REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
Assises de l’Education 28 - 29 - 30 août 2014 au King Fahd Palace, Dakar Sous la Présidence effective de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République Les rapports sont disponibles sur le site web. Votre contribution est attendue !
Site web : www.assises-education.sn AUDIT DES BOURSES D’ETUDES
LUNDI 18 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13268 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
DECES DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE
Macky Sall appelle au calme et à la sérénité
35.000 non ayants droit retirés de la base de données PAGE 5 REPRISE DU PROCES DE KARIM WADE
Le verdict sur la compétence de la Crei rendu aujourd’hui PAGE 11
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Le procureur de la République ordonne une expertise balistique La famille de la victime réclame la vérité sur les circonstances du décès
ENQUETE SUR LA RECONVERSION
TENDANCES 2014
Le profil type du branché PAGES 13 A 21
Editorial • Par Cheikh THIAM
EXTENSION DE LA CENTRALE ELECTRIQUE DE BOUTOUTE A ZIGUINCHOR
Responsabilité et sursaut national
Deux nouveaux groupes de A 10 MW acquis par l’Etat pour plus de 8 milliards de FCfa PAGE 9
son retour hier, à Dakar, s’exprimant sur la crise qui a secoué le milieu universitaire avec la mort de l’étudiant Bassirou Faye, le Président Macky Sall s’est prononcé à travers un discours empli de compassion pour la famille de la victime, mais aussi une déclaration de fermeté à l’endroit de ceux qui souhaitent utiliser cette crise à des fins politiciennes. SUITE EN PAGE 2
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Une autre vie après la retraite
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P olitique & I nstitutions
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
VIOLENCES SURVENUS A L’UCAD
Macky Sall appelle tous les acteurs Editorial au calme et à la sérénité • Par Cheikh THIAM
Suite de la page Une
Responsabilité et sursaut national
I
Le chef de l’Etat Macky Sall a appelé tous les acteurs du monde universitaire au calme et à la sérénité. Une invite formulée, hier, à son retour de voyage qui l’a mené aux Etats-Unis, dans 1er Sommet EtatsUnis-Afrique et en France pour la commémoration du débarquement de Provence. A sa descente d’avion, le chef de l’Etat a regretté les évènements survenus à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui ont causé la mort de l’étudiant Bassirou Faye et occasionné plusieurs blessés parmi les étudiants et les forces de l’ordre. « C’est une circonstance très regrettable et douloureuse pour la famille endeuillée et pour nous tous. J’ai appelé ses parents et présenté mes condoléances ; celles du gou-
vernement et de la nation toute entière », a indiqué le chef de l’Etat. Seulement, a souligné Macky Sall, le calme et la sérénité doivent revenir dans les esprits. A cet effet, il a rappelé que la violence, quelle que soit sa nature, n’a pas sa place à l’université. « L’Université doit rester un temple du savoir d’où jaillit la lumière de la sagesse », a-t-il dit, invitant gouvernement, enseignants, étudiants et partenaires sociaux à « la sauvegarde de notre patrimoine universitaire ». Selon le chef de l’Etat, tout ceci doit se faire dans un esprit d’ouverture, de dialogue et de concertation afin de faire de l’université « un pôle d’apprentissage d’excellence ». Macky Sall a fait montre de toute sa
disponibilité et de celle du gouvernement face au monde universitaire pour dialoguer et trouver des solutions aux problèmes qui se posent. « Je recevrai les acteurs du monde universitaire pour qu’une solution définitive et durable soit trouvée à cette crise qui date de très longtemps », a mentionné le chef de l’Etat. Revenant sur le décès de l’étudiant Bassirou Faye, Macky Sall tient à rassurer tous les Sénégalais qu’une enquête « rigoureuse » sera diligentée afin de faire toute la lumière sur la mort de cet étudiant originaire de Diourbel. D’ailleurs, hier, dans l’après-midi, l’adjoint du procureur de la République s’est adressé à la presse pour donner les mêmes assurances. En plus, des pays étrangers comme la France seront saisis pour qu’une enquête balistique soit menée et déterminée la mort de l’étudiant. « Toutes les mesures idoines seront prises et l’enquête ira à son terme », a rassuré le chef de l’Etat. Maguette NDONG
L’Apr exige la lumière
TENTATIVE DE MANIPULATION
Le chef de l’Etat dénonce ceux qui cherchent à attiser le feu « à des fins politiciennes » Le chef de l’Etat s’est dit outré de voir certaines personnes profiter de la situation actuelle pour, dit-il, chercher à « attiser le feu à des fins politiciennes ». Alors que selon lui, c’est une situation qui devrait appeler à la « compassion, la réflexion et au dépassement. » Il a toutefois indiqué qu’il ne laissera guère faire ces personnes et par conséquent, le gouvernement, fidèle à sa vocation, « assurera la sécurité des personnes et des biens en toute M. NDONG circonstance ».
DESENGORGEMENT DE L’UCAD
tionner tous les mis en cause. Dans cette même dynamique, le Sen souhaite que le gouvernement du Sénégal règle, dans les meilleurs délais et définitivement, la lancinante question du paiement des bourses des étudiants. Le Sen estime qu’il est inadmissible que des étudiants ne puissent disposer, à temps et régulièrement, de leurs bourses, pour des motifs aussi légers que répréhensibles portant sur des procédures. D. SARR
Le Mpcl réclame une enquête impartiale
La deuxième université de Dakar et celle de Kaolack en gestation
Le trop plein d’étudiants à l’Ucad fait partie de ses malheurs. C’est pour cela que le chef de l’Etat, Macky Sall pense déjà à son désengorgement. Un projet qui sera bientôt une réalité avec la réalisation de deux nouvelles universités à Diamniadio et à Kaolack. « L’Université de Dakar a largement dépassé ses capacités d’accueil. C’est pourquoi, nous nous attelons à la désengorger avec la réalisation, très prochainement, de la deuxième université de Dakar Diamniadio et de l’université à vocation agricole du Sine Saloum (Kaolack) », a souligné Macky Sall. D’ailleurs, il espère que les travaux de ces deux projets vont démarrer avant la fin de l’année. M. NDONG
Les 62.500 comptes des étudiants boursiers sont approvisionnés Le non paiement des bourses qui étaient la cause principale du mouvement d’humeur des étudiants n’est plus d’actualité. Car, le chef de l’Etat Macky Sall a informé que l’ensemble des 62.500 comptes des étudiants boursiers sont approvisionnés. «A l’heure où je vous parle, les 62.500 comptes bancaires des étudiants boursiers ont tous été approvisionnés et sont payés », a dit Macky Sall. Un montant total de 30,347 milliards de FCfa aura été nécessaire
Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr) présente, au nom de l’ensemble des militants du parti, ses profondes et sincères condoléances attristées à la famille éplorée de l’étudiant Bassirou Faye, mort à la suite d’échauffourées avec la police. Le Sen exige que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Il recommande vivement à l’Etat du Sénégal, de situer les responsabilités des différents acteurs impliqués et de sanc-
pour payer les bourses entre décembre 2013 et le mois de juin dernier. Le chef de l’Etat a cependant reconnu le « retard » accusé dans la mise à la disposition des bourses du mois de juillet et août. Il a toutefois réaffirmé l’engagement du gouvernement à consentir des « efforts considérables » pour soutenir le système universitaire. Dans ces efforts, les bourses des étudiants représentent plus de 40 milliards M. NDONG de FCfa.
Une enquête impartiale et diligente sur la mort de l’étudiant Bassirou Faye. C’est ce que réclame le Mouvement panafricain et citoyen « Luy Jot Jotna (Mpcl). Dans un communiqué, le Mpcl soutient que cette mort pouvait et devait être évitée à tout prix car les urgences nationales ne sont pas dans la confrontation avec de braves étudiants qui «vivent le martyre avec des conditions de vie et d’études des plus épouvantables ». Selon ce mouvement dirigé par Cheikh Tidiane Gadio, les forces de l’ordre dont la présence dans les universités est légitimement contestée, ne font pas face à des terroristes ou des bandits armés mais à des étudiants non armés. Il estime que les forces de l’ordre devraient contenir des manifestants réclamant le paiement des bourses ou protestant contre des réformes sans faire usage de balles réelles. «Du reste, ne faudrait-il pas bannir, à jamais, tout usage de balles réelles sur le campus
ou devant toute manifestation civile et pacifique, estudiantine ou autre ! Le Mpcl et tous les démocrates du Sénégal disent « Plus jamais ça !» et réclament une enquête impartiale et diligente qui, dans les plus brefs délais, devra situer les responsabilités et sanctionner, avec fermeté et sans complaisance », lit-on dans le document. Selon le Mpcl, ces évènements dramatiques sur le Campus de l’Ucad adviennent dans un climat politique national tendu par plusieurs affaires dont l’une des plus «dévastatrices potentiellement est la tentative en cours d’arracher à Aïssata Tall Sall son fauteuil de maire élu et bien élu de Podor en substituant aux suffrages des subterfuges ». Le Mpcl dit respecter les institutions de la République et donne une suite favorable à l’appel de la coalition « Benno Ak Aïssata » qui consiste à recourir d’abord et avec confiance à la Cour suprême de notre pays. Aliou KANDE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
C’est un appel au calme que le chef de l’Etat a adressé à tous les acteurs du monde universitaire, afin que la sérénité revienne. C’est pour cela que le président Macky Sall a dit toute sa disponibilité et celle du gouvernement à dialoguer avec tous les acteurs. Il a indiqué toutefois qu’une « enquête sérieuse » sera menée pour déterminer les circonstances de la mort de Bassirou Faye.
l a lancé un appel à tous les acteurs du milieu universitaire, réitérant sa volonté d’ouverture à un dialogue franc, responsable et fécond, afin de trouver des solutions définitives à la crise récurrente qui secoue plus particulièrement l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. La solution qu’il préconise, déjà en œuvre, est le décongestionnement de ce temple du savoir, confronté, depuis quelques années, à un problème de sureffectifs. Le démarrage des travaux des universités de Diamniadio et du Sine Saloum, vers la fin de l’année, devrait permettre, à terme, de résoudre cette lancinante question des effectifs. Le président Macky a surtout affirmé sa détermination à faire faire toute la lumière sur la mort tragique du jeune étudiant. Au-delà, il a réitéré sa volonté de partager, avec tous les acteurs du système universitaire, la recherche de solutions à même de renforcer les acquis qui ont valu à plusieurs générations de Sénégalais et d’Africains, une formation académique de qualité qui constituait une référence en Afrique. Sur ce chemin de la performance académique, la mort tragique du jeune Bassirou Faye ne doit pas être vaine : elle doit plutôt être un catalyseur pour un sursaut national chez tous les acteurs de l’Université, pour des solutions pérennes à même de maintenir le système académique sénégalais dans une dynamique de performances qu’il est en train de perdre. La compétition entre nations, dans une mondialisation irréversible, impose des attitudes et des comportements en phase avec les exigences de qualité et de progrès universitaires réels. La réforme de l’enseignement supérieur sénégalais avait pourtant été enclenchée dans un consensus qui laissait présager que les démons de la division étaient à jamais ligotés. Les concertations nationales entamées, l’année dernière, avaient abouti à l’adoption de mesures hardies dont l’objectif principal est la restauration de la qualité et de la performance dans un système universitaire, jadis, tant envié et qui a été le creuset d’où sont sortis de brillants hommes d’Etat, intellectuels et scientifiques africains et sénégalais. Seulement, s’agripper à ce passé brillant de l’Université Cheikh Anta Diop est une posture béate à bannir. La lucidité recommande une introspection sérieuse, un sursaut et un diagnostic sans complaisance des maux réels de l’université. C’est un devoir et un impératif de recréer ce cadre de concertation et de dialogue pour un système universitaire adéquat, adapté et concurrentiel par rapport aux meilleures universités en Afrique. Au demeurant, il reste que la question lancinante et si sensible du paiement des bourses a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la colère des étudiants qui ont manifesté face à des éléments de la police chargés de faire régner l’ordre. Cette question récurrente doit avoir une solution définitive. Peut-être que l’informatisation du système et sa mise à jour, pour extirper les cas frauduleux qui constituent un coût exorbitant pour la Nation, permettra de développer une gestion transparente et efficiente des bourses et donc un retour à la normale du paiement dont le retard est un problème si sensible. Il reste aussi que la concertation souhaitée par le président Macky Sall ne peut plus être occultée : cette crise impose que tous les acteurs se parlent. C’est un devoir pour chacun d’eux.
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
P olitique & I nstitutions
CONTENTIEUX ELECTORAL DE PODOR
Soutien des femmes de Bby à Aïssata Tall Sall La coordination des femmes « Benno Bokk Yaakar » a tenu une réunion samedi au siège de l’Afp. Se prononçant sur l’actualité nationale notamment sur le contentieux électoral de Podor, les camarades de Adji Mergane Kanouté soutiennent Aïssata Tall Sall. Aïssata Tall Sall peut compter sur le soutien des femmes de « Benno Bokk Yaakar » dans le contentieux électoral qui l’oppose à Mamadou Racine Sy pour le contrôle de la commune de Podor. «La camarade sœur Aïssata Tall Sall ne saurait être déshonorée, ayant été installée dans la légalité par l’autorité représentative de l’Etat », soulignent dans un communiqué, Adji Mergane Kanouté et ses sœurs. Selon elles, «incontestablement lionne de Podor,
a elle seule, pu amener en ballotage, une coalition forte, hétéroclite dont le Pds est partie prenante». Elles demandent à la justice de « reprendre son autonomie et son indépendance» en ce qui concerne le cas d’Aïssata Tall Sall. Citant l’article L.253 du code électoral, les femmes de Bby soutiennent que tout électeur ou tout candidat à une élection municipale peut réclamer l’annulation des opérations électorales. «La Cour d’appel de ressort est compétente.
