans « slim », mais aussi de tissus colorés. Les jeunes ont, en quelque sorte, déconstruit tout ce qui est costume, patte d’éléphant, entre autres. Bref, l’étau s’est resserré sur l’ancienne mode masculine. La tendance est d’ailleurs beaucoup plus féminine et beaucoup plus osée. « J’aime me mettre en valeur. C’est pourquoi je porte des jeans très serrés. Je ne trouve rien de grave à cela. Nous sommes jeunes et nous vivons notre époque. Nos parents ont fait leur temps. Aujourd’hui, c’est nous et demain, nos enfants. C’est la vie ! La mode évolue. Tous mes camarades portent le « pinw ». Les jeunes filles aiment bien nous voir comme cela », explique Babacar Ndiaye. En mode jean « slim », t-shirt « Col V », lunettes « Spike Lee », portable I phone à la main, le jeune de 17 ans est l’exemple achevé du « Nouveau type de jeune sénégalais ». Selon lui, les hommes portent des accessoires (chapelets, bagues, platine, bracelets….), des piercings, tatouages et coiffures extravagantes (Davala), juste pour le fun. « C’est à la mode ! ». D’ailleurs, la machine à coudre n’est plus une nécessité pour eux puisqu’ils sont branchés « prêt-à-porter ». Les boutiques de tailleurs, autrefois un commerce florissant, ne font plus que du travail de modification de vêtements. « Les jeunes m’apportent souvent des pantalons pour que je les retaille. Ils les veulent serrés car certains habits qui proviennent de la friperie sont amples. Seulement, ce sont de grandes marques. Et ils préfèrent cela ! », soutient Pape Fall, tailleur au marché Colobane. La preuve, dans son atelier, on trouve des tas de jeans "taille standard" » à transformer en « slim ». Un travail qu’il fait à contrecœur mais qui génère quelque profit vu que les autres clients se font rares. « A notre époque, j’étais le spécialiste des coupes de pantalons. J’avais beaucoup de clients. Les temps ont changé et les jeunes ne s’habillent plus classe. A part les grandes fêtes musulmanes, je ne vois plus de clients. Donc, je consacre mon temps à multiplier les « pinws » dans ce pays », dit-il, d’un ton railleur, en présence de ses apprentis.
Le Soleil • lundi 25 août 2014
« Il m’arrive, quelquefois, de regarder un garçon et d’éprouver un sentiment de pitié, tellement il ressemble à une quincaillerie. » Pour rire ? Non, c’est le constat d’un monde masculin qui verse dans le bling-bling très féminin.
Une autre tendance comportementale s’immisce dans la société : les jeunes adoptent de plus en plus les codes féminins. Il y a dix ans, c’étaient leurs mamans qui leur achetaient vestes, cravates et tenues traditionnelles lors des grandes fêtes. Depuis quelque temps, ils sont plus regardants sur leur image. Le style évolue vers un standard féminin. Ils parlent « tissus » et sont capables de distinguer une chemise en lin d’une autre en coton. Plus avertis et autonomes, ils se hasardent dans de petites folies, au point de se faire traiter d’homosexuel. « Ces jeunes copient mal les Européens. Ils ne savent pas que les « pinws » et autres représentent le code vestimentaire des homosexuels en Europe. C’est de cette façon qu’ils se reconnaissent. En vrais complexés, les jeunes d’ici en font une mode. Ils ressemblent plus à des filles qu’à des hommes », se désole Pape Fall, un émigré en vacances. Les jeunes se sont aussi tournés vers les cosmétiques, de sorte que les magasins agrandissent l’espace traditionnellement consacré aux bijoux masculins ! Le bijou n’est donc plus seulement le meilleur ami de la femme. « Il y a ici toutes sortes de bijoux pour homme. Bagues, bracelets, chapelets, entre autres. J’ai presque arrêté de vendre les bijoux pour femme, tellement je m’en sors plus avec les accessoires pour hommes », rigole Biram Diouf, vendeur au marché Sandaga. Ce
dernier explique que les jeunes aiment les matières qui brillent et, contrairement aux filles, ne font pas trop de marchandage. « Ils achètent dès qu’ils voient un article qui leur plait. Certes, je n’aimerais pas que mon fils mette des bijoux, mais c’est la vie. Il m’arrive, quelquefois, de regarder un garçon et d’éprouver un sentiment de pitié, tellement il ressemble à une quincaillerie. Les jeunes se surchargent de bijoux comme pas possible, et je comprends pourquoi certains sont taxés d’homo ». Des remarques que Ali Niang trouve ridicules. « Ce sont des aigris tout simplement. Certes, je porte des vêtements serrés, des couleurs criardes, des motifs vifs, mais je ne suis pas un homo. Cela n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. On s’habille jeune ! Quand j’aurai 30 ans, je reconsidérai mon style vestimentaire. Nos parents ont porté des pattes d’éléphants en leur temps, et nous, nous portons nos pinw ». Pour Ali, les temps ont définitivement changé. Ainsi, elle parait bien loin, l’époque où les hommes n’avaient aucun style. « Les pattes d’éph » ont pris un coup de vieux et le jeans slim « pinw » s’offre quelques heures de gloire ! Et si porter un jeans serré n’est plus une torture pour un homme, exhiber son caleçon n’est plus aussi synonyme de mort assurée. « Check down », quand tu dénudes les espaces de pudeur !
L’HIVERNAGE DE BaB’S
Par Babacar DIENG
Bab’se souvient des stars d’hier Bab’s, flanqué de Diégane, arriva dans la capitale du Rail aux environs de 20 heures. Il héla un conducteur de moto Jakarta et lui dit : «Dépêche-toi, conduis-moi au Bambou, près du marché Moussanté ». Ahuri, le jeune, qui n’a pas vécu les soirées de gloire de ce dancing très prisé, lui répondit : « Le Bambou est devenu le "Sangomar" avant d’être ensuite transformé en magasin. «Donc, allons au Gandiole Night, car Secka y fait feu et flamme». Bab’s et Diégane arrivèrent sur les lieux, payèrent leurs tickets d’entrée et prirent place, attendant l’arrivée de l’orchestre. Des filles étaient déjà là, seules, devisant entre elles. Bab’s souffla à son cousin : «Chotèètèètèèè Diégane ! Tu as vu cette fille à la jupe rose ? Comme elle est différente de ma vieille Ndèw !» Kor Ndèw était incorrigible. Il s’approcha d’elle et engagea une causette. On entendit le célèbre et pathétique morceau «La Hija de Juan Simone» d’Abelardo Barosso. Bab’s invita la Miss à danser. D’autres tubes latino-américains suivirent. L’homme de Ndiaganiao se souvenait aussi du twiwt d’Elvis Presley, du money de James Brown, du rock d’Eddie Michel, d’Antoine, des Beattels d’Antoine, ect. Quand «Thiapa Thioly» de Youssou Ndour fusa dans la salle. Bab’s arriva en trombes au milieu de la piste carrelée, fit un patinage sur presque deux mètres. On entendit un «coung !». Sa tête venait de cogner le plancher et il s’évanouit. Diégane se pencha sur lui. Bab’s ouvrit les yeux et lui demanda : «Kou carreau piste-bi ?» (Qui a carrelé la piste ?). Diégane lui glissa : «Bab’s, rentrons ! On n’est plus en 1968, époque où certaines pistes de danse étaient en ciment. Les temps ont changé». Tout penaud, Bab’s suivit les conseils de son «ennemi» juré et, d’une main tremblante, s’adressa à sa dulcinée de fortune : «bayi-bay, arwarr séri» (bye bye, au revoir chérie) !
ISOLEMENT, ACCES A L’EAU POTABLE, MAREES HAUTES…
Félire ou les complaintes d’un petit monde insulaire
Félire est un village insulaire de 800 habitants environ à quelques kilomètres de Foundiougne. Comme tous les villages insulaires, Félire est enclavé et souhaite la construction d’une bretelle de deux kilomètres de long environ pour le relier au reste du monde. • Un reportage de Aly Diouf Se rendre à l’île de Félire à partir de Ndakhonga n’est pas de tout repos. Juste après le port en construction, un vaste marécage s’étale jusqu’au village distant d’environ deux kilomètres. Après quelques chevauchées sur la diguette construite par le port, en amont, le reste du trajet doit se faire dans la boue. Il faut marcher pieds nus, pantalon retroussé, mais surtout doucement pour éviter les glissades favorisées par la poussière du ciment provenant du port en construction, mélangée à la boue. Cette situation prévaut lorsque la marée est basse. Si, en revanche, la marée est haute, il faut se préparer au pire puisque, dans cette zone boueuse, il est tout sauf sûr de patauger n’importe où. Il faut emprunter des chemins invisibles et inconnus des novices, au risque de s’embourber. C’est ainsi jusqu’à atteindre les zones navigables du bras de mer. A partir de là, il faut faire un signe de la main aux gens assis, de l’autre côté, près du débarcadère, pour qu’ils envoient un piroguier vous prendre. Et c’est ainsi qu’on entre à Félire. A défaut, il faut faire le grand détour, par pirogue, suivre la partie navigable du bras de mer, zigzaguer jusqu’au bras de mer principal à savoir le Saloum et remonter celui-ci jusqu’à Foundiougne. « C’est trop difficile », fait remarquer le chef de village et par ailleurs imam de Félire, Mamadou Bop, plus connu sous le nom de Doudou Siga. « Au-delà de certaines heures, il est impossible de venir à Félire. Aussi, à défaut d’arriver à temps à Félire, les gens passent parfois la nuit à Fatick ou à Foundiougne pour, le lendemain matin, terminer le reste du parcours », renseigne le notable. L’EAU SAUMATRE DU FORAGE Selon lui, la plus importante doléance de Félire est présentement la route. « On serait les plus heureux au monde si cette route voit le jour », dit-il. Félire est distant de la route Fatick Ndakhonga de deux kilomètres environ. D’après le chef de village, des techniciens étaient venus faire de relevées topographiques en vue de construire cette bretelle qui va permettre à Félire de s’ouvrir au reste du monde. Mais depuis lors rien a bougé, se désole-t-il. En atten-
dant, cette partie marécageuse non navigable se remplit et se désemplit au fur et à mesure que les marées montent ou descendent. L’autre problème auquel Félire fait face, c’est incontestablement la question de l’eau potable. C’est le cas partout ailleurs dans cet archipel du Gandoul. A l’image des autres îles, Félire dispose d’un forage, mais l’eau est saumâtre donc impropre à la consommation. Le petit château d’eau est à l’écart des habitations. Il est visible depuis le débarcadère. Non loin de là, un bassin rectiligne, rempli d’eau, sert d’abreuvoir aux troupeaux. Le chef de village reconnait que les habitants ont des problèmes d’eau potable. La machine qui traitait l’eau pour la rendre potable est tombée en panne depuis belle lurette. Et depuis, c’est la croix et la bannière, pour les insulaires de Félire, de trouver de l’eau potable. S’ils ne se contentent pas de l’eau saumâtre du forage pour la boisson, les insulaires de Félire sont obligés d’aller en chercher ailleurs, reconnait Monsieur Thior, un villageois qui revient de Foudiougne. Selon le chef de village, certains vont à Foundiougne, d’autres à Fatick pour chercher de l’eau potable. D’autres encore, soutient M. Thior, se contentent de l’eau de pluie. Pendant la saison des pluies, ils recueillent l’eau dans des réservoirs et des bidons. Elle est javellisée et précieusement conservée le plus longtemps possible. Elle sert exclusivement de boisson. Ici, l’eau potable est une ressource rare. C’est un précieux bien. PIROGUE, LE SEL DU QUOTIDIEN Félire doit aussi faire face aux problèmes engendrés par les changements climatiques. Une diguette en béton armée borde le bras de mer qui encercle le village. C’est une construction récente. Depuis la construction de cet ouvrage, mentionne le chef de village, il n’y a plus d’inondations liées aux débordements des eaux du bras de mer. Grâce au soutien de l’ancien directeur général de la Poste, Mamadou Lamine Thior, originaire des îles du Gandoul, Félire, à l’image de plusieurs îles du Gandoul, dispose d’un embarcadère, selon Mamadou Bop. Ce qui permet à ses habitants de ne plus patauger en embarquant ou en
débarquant à partir du village. Le village dispose aussi de son propre poste transformateur et, par conséquent, de son propre réseau électrique. Ce qui facilite non seulement la vie quotidienne des villageois mais aussi le travail au petit chantier naval, à côté de l’embarcadère. Sur ce site, ils construisent des pirogues qui sont à la fois des moyens pour la pêche et pour la mobilité dans ce milieu marin. Les insulaires sont les peuples de l’eau. A en croire le chef de village, la pirogue est d’une importance capitale. C’est l’unique moyen de transport entre Félire et les autres localités. L’unique moyen qu’on doit prendre pour entrer ou sortir du village. C’est aussi l’unique moyen, pour les insulaires, de se rendre en mer et s’adonner à leur activité principale, la pêche. La vie, c’est aussi l’agriculture pluviale. En vérité, l’avancée de la langue salée a drastiquement réduit les surfaces cultivables dans l’île. Ce qui n’est pas sans conséquence sur cette activité. Outre la pêche, certains cultivent du riz, dans certains endroits de l’île, pendant la saison des pluies. Certes l’agriculture ne nourrit pas son homme à Félire, mais ça lui permet, au moins, d’être autonome pendant plusieurs mois, souligne Mamadou Bop. Il arrive que certains n’aient pas besoin d’acheter du riz puisqu’ils obtiennent de quoi vivre jusqu’à la prochaine récolte. L’élevage et l’agriculture sont les deux activités qui viennent en appoint à la pêche, la principale occupation des insulaires de Félire. Félire, à l’image des autres îles du Gandoul, fait partie des localités les plus anciennement islamisées du pays sérère. Selon l’imam Bop, la grande mosquée du village date du siècle dernier et elle a été entièrement reconstruite à plusieurs reprises. Toutefois, le village dispose d’une école primaire avec un cycle scolaire complet. A partir de la sixième, les élèves du village sont confiés à des parents ou des connaissances à Foundiougne ou à Djirnda, le chef lieu de commune. Avec l’Acte 3 de la décentralisation, le village de Félire, avec ses 800 habitants environ, verra peut être son sort s’améliorer. En tout cas, il sera un lointain quartier de Djirnda, une des trois communes insulaires des îles du Saloum.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le masculin se conjugue au féminin
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FALLOU DIENG SE RACONTE
« Mes épreuves, mes moments de gloire et ma maturité musicale » Les prières et conseils de son père à qui il cachait ses tours de chants, le nom prestigieux qu’il porte, ses débuts difficiles, ses succès, son silence, son retour en force : Fallou Dieng fait le tour, entre confidences et bonnes résolutions. L’artiste Fallou Dieng revient, en force, après cinq années d’absence du milieu du show-biz. Son dernier album intitulé « Momé Vent », porte la marque de sa maturité musicale. C’est un patch entre les musiques moderne et traditionnelle. Un nouveau style plus soft. A cheval entre deux générations, il refuse le surplace en restant confiné dans le « mablakh » pur et dur. • Par Absa NDONG
