Soleil du jeudi 21 aout

CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE SERIGNE ABDOUL AHAD MBACKE

44 è m e ANNÉE • N°13271 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

INDUSTRIES EXTRACTIVES

Près de 112,5 milliards de FCfa de Indorama

pour la relance des Ics 50 milliards de FCfa débloqués cette semaine pour la production et le paiement de la dette Indorama : un groupe industriel indonésien présent PAGE 2 dans 30 pays

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CHEIKH NIANG SUR LE SOMMET DES LEADERS ETATS-UNIS/AFRIQUE

Succès diplomatiques et nouveaux investissements américains pour PAGE 3 le Sénégal OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT, DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES…

Samuel Sarr placé sous mandat de dépôt PAGE 8

SPORT ET SANTE

Dans les foulées des Seniors joggers

EMPLOI, INFRASTRUCTURES, MINES…

L’espoir se lève à Bakel PAGES 9 A 14

MAISON DE L'OUTIL

L’Anamo annonce la création de 20 000 emplois d’ici à 3 ans

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PRIX TCHICAYA U TAM’SI DE LA POESIE AFRICAINE

Lauréat, Josué Guébo sur les traces des anciens PAGE 16 DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À ASSILAH, EL H MASSIGA FAYE

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

JEUDI 21 AOUT 2014

Touba célèbre le véridique et le bâtisseur

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P olitique & I nstitutions

INDUSTRIES EXTRACTIVES

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

SITUATION POLITIQUE NATIONALE

Le groupe indonésien « Indorama » Le Secrétariat exécutif de l’Apr invite à la sérénité injecte près de 112,5 milliards de FCfa dans la relance des Ics

Sri Prakash Lohia, Pdg Indorama et le Pca des Ics ont été reçus par le chef de l’Etat, Macky Sall.

Enfin, un ouf de soulagement pour les Industries chimiques du Sénégal (Ics). Le groupe indonésien « Indorama » va entrer dans le capital de la société à hauteur de 66% du capital. Elle va injecter 225 millions de dollars, soit environ 112,5 milliards de FCfa, dans la société.

Indorama qui entre dans le capital des Ics en lieu et place de Archean en sera, désormais, le principal actionnaire. Selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, qui a donné hier la nouvelle, le groupe indonésien va apporter, dans une semaine, 100 millions de dollars, soit environ 50 milliards de

FCfa. « Ce premier versement sera investi dans l’outil de production pour relancer la production et payer une partie de la dette due aux banques locales et aux entrepreneurs sénégalais qui travaillent aux Ics », explique-t-il.

En outre, les autorités ont signé, avec Indorama, une convention qui stipule qu’au mois d’octobre prochain, le plan d’affaires sera déposé. Ce sera, bien entendu, après l’évaluation des investissements nécessaires à l’entreprise et aux différentes filiales. « Aussitôt après l’adoption par le conseil d’administration du plan d’affaires, les investissements vont démarrer

dans un délai de 14 à 20 mois pour que les Ics retrouvent leur pleine capacité », a dit le ministre.

D’après lui, « le Sénégal ne voudrait pas, après, continuer à importer de l’engrais ». Il pense que c’est un soulagement pour le Sénégal et pour les travailleurs « qui n’ont cessé d’attirer notre attention sur cela».

Il précise : « nous pensons que les travailleurs comprendront les efforts qui sont faits par le président de la République pour sauver cet outil et joueront également leur partition pour que les Ics retrouvent leur statut d’antan dans moins de 2 ans ».

Aly DIOUF

Les Ics, une industrie aux multiples difficultés Les Industries chimiques du Sénégal (Ics) traversent une phase difficile depuis quelques années. Cela, malgré les efforts de relance entrepris par l’Etat.

Face aux difficultés rencontrées par les Ics au milieu des années 2000, il a été procédé à une recapitalisation avec l’arrivée du partenaire indien Ifco. Le partenaire Archean qui devait avoir 68

% du capital avait à investir 200 millions de dollars. Ce qui devait aider les Ics à retrouver leur pleine production.

Mais depuis sa reprise en 2009, la production n’a jamais dépassé les 50 %, explique le ministre Aly Ngouille Ndiaye. A l’en croire, la panne, au début de l’année 2013, est conjuguée à la vétusté des machines, à l’absence de

pièces détachées et au problème de paiement des entreprises sous-traitantes, etc. Malheureusement, souligne le ministre, « quand les Ics ne marchent pas, ce sont des points de croissance perdus, et c’est aussi beaucoup d’argent perdu pour la région de Thiès et pour le département de Tivaouane ».

A. DIOUF

La reprise en main du dossier Aussi, depuis 2013, les autorités ont pris en main le dossier, indique le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye. D’ailleurs, poursuitil, lors du conseil des ministres délocalisé à Thiès, le président de la République avait annoncé des investissements à hauteur de 165 millions de dollars. Un chiffre qui découle des engagements pris, en mai 2014, par l’ancien actionnaire Ifco. Celui-ci

détient 19 % des actions des Ics et s’était donné comme défis de relancer l’unité industrielle dans un délai de 3 ans.

«Nous avons pensé qu’il fallait aller un peu plus vite compte tenu du fait que les Ics font partie des entreprises trop grandes pour qu’on les laisse tomber. Les Ics, c’est plus de 1.800 employés, un niveau d’emprunt bancaire assez élevé. Lorsqu’elles tombent, ce sont des effets collatéraux assez com-

pliqués, de manière générale, de l’économie », fait remarquer Aly Ngouille Ndiaye. Les autorités ont alors demandé aux partenaires de s’ouvrir. Ce qu’ils ont accepté. C’est ainsi qu’après avoir reçu une manifestation d’intérêts d’Américains, d’Espagnols et de Français, entre autres, le Pca des Ics qui est le président d’Ifco, a cherché un partenaire, en l’occurrence Indorama, note-t-il.

A. DIOUF

ACTIONNAIRE PRINCIPAL DES ICS

Indorama est présente dans une trentaine de pays et emploie 24.000 salariés La société qui sera désormais l’actionnaire principal est indonésienne. Elle s’appelle Indorama. Le groupe qui a débuté ses activités en 1976 est fondé par l’homme d’affaires indonésien, SP Lohia. A présent, il est devenu un groupe prospère qui est actif dans la brasserie, l’hygiène, le textile, la pétrochimie, la médecine, le bâtiment, etc. Indorama emploie 24.000 travailleurs. La société est présente dans une trentaine de pays à travers le monde. Elle fait 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires et a des actifs de plus

de 9 milliards de dollars. « C’est un groupe profitable qui est en train d’investir présentement dans une grande unité de production d’urée au Nigeria pour un montant de 1,3 milliard de dollars », a souligné le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye. En Afrique, Indorama réclame une présence stratégique. Le groupe investit dans le pétrole, le gaz et la chimie. Le respect de l’environnement, le capital humain, la bonne gouvernance font partie de ses valeurs.

A. DIOUF

Selon le communiqué rendu public, hier, analysant de la situation politique nationale, face aux tentatives de subversion et à la recrudescence des attaques injustifiées à l’égard du président du parti, le Sen de l’Apr invite les acteurs politiques à la sérénité et à la préservation de la tranquillité publique, conditions nécessaires au développement économique et social du Sénégal.

Par ailleurs le Sen, examinant globalement les élections locales du 29 juin 2014 et se fondant sur les rapports transmis par les plénipotentiaires du parti dans les départements du Sénégal, se félicite vivement du déroulement des élections dans la transparence et le respect des principes de liberté et de démocratie. « Les résultats éclatants obtenus par la coalition Bby et/ou l’Apr qui ont gagné 495 collectivités locales sur les 602 collectivités du Sénégal, attestent de la vitalité du parti et de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar », indique le Sen de l’Apr.

En outre, le Sen de l’Apr réitère son soutien au gouvernement dans ses choix stratégiques ainsi que les réformes engagées dans les secteurs importants de l’agriculture, de la décentralisation, du renouveau urbain, de l’emploi, de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Sur la crise universitaire, le Sen de l’Apr, après avoir regretté le décès de l’étudiant Bassirou Faye et présenté ses condoléances à sa famille, à la communauté universitaire et au peuple sénégalais, invite le gouvernement à poursuivre la réforme des universités qui est une action majeure dans l’histoire de l’enseignement supérieur au Sénégal.

A ce propos, le Sen félicite le président de la République pour la parfaite gestion de cette crise et la solidarité manifestée à l’endroit de tous les blessés lors des événements malheureux.

Enfin, il engage la direction du parti à mettre globalement le parti en mouvement.

El. A. THIAM

TRAQUE DES BIENS MAL ACQUIS

Le M23 apporte son soutien à la Crei Aucun responsable ne doit être protégé dans la traque des biens mal acquis, selon le M23 qui soutient la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Lors d’une rencontre avec la presse, hier, Mamadou Mbodj a souligné que le Mouvement du 23 juin apporte son soutien total à la Crei.

Le coordonnateur du M23 a indiqué que cette juridiction spéciale convient le mieux à notre contexte de rareté des ressources, où « une partie de l’élite dirigeante s’est spécialisée dans la soustraction et le camouflage de l’argent public, dans le racket des commissions sur les marchés de l’Etat, dans la surfacturation et l’enrichissement illicite ». «La traque des biens mal acquis doit se poursuivre sans répit ni discrimination : autant personne ne doit être protégée, autant, aucun juridisme creux ne devrait conduire à soustraire les présumés coupables au jugement de la Crei », a-t-il déclaré.

Selon M. Mbodj, d’autres procès doivent se tenir, afin que tous les accusés ou acteurs de prévarication et de pillage des biens publics rendent compte. A propos des élections locales de Podor, « le M23 invite

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

En entrant dans le capital des Industries chimiques du Sénégal (Ics), le groupe indonésien Indorama en sera l’actionnaire principal. Il va investir 225 millions de dollars, soit environ 112,5 milliards de FCfa, pour détenir 66% des actions. Les 100 millions de dollars, soit 50 milliards de FCfa, seront débloqués, cette semaine, pour relancer la production et payer une partie de la dette due aux sous-traitants. Un deuxième financement va concerner le plan d’affaires qui sera exécuté dans un délai de 14 à 20 mois. Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, « c’est plus qu’un soulagement », eu égard à l’importance des Ics dans le tissu économique du pays.

Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr) s’est réuni mardi sous la présidence du président du parti, Macky Sall. A cet effet, le Sen a invité les acteurs politiques à la sérénité et à la préservation de la tranquillité publique.

Mamadou Mbodj du M23

les citoyens à rester vigilants ». « Personne ne doit être protégée », a-t-il confié.

Sur la situation qui prévaut à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le M23 s’incline devant la mémoire de Bassirou Faye et a déploré la répression.

S. M. S. CISSE

DECES DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE

Yoonu Askanwi exprime son indignation Réuni dimanche dernier à son siège, le Secrétariat permanent de « Yoonu Askanwi » a dénoncé l’assassinat de l’étudiant Bassirou Faye et les nombreux blessés qui ont résulté des échauffourées entre la police et les pensionnaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Madièye Mbodj et ses camarades ajoutent que le témoin oculaire qui n’est autre que le voisin de chambre du défunt doit être protégé pour la manifestation de la vérité. De l’avis de cette formation, les étudiants ne revendiquaient que leurs droits et le peuple attendait plutôt de la seconde alternance, la fin

des injustices. « La présence permanente des forces de répression dans l’espace universitaire est inacceptable et contraire au respect des franchises et de l’autonomie de l’Université. L’utilisation de balles réelles contre les étudiants est inadmissible», soutient-elle dans le communiqué. Pour « Yoonu Askanwi », toute la lumière doit être faite sur ce crime odieux et ses auteurs identifiés et punis. A en croire ce parti, le système éducatif mérite d’être revu de fond en comble, afin de répondre correctement à nos réalités et besoins de développement endogène.

Diégane SARR

A CtuAlites

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

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PREVENTION DE LA FIEVRE A VIRUS EBOLA

SOMMET DES LEADERS ETATS-UNIS/AFRIQUE

Awa Marie Coll Seck visite la zone frontière avec La Guinée…

Succès diplomatiques et nouveaux investissements américains pour le Sénégal

Le Pr. Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale, s’est rendue dans la zone frontalière avec La Guinée pour vérifier le dispositif sanitaire mis en place dans la prévetion de la fièvre hémorragique à virus Ebola.

Le Sénégal a le droit de fermer ses frontières pour protéger ses citoyens si la situation l’exige, a estimé, mardi, à Kolda, le ministre de la Santé et de l’Action sociale. C’était lors d’un Comité régional de développement (Crd) spécial axé sur la prévention contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Le Pr. Awa Marie Coll Seck s’est rendue à la frontière avec La Guinée pour évaluer la situation sur le terrain avant de prendre la décision qui s’impose pour prévenir la maladie dans notre pays.

La décision de fermer ou non la frontière dépendra de l’évolution de la situation sur le terrain, a-t-elle laissé entendre lors de cette rencontre à la-

quelle ont pris part les autorités administratives et sanitaires, les services de sécurité, l’armée et les élus locaux.

Elle a insisté sur la nécessité, pour les populations, de prendre les mesures d’hygiène et de propreté qui s’imposent en pareille circonstance, notamment le lavage des mains avec de l’eau javellisée.

Mme Seck a, en outre, reconnu les difficultés dans lesquelles travaille le personnel de santé de la région de Kolda et a promis de trouver une solution, notamment le recrutement de nouveaux agents pour pallier le déficit en ressources humaines. Ainsi, sur les 1.000 agents qui seront recrutés, cette année, par le ministère de la Santé et

de l’Action sociale, la majorité sera affectée dans les régions périphériques, à savoir Kolda, Kédougou, Matam, Ziguinchor... Elle s’est également engagée à recruter certains agents non permanents du centre hospitalier régional de Kolda pour résorber le déficit en personnel de santé et doter les différentes structures sanitaires de la région de moyens logistiques assez importants pour leur permettre de s’acquitter de leur mission.

De son côté, le médecin-chef de région, Dr Barnabé Gningue, a présenté le dispositif sanitaire mis en place dans la zone frontalière avec les pays limitrophes pour prévenir la maladie au Sénégal. Des centres d’isolement des personnes présentant des signes avérés ou suspects de la fièvre à virus Ebola seront aménagés pour parer à toute éventualité.

Mamadou Aliou DIALLO

…Louga est prête pour parer à toute éventualité, rassure le médecin-chef de région Nouvelle rassurante pour les populations de Louga. L’équipe médicale de la région, sous la conduite du lieutenant-colonel Mame Demba Sy s’est outillée pour isoler et prendre en charge toute personne suspectée d’avoir contracté le virus à fièvre hémorragique Ebola. « On ne souhaite pas avoir de cas, mais on est prêt pour parer à toute éventualité », a rassuré, hier, le médecinchef de région à l’issue d’une réunion d’information consacrée à cette maladie. Il a invité ses collègues médecins, infirmiers et les autres acteurs de la santé à être en alerte permanente. Le lieutenant-colonel Sy a indiqué que Louga est certes moins

exposée que d’autres régions, mais n’est pas à l’abri d’Ebola. « On ne doit pas exagérer dans la sensibilisation, mais il faut que l’on sache que nous sommes tous concernés », a-t-il insisté, se félicitant des actions entreprises sur le terrain, notamment la formation des agents, la mise à disposition des kits de protection individuelle et les foras d’information et de sensibilisation sur le virus. Toutefois, il a constaté, pour le déplorer, que nombreux sont les centres de santé de la région qui ne sont pas aux normes pour une meilleure prise en charge des éventuels suspects. « Il nous faut donc avoir des tentes adaptées pour, au besoin,

abriter des cas suspects qui surviendraient », a-t-il plaidé tout en rappelant l’important rôle que la presse joue et doit jouer dans la vulgarisation des mesures pratiques à prendre pour éviter la fièvre Ebola.

Le préfet de Louga qui a présidé cette réunion a salué l’engagement et la détermination de l’équipe médicale de la région à barrer la route au virus. Oumar Diallo s’est surtout félicité de la présence massive à cette rencontre des élus locaux, des transporteurs et des chauffeurs à qui il a demandé de « redoubler de vigilance et surveillance » au niveau communautaire.

Abdoulaye DIALLO

POPULATION ET DEVELOPPEMENT

Investir dans les enfants africains pour tirer profit du dividende démographique L’accroissement de la population n’a pas que des inconvénients. Au contraire. Si les investissements adéquats sont faits, entre autres, dans les domaines de la santé et de l’éducation, il pourrait constituer un atout. Car permettant de réaliser un dividende démographique positif. « En investissant dans les enfants aujourd'hui - dans leur santé, l'éducation et la protection - l'Afrique pourrait tirer parti des avantages économiques qu’ont connus auparavant d'autres régions et pays qui ont subi des changements démographiques similaires ».

Ce commentaire est contenu dans une publication de l’Unicef intitulée : « Génération 2030/ Rapport sur l’Afrique ». Si l’on se réfère à ce document, l’augmentation du nombre d'enfants en Afrique donne aux décideurs l’occasion de créer une « stratégie d'investissement qui se concentre sur les

enfants ». Ainsi, selon l’Unicef, la mise en œuvre de cette politique « permettra au continent africain de récolter les bénéfices de la transition démographique ». Surtout que, souligne-t-on, les projections renseignent que, d’ici à 2050 (dans environ 35 ans), 40 % de toutes les naissances auront lieu en Afrique et 40 % de tous les enfants seront Africains. Pour Manuel Fontaine, directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, « les programmes et politiques pour les enfants fondés sur l'équité aideront à déterminer si les enfants africains peu-

PAIEMENT DES BOURSES

Un état additif en cours de traitement Un communiqué signé du directeur des Bourses, Dr Lassana Konaté, informe qu’ « un état additif » pour le paiement des bourses est en cours de traitement. Cela, suite aux différentes opérations de vérification interne et à l’exploitation des messages électroniques reçus à l’adresse bourses@mesr.gouv.sn. Sont concernés par cet état additif, les étudiants (nationaux et étrangers) dont le paiement avait été suspendu pour cause de vérification, les nouveaux demandeurs de bourses ayant rempli les critères d’attribution et les étudiants inscrits tardivement et dont l’allocation de bourses est renouvelable. La direction des Bourses informe également que la délivrance des certificats de conformité aux étudiants n’ayant pas encore perçu leurs bourses, en raison de problèmes de carte d’identité nationale, sera effective auprès d’Ecobank dès ce jeudi 21 août 2014. Elhadji Ibrahima THIAM

vent transformer le continent et rompre le cycle vicieux de la pauvreté et des inégalités ». Dans le même sillage, Leila Gharagozloo-Pakkala, directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique orientale et australe, déclare que « ce rapport doit être un catalyseur pour le dialogue mondial, régional et national sur les enfants de l'Afrique ». Donc, investir dans les enfants africains doit être une sur-priorité. Notamment dans l’accès à la santé et à l’éducation, surtout celle des filles. Si tel n’est pas le cas, « le continent ne sera pas en mesure de profiter pleinement de sa transition démographique dans les prochaines décennies », informe le rapport de l’Unicef dans lequel il est mentionné que « sans des politiques équitables et inclusives, le rythme de croissance de la population pourrait saper les tentatives pour éradiquer la pauvreté et accroître les disparités ».

Cependant, même si l’accroissement de la population pourrait constituer une opportunité idéale pour réaliser le dividende démographique, le rapport de l’Unicef fait remarquer que, bien que la survie de l’enfant soit améliorée, la mortalité infantile continue d’être un fléau préoccupant en Afrique.

En effet, près de la moitié des décès d’enfants qui surviennent dans le monde sont enregistrés dans ce continent. Et, selon les projections, d’ici à 2050, le taux de mortalité infantile pourrait y atteindre 70 %.

Maïmouna GUEYE

L’ambassadeur du Sénégal aux Usa, Cheikh Niang, est formel. Le premier sommet Etats-Unis/Afrique a permis au Sénégal d’engranger de réels succès à la fois diplomatiques et financiers. Cela, grâce au leadership du chef de l’Etat, Macky Sall.

Cheikh NIANG *

Son Excellence Monsieur Macky Sall, président de la République, à la tête d'une importante délégation comprenant, entre autres membres, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Exterieur, vient de participer, avec brio, au Sommet des Leaders Etats-Unis/Afrique, tenu le 6 août à Washington DC. En effet, nombreux ont été les observateurs de tous bords présents à cette rencontre historique à relever le grand rôle d'influence du Sénégal. Au vu de ce qui suit, il apparaît que ce constat est loin d'être une vue de l'esprit mais une réalité confortée par des faits bien établis.

Deux événements majeurs étaient prévus : - le Forum des Affaires, organisé le 5 août, visant à échanger sur les opportunités économiques offertes par le continent aux partenaires publics et privés américains, - et le Sommet proprement dit dont le thème principal était "Investir dans la prochaine génération" qui a eu lieu le 6 août.

Le moment le plus attendu, lors du Forum des Affaires, était le " panel présidentiel" où les organisateurs avaient choisi 5 chefs d'Etat pour l'animer, en tenant compte de la répartition géographique, mais aussi et surtout du charisme des orateurs ainsi que de leur capacité d'influence sur la marche du continent. Il est heureux de noter que le Président Macky Sall figurait parmi ces intervenants, aux côtés de ses homologues d'Afrique du Sud, du Rwanda, de Tanzanie et de Tunisie.

Le lendemain, lors du Sommet, le chef de l’Etat, auréolé par ailleurs de ses fonctions de Président du Comité d'orientation des chefs d'Etat et de Gouvernement du Nepad, avait déjà été choisi par ses pairs pour faire partie des trois leaders africains à répondre, à titre principal, au Président Obama.

Ce rôle d'influence de notre pays rappelle d'autres faits révélateurs qui se sont déroulés en 2013, quand le Président Macky Sall avait été l'invité personnel du Président Obama à la Maison Blanche en mars 2013, avant d'accueillir son homologue américain, quelques mois plus tard , en fin juin 2013, au Sénégal. Ce fut à l'occasion d'un périple africain qui avait par la suite mené le Président Obama en Afrique du Sud et en Tanzanie.

Cette attention renouvelée accordée au Sénégal constitue non seulement une belle consécration de la solidité et de l'ancienneté de la relation stratégique entre les deux pays, mais également une reconnaissance du leadership du Président Macky Sall, apprécié pour son pragmatisme dénué de toute langue de bois et pour ses heureuses initiatives dans les domaines de l'émergence économique, de la bonne gouvernance et de l'état de droit.

Des personnalités de premier plan qui ont sollicité une audience avec le Président Sall n'ont pas manqué de souligner les qualités que voilà, considérées comme celles du "nouveau type de leader" dont l'Afrique a besoin.

Parmi ces personnalités, figurent des collaborateurs de très haut niveau du Président Obama comme Mme Gayle Smith, directrice au Conseil de sécurité nationale, M. Grant Harris,

Conseiller spécial du Président aux affaires africaines, Mme Linda ThomasGreenfield, Sous-Secrétaire aux Affaires africaines, et Mme Perry Pritzker, secrétaire au Commerce. À ces officiels américains qui ont marqué leur admiration au chef de l'Etat, s'ajoutent d'autres acteurs importants comme M. Jim Yong Kim, Président de la Banque Mondiale, M. Michael Bloomberg, ancien Maire de New York et propriétaire de plusieurs sociétés, et l'Ambassadeur Andrew Young, ancien maire d'Atlanta et homme d'affaires accompli.

