Soleil du jeudi 7 aout 2014

Page 1

L’AUDIENCE DU PROCES KARIM WADE SUSPENDUE

JEUDI 7 AOUT 2014

44 è m e ANNÉE • N°13260 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

RETOMBÉES DU SOMMET ETATS-UNIS/AFRIQUE

La Banque mondiale finance une centrale de 96 MW à Tobène

PAGE 3

Macky Sall membre du Groupe consultatif pour l’afrique

Le délibéré sur « l’incompétence de la Crei » rendu le 18 août PAGES 10 - 11

Bibo Bourgi dispensé de comparution pour la durée de l’examen des exceptions FETE DE LA KORITE

488 détenus bénéficient de la grâce présidentielle PAGE 3

Les ressources mobilisées en hausse de 8,1 % en juin

PAGE 8

CHANGEMENTS CLIMATIQUES

MAHAMMED DIONNE, PREMIER MINISTRE

« Des infrastructures inscrites dans le Pse seront livrées en 2015 »

PAGE 3

Les Usa annoncent 50 milliards de FCfa pour l’Afrique et l’Asie PAGE 5 COUPE DU SENEGAL DE FOOTBALL

L’As Pikine déjà dans sa finale

PAGE 22

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

GESTION BUDGETAIRE


2

I DEES & R EFLEXIONS

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

La petite bataille des jardiniers du technopole n’est-elle pas une grande bataille pour l’économie verte ? Par Cheikh Tidiane MBENGUE *

Préservons ce qui reste du Cap-Vert La région du Sénégal dans laquelle nous dakarois, nous vivons s’appelle la région du Cap Vert. Peu de Sénégalais se sont déjà demandé pourquoi on l’appelle Cap Vert. Un historien me disait que c’est parce que la presqu’ile fut jadis recouverte d’une luxuriante végétation parsemée tout autour de nombreux lacs aujourd’hui presque tous asséchés, devenus des lieux d’habitation inondables. La construction de l’autoroute à péage, qu’il faut beaucoup saluer, peut tout de même nous amener à nous demander s’il n’y avait pas une autre façon de faire que de détruire toute la belle végétation qu’on avait entre Cambérène et la Patte d’oie, sur le côté gauche de l’ancienne route nationale, en venant vers la Patte d’oie, et de l’ensevelir dans un tas de gravats, de sable, de béton et de bitume. On a vu à travers le monde des infrastructures routières passer pardessus le paysage naturel et ainsi le conserver. Et quand ce paysage naturel est constitué d’eau, un panorama féerique apparait la nuit quand les lumières bordant la voie s’y reflètent. Au vu de cette façon de faire, qui n’a pas du tout cherché à persévérer l’environnement, toute personne consciente de la nécessité d’intégrer cette donnée dans tous les programmes infrastructurels ne peut pas manquer d’être alarmée quand on parle de construire sur le site du technopole de Dakar. Qui, arrivant à Cambérène, et venant de l’intérieur du pays, n’a pas mainte fois senti cette agréable fraîcheur qui vous accueille à l’entrée de Cambérène, depuis le technopole ? Cette fraîcheur ne vient pas de la mer, car on l’aurait sentie depuis Rufisque, elle vient incontestablement de la belle végétation sauvage de la zone, à laquelle s’ajoutent les merveilleuses plantes de nos laborieux horticulteurs ou fleuristes installés le long de la route. Aussi, on sait que le couvert végétal joue un rôle essentiel dans l’assainissement de l’air que nous respirons (les plantes absorbent le CO2 que nous produisons notamment par les gaz d’échappement des véhicules ou simplement par notre respiration naturelle, et rejettent de l’oxygène que nous respirons). Le site naturel du technopole est donc essentiel pour la dépollution de notre capitale. Un autre intérêt du site est qu’il permet la récupération d’une bonne partie des eaux fluviales qui autrement iraient inonder bon nombre d’habitations.

Pour être honnête, beaucoup, et nous en faisons partie, ne savent pas exactement où, sur le site du technopole, la fameuse arène nationale est prévue, nous ne pouvons donc nous avancer sur le fait que cette future arène détruira ou non le charmant et fort utile cadre écologique actuel du site. Arène nationale ou aquaculture En tout état de cause, il nous semble curieux que l’on ait d’abord pensé à deux projets d’occupation que sont d’abord le technopole (zone d’accueil d’entreprises) qui d’ailleurs a été un fiasco car le site est pour une large part non aedificandi), ensuite à une arène. En tant que sénégalais gros mangeurs de riz et de poissons, moi j’ai toujours pensé à la riziculture au moment de passer à côté. (J’espère que des Fallènes et Diagnènes ne me lirons pas) Et pour le poisson, le compatriote sérère, jardinier vendeur de plantes que j’ai visité il y a quelques jours, m’a agréablement surpris : à côté de sa belle pépinière, il a aménagé un bassin rempli de poissons qu’il élève et qu’il a trouvés dans la grande étendue d’eau qu’abrite le site ; il fait sa pisciculture intégrée à sa pépinière, et dit-il les poissons qu’il élève deviennent très gros et peuvent lui rapporter des revenus non négligeables. Ne peut-on pas faire sur le site du technopole, en grand, ce que ce compatriote fait en petit ? On sait que les poissons raffolent des larves de moustiques et que l’eau stagnante du technopole est l’un des plus gros producteurs de moustiques de Dakar, ce qui fait d’ailleurs que beaucoup d’habitants de la belle cité Fayçal ont fini par abandonner leur cité. En vérité, penser à une arène semble plus naturel quand on passe dans la zone sablonneuse de Bambilor à Bayakh, où il est difficile de trouver un caillou ou une brique pour casser des têtes (nous pensons au malheureux jeune supporter de lutte qui a été tué à la fin d’un combat de lutte, paix à son âme), mais facile de remplir des sacs de sable pour garnir un « ring de lutte ». Le poisson constitue une de nos principales ressources, un de nos rares avantages comparatifs, que nous devons davantage mettre à profit. La consommation de poisson d’élevage a fini par supplanter le poisson de pêche au niveau mondial. Les changements climatiques commencent à rendre la vie de plus en plus dure à nos pêcheurs utilisant des moyens essentiellement artisanaux, voire rudimentaires. Récemment des compatriotes pêcheurs, de

Guet Ndar, ou des parents Lébous pêcheurs de Thiaroye ont encore péri dans une mer en furie. Dans cette perspective sombre l’aquaculture doit être une orientation prioritaire pour notre pays. Ce serait peut-être exagéré de dire que l’élevage de poissons, la pisciculture est à la pêche ce que l’élevage animalier est à la chasse primitive, ce que l’histoire est à la préhistoire…, mais il y a de cela. Que dirait-on de l’homme si au 21è siècle on continuait encore à courir derrière les moutons ou les bœufs en pleine campagne pour s’offrir un steak ? Ne peut-on pas rêver qu’en plus de distribuer des semences à l’approche de l’hivernage à nos compatriotes sénégalais en préparation d’activités culturales qui dureront seulement quelques mois, (s’il pleut) qu’on puisse doter nos compatriotes, comme le précédent jardinier sérère du technopole, de moyens d’ensemencer leur bassin d’élevage de poissons, en intégra-

tion avec leur activités de jardinage, laquelle activité pourrait durer toute l’année. Ne peut-on pas rêver pouvoir « caresser dans le sens du poil » et faire en sorte que notre pays deviennent un pays plein de fermes aquacoles d’où sortiront d’innombrables poissons destinés à satisfaire non seulement notre consommation locale qui fait face à la raréfaction sans cesse croissante des prises de poissons, mais aussi les besoins d’exportation dans la sous-région et dans le reste du monde. En réalité il s’agit d’une question vitale de sécurité alimentaire. En effet, l’Institut international pour l’environnement et le développement (Iied) dans un dossier intitulé : « Le changement climatique au cours du développement » tire la sonnette d’alarme sur l’épuisement des stocks de poissons qui plane sur l’Afrique et cite le Sénégal, le Malawi, la Guinée et l’Ouganda parmi les pays où le poisson représente plus de

27% de la consommation quotidienne de protéines comme pays vulnérables face aux changements climatiques pouvant entrainer ne forte baisse des prises de poisson. Bravo les jardiniers ! Pour revenir aux jardiniers, la belle lisière fleurie du cimetière chrétien qui borde la Voie de contournement nord (Vdn) est à inscrire à leur actif, contrastant avec ce qu’est devenu le terre-plein jadis bien orné de plantes du temps de l’ancien régime, asséché après le court moment pendant lequel on voyait des camions-citernes arroser. Nos braves jardiniers eux sont toujours là et sont obligés d’entretenir leur plantes parce qu’ils vivent de cela. Qui n’a pas fait attention aux abords de l’autoroute entre la Pâte d’Oie et le pont à hauteur de la Caserne des Sapeurs Pompiers où presque les seuls arbres que l’on peut voir sont des invendus de jardiniers déguerpis (cocotiers, filaos…) ?

CHRONIQUE Par ailleurs Par Alassane DIAWARA

L’Obamacare e président Barack Obama a mobilisé plus de 30 milliards de dollars en aide publique et investissements privés pour le développement de l'Afrique. Il a appelé la cinquantaine de dirigeants africains présente à Washington à créer un environnement politique et économique propice aux affaires. C’est une véritable couverture financière universelle pour le continent économiquement malade depuis belle lurette et qui était en attente de soins intensifs. Les chefs d’Etat ne s’y sont pas trompés d’ailleurs et ont répondu en masse sauf quelques bannis qui ont de quoi se réajuster et prendre le train en marche. L’enthousiasme et l’espoir suscités par ce sommet prouvent que nos autorités ont saisi les enjeux et pris conscience que l’Afrique a une réelle chance de s’arrimer à la mondialisation galopante des économies et de standards de développement. C’est quelque part une prime à la bonne gouvernance qui prend pied sur le continent. L’Afrique de 2014 est loin de celle dite des pères de l’indépendance. Une indépendance qui ne leur a donné en réalité que le drapeau et l’hymne national et qui avait amené Axelle Kabou dans un célèbre livre d’accuser les présidents africains de refuser le développement, puisque, ayant identifié les problèmes du sous-développement de l’Afrique, ils refusaient d’appliquer les solutions idoines se complaisant dans la jouissance du pouvoir et du lucre. C’est qu’en cinquante ans d’indépendance, l’Afrique a perdu plusieurs années à se chercher à cause de l’analphabétisme de la grande masse mais surtout des difficultés de l’élite à s’émanciper des modèles de développement au service de l’ancienne métropole. L’indépendance dans la dépendance au détriment des couches populaires, pourvu que les intérêts des milieux économiques coloniaux soient préservés. Le système de parti unique a été encouragé et même instauré au nom d’un soit disant impératif de cohésion nationale et de nécessité de développement qui finit par se transformer en dictature sanguinaire civile ou militaire. Pendant plus d’un demi siècle, les élites se sont arrimées aux standards de vie souvent plus élevés que ceux des dirigeants des pays les plus développés alors que les populations croupissent dans la misère la plus noire sans pouvoir se garantir un repas par jour. Combien de dirigeants africains délaissaient hôpitaux et les médecins autochtones pour aller se consulter dans les

L

cliniques privées européens dont une seule nuit suffisait à construire et équiper un centre de Santé ? Combien sont-ils à aller passer des vacances en Europe à coup de millions alors que les populations au nom desquelles ils exercent le pouvoir pataugent dans les eaux de pluie et les maladies hivernales ? L’Afrique a connu un grand bond en avant du discours de la Baule à nos jours, avec une génération de dirigeants qui ont peu à voir avec le système colonial et beaucoup plus préoccupés que leurs pères par le devenir du continent. L’instauration de la transparence, la liberté d’association et d’expression ont eu pour conséquence majeure le respect de la démocratie plurielle et des droits de l’homme. La cohabitation des pouvoirs et contre pouvoirs est devenu une règle respectée sur le contient et l’étape importante à franchir reste la limitation des mandats électifs et la sécurisation des constitutions contre les tripatouillages partisanes. L’exercice des plus hautes fonctions étant ouvert à tous dans des règles transparentes et garanties est de nature à susciter des vocations de l’élite intellectuelle africaine prompte à n’y a guère longtemps à s’exiler en occident pour mieux s’épanouir ou éviter les foudres du pouvoir. La liberté de la justice aussi est devenue une réalité avec de jeunes magistrats particulièrement audacieux qui se battent, tous les jours, pour garder leur indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, contribuant à la stabilité et la crédibilité des pays. Une opinion publique africaine sous l’impulsion des Ong est en train d’émerger à la faveur des réseaux sociaux et exprime les mêmes exigences sociales que les autres peuples du monde ce qui passe par les critères de gestion universellement reconnus que sont, entre autres, l’équité, la justice et la transparence. Les premières résolutions de cette première rencontre Afrique/Etats-Unis donnent à espérer que les dirigeants africains ont pris l’exacte mesure des priorités que sont les infrastructures de base dont l'énergie, la maîtrise de l'eau, les grands ouvrages, la banque ou des technologies de l'information. La victoire contre l’insécurité semble être dans une bonne perspective avec sa réduction drastique à quelques poches sporadiques grâce à la conjugaison des efforts de tous les hommes épris d’un monde de paix, de justice et d’équité.


LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

P OLITIqUE & I NSTITUTIONS

1ER SOMMET ETATS-UNIS – AFRIQUE

La Banque mondiale finance une centrale de 96 MW à Tobène Le président de la République, Macky Sall a reçu Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, lors de sa visite à Washington où il a participé au 1er Sommet AfriqueEtats-Unis d’Amérique. A cette occasion, l’Ifc, membre du Groupe de la Banque mondiale, qui est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé (Ndlr) a décidé de financer la centrale électrique de 96 mégawatts Tobène, annonce un communiqué du service de presse de la Présidence. A la suite de la rencontre entre le président Macky Sall et le président de la Banque mondiale, un nouveau partenariat a été scellé, hier, dans le secteur de l'énergie. L’Ifc, la branche du secteur privé du Groupe de la Banque mondiale, a signé, hier, un accord de finance-

ment de 93,4 millions d'euros avec Melec PowerGen pour développer la centrale électrique de Tobène, indique la source. Le projet fournira de l'électricité à plus d'un million et demi d'habitants du Sénégal. Situé à 90 kilomètres au nord-est de Dakar, le producteur d’énergie indépendant de 96 mégawatts (Ipp) a été conçu pour fournir l'électricité nécessaire aux consommateurs et aux entreprises au Sénégal. «Le Groupe de la Banque mondiale a jeté les bases pour faire un investissement à long terme dans le secteur de l'énergie au Sénégal. Nous nous réjouissons de contribuer à la croissance économique soutenue du pays avec nos

Un contrat d’achat Le financement comprend un prêt de 28,5 millions d'euros pour le compte de l’Ifc, 25 millions d’euros de crédit syndiqué du Fonds Emerging Africa Infrastructure du Royaume-Uni (Eaif), 25 millions d’euros de prêt syndiqué de la Société financière de développement des Pays-Bas (Fmo) et un prêt équivalent à 14,9 millions d’euros de la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad). La société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec) a signé un contrat d'achat d'électricité de 20 ans pour l'électricité générée, annonce le document reçu. El.H. A. THIAM

« Des infrastructures inscrites dans le Pse seront livrées en 2015 »

‘’L’année 2015, c’est l’échéance pour la mise en service de la première phase du nouveau parc industriel, une Société du domaine industriel de Dakar(Sodida) en plus grand, destinée à héberger à Diamniadio, les entreprises chinoises candidates à la délocalisation de milliers d’emplois au Sénégal’’, a indiqué le Premier ministre Mahammed Ben Abdallah Dionne dans un entretien avec le journal Intelligences Magazines du mois d'août. Le Premier ministre a, par ailleurs, assuré que 2015 devrait également être l’année de lancement du Tram-

way et Train express régional (le Ter) reliant l’aéroport international Blaise Diagne de Diass à la ville de Dakar via Diamniadio, Rufisque, Mbao et Pikine (banlieue) en 34 minutes. ‘’Dans la rénovation urbaine, nous verrons comment sera Diamniadio à chaque étape : en 2015, 2016 et en 2017’’, a souligné M. Dionne, rappelant que la société immobilière Ge-

Macky Sall dans le nouveau Groupe consultatif pour l’Afrique

partenaires en menant à bien le projet Tobène», a déclaré M. Sami Soughayar, Pdg de Matelec.

MAHAMMED BEN ABDALLAH DIONNE, PREMIER MINISTRE

Quelques infrastructures figurant parmi les 27 projets phares du Plan Sénégal émergent (Pse) dont la mise en service de la première phase du nouveau parc industriel de Diamniadio seront livrées en 2015, a indiqué le Premier ministre Mahammed Ben Abdallah Dionne.

3

tran a entamé la construction de 21 immeubles. Selon lui, ce premier lot d’immeubles devrait être livré lors d’une cérémonie de remise des clés par le président de la République en août 2015. ‘’Le monitoring est fait par le Bureau opérationnel de suivi (Bos), en relation avec le gouvernement, pour que concrètement, cela se réalise. C’est comme cela que nous travaillons, de manière pragmatique et orientée’’, a précisé M. Dionne. Il a toutefois annoncé que ''le gouvernement compte produire davantage sur la voie de la satisfaction de la demande en riz dans le pays. Ce sont autant de choses concrètes sur lesquelles nous nous engageons aujourd’hui''. Rappelant ‘’le franc succès’’ du Sénégal au groupe consultatif de Paris en matière d’annonces et d’engagements de la communauté internationale pour soutenir le Pse, M. Dionne a indiqué qu’au-délà de ces engagements, ''ce qui importait, c’est la validation de la stratégie de développement de l’Etat''. (APS)

Le Président Macky Sall avec le secrétaire d’Etat américain au Commerce, Mme Perry Pritzker.

Au cours du 1er Sommet AfriqueEtats-Unis, à Washington, il a été décidé la mise en place d’un nouveau Groupe consultatif pour l’Afrique. Notre pays est au cœur de la coordination du suivi des investissements vers l’Afrique, annonce un communiqué du service de presse de la présidence, reçu tard, hier, dans la soirée. Dans la foulée des retombées positives et concrètes, suite à l’action du président Macky Sall lors de ce sommet exceptionnel Etats-Unis-Afrique, figure la mise en place d’un nouveau Groupe consultatif (Advisory Council for Africa) composé de quinze pays dont le Sénégal. Le Groupe consulta-

tif, selon notre source, aura pour rôle de suivre ainsi que de faciliter l’augmentation des flux d’investissements américains vers ces 15 pays d’Afrique. C’est suite à la rencontre du président Macky Sall avec le Secrétaire d’Etat américain au Commerce, Mme Perry Pritzker, qui s’est tenu à Washington, mardi dernier, que la nouvelle fut annoncée. Ce groupe spécial, mis en place avec l’administration américaine, fait partie intégrante des mécanismes de suivi mis en place pour assurer la concrétisation des projets et ambitions nés du sommet Etat-Unis-Afrique, annonce le communiqué. El. H. A. T.

Deux jeunes leaders dans la délégation sénégalaise Le Sénégal, dans l’engagement indéfectible de son administration en faveur de la jeunesse, a envoyé deux de ses jeunes leaders exceptionnels au sein de sa délégation au sommet Etats-Unis-Afrique. Ces deux jeunes dirigeants feront aussi partie de la délégation sénégalaise à la prochaine réunion du G20. Le Sénégal a également annoncé une augmentation des programmes de formation technique et professionnelle destinés à offrir des débouchés aux jeunes, indique notre source.

FETE DU TRONE MAROCAIN

Taleb Barrada magnifie l’axe Rabat-Dakar

FETE DE LA KORITE

488 détenus bénéficient de la grâce présidentielle A l’occasion de la fête de la Korité, le président de la République, Macky Sall, a gracié, le 4 août dernier, 488 personnes condamnées pour des infractions diverses et détenues dans différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Selon un communiqué du service de communication du ministère de la Justice, cette information a été livrée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, et la Direction des Af-

faires criminelles et des Grâces. « Par la grâce présidentielle sur ces 488 personnes, 470 bénéficient de remises totales de peines, 14 de remises partielles et 4 de commutations de peines », indique la même source. Ont été exclues de cette grâce les personnes condamnées pour infractions particulièrement graves comme certains crimes de sang, attentats aux mœurs et trafics de drogue. Par cette mesure, informe le communiqué, le

président de la République a tenu, à l’occasion de la Korité, à accorder son pardon à des citoyens qui s’étaient mis en marge de la Loi. « Le chef de l’Etat traduit ainsi son engagement résolu en faveur de la dignité de la personne humaine. Il a voulu en même temps donner à une catégorie de citoyens momentanément en conflit avec la Loi la chance de se ressaisir », souligne le document. Maguette Guèye DIEDHIOU

CANDIDAT A LA FRANCOPHONIE

Jean Claude de l’Estrac en tournée en Afrique subsaharienne Le candidat de l’Ile Maurice au poste de Secrétaire général de la Francophonie, Jean Claude de l’Estrac entame une tournée en Afrique subsaharienne du 10 au 19 août. En effet, lors du 15ème Sommet de Dakar, en novembre 2014, l’Oif désignera son nouveau Secrétaire général pour succéder au président Abdou Diouf. Parmi les candidats en lice, le

Mauricien Jean Claude de l’Estrac, actuel Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (Coi). Cette tournée, selon notre source, débutera symboliquement à Dakar au Sénégal, berceau de la Francophonie, sur les traces de ses anciens présidents Léopold Sedar Senghor et Abdou Diouf. Cette candidature de la République de

Maurice, engagée dans « une francophonie ouverte, heureuse et décomplexée », a l’ambition de convaincre sur un projet fort, qui lie la promotion de la paix, à l’épanouissement des cultures et à la dynamisation de la dimension économique de la francophonie, ajoute notre source. El. H. A. T.

L’ambassadeur du royaume chérifien au Sénégal a offert, mercredi dernier à Dakar, une brillante réception à l’occasion de la fête du trône, correspondant au XVe anniversaire de l’avènement de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, les membres du Corps diplomatique accrédité à Dakar et la communauté marocaine du Sénégal ont répondu à l’invitation de l’ambassadeur Taleb Barrada et son épouse. Dans son allocution, il a loué les relations d’amitié et de coopération qu’entretiennent le Maroc et le Sénégal. Au-delà des affinités historiques et socioculturelles séculaires de leurs peuples frères, les excellentes relations d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Séné-

gal trouvent leur fondement dans la volonté politique des hauts dirigeants des deux pays de les dynamiser et de les densifier aux plans bilatéral et multilatéral. Après avoir insisté sur les relations affectives qui, depuis longtemps, lient Marocains et Sénégalais, Taleb Barrada a évoqué « l’exemple de démocratie et de tolérance que montre le Sénégal à un moment où l’Afrique et d’autres parties du monde sont menacées par la déstabilisation et l’extrémisme ». Selon lui, cette belle image du Sénégal est présente partout dans le monde. La venue du ministre Abdoulaye Diouf Sarr à la réception est une manifestation supplémentaire de la sollicitude dont l’ambassade du royaume chérifien est toujours l’objet au Sénégal. C. A. AMATH


4

P OLITIqUE & I NSTITUTIONS

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

COMMUNE DE RICHARD-TOLL

Dr Amadou Mame Diop propose le programme « Emploi et Territoire » Le nouveau maire de la commune de Richard-Toll, Dr Amadou Mame Diop, qui remplace Khalifa Ndao, élu président du conseil départemental de Dagana, s’est engagé à mettre en œuvre, dans les plus brefs délais, le programme « Emploi et Territoire ». Un projet ambitieux qui permettra de sortir les jeunes de Richard-Toll de l’engrenage de la pauvreté. En présence du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, le député-maire Amadou Mame Diop indique que des démarches particulières seront entreprises dans ce sens, à l’endroit de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) et un budget pour le financement des projets des jeunes et des femmes sera voté et mis en place. Dr Diop a réaffirmé la farouche volonté de la nouvelle équipe municipale de Richard-Toll de contribuer efficacement à la mise en œuvre du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) dont l’objectif majeur est d’atteindre, d’ici à 2017, une production record de 1 million 600.000 tonnes de paddy (équivalant à 1 million 080.000 t de riz blanc). Il a, à ce propos, longuement

insisté sur l’urgence et la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour l’atteinte de cet objectif majeur de sécurité alimentaire qui est aussi une des clés de l’émergence, à savoir produire ce que nous mangeons et donc contribuer substantiellement à améliorer les sources de revenus de nos paysans. Dr Diop, pharmacien établi à Richard-Toll depuis très longtemps, compte élargir également et avec l’appui de l’Onas, à toute l’étendue du territoire communal, le projet d’assainissement déjà lancé dans certains quartiers. Il n’a pas occulté les autres domaines de compétences transférées, notamment l’éducation et la santé. Pour lui, l’enjeu est de relever ce défi en faisant de sa commune «une ville propre, sûre, agréable à vivre et dans

laquelle toutes les populations s’épanouiront ». Le coordonnateur départemental de l’Apr de Dagana envisage aussi de développer le programme « Eau pour Tous » pour garantir l’accès à l’eau potable à tous les foyers et ménages de la commune. Il a plaidé pour la mise en place d’un « plan lumière pour tous » qui est un programme pluriannuel d’amélioration de l’éclairage public et du confort visuel (augmentation des foyers lumineux), tout en réduisant sensiblement les coûts. A terme, son ambition est d’aboutir à l’électrification de toutes les zones qui n’ont pas accès à l’électricité. M. Diop entend gouverner avec l’ensemble des populations, dans son projet « gouverner ensemble », qui lui permettra d’être proche de ses administrés et à l’écoute de ses concitoyens. Des espaces et des pratiques citoyennes de démocratie participative seront développés par la création d’une ingénierie du débat public pour la concertation systématique sur tous les projets

RUFISQUE

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

------MINISTERE DE LA JUSTICE Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement

Avis rectificatif d’Attribution provisoire Appel d’offres N° F_DAGE_066 ACQUISITION DE FOURNITURES DE BUREAU ET DE CONSOMMABLES INFORMATIQUES 1. Référence de publication : Journal Le Soleil n° 13109 du 25/02/ 2014 2. Montant des offres retenue : - lot 2 (consommables informatiques) : 07 146 670F CFA TTC minimum 10 087 820f CFA TTC maximum 3. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 20 4. Nom et adresse de l’attributaire : - lot 2 : African Business Networks, Sacré Cœur 3, villa n°9 977, Dakar. La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83, alinéa 3 du décret 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l’Article 88 dudit Code. Le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement 07 08 2014

d’intérêt municipal. Les élus et les citoyens seront formés aux techniques de contrôle. Ainsi, un mécanisme de contrôle dynamique sera mis en place avec la création de comités de « conseils de quartier » pour lutter contre tous les abus. Auparavant, le maire sortant Khalifa Ndao a rappelé que son équipe

a travaillé, pendant 5 ans, à valoriser l’administration municipale, l’informatisation de ses services, améliorer le système de nettoiement de la ville, aider les populations à faire face aux problèmes de santé publique (300 millions de FCfa investis dans ce domaine). Mbagnick Kharachi DIAGNE

PRECISION DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Le maire Daouda Niang promet de gérer dans la bonne entente Le nouveau maire de Rufisque est disposé à gérer la marie dans la concorde et dans l’entente. Il a fait la passation avec Badara Mamaya Sène, hier.