Ainsi, on ne compte plus les polémiques après chaque élection ; présidentielle, législative, municipale. La matière étant éminemment à caractère politique, les critiques concernant les décisions relatives au contentieux électoral obéissent aux aléas des considérations partisanes le plus souvent mais l’égalité de traitement devant la loi est l’un des fondements des sociétés démocratiques», déclarent-elles. Aïssata Tall Sall avait été déclarée vainqueur de l’élection municipale du 29 juin par la Commission départementale de recensement des votes et installée dans ses fonctions de maire de Podor. Son adversaire Mamadou Racine Sy avait introduit un recours à la Cour d’appel de Saint-Louis
soutenant qu’il y a eu des irrégularités dans le bureau de vote 1 du Cprs. Après deux renvois, cette juridiction a vidé le recours et donné vainqueur M. Sy. Mme Tall a à son tour saisit la Cour suprême pour demander l’annulation de cette décision. Les femmes de Bby déplorent aussi la non application de la parité dans les bureaux des conseils municipaux et départementaux. Elles parlent d’un « recul, d’un étouffement en ce qui concerne l’émergence et le leadership féminin.» Condamnant vigoureusement les actes de violences à l’Ucad de Dakar, les femmes de Bby exhortent l’Etat sénégalais à « prendre toutes ses responsabilités. » Aliou KANDE
EVALUATION DES ELECTIONS LOCALES
Le mouvement « Andu Nawlé » satisfait de sa participation Le mouvement alternative citoyenne « Andu Nawlé » a tenu une réunion d’évaluation de sa participation aux dernières élections locales sous la bannière de « Benno Bokk Yaakar ». Il se satisfait à cet effet de sa présence dans un certain nombre de localités et de la présence de beaucoup de ses responsables au niveau des instances des différentes collectivités. Pour son président Abdou Fall, cela a été «l’occasion d’être présent dans un certain nombre de localités dans les régions de Saint-Louis et Kaolack, et globalement nous avons pu avoir des élus dans ces localités et beaucoup de nos responsables se sont retrouvés également au niveau des instances des différentes collectivités au niveau des départements comme au niveau des communes». Pour lui, le plus important, «c’est un peu notre participation à l’effort des réformes dans le sens de la mise en ouvre de la politique de territorialisation du président de la République ». Quant aux activités à mener par leur mouvement, il a estimé avoir répondu à l’appel du président de la République à l’élargissement de la majorité non sans soutenir «qu’il serait important que le président reprenne l’initiative pour mobiliser les Sénégalais autour des enjeux de développement ». « Nous pensons également que le Pse et la territorialisation constituent des bases autour desquelles il est possible de
construire une plateforme dans laquelle l’ensemble des Sénégalais peuvent se retrouver», a dit Abdou Fall. Il a en outre félicité la Cena, l’administration et les structures de contrôle pour leur travail remarquable dans l’organisation de ces élections. « La démocratie est sortie renforcée de ces élections. Il faut maintenant s’attaquer aux problèmes du pays», a-t-il indiqué. C’est pourquoi, Abdou Fall a surtout invité au dialogue entre acteurs politiques et acteurs sociaux, entre majorité et opposition… pour stabiliser notre pays et arriver à créer des conditions de développement. Abdou Fall est aussi revenu sur certaines questions brulantes de l’actualité. Au sujet de la crise universitaire, il a estimé qu’il est temps d’arrêter ce cycle de violence. « Et pour l’arrêter, il faut être dans le cadre d’un contexte de dialogue. La pression sociale de l’université est extrêmement forte. Nous avons une université qui a une population qui dépasse de loin ses capacités d’accueil
et qui a encore un taux d’encadrement qui pose problème. Et tout cela fait qu’aucun des acteurs n’est dans une position confortable (enseignants, étudiants, forces de l’ordre, l’administration, les autorités académiques)», a-t-il soutenu. Sur le virus Ebola, Abdou Fall a estimé que pour l’instant la situation est globalement sous contrôle. Face aux inquiétudes du monde rural, Abdou Fall a fait comprendre que le Sénégal est dans une situation préoccupante. « Nous dépendons toujours de l’hivernage pour l’agriculture (à 96 % et seulement 4 % pour l’irrigation). Il faut faire de la maîtrise du problème de l’eau une priorité et envisager des efforts de solidarité nationale face à a situation avant d’envisager quoi que ce soit », a-t-il conclu. Amadou DIOP
SITUATION POLITIQUE NATIONALE
Le Pds annonce une manifestation en fin de semaine Alors que le procès de Karim Wade reprend ce matin, le Parti démocratique sénégalais (Pds) s’est réuni avant-hier à son siège. Au menu de la rencontre, le procès du fils de Me Wade, la manifestation prévue à la Place de l’Obélisque en fin de semaine et la mort de l’étudiant Bassirou Faye. Le Pds, sous la présidence de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, s’est réuni samedi à la Permanence Oumar Lamine Badji. Selon son porte-parole Babacar Gaye, il y avait au menu de cette rencontre, naturellement le procès du camarade Karim Wade qui reprend ce matin, la décision que doit rendre la Cour suprême sur le rabat d’arrêt du Parquet général mardi et la mort de l’étudiant Bassirou Faye. Il a soutenu que cette réunion a été mise à profit pour partager l’agenda du Pds au cours de cette semaine. Il a ajouté que le point d’orgue du plan d’action du parti sera la grande rencontre que le Pds va organiser probablement en fin de semaine. « Nous avons déjà informé l’autorité de notre souhait de tenir un rassemblement conformément à la Constitution », a poursuivi Babacar Gaye. Il a aussi annoncé la présence de Me Abdoulaye Wade à cette manifestation. Une occasion pour le pape
du « Sopi » pour se prononcer sur la situation nationale et « d’apporter des réponses aux questions que lui avaient posées les populations » à son retour au Sénégal. S’agissant de la mort de l’étudiant Bassirou Faye, le Pds par la voix de son porte-parole, exige une enquête indépendante afin que toute la lumière soit faite dans cette affaire. Les Libéraux demandent en même temps, la démission du ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane et de son homologue de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo. «Quand il y a eu l’affaire Balla Gaye, Me Abdoulaye Wade en toute responsabilité, a limogé celui qui était ministre de l’Enseignement supérieur à l’époque », a rappelé le porte-parole du Pds. Sur un autre registre, Babacar Gaye a révélé que le Front patriotique pour la défense de la République en gestation a été au menu des discussions. Diégane SARR
18 AOÛT 2014
Abdou Fall tirant le bilan de son Mouvement aux dernières locales.
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P olitique & I nstitutions REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi **************** MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT ************************* SOCIETE NATIONALE DES EAUX DU SÉNÉGAL Route du Front de Terre x Hann Dakar
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : Marché M 14 06 07 / DAJ Dénomination du marché : Nettoiement des locaux de la SONES. Nombre d'offres reçues : 05 (ETS YAYE COUMBA, AUTOLAND, ALIZES, ENTREPRISE SERIGNE FALLOU SURL, MULTI SERVICES NETTOIEMENT) Date attribution provisoire du marché : 23 avril 2014 Nom et Adresse Attributaire Définitif : ETS YAYE COUMBA - LEONA LOT N° 44/A2 en face permanence PDS - BP : 2103 – KAOLACK - Tél : + 221 941 26 90
Yoro Dia président des anciens de l’Ena France L’Association sénégalaise des anciens élèves de l’Ecole nationale d’administration de France a un nouveau président. Yoro Dia a été élu président de l’Asena lors de l’assemblée générale tenue samedi dernier. Selon le communiqué reçu à notre rédaction, le nouveau président compte s’inscrire dans la continuité du travail entamé par le bureau sortant. Ainsi le colloque international sur le thème : « Quelles voies pour l’émergence économique du Sénégal ? » prévu les 10 et 11 décembre 2014, à Dakar, sera l’événement phare de l’Asena. Le nouveau bureau a aussi pour objectif de transformer l’association en « Think tank » qui mettra à la disposition de l’Etat des idées et des propositions sur les politiques publiques,
notamment la réforme et la modernisation de l’Etat et de l’administration. Au-delà de la réflexion stratégique, l’Asena sera un cadre pour la promotion professionnelle de ses A. KANDE membres.
Le nouveau bureau
Président : Yoro Dia, président Kys Group, vice-président : Abdoulaye Guèye, secrétaire général : Ousmane Seck, secrétaire général adjoint : Ismaëla Diatta, trésorier général : Seydou Touré, adjoint : Massamba Dieng, chargé de la communication et Fundraising : Makhtar Lakh, président de la commission sociale : Issa Wade, carrières : Alassane Diallo.
Naissance de l’Alliance citoyenne et populaire à Thiès
Montant de l’offre : 25 788 000 FCFA TTC Délai d’exécution : Un (01) an. La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 85, alinéa 4 du décret N° 2011-1048 du mercredi 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés publics. LA DIRECTRICE GENERALE Madame ANTA SECK 18 AOÛT 2014
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
L’Alliance citoyenne et populaire (Acp), une structure qui regroupe des partis politiques et des mouvements citoyens proches de la mouvance présidentielle, a été lancée samedi à Thiès, en vue de constituer une entité forte autour du président Macky Sall. Le président de l’Acp, Mouhamadou Lamine Bara Kâ, précise que cette nouvelle alliance, mise en place par des leaders de la coalition Macky 2012, compte continuer le combat de la massification pour la conquête de la ville de Thiès, en vue d’en être la première force politique. L’Acp est issue de l’Alliance 2014, une structure mise en place pour les dernières élections locales. Les membres de l’Acp, a indiqué Mouhamadou Lamine Bara Kâ, qui dirige aussi le Parti pour la renaissance citoyenne, signale qu’une journée de réflexion a été organisée. L’objectif était d’évaluer les résultats des élections locales et dégager les perspectives en vue de préparer les prochaines batailles politiques. Il a indiqué que l’alliance suggère au chef de l’Etat, de s’atteler rapidement à résoudre les difficultés que le monde rural est en train de vivre et qui sont la conséquence d’une pluviométrie insuffisante pour permet-
tre aux paysans de cultiver la terre et de nourrir leurs bétails. Le président Macky Sall doit aussi prendre en main la situation de l’université de Dakar et amener tous les acteurs (étudiants, professeurs et autorités de l’Ucad) autour d’une table, pour régler définitivement cette crise qui sévit dans l’espace universitaire, conseille M. Kâ. Il s’est ensuite incliné devant la mémoire de l’étudiant Bassirou Faye, décédé jeudi dernier lors d’une manifestation pour le paiement des bourses à l’Ucad. L’Acp compte, dans les jours qui viennent, monter des cellules dans tous les quartiers de Thiès. Il s’agit, pour la structure, de mener une véritable démarche de proximité, en vue de faire adhérer les populations à son projet de société, lequel vise à apporter des solutions aux nombreuses préoccupations des Thiéssois, précise son président. (APS)
Abdel Kader Ndiaye veut mettre sur pied « Taxawou Sénégal » Le leader du mouvement citoyen "Andado Défar Ndar" (Adn), Abdel Kader, Ndiaye a annoncé qu'il souhaite mettre sur pied "Taxawou Sénégal", une structure qui doit lui servir de levier pour étendre ses activités sur le plan national, après avoir réussi à s’implanter dans la commune et le département lors des dernières élections locales. M. Ndiaye a fait cette révélation samedi à la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de SaintLouis au cours d’une assemblée générale de son mouvement. Celui-ci tirait le bilan des dernières élections locales à l’issue desquelles il s’est classé 4ème aussi bien dans la commune que dans le département avec 5 conseillers, pour se projeter sur l'avenir. ‘’Nous discutons actuellement avec d’autres forces pour réaliser cet
objectif, et le moment venu, toutes les informations seront fournies’’, a dit M. Ndiaye, ajoutant : ‘’Vu l’ampleur du travail à abattre pour un tel objectif et le caractère stratégique de la démarche, certaines choses ne peuvent pas encore être dites sur l’identité de ces partenaires’’. Il se dit très satisfait des résultats obtenus lors des locales qui ont consacré l’Adn comme la ‘’troisième force politique de la commune et du département après la coalition présidentielle et le Pds’’. ‘’Pour une première fois au Sénégal, un mouvement citoyen obtient de si bons résultats’’, a relevé le leader de l’Adn, qui promet de mettre son expertise au service de la commune, où il a été promu président de la Commission ‘’aménagement et grands travaux’’. (APS)
A CtuAlites
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AUDIT DES BOURSES D’ETUDES
BIRA GAYE GUEYE, INVENTEUR D’UN TORREFACTEUR
35.000 non ayants droit retirés de la base de données
Un autodidacte préoccupé par la transformation des produits locaux
Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr) a apporté hier des précisions concernant le paiement des bourses des étudiants dans les différentes universités. Il soutient que le retard est dû à l’audit du ficher. Finalement, 35.000 étudiants ont été désormais retirés du fichier.
Pr. Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
La mise en œuvre de la nouvelle politique des bourses a permis le nettoyage du fichier de la Direction des bourses. « Ce sont plus de 35.000 non ayants droit qui ont ainsi été retirés de la base de données des bourses. Parmi ceux-ci, un grand nombre de boursiers du troisième cycle. Le préjudice annuel dépasse 10 milliards de FCfa », révèle un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche . Le Professeur Mary Teuw Niane a tenu à rassurer que les procédures d’attribution des bourses et allocations d’études ont été effectuées dans le souci exclusif de l’équité et de la trans-
parence conformément à la nouvelle politique des bourses. Au juste, tout étudiant se considérant omis par la mise en œuvre desdites procédures, peut envoyer à l'adresse mail suivante : bourses@mesr.gouv.sn une réclamation en précisant son prénom, nom, date et lieu de naissance, l'année d'obtention du baccalauréat, la filière suivie, le niveau d'étude ainsi que l'année de sa première inscription au dit niveau ; le tout accompagné d'une photocopie scannée de sa carte nationale d'identité. Une réponse relative à son statut d'ayant ou de non ayant droit lui sera donnée dans un délai de 72h. Dans le cadre de la mise en œuvre du système d’information et de gestion de l’enseignement supérieur et de la recherche, une application informatique dédiée à la gestion des bourses est en cours de développement et sera disponible en fin octobre 2014. Dans ce communiqué, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche apporte des éclaircissements sur le retard de paiement des bourses. Le paiement tardif des allocations est dû à l’audit du fichier de la Direction des bourses. Pour rappel, dans un premier communiqué en date du 4 août 2014, ce département avait sollicité la compréhension des étudiants afin de pouvoir déterminer les bénéficiaires, mais surtout les non ayants droit aux allocations d'études. Aliou KANDE
62.500 comptes crédités à la date du vendredi 15 août Tout compte fait, le nouveau communiqué renseigne que les états de paiement ont été transmis au ministère de l'Economie et des Finances le lundi 11 août 2014 à 09h45 mn et ont été reçus le même jour à 17h à Ecobank qui a procédé aux opérations de contrôle durant les journées du mardi 12 et mercredi 13 août 2014. « L'alimentation des comptes des bénéficiaires a débuté le jeudi 14 août 2014 à 9h. Le nombre de comptes crédités (étudiants dont les comptes ont été alimentés) était de plus de 2.900 avant midi, il s'élevait à 25.000, 45.000 et 62.500 respectivement pour la journée du jeudi 14 août, du vendredi 15 août et du samedi 16 août 2014 », soutient le département de l’Enseignement supérieur. Le document indique que dès qu’un compte est alimenté, un Sms est envoyé au téléphone portable de l’étudiant concerné, l’informant de la disponibilité de sa bourse dans son compte à Ecobank. A la fin de la jour-
née du vendredi 15 août 2014, plus de 11.000 étudiants avaient déjà retiré leur bourse. Le Mesr note que le paiement en cours, en sus des 3 mois de vacances (juillet, août et septembre), porte également sur les rappels des mois impayés pour les étudiants n’ayant pas perçu leur bourse, les changements de taux et une partie des subventions pour frais de thèse et de mémoire. Tout en informant que les objectifs des différentes missions d'audit (Igf, Ige, audit du fichier des bénéficiaires d'allocations d'études de la Direction des bourses commandité par le Mesr) du processus de paiement des bourses sont la sauvegarde des deniers publics, la transparence et l’équité. Le Mesr informe la communauté universitaire et l’opinion publique qu'à la date du dernier paiement (14 août 2014), 62.484 bénéficiaires d'allocations d'études ont été recensés dans les établissements publics d'enseignement supérieur. A. KANDE
NOUVEAUX BACHELIERS
Le nombre d’attributions passe de 12.1167 à 15.318 Selon le ministère, contrairement à une opinion très répandue et selon laquelle les étudiants ne seraient pas payés depuis le début de l’année, il apparaît clairement que les étudiants régulièrement inscrits ont commencé à bénéficier de leur bourse depuis le mois de décembre 2013. S’agissant des nouveaux bacheliers, hormis les 7.370 ayant bénéficié d'une aide de l'Etat du Sénégal, le nombre d'attributions de bourses est passé de 12.117 en 2012/2013 à 15.318 pour le compte de l'année universitaire 2013/2014. « Contrairement à l’idée largement véhiculée selon laquelle le Mesr est dans une optique de diminution, le nombre d'allocations d'études a connu une augmentation de plus de 26% en 2013/2014, comparaA. K. tivement à 2012/2013 », poursuit-on.
Bira Gaye Guèye a fait son chemin dans le métier de menuisier métallique. Ce sexagénaire vient de fabriquer un torréfacteur de l’arachide, de café, d’anacardier. Il a réussi à incorporer un système qui maintient la température extérieure à des niveaux faibles pouvant fonctionner avec le gaz butane, avec la manivelle ou encore avec le méthane.