Rien de surprenant donc si le gouvernement des Etats-Unis ne perd pas de vue le Sénégal à chaque fois que de nouveaux partenariats doivent être initiés avec le continent. D'où : - le choix porté sur le Sénégal, à l’instar de l’Afrique du Sud, du Kenya et du Ghana, pour abriter un Centre régional d’excellence sur le leadership et la formation, avec un budget global initial de 38 millions de dollars ; - la sélection du Sénégal pour faire partie des 6 pays africains, avec le Ghana, l’Ethiopie, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda, pour bénéficier d'un fonds annuel de 110 millions de dollars, renouvelable pour une durée de 3 à 5 ans et destiné à appuyer des opérations de maintien de la paix ; - ou encore la décision de Monsieur Michael Bloomberg, propriétaire de «Bloomberg Philantropies » d’étendre les activités philanthropiques de ses groupes au Sénégal, en commençant par une initiative déjà identifiée dans le domaine de la « santé publique ».

Le secteur privé n'a pas été en reste dans cette confiance accordée au Sénégal.

Aussi est-il heureux de noter, sur ce registre, la conclusion de deux accords de haute portée économique et sociale dans le domaine si prioritaire de l’énergie. Il s'agit: 1- du contrat conclu le 4 août 2014 entre Senelec et le groupe américain « Contour Global » portant sur la production de 53 MW, utilisant le HFO (fuel lourd) et produisant, du coup, une économie de 30 milliards FCfa; 2- et de l'approbation par la Banque mondiale, le 6 août 2014, d’un financement de 93.4 millions d’euros pour la production à Tobene, près de Taiba Ndiaye, de 96 MW et devant desservir, à terme, 1,5 million d’utilisateurs, par le biais de « Tobene Power SA », filiale de « Melec Power Gen ». * Ambassadeur du Sénégal aux États-Unis d'Amérique

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I Dees & R eflexions

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

Idrissa Seck, l’éruption d’un égo surdimensionné Par Diène Farba SARR *

Nul n’osait penser que la désinvolture d’un homme pouvait atteindre des proportions insoupçonnées allant jusqu’à empiéter sur les limites jusque-là infranchissables du bouclier constitutionnel conçu pour parer à toutes formes de perversion démocratique. Pour Idrissa Seck, il faut user et abuser de toutes les opportunités du système démocratique qu’offre notre pays au mépris des conventions sociales sans être inquiété.

Or, il y a des limites que nul ne devrait franchir. Ce sont celles de la morale politique qui ne sont inscrites dans aucun code, hormis celui de l’honneur.

Depuis qu’il a quitté l’hôtel Saint James de Paris, son lieu de villégiature préféré, Idrissa Seck, un personnage d’un grotesque achevé s’est signalé au bon souvenir des sénégalais à la veille des élections locales de juin 2014.

Au sortir de ces joutes électorales qui ont confirmé son statut de leader politique d’envergure juste locale, l’actuel président du conseil départemental de Thiès, plus aigri que jamais, noie son chagrin et sa déception dans des attaques tous azimuts contre le président de la République malgré la mise en œuvre d’une politique résolue de redressement du pays à travers, notamment, le Pse. La politique économique et sociale de ce dernier et son désir de faire du Sénégal un pays émergent sont révélateurs, au point qu’il mérite des jugements favorables de la part de ses compatriotes, de la société civile et de la classe politique en particulier.

Au contraire, et heureusement qu’il s’agit d’une exception notable, l’ancien Maire de Thiès, dans un dernier recours désespéré, porte délibérément des œillères pour se départir de son sens de discernement. Il est devenu autiste. Indifférent à tout, sauf aux moyens illégaux qui peuvent le guider

18 AOÛT 2014

au Palais de la République. Son égo est hypertrophié depuis que son rêve de succéder à Me Wade s’est dissipé. Et, comme un forcené, il s’est mis à attaquer celui que l’écrasante majorité des Sénégalais a choisi.

Aujourd’hui, rien que l’évocation du nom de Idrissa Seck provoque dégoût et antipathie chez les Sénégalais. C’est unanime. Même les sondages fabriqués et monnayés n’y peuvent rien. Idrissa enregistre ses interlocuteurs à leur insu, révèle les Secrets d’Etat, viole les Serments noués avec ses compagnons et ses Partenaires. De sa bouche d’où il sort tant d’insanités sur des personnes toutes meilleures que lui, il souille le Coran dont il récite des versets parfois mal assimilés pour impressionner son monde. S’il était imbibé des préceptes islamiques qui fleurissent à tout bout de champ dans son discours politique, il aurait compris que l’horloge inéluctable de Dieu est le repère incontournable de la destinée des hommes.

Ainsi, à travers le suffrage des sénégalais, le « Tout-puissant » a confié le pouvoir au président Macky Sall, le 25 mars 2012. Sa quête perpétuelle d’un pouvoir qui lui est, du reste, inaccessible vaut-elle autant d’infamie qui fait que notre Don Quichotte national vire au délirium tremens. Aujourd’hui, force est de constater qu’il a complètement perdu la raison et, tel un naufragé politique, il vit l’impuissance d’un cadavre dans l’eau. Le pauvre ! Il est à court d’arguments pour charmer son public et revient à la case de départ en usant de ce qu’il sait faire le mieux : l’injure facile et la provocation infantile du genre « Macky est le premier virus Ebola », ou « Macky a été le premier à trahir sa signature suivi de Moustapha Niass et Ousmane Tanor Dieng, d’ailleurs c’est l’ordre des trahisons qui donne l’ordre des résultats à la présidentielle 2012 ».

N’importe quoi ! Vite, il faut convoquer Freud parce que Idrissa Seck délire

dangereusement et il lui faut un psychanalyste pour le guérir de ses 7% qu’il n’a pas encore digérés. Son goût immodéré du pouvoir, l’estime illimitée de soi et son sentiment névrotique d’être l’épicentre du monde expliquent ses comportements dignes d’un schizophrène.

Jadis, c’était la suffisance, la manipulation par des promesses vaines, l’arrogance, l’exubérance d’un « diplômé de je ne sais quels instituts établis sur la Lune ou sur la planète Mars ».

Aujourd’hui, il s’autorise à donner des leçons de bonne gouvernance. N’auraitil pas été plus crédible s’il avait appliqué, pendant qu’il était aux affaires, les recettes éculées qu’il propose.

Comment un homme politique qui avait du mal à donner la signification du Budget consolidé d’Investissement (Bci) laissant ainsi transparaître ses carences béantes en gestion budgétaire, peut-il proposer une alternative économique profitable au Sénégal ?

En tentant de surfer sur l’actualité, Idrissa Seck s’est transformé en girouette politique flottant au gré des gros titres de la presse. Il cherche à faire de la Ca.2017, un simple instrument au service de sa dévorante ambition d’être président de la République en 2017. D’ailleurs, il est tellement pressé qu’il ne cesse de demander au président Macky Sall de tenir sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans et d’y procéder non par référendum, mais par voie parlementaire. « Qui s’exprime se dévoile », dit l’adage.

Tout le discours de Idrissa Seck montre qu’il cherche systématiquement à entraver, en vain, la marche résolue de notre pays vers l’émergence.

Il est vrai que Wade a détruit la République par vanité, mais aussi il faut reconnaître qu’Idrissa Seck l’a exterminée du fait de son ambition impossible d’en être le n°1. Je lui concéderais volontiers le titre de n°1 qu’il convoite tant, mais partant de la queue.

Ses éminents compagnons avec qui il avait commencé l’aventure politique se sont éloignés de lui et « Rewmi » réduit en un pool d’orphelins qui ne savent plus où donner de la tête.

Idrissa Seck n’a pas de retenue, ni de la hauteur qui caractérisent les grands hommes. Il fait feu de tout bois pour se réchauffer de l’engourdissement politique qui l’envahit inexorablement.

Voilà un homme qui croit pouvoir manipuler tout le monde, que déjà, il s’est mis dans la peau d’un candidat unique de l’opposition au mépris de l’intelligence des leaders politiques qu’il pense pouvoir berner.

Il faut oser s’appeler « Idrissa Seck », être rongé par l’habitude des échecs et la soif de revanche sur son destin de petit esprit, pour croire que des leaders comme Khalifa Sall, Abdoulaye Baldé, Aida Mbodj et Mamadou Diop- Decroix vont s’aligner machinalement derrière lui en colonnes couvrées, battre campagne pour ses beaux yeux et le conduire paisiblement au palais comme « Idy 5 président ».

En réalité, Idrissa Seck n’est pas un travailleur. Il en a fait la preuve aussi bien à la Primature qu’à la Mairie de Thiès. Aujourd’hui, il en est réduit à hurler avec les loups, triste sort pour celui qui voulait être le 4ème président de la République. Sans gêne et croyant peut–

être les sénégalais amnésiques, Monsieur Seck qui fut un des signataires du Protocole de Reubeuss, la fameuse médiation pénale qui lui a permis de humer l’air de la liberté en 2006, après 6 mois de prison pour mauvaise gestion des chantiers de Thiès, sent qu’une réussite du Pse dont lui-même est incapable d’être l’initiateur, assassinera ses ambitions d’être président en 2017.

Et, poussant plus loin sa perversion politique, il est devenu l’allié objectif et contre nature, plus par opportunisme que par conviction, de tous ceux à qui la Crei demande des comptes. Comment celui qui se déclare « ancien » de Princeton et Sciences Po peut-il tenir des discours aussi troubles et contradictoires ? Tantôt il est pour le principe de la reddition des comptes, tantôt il demande l’abandon des poursuites contre ceux qui comparaissent en ce moment devant la Crei.

Que dire de plus ? Simplement, inviter solennellement les sénégalaises et les sénégalais à ne pas se laisser distraire, tant les défis qui nous attendent sont importants, l’espoir grandissant grâce à la vision éclairée du président Macky Sall, un combattant à la tête de notre République. * Membre du Secrétariat National Exécutif de l’APR

CHRONIQUE Par ailleurs Par Alassane DIAWARA

Le spectre du racisme

L

a communauté noire américaine a repris du service pour demander justice suite au meurtre, le 9 août, d’un jeune noir de 18 ans à Ferguson, une petite ville de la banlieue de Saint-Louis, dans le Missouri au centre des Etats-Unis.

Par la magie des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’indignation a fait le tour du monde et d’autres personnes, pas seulement noires, ont épousé la cause de la communauté et certains ont même rallié la ville pour crier leur ras-le-bol et réclamer justice. C’est que la mort d’un jeune garçon de 18 ans qui devait rejoindre l’université le lendemain est révoltant surtout s’il a reçu, au moins, 6 balles d’un policier qui avance comme seule raison la peur face au jeune colosse de 1m 93. Un déni de justice dans une ville minée par le racisme avec un tiers de la population qui est composé de noirs, en majorité des pauvres et confinés dans des quartiers laissés à l’abandon. A l’opposé, une population blanche dans des quartiers aisés bien protégés par une police majoritairement blanche qui a la licence de tuer en toute impunité avec la caution implicite de la population blanche qui trouve toujours un subterfuge pour les tirer d’affaire. Ce meurtre rappelle celui de Trayvon Martin en 2012, toujours dans ce Deep South. Agé de 14 ans, il avait été abattu par un membre de la patrouille de surveillance de son quartier en Floride. Le policier a aussi indiqué avoir eu peur et utilisé son arme face à son adversaire qui était désarmé et à terre. Le tribunal local avait estimé que puisqu’il craignait pour sa vie, il était en légitime défense et avait le droit d’utiliser son arme.

Au moment où les yeux sont tournés sur les manifestations de Fergusson, un procureur new-yorkais a annoncé qu'il allait convoquer un grand jury pour enquêter sur la mort d'un autre noir de 43 ans, le mois dernier, après une interpellation musclée par la police.

Ceux d’entre les sociologues et autres spécialistes des questions et études américaines qui avaient estimé que l’élection de Barack Obama à la présidence américaine ne signifiait pas la fin du racisme et allait même l’escamoter dans une certaine mesure, ont eu raison sur les euphoriques qui voyaient en l’élection du premier président noir des Etats-Unis, l’aboutissement de la lutte pour le respect des droits civiques et l’émancipation des noirs.

Prisonnier du système, le président Obama, très mal à l’aise face à ce flagrant délit récidiviste et raciste, a lancé un laconique appel au calme qui est loin d’être entendu.

L’Amérique, particulièrement le sud, a encore beaucoup de mal à se débarrasser de ses démons du racisme malgré la cuisante défaite de la guerre de sécession et la compréhension mutuelle des peuples dans un monde en globalisation avec les Etats Unis en tête. C’est sans doute un racisme résiduel au regard du combat héroïque des noirs pour l’égalité depuis la période de l’esclavage dans ce sud profond et encore rural.

A Fergusson, les manifestants tiennent le bon bout, car à chaque fois, la pression monte et que la police se sent acculée, elle sert une version nouvelle concoctée à la hâte pour tenter de sauver leur collègue sans y parvenir.

Signe encourageant, c’est que la grandeur des Etats-Unis tient à la solidité de ses instituions et la grande force du système judiciaire fédéral américain est qu’il ne renonce jamais pour faire la lumière sur un cas litigieux. Le policier James Steel l’a appris à ses dépens en 2007 où à l’âge de 71 ans, il a été traduit en justice pour un crime raciste commis sur deux jeunes noirs en 1964, en Alabama et avait injustement été acquitté par le tribunal local. C’est sans doute fort de cela que les manifestants de Fergusson ne veulent pas lâcher et qu’ils savent que le monde des justes soutient leur lutte.

E Conomie

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

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MAISON DE L'OUTIL

L’Anamo annonce la création de 20.000 emplois d’ici à 3 ans Le directeur général de l'agence nationale de la Maison de l'outil (Anamo), El Hadj Malick Mbaye, a annoncé, à SaintLouis, la création, d’ici 2 à 3 ans, plus de 20.000 emplois par une dizaine de maisons de l’Outil qui permettront d’apporter les solutions les plus adéquates aux problèmes du chômage et du sous-emploi dans notre pays.

M. Mbaye s’exprimait à l’occasion du passage de la caravane de communication de l’Agence dans la capitale du Nord. Selon lui, depuis sa prise de service, le 31 mai 2012, son équipe est parvenue à mettre en place des maisons de l’outil à Thiénaba, Mékhé, Gossas, Dioffior, Saint-Louis, Kaolack et

AGRICULTURE

Les producteurs de Léona réceptifs aux informations météorologiques Les agriculteurs de Léona, dans le département de Louga, ont décidé de s’orienter vers l’utilisation de l’information météorologique pour optimiser l’agriculture. Ils ont fait montre d’une grande ouverture à la science météorologique à l’occasion d’un atelier.

Les agriculteurs ne doivent plus négliger les informations météorologiques. Ceux de Léona, dans le département de Louga, qui viennent de boucler une session de formation sur les informations de la météo en sont bien conscients. Selon le formateur, Ousmane Ndiaye, l’information météorologique est capitale pour les agriculteurs. « Les paysans doivent, plus que jamais, s’intéresser au bulletin de la météo pour s’informer des tenants et aboutissants de la saison», conseillet-il. Pour ce technicien de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), il faut utiliser l’information météorologique pour optimiser l’agriculture. «La majeure partie de notre agriculture est pluviale, donc basée sur la pluviométrie qui est très variable et malheureusement nos paysans en sont victimes », a-t-il fait remarquer. A son avis, la météo a beaucoup d’impacts sur l’agriculture et par conséquent les informations météorologiques doivent être mises à la disposition des paysans qui en ont besoin. Aussi, poursuit-il, avant tout semis, le paysan doit disposer de suffisamment d’informations sur la pluie.

«Le paysans ne doit pas effectuer les semis à n’importe quel moment. Il faut savoir quand est-ce qu’il va pleuvoir et avec quelle fréquence sinon, non seulement le paysan peut perdre ce qu’il a déjà semé et il sera obligé de semer à nouveau, alors que tout cela peut être évité avec les prévisions qu’on met à sa disposition », souligne-t-il. Il en est de même pour l’épandage d’engrais. M. Ndiaye a surtout insisté sur la nécessité d’avoir des informations sur la fin de la saison qui est tout aussi importante. C’est pourquoi il a salué l’ouverture d’esprit des producteurs de Léona et s’est félicité de leur engagement à désormais bien tenir en compte des informations fournies par les services de la météo.

Ousmane MBENGUE

à Mbour. Il envisage, avant la fin des vacances 2014, de faire réaliser, cette année, une dizaine de maisons de l’outil. Celle de Saint-Louis portera le nom de l’ancien maire de la capitale du Nord, Macodou Ndiaye.

Le directeur général de l’Anamo a rappelé la vocation de la maison de l’outil qui se définit, selon lui, comme un Centre de ressources de proximité

qui met à disposition un ensemble de ressources techniques et humaines sur lesquelles s’adossent des hommes et des femmes de métier d’une localité donnée, issus essentiellement du milieu informel pour exercer leurs activités. Selon M. Mbaye, des sites pluridisciplinaires de formation et de prestation de services, seront implantés dans les quartiers, les communes et les communautés rurales.

Les jeunes professionnels exerçant un métier ou tout jeune en quête de qualification, les apprentis, les sortants des structures de formation, les exclus du système scolaire, ainsi que les analphabètes, disposeront de cen-

tres de formation adaptés à leurs besoins. Les populations à faibles revenus disposeront d’un réseau de « petits artisans » qualifiés pour produire des biens et services à des coûts moindres. Dans les zones rurales, urbaines et périurbaines, les jeunes professionnels exerçant un métier ou tout jeune en quête de qualification, les jeunes garçons et filles victimes des déperditions scolaires et les apprentis du secteur informel, sont les cibles prioritaires. Ils pourront, en plus d’une initiation professionnelle, bénéficier de programmes d’alphabétisation fonctionnelle.

Mbagnick K. DIAGNE

El Hadj Malick Mbaye, directeur général de l'agence nationale de la Maison de l'outil.

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E Conomie

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

TRAFIC AERIEN DANS LES AEROPORTS DU SENEGAL

ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES DIFFICILE

22.072 passagers de plus enregistrés au 1er trimestre 2014

La contrainte majeure des chefs d'entreprises au Sénégal, selon la Dpee

Le rapport d’activités et de gestion du premier trimestre 2014, fait ressortir une hausse de 4% en valeur relative du flux de passagers dans les aéroports du Sénégal (Ads). Les chiffres rendus publics indiquent que les Ads ont enregistré 539.586 passagers en mars 2014 contre 517.514 passagers durant la même période en 2013. Soit 22.072 passagers de plus enregistrés durant ce trimestre.

L’accroissement du trafic des aéroports laisse croire que le Sénégal est en train de se positionner comme le hub du transport aérien en Afrique de l’Ouest. En effet, selon les chiffres rendus public dans le bulletin d’information des Aéroports du Sénégal (Ads), ces derniers, au premier trimestre de 2014, ont reçu plus de passagers qu’en 2013 à la même période. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 539.586 passagers ont été enregistrés au 31 mars 2014 contre 517.514 voyageurs à la même période en 2013. Soit une hausse de 4% en valeur relative et 22.072 passagers en valeur absolue. Selon les responsables des Ads, cette embellie enregistrée sur le nombre de passagers se justifierait, entre autres facteurs, par le renforcement des frédes compagnies quences internationales telles que South African Airways, Kenya Airways et la Sn Brussels, à l’Aéroport internationale Léopold Sédar Senghor, la levée de

Les aéroports du Sénégal ont connu un regain d’activités durant le premier trimestre de l’année 2014.

certaines mesures protectionnistes à l’encontre de ces dernières conformément à la politique du Open-sky adoptée par les nouvelles autorités étatiques. Il a été mis également, dans l’actif de cette performance, les efforts enregistrés par les Ads en sûreté et en sécurité face à la menace terroriste. Comme l’a indiqué le directeur général des Aéroports du Sénégal, Pape Maël Diop, tout cela démontre que les Ads sont en bonne voie d’atteindre l’objectif de 2.200.000 passagers en 2014. Il a été également indiqué, en sûreté et en sécurité, l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar fait partie, aujourd’hui, des aéroports les plus sûrs du monde. D’ailleurs, à ce sujet, la direction générale des Ads annonce l’introduction prochaine du fil de barbelé concertina

et de la vidéo surveillance tout autour du périmètre aéroportuaire à Dakar. « En plus de la reconstruction totale de toutes les brèches ouvertes sur le mur de clôture, les Ads sont en train de tout mettre en œuvre pour traduire ce projet en réalité », lit-on dans le bulletin.

A cela, s’ajoutent les travaux d’extension de la salle d’arrivée et de la salle d’embarquement en plus de la nouvelle salle de transit. Un groupe opérationnel sur les servitudes aéroportuaires est aussi à l’œuvre. Autant de mesures saluées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) qui envisage de mener l’audit de la sûreté et de la sécurité de nos aéroports dans les semaines à venir, renseigne-t-on du côté des Ads. Seydou P. SADIO

COMMUNIQUE La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) informe le public de la mise en circulation à compter du lundi 18 août 2014, de nouveaux timbres fiscaux sécurisés, reconnaissables à leur couleur (grise, jaune, bleue et verte). Pour compter de cette date, les anciens timbres ne seront plus valables.

La DGID est à votre service.

20 AOÛT 2014

L’environnement des affaires difficile passe, pour plus de 60% des industriels et entrepreneurs de Bâtiments et travaux publics (Btp), au Sénégal, comme la principale contrainte à l’atteinte des niveaux acceptables de production au terme du mois juin 2014, selon une enquête de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) basée à Dakar. ''Dans l'industrie, note la Dpee, outre la baisse de la demande, l'environnement des affaires difficile découle, pour l'essentiel, de la concurrence déloyale (18%) de certains produits importés''. Concernant les Btp, les chefs d'entreprises se sont plaints des lourdeurs administratives (17,4%), de la fiscalité (17,4%) et de la concurrence déloyale (21,7%) qui sont les obstacles majeurs à leurs activités.

Dans le secteur tertiaire, les résultats de l'enquête de la Dpee indiquent que l'environnement des affaires reste défavorable pour les prestataires de services (68,7%) et

les commerçants (53,7%). En outre, le non recouvrement des créances de la clientèle reste d'actualité et continue de perturber les activités du secteur.

Sur ce point, la Dpee signale que c'est respectivement 19,5% et 16,9% des commerçants et des prestataires de services qui ont déploré cette contrainte.

(APA)

FRACTURE NUMERIQUE DE GENRE

Des femmes leaders de Pikine formées sur le e-commerce Dans le projet pilote dénommé genre et Tic, le ministère des Postes et des Télécommunications, en partenariat avec le ministère de la Femme, a organisé, mardi dernier, à Pikine, une session de renforcement de capacités en faveur d’une centaine de femmes leaders du département. L’objectif de cette formation est à la fois de les outiller afin de leur permettre de disposer d’une meilleure visibilité à travers l’internet et de réduire la fracture numérique de genre.

La session de deux jours est destinée à renforcer les compétences des femmes, pour la plupart des opératrices économiques, en e-commerce. Tout est parti du constat que les femmes exercent des activités génératrices de revenus alors que nombre d’entre elles rencontrent des difficultés pour écouler leurs produits. L’idée consiste à leur montrer les outils qui existent sur internet en vue de leur permettre de vendre et avoir une plus grande visibilité tant au niveau national qu’international.