Parlez-nous de vous. Qui est Fallou Dieng ? Mon vrai nom est El hadji Fallou Dieng. Je suis l’homonyme de feu Serigne Fallou Mbacké. Je suis né à la Médina, un quartier populaire de Dakar où j’ai grandi. J’ai passé une enfance assez mouvementée. D’ailleurs, j’ai arrêté mes études en classe de seconde. Puis, j’ai exercé beaucoup de métiers. J’ai été tailleur et commerçant. J’ai également tenté l’émigration. Toutefois, j’ai toujours aimé chanter. La preuve, à l’école franco-arabe, j’étais le chanteur de notre troupe théâtrale. Je peux dire que c’est un don de Dieu. Je ne pensais cependant pas qu’un jour, je deviendrai un musicien moderne. C’est un grand artiste, Pape Hann, qui m’a emmené au Conservatoire national de la Musique. J’étais commerçant à l’époque et, pendant une année, je fermais mon magasin pour travailler avec lui. Un ami
m’avait présenté aussi à Aly Hachem au Marché Sandaga. J’ai alors travaillé avec lui sur plusieurs morceaux avant qu’un producteur du nom de Robert décidât de me produire. C’est comme cela que ma carrière a été lancée. Mon premier album est sorti en 1989. Après deux succès, j’ai rejoint le groupe « Lemzo Diamono » pour acquérir de l’expérience. En 1993, j’ai créé mon propre groupe, « Fallou Dieng et le DLC (Dakar Loisirs Club) ». Comment votre famille avait-elle accueilli votre nouveau statut d’artiste ? Certes ma famille a été très surprise au début mais cela n’a pas créé de malaise. Je ne suis pas issu d’une famille griotte. D’ailleurs, aucun membre de ma famille ne chante. Dans mon entourage, personne ne se doutait que tout ce qui touche à la musique m’intéressait. Mes chansons passaient souvent à la radio, mais mes parents ne savaient pas que
c’était moi qui chantais. Je n’avais rien dit à quiconque lors de mes premiers pas dans la musique. En fait, j’avais peur de la réaction de mon père. Mais, le jour où il a appris la nouvelle, il m’a encouragé et donné des conseils, à ma grande sur-
COMMUNIQUE L’Union Nationale des Chambres de Commerce d’'Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS) a été désignée par l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) comme maîtresse d'œuvre de la 3ème édition de la Foire Régionale de l’Intégration de l'UEMOA. Cette manifestation se tiendra du 23 Octobre au 02 Novembre 2014 au Centre International pour le Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) sous le Haut Patronage du Président de la République M. Macky Sall. En prélude à cette rencontre d'échanges dédiée au secteur privé Ouest-Africain, une cérémonie de lancement sera organisée le Mardi 26 Août 2014 à partir de 16H dans le Hall de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar. Elle sera co-présidée par Monsieur Alioune SARR Ministre du Commerce, du secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits Locaux et des PME et M. Khadim DIOP, Ministre de l'Intégration Africaine, du NEPAD et de la promotion de la Bonne Gouvernance. Pour plus d'informations, contactez Madame Oumy GAYE à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar - 1, Place de l'Indépendance Tel: 33 889 76 80 ou écrire à foireuemoa@cciad.sn 25 AOÛT 2014
prise. En revanche, mon père tenait à ce que j’honore le nom de mon homonyme, Serigne Fallou Mbacké. Et après vingtcinq ans de carrière, je continue toujours à l’honorer. Car, dans chaque album que j’ai sorti, j’ai chanté Serigne Touba et sa descendance. Après vingt-cinq ans de carrière, que retenez-vous de votre parcours musical ? Ça n’a pas été facile ! Je ne savais pas que j’allais faire une carrière dans la musique. J’aimais juste ce que je faisais. Car j’avais beaucoup d’inspiration et de créativité. Les mélomanes accueillaient très bien mes albums. En fait, ce sont eux qui m’ont encouragé à poursuivre ma carrière. A l’époque, mes aînés occupaient le devant de la scène. Il y avait l’Orchestre Baobab, Youssou Ndour, Baba Maal, Ismaïla Lô, Omar Pène, entre autres. J’étais le plus jeune artiste et je devais m’imposer pour me faire connaître et reconnaître afin de partager ma musique. Tous ces ainés m’ont adopté et soutenu. Ce n’était ni facile ni évident, mais j’avais fait preuve de politesse et de courage pour me faire accepter en tant que jeune talent. Aujourd’hui, je suis à cheval entre deux générations de musiciens. Je suis au juste milieu ! En fait, je suis le petit-frère des artistes de l’ancienne génération et le grand-frère des nouveaux talents. Vous savez, j’ai beaucoup gagné en expérience. J’ai traversé beaucoup d’épreuves. J’ai connu également des moments de gloire. C’est la vie ; il y a des hauts et des bas. J’ai bien mérité mes vingt-cinq ans de carrière. En tout, j’ai sorti vingt albums nationaux et quatre internationaux. Je rends grâce à Dieu également. Tous les albums que j’ai sortis ont connu un succès. Certains morceaux sont devenus des tubes et ont marqué les Sénégalais. Il est vrai que certains de vos morceaux ont marqué les Sénégalais et, à un moment, vous étiez incontournable. Quel était votre secret ? Je m’inspirais de la société sénégalaise pour enrichir mes chansons. Dieu m’a
gratifié de ce don et je l’exploite à fond. J’ai aussi un style musical très simple. C’est ce qui explique que certains de mes morceaux ont marqué les Sénégalais. « Koloré », Biribiri », « Wékhe Beute », « Samba Soulabaré », « Laobé », « Diengou », « Cheikh Béthio », « Mana », « Withiakhou », « Watatou », entre autres, sont tous des tubes. J’avais aussi cette manie de créer des danses pour mettre plus d’ambiance au point que les animateurs m’ont surnommé le « Roi de l’ambiance ». Vous savez, j’aime faire bouger mon public. Et cela ne date pas d’aujourd’hui ! Depuis « Reug Reug Bodian », je mets l’accent sur l’ambiance. C’est Michael Soumah de la RTS qui m’avait donné le surnom du « Roi de l’ambiance ». Aujourd’hui , je suis le « chef d’Etat-major des ambianceurs ». Je n’ai jamais réclamé ces titres. Mais, avec l’évolution de ma carrière, les gens m’ont attribué des surnoms, comme ils l’ont fait avec Youssou Ndour. Vous êtes une personne d’apparence nonchalante mais, sur scène, vous êtes plutôt très dégourdi. Qu’est-ce qui explique cela? Vous savez, être artiste, c’est aussi cela. Je suis un talibé et j’ai été éduqué dans ce sens. Je sais discerner le vrai du faux, et j’essaie de faire du bien autant que je peux. Je suis une personne très calme de nature. Beaucoup de gens se trompent sur mon compte, car ils croient que je suis tel qu’ils me voient à la télé. Seulement, je suis très posé, nonchalant à la limite. Je suis resté le même ; je n’ai pas changé. Le succès rend fou parfois, mais moi, je n’ai jamais changé de comportement durant toute ma carrière. C’est pourquoi j’ai vécu dignement mes périodes de galère. Je rends grâce à Dieu, j’ai dépassé tout cela maintenant. La musique m’a tout donné. J’ai fait presque le tour du monde. Je pense qu’aujourd’hui, je fais partie des artistes qui ont marqué le paysage musical sénégalais. Mon nom ne s’éteindra jamais. Pourquoi après le succès de votre avant-dernier album « Mana », avezvous complètement disparu du paysage musical ? En fait, il s’était passé beaucoup de choses. L’album « Mana » est sorti en 2009. Son succès m’avait porté vers le haut. Et durant trois ans, j’ai continué la promotion de l’album. J’ai beaucoup voyagé aussi, car les mélomanes me réclamaient partout. Alors, j’ai profité à fond de ce succès. Mais, quelque temps après, les gens ont commencé à se poser des questions sur mon absence. Pourtant, j’avais créé un autre groupe, le « Fallou Folk », qui n’avait rien à avoir avec « Fallou et le DLC ». Je jouais de l’acoustique et de la World music, accompagné de feu Madou Diabaté, le grand artiste qui avait chanté « Madame Johnson ». Il m’avait ouvert la voie dans le milieu « afterwork ». Je jouais donc au « Just 4 You », au « Mirador » et au « Must », entre autres coins prisés de Dakar. Je travaillais aussi avec Madou Diabaté sur un album de dix titres qui n’est jusqu’à présent pas sorti. Car Madou est décédé entre-temps. Ça a été un coup dur. Et je suis resté une année à préparer mon dernier album « Momé Vent ». Ce long silence avait créé le buzz. Des rumeurs circulaient que j’avais arrêté ma carrière, et que j’avais quitté le Sénégal. Mais, quand l’album est sorti, les Sénégalais ont compris que je n’étais pas en train de dormir. Je pense qu’ils ont bien accueilli « Momé Vent ».
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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Le Soleil • lundi 25 août 2014
Le Soleil • lundi 25 août 2014
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FALLOU DIENG : « Mes épreuves, mes moments de gloire… »
CARTE POSTALE
lobbys. Et si ces lobbys ne vous soutiennent pas, vous n’aurez pas les moyens de vous en sortir. J’évolue avec les moyens du bord. Je n’ai pas de producteur. J’ai ainsi produit mon album tout seul. Pourquoi n’êtes-vous pas dans un label ? Je ne suis pas obligé d’être dans un label pour m’en sortir ! D’ailleurs, ce n’est pas à moi d’aller démarcher quoi que ce soit. Un jeune talent peut avoir besoin d’un label mais moi, avec le nombre d’années que je compte dans la musique, je n’en vois pas l’utilité. Je pourrais, à la limite, intégrer un label international. Cependant, je ne peux pas me mettre à concurrencer mes jeunes frères ici, au Sénégal. J’ai aussi dépassé le stade où une maison m’imposerait des choix. J’ai acquis de l’expérience et je peux gérer ma carrière tout seul. Pourtant des artistes de votre génération ont pu relancer leur carrière grâce aux labels. Pourquoi pas vous alors ? Ça les engage ! Moi, Fallou Dieng, je ne peux pas le faire et je ne le ferai pas. Je veux être libre comme de l’air ! La musique, c’est avant tout une affaire de liberté. Je veux être libre de mes mouvements et de mes paroles. Je suis libre aussi dans ma tête. Le peu que j’ai, me suffit largement. La promotion de votre dernier album intitulé « Momé Vent » marche-t-elle comme vous l’espérez ? J’ai organisé une conférence de presse lors de la sortie de l’album. J’ai fait des
• Par Aamadou DIOP
UN PETIT COMMERCE A GAE Pastèques et patates agrémentent le quotidien des femmes De retour de la station de pompage, nous avons eu la chance de tomber sur ces vendeuses de patates et de pastèques. Venant de la commune de Gaé à une dizaine de kilomètres du lieu de la rencontre, elles rallient, chaque jour, la commune de Dagana pour écouler leurs produits afin d’assurer leur dépense quotidienne. A l’ombre des acacias du marché de Dagana, non loin du quai historique, elles ont établi leurs quartiers, en attendant le petit soir pour tout ranger et reprendre le chemin de leur localité. Il est 15 heures quand nous les rencontrons. Sur leurs nattes étalées à même le sol, elles exposent leurs produits devant ou autour d’elles. Les pastèques jonchant le sol et les patates bien rangées dans des bassines ou en tas. « Vous voulez le tas, c’est à 500 FCfa », tonne une voix, sous le regard inopiné des autres vendeuses qui avaient fini de nous dévisager, mon confrère et moi. De provenance de Gaé, à une dizaine de kilomètres de là, ces femmes rallient quotidiennement le marché central de la commune à bord des véhicules qui font la navette quotidienne entre Dagana et Gaé, moyennant 300 FCFa pour un aller simple. Théière à la main, Fatima Guèye sert du thé très léger à ses camarades vendeuses. « Une vraie Walo Walo. Et j’en suis fier ! Nous préparons et prenons du thé nous les femmes. Ça aide à passer le temps en même temps que nous vendons », annonce-t-elle dans un Pulaar très limpide. Auparavant, je l’avais crue maure par son habillement et sa façon de s’asseoir, les pieds entrecroisés. «Vous en voulez ? Je vous sers un verre?», s’exclame-t-elle à mon endroit. Mes réticences l’emportent sur mon enthousiasme. Vite des idées me passent l’esprit. Penserait-elle que je puisse craindre un certain « niamou djodo » (moyen de fixer un étranger dans une localité par une mysticité à travers le manger ou une quelconque boisson). Peu importe, il fallait prendre le risque ! Après tout, elles n’étaient pas de la commune de Dagana. Aussi a-t-elle vite fait de comprendre qu’elle avait affaire à un ‘haal pulaar’ qui, du reste, prenait le petit-déjeuner avec du thé à une certaine époque où, dans la maison familiale, le thé était servi avant même le petit déjeuner. D‘un geste sobre et enchainé, j’avais, à trois tirs, vidé le verre à moitié rempli. « Tu connais bien le thé toi ! », s’exclama-t-elle dans un éclat de rire général. La confiance était établie. Elle répond à nos questions et accepte de se faire prendre en photo. « C’est un travail pénible. Nous louons les parcelles que nous cultivons et nous payons aussi l’eau, l’engrais pour l’entretien de nos champs qui produisent pour la patate au bout de quatre à cinq mois. Pour les pastèques, c’est entre trois et quatre mois.» Le temps file dans cette ambiance bon enfant. Sous peu, elles devront quitter pour rallier leur commune avec leurs invendus.
émissions pour assurer la promotion. Je pense que les Sénégalais ont bien accueilli cet album qui est sorti le 8 mai dernier. Certes je confirme que je pouvais mieux faire en promotion ; mais c’est ça aussi le milieu. Vous savez, « Momé Vent » fait partie des meilleurs albums de ma carrière. J’ai bien travaillé les thèmes et j’ai pris même des risques sur le plan musical. Quel message avez-vous voulu véhiculer dans l’album ? Beaucoup de choses se sont passées à travers le monde ces dernières années. Des présidents ont perdu le pouvoir, de nouveaux leaders se sont imposés, entres autres changements. J’ai juste voulu dire, dans l’album, que rien n’est éternel dans la vie. Dieu donne le succès et le pouvoir à qui Il veut. C’est un thème très vaste et tout le monde peut s’y retrouver. Cela touche aussi tous les secteurs, y compris le milieu musical. Vous savez quand, tout gosse, on jouait au football, l’équipe qui jouait avec le vent était forte, l’autre qui était contre le vent était pénalisée. On disait alors que telle équipe « Mo Momé Vent ». C’est cela que j’ai alors transposé dans l’album. Cela est vrai, car on dirait que vous êtes « face au vent » ces temps-ci ? (Rire) Non, je suis toujours au top de ma carrière, donc « Ma Momé Vent » jusqu’à présent ! A quand l’organisation de votre gala d’anniversaire au « Grand théâtre » alors ? (Rire) Je ne fonctionne pas comme ça. Je n’irai pas au Grand Théâtre. J’organisais des anniversaires bien avant même que ce joyau existe. Ce n’est pas parce que tout le monde se rue là-bas que je dois le faire. Je vais organiser mon anniversaire quand je le sentirai.