Par Idrissa SANE Au cœur de la zone industrielle de la Sodida, un imposant hangar est visible à partir de plusieurs mètres. Les ronronnements des moteurs, les cliquetis empêchent de bien attendre à la devanture de l’atelier de Bira Gaye Guèye. Le portail en fer s’ouvre et nous voici dans un parc de ferraille. La plateforme est grouillante. Pourtant, elle ne tourne pas à plein régime ce mercredi 13 août 2014. Plus de 150 ouvriers travaillent sous la direction de l’artisan, Bira Gaye Guèye, lorsqu’il gagne d’importants marchés. Cet autodidacte a formé plusieurs centaines de menuisiers métalliques. Lui qui n’est pas passé par des écoles de formation a reçu des élèves sortants du Lycée Maurice De La Fosse en stage. « Nous avons reçu ici des élèves de Maurice De la fosse en stage. J’ai formé plusieurs artisans », raconte le sexagénaire. L’artisan a un riche passé professionnel qui a débuté à l’ancien garage des travaux communaux de ReposMandel, depuis une trentaine d’années. Il se projette dans l’avenir. Il tente bien de concrétiser ses idées. Sous l’impo-
sant hangar, un tonneau posé latéralement sur un support métallique est équipé d’une manivelle. Celle-ci permet d’ouvrir le tonneau à partir de l’extérieur, de découpler la consommation énergétique avec le groupe électrogène. Sur une paroi cylindrique, deux orifices carrés facilitent la mesure de la température intérieure à partir de l’extérieur à l’aide d’un appareil ayant la forme d’une torche. Le matériau, la laine de roche, sépare le tonneau intérieur de celui de l’extérieur. C’est ce mécanisme qui différentie fondamentalement cette machine de torréfaction avec les autres que l’on trouve un peu partout dans les villes et les villages du Sénégal et dans autres pays de la sous-région. « Cet appareil est équipé d’un moteur réducteur qui fait tourner le tambour, et grâce à la laine de roche, la température à l’intérieur n’est pas la même que celle de l’extérieur. C’est la grande différence avec les autres torréfacteur », explique l’artisan. Un bac sur des roulettes recueille des produits transformés
après le passage sous une haute température. « Cette machine peut, à la fois, torréfier des arachides, de l’anacarde, du café », explique l’inventeur. Sa capacité est de 1,5 ou 2 tonnes par jour en rotation continue. Les tests ont donné des conclusions encourageantes. L’artisan veut aller plus loin avec son ambition de diversification de l’usage du torréfacteur. Puisqu’il projette de greffer un autre mécanisme pour produire de la vapeur. « Je suis sur le point de le breveter, mais je veux aussi produire de la vapeur pour étuver les anacardes », révèle le menuisier métallique. La machine est mise en marche avec le gaz butane. Elle peut aussi fonctionner avec le méthane produit grâce aux biodigesteurs alimentés avec des épluchures de légumes, des restes d’aliments et tout ce qui se décompose à l’absence de l’air. « Avec les biodigesteurs, on peut avoir une autonomie en énergie aussi bien en ville que dans la zone rurale pour faire fonctionner le torréfacteur », rassure Bira Gaye Guèye.
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Etat des droits politiques et économiques des femmes dans les communes de Kounkané et Diaobé-Kabendou du département de Vélingara, au Sénégal. Ce travail à l’instar de celui fait sur l’accès à l’eau et à la terre, accompagne World Vision France, à travers World Vision Sénégal dans son étude de développement « Promotion de l'égalité de genre dans l'accès aux droits politiques, économiques et sociaux/Programme d’Appui aux Acteurs Non étatiques du Sénégal » sous l’égide de l’Union Européenne. Dans cette phase d’analyse de situation, c’est l’aspect égalité de genre dans l’accès aux droits politiques, économiques et sociaux, dans le département de Vélingara, Région de Kolda, Sénégal, qui sera abordé. Nous rappelons que : • World Vision France, à travers World Vision Sénégal, intervient par des programmes de développement longterme et accompagne les communautés depuis plus de 25 ans, dans le but d’assurer leur autonomie notamment, à travers le transfert de compétences. Les programmes interviennent au niveau de l’accès à l’eau, de la sécurité alimentaire, de la protection des enfants, et dans chaque zone, la question de l’égalité de genre est abordée de façon transversale. L’Action se voudrait complémentaire de ces initiatives, renforçant les capacités des groupements de promotion des femmes. L’accès des femmes, au même titre que les hommes, aux droits politiques, économiques et sociaux apportera des changements positifs dans les comportements, les pratiques et les systèmes en cours dans l’espace de ces deux communes particulièrement, et dans le Sénégal en général. • L’Union Européenne, dans le cadre de la mise en œuvre de ces principes fondamentaux pour le développement et la coopération, avait établi un plan d’action en 2010 concernant l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Elle s’appuie principalement sur de nombreuses conventions et engagements internationaux tels que la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDAW), le « Beijing Platform for Action » et les objectifs du Millénaire pour le développement. • Le travail sur le terrain pour permettre la capitalisation, la diffusion et l’enquête sur la situation actuelle de l‘équité de genre dans l’accès aux droits politiques, économiques et sociaux a été réalisé par l’équipe de recherche de l’Unité de Formation et de Recherche Santé et Développement Durable de l’Université Alioune Diop de Bambey en collaboration avec la section Vélingara de World Vision Sénégal. La question des droits des femmes a connu, au Sénégal, des progrès constants avec un tournant qualitatif ces cinq dernières années. La volonté politique indéniable de l’Etat avec la mise en place de dispositifs pour la promotion féminine et l’adoption du principe de la transversalité de la question féminine, a donné naissance aux points focaux genre. Malgré tout, la femme occupe traditionnellement en Afrique une place secondaire dans la distribution des richesses alors qu’elle est responsable de la gestion de l'unité familiale et qu’elle joue un rôle important dans l’économie ; La forte disparité de genre défavorise les femmes. Elles sont encore soumises à des pratiques brutales comme l'excision. Leur niveau d'analphabétisme reste très élevé. Aussi devientil urgent de trouver une solution radicale et définitive à cette question. Cette première phase du projet qui permettra d’avoir des données claires et fiables, a pour objectif de faire l’état des lieux sur le genre face aux droits politiques, économiques et sociaux dans les communes de Kounkané et Diaobé-Kabendou, du département de Vélingara, de la région de Kolda, au Sud-est du Sénégal. Cette phase a été réalisée au mois de Mai 2013.
Accès des femmes aux droits économiques et sociaux Il est ressorti de notre enquête une inégalité de genre face aux droits sociaux et surtout économiques. L’âge des femmes enquêtées variait entre 18 et 92 ans. Elles étaient presque toutes mariées (85,5%). les divorcées représentaient 7% et les veuves 5%. L’ethnie Peul était la dominante. L’accès des femmes aux droits économiques et aux opportunités de développement économique existe dans la zone. En effet 48,8% d’entre elles avaient des terres cultivables et 44,4% un petit commerce. Même s’il a connu une amélioration, il reste encore faible. Les contraintes et tabous de l’égalité du genre aux droits politiques, économiques et sociaux ne sont pas toujours levés. L’analyse de situation de la Stratégie Nationale pour l’Egalité et l’Equité de Genre au Sénégal, avait mis en exergue la complexité des problèmes qui affectent tout particulièrement la femme et l’ampleur des besoins auxquels il faut répondre pour atteindre l’égalité de genre. Les femmes sont impliquées dans une dynamique socio-économique de production de biens et de services au niveau local. L’embouche bovine, le commerce (44,4%), l’agriculture et le maraîchage (48,80%) constituent leurs principales activités. Presque toutes les femmes connaissaient le système de financement formel « PAMECAS, Crédit Mutuel….) mais, rares sont celles qui ont emprunté de l’argent, auprès de ces institutions de peur de ne pouvoir rembourser. En effet, malgré leur enthousiasme et leur désir de remplir consciencieusement et positivement leur rôle socio-économique, elles sont confrontées à des problèmes d’accès au crédit, d’absence de formation des membres et/ou d’alphabétisation. Le manque de coopération décentralisée susceptible de propulser le processus de développement économique et social de la commune constitue également un frein. Il est proposé de renforcer la capacité organisationnelle, de gestion administrative et financière des femmes. Il faudrait veiller à leur faciliter l’accès au crédit, les former dans le domaine des techniques agro-pastorales. De même, le fait de mettre en place un programme d’alphabétisation, et de faciliter l’obtention de la reconnaissance juridique amélioreraient leur condition. Accès des femmes aux droits politiques et sociaux Plus de la moitié des femmes (56,5%) ont déclaré détenir une carte d’identité nationale et une carte d’électeur. 45,5% femmes évoluaient dans des Groupements Féminins ou dans le comité politique local ou le comité de gestion villageois. Cependant, seulement 28,90% avaient déclaré faire partie des instances de prise de décision. La plupart des femmes connaissaient les procédures de vote et participaient activement à toutes les élections locales et nationales. Pourtant 56,5% d’entre elles possédaient leurs cartes d’identité et d’électeur. Le choix du candidat de la femme n’est plus influencé par le mari. Pour les postes électifs, il n’y avait presque pas de candidates, même si elles reconnaissent l’importance de la présence des femmes dans ces instances. Elles seraient prêtes à voter pour une candidature féminine. Le faible taux de scolarité et d’alphabétisation des femmes a été un argument avancé. Tous les participants avaient souligné l’importance de l’instruction pour permettre aux femmes d’accéder à des postes de responsabilités.
D’après les femmes interrogées, 60,90% des couples prenaient ensemble les décisions, même si la femme avait seulement un pouvoir consultatif. Les femmes étaient exceptionnellement chef de ménage. Sur 10, trois d’entre elles étaient des femmes au foyer. 28,20% des femmes avaient eu à solliciter des services de planification familiale (PF). Les conflits conjugaux trouvaient leur solution au sein de la famille, par le biais du système traditionnel de réconciliation basée sur la hiérarchisation de la société (notables, chefs de quartier, délégués de quartiers, chefs coutumiers, chefs religieux). Le système formel de règlement des conflits par les tribunaux, la gendarmerie reste un dernier recours. L’éducation constituait encore un problème dans cette zone : 40, 60% femmes ne sont pas instruites. Environ 3 femmes sur 10 sont scolarisées alors qu’une seule sur 10 atteignait le niveau secondaire. L’alphabétisation n’avait concerné que peu de femmes, environ 1 femme sur 20. La scolarisation des filles a connu un essor certain. Mais le principal frein est la psychose des grossesses précoces et /ou non désirées, ce qui poussait certains parents à interrompre la scolarisation de leurs filles. Le taux de grossesses des élèves du fait de leurs enseignants est très élevé et ceci est une des justifications à la déperdition scolaire des filles à Kolda. Cela explique aussi la prédominance du mariage précoce. En effet non seulement sur le plan social c’est une honte pour la famille, mais sur le plan économique, elle va constituer une charge supplémentaire pour la famille. Pour faire face, les familles optent pour le mariage précoce, seule alternative à leurs yeux. Selon les participants, les filles ne recevaient aucune éducation, sur la santé de la reproduction puisque les parents éprouvent des difficultés pour en discuter. Ainsi au niveau sanitaire, la fille est exposée à plusieurs problèmes comme les complications obstétricales. Genre et violence Nous avons noté que 57,1% des femmes ont reconnu avoir subi des violences. Contrairement au rapport de l’ONUFEMME de 2010 qui rapportent plus de 67% de violences physiques, nous avons noté moins de violence physique dans notre population d’étude 27,7% et 60,2% de violences verbales. 67%. Cette différence s’expliquerait surement par le fait que notre étude s’était déroulée dans la communauté, alors que le rapport a été effectué à partir des données des services de santé, de police et de justice. 73,40 % des femmes interrogées connaissaient les structures d’aide et d’assistance. Le plus souvent, elles citaient la famille (48,2%) et le chef de quartier ou notable (38,2%). Quant aux femmes mariées, au sein du couple, bien que 64% des femmes avaient noté l’existence d’un changement d’attitude, la proportion des violences au sein des couples a été de 60,6% : avec 52% de violence verbale et 35% de violence physique. De plus, il était apparu que 75,5% des femmes mariées connaissent les structures d’aide et d’assistance. La famille (43,1%) et le chef de quartier ou notable (32,8%) étaient les voies de recours les plus connues par ces femmes. Il était ressorti des enquêtes menées auprès des communautés un changement positif des mentalités vis-à-vis des femmes, bien que des efforts restent à faire. Ces changements étaient apportés par les campagnes de sensibilisation des Organisations Non Gouvernementales de la localité, la loi sur la
parité, l’instruction des filles, une volonté politique indéniable. Même si les violences conjugales physiques avait notablement baissé, il persistait toujours des violences psychologues (insultes..) et surtout économiques. Ces violences seraient le plus souvent occasionnées par les difficultés des maris à satisfaire les besoins primaires de leurs épouses (nourrir, vêtir, soigner…), mais aussi par la jalousie. Toutes les femmes éprouvaient des difficultés financières pour accéder aux soins ; cette situation serait à l’origine des accouchements à domicile, avec absence de déclaration des naissances à la Mairie. Malgré les acquis, sur les plans juridique et politique, les perceptions socialement construites et partagées, les femmes et les hommes n’intégraient pas totalement le principe d’égalité dans leurs comportements. Les rôles sociaux et les valeurs traditionnelles constituent encore des obstacles à l’égalité effective des sexes. Recommandations/Perspectives Dans tous les départements concernés, la création des points focaux genre a permis des progrès, en matière de visibilité des écarts qui existaient entre les hommes et les femmes, notamment dans les postes de décision. Au niveau du statut juridique des femmes, des avancées ont eu lieu mais elles ne sont pas encore, en adéquation totale avec les standards internationaux, comme en témoignent les réserves à la Convention pour l’Elimination de la Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF). Dans les domaines socio-économique et politique, on tend davantage vers une assimilation entre le droit interne et le droit international, notamment en ce qui a trait à la législation sociale et aux conditions de travail. A cet égard, la création d’un observatoire de l’égalité de genre est nécessaire pour suivre l’évolution de la situation des femmes. Le rôle des médias dans la promotion des valeurs d’égalité demeure peu visible. Une meilleure sensibilisation des acteurs médiatiques à la problématique de l’égalité se fait pressante. Il est également important de renforcer l’apprentissage de la culture de l’égalité à l’école et d’accompagner, l’application du code de la famille, par une formation plus large des juges mais également des autres acteurs. La société civile a également une partition à jouer. Il s’agit de soutenir matériellement les activités des Organisations Non Gouvernementales, menées en faveur des femmes, et les impliquer davantage, sur la base d’une démarche participative, dans l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation de tous les projets en faveur des femmes Remerciements Nous renouvelons nos vifs remerciements à : - L’Union Européenne bailleur principal de ce projet, - World Vision France qui a participé au financement de l’étude, - World Vision Sénégal, - La section Vélingara de Word vision Sénégal, - L’équipe d’enseignants et d’étudiants de l’Unité de Formation et de Recherche en Santé et Développement Durable de l’Université Alioune Diop de Bambey qui a sillonné tout Diaobé-Kabendou et Kounkané, - Les collègues qui ont apporté leur concours pour la restitution finale de ce travail.
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MAMADOU SY MBENGUE, DIRECTEUR GENERAL DE L’IPRES SUR LES PENSIONS DE RETRAITE
« Seule la refonte du système actuelle permettra de valoriser les allocations »
de stage d’un an à quinze par exemple, rehausser le taux de cotisation et déplafonner l’assiette de cotisation.