Cette activité entre dans le projet genre et tic. «La problématique que nous voulons résoudre, c’est la fracture numérique de genre et institutionnaliser la dimension genre dans le secteur des tics», a indiqué la conseillère technique en genre et droit humain au ministère des Postes et Télécommunications, Bétilokho Ndiaye. A l’en croire, les femmes ont 35 % de moins de chance que les hommes d’accéder aux nouvelles technologies. Par conséquent, il fallait faire prendre des initiatives pour qu’il y ait une

égalité d’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. En outre, dans le Plan Sénégal émergent (Pse), elle a soutenu que les Tic sont un secteur porteur de croissance et n’importe quel autre secteur de l’économie y étant appliqué peut évoluer et se développer. « A ce titre, nous pensons qu’il est important que les femmes utilisent les Tic dans leurs activités », a-t-elle soutenu. Mme Ndiaye a aussi rappelé que son ministère a organisé plusieurs activités parmi lesquelles, les journées des filles dans les Tic, des concours destinés à aider les jeunes étudiantes à créer leurs entreprises dans le domaine des Tic, etc. «La phase actuelle est destinée à la formation des femmes regroupées en associations dans le domaine des Tic, particulièrement, sur le e-commerce, pour la simple raison que nous voulons que les Tic aient un impact sur notre économie.

C’est pourquoi, nous ciblons les secteurs les plus dynamiques pour les accompagner en renforcement de capacités », a-t-elle conclu.

Abdou DIOP

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S oCiete

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

PROCES DE KARIM WADE

La Cour rejette la demande de sursis à statuer La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a rejeté hier, lors de l’ouverture du sixième jour d’audience du procès de Karim Wade, l’exception de sursis à statuer soulevée par les avocats de la défense de celui-ci. La Cour juge nonfondé la requête. « Aucun texte de loi n’impose à la Cour d’attendre le verdict de la Cour suprême pour statuer », a répondu Henry Grégoire Diop, interpellé par la défense sur les motifs de rejet de l’exception. Pour le reste, le président de la Crei a renvoyé les avocats du fils de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade à l’arrêt qui, dit-il, sera mis à leur disposition.

Par Mbaye Sarr DIAKHATE et Ndiol Maka SECK

Selon les avocats de Karim Wade et de ses co-prévenus, les procès verbaux d’enquête préliminaire et même ceux de l’instruction sont nul et de nul effet.

Ils estiment que le parquet spécial et la Commission d’instruction de la Crei ont violé dès le départ les règles d’un procès équitable.

Après le délibéré de la Cour et un petit moment d’incompréhension entre celle-ci et la défense, l’audience a démarré. « Si vous n’avez plus d’exception, on passe à l’interrogatoire au fond », lance Henry Grégoire aux avocats de la défense. « Si M. le président, nous avons beaucoup d’exceptions à soulever», répond une voix venant de la défense. Me Jessica Finelle du barreau de Paris prend la parole pour la première fois depuis l’ouverture du procès pour soulever la première exception relative à la « violation des droits de la défense ». Pour Me Finelle, le non-respect de ce droit doit annuler toute la procédure. Elle a soutenu que la suprématie du droit internationale sur les lois internes au Sénégal doit avoir également comme conséquence d’écarter toutes les dispositions nationales contraires. L’avocate a cité comme exemple l’inexistence de voies de recours contre les décisions de la Commission d’instruction de la Crei, le principe du renversement de la charge de la preuve et le non-respect de la présomption d’innocence. A ce titre, Me Finelle a renvoyé à l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao qui, dit-elle, incrimine les propos du procureur spécial lors de sa conférence de presse. « Le procureur avait déclaré les prévenus coupables de détournement au tout début de l’enquête préliminaire », s’est désolée Me Finelle.

Elle a interpellé la Cour sur sa responsabilité de contrôle de la conventionalité des lois. « La Crei n’est pas en phase avec les conventions internationales ratifiées par le Sénégal », at-elle déploré. Dans son argumentaire, Me Finelle a aussi dénoncé ce qu’elle appelle «une rupture d’égalité». Elle s’est dite surprise de constater que lorsqu’il s’agit de la défense de Karim Wade et de ses co-inculpés, on ne peut pas attaquer les décisions de la Commission d’instruction, mais si le Parquet spécial le veut il peut le faire.

Exception sur la constitution de l’Etat comme partie civile Son confrère sénégalais, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, est revenu sur la possibilité d’une cassation à la suite de la décision de la cour de rejeter la requête de sursis à statuer. Il a convoqué l’article 37 de la loi organique sur la Cour suprême pour étayer son argumentaire. Me Ndiaye a, par la suite, introduit, de manière verbale, l’exception d’irrecevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat en se basant sur l’article 2 du Code de procédure pénal. L’avocat a estimé que l’Etat n’a pas subi de préjudice parce que, ajoute Me Ndiaye, il n’a pas directement souffert dans cette affaire. Il soutient que l’Etat n’a non plus déposé une plainte dans cette affaire. Pour convaincre, Me Ndiaye a conclu en rappelant une jurisprudence de la Crei. Selon lui,

l’ancien président de la Cour, Gilbert André, avait rejeté la constitution de l’Etat comme partie civile dans une affaire similaire.

Nullité des enquêtes préliminaires La procédure a aussi fait l’objet d’une remise en cause par Me Ndiaye qui a rappelé les dispositions de l’article 5 du décret 81 sur la conduite des enquêtes préliminaires. L’avocat de Karim Wade a dénoncé la violation, par le procureur spécial, de cette disposition qui, relèvet-il, prévoit qu’une commission d’enquête composée de deux officiers de la gendarmerie, deux de la police et deux inspecteurs des Impôts et Domaines.

Il fait remarquer que l’enquête préliminaire a été menée exclusivement par des éléments de la gendarmerie qui n’ont pas compétence à faire cette tâche.

Me Demba Ciré Bathily pense également que tout est nullité dans la procédure. « Les enquêtes ont été faites dans des cadres illégaux. Le procureur spécial a violé la loi en faisant recours à la section de recherche de la gendarmerie et non à une brigade spécialisée créée par un arrêté du ministre de l’intérieur», a regretté Me Bathily.

Pour cela, il a demandé à la Cour d’annuler tous les procès verbaux d’enquête de la gendarmerie, mais aussi ceux d’instruction.

Déni d’un patrimoine immobilier de 20 milliards de FCfa La défense de Karim Wade a aussi attaqué la paternité du patrimoine en refusant cette attribution figurant dans l’arrêt de renvoi de la commission d’instruction. Pour Me Seydou Diagne, avant de pouvoir statuer, la Cour doit franchir l’obstacle des biens immobiliers faussement attribués à Karim Wade. Me Diagne a listé des différents terrains et appartements qui, soulignet-il, sont insérés dans le patrimoine de son client à tort et qui s’évaluent à environ 20 milliards de FCfa. Il a contesté l’existence d’un droit réel sur ce patrimoine affecté à Karim Wade. Me Diagne est revenu sur l’évolution dégressive du patrimoine présumé illicite de son client qui est passé de près de 700 milliards de FCfa à l’enquête préliminaire à 300 milliards à l’instruction, avant de tomber à 117 milliards de FCfa. Il a soutenu que la cour doit leur permettre de stabiliser ce patrimoine. Le conseiller de Karim Wade a précisé que la Cour doit se prononcer sur les preuves de l’origine licite du patrimoine.

Il en récuse pour autant la charge de la preuve sur le montant effectif du patrimoine incriminé qui doit incomber à l’accusateur.

Dans la lancée des exceptions, la défense des autres prévenus accusés de complicité a soulevé des cas de nullité comme l’absence d’une mise en demeure de leurs clients. Pour Me Moustapha Ndoye, avocat de Pape Mamadou Pouye, celui-ci n’a pas eu l’occasion, durant l’instruction, de préparer sa défense comme Karim Wade. Il a soutenu que son client n’a pas même pas pris connaissance des faits qui lui sont reprochés comme le prévoit la loi. Il cite l’arrêt de renvoi qui ne parle que d’aide

et d’assistance pour constituer le délit de complicité sans préciser les faits exacts imputables. L’avocat a dit son étonnement de voir que le sieur Eli Manel Diop ait été libéré pour avoir fait des déclarations concernant Karim Wade. Me Ndoye a dénoncé le procédé qui a consisté à ne se baser que sur des dénonciations et des domiciliations de sociétés aux Iles Vierges Britanniques pour fonder l’accusation.

Quant à son collègue Me Boubacar Cissé, après avoir défendu la violation des droits de la défense, il est revenu sur la rédaction de l’arrêt de renvoi.

Selon le défendeur, les 87 pages de ce document ont été mal rédigés. Il cite de nombreux oublis ou omissions, l’utilisation du conditionnel à la place de l’affirmatif, la non-qualification des

faits incriminés, etc. Fort de tout cela, Me Cissé a demandé à la cour d’annuler toute la procédure. Il a aussi souligné la reprise à l’identique du procès verbal d’enquête préliminaire dans l’arrêt de renvoi.

L’autre nullité soulevée par Me Boubacar Cissé, c’est la désignation d’un administrateur provisoire en violation de l’article 87 bis du Code de procédure pénale. A ce titre, il a cité une jurisprudence de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar.

La défense demande encore le sursis à statuer Après avoir perdu la première manche, les avocats de Karim Wade reviennent à la charge avec un nouveau pourvoi en cassation à la Cour suprême.

Cette fois-ci, c’est contre l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite qui s’est déclarée compétente à juger Karim Wade. C’est pour cette raison, argumentent-ils, qu’ils ont encore demandé à la Cour de surseoir à statuer le temps que ce recours soit vidé. Toutefois, le juge Henry Grégoire Diop leur a fait savoir que la Cour a répondu à cette requête dans l’arrêt de rejet de la première demande de sursis à statuer.

Ce que la défense n’a pas voulu entendre. « Il y a un élément nouveau dans cette affaire. Nous venons d’introduire un nouveau recours en cassation après votre arrêt de déclaration de compétence. C’est pourquoi nous vous demandons une nouvelle fois de surseoir à statuer », a tenté de convaincre Me Madické Niang.

AGENCE SENEGALAISE D’ELECTRIFICATION RURALE « L’Electricité Partout et pour Tous, pour un développement rural durable »

ADDENDUM Avis d'Appel d'Offres N° AO-05-2014/ASER En date du 7 août 2014

« Réhabilitation des systèmes solaires PV »

AVIS AUX SOUMISSIONNAIRES 1. Les dates de visite des sites et de dépôt des offres pour les travaux de réhabilitations des systèmes solaires PV précédemment annoncées dans l'Avis d'Appel d'Offres n° AO05-2014/ASER du 7 août 2014 sont modifiées comme suit: Point 10 : Lire : « les candidats devront obligatoirement participer à la visite des sites qui est prévue les 2, 3 et 4 septembre 2014.

Le point de rencontre est fixé devant la Station service Total située à l'entrée de la ville Kolda sur la route de Vélingara, le mardi 02 Septembre 2014 à 08 heures 30.

Chaque entreprise prendra en charge les frais liés à sa participation.

Une attestation de participation sera exigée dans l'offre. Une offre sans cette attestation sera rejetée. » Point 11 : Lire : « les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: Agence Sénégalaise d'Electrification Rurale, Ex Camp Lat Dior, Dakar Sénégal, Tél: 33.849.47.17, Fax: 33.849.47.20, Secrétariat du Spécialiste en Passation des Marchés (SPM) au plus tard le 17 septembre 2014 à 10 heures 00.

NB : Tous les autres points de l'Appel d'Offres n° AO-05-2014/ASER du 07 août 2014 restent inchangés.

Le Directeur Général Antou Guèye SAMBA 16 AOÛT 2014

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S oCiete

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

ME SIDIKI KABA, GARDE DES SCEAUX, MINISTRE DE LA JUSTICE

CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE SERIGNE ABDOUL AHAD MBACKE

« L’Etat du Sénégal a le souci des libertés individuelles »

Touba célèbre le véridique et le bâtisseur

Selon Me Sidiki Kaba, l’Etat du Sénégal a le souci des libertés individuelles. Il a été interpellé sur l’arrestation de Samuel Sarr et les délits de presse, en marge de la cérémonie de réception des ex-locaux de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar hier.

Le Sénégal a le souci des libertés individuelles. C’est la précision faite hier par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Me Sidiki Kaba répondait à l’interpellation des journalistes sur l’arrestation de l’ex-ministre libéral Samuel Sarr.

«Je voudrais que vous sachiez que l’Etat du Sénégal a le souci des libertés individuelles. C’est un Etat de droit. Je veillerai au respect des libertés fondamentales», a dit M. Kaba, non sans rappeler qu’il est également important qu’on veille au respect des principes qui gouvernent l’Etat de droit.

Pour le reste, dit-il, tout ce qui participe à la défense, nous laisserons les avocats faire leur travail.

«Si on estime que le chef de l’Etat est impliqué dans quelque chose et qu’on le dise et qu’on a la possibilité de le prouver, il va de soi que la justice en tirera toutes les consé-

quences. Et elle tirera des conséquences si ce sont des affabulations », a-t-il martelé.

Il a souligné qu’il est un ministre de la République chargé de veiller à ce que l’intérêt de l’Etat soit respecté mais aussi celui de tous les citoyens.

«Ce qu’offre un Etat impartial, c’est d’assurer la garantie que tous les citoyens qui ont maille à partir avec la justice puissent se défendre. La personne dont vous parlez (Ndlr : Samuel Sarr) a maille à partir avec la justice.

Il est clair que la justice aura à dire quelles sont ses responsabilités pour les faits qui lui sont reprochés. Les magistrats libres et indépendants prendront leur décision. Il ne m’appartient pas de la prendre, car il y a une séparation des pouvoirs entre l’Exécutif et le Judiciaire», a noté le Garde des Sceaux. Sur les délits de presse, il a réaffirmé la position du

chef de l’Etat. Celui-ci est pour la dépénalisation. «Macky Sall est d’accord pour la dépénalisation des délits de presse. Le dossier est à l’Assemblée nationale. Mais si on parle d’Ebola, cela touche la sécurité nationale», a dit M. Kaba.

Aliou KANDE

Les locaux de l’ex-ambassade des Usa au ministère de la Justice Les ex-locaux de l’ambassade des Etats-Unis appartiennent désormais au Sénégal. La réception des clés a eu lieu hier en présence de Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et d’officiels américains et sénégalais.

Ces locaux vont servir de siège au ministère de la Justice.

Venu remettre les clés, Michael Lombardo, au nom de Sandra Clark, chargée d’affaires de l’ambassade, dit espérer

que le Sénégal profitera de ces locaux dont ils ont gardé de bons souvenirs. Quant à Me Kaba, il a magnifié l’excellence de la coopération entre le Sénégal et les Usa. Il a indiqué que l’acquisition de ces locaux est un « évènement historique », soulignant que la paternité de l’accord ayant permis d’avoir ces locaux revient au président de la RéA. KANDE publique.

L’assainissement pour un meilleur cadre de vie.

Réalisation d’ouvrages d'assainissement et de travaux de raccordement Collecte et traitement des eaux usées urbaines N° Certificat FR07/0348EN.00 – Version 3 / 2010 - 2013 Le Directeur Général,

La célébration du 25ème anniversaire du rappel à Dieu du troisième khalife général des mourides a coïncidé avec le centenaire de la naissance de Serigne Abdoul Ahad Mbacké. Le comité d’organisation a réussie son pari en dépit de la grande affluence des disciples.

Hier, à Touba, c’est l’accoutrement appelé « Baye Lahad », du nom du troisième khalife général des mourides qui était le plus en vue. Le domicile comme les alentours de la résidence de Serigne Abdoul Ahad en face de la grande mosquée ont refusé du monde.

Venu de Kaolack, Lahad Seck, 42 ans, est entouré de toute sa famille dans la seconde cour de la résidence de « Baye Lahad ». Ils sont tous habillés en mode « Baye Lahad » et chantent des odes dédiées à ce distingué khalife. Lahad Seck dirige le dahira « Sopey Baye Lahad » à Kaolack.

En place depuis deux jours, il a réussi, avec les siens, à intégrer la commission de distribution de café, une activité qu’il réalise à cœur joie. Pour ce professeur, Serigne Abdoul Ahad est la « seule référence dans ce monde et ses turpitudes ». A l’extérieur, en dépit d’une forte canicule, des groupes de disciples font des va-et-vient entre le mausolée du saint homme situé dans l’enceinte de la bibliothèque Khadim Rassoul et la grande mosquée. Le dahira « Hizbut Tarqqiyyah », qui doit son existence au défunt khalife, n’est pas en reste. Il aussi marqué de fort belle manière ce centenaire par la lecture du saint Coran, la déclamation des panégyriques, mais aussi des éternels « beerndés » (banquets) en l’honneur des disciples.

Il en est de même dans les domiciles respectifs de sa descendance, notamment Serigne Cheikhouna Mbacké sur la route de Djanatoul Mahwa, Serigne Mahmadan Mbacké aux Hlm, Serigne Mourtalla Mbacké à Ndamatou Cheikhoul Khadim à Madyana.

Des homonymes, à l’image de Serigne Abdou Lahad Shouaïbou, ont aussi célébré à leur manière le centenaire. Plusieurs activités ont précédé le magal

Il est porté à la connaissance des soumissionnaires que les prix pour l’appel d’offres visés en référence doivent être libellés en hors taxes / hors douanes et en toutes taxes comprises.

La date limite de dépôt des offres reste maintenue au 25 août 2014 à 10 heures.

24 JUIN 2013

Mamadou DIEYE

OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT, DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES...

Samuel Sarr placé sous mandat de dépôt Le juge du deuxième cabinet d’instruction près le tribunal régional hors classe de Dakar a inculpé et placé sous mandat de dépôt l’ancien ministre de l’Energie sous le régime libéral.

ADDITIF Référence : acquisition de 02 véhicules 4x4 station wagon pour le fonctionnement de l’unité de gestion du projet de dépollution du nord de la ville de Dakar.

proprement dit. En effet, il y a eu la conférence des petits-fils durant laquelle la dimension spirituelle de Baye Lahad a été visitée. Une journée de consultations gratuites a été également organisée.

Serigne Abdoul Ahad Mbacké, troisième khalife de la voie mouride (19681989), a grandement contribué à rehausser la personnalité du talibé mouride, mais aussi forcé le respect en appliquant dans toute leur rigueur les enseignements de Khadim Rassoul. « Le véridique » était un de ses nombreux surnoms. Pour lui, « tous les actes et propos de Khadim Rassoul constituent des enseignements ».

L’homme avait aussi une forte personnalité. Mais il était surtout un bâtisseur.

Il a doté la cité religieuse de plusieurs infrastructures. La ville de Touba lui doit la résidence Khadim Rassoul, l’élargissement de la grande mosquée, la réfection d’édifices comme « Aynou Rahmaty » et le marché « Ocass », l’autoroute et l’érection d’un temple du savoir (université de Touba). Il en est de même de la construction de la bibliothèque Khadim Rassoul où se trouve son mausolée, mais aussi la gendarmerie pour faire régner l’ordre.

Samuel Sarr a passé hier sa première nuit en prison. L’ancien ministre de l’Energie sous le régime libéral a été inculpé et placé sous mandat de dépôt hier par le juge du deuxième cabinet d’instruction près le tribunal régional hors classe de Dakar. On lui reproche des manœuvres et d’actes de nature à troubler la sécurité publique, à attenter et à saper le moral des populations, de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’Etat.

Les faits reprochés à l’ancien directeur général de la Senelec, selon un de ses avocats, Me El Hadji Amadou Sall, sont d’une « banalité déconcertante ». « Samuel Sarr a publié un texte dans lequel il dit qu’il vient d’être informé de ce que le président de la République, Macky Sall, serait titulaire d’un compte bancaire dans un pays étranger d’un montant de 7 milliards de FCfa en 2007. Le document a été publié, et Sa-

muel Sarr l’a simplement commenté », explique l’avocat, au sortir du face-àface entre son client et le juge. Aussi, ajoute le conseil, « il (Samuel Sarr) s’est interrogé sur des avocats étrangers (affaire Karim Wade) qui ont été grassement payé par le budget national, alors que des étudiants sont morts pour réclamer leurs bourses ». Me Sall est d’avis que les Sénégalais doivent être informés de cela. « Ce sont les Sénégalais qui doivent apprécier si cette information est de nature à saper le moral des populations ou à occasionner des troubles graves en mettant en cause la sécurité de notre nation », croit savoir l’avocat, qui précise que devant le juge M. Sarr a assumé le texte qu’il a écrit et publié sur sa page facebook, avant d’« accuser le régime de l’avoir pris en otage ». À son avis, son client estime qu’il est un « prisonnier politique pour avoir exprimé une opinion ». « Nous considérons aussi qu’il l’est. Samuel Sarr est en prison, embastillé pour avoir exprimé une opinion et s’être interrogé avec les Sénégalais sur ce qui semblerait être une fortune colossale qu’on leur a cachée », ajoute-t-il. Et l’avocat de déplorer : « ils (le pouvoir) sont en train de substituer un régime de terreur à notre démocratie qui est en train de vivre des moments terribles ».

Souleymane Diam SY

Le Soleil • Jeudi 21 août 2014

Solitude rampante Par Habib Demba FALL ar nos gestes et nos paroles, générons un peu de chaleur pour mieux prendre soin des séniors. Nos « Grands », « Pa’ » et « Ma’ » sont la mémoire de la société. Et seule une société malade de l’absence de générosité développe la capacité d’oublier ceux qui lui ont donné leur jeunesse. En amour et au travail, la jeunesse est le plus beau don que l’on puisse faire! Même la religion a ses préférences pour ses serviteurs.

Il faut que la foi les recrute à l’âge de la vigueur pour purifier leur âme telle une tige d’Eden. Je ne suis pas en train de risquer un sermon. C’est simple : je l’ai entendu à la radio. Au même titre, d’ailleurs, que mille autres belles théories que ma candeur ne me permet pas de maîtriser !

Au quotidien, j’avale les nouvelles comme d’autres consomment du café ou grillent des cigarettes. Elles défilent, comme des perles traumatisantes, ces « infos ». Il y a quelques jours, un sexagénaire a été découvert mort à Ouakam. Le disparu était un modèle de sociabilité, selon ses voisins. De bonnes choses ont été dites, concourant, toutes, à asseoir le portrait du parfait cohabitant. Avant ce drame, la dépouille d’un autre « vieux » a été découverte aux Sicap Maristes. Le témoignage a été le même. Yoff a également eu son mort sympathique mais presque anonyme. Une question visite sans cesse mon esprit : qu’en pensent les parents de ces défunts ? Je crains qu’il y ait, par ces temps, une sorte de distance froide entre quelques membres de cette société et leurs proches.

De la même manière que l’autre avait parlé de « Coup d’Etat rampant », il y aurait, sans doute, une solitude rampante.

Il est trop tôt pour parler de maison de retraite. Cependant, la petite cabane posée sur une poche de pauvreté située à l’ombre des nouveaux bâtiments en dur est le nid des drames. Les riverains croisent rapidement l’homme ou la dame d’un âge respectable, échangent des salamalecs et le laissent, à nouveau, à ses tragédies solitaires : faim, Avc, asthme, stress, etc. L’inconnu n’a qu’une identité : « Vieux X… » Plus tard, il s’appellera « défunt », avec la mention honorable des gens sans prénom : « Pa » ou « Mère ».

P

LE SPORT POUR SE MAINTENIR EN FORME

Course contre la montre de la sédentarité Votre guide santé : la preuve par 10 !

10 gestes pour préserver sa santé - 10 clefs pour bien vieillir - 10 raisons de faire une activité physique 10 raisons de craindre pour sa prostate - Vieillir avec sa prostate et sans panne.

LA REVOLUTION RINUS MICHELS

Un soleil d’espoir se lève à l’Est

Le football total aura été totalement foot !

QUESTIONS DE SPORT

BAKEL, AU-DELA DES PREJUGES

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Le Soleil • jeudi 21 août 2014

COMME UNE PROMENADE DE SANTE

Des séniors-joggers, ça court bien les plages !

Une pénombre enveloppe paresseusement la plage de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans sa façade qui donne sur la Corniche. En contrebas de la route et près du rivage, une foule de férus de sport court à pas feutré.