La nouvelle équipe dirigée par Amadou Mame Kane posant avec le ministre Mansour Faye, maire de Saint-Louis.

Conduire la mairie dans la bonne entente. C’est la promesse faite, hier, par le nouveau maire de Rufisque Daouda Niang. C’était à l’occasion de la passation de service avec son prédécesseur Badara Mamaya Sène. Occasion saisie par le nouvel édile de la ville pour réaffirmer que la mairie ne sera d’aucune coloration politique. « La ville n’est pas Pds, elle n’est pas Apr ou de l’Arc de Badara Mamaya Sène. C’est la ville des Rufisquois qui veulent travailler pour elle », a-t-il soutenu devant l’ensemble des conseillers et du préfet de Rufisque, Al Hassan Sall. Il a toutefois tenu à rassurer tous ceux qui ont eu à travailler avec le maire sortant Badara Mamaya Sène. « Il n’y aura pas de règlement de compte, mais nous espérons que tout le monde va travailler pour l’intérêt de Rufisque », a ajouté Daouda Niang. Ce qui importe, a-t-il rappelé, c’est de travailler pour développer la ville afin de léguer un bel héritage aux futures générations. D’ailleurs, il se dit « très chanceux » d’avoir à sa disposition des compétences avérées dans son conseil municipal. Pour l’heure, compte tenu de la diversité des coalitions qui avaient porté sa candidature à la mairie de Rufisque, Daouda Niang va convoquer une conférence des mairies dans le but d’harmoniser les programmes et définir les priorités. Auparavant, le maire sortant Badara Mamaya Sène a tenu à remercier tous les conseillers et collaborateurs qui l’ont accompagné, tout en les appelant à soutenir son successeur et « grand frère » Daouda Niang pour qu’il réussisse sa mission. Toutefois, Badara Mamaya Sène a évoqué quelques unes de ses réalisations durant les 5 années qu’il est resté à la tête de la mairie. Il cite la résorption de la dette de 2,2 milliards de FCfa qu’il avait trouvée sur place en 2009. Mieux, il a rappelé que son équipe a consacré la plupart des dépenses d’investissement dans des secteurs prioritaires : l’éducation, la santé, la mobilité urbaine, les affaires sociales, la culture, etc. Maguette NDONG

Ibrahima Niang n’est pas mort de virus Ebola en Guinée L’ambassade du Sénégal en République de Guinée précise, que de sources médicales, notre compatriote, Ibrahima Niang, est décédé d’une mort naturelle, le 2 août 2014 à Siguiri, localité située en Haute Guinée (700 km de Conakry) et non de contamination de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Ces informations, souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ont été confirmées par la communauté sénégalaise établie à Siguiri qui a assisté à son inhumation, le 3 août 2014 dans la même localité. Dans sa livraison du lundi 4 août 2014, un quotidien de la place, repris par certain sites, a fait état du décès, par contamination du virus Ebola en République de Guinée, d’un ressortisEl. H. A. T. sant sénégalais du nom de Ibrahima Niang.

Me Issa Diaw, nouveau maire de Mpal (APS) - L'avocat Me Issa Diaw, membre de plusieurs mouvements associatifs et militant des droits de l'Homme, vient d'être élu maire de la commune de Mpal (région de Saint-Louis), suite aux dernières élections locales. Me Issa Diaw a obtenu 38 voix sur les 40 votants, lors d'un scrutin tenu le 15 juillet dernier, dans la foulée des consultations du 29 juin dernier. Il était tête de liste de la Convergence démocratique « Bokk Gis Gis » (opposition) Mpal, une commune située à 33 Km de la ville de Saint-Louis, non loin de la route nationale 2 (RN2). Sa liste, opposée à celles de « Benno Bokk Yaakaar », du Pds, de la Ld, de « Bess Du Niakk » et de la Coalition « And Liggeye Sunu Deuk », avait remporté 7 des 9 bureaux de vote de Mpal, une ancienne communauté rurale érigée en commune en juillet 2008. Me Diaw est très connu dans les milieux du sport sénégalais. Cet avocat fut un brillant athlète en saut en hauteur (plusieurs fois international et champion du Sénégal). Il a été aussi dirigeant, notamment secrétaire général de la Fédération sénégalaise d’athlétisme dans les années 1980. Il est le père de l'international de basket Babacar Boris Diaw, actuel capitaine de l'équipe de France de

basket. Ce dernier a d'ailleurs promis de venir féliciter son père à l'issue du Mondial de basket qui se déroule en fin août en Espagne. Le nouvel édile de Mpal, titulaire d'une maîtrise en droit (option judiciaire) de l'Université Paris X, a été un jeune maître d'éducation physique sportive avant d'entamer des études de droit en France.


5

A CTUALITES

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

RESILIENCE DES ZONES SEMI-ARIDES

Les Etats-Unis annoncent 50 milliards de FCfa pour l’Afrique et l’Asie

Un nouveau projet de recherchedéveloppement pour le Sénégal et le Burkina

Le changement climatique est un défi mondial. Les EtatsUnis ont pris l’engagement d’investir davantage pour aider les populations vulnérables à faire face aux chocs liés aux perturbations climatiques. Un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal annonce le lancement d’un partenariat mondial sur la résilience de 100 millions de dollars, environ 50 milliards de FCfa, pour l’Afrique et l’Asie. Les Etats-Unis s’engagent à assumer un rôle central dans la mise en œuvre des stratégies d’adaptation aux changements climatiques, particulièrement dans le continent africain. Un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal parvenu à la rédaction réaffirme cette volonté de faire face aux conséquences néfastes du changement climatique. Les enjeux sont de taille, au regard de la dégradation des écosystèmes et de la détérioration des conditions de vie des populations vulnérables en Afrique. « L’Usaid et la Fondation Rockefeller ont annoncé le lancement d’un Partenariat mondial sur la résilience de 100 millions de dollars pour contribuer à protéger la vie et les moyens d’existence des populations les plus vulnérables », lit-on dans le document qui précise que le partenariat concentrera ses efforts sur trois régions ayant des antécédents de forte vulnérabilité face à des chocs récurrents. Il s’agit du Sahel, de la Corne de l’Afrique et de l’Asie du Sud et du Sud-est. Il s’appuiera sur les actions déjà entreprises par l’Usaid, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) en Afrique de l’Est et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette approche partenariale avait porté ses fruits en Ethiopie et au Kenya

Le projet Promouvoir la résilience des économies en zones semi-arides (Presa) a lancé, avant-hier, à Mbour, son atelier d’identification et d’analyse des parties prenantes. Il s’agit d’un nouveau programme lié aux changements climatiques et concernant deux pays ouest-africains, le Sénégal et le Burkina Faso.

où elle a contribué à atténuer les effets sur les populations pastorales. Ces résultats positifs sont obtenus grâce au renforcement des systèmes d’alerte précoce et l’amélioration de la riposte aux aléas naturels. Renforcer la résilience « Au Sahel, nous avons intégré aux plans nationaux d’investissements pluriannuels la gestion des cycles de sécheresse et l’agriculture intelligente face au climat. Dans la Corne de l’Afrique, en complément de ce soutien, des programmes financés par le gouvernement américain visent à renforcer la résilience aux crises récurrentes par l’accroissement des débouchés économiques, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, des conflits et des risques de catastrophe », écrivent les rédacteurs du texte qui donnent plus d’information sur les objectifs de l’Initiative sur le changement climatique mondial (Gcci) du président Obama. Celle-ci s’articule autour de l’adaptation et intègre également la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Gcci, notent les rédacteurs, soutient des solutions de changement climatique allant de l’investissement dans des services d’information climatique en Ouganda et au Mali au traitement des causes de la défores-

tation en Zambie, en passant par le financement de dispositifs d’énergie propre au Kenya ou encore l’amélioration de la gestion des ressources hydriques vulnérables au climat dans les bassins hydrologiques transfrontaliers de l’Afrique australe. Dans ce contexte d’incertitudes liées aux perturbations climatiques, les EtatsUnis ont travaillé avec plusieurs pays africains pour les aider à accélérer leurs transitions vers un développement à faible émission grâce à des investissements dans les énergies propres et une meilleure gestion des terres. « Grâce au programme Elaboration de stratégies de développement à faible émission (Ec-leds), les Etats-Unis se sont associés à 25 pays en développement à travers le monde, dont cinq en Afrique, qui veillent actuellement, tout en développant leur économie, à la réduction, à long terme, de leurs émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs clés. Le Gabon, le Kenya, le Mali, l’Afrique du Sud et la Zambie sont bénéficiaires de ce programme. Idrissa SANE et Ibrahima BA

HIVERNAGE 2014

111.80 mm de pluie enregistrés à Bambey Plusieurs services, quartiers et artères de Bambey sont déjà remplis d’eau. La forte pluie qui s’est déversée dans le département n’a pas fait que des heureux. Si les paysans exultent, des citoyens ont commencé à s’inquiéter sur les dégâts collatéraux de ces fortes précipitations (111.80 mm). Les concessions inondées, les avenues argileuses remplies d’eau, les populations qui apprécient diversement l’installation de la saison de la pluie. L’inquiétude qui s’installait dans les contrées du Thiappy a été dissipée par ces fortes précipitations qui ont

arrosé tout le département. La nouvelle commune de Keur Samba Kane a enregistré 50 mm, celle de Réfane 40mm et celle de Gawane 12mm. L’ancienne province de Lambaye a connu également une forte pluie de 82 mm, contrairement à la commune de Baba Garage qui n’a eu que 4.6mm. Tout au sud de Bambey, la commune de Ngoye et environs a enregistré 32 mm, Ndondol 37 mm et le Centre national de recherches agronomiques de Bambey, communément appelé Isra, a reçu 91.5 mm de pluie. Avec ses 111.80 mm, Bambey

patauge. Les flaques d’eau sont visibles dans les rues et grandes artères de la ville. Des routes contournées par des piétons et automobilistes, du fait de leur impraticabilité, font jaser plus d’un. Des concessions sont vidées de leurs occupants. Les abords de la mairie, du commissariat central et des institutions de finances sont bondés d’eaux de ruissellement qui stagnent sans aucune opération de pompage. Pour l’heure, les cultivateurs poussent un ouf de soulagement. Mamadou Aïcha NDIAYE

civile, etc. Une démarche qui va aboutir, dans les meilleurs délais, à la mise en place d’une plate-forme nationale d’acteurs du projet. Pour le gestionnaire du nouveau projet, Cheikh Tidiane Wade, la science du climat est importante à plus d’un titre et il s’agira d’améliorer les réponses jusque-là apportées par rapport aux changements climatiques. Ainsi, il est prévu l’élaboration de deux revues-pays et 10 revues nationales dans les deux Etats ouest-africains ciblés. Des programmes similaires seront également développés au Pakistan et au Tadjikistan. Le consortium Presa est composé de cinq organisations : L’Odi et la London school of economics (Lse) basées au Royaume-Uni, le Cccs de l’Université de Dar es Salam en Tanzanie, le Sdpi du Pakistan et l’IedAfrique basé à Dakar. Le Presa cible les zones semi-arides de six pays en Afrique et en Asie : le Sénégal, le Burkina, la Tanzanie, le Kenya, le Pakistan et le Tadjikistan. Le projet est convaincu que le renforcement des capacités nationales et régionales permettant d’analyser, prévenir et gérer les risques liés aux changements climatiques, constitue, aujourd’hui, une opportunité à saisir pour promouvoir un développement économique, durable et résiliant au climat. Mamadou Lamine DIATTA

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT

OUVERTURE DE LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAÎCHERS

LE LUNDI 11 AOUT 2014

DOCTORAT D’ETAT

Jean Albert Ghomsi démontre le lien entre le Vih et le Cryptosporidium sp et d’Isospora belli Les conclusions des travaux de recherche de Jean Albert Ghomsi sanctionnés par mention « Très Honorable » ont permis de démontrer que ces deux maladies connaissent une recrudescence depuis la mise en évidence de l’infection à Vih. « Cryptosporidium sp et d’Isospora belli au Chu de Fann », tel est titre de la thèse de doctorat d’Etat que vient de soutenir Jean Albert Ghomsi à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Ces travaux du chercheur sanctionnés par une mention « Très Honorable » ont permis de montrer que la cryptosporidiose et l’isosporose connaissent une recrudescence depuis l’avènement de l’infection au Vih. Il s’agit de « deux coccidioses cosmopolites intracellulaires qui infestent l’épithélium digestif de l’homme, responsable de diarrhée sévère, menaçant gravement le pronostic vital chez les sujets immunodéprimés ». Ce faisant, sur les 422 examens de

D’un coût global de 2.300.000 dollars canadiens (environ 1 milliard 150 millions de FCfa), le projet Promouvoir la résilience des économies en zones semi-arides (Presa) polarise plusieurs pays, notamment le Sénégal et le Burkina Faso. Il est financé par le Centre de recherche pour le développement international (Crdi) du Canada et le Department for international developement (Dfid) du Royaume-Uni, dans le cadre de l’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et Asie (Ircaaa). Le Presa a pour but d’œuvrer pour des économies résilientes face aux changements climatiques dans les zones semi-arides qui se développent et dont les avantages sont partagés, de manière équitable, entre toutes les communautés, en particulier les plus vulnérables. Pour le directeur de l’Initiativeenvironnement-développement (Ied Afrique), Bara Guèye, il s’agit d’un nouveau programme de recherchedéveloppement lancé sur les cendres du projet « Adaptation aux changements climatiques » qui, à l’époque, avait appuyé des initiatives locales. Le processus de mise en œuvre du Presa est donc lancé. Plusieurs consultations nationales sont ainsi prévues au Sénégal et au Burkina Faso, avec notamment des rencontres avec les décideurs, le secteur privé, les organisations de la société

selles effectués, 145 patients avaient un statut Vih séropositif connu. Cependant, chez la majorité de ces patients, le type sérologique n’était pas précisé et que le Vih-1 était noté sur 33 des demandes, contre un cas positif pour le Vih-2. Aussi, l’analyse des observations cliniques des patients a révélé que la diarrhée, présente dans 150 cas, était le signe dominant suivi de l’immunodépression et de la gastroentérite. D’après les recherches de M. Ghomsi, peu d’études descriptives ont été réalisées sur ces coccidioses. L’objectif de cette thèse d’Etat était donc de déterminer la prévalence de Cryptosporidium sp et celle d’Isospora belli chez les patients examinés au Centre hospitalier

national universitaire de Fann (Chu) afin de formuler des recommandations en termes de prise en charge diagnostique et préventive à l’endroit des populations, des autorités sanitaires et des praticiens. Parmi ces recommandations, le nouveau docteur d’Etat invite à lutter contre le péril fécal pour interrompre la chaîne de transmission orofécale, d’associer, de façon systématique, la recherche des coccidies dans le bilan étiologique, en cas de diarrhée inexpliquée chez les immunodéprimés surtout les Personnes vivant avec le Vih (Pv/Vih). Albert Ghomsi exhorte aussi les uns et les autres à veiller à l’éducation sanitaire de masse pour une meilleure prophylaxie individuelle et collective, ainsi qu’à la construction de toilettes publiques. Les directeurs de recherche ont relevé le sérieux et l’esprit d’ouverture du candidat. Ibrahima BA

Le Conseil Executif des Transports Urbains de Dakar (Cetud) et La Direction des Transports Routiers informent les populations de l’ouverture de la Nouvelle Gare Routière Interurbaine Des Baux Maraichers Lundi 11 Août 2014, à partir de 05h 00mn. La Cérémonie officielle, prévue à 10 heures, sera présidée par Monsieur Mansour Elimane Kane, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement. Désormais, les voyageurs en partance ou à destination de Dakar devront se rendre à la nouvelle gare routière des Baux maraichers située sur la route de la Roseraie en face du marché central aux poissons de Pikine. Toutes les gares routières interurbaines de la région de Dakar, autorisées ou non, notamment celles de Pompiers de Colobane ainsi que tous les autres points de départs des Autocars dits « Horaires » seront délocalisées à la nouvelle gare routière. Pour s’y rendre, des dessertes urbaines sont assurées par les lignes de Dakar Dem Dikk, de l’Aftu, du Petit Train de Banlieue (Ptb) et des Taxis Avec la nouvelle gare routière des Baux Maraichers voyager redevient un plaisir. 07 AOUT 2014


6

A CTUALITES REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère de l’Enseignement Supérieur, et de la Recherche

Université Assane Seck de Ziguinchor SOLLICITATION D’EXPRESSION D’INTERET POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANT CHARGE DE LA FORMATION EN VUE DE LA CAPACITATION DES CHERCHEURS POUR DES FONDS COMPETITIFS. Projet : Projet de Gouvernance et de Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur les Résultats (PGF-Sup) - Financement : IDA – crédit n°4945-SN 1. Le Gouvernement de la République du Sénégal a obtenu un crédit de l’Association Internationale pour le Développement (IDA), pour financer le Projet de Gouvernance et de Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur des Résultats (PGF Sup) et a l’intention d’utiliser une partie de ce crédit pour effectuer les paiements au titre du contrat pour « la formation du Personnel en vue de la capacitation des chercheurs pour des fonds compétitifs». 2. Missions L’objectif général de la formation est : - Amener le PER à maîtriser les procédures de conception et de candidatures des fonds compétitifs dans le domaine de la recherche. - Renforcer leurs capacités afin d’augmenter les chances de capter ces fonds. De manière spécifique: Au sortir de la formation, le chercheur ciblé devrait être capable : - de donner plus de visibilité à sa thématique de recherche (site internet, conférence etc..) - créer son réseau de connaissances dans le monde universitaire, de l’administration et des partenaires - d’élaborer un budget prévisionnel, - de concevoir un projet de recherche en respectant toutes les étapes, - de maîtriser les méthodes efficaces de recherche d’appels d’offres - de répondre à un appel d’offres de fonds compétitifs. 3. Le Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor invite les consultants individuels éligibles

à manifester leur intérêt à fournir les services décrits cidessus en transmettant à l’adresse suivante les documents ci-après: - une manifestation d’intérêt ; - un Curriculum Vitae détaillé ; - les copies légalisées des diplômes et certificats de travail ; - tout autre document justifiant de la qualification du consultant. Adresse : Monsieur le Recteur de l’Université de Ziguinchor Université Assane Seck de Ziguinchor – Diabir – Ziguinchor Téléphone : 33 991 68 09 E-mail :bseye@univ-zig.sn 4. Le consultant sera choisi selon la méthode « Sélection de Consultant Individuel» indiquée dans les « Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale », édition janvier 2011. 5. Les manifestations d’intérêt accompagnées des cv en deux (02) exemplaires (01 original + 01 copie) sous pli fermé, doivent être déposées au plus tard le lundi 25 Aout 2014 à 11 heures TU, au Secrétariat de la cellule de passation des marchés de l’Université Assane Seck de Ziguinchor à l’adresse sus-indiquée. Les documents peuvent être envoyés par courrier électronique à : bseye@univ-zig.sn Fait à Ziguinchor, le 07 Aout 2014 Le Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor

07 AOUT 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI

PRIMATURE ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION Bd Dial DIOP x Lt Cl Pierre FAYE (DAKAR· SENEGAL) - BP 5209 - Dakar- Fann (SENEGAL) Tel (221) 33.825.00.58 / 33.825.58.28 -Fax (+221) 33.825.87.44Courriel : enadakar@gmail.com - Site : www.ena.sn

AVIS A MANIFESTATION D'INTERET 1. Cet avis à manifestation d'intérêt fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal le soleil du 23 janvier 2014. 2. L'Ecole nationale d'Administration (ENA) est un établissement d'enseignement professionnel supérieur qui dépend de la Primature. L'une de ses missions principales est la formation initiale des cadres supérieurs et moyens de l'Administration publique sénégalaise, qui y sont admis après un concours très sélectif. Dans le souci de renforcer la cohésion de ses élèves, l'esprit d'équipe et de réhabiliter la tradition des écoles de formation de renommée dont elle est héritière, elle a le projet de doter les élèves d'uniformes reflétant le prestige de l'établissement. 3. Le présent appel à manifestation d'intérêt a pour but d'informer les prestataires intéressés qu'ils peuvent déposer leur candidature pour la confection d'uniformes pour les élèves des cycles A et B, dans le cadre de l'exercice budgétaire 2014. 4. Les prestataires intéressés à déposer leur candidature devront être en régie administrativement et démontrer leurs capacités techniques et financières ainsi que leur expérience dans le domaine de la confection d'uniformes. Un catalogue de réalisations avec les références sera joint au dossier de candidature. 07 AOUT 2014

5. Les effectifs concernés sont répartis comme il suit: Cycle A : 76 garçons et B filles Cycle B : 106 garçons et 33 filles 6. Des termes de référence plus détaillés sur la commande sont disponibles au niveau de la Cellule de Passation des marchés de l'ENA; celle-ci peut être jointe à travers les contacts ci-dessous mentionnés. 7. La liste restreinte des candidats invités à soumettre une offre technique et financière sera établie à partir d'un minimum de trois et d'un maximum de cinq candidats qui seront évalués qualifiés et classés si nécessaire selon les critères de sélection. 8. Les manifestations d'intérêt doivent parvenir au plus tard le 28 août 2014 à 12 heures à l'adresse mentionnée ci-après : ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION (ENA/Sénégal) Bd Dial DIOP Boite postale: 5209 Dakar Fann Numéro de téléphone: + 221 33.825.58.28 / 33.825.00.58 Adresse électronique : sgenadakar@gmail.com LE DIRECTEUR GENERAL

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

VIH/SIDA

La situation épidémiologique est bien maîtrisée au Sénégal Les résultats de la phase-pilote de notification électronique des cas de Vih/Sida présentés avant-hier montrent que le Sénégal reste à une épidémie concentrée avec une prévalence faible dans la population générale. Un atelier de restitution des résultats de la phase-pilote de notification électronique des cas de Vih/Sida au Sénégal a été ouvert, avant-hier, à Dakar. Il a permis aux experts de partager les résultats et de voir la possibilité d’étendre le système de surveillance épidémiologique dans les autres pays de la sous-région. En commentant ces résultats, le responsable du comité de surveillance et d’évaluation de la maladie au Sénégal, le Pr. Souleymane Mboup, a assuré que la situation épidémiologique du Vih/Sida est bien maîtrisée. Selon lui, le Sénégal fait partie des pays du Sud à avoir un système de surveillance épidémiologique performant. Ceci s’explique du fait qu’il travaille en partenariat avec les groupes les plus réputés en la matière. M. Mboup a cité le Cdc à Atlanta, aux Etats-Unis, qui est une référence en matière de surveillance épidémiologique. « Donc, les chiffres dont nous disposons sont fiables », a-t-il assuré. Le patron du laboratoire de bactériologie-virologie de l’hôpital Le Dantec a rappelé que les derniers résultats obtenus montrent que le Sénégal est un pays à épidémie concentrée avec une prévalence faible du Vih dans la population générale (0,7 %). Cependant, elle est toujours élevée chez les travailleuses du sexe avec un taux de 18,5 %, les hommes qui ont des rapports sexuels avec les hommes 21 % et environ 9 % chez les usagers de drogues injectables. La surveillance du système épidémiologique a été menée très tôt au Sénégal et a connu plusieurs phases d’évolution. Initialement limitée à la surveillance biologique, elle s’est étendue à celle des comportements. « De même, les cibles de la surveillance sentinelle limitée au tout début aux femmes enceintes, aux profession-

nelles du sexe et tuberculeux, ont été élargies aux jeunes, aux vendeuses, aux groupes mobiles et hommes de tenue dans la surveillance de comportements », a souligné Souleymane Mboup. Ce qui a permis d’avoir des informations fiables sur toutes les catégories de personnes. A l’en croire, le Sénégal s’inscrit désormais dans la surveillance de seconde génération qui vise à concentrer les ressources où il pourra donner des informations les plus utiles pour réduire la propagation du Vih et fournir des soins adaptés aux personnes infectées. Plusieurs rapports de surveillance ont été publiés. « Actuellement, 14 bulletins épidémiologiques sont disponibles et le 15ème est en cours », a indiqué le Pr. Mboup qui a souligné qu’à ces bulletins épidémiologiques viennent s’ajouter ceux de la surveillance de la seconde génération qui combine avec la surveillance biologique et celle des comportements pour voir s’ils sont en relation avec les différents niveaux d’infection. Le directeur général de la Santé, Pape Amadou Diack, s’est félicité de l’organisation de cet atelier qui, selon lui, est une occasion de partager des expériences, afin que la notification des cas vienne compléter le système de surveillance déjà en place dans le pays. Dr Diack a cependant reconnu que l’une des faiblesses du système de surveillance sénégalais reste la notification des cas du Vih et des cas de Sida. Malgré ces faiblesses, le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Onusida, Dr Mamadou Diallo, est très intéressé par le système de surveillance épidémiologique du Sénégal qui, selon lui, peut être expérimenté dans les autres pays de la sous-région. Eugène KALY