Porté récemment à la tête de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), Mamadou Sy Mbengue, n’a pas mis du temps pour ouvrir des chantiers afin d’aider les allocataires à mieux vivre de leur retraite. Outre l’amélioration des acquis déjà engrangés dans le domaine de la prise en charge sociomédicale des retraités et de l’entrée en vigueur de la hausse de 5% administrée sur les pensions à compter de ce bimestre, le nouveau directeur général de l’Ipres, annonce l’institution de la pension minimale en 2015 ainsi que du minimum vieillesse prôné par l’Etat. Dans cet entretien qu’il a accordé au Soleil, M. Mbengue préconise, pour cela, la nécessité d’aller vers une refonte totale du système actuel de gestion de la retraite au Sénégal pour améliorer davantage l’offre de service aux retraités. Propos recueillis par Seydou Prosper SADIO (texte) et Pape SEYDI (photo)
L’Ipres semble être une institution encore mal connue du grand public, en dépit du rôle qu’elle joue dans la société. S’il vous revenait de la présenter, que pourriez-vous retenir ? L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) est une institution de droit privé ayant une autonomie financière et une délégation de l’Etat pour assurer la gestion du système national obligatoire de retraite au profit des travailleurs relevant du droit privé du travail. L’institution gère deux régimes. Un régime général et un régime complémentaire des cadres. Cependant, je pense que pour comprendre le système de retraite au Sénégal et le mode de fonctionnement de l’Ipres, il faut remonter l’histoire et si l’on s’arrêtait en 1958, date de création de l’Institution de prévoyance retraite en Afrique occidentale, la compréhension ne serait toujours pas exhaustive car comme vous le savez, notre histoire reste intimement liée à celle de la France. Et dans ce pays, il faut rappeler que les pensions étaient payées depuis même le moyen âge. On cite les pensions de cour qui étaient distribuées par les rois et les pensions de mérite et c’est ce qui a continué jusqu’à un certain temps où les fonctionnaires qui travaillaient pour l’Etat quand la République a remplacé la royauté, étaient couverts mais les travailleurs du secteur privé ne l’étaient pas. Ce n’est fondamentalement, même s’il y a eu la loi sur la retraite ouvrière et paysanne en 1910, quand 1945 qu’on a eu véritablement un début de couverture des travailleurs autre que les fonctionnaires. Cet historique est important parce qu’il permet de comprendre le mode de fonctionnement de l’Ipres. A noter aussi que les systèmes de retraite en France n’ont pas été des initiatives de l’Etat. C’est à la suite d’âpres luttes syndicales qu’ils ont été institués. C’est d’ailleurs sur cette base qu’au Sénégal, en 1958, des organisations syndicales et patronales se sont retrouvées pour mettre en place l’Institution de prévoyance retraite de l’Afrique occidentale. C’était à la veille des indépendances avec un certain nombre de pays comme la côte d’Ivoire, le Dahomey (devenu le Bénin), la Haute Volta (actuel Burkina Faso) qu’on a créé l’Institution de prévoyance retraite en Afrique occidentale mais durant cette période, on n’avait pas l’expertise requise pour gérer cette institution. C’est pourquoi d’ailleurs la gestion technique et financière a été confiée à l’Association pour la gestion des régimes de retraite d’outre-mer (Agrom). C’est ce qui a continué jusqu’en 1969, date où les accords ont été dénoncés avec le départ du dernier pays, le Bénin. On était donc plus dans le cadre de l’Afrique occidentale que du Sénégal. C’est en ce moment qu’on a pensé à mettre en place l’Ipres à partir de 1973. Toutefois, la règlementation n’est intervenue qu’un peu plus tard.
C’est aussi en 1973 qu’on a institué le régime complémentaire des cadres. Il faut signaler que notre système de retraite est une retraite de base, et à un moment donné, on a un peu pénalisé les cadres qui gagnaient plus et qui, avec le système de plafond, ne pouvaient pas bénéficier de cotisations supplémentaires et avoir une meilleure retraite. Mais jusque-là, c’était un régime conventionnel qui ne faisait pas obligation aux travailleurs et aux employeurs d’adhérer à l’Ipres. C’est avec la loi 75-50 du 3 avril 1975, mais surtout avec son décret d’application 75-455, que obligation a été faite à tout employeur et à tout travailleur d’adhérer à un système de retraite notamment à l’Ipres. Aujourd’hui, on a au Sénégal ce qu’on appelle le système de répartition par point. Si j’ai tenu à faire cet historique sur le système de répartition, c’est parce qu’en 1954, on sortait d’une guerre mondiale avec tout ce que cela a créé comme dysfonctionnement global des systèmes bancaires si bien qu’il y avait pratiquement une faillite des institutions de gestion de la retraite. S’y ajoute aussi qu’au lendemain de la crise de 1929 qu’on a eu successivement trois dévaluations en France. Le système de capitalisation est très sensible à certaines fluctuations monétaires. Il fallait donc que les actifs puissent cotiser et que l’on fasse payer les retraités à partir de ces cotisations. C’est ce système là que nous avons encore au Sénégal. Dans notre pays, ce sont les travailleurs en activité qui cotisent et qui paient les travailleurs qui ne sont plus en activité. C’est un système qui a ses avantages mais aussi qui présente des inconvénients. Globalement, aujourd’hui, à l’Ipres, il est fait obligation pour les travailleurs actifs de cotiser à l’institution et le taux d’appel de cette cotisation est de 14% avec prise en
annuellement à l’Ipres pour qu’on connaisse la composition et le nombre d’employés mais également le niveau de leurs salaires. C’est pour permettre de faire le calcul des points. A l’Ipres, nous avons la direction du recouvrement notamment le service cotisations qui encaisse et chaque fois que le participant cotise, cela lui donne un certain nombre de points. Nous avons, aujourd’hui, au Sénégal, un système de répartition par point qui est différent du système que nous avons au Fonds national de retraite (Fnr) basé lui sur le pourcentage du salaire. A l’Ipres, chaque fois que vous cotisez, un certain nombre de points vous sont attribués. Et, le nombre de points représente la cotisation contractuelle sur le salaire de référence. Ce dernier s’apparente normalement sur le travail capitalisé et à la retraite, c’est ce nombre de points qui vous donne droit à une pension. Il y a aussi d’autres points gratuits que le système attribue suivant le nombre d’enfants. Il faut un minimum de 400 points et un an de stage là où, au Fnr, il faut faire 15 ans. A l’Ipres, il suffit de faire un an pour avoir droit à une pension de retraite. Si vous avez moins de 400 points, il y a ce qu’on appelle le rachat des pensions. Là, vous n’aurez pas droit à une pension bimestrielle mais à un versement unique et vous quittez le système. L’Ipres encaisse mensuellement ou trimestriellement, par l’entremise des employeurs, les cotisations sociales réparties entre l’employeur pour 60% (8,4% au régime général et 3,6% pour le régime des cadres) et l’em-
Mais au-delà également, les travailleurs doivent être imaginatifs et avoir la culture de l’épargne. Car le système tel que bâti en ce moment, ne permet pas, quels que soient les efforts, d’avoir une bonne retraite. charge de 60% par l’employeur et 40% par le travailleur. Il y a également des rubriques du salaire qui sont concernées par cette cotisation. Et ceci est bien précisé à l’article 136 du Code de sécurité sociale qui définit les éléments du salaire qui entrent dans l’assiette de cotisation. C’est en fait tous les éléments du salaire hormis les frais de remboursements de crédits. Comment cela se traduit-il ? L’employeur verse ces cotisations mensuellement ou trimestriellement. Si c’est un employeur qui a moins de 20 employés, il cotise par trimestre. Mais, s’il a plus de 20 employés, il cotise tous les mois. Il est également obligé de faire un état récapitulatif des salaires
ployé pour 40% (5,6% au régime général et 2,4% au régime des cadres). Au 4ème bimestre de l’année 2014, l’Ipres a servi 80.060 retraités, 48.426 veufs et veuves et 1.140 orphelins. Soit au total, 129.626 allocataires, pour un montant global de plus de 9 milliards de FCfa. A rappeler que même avec le décès d’un travailleur en activité ou d’un retraité, l’Ipres continue de servir la pension viagère aux conjoints jusqu’à l’âge de 21 ans révolus, aux orphelins de père ou de mère. Pour gérer tout cela, nous avons une direction générale avec 372 agents répartis entre la direction générale, les agences et le centre médico-social et les infirmeries régionales. Pour la gouvernance, nous avons le Collège des représentants investis
des pouvoirs de l’Assemblée générale. Il est composé de 32 membres. Ensuite le Conseil d’administration de 22 membres et le bureau du Conseil d’administration avec 8 membres.
Quels sont les types d’allocations que l’on retrouve au Sénégal dans le système de gestion de retraite ? On a les prestations en espèces que l’Ipres sert à ses allocataires parmi lesquels, on a les retraités directs qui perçoivent les pensions de retraite mais en cas de décès, il y a ce qu’on appelle l’allocation veuf ou veuve qui est une réversion de la pension aux ayants droits. Là également, on a la législation qui est un peu sévère car, ici on parle de 50% de la pension qui est reversée et non l’intégralité. On a aussi les pensions d’orphelins si les enfants ont moins de 21 ans. Il y a d’autres types de pensions qu’on a eu à servir comme l’allocation de solidarité pour ceux qui étaient nés avant 1910, l’allocation forfaitaire cadre avant 1973 pour les cadres qui ne cotisaient pas du fait du système d’alors. C’est des allocations qui ont tendance à disparaître. Maintenant, au-delà des prestations en espèces, nous avons éga-
Nous avons un projet de mise en place d’un service d’accueil et d’urgence et l’acquisition d’un scanner pour un montant global de 600 millions de FCfa. Quand on parle de l’Ipres, on évoque souvent la modicité des pensions. A quoi cela est dû ? Ceci est dû à un fait et non à l’Ipres. C’est le système en soit qui est ainsi fait. Il faut rappeler aussi que nous avons ici ce que l’on appelle la retraite de base. Et dans sa philosophie, il ne s’agit pas de se substituer à l’employeur quand le travailleur va à la retraite. On vous sert ce qu’on appelle une pension de base. Il y a des efforts à faire par ailleurs pour disposer d’une retraite honorable. Et à l’origine, la mission du législateur était que le travailleur qui fait 37 ans de carrière (parce qu’en ce moment-là l’âge de la retraite était à 55 ans) et qui plafonne, c’est-à-dire qui cotise le maximum, puisse accéder à une pension égale à 50% de son salaire. C’était ça l’ambition du législateur parce que quels que soient les efforts faits par l’Ipres et par le travailleur et l’employeur, il y avait des contraintes légales qui font que ce dernier ne peut pas avoir plus de 50% de son salaire comme pension de retraite. C’est le système qui est ainsi bâti. Dans la philosophie du système au Sénégal, nous avons une retraite de base. On a pendant longtemps omis les cadres car comme je l’ai dit, ce n’est qu’en 1973 qu’on a institué le régime complémentaire cadre pour permettre à ces derniers de pouvoir cotiser là où pour le régime général, le plafond est à 1 qu’ils puissent avoir un plafond égal à 3 et de faire des cotisations supplémentaires et d’avoir une meilleure retraite. Mais au-delà également, les travailleurs doivent être imaginatifs et avoir la culture de l’épargne. Car le système tel que bâti en ce moment, ne permet pas quels que soient les efforts, d’avoir une bonne retraite. L’idéal serait qu’on aille carrément vers une refonte du système pour au moins aller vers ce qui se fait au niveau de la fonction publique. Le fonctionnaire qui a un tas de stages qui va au-delà de 30 ans a, au moins, 80% de son salaire et mensuellement comme retraite. Il faut qu’on arrive à cela à l’Ipres, mais cela demande des efforts de la part des différents acteurs. Il faut rallonger la durée
lement des prestations en nature notamment à travers l’action sanitaire et sociale de l’Ipres et gérées par le centre médico-social de Dakar. Il a été construit en 1982. Entre temps, beaucoup de choses ont été faites si bien qu’aujourd’hui, ce centre est devenu une référence, un centre gériatrique et universitaire de niveau 2 depuis sa rénovation en 2005 pour un coût de à 1,5 milliard de FCfa. Aujourd’hui, nous avons des équipements de dernière génération dans ce centre. Récemment, nous avons acquis deux échographies pour un montant de 103 millions de FCfa. Nous avons également un projet de mise en place d’un service d’accueil et d’urgence et l’acquisition d’un scanner pour un montant global de 600 millions de FCfa. Bientôt, un service de radiologie sera inauguré par le président du Conseil d’administration, Mamadou Racine Sy. Nous avons également, dans les régions, une bonne dizaine d’infirmeries régionales. En sus de ce dispositif, là où nous ne sommes pas présents, nous signons des conventions avec les districts sanitaires et les pharmacies. Il faut préciser que pour la Couverture maladie universelle (Cmu) si chère au président de la République, l’Ipres a dépassé l’Etat et de très loin. Aujourd’hui, il y a une prise en charge intégrale du retraité et de sa famille. Annuellement, nous dépensons 1,7 milliard de FCfa pour la couverture médicale et bientôt nous allons atteindre les 2 milliards de FCfa, alors que dans la réalité, cela n’entre pas dans les obligations de l’Ipres. D’ailleurs, les organes de contrôle, tant au niveau national qu’international, (l’Ipres étant membre de la Conférence interafricaine de prévention sociale (Cipres), nous font le reproche de trop faire en matière de couverture sanitaire parce que cela n’entre pas dans nos missions. Heureusement que c’est une option du Conseil d’administration. C’est pourquoi des efforts seront maintenus dans ce cadre.
Suite dans notre prochaine édition
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JOB OPPORTUNITY World Vision International is a Christian relief, development and advocacy organization dedicated to working with children, families and their communities worldwide to reach their full potential by tackling the causes of poverty and injustice. World Vision West Africa Regional Office is looking for a highly qualified and motivated person for the position of Regional Communication Officer West Africa– West Africa Region Purpose of Position To support the Regional Communications Director (RCD) in the operationalisation of global, Regional and National Office (NO) communications, strategies, encompassing these five ‘focus areas’ 1) Donor and Public engagement communications 2) Media Communications 3) Advocacy Communications 4) Emergency Communications 5) Internal Communications Key objectives: 1. Support the RCD in all aspects of communications, including assessing, defining and addressing the key priorities and needs of NOs, with respect to their specific communications strategies, and performance-in the five focus areas 2 .Work with NO communications teams in the effective servicing of key WV support Offices(SOs) resource needs for fundraising, marketing, media engagement, emergency responses and public advocacy campaigns 3. Collaborate with the Africa HEA Communications Advisor and Africa Web/Graphics Designer in corresponding areas of Regional Communications Strategies, projects, processes and NO/Partnership engagement. 4. Identify, disseminate and develop capacity/training around best communications practices amongst NOs with a view to
sharing and building on their demonstrated knowledge and expertise with and through other NOs. And assist in the development of grass roots systems at the ADP Level to help ensure the creation of communications materials for use, in particular, in multimedia reports. 5. Assist and advise NO communications teams on key projects such as social media and public advocacy campaigns, website development, videos, publications and multimedia projects. 6. Manage the compiling and dissemination of new regional internal and external communications tools, including the monthly newsletter and regionally-specific news and articles for the WV West Africa Website and the partnership, as well as media opportunities in the region.
• Previous international or national work experience with an NGO/ humanitarian organization is an advantage • Ability to work under pressure. Other requirements • A full commitment to world vision’s core values and humanitarian mandate • Ability and willingness to travel in the region and beyond • Commitment to work as a WARO team member and supporting colleagues whenever requested. World Vision is an equal opportunity employer. Female candidates are particularly encouraged to apply.