Ils suent malgré la brise qui balaie la plage. Au milieu de cette foule, quelques personnes âgées suivent le rythme. Ce sont les vieux routiers. Certains s’entraînent sur cette plage depuis 1974. Certains veulent prévenir des maladies tandis que d’autres s’emploient à stopper l’évolution des pathologies chroniques.

Tous sont convaincus que le sport a une vertu thérapeutique.

Par Idrissa SANE et Eugène KALY

Le ciel est parcouru de nuages au-dessus de la plage de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, en face du rectorat, ce jeudi 14 août 2014. Le vent frisquet balaie les abords. La pénombre enveloppe la plage. L’atmosphère est celui d’un horizon conquis par l’obscurité. Cela ne décourage personne. Elle ne chasse personne de cet endroit où les vagues composent des chansons qu’elles sont les seules à pouvoir décoder. Les garçons jouent au football juste en contrebas de la route. Plus loin, près de la plage, une foule de jeunes garçons et de filles trotte. Leurs tenues sont imbibées de sueur. Serigne Mamadou Guèye, dans son jogging noir surmonté d’un blouson blanc, dégouline de sueur. C’est un habitué de cette plage. Pas pour faire un pique-nique, mais pour le sport. Depuis 1974, il vient courir à son rythme pour stabiliser son taux de glycémie. « Je cours

1 heure, trois fois par semaine. Cette activité sportive a baissé mon taux de sucre.

Je fais régulièrement le contrôle et les résultats sont satisfaisants », se félicite ce fonctionnaire au seuil de la retraite. Depuis des décennies, comme ces vagues qui déferlent de façon régulière, Serigne Mamadou Guèye vient faire son jogging. Il s’adonne à cette activité le matin ou dans la soirée. Le sport, c’est son jeu favori. Il n’éprouve pas de gêne dans une foule dominée par des jeunes.

UNE FONCTION THERAPEUTIQUE Ce sapeur-pompier tient bon au milieu de ces sportifs malgré la différence d’âge. « Il y a un homme de 62 ans qui vient courir plusieurs fois dans la semaine. Il n’est pas malade. Il veut tout simplement se maintenir en forme. L’activité sportive est un moyen de prévention des mala-

dies », conseille Serigne Mamadou Guèye.

Il regagne la foule et trotte à côté, de Ibrahima Agne, enveloppé dans un blouson cendre, qui le rajeunit. Oui, Ibrahima Agne vit une seconde jeunesse. Un voile de sérénité couvre son discours. Ibrahima Agne, la tête coiffée d’un képi, remonte une pente située avant la station de l’Office

national de l’assainissement du Sénégal (Onas). L’activité sportive régulière a une fonction thérapeutique chez Ibrahima Agne. « Je suis un ancien sportif. En plus de cette passion, je fais des exercices physiques de façon régulière pour me maintenir en bonne santé. Grâce à cette activité sportive, je suis parvenu à baisser mon

COIN CONSEILS Le Centre de gériatrie et de gérontologie de Ouakam, en collaboration avec la Fondation Sonatel, a élaboré un carnet de santé pour les personnes âgées. Le carnet a pour sous-titre « Vieillir n’est pas une maladie et bien vieillir est un investissement de tous les jours ». Ce document offre une mine d’informations pour « bien vieillir » que nous décidons de publier par jets.

10 GESTES POUR PRESERVER SA SANTE 1) Contrôler son poids tous les 2 mois 2) Contrôler sa tension artérielle tous les 3 mois 3) Contrôler sa glycémie et son taux de cholestérol chaque année 4) Contrôler sa vision, son audition, son état de rénal et son état bucco-dentaire chaque année 5) Contrôler sa masse osseuse par ostéodensitométrie chaque année 6) Faire un test de mémoire chaque année 7) Faire un électrocardiogramme chaque année 8) Consulter le médecin devant tout symptôme Pour les hommes 9) Consulter chaque année le médecin urologue pour évaluer son état de la prostate Pour les femmes 10) Consulter chaque année le médecin gynécologue et faire tous les 2 ans une mammographie et un frottis cervico-vaginal

10 CLEFS POUR BIEN VIEILLIR 1) Etre pieux 2) Bien dormir de cinq à huit heures par jour et bien récupérer 3) S’alimenter régulièrement au moins quatre fois par jour mais de façon équilibrée et suffisante (boire régulièrement de l’eau 1 à 1, 5 litre par jour) 4) Eviter les agressions chimiques (tabac, alcools) mais aussi les agressions psychologiques (stress, ennuis) 5) Marcher à allure modérée au moins une heure par jour (le matin à 7 heures ou le soir à partir de 18 heures, il faut obligatoirement éviter les coups de soleil) 6) Faire fonctionner le cerveau par la lecture (du Coran, de la Bible, des journaux), répondre aux exerces des mots croisés…

7) S’occuper régulièrement (maisons, quartiers, maisons communautaires) 8) Avoir une bonne intégration sociale (la famille, la communauté) 9) Adapter l’environnement au besoin de santé de la personne âgée 10) Faire un bilan médical régulier (tous les 6 mois) même en l’absence d’une maladie 10 RAISONS DE FAIRE UNE ACTIVITE PHYSIQUE 1) L’activité physique diminue le risque de maladies cardiovasculaires et d’hypertension artérielle 2) L’activité physique diminue le risque de survenue du diabète de type 2 3) L’activité physique diminue le risque d’ostéoporose, c’est-à-dire de fragilisation osseuse 4) L’activité physique diminue le taux de graisse dans le sang tout en augmentant le taux du « bon » cholestérol ou cholestérol « protecteur » 5) L’activité physique diminue le risque de développement de certains cancers 6) L’activité physique limite la prise de poids et combat un éventuel surpoids 7) L’activité physique améliore l’état des articulations et aide à lutter contre le mal de dos 8) L’activité physique diminue l’anxiété, la dépression

et favorise un sommeil de qualité 9) L’activité physique améliore la qualité de vie et le bien-être de la personne 10) L’activité physique permet de rester le plus longtemps autonome 10 RAISONS DE CRAINDRE POUR SA PROSTATE 1) Je vais fréquemment dans les toilettes dans la journée 2) Je me lève plusieurs fois la nuit pour uriner 3) Je suis obligé de pousser pour vider ma vessie 4) Je constate que les urines sortent goutte à goutte 5) Je constate que les urines sortent de façon entrecoupées 6) Je mets du temps dans les toilettes avant d’uriner 7) J’ai l’impression que la vessie ne s’est pas complètement vidée même après avoir uriné 8) Je constate que les urines sortent sans que je ne m’en rende compte ou je ne peux pas retenir mes urines 9) J’ai mal quand j’urine 10) J’urine souvent ou toujours du sang RECOMMANDATIONS POUR BIEN VIEILLIR AVEC SA PROSTATE ET SANS PANNE 1) Avoir des mictions régulières, c’est-à-dire uriner chaque fois que besoin se fait sentir 2) Ne pas chercher à conserver ses ablutions pour la prière musulmane en n’allant pas uriner 3) Boire régulièrement et en quantité suffisante diminuer les épices et les alcools ; maintenir une activité physique : marche, sport…

4) A partir de la cinquantaine consulter, au moins une fois dans l’année, le médecin urologue pour un bilan obligatoire 5) Un trouble érectile n’est pas une fatalité, il faut consulter le médecin 6) Les traitements du dysfonctionnement érectile sont nombreux, souvent simples, mais il est recommandé de les prendre sur prescription médicale 7) Il faut parler du dysfonctionnement érectile à son médecin dans le couple afin de trouver une solution 8) Maintenir une activité physique normale 9) Bien vieillir c’est également vieillir sans panne

taux de sucre qui est à la normale depuis des années. Aujourd’hui, non seulement je ne prends pas de médicaments, mais je ne fais qu’un seul bilan à la fin de l’année », confesse Ibrahima Agne. L’exercice sportif lui a épargné un traitement long et coûteux et des complications du diabète.

Le sport est le remède de cheval contre cette maladie qui prend des proportions inquiétantes au Sénégal et dans plusieurs pays d’Afrique. « Je demande aux jeunes et aux personnes bien portantes de faire le sport, sinon ils seront un moment obligés de le faire », conseille Ibrahima Agne.

FAUSSER COMPAGNIE AUX PATHOLOGIES La nuit a fini d’avaler les espaces de clarté diurne. Le temps, pour Cheikh Ahmed Tidiane, inspecteur d’éducation élémentaire, de quitter le parc sportif. A son âge, il remonte cette pente qui sépare la plage du rond-point aménagé près du rectorat.

Des gouttelettes de sueur sont sur les cils et les sourcils. Il a une journée bien remplie.

Le jogging l’occupe au moins pendant trois heures par semaine. Il court depuis plusieurs décennies pour ne pas croiser sur son chemin les pathologies liées à la mauvaise alimentation et à la sédentarité. « J’évite l’excès de sucre et de sel. Je ne mange pas gras.

Je pratique régulièrement le sport pour prévenir les maladies. Je ne souffre d’aucune maladie pour le moment », raconte Cheikh Ahmed Dème. Ces nombreux sexagénaires et lui ne comptent pas, si tôt, raccrocher les trainings. Puisqu’ils s’entraînent pour vivre plus longtemps ! Le dimanche, c’est le jour de toutes les affluences.

Ces sujets âgés déferlent sur le site à la quête de la brise mais aussi pour conserver leur état de forme. « Il faut être ici le dimanche pour se rendre compte. De nos jours, les personnes âgées pratiquent le sport le week-end », confie Serigne Mamadou Guèye. L’activité sportive est ce moyen à portée de main et qui permet de prévenir ces pathologies chroniques.

En plus des sexagénaires, la plage est également envahie par des femmes et des jeunes filles. En plus du bulletin de santé, les demoiselles et dames pratiquent le sport pour garder la ligne, histoire d’avoir ou de conserver une allure frêle.

Le Soleil • jeudi 21 août 2014

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PR. ABDOU NIANG, NEPHROLOGUE

« La déshydratation est l’ennemie du rein »

Depuis vingt ans, ce modèle de persévérance cultive son jardin

Le spécialiste des maladies rénales, le Pr. Abdoul Niang, conseille à toutes les couches de la population, et surtout aux personnes âgées, de beaucoup boire. La consommation de l’eau aide à protéger l’organe épurateur, le rein, dont le dysfonctionnement dérègle l’organisme.

La persévérance et la dignité parsèment les bons plans du jardin de cette dame qui, depuis vingt ans, n’est pas épargnée par le destin : le décès de son époux et la maladie. Comme le personnage de Voltaire, elle cultive son jardin à force de travail. Sa seule ambition : subvenir aux besoins de ses enfants.

Phot Assane Sow

plications de déshydratation. Aujourd’hui, la déshydratation est l’ennemi du rein », fait remarquer l’enseignant.

Par conséquent, pour conserver cet organe noble qui joue un rôle purificateur de l’organisme, M. Niang conseille à tous, particulièrement aux personnes âgées, de beaucoup boire. « Une personne âgée doit boire entre 1,5 litre et 2 litres d’eau par jour et ceci, en ne tenant pas compte de sa sensation de soif. L’autre problème est que plus on avance dans l’âge, plus on a des problèmes d’articulation », indiquet-il. Le Pr. Niang évoque aussi la prescription des inflammatoires qui expose ces sujets aux maladies rénales. Aussi, avancet-il, l’auto-médicamentation est à proscrire.

S’agissant des patients, le spécialiste recommande le respect du traitement. La prévention doit être en plus ciblée avec

Maladies professionnelles : une visite médicale pour le départ à la retraite Autant une visite médicale est exigée pour l’entrée aux concours nationaux et pour l’intégration dans une entreprise, autant il faudra l’imposer pour ceux qui partent à la retraite. En réalité, l’environnement du travail a beaucoup évolué au fil des années. La preuve : l’introduction des nouvelles technologies a révolutionné le système de production. Le revers ? Cette évolution technologique et d’autres facteurs exposent l’agent actif aux maladies lorsqu’il n’est plus en activité. « Les maladies professionnelles sont nombreuses. Elles apparaissent après la retraite à un moment où la victime ne bénéficie plus des services de l’Ipm (Institution de prévoyance maladie) », explique le gérontologue. En cas de dépistage d’une maladie, l’entreprise, l’administration ou la société peut supporter ses frais de traitement ou d’hospitalisation.

Le Dr Faye recommande une certaine forme de reconnaissance des entreprises, des administrations ou des sociétés à l’égard de leurs agents qui ont donné une partie de leur vie à la production et à la quête de performances.

AVORTEMENTS, MORT-NéS, ANéMIE, ESSOUFFLEMENT…

Les méfaits de la carence en fer et en iode La carence en fer et en iode est étroitement liée à la survenue des avortements, des mort-nés, de l’anémie et de la fatigue, selon la pharmacienne nutritionniste Grace Ezan.

Une pharmacienne nutritionniste dresse une liste non exhaustive des conséquences liées à la carence en micronutriments. Les sensations de fatigue et les malformations s’expliquent, dans la plupart des cas, par le déficit en fer et en iode. Pourtant, en Afrique, la carence en micronutriment est négligée par beaucoup de personnes. Cette insuffisance n’est pas perçue comme une maladie par bon nombre d’Africains. « Cette carence affecte le coût économique. Ce sont des carences inapparentes. Dans notre société, elles ne sont pas considérées comme des maladies. Au Sénégal et en Afrique, tant que tu n’es pas au lit, tu n’es pas malade », constate la pharmacienne nutritionniste Grace Ezan. Ces micronutriments jouent un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène nécessaire au fonctionnement de l’organisme.

L’anémie et le retard de croissance sont, dans bien des cas, la résultante de l’in-

suffisance en fer, alors que celle de l’iode est associée à d’autres anomalies. « L’iode est responsable des mort-nés et des avortements. Si le sol de la région est pauvre en iode, les habitants peuvent être exposés aux maladies. Les produits de la mer sont riches, mais ils ne sont pas accessibles. Cette carence entraîne le crétinisme », prévient la pharmacienne. Au Sénégal, les industries agro-alimentaires, dont le groupe Nestlé, soutiennent l’Etat du Sénégal dans sa croisade contre les maladies liées au déficit en micronutriments. « Nous avons fortifié ce cube Maggi qui coûte 10 FCfa. C’est à peine le prix d’un bonbon. Nous voulons apporter une réponse alimentaire à bon marché ; c’est un véhicule qui couvre à 60 % des besoins en micronutriments d’une famille de 6 personnes », affirme l’administrateur général de Nestlé Sénégal et Nestlé Guinée Conakry, Jean Christophe Coubat.

Cette fortification des aliments ciblés est faite sous l’autorité du Comité national de fortification. « Nous avons, au Cosoman, des plans stratégiques pour diminuer les carences en fer et en iode de la farine de blé », affirme la nutritionniste.

Idrissa SANE

un suivi rapproché. Et les mesures que nous avons édictées sont valables pour ces personnes. Toutefois, il précise que ce ne sont pas tous les personnes âgées qui verront leur maladie atteindre la phase terminale, parce que tous ne sont pas exposés au même degré à l’insuffisance rénale chronique.

L’activité sportive, pour cette catégorie de la population, doit être mesurée, conseille l’universitaire. Ainsi, il recommande à ces personnes de ne pas se soumettre à des exercices physiques soutenus. « La personne âgée maintiendra sa santé si elle pratique la marche de façon régulière. Cette marche doit respecter les normes, parce qu’une personne âgée doit marcher 30 minutes par jour et elle ne doit pas le faire sous la chaleur. De même, il devra éviter les rayons du soleil. Marcher 30 minutes, et ce, 5 fois par semaine, permet de maintenir un bon état de santé », indique le néphrologue.

Rencontrée aux environs de 13 heures, à la sortie du Technopole de Dakar, Khady Gningue, bassine vide en main, presse le pas. Cette allure montre qu’elle est affairée. Pour cette dame à la tenue de couleur saumon relevée d’un petit foulard de la même couleur, chaque minute, chaque seconde, compte énormément. La preuve : elle se garde, à maintes reprises, de répondre à nos questions, prétextant qu’elle était pressée d’acheter les produits maraîchers à revendre. Finalement, elle se confie volontiers à nous : « Je cherche de la salade. Comme vous constatez de visu, je n’ai pas pu me procurer cette laitue car le prix du plan que l’on vient de me proposer est trop cher. Actuellement, c’est fixé à 19000 FCFA. Je suis obligée de me rendre à la Patte-d’oie pour trouver un plan de salade à un prix abordable ». A l’en croire, elle s’adonne à cette activité depuis 22 ans, après le décès de son mari. «Avant, j’étais à Tataguine avec mes enfants. Et en bonne sérère, je cultivais la terre.

Avec le décès de mon époux, j’ai décidé de venir trimer à Dakar pour subvenir aux charges des enfants et de la maison », dit-elle. Ce lourd fardeau, Khady Gningue le porte grâce à la vente de salades chaque soir à Pikine. Et, le matin, à 5 heures, elle achète des légumes au marché de Thiaroye pour les revendre en détail sur son étal à Pikine. Un vrai parcours de combattante, malgré une santé qui a été rendu précaire par un goitre qui subsiste depuis sept ans. « Ce n’est que l’année dernière que j’ai pu me guérir de cette maladie », informet-elle. Originaire de Tataguine, Khady Gningue, la soixantaine, rend grâce à Dieu qui lui donne la force de surmonter toutes ces épreuves et de prendre bien soin de sa famille. « Certes je ne gagne pas beaucoup d’argent dans ce commerce de produits maraîchers, mais j’arrive à payer mon loyer en raison de 20000 FCFA le mois et j’assure la dépense quotidienne. Aussi, je paye le logement de mon fils étudiant ainsi que celui de deux autres lycéennes restées à Tataguine », indique-t-elle.

Maguette Guèye DIEDHIOU

Eugène KALY REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI ---MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL --------Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les Régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA/Lou-Ma-Kaf)

AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET sélection d’un cabinet (expertise comptable) pour l'audit des comptes du projet pour les exercices 2014, 2015 et 2016 Référence: Projet n°P-SN-A00-005 Accord de Prêt FAD: N° 2100150028943 signé le 20 juin 2013 1. Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un financement du Groupe de la Banque Africaine de Développement afin de couvrir le coût du Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce prêt pour financer le contrat de consultants pour les prestations des services d’audit des comptes du projet relatives aux exercices 2014, 2015 et 2016.

2. Les services prévus au titre de ce contrat comprennent des prestations pour formuler une opinion professionnelle sur la situation administrative, comptable et financière couvrant l’ensemble de la période d’exécution 2014, 2015 et 2016 des activités du projet. Les prestations s’effectueront durant trois années successives et devraient débuter au 01 Mars 2015, pour l’audit des comptes de l’exercice 2014, et mobiliseront plusieurs experts dont au moins : un (1) Expert-comptable et un (01) auditeur. La prestation se déroulera à Dakar et comprendra l’audit des comptes du projet pour ce qui concerne les trois sources de financement : prêt FAD, don GAFSP et contrepartie du Gouvernement.

3. Le Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine invite les Consultants à présenter leur candidature en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.).

21 08 2014

Les consultants peuvent se mettre en association pour augmenter leurs chances de qualification.

4. Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux « Règles et Procédures pour l’utilisation des Consultants » de la Banque Africaine de Développement, édition de mai 2008 révisée en juillet 2012, qui sont disponibles sur le site web de la Banque à l’adresse : HYPERLINK "http://www.afdb.org" http://www.afdb.org. L’intérêt manifesté par un consultant n’implique aucune obligation de la part de l’Emprunteur de le retenir sur la liste restreinte.

5. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse mentionnée ci-dessous aux heures d’ouverture de bureaux suivantes : 9 h à 17 h (heure locale).

6. Les expressions d'intérêt doivent être déposées à l'adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 09 Septembre 2014 à 10h et porter expressément la mention « Sélection d’un cabinet pour l’Audit 2014, 2015 et 2016 ». L'envoi électronique des dossiers de candidature n'est pas autorisé.

Adresse : Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine À l'attention : Docteur Mouhamadou Moustapha DIAW BP 67 Dakar, Sénégal ou 37, Avenue Pasteur Dakar - Tel: 00 221 33 889 14 16 - Fax:00 221 33 821 65 85 - E-mail: pasaloumakaf@pasaloumakaf.sn ou seybasene7@yahoo.fr

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Le Pr. Abdoul Niang, Titulaire de chaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), livre une nouvelle révélation qui, à coup sûr, va intéresser les différentes composantes de la population. Mais c’est certainement les personnes âgées qui sont la cible de ce paquet de conseils. Le néphrologue avance que la performance des reins diminue avec l’âge. « Les personnes âgées sont très exposées aux maladies rénales, surtout dans nos pays. Il y a un processus de vieillissement naturel qui fait que plus qu’on avance, plus le nombre de néphrons diminue. Ensuite, la capacité des néphrons baisse en termes de performances », informe le spécialiste des maladies de rein.

L’universitaire constate que malgré les fortes canicules, les sujets âgés boivent peu sous nos cieux. Ils ne compensent pas leur perte en eau. « L’autre contexte défavorable, c’est la situation due au changement climatique. Malgré que nous sommes dans une région chaude, les personnes âgées n’ont pas souvent la sensation de soif et sont exposées aux com-

KHADY GNINGUE, VENDEUSE DE PRODUITS MARAICHERS

Le Soleil • jeudi 21 août 2014

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RANDONNEE DANS LE GADIAGA : BAKEL ENTRE SPLEEN, CANICULE ET ESPOIR D’UNE VIE MEILLEURE

Espérances, spleen et canicule dans une zone de brassage Le département de Bakel a la particularité d’être la croisée de deux pays limitrophes du Sénégal, à savoir la Mauritanie et le Mali. Cette situation favorise le brassage.

De part et d’autre de la Falémé et du fleuve Sénégal, on retrouve les mêmes peuples et patronymes soninkés, pulars et maures. Il s’agit, en fait, d’un espace de coopération transfrontalière. Cependant, la difficulté majeure réside dans le fait qu’il n’existe pas encore de cadre formalisé entre les trois Etats. * Un reportage de Mamadou Lamine DIATTA - Photos Habib DIOUM

Il semble donc que les peuples sont en avance sur les gouvernements, si l’on interroge le quotidien des populations de Bakel. Le matin, les habitants de Gourèye quittent la Mauritanie voisine par pirogue pour venir se faire consulter et recevoir des soins au centre de santé de Bakel. De même, plusieurs produits fabriqués au Sénégal comme le ciment ou d’autres denrées quittent, au quotidien, l’embarcadère de Bakel pour rallier la Mauritanie. Ce brassage devrait être suivi de mesures d’accompagnement, notamment pour le volet sécuritaire car la traversée se fait avec des embarcations de fortune. Les traversées nocturnes ne sont pas permises par la loi mais, les populations bravent souvent cet interdit, informe Moussa Bathily, un piroguier trouvé sur les lieux. D’ou la pertinence de trouver des cadres formalisés de concertation entre les pays concernés. L’île de Doundékhoré, non loin de Diawara, sur la route de Moudéry, est un espace de vie fertile. Elle faisait l’affaire des populations avant la survenue des évènements malheureux entre le Sénégal et ce pays voisin, mauritanien. On y cultivait toutes sortes de spéculations. Aujourd’hui, c’est une île désertée par les populations car les pouvoirs publics en ont interdit l’accès. Ainsi défile Bakel, sous l’œil du visiteur.