SANTE COMMUNAUTAIRE

Les acteurs en conclave à Louga pour une meilleure coordination des activités Une réunion nationale de coordination trimestrielle des activités de santé communautaire a été ouverte, hier, à Louga. Les travaux qui se poursuivront jusqu’à demain vendredi entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet santé Usaid/santé communautaire Phase II (Pssc II). La réunion de coordination trimestrielle des activités de santé communautaire, qui se tient à Louga depuis hier, est un des mécanismes de coordination mis en place par le Pssc II pour assurer une implication effective des différents partenaires au niveau national et local. « C’est un cadre de coordination et de suivi de la mise en œuvre de cette composante santé communautaire », a déclaré devant la presse Ramatoulaye Dioum Guissé, directrice technique adjoint du bureau santé de l’Usaid. La rencontre qui regroupe plusieurs acteurs provenant des 14 régions du pays vise à discuter les principaux résultats du Pssc liés aux 4 thèmes retenus, à savoir le suivi-évaluation des interventions communautaires, la nutrition communautaire, l’utilisation en santé communautaire des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que les activi-

tés transversales et les partenariats pour la promotion de la santé communautaire. Le second objectif consiste à planifier les activités essentielles du prochain trimestre. La réunion a été présidée par le préfet du département de Louga, Oumar Diallo. Le Pssc, qui en est à sa seconde phase de 5 ans, est financé à hauteur de 40 millions de dollars par l’Usaid. Il est coordonné par Child Fund et mis en œuvre avec un consortium de 7 Ong, dont Plan Sénégal pour la période 2011-2016. Il intervient dans les 14 régions du pays et dans 73 districts sanitaires, notamment au niveau de 2245 cases de santé et de plus de 10.000 sites communautaires. Les bénéficiaires directs sont constitués de 1.771.968 enfants âgés 0 à 5 ans, 2.544.364 enfants d’âge scolaire, 354.394 femmes enceintes ou allaitantes et 2.090.013 femmes en âge de procréer. Ousmane MBENGUE


7

E CONOMIE

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

SECURITE ALIMENTAIRE

Une logistique d’une valeur de près de 445 millions de FCfa au profit du projet Pasa Pour assurer une bonne marche du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, (Pasa Lou-Ma-Kaf), les ministères de l’Elevage et de l’Agriculture ont reçu hier du matériel roulant composé de 13 véhicules et 52 motos d’un montant de plus de 445 millions de FCfa. La réception de ce matériel a été suivie de la signature de conventions entre les trois agences chargées de l’exécution dudit projet. Les locaux de la direction de l’élevage ont servi hier de cadre pour abriter la cérémonie officielle de réception de 13 véhicules et 52 motos par les ministères de l’Agriculture et de l’Equipement rural et de l’Elevage. D’un montant de près de 445 millions de FCfa, cette logistique qui s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (Pasa-Lou-Ma-Kaf) permettra d’assurer l’efficacité des services techniques partenaires du programme. Mais également, comme l’a rappelé, le directeur technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Massata Niang, d’intensifier la mise en œuvre des activités du projet et de relever significativement son taux de décaissement. Compte tenu du rôle cri-

tique de cette logistique pour l’intervention du « Pasa Lou-Ma-Kaf », lequel pour « atteindre sa cible doit fournir un service par essence itinérant », il a exhorté les agents « affectataires à l’utiliser, de manière efficiente, principalement, pour les besoins du service et de toujours de le maintenir en bon état de fonctionnement en respectant au mieux les règles d’utilisation ». Pour M. Niang, il s’agit d’une exigence pour atteindre les objectifs assignés au projet dans les délais requis et de ne pas « décevoir » les communautés bénéficiaires et les autorités qui ont placé beaucoup d’espoirs et une grande confiance à l’équipe du projet. Selon Dr Moustapha Diaw, coordonnateur du projet, il s’agit d’un acte majeur pour le démarrage ef-

35EME PROMOTION DE L’ECOLE DES DOUANES

141 agents reçoivent leur diplôme Ils sont 141 agents dont 11 filles de la 35e promotion de l’école nationale des douanes et de la formation permanente à avoir reçu hier leur diplôme. Le Colonel à la retraite, Augustin Dione, est le parrain de cette promotion.

Le directeur de cabinet du ministre délégué chargé du Budget, Mamadou Sarr, a présidé hier, en présence du directeur général de la Douane sénégalaise, Elimane Saliou Gningue, la sortie de la 35ème promotion de l’Ecole des Douanes. Ils sont 80 préposés, 38 agents de constatation et agents brevetés, 23 contrôleurs et sous-officiers, 4 auditeurs étrangers à avoir reçu leur diplôme. La présence de ces auditeurs étrangers entrent dans le cadre des liens ciblés et d’amitié et de coopération que le Sénégal entretient depuis plusieurs décennies avec l’Union des Comores dont l’ambassadeur Abedine Abdalah était présent à la cérémonie. M. Sarr a d’abord félicité les récipiendaires avant d’insister sur le savoir et les valeurs qui leur ont été inculqués. « Après avoir réussi aux tests très sélectifs du concours d’entrée à l’école des douanes, vous avez eu une formation rigoureuse dispensée par d’éminents formateurs de diverses administrations », a-t-il indiqué. Selon le directeur de cabinet, le métier de fonctionnaire à la fois noble et exaltant, offrira aux agents de meilleures opportunités dans leur carrière. Il a exhorté les récipiendaires à s’engager dans le suivi du travail et de la méthode. Toute-

fois, souligne t-il, compte tenu des enjeux importants inscrits dans le grand projet structurant du Plan Sénégal émergent (Pse), il convient d’accroître les efforts de vigilance pour que les résultats escomptés soient atteints. « Vous êtes appelés à faire preuve d’abnégation, de professionnalisme, mais aussi de probité dans l’exercice quotidien », a lancé M. Sarr à l’endroit des récipiendaires. Il s’agit là, selon lui, d’un flambeau d’honneur vis-à-vis de leurs illustres prédécesseurs. Selon le directeur général des douanes, Elimane Saliou Gningue, cette institution a été créée en 1970 et c’est grâce à son dynamisme qu’elle livre la 35è promotion. Il a aussi souligné le rôle important de cette école. « L’objectif poursuivi dans la formation des agents et cadres des douanes, est de graver dans leur cœur, la culture et le suivi constant des intérêts économiques et sociaux de la nation », a souligné M. Gningue. Aussi, poursuit-il : « Quelle que soit votre structure d’accueil, sachez que vous entrez dans une administration qui a choisi de s’identifier à l’excellence. Vous avez l’obligation de consolider le savoir, le savoir-faire et le savoir être qui vous sont enseignés tout au long de votre formation de base », leur a-t-il dit. Cheikh M. COLY

fectif du programme. « Nous assurerons les conditions d’une mobilité effectif du dispositif d’intervention qui est indispensable à l’effectivité de l’appui que nous devons apporter au bord des champs et au niveau des troupeaux», a-t-il dit. Le Pasa a pour objectif d’accroître durablement les productions végétales et animales respectivement de plus 22 000 et 5 000, mais aussi de booster les revenus des petits producteurs, les femmes, d’au moins de 3 millions de Fcfa par an et par exploitation. Ce sont les régions de Kaffrine, Louga et Matam qui constitue ses zones d’intervention. Signature de 3 conventions En marge de la cérémonie de réception, les agences chargées de l’exécution du projet, en l’occurrence l’Anida, le Dbrla et le Direl, ont signé trois conventions de partenariat. L’objectif est de contribuer à la mise en place des mécanismes techniques permettant la mise en œuvre avec toute la technicité

Le matériel remis aux responsables de l’Agricultutre et de l’Elevage va renforcer la mis en oeuvre des activités pour la secutité alimentaire.

requise et en mutualisant des ressources par souci d’impact de durabilité. En plus de ces trois conventions, a indiqué Massata Niang, 8 autres protocoles de partenariats ont été déjà signés. Il est également prévu une

convention avec l’Agence de la grande muraille verte et le Projet de pistes communautaires en appui au Programme national de développement local (Ppc/Pndl). Ibrahima BA

Des semences à cycles courts pour faire face au déficit pluviométrique Face au retard des pluies et à la situation pluviométrique déficitaire, le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural est en train de réajuster le cap variétal qui doit être distribué pour cette présente campagne. C’est l’annonce faite hier par son conseiller technique, Massata Niang, en marge de la cérémonie de signature de conventions. Selon lui, un important programme de distribution d’espèces à cycle court est en cours. « Partout où cette situation de déficit sera notée,

il sera distribué des semences de ce genre. Les opérateurs ont été déjà désignés, les quantités déjà arrêtées et le processus de distribution a commencé », a-t-il rassuré. Quant au directeur général de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole(Anida), El Malick Sarr, il a indiqué que la valorisation des eaux souterraines et de surface pourrait constituer une alternative face cette situation de déficit pluviométrique. I.BA

RECTORAT BP : 523 - Ziguinchor / Téléphone / Fax : 33 991.68.09

AVIS D’ATTRIBUTION DéFINITIVE DE MARChé Ref: AOI N° 01/PGF-Sup/UASZ/CPM Dénomination du marché : Appel d’Offre International (marché de fourniture) portant sur l’acquisition de matériels informatiques et audiovisuels Lot 1 : Matériels informatiques et réseaux Lot 5 : Logiciels Date de lancement : le 15 Avril 2014 dans le journal « le soleil » et dans UNDB ONLINE Nombre d’offres reçues : treize (13) Nom et adresse des attributaires définitives et montant des offres retenues : N° Et Intitule des Lots

Attributaire

Montant en FCFA

Adresse

Lot 1

FERMON LABO

50.379.770 CIP

31, Av. jean Jaurès x Félix Faure BP. 11592- Dakar Sénégal Tél : 33.822.61.46

Lot 5

OS@PRO MULTII MEDIA

40.479.644 CIP

7, Chemin du Plain Vallon – 69300 Caluire –Tél : 04 26 63 95 80

Délai d’exécution : soixante (60) jours à partir de la date de notification et de l’approbation du marché. La publication de l’avis d’attribution est faite en application des dispositions du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant code des marchés publics. Le Recteur 07 AOUT 2014


8

E CONOMIE

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

INTEGRATION AFRICAINE

GESTION BUDGETAIRE

L’Ue lance un nouveau programme de 272 milliards de FCfa pour la période 2014 - 2017

Les ressources mobilisées enregistrent une hausse de 8,1% en fin juin

L’Union européenne (Ue) vient de lancer un programme panafricain pour appuyer le processus d’intégration de l’Afrique. D’une enveloppe d’un peu plus de 272 milliards de Fcfa pour la période 2014 – 2017, ce programme permettra de dérouler plusieurs projets dans différents secteurs. L’Union européenne (Ue) a lancé hier la première phase d’un nouveau programme d'appui à l'intégration continentale de l'Afrique. C’est le tout premier programme que l'Ue consacre au développement et à la coopération en faveur de l’ensemble de l’Afrique, indique un communiqué de presse de la Commission européenne. Ce programme panafricain, doté d’une enveloppe de 415 millions d’euros, soit un peu plus de 272 milliards de Fcfa, permettra de dérouler, dans le continent, plusieurs projets sur la période 2014 – 2017. Il financera toute une série de domaines et ouvrira de nouvelles perspectives de coopération entre l'Ue et l’Afrique. «Les défis auxquels nous sommes confrontés dépassent aujourd'hui les frontières nationales. Cela est vrai autant en Europe qu'en Afrique et partout ailleurs. C'est pourquoi j'ai proposé de créer un programme panafricain, afin de trouver des solutions à l'échelle régionale et continentale et de soutenir le processus de l'intégration africaine, dans lequel l'Union africaine (Ua) joue un rôle central. Aujourd'hui, l'alliance entre l’Afrique et l’Europe s'avère plus indispensable que jamais. Ce programme la consolidera davantage», explique le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Pour sa part, le commissaire

chargé du développement, Andris Piebalgs, pense qu’il s’agit d’un programme novateur car il permet à l'Ue d'établir un lien entre les actions de coopération qu'elle mène avec l'Afrique du nord, l'Afrique du Sud et l'Afrique subsaharienne. «Il nous aidera aussi à assurer une meilleure cohérence des politiques pour le développement en créant des synergies entre la coopération au développement et d’autres politiques de l’Ue », a-t-il soutenu. Accroître la mobilité Le programme panafricain, rappelle le communiqué de presse, a été annoncé par le président de la Commission européenne lors du 4e sommet Ue-Afrique qui s’est tenu à Bruxelles en avril 2014. Il est doté d'une enveloppe de 845 millions d’euros, soit un peu plus de 554 milliards de FCfa, pour la période 20142020. Ce programme, souligne le communiqué, va surtout contribuer à accroître la mobilité sur le continent africain et à améliorer les échanges commerciaux entre les régions, et permettra aux deux continents de mieux faire face aux défis transnationaux et mondiaux, comme les migrations et la mobilité, le changement climatique ou la sécurité. Le programme, indique l’Ue, intervient dans un contexte où l’intégration continentale de l’Afrique est de-

José Manuel Barroso.

venue une priorité essentielle tant pour l’Ua que pour l’Ue. Aussi, il apportera une contribution fondamentale au partenariat Afrique-Ue, que les deux continents ont mis en place en 2007 pour donner un nouvel élan à leurs relations et établir un partenariat stratégique. Celui-ci répond aux intérêts mutuels et est fondé sur une relation politique forte et une étroite coopération dans des domaines clés. Avec ce programme qui est financé sur le budget de l’Ue, poursuit le document de presse, la Commission européenne disposera d'un instrument essentiel pour mettre en œuvre, en étroite coopération avec ses partenaires africains, les priorités politiques communes de la feuille de route adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique et de l’Ue lors du 4è sommet Ue – Afrique d’avril dernier. Adama MBODJ

hOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR AVIS D’APPEL D’OFFRES Cas sans pré qualification AAO N° 2014 - F - Pharm - 048 / HPD

La gestion budgétaire s’était traduite par de bons résultats constatés dans la mobilisation des ressources conjuguée à une hausse prudente des dépenses publiques. Les ressources mobilisées cumulées à fin juin 2014, évaluées à 837,5 milliards, ont connu une augmentation de 8,1% en glissement annuel. Pour les dépenses totales et prêts nets, ils ont été chiffrés à 973 milliards, soit une hausse de 3,2% sous l’effet notamment des dépenses d’investissement. Au total, le solde budgétaire global, dons compris, est ressorti avec un déficit estimé à 135,5 milliards à fin juin 2014. Selon le point mensuel de conjoncture de la Dpee, les ressources mobilisées (837,5 milliards) sont constituées essentiellement des recettes budgétaires pour 764,1 milliards de Fcfa et des dons estimés provisoirement à 72,9 milliards. Il précise que la hausse des ressources a été tirée essentiellement par les recettes budgétaires (hors Fse) et les dons qui ont enregistré des hausses respectives de 50,8 milliards et 20,6 milliards en glissement annuel. En effet, note la Dpee, l’accroissement des recettes budgétaires (hors Fse) (+7,1%) résulte de la performance des recouvrements au titre de la Tva intérieure hors pétrole (103,1 milliards), de l’impôt sur les sociétés (121,4 milliards), de l’impôt sur le revenu (113,1 milliards), de l’Impôt sur le revenu des valeurs mobilières (Irvm) (18,8 milliards) et des droits d’enregistrements (19,9 milliards), en hausse respectivement de 9,3%, 5,6%, 4,8%, 37,2% et 13,1%. Toutefois, il convient d’indiquer que cette performance a été atténuée par la diminution du recouvrement des recettes douanières qui ressortent à 235,4 milliards, soit en baisse de 10,7 milliards (-4,4%). Quant aux dons, ils sont évalués à 72,9 milliards à fin juin 2014 et se répartissent en dons budgétaires

(pour 15,8 milliards dont 14 milliards reçus du Canada et 1,8 milliard du Luxembourg) et en dons en capital pour un montant estimé à 57,1 milliards. S’agissant des dépenses publiques, il a été constaté une hausse de 3,2%, s’établissant ainsi à 973 milliards à fin juin 2014. Cet accroissement provient principalement des dépenses d’investissement et, dans une moindre mesure, des charges courantes. Pour ce qui est des dépenses en capital, elles sont estimées en hausse de 22,4 milliards (+6,7%), à la faveur aussi bien des investissements sur ressources internes et que ceux sur ressources externes qui ont progressé respectivement de 14,3 milliards et 8,1 milliards pour se situer respectivement à 221,9 milliards et 133,9 milliards. Concernant les investissements sur ressources internes, le ratio par rapport aux recettes fiscales ressort à 30%, soit au-dessus du plancher communautaire fixé à 20%. Quant aux dépenses courantes globales, elles sont passées de 605 milliards de Fcfa à 615 milliards entre les premiers semestres de 2013 et 2014, soit une progression de 1,6%. Cette évolution modérée est imputable au ralentissement de la progression des dépenses de fonctionnement (+1,9%), des intérêts sur la dette publique (+1,2%) avec des montants évalués respectivement à 322,3 milliards et 57,8 milliards. Pour ce qui est de la masse salariale, la Dpee l’a évaluée à 234,9 milliards en fin juin 2014 ; elle a ainsi enregistré une hausse de 1,4% et a représenté 31,8% des recettes fiscales, contre un plafond communautaire de l’Uemoa fixé à 35%. A. DIAW

PLAN D'ACTION 2014-2017 POUR L’AFRIQUE

1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « Le Soleil » édition n° 13058 du mercredi 04 décembre 2013. 2. L’Hôpital Principal de Dakar dispose dans le cadre de son budget général de crédits afin de financer la fourniture en deux lots par marché de commande de Divers produits pharmaceutiques: - Lot 1 : Antibiotiques - Lot 2 : casaques chirurgicales renforcées Le marché sera conclu au titre de la gestion 2014 et renouvelable une fois par avenant. 3. L’hôpital Principal de Dakar sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture demandée. Les variantes ne sont pas autorisées. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction de l’Hôpital Principal de Dakar, Téléphone : 33 839 50 04, Télécopie : 33 839 50 88, Site web : www.hpd.sn et email : cpm@hpd.sn prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Hôpital Principal de Dakar, Service d’Administration Générale et Financière (SAGF) - Cellule des Marchés, tous les jours et heures ouvrables. 6. Les exigences en matière de qualification sont : - Fournir les états financiers certifiés des trois (03) dernières exercices (2011, 2012 et 2013) ; - Avoir réalisé, au cours des trois (03) dernières années, au moins un (01) marché de nature et de taille similaire pour le lot, pour l’article, pour le sous lot et le sous lot. Joindre les attestations de service fait ou les copies des marchés exécutés avec PV de réception. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Hôpital Principal de Dakar, – Cellule des Marchés, contre un paiement non remboursable de 25 000 FCFA par chèque barré à l’ordre de l’Hôpital Principal de Dakar contre décharge. Le dossier est directement retiré par le candidat. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Hôpital Principal de Dakar, Salle des Marchés le mardi 09 septembre 2014 au plus tard à 10 heures 30 minutes. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats à l’adresse ci-après : Hôpital Principal de Dakar, Salle des Marchés le même jour à 10 heures 30 minutes. Il n’est pas exigé de garantie de soumission. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. 07 AOUT 2014

Le Pnud veut réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a procédé, lundi dernier, à Abidjan, au lancement, pour la région Afrique, de son Rapport sur le développement humain (Rdh) 2014, intitulé : « Pérenniser le progrès humain : réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience ». Il ressort de la présentation de ce rapport que le Pnud a retenu, dans son plan d'action 2014-2017, la résilience parmi les 3 domaines de concentration programmatique prioritaire pour prévenir les cas de catastrophe en Afrique. Selon le Directeur Régional Pnud Afrique Abdoulaye Mar Dièye, il est capital qu'au moment où la communauté des nations s'apprête à s'accorder sur le nouvel agenda de développement pour la période post 2015 que la réflexion se porte sur les vulnérabilités qui limitent de façon dirimante le développement humain et de construire à tous les niveaux une résilience robuste. Tout cela devrait, selon M. Dièye, permettre d'éviter les phénomènes de réversibilité dans les acquis en matière développement économique et social et être en mesure d'absorber les chocs ‘'potentiellement déstabilisateur'', de toute nature. Il a, également, indiqué que pour juguler ces vulnérabilités, le rapport propose des principes généraux des politiques et des mesures pratiques de renforcement de la résilience. Le rapport a aussi appelé à l'action collective et coordonnée tant sur le plan mondial que national pour répondre aux défis que posent toutes les diffé-

rentes formes de déficit en sécurité humaine. Le thème qui porte sur la pérennisation du progrès humain, notamment en réduisant les vulnérabilités est de ‘'pérenniser le progrès humain, réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience''. Pour le représentant résident du Pnud, Babacar Cissé, le thème du rapport est d'actualité pour la Côte d'Ivoire qui vient de connaître une série d'inondations qui ont affecté un large pan de sa population. M. Cissé a, par ailleurs, indiqué que les économies africaines qui ont connu une croissance remarquable au cours de la dernière décennie, ne sont pas traduites par une réduction de la pauvreté. ‘' Il est impératif que nos pays mettent en place des politiques publiques et des stratégies ambitieuses et appropriées qui permettent d'assurer que cette croissance doit être inclusive et mieux partagée'' a-t-il conseillé en présence de plusieurs membres du gouvernement ivoirien. Le président Alassane Ouattara a été représenté par le ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence ivoirienne Amadou Gon Coulibaly. (APA)


9

S OCIETE

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

TABASKI 2014

MERCREDIS DE L’IDHP-UCAD

Police et gendarmerie vont renforcer la sécurité dans les foirails

Plaidoyer pour le respect des droits des détenus

Les ministres de l’Intérieur et de l’Elevage se sont engagés hier à renforcer la sécurité dans les zones d’attente et de vente de mouton. C’était au cours d’une réunion organisée en perspective de la Tabaski 2014. La rencontre a enregistré la présence des éleveurs. Les locaux du ministère de l’Intérieur ont abrité hier une rencontre d’échange entre autorités étatiques et éleveurs. La réunion a été l’occasion pour les uns et les autres de faire le point avec l’ensemble des acteurs qui travaillent dans la vente de mouton. Au cours de la rencontre, les éleveurs ont évoqué le souhait de voir augmenter les points de vente des moutons. Ils ont également déploré le manque d’espaces mis à leur disposition. Les éleveurs n’ont pas manqué d’alerter sur le problème récurent de vol de bétail. Selon Mamadou Sow qui s’est prononcé au nom des éleveurs, « ces vols répétitifs rendent sceptiques certains éleveurs de la sous-région à faire le déplacement vers la capitale sénégalaise »,

Rencontre entre les ministres de l’Elevage, de l’Intérieur et les éleveurs.

a-t-il indiqué. Anna Sémou Diouf, directrice générale de la Police nationale, a assuré que des éléments des forces de sécurité seront suffisamment déployés dans l’ensemble des sites clairement identifiés comme des points de vente. Elle a en outre annoncé l’installation de brigades mobiles et l’augmentation des patrouilles, pour parer à toute déconvenue. Aminata Mbengue, ministre de l’Elevage, a insisté sur la nécessité de veiller à la propreté des sites devant abri-

ter les bêtes. La salubrité doit être de mise. Elle en appelle à la diligence et à la bienveillance des éleveurs. Le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a salué l’engagement des forces de sécurité, policiers et gendarmes, à travailler en parfaite collaboration. Le ministre annonce également qu’une circulaire tendant à faciliter l’acheminement des béliers vers Dakar a d’ores et déjà été signée par le Premier ministre. Oumar BA