Only short listed candidates will be contacted Knowledge, Skills and Abilities • Relevant bachelor degree in journalism, communications or social sciences Minimum 2-3 years’ experience in communications, public relations, journalism and web-based information management. • Extensive experience in coordinating/producing written content for donor/sponsor engagement, public advocacy and media relations. • Excellent writing and editing skills in English (UK style to be followed) • Excellent knowledge of spoken and written French • Understanding of, and experience with social media • Strong photography, photo imaging, social media and graphic design skills • Experience in capacity development and/or training of communications activities • Strong organisational and time-management skills • Sensitivity to cultural, religious and gender issues • Ability to work independently and as a virtual team member • Good understanding of geopolitical, economic and social issues in the African region (or the ability to acquire this understanding)
Mode of Application: Please forward all applications to: waro_recruitment@wvi.org Your application should include - A cover letter addressed to the Regional HR Director with in object: RCOF/FY14/001 - A comprehensive CV - Details of 2 references The closing date for applications in Tuesday, 31 2014 As a Child focused organization, World Vision is committed to the protection of children and does not employ staff whose background is not suitable for working with children. All employment is conditioned upon the successful completion of all applicable background checks, including criminal record checks where possible. Dakar, August 14, 2014 Regional HR Director
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EXTENSION DE LA CENTRALE DE BOUTOUTE A ZIGUINCHOR
Deux nouveaux groupes de 10 MW acquis par l’Etat à plus de 8 milliards de FCfa Dans son projet d’extension de la centrale de Boutoute, l’Etat vient d’acquérir, sur fonds propres, deux nouveaux groupes électrogènes de 5 Mégawatts (MW) chacun, d’un montant global de 8 milliards 500 millions de FCfa. Les moteurs qui sont arrivés vendredi dernier, à Ziguinchor, par bateau et débarqués le lendemain au port de commerce, ont commencé à être transférés hier, à Boutoute. A la fin de leur installation prévue, dans 4 mois au plus tard, ils vont porter la capacité de production de la centrale à 30 MW, mettant ainsi définitivement les régions de Ziguinchor et de Sédhiou à l’abri des délestages. Reportage de Moussa SADIO
Port de commerce de Ziguinchor, samedi 16 août, il est 9H15. Le fournisseur de la Senelec et son équipe s’activent autour d’un bateau arrivé la veille pour décharger deux groupes électrogènes de 5 MW chacun. Ils sont aidés par une grue hydraulique de 160 tonnes qui est installée sur le navire et une remorque hydraulique d’une capacité de 120 tonnes, les moteurs pesant chacun 94 tonnes. Ces groupes sont destinés à la centrale de Boutoute, du nom de ce village situé à la sortie Est de la ville de Ziguinchor, sur la RN6 (communément appelée route du Sud), en allant vers Niaguis. Pré-
sents sur les lieux, le délégué régional Sud (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) de la Senelec, Thierno Amadou Bâ, et ses collègues Toby Gaye, chef du département Equipement et production à la direction de l’équipement et de l’environnement, Younouss Fall, chef du projet d’extension de la centrale de Boutoute et Abdoulaye Maréga, chef de la production régionale, suivent les différentes étapes du débarquement. L’opération qui a débutée vers 8h30, s’est terminée un peu après 12 heures quand les moteurs, bien couverts, ont été placés sur des supports solides et déposés dans un endroit sécurisé du
Une marge de 17 MW après l’installation des nouveaux groupes La Senelec aura une marge de 17 MW dans la fourniture de l’énergie électrique, dès la mise en service prochaine des deux nouveaux groupes électrogènes qui sont en cours d’installation à la centrale de Boutoute, depuis hier. Selon le délégué régional Sud de la Senelec, Thierno Amadou Bâ, les deux nouveaux groupes vont porter la capacité de production de la centrale de Boutoute à 30 MW « pour, signalet-il, une puissance maximale appelée par les consommateurs de 13 Mw ». Il en a conclu que la Senelec aura une marge d’environ 17 MW à la fin des opérations d’installation des nouveaux groupes à la centrale de Boutoute. M. Bâ a déclaré qu’à partir de ce moment, il n’y aura plus de délestage dans les régions de Ziguinchor et de Sédhiou, qui sont alimentées par la centrale de Boutoute. « Même si deux machines tombent en panne, rassure-t-il, on aura la possibilité d’assurer l’alimentation en énergie électrique de la clientèle sans aucun souci ». Avec 30 MW dont 10 qui vont être produits par les deux nouveaux groupes électrogènes de 5 MW chacun et les 20 MW de puissance
déjà installée à la centrale de Boutoute et qui alimentent Ziguinchor, Goudomp et Sédhiou, la Senelec estime qu’elle a de la marge pour plusieurs années encore de production et de fourniture de l’énergie électrique. Le responsable de la région Sud a expliqué que la clientèle augmente d’environ 3 à 5 % par an. «Donc, avec 30 MW, je pense que d’ici 5 à 10 ans, on aura suffisamment de marge à la centrale de Boutoute », a annoncé M. Bâ. Il n’a pas occulté les autres projets qui vont venir comme l’interconnexion, qui est prévue avec Kaolack et Tambacounda, à moyen terme et qui permettra d’augmenter les capacités de Senelec à satisfaire la demande. Le patron local de la société nationale d’électricité a révélé que les objectifs visés, à travers la mise en place des deux nouveaux groupes à la centrale de Boutoute, sont de réduire les délestages, d’améliorer la qualité de service par une meilleure fourniture de l’énergie électrique et de faire face à la demande, de plus en plus croissante, dans les régions de Ziguinchor et Sédhiou.
Le réseau Sud à l’abri des délestages La Senelec rassure que ses clients des régions de Ziguinchor et Sédhiou seront bientôt à l’abri des délestages grâce à la mise en service de ces deux nouveaux groupes électrogènes, en cours d’installation à la centrale de Boutoute. Selon Thierno Amadou Bâ, il est prévu, à partir de l’année prochaine, la réhabilitation de tout le réseau électrique de la région de Ziguinchor et de le faire en souterrain.
« Les négociations sont en cours avec le bailleur et il reste seulement quelques détails techniques à régler », a-t-il indiqué. Revenant sur le projet d’interconnexion des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda par une ligne haute tension de 225.000 volts, M. Bâ a affirmé que la centrale de Boutoute sera dans le package. « Elle va produire pour l’ensemble du réseau interconnecté », a-t-il fait savoir.
Une puissance de 20 MW installée Actuellement, la centrale de Boutoute dispose de deux groupes de 5 MW séparément, appartenant à la Senelec et d’une petite centrale de location, constituée de 10 groupes de puissance unitaire 1 MW. Ce qui fait un total de 10 MW produits par les deux groupes de la société nationale d’électricité et 10 autres MW provenant de la centrale de location. Ces 20 MW de puissance installée à la centrale de
Boutoute alimentent actuellement Ziguinchor, Goudomp et Sédhiou en énergie électrique. A en croire le délégué régional Sud de la Senelec, Thierno Amadou Bâ, sur les 2 groupes de la Senelec, l’un est en révision depuis plusieurs mois et sera en service dans quelques semaines. Car, dit-il, il y a encore quelques pièces à faire venir de l’étranger. Nous nous y attelons », affirme-t-il.
port. Ce n’est qu’hier, tôt le matin, que l’un des deux groupes électrogènes a été transféré à la centrale de Boutoute sous une bonne escorte de la gendarmerie nationale pour être installé sur son massif. Il a été transporté par une remorque hydraulique sur un itinéraire de 5 km. Le transfert du second moteur est prévu le mercredi prochain, toujours par le fournisseur de la Senelec. «C’est lui qui fournit le matériel, le fait venir et l’installe », renseigne le Délégué régional Sud de la Senelec. Selon lui, c’est ce fournisseur qui a gagné le marché de l’extension de la centrale de Boutoute et que les deux nouveaux groupes électrogènes de 5 Grâce à ces deux nouveaux groupes électrogènes d’une puissance cumulée de 10 Mégawatts, MW entrent dans ce projet. la centrale de Boutoute de Ziguinchor va suffisamment couvrir les régions sud.
Baisse en vue des coûts de la production électrique L’installation de ces moteurs sur leur massif à Boutoute sera suivie des travaux de raccordement des circuits d’eau, de combustible et d’électricité. Cela va prendre 4 mois, selon le patron régional de la Senelec. Ce délai prend en compte les périodes d’essai pour tester les machines et tous les systèmes de protection. Tout compte fait, Thierno Amadou Bâ estime qu’à la fin décembre 2014, les 2 nouveaux groupes électrogènes de 5 MW seront opérationnels. C’est à partir de ce moment que la Senelec les prendra en charge. Il a assuré que le personnel a été formé à l’exploitation, à la maintenance et à la conduite de ces deux machines. L’autre assurance apportée par M. Bâ, c’est la baisse des coûts de production de l’énergie électrique qui va survenir à la centrale de Boutoute, dès la mise en service des nouveaux groupes électrogènes. Il a affirmé que
cela va permettre à la Senelec d’avoir une autonomie financière assez substantielle. Selon M. Bâ, les nouveaux groupes fonctionnent au fuel oil. «Un combustible qui, dit-il, est environ 20 à 25 % moins cher que le diesel oil que nous utilisons actuellement à la centrale de Boutoute ». Par ailleurs, le patron régional de la Senelec a relevé qu’avec les moteurs qui sont en cours
d’installation à Boutoute, ils vont de plus en plus vers la technologie de pointe de production d’énergie électrique. Il a souligné que ce sera un bénéfice pour la Senelec, avec les possibilités de réduction des coûts de production qui s’offriront à eux. Si l’on continue dans ce sens, prometil, d’ici quelques années, on peut envisager une baisse du coût du kilowattheure.
Les besoins des abonnés de Ziguinchor et de Sédhiou estimés à 13 MW Selon le délégué régional Sud de la Senelec, les besoins des abonnés sont estimés à 13 MW, dans les régions de Ziguinchor et Sédhiou. D’après Thierno Amadou Bâ, « c’est la puissance maximale présentement. C’est-à-dire, celle qui est appelée, entre 19 heures et 23 heures », a-t-il expliqué, soulignant que c’est la période de pointe de Senelec. « A Ziguinchor, a-t-il indiqué, on est autour de 8 à 9 MW de puissance appelée ».
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GARE ROUTIERE DES BAUX MARAICHERS
RECONSTITUTION ET SECURISATION DU CAPITAL SEMENCIER A KAOLACK ET KAFFRINE
Usagers et transporteurs commencent à s’habituer Le Ppaao/Waap cible 700.000 producteurs Une semaine après son ouverture, le dispositif commence à prendre forme à la gare routière des Baux maraîchers. Usagers et transporteurs commencent à prendre leurs marques dans ce nouvel environnement après la cacophonie des premiers jours.
A la nouvelle gare routière des Baux maraîchers, la cacophonie des premiers jours et en passe d’être un vieux souvenir.
Des dizaines de clients, bagages à la main, arpentent, ce dimanche matin, le pont qui sépare la gare des Baux maraîchers de Bountou Pikine, se mêlant au flot de voitures. Ce qui accentue davantage l’embouteillage quotidien qui règne sur ce tonçon depuis l’ouverture de la nouvelle gare. Mais à l’intérieur de celle-ci le contraste est frappant avec la cacophonie des premiers jours. A l’entrée, des agents accueillent et orientent les passagers. Avant que les apprentis ne prennent le relais. « Kaolack ! Kaolack ! » « Mbour ! », crient-ils aux passagers. Visiblement, le dispositif commence à prendre forme au grand bonheur des usagers. « Je crois qu’ici, c’est mieux qu’à Pompier. Les gens sont mieux organisés
et il y a plus de sécurité », témoigne Ousmane Sène dit « Souka », un passager en partance pour Saint-Louis. Pour en arriver là, le concessionnaire à du alléger ou reporter certaines procédures comme le pesage des bagages et tolérer provisoirement ( ?) la présence des « coxeurs » (rabatteurs). Si la majorité des passagers se disent satisfaits des nouvelles conditions, certains dénoncent toujours des lenteurs. « Je suis là depuis 8h [il était environ 12h] et le véhicule tarde à faire le plein. Avant, il n’y avait pas toutes ces lenteurs. En plus, le prix du transport est désormais de 7.000 FCfa au lieu des 5.000 FCfa au paravent », se lamente Ahmad Tidiane Diouk, un passager en partance pour le Fouta. Sa voisine ac-
quiesce. L’homme poursuit : « Je me demande même s’il n’y a pas de chauffeurs qui contournent le système, parce que si tous les véhicules de transports interurbains sont regroupés ici, comme on nous le dit, je ne vois pas de raisons pour qu’on reste une demi-journée à attendre que le bus fasse le plein ». Un autre passager nous a confié que certains « coxeurs » monnayent les places confortables des véhiculent de « 7 places » contre une petite somme. Comme cela se faisait dans les autres gares. Une information que nous n’avons pu vérifier. Mais nous avons constaté la présence des « coxeurs » à l’intérieur de la gare. D’ailleurs, ce sont eux qui encaissent les clients et discutent du prix de transport des bagages. Une situation à laquelle compte remédier le concessionnaire, Sen Transc, à en croire un contrôleur trouvé sur place. « Les ‘coxeurs’ seront expulsés de la gare dès aujourd’hui [lundi] », assure-t-il. Une menace qui inquiète ce vieux « coxeur » aux dents noircis par la cigarette. Mais il « espère » qu’un compromis sera trouvé avec le concessionnaire. Du côté des chauffeurs, on préfère se féliciter du nouvel environnement de travail. « Maintenant que le dispositif est fluide, je suis très satisfait de cette nouvelle gare, explique ce chauffeur de « 7 places » sur la ligne DakarMbour. Je trouve que le mandat [650 FCfa] est raisonnable. Le seul problème, c’est que la taxe prélevée par le concessionnaire sur le prix de transport des bagages [près du tiers] est trop élevée ». Seydou KA
dans sa phase 2
Pour informer la presse et le grand public sur le programme et les résultats de la contribution du Programme Agricole en Afrique de l’Ouest (Ppaao/Waapp) dans la reconstitution du capital semencier, et les réalisations des organisations de producteurs, une visite a été organisée dans les régions de Kaolack et Kaffrine, en collaboration avec la Banque mondiale, principal bailleur du programme. L’espoir d’un bon hivernage renaît chez les paysans suite aux précipitations enregistrées ces derniers jours dans les régions du centre du pays où, aussi bien la végétation et le cheptel commençaient à souffrir de la rareté des pluies. La visite de presse organisée à Kahone, Kayi et Diognick (département de Kaffrine), sur le Programme de contribution du Programme Agricole en Afrique de l’Ouest (Ppaao/Waapp) à la reconstitution et à la sécurisation du capital semencier et la distribution de semences de céréales subventionnées par le programme a permis de rassurer les producteurs. En effet, pour atteindre son objectif «d’amélioration de la productivité agricole des filières prioritaires du pays», le Ppaao/Waapp a fait de la disponibilité des semences certifiées pour les producteurs, une priorité dans son programme de travail. Selon le coordonnateur, Mour Guèye, qui était accompagné de Mme Aifa de la Banque mondiale et du responsable de l’Asprodeb, entre autres, depuis 2010, le programme travaille avec certaines organisations agricoles dont l’Asprodeb, l’Ancar, l’Isra, etc. pour la production de semences. Il y a également l’implication de la Disen, structure qui assure le contrôle et la
certification de la production. Une démarche extrêmement importante, parce que permettant de toucher le plus grand nombre de producteurs. A en croire M. Guèye, dans sa deuxième phase, le programme ambitionne de toucher 700.000 producteurs dont 40% de femmes. C’est ainsi que depuis 2010, le programme, à travers sa composante 3 mise en œuvre par le Fnraa, finance plusieurs projets de production de semences en partenariat avec des organisations professionnelles agricoles, dans le but d’arriver à des niveaux significatifs dans la reconstitution et la sécurisation du capital semencier de l’arachide, du mil, du maïs, du Sorgho, du niébé, etc. Selon le coordonnateur du Waapp, le Ppaao/Waapp, sur décision de l’Etat du Sénégal et en accord avec la Banque mondiale, a consenti une subvention exceptionnelle pour faciliter la vente de 1925 tonnes de semences certifiées de céréales composées de 1.713 tonnes de maïs, 90 tonnes de mil et 122 tonnes de sorgho. Le prix de vente aux producteurs est de 100 FCfa le kilogramme quelle que soit l’espèce et la variété, d’où une subvention de 70% supportée par le programme. Mamadou CISSE
S oCiete
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DECES DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE
REPRISE DU PROCES KARIM WADE CE MATIN
Le procureur de la République ordonne une expertise balistique…
Le verdict sur la compétence de la Crei connu aujourd’hui
Le décès de l’étudiant Bassirou Faye est consécutif à un traumatisme crânien avec hémorragie interne et externe par arme à feu. Ce sont là les conclusions de l’autopsie confiée au Pr Victorino Mendes. Pour déterminer les caractéristiques de la balle, le type d’arme utilisé, la trajectoire et l’angle du tir ainsi que la distance, le procureur de la République a ordonné une expertise balistique.