Dans l’imagerie populaire sénégalaise, cette localité rime avec éloignement, chaleur accablante et toutes sortes d’autres appréciations chargées. Mais, nombreux sont les habitants qui disent que la zone recèle d’énormes ressources naturelles encore sous-exploitées. C’est d’ailleurs le cas de toute la partie orientale du pays où, pourtant, on trouve du soleil à volonté, des terres fertiles, de l’eau, etc. D’où le rôle central que doit jouer l’Etat à travers le Plan Sénégal émergent (Pse) qui peut constituer une occasion pour booster cette zone à vocation agricole, pastorale et minière. Récemment, il y a eu la découverte de gisements de manganèse dans l’arrondissement de Kéniéba. Une compagnie indienne du nom de Gh Mining était déjà sur les lieux pour l’exploration et l’exploitation. L’économie du département compte énormément sur l’activité de prospection et d’extraction minières. Dans le domaine agricole, des possibilités sont offertes par les périmètres de Callengal, à la lisière de la commune de Bakel où environ 300 hectares sont en cours de récupération après une période noire marquée par de fortes inondations et le pillage des stations de pompage. Grâce au précieux concours de la Saed, les populations sont en train de re-

prendre les activités. L’objectif, cette année, est de produire du riz (en culture irriguée ou sous-pluie) en quantité sur une superficie de 1000 hectares. En élevage, la zone traverse une crise assez aiguë qui se manifeste par la prégnance de la transhumance. Les dernières réserves forestières et de pâturages se trouvent dans l’arrondissement de Kéniéba. Kéniéba est située à 50 kilomètres de Kidira. C’est justement la zone minière du département avec, à la clé, plusieurs découvertes de gisements d’or, de fer et de manganèse. A Diyabougou et à Sadatou, c’est la zone aurifère. Elle est difficile d’accès. Les ravins se remplissent d’eau dès la tombée des premières pluies.

Kéniéba est une zone forestière très pluvieuse qui se trouve dans la poche de la

Falémé. Jusqu’à une période très récente, les habitants de Kéniéba pensaient qu’ils étaient Maliens. C’est fort de ce constat que l’Etat a pris la décision, en 1996, d’ériger Kéniéba en arrondissement. Djibo Kâ, à l’époque ministre de l’Intérieur, avait pris cette décision courageuse. Les sages de la contrée racontent, avec une pointe d’humour, qu’à défaut de disposer d’un bâtiment en dur, le premier sous-préfet à officier dans la zone avait pris fonction à bord d’une roulotte ; un container qui faisait office de bureau. En réalité, a analysé le préfet de Bakel, Jean Baptiste Badji, Kéniéba doit être

désenclavé pour qu’on puisse assister à une valorisation de son énorme potentiel. Cette remarque est pertinente d’autant plus qu’en dehors de la route nationale TambacoundaKidira et de la route Bakel-Ourossogui, il n’y a aucune autre route bitumée dans cette lointaine et paisible contrée. Pis, la sécurité est loin d’être une assurance –tous risques à cause des bandes de malfaiteurs lourdement armées qui écument la zone, en attaquant les habitations, les institutions financières et le bétail. La pharmacie de Diawara a été récemment vandalisée, selon l’adjoint au préfet, Alioune Mané.

UN PATRIMOINE EN LAMBEAUX Un mémoire livré aux ombres de l’oubli

REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL (MAER) CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

PROJET D'APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES REGIONS DE LOUGA, MATAM ET KAFFRINE (PASA/LOU-MA-KAF)

Publication d’attribution provisoire de marché Titre du marché : Acquisition de vaccins à usage vétérinaire 1. Référence de publication : Avis d'appel d'offres N°F_035/2014/PASA 2. Date de publication de l’avis d’appel d’offres : Soleil n°13218 du 2014 3. Montant de l’offre retenue : 36 000 000 F CFA HTVA. 4. Nombre d’offres reçues : Deux (02) 5. Identité des candidats : Lot 1

Soumissionnaires

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FERMON LABO SENEGAL

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SOPRODEL

Adresse 31, Avenue Jean Jaures X Felix Faure – BP 11592 - Dakar Tel : 33 822 61 46 Fax 33 823 45 85 Email : fermonlb@orange.sn Cité SOTIBA Villa 137BP 18822 Pikine Dakar-Sénégal Tel/Fax : 33 853 06 56 Email : soprodelsarl@orange.sn

6. Nom et adresse de l’attributaire : SOPRODEL Délai d’exécution : Soixante (60) jours La publication du présent avis est effectué en application des dispositions de l’article 83, alinéa 3 Code des marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de Unité de Gestion du PASA en vertu de l’article 88 du Code marchés publics, puis d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’ARMP en vertu de l’article 89 dudit code.

Le Coordonnateur National Dr Mouhamadou Moustapha DIAW 21 AOÛT 2014

A Bakel, la conservation du patrimoine relève de l’urgence au vu de sa richesse et de sa diversité. La zone recèle d’un riche patrimoine culturel à sauvegarder. Sous la férule de leur président Opa Camara, les acteurs pensent notamment que le fort de Bakel, qui abrite la préfecture, devrait plutôt être rétrocédé au ministère de la Culture.

L’idée, c’est de faire de ce pan important de l’histoire de Bakel un musée. Réceptionné en 1885, ce fort demeure encore l’une des attractions de la ville avec son architecture originale. Aujourd’hui, les dépendances (bâtiments annexes) de l’ouvrage se sont fortement dégradées. A en croire le préfet de Bakel, l’entretien d’un tel édifice est extrêmement coûteux. « Heureusement que la préfecture est nichée au sein du fort », s’est-il réjoui. Les Bakélois évoquent, à l’envi, le cas particulier du pavillon René Caillé, une vieille bâtisse complètement en lambeaux et qui a dû sûrement connaître des jours meilleurs. Pourtant, les responsables communaux l’avaient transformé en centre de Lecture et d’Animation culturelle (Clac). L’autre doléance majeure des tenants de la vocation culturelle

de Bakel a trait à la disparition de l’une des trois tours de la ville qui s’est complètement affaissée, faute d’entretien. Pis, les deux autres tours que compte la ville sont mal entretenues. La pilule est d’autant plus amère que le patrimoine culturel traditionnel soninké et puular est en train de disparaître.

C’est le cas des outils de décoration, du kaolin, des méthodes artisanales de tissage de même que les anciens foyers de forgerons. Le cimetière des colons fait aussi partie du patrimoine culturel de Bakel. Aujourd’hui, il est dans un état de dégradation avancé.

Commentaire du gardien trouvé sur les lieux : « Ici, les grilles de l’édifice sont régulièrement volées et les tombes sont mal entretenues. » Pourtant, de l’avis de nombre de riverains, la communauté chrétienne, avec l’appui de l’Armée nationale, procède, tous les ans, à une opération de restauration du cimetière à l’occasion de la fête de la Toussaint, célébrée le 1er novembre de chaque année. D’autres vestiges historiques n’ont pas connu un meilleur sort. Il s’agit notamment du célèbre embarcadère des colons, situé naguère derrière le fort de Bakel. Le site n’existe plus.

Le Soleil • jeudi 21 août 2014

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Emploi des jeunes : une lueur d’espoir de Gabou, à la lisière de Bakel. Autre initiative majeure qui cristallise toutes les attentions dans cette contrée : c’est le projet d’électrification des localités de Bakel-Goureye-Selibaby. Coût de l’infrastructure : près de 10 milliards de francs Cfa. C’est une ligne associée de 90kv qui va produire 125 mégawatts de courant. A en croire les techniciens trouvés sur les lieux, la ville de Bakel n’a besoin que d’un mégawatt. C’est dire le volume d’électricité que va produire cette nouvelle centrale. Une partie de la consommation des villes de Dakar et Nouakchott sera ainsi assurée par la centrale de Bakel.

Le maître d’ouvrage est la société de gestion de l’énergie de Manantali (Sogem). La belle centrale électrique, sortie de terre il y a quelques mois, a fini d’apporter une touche de modernité à Bakel. Une belle leçon d’intégration car le courant électrique généré sur place va profiter à des localités du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie.

9 milliards par an : l’émigration rapatrie le sourire dans le terroir A Bakel, il n’y aurait aucune possibilité de vie sur terre sans l’apport massif et central des émigrés. Sur les 12 milliards de Fcfa générés annuellement par l’émigration dans la région de Tambacounda, les Bakélois se taillent la part du lion avec pas moins de 9 milliards de francs cfa reçus. Les nombreux témoignages recueillis sur place l’ont largement confirmé : l’axe Bakel-Tuabou-Manael-Yellingara-DiawaraMoudery… a de tout temps constitué une zone fortement marquée par l’émigration de ses fils, pour ne pas dire de ses bras les plus valides. Si l’on en croit une récente enquête du Pnud sur les transferts d’argent, les Bakélois captent annuellement une manne financière de 9 milliards de francs Cfa sur les 12 milliards envoyés par les ressortissants de la région de Tambacounda établis en Occident. La nouvelle commune de Diawara, située à près de 20 kilomètres de Bakel, représente, à ce jour, l’exemple le plus achevé de réussite des émigrés. Diawara compte 4000 émigrés éparpillés en Occident, particulièrement en France. Dans cette contrée, la plus grande préoccupation des habitants était l’accès à l’eau potable car la nappe phréatique est située à 100 mètres de profondeur. Grâce à l’appui du Comité de Rénovation de Diawara (Coredia), dont le siège se trouve à Paris, la nouvelle commune est dotée, depuis juin 2012, d’un réseau d’adduction d’eau potable d’un coût de 260 millions.

Des conditions climatiques hostiles La fameuse sécheresse de 1973 a constitué le déclic pour un départ massif des Diawarois à l’étranger. Cette calamité naturelle a fait fuir plus d’un habitant de la contrée. Ici, les causes profondes de cette forte émigration sont encore à rechercher dans les conditions climatiques.

Pendant une très longue période de l’année, les températures oscillent entre 40 et 45 degrés Celsius. La nature est hostile, avec un relief accidenté, une végétation

très pauvre, faite de steppe et des cordons pierreux qui ceinturent l’essentiel du département.

En clair, les possibilités de développer une agriculture prospère sont largement limitées malgré l’omniprésence du fleuve Sénégal dont les affluents font partie intégrante du décor. Chose rare, l’agriculture vivrière ne nourrit pas son homme à Bakel car il ne pleut pas beaucoup comme à Tambacounda ou à Kédougou.

L’HIVERNAGE DE BAB’S

Par Babacar DIENG

Comme une pluie de délires…

«Nous sommes le 21 août 2014 et rin (rien). Pas de plouie (pluie) !», se lamente notre cher Bab’s, assis au beau milieu de la cour de sa maison, se tenant la tête, comme si le ciel allait s’effondrer sur lui. Il réfléchissait sur ses malheurs. «J’ai pris samaces (semences), engrèye (engrais) et touti khaliss (un peu d’argent) auprès du Libanais du coin. Mais, Dieu ne semble pas vouloir m’aider à les payer, parce que sa plouie ne vient toujours pas». Plongé dans sa méditation, il n’entendit pas le bonjour de son cousin Diégane fraîchement arrivé du village. «Cousin Bab’s, ce tout Ndiaganiao qui m’envoie pour…..». Bab’s ne lui laissa pas le soin de faire la nomenclature de ses besoins. « Estope (stop) ! Je n’ai rien. D’ailleurs, je vais à Ndayane où j’espère rencontrer le persident de la Ripibilique (président de la République), pour lui demander d’augmenter les vivres de soudure car, voyant que c’est un joli villasse (village), il est venu construire sa résidence près de nous». Sais-tu que Ndayane a été fondé par l’arrière grand-père de mon grand-père ? Et Bab’s de se remémorer la beauté de la localité rendue populaire par la fameuse chanson du conte (Coumba am ndèy, Coumba amoul ndèy) qu’il entonna : «Bama démé guêdiou ndayaaaaane… !». Et lorsque sa fidèle épouse Ndèw vint saluer Diégane, Bab’s mit un terme à sa mélodie. «Oust ! Retourne chez tes parents, avec Diégane».

« RAKI », LIVRE D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL

Le bonheur de la reine de Saré Lamou * khalam, son orgueil s’était presque multiplié. Désormais, elle sera la reine de Saré Lamou, car pour elle, pareille satisfaction ne pouvait arriver à sa rivale, son aînée de dix huit ans de mariage.

Elle sentit la pureté de ses traits sur le miroir que lui tendit Awa, la servante préférée. Son corps, couleur d’ébène maintenant ceigné de perles rappelait les peulhs du Massina, elle était fière. Sa victoire était presque totale quand Bakar tout souriant lui tendit les bras en disant :

Le soleil était au zénith quand la charmante Bodiel sortie de ses draps, posa ses pieds sur les récipients que lui tendaient des servantes. Dans chaque récipient, l’eau glissait sur ses jambes félines qui avaient l’air de piétiner le courroux de ces femmes soumises à sa disposition. Ce jour était un jour de triomphe, elle ira se baigner dans le marigot sous l’escorte de sa cour, dans les caresses des voix charnelles, elle recevra aujourd’hui aussi la bénédiction des sauriens dorés.

Victoire ne pouvait être plus totale. Elle est la seconde épouse de Bakar, elle est la première à lui donner un enfant. Un instant, elle crût qu’elle fût la personne désignée par la providence. La seule capable de faire de Bakar un homme heureux.

Quant elle sortit de l’eau sous les gémissements du

- « Guidam », viens te reposer, tu dois être fatiguée.

Maintenant je vais aller voir ton aînée.

Un sursaut s’empara de Bodiel, elle voulut le retenir encore, mais devrait elle être encore jalouse de cette femme incapable de procréer après vingt ans de mariage ? Elle sentit une vague de satisfaction et murmura presque : - « Ya Diomé Galam » : Va mon Maître !

- Bakar était déjà dans la chambre de sa première femme. Les traits tirés, elle a pleuré, elle a certainement beaucoup pleuré et ces larmes n’étaient peut être pas vaines. Elles serviront à adoucir la méchanceté de sa rivale, mais pouvait-elle désormais compter sur son mari ? Pouvait-elle désormais retenir cet homme qui a vécu avec elle pendant vingt ans sans connaître la joie de la paternité ? Tant d’interrogations hantaient l’esprit de Dado qui sentait l’absence d’un enfant comme le * Le titre est de la Rédaction

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

A Bakel, il n’y avait jusque là aucune possibilité d’emplois offerte aux jeunes en âge de travailler. Un paradoxe pour une zone au sous-sol réputé assez riche. C’est sûrement ce qu’a compris l’opérateur économique Mapathé Ndiouck dont l’usine imposante se dresse majestueusement sur la route Bakel-Ourossogui, à hauteur du carrefour Sarré Hamady. Une fois sur le site, le visiteur se rend compte de l’ampleur et des perspectives du projet : il s’agit d’une grande unité d’exploitation du béton armé destiné au secteur stratégique du Bâtiments-Travaux publics (Btp). De gros engins vrombissent et achèvent de signaler que la période d’essai a été jugée concluante par les techniciens. Sur place, on a pu constater, de visu, les premiers blocs de béton sortis de terre et qui préfigurent d’un avenir radieux pour Bakel et environs. Cette usine de fabrication du béton armé est située dans le périmètre de la nouvelle commune

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Le Soleil • jeudi 21 août 2014

QUESTIONS DE SPORT

Football total

• Par MADIOUF *

ootball total ? C’était totalement foot ! Un souffle de folie qui a parcouru le monde comme une danse autour du ballon, avec un corps d’esthète et d’athlète. C’était au début des années 1970, même si, jusqu’à ce jour, l’écho rafraîchissant enchante les puristes. En ces temps-là, une équipe exerce sa mainmise sur les compétitions européennes des clubs. L’Ajax d’Amsterdam d’un coach presque inconnu au bataillon des stratèges du football mais aux idées révolutionnaires, Rinus Michels, est triomphant. Le Real de Madrid, l’Inter de Milan, Benfica et les autres grands clubs du Vieux continent sont submergés par ce football made in Pays Bas. Le catenaccio d’Helenio Herrera, efficace avec l’Inter de Milan dans les années 1960, est rangé dans l’armoire aux souvenirs. En Europe, le ballon rond est à la sauce « Football total ». Le coach néerlandais met en place « des schémas de jeu où l’attaque, la vitesse, l’exploitation des espaces » sont privilégiés.

Les talents individuels, avec en tête son joueur fétiche, le légendaire Johan Cruyff, et d’autres stars comme Ruud Krol, Johan Neeskens, Harie Hann et autres Suurbrier, sont mis au service d’un collectif huilé. « Tout le monde était en mouvement, mais avec une coordination parfaite. En 1967, tous les joueurs de l’Ajax étaient capables d’interchanger leurs positions », explique dans le quotidien sportif « l’Equipe » Rinus Michels. Plus prosaïquement, « tout le monde attaque, tout le monde défend. » Plus facile à faire qu’à dire. Ce label, cette tactique exige beaucoup d’engagement. D’abnégation. Et surtout, des tonnes de talent.

Résultat : l’entraîneur hollandais, Rinus Michels et le club phare des Pays Bas, l’Ajax, planent sur la coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la Ligue des champions (vainqueur en 1971, 1972,1973). Les principes de jeu du label Ajax s’inspirent de la patience, la recherche inlassable de la meilleure solution en redoublant de passes. Ils ont survécu à Rinus Michels. Parmi les anciens joueurs sous sa responsabilité, Johan Cruyff, Van Basten, Rijkaard et autres Van Gaal sont, par la suite, devenus des coaches à succès.

Le « père du football néerlandais », le créateur, l’inventeur du « football total », Rinus Michels, a été élu, en 1999, par la Fifa, entraîneur du siècle dernier. Et devant d’autres géants du coaching ! Suprême hommage à un parangon du football offensif Totalement d’accord. Car ce coach (disparu en mars 2005), grâce à qui le « football total » a mis fin, dans les années 1970, à la mainmise des clubs espagnols portugais, anglais et italiens sur les compétitions européennes. Rinus Michels qui a surtout permis aux Pays Bas des Guulit, Van Basten, Rijkaard, Koeman, Wouters de remporter son seul titre international (la coupe d’Europe des nations en 1988) et disputé sa première finale de Coupe du monde en 1974, a beaucoup influencé l’évolution du football. Il a marqué son histoire. Jusqu’à preuve du contraire…

Mon Soleil à moi Pierre Cherruau : « Il faut rendre le journal plus visuel en gardant sa spécificité »

Email : dioufafrica@yahoo.fr

PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris Ecrivain et journaliste français, Pierre Cherruau a dirigé le service Afrique de l’hebdomadaire Courrier international pendant quatorze ans. Il a effectué, depuis une vingtaine d’années, de nombreux reportages sur le continent, notamment pour Le Monde, Le Figaro et des dizaines d’autres titres français. Pierre Cherruau a publié « une dizaine de livres, presque tous consacrés à l’Afrique ». Le dernier en date est le récit de son « voyage à pied entre le Sénégal et la France intitulé « DakarParis » paru aux Editions Calmann-Levy en 2013. « J’ai toujours lu « Le Soleil » avec beaucoup de plaisir, notamment lorsque je dirigeais le service Afrique de l’hebdomadaire Courrier international, se souvient Pierre Cherruau. Toutes les semaines, je recevais à Paris, des exemplaires du Soleil, pour moi, c’était un peu du soleil de Dakar qui venait frapper à ma porte ». Mais au delà de ce souvenir professionnel, pour Pierre Cherruau, Le Soleil représente « le souvenir ému du film « La petite vendeuse de soleil » de Djibril Diop Mambety.

J’avais adoré ce court métrage qui donnait à voir Dakar sous un jour poétique. J’y étais d’autant plus sensible que pendant mon adolescence, j’ai moi-même vendu le journal Sud-ouest dans les rues de Bordeaux ». L’écrivain et journaliste garde en souvenir un fait particulier. « J’avais été longuement interviewé par une excellente journaliste du Soleil Ndèye Khady Lô, lors de l’un de mes nombreux séjours à Dakar. Un travail très fouillé qui

nous avait permis d’aborder beaucoup de questions essentielles ». En tant que professionnel de l’information, son regard porte un autre cas précis. Il se remémore de « reportages du Soleil sur les faits de société, une approche sociologique de la polygamie par exemple ». Les questions de société mais aussi les pages cultures restent les pages préférées de Pierre Cherruau. L’ancien journaliste du Monde pense que le journal gagnerait à poursuivre à publier des reportages « pour marquer (la) différence ». Pour garder un statut de leader, il faudrait sans doute effectuer davantage de reportages dans les régions, « même si je n’ignore pas les contraintes financières, précise P. Cherruau. Je pense que ce serait aussi bien d’avoir davantage de sujets sur la diaspora. J’imagine qu’elle doit régulièrement lire Le Soleil grâce à l’Internet notamment ». Pour que « Le Soleil » contiue de briller, l’ancien patron du pure player Slate Afrique pense « qu’il faut rendre le journal plus visuel – plus de photos, de dessins et de graphiques –, mais en même temps, il faut bien garder la spécificité presse écrite. Actuellement, beaucoup de médias écrits imitent le style d’Internet, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne stratégie.

Il faut toujours conserver une forte identité, pour que les lecteurs aient toujours et encore envie d’acheter la presse papier ». Pierre Cherruau vient d’achever un roman historique qui paraîtra prochainement aux éditions Belfond

Kermel, le nom d’un capitaine de frégate

Le marché Kermel de Dakar est une construction de style "néo-baltardrococo-mauresco-exotique"... Sait-on que l'on doit son nom au capitaine de frégate Eustache Quernel, éphémère gouverneur du Sénégal en 1833-1834 ?

Son nom fut d'abord attribué à la Place sur le plan directeur tracé par Pinet Laprade en 1862, tandis que le marché lui-même fut achevé en 1910. Il fut entièrement détruit par un incendie en 1993 et reconstruit à l'identique.

Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

OPERATIONS FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES

GESTION DES AFFAIRES LOCALES

Les inspecteurs du trésor pour la mise place d’un cadre normatif

Les maires appelés à impliquer pleinement les populations

L’Amicale des inspecteurs du Trésor du Sénégal, à travers un communiqué signé de son président Mame Alassane Diagne, invite les autorités étatiques à prendre les dispositions nécessaires afin de mettre sur pied un cadre normatif propice à l’exécution dans les conditions de régularité et de transparence requises des opérations financières des collectivités locales.

Le communiqué précise que les mesures de sauvegarde indiquées, notamment dans la sécurisation des postes comptables et des personnes qui y travaillent, vont permettre, au vu des tensions actuelles, l’exercice de façon efficiente et sécurisée par les comptables publics de leur mission de gardiens des deniers publics.

Pour les inspecteurs du trésor, «il apparaît, de façon très claire, que la mise en œuvre effective de l'Acte3 de la décentralisation est rendue problématique aux plans budgétaire et comptable par un insondable vide législatif et règlementaire».

Au sortir des élections locales du 29 juin dernier, constate-t-on du côté de l’Amicale des inspecteurs du Trésor, «le seul référentiel juridique de la décentralisation au Sénégal est la loi n°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des collectivités locales ; une loi désespérément seule, sans textes règlementaires d’application (décret, arrêtés, circulaires explicatives, instructions)».

Et ces derniers de souligner «qu’ aujourd’hui, plus d'une trentaine d'actes règlementaires qui tiraient leur base légale de la loi 96-06 portant Code des collectivités locales abrogée sont devenus caducs avec l'entrée en vigueur de la loi n°201310 portant Code général des collectivités locales». C’est pourquoi, notent-ils, «l'indisponibilité actuelle, pour l'essentiel de ces dispositions juridiques subséquentes devant parachever le corpus juridique de l'Acte 3 de la décentralisation, ex-

plique en grande partie les difficultés constatées, voire l’impossibilité de la mise en œuvre des procédures budgétaires et financières des collectivités locales».