« RAKI », ROMAN D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL
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Les malheurs de Dado
- Nul chasseur ne pouvait trouver asile sous l’ombre de cet arbre dépourvu de feuilles nourricières pendant presque un quart de siècle. C’est un miracle Dado et comme l’apparition d’une divinité cela ne se produit qu’une fois par siècle. Allah est venu à ton secours, il a entendu les complaintes de ton cœur et dans sa bénédiction s’apprête à t’offrir le meilleur compagnon d’une femme. Une chair issue de ta chair. Mais il faut éviter que Bakar le sache. Maintenant tâche de garder le secret aussi longtemps que possible, car les comères ne tarderont pas à aiguiser leur mauvaise langue et cela pourrait nuire et créer certaines déceptions. Tu as assez souffert comme ça. Mais Dieu est grand. Dado, presque en confidence, l’air serein, répondit à Awa ; - Awa tu es la seule à connaître ma joie, et aussi mon secret. Je n’ai jamais cru à la venue de cet enfant mais, j’ai fini par en être persuadée. Seulement, comme tu me l’as confié, je ferai tout pour que Bakar le sache le plus tard possible. Mais chaque fois que j’aurai des douleurs, je viendrai te consulter. - Bien répondit Awa, mais c’est inutile que tu te déplaces, ma fréquence chez toi ne sera pas surprenante, car
j’ai toujours eu de très bonnes relations avec toi. Elles s’étreignirent longtemps, solidaires de leur pacte. Un accord que toutes les deux ont conclu. Elles ont fait le serment de toujours garder leur secret jusqu’au jour de la victoire dans Saré-Lémou. Dado regagna sa chambre et comme toujours retrouva sa solitude. De l’autre côté de sa chambre s’éleva un rire puéril et moqueur, ce rire qui pendant des nuits et des nuits hantaient ses sommeils. Comme souvent, lorsque Dado retrouvait son isolement. Quotidien, elle rêva des courts délices. Doucement, ses paupières se refermèrent, elle s’endormit. Une autre nuit-là, la pluie tomba jusqu’au déversement des cuvettes du Oualo. Une autre nuit s’achevait à SaréLamou ! Cette nuit là, la pluie tomba, elle tomba jusqu’au déversement des cuvettes du Oualo. La pluie était abondante et furieuse, on n’entendait plus les rugissements des lions qui avaient regagné leurs tanières. La chasse sera aujourd’hui dure car le gibier apeuré préférera emprunter la chaleur des feuillages. ✱
Le titre est de la rédaction (A suivre)
République du Sénégal Nom Autorité contractante : Loterie Nationale Sénégalaise Adresse : 32, boulevard de la République
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : 8354 Dénomination du marché : Acquisition de onze (11) véhicules Pick-Up double cabines Nombre d'offres reçues : sept (07) : SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE - AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE - CCBM INDUSTRIES - CFAO MOTORS SENEGAL - SICAS - TATA AFRICA SENEGAL - CCBM AUTOMOBILES. Nom et adresse Attributaire définitive : SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE Km 2,5 Boulevard de la Commune de Dakar. Montant de l'offre retenue définitivement : cent cinquante-huit millions quatre cent mille (158.400 .000) FCFA TTC. Durée d'exécution : un (01) mois La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 81, alinéa 3 du décret 2011 - 1048 du 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Le Directeur Général Amadou Samba KANE 25 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Votre carrière semble au ralenti du fait de cette longue absence, d’autant plus que la jeune génération a occupé le terrain… Comme je vous l’ai dit tantôt, j’ai tout obtenu grâce à la musique. J’ai déjà fait mes preuves et je fais partie des meilleurs de ma génération. Certes les jeunes artistes s’imposent mais je ne suis pas de la même génération qu’eux. Ce sont mes jeunes frères et j’espère qu’ils feront une longue carrière. Je ne veux pas que les gens fassent de l’amalgame. Je ne suis pas de la même génération que ces nouveaux artistes. Qu’on me donne alors ma place dans le milieu. Faire vingtcinq ans de carrière n’est pas donné à tout le monde. C’est un vrai parcours du combattant. Toute personne est appelée à évoluer. Si certaines personnes attendent que je fasse ce que je faisais il y a dix ans, qu’ils aillent dormir. J’ai dépassé cette étape. Je produis une musique d’écoute et disciplinée. Je suis en phase avec mon style car, dans « Momé Vent », j’ai fait un mix des musiques traditionnelle et moderne. Je cherche à m’améliorer. C’est pourquoi, je prends des risques. J’ai gagné en maturité, vous savez ! On dirait que vous avez perdu vos repères dans le milieu musical depuis que vous êtes à cheval entre deux générations ? Vous savez, je n’aime pas ces histoires de générations. On est arrivé à un stade où la musique est devenue une affaire de
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Le Soleil • lundi 25 août 2014
QUESTIONS DE SPORT
Mon Soleil à moi
PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris
A l’occasion des 44 ans du quotidien « Le Soleil », anonymes et personnalités, Sénégalais et étrangers évoquent à travers cette rubrique leurs souvenirs passés et présents du journal. Aujourd’hui…
Doudou Sidibé : « Le Soleil doit trouver un équilibre entre le soutien et la critique du gouvernement » Ancien journaliste, Doudou Sidibé est désormais enseignant-chercheur à Novancia Business School. Titulaire d'un doctorat en Relations internationales en France, il enseigne la négociation, la résolution des conflits, la communication politique et la diplomatie commerciale. « Beaucoup de jeunes lecteurs ne lisent pas ‘Le Soleil’, juste après les indépendances ». Depuis quelques années, constate Doudou Sidibé. Ils pensent – à tort ou à raison – malgré « le développement fulgurant de la presse écrite et de qu’ils n’y trouveront pas des informations critiques vis-à-vis la presse en ligne ces dernières années », « Le Soleil’ » reste du gouvernement, des institutions publiques ou de la société. « le journal de référence qui publie les informations officielles ». Je pense que « Le Soleil » devrait travailler à trouver un équi« C’est un journal crédible qui ne verse pas dans le sensationnel libre entre le soutien aux positions du gouvernement et la crisi tentant dans une époque où le profit devient l’objectif printique quand il le faut ». Si le journal ‘Le Soleil’ inspire cette cipal de la majeure partie des journaux sénégalais... Même réflexion à l’enseignant chercheur, il fait remonter à la surface si ‘Le Soleil’ bénéficie de fonds publics pour son fonctionnement de sa mémoire des souvenirs d’une enfance liée aux et s’aligne souvent sur les positions du gouvernement, études. « Je fus particulièrement heureux de lire, un il n’est pas utilisé comme un instrument de dénigrement été de l’année 1985, mon nom dans le journal « Le des opposants des régimes qui se sont succédé. Je Soleil » avec la publication des résultats du concours n’ai connaissance d’un seul procès pour diffamation d’entrée en 6è, se souvient Doudou Sidibé. Tous ceux intenté au Journal ou à ses journalistes. Pour moi, qui n’avaient pas les moyens d’acheter le journal ces derniers sont de grands professionnels et font venaient chez nous pour consulter les résultats de partie des meilleurs de leur profession. Quand j’étais ce concours national si important pour aller au coljournaliste aux défunts quotidiens ‘Le Matin’ et ‘L’Info lège. A l’époque, c’était le seul moyen de savoir si 7’ dans les années 90, mon rêve et celui de beaucoup on est admis ou pas » au concours. « J’ai commencé à acheter de confrères de la rédaction étaient de rejoindre ‘Le Soleil’ ». « Le Soleil » en 1980 (j’avais 12 ans) pour mon oncle Yamar C’est sans peine que celui qui s’était engagé politiquement Sarr qui, jusqu’à maintenant, achète tous les jours ce quotidien. en France jusqu’à la dernière élection présidentielle confesse Je me cachais derrière les fromagers de Khombole pour lire « aimer lire les CV des ministres fraîchement nommés ou les plus de la moitié du journal avant de le lui donner ». Le quoparcours des hommes de lettres ainsi que le résumé de leurs tidien ‘Le Soleil’ est « une institution » car c’est « le premier œuvres ». Sa rubrique préférée est celle qui mettait en lumière journal d’informations générales qui a été créé au Sénégal les régions.
La dure loi, la pression du sport et ses énormes enjeux financiers poussent de plus en plus les sportifs à s’abonner à des traitements médicaux qui permettent d’accroître leurs résultats, leurs performances. Ils se dopent. Pourtant, le sport magnifie le culte de l’effort. Cependant, l’effort, au-delà des possibilités naturelles du compétiteur, mène à un seuil de rupture physique, physiologique et mentale. Et, naturellement, le dopage conduit à la dégénérescence. L’homme qui veut à tout prix atteindre le plafond de la performance soumet son organisme à la rude épreuve du surdosage. « Un esprit sain dans un corps sain », ce bel hymne, se mue en un champ lugubre qui constate les effets nocifs sur le corps du bel athlète d’il y a quelques, années. D’il y a quelques mois. Mourir à petit feu ou à grande vitesse, peu importe ! Toute une vie se résume à une question de dose ou de mode d’emploi. Ce qui est constant, pour un sportif de haut niveau, c’est que le dopage n’est pas une compagne fréquentable sur le chemin de la performance. La preuve par les faits ! Le cycliste américain recordman des victoires du Tour de France (avant d’être déchu de ses titres) Lance Armstrong a survécu à un cancer de testicule. Le Français Jacques Anquetil qui avait reconnu prendre de la cortisone est mort à 53 ans de cancer. Plus près de nous la lutte sénégalaise est devenue une fabrique de mastodontes. Comment peut-on, du jour au lendemain, augmenter sa masse musculaire d’une vingtaine de kilogrammes en l’espace d’un mois passé aux Etats-unis ? C’est une anomalie relevée à grand bruit tous les dimanches à l’occasion des combats de lutte avec frappe. C’est à demi mot qu’on aborde la mise en place d’un véritable dispositif de prévention. In fine il est important de relever ce paradoxe, la lutte sénégalaise est administrée par une instance le Cng où l’on retrouve d’éminents médecins. Est-ce faute de volonté (politique) et ou de moyens. Peut être que l’étude d’un de leurs confrères médecin du tour de France et spécialiste du dopage qui a révélé que l’espérance de vie des vainqueurs de la grande Boucle a baissé depuis 1947 va les pousser à engager le combat avec plus de vigueur. Le dopage, un cancer avancé du sport. Jusqu’à preuve du contraire… • Demain : les produits et leurs effets Email : dioufafrica@yahoo.fr
Ndande : l’histoire d’une gare
La gare de Ndande fait partie de ces petites gares préfabriquées, toutes différentes, construites tout au long de la voie de chemin de fer reliant Dakar à St-Louis. Aujourd’hui cette voie est désaffectée et la gare est à l’abandon, dans un état de délabrement très avancé. Elle est située à une centaine de mètre du puits de Ndande, dont on a parlé il y a peu. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Un cancer très avancé nommé dopage • Par MADIOUF *
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R égions
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
OCCUPATION ANARCHIQUE, POLLUTION SONORE, AGRESSION DE L’AMENAGEMENT PAYSAGER...
Ces urgences pour les nouvelles autorités locales de Thiès Un mois après l’installation des communes de Thiès-nord, de Thiès-est, de Thiès-ouest, de la ville de Thiès et du conseil départemental de Thiès, la lancinante question de l’occupation de l’espace, la pollution sonore, l’agression de l’aménagement paysager constituent les grands défis à relever pour les nouveaux élus. Il suffit de jeter un regard sur le cadre de vie de la cité du rail pour s’en convaincre. Reportage de Mbaye BA
Au sortir de la campagne des élections locales de juin dernier, les murs des édifices publics, des domaines privés tels que les maisons, les magasins et autres restaurants souffrent encore des stigmates d’un affichage sauvage. Dans ce lot, il y a les panneaux de signalisation du code de la route où ceux destinés à l’adressage des rues, avenues, quartiers de la ville ou indiquant à l’étranger les axes à emprunter pour se rendre à l’intérieur du pays. Toutes ces enseignes sont devenues illisibles car entièrement couvertes par des posters de leaders politiques ou de listes de partis ou coalitions de partis en lice lors des dernières électorales locales. Sinon, ce sont des slogans ou des attaques personnelles contre tels ou tels autres leaders qui sont écrits dessus avec des bombes de différente couleur pour salir l’image d’un adversaire et aussi le mur d’un honnête citoyen en quête d’un cadre de vie agréable. A côté de ces forfaitures, des préposés à la vente à la ferraille ont scié une bonne partie des panneaux de signalisation ou d’adressage dans la ville de Thiès. Même les panneaux indiquant la gouvernance et de la préfecture de Thiès sont passés à la trappe. Des panneaux de signalisation aux abords de la brigade de la gendarmerie au rond-point du quartier Nguinth et du commissariat central de Thiès ont aussi connu le même sort. Partout, on assiste à la défiguration d’une ville où personne ne semble se soucier d’un tel état de fait. A cela s’ajoute l’agression systématique des caïlcédrats qui se poursuit depuis un certain nombre d’années sur l’avenue du Général De Gaulle qui traverse le marché central de Thiès où les commerçants ont quasiment fini de couper, au moins, 80% des caïlcédrats, arguant que ces arbres, avec leurs gros troncs, obstruent les
devantures de leurs magasins. Or, dans leur écrasante majorité, leurs magasins sont postérieurs à l’implantation des caïlcédrats. Aujourd’hui, aucun client n’ose s’aventurer, à certaines heures de la journée, sur l’avenue Général De Gaulle pour faire ses achats, faute d’ombre. Outre ces cas visibles d’agression du cadre de vie des populations urbaines de Thiès, l’occupation anarchique de l’espace rend difficile le déplacement. Après une vaste opération de désengorgement de l’avenue Gnagna Sow jusqu’au boulevard Mawa Doucouré conduite par la mairie de la ville de Thiès, suite à un grave incendie qui s’était déclaré au cœur de cette partie du marché baptisée Petersen, les populations avaient lancé un grand ouf de soulagement. Mais, tous ces efforts consentis par l’équipe sortante de la mairie de ville sont restés vains car les déguerpis sont revenus en masse et les mêmes conditions d’insécurité et de promiscuité sont de nouveau réunies. Occupation des rues Tout au long de l’avenue Général De Gaulle où la circulation à sens unique est instaurée depuis des années par les autorités afin de rendre fluide la circulation, la moitié de la chaussée est transformée en parking par les commerçants qui y officient. Ce qui réduit considérablement la fluidité de la circulation et exposant, du coup, les piétons. Les trottoirs sont aussi occupées. Comme c’est le cas à la hauteur du marché de bois de menuiserie. Dans ce méli-mélo, à partir de 18 heures, les conducteurs de motos Jakarta empruntent allègrement le sens interdit en roulant à toute vitesse. Du côté du rond-point Jaxaw, vers le marché aux poissons «Sam», outre les trottoirs, la chaussée est transformée en lieu de transaction de
REBOISEMENT DE LA GRANDE MURAILLE VERTE
Les jeunes de Sukyo Mahikari au camp de Belly Gawdy Chérif Deux cents dix participants de 14 pays de l’Europe, de l’Afrique et des Caraïbes prendront part cette année, du 23 au 30 août, à Belly Gawdy Chérif, une localité située dans la commune de Syer et dans la région de Louga, au camp de reboisement de 225 hectares des jeunes de Sukyo Mahikari. L’ouverture officielle de ce neuvième rassemblement a été faite samedi, dans la matinée, au stade Léopold Sédar Senghor en présence du Colonel Baba Bâ, représentant le ministre de l’Environnement et du Développement durable. Il a réitéré l’accompagnement des autorités et de l’Agence nationale de la Grande muraille verte pour le projet universel que représente la Grande muraille verte (Gmv), avant de saluer cette noble action des jeunes qui ont fait beaucoup de sacrifices à travers cet investissement physique et financier pour braver, dans des conditions extrêmement difficiles, les aléas climatiques et le long voyage afin de participer à l’édification de la Grande muraille verte. La surface à reboiser de la présente campagne a déjà été clôturée par les services de l’Agence nationale. Une façon de
répondre à une doléance des membres de l’association spirituelle Sukyo Mahikari. Pour Djibril Diagne, directeur de Sukyo Mahikari pour le Sénégal, l’expérience des camps de jeunes de Sukyo Mahikari au sein de la Gmv est une contribution à la restauration de la nature. Selon lui, la protection de la nature demeure une priorité pour son organisation. Le directeur de Sukyo Mahikari pour le Sénégal s’inscrit dans l’élargissement de cette solidarité internationale afin de résoudre la crise environnementale qui secoue le monde avec son corollaire de pertes de repères spirituels, d’amour et de valeurs spirituelle et morale. Une situation qui impose cette attitude d’embellir l’environnement afin de vivre en symbiose avec la nature. Babacar Bachir SANE
Une rue trés courue à Thiès. Commerçants et vendeurs à la sauvette se la disputent avec les automobilistes.