L’AMBASSADEUR ELI BEN TURA

« Israël espère que la trêve sera respectée » « Israël a accepté pour la 7e fois dans ce conflit, un cessez-le-feu… Israël espère que cette fois ci la trêve sera respectée pour ramener la paix et le calme dans la bande de gaza et en Israël » a écrit hier l’Ambassadeur d’Israël à Dakar. Dans un communiqué de presse, Dr Eli Ben Tura, relève que « ce cessez le feu que nous observons aujourd’hui est le même que l’Egypte avait proposé au début de ce conflit et 6 fois rejeté par le Hamas ». Malheureusement, souligne le diplomate israélien, « si ce dernier avait accepté cela 3 semaines plus tôt, nous aurions évité toute cette souffrance et cette tragédie que nous avons vécues des cotés israélien et palestinien ». Dans le communiqué, son Excellence Ben Tura, explique qu’Israël s’est retiré de la bande de Gaza en 2005 dans l’optique de donner une opportunité de développement, de prospérité dans cette zone. « Nous avons laissé à Gaza un aéroport opérationnel, un port maritime et de vastes infrastructures agricoles et industrielles. Israël, avec la communauté internationale, a injecté plus de 2 milliards de dollars pour le développement de la bande de gaza… », af-

firme le diplomate israélien. « Malheureusement, cet argent a été utilisé par le Hamas pour l’achat d’armes et de missiles, la construction de tunnels offensifs contre des citoyens et soldats israéliens », écrit Dr Eli Ben Tura. Selon l’Ambassadeur d’Israël à Dakar, « ces agressions que le Hamas perpétue après avoir pris par la force le pouvoir à Gaza et exercé un régime totalitaire, sont la conséquence des conflits de 2008, 2012 et 2014 ». Ainsi, poursuit Dr Eli Ben Tura, « Les restrictions qu’Israël et Egypte ont im-

Une Ligue de protection des animaux créée Créée depuis 2011, la Ligue de protection des animaux milite pour le maintien et la protection des espèces animales. A cet effet, la Lpa organise des journées de stérilisation consistant à attraper des animaux dans le périmètre de Dakar pour les vacciner contre les maladies. L’initiative consiste à attraper les animaux en divagation dans Dakar. Ensuite, la Ligue de protection des animaux les examine et si les espèces sont porteurs d’une maladie, elles sont vaccinées avant d’être relâchées dans la nature ou de se faire adopter par des familles. La phase test concerne pour le moment les chiens et les chats. Des opérations sont en même temps effectuées sur ces animaux, pour réduire leur reproduction. En dehors de cette activité, les membres de la Ligue de protection des animaux or-

ganisent des campagnes de sensibilisation pour inciter les Sénégalais à être « gentils à l’égard des animaux ». Ainsi, ils se basent sur des Hadith pour rappeler aux musulmans sur la façon du Prophète (Psl) de traiter les animaux. Egalement, la Ligue de protection des animaux aide les familles qui le désirent à faire procréer leurs animaux. L’association intervient aussi dans le domaine du transport du cheptel. Marame Coumba SECK (stagiaire)

posé sur la bande de gaza avaient pour but d’empêcher le Hamas de s’armer et d’agresser ses voisins ». Enfin le diplomate israélien, souligne que l’opération «Bordure protectrice», est la conséquence de « 3.356 roquettes tirées par le Hamas et ciblant ses citoyens ». L’opération, souligne Dr Eli Ben Tura, a permis la destruction de 32 tunnels, de diminuer les stocks de missiles du Hamas de 10.000 à près de 3.000. « Parmi les 1.800 victimes palestiniennes, plus de 400 d’entre elles sont des combattants du Hamas. Israel regrette chaque civil tué, des citoyens palestiniens que le Hamas a utilisé comme boucliers humains » écrit l’Ambassadeur d’Israël à Dakar. O. DIOUF

Les longues détentions provisoires et les cas de torture ont été relevés hier lors d’un panel sur le thème : « La privation de la liberté dans la procédure pénale ». Un débat qui a réunit experts, universitaires, avocats et étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans le cadre des mercredis de l’Institut des droits de l’homme et de la paix. En partenariat avec l’Observatoire national des lieux de privation des libertés (Onlpl), cette rencontre a permis d’établir un dénominateur commun entre les panélistes : «aucune loi n’encourage la torture ». Et le manque de ressources humaines qui pousse certains magistrats à vouloir traiter plusieurs dossiers a été signalé. Selon le président de l’Observatoire et magistrat, Boubou Diouf Tall, « l’Etat s’est inscrit dans une dynamique de lutter contre l’impunité ». D’après lui, depuis un moment, l’Etat a agi, dès que des manquements graves de droits humains ont été constatés. « C’est un pas en avant posé et qu’il faut saluer », a déclaré le président de l’Onlpl. Boubou Diouf Tall dit « qu’un agent bien formé ne doit pas tomber dans certaines pratiques. Les aveux extorqués par la torture sont écartés par le juge. On peut mener des enquêtes scientifiques sans tomber dans ces travers », a-t-il indiqué. Le secrétaire général de l’Observatoire national des lieux de privation des libertés (Onlpl), Thié Yacine Fall, s’est interrogé sur la valeur des lois s’il n’y a pas de garantie. Il a ajouté que sur l’affaire Samba Bâ qui s’est passé à Koumpentoum, le commandant de la gendarmerie a été mis aux arrêts et sanctionné. Longues détentions provisoires « Tout ce que nous faisons sur le plan interne est contrôlé sur le plan international », a-t-il signifié, avant de préciser qu’un Etat doit poursuivre un agent qui s’adonne à la torture. Le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, a souligné le cas d’un prévenu qui, après 3 ans de détention, a bénéficié d’un nonlieu. Il note que sur la population carcérale, seule 20% sont condamnés après jugement. « A Thiès, sur une

population de 1,2 million, 800 sont en détention provisoire. Au Sénégal, nous avons un avocat pour 40.000 habitants ; le ratio est trop faible », s’est-il plaint. Assane Dioma Ndiaye désapprouve les détentions préventives très longues alors que l’Etat n’a pas encore prévu de mécanisme d’indemnisation. Pour lui, en deux ans, on peut bel et bien juger une personne quel que soit son délit. Face à ce problème, Me Ndiaye invite l’Etat à accompagner le barreau. Il encourage fortement la mise en place d’une aide juridique plus étoffée. Me Assane Dioma Ndiaye reconnaît qu’un prévenu qui a une garantit de représentativité ne devrait pas croupir autant d’années en détention. « On devrait permettre au juge d’instruction d’entendre le prévenu en présence du conseil. Un détenu, après 22 ans de détention, a été acquitté », a informé le procureur Cheikh Diakhoumpa, non sans s’offusquer des mis en cause qui restent une année sans être entendue. Me Diène Ndiaye de l’Ong Amnesty international insiste sur les délais raisonnables pour les détentions. Il a relevé l’encombrement et la promiscuité dans les lieux de privation des libertés. M. Ndiaye a noté qu’en ce qui concerne les crimes, le mandat de dépôt est obligatoire et il n’y a pas de limitation. « Tant que l’instruction n’est pas terminée, la personne reste en détention », a-t-il dit. Comme recommandations, le représentant d’Amnesty reste convaincu que les parlementaires sénégalais devraient se prononcer sur les longues détentions. Il souhaite l’adoption d’une démarche « protectrice des droits fondamentaux ». « Il faut privilégier les droits des individus », a plaidé le modérateur du jour, le Professeur Demba Sy. Car pour le directeur de l’Idhp, « une seconde passée en prison est irréparable ». Serigne Mansour Sy CISSE


10

P ROCES

KARIM WADE

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

L’AUDIENCE DU PROCES KARIM WADE SUSPENDUE

Le délibéré sur « l’incompétence de la Crei » attendu le 18 août L’audience ouverte pour le procès de Karim Wade a été suspendue hier jusqu’au 18 août prochain. C’est au cours de cette audience que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) va rendre son délibéré. Elle dira si elle est compétente ou non à juger l’ancien ministre d’Etat Karim Wade et ses co-prévenus. Reportage de Souleymane Diam SY, Mbaye Sarr DIAKHATE et Ndiol Maka SECK Pour Me Souleymane Ndéné Ndiaye, un des avocats de Karim Wade, « on a tout entendu du parquet spécial et de la partie civile ». A son avis, le réquisitoire du parquet spécial aux allures d’un cours de procédures les a laissés sur leur faim. Me Ndiaye a soutenu qu’aucun parmi eux de la défense ne peut méconnaître la distinction entre immunité et privilège de juridiction. La défense a, selon l’avocat, plutôt évoqué le privilège de juridiction au profit de leur client comme le prévoit l’article 101 de la Constitution sénégalaise. Avant de marteler que les termes de cette disposition constitutionnelle sont si clairs et l’on n’a pas besoin de convoquer les Traités ou Conventions internationales. Et pour Me Souleymane Ndéné Ndiaye lorsque c’est clair, on applique la loi. Selon lui, même si son client n’était pas encore ministre entre 2000 et 2003, le fait qu’il le devienne en mai 2009, cette qualité l’emporte sur ses autres titres officiels. A la suite de Me Ndiaye, Me Madické Niang s’est, quant à lui, intéressé à certaines questions évoquées par le substitut du procureur spécial en disant que l’article 101 de la Constitution doit être appliqué sans difficulté par respect à la hiérarchie des normes. Me Niang s’est dit étonné que l’on puisse poursuivre une personne sans tenir compte de sa qualité professionnelle. Il a rappelé que la nature du délit n’entre en

compte que pour la prescription et que l’on ne perd jamais un privilège de juridiction qui fait toujours référence à la qualité des fonctions d’une personne, lors des poursuites. « Parole d’avocat » De son côté, Me Papa Leyti Ndiaye, un des avocats d’Ibrahim Abou Khalil dit Bibo Bourgi, tout en précisant que le sort de Karim Wade ne lui est pas indifférent, est revenu sur les déclarations du parquet spécial qui l’avait accusé d’avoir manqué à sa parole à propos de l’engagement de faire revenir une de ses clientes qui avait sollicité une demande de sortie du territoire. Me Ndiaye a expliqué que contrairement à ce que le procureur spécial a dit lors de la précédente audience, il n’a jamais obtenu lui-même directement l’autorisation de sortie du territoire national pour sa cliente. Il a souligné que c’est sa cliente elle-même qui, après avoir saisi le Consulat de son pays, a finalement obtenu une autorisation de sortie du territoire. Pour l’avocat, le parquet spécial ne lui a jamais rendu service, moyennant son engagement à garantir le retour de sa cliente au Sénégal. Le procureur avait déclaré, lors de la précédente audience, que Me Papa Leyti Ndiaye lui avait dit à la suite de l’absence prolongée de sa cliente que son engagement à la faire revenir valait « parole d’avocat ». Me Ndiaye a

saisi cette question pour dénoncer à nouveau le caractère arbitraire de la mesure d’interdiction de sortie du territoire qui frappe certaines personnalités dont l’un des co-prévenus, Pierre Agboba. Organisation judiciaire sénégalaise L’évolution de l’organisation judiciaire sénégalaise a été un autre axe de l’intervention de Me Papa Leyti Ndiaye à propos de l’abrogation tacite et de fait des dispositions des lois de forme et de fond sur la Crei. Me Ndiaye a renvoyé la Cour à la loi de 1984 portant sur l’organisation judiciaire, modifiée en 1992, pour dire qu’à aucun moment, il n’est pas fait mention ou référence à la Crei. Il ajoute que toutes les juridictions qui ne figurent pas sur la liste des organes listés sont ceux qui sont d’or-

Les avocats des co-prévenus font aussi le procès de la Crei Le sort de leurs clients étant intimement lié à celui de l’ex-ministre d’Etat, les avocats des co-prévenus de Karim Wade ont, eux-aussi, fait le procès de la Crei. Les avocats des co-prévenus de Karim Wade, notamment de Pierre Goudio Agboba, de Mamadou Pouye et de Mbaye Ndiaye, n’ont pas été en reste dans le procès contre la Crei. Le sort de leurs clients est intimement lié à celui de l’ex-ministre d’Etat. L’accessoire suit le principal, ont-ils rappelé, à la Cour. Pour Me Abdou Dialy Kane, la criminalité gouvernante ne relève pas de la compétence de la Crei. A ce titre, a souligné le conseil de Pierre G. Agboba, Karim Wade n’est justiciable que devant la Haute Cour de justice (Hcj). Aussi, ajoute-til, il se pose une compétence ratione temporis, c’est-à-dire c’est la qualité de la personne poursuivie qui détermine la juridiction devant laquelle elle est attraite. Même si l’ancien ministre aurait commis, à son avis, un délit d’enrichissement illicite, alors qu’il fut

président du Conseil de surveillance de l’Anoci, il ne saurait y avoir une disjonction dans cette affaire. Il a d’ailleurs convoqué la jurisprudence de l’ex-ministre Salif Bâ qui a été poursuivi devant la Haute Cour de justice et en même temps par un juge d’instruction. Par la suite, dit-il, la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar a annulé la décision d’inculpation de l’ancien ministre par le juge d’instruction. « On essaie de faire une disjonction dans cette affaire, mais ce n’est pas possible. C’est la qualité de ministre qui prévaut sur l’ensemble des faits qu’il serait poursuivi », a-t-il affirmé. Pour lui, le parquet spécial et la partie civile s’obstinent à vouloir faire juger Karim Wade et ses coprévenus devant la Crei pour contourner certaines « complica-

tions ». « La Hcj exige qu’il y ait un acte de mise en accusation avec toutes les complications que celui-ci requiert. L’actuel régime, a-t-il fait remarquer, « ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale et c’est par cette porte que la politique est entrée dans ce dossier ». Pour sa part, Me Borso Pouye, avocat de Mbaye Ndiaye, reste convaincue qu’il paraît téméraire de défendre encore l’existence de la Crei, et que la loi de 1992 organisation judiciaire ne la mentionne nullement. Pour Me Pouye, l’arrêt de renvoi dont est saisi la Crei parle d’enrichissement illicite intervenu lorsque Karim Wade fut conseiller spécial du président de la République et ministre. Votre cour, at-elle relevé, « n’est pas compétente et doit renvoyer le parquet spécial à mieux se pourvoir ». C’est la même conviction pour Me Aliou Badara Cissé qui assure la défense aussi bien de Karim Wade que de Pape Aliou Diassé.

dre constitutionnel comme le Conseil constitutionnel ou la Haute Cour de justice. Abordant la question de l’incompétence de la Cour, Me Papa Leyti Ndiaye n’est pas allé chercher loin en disant qu’il y a une rupture dans la logique car c’est la qualité de ministre conduisant à l’enrichissement illicite qui occasionne des poursuites à l’encontre des titulaires contrevenants. Sur les faits nouveaux évoqués dans la deuxième mise en demeure, l’avocat s’est arrêté sur l’ordonnance de jonction qui dit expressément les affaires des deux dossiers concernent les mêmes faits et les mêmes personnes. Me Papa Leyti Ndiaye conclut en disant que dans cette mise en demeure est « frauduleuse ». Pour lui, ce qui est mis en cause dans ce dossier ce n’est pas le montant des sommes

découvertes ou suspectées, mais plutôt le fait d’enrichissement illicite en soi. Ayant fait constater l’irrégularité de la procédure à ce niveau, Me Papa Leyti Ndiaye a invité la Cour à se déclarer incompétente. La question de l’abrogation de la Crei a été évoquée par Me Demba Ciré Bathily. A l’en croire, la loi organique prévoit que toute disposition contraire est abrogée. Suffisant, selon l’avocat, pour rejeter l’argument du Parquet spécial sur le parallélisme des formes dans la création et la suppression des lois. L’autre approche retenue par l’avocat, c’est l’abrogation tacite. Me Bathily a défendu que l’adoption d’une nouvelle loi l’emporte sur l’ancienne. Il a aussi fait noter que le problème vient du fait que le législateur sénégalais n’a pas conformé la loi nationale aux dispositions internationales.

Bibo Bourgi dispensé de comparution pour la durée de l’examen des exceptions Le juge Henry Grégoire Diop a annoncé qu’Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo est dispensé de comparution pour toute la durée de l’examen des exceptions. Il faut préciser que ce sont les avocats qui avaient sollicité de nouveau une demande de dispense de comparution pour deux jours. La Cour a rendu une décision favorable et l’a élargie sur toute la durée de l’examen des exceptions pour des raisons sanitaires. Interpellé sur les résultats de l’expertise médicale d’Ibrahim Abou Khalil Bourgi, le président de la Cour a indiqué qu’il est disponible. Il a signifié aux parties prenantes qu’elles peuvent les consulter demain (vendredi) en Chambre de conseil.

POUR DES RAISONS DE SANTE

Me Cissé demande une dispense de comparution pour Aliou Diassé Me Aliou Badara Cissé a demandé à la Cour une dispense de comparution pour un de ses clients, en l’occurrence Pape Aliou Diassé, le temps de la durée des plaidoiries sur les exceptions. A l’en croire, le prévenu souffre d’un « problème articulaire très atroce ». A défaut d’obtenir cette faveur, il a sollicité la Cour de permettre à son client de s’asseoir sur une chaise orthopédique durant la durée du procès. L’avocat avait, hier, oralement fait ces deux requêtes. Mais compte tenu des règles de fonctionnement de la juridiction, le président de la Crei lui a suggéré de formuler ses demandes par écrit. Ce que Me Cissé lui a promis de faire.


LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

P ROCES

11

KARIM WADE

Le parquet spécial demande à la Cour de rejeter l’exception Le parquet spécial a balayé d’un revers de main les arguments avancés par la défense pour justifier le bien-fondé de l’exception d’incompétence. Selon le procureur spécial, Alioune Ndao, et son substitut Antoine Félix Diome, la thèse de l’abrogation tacite et expresse de la Crei prônée par la défense ne tient pas la route. Reportage de S. D. SY, Mb. S. DIAKHATE et Nd. M. SECK C’était comme un jeu de ping-pong hier, quatrième jour du procès de Karim Wade. A la suite des avocats de la défense, le parquet spécial a apporté une réplique sur l’exception d’incompétence soulevée par ces derniers. D’abord, le procureur spécial près la Crei, Alioune Ndao, est revenu sur l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao évoqué par la défense. Selon lui, il n’a jamais été convaincu par la pertinence de cet arrêt. Cette cour avait, faut-il le préciser, ordonné la levée de l’interdiction de sortie du territoire national, une mesure qui frappe certains dignitaires de l’ancien régime libéral comme Karim Wade, Oumar Sarr etc. Pour Alioune Ndao, cette mesure d’interdiction de sortie du territoire national a bel et bien des bases légales. Sur la question d’abrogation tacite ou expresse de la Crei soulevée par Me Ciré Clédor Ly, le procureur spécial estime que cela relève d’un « leurre ». « Une loi peut devenir obsolète, mais ce n’est pas parce qu’elle n’est pas exécutée

qu’elle est tacitement abrogée. La loi sur les cérémonies familiales n’est pas exécutée, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’elle est tacite. Elle peut être ressuscitée à tout moment », argumente le procureur spécial. Pour lui, la loi sur la Crei est une loi spéciale. Privilège de juridiction « Le spécial déroge au général et seule une loi spéciale peut venir la remettre en cause », laisse entendre Alioune Ndao. Faisant allusion à Me Doudou Ndoye qui déclarait, lors d’une conférence de presse avoir supprimé la Crei dans l’ordonnancement judicaire du Sénégal, le procureur spécial se demande comment un ministre peut abroger une loi à l’insu du président de la République et du Conseil des ministres. « Ce n’est pas raisonnable », se désole-t-il. Pour Alioune Ndao, toutes les théories évoquées par la défense aussi bien sur l’abrogation tacite que sur celle expresse ne tiennent pas la route. Par ailleurs, a fait savoir le procureur spé-

cial, rien que le fait de saisir la Cour suprême et le Conseil constitutionnel d’un recours montre que la défense admet l’existence de la loi sur la Crei. « Vous dites que le Conseil constitutionnel n’a pas dit que cette loi existe. Mais cette juridiction ne peut pas admettre la constitutionnalité de cette loi et nier son existence », s’étonne le procureur spécial. Par ailleurs, M. Ndao relève que la loi n’a jamais dit que la personne concernée doit être en fonction au moment des poursuites. « On ne peut pas remonter la constitutionnalité d’un délit en fonction de l’exercice d’une fonction gouvernementale », fait-il remarquer. Il précise également dans le but de clarifier qu’il existe deux catégories d’infraction : instantanée et continue. « C’est la législation qui dit que le délit de l’enrichissement illicite se réalise lorsque la personne concernée est incapable de justifier l’origine licite de ses biens, après une mise en demeure », poursuit M. Ndao. Répondant à la question soulevée par la défense, à savoir comment un ministre en fonction, bénéficiant de la confiance du président de la République, peut être poursuivi pour enrichissement illicite, le procureur Ndao certifie que c’est bel et bien possible. « C’est possible quand le président de la République autorise à son ministre de comparaître devant une juridic-

SE SENTANT ATTAQUE PAR UN AVOCAT

Le procureur spécial riposte Le procès de Karim Wade et co-prévenus a été marqué, hier, par un malheureux incident entre le parquet spécial et un avocat de la défense, Me Seydou Diagne. Se sentant personnellement attaqué, le parquet spécial a soutenu que ce dernier était mêlé à des affaires d’abus de confiance et d’escroquerie. Une information vite démentie par le bâtonnier Me Ameth Bâ à travers Me Yérim Thiam. Me Seydou Diagne, un des avocats de Karim Wade, a, dans une réplique au parquet spécial et à la partie civile, révélé que la défense avait porté plainte contre le procureur spécial, son substitut et Cheikh Sarr, commandant de la Section de recherches de la gendarmerie, pour « violation des libertés constitutionnelles et forfaiture qui, selon lui, constituent un crime » auprès du procureur général de la Cour suprême. Il précise que leur plainte a été classée sans suite parce que le ministère public motive sa décision par le fait que la défense n’a pas apporté des preuves à l’interdiction de sortie de territoire de leurs clients. Non satisfaits de cette décision du procureur général, les avocats de la défense, a ajouté Me Diagne, a saisi la Chambre criminelle de la Cour suprême. Là également, a-t-il noté, ils n’ont pas obtenu gain de cause. Pour lui, le procureur spécial et son substitut ont été « aidés » par le parquet général de la Cour suprême. Ces déclarations de Me Diagne ont soulevé l’ire du procureur spécial de la Crei, Alioune Ndao. Se sentant injurié par l’avocat, il a riposté et est même allé loin, en révélant que Me Seydou Diagne a été sauvé du glaive de la justice par la procédure contre Karim Wade et compagnie. N’eût été

Alioune Ndao, procureur spécial de la Crei.

cela, dit-il, il serait traduit en justice par ses clients qui lui reprochent des délits d’abus de confiance et d’escroquerie. « Nous n’avons jamais demandé à être aidés par le procureur général de la Cour suprême, Abdoulaye Gaye dont l’intégrité et le professionnalisme ne font l’objet d’aucun doute », a-t-il fait observer. A son avis, lorsque le procureur général a été saisi de la requête des avocats à leur endroit, il a relevé tous les points avec des « motivations bétons ». « C’est à la suite qu’il a décidé de classer sans suite la plainte des avocats », rappelle M. Ndao. C’est à la suite de

cela, précise-t-il, « qu’ils (les avocats de la défense) ont saisi la Chambre criminelle de la Cour suprême ». « Les magistrats de la Cour suprême n’ont fait que leur travail. S’il y a quelqu’un qu’on a aidé, c’est bien Me Seydou Diagne », rectifie-t-il, très en colère. « Il (Me Diagne) a été couvert de dettes. Il a fait l’objet de plusieurs plaintes de la part de ses clients pour abus de confiance et escroquerie. Ce n’est pas lui qui va nous faire une leçon de morale. Si ce n’était pas cette affaire, il allait être traduit devant une juridiction », dit-il. Touché, Me Diagne a aussitôt saisi le bâtonnier Me Ameth Bâ par Sms. Celui-ci lui a suggéré de s’en référer aux deux anciens bâtonniers présents dans la salle : Mes Moussa Félix Sow et Yérim Thiam. « Me Diagne n’a jamais été convoqué par le Conseil de discipline », rectifie Me Thiam, s’adressant au procureur spécial. D’ailleurs, l’avocat a invité le magistrat à ne pas considérer les plaidoiries de son collègue comme des attaques personnelles, appelant les parties à la « mesure ». Une intervention fortement saluée par le président de la Crei, le juge Henry Grégoire Diop, qui a demandé aux parties d’éviter les attaques personnelles. Pour sa part, Me Diagne a révélé qu’il a renoncé à ses honoraires au profit d’un des amis du substitut du procureur spécial. « On est zen. On a réagi à une attaque. On était en légitime défense », a laissé entendre Alioune Ndao. L’incident est clos ; la Cour en a pris acte. L’audience reprit par la suite.

tion », note-t-il. Avant de préciser : « l’enrichissement illicite est un délit instantané qui se réalise en un seul instant ». A l’égard de Me Souleymane Ndéné Ndiaye, qui lui reproche de trop manipuler les concepts, le substitut du procureur spécial Antoine Félix Diome ajoute : « Si je ne manipule pas les concepts, qu’est ce que je vais manipuler ? Il faut manipuler les concepts de façon précise, claire et nette. Ce qui n’est pas votre cas. Je vous comprends, c’est parce que vous êtes restés longtemps loin du prétoire. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour vous dire « Welcome to back » comme vous étiez partis pour apprendre l’anglais », ironise-t-il. Sur le privilège de juridiction posé par la défense, le substitut du procureur spécial note que si au

moment de la constitution de l’infraction, la personne visée ne bénéficie plus d’un privilège, elle est passible devant la Crei. A son avis, l’alinéa 2 de l’article 101 visé par la défense est clair, elle dispose que le Premier ministre et les autres membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes qui sont de nature à recevoir une qualité criminelle relèvent de la Haute Cour de justice. Ce qui n’est pas le cas dans cette affaire. Il a aussi évoqué l’exposé de motif de la loi 8154 du 10 juillet 1981 pour démontrer que Karim Wade est justiciable devant la Crei et non devant la Hcj. C’est fort de tout cela qu’il a demandé à la Cour de rejeter l’exception d’incompétence soulevée par la défense de Karim Wade.