Le procureur de la République adjoint Amadou Seydi (au micro), entouré de ses substituts.
Le procureur de la République adjoint a indiqué hier qu’une expertise balistique a été ordonnée à la suite du décès par arme à feu de l’étudiant Bassirou Faye au campus social de l’Ucad jeudi dernier. Au cours d’un point de presse, Amadou Seydi, entouré d’un de ses substituts, a indiqué qu’il résulte des conclusions de l’autopsie que le décès de l’étudiant est consécutif à un traumatisme crânien avec hémorragie interne et externe par arme à feu. Ainsi, compte tenu de ces constations, révèle-t-il, « une expertise balistique s’avère nécessaire ». A cet effet, ajoute-t-il, « l’expertise nationale et internationale notamment française, canadienne et belge, est mise à contribution ». Cette expertise permettra, dit-il,
« de déterminer les caractéristiques de la balle, le type d’arme utilisé, la trajectoire et l’angle du tir ainsi que la distance ». D’ailleurs, de l’avis de M. Seydi, c’est la seule raison qui explique que le corps n’a pas été encore livré à sa famille. « Dès que nous aurons les résultats de cette expertise, l’enquête aura fait un grand pas. Nous pourrons savoir l’arme utilisée et par qui », promet-il. Il a également assuré que « ce travail sera fait avec sérieux, sérénité, professionnalisme et en toute indépendance ; et toutes les conséquences de droit seront tirées pour que force reste à la loi ». Selon le procureur de la République adjoint, l’expertise sera faite dans les meilleurs délais. « Nous espérons disposer du rapport le plus
rapidement possible », estime-t-il, avant d’inviter la famille du défunt à être patiente. « Il faut éviter de se précipiter, rendre le corps et procéder à l’inhumation. Après, on se rendra compte que l’expert a besoin du corps, et on procède à une exhumation qui sera traumatisante pour tout le monde », soutient M. Seydi, qui précise « qu’à ce stade, il est prématuré de dire que la balle provient de la police ou d’une autre personne ». Aussi, il a lancé deux appels : au calme et à témoin. D’abord, le procureur a demandé à la communauté universitaire de garder son calme. « Les investigations se poursuivent normalement. Les éléments de la Division de la police scientifique et technique ainsi que les experts balistiques auront besoin de se rendre sur les lieux pour des constations et des prélèvements éventuels », précise-t-il. Par conséquent, de l’avis de M. Seydi, « ils auront besoin de calme et de sérénité pour effectuer ces actes importants pour la manifestation de la vérité ». Pour les témoignages, le procureur a invité toute personne qui aura assisté à quelle que scène que ce soit lors de ces évènements de se rapprocher de la Division des investigations criminelles (Dic) pour faire sa déposition parce que « celle-ci pourrait être déterminante pour la manifestation de la vérité ». Amadou Seydi avertit : les sanctions prévues par la loi seront applicables aux coupables. « Nul n’est au-dessus de la loi », rappelle-t-il ; avant d’indiquer que « les auditions sont en train de se faire et que toutes les investigations seront menées pour arriver à un résultat probant ». Souleymane Diam SY
…La famille de la victime réclame la vérité sur les circonstances du décès Quatre jours après la mort par balle de l’étudiant Bassirou Faye, sa famille n’a toujours pas reçu le corps. Son grand frère, Ibrahima Sombel Faye, fustige et dénonce une volonté des autorités de disculper la police. Il exige que toute la lumière soit faite sur ce drame. L’information selon laquelle la balle qui a tué l’étudiant Bassirou Faye, le jeudi dernier, dans l’enceinte du campus social de l’Ucad suite aux affrontements entre forces de l’ordre et étudiants n’aurait pas été tirée par un policier, n’est pas du goût de la famille du défunt. Devant l’hôpital général de Grand Yoff hier où il était venu récupérer le certificat de genre de mort en compagnie d’autres membres de la famille et d’amis de son jeune frère, Ibrahima Sombel Faye n’a pas caché sa colère et sa déception. « Dire que la police était infiltrée, c’est tout simplement des mensonges. Il y a des témoins oculaires
de la scène qui ont tous affirmé que mon frère a été froidement tué par une balle tirée par un membre du Groupement mobile d’intervention. Et ces témoins sont en mesure d’identifier l’auteur de ce tir », assène le grand frère du défunt. Selon lui, les autorités policières sont allées trop vite en besogne en tirant une conclusion hâtive alors que l’enquête n’est pas encore bouclée. « Durant toute la journée du samedi, nous étions à la Dic, mon grand frère, les deux témoins et moi-même, pour être entendus. Mais à notre grande surprise, alors que les auditions et l’enquêtes se poursuivaient, nous avons reçu l’in-
formation comme quoi la police était infiltrée. C’est faux. Il y a une volonté de manipuler l’opinion et de protéger la police. Nous ne l’accepterons pas », a-t-il dit. N’excluant pas de porter plainte si les autorités essaient de disculper la police, Ibrahima Sombel Faye invite le président de la République à peser de tout son poids pour que toute la lumière soit faite sur la disparition tragique de son frère. « En tant que chef de l’Etat, le président Macky Sall doit tout faire pour que la vérité triomphe dans cette affaire. Nous avons besoin de connaître la vérité sur la mort de notre frère dont nous ne savons, jusqu’à l’heure où l’on vous parle, où se trouve le corps », soutient-il. S’inquiétant de la sécurité des deux témoins, Ibrahima Sombel Faye demande qu’on les protège. Elhadji Ibrahima THIAM
La police dément avoir diffusé un communiqué Dans un communiqué qui nous parvenu hier, la Direction générale de la police nationale a fait part de sa « surprise d’apprendre qu’une information circule selon laquelle » elle « aurait fait un communiqué portant sur cette affaire ». Ce faisant, la Police a tenu à apporter un « démenti formel » à cette information, précisant qu’elle n’a transmis aucun communiqué sur ce dossier. « La Direction
générale de la police nationale est déterminée à travailler avec l’autorité judiciaire pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire afin de situer toutes les responsabilités en toute objectivité et impartialité », précise la même source, ajoutant « qu’à la suite des autorités gouvernementales, la Police nationale déplore la mort de l’étudiant Bassirou Faye et présente ses condoléances Ibrahima BA attristées à la famille du défunt ».
Après une suspension de dix jours, le procès de Karim Wade reprend aujourd’hui. C’est aussi ce jour que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) rend son délibéré sur sa compétence ou non à juger l’ancien ministre d’Etat sous le régime d’Abdoulaye Wade. Les avocats de Karim Wade avaient soulevé dans la bataille des procédures une exception d’incompétence de la cour présidée par Henry Grégoire Diop à juger Karim Wade. Pour eux, le jugement de celui-ci relève de la Haute Cour de justice. Ils brandissent l’argument selon lequel Karim Wade a occupé des fonctions ministérielles et que l’article 101 de la constitution
dans son alinéa 2 stipule que «le Premier ministre et les autres membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute cour de justice ». De leur côté le parquet spécial et la partie civile ont balayé d’un revers de main les arguments de la défense pour justifier le non-fondé de l’exception d’incompétence. Ils pensent que Karim Wade doit être bel et bien jugé par la Crei. La balle est maintenant dans le camp de Henry Grégoire Diop et de ses quatre assesseurs. Ndiol Maka SECK
BIGNONA
Sept personnes tuées par une mine entre Welkalire et Djalinkine Sept personnes ont trouvé la mort samedi après-midi dans l’explosion d’une mine, dans le nord du département de Bignona (Sud), a appris le correspondant de l’Aps d’une source informée. L’accident a eu lieu entre les villages de Welkalire et Djalinkine, dans la commune d’Oulampane, vers 17h, a précisé l’ex-président de la communauté rurale, Boubacar Bodian, qui a procédé à l’évacuation des victimes de Welkalire vers la route nationale 4. « Dix jeunes du village de Pantakour partaient à Djalinkine à bord d’une charrette à bœuf. C’est entre les villages de Welkalire et de Djalinkine que leur charrette a sauté sur une mine », a-t-
il informé dans un entretien téléphonique avec l’Aps. Quatre personnes sont décédées sur le coup et six autres blessées grièvement, lorsque la charrette à bord de laquelle elles se trouvaient a sauté sur une mine. Trois autres personnes sont mortes lors de leur évacuation vers l’hôpital régional de Ziguinchor, selon la même source. Boubacar Bodian a indiqué que les sapeurs-pompiers et les militaires ont procédé à l’évacuation des victimes vers l’hôpital régional de Ziguinchor. Les jeunes de Pantakour voulaient organiser un match de football avec ceux de Djalinkine, un village dans lequel était en même temps célébré un mariage, a expliqué M. Bodian. (APS)
ACCIDENT MORTEL A NGANDECK-BAMBEY
Deux morts sur la route nationale 3 Samedi dernier, deux véhicules sont entrés en collision sur la route nationale n°3, à la sortie de Bambey (Ngandeck), vers Diourbel, faisant deux morts et trois blessés dans un état grave. L’accident de la circulation d’une rare violence est survenu aux environs de 11h 20mn à hauteur du village de Ngandeck, à la sortie de Bambey, allant vers Diourbel. Le choc est tellement violent qu’il a fait deux morts sur le coup, trois blessés dont deux dans un état grave. Les corps sans vie des victimes ont été déposés à la morgue de l’hôpital régional Lübke de Diourbel. Selon un responsable de la brigade de gen-
darmerie, une enquête est ouverte pour déterminer les causes exactes de cette tragédie. Un Toyota 4x4 qui roulait à vive allure aurait fait un dépassement irrégulier avant de se retrouver face à un camion semi-remorque. Deux individus âgés respectivement de 48 ans et 64 ans en provenance de Thiès meurent dès les premiers instants de la collision. Les sapeurs-pompiers ont évacué tous les blessés vers le district sanitaire de Bambey. Après constat de décès au dispensaire de Bambey, les deux corps sans vie ont été acheminés à la morgue de l’hôpital de Diourbel. Mamadou Aicha NDIAYE
KAOLACK
Mariama Sarr au chevet des 3 triplés Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr, par ailleurs maire de Kaolack, est venue au secours des heureux parents de trois triplés nés à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass. En effet, en apprenant la nouvelle, Mme Sarr, accompagnée de son staff, s’est rendue à l’hôpital, mais également à la pouponnière Amadou Lamine Coulibaly de Bongré, où le ministre a tenu à soutenir les mamans éprouvées, mais également remis d’importants dons en nature et en produit. Des lots composés de neuf valises pour nouveaux-nés, de cartons de lait, d’eau minérale, de produits de désinfection, de riz et d’importantes sommes d’argent. « En tant que ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance,
le devoir m’appelle, mon département et moi de venir auprès des mamans des triplés pour les réconforter, les soulager, mais surtout pour m’enquérir de leur état de santé et celui des bébés », a déclaré à la presse Mme Sarr qui a, cependant, regretté la perte d’une des mamans arrachée à la vie en donnant la vie. Mariama Sarr a ainsi présenté ses condoléances à la famille de la maman décédée originaire du village de Nguer. Elle a remercié le directeur de l’hôpital, le médecin du service de pédiatrie et les personnels de l’hôpital et de la pouponnière pour leur engagement. Ces derniers et les parents des triplés ont salué le geste du ministre de la Famille. Mamadou CISSE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
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Le Soleil • lundi 18 août 2014
Le conte du bonheur estival Par Sidy DIOP
l faut en finir avec cette fausse certitude. Cette propension de tous ces lipophiles surgelés à penser que l’été est synonyme de farniente, de pieds dans l’eau les doigts en écaille, de saison du bonheur absolu sur terre. L’été, c’est la galère ! Gros point et immense tiret ! Après une saison pleine à se taper de récurrents torticolis et à se retrouver les quatre pneus en l’air sur les rambardes de l’autoroute à cause de ces formes féminines rebondies et divinement sculptées par un artiste extra-terrestre, on se retrouve sur quelque plage, humant délicieusement l’air marin et croyant à une avancée du paradis sur terre. Mais ça se termine toujours par des maux de ventre à force de reluquer ces fées aux courbes généreuses en tenue nature et sable marin. L’été, c’est la saison des moustiques qui vous sucent le sang et des maladies qui prennent leurs aises dans votre corps et dans votre poche. A force de lotions anti-piqûre d’anophèles et d’ordonnances pour annihiler les effets de ces vampires miniaturisées, on se retrouve à compter les jours et à souhaiter le beau temps après… la pluie. Et puis, pour rester avec ces trombes d’eau naturelles ou provoquées, l’hivernage nous bousille nos bagnoles qui piquent des overdoses d’eau de pluie. Comment peut-on, entre maux de ventre, maladies hivernales et véhicules surdosés à l’eau de pluie, en plus de la DQ qui refuse de prendre de l’air, adhérer à la théorie du bonheur estival ?
RECONVERSION DES SENIORS
Un nouveau contrat avec l’esprit d’initiative
La retraite est un rendez-vous dans le temps, généralement, à 60 ans. Elle est aussi un cap psychologique voire un bug moral. Pourtant, bien préparée, la retraite peut être un nouveau départ. « Feuilles d’Hivernage » vous promène dans les tranches de vie.
TENDANCES 2014
Le branché de 2014 est jeune, aisé et fashion addicted
La politique, les affaires et le scandale au rayon des libraires
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
I
II
Le Soleil • lundi 18 août 2014
LE MATCH DES GENERATIONS ENTREPRENDRE APRES 60 ANS
Comptes et mécomptes des nouvelles exploitations personnelles La retraite ? Ce n’est pas un coup d’arrêt. Pour certains, c’est même une renaissance… professionnelle. Au soir d’une vie professionnelle remplie, beaucoup de retraités, encore en possession de toutes leurs capacités physiques, préfèrent donc se reconvertir dans d’autres activités pour diverses raisons. Récits de vie et radioscopie d’un nouveau départ.