Une situation qui doit pousser, selon ces derniers, les receveurs des collectivités locales à rester concentrés sur la reddition des comptes des anciennes collectivités locales pour transmission à la Cour des comptes, et les nouveaux maires à s’atteler au vote des budgets primitifs (pour le reste de la gestion budgétaire) de leurs collectivités locales respectives.

Dès lors, l’Amicale des inspecteurs du Trésor du Sénégal déclare saluer et soutenir avec force la posture adoptée à la fois par la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor et les receveurs des collectivités locales à adopter une attitude fondée sur une connaissance fine de la règlementation, un sens élevé de l’Etat et un dévouement à la cause du service public.

L’Amicale exprime , sa vive préoccupation et sa totale réprobation des «propos outranciers proférés et des manœuvres d'intimidation exercées par un élu local à l'encontre de ses membres lors de ses sorties médiatiques». Elle invite ses membres, receveurs des collectivités locales, à ne céder à aucune pression et à continuer d'exercer leurs fonctions en toute conscience et dans le strict respect des règles éthique, statutaire et procédurale encadrant le métier de comptable public.

Synthèse de Babacar Bachir SANE

Six collectivités locales ciblées par le Programme d’appui à la gouvernance et aux initiatives citoyennes par les Tic (Pagictic) ont échangé et partagé hier, leurs expériences en matière de bonnes pratiques de gouvernance. L’objectif est d’amener les élus à changer de fusil d’épaule dans la gestion de leurs cités et d’impliquer pleinement les populations en les plaçant au cœur de l’élaboration des politiques qui affecteront leur devenir.

Cet atelier de capitalisation des une affectation rationnelle des terres. bonnes pratiques de gouvernance a été A Nguékokh, l’Association des usagers un moment d’échanges pour les élus du forage (Asufor) s’est illustrée dans et les responsables des collectivités lola gestion transparente des affaires locales de Golf Sud et Yène dans la région cales. Selon Mme Fatimata Sarr, ce réde Dakar, Méouane et Nguékokh dans sultat a été obtenu grâce à la mise en la région de Thiès, Tattaguine et Diouplace d’un comité de gestion dynaroup dans la région de Fatick, mais mique, une réorganisation de la gestion aussi des représentants d’organisations et l’amélioration de la qualité du service. de femmes et de jeunes. Les particiQuant à la communauté rurale de pants avaient un objectif commun : Méouane, elle s’est signalée dans les s’approprier les bonnes pratiques de bonnes pratiques en matière de cigouvernance, de citoyenneté, de transtoyenneté, genre, transparence et parence, de genre et démocratie pour bonne gouvernance. Cet atelier organisé une meilleure gestion des affaires lopar le Pagictic, un programme financé cales. La commune de Tattaguine a été par la fondation Osiwa (Open societies citée en exemple en matière de politique in West Africa) et exécuté par l’Ong foncière. Grâce à l’appui du proConcept, constitue, selon le coordongramme, la gestion des réserves fonnateur du programme, la seconde étape cières s’est considérablement améliorée après celle de l’identification des meildu fait d’une forte implication des poleures pratiques dans les 6 collectivités pulations. Ce qui a eu comme résultat locales ciblées. «La bonne gouvernance

locale exige d’associer étroitement les citoyens à la prise de décisions relatives au développement de la collectivité », a fait savoir Pape Ousmane Bodian.

Selon lui les enjeux d’une gouvernance locale sont multiples et nécessitent une bonne implication des populations qui doivent être placées au cœur de l’élaboration des politiques qui influeront sur leur destin.

«Afin de traduire dans les faits la politique de gouvernance locale, les maires sont aujourd’hui appelés à changer leur démarche en impliquant pleinement les populations sous ses différentes couches dans la gestion locale», a-t-il indiqué. Il a ajouté que l’accès des communes et de leurs populations aux technologies de l’information participe à leur bien-être. Et c’est ce qui justifie, dit-il, la mise en ligne de sites internet pour les 6 collectivités locales. «Un moyen pour elles de se former, de renforcer leurs capacités et de diffuser l’ensemble des bonnes pratiques et des initiatives citoyennes en matière de gouvernance, de genre et de transparence.

Samba Oumar FALL

LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

32 motos et 3 véhicules aux agents du Pasa Le Dr Moustapha Diaw, coordonnateur national du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (Pasa/Loumakaf), vient d’effectuer une tournée dans les zones précitées pour s’enquérir de la situation de la pauvreté sous son aspect alimentaire aux zones ciblées.

Selon lui, les objets principaux de cette

mission sont de renforcer les mécanismes de coordination et de suivi des activités du projet. «Ce serait une bonne chose d’évaluer le niveau de mise en œuvre, d’identifier les difficultés éventuelles pour apporter les réajustements nécessaires à temps». Il a encore souligné que le projet est sur le point de signer des contrats portant sur l’amé-

nagement du pare-feu pour la riziculture, la mise en place de fermes agricoles, le maraîchage et la réalisation de forages. Ainsi, avant le démarrage des travaux, le coordonnateur et ses collaborateurs visiteront tous les sites d’implantation des réalisations dans une démarche participative.

Masse NDIAYE

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT GROUPE DE LA BAD ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

COMMUNE DE PAKOUR

Avis d’Appel d’Offres national – Cas sans pré qualification pour les travaux de construction de la piste communautaire Maréwé-Pakour dans la région Kolda N° 01-2014/C PAKOUR 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Généreal de Passation des marchés paru dans le qotidien « LE POPulaire » du 26 et 27 juillet 2014.

2. La Commune de Pakour a obtenu dans le cadre de son budget un financement du PADAER pour sa contrepartie et une subvention du Projet Pistes Communuataires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché pour les travaux de construction de la piste Maréwé-Pakour dans la région de Kolda.

3. La Commune de Pakour sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux critères de qualification requis pour effectuer les travaux ci-dessus.

4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres tel que défini dans le Code des Marchés publics et ouvert à tous les candidats éligibles.

5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Commune de Pakour S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kolda sis Immeuble Dramé, route de la gare routière, BP : 127, Tél : 33.996 25 95/ 77 534 95 92 Email : dhiedhioupis@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 21 Août 2014 de 9 heures à 17 heures.

6. Les exigences en matière de qualifications sont établies comme suit : i) avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années à compter de 2011 un chiffre d’affaires moyen annuel d’au moins 1.300.000.000 F CFA en travaux de construction; ii) pouvoir justifier de liquidités et/ou de facilités de crédit auprès d’un établissement financier agréé d’un montant minimum de

178.000.000 FCFA et iii) avoir réalisé, au cours des cinq dernières années à compter de 2009, trois projets de nature, de taille et de complexité similaires d’une valeur minimale 750.000.000 F CFA. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’Agence Régionale de Développement de Kolda sis Quartier Escale, Immeuble Dramé route de la gare routière BP : 127, Tél 33 996 25 95/ 77 534 95 92 Email : diedhioupis@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com, mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA. 8. Les offres devront être soumises au siége de l’Agence Régionale de Développement sise à l’adresse mentionnée cidessus au plus tard le 23 septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents au siége de l’Agence Régionale de Développement le 23 septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises.

10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de vingt deux millions (22 000 000) de F CFA valable vingt huit (28) jours après l’expiration du délai de validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres.

11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission Le Maire de la Commune 21 AOÛT 2014

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C ulture

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

PRIX TCHICAYA U TAM’SI DE LA POESIE AFRICAINE

Lauréat, Josué Guébo sur les traces des aînés ASSILAH (Maroc) - L’écrivain ivoirien Josué Guébo, lauréat du Prix Tchicaya U Tam’si de la Poésie africaine (10ème édition), a reçu, samedi dernier, sa distinction. L’événement a eu pour cadre le Centre Hassan II des rencontres internationales de la ville d’Assilah, à 290 km au nord de Casablanca.

De notre envoyé spécial à Assilah (Maroc) E. Massiga FAYE

Le lauréat Josué Guébo recevant son trophée des mains de Mohamed Ben Aïssa, Secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, devant Alioune Badara Bèye président du jury du prix Tchicaya U Tam’si (10ème édition).

Dans le sillage du 36ème Moussem culturel international de la ville d’Assilah (Maroc), l’écrivain ivoirien Josué Guébo, lauréat du Prix Tchicaya U Tam’si de la Poésie africaine (10ème édition), a reçu, samedi dernier, sa distinction. Le Prix est doté de 10.000 $ Us (soit 4.500.000 FCfa) et d’un trophée. La cérémonie de remise a eu pour cadre le Centre Hassan II des rencontres internationales. Et c’est en homme comblé que Josué Guébo a reçu son Prix. Pour l’auteur du recueil

de poèmes « Songe à Lampedusa », Assilah est une ville symbole, une cité qui célèbre la culture, la rencontre avec le monde. Aux yeux de Guébo, Tchicaya est un humaniste qui doit rester immortel. « Le fait de remporter le Prix signifie prendre rendez-vous avec l’histoire. C’est une distinction de portée internationale », a estimé le président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire. Pour sa part, le président du Jury de ce 10ème concours, Alioune Badara Bèye, est revenu sur

les délibérations du jury qui a reçu 103 candidatures de tous les continents (Afrique, Europe, Asie, Amérique). « Après examen des dossiers, 4 œuvres se sont détachées dans la présélection, a expliqué le président de l’Association des écrivains du Sénégal. Josué Guébo s’est retrouvé avec une note de 17/20.

C’est un auteur complet avec une expérience avérée ». A. B. Bèye juge que la sélection était difficile, compte tenu de la qualité des auteurs. Selon lui, « Songe à Lampedusa » est une œuvre actuelle, un cri de détresse à l’endroit des pouvoirs publics mais aussi pour la jeunesse afin de ne pas désespérer. « C’est un long chant, un cri lyrique fixé dans la mémoire collective de l’Africain», a commenté le président du jury. «L’odyssée d’un mythe chanté par une plume alerte démontre les qualités poétiques de ce jeune auteur au style particulier », a t-il poursuivi.

Dans « Songe à Lampedusa », Josué Guébo évoque la tragédie des centaines de jeunes migrants africains clandestins qui rêvent de l’eldorado européen. Pour Doumbi-Fakoly Doumbia, écrivain-essayiste malien, membre du jury, la thématique de l’émigration massive de la jeunesse est un phénomène toujours actuel, aussi préoccupant et complexe. « La performance de Josué Guébo réside dans le fait d’avoir pu épargner le lecteur d’une impression de redite», analyse le Malien. «Chaque aspect de l’émigration fait l’objet d’une analyse froide, objective et diversifiée » ajoute t-il. Au regard de Doumbi-Fakoly Doumbia, «l’écriture est sobre, vigoureuse, à la mesure du caractère dramatique de la thématique, et généreuse à la fois».

Selon le président du jury, ce recueil mérite d’être vulgarisé en le portant

République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Education nationale Direction des Equipements scolaires (DEqS)

AVIS D’ATTRIBUTIONS DéFINITIVES DE MARChé 1. Référence du marché : AO N° F-01-DEqS /14 Dénomination du marché : « Fourniture de mobiliers de Salles de Classe (SDC) à l’Elémentaire et d’équipements aux CEM de proximité (Matching USAID), du Moyen, de 6 lycées, 4 Daaras Modernes, 3 collèges franco-arabes et 4 blocs administratifs».

2. Nombre d’offres reçues : (19) 3. Date de l’attribution provisoire : samedi et dimanche 1er juin 2014 N° de marché

Nom et adresse Attributaires

Adresse

Montant définitif F.CFA

F-1166/14

Km 18 route de Rufisque tél Daaraye Serigne Mansour Sy 77 456 03 95/ 33 834 07 68. (lot 2 mobilier scolaire) email dsmssarl@hotmail/fr

96 994 131

F-1279/14

Km 18 route de Rufisque tél Daaraye Serigne Mansour Sy 77 456 03 95/ 33 834 07 68. (lot 3 Mobilier scolaire) email dsmssarl@hotmail/fr

182 664 625

F-1164/14

Général Logistique (lot 4 Mobilier de bureau)

86 570 700

F-1280/14

Oumou informatique (lot 5 matériel informatique)

F-1281/14

Touré Equipement (lot 6 matériel informatique)

HLM Grand Yoff, n°173 Dakar, Tél : 33827 57 45 Avenue Blaise Diagne x 27 en face centre culturel Douta Seck Dakar Sénégal Tél : 33 889 88 14/ 33 823 79 46 08, Avenue Blaise DIAGNE X Rue 5 - Tél 33 821 23 08

348 288 800

341 416 480

Délai d’exécution : 60 jours après la notification La publication du présent avis est effectué en application à l’article 85, aliéna 3 du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés publics.

Le Directeur des Equipements Scolaires Amadou Bécaye DIOP 21 AOUT 2014

sur scène. M. Bèye annonce la perspective de traduire cette œuvre en arabe au premier trimestre 2015 dans le cadre de l’Union des éditeurs musulmans.

Sur la même lancée, le président de l’Association des écrivains du Sénégal avance que Guébo sera invité à Dakar, en novembre, lors de la Journée de l’écrivain africain.

La cérémonie de remise du Prix Tchicaya U Tam’si de la Poésie africaine a été agrémentée par la prestation de la comédienne sénégalaise Yacine Félane Diouf de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano et du metteur en scène Benjamin Jules Rosette. En duo, ils ont déclamé des poèmes de Tchicaya U Tam’si. Benja-

min Jules Rosette s’est dit très heureux d’être à Assilah d’autant plus que c’est lui qui a monté ses œuvres, notamment au festival « Printemps des peuples présents à Paris ». B. Jules Rosette a travaillé avec Tchicaya sur la pièce « Chaka Zoulou » au festival d’Avignon, en Martinique et à Paris.

Josué Guébo est Docteur en histoire et philosophie des sciences.

Enseignant-chercheur à l’Université de Cocody à Abidjan, il est membre de la Société ivoirienne de bioéthique, d’épistémologie et de logique (Sibel) et président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire. Guébo succède aux lauréats ex-aequo (2011) Fama Diagne Sène (Sénégal) et Mehdi Akhrif (Maroc).

PR HAMIDOU DIA, ECRIVAIN-PHILOSOPHE

« Tchicaya U Tam’si a produit une œuvre considérable, riche et féconde » Pour le conseiller spécial pour la culture du Président Macky Sall, Pr Hamidou Dia, Tchicaya U Tam’si est un monument de la littérature africaine. A ce titre, fait partie du patrimoine universel.

Lors de la cérémonie de remise du Prix Tchicaya U Tam’si, le Pr. Hamidou Dia, écrivain, conseiller spécial du président de la République Macky Sall pour la culture, a entretenu l’assistance du défunt poète congolais décédé le 22 avril 1988 à Bazancourt, dans l’Oise, en France. A l’entame de son propos, le Pr. Dia a présenté Tchicaya comme un poète de la deuxième génération de la Négritude, avec René Depestre, David Diop et Jean-François Brierre pour ne citer que les plus illustres. En effet, développe le conseiller spécial, « celui dont Senghor a dit qu’il était l’un des meilleurs de sa génération, a toujours eu avec la Négritude des relations très discrètes, pour ne pas dire distantes ». Selon Pr. Hamidou Dia, Tchicaya, soupçonnant la Négritude de généralisation abusive, préférait se limiter au simple constat de sa négritude « historique » et affirmer plutôt sa « congolité ». Dans son intervention, le conférencier a rappelé deux idées forces de Tchicaya qui subsument l’œuvre et la pensée de l’œuvre.

Dans un premier temps, c’est le refus du ghetto. « Tchicaya aime le Congo, relève le Pr. Dia. Le Congo est au centre de sa poésie. Fasciné par la figure emblématique de Lumumba, la tragédie congolaise est au centre de son univers poétique. » La seconde idée évoquée par le Pr. Hamidou Dia est la revendication, par Tchicaya, de la fraternité humaine. « S’adressant à d’autres lieux, le poète parle toujours d’un lieu, ici le Congo des deux rives, précise-til toujours ; et, au-delà, tous les nègres que lie une communauté de destin et de souffrance qu’il nomme son peuple », remarque Pr. Dia. Poursuivant sa présentation, il souligne : « De ce lieu défini sans ambages, il explore des solidarités nouvelles, des fraternités en attentes, des complicités. Fraternités frémissantes, solidarités en gésine, complicités futures que figure la métaphore du fleuve ». Ce propos allusif est appuyé par cette image : « Le Congo se jette à la mer ; tous les fleuves qui sont témoins de l’histoire se jettent à la mer, les eaux du Niger, du Nil, du Danube, de la Seine ou du Mississipi. C’est la mer avec tous ses trésors insoupçonnables, tous ses trésors encore inexplorés », note le Pr Dia. Il compare Tchicaya au philosophe antique : « Le poète aimerait pouvoir dire : parce que je suis Congolais, rien de ce qui est humain ne m’est étranger. Il refuse d’emprisonner la littérature, singulièrement la poésie, dans son être-là, dans son « être au monde », même pour les meilleures raisons du monde ».

Pour le conseiller spécial, Tchicaya U Tam’si est un monument de la littérature africaine, et à ce titre, fait partie du patrimoine universel. « Il a produit une œuvre considérable, riche et féconde », affirme le Pr. Dia.

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LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

«Le Soleil» Pa ssage Nehmé - 25, Avenue Georges Pompidou

SECRETARIAT GENERAL

T é l . / Fa x : 30 1 0 4 15 6 9 BUREAU ORGANISATION ET METHODES REPUBLIQUE DU SENEGAL

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARChE

------Ministère de la Santé et de l’Action sociale ------Direction des Etablissements de santé ------CENTRE hOSPITALIER REGIONAL LIEUTENANT COLONEL MAMADOU DIOUF DE SAINT-LOUIS

Référence du marché : N° F-1270 /14 Dénomination du marché : Acquisition de matériels roulants

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARChES

Nombre d’offres reçues : Quatre (04)

Cet avis d’attribution provisoire fait suite à l’Avis d’Appel d’Offres Ouvert paru dans le journal « Le Soleil » Edition n° 13 202 du Mercredi 28 et Jeudi 29 mai 2014.

AO_08/2014_S_ChRSL : Nettoiement général, entretien hygiénique et travaux de manutention • Montant de l’offre retenue : cinquante trois millions cinq cent vingt quatre mille huit cents (53.524.800) F CFA TTC • Nombre d’offres reçues : 01 SGSN (Société de gardiennage, de surveillance et de nettoiement) • Nom et Adresse de l’attributaire : SGSN (Société de gardiennage, de surveillance et de nettoiement) 9, Rue Blaise Diagne X Paul Holle Nord Saint-Louis, Sénégal La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de l’ARMP en vertu de l’article 88 dudit code, puis d’un recours au comité de règlement des différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la régulation des marchés publics en vertu de l’article 89 dudit code.

21 08 2014

Identification des attributaires et montant des offres retenues Numéros et Intitulés des lots

Attributaires Définitives

en Montant CFA/TTC

Adresses

Lot n° 01 : Trois (03) Véhicules berlines

CCBM Industries Espace Auto

26.700.000

Ave Lamine Gueye X Rue Marchand

Lot n° 02 : Deux (02) SERA/NECOScooters 125cm TRANS

2.600.000

Km 2,5 Bd du centenaire de la Commune de Dakar

La publication du présent avis est effectuée en application des dispositions de l’article 85 du décret 2011-1048 du 27 Juillet 2011 portant code des marchés publics.

Fait à Dakar, le 19 Août 2014 Le Directeur général

Le Directeur Docteur Diamé BOB

PubliSol 15 02 2011

REPUBLIQUE DU SENEGAL

Ministère de l’Economie, des Finances et Plan Direction Générale des Finances Direction de l’Investissement

AVIS D’APPEL D’OFFRES Projet d’Amélioration de l’Accès à l’Eau et à l’Assainissement dans trois zones rurales du Sénégal– « PEPAM-UE » REALISATION ET REhABILITATION DE 50 FORAGES DANS LES ZONES RURALES DE TAMBACOUNDA, SEDhIOU ET KOLDA Référence de publication : N° AOL/001/TVX/INF/2014 (EuropeAid/136-185/ID/WKS/SN) Le Ministère de l’Economie et des Finances, Ordonnateur National du FED, en relation avec le Ministère en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement, envisage d’attribuer un marché de travaux pour la réalisation et la réhabilitation de forages dans les zones rurales de Tambacounda, Sédhiou et Kolda dans le cadre du programme PEPAM-UE en deux lots sur financement du 10ième FED. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré au PSON/FED, 25, Rue Amadou Assane Ndoye X Saint Michel, Immeuble AMSA, BP 22034 Dakar-Ponty moyennant le paiement du montant non remboursable de 150 000 FCFA.

L’avis détaillé peut être consulté sur le site des marchés publics à l’adresse suivante : http:// www.marchespublics.sn ou être retiré au PSON/FED, 25, Rue Amadou Assane Ndoye X Saint Michel, Immeuble AMSA. Les candidats intéressés peuvent aussi envoyer une demande à l’adresse électronique : psonfed@gmail.com.

La date limite de remise des offres est fixée au 20 octobre 2014 à 10h.

D’éventuelles clarifications au dossier d’appel d’offres pourront être publiées sur le site Internet d’EuropeAid à l’adresse suivante : https://webgate.ec.europa.eu/europeaid/onlineservices/index.cfm?do=publi.welcome.

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I

nternAtionAl

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

CENTRAFRIQUE

UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINChOR

Affrontements entre soldats français et individus armés

RECTORAT ***** BP : 523 Ziguinchor Tel : 33.991.68.85 ****************** CELLULE DES MARChES PUBLICS

Avis d’Attribution Provisoire de Marché Ref: AON N° 07/PGF-Sup/UASZ/CPM Dénomination du marché : Appel d’Offre national (marché de fourniture) portant sur l’acquisition de deux bus de 60 places Lot unique : Acquisition de deux bus de 60 places Date de lancement : le 19Juin 2014 dans le journal « le soleil » Nombre d’offres reçues : deux (02) • TATA • CCBM INDUSTRIES Nom et adresse de l’attributaire provisoire et montant des offres retenues : N° Et Intitule des Lots

Attributaires

Montant en FCFA

Adresse

Lot unique

TATA

93.344.000 hThD

Sacré cœur 3 villa n°9434 bis Tél : 33.867.36.46

Délai d’exécution : Trente (30) jours à partir de la date de notification et de l’approbation du marché.

La publication de l’avis d’attribution est faite en application des dispositions du décret n° 20111048 du 27 juillet 2011 portant code des marchés publics.

Le Recteur 21 08 2014

République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Education nationale Direction des Equipements scolaires (DEqS)

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARChé 1. Référence du marché : AO N° F-02-DEqS /14 Dénomination du marché : Fourniture d’équipements en matériels de laboratoire (sciences physiques, chimie et SVT) et de reprographie de lycées et collèges 2. Nombre d’offres reçues : (13) Science &Technology Engineering (STE) - EDITIONS DES TROIS FLEUVES SAREDICA - AFRIQUE CONCEPTION DISTRIBUTION (ACD) SOFICA - FERMON LABO - UNITRADE - TOURE EQUIPEMENT OUMOU INFORMATIQUE - PICO MEGA - GENERAL LOGISTIQUE OFFICE INFORMATIQUE - BUROTIC DIFFUSION 3. Nom et adresse des attributaires provisoire et montant de l’offre retenue : Montant de l’offre Montant de après l’application l’offre retenue de la clause de F.CFA l’IC39.1 (F.CFA)

N° Lot

Attributaires

Adresse

Lot n°1 : matériel scientifique

AFRIQUE CONCEPTION DISTRIBUTION (ACD)

Ouest Foire Cité Xandar II Villa N° 4 Tél 33 821 21 06

559 084 000 TTC

470 527 360

OUMOU INFORMATIQUE

Avenue Blaise Diagne x 27 en face centre culturel Douta Seck Dakar Sénégal Tél : 33 889 88 14/ 33 823 79 46

84 893 920 TTC

72 430 052

Lot 2 : matériel de reprographie

4. Délai d’exécution : Soixante (60) jours après notification La publication du présent avis est effectuée en application à l’article 83, aliéna 3 du décret 2011-11048 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante puis dans un deuxième temps un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’autorité de régulation des marchés publics, en vertu des articles 88 et 89 dudit Code.