Ce n’est plus le grand rush comme au début

Il est 9 h 57 mn, en ce quatrième jour du procès, lorsque Karim Wade est arrivé sous bonne escorte dans le box des accusés de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Comme les jours précédents, il est acclamé par ses partisans. Pendant ce temps, quelques agents s’affairent devant le présidium et placent les documents des membres de la Cour. Les avocats arrivent un à un. Certains trainent des sacs de voyage à roulette, comme s’ils partaient à l’aéroport. Dehors, ce n’est pas la grande affluence comme lors des deux premiers jours de procès. Le rythme de présence a considérablement baissé. Après l’installation de Karim Wade, la salle 4 du Palais de justice de Dakar où se tient le procès de l’ancien ministre d’Etat et compagnie retrouve son calme, malgré les chuchotements du public. Soudain, la voix de l’huissieraudiencier annonce l’arrivée de la Cour. Comme un seul homme, tout le monde se lève. Le président Henry Grégoire Diop fait son entrée, entouré de ses quatre assesseurs, du procureur spécial et son substitut et du greffier. L’audience est ainsi reprise avec l’appel des prévenus à la barre pour la vérification de leur présence dans le box des accusés. Karim Wade se présente devant le prétoire avant de retourner dans le box. Le président Henry Grégoire Diop et son équipe peuvent maintenant dérouler. A la fin, c’est le même scenario que le début. Les supporters de Karim Wade crient déjà victoire. « Crei déna soul nagn ko (Ndlr : La Crei est morte et il faut l’enterrer », chantonne les sympathisants du fils de l’ancien chef de l’Etat jusqu’à la grande porte de sortie. Depuis le box des accusés, Karim Wade lève les deux bras en signe de victoire, comme pour confirmer ce que disent ses inconditionnels. Mme Viviane Wade, mère de Karim Wade, s’est dite aussi confiante quant à l’issue de ce procès. Elle explique aux journalistes qu’elle est simplement venue comme spectatrice.


12

R EGIONS

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

TRI, RECUPERATION ET VALORISATION DES DECHETS…

Un projet lancé en novembre pour Diamniadio-nord Le Sénégal explore les meilleures pratiques pour mieux gérer le cadre de vie des populations de l’intérieur du pays. Le Programme national de gestion des déchets solides (Pngd) qui dépend du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire bénéficiera de l’expérience du gouvernement du Nouveau Brunswick au Canada. La visite effectuée par le coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion des déchets

solides (Ucg), Ibrahima Diagne, a donné naissance à un partenariat au profit de la commune de Diamniadio. « L’appui obtenu permettra de former 45 formateurs sur les pratiques d’une gestion durable des déchets et de lancer un projet de développement communautaire de tri, de récupération et de valorisation des déchets au quartier de Diamniadio-nord », indique le communiqué parvenu à la rédaction. L’appui du nouveau Projet pilote de

développement de la conscience environnementale (Pdce) se fera à travers le Projet pilote de développement de la conscience environnementale (Pdce). Le Pngd reçoit ainsi un appui de taille dans la mise en œuvre de sa feuille de route qui comporte, entre autres, l’amélioration du cadre de vie, la création des richesses et des emplois. « Cet appui se fera à travers le Projet pilote de développement de la conscience environnementale (Pdce) porté conjointement par le Collège communautaire du Nouveau Brunswick (Ccnb) et l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) du ministère de la Gouvernance locale,

du Développement et de l’Aménagement du territoire, au bénéfice de la commune de Diamniadio », indique le communiqué. La matérialisation de ce partenariat intervient dans un contexte où les hautes autorités cherchent à impliquer davantage les populations à la base dans le processus d’amélioration de leur cadre de vie. « Lors du dernier conseil des ministres du 23 juillet 2014, le président de la République avait exhorté le gouvernement à initier, avec les communes, la mise en place de régies de quartier, pour prendre en charge, dans l’esprit du renouveau urbain engagé, les problématiques liées à l’amélioration du cadre de

vie et à la gestion externalisée de certains services publics locaux à caractère économique, social et/ou culturel », rappelle le communiqué. Il renseigne qu’à l’issue des échanges entre Ibrahima Diagne et le président directeur général du Ccnb et le directeur des relations internationales et de la Francophonie multilatérale, il a été retenu de lancer, officiellement, le projet par le Premier ministre du Nouveau Brunswick, en marge du Sommet de la Francophonie prévu au mois de novembre 2014. Idrissa SANE

COMMUNE DE DJIREDJI

Inauguration du marché central et pose de la première pierre du lycée La commune de Guirédji étrenne son marché central et pose la première pierre du futur lycée de la localité. Le gouverneur de la région de Sédhiou accompagné d’une forte délégation des chefs de service, a présidé l’inauguration de l’infrastructure commerciale. L’ancien président du conseil rural de Djirédji, El Hadji Mamadou Lamine Diawara, membre du Conseil économique social et environnemental (Ces), est vainqueur des récentes élections locales dans la même collectivité locale. À la faveur de l’Acte 3 de la décentralisation, il en est devenu le premier maire. Au lendemain de son installation dans ses nouvelles fonctions, les premiers actes qu’il a posés sont l’inauguration du nouveau marché central et la pose de la première pierre du lycée. Etait convié à ces deux cérémonies, le gouverneur de région est venu avec une importante délégation constituée de différents chefs de service. Le marché central inauguré a été réalisé pour environ 40 millions de FCfa grâce à l’appui du Programme national de développement local (Pndl) par l’entremise de l’Agence régional de développement (Ard). L’infrastructure compte 18 cantines, deux hangars et constituera une importante source d’entrée de recettes pour la collectivité locale. C’est pourquoi une extension de 10 cantines est prévue l’année prochaine. La deuxième cérémonie a consisté à la pose de la première pierre du lycée qui comprendra, dans la première phase, un bloc de 6 salles de classe, un autre bloc qui recevra l’administration et enfin un bloc sanitaire. L’infrastructure d’un coût global d’environ 80 millions de FCfa sera réalisée par la fondation suisse dénommée « Nouvelle Planète » qui est un partenaire de Performance Afrique – Sénégal. Le même partenaire avait, par le passé, construit 3 collèges clefs en main, au grand bonheur de la communauté éducative. Malamine KAMARA

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Le Projet pilote de développement de la conscience environnementale (Pdce) sera lancé par le Premier ministre du Nouveau Brunswick du Canada, en marge du Sommet de la Francophonie prévu à Dakar en novembre. Le projet concernera, dans un premier temps le quartier de Diamniadio-nord.


13

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014


14

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

hOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR

AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARChE Numéro du marché : DAO n° 2014 – F – Pharm – 009 / HPD du mardi 08 avril 2014. Dénomination du marché : FOURNITURE EN QUATORZE (14) LOTS PAR MARCHE DE COMMANDE DE REACTIFS ET CONSOMMABLES DE LABORATOIRE. Nombre d’offres reçues : SIX (06) 1. SSM : 33, liberté 6 - Extension VDN - 2ème étage - BP : 10731-Tél : 33 867 46 44 Fax : 33 867 46 45 2. TEChNOLOGIES SERVICES : Fann résidence - Rue Aimé Césaire - BP: 5249 Tél: 33 865 05 05 - Fax: 33 825 81 83 3. DRP : Sicap Karack N°445 - BP: 57 25 Dakar Fann - Tél : 33 824 05 59 Fax : 33 864 27 91 4. TBS health & Consulting : Sicap Sacré Cœur III - Pyrotechnie - villa n° 10618 Tél : 33 859 49 59 - Fax : 33 864 10 11 5. PRO2LAB : Sacré Cœur II - villa n° 8635E - Tél : 33 825 70 26 6. DELTA MEDICAL : 11 rue de Thiong - BP : 7769 - Tél : 33 889 37 37 - Fax : 33 821 10 27 Noms et adresses Attributaires provisoires et Montants provisoirement retenus : Lot 1: Sérologie : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinq millions cent quarante trois mille (5 143 000) FCFA HTHD et un montant maximum de six millions cinq cent soixante neuf mille cinq cent (6 569 500) FCFA HTHD. Lot 2: hémostase : Le candidat TECHNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de trois millions cinq cent soixante mille sept cents (3 560 700) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre millions cinq cent treize mille neuf cents (4 513 900) FCFA HTHD. Lot 3: Bactériologie : Le candidat TECHNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de onze millions huit cent quarante cinq mille trois cents (11 845 300) FCFA HTHD et un montant maximum de dix huit millions trois cent vingt et un mille six cents (18 321 600) FCFA HTHD. Lot 4: Identification Sous lot 1 : Microgaleries : Le candidat TECHNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de quatre millions trois cent quatre vingt mille (4 380 000) FCFA HTHD et un montant maximum de six millions cent mille (6 100 000) FCFA HTHD. Sous lot 2 : Réactifs : - article 1 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre mille (4 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre mille (4 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre mille (4 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre mille (4 000) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre mille (4 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre mille (4 000) FCFA HTHD. - article 4 : Le candidat SSM pour un montant minimum de huit mille neuf cent quarante cinq (8 945) FCFA HTHD et un montant maximum de dix sept mille huit cent quatre vingt dix (17 890) FCFA HTHD. - article 5 : Le candidat SSM pour un montant minimum de onze mille six cent (11 600) FCFA HTHD et un montant maximum de vingt trois mille deux cents (23 200) FCFA HTHD. - article 6 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de douze mille (12 000) FCFA HTHD et un montant maximum de douze mille (12 000) FCFA HTHD. Lot 5: Bactériologie milieux pré coulés abonnement mensuel : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de trois millions trois cent douze mille (3 312 000) FCFA HTHD et un montant maximum de trois millions neuf cent trente trois mille (3 933 000) FCFA HTHD. Lot 6: Immunohematologie : Sous lot 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quatre cent huit mille (408 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cinq cent dix mille (510 000) FCFA HTHD. Sous lot 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quatre cent huit mille (408 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cinq cent dix mille (510 000) FCFA HTHD. Sous lot 3 : - article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de huit mille quatre cent (8 400) FCFA HTHD et un montant maximum de quatorze mille (14 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de sept mille deux cents (7 200) FCFA HTHD et un montant maximum de douze mille (12 000) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de sept mille deux cents (7 200) FCFA HTHD et un montant maximum de douze mille (12 000) FCFA HTHD. Lot 7: Consommables : Sous lot 1 : Consommables - article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de deux millions huit cent mille (2 800 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre millions neuf cent mille (4 900 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cent vingt huit mille (128 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent soixante mille (160 000) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat DRP pour un montant minimum de vingt huit mille (28 000) FCFA HTHD et un montant maximum de trente cinq mille (35 000) FCFA HTHD. - article 4 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quarante quatre mille (44 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cinquante cinq mille (55 000) FCFA HTHD. - article 5 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre vingt seize mille (96 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent vingt mille (120 000) FCFA HTHD. - article 6 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de soixante quatre mille huit cents (64 800) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre vingt et un mille (81 000) FCFA HTHD. - article 7 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cent quarante quatre mille (144 000) FCFA HTHD et un montant maximum de deux cent seize mille (216 000) FCFA HTHD. - article 8 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de douze mille (12 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quinze mille (15 000) FCFA HTHD. - article 9 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quatre cent mille (400 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre cent mille (400 000) FCFA HTHD. - article 10 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de deux cent quarante mille (240 000) FCFA HTHD et un montant maximum de trois cent vingt mille (320 000) FCFA HTHD. - article 11 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre cent mille (400 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cinq cent mille (500 000) FCFA HTHD. - article 12 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre vingt huit mille (88 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent dix mille (110 000) FCFA HTHD.

- article 13 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de soixante douze mille (72 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre vingt dix mille (90 000) FCFA HTHD. - article 14 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre vingt mille (80 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent vingt mille (120 000) FCFA HTHD. - article 15 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quatre vingt sept mille cinq cents (87 500) FCFA HTHD et un montant maximum de cent cinq mille (105 000) FCFA HTHD. - article 16 : Le candidat DRP pour un montant minimum de vingt quatre mille (24 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quarante huit mille (48 000) FCFA HTHD. - article 17 : Le candidat DRP pour un montant minimum de trente cinq mille (35 000) FCFA HTHD et un montant maximum de soixante dix mille (70 000) FCFA HTHD. - article 18 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cent vingt mille (120 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent cinquante mille (150 000) FCFA HTHD. - article 19 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent onze mille neuf cents (111 900) FCFA HTHD et un montant maximum de cent quarante neuf mille deux cents (149 200) FCFA HTHD. - article 20 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de deux cent dix mille (210 000) FCFA HTHD et un montant maximum de trois cent cinquante mille (350 000) FCFA HTHD. - article 21 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinquante six mille (56 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent douze mille (112 000) FCFA HTHD. - article 22 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cinq cent cinquante et un mille deux cents (551 200) FCFA HTHD et un montant maximum de sept cent vingt mille huit cents (720 800) FCFA HTHD. - article 23 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de un million cent vingt cinq mille (1 125 000) FCFA HTHD et un montant maximum de un million trois cent cinquante mille (1 350 000) FCFA HTHD. - article 24 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de un million trois cent quatre vingt mille (1 380 000) FCFA HTHD et un montant maximum de un million sept cent deux mille (1 702 000) FCFA HTHD. - article 25 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinquante huit mille (58 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent seize mille (116 000) FCFA HTHD. - article 26 : Le candidat DRP pour un montant minimum de un million cent mille (1 100 000) FCFA HTHD et un montant maximum de un million six cent cinquante mille (1 650 000) FCFA HTHD. - article 27 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cent vingt trois mille sept cent cinquante (123 750) FCFA HTHD et un montant maximum de deux cent quarante sept mille cinq cents (247 500) FCFA HTHD. - article 28 : Le candidat DRP pour un montant minimum de quarante quatre mille huit cents (44 800) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre vingt neuf mille six cents (89 600) FCFA HTHD. - article 29 : Le candidat DRP pour un montant minimum de trois mille (3 000) FCFA HTHD et un montant maximum de six mille (6 000) FCFA HTHD. - article 30 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent soixante huit mille (168 000) FCFA HTHD et un montant maximum de deux cent dix mille (210 000) FCFA HTHD. Sous lot 2 : Consommables : - article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quatre vingt cinq mille (85 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent soixante dix mille (170 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cent mille (100 000) FCFA HTHD et un montant maximum de deux cent mille (200 000) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de un million trois cent soixante onze mille deux cents (1 371 200) FCFA HTHD et un montant maximum de deux millions trois cent treize mille neuf cents (2 313 900) FCFA HTHD. - article 4 : Le candidat DRP pour un montant minimum de trois cent soixante mille (360 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre cent cinq mille (405 000) FCFA HTHD. - article 5 : Le candidat DRP pour un montant minimum de cent soixante et un mille (161 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent quatre vingt deux mille (182 000) FCFA HTHD. Lot 8: Divers : - article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de vingt quatre mille (24 000) FCFA HTHD et un montant maximum de trente six mille (36 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de deux mille quatre cents (2 400) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre mille huit cents (4 800) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de mille quatre cents (1 400) FCFA HTHD et un montant maximum de deux mille huit cents (2 800) FCFA HTHD. - article 4 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinquante mille (50 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent mille (100 000) FCFA HTHD. - article 5 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinquante mille (50 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent mille (100 000) FCFA HTHD. - article 6 : Le candidat DRP pour un montant minimum de cent vingt mille (120 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent soixante mille (160 000) FCFA HTHD. - article 7 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent soixante quatre mille (164 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent quatre vingt seize mille huit cents (196 800) FCFA HTHD. - article 8 : Le candidat DRP pour un montant minimum de deux cent soixante dix mille (270 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre cent cinquante mille (450 000) FCFA HTHD. - article 9 : Le candidat DRP pour un montant minimum de seize mille (16 000) FCFA HTHD et un montant maximum de trente deux mille (32 000) FCFA HTHD. - article 10 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de quatre vingt trois mille deux cents (83 200) FCFA HTHD et un montant maximum de cent quatre mille (104 000) FCFA HTHD. - article 11 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de dix mille quatre cents (10 400) FCFA HTHD et un montant maximum de treize mille (13 000) FCFA HTHD. - article 12 : Le candidat DRP pour un montant minimum de neuf mille (9 000) FCFA HTHD et un montant maximum de dix huit mille (18 000) FCFA HTHD. - article 13 : Le candidat DRP pour un montant minimum de trente six mille (36 000) FCFA HTHD et un montant maximum de quarante huit mille (48 000) FCFA HTHD. - article 14 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de dix mille quatre cent cinquante (10 450) FCFA HTHD et un montant maximum de vingt mille neuf cents (20 900) FCFA HTHD.

- article 15 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent dix neuf mille deux cents (119 200) FCFA HTHD et un montant maximum de cent quarante neuf mille (149 000) FCFA HTHD. - article 16 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de dix neuf mille deux cents (19 200) FCFA HTHD et un montant maximum de vingt quatre mille (24 000) FCFA HTHD. - article 17 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de quatre vingt deux mille quatre cents (82 400) FCFA HTHD et un montant maximum de cent trois mille (103 000) FCFA HTHD. - article 18 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de trois cent vingt six mille quatre cent (326 400) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre cent huit mille (408 000) FCFA HTHD. - article 19 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent vingt deux mille trois cents (122 300) FCFA HTHD et un montant maximum de cent vingt deux mille trois cents (122 300) FCFA HTHD. - article 20 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent vingt deux mille cinq cents (122 500) FCFA HTHD et un montant maximum de cent vingt deux mille cinq cents (122 500) FCFA HTHD. - article 21 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinq mille quatre cents (5 400) FCFA HTHD et un montant maximum de neuf mille (9 000) FCFA HTHD. - article 23 : Le candidat DRP pour un montant minimum de neuf mille (9 000) FCFA HTHD et un montant maximum de neuf mille (9 000) FCFA HTHD. Lot 9: Anatomo-pathologie : - Sous lot 1 : Consommables : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de neuf millions soixante six mille six cents (9 066 600) FCFA HTHD et un montant maximum de treize millions deux cent quarante huit mille sept cents (13 248 700) FCFA HTHD. - Sous lot 2 : Immunohistochimie : Le candidat TBS hEALTh & CONSULTING pour un montant minimum de seize millions trois cent trois mille soixante douze (16 303 072) FCFA HTHD et un montant maximum de dix huit millions cinquante neuf mille deux cent vingt sept (18 059 227) FCFA HTHD. Lot 10: Réactifs et consommables pour appareils de biochimie: - Sous lot 1 : Réactifs pour électrophorèse SEBIA : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de quatre millions sept cent quatre vingt quatorze mille trois cents (4 794 300) FCFA HTHD et un montant maximum de sept millions cinq cent soixante treize mille (7 573 000) FCFA HTHD. - Sous lot 2 : Réactifs pour GemLyte Electrolytes Analysers : Le candidat DELTA MEDICAL pour un montant minimum de trois cent trente et un mille cent soixante (331 160) FCFA HTHD et un montant maximum de six cent soixante deux mille cent soixante (662 160) FCFA HTHD. - Sous lot 3 : Réactifs pour AVL 9180 Electrolytes Analysers : Le candidat TBS hEALTh & CONSULTING pour un montant minimum de un million six cent vingt trois mille six cent quatre vingt trois (1 623 683) FCFA HTHD et un montant maximum de quatre millions sept cent quatre vingt deux mille sept cent seize (4 782 716) FCFA HTHD. - Sous lot 4 : Bandelettes et réactifs divers : • article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de onze mille (11 000) FCFA HTHD et un montant maximum de onze mille (11 000) FCFA HTHD. • article 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de soixante huit mille (68 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent deux mille (102 000) FCFA HTHD. • article 3 : Le candidat DRP pour un montant minimum de soixante quinze mille (75 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cent cinquante mille (150 000) FCFA HTHD. • article 4 : Le candidat DELTA MEDICAL pour un montant minimum de neuf millions cinq cent mille (9 500 000) FCFA HTHD et un montant maximum de dix millions quatre cent cinquante mille (10 450 000) FCFA HTHD. Lot 11: Matériels pour prélèvement de sang : Le candidat DRP pour un montant minimum de sept millions neuf cent soixante deux mille (7 962 000) FCFA HTHD et un montant maximum de dix millions six cent soixante mille (10 660 000) FCFA HTHD. Lot 12: Autres prélèvements et hygiène alimentaire : - article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quatre cent soixante quatorze mille (474 000) FCFA HTHD et un montant maximum de six cent trente deux mille (632 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinq cent cinquante deux mille (552 000) FCFA HTHD et un montant maximum de six cent quatre vingt dix mille (690 000) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat DRP pour un montant minimum de six cent soixante mille (660 000) FCFA HTHD et un montant maximum de neuf cent quatre vingt dix mille (990 000) FCFA HTHD. - article 4 : Le candidat DRP pour un montant minimum de six cent soixante mille (660 000) FCFA HTHD et un montant maximum de neuf cent quatre vingt dix mille (990 000) FCFA HTHD. - article 5 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent quatre vingt dix neuf mille deux cents (199 200) FCFA HTHD et un montant maximum de cent quatre vingt dix neuf mille deux cents (199 200) FCFA HTHD. - article 5 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de cent quatre vingt dix huit mille (198 000) FCFA HTHD et un montant maximum de deux cent quatre vingt dix sept mille (297 000) FCFA HTHD. Lot 13: Solvants et acides : - article 1 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de quatre cent vingt mille (420 000) FCFA HTHD et un montant maximum de cinq cent soixante mille (560 000) FCFA HTHD. - article 2 : Le candidat TEChNOLOGIES SERVICES pour un montant minimum de quatre cent cinquante mille (450 000) FCFA HTHD et un montant maximum de six cent mille (600 000) FCFA HTHD. - article 3 : Le candidat PRO2LAB pour un montant minimum de cinquante quatre mille quatre cents (54 400) FCFA HTHD et un montant maximum de soixante huit mille (68 000) FCFA HTHD. Lot 14: Réactifs pour système ouvert automate XL 100: Le candidat SSM pour un montant minimum de trois millions cent trente neuf mille huit cent vingt cinq (3 139 825) FCFA HTHD et un montant maximum de trois millions cent trente neuf mille huit cent vingt cinq (3 139 825) FCFA HTHD. L’article 22 du lot 8 (Divers) est déclaré infructueux pour absence d’offre. Délai d’exécution : 45 jours à compter de la notification du marché. La publication du présent avis est effectuée en application des articles 83, alinéa 3 et 84 du décret 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l’article 88 dudit Code.