toutes sortes de marchandises. Là, le poisson frais, séché ou fumé, les produits maraîchers, les fruits de mer, les beignets, les produits forestiers et autres s’échangent sur les artères. Le piéton est tout simplement obligé de marcher au milieu de la chaussée à ses risques et périls, se faufilant entre les véhicules, les motos, les véhicules hippomobiles et les pousse-pousse remplis de marchandises de toute sortes. Tolérance coupable Dans ce désordre, la démultiplication des garages de taxis «clandos» des ateliers dans presque tous les corps de métiers pose l’urgence de la réouverture d’un domaine industriel à Thiès et le renforcement et l’extension du village artisanal. «Tout ceci pour montrer que l’aménagement du territoire à l’échelle locale doit être une priorité absolue pour les autorités locales, car une ville ne peut pas se
développer si les activités ne sont pas bien réparties dans l’espace», soutient Seydina Dème, un retraité du service des travaux publics. Selon lui, la tolérance coupable est érigée en code de conduite dans la gestion du bien public à tel enseigne qu’on a l’impression que tout fonctionne à l’envers dans l’espace public. Or, pour cet octogénaire, dans toute communauté, il faut que chacun accepte le fait que sa liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. «Cela relève tout simplement du savoirvivre», dit-il. Il indique que les autorités doivent prendre leur courage à deux mains afin de se donner les moyens humain et matériel d’imposer les règles du jeu à tous. «Cela demande d’abord une collaboration entre toutes les forces sociales, à travers une forte campagne de sensibilisation, mais aussi des mesures vigoureuses pour que force reste à la loi à chaque fois que de besoin».
Pollution sonore Outre ces multiples agressions physiques, Mme Ndèye Ngoné Ndiaye, assistante de direction dans une structure privée de la place, dénonce la pollution sonore, surtout dans les quartiers populaires de la ville. Aussi, dit-elle que les nouvelles autorités locales élues dans les conseils municipaux de la ville de Thiès sont attendues pour y apporter les solutions idoines. «Nous pensons que ce n’est vraiment pas trop leur demander». Thiès étant une ville carrefour, il est aussi fréquent de rencontrer, en pleine rue, des jeunes habillés plus ou moins correctement, un morceau d’étoffe imbibé de diluant dans la bouche, le regard perdu, ou des déficients mentaux presque nus circulant librement. «Des éléments qui ne cadrent pas avec le décor d’une ville correctement administrée», fait comprendre la dame.
République du Sénégal Un peuple- Un But- Une Foi
Ministère de l’Education Nationale Direction des Constructions Scolaires (DCS)
AVIS D’ATTRIBUTIONS PROVISOIRES DE MARCHES Construction de 14 collèges de proximité dans les régions de Kaolack, Fatick, Matam, St. Louis, Diourbel, Thiès, Dakar et Louga BCI 2014 1. Référence de publication : Avis général de passation des marchés paru dans le Soleil du 10 octobre 2013 Numéro (d'identification) du marché : AON/2014/02/DCS 2. Date de parution de l’avis d’appel d’offres : Avis d’appel d’offres paru au journal Le Soleil du 29 mars 2014 3. Nombre et identité des candidats à l’ouverture des plis : vingt deux (22) : SETA INTERNATIONAL -K.F.E - EMB- E.T.K – C. S. T. P SA – B.D.G.B SUARL - ETPE - E.O.C.D – ETBLC - SARSARA CONSTRUCTION – BJE – SOTRACOM - ETS DIAGNE ET FRERES - Groupe M.A SARL – THIAM ET COMPAGNIE - EBTP BOUBACAR Sagna – ETA PLUS – TECHNIMEX - SEDIMAT SARL – S. E. S – E.T.D.M - SEN DISTRIBUTION 4. Noms et adresses des attributaires provisoires : Lot 1 : SEN DISTRIBUTION: 79 Joseph Gomis Dakar- Lot 2 : SES: Siège Rue27 Rue Tolbiac x BrazaAppt 4 au 2e Etage Lot 3 : SARSARACONSTRUCTION: 1701 Liberté 2 Dakar - Dakar - Lot 4 : TECHNIMEX: Route du Front de terre -Dakar - Lot 5 : ETA PLUS: 2 Zone de captage Castor Dakar– Lot 6 : BAYE DAME GLOBAL BUISNESS: Cité Mame Rhane Lot n°8 Ouest Foire Dakar - Lot 7 : GROUPE MA : Rte VDN derrière CFPT Sénégal Japon - Lot 8 : THIAM ET COMPAGNIE: Rue 63X 68 Geule Tapée Dakar 5. Montant de l’offre retenue provisoirement F TTC: Lot 1: 165 218 395- Lot 2: 165 349 284- Lot 3: 249 492 530- Lot 4: 166 298 217 Lot 5: 165 192 365- Lot 6: 82 724 168- Lot 7: 82 743 420 - Lot 8: 82 398 293 6. Délai d’exécution : Six mois (06) mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du Code des marchés Publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du DCS en vertu de l’article 88 dudit Code, puis d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des Marchés Publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régularisation des Marchés Publics, en vertu de l’article 89 dudit Code. Le Directeur des Constructions scolaires. 25 AOUT 2014
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C ulture
LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
DANSE, THEATRE, ART PLASTIQUE…
A Douta Seck, les tout-petits s’essaient aux expressions artistiques Après 4 années de pause, la Maison de la culture Douta seck a relancé son centre aéré sous la forme d’ateliers artistiques pour les enfants. Agés de 5 à 17 ans, les tout-petits sont initiés, dans le cadre du programme « Perf Enfance 2014 », aux différentes expressions : danse, théâtre, art plastique, etc. Un reportage de Ibrahima BA et Mbayang SARR (stagiaire)
A la Maison de la culture Douta Seck, l’ambiance est bon enfant. Le temps d’un camp de vacances, c’est un bol d’air frais que les tout-petits prennent. Au niveau des différents ateliers, ça bouge dans tous les sens. Que ce soit pour la danse, le théâtre, les arts plastiques, on s’en donne à cœur joie. Difficile de retenir les enfants âgés entre 5 et 17 ans. Tantôt ce sont des cris par-ci et par-là, tantôt de petites discussions ou des sautillements entre eux. « Ils débordent d’énergie mais c’est toujours passionnant de travailler avec les enfants. Ils sont toujours pressés de revenir le lendemain », explique Aminata Guèye, animatrice de l’atelier « Arts plastiques » pour enfant. Après 4 années de pause, la directrice de Douta Seck a donné son aval pour la relance des activités du centre aéré sous la forme d’ateliers de
performances artistiques et culturelles afin d’offrir aux enfants le privilège de passer les vacances d’une manière ludique et récréative. A cet effet, en collaboration avec l’Ecole nationale des arts, différentes activités telles que la danse, le théâtre, les arts plastiques sont mises à la disposition des enfants. Cette activité qui constitue la première session se déroule jusqu’au 31 août. Au cours de ce camp de vacances, plusieurs activités seront initiées sous le modèle d’ateliers de danse, peinture, théâtre, musique, mode, audiovisuel. Avec l’appui d’un encadrement composé de professionnels pour ces différentes activités, la culture urbaine sera également à l’honneur avec des formations en hip hop, graffiti, slam, etc. Au programme, il est également prévu, afin d’ap-
OFFRE D’EMPLOI Société de la Place Recherche pour Service Comptabilité : Un agent spécialisé dans le traitement des salaires et la tenue de la Caisse • Age : 35 ans au moins • Niveau minimum : BAC + 2 • Expérience : Au minimum 3 ans • Pièces à fournir : - une lettre de motivation - un Curriculum Vitae - photocopies diplômes et/ou certificats de travail Envoyer les dossiers de candidature à B.P 385 «AS / KBS» Date limite de dépôt de Candidature : 29 Août 2014 23 AOÛT 2014
porter une dimension pédagogique à ce camp de vacances, des sorties pédagogiques dans certains sites comme le Palais de la République, le Grand théâtre national, le Monument de la renaissance, etc. A l’atelier d’arts plastiques, Aminata Guèye donne des instructions. Elle pousse les petits à faire des créations à partir des récupérations qu’ils font au niveau des ateliers de couture, de l’environnement. Selon la monitrice, en arts plastiques, « rien ne se jette, tout est important ». De ces récupérations, les enfants parviennent, tant bien que mal, à faire diverses œuvres telles que des cases, de la peinture, du collage des bouquets de fleurs, etc. « L’idée de ce centre aéré est de rassembler les enfants, de les occuper pendant les grandes vacances. C’est une façon de les récupérer, de les former dans les métiers de l’art comme la danse, le théâtre, les arts plastiques », explique l’animatrice. A la section «art dramatique et la danse», c’est presque le même décor. Ici, ce sont d’abord des séances d’échauffement, et de réactualisation, des pratiques avant de passer à d’autres choses. Alioune Badara Diouf, artiste-comédien, formateur, affirme qu’ « il faut un encadrement et une formation adaptés pour permettre aux petits de connaître ce qu’est le théâtre ou la danse d’une manière générale. Car beaucoup de gens veulent se lancer dans ces métiers, mais en ignorant les fondamentaux ». L’encadreur mise sur l’approche par les compétences. Pour y parvenir, ces artistes en culottes courtes pourront, au cours de la seconde session prévue en septembre, se familiariser avec les différentes expressions.
REGULATION DES MEDIAS
Le Tribunal des pairs installé mercredi Le président de la République, Macky Sall, préside le mercredi 27 août 2014 l’installation du Tribunal des pairs. La cérémonie officielle est prévue au King Fahd Palace à 9 heures, annonce un communiqué signé du président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), Bacary Domingo Mané. Le document explique que « cette instance dont les membres ont été choisis parmi d’éminents journalistes sénégalais, a pour mission de juger des pratiques de la profession et de sanctionner les fautifs en cas de manquement ». Ainsi, le Cored se veut d’être un organe « indépendant » d’autorégulation des médias en s’engageant résolument dans une nouvelle dynamique pour amener les professionnels à ériger l’éthique et la déontologie en règles et principes sacro-saints devant fonder la pratique du métier. Le Tribunal des pairs est une instance qui participe à la régulation de la corporation des journalistes et techniciens de la communication du E. M. FAYE Sénégal.
FATOU BINTA SARR, DIRECTRICE DE LA MAISON DE LA CULTURE DOUTA SECK
« Le centre aéré offre un cadre de jeu et d’apprentissage des valeurs culturelles » La Maison de la culture Douta Seck vient de rouvrir le centre aéré dont les activités, tournant autour des ateliers de peinture, musique, danse et de conte, avaient été suspendues depuis 2010. La directrice, Fatou Binta Sarr, revient ici sur l’importance et les objectifs de ces ateliers de performances artistiques culturelles pour les enfants communément appelés « Perf Enfance 2014 ».
Comment est née l’idée de ce centre aéré ? Le centre aéré a été initié par les animateurs culturels de la Maison de la culture Douta Seck. Il a commencé en 2001 et a fonctionné jusqu’ en 2010. Après cette période, il y a eu une rupture pour des raisons financières, matérielles, logistiques et même humaines. Après 4 ans de diète, lorsque j’ai pris service, je me suis dit qu’il fallait redémarrer les activités de ce centre, parce que c’est l’une des activités les plus remarquables de la Maison. Le cadre y sied. Il est convivial, accueillant et on ne retrouve pas aussi meilleur cadre à Dakar, surtout dans la banlieue médinoise. C’est ainsi que nous avons commencé à travailler avec l’Association des colons, laquelle a été mise en place par d’anciens élèves devenus des étudiants et qui avaient fréquenté les colonies de Douta Seck dans le passé. Ce faisant, lorsque que j’ai eu l’idée de démarrer ce centre, je les ai appelés… C’est quoi l’esprit de « Perf Enfance 2014 » ? A travers « Perf Enfance 2014 », nous voulons offrir aux enfants des moments de détente, de loisir, d’apprentissage et d’éducation sur les métiers des arts et de la culture. Il s’agit de joindre l’utile à l’agréable afin d’offrir aux enfants des cadres propices à leur épanouissement. Au début, nous nous sommes dit que nous allons démarrer timidement, en offrant seulement deux activités : un atelier de peinture et un autre pour la danse. Et ce, du fait que le centre aéré a pour vocation de permettre aux enfants de s’approprier les filières artistiques et culturelles. Nous voulons que les enfants s’accommodent des valeurs culturelles de notre société, car nous vivons actuellement une perte de repères, que les enfants ne peuvent pas retrouver seulement à l’école. Mais ils peuvent le retrouver dans les cadres d’expressions artistiques comme les Maisons de la culture. Le centre revêt un double caractère : offrir aux enfants un cadre d’expression et de jeux, mais également leur permettre d’apprendre les valeurs culturelles pour s’en approprier durant toute leur vie. On ne peut pas dissocier la culture de l’éducation. Il faut être cultivé pour bien apprendre. Quand nous avons démarré, nous voulions tester
l’impact que cela aurait au niveau des populations. Mais dès que nous avons fait des annonces, la Maison a été envahie. Après avoir démarré avec 2 ateliers, nous nous sommes retrouvés aujourd’hui avec 5, dispersés entre la musique, la peinture, la danse traditionnelle et urbaine, le théâtre et l’animation autour du conte. Quelque 85 enfants y participent. Il faut aussi ajouter qu’un atelier de lecture et d’apprentissage du Coran vient d’être ouvert. Ce qui nous fait un total de 6 ateliers. Donc, au regard de la multiplication de ces ateliers, on peut se dire que c’est quelque chose qui intéressent les populations. Les ateliers de « Perf Enfance 2014 » constituent-ils une réponse à ces pertes de repères ? Pas forcément. Toutefois, ils peuvent contribuer à l’appropriation de nos valeurs culturelles. De nos jours, les enfants sont agressés par les Nouvelles technologies (Tic), l’Internet, le cinéma… Cela peut être également l’origine d’autres facteurs liés à la société. Il faudrait que l’on retrouver ces repères à travers les formes d’expressions artistiques et culturelles. Par exemple, le conte qui fait partie de patrimoine culturel oral est porteur de messages à la fois ludiques et instructifs. C’est pourquoi nous avons décidé également d’organiser des ateliers d’animation autour du conte. Il y a plusieurs messages positifs à travers le centre arriéré que nous voudrions enseigner aux enfants. Mais nous ne pouvons le faire que par le canal de ces genres de rencontres, ces moments de partage et de complicité. Notre souhait est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de rupture des activités du centre aéré. C’est l’occasion donc de sensibiliser l’ensemble des acteurs, des populations et des autorités pour qu’ils nous aident à les perpétuer. Lesquelles sont inscrites dans le calendrier du ministère de la Culture et de la Communication. Aussi, nous voulons que les populations se rapprochent davantage de nous pour qu’ensemble, nous puissions développer la chose culturelle. Par ailleurs, il faut aussi savoir que nous avons initié le centre aéré dans le souci d’accompagner les activités du XVème sommet de la Francophonie prévu au mois de novembre à Dakar. »
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L’Assainissement pour un meilleur cadre de vie. Certifié multisites pour les activités: Réalisation d’ouvrages d'assainissement et de travaux de raccordement Collecte et traitement des eaux usées urbaines N° Certificat FR07/0348EN.00 – Version 3 / 2010 - 2013
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du désenclavement
AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)
AVIS DE REPORT Référence: Contrôle et supervision des travaux de réalisation de réseaux et stations dans le cadre du projet de dépollution de la baie de la baie de Hann.