Le Directeur des Equipements Scolaires Amadou Bécaye DIOP 21 AOUT 2014

(AFP) - Des heurts ont éclaté, mardi soir, à Bangui, entre soldats français de la force européenne, Eufor, et des individus armés, et se sont poursuivis hier matin.

"Nos éléments qui patrouillaient, des bandits au Pk5 qui agissent à la nuit mardi soir, au Pk5 (quartier musulman tombante ou de jour et qu'il va falloir du 3ème arrondissement) ont été la détecter pour améliorer la situation", cible d'attaques verbales, puis de tirs déjà en voie de normalisation à Bangui, provenant d'individus armés. Ils ont ri- toujours selon cette même source. De posté à ces attaques et des heurts ont fortes détonations ont été entendues, suivi", a déclaré à l'Afp une source jusque tard dans la nuit, au quartier proche de la force européenne. "Ce PK5, dernière enclave musulmane dans (mercredi) matin, une marche regrou- la capitale. Des tirs d'armes automapant une centaine de personnes depuis tiques et d'armes lourdes se sont pourle Pk5 s'est dirigée vers le siège de la suivis mercredi matin, et des tirs spoMinusca (représentation de l'Onu à radiques étaient encore audibles à la Bangui). Ces personnes ont été repous- mi-journée en provenance de ce secteur, sées par l'Eufor et ont profité de la survolé en permanence par deux héliconfusion pour lancer une grenade sur coptères. "Nous avons été attaqués, nos éléments", a-t-elle poursuivi. "La cette nuit, par des éléments français de riposte a été vigoureuse et il est encore l'Eufor qui ont pénétré dans notre difficile de déterminer exactement ce concession, tué notre petit frère et blessé qui s'est passé dans l'autre camp. Il y a quatre personnes MAURITANIE YAHYA OULD HADEMINE, NOUVEAU PREMIER MINISTRE (AFP) - Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, investi pour un second mandat le 2 août dernier, a nommé, hier, un nouveau Premier ministre, Yahya Ould Hademine, ministre de l'Equipement et des Transports du gouvernement sortant, selon un décret présidentiel. Le Premier ministre sortant, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, avait auparavant présenté la démission de son gouvernement au chef de l'Etat lors d'une audience au Palais présidentiel, avait annoncé l'agence officielle Ami. "J'ai remis, Yahya Ould Hademine, nouveau Precomme il est de coutume, ma démission mier ministre mauritanien. au président", a déclaré M. Laghdaf, cité par l'agence. Le Premier ministre sortant, en fonctions depuis l'accession au pouvoir du président Aziz, en 2008, a adressé ses vœux de succès à la prochaine équipe. M. Aziz, réélu en juin avec près de 82 % des voix lors d'un scrutin boycotté par une grande partie de l'opposition, a prêté serment le 2 août pour un second mandat de cinq ans, promettant de continuer à lutter contre le "terrorisme".

EBOLA : LE LIBERIA SOUS COUVRE-FEU - (AFP) - Le Liberia était placé sous couvre-feu face à la progression inexorable de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qui provoque une psychose croissante à travers le monde, malgré l'absence de cas avérés hors du continent. Le coordinateur de l'Onu pour Ebola, Dr David Nabarro, était attendu dans la région pour se rendre dans chacun des pays touchés : d’abord, au Liberia où il compte enrôler les 7.500 Casques bleus dans la lutte, puis en Sierra Leone, en Guinée et enfin au Nigeria.

A Monrovia, capitale du Liberia, les 75.000 habitants se sont réveillés encerclés par un cordon de militaires et de policiers lourdement armés, à la suite du placement en quarantaine, pendant la nuit, du quartier.

Le coordinateur de l'Onu a indiqué qu'il se rendrait à Dakar pour rallier successivement à Monrovia, Freetown, Conakry et Abuja, accompagné par Keiji Fukuda, un responsable de l'Oms, afin de "revitaliser le secteur de santé" dans ces pays, mis à rude épreuve par l'épidémie. Sur le continent, les mesures de précaution se multipliaient, aboutissant à un isolement croissant des pays concernés. Seules trois compagnies aériennes internationales - Royal Air Maroc, Brussels Airlines et Air France desservent encore la Sierra Leone, selon le directeur général de l'Aviation civile, Abubakarr Kamara. Et une partie des personnels navigants d'Air France "n'ont pas souhaité effectuer leur mission" à destination de la Guinée, de la Sierra Leone ou du Nigeria, sans, pour l'instant, entraîner d'annulation de vols, selon un porte-parole de la compagnie. A travers le monde, une alerte chassait l'autre, aucun cas de contamination hors d'Afrique n'ayant été identifié jusqu'à présent.

NIGERIA : MUTINERIE DE SOLDATS QUI DEMANDENT DE MEILLEURES ARMES CONTRE BOKO HARAM - (AFP) - Un groupe d'environ 70 soldats nigérians a refusé de participer à une opération contre le groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du pays, exigeant d'être équipés de meilleures armes, ont indiqué, mercredi, plusieurs mutins à l'Afp. Les soldats ont reçu l'ordre, mardi, de quitter leur base de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno (nord-est), épicentre de l'insurrection islamiste, pour se diriger vers la zone de Gwoza, tout près de la frontière camerounaise, dont les combattants de Boko Haram se sont emparés il y a deux semaines après un raid sanglant. "Nous avons juré de ne pas bouger d'un pouce jusqu'à ce que nos supérieurs nous fournissent les armes nécessaires pour affronter et déloger Boko Haram qui en a de bien meilleures", a témoigné l'un des mutins sous le couvert de l'anonymat. "Boko Haram nous tire comme des lapins, parce qu'on ne nous donne pas les armes qu'il faut pour nous battre. Ça suffit comme ça", a déclaré un autre soldat, également sous le couvert de l'anonymat. Certains experts et des responsables politiques, comme le gouverneur de l'Etat de Borno, Kashim Shettima, ont déjà estimé que l'armement des militants de Boko Haram était supérieur à celui de l'armée. Des épouses et des enfants de militaires de Maiduguri avaient manifesté, il y a une dizaine de jours, pour protester contre le sous-équipement de leurs maris appelés à combattre les militants islamistes. "Pas d'armes pour nos maris, pas de déplacement à Gwoza ou tout autre lieu dangereux. Nous sommes fatiguées d'enterrer nos êtres chers", dénonçait une épouse, Thabita John. Le président nigérian, Goodluck Jonathan, critiqué pour son incapacité à combattre les islamistes et à retrouver les quelque 200 lycéenn qu'ils ont enlevées en avril a demandé l'accord du Parlement pour souscrire un emprunt d'un milliard de dollars (750 millions d'euros) à l'étranger pour améliorer rapidement l'équipement de l'armée. Mais la session parlementaire s'est achevée avant que cette demande ne soit examinée.

BLOC-NOTES mots

agenda dakarois

I

MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

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5

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

mots

fléchés

N° 2435

✍

II III IV V VI VII VIII IX X

2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N ° 12.393 HORIZONTALEMENT : 1.Crème pâtissière. 2. Une capitale africaine – Tissu solide. 3. Ceinture de soie – On la tourne pour oublier. 4. Dans l’air ou dans l’eau – Petit homme de l’art – Il passe à la Défense. 5. Violente rencontre – Il est fixé pour se retrouver. 6. Soldats d’Hitler – Mettre les voiles. 7. Philosophe grec – Note de musique. 8. N’est donc pas resté – Argile de couleur. 9. Pas encore étrennée – Il est au dessus de nos têtes. 10. Armoire au dessus de l’autel.

VERTICALEMENT : I. Porteur d’espoir. II. Elle est aussi portée par certains hommes – Elle est dansée en Andalou. III. On peut lui faire confiance – Cercle d’amis. IV. Bien là maintenant – Diminue l’impôt. V. Un gros pigeon – Fin d’infinitif. VI. Vidé au milieu – Excroissance charnue. VII. Que de dynamisme ! Article de sport – Petite surface. VIII. Partisan du désordre – C’est comme je vous le dis ! IX. Fleuve d’Afrique – Produit très sucré. X. En met plein la vue.

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. BLANQUETTE. 2. RIPOU – JOUG. 3. OPINER – TEL. 4. UPS – TUS – RA. 5. TU – FETER. 6. SERAC – HT. 7. LP – RAB – LAI. 8. LAC – SABOTE. 9. ERES – GAVER. SAPOTACEES. VERTICALEMENT : I. BROUTILLES. II. LIPPU – PARA. III. AMIE – CEP. IV. NON – FER – SO. V. QUETERAS. VI. RUTABAGA. VII. EJ – SEC – BAC. VIII. TOT – LOVE. IX. TUER – HATEE. X. EGLANTIERS.

horoscope BELIER

BALANCE

Bélier. (22 mars – 20 avril) Le ciel va augmenter votre tendance aux critiques. Justifiés ou pas, vos propos ne vont guère contribuer à détendre l’atmosphère familiale. Mordez sur votre langue pour le bien des vôtres.

Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 5 9 3

Balance (24 septembre- 23 octobre) Pleins feux sur votre situation matérielle ! Les influences planétaires vous seront très favorables, et vous pourrez faire fructifier habilement vos ressources. Les placements à court terme seront les plus lucratifs.

Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Cancer et Balance Chiffres de chance : 6 2 8

SCORPION TAUREAU Taureau. (21 avril – 21 mai) Vous aurez de la suite dans les idées.

Votre ténacité et votre acharnement vous permettront de mettre sur pied un projet ambitieux qui paraissait impossible à réaliser. Vous pourrez vraiment crier victoire.

Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 2 4 6

GEMEAUX Gémeaux. (22 mai – 22 juin) L’ambiance astrale de la journée vous agacera et vous poussera à des réactions désordonnées. Tâchez tout de même de vous montrer suffisamment responsable afin de d’éviter discordes et brouilles.

Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Bélier et Balance Chiffres de chance : 4 7 3

CANCER Cancer. (23 juin – 23 juillet) Animé d’une grande force et d’une volonté inébranlable, vous parviendrez tôt ou tard à vos fins. D’ailleurs, vous saurez vous montrer patient. Vous ne lâcherez pas prise tant que vous n’aurez pas obtenu satisfaction.

Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Vierge et Capricorne Chiffres de chance : 2 8 1

LION

Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Plusieurs astres vous enverront un appui inespéré qui va permettre l’extension de vos affaires. Mais ces mêmes astres exerceront un effet néfaste sur la santé. Ménagez vos nerfs, évitez surtout les explosions de colère.

Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 2 5 8

Solution N° 2434

Pensée du jour S'attacher aux résultats est cause de malheur et de misère. Le vrai sage ne s'occupe pas de ce qui est bon ou mauvais dans ce monde.

Ludwig van Beethoven

SAGITTAIRE Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) Tâchez d’exploiter au maximum l’influence euphorisante de l’ambiance astrale actuelle. Ainsi vous réagirez mieux en cas de difficultés professionnelles ou de soucis familiaux. Faites preuve de pondération.

Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Taureau et Lion Chiffres de chance : 8 3 2

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Le fruit défendu aura pour vous un goût particulièrement délicieux. Même si vous êtes libre, vous vous arrangerez pour donner à vos amours un petit air clandestin. Vous pourrez sans inconvénient donner libre cours à vos fantasmes.

Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Scorpion et Poissons Chiffres de chance : 6 2 4

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs.

Il vous propose de les retrouver.

VERSEAU

Lion. (24 juillet – 23 août) Ne vous embarquez pas à l’aveuglette dans des aventures périlleuses qui risquent de nuire à votre image de marque. Ce serait d’autant plus dommage que vous aurez envie de consolider votre position professionnelle.

Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Taureau et Verseau Chiffres de chance : 9 5 2

Verseau. (20 janvier– 19 février) Votre vie conjugale risque d’être mouvementée. Vous chercherez à dominer votre partenaire, et celui-ci (celle-ci) refusera de vous obéir au doigt et à l’œil.

Résultat : il y aura du grabuge à la maison !

Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Scorpion et Capricorne Chiffres de chance : 2 1 9

VIERGE

POISSONS

Vierge. (24 août – 23 septembre) Amoureux, vous serez comblés aujourd’hui. Vous aurez la possibilité de réaliser vos désirs les plus fous et les plus secrets. En famille, par contre, il y aura des grincements de dents.

Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Balance et Sagittaire Chiffres de chance : 9 3 4

Poissons. (20 février – 21 mars) Dans le travail, vous devrez faire face à des lenteurs administratives, à des retards et des contretemps qui mettront votre légendaire patience à rude épreuve. Ne pestez pas, tout s’arrangera.

Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Taureau et Lion Chiffres de chance : 2 6 4

Solution du jeu N°644 des 7 erreurs 5. La boucle d’oreille gauche de la baigneuse.

6. Le feuillage de l’arbre derrière la baigneuse.

7. Le placement de la montre au poignet du sauveteur au premier plan

HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 06H04 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H38 • Guéwé : 20H38 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

croisés

• PAR DIEUMBE NDIAYE

• FETE A SOUHAITER : ST. FABRICE • JEUDI 24 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le bracelet au poignet gauche de la baigneuse.

2. Le nombre d’arbres en arrière-plan.

3. La chaîne autour du cou du sauveteur au premier plan.

4. la longueur de l’ombre du sauveteur au premier plan.

LE SOLEIL JEUDI 21 AOUT 2014 PAGE 19

BLOC-NOTES

LE SOLEIL JEUDI 21 AOUT 2014 PAGE 20

nécrologie DECES

DECES

FAIRE-PART

Madame Veuve Mathilde DE BARROS, épouse LOPEZ et enfants ; Famille feue Martine DE BARROS SEMEDO ; Maître Pierre Landin DE BARROS, Magistrat à la retraite et enfants ; Monsieur et Madame Serge Landin DE BARROS et enfants en France ; Madame Joaquina Landin DE BARROS, DIALLO et enfants en Mauritanie et en France ; Monsieur Georges Landin DE BARROS, en France ; Maître Jean Silva et enfants ; Famille feue Khady DIOUF ; Madame Perpétue - PEPEHOUNSAN et enfants ; Monsieur Jean Pierre NOEL – PIERRE et enfants ; Monsieur et Madame Louis CHANTEPIE et enfants, à Béziers ; Famille Joseph LERES – BISHOPP ; Famille feu Capitaine Louis De Souza ; Monsieur Antoine Mendy, sœurs et enfants ; famille feu Auguste DIA ; Monsieur Ernest LOPEZ (NESS); Président de l’Association des Amis du Plateau, ont le regret de vous faire part du rappel à Dieu, survenu le dimanche 17 août 2014 à Dakar de leur fille, sœur, épouse, mère et amie

M. Jean Pierre NOEL, époux de la défunte, ses enfants Anne-Marie NOEL et son époux Justin BOISSY, M. Henri N0EL et sa conjointe Céline Casonato Diane NOEL et son époux Olivier CHRISTOPHE, Mr Barthelemy NOEL et son épouse Marie Louise Potin, M. Serge Olivier NOEL et sa conjointe Valérie Desclaux, M. Gérard NOEL et alliés Mathieu, Parents et alliés ont la profonde douleur de vous faire part du décès survenu le 17 août 2014 à Dakar de

Mme NOEL née Célestine LANDIN DE BARROS dite TITINE L’enterrement est prévu le vendredi 22 août 2014 au cimetière St Lazare de Béthanie Chapelle ardente à 14 H suivie de la cérémonie religieuse à 15H à la paroisse Saint Pierre de Baobabs.

Les condoléances seront reçues à la Sicap Sacré Cœur 1 Villa n° 8471 (Près de l’école IPG)

Mme Célestine DE BARROS épouse NOEL - PIERRE

Famille feu El Hadj Kader Guèye à Dakar et Saint-Louis, père du défunt, famille feue Adia Khady Néné Thioune à Dakar et Saint-Louis, mère du défunt, famille feue Adia Aminata Dieng à Dakar et Saint-Louis, Monsieur Amadou Kiffa Guèye, PCA Miferso, Madame Adia Maïmouna Guèye Cité Fayçal, Madame Adia Ramatoulaye Faye, Madame Adia Diéré Guèye, Sacré Cœur, Madame Adia Awa Cheikh Guèye à la Sicap Liberté II, M. Momar Anta Guèye à Saint-Louis, Mme Adia Néné Guèye, M. El Hadj Papa Guèye à Paris, Mme Adia Guigny Guèye, Mme Adia Khoudialo Guèye, Mme Adia Fatou Guèye, M. Mame Fara Guèye, M. Ndiaga Guèye, les familles Guèye, Sissokho, Thioune, Thiam, Niang ont la douleur et le regret de vous faire part du décès survenu le 14 août 2014 à Dakar de leur frère

Amadou GUEYE dit Doudou Docteur en droit public, vice consul du Sénégal à Madrid.

L'inhumation a eu lieu le 15 août 2014 à Sain-Louis.

Que la terre de Thiaka Ndiaye lui soit légère. Amen.

Fatiha + 15 Likhlass.

(22 fev. 14)

(21 Août 14)

• Chapelle ardente le vendredi 22 août 2014 à 14 heures suivie de la messe d’enterrement en l’église Saint Pierre des Baobabs à 15 heures.

• Inhumation au cimetière catholique Saint lazare de Béthanie .

DECES Le Rotary Club de Dakar «Doyen» Les Rotary Clubs du Sénégal, Les Rotary Clubs du District 9101 du Rotary International : Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Libéria, Mali, Sierra Léone, Sénégal ont le profond regret de vous faire part du décès de

• Les condoléances seront reçues à la Sicap Sacré Cœur 1 villa n° 8471, près de l’école IPG

DECES Les enfants et famille de feu BADAOUI et BAHIA OMAIS, la famille AKEL, la famille YACHROUTI, la famille SAFIEDDINE, la famille SMAILI, la famille MOURAD ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur belle-sœur, sœur, belle-mère et tante

Madame Bachira OMAIS survenu le mercredi 20 août 2014 à l’âge de 66 ans à Beyrouth, Liban.

(21 Août 14)

DECES Madame Veuve Mathilde LOPEZ née LANDIM DE BARROS à la Sicap Amitié I, famille et alliés, les familles LOPEZ, SANE, ANSA EMMIM, SEMEDO, DIAS, SAKHO, SALL et DIOP ont la profonde douleur de vous informer du rappel à la maison du père de leur regrettée filleule, cousine, belle cousine et amie.

L’enterrement aura lieu le vendredi 22 Août au Liban.

Les condoléances seront reçues les jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 Août 2014 de 15 heures à 21 heures au domicile de la défunte, au 47 Boulevard Martin Luther King x Corniche Ouest.

Que la terre lui soit légère.

Mme NOEL Célestine de BARROS dite TITINE Epouse du Past Président Jean-Pierre NOEL survenu à Dakar le dimanche 17 août 2014.

L'enterrement aura lieu le vendredi 22 août 2014 au Cimetière Saint Lazare de Béthanie, précédé de la Cérémonie réligieuse à 15h en l'Eglise Saint Pierre de Baobabs.

Les condoléances seront reçues à la Sicap Sacré Cœur 1, Villa N° 8471.

Madame Célestine Noël née LANDIM DE BARROS

«Partie pour rester gravée à jamais dans nos mémoires et nos cœurs de par l’oeuvre mémorable et monumentale qu'elle a accomplie, Priez poir Titine» (21 Août 14)

Ce dimanche 17 Août 2014 à son domicile sis à la Sicap Sacré cœur II Villa N° 8471 (en face Cours Privés IPG).

Chapelle ardente à partir de 14h ce vendredi 22 août 2014, suivie de la messe d’enterrement prévue à 15h30 en l’Eglise Saint Pierre de Baobabs puis de l’inhumation au Cimetière Saint Lazare de Béthanie.

(SPG)

Epouses, frères et sœurs, fils et filles, neveux, nièces, beaux-frères, belles-filles, amis fidèles, tous ensemble réunis 27 ans après pour se souvenir et prier pour que le Bon Dieu, Allah, t’accueille dans son paradis.

Madame Bachira OMAIS

Tous reconnaissants, nous témoignons et nous nous souvenons de Ibra MBAYE. Une récitation du Coran sera dite en sa mémoire ce jeudi 21 août 2014 à 9 heures à son domicile au Parc à Mazout, villa 13 bis, Colobane, Dakar.

survenu le mercredi 20 août 2014 à l’âge de 66 ans à Beyrouth Liban L’enterrement aura lieu le vendredi 22 août au Liban.

Les condoléances seront reçues les jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 août 2014 de 15 heures à 21 heures, au domicile de la défunte, au 47 Boulevard Martin Luther King x Corniche Ouest.

Que la terre lui soit légère.

21 août 1987 21 août 2014 27 ans déjà nous quittait

Ibra MBAYE

DECES Monsieur Issam OMAIS et ses enfants Imad, Ziyad, Abdel Nasser ainsi que leurs familles, ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur épouse et mère

(SPG)

annonces légales ETUDE Me PATRICIA LAKE DIOP, NOTAIRE A DAKAR 5 RUE VICTOR HUGO B.P. 21017 DAKAR PONTY CONSTITUTION DE LA SOCIETE STATUTS LE 31 JUILLET 2014 DENOMINATION : PYLONE SARL FORME : SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE

SOUVENIR ET PRIERES

CAPITAL SOCIAL : 100.000 FRANCS CFA divisé en DIX (10) parts sociales de 10.000 Francs chacune, numérotées de 1 à 10 entièrement souscrites, libérées et attribuées aux associés proportionnellement à leurs apports respectifs.

SIEGE SOCIAL : HLM Grand Yoff SHELTEN N° 1376 à DAKAR. COMMENCEMENT DE L ACTIVITE : Au jour de l'immatriculation de la société au Registre du Commerce.

R.C.: SN-DKR-2014-B- 14.430 du 14 Août 2014

Fatiha + 11 Likhlass (21 août 14)

SERVICE COMMERCIAL «LE SOLEIL» : 33 859 59 33 / 33 859 59 43

(SPG)

DUREE: 99 ans à compter de l'immatriculation de la société au registre du commerce.

APPORT EN NUMERAIRE : CENT MILLE (100.000) francs CFA.

Objet : - Le génie civil et les travaux publics : études, conception, réalisation, et finition - Les multiservices : prestation de services, transfert d'argent, change. - Le commerce en général Import export - L'achat et la vente de terrains; -La gérance immobilière.- Le transport en général.

La prise de participation par tous moyens dans toutes entreprises ou sociétés ayant un objet similaire, connexe ou complémentaire. ; Et généralement toutes opérations financières industrielles, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement, en totalité ou en partie à l'objet social ou à tout autre objet similaire ou connexe pouvant en faciliter l'exploitation et le développement.

EXERCICE SOCIAL: Du 1er Janvier au 31 Décembre de chaque année. Par exception, le premier exercice social commence à compter de l'immatriculation de la société au Registre du commerce jusqu'au 31 Décembre 2015.

GERANCE : Madame Awa WADE, demeurant à DAKAR, Rue 1 X 12 MEDINA est nommée gérante de la société pour une durée indéterminée.

Deux expéditions des actes de la société dont s'agit ont été déposées au greffe du Tribunal Régional de Dakar tenant lieu de Tribunal de Commerce.