15

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)

Appel d’Offres International N°D /997 / A3 pour les travaux de réhabilitation de la route Touba-Dahra-Linguère (RN3) : Lot 1 : Touba – Dahra (70 km environ) 1. OBJET DE L’APPEL D’OFFRES Cet Avis d’appel d’offres International fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés de l’AGEROUTE paru dans le journal « Sud Quotidien » du 03 Janvier 2014. 2. FINANCEMENT L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes du Sénégal (AGEROUTE SENEGAL), agissant au nom et pour le compte du Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, comme Maître d’Ouvrage Délégué, a obtenu du Fond Koweitien pour le Développement Economique Arabe (ci-après dénommée FKDEA dans tout ce document) un prêt, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché pour les travaux de réhabilitation du tronçon de la route Touba-Dahra (RN3) sur 70 km environ. 3. PARTICIPATION ET ORIGINE L’AGEROUTE SENEGAL sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour effectuer les travaux de réhabilitation du tronçon de route Touba - Dahra (RN3). La passation du Marché sera conduite par Appel d‘Offres International Ouvert tel que défini dans l’accord de prêt signé avec le FKDEA et en application des dispositions de l’article 3 du Code des Marchés publics (décret 2011-1048 du 27 juillet 2011), et ouvert à tous les candidats éligibles. Une marge de préférence de 5% de la plus basse soumission évaluée comme étant techniquement acceptable sera accordée au profit de regroupements d’entreprises sénégalaises et koweïtiennes ou de joint-ventures entre les deux entreprises et une entreprise étrangère. Aux fins de cette disposition, une entreprise sera considérée comme sénégalaise ou koweïtienne si elle est véritablement détenue à hauteur d'au moins 50% par des Sénégalais ou des ressortissants koweïtiens, respectivement. 4. CONSULTATION DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRE Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations à l’ AGEROUTE SENEGAL au niveau du Siège auprès de Mr Abdoul Ciré DIA (cdia@ageroute.sn) ou Mr Bocar Malick MBOW (bmmbow@ageroute.sn); à la Direction Régionale de Saint – Louis /Louga/ Matam, auprès de Mr Mor Gueye GAYE (mgaye@ageroute.sn) et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes sise à la Rue David Diop x Rue F Fann Résidence Dakar tous les jours ouvrables de 09 h à 17 h à compter du 05 août 2014. Les travaux comprennent : - une tranche ferme qui correspond aux travaux de réhabilitation de la route nationale n°3 entre Touba et Dahra sur environ 70 km et les aménagements connexes constitués de deux forages et de deux châteaux d’eau, d’un poste de santé à Dahra et la clôture d’écoles publiques situées le long de la route. - et une tranche conditionnelle qui correspond à la voie de contournement de la localité de Dahra sur environ 5 km. La tranche conditionnelle ne sera réalisée qu’en cas de disponibilité financière et l’entrepreneur reste lié par son offre

pour la tranche conditionnelle sur une période de dix (10) mois à compter de la date de démarrage de la tranche ferme. De plus les prix unitaires de la tranche conditionnelle ne seront pas révisables pour toute la durée des travaux. 5. CRITERES DE QUALIFICATIONS Les exigences en matière de qualifications sont : • Disposer des liquidités et/ou de facilités de crédits net de tout autre engagement contractuel et l'exclusion de tout paiement d'avance qui pourrait être fait dans le cadre du Marché, d'au moins Trois Milliards (3 000 000 000) de Francs CFA ; • Avoir réalisé un chiffre d'affaires moyen annuel, pour des travaux de construction, de Quinze Milliards (15 000 000 000) de Francs CFA au moins au cours des cinq (5) dernières années à partir de 2009 et ayant présenté une situation financière saine et positive. Dans le cas d’un groupement, les chiffres pour chacun des membres du groupement seront ajoutés pour déterminer si cette condition est remplie. • avoir une expérience en tant qu’entreprise principale ou de sous-traitant pour la construction, au cours des cinq (5) dernières années, d’au moins deux (2) projets routiers de nature et de complexité similaires (le linéaire minimum de route bitumée avec revêtement en béton bitumineux devra être d’au moins 15 km pour une route en 1x2 voies ou 5 km en 2x2 voies ou plus). Pour cette condition, les ouvrages mentionnés devraient être achevés à hauteur d’au moins 75%. • L’évaluation de ces références sera basée sur des attestations fournies par les maîtres d’ouvrages. Ces attestations (original ou photocopie légalisée) porteront la signature du Maître d’Ouvrage et devront préciser: - l’intitulé du projet, - les principales caractéristiques, - le montant des travaux, - la période de réalisation, - et toute information pertinente. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 6. ACQUISITION DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse de l’AGEROUTE SENEGAL mentionnée ci-dessus contre un paiement non remboursable de Trois Cent Mille (300 000) Francs CFA par chèque certifié et barré émis au nom de l’AGEROUTE SENEGAL ou par versement au compte n° SN153 01301 301090002540 ouvert au nom de l’AGEROUTE SENEGAL auprès de la banque UBA sise à la Route des Almadies. Le dossier d’Appel d’offres peut être retiré, les jours ouvrables, au siège de l’AGEROUTE SENEGAL sise à l’adresse indiquée ci-dessous à compter du 05 août 2014 à 10 heures précises. Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE SENEGAL), sise à la Rue David Diop x Rue F Fann Résidence – Dakar – BP : 25242 Dakar – Fann – Téléphone : 33 869 07 51. 7. DEPOT OUVERTURE DES OFFRES Les offres devront être soumises à l’AGEROUTE SENE-

GAL sise à l’adresse mentionnée ci-dessus au plus tard le 18 septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises (heures locales). Elles seront ouvertes en présence des représentants des candidats qui souhaitent y assister à l’AGEROUTE SENEGAL, le 18 septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises (heures locales) à l’adresse ci-dessus. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de Trois Cent Millions (300 000 000) de Francs CFA et rester valides pour une durée de 120 jours à compter de la date limite de leur remise. La garantie de soumission doit rester valide vingt huit (28) jours après l’expiration de la durée de validité des offres. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 8. VISITE DE SITES Le soumissionnaire est tenu de visiter les sites des ouvrages et ses environs et d’obtenir par lui même et à ses risques tous les renseignements qui peuvent s’avérer nécessaires pour la préparation de l’offre et la conclusion du marché pour la réalisation des travaux. Une visite de site groupée, afin de recueillir éventuellement les observations formulées par les candidats, est prévue le 26 août 2014 à partir de 10 heures 30 minutes (heure locale). Le départ pour la visite groupée aura lieu à partir de Touba au niveau de l’intersection de la Rocade de Touba avec la RN3 vers Dahra. Une attestation de cette visite des lieux sera délivrée par le représentant de l’AGEROUTE. Cette attestation devra être incluse obligatoirement dans la soumission. Les coûts liés à cette visite sont à la charge du soumissionnaire. 9. DELAI D’EXECUTION L’entrepreneur reste lié par son offre sur la tranche conditionnelle, sur une période de dix mois (10) à compter de la date de démarrage des travaux de la tranche ferme. Au cas où le démarrage de la tranche conditionnelle est ordonné en cours d’exécution de la tranche ferme, le délai de réalisation de cette tranche entre en vigueur à compter de la date de sa notification par ordre de service. Dans ce cas, le délai global du projet sera le délai déjà consommé sur la tranche ferme, ajouté au délai d’exécution de la tranche conditionnelle. Dans tous les cas, le délai d’exécution sera au maximum de 20 mois pour l’ensemble des travaux c’est-à-dire tranche ferme + tranche conditionnelle éventuellement. Soit : N = n+10. N : Délai global du projet (au maximum 20 mois) n= délai déjà consommé sur la tranche ferme, au moment de la notification du démarrage de la tranche conditionnelle. Ce délai sera au maximum de dix (10) mois. NB : Le début du projet (date T0) demeure dans tous les cas, la date de l’entrée en vigueur du délai de la tranche ferme. Le Directeur Général de l’AGEROUTE Ibrahima NDIAYE


16

C ULTURE

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

NOUVELLE PUBLICATION

STAGE DE DANSE

Un coffret de 6 volumes sensibilise sur le civisme

Un spectacle de restitution demain à Toubab Dialaw

A l’initiative de l’association « Tous en action pour l’instruction et l’éducation au Sénégal » (Taisen educ), un « Coffret du civisme » composé de 6 volumes traitant l’histoire et la géographie du Sénégal, du vivre ensemble, du civisme, vient d’être publié par le duo El hadji Amadou Mbaye et Amadou Sadikh Sèye. Ce coffret, destiné aux élèves des cours moyens, a pour principal objectif d’aider à la promotion des valeurs civiques.

El Hadj Amadou Mbaye, co-auteur du coffret sur le civisme.

« Coffret du civisme » est une nouvelle publication de 6 volumes en format passeport, traitant des questions de civisme, du vivre ensemble, de la géographique et de l’histoire de notre pays. Ecrit par El hadji Amadou Mbaye, enseignant, et Amadou Sadikh Sèye, transformateur agroalimentaire, il s’inscrit dans le cadre du projet Activités pour le développement de l’éducation de la formation et de l’emploi (Adefe) de l’association « Tous en action pour l’instruction et l’éducation au Sénégal » (Taisen-Educ).

L’objectif est de participer à la promotion des valeurs civiques et des activités périscolaires regroupant des disciplines traitées en parents pauvres dans les écoles dont le sport, les arts plastiques, les arts scéniques ou l’art floral. Cette publication sera proposée aux différentes collectivités locales qui, à leur tour, se chargeront de la diffuser auprès des élèves et même au-delà. Selon El hadji Amadou Mbaye, l’un des auteurs, tout est parti du constat selon lequel les élèves avaient un dé-

ficit de manuels au niveau des écoles. Suivant ce manque, « nous nous sommes dit pourquoi ne pas y apporter notre contribution », fait-il comprendre. Dans le même ordre d’idée, « il y a eu des compétitions de « Génies en herbe » qui se font depuis quelques années dans les écoles élémentaires. Dans ces concours, ce sont des questions de culture générale qui sont posées. Toutefois, nous nous sommes dit que pour faciliter l’accès à ces connaissances aux enfants, il fallait adopter ce genre de manuel pour aider les parents à pouvoir encadrer les enfants à la maison », poursuit M. Ndiaye. A l’en croire, ce manuel aide également à la pédagogie participative au niveau des écoles, car certains enseignants n’ont pas subi une formation complète. Ils ont besoin, pour cela, d’une documentation pour pouvoir mener à bien leur travail. Pour sa part, Amadou Sadikh Sèye estime qu’il s’agit d’un produit qui pourra permettre de faire face à la baisse de niveau notée dans les écoles depuis quelques années. Pour les auteurs, l’objectif, à long terme, est de faire en sorte que ce coffret puisse couvrir toutes les écoles du Sénégal. Taisen-Educ a initié le projet Adefe, en réponse à l’appel lancé par les pouvoirs publics à travers le programme d’amélioration de l’environnement scolaire (Papes) en vue d’une plus grande implication des populations pour le développement de l’éducation, de la formation et de l’emploi. Ibrahima BA

REPUBLIQUE DU SENEGAL

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL (MAER) SOCIETE DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET INDUSTRIEL DU SENEGAL (SODAGRI)

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Numéro du Marché : N°002/2014/TRANSPORT Appel d’offres ouvert National N° 002/2014/TRANSPORT relatif à l’acquisition de deux (02) véhicules 4x4 Pick Up et de Dix (10) Motos Dénomination du Marché : Acquisition de deux (02) véhicules 4x4 Pick Up et de Dix (10) Motos : Lot 1 : Deux (02) véhicules Pick Up Lot 2 : Dix (10) Motos Nombres d’offres reçues : Lot 1: Deux (02) Lot 2: Trois (03) Nom et adresse de l’attributaire provisoire : Lot 1 : SÉNEGALAISE DE L’AUTOMOBILE, Km 2,5 Bld du Centenaire Montant de l’offre retenue TTC : Vingt Huit Millions Sept Cent Quarante Six Mille Trois Cent Quatre Vingt (28 746 380) FCFA Lot 2 : SÉNEGALAISE DE L’AUTOMOBILE, Km 2,5 Bld du Centenaire Montant de l’offre retenue TTC : Onze Millions Quatre Vingt Douze Mille (11 092 000) FCFA La publication du présent avis est effectuée en application de 83 alinéas 3 du Code des Marchés publics. (Décret N°2011-1048 du 27 juillet 2011). 07 AOUT 2014

«L’Ecole des Sables» présente son spectacle de restitution de fin de stage « Into New Territories », vendredi 8 août à 16h, dans les locaux de l’institut à Toubab Dialaw. Ce stage de recherche et de création en danses hip hop et danses africaines débute le 14 juillet et s’achève demain. Selon le communiqué qui nous est parvenu, « les danseurs présenteront leurs travaux vendredi lors du spectacle à l’Ecole des Sables ». Les danseurs ont bénéficié pendant ce stage de cours techniques et d’ateliers chorégraphiques

avec des professeurs de renom à l’image d’Olivier Lefrançois et Ise Verstegen. Sous la direction artistique de Patrick Acogny, le stage a, d’après le communiqué, « réuni 30 danseurs chorégraphes d’Afrique et du monde entier (16 nationalités) qui, durant 4 semaines, ont pu développer un travail de recherche chorégraphique tout en explorant les transversalités des danses hip hop et danses africaines ». Pape Alioune NDIAYE (stagiaire)

Présentation de « Itinéraire d’un enfant d’Afrique » à Douta Seck Le livre « Itinéraire d’un Enfant d’Afrique » de Jean Dib Ndour édité en France il y a de cela un mois sera présenté au Sénégal cet après midi à 15h30mn à la Maison de la culture Douta Seck. Dans cette œuvre, il parle de l’enfance en Afrique ; mais aussi d’une Afrique ancrée dans ces valeurs socio-culturelles fondamentales avant de s’ouvrir à d’autres civilisations et cultures. Ainsi, cet ouvrage

qui peut être propre à tout enfant africain aborde également le brassage des communautés, la diversité culturelle, le dialogue islamo-chrétien, entre autres sujets. L’auteur natif de Nguéniéne qui vit présentement en France a grandi à JoalFadiouth. Après des études en Droit, il a obtenu un Bts et une Licence en gestion touristique et hôtelière en France. Mbayang SARR (stagiaire)

ANNONCES CAHIER VACANCES 2014 « Les Lettres sénégalaises en débats » dans le quotidien « Le Soleil » Le quotidien national « Le Soleil » ouvre encore ses colonnes aux écrivains, éditeurs, critiques littéraires, professeurs de Lettres, libraires et journalistes spécialisés. Dans son supplément « Feuilles d’Hivernage », la rubrique « Les Lettres sénégalaises en débats » est consacrée au livre et à son environnement. Les axes thématiques que la Rédaction soumet à votre appréciation sont : - L’environnement économique, social et culturel du livre (édition, diffusion, promotion) ; - La situation de la lecture à l’école et dans les familles ; - La pertinence des choix thématiques au regard du contexte général ; - Le point de vue de la critique littéraire. Bien sûr, vous pourrez aborder d’autres questions, dans la même perspective éditoriale. Ce débat aura cours dans la seconde partie du mois d’août et durant tout le mois de septembre. L’objectif est, dans une démarche constructive, de susciter un débat qui fasse avancer les lettres sénégalaises à travers un diagnostic rigoureux et des propositions de solutions. Les contributions ne devront pas dépasser 7.000 caractères, espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial. Veuillez envoyer vos propositions à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com « Entre enfants et parents » dans « Le Soleil » Dans sa mission d’éducation, « Le Soleil » vous consacre l’espace « Entre enfants et parents », dans ses « Feuilles d’Hivernage ». Vous êtes : - un père ou une mère de famille : Parlez à votre progéniture dans la rubrique « Lettre à mes enfants ». Armez-les pour la vie, en leur inculquant des valeurs essentielles. Cette rubrique se veut un lieu d’échanges et d’éducation. - une fille ou un garçon, un adulte : A vos parents, parlez de l’éducation qu’ils vous ont donnée, des valeurs essentielles de générosité, de persévérance, de solidarité… Revenez sur votre trajectoire à la lumière des valeurs que vos parents vous ont inculquées. Qu’ils vivent encore ou pas, dites leur « merci » dans la rubrique « Lettre à mes parents ». Les contributions ne devront pas dépasser 3.000 caractères, espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial en envoyant vos contributions à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com


17

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

AGENCE SENEGALAISE D’ELECTRIFICATION RURALE « L’Electricité Partout et pour Tous, pour un développement rural durable »

Avis d’Appel d’Offres N° AO-05-2014/ASER 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans "Le Soleil" du 09 janvier 2014. 2. L’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER) a obtenu de l’Etat du Sénégal des fonds, afin de financer un Programme d’Electrification Rurale, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché pour la « réhabilitation des systèmes solaires PV ». 3. L’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER) sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réhabilitation des systèmes solaires PV. 4. Les Fournitures et Services connexes de pose sont répartis en six (6) lots répartis comme suit : • Lot n°1 : Djilacounda-Balandine-Silick ; • Lot n°2 : Bandial-Bouroufaye Diola-Bouroufaye Baïnouck ; • Lot n°3 : Mawa-Samick ; • Lot n°4 : Guiro Yéro Alpha-Saré Samboudiang-Saré Pathé Kamako-Saré Yoro Banna ; • Lot n°5 : Kéracound-Bantandian-Katabina ; • Lot n° 6 : Djindiki Mandinge-Samboung-Macononding. 5. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés Publics. 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Générale de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER) ; aser@aser.sn et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Ex Camp Lat Dior, Dakar de 9 heures 00 à 17 heures 00. 7. Les exigences en matière de qualification sont : Capacité Financière

• Le Candidat doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait aux exigences ci-après : Disposer d’un chiffre d’affaires moyen pour les trois dernières années égal au moins à 1.5 fois son offre. Le Candidat devra joindre à son offre les états financiers certifiés pour chacune des trois (3) dernières années (2011, 2012 et 2013). • Le candidat doit démontrer qu’il a accès ou a déjà une ligne de crédit bancaire d’au moins dix millions (10 000 000) FCFA par lot. Le candidat doit joindre à son offre une attestation de la banque. Capacité Technique et expérience Le Candidat doit prouver, documentation à l’appui, qu’il satisfait aux exigences de capacité technique ci-après : • disposer d’un personnel qualifié pour la réalisation des services demandés : o Chef de projet : technicien ayant dix (10 ) années d’expérience dont cinq(5) ans dans le domaine de la fourniture, transport et pose de matériels solaires photovoltaïques et trois (3) ans en tant manager de projet similaire (joindre le CV) o Conducteur des travaux : technicien ayant cinq (5) ans d’expérience dont trois(3) dans le domaine de la fourniture, transport et pose de matériels solaires photovoltaïques et trois (3) ans en tant conducteur de travaux similaires (joindre le CV) • avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années (2011, 2012, et 2013), au moins un marché de nature similaire. Les attestations de services faits sont obligatoires fournies par les donneurs d’ordre ainsi que les contacts de ces derniers ; seules les références avec attestation de services faits pour projets terminés sont pris en compte. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : ASER, Ex Camp Lat Dior, Dakar contre un paiement non remboursable de Vingt Cinq Mille francs CFA (25.000F CFA). La méthode de paiement sera chèque certifié d’une banque locale ou en espèces. Le document d’Appel d’of-

fres sera retiré au siège de l’ASER sur présentation du reçu de paiement. 9. La période de validité de l’offre sera de cent vingt (120) jours à partir de la date de dépôt des plis. 10. Les candidats devront obligatoirement participer à la visite des sites qui est prévue les 20 et 21 août 2014.Une attestation de participation sera exigée dans l’offre. Une offre sans cette attestation sera rejetée. 11. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale, Ex Camp Lat Dior, Dakar Sénégal Tel : 33.849.47.17, Fax : 33.849.47.20 Secrétariat du Spécialiste en Passation de marchés (SPM) au plus tard le 9 septembre 2014 à 10 heures 00. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), Ex Camp Lat Dior, Dakar le 09 septembre 2014 à 10 heures 30. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de : • Lot n°1 : 400.000 FCFA ; • Lot n°2 : 400.000 FCFA ; • Lot n°3 : 300 .000FCFA ; • Lot n°4 : 600.000FCFA ; • Lot n°5 : 400.000 FCFA ; • Lot n°6 : 400.000 FCFA.

Le Directeur Général Antou Guèye SAMBA 7 AOUT 2014


18

I

NTERNATIONAL

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

TENSIONS AU NORD DE LA CENTRAFRIQUE

Violents accrochages entre soldats français et groupes armés De violents accrochages, au cours desquels deux soldats français ont été blessés, ont opposé les militaires français en Centrafrique à des groupes armés "très hostiles" dans le nord du pays, a indiqué, hier, à Paris, l'état-major des armées. PARIS (AFP) - Les incidents se sont produits à Batangafo, une localité située à environ 300 km au nord de Bangui, où des affrontements similaires avaient opposé, lundi dernier, soldats français et combattants de l'ex-rébellion Séléka, qui contrôlent la localité. Deux militaires français, blessés par balles, ont été évacués sur Bangui et leurs jours ne sont pas en danger, a précisé l'état-major. Les soldats de l'opération Sangaris ont été pris à partie par "quelques dizaines" de combattants, alors qu'ils étaient en mission de "contrôle de zone", a-t-on indiqué de

même source. Les militaires français ont alors riposté "de façon déterminée" et les échanges de tirs ont cessé après l'intervention d'avions de combat Rafale et d'hélicoptères. Selon l'état-major de l'armée française, la situation était "stabilisée, mais toujours tendue", hier, à Batangafo où les militaires français ont repris leurs patrouilles. Aucun bilan n'a été fourni côté français sur les pertes infligées aux groupes armés. Des tirs sporadiques étaient entendus, hier, dans Batangafo, désormais sous le contrôle des soldats français et

des militaires de la force africaine Misca, après ces affrontements... Après de premiers accrochages, lundi, entre Sangaris et les ex-rebelles, "le calme était revenu à Batangafo", a indiqué cette source. "En vue d'appliquer les mesures de confiance et d'appuyer la (force africaine) Misca", les militaires français ont alors "demandé le cantonnement et le désarmement des ex-Séléka (...). Devant leur refus, et des (nouveaux) tirs visant Sangaris, la force a riposté en légitime défense", a expliqué cette source. Lundi, de premiers affrontements avaient opposé, pendant près de sept heures, soldats de Sangaris et combattants de la Séléka, après qu'une patrouille de reconnaissance française eut été "prise à partie" par les ex-rebelles à dominante musulmane…

CONFLIT ENTRE LE HAMAS ET ISRAEL

Des négociations pour une trêve durable La vie a repris un cours aussi normal que possible dans la bande de Gaza, hier, au deuxième jour d'un cessez-le-feu persistant mais suspendu à des discussions très ardues avec les Egyptiens pour intercesseurs entre Israéliens et Palestiniens. GAZA (AFP) - Un semblant de relative normalité revenait dans le territoire dévasté où les Gazaouis avaient l'air de croire que le cessezle-feu de 72 heures accepté par Israël et le Hamas et entré en vigueur mardi à 08H00 (05H00 Gmt) pouvait tenir, à la différence de tous les précédents. A présent, il appartient aux Israéliens et aux Palestiniens envoyés au Caire de le transformer en trêve durable lors de discussions indirectes avec

l'entremise de l'Egypte, habituel médiateur de ces conflits en tant que grand voisin et l'un des deux seuls pays arabes à avoir signé un accord de paix avec Israël... Ces discussions s'annoncent très difficiles, avec des exigences à première vue inconciliables et une multiplicité d'acteurs aux intérêts divergents… Les Egyptiens ont rencontré les Israéliens dont ils ont relayé les revendications aux Palestiniens hier.

Les responsables israéliens se montraient discrets, hier, après les déclarations de la plus grande fermeté au cours des derniers jours. Côté palestinien, l'intransigeance restait de mise, en tout cas publiquement. "Notre délégation au Caire (...) ne cèdera sur aucune de nos exigences", a dit Ismaïl Haniyeh, ex-Premier ministre du Hamas à Gaza et numéro deux du bureau politique de la même organisation. "Ce que l'occupant n'a pas pu obtenir sur le champ de bataille, il ne pourra pas non plus l'obtenir sur la scène politique", a-til martelé…

GRANDE BRETAGNE - SAVE THE CHILDREN PUBLIE LE NOM DE 373 ENFANTS TUÉS À GAZA AFP - Le nom et l'âge de 373 enfants tués à Gaza lors de l'intervention israélienne ont été publiés, hier, sur une pleine page au fond noir achetée par l'Ong britannique Save the children dans les principaux quotidiens britanniques. Titré "A la mémoire des 373 enfants tués à Gaza", en référence aux chiffres communiqués par les Nations unies et le ministère palestinien de la Santé d'enfants décédés entre le 8 juillet et le 3 août, cette page de publicité payée par l'Ong est parue dans le Guardian, le Times, le Daily Telegraph et l'Independent. "Voir le nom des enfants, dont certains n'étaient âgés que de quelques mois, ramène à la maison la tragédie qui s'est abattue sur les enfants de Gaza", selon Justin Forsyth, le Pdg de Save the children. "La mort d'un enfant est déjà de trop, celle de 373 est une atrocité qui entache la conscience du monde", a-t-il ajouté. "Aidez-nous à garantir que ce sont les derniers", écrit l'Ong sous la liste des noms, appelant à "un cessez-le-feu permanent"… Cette guerre a fait 1.875 morts, dont 430 enfants et adolescents et 243 femmes. Côté israélien, 64 soldats et 3 civils ont péri.

UKRAINE - CRAINTES D'UNE INTERVENTION RUSSE AFP - Donetsk, fief des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, a subi, hier, pour la première fois, une frappe aérienne, tandis que l'armée ukrainienne intensifie ses manœuvres pour reprendre la ville… Les combats s'intensifient depuis plusieurs jours autour de Donetsk, la plus grande ville du bassin houiller du Donbass un million d'habitants avant les hostilités… La stratégie affichée par Kiev est d'isoler les insurgés à Donetsk jusqu'à épuisement de leurs ressources. L'objectif est de les couper de la frontière russe par laquelle transitent, selon l'Ukraine et les Occidentaux, armes et combattants ; ce qui explique les sanctions économiques sans précédent imposées à la Russie… La Russie a encore fait monter la pression, lundi, en lançant des manœuvres militaires près de la frontière, impliquant une centaine d'avions de combat. Elles ont été dénoncées comme des "provocations" par Kiev et Washington. Selon l'Otan, le nombre de militaires russes à la frontière ukrainienne est passé de 12.000 à la mi-juillet à 20.000, créant ainsi une "situation dangereuse"…

JAPON - HIROSHIMA MARQUE LE 69E ANNIVERSAIRE DE LA BOMBE ATOMIQUE AFP - Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, hier matin, à Hiroshima pour marquer le 69e anniversaire du lancement de la première bombe atomique qui avait ravagé cette ville. Quelques survivants, des parents de victimes, des responsables gouvernementaux ainsi que des délégations étrangères se sont figés à 08H15 (23h15 Gmt) lorsqu'a retenti une cloche donnant le signal d'une minute de silence, à l'heure précise où, le 6 août 1945, le bombardier américain Enola Gay avait largué la bombe qui avait transformé la ville en un enfer nucléaire.140.000 personnes trouvèrent la mort... Le bombardement d'Hiroshima avait été suivi par celui de Nagasaki (sud-ouest) le 9 août, qui avait fait plus de 70.000 morts. Ces attaques avaient précipité la capitulation du Japon et la fin de la Deuxième guerre mondiale, le 15 août 1945… Hasard de l'histoire : selon la presse américaine, le dernier membre de l'équipage de l'Enola Gay, Theodore van Kirk, est décédé à l'âge de 93 ans et a été enterré le 5 août.