« Pourquoi se reposer quand on est bien, physiquement, et qu’on a la possibilité d’exercer une autre activité ? Voyez comme je m’épanouis ! ». Apparemment, Elimane Bâ, 65 ans, n’est pas encore prêt à raccrocher. Trente ans de vie professionnelle ne l’ont pas émoussé. Il a encore l’énergie d’un jeune homme malgré le poids de l’âge. A le voir se faufiler entre les plants de son exploitation maraîchère, redresser les pousses, enlever les mauvaises herbes, on ne peut s’empêcher de frémir d’admiration. Il se consacre corps et âme à sa nouvelle occupation. C’est au lendemain de son départ à la retraite que cet enseignant de formation ayant occupé les fonctions de directeur d’école a décidé de prendre possession, à nouveau, de ce champ familial situé à Gorom, dans la zone des Niayes. Le périmètre est resté longtemps en friche. Rester cloîtré chez lui et n’en sortir que pour aller répondre à l’appel du muezzin, devenaient, pour lui, « une situation difficile à vivre ». « Après avoir fait valoir mes droits à la retraite, il me fallait trouver une occupation pour ne pas tomber dans l’ennui. Cela fait maintenant cinq ans que je suis là et, franchement, je ne le regrette pas »,
explique-t-il. Les ressources sont au bout des efforts. Ceux-ci permettent d’élargir le champ des revenus, en guise de complément à la pension de retraite si rachitique. Comme Elimane Bâ, nombre de fonctionnaires ou salariés du privé, encore en possession de toutes leurs capacités physiques, mettent à profit leur départ à la retraite pour s’investir dans d’autres activités. Au volant de son taxi, Amadou Guèye avale, chaque jour, des centaines de kilomètres à la recherche d’un complément à la dépense quotidienne. Contrairement à Elimane Bâ, cet ancien chauffeur dans une société de la place, barbichette blanche bien taillée, a repris le volant après sa retraite pour des besoins pécuniaires. « Je ne gagne pas beaucoup avec ma pension de retraite. J’ai de grands enfants certes, mais ils ont tous des emplois précaires qui ne leur permettent pas de m’assister financièrement alors qu’ils ont leur famille à nourrir. J’ai décidé de reprendre la route mais, cette fois-ci, pour mon propre compte », explique-t-il. La particularité du vieux Amadou Guèye ? Il ne conduit que le soir, à partir de 19 heures et ce, jusqu’à 3 heures ou
4 heures du matin. « Le soir, c’est moins harassant de conduire que la journée avec ses embouteillages, la chaleur, l’indiscipline de certains chauffeurs etc. », confie-t-il. DE LA DIPLOMATIE à LA COnSULTAnCE Samba Ndiaye, diplomate à la retraite, dégage de l’énergie. Sur ses deux pieds, il est encore debout et promet de l’être tant que la santé le lui permettra. Les années qui passent, lui, ne les voit pas… ou préfère plutôt en tirer un souffle positif. « La vieillesse est un cap psychologique, tout est dans la tête », lance-t-il. Il poursuit : « D’ailleurs, l’âge
Offre de consultance We are Save the Children. We work in more than 120 countries. We save children’s lives. We fight for their rights. We help them fulfil their potential. About Save the Children Save the Children is the world’s leading independent organisation for children. Save the Children in Senegal implements projects through various thematics, based on innovation and partnership with governments, civil societies, communities, families and children, to inspire the way children are treated in the world. Our work is dedicated to child protection against violence and exploitation, female genital mutilation, sexual violence issues and during armed conflicts. Our work contributes to the implementation of multinational and trans border programmes on female genital mutilation and children on the move.
Consultant (e) en protection de l'enfance / gouvernance des droits de l’enfant Save the Children est actuellement à la recherche d'un (e) consultant (e) en protection de l'enfance / gouvernance des droits de l’enfant. Objectif de la consultance : Apporter une assistance technique spécialisée pour l’identification et la formulation d’un accord/projet de coopération au développement axé sur le renforcement de la bonne gouvernance pour l’amélioration de la protection des droits de l’enfant et de la femme, en mettant l’accent sur l’éradication de toutes les formes de violence envers les enfants dans la Casamance (Sénégal). la mission du/de la consultant (e) sera : - De développer une proposition méthodologique - De concevoir des outils de collecte de données pour l’identification de l’accord/projet auprès de l’équipe local de SCI Sénégal. - D’identifier des sources secondaires pour l’analyse documentaire, y compris la coordination avec des autres organisations identifiées qui travaillent dans le même volet. - D’effectuer des missions de travail de terrain près de l’équipe local SCI Sénégal, pour élaborer la ligne de base et partager les résultats avec les acteurs clés. - De participer activement et de collecter les informations pendant les ateliers organisées pour SCI Sénégal avec les sujets des droits, responsabilités et obligations. - De tenir des réunions avec des acteurs clés au niveau local, national et international pour l’élaboration de la proposition. - De maintenir une communication fluide avec le Bureau Technique de Coopération de l’AECID, pour les informer du progrès du travail et l’incorporation de leurs recommandations. - D’apporter une contribution technique à la formulation de l’accord/projet, y compris les outils de collecte des données, l’analyse et l’élaboration du document final en s’assurant
d’intégrer l’approche de droits de l’enfant avec l’approche genre, de même que les différentes approches transversales exigées par l’AECID dans leur formulaire d’accord/projet. - De participer à la validation du document final avec SCI Sénégal et SC Espagne. Durée de la consultance : 03 mois Date de début : 1e septembre 2014 Date de fin : 30 novembre 2014 Lieu de travail : Dakar (avec des missions en Casamance: Kolda, Ziguinchor et Sédhiou) Profil du consultant : (exigences essentielles): - Diplôme universitaire en sciences sociales ou équivalent ; - Au moins 5 ans d’expérience en matière de coopération international au développement ; - Expérience dans l'élaboration des études dans les domaines des droits de l'homme, droits de l'enfant, de la bonne gouvernance, le genre et les questions connexes; - Maîtrise du Français et de l’Espagnol (écrit et parlé); - Engagé avec les principes et les valeurs Save the Children, incl. Child Safeguarding If you want to make change for children, we want to hear from you! HOW TO APPLY : Pour plus d'informations sur nos opérations, veuillez visiter notre site : www.savethechildren.net Pour postuler à la consultance ci-dessous, merci de nous faire parvenir votre CV ainsi que votre lettre de motivation à scidakar@savethechildren.org au plus tard le 24 août 2014 à minuit. 18 AOÛT 2014
de la retraite varie selon les pays. C’est donc un fait conventionnel. Dès lors, tout le monde n’est pas tenu de s’y conformer. Je demeure personnellement persuadé, que plus on prend de l’expérience, mieux on est dans les dispositions de servir ». L’homme qui se targue d’avoir fait le tour du monde pour servir son pays, refuse de croiser les bras. « Je ne suis plus dans les bureaux. Cela efface-t-il, pour autant, toutes les connaissances que j’ai acquises au fil du temps ? », se demande t-il. Et il répond : « Que non ! » Il s’est résolu à toujours être au service de son pays. « De par mon vécu de diplomate, j’ai été confronté à pas mal de situations. Aujourd’hui, je conseille mes fils, petits frères et petits-fils. Pour la plupart, j’ai servi avec leurs parents.» Il a des réponses aux questions qui tracassent les jeunes. Normal, c’est l’expérience qui fait la différence. On l’aura compris : Samba Ndiaye s’est reconverti en consultant. Entre la diplomatie et la consultance, la frontière n’est pas aussi vaste que ça, donc franchir le pas pour lui, n’était pas difficile. UnE RESOLUTIOn : nE JAMAIS ARRETER ! Bara ne veut pas se résoudre à la retraite. « Non, absolument pas !», lancet-il. A l’image de nombreux d’autres personnes ayant déjà fait valoir leurs droits à la retraite, il continue de travailler à la sueur de son front. D’ailleurs, des défis professionnels, cet ancien militaire en a connus mille et un. Il compte, à son actif, plusieurs interventions, menées dans les champs de bataille, autant dans son pays qu’à l’étranger. Habitué à être au-devant de la scène sous les feux de projecteur, il ne
s’habituerait pas à un retrait subit et total. Aujourd’hui, il est employé dans une société de gardiennage où il fait office de commandant de groupe. « Je continue à servir mon pays, bien que je sois maintenant dans le civil », ditil. Autre élément omniprésent dans la reconversion professionnelle des personnes âgées : le sentiment que l’inutilité présage de la fin de leur vie. C’est une motivation supplémentaire à leur implication dans des activités professionnelles. Même si elles n’en parlent pas directement, la plupart des personnes âgées se posent des questions sur leur utilité. Par ailleurs, cette régénération professionnelle est justifiée par le besoin de se réconcilier avec soi-même et avec les personnes qui comptent ou qui ont compté dans sa vie. Lorsque le monde externe d'une personne s'appauvrit, il devient vital, pour elle, que son monde interne s'enrichisse à nouveau, se donne même un souffle authentique. « Si tous les jours se ressemblent et rien ne se passe, à quoi bon vivre ? », se demande Samba Sylla, comptable à la retraite. Pour lui, il s'agit d'une forme de réaction qui consiste à ne point accepter de se figer dans le temps et dans l'espace. C’est pour cela que M. Sylla s’est résolu à continuer ses activités, malgré la retraite intervenue, il y a une bonne quinzaine d’années. « Avant la retraite, je m’étais acheté une grande surface de terre à Lac Rose. Aujourd’hui, j’y ai installé un grand poulailler ; ce qui me permet de subvenir encore à mes besoins, sans avoir besoin de l’assistance financière de qui que ce soit », lance-t-il. Assurément, il y a toujours une deuxième après la retraite professionnelle.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Par Elhadji Ibrahima THIAM et Oumar BA
Le Soleil • lundi 18 août 2014
LE MATCH DES GENERATIONS
III
DOMAINE INDUSTRIEL DE LA SODIDA
Le refus de la fatalité, un capital précieux dans la reconversion
Par Abdou DIAW
La reconversion après la retraite, ce septuagénaire Vieux Faye, natif de Djadji, village situé à Niakhar, y croit fermement. Malgré qu’il soit à la retraite, il continue d’exercer sa fonction de gardien dans une entreprise spécialisée dans la confection et la couture de tenues de tout genre. Vêtu d’une blouse de couleur bleue, M. Faye soutient qu’il a été maintenu par son patron pour ses qualités professionnelles et son expérience. « Je suis âgé maintenant, je ne peux plus cultiver la terre. Ce sont mes enfants qui sont restés au village qui vont aux champs. La seule chose que je peux faire maintenant, c’est de leur rendre visite à la fin du mois et leur apporter ma modeste contribution financière ». Les retraités actifs, c’est un phénomène qu’il connaît bien. « On voit souvent des personnes à la retraite et qui bénéficient d’un rallongement de leurs contrats. Celles-ci continuent de monnayer leurs talents », confie M. Faye. Il souligne n’avoir jamais pensé à mettre sur pied une société de gardiennage, un domaine dans lequel il évolue depuis près de onze ans. Babacar Guèye, octogénaire, à la retraite depuis 1990, est un ancien ouvrier. Sorti du Centre de formation professionnelle en staffeur et platerie de Dakar en 1953, il soutient avoir repris les activités à la Sodida avec l’objectif de transmettre son expérience à la génération actuelle. Il affirme avoir constaté un manque criant d’instituts de formation spécialisés dans son domaine. L’OISIVETE, EnnEMI DU TROISIEME AGE Le travail de M. Guèye consiste, entre autres, à faire de la décoration à l’extérieur des bâtiments. En partenariat avec un Français du nom de Georges Mushot, M. Guèye a créé une entreprise dénommée « Paris Staff », qui a
fait long feu. Depuis lors, il fait cavalier seul. Malgré son âge très avancé, il garde encore une forme qui lui permet d’offrir des prestations. Son retour à la Sodida s’explique également par le souci de préserver son état de santé. « Même si l’on est à la retraite, il est toujours bon de poursuivre les activités professionnelles pour éviter l’oisiveté et les soucis liés à la vieillesse », explique-t-il. Aujourd’hui, ajoute M. Guèye, « mes revenus ne me permettent pas de créer une société ». Toutefois, précise-t-il, « je continue d’exercer mon métier parce que je suis connu par mon professionnalisme ». Nous avons également rencontré le président directeur général (Pdg) d’une entreprise de poissonnerie s’activant dans l’exportation des produits de mer. Notre interlocuteur a requis l’anonymat. Âgé de plus de 70 ans, il soutient avoir quitté volontairement l’enseignement public en 1990 pour s’occuper de ses propres activités. Auparavant, il a été enseignant et surveillant général dans des établissements publics. Son entreprise a commencé à fonctionner en 1993, trois ans après sa création. A l’époque, rappelle M. Guèye, c’était très facile de créer une entreprise, car le marché n’était pas saturé.Actuellement, se désole-t-il, c’est un véritable cassetête de monter une société en raison, non seulement des lourdeurs administratives, mais également du coût des impôts sur les sociétés. S’y ajoutent les risques liés à l’exportation des produits halieutiques périssables ainsi que d’autres aléas. Interpellé sur l’heure de la retraite, il soutient avoir confié la plupart de ses responsabilités, dans sa société, à ses enfants pour préparer la relève. C’est ce qui explique le fait qu’il prenne de plus en plus de distance dans la gestion au quotidien de son entreprise. Un nOUVEAU CAP A PREPARER La situation de ces retraités qui sont toujours en activité pose un réel débat sur la nécessité, pour ces derniers, de préparer leur départ. Cette période de cessation officielle d’activités professionnelles est difficilement vécue par ces anciens travailleurs. Et qu’il s’agisse du secteur public ou du privé ! Ces retraités restent encore confrontés à une prise en charge médicale précaire, à la modicité des pensions et à l’inexistence de lieux de détente appropriés. Ainsi, Birago Diop, dans son
Cette année, « Le Soleil » perpétue une tradition, avec ses « Feuilles d’Hivernage ». La publication de ce cahier démarre ce matin et ce, jusqu’à la fin du mois de septembre. Comme il est de coutume, « Le Soleil » vire au bleu. Ce n’est pas qu’un choix esthétique. Il s’agit bien d’un contrat de lecture. Le bleu, dans la tradition, est la couleur du large. Il dépeint un monde qui défile sous les pas de nos reporters et grands reporters. Les chemins du Sénégal sont, plus que jamais, les sentiers de leur témoignage. « Feuilles d’hivernage », c’est aussi autant de récits de vie, de peinture de paysages, de voyages au cœur de traditions. Tout se conjugue au présent pour produire, une fois la page refermée, une boussole pour l’avenir, Nous sommes guidés par le souci de vous entretenir de vous-mêmes. La vocation de ce supplément est donc de vous proposer des contenus proches de votre vécu. La société sera en palabres, dans un souci d’engranger des avancées dans le questionnement de nos pratiques quotidiennes. Le témoignage est un genre de prédilection, combiné à l’analyse détachée du trop plein de poussée émotionnelle. En visitant des thématiques qui vous permettront, chaque matin, de vous regarder dans le miroir de nos pages, « Le Soleil » fait des « Feuilles d’hivernage » une société en agora dans ses dimensions culturelle, sportive, sanitaire, économique, etc… La chaîne de transmission des valeurs est au cœur de ce projet. Des sanctuaires de l’éducation comme l’école et la famille seront mis en perspective, en relation avec les mutations sociales, culturelles et technologiques. Au-delà des faits de société, « Feuilles d’Hivernage » sera un faisceau de mouvements vers d’autres cultures, d’autres terroirs. Le patrimoine sera passé en revue comme un viatique aux nouvelles générations. Les arts de vivre sont un pan important de ce projet éditorial. Ce sont les trésors d’époque impérissables. La musique et les lettres ne seront pas absentes de nos pages. Hier comme aujourd’hui, la créativité nous tiendra compagnie. Bonnes vacances dans nos pages !
ouvrage intitulé « Les nouveaux contes d’Amadou Coumba », mentionnait : « Il serait louable de préparer matériellement et psychologiquement les futurs retraités au changement profond, qui résulte de l’abandon de leurs activités professionnelles. La retraite n’est ni une fatalité ni un châtiment si l’on décide de l’assumer pleinement ». Dans la même veine, l’ancien Chef d’Etat, Abdoulaye Wade, lors d’une audience accordée aux retraités, le 26 juillet 2000, déclarait que « les retraités sont encore des réservoirs d’énergie, de compétence, d’expertise que la Nation doit utiliser».