La date limite de dépôt des manifestations d’intérêt relatives aux prestations visées en référence, initialement prévue le 28 aout 2014 à 10 heures, est reportée
jusqu’au mercredi 04 septembre 2014 à 10 heures.
REPUBLIQUE DU SENEGAL
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : N° 004/14 Dénomination du marché : Construction du siège de la Direction des Transports Routiers Nombre d’offres reçues : 8
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’offres national n° D/981/A3 pour les travaux d’entretien, de réparation et/ou de construction d’ouvrages d’art dans la région de Tambacounda 1. Date de lancement : 10/06/2014 2. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 03 SENTHRAS, TRGC, BUILD. 3. Montant de l’offre retenue : 175.817.901 FCFA TTC. 4. Nom et identité de l’attributaire : BUILD ; Villa n°9643 Sacré Cœur 3 BP : 45611 Dakar-Fann Tél : 33-860-72-82 Email : builsenegal@gmail.com La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre un délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de AGEROUTE SENEGAL, en vertu de l'Article 88 dudit Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends placé auprès de l’organe chargé de la régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 89 dudit
Date d’attribution provisoire du marché : 23 mai 2014
Le Directeur Général de l’AGEROUTE IBRAHIMA NDIAYE
Nom et adresse attributaire définitive : CSTPA SA Pikine Route des Niayes n° 7 749 25 AOUT 2014
Montant de l’offre retenue définitivement : F CFA TTC 579 118 373 La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Fait à Dakar, le 24 août 2014 Directeur Général
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES DOUANES DIRECTION DES OPERATIONS DOUANIERES DIRECTION REGIONALE OUEST SUBDIVISION DES DOUANES DE DAKAR-EXTERIEUR
AVIS DE VENTE Le Chef de la Subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur (SDE), Receveur-poursuivant, agissant à la requête du Directeur général des Douanes, informe le public, de la vente aux enchères publiques conformément aux dispositions de l'article 366 de la Loi 2014-10 du 28.02.2014 portant Code des Douanes, à partir du Mardi 2 septembre 2014 à 10 heures, au siège de la Subdivision, sis à l'Ecole Nationale des Douanes et à la Brigade Mobile de Pikine (Tally bou bess), des véhicules automobiles, des motos et autres marchandises saisis. NB : Les véhicules automobiles de plus de huit (8) ans d'âge, adjugés, doivent être enlevés sous escorte douanière : a) pour la réexportation ou, b) pour la mise en pièces détachées auprès d'un garagiste sous surveillance douanière. sanctionnée par un procès verbal.
Le Chef de la Subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur (Receveur-poursuivant) Bassirou NDIAYE 25 AOÛT 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple-Un But-Une Foi
BARVAFOR
MINISTèRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL Direction des Bassins de Rétention et des Lacs Artificiels Projet de Bassins de Rétention et de Valorisation de Forages
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINTIVE DE MARCHE 1. Référence de l’appel d’offres: 001/2013/TRAVAUX/BARVAFOR 2. Numéros du marché : -T1007/14 pour le Lot 1 ; -T 1313/14 pour le lot 2 et -T1312/14 pour les lots 3 et 4 3. Dénomination du marché : Réalisation d’ouvrages de retenue d’eau et de digues anti-sel dans les régions de Fatick et de Kaolack 4. Nombre d’offres reçues et identités des candidats: 08 DA-ROSA ; SENTHRAS ; EERI SA ; GROUPEMENT BDTP/SATRAS ; HASSAN EZZEDINE; GIE SENEGALAISE DES TRAVAUX GENERAUX ; ATEX ; ENTREPRISE TAKKU LIGUEY 5. Date d’attribution provisoire du marché : Le Soleil N°13151 du 26 Mars 2014 6. Noms entreprises attributaires et montant des attributions définitives : N° lot
Nom de l’Attributaire
Montant attribution définitive en FCFA HTHD
Lot 1
DA-ROSA
49 000 000
Lot 2
GROUPEMENT BDTP/SATRAS
125 065 082
Lot 3 Lot 4
SENTHRAS SENTHRAS
144 845 000 216 180 000
7. Délai d’exécution : trois (03) mois pour le Lot 1 et cinq (05) mois pour les autres lots. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du code des marchés publics. 25 AOUT 2014
Le Responsable National
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LE SOLEIL - lunDi 25 Aout Aout 2014
NIGERIA
Boko Haram place une ville sous le règne du «califat islamique» (AFP) - Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a placé sous le règne du "califat islamique" une ville du nord-est du Nigeria prise par le groupe islamique armé, selon une vidéo obtenue, dimanche, par l'Afp. "Merci à Allah qui a donné à nos frères la victoire à Gwoza", qui fait désormais "partie du califat islamique", déclare Shekau dans une vidéo de 52 minutes. Boko Haram, qui mène une insurrection armée depuis 5 ans, principalement dans le nord-est défavorisé du Nigeria, s'est fait connaître du monde entier en y enlevant plus de 200 lycéennes (dont on est toujours sans nouvelles), en avril, à Chibok. Ce kidnapping avait suscité une indignation et un mouvement de soutien planétaire. Dans une précédente vidéo diffusée le 13 juillet, Abubakar Shekau avait apporté son soutien au chef de l'Etat islamique,
Abou Bakr Al-Baghdadi, qui contrôle de larges pans de territoires en Irak et en Syrie et a été proclamé par son groupe "calife" de tous les musulmans. Les liens idéologiques, financiers et militaires de Boko Haram avec d'autres mouvements jihadistes sont mal connus. Selon les experts, seuls des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont avérés. "Ils appellent (ce pays) le Nigeria". "Nous sommes dans le califat islamique. Nous n'avons rien à faire avec le Nigeria", déclare Shekau, qualifié de "terroriste à l'échelle mondiale" par les Etats-Unis qui ont mis à prix sa tête pour 7 millions de dollars.
La stratégie de Boko Haram a évolué, passant, selon plusieurs analystes, de la guérilla à une logique de conquête de territoires. L'armée nigériane, pourtant dotée d'un budget conséquent de 4,5 milliards d'euros par an, grâce aux revenus du pétrole dont le pays est le premier producteur en Afrique, s'est montrée jusqu'à présent incapable d'enrayer l'insurrection islamiste, en raison, d’après des experts, de la corruption et de la désorganisation qui la minent. Les soldats se plaignent d'être sous-équipés et mal armés face à Boko Haram. L'armée nigériane a rejeté, hier, la proclamation d'un califat par le groupe islamiste armé Boko Haram dans une vidéo, affirmant "intactes" "la souveraineté et l'intégrité territoriale" du Nigeria. "Cette proclamation est vide de sens.
La souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Etat nigérian sont intactes", déclare, dans un communiqué, le porte-parole des armées, Chris Olukolade. Dans une vidéo obtenue, dimanche, par l'Afp, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, dit avoir placé sous le règne du "califat islamique" une ville du Nord-Est du Nigeria, Gwoza, prise par ses combattants. 35 policiers nigérians d'un centre d'entraînement sont portés disparus dans le nord-est du pays à la suite d'une attaque du groupe islamiste Boko Haram, selon un communiqué publié, samedi, par le porte-parole de la police nationale, Emmanuel Ojukwu. "35 policiers portés disparus à la suite de la dernière attaque (de Boko Haram) sont recherchés, et nous espérons bien pouvoir les localiser", a-t-il dit.
LIBYE : LA VIOLENCE SE DOUBLE D'UNE CRISE POLITIQUE (AFP) - Le processus de transition politique en Libye a pris un coup sévère avec la contestation ouverte de la légitimité du Parlement élu par les islamistes qui accusent le pouvoir en place d'être complice de raids aériens visant leurs miliciens. La bataille pour l'aéroport de Tripoli dans un pays plongé dans le chaos a révélé la profondeur des divisions entre les autorités se prévalant d'une légitimité électorale et les islamistes, majoritaires dans l'Assemblée sortante, affirmant vouloir défendre les "acquis de la révolution". Des miliciens islamistes ont annoncé, samedi, avoir pris le contrôle de l'aéroport international de Tripoli, une information qui n'a pas encore été confirmée de source indépendante. Après plusieurs jours de spéculations sur l'origine des avions qui ont bombardé les miliciens islamistes participant à l'assaut contre l'aéroport, ces derniers ont accusé les Emirats arabes unis et l'Egypte d'en être les responsables pour, selon eux, prêter main forte aux nationalistes qui défendaient cette installation hautement stratégique. L'Egypte a "catégoriquement" démenti toute implication dans ces raids, mais les Emirats arabes unis, son allié dans la lutte contre les islamistes, n'avaient pas encore réagi.
L'IRAN AFFIRME AVOIR ABATTU UN DRONE ISRAÉLIEN AU-DESSUS D'UN SITE NUCLÉAIRE - (AFP) - Les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique iranien, ont affirmé, hier, dans un communiqué, avoir abattu un drone furtif israélien au-dessus du site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre). "Un drone d'espionnage du régime sioniste a été abattu par un missile (...) Ce drone furtif tentait d'approcher la zone nucléaire de Natanz", affirme le communiqué des Gardiens de la révolution publié par leur site officiel Sepahnews.com. "Cette action montre de nouveau l'aventurisme du régime sioniste (...) Les Gardiens de la révolution et les autres forces armées se réservent le droit de répondre à cette action", ajoute le texte. Interrogé par l'Afp, l'armée israélienne s'est contentée de dire qu'elle "ne commentait pas les informations de médias".
IMMIGRATION : 18 CADAVRES SUR UN CANOT AU SUD DE LAMPEDUSA - (AFP) - 18 corps ont été retrouvés, hier matin, à bord d'un canot à la dérive au sud de l'île de Lampedusa, énième drame de l'immigration en Méditerranée au moment où elle s'intensifie et où l'Italie hausse le ton contre Bruxelles. Au petit matin, l'équipage du navire militaire italien Sirio a fait la découverte macabre de ces 18 hommes morts, à côté de 73 survivants, sur ce canot pneumatique en panne de moteur et à la dérive. "Quand notre hélicoptère a survolé l'embarcation, elle coulait. Il y avait des personnes dans l'eau. Des bouées et des gilets de sauvetage leur ont été lancés", a raconté le capitaine du Sirio, Marco Bilardi, Les 73 survivants ont retrouvé sur le Sirio, en route vers un port sicilien, 193 autres immigrants secourus dans d'autres opérations. Hier matin, 215 autres candidats à l'immigration, dont 55 femmes et 38 enfants, ont été secourus par un autre navire, le Fenice.
BLOC-NOTES mots
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• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H57 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H34 • Guéwé : 20H34 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
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N° 2438
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.396 HORIZONTALEMENT : 1.Homme de chambre ? 2. Sont à l’entrée de baies – Refuge. 3. Puits naturel – Ça ; c’est de l’expertise ! 4. Enchâssées – Agent de liaison. 5. En sécurité – Vendangeuse. 6. Amuse la galerie – Morceaux de boyaux. 7. Au début et à la fin du mois – Des lentilles – Sa gorge supporte bien l a corde. 8. Résumé du reste – Le bon ne saurait mentir. 9. Facile à rouler – De la chance. 10. Biens faits. VERTICALEMENT : I. Mise en ordre. II. Général au manteau blanc – Tête d’affiche. III. Le premier clément à voler – Organisme américain. IV. Des pièces assemblées – Caractères de fauve. V. En brousse – Chamois des hauteurs. VI. Mélange de couleurs – Chiffre romain. VII. Passage en Algérie – Voir à la manière des Anglais – Il est sorti des œillets. VIII. Mit entre les cordes – Bande de roulement. IX. On y met le feu – Permet de transporter des matériaux. X. Mises au propre
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. GASTRONOME. 2. IDIOT – PRET. 3. RUER – STE. 4. OLD – REG – SR. 5. UE – SEBUM. 6. RACEE – EI. 7. TV – SECRETS. 8. TES – ISEE. 9. ETAT – LESTE. 10. SURPASSEES. VERTICALEMENT : I. GIROUETTES. II. ADULE – VETU. III. SIED – SAR. IV. TOR – SAS – TP. V. RT – RECEL. VI. REBEC – LS. VII. NP – GUERIES. VIII. ORS – ESSE. IX. METS – ETETE. X. ETERNISEES.
horoscope BELIER
BALANCE
Bélier. (22 mars – 20 avril) Tachez d’adopter un profil bas sur le plan professionnel. Mais en coulisses, vous pourrez mettre au point une stratégie très élaborée. Ce sera bientôt le moment de dévoiler vos batteries et de foncer. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Poissons Chiffres de chance : 5 1 6
Balance (24 septembre- 23 octobre) On ne pourra certes pas vous reprocher d’être hésitant ! Vous parviendrez à trancher dans le vif et à prendre des décisions difficiles si le besoin s’en fait sentir. Vous saurez aussi expédier toutes les tâches domestiques plus ou moins fastidieuses. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Taureau et Sagittaire Chiffres de chance : 5 6 1
TAUREAU
SCORPION
Taureau. (21 avril – 21 mai) Ni limites, ni barrières ! Telle sera votre devise. Vous chercherez à élargir vos horizons, dans tous les domaines. Vous améliorerez votre situation globale. Mais il y aura des heurts dans votre vie privée. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 7 2 3
Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Vous aurez de vives discussions avec votre conjoint sur des questions familiales essentielles. Vos désaccords porteront surtout sur l’éducation de vos enfants. Vous devriez tenir compte davantage de l’avis de l’autre. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 3 8 9
GEMEAUX Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vive l’optimisme! Vous en aurez à revendre. Voilà un comportement très tonique, qui vous permettra de mener à bien des projets difficiles. Avec vos proches, vous serez gai, ouvert et chaleureux. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Sagittaire Chiffres de chance : 8 1 3
CANCER Cancer. (23 juin – 23 juillet) Vos relations avec votre bien-aimé(e) prendront une importance capitale. Vous aurez, plus que jamais, besoin de vous sentir totalement compris(e) par l’autre. Le moindre désaccord vous peinera profondément. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 5 7 6
LION
Solution N° 2437
Pensée du jour Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous... (Daniel Pennac)
SAGITTAIRE Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) De vieux problèmes resurgiront et provoqueront des heurts avec vos poches. Ces ennuis familiaux vous affecteront plus que vous ne vouliez l’admettre et risquent même de perturber sérieusement votre vie professionnelle. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 7 2 6
CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Soyez très prudent dans vos gestes, car il planera sur votre domicile ou votre de lieu de travail une menace d’accident. Faites vérifier vos circuits et appareils électriques. Mettez les produits toxiques en lieu sûr, inaccessible aux enfants. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 4 3 1
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
VERSEAU
Lion. (24 juillet – 23 août) Vous mettrez un tigre dans votre moteur. Dynamique, hyperactif, vous mènerez vos affaires rondement. Et puis, vous n’hésiterez pas à user de votre pouvoir de persuasion pour atteindre vos objectifs. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Scorpion et Sagittaire Chiffres de chance : 2 1 9
Verseau. (20 janvier– 19 février) Votre tendance à doter vos amis des plus belles qualités va vous causer une déception aujourd’hui. Retenez bien la leçon et soyez plus lucide désormais à l’égard de ceux qui ont obtenu votre confiance. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 7 5 8
VIERGE
POISSONS
Vierge. (24 août – 23 septembre) Cette ambiance planétaire inculquera une tendance à l’inquiétude, aux angoisses. Surveillez votre alimentation. Ceux qui sont sujets aux crises de rhumatisme devront prendre des précautions utiles. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Lion et Vierge Chiffres de chance : 4 2 8
Poissons. (20 février – 21 mars) Vous commencerez la journée sur les chapeaux de roues. Tout vous réussira. Bien sûr, la chance sera à vos côtés. Mais cela ne suffit pas à expliquer vos succès. En fait, vous saurez parfaitement vous organiser. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Bélier et Lion Chiffres de chance : 9 3 2
Solution du jeu N°647 des 7 erreurs 5. Le bout du nœud du mouchoir de tête de la femme. 6. La largeur de l’entrée du bâtiment. 7. La taille du tee-shirt du garçon.