REPUBLIQUE DU SENEGAL ************ MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE ******************************

UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS

Avis d’Appel d’offres Nom du projet : Projet Gouvernance et Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur les résultats (PGF-Sup.)

Appel d’offres national N°F018/PGF-Sup/UGB/CDP/2014 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « Le Soleil » du jeudi 27 février 2014. 2. Le Gouvernement de la République du Sénégal a reçu un crédit de l’Association Internationale pour le Développement pour financer Projet de Gouvernance et de Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur les résultats (PGF-Sup.) et à l’intention d’utiliser une partie de ce crédit pour effectuer des paiements au titre du Marché : « Acquisition d’ouvrages pédagogiques » 3. L’Université Gaston Berger de Saint-Louis sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats répondant aux qualifications requises pour fournir : - Des ouvrages pédagogiques plastifiés et équipés de lamelles magnétiques ; 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national (AON) tel que défini dans les « Directives : passation des marchés financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits de l‘IDA » janvier 2011, et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les Directives.

5. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de l’Unité de Gestion du CDP de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (cabinet@ugb.edu.sn) et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Secrétariat de la Commission des Marchés du Rectorat à Saint-Louis ou à l’Antenne de l’UGB, sise Immeuble Fahd, 3ème étage de 8 heures à 12 heures le matin et de 15 heures à 18 heures l’après-midi tous les jours ouvrables. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : Capacité financière Le Soumissionnaire doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait aux exigences ci-après : • Fournir les états financiers certifiés pour les trois dernieres années (2011,2012, 2013). Capacité technique et expérience Le Soumissionnaire doit prouver, documentation à l’appui qu’il satisfait aux exigences de capacité technique ci-après: • avoir exécuté au moins deux (02) marchés similaires d’un montant d’au moins soixante

quinze millions (75 000 000) FCFA au cours des 3 dernières années (2011, 2012 et 2013) ; • disposer du matériel technique pour la pose de lamelles de sécurité pour ouvrages 3M Tattletape (TM) security B2 ou équivalent et la plastification des ouvrages avec un film non adhesif PVC d’une épaisseur de 150µ; disposer d’un personnel clé pour la lamellisation d’une expérience d’au moins trois (03) ans (présenter CV). Le personnel clé devra être composé d’un Bibliothécaire-archiviste ; d’un spécialiste de la lamellisation ; d’un technicien de la plastification au moins. 7. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet à l’adresse mentionnée ci-après : Université Gaston Berger de Saint-Louis, Secréatriat particulier du Recteur ou à l’Antenne UGB à Dakar sise Immeuble Fahd, 3ème étage contre un paiement non remboursable de F CFA 20.000. La méthode de paiement sera en espèce ou par chèque de banque. Le Dossier d’Appel d’Offres sera remis en mains propres. Un exemplaire du dossier sera disponible pour être consulté gratuitement sur place par les candidats qui le souhaitent.

8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Secrétariat de la Commission centrale des Marchés, sis au Rectorat Université Gaston Berger de Saint-Louis BP : 234, Saint-Louis au plus tard le lundi 08 septembre 2014 à 10h 00mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Salle de réunion de la Commission des Marchés, Rectorat, le lundi 08 septembre 2014 à 10h 05mn. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de deux millions (2.000.000) FCFA ou d’un montant équivalent en devise librement convertible d’une validité de vingt-huit (28) jours à partir de l’expiration du délai de validité des offres; Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. 9. L’adresse à laquelle il est fait référence cidessus est : Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sanar, Route de Ngallèle: BP: 234 Saint-Louis téléphone (221) 33.961.22.70/ 33.961.93.07 - télécopie: (221) 33.961.18.84 - Adresse électronique : cabinet@ugb.edu.sn. 7 AOUT 2014


croisés

• PAR DIEUMBE NDIAYE

dakarois

I

MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

1

S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45

5

HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H54 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H45 • Guéwé : 20H45 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : SEN ROTO Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

II III IV V VI VII VIII IX X

2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N ° 12.382 HORIZONTALEMENT : 1. Chuter lourdement. 2. Du mouton – A votre bon

cœur … 3. Balle perdue – Dessous. 4. Oui, mais hier – Amoncellement – Longue période. 5. Donner de la voix – Pour dire plus. 6. Tranches de tomate – Rien que des rochers. 7. Une des Cyclades – Vallée envahie – Tête d’otage. 8. Mâle fécond – Place aux duels. 9. Il est favorable à la récupération – Il nous a envoyé ses hommes. 10. Rétablir un équilibre. VERTICALEMENT : I. Se dit de bonne grâce. II. Terme d’accompagnement – Chant religieux. III. Place au repos – Mona. IV. Les initiales de votre ami – Il est donné pour l’exemple – Balle haute. V. Blesse parfois – Coloré comme une reine. VI. En manque – Il a une tête d’oiseau. VII. Type populaire – Sa gorge ne craint pas la corde – Syllabe de tous les jours. VIII. Eau noire – Source de lait. IX. Joue sur la longueur – A l’entrée d’un bois. X. Il s’occupe du tapir.

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. BROUTILLES. 2. LARD – PAUME. 3. ERS – YSER. 4. PE – VAN – TRI. 5. CAP – FRIC. 6. AP – LOGEE. 7. RAS – NES – EG. 8. IVES – STE. 9. TORES – JEAN. 10. ETALAGISTE. VERTICALEMENT : I. BLEPHARITE. II. RARE – PAVOT. III ; ORS – SERA. IV. UD – VAL – SEL. V. TAPON – SA. VI. IP^- GUI. VII. LAY – FES – JI. VIII. LUSTRE – SES. IX. EMERI – ETAT. X. SERICIGENE.

horoscope BELIER

BALANCE

(21 mars – 20 avril) Si vous avez la possibilité d’effectuer un petit voyage à l’étranger, pour vos affaires ou pour votre plaisir, ne la rater surtout pas. Votre périple devrait vous réserver de bonnes surprises. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 2 3 9

(24 septembre- 23 octobre) Vous vous montrerez plus solide, plus responsable. Obstiné et courageux, vous surmonterez tous les obstacles. Votre action soutenue vous permettra d’atteindre les objectifs que vous vous fixez. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 9 3 6

TAUREAU (21 avril – 21 mai) Votre diplomatie souriante arrangera bien les choses quand, avec votre employeur, un conflit ou un malentendu surviendra. Vous ferez, pour vous organiser, des efforts qui porteront leurs fruits. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Balance et Poissons Chiffres de chance : 1 3 4

SCORPION

Solution N° 2423

Pensée du jour

(24 octobre - 22 novembre) Vous serez entouré d’estime et de sympathie. Les natifs du Taureau et du Capricorne seront vos partisans inconditionnels. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 8 4 3

Je ne me suis jamais demandé quand est-ce que je vais mourir. Je me suis juste demandé ce que je peux faire tant que je suis encore en vie.

SAGITTAIRE GEMEAUX (22 mai - 21 juin) Prudence, prudence, dans la gestion de vos finances. L’ambiance astrale de la journée vous rendra entreprenant mais peu réaliste. Réfléchissez bien avant de réaliser une opération risquée. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 3 2 9

(23 novembre - 21 décembre) Avec vos supérieurs, vos opinions divergeront. Et vous serez persuadé d’être dans votre droit, d’avoir les meilleures idées. Ne vous imposez pas; mettez vos suggestions de côté. Le temps se chargera de vous donner raison. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Balance Chiffres de chance : 4 2 9

CANCER

CAPRICORNE

(22 juin - 23 juillet) Vous jouirez d’une bonne résistance physique. Prenez garde à ne pas laisser vos sentiments ou vos émotions troubler et déstabiliser votre équilibre. Ne vous laissez pas non plus aller à des excès. Les femmes du signe pourront être sujettes à des troubles respiratoires sans gravité. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 5 4 7

(22 décembre - 20 janvier) Vous ferez de votre mieux, dans des circonstances difficiles. Mais une vive satisfaction vous paiera de vos peines. Vous saurez désormais qu’« il faut casser le noyau pour avoir l’amande » (Plaute). Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Scorpion Chiffres de chance : 2 7 3

LION (24 juillet - 23 août) La force tranquille, on ne peut pas dire que cela vous ressemble. Vous courrez constamment à gauche et à droite, vous fourrerez votre nez partout, et vous fatiguerez votre entourage. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Cancer et Poissons Chiffres de chance : 8 9 2

VIERGE (24 août - 23 septembre) Vos relations affectives passeront au premier plan de vos préoccupations. Vous aurez la chance de jouir d’une grande liberté d’action. Celui (celle) qui vous aime ne vous fera pas de scène de jalousie, même si vous jouez au joli cœur juste sous son nez ! Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 7 8 3

(George Washington Carver)

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

VERSEAU (21 janvier - 19 Février) Vous aurez du courage et de la témérité à revendre. Mais ce n’est pas une raison pour vous lancer dans des coups douteux. Faites appel à vos amis et relations pour qu’ils vous aident à trouver une solution. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 7 3 9

POISSONS (20 février - 20 mars) Vous aurez besoin de vous passionner pour quelqu’un ou, à défaut, pour quelque chose. Votre fibre philanthropique se réveillera et vous dynamisera. Ne laissez personne souffler sur votre enthousiasme. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Verseau et Poissons Chiffres de chance : 1 4 3

Solution du jeu N°634 des 7 erreurs 4. Le placement du bouton au bas de la chemise du maire sortant. 5. La boucle d’oreille gauche de la femme au boubou blanc. 6. Le sens des rayures de la cravate du maire sortant. 7. La longueur de la fente de la veste du maire entrant.

agenda

BLOC-NOTES mots mots fléchés N° 2424

• FETE A SOUHAITER : ST. GAETAN • JEUDI 10 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le format du document du maire entrant. 2. La bague au doigt de la femme au boubou blanc. 3. Le placement du bracelet au poignet gauche de la femme au boubou blanc.

LE SOLEIL JEUDI 7 AOUT 2014 PAGE 19


BLOC-NOTES

LE SOLEIL JEUDI 7 AOUT 2014 PAGE 20

nécrologie

annonces

légales

SOUVENIR Le temps passe, mais la belle image de sérénité, force et bonheur, symbolise le socle que tu as toujours été et restes pour nous. Penser à toi suffit pour nous ressourcer, garder toute notre sérénité et avancer avec assurance

FNPJ

annonces

I M M I G R A T I O N

AVIS AU CREANCIERS LIQUIDATION DU FONDS NATIONAL DE PROMOTION DE LA JEUNESSE - FNPJ Tous les créanciers de l'exFonds National de Promotion de la Jeunesse - FNPJ, dissout par décret n° 2014-25 du 09 janvier 2014, sont invités à produire auprès du liquidateur Monsieur Djlbril SONKO, nommé par arrêté n° 03774/MEF/DGCPT/DSP/DLR en date du 27 février 2014, leurs titres de créance sur le FNPJ accompagnés de toutes les pièces justificatives, dans un délai d'un mois à compter de la parution du présent communiqué.

Yoro FALL Fondateur et PDG de COSELEC « A » 07 août 2008 – 07 août 2014 Toute ta famille, toute la famille de Serigne Pire Khaly Amar FALL, l’équipe de COSELEC « A » et tes amis prient Allah le Tout Puissant d’agréer tes bienfaits sur terre au nombre des œuvres qu’Il t’avait destinées, de t’accorder grâce et pardon et te combler dans son paradis de tous les bonheurs dont tu t’es privé pour celui des tiens et des autres. (Merci pour vos prières : Fatiha et 11 Likhlass)

petites

Le siège de la liquidation est situé à la villa n° 2176 Sicap Dieupeul 1, derrière la Pharmacie Bourguiba. BP : 11.788 tel: Dakar-Peytavin, 78.234.43.27

(7 Août 14)

SErvicE cOMMErciAL Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33 / 33 859 59 43

SOUVENIR

POUr vOS

7 août 2004 7 août 2014 10 ans déjà que nous a quitté notre chère mère

ANNONcES PUbLiciTAirES, AviS & cOMMUNiQUéS Vous pouvez contacter

Nos BUREAUX REGIONAUX

Absa Racine GUISSÉ

à...

En ce jour fatidique de son rappel à Dieu, à jamais gravé dans nos mémoires, ses enfants, sa famille et ses amis vous prient, vous qui l’avez connue et aimée, d’avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme. Repose en paix maman.

• SAINT-LOUIS : 33 961.11.17

Fatiha + 11 likhlass. TES ENFANTS

• THIES : 33 951 07 69

• LOUGA : 33 987 00 62

(7 Août 14)

SErvicE FAcTUrATiON Quotidien national « L e S o le il» Tél. 33.859.59.38

petites

• KAOLACK : 33 941.50.09

SErvicE rEcOUvrEMENT Quotidien national « L e S o le il» Tél. 33.859.59.03

annonces E D U C A T I O N

F O R M A T I O N


BLOC-NOTES

LE SOLEIL JEUDI 7 AOUT 2014

petites

Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33 VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS

Veuillez nous consulter pour d’autres produits

07H30 10H00 11H00 12H30 14H30 16H00 17H00 (sauf samedi) 18H30 20H00 22H30 23H30 (vendredi) 00H45 (samedi)

DEPArT DE GOrEE 06H45 08H30 10H30 12H00 14H00 15H00 16H30 18H00 19H00 20H30 23H00 24H00 01H15

07H00 09H00 10H00 12H00 14H00 16H00 17H00 18H30 19H30 20H30 22H30 23H30

En son audience du 30 avril 2014, le Tribunal Département Hors Classe de Dakar a prononcé un jugement de divorce rendu par défaut à l'encontre, de la dame Virginie GOMIS, Enseignante, demeurant en France et du sieur Jean Louis Joseph Ra AGBOTON, Agent Commercial, demeurant à la Sicap Liberté 1 Villa n° 1198.

Siège Social 92, Avenue Georges Pompidou Tél. 77 335 9898 - 77 845 3838 -77 499 8989 33 849.57.57 – 33 860 63 33 - 33 832 9392 Email : stdimmo@orange.sn

TERRAINS A VENDRE - 27.334 M² (AVEC 6 HANGARS ET 1 MAGASIN)… 150.000. F / m2 - 15 HA (150.000 M²) A BAYAKH AVEC T.F………. 900.000 F /m2 - 1000 M² FELIX EBOUE AVEC T.F…………… 450.000.000 F - 300 M² TOUBAB DIALAW………………………... 7.000.000 F - 1000 M² SOMONE………………………………… 60.000.000 F VILLAS A VENDRE - OUAKAM MAMELLES CITE AVIATION – R+1- 4 CH…… 200.000.000 Francs CFA - CENTENAIRE R+ 1 – 3 CH + SALON + 2SDB……………. 85.000.000 Francs CFA - OUEST FOIRE R + 1 – 4 CH + SALON……………………… 95.000.000 Francs CFA - THIES VILLA EN CONSTRUCTION 5 CH………………..... 30.000.000 Francs CFA - GUERIGNE (SOMONE) 2 VILLAS EN CONSTRUCTION… 180.000.000 Francs CFA APPARTEMENTS A VENDRE - POINT E APPARTEMENTS DE TYPE F4 DE 141 A 187 M²…… 800.000 Francs CFA/M2 - HANN MARISTES 2 APPARTEMENTS 2 CH + SALON…….... 29.000.000 Francs CFA - KEUR GORGUI SACRE CŒUR 2 APPARTEMENTS DE 3 CH…50.000.000 Francs CFA - MAMELLES AVIATION IMMEUBLE DE 5 APPT TITRE FONCIER…300.000.000 Francs CFA

Pour fai r e de bonn e s affaI re s

POUR

DIMANCHES ET JOURS FERIES

DEPArT DE DAKAr

STANDING IMMOBILIER SARL

Il est précisé aux parties qu'aucune opposition à l'encontre de ladite décision ne sera recevable passé le délai d'un mois, si le défaillant réside dans le territoire de la République, délai auquel s'ajoutent dans les autres cas ceux prévus par l'article 41 du Code de Procédure Civile: Article 41

LES HOrAirES DE LA cHALOUPE

06H15

légales PUBLICATION

VENTE - AChAT - LOCATION - GERANCE

DEPArT DE DAKAr

annonces

I M M E U B L E

I M M E U B L E

DU LUNDI AU SAMEDI

annonces

PAGE 21

DEPArT DE GOrEE 07H30 09H30 10H30 12H30 14H30 16H30 17H30 19H00 20H00 21H00 23H00 24H00

r eser vez, vos espaces

VOS RANDONNÉES

À

GORÉE

CONSULTEZ DANS VOTRE JOURNAL

Dimanches et veille jours fériés

• SHOppING chaque mercredi • RESTAURAMA chaque vendredi • LES bONNES ADRESSES chaque samedi dans «Le Soleil»

« Si celui qui est assigné demeure hors du territoire de la République, le délai est de : 1 ° deux mois pour ceux qui demeurent en Europe, en Afrique, à Madagascar et à la Réunion. 2° trois mois pour ceux qui demeurent en Amérique. 3° quatre mois pour ceux qui demeurent dans tous les autres pays. Les délais ci-dessus seront doublés en cas de guerre ».

Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification B .P. 25755 DAKAR – FANN Tél: 33 825.03.08 / 33 825.04.81 Fax : 33 825.80.05 Division Approvisionnement

Appel d’offres N°AO45/2012 Petits Matériels et Consommables Pharmaceutiques, Médicaments et Produits pour la Stomatologie et de l’Ophtalmologie, Produits de la Radiologie

1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « Le Soleil » N°13066 du 13 Décembre 2013. .

Cheikh Anta DIOP Tél : 33.825.03.08 / 33.825.04.81 Email : hearoyer@gmail.com

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d’appel d’offres auprès de la Direction contre un paiement non remboursable de Trente cinq (35.000 F CFA).

6. Les exigences en matière de qualification sont : 2. Le Centre Hospitalier National d’Enfants Albert ROYER dans le cadre de l’exécution du budget 2014 lance un appel d’offres auprès des sociétés spécialisées évoluant dans le secteur de la fourniture de : ➢ Petits matériels et consommables pharmaceutiques ➢ Médicaments et Produits pour la stomatologie et de l’ophtalmologie ➢ Produits de la radiologie 3. Le Centre Hospitalier National d’Enfants Albert ROYER sollicite des offres sous plis fermés de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture de : Lot 1 : Petits matériels et Consommables harmaceutiques Lot 2 : Médicaments et Produits pour la stomatologie et de l’ophtalmologie Lot 3 : Produits de la radiologie 4. La passation du marché à commande sera conduite par Appel d’Offres ouvert tel que défini dans le cadre des marchés publics et ouvert à tous les candidats répondant aux qualifications requises. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Personne Responsable du Marché : Mr Thierno Seydou NDIAYE/ Directeur du Centre hospitalier National d’Enfants Albert ROYER à l’adresse ci-après : Avenue

1. Les exigences techniques Le soumissionnaire doit disposer d’une chaîne de froid adaptée pour la conservation et la livraison des produits et consommables. Il doit : - Etre spécialisé dans le domaine de la fourniture de petits matériels, consommables médico-pharmaceutiques et produits de la stomatologie et l’ophtalmologie. - Disposer d’une autorisation de la direction de la pharmacie et du médicament à importer et à distribuer au Sénégal des consommables pharmaceutiques et des médicaments. - Avoir réalisé avec succès, au moins un (01) marché de même nature, durant les trois (03) dernières années (2011, 2012, 2013) avec des attestations de services faits délivrées par l’autorité contractante. 2. Les exigences financière • Disposer des Etats financiers certifiés des trois derniers exercices (2011, 2012, 2013). 3. Les exigences administratives Le présent avis d’appel d’offres s’adresse aux sociétés spécialisées dans le domaine de la fourniture de petits matériels, consommables médico-pharmaceutiques, et produits de la stomatologie et de l’ophtalmologie, disposant d’un numéro de registre de commerce, d’un compte contribuable et d’un NINEA ( Voir IC 11.1g).

L’adresse de l’Autorité Contractante est la suivante : Mr Thierno Seydou NDIAYE Directeur du Centre hospitalier National d’Enfants Albert ROYER Adresse: Avenue Cheikh Anta DIOP Tél : 33 825 03 08 / 33 825 04 81. Secrétariat du Directeur 8. Les offres devront être soumises au plus tard le. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents de la Salle de Réunion du Centre hospitalier National d’Enfants Albert ROYER. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant pour chaque lot : ➢ Lot 1 : 680.000 F CFA ➢ Lot 2 : 50.000 F CFA ➢ Lot 3 : 50.000 F CFA Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 118 jours à compter de la date limite de soumission. La date et l’heure limites du dépôt des plis sont les suivantes : Date : Lundi 08 septembre 2014 heure: 10h 30 mn Le Directeur du ChNEAR M. ThIERNO SEYDOU NDIAYE 7 AOUT 2014


22

S PORTS

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

FOOTBALL COUPE DU SENEGAL

Un budget de 16 millions de FCfa !