POUR AVIS ET MENTION ME PATRICIA LAKE DIOP NOTAIRE -

BLOC-NOTES

LE SOLEIL JEUDI 21 AOUT 2014 PAGE 21

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KARATE

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

MOHAMED TAHAR MESBAH, PRESIDENT DE L’UFAK

« Les championnats à Dakar ont été une grande réussite » Le président de l’Union des fédérations africaines de karaté (Ufak) a tiré un bilan positif des 15èmes championnats continentaux de la discipline qui se sont achevés samedi à Dakar.

Pour l’Algérien Mohamed Tahar Mesbahi, la manifestation qui s’est bien déroulée a consacré l’Union des fédérations africaines qui vont parler le même langage à Brême où aura lieu le congrès de la Fédération mondiale.

L’organisation des récents cham- Dakar franchie, le karaté africain se pionnats d’Afrique de karaté à Dakar tourne désormais vers l’année 2015 a suscité des commentaires variés qui devrait être consacrée aux petites selon les acteurs concernés et la po- catégories. « En principe, nous avons sition occupée. Mais pour le patron en 2015 les championnats cadets-judu karaté continental, l’événement a niors, mais nous n’allons pas les orbien été managé par les responsables ganiser. Parce que nous avons, la préposés à la tâche, du début à la fin. même année, les Jeux africains à L’Algérien Mohamed Tahar Mesbahi Brazzaville » qui rassembleront 22 affirme que les championnats se sont disciplines sportives dont le karaté. bien déroulés si l’on prend en compte C’est donc en 2016 qu’auront lieu les plusieurs aspects : de la compétition prochains Championnats séniors à aux activités annexes comme les Libreville, la capitale gabonaise. stages d’arbitres et d’entraîneurs en Les championnats de Dakar ont été passant par le congrès de l’Union des l’occasion pour l’instance continentale fédérations africaines de karaté (Ufak) d’organiser son congrès ordinaire au organisé en marge des championnats. cours duquel un certain nombre de « J’étais parmi les partisans de ces sujets ont été débattus pour les fédéchampionnats et cette organisation rations présentes aussi bien pour le m’a donné raison car c’était une devenir de la discipline sur le contigrande fête », témoigne-t-il. Plusieurs nent que pour sa représentativité à facteurs expliquent la satisfaction du l’échelle mondiale. « Les championpatron du karaté africain qui a ajouté nats ont aussi été l’occasion pour nous que la compétition a été d’un très bon dirigeants, de nous rencontrer pour niveau avec de nouveaux pays qui se préparer les prochains championnats sont bien débrouillés malgré l’absence du monde de Brême et surtout de de grandes nations de karaté, des pays nous organiser pour les élections qui leaders de la discipline sur le conti- vont avoir lieu à cette occasion », rennent. Mais tout compte fait, le spec- seigne M. Mesbahi. Une discussion tacle auquel il a assisté pendant les préalable, gage d’une bonne entente trois jours de compétitions ainsi que avant de se rendre en Allemagne où les travaux effectués en marge de le congrès sera également électif. l’événement, ont largement suffi à L’instance mondiale renouvelle en convaincre le président de l’Ufak de effet son comité exécutif et l’Afrique, la réussite du rendez-vous de Dakar. comme les autres continents, a droit Il se projette maintenant sur le à 3 représentants, en plus du président prochain rendez-vous. Car l’étape de de l’Ufak qui est élu d’office vice-pré-

DEMI-FINALES DU CHAMPIONNAT

Saltigué (D) et Duc (M) pour poursuivre la défense de leurs titres

sident de la World karaté fédération (Wkf). Et selon M. Mesbahi, l’unité est déjà acquise puisque « nous avons été unanimes pour le choix de nos candidats et parmi eux, une grande figure du karaté africain, Souleymane Gaye. Nous ferons tout pour que ces candidats soient tous admis dans le bureau exécutif de la Wkf au terme des élections ». Une position, dit-il, réaffirmée devant le président de l’instance mondiale, Antonio Espinos qui a assisté aux travaux et à qui « nous avons donné une grande preuve de notre unité. Il a senti que nous étions unis et a promis de tout faire pour que ces candidats passent », ajoute-t-il.

Toutefois, une voix discordante a jailli au milieu de cette agitation, puisque le président de la Fédération égyptienne qui était à Dakar où ses combattants ont dominé le reste du continent a maintenu sa candidature pour intégrer le comité exécutif mondial.

Une candidature qu’Aymen AbdelHamid juge légitime eu égard aux résultats de son équipe. Ce qui lui fait dire qu’il veut « tirer le karaté africain vers le haut ». Un congrès donc qui promet d’être houleux à Brême où malgré l’unité affichée, le continent devrait présenter plus de 3 candidats à défaut d’un désistement d’un des prétendants.

Ousseynou POUYE

République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du Désenclavement

AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARChE Appel d’offres international n° D/976/A3 relatif aux travaux d’aménagement et de bitumage de la route JOAL-SAMBA DIA-DJIFFER (42 KM).

1. Date de lancement : 02/06/2014 2. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 09 COPRI CONSTRUCTION ENTREPRISES, SINCO, Groupement CGE*/SEFIANI, ARAB CONTRACTORS, Groupement MONTE ADRIANO*/SOTRACOM, Groupement CCC*/CDE, Groupement CSE*/SOSETER, AL KHARAFI, Groupement SINTRAM*/HOUAR. 3. Montant de l’offre retenue : 9.849.528.968 FCFA HT/HD soit 11.622.444.182 FCFA TTC. 4. Nom et identité de l’attributaire : Groupement SINTRAM*/hOUAR ; Lot. La colline Immeuble les dunes n°6 Sidi Maarouf - Casablanca - MAROC Tél : (05)-22-97-53-89 Fax : (05)-22-97-53-92 La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre un délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de AGEROUTE SENEGAL, en vertu de l'Article 88 dudit Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends placé auprès de l’organe chargé de la régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 89 dudit Le Directeur Général de l'AGEROUTE IBRAhIMA NDIAYE 21 AOÛT 2014

HANDBALL

L’avant-dernier acte du championnat national élite de handball se joue ce week-end à Dakar avec les demifinales programmées au stadium Iba Mar Diop. Les tenants du titre toujours en lice tenteront de rester en course, histoire de défendre leur bien le plus longtemps possible. Ainsi, en dames, le Saltigué qui a battu en quarts l’Ahvb Sokone (35-21) fera face au Duc, tombeur de Diamono sur le score étriqué de 19-18. Une finale avant la lettre entre deux équipes qui ont mené les débats tout au long de la saison et dont le vainqueur retrouvera l’équipe sortie victorieuse de l’autre demi-finale entre Diisso et le Stade de Mbour. Si l’équipe de Guédiawaye était attendue à ce niveau de la compétition, il n’en est pas de même pour les Mbouroises qui ont déjoué les pronostics pour s’inviter dans le carré d’as et rêvent d’une qualification en finale. Après avoir bien négocié le sprint final pour les playoffs avec notamment une place devant Diamono, les Stadistes ont hérité de l’Olympique de Diourbel qu’elles ont facilement dominé (29-11). Dimanche, elles feront face à une équipe de Diisso d’un autre calibre avec la ferme inten-

tion de passer au tour suivant, comme la Renaissance de Tivaouane qui avait atteint la finale de la coupe nationale la saison passée. Chez les hommes, le champion sortant poursuit également la défense de sa couronne. Le Duc qui a dominé l’Us Gorée par 31 à 23 se frottera dimanche à l’Us Rail qui a créé la surprise au tour précédent en dominant sur son terrain, le Saltigué (2119). L’autre demi-finale opposera l’Asfa et la Jeanne d’Arc. Larges vainqueurs du Stade de Mbour (38-19), les militaires sont toujours revanchards après avoir vu le titre leur échapper lors des deux dernières saisons alors qu’ils avaient les faveurs des pronostics. En face, la Ja se doit de confirmer après une bonne saison qui l’a vue se qualifier en finale de la coupe nationale où elle rencontrera …l’Asfa.

O. POUYE

Le programme : Dames : Samedi 23 août à 17h : Duc – Saltigué ; dimanche 24 août à 17h : Diisso – Stade de Mbour ; Hommes : Samedi 23 août à 16h : Duc – Us Rail ; dimanche 24 août à 16h : Asfa – Ja.

HIPPISME VAINQUEUR DE 5 COURSES

DONT LE GP DU CHEF DE L’ETAT

« Khadija », roi du Groupe 1 « Khadija » a réussi la plus belle performance de la saison en décrochant la plus importante épreuve de l’année, le Grand prix du chef de l’Etat.

Ce mâle de 4 ans est une propriété du Pr Sakhir Thiam, dont les chevaux ont une longue tradition de victoires sur ce grand classique. Et pour cause, son premier succès remonte à 1981, à l’hippodrome de l’ex-parc municipal des sports de Dakar, avec le cheval « Diamalaye II », en présence de M. Abdou Diouf alors président de la République. Le 22 juin dernier donc à Thiès, « Khadija » lui a offert un 13e titre sur l’épreuve-phare de la saison hippique.

Ce ¾ de sang est un rejeton de l’étalon « Card Green » et de la jument appelée « Maman ». C’est un cheval performant et très rapide, comme en témoignent ses 5 victoires.

Il s’est d’abord imposé à ses adversaires du Groupe 1 le 2 mars à l’hippodrome municipal de Thiès lors du Grand prix de la Lonase. Il a récidivé le 23 du même mois à l’hippodrome Tanor Anta Mbakhar de Rufisque.

Son 3e succès, il l’a signé le 13 avril sur la même piste rufisquoise. Il est ensuite revenu le 18 mai pour remporter sa 4e course à Rufisque lors du Grand prix du Premier ministre.

Il a enfin bouclé la boucle le 22 juin à Thiès en remportant haut la main le Grand prix du chef de l’Etat, sous

le drivage de Sidy Fall devant 19 concurrents, dont 8 autres de l’écurie du Pr Sakhir Thiam.

C’est ainsi qu’en plus de la 1ère place qui est allée à « Khadija », « Pr Oumar Bao » s’était classé 3ème et « Dares Salam » 4ème. Ce dernier cheval avait d’ailleurs remporté la saison écoulée ce même Grand prix du chef de l’Etat alors qu’il évoluait chez les poulains de 3 ans. « Khadija » a rapporté à son propriétaire un gain de 9.080.000 FCfa dont 6.000.000 FCfa rien que pour le Gp. Il est actuellement en train de jouir d’un repos bien mérité dans son écurie basée à Niague, sous la surveillance de son entraîneur « Phaco », en attendant la réouverture de la saison en décembre 2014 ou janvier 2015.

El H. Yamar DIOP

ATHLETISME

Bolt : « Je peux faire mieux » Interrogé par Le Parisien, Usain Bolt, qui reprendra la compétition le 28 août, se voit bien réussir à abaisser ses records du monde du 100m (9"58) et du 200m (19"19). « J’en suis persuadé. Dans les saisons à venir, je vais encore plus focaliser mon attention sur les petits détails. Le problème, c’est que je n’y prends souvent pas garde. Je l’ai vu les années passées où les petites causes ont eu de grands effets. Donc, je suis sûr que je peux faire mieux, estime le Jamaïcain. Je ne veux pas dire oui. Chaque année, j’entends des gens déclarer : « Je peux le faire. » Et ils le font. J’ai arrêté de me fixer des limites. Pour moi, tout est possible et je vais continuer à repousser ces limites. » Interrogé sur le sujet du football, le sprinteur, grand fan de Manchester United, n’a en revanche pas beaucoup d’intérêt pour le Psg et ses stars. « Je ne m’intéresse pas au championnat français. Le Psg, c’est le club de Zlatan Ibrahimovic ? Ah, Ok, c’est bien pour eux… », a-t-il ainsi répondu…

FOOTBALL OLYMPIQUE DE NGOR

Rémi Juteau fier de la mobilisation des Lébous autour de l’équipe C’est un président Rémi Juteau partagé entre déception et satisfaction au lendemain de la finale de Coupe du Sénégal perdue dimanche dernier devant l’As Pikine. Certes, il aurait voulu remporter ce trophée pour faire plaisir à la communauté « léboue de tout Dakar » qui s’est mobilisée comme un seul homme derrière l’équipe, mais il reconnaît sportivement le mérite de son adversaire, l’As Pikine mieux soutenue, d’après lui, pour remporter ce trophée. « On est un peu déçu du résultat, mais pas du déroulement du match, parce qu’il faut un vainqueur », philosophe le président de l’Olympique de Ngor. Rémi Juteau est d’autant satisfait de la prestation de son équipe qu’elle a tenu en échec son adversaire qui était considéré comme favori dans cette finale de la Coupe du Sénégal qui clôturait la saison. Et, en bon sportif, il félicite son homologue de l’As Pikine, Modou Fall. Il reconnaît, en fait, que les Pikinois « étaient plus réalistes devant le but », mais son équipe avait « plus d’occasions » qu’elle n’a « malheureusement pas su exploiter ». De manière générale, Rémi Juteau est satisfait parce que son équipe qui se « battait il y a deux à trois mois pour le maintien a complètement évolué ».

C’est, en tout cas, le sentiment de M. Juteau au lendemain de la finale, la deuxième de son club, 51 ans après celle perdue face à l’Us Rail en 1963.

Pour trouver des excuses, il déplore

le fait de ne pas disposer de gazon synthétique au niveau de son stade pour se préparer, contrairement à son adversaire de dimanche dernier.

Et c’est parce que son équipe a préparé la finale à Demba Diop que le niveau de jeu a évolué. Une préparation qui a naturellement coûté une belle somme au club, puisque il a fallu débourser « 20.000 FCfa par séance d’entraînement pour la location du stade Demba Diop ».

Voisins de Yoff et Ouakam Rémi Juteau saisit l’occasion pour remettre au goût du jour une veille doléance. Etant le seul club professionnel de la Ligue 1 à recevoir sur terre battue, le président de l’Olympique de Ngor appelle les autorités municipales de Dakar à doter le stade d’une pelouse synthétique. Car, « on ne peut faire une bonne équipe si l’on n’a pas de terrain en gazon synthétique », regrette-t-il. A ce sujet, tout ce que sait M. Juteau, c’est

La grande mobilisation de ses supporters n’a pas suffi à l’Olympique de Ngor pour décrocher son premier titre en Coupe du Sénégal

que « la mairie de Dakar a fait un appel d’offres … et que les travaux devraient démarrer en octobre ou novembre, après l’hivernage, en tout cas ». Il dit avoir eu la confirmation du maire de Dakar, Khalifa Sall. En attendant de voir ce rêve se réaliser, le président de l’Olympique de Ngor pense que « ce serait une énorme avancée d’avoir cette pelouse synthétique ». Dans tous les cas, il est certain que si son terrain était équipé d’une pelouse synthétique, elle n’aurait pas perdu cette finale.

Si les Ngorois sont satisfaits de la mobilisation des populations du vil-

COUPE DE LA CAF

Des renforts attendus de la Côte d’Ivoire et du Mali Africain l’année prochain, avec quelle équipe aborder la saison 2014-2015, et particulièrement avec quel coach ? Une question d’actualité d’autant que le coach de l’Olympique de Ngor, Sidath Sarr, qui est sur le banc depuis 4 ans, est en fin de contrat. Mais pour rassurer son monde, le secrétaire administratif du club, Abdoulaye Diaw, révèle que son contrat est en voie d’être renouvelé. Dans tous les cas, le président du club, Rémi Juteau, est prêt à continuer avec le technicien, même si le dernier mot revient à Sidath Sarr qui fait l’unanimité à Ngor. Par ailleurs, en prévision de la Coupe de

la Caf à laquelle son club prendra part en février prochain, le président de l’Olympique de Ngor dit attendre des joueurs de la sous-région pour renforcer le groupe qui perdra inévitablement des éléments. « On aura beaucoup plus de rentrées que de départs. J’ai déjà des joueurs qui viennent du Mali de la Côte d’Ivoire, je ne connais pas leur nom, encore moins leur valeur. C’est notre direction technique qui va s’en occuper.

Des départs, il y en aura à coup sûr.

Il y a déjà Yannick Gomis qui est sur les tablettes de plusieurs clubs français, mais on va se renforcer ».

A. SAMBOU

MAMADOU NDOYE (PRESIDENT COMITE DES SUPPORTERS)

« Déçus mais fiers de notre équipe » « Nous sommes globalement déçus, mais nous sommes fiers de notre équipe », résume Mamadou Ndoye le président du comité des supporters du club de l’Olympique de Ngor. « Déçus parce que nous voulions remporter cette coupe pour les populations de Ngor, Ouakam et Yoff qui nous ont soutenus », ajoute M. Ndoye. Mais, malgré cette déception, il a particulièrement noté une satisfaction par rapport au comportement de la population de Ngor qui a accueilli les perdants en héros. « La population est sortie en masse et a réservé un accueil chaleureux à l’équipe.

A l’entrée du village, il y a eu une haie d’honneur pour accueillir l’équipe dans la liesse populaire », révèle le président des supporters du club de Ngor frappé par la « cohésion des supporters du village et ses voisins.

Une mobilisation qu’il a notée « depuis la qualification pour la finale, à St-Louis ». Il révèle que pour préparer cette finale, les supporters de ces trois villages de la banlieue dakaroise se réunissaient régulièrement pour harmoniser leur plan de soutien à l’équipe. « On a fait un travail remarquable en insistant sur le discours de la non-violence au stade quel que soit le résultat de la rencontre ». Et ce match (contre la violence), Ngor l’a superbement remporté. Ce qui est un autre motif de satisfaction…

A. SAMBOU

Sidath Sarr devrait rester sur le banc de Ngor pour conduire l’équipe en Afrique.

lage de Ngor et leurs voisins de Yoff et Ouakam lors de la finale, ils sont cependant déçus du manque de contribution de la mairie de Dakar.

Ce d’autant que leur adversaire aurait reçu une aide de la part de la mairie de Pikine évaluée à une dizaine de millions de FCfa pour préparer la finale. En termes de mobilisation, même si Pikine, compte tenu de sa densité démographique, a déplacé plus de monde, les Ngorois ont pu compter sur toute la communauté lébou de Dakar. « Pikine fait 1 million et demi d’habitants alors que le village de Ngor fait 13.000 habitants. Donc. on ne pouvait pas les combattre sur ce plan. Avec les anciennes gloires, les notables du village, les Diaraf, on a réussi à rassembler autour de l’équipe les villages de Ouakam, Ngor et Yoff, et surtout le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, qui nous a donné un gros coup de main. Il a unifié tout ce qui est Lébou de toute la presqu’île de Dakar, derrière nous. Notre défi, c’était d’effacer cette contreperformance de 1963, il y a 51 ans et puis prouver que notre 2e place en championnat l’année dernière, était méritée. C’est vrai, cette année, on avait un championnat beaucoup plus difficile, mais on a prouvé qu’on était l’une des meilleures équipes du Sénégal. Avec ces résultats, on arrive à fédérer tout le monde autour du club. Et rien que pour cela, je suis très fier », se réjouitil. Vice-champion dès sa première saison parmi l’élite, l’Olympique de Ngor a confirmé cette année qu’elle est là pour jouer les premiers rôles.

Ansoumana SAMBOU

TRANSFERT

Eto’o n’ira pas à l’Ajax Aperçu il y a quelques jours dans les tribunes de l'Amsterdam Arena sur l'invitation du directeur sportif de l'Ajax Marc Overmars, Samuel Eto'o avait vu son nom lié à celui du club néerlandais. Les quadruples champions des Pays-Bas en titre avaient reconnu que des contacts sérieux existaient bien avec la star camerounaise également convoitée par plusieurs formations en Europe et aux Etats-Unis. Selon le site du quotidien De Telegraaf, l'Ajax a coupé court aux discussions hier soir, face au manque de réactivité et aux exigences trop importantes de l'ancien buteur du Fc Barcelone ou plus récemment de Chelsea.

Le Barça interdit de recrutement Le Fc Barcelone ne pourra pas recruter le moindre joueur jusqu'en janvier 2016. La Fifa a confirmé sa sanction prononcée en avril dernier malgré l'appel formulé par le club catalan. Les Blaugranas conservent tout de même tous leurs joueurs recrutés cet été, à l'image de Luis Suarez ou Ivan Rakitic. « Après constatation d'irrégularités répétées dans le cadre de transferts de joueurs mineurs depuis 2009, le Fc Barcelone devra observer une interdiction de recrutement concernant des joueurs nationaux et internationaux durant deux fenêtres de transferts consécutives, à compter de janvier 2015 », annonce le site officiel de la Fifa. En plus de devoir rester inactif lors des deux prochains mercatos, le club présidé par Josep Maria Bartomeu devra s'acquitter d'une amende de 400.000 euros pour régulariser sa situation.

23 ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015 « ENSEMBLE POUR LE SENEGAL »

Le « 12ème Gaïndé » sonne la mobilisation Cet après-midi à 16h, sera lancé dans le salon d’honneur du stade L.S. Senghor de Dakar, le programme « Ensemble pour le Sénégal ». Il s’agit en fait d’un vaste mouvement de mobilisation de tous les présidents de cellules du « 12ème Gaïndé », afin d’aider les « Lions » à renouer avec succès avec leur pelouse du stade Senghor. En effet, après une suspension d’un an suite aux incidents qui avaient marqué le match Sénégal – Côte d’Ivoire d’octobre 2012 en éliminatoires de la Can 2013 et suite aux travaux de réfection qui y ont été effectués, le stade L.S.S est fin prêt pour accueillir l’équipe entraînée par Alain Giresse, le 5 septembre prochain lors de son entrée en matière face à l’Egypte sur le dur chemin qui mène à la phase finale de la Can 2015 prévue au Maroc.

Les supporters des « Lions » qui n’avaient plus suivi les rencontres délocalisées de leurs favoris (en Guinée puis au Maroc) qu’à travers la télé, ne veulent pour rien au monde rater ces retrouvailles. C’est pourquoi ils sonnent la mobilisation et, d’après leur communiqué qui nous est parvenu, tous ceux qui se présenteront à la réunion de cet après-midi devront être habillés aux couleurs nationales, en vert, jaune et rouge.

Pour rappel, Alain Giresse communiquera mardi prochain 26 août, la liste des joueurs appelés à disputer ce match d’ouverture du Groupe G contre l’Egypte et celui contre le Botswana, 4 jours plus tard, à Gaborone pour le compte de la 2ème journée.

Côte d’Ivoire – Sierra Leone du 6 septembre délocalisé ?

La fièvre hémorragique Ebola n’en finit pas de perturber la programmation de certains matches des 2 premières journées des éliminatoires de la Can 2015 prévue au Maroc. On sait que la Guinée (un des pays les plus touchés par le virus) a décidé de disputer sa première sortie face au Congo, au Maroc. Sur instruction de la Caf, la Sierra Leone (autre foyer d’Ebola) est également appelée à se trouver un terrain neutre pour son match de la 2ème journée face à la Rd Congo. Et voici que la Côte d’Ivoire où pourtant le virus n’est pas présent, a décidé, par précaution, d’interdire « jusqu’à nouvel ordre » toutes les compétitions sportives internationales sur son sol. Si, à très court terme, c’est le match de coupe de la Caf entre Séwé Sport et les Zambiens de Nkana Red Devils prévu ce samedi qui est menacé, à plus ou moins longue échéance, c’est bien la première sortie des « Eléphants » dans le Groupe D des éliminatoires de la Can 2015, le 6 septembre prochain, face à … la Sierra Leone qui risque d’être délocalisée.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

S ports

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

LE SOLEIL - JeuDi 21 Aout 2014

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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