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
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1. Le feuillage de l’arbre en arrière-plan. 2. La longueur de la fente du banc de la femme. 3. Le rebord du toit du bâtiment en arrière-plan. 4. La hauteur du mur de clôture de la maison.
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BLOC-NOTES
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nécrologie
Etude Maître Moussa MBACKE Notaire à DAKAR 27, avenue Georges Pompidou Tel : 821 78 000 Fax : 821 78 03 B.P. 6655
REMERCIEMENTS
Les familles feu Toufic ABD-ALI, parents et alliés vous remercient pour votre compassion lors du décès de leur mère, grand-mère et belle-mère
Mme veuve ABD-ALI : Im Kamal Les condoléances sont reçues au 9, Rue Dardanelles x Reims (1er et 2ème étage). Une cérémonie religieuse sera dite à sa mémoire à l’Institut Islamique et Social à la Rue Amadou Assane Ndoye, ce lundi 25 août 2014 à 21 heures. Fatiha + 11 Likhlass
(25 août 14)
« SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU SENEGAL S.A » SGBS SA Société Anonyme avec CA Au Capital de 10.000.000.000 FRANCS CFA Siège social : DAKAR (Sénégal) : 19, avenue Léopold Sédar Senghor RC SN 7008 B Aux termes des délibérations de l’assemblée générale ordinaire de la société dénommée « SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU SENEGAL S.A» (SGBS SA), tenue à la date du 26 juin 2014, et dont un exemplaire original du procès-verbal a fait l’objet d’un acte de dépôt au rang des minutes de Maître Moussa MBACKE, Notaire à Dakar, le 20 aout 2014, il a été, entre autres, décidé :
SOUVENIR
25 août 2012 25 août 2014 2 ans déjà nous quittait notre regrettée
Adja Fatou Maguette GUEYE Georges Un souvenir, une image, une larme, un sourire.
Nous ne t’oublierons jamais. Pensée pieuse pour le repos éternel de son âme. Repose en paix
(SPG)
DECES M. Mamadou Amadou Tamimou WANE Président du Conseil d’Administration, M. Cheikh Thiam, Directeur Général et l’ensemble du personnel de la SSPP «Le Soleil» ont le regret de vous faire part du décès de
- D’approuver les rapports du conseil d’administration et des commissaires aux comptes, ainsi que le bilan et le compte de résultat de l’exercice deux mille treize. - De répartir le bénéfice de quatre milliards deux cent soixante deux millions deux cent seize mille six cent quarante six (4.262.216.646) FRANCS CFA, ainsi que ci-après, après approbation des comptes annuels arrêtés le trente et un décembre deux mille treize: Réserve spéciale 15% ......... ................639.332.497 f cfa Réserve facultative :……… ……........422.884.149 f cfa Dividende : ……..…… ..............2.200.000.000 f cfa Complément aux actions… ______________________ _ Total : 4.262.216.646 f cfa
El Hadji Al Ghassimou DIALLO Père de leur collaborateur et collègue Monsieur Hamidou DIALLO Agent à l’imprimerie GRAFISOL survenu le vendredi 22 août 2014 à Kolda. L’inhumation a eu lieu samedi 23 août à Kolda. En cette douloueuse circonstance, «Le Soleil» présente ses condoléances attristées à la famille de la défunte. (SPG)
- De fixer à 2.200 f cfa le dividende brut de l’exercice deux mille treize qui sera mis en paie-
de votre Quotidien national «Le Soleil» 33 832 08 86 33 859 60 50
I M M I G R A T I O N
ment dans un délai de trente (30) jours à compter du trente juin deux mille quatorze. - D’approuver le rapport spécial présenté par les Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 438 et suivants, de l’Acte Uniforme OHADA, sur le droit des sociétés commerciales et du GIE. - De donner quitus et décharge aux Administrateurs en fonction pendant l’exercice clos le trente et un décembre deux mille treize. - De renouveler pour une période de trois (03) ans les mandats de Messieurs Jean-Louis MATTEI et Alexandre MAYMAT, qui arriveront à échéance au jour de l’assemblée générale ordinaire chargée de statuer sur les comptes de l’exercice deux mille seize.
F O R M A T I O N
- D’approuver la nomination de Monsieur Cheikh Tidiane MBAYE en qualité d’administrateur dont le mandat arrivera à échéance au jour de l’assemblée générale ordinaire chargée de statuer sur les comptes de l’exercice deux mille seize, sous réserve de l’agrément de la commission bancaire. - De renouveler pour une période de trois ans, et sous réserve de l’agrément de la commission bancaire, les mandats des commissaires aux comptes titulaires exercés par les cabinets Racine et Deloitte, représentés respectivement, par Monsieur Racine SY et par Madame Thiaba Camara SY, ainsi que les mandats des commissaires aux comptes suppléants de Madame Khourédia THIAM et Monsieur Abdoulaye NDOYE, étant entendu que lesdits mandats expireront à l’issue de l’assemblée devant statuer sur les comptes de l’exercice deux mille seize. Le dépôt légal a été effectué au Greffe du Tribunal régional hors de classe de Dakar
POUR EXTRAIT ET MENTION MAÎTRE MOUSSA MBACKE NOTAIRE
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BLOC-NOTES
LE SOLEIL LUNDI 25 AOUT 2014 PAGE 21
nécrologie
POuR VOS
DECES
DECES
Famille Cheikh Oumar Foutiyou Tall, M. Ibrahima Wone, ancien ministre et famille, famille feu Adjudant Chef Aliou Diagouraga à Tambacounda, famille Khalifa Traoré à Ndiassane, M. Alioune Djigo, frère de la défunte ont la douleur de vous faire part du décès de
M. El H. Ibrahima Diop, directeur du Contrôle interne de la DGID, M. Mamadou Abbès Diop, chef du Bureau du Suivi, les contrôleurs internes et l'ensemble du personnel de la D'CI vous font part du décès de
Madame Mbenda DJIGO survenu à Kolda le samedi 23 août 2014.
Que la terre lui soit légère. (SPG)
Vous pouvez contacter
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Madame Mbenda DJIGO
à...
sœur de leur collège Alioune DJIGO, chef du Bureau du Contrôle
• SAINT-LOUIS : 33 961.11.17 • KAOLACK : 33 941.50.09
survenu à Kolda le samedi 23 août 2014. Ils présentent leurs sincères condoléances à la famille éplorée.
L'enterrement a eu lieu le dimanche 24 août 2014.
AnnOnCES PubLICItAIRES, AVIS & COMMunIQuéS
Que la terre lui soit légère.
petites
• LOUGA : 33 987 00 62 (SPG)
• THIES : 33 951 07 69
annonces
E D U C A T I O N
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL Un Peuple - Un But - une Foi MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE L’ACTION SOCIALE
Direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance
APPEL A MANIFESTATIONS D’INTERET SELECTION DE CONSULTANTS POUR LA MAITRISE D’ŒUVRE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE 3 CENTRES DE SANTE A SAKAL, KEUR MOMAR SARR ET COKY ET EXTENSION DE L’HÔPITAL REGIONAL DE LOUGA
Réf PPM : C_DIEM_244 1. Cet avis d'appel public à manifestation d’intérêt fait suite à l’Avis général de Passation des Marchés paru dans le journal le SOLEIL N°13102 du mardi 28 Janvier 2014. 2. Le Ministère de la Santé et de l'Action Sociale ( MSAS) du Sénégal a reçu un concours financier de l’Agence française de Développement, et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce concours financier pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant " Maitrise d'œuvre des travaux de construction de 3 centres de sante a Sakal, Keur Momar Sarr et Coky et extension de l'hôpital régional de Louga " 3. Les services comprennent: i) les études architecturales et techniques, ii) la préparation des dossiers d’appel d’offres, iii) l’assistance durant le processus de passation des marchés de travaux et iv) le suivi des travaux de construction ou de réhabilitation des ouvrages La durée de la mission comprend la période englobant les études (6 mois), le processus de passation du marché de travaux (6 mois) et l’exécution des travaux (14 mois) 4. Les candidats intéressés sont invités à manifester leur intérêt pour la prestation des services décrits ci-dessus en fournissant les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (Statut juridique, la nature des activités du candidat et le nombre d’années d’expérience, les qualifications du candidat dans le domaine des prestations et notamment références concernant l’exécution de marchés analogues, les qualifications générales et le nombre de son personnel
professionnel ). Les candidats peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives. Les Consultants (Cabinets ) seront pré sélectionnés conformément aux procédures énoncées dans le Décret N° 2011 – 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics (CMP) du Sénégal. Les critères de choix des candidats porteront sur : a) L'Expérience générale dans la maîtrise d'œuvre : Au moins vingt ( 20 ) missions d'études et de suivi de travaux de Construction et de réhabilitation de projets dans le domaine du bâtiment de manière générale au cours des 10 dernières années – de 2004 à 2013 (10 points au total, soit 0,5 point par mission). b) L'expérience spécifique pour des missions similaires : avoir réalisé au moins cinq ( 05 ) missions d'études et de suivi de travaux concernant la construction ou la réhabilitation d'ouvrages de nature et de complexité similaires (centres de santé ou hôpitaux ) au cours des 10 dernières années – de 2004 à 2013 - (30 points au total, 06 points par mission). c) Les Moyens humains (60 points au total), composés d'au minimum : - un architecte de 10 ans d’expérience avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (15 points), - un ingénieur génie civil de 10 ans d’expérience avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (10 points), - un ingénieur électricien ou électromécanicien de 05
ans d’expérience avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (5 points) - un ingénieur hydraulicien de 05 ans d’expérience avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (5 points) - un ingénieur biomédical de 05 ans d'expérience avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (5 points) - Un géomètre ou topographe de 05 ans d'expérience avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (5 points). Le candidat pourra faire recours à la sous-traitance d’un bureau de géomètre. - Deux (02) techniciens en architecture (ou dessinateurs) de niveau Bac+2 , de 05 ans d’expérience chacun avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq ( 05) dernières années (2, 5 points/ technicien ou dessinateur //Total 5 points ) - Quatre (04) techniciens en génie civil ou équivalent de niveau Bac+2 de 10 ans d’expérience chacun avec un minimum de 02 missions dans des projets similaires au cours des cinq (05) dernières années (2, 5 points/ technicien//Total 10 points) Le consultant doit disposer au minimum de ce personnel. Pour chaque profil manquant ou non correspondant au profil demandé le consultant perd le nombre de points correspondants.
5. Une liste des candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera ainsi établie par l’Autorité contractante. Les six premiers candidats ayant obtenu les meilleures notes supérieures ou égales à la note minimale de 75 points seront retenus pour constituer la liste restreinte. Ces candidats présélectionnés seront ensuite invités à présenter leurs propositions techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode de sélection fondée sur la qualité et le coût. 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des documents de référence à l’adresse suivante : Direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance (DIEM) du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, Route du Service Géographique Hann, enceinte de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) BP 4024 Dakar, du lundi au vendredi, de 9 Heures à 17 Heures, TU, tous les jours ouvrables. 7. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-après au plus tard le Mercredi 10 Septembre 2014 à 10 heures 00 min TU au secrétariat de la Direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance (DIEM) du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Route du Service Géographique, Hann (enceinte PNA) BP 4024 Dakar. La Directrice AWA NDIAYE DIOUF 25 AOÛT 2014
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SELECTION DE CONSULTANTS PAR LA BANQUE MONDIALE PAYS : SENEGAL
« Enquête-ménage en milieu rural au Sénégal en vue d’évaluer les comportements en matière d’hygiène et d’assainissement ainsi que la volonté de payer. » SERVICES DE CONSULTANTS Demande à manifestation d’intérêts. Dans le cadre de son intervention au Sénégal, le programme Eau et Assainissement de la Banque mondiale (WSP) en partenariat avec le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, envisage de financer les services de consultants décrits ci-dessous. Les services de consultant envisagés portent sur une mission d'appui au Comité de Pilotage chargé de définir la lettre de politique sectorielle post 2015. L’objectif de l’étude est de conduire au niveau national une enquête-ménage en milieu rural au Sénégal en vue d’évaluer les comportements en matière d’hygiène et d’assainissement ainsi que la volonté de payer. L’exécution de la mission est prévue pour une durée de 6 mois et un démarrage courant novembre 2014. Le Bureau du WSP au Sénégal invite les candidats éligibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (brochures, références concernant l’exécution de contrats analogues, expérience dans des conditions similaires, disponibilité des connaissances nécessaires parmi le personnel de management (ou d’encadrement) de la firme, etc.). Les consultants peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives. Pour être éligible, le candidat doit disposer de compétences avérées en matière de conduite d’enquêtes ménages d’assainissement en milieu rural avec des références justifiant d’une expérience minimale de cinq ans dans la conduite d’études similaires au Sénégal ou dans le contexte subsaharien/ouest africain. Les membres de l’équipe de consultants choisie devront justifier chacun au moins de deux expériences concluantes en matière de techniques de recherche quantitative et qualitative, particulièrement ap-
pliquées aux populations sénégalaises ou ouest-africaines. Le candidat devra justifier également d’une expérience de travail avec des populations caractérisées par leur diversité ethnique et l’analphabétisme. La gestion d’études sur des populations rurales de grande taille est aussi essentielle. Les consultants seront sélectionnés en accord avec les procédures définies dans les Directives: Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale , édition courante. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des documents de référence à l’adresse ci-dessous et aux jours et horaires suivants : du lundi au vendredi de 9 h à 13 h GMT jusqu’au dernier jour ouvrable précédant la date limite de remise des expressions d’intérêt, à 13 h GMT : Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Direction de l’Assainissement, Monsieur Adama Mbaye, Directeur Route du Front de Terre, Villa No5 en face Collège Notre Dame du Liban, BP 47354 Dakar Liberté - SENEGAL Tél: (221) 33 864 63 12 E-mail : adacheikh912@gmail.com ou dirass@orange.sn Les bureaux d’étude intéressés pour manifester leur intérêt sont invités à s’enregistrer dans le système eConsult2 de la Banque Mondiale https://wbgeconsult2.worldbank.org/wbgec/index.htm. Les expressions d’intérêts seront transmises via la procédure e-consult2. La méthode de sélection retenue est celle de « Full Competitive Selection ». Les manifestations d’intérêt seront rédigées en français et devront être déposées au plus tard le lundi 15 septembre 2014. 25 AOUT 2014
AVIS DE RECRUTEMENT Importante Institution de la place recrute son : DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES • Missions Sous l’autorité du Directeur Général : • Elabore et met en oeuvre les moyens quantitatifs et qualitatifs (gestion de l'emploi, recrutement, formation) nécessaires à une optimisation ou une adaptation des ressources humaines aux finalités de l’institution ; • Assure la conduite de la gestion du personnel et l'application de la réglementation sociale en intégrant les règles et les procédures du droit du travail ; • Conseille et assiste les responsables hiérarchiques dans la gestion du personnel ; • Elabore et propose une politique de gestion du personnel, de développement des ressources humaines, et définit les conditions générales de son application ; • Met en oeuvre les politiques de gestion des ressources humaines et de management social ; • Coordonne les activités des services relevant de son autorité ; • Apporte au Directeur Général les informations nécessaires à la prise de décisions stratégiques ; • Définit et met en oeuvre une politique de recrutement, de gestion des carrières (mobilité, affectations, formations…) et propose une politique de rémunération ; • Développe la politique de motivation ; • Veille à l’instauration d’un bon climat social.