L’As Pikine est déjà dans sa finale A un peu plus d’une semaine de l’acte final de la Coupe du Sénégal de football, les Pikinois affichent déjà une mine de vainqueur. En open press hier, ils ont laissé éclater leur soif de doublé. Le stade Alassane Djigo a donné hier un avant-goût de la grande fête du 17 août. Une date cochée en gros caractères par toute la banlieue qui regarde l’horizon avec un œil de conquérant. De grosses banderoles aux couleurs du club annoncent déjà la couleur et le cachet que les Pikinois veulent donner à cette première finale de Coupe que prépare leur équipe, l’As Pikine. « Nous allons faire quelque chose qu’aucune autre équipe n’a fait dans une finale de Coupe du Sénégal. En 2011 et 2012, tout le monde a vu comment nous avons coloré le stade, mais cette fois, on fera encore plus. Nous sommes 3 millions d’habitants et toute la banlieue doit sortir pour un spectacle exceptionnel sur tous les plans », annonce le président du club Modou Fall. Et hier, on a pu avoir un avantgoût du spectacle dont parle le patron du club champion du Sénégal. Un coup médiatique parfaitement orchestré pour montrer à la face du Sénégal que l’As Pikine est bien prête pour s’enfoncer un peu plus dans l’histoire. Un stade plein à craquer, une ambiance festive, une détermination perceptible, les Pikinois ont embarqué la presse dans un jeu de séduction à la hauteur des ambitions des coéquipiers de Séga Diop : le doublé, seul mot qui résonne dans la tête des supporters, joueurs et dirigeants depuis le sacre en championnat il y a plus d’un mois. « Tout Pikine rêve du doublé et on fera tout

pour rendre ce rêve possible », lance le milieu de terrain Thierno Mactar Thioune. Et dans le groupe, tout le monde est déjà plongé dans ce rêve qui a conquis toute la banlieue telle une épidémie. « Le 17 sera un autre jour de gloire pour Pikine. Le doublé ou rien. Ngor est averti, nous venons pour prendre la coupe parce que cette année est la nôtre », avance un supporter surexcité accompagné dans son délire par des cris de jeunes fans aussi déterminés que les joueurs à marcher sur l’Olympique de Ngor comme ils l’ont déjà fait en championnat. Confiants, mais aussi prudents En fait, les deux victoires remportées par leur équipe sur ses futurs adversaires en finale de la Coupe du Sénégal donnent des ailes à l’optimisme des supporters pour qui ce match ne sera qu’une formalité. « Nous ferons comme nous avons fait en championnat. Nous les avons battus deux fois, ce n’est pas cette fois, dans le match le plus important, qu’ils vont nous vaincre », ironise le supporter toujours dans la même folie délirante qui s’est emparée des inconditionnels du club depuis plus d’un mois. Mais, loin de cette hystérie fanatique des supporters, l’euphorie se heurte à la prudence des esprits avisés. Pour les joueurs et l’entraîneur, pas question, en fait, de se laisser embarquer

dans le bateau de l’excès de confiance au risque de heurter de plein fouet l’iceberg de la déception. « C’est vrai que nous avons battu Ngor deux fois en championnat, mais entre le championnat et la coupe, la différence est énorme. Et après leurs deux défaites, nous savons qu’ils vont bien préparer ce match pour prendre leur revanche. Je pense que nourrir un complexe de supériorité vis-à-vis de Ngor serait une grosse erreur », prévient le milieu de terrain Lamine Sarr. Alassane Dia s’est voulu encore plus explicite : « En championnat, nous avons battu Diambars deux fois et il nous a sortis en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Ce n’est pas la même compétition et l’adversaire a tendance à arrêter le « jamais deux sans trois ». Ce qui veut dire que Ngor vendra chèrement sa peau », avertit l’entraîneur. Les champions du Sénégal restent toutefois plus déterminés que jamais à faire un saut vers la légende après avoir réussi à pousser les portes de l’histoire. La confiance affichée par les joueurs illustre le degré de motivation d’une équipe qui se voit déjà brandir la coupe nationale. « On n’a pas le droit à l’erreur en fait. Donc, on fera le maximum pour rentrer à Pikine avec la coupe », ajoute Lamine Sarr. Galvanisés par leur victoire finale en championnat, les banlieusards comptent bien profiter de ces moments de grâce pour marquer l’histoire à jamais. Ngor sait ce qui l’attend. Wahany Johnson SAMBOU

Section 0. Avis d’Appel d’offres MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION GENERALE DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE ET DU TRESOR

AOO N°MEF/DGCPT/DAP/07/2014 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal le Soleil du 2 janvier 2014. La Direction générale de la Comptabilité publique et du trésor a obtenu dans le cadre du Fonds d’Equipement des crédits destinés au financement des travaux d’aménagement et équipement d’un restaurant pour les agents du Trésor au Complexe Dakar Centre, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché y relatif n° N°DGCPT/DAP N°07/2014. 2. La Direction générale de la Comptabilité et du Trésor invite par le présent Appel d’Offres les soumissionnaires admis à concourir à présenter leurs offres sous pli fermé pour les travaux d’aménagement et d’équipement dudit restaurant. 3. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. Décret 2011-1048 du 27 juillet 2011. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la direction de l’Administration et du Personnel 2, av Georges Pompidou x Rue St Michel ( ex rue Dr ThEZE) pièce 207 tous les jours ouvrables de 8 heures à 17 heures. 5. Les exigences en matière de qualification sont : a) justifier d’une expérience en tant qu’entreprise principale de bâtiment par la réalisation au moins de 3 ouvrages de nature et de complexité similaire aux travaux objet du présent appel d’offres au cours des 5 dernières années. Fournir les attestations de service fait des bénéficiaires b) Le directeur des travaux devra justifier d’au moins 5 années d’expérience et devra être ingénieur en génie civil ou équivalent. Le conducteur de travaux devra justifier d’au moins 5 années d’expériences et devra être technicien supérieur en BTP ou équivalent. c) Disposer de matériels nécessaires et suffisants pour réaliser les travaux objet de ce marché( voir tableau matériels)

d) Le montant minimum de liquidités/facilités de crédit net de tous autres engagements contractuels du soumissionnaire doit être de 15 000 000 F. CFA. e) Le chiffre d’affaires annuel moyen pour des travaux en BTP requis de la part du soumissionnaire au cours des trois dernières années doit être au moins égal à 50 000 000 F CFA TTC et du montant TTC des travaux en cours. Le soumissionnaire devra fournir les états financiers certifiés des 3 exercices 2011-2012-2013 concernés et donner la liste des travaux en cours suivant le tableau joint en annexe. 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à la Direction de l’Administration et du Personnel du Trésor 2 av Georges Pompidou x rue Saint Michel pièce 211 de 8 heures à 17 heures tous les jours ouvrables. 7. Les offres devront être déposées au Ministère de l’Economie et des Finances à la salle de conférence Momar Talla Cissé – rue Réné Ndiaye X cadre –Immeuble CCAP porte A 5ème étage le vendredi 08 septembre 2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après Ministère de l’Economie et des Finances : salle de conférence Momar Talla CISSE –Rue Réné Ndiaye x Carde-Immeuble CCAP-porte A 5ème le vendredi 08 septembre 2014 à 10 heures. 8. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant minimum de huit cent soixante quinze mille (1.200. 000) FCFA TTC par lot. Elle doit être délivrée par un organisme financier agrée par le Ministère de l’Economie et des finances et valable 28 jours après l’expiration de l’offre. 9. Les prix seront libellés en F CFA et les montants TTC.La durée de validité des offres de 90 jours à compter de la date d’ouverture des plis. Le Directeur de l’Administration et du Personnel 07 08 2014

Les Pikinois n’auront pas de prétextes pour justifier un échec dans cette finale de la Coupe nationale. Le mot n’existe d’ailleurs pas dans le discours des joueurs et des encadreurs. Pour préparer cette rencontre du 17 août face à l’Olympique de Ngor, les dirigeants du club n’ont, en effet, pas lésiné sur les moyens. « Nous avons prévu un budget de 16 millions de FCfa qui sortira de la poche de tous les fils de Pikine… Il y aura également une mobilisation extraordinaire. Le mot d’ordre est que tout Pikinois qui vient au stade s’habille en Vert et rouge. Il y aura 200 à 300 cars qui vont quitter ici pour rallier le stade Demba Diop à partir de midi pour colorer le stade. L’équipe sera dans des conditions extraordinaires. Elle sera logée dans un hôtel 4 étoiles pendant trois jours et quittera là-bas pour aller directement au stade », annonce le président du club Modou Fall. Le patron du club pikinois dit d’ailleurs attendre le doublé pour organiser une fête « extraordinaire » en l’honneur de l’équipe qui a remporté cette année le premier titre de champion du Sénégal de l’histoire du club. W. J. SAMBOU

ALASSANE DIA

Ex-milieu offensif devenu entraîneur Il aurait pu faire une carrière de footballeur, mais Alassane Dia a privilégié les études. Au stade de Mbour et aux Niayes de Pikine, les deux seuls clubs qu’il a connus dans sa carrière de footballeur, l’actuel coach pikinois, évoluait au poste de « milieu offensif, polyvalent ». Avec un certain Abdoulaye Sarr, entraineur du Diaraf, comme coéquipier. Ses meilleures performances de technicien, il les a réussies avec la Sonacos de Diourbel avec lequel il a remporté le championnat et la coupe du Sénégal. Au Port, il partage les performances du club au début des années 1990 avec Bamour Fall, son ancien mentor. Le football n’étant pas alors ce qu’il est devenu de nos jours, Alassane Dia a jadis sacrifié sa carrière pour mieux concentrer sur ses études. « A l’époque, il fallait faire le choix entre les études et la carrière de footballeur. Nous avions une famille très rigoureuse dans ce domaine: C’était d’abord les études avant tout. Le football on le pratiquait par passion, mais pas pour gagner quelque chose », se rappelle-t-il. « Fonctionnaire à l’âge de 19 ans et demi, 20 ans déjà » il gagnait donc « plus ou moins bien » sa vie, à l’époque. Ainsi, le football était juste « une passion pour (lui), contrairement à (ses) partenaires de l’époque, dont Salif Diagne qui avaient, eux fait un choix de réussir dans le football ». Ce sont en tout cas les principales raisons évoquées par le champion du Sénégal en titre pour expliquer sa carrière sans relief de « milieu offensif polyvalent », comme il se qualifie. En effet, il n’a jamais connu de sélection dans les diverses catégories au niveau national. Après sa formation d’enseignant, à l’Ecole normale régionale de Mbour, il n’est pas allé au terme de son contrat dans l’enseignement. Sur les 10 ans d’engagement il se rappelle en voir fait ans avant que le sport ne le reprenne pour diriger le secrétariat départemental de l’Uassu de Pikine et Guédiawaye. Ce, « jusqu’à 1991 quand j’ai fini de passer mon diplôme d’instructeur de football, je me suis totalement tourné vers le football » précise-t-il. Né le 15 novembre 1953 à Dakar, Alassane Dia a « bourlingué un peu partout ». Il a démarré sa carrière de technicien à domicile, avec les Niayes, le club de sa ville. Ce qu’il trouve par ailleurs « normal parce que je suis de Pikine, je suis issu de ce club en tant que footballeur ». Ses premiers pas dans le métier c’est avec les juniors des Niayes dans les années 80. « En 1984 plus précisément », tient-il à préciser. Après les plus jeunes, il a tenté de redresser l’équipe fanion reléguée à l’époque, mais en vain. La faute au Port de Bamour Fall qui lui avait barré la route de l’élite, et la deuxième fois c’est Us Ouakam des jumeaux Sène (Assane et Ousseynou) qui lui a chipé le ticket de la montée à la dernière journée. Mais, malgré ces échecs répétés, Alassane Dia a laissé une forte impression. Et c’est ainsi que le Port ira le chercher pour assister Bamour Fall. « Sur la base de ce que je faisais avec les Niayes, ce club m’a proposé de venir gérer ses petites catégories, tout en étant l’adjoint de Bamour Fall, durant la saison 1989-90 » se rappelle, celui qui peut être considéré comme le meilleur coach de la saison. En route vers un doublé, Alou a conquis le monde du football cette saison au niveau local. Au Port, son deuxième club, il a fait huit ans sur le banc dont six comme adjoint de Bamour Fall. Et il revendique deux sacres en championnats, en 1990 et 1991. « On a souvent tendance à ne pas attribuer aux adjoints ces titres de champions, mais moi je me les suis attribués et je dis qu’avec le Port, je suis champions deux fois, parce que, quoi qu’on dise, l’adjoint participe aussi au travail sur le terrain, à rendre l’équipe compétitive ». Deux ans après sa titularisation au Port, il a tenté une expérience hors de Dakar avec la Sonacos de Diourbel. Et avec cette équipe du Baol, il a remporté le championnat « dès (sa) première expérience » en 1996. C’est l’expérience glanée au Port avec son mentor Bamour Fall qu’il s’est beaucoup servi. En tout cas, Bamour Fall retient de lui « une grande loyauté, son humilité. C’est quelqu’un qui aime travailler dans l’ombre. Il est intelligent et a un bon niveau intellectuel. Il a beaucoup contribué avec Salamane Bâ aux bonnes performances du Port à l’époque», témoigne Bamour Fall. Avec le Sonacos, il revendique également un titre en coupe du Sénégal en 2001 devant l’Us Gorée (1-0, but de Thierno Tall) et a perdu la suivante, face à l’As Douanes après prolongations. Pour des raisons de santé, il fut ensuite contraint de se retirer des terrains pour une certaine période. De retour sur le terrain en 2009, avec l’avènement du professionnalisme, il prit les rennes du Guédiawaye Fc pour trois ans, pour ensuite rejoindre le Diaraf en 2011- 2012, mais n’a pas terminé la saison avec le club. Alassane Dia, a-t-il une référence en matière de coaching sur le plan international ? Le technicien de l’As Pikine dit répond par la négative, mais il « aime beaucoup ce que fait un Guardiola, et surtout ce que faisait Jupp Heynkes faisait. J’ai l’impression qu’il alliait ce que Mourinho et Guardiola savent faire, voire ce que Ferguson et Wenger font. C’est le style Heynkes qui m’a beaucoup impressionné, mais j’ai bien apprécié ce que Guardiola a apporté au Barça et aujourd’hui au Bayern ». Il ne le dit pas, mais il aimerait certainement faire pareil avec l’AS Pikine. Ansoumana SAMBOU


KARATE

CHAMPIONNATS D'AFRIQUE 2014

ACTU DES LIONS

La dernière ligne droite est engagée La préparation en direction des Championnats d'Afrique de karaté se poursuit pour l'équipe nationale qui a désormais établi ses quartiers au Magic Land dans la continuité de celle qui a eu lieu pendant plus de deux mois à Marius Ndiaye. Dans cette dernière ligne droite, les combattants reçoivent régulièrement la visite d’anciens pensionnaires de l’équipe nationale qui viennent les conseiller. Dans le grand hangar installé dans l'arrière-cour du Magic Land sur le front de mer où les « Lions » ont établi leurs quartiers après le stadium Marius Ndiaye, les grandes manœuvres se poursuivent. Deux groupes se forment avec d'un côté les combattants en kata et de l’autre leurs camarades en kumité. Le contraste est un peu frappant avec des gestes propres à chaque groupe. La concentration des premiers qui agissent sous les ordres de l'entraîneur Ignéty Bâ pour synchroniser les actions techniques tranche d'avec l'agitation des seconds qui font beaucoup de bruit puisque se livrant à des combats par groupes de deux. Ce, sous les ordres des entraîneurs adjoints Madiaw Gaye et Cheikh Diagne. Un peu à l'écart, le titulaire du poste ne se prive pas de dénoncer les imperfections de ses protégés et au besoin, de les recadrer. Pour Dame Ndao, c’est le même programme qui se poursuit pour les « Lions » qui sont dans la dernière ligne droite avant les compétitions prévues du 10 au 16 août au stadium Marius Ndiaye. « Les entraînements se passent bien actuellement et il n’y a rien de nouveau par rapport à ce que nous avons fait jusqu’à maintenant », renseigne l’entraîneur national en kumité. Il précise tout de même que les combattants sont imprégnés des nouvelles techniques qui pourraient leur permettre de mettre tous les atouts de leurs côtés. « Nous insistons beaucoup sur les touches qui

peuvent leur donner trois points. Une maîtrise de ces techniques devrait leur donner un avantage sur leurs concurrents ». A domicile, les karatékas sénégalais auront la lourde tâche de marcher sur les pas de leurs illustres devanciers qui avaient conquis le titre à Dakar en 1997. Du coup, le maître-mot dans la « tanière » est d’être sacrés au soir des finales prévues le 16 août prochain et donc de faire mieux qu’il y a deux au Maroc où le Sénégal avait perdu ses titres continentaux. Pour l’heure, deux combattants manquent à l’appel : Maguette Seck et Abdou Lahat Cissé qui devaient arriver de France hier nuit. Des anciens à la rescousse du groupe Les combattants ne sont pas seuls dans leurs efforts en direction des championnats continentaux. Ils reçoivent régulièrement la visite d’anciens internationaux, autant dire des acteurs avertis dont le discours compte énormément auprès des pensionnaires de la « tanière ». C'est dans ce sens que Malamine Marro qui a remporté le titre continental des lourds en 1997 à Dakar a tenu à être présent au même titre que certains de ses coéquipiers de l’expédition victorieuse d’il y a maintenant 17 ans. Portant le kimono et se fondant dans la masse des combattants en préparation, il effectue les mêmes gestes que les combattants appelés à monter sur le tatami à partir de dimanche pro-

23

S PORTS

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

chain. « En son temps, nous avions une grande équipe très soudée avec des combattants comme le capitaine Souleymane Ba Diallo, Fodé Ndao, Mouhamed Ali Ndiaye, Madieyna Diouf, El Mokhtar Diop, Ndeye Amy Seck, Diarra Gueye, entre autres. En plus, nous respections les consignes des entraîneurs », estime-t-il. Ce qui avait permis à son groupe de conquérir le titre continental aussi bien en kumité qu’en katas. Marro soutient avoir retrouvé ce même état d’esprit chez l'actuelle équipe qui dispose, selon lui, de beaucoup de qualités. « Ils sont attentifs au discours des coachs et sont conscients de la tâche qui les attend ». Son expérience en France où il évolue dans le club de Sarcelles, il veut la mettre au service de ses jeunes frères. Le septuple champion de France, plusieurs fois médaillé en Europe et multiple champion du Sénégal alors qu’il évoluait au Dorama Club soutient que ses compatriotes ont besoin d’assimiler certaines nouvelles techniques mondiales en vigueur pour éviter les pièges de l’arbitrage. « Il faut qu’ils les comprennent, sinon ils seront sanctionnés et vont crier au complot », prévient le spécialiste qui assure solliciter auprès des anciens combattants expatriés, « un appui pour l’équipe nationale. Si chacun met un peu du sien, nous pourrons les appuyer pour avoir des équipements adéquats pour une bonne préparation », conclut-il. Ousseynou POUYE

Demba Bâ fait exploser Feyenoord L’international sénégalais Demba Bâ n’a pas raté ses premiers pas en compétition européenne avec son nouveau club du Besiktas d’Istanbul (Turquie). Pour la réception des Hollandais du Feyenoord de Rotterdam lors de la manche retour du dernier tour d’écrémage avant les barrages de la Ligue des champions, l’ancien joueur de Chelsea et de Newcastle (Premier league anglaise) a simplement inscrit les 3 buts de la victoire de son équipe (3 – 1). Besiktas confirme ainsi son succès (2 – 1) du match aller à Rotterdam et s’invite aux barrages dont le tirage au sort aura lieu demain.

Bordeaux : Lamine Sané promu capitaine Lamine Sané, le défenseur central sénégalais des Girondins de Bordeaux, a été promu capitaine par le nouvel entraîneur du club, Willy Sagnol. Un passage de grade qui n’a pas laissé indifférent le longiligne défenseur qui a également eu à arborer le brassard en équipe nationale. « C’est un honneur, a-t-il réagi. Je suis capitaine et je représente l’image du club, mais il faut rester naturel. Je ne suis pas quelqu’un qui se disperse à droite, à gauche. Pour Greg’ (Sertic, désigné vice-capitaine Ndlr) et moi, représenter ce club est très important. Je suis un mec du coin. Porter le brassard de capitaine des Girondins, c’est un honneur pour ma famille et moi. Je vais essayer d’être exemplaire et porter ce brassard du mieux possible. »

ARBITRAGE

Howard Webb rend son sifflet (AFP) - L'arbitre international anglais Howard Webb a annoncé hier qu'il mettait fin à sa carrière pour devenir directeur technique de l'organisme supervisant les arbitres officiels du football anglais. Howard Webb, 43 ans, a été arbitre durant les 25 dernières années et avait dirigé la finale du Mondial-2010 en Afrique du Sud. « Je suis très enthousiasmé de démarrer un nouveau chapitre de ma carrière après 25 ans merveilleuses sur le terrain », a réagi l'ancien arbitre dans un communiqué. Howard Webb avait débuté sa carrière d'arbitre en 1998 en étant arbitre assistant lors d'un match de Premier League. Il devenait arbitre central en 2003. Trois ans plus tard, il avait dirigé son premier match de Ligue des champions avant d'être appelé par l'Uefa à l'Euro-2008 et 2012. Il faisait aussi partie du corps arbitral au Mondial brésilien cette année.

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE

RECTORAT BP : 523 - Ziguinchor / Téléphone / Fax : 33 991.68.09

DIRECTION GENERALE DE LA SANTE Direction de la lutte contre la Maladie

AVIS D’ATTRIBUTION DéFINITIVE DE MARChé Référence à appel d’offre : AON N° 01 UASZ/CPM AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARChE Numéro du marché : AOO n° 003/PNT/2014/F Dénomination du marché : Appel d’offres ouvert pour la fourniture d’un véhicule 4 x 4 station wagon de supervision et d’un véhicule pick up double cabine au Programme National de Lutte contre la Tuberculose Nombre d’offres reçues : 02 Nom et adresse Attributaire provisoire du marché : Lot unique : Fourniture d’un véhicule 4 x 4 station wagon de supervision et d’un véhicule pick up double cabine : CFAO MOTORS SENEGAL km 2,5 Bd de la commune de Dakar, BP 2631 Dakar/Sénégal Montant de l’offre retenue provisoirement : Lot unique : Fourniture d’un véhicule 4 x 4 station wagon de supervision et d’un véhicule pick up double cabine: 33 600 000 FCFA hT/hD Délai d’exécution : 60 jours La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83 alinéa 3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès du Coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose sis au 2 rue Aimé Césaire Fann Résidence, BP 5899 Dakar Fann, Tél 33 859 36 20, puis dans un deuxième temps auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, en vertu de l’Article 89 dudit Code. Le Coordonnateur National 7 AOUT 2014

Dénomination du marché : Appel d’offre pour l’acquisition de fourniture de bureau et de consommables informatiques. Nombre d’offres reçus et identités des candidats : huit (8) Nom et Adresse des Attributaires définitives: Lot 1 : Ecorel, 284, Sicap Amitié 2 – Rue 10 x C Dakar Tel: 30 100 10 45 Lot 3 : Africa Business Network, Sacré Coeur 3 villa N° 9977 Dakar Tel: 33 867 27 11 Montant des offres retenues: Lot 1 : 11.000.000 F.CFA TTC Lot 3 : 20.275.940 F.CFA TTC Délai d’exécution : 30 jours à partir de la date de notification et de l’approbation du marché La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83-alinéa 3 du code des marchés. NB : le lot 2 sera publié ultérieurement LE RECTEUR 07 AOUT 2014


BASKET

S PORTS CHAMPIONNAT DU MONDE

Les « Lions » à l’heure espagnole Les péripéties de la première phase de leur préparation à Dakar ne sont plus qu’un mauvais souvenir pour les « Lions » du basket. A Malaga depuis mardi à 10 heures, les joueurs de Cheikh Sarr sont à l’heure espagnole et ont plongé à fond dans leur deuxième phase de leur mise en condition en direction du Mondial de basket qu’ils disputent du 31 août au 14 septembre. Pendant une vingtaine de jours, les 16 éléments retenus par le coach se feront la main, à raison de 2 séances d’entraînement les jours où ils n’ont pas de matches amicaux à disputer (deux fois contre le Mexique, face à l’Espagne, la Lettonie et au Koweit). C’est ainsi qu’ils comptent rattraper le temps perdu à Dakar à réclamer une assurance qui tardait à tomber pour certains joueurs.

LE SOLEIL - JEUDI 7 AOUT 2014

MALEYE NDOYE, CAPITAINE DES « LIONS »

« Ce que je retiens de la Pro A française…… » Malèye Ndoye est le joueur le plus ancien de l’équipe nationale et aussi l’un des plus âgés. Le capitaine des « Lions » du basket tient aussi un autre record de longévité puisqu’il est, depuis 2005, pensionnaire de la Pro A française (première division). Ce qui lui a permis de connaître plusieurs clubs, Dijon, Le Mans, Orléans et aujourd’hui Paris Levallois. Il revient sur son expérience du championnat français. Malèye, vous êtes en France depuis 2005. Comment vivez-vous votre expérience en Pro A ? « Je suis en France depuis que je suis sorti de l’université. J’ai fait juste une année au Portugal, à Benfica, avant d’aller en France. Mon expérience en France a été très positive. Dès ma première année à Dijon, j’ai eu la chance de jouer et d’avoir du temps de jeu. C’était très important pour moi parce que je jouais en tant qu’étranger. Dans leur philosophie,

quand tu es joueur étranger, tu dois convaincre pour jouer dans ta première année. Heureusement, Dieu m’a aidé. J’ai eu la chance d’avoir du temps de jeu et de convaincre. C’est par la suite que j’ai prolongé à Dijon pour trois ans. Cela a été un bon départ pour moi et cela m’a permis d’être reconnu. C’est ce qui a fait que je suis resté longtemps en France jusqu’à présent. » Quel est le club qui vous a le plus marqué en France ?

Je vais dire Dijon parce c’est là où j’ai commencé et gagné ma première coupe de France en 2006. C’est aussi le club qui m’a lancé en France. C’est le club qui m’a permis d’avoir beaucoup de contacts avec d’autres équipes comme Le Mans, Orléans, Paris Levallois où j’ai évolué après. Ces clubs m’ont découvert quand j’étais à Dijon et ont voulu me prendre depuis. C’est mon départ à Dijon qui a joué dans ma carrière. Je remercie beaucoup le club. Quand je vais là- bas, ils me font tout le temps un standing ovation. C’est très important d’y avoir laissé une bonne trace. » Vous êtes à Paris Levallois actuellement. Comment ça se passe là-bas ? « Je devais aller à Paris Levallois avant même Orléans. C’est un club qui me voulait depuis longtemps. J’ai eu la chance d’y aller il y a deux ans. Depuis, cela se passe très bien pour moi. J’ai aussi une bonne complicité avec le coach. Il a confiance en moi et me l’a montré l’année passée. J’essaie de lui rendre cela et de donner le maximum de moi sur le terrain. C’est cela qui fait qu’on a prolongé mon contrat. C’est un échange positif car la confiance et le travail règnent. Ils sont satisfaits de moi et j’essaie de continuer dans ce sens. » On parle de l’arrivée des Qataris du Psg qui veulent créer un grand club omnisport à Paris. Cela ne vous inquiète-t-il pas ? « On a parlé beaucoup de l’arrivée des Qataris l’année passée. Peut-être qu’il y a eu de petites choses qui ont fait que cela n’est pas passé. Mais c’est toujours d’actualité. On verra ce que cela va donner cette année. Je suis sous contrat et donc je n’ai pas de souci à me faire. Le coach a confiance en moi et il me l’a démontré. C’est lui qui a dit qu’il voulait me faire prolonger. Tant que le coach sera là et me fera confiance, j’essaierai de donner le maximum de moi-même. Je ne vais pas me soucier d’autre chose. Même si les Qataris arrivent, je ne pense pas que cela aura une conséquence sur moi. Le coach m’a dit que je rentre dans son projet, donc, il n’y a pas d’inquiétude dans ce sens. » Depuis que vous êtes en France, vous aviez joué plusieurs compétitions. Laquelle vous a le plus marqué ? « C’est l’Euroligue que j’ai jouée au Mans en 2008-2009. Cela m’a permis d’évoluer dans un cadre de très haut niveau, où j’ai pu jouer contre des équipes comme Maccabi Tel Aviv, Malaga, etc. J’ai même joué contre Boniface Ndong qui était à Malaga à l’époque. Ce sont des expériences inoubliables parce que tu joues contre les meilleurs en Europe. Cela aide et permet aux joueurs de se développer et savoir à quel rythme il faut travailler pour atteindre ce niveau. Cela m’a beaucoup servi depuis parce que chaque été, je travaille pour donner le meilleur de moimême la saison. Propos recueillis par Oumar NDIAYE

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

24


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.