• Profil : Maîtrise, DESS, Doctorat ou équivalent en gestion/économie/ droit Expérience professionnelle de 10 ans au moins dans une Direction des Ressources Humaines dont 05 à un poste similaire Connaissance avérée des logiciels (Word, Excel, PowerPoint, Access...) Très Bonne connaissance de la législation fiscale et sociale en vigueur Maitrise des aspects techniques de la fonction
FOOTBALL DRAME EN ALGERIE
Le Camerounais Ebossé (Jsk) meurt après avoir reçu un projectile… C’est un véritable drame qui s’est joué samedi soir au stade du 1er novembre, de Tizi Ouzou à l’occasion du "clasico algérien" comme certains médias locaux se plaisent à qualifier l’affiche entre la Jsk et l’Usma. Le meilleur buteur du dernier championnat d’Algérie, le Camerounais Albert Ebossé, a perdu la vie, victime de la bêtise de pseudos-supporters, victime d’un jet de projectile alors qu’il regagnait les vestiaires après la défaite de la formation kabyle face à sa rivale algéroise (1-2). Tombé sous le coup d’une pierre lancée par ses propres fans, le jeune Camerounais de 26 ans ne se relèvera pas. Quelques minutes plus tôt, l’intéressé avait soulevé son public en marquant en faveur de la Jsk. Le but égalisateur. Son dernier but. Transporté en urgence à l’hôpital de Tizi Ouzou alors qu’il saignait abondamment, le puissant attaquant est décédé peu après son admission, dans les bras de son capitaine Ali Rial. "Je suis abattu, c’est un véritable drame, je ne sais pas si je m’en remettrai. Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’on vient de le perdre à jamais", a confié ce dernier au média algérien Le Buteur.
…Les championnats suspendus Suite au décès d’Albert Ebossé qui avait reçu un projectile sur la tête lors du match entre la JS Kabylie et l’Usm Alger, la fédération algérienne a décidé de suspendre le championnat algérien. Dans un communiqué, celle-ci explique que l’ensemble des matches des championnats des ligues professionnelles et amateurs sont suspendus. La famille de l’attaquant camerounais touchera également une indemnité et l’ensemble des salaires du joueur jusqu’à l’expiration de son contrat. Albert Ebossé, international camerounais, avait 26 ans.
COUPE DE LA CAF
Qualification historique de Séwé San Pedro pour les demies (AFP) - Le Club ivoirien de Séwé San Pedro, large vainqueur 3 à 0 de l'équipe zambienne Nkana Fc ce week-end à Abidjan, accède pour la première fois de son histoire aux demi-finales d'une compétition continentale, la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf). Les demi-finales opposeront Coton Sport (Cameroun) à Al-Ahly (Egypte) et Séwé San Pedro (Côte d'Ivoire) à Ac Leopards (Congo). Matches aller 19-21 septembre, matches retour 2628 septembre. GROUPE A : Real Bamako (Mli) - Coton Sport (Cmr) 1 – 1; Ac Léopards (Cog) - Asec Mimosas (Civ) 4 - 1 Classement : 1. Léopards 11 pts (qualifié) ; 2. Coton Sport 11 (qualifié) ; 3. Real Bamako 6; 4. Asec 3 GROUPE B : Sewe San Pedro (Civ) - Nkana (Zam) 3 – 0; Al-Ahly (Egy) Etoile Sahel (Tun) 0 - 0 Classement : 1. Al-Ahly 9 (qualifié) ; 2. Sewe San pedro 9 (qualifié) ; 3. Nkana 7 ; 4. Etoile Sahel 6 Demi-finales (aller 19-21 septembre, retour 26-28 septembre) : Coton Sport (Cmr) - Al-Ahly (Egy) ; Sewe San Pedro (Civ) - Ac Leopards (Cgo)
ATHLETISME
Fin de saison pour Bolt
• • Qualités Autorité et rigueur Sens de l’organisation et des responsabilités Sens de relations humaines Capacité d’analyse et de synthèse Capacité à animer une équipe Intégrité Avoir le sens du dialogue, et de l'écoute • • Type de contrat : Contrat à durée indéterminée • Dépôt des candidatures : Lettre de motivation, CV détaillé, et copies légalisées des diplômes à envoyer à la BP 4130 Dakar RP avec la mention « RECRUTEMENT DRH » Date limite de dépôt le 18 Septembre 2014 07 DEC 2013
Usain Bolt ne recourra pas en 2014. Le champion olympique du 100m et du 200 m, qui devait participer au meeting de Zürich jeudi prochain, a annoncé hier qu’il mettait un terme à sa saison, au lendemain de sa victoire sur 100 m (9"98) au meeting de Varsovie (Memorial Kamila Skolimowska). Glen Mills souhaite, en effet, ménager son poulain, qui a vu sa saison perturbée par une blessure au pied. Le sprinter jamaïcain n’aura couru qu’à 3 reprises cette saison (Jeux du Commonwealth sur 4x100 m, exhibition à Rio sur 100 m, meeting de Varsovie sur 100 m).
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BASKET MATCHES DE PREPARATION POUR LA COUPE DU MONDE
JOJ DE NANKIN
Les « Lions » terminent par une défaite L’Oif à la rencontre des jeunes athlètes contre l’Estonie (61-74) contré l’Espagne, pays organisateur du tournoi et médaillée d’argent aux derniers Jeux olympiques qui les a nettement battus à Las Palmas (3988). Au troisième match, les Sénégalais se sont repris en s’imposant devant l’Estonie qui, même si elle ne participe pas au Mondial, présente les mêmes caractéristiques de jeu de la Croatie, adversaire des « Lions » en phase de poule. Un match remporté par les « Lions » (74-70) avant de perdre lors du match retour joué hier contre cette même équipe (61-74). Samedi, face à la République dominicaine, les « Lions » ont aussi chuté (47-83). Un bilan de préparation mitigé pour l’équipe coachée par Cheikh Sarr qui a comme objectif principal de passer le premier tour dans cette
compétition qui se déroulera du 30 août au 14 septembre. Une étape que le Sénégal n’a jamais franchie en trois participation (1978, 1998, 2006). Avec une équipe composée d’un noyau dur qui a acquis cette qualification lors de dernier Afrobasket, le Sénégal s’est aussi enrichi de nouvelles têtes comme Gorgui Sy Dieng, seul joueur à évoluer en Nba. Le retour des « Lions » à Dakar est prévu ce 25 août si le programme du Cnbs est respecté. Ils sacrifieront à la traditionnelle cérémonie de remise du drapeau avant de s’envoler le 28 août pour la compétition en Espagne. Le Sénégal jouera son premier match le 30 août contre la Grèce. O. NDIAYE
CHEIKH SARR, ENTRAINEUR NATIONAL
«Nous avons compris comment jouer à la coupe du monde» Tirant les enseignements de cette deuxième phase espagnole de la préparation de son équipe, Cheikh Sarr, l’entraîneur national a estimé qu’elle lui a permis de «voir beaucoup de choses offensivement et défensivement» dans un enregistrement audio envoyé par la commission Communication du CNBS. Une expérience d’atant plus riche que les «Lions» ont rencontré tous les types de basket qu’ils croiseront à partir de samedi prochain. « On a eu à rencontré de très bonnes équipes qui ont un basket de haute facture et surtout les équipes sud américaines comme lla République domainicaine qui a
un basket très éloquent dans la mesure où ils savent sincérement partager la balle et défendent très dur», a soutenu coach Cheikh Sarr. Selon lui, les Dominicains ont «un niveau de jeu est très élevé par ce que ils ont beaucoup de joueurs en Nba». Concernant leurs sparring-partners européens, l’entraineur sénégalais a encore appris (si besoin était) que «le basket est un jeu discipliné (dans lequel) si tu fais beaucoup de pertes de balles, tu ne peux pas gagner». Au total, Cheikh Sarr est convaincu après ces deux semaines passées en Espagne, que «nous avons maintenant compris comment
jouer en coupe du monde». Car d’après lui, s’il n’y avait pas eu ce stage, «on serait venu en phase finale comme des ignorants». Désormais, il sait qu’il lui faut «revoir (la) manière de jouer de l’équipe, à tous les niveaux, tant chez les pivots, les meneurs que les ailiers». Autant dire que l’expérience a été «très positive».
CHAMPIONNATS EUROPEENS ALLEMAGNE : Résultats de la 1re journée : Bayern Munich Wolfsburg 2 – 1 ; Hoffenheim - Augsbourg 2 – 0 ; Hanovre - Schalke 04 2 – 1 ; Berlin - Werder Brême 2 – 2 ; Francfort - Fribourg 1 – 0 ; Cologne Hambourg 0 – 0 ; Dortmund - Bayer Leverkusen 0 – 2 ; Sc Paderborn Mayence 2 – 2 ; Mönchengladbach - Stuttgart 1 - 1 Classement : 1. Bayer Leverkusen 3 pts; 2. Hoffenheim 3; 3. Bayern Munich 3; 4. Hanovre 3; 5. Francfort 3; 6. Berlin 1; 7. Mayence 1; 8. Sc Paderborn 1; 9. Werder Brême 1; 10. Mönchengladbach 1; 11. Stuttgart 1; 12. Cologne 1; 13. Hambourg 1; 14. Schalke 04 0; 15. Wolfsburg 0; 16. Fribourg 0; 17. Augsbourg 0 ; 18. Dortmund 0 FRANCE : Résultats de la 3e journée : Evian/Thonon - Paris SG 0 – 0 ; Guingamp - Marseille 0 – 1 ; Lille - Lorient 2 – 0 ; Bastia - Toulouse 1 – 0 ; Reims - Caen 0 – 2 ; Nice - Bordeaux 1 – 3 ; Montpellier - Metz 2 – 0 ; Lyon - Lens 0 – 1 ; Saint-Etienne - Rennes 0 – 0 ; Nantes - Monaco 0 -1 Classement : 1. Bordeaux 9 pts ; 2. Saint-Etienne 7 ; 3. Lille 7 ; 4. Caen 6 ; 5. Montpellier 6 ; 6. Paris SG 5 ; 7. Rennes 4 ; 8. Nantes 4 ; 9. Bastia 4 ; 10. Marseille 4 ; 11. Nice 4 ; 12. Lorient 4 ; 13. Lyon 3 ; 14. Toulouse 3 ; 15. Lens 3 ; 16. Guingamp 3 ; 17. Monaco 3 ; 18. Metz 2 ; 19. Reims 1 ; 20. Evian/Thonon 1 ANGLETERRE : Résultats de la 2e journée : Aston Villa - Newcastle 0 – 0 ; Crystal Palace - West Ham 1 – 3 ; Chelsea - Leicester City 2 – 0 ; Southampton - West Bromwich 0 – 0 ; Swansea City - Burnley 1 – 0 ; Everton - Arsenal 2 – 2 ; Hull City - Stoke City 1 – 1; Tottenham - Queens Park R. 4 – 0; Sunderland - Manchester United 1 – 1 Ce soir (19h00 Gmt) Manchester City - Liverpool ESPAGNE : Résultats de la 1re journée : Malaga - Athletic Bilbao 1 – 0 ; Grenade - Deportivo La Corogne 2 – 1 ; Fc Séville - Valence Cf 1 – 1 ; Almeria - Espanyol Barcelone 1 – 1 ; Eibar - Real Sociedad 1 – 0 ; Celta Vigo - Getafe 3 – 1 ; Fc Barcelone - Elche 3 – 0 ; Levante – Villarreal Ce soir (18h00 Gmt) Real Madrid – Cordoba (20h00 Gmt) Rayo Vallecano - Atletico Madrid
Le conseiller spécial du secrétaire général de la Francophonie, l’ancien ministre sénégalais des Sports Ousmane Paye, est allé à la rencontre des jeunes athlètes et des officiels francophones à l'occasion d'une visite du village olympique des Jo de la jeunesse (Joj) de Nankin, en Chine, informe un communiqué de l’Oif. Le représentant d’Abdou Diouf a rendu visite aux délégations du Sénégal qui abritera le 15ème sommet de la Francophonie vers la fin de l’année, de la Côte d'Ivoire, du Bénin et du Congo Brazzaville auxquelles il a exprimé les encouragements et les vœux de succès du secrétaire général de l’Oif. Depuis les Jo de Londres en 2012, et en complément de son action en faveur de la langue française dans les Jeux et de son soutien au Mouvement olympique francophone, l’Oif accompagne les athlètes franco-
phones et leurs encadreurs en prenant en charge l’équipement vestimentaire de plusieurs délégations. Les 9 délégations francophones, à Nankin, ont été soutenues, en étroite collaboration avec l'Association francophone des comités nationaux olympiques (Afcno) et le Cnos français. M. Paye s’est rendu au village olympique et a pu découvrir les nombreuses activités proposées dans le cadre du programme éducatif et culturel des Joj, rassemblées au sein de la maison des cultures du monde qui met particulièrement à l’honneur la diversité culturelle du continent africain. Cette visite lui a permis de constater la présence de la langue française sur les panneaux signalétiques et dans la documentation mise à la disposition des athlètes et des officiels au sein du village. El. H. A. THIAM
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi
La France corrige l'Australie L'équipe de France a achevé ses matches de préparation à la Coupe du monde par une victoire devant l'Australie (73-50). Sur le parquet de Starsbourg, les Bleus ont resserré leur défense hier pour s'imposer. Boris Diaw a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 17 points et également 6 rebonds. C'est une revanche puisque l''Australie avait battu les Tricolores dimanche dernier (74-76), à Antibes. Place à la compétition internationale en Espagne avec un premier rendez-vous contre le Brésil, samedi prochain.
Ousmane Paye, conseiller spécial représentant le Sg de l’Oif, avec la délégation sénégalaise.
MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN Projet de Coordination des Réformes Budgétaires et Financières Projet d'Appui aux Réformes des Finances Publiques
AVIS DESTINES AUX INTEGRATEURS ET EDITEURS DE PROGICIELS DE GESTION INTEGRES Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un financement de la Banque mondiale d'un montant de trente millions (30 000 000) de dollar US pour financer les coûts additionnels du Projet d'Appui aux Finances Publiques, et se propose d'utiliser une partie des fonds pour réaliser, sur une base progicielle, un système intégré de gestion des informations financières (SIGIF). Dans la perspective du lancement du processus de sélection d’un ERP et son intégrateur, le Projet de Coordination des Réformes Budgétaires et Financières(PCRBF) convie, le 28 août 2014, à 10h, à la salle de conférences du 6ème étage du Ministère de l’Economie et des Finances, les intégrateurs et éditeurs de solutions logicielles, à une réunion d'informations, pour échanger, notamment, sur les points ci-après : - les objectifs et périmètre du projet SIGIF ; - la procédure de sélection pour le choix de la solution et de son intégrateur; - les dates prévues de lancement des différentes consultations. Les confirmations de participation et ou demandes d’informations pourront être faites auprès de M. Ibrahima FAYE au : 77 986 17 19. Le Secrétaire Exécutif du PCRBF 07 DEC 2013
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
L’équipe du Sénégal de basket a terminé hier sa préparation pour la Coupe du monde par une défaite contre l’Estonie (61 – 74). Après un regroupement interne d’une dizaine de jours à Dakar avec 22 joueurs présélectionnés, les « Lions » avaient ensuite pris la direction de l’Espagne pour un stage pré-Coupe du monde de deux semaines. Le Sénégal a profité de ce séjour pour disputer 5 matches amicaux contre des équipes qui ont le même style de jeu que ses adversaires de poule. C’est ainsi qu’ils ont commencé cette deuxième phase de leur préparation contre le Mexique qui partage la même zone géographique que l’Argentine qui est dans la poule B avec le Sénégal. Après avoir battu les Mexicains (76-71), les « Lions » ont ren-
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FOOTBALL BILAN ET PERSPECTIVES Un moment, le Casa Sports et le Duc semblaient avoir des destins liés tant ces deux équipes alignaient les contreperformances. Mais, là où le club sudiste a pu se ressaisir, grâce notamment au retour aux commandes techniques de son entraîneur-fétiche, Demba Ramata Ndiaye, le club estudiantin, lui, a continué sa descente aux enfers. Conséquences : le Casa a fini sur le podium au terme d’une superbe remontée en apnée et le Duc au purgatoire pour conclure une saison complètement ratée.
DUC
Cette fois, le miracle n’a pas lieu ! La maladie a finalement eu raison du patient. Après être passé à côté de la relégation ces dernières saisons, le Dakar université club n’a pu sauver sa peau cette année. Une descente en Ligue 2 qui est tout sauf une surprise.
CASA SPORTS
Le Casa Sports est passé de justesse à côté d’un exploit impensable après la catastrophique phase aller. De la 13ème place, les Sudistes ont terminé la saison sur le podium. Une performance autoritaire qui coïncide avec le retour aux commandes de Demba Ramata Ndiaye. Et si c’était finalement lui ? Et si Demba Ramata Ndiaye est l’âme de cette équipe du Casa Sports qui a joué les premiers rôles dans le football sénégalais pendant toutes ces dernières années ? En tout cas, la réaction pleine de personnalité du club sudiste dans la deuxième partie de la saison semble donner une réponse qu’il sera difficile de contester. Demba Ramata Ndiaye est sans doute l’homme providentiel, le messie sur qui repose la réussite du club sudiste. Sous son magistère, le Casa Sports a remporté tous les trophées majeurs en jeu dans le football sénégalais (championnat en 2012, Coupe de la Ligue en 2010 et Coupe du Sénégal en 2011). Et quand son départ coïncide avec la décadence du club, on jettera forcément un regard plein d’interrogation sur son successeur. Pourtant, le bilan d’Ibou Diarra n’a pas été aussi mauvais que ça : une Coupe de la Ligue en 2013 (la deuxième du club) et une finale de la Coupe du Sénégal la même année, le technicien considéré, à tort ou à raison, comme un homme sans poigne, marchait lentement sur les pas du maître. « C’est un bon technicien, un homme calme, très correct, toujours serein. Il a fait un bon travail. Mais, il est arrivé dans une phase
de reconstruction parce que le Casa Sports avait perdu tous ses meilleurs éléments. Je pense qu’il ne méritait pas de quitter le bateau comme ça », explique Pape Camara, membre de la Direction technique nationale. Mais, que pouvaient faire d’autre les dirigeants du club alors que le navire en perdition se dirigeait tout droit vers le gouffre ? La motivation par le discours Le limogeage d’Ibou Diarra respectait en réalité toute la logique des exigences du football. En cas de mauvais résultats, l’entraîneur est toujours le premier responsable, donc celui qui doit payer. Et les patrons du club ne sont pas allés chercher très loin. Ecarté de l’équipe nationale locale, Demba Ramata Ndiaye reprend les commandes et fait renaître l’espoir. A l’heure du décompte final, il apparaît très clairement que c’était bien l’homme de la situation. Car, de la 13ème position, le Casa Sports a terminé à la 3ème place, une remontée formidable à laquelle n’est sans doute pas étranger le retour de l’ancien ca-
pitaine qui ne s’est pas privé de faire quelles comparaisons. « Si le championnat se résumait à la phase retour, nous serions champions du Sénégal. Nous avons eu 28 points alors que le Diaraf et Pikine en ont eu chacun 23 », fait-il constater. Une note comparative qui ne fait toutefois pas oublier la saison blanche des Sudistes. Néanmoins, ils peuvent se contenter de ce résultat qui installe plus que jamais Demba Ramata dans le cœur des Ziguinchorois comme un messie. Et si son arrivée a pu sonner le déclic, c’est qu’il a su trouver les mots justes pour remobiliser ses troupes. « J’ai dit aux joueurs qu’on ne peut pas toujours bien jouer et toujours perdre, mais qu’on ne peut pas gagner en jouant toujours mal. Il ne fallait donc pas s’alarmer. Il fallait trouver un discours motivant et c’est ce que j’ai essayé de faire. Tout est là », raconte le coach. En effet, le secret de la réussite de Demba Ramata Ndiaye semble bien se trouver dans le discours, mais également l’image du technicien qui a posé son empreinte sur cette équipe comme la seule constance. « Ibou Diarra avait trop de pression. Demba Ramata est quelqu’un qu’on connaît bien c’est pourquoi le message est vite passé. Quand nous le voyons, nous avons envie de nous tuer sur le terrain. Dans son discours, il nous a fait savoir que ce que nous vivions pouvait arriver à n’importe quelle équipe et que notre jeu n’était pas mauvais, qu’il y avait juste quelques réglages à faire. Il a su trouver les mots justes et nous encourager à redoubler d’efforts et vous avez vu les résultats », témoigne l’attaquant Dominique Mendy. Wahany Johnson SAMBOU
SENEGAL – EGYPTE DU 5 SEPTEMBRE
Amara Traoré pour une union sacrée Pour avoir été joueur puis entraîneur de l'équipe nationale du Sénégal, Amara Traoré est une voix qui compte dans le paysage footballistique national. Une voix autorisée qui milite pour une union sacrée autour de l'équipe afin de l'aider à faire face au défi que présente l'Égypte le 5 septembre prochain. A Dakar, les « Lions » auront besoin du soutien de toute la Nation pour se défaire de leurs adversaires et entamer les éliminatoires de belle manière. « Il est plus que jamais important de se mettre derrière les joueurs pour les accompagner », estime-t-il. C’est ainsi qu’il invite les supporter à « ne pas les traumatiser, à être indulgents avec eux et à faire preuve de patience ». Amara Traoré intervenait, jeudi, au cours du panel organisé par le 12ème Gaïndé en perspective du match prévu à Dakar dans moins de deux semaines. Pour lui, cet appui est primordial pour la bande à Alain Giresse qui revient à Dakar après avoir été privée de rencontre au Sénégal pendant près de deux ans. Se basant sur sa propre expérience sur le banc des « Lions », l’ancien entraîneur de la Linguère de SaintLouis avoue que le public lui a été d’un grand apport lorsque ses poulains bat-
taient le Cameroun en mars 2011 en match éliminatoire pour la Can 2012. « Nous avions été poussés par un public qui a tiré du même côté », souligne Amara Traoré. Il a demandé aux supporters de s’inspirer des Brésiliens qui, malgré la défaite (1-7) de leur pays face à l’Allemagne sont revenus au stade trois jours plus tard pour l’acclamer. « Et malgré la nouvelle défaite, aucune chaise n’a été cassée » dans le stade, ajoute-t-il. Au-delà des supporters qui acclament les « Lions » lors de leurs
sorties, Amara Traoré lance également un appel aux techniciens pour faire bloc autour du sélectionneur national. Pour lui, la réussite d’Alain Giresse sera bénéfique pour tout le football sénégalais qui court toujours derrière un titre continental. Il se dit lui-même partant pour constituer un cadre de réflexion qui devrait permettre à l’entraîneur de mettre tous les atouts de son côté, comme c’est le cas en France où, dit-il, les entraîneurs apportent leur soutien au sélectionneur national. « Il faut mettre en place une organisation afin de voir comment on peut entourer l’entraîneur, faire bloc autour de lui ». Ce qui, à ses yeux, devrait mener inéluctablement vers le succès tant espéré par des hommes comme « Jules François Bocandé et Bruno Metsu qui se sont battus pour nous ramener la coupe. Pour leur mémoire, il est temps qu’on soit ensemble pour tirer tous dans le même sens, pour exhausser le vœu de notre pays », a-til estimé. Rappelant qu’en 2002, c’est cet état d’esprit qui avait permis au Sénégal d’atteindre la finale de la Can et les quarts de finale de la Coupe du monde. Ousseynou POUYE
Le Duc en Ligue 2, la sentence était prévisible. Cette issue était même plus qu’une évidence pour les Etudiants. Incapables de faire face à une concurrence de plus en plus intense, les coéquipiers de Mansour Badji ne pouvaient que constater les dégâts d’une saison (surtout la deuxième partie) chaotique qui les a vus flirter en permanence avec le danger. Au final, ils ont sombré dans la déchéance avec Yeggo, comme presque tout le monde s’y attendait. « C’est une logique parce que les deux équipes n’avaient pas le niveau. Elles n’avaient pas les effectifs qu’il fallait pour pouvoir rivaliser avec les autres », commente le Dt de l’Olympique de Ngor, Mamadou Diallo. L’ancien attaquant de l’équipe nationale n’a pas tort en réalité, car le Duc de cette saison a été loin, très loin même du niveau de la Ligue 1. Un effectif très limité, un groupe sans génie, rien du tableau présenté par les Universitaires ne laissait présager un avenir éblouissant. Pas difficile donc de trouver une explication à cette relégation dont les résultats de ces dernières saisons avaient du reste laissé transparaître les signes avant-coureurs. Pas de quoi surprendre le patron du banc alors. « Je n’ai pas été surpris parce que ces dernières saisons ont été extrêmement difficiles. La situation était pérenne. Si vous voyez, ce n’est seulement qu’en 2011 qu’on a eu l’occasion de briguer le titre, mais depuis, il y a eu une décompression totale », affirme Abdou Karim Mané. Cette relégation du Duc est donc la fin d’une longue agonie qui n’a pas été difficile à diagnostiquer. Tous
les ingrédients d’une chute était en fait réunis, en dépit des efforts consentis pour sauver le navire du déluge. L’alarme n’a pas tardé à retentir, mais la réaction (ou plutôt le manque de réaction) des sauveurs a compromis toutes chances de survie de la victime. « J’ai averti les dirigeants de la situation parce qu’il fallait prendre les devants. Nous étions prêts à prendre des dispositions pour que cela ne se reproduise plus, mais des départs au moment inopportun ont tout faussé, parce que nous ne pouvons pas transférer nos meilleurs joueurs au beau milieu de la saison », regrette le coach. Le départ de ses meilleurs éléments a été très durement ressenti par le groupe qui a, peu à peu, perdu la face. L’attaquant Mouhamadou Dramé (Algérie), co-meilleur buteur de la saison passée, le milieu de terrain Johnson Nwachukwu (Gabon), le défenseur central Pape Cissé (Maroc), c’est toute la colonne vertébrale de l’équipe qui a été décimée sans être changée. Pour un effectif pas bien fourni, il était dès lors plus que difficile de faire de la résistance. « Nous n’avons pas pu arrêter le danger avec un bon recrutement. Nous sommes restés là où nous étions. Avec ces départs, l’équipe avait perdu le niveau et ne pouvait pas rivaliser avec les autres. Mais je ne pouvais pas quitter le bateau. J’ai fait tout ce que j’ai pu, mais je ne suis pas un faiseur de miracle », regrette Karim Mané. En football, ce n’est pas toujours qu’on peut tromper le miracle. Le Duc l’aura appris à ses dépens. W. J. SAMBOU
ORGANISATIONDE LA CAN 2017
La Libye se désiste, le pays hôte choisi En proie à une situation politique et sociale intérieure explosive, la Libye qui devait organiser la Can 2017 de football s’est finalement désistée. Et la Confédération africaine de football (Caf) a rouvert jusqu’au 30 septembre prochain le dépôt des candidatures à tout pays susceptible de suppléer la Libye. Et ce sera au cours du comité exécutif de l’année prochaine (2015) que sera désigné le pays hôte. Mais, dans son communiqué publié ce weekend, la Caf a pris le soin de préciser que du fait des courts délais impartis pour l’organisation de cette Can 2017, son comité exécutif « sélectionnera un pays hôte possédant déjà l’essentiel des infrastructures et facilités requises (stades, terrains d’entraînement, hébergement, voies de communication ». Avec ce énième désistement, la Libye n’accueillera donc aucune des 3 grandes compétitions que, ô grande première continentale et contre toute logique sportive, la Caf lui avait gracieusement offertes : la Can juniors 2011, la Can séniors 2013 et le Chan 2014. Pour cause de « troubles intérieurs » qui avaient finalement abouti à la chute du « guide » libyen Mouammar Khaddafi en 2011 et qui se poursuivent encore aujourd’hui, tous ces rendez-vous du football continental s’étaient, en définitive, disputés en Afrique du Sud. En fait, pour la Can séniors, il s’agissait d’une « permutation », puisque le pays de Mandela devait initialement abriter celle de 2017. Et comme il avait l’avantage d’être déjà prêt, la Caf lui avait refilé celle de 2013, le temps que la Libye retrouve le calme et la normalité pour accueillir la Can 2017. Mais la situation intérieure dans ce pays a empiré, au point que son équipe nationale soit obligée de s’exiler pour disputer ses matches à domicile. Dans ces conditions, il est impensable de s’entêter à vouloir y organiser la Can dans moins de 3 ans.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Demba Ramata Ndiaye, tout est dans le discours