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi ****************
VILLE DE DAKAR ************************* CELLULE DE PASSATION DES MARCHES
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du Marché : 01/13/DST/VD Dénomination du Marché : Travaux clé-en-main assortis d’un montage financier pour l’aménagement de terrains en gazon synthétique de la Ville de Dakar. Nombre d’offres reçues : Trois (03) Offres: Etablissement Amadou LY, Groupement CSTP/COSEMAD et Groupement ESCI/Limonta El Sport. Noms et Adresses des Attributaires Provisoires : ENTREPRISE ATTRIBUTAIRE Groupement COSEMAD/CSTP
ADRESSE VDN Sacré Cœur III Villa n°9365 - Dakar
PRIX DE L’OFFRE EN FCFA TTC 8 175 326 498F CFA TTC
Montant de l’offre retenue provisoirement : Groupement COSEMAD/CSTP : huit milliards cent soixante-quinze millions trois cent vingt-six mille quatre cent quatre-vingt-dix-huit (8 175 326 498) Francs CFA TTC. Délai d’exécution : 12 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 88 et 89 dudit Code. Le Maire Khalifa Ababacar SALL 18 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
nombreux sont les anciens travailleurs qui, après leur retraite, continuent d’exercer des activités. Au domaine industriel de la Sodida, ces personnes du troisième âge réfutent la thèse de la fatalité. Ils refusent de céder la place. D’aucuns cherchent à arrondir la fin du mois alors que d’autres veulent maintenir leur forme en évitant le piège de l’oisiveté.
Comme une société en agora…
IV
Le Soleil • lundi 18 août 2014
QUARTIER LIBRE PROFIL DU PRINCE OU DE LA PRINCESSE DES NUITS DAKAROISES
Jeune, fashion addicted*, sexy, carte Gab, clé de voiture en main… Vacances night fever, c’est comme « Saturday night fever » des mythiques Bee Gees. Seulement, les chaudes nuits dakaroises ne sont plus l’apanage des adultes. C’est une affaire de jeunes voire de mineur(e)s. Le profil des membres de la société des branchés des nuits dakaroises ? Ils sont jeunes, sexys, fils ou filles à papa ou maman, frimeur, carte Gab, clé de voiture ou coupe d’alcool à la main, enfiévré par une danse plus que suggestive… Entre strass, paillettes et vacances de la pudeur, « Le Soleil » vous promène dans les milieux in de la capitale. Reportage de Serigne Mansour Sy CISSE (Textes) et Habib DIOUM (Photos)
chariot, il m’est difficile de tenir sur mes pieds », avoue un soulard, qui échange avec un vendeur de café de nationalité guinéenne. Au même moment, un jeune, les membres inférieurs ramollis par la forte dose d’alcool prise, tremblant comme une soucoupe volante, se fait « remorquer » par un ami. ALMADIES, AU ROYAUME DES FETARDS Il faut y être pour s’en convaincre : au royaume des virées nocturnes, le tapage dicte sa loi. Les klaxons de véhicules renseignent sur la complexité de l’embouteillage. Au rond point des Almadies, en face de la Gondole, Lucas, teint clair, accompagné de sa copine, attire notre curiosité. «Je viens passer de bons moments de vacances », souligne le fêtard, discours guerrier mais posé. Selon lui, la nuit devra se poursuivre à Ngor, avec des amis, pour se terminer tard dans la nuit, au milieu d’un salon de thé du genre « Kotton’s club ». Almadies est réputé pour ces dancings qui affichent le plein. Quasiment. L’un des night-clubs les plus prisés, le « Nirvana », est envahi par une file indienne de jeunes (des deux côtés : porte d’entrée et de secours). Ils se bousculent sévèrement. Le ticket d’entrée est à 10.000 francs. Une voiture de marque Ford, conduite par un homme accompagné de ses « valets » aux casquettes américaines, sans souci, se fraye difficilement un chemin dans
une foule. Telle une voix de stentor, un jeune hurle : « Refusez de lui céder le passage » ! La masse ne s’exécute pas. En fait, la décision prise par ce fils d’un préfet est révélatrice. « J’ai boudé Nirvana pour aller à la Pointe des Almadies, avec ma dulcinée ». Le garçon se borne à délivrer ce message. Nirvana de Cyril Bathily, très couru par des Dakarois. Il rappelle les années 2000, avec les virées nocturnes de la bande à El hadji Ousseynou Diouf, Khalilou Fadiga et Henry Camara. Mais, que dire des soirées sénégalaises de Salam Diallo ? Pour ce samedi 9 août, une soirée discothèque est à l’affiche. Au dehors, les filles rivalisent d’ardeur. La fièvre monte au fur et à mesure que la nuit avance. C’est un régal pour Lucas. « Les filles sont charmantes ; nous allons bien nous amuser », s’extasie-t-il. Une d’entre elles, Fanta Diaw, profite des vacances pour faire carton plein avec ses amies. Sous le couvert de l’anonymat, une mineure déboule avant de préciser : « Nous comptons aller au ‘Kotton’s club’ jusqu’à 4 heures du matin ».
APRES DES VIREES BIEN ARROSEES
Ramdam et actes de vandalisme s’enchaînent ! Qui n’a pas entendu de violences au terme d’un bal ou de soirées dansantes ? A Dakar, des jeunes se donnent en spectacle et ne rechignent pas à brandir des armes. Témoignage… Suite à notre interpellation sur l’éclatement de batailles rangées notées après des soirées dansantes, la belle Khadija répond : « Oui, il y a de la violence souvent aux alentours des discothèques. Elle est surtout due à la jalousie entre gangs de copains qui se termine par une bataille rangée». Lucas donne d’autres raisons de ces rixes, qui parfois, mettent les témoins en situation de panique. «Ces actes sont le fait de groupes qui se regardent en chiens de faïence, à
cause de rivalités autour d’une fille», déclare le jeune play-boy. Il ajoute, à ce propos, que des armes blanches sont utilisées. S’il s’agit d’un bal de quartier, des téméraires tentent de passer entre les mailles du filet sans bourse délier. Ce qui occasionne aussi une bataille rangée entre cohortes. Ces actes de vandalisme sont aussi le fruit de jeunes soulards pensant que tout leur est permis. « L’insulte à la bouche, les nerfs sont tendus ; on peut facilement disjoncter pour un rien », narre un férus des Night-clubs. Le sieur Mbaye, en compagnie de sa fiancée, regrette ces violences et appelle les fauteurs de trouble à la lucidité. Non sans demander au service de l’ordre de sécuriser les lieux.
En effet, Mlle Ba est une élève au Groupe Saldia de Dieuppeul. Âgée de 18 ans, elle dit sortir pour être parmi les « in girls ». Mais, la demoiselle raconte avoir d’abord la permission de ses parents.Assez trapue de corpulence, la « branchée » trouve intéressantes les escapades, car lui permettant d’évacuer le stress et d’oublier les neuf mois d’année scolaire. Un autre nommé Amar Fall, entouré de ses quatre copains, clé de voiture à la main (celle de ses parents), affirme : « Je vis en France où j’ai mon propre appartement. Il faut profiter le maximum de ces vacances ; bientôt, ce sera la rentrée qui est prévue, pour nous, le 4 septembre prochain ». Le paraître a un coût. C’est le sacrifice de ceux qui, avant d’aller au night-club, louent des bagnoles. « Oui, cela existe. Nous pouvons nous cotiser entre amis. Le prix des locations dépend de la marque », reconnait Amar Fall. Sous le couvert de l’anonymat, un autre garçon confirme que ces voitures de luxe sont louées entre 50 et 75.000 francs. Dans l’impossibilité de se payer un ticket d’entrée, l’ado n’a pas hésité à solliciter un appui auprès du reporter… Dommage pour lui !! LE COUT DE LA FRIME Au « Duplex », qui abrite « Baramundi », les danses sont vraiment osées. On s’embrasse sur la piste. Les postures chorégraphiques sont dignes de la « Bombass », si sexy, dont le rappeur sénégalais Akon maitrise la gymnastique complexe. Ce « couple éhonté » d’une moyenne d’âge qui atteint à peine 16 ans, imite tristement la star qui rayonne outre-Atlantique. L’odeur suffocante de la cigarette se le dispute avec celle de l’alcool. Personne n’écoute personne. Tohu-bohu indescriptible… Pour se parler, il faut faire du bouche à oreille. Le Dj, casques bouchant les oreilles, enchaîne des sons Rnb, rap, etc. Non loin de la discothèque « Le Mirage », une silhouette féminine bien charnue nous accroche. Il faut vite se déplacer vers elle. Habillée en robe blanc de lait à la dentelle qui laisse paraître ses seins, sa taille est si imposante que durant notre discussion, les regards jaloux, à l’image de roquettes, pleuvent sur nous. Son portable grésille à deux reprises au cours de notre jeu de question-réponse. Suffisant pour qu’elle se fasse excuser. Sa morphologie avantageuse aidant, elle attire, comme un acier, les prétendants. « Je réside en France. Le temps des vacances, il est normal qu’on se divertisse. Je sors aujourd’hui pour aller au ‘Kotton’s club’ et prendre de la glace », explique cette étudiante
à l’Université Paris Descartes. A quelques encablures de notre interlocutrice, Khadija discute avec ses deux camarades. Etudiante à l’Institut africain de Management (IAM), elle soutient sortir la nuit pour se trémousser dans les dancings. Cette attitude est bien saluée par son hôte pour les vacances, Amina, venue des Pyrénées. « Je sors rarement la nuit », jure Khadija. Son amie Fatima se confond aussi dans ce bonheur des veillées nocturnes. Sur la route des Almadies, trois jeunes filles refusent de répondre à l’interpellation du reporter, prétextant la difficulté à comprendre le français. Faux, constate le journaliste. Après avoir échangé en wolof, elles lâchent, hautaines et in english : « We gonna move » (Nous partons). « EnTRE QUATRE MURS, CE n’EST PAS BOn ! » Ce samedi, la banlieue n’est guère en reste. Aux Cours privés Acapes, sis à l’Unité 20 des Parcelles assainies, devant la porte d’entrée, le préposé à la sécurité, habillé en costume velours rehaussé par un tee-shirt rouge et jeans bleu, veille aux moindres déplacements. Dans leurs tenues sexys, les filles s’exhibent. Kasmiri Badiane fait partie des organisateurs de la soirée. Ressortissant du village de Santak Soudan, situé en Basse Casamance, il fait remarquer que les jeunes ont besoin de se défouler. C’est dans cet élan ludique que s’inscrit Seynabou Diédhiou, qui vient du Sud et passe actuellement ses vacances à Grand-Yoff. « Je suis venue par curiosité. Etre toujours entre quatre murs, ce n’est pas bon. Ça lasse ! », se réjouitelle.Accompagnée de son copain, Rama Sané pense déjà aux pas endiablés qu’elle esquissera. L’ambiance est différente de celle du complexe « Cabana Club », ex « Tropique » sis à la Sicap Patte d’Oie Builders que nous avons visité dimanche. La présence des filles de joie renseigne sur la disponibilité de « chair fraîche » courue par certains vicieux ! Habituée des night-clubs, Sophie Sow, vendeuse, résiste difficilement aux sirènes des discothèques. Les weekends, elle dit quitter son quartier Rebeuss, à l’insu de son père et avec la complicité de sa mère Kadiatou, pour se trémousser au centre-ville.Au « Ngalam », sis au Point E, l’atmosphère est à la fête. « Le Ravin », surplombant la dépression naturelle du même nom, est aussi pris d’assaut par des jeunes de Guédiawaye. C’est pour une soirée à de Salsa, cette sauce très classe auquel les jeunes gens ont goûté jusqu’à l’aube !
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Du lundi au vendredi, cette ville danse sur le même tempo : il y a foule sur les espaces de distraction. Dakar vibre. Elle ne dort presque pas, au gré des sorties de jeunes. Ce samedi 9 août, vers 2 heures du matin, les noctambules font leurs provisions à la « Gondole », à « Gelato », restau et glacier moderne. Les cohortes de jet-setteurs se déversent sur les marches avant que certains s’attardent au comptoir ou prennent place, carrément, autour d’une table. La scène de ruée, si impressionnante, est bien appréciée des vendeurs. Il suffira de regarder du côté de la comptabilité… Filles et fils à papa ou maman, ils ont le chéquier facile, la carte Gab à portée de main. Et, apparemment, ils ne rendent compte à personne ! La vie coule, en couleurs, sur la route qui mène aux Almadies. Dans la ferveur du Dakar by night, les tenus sont sexys pour les filles et relax pour les garçons. Des mineures, nimbées de fond de teint, le corps respirant « Dr Françoise Bedon », allument, par leur beauté, un feu qu’aucune brigade des sapeurs pompiers ne peut éteindre. Inutile de composer le 18 ; cela ne répond pas ! Restez donc prisonnier de vos sens si vous ne décampez pas si vite… Les demoiselles à la démarche tentante, aux propos parfois teintés de chichis mais chouettes, sont en démonstration d’attractivité. Ça se déhanche, se dandine pour paraître le mieux. « Fashion addicted », les filles se taillent des couronnes avec des coiffures « petite-tête », des cheveux naturels, des tresses… Vous tombez à leurs pieds ? Vous verrez donc qu’elles chaussent des « Christian Louboutin » ou une paire « Compensé » au talon redoutablement long et épais. La mise, supportée soit par un décolleté plongeant, soit par une robe au style Rihanna, la sulfureuse ex de la star américaine Chris Brown, leur donne de la prestance. Les robes dépassent à peine les fesses. Elles laissent voir les mensurations. Donc, interdit de se courber. L’alcool est bu jusqu’à la dernière coupe. « Quand je ne m’adosse pas sur ce
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LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL Un Peuple - Un But - une Foi MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
COMMUNIQUE DE PRESSE PRECISIONS DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE RELATIVES A L’ETAT DE PAIEMENT DES ALLOCATIONS D’ETUDES Date : le 17 août 2014
Relativement au paiement en cours, l'audit du fichier de la Direction des Bourses a été à l'origine du retard accusé pour lequel, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), dans un premier communiqué en date du 04 août 2014, avait sollicité la compréhension des étudiants afin de pouvoir déterminer les bénéficiaires, mais surtout les non ayants droit aux allocations d'études. Au terme de cet audit, un deuxième communiqué en date du 10 août 2014 saluant la patience et la responsabilité des étudiants annonçait le paiement des bourses dans la semaine du 11 au 15 août 2014. Transmis au Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) le lundi 11 août 2014 à 09h45 min, les états de paiements ont été reçus le jour-même à 17h à Ecobank qui a procédé aux opérations de contrôle durant les journées du mardi 12 et mercredi 13 août 2014. L'alimentation des comptes des bénéficiaires a débuté le jeudi 14 août 2014 à 9h. Le nombre de comptes crédités (étudiants dont les comptes ont été alimentés) était de plus de 2 900 avant midi, il s'élevait à 25 000, 45 000 et 62 500 respectivement pour la journée du jeudi 14 août, du vendredi 15 août et du samedi 16 août 2014. A la fin de la journée du vendredi 15 août 2014, plus de 11 000 étudiants avaient déjà retiré leur bourse. Le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche précise que le paiement en cours, en sus des 3 mois de vacances (juillet, août et septembre), porte également sur (1) les rappels des mois impayés pour les étudiants n’ayant pas perçu leur bourse, (2) les changements de taux et (3) une partie des subventions pour frais de Thèse et de Mémoire. Tout en informant que les objectifs des différentes missions d'audit (IGF, IGE, audit du fichier des bénéficiaires d'allocations d'étude de la Direction des Bourses commandité par le MESR) du processus de paiement des bourses sont la sauvegarde des deniers publics, la transparence et l’équité, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche précise à l’attention de la communauté universitaire et de l’opinion publique, qu'à la date du dernier paiement (14 août 2014), 62 484 bénéficiaires d'allocations d'études ont été recensés dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Leur répartition au niveau national ainsi que la chronologie des paiements se présentent comme suit : Table de répartition des bénéficiaires d'allocations d'étude dans les universités publiques UNIVERSITES NOMBRE DE BOURSES RENOUVELEES Université Alioune Diop de Bambey 1 856 Université de Thiès 2 096 Université Cheikh Anta Diop de Dakar 47 989 Université Gaston Berger de Saint-Louis 6 358 Université Assane Seck de Ziguinchor 3 026 Université virtuelle du Sénégal (UVS) 1 159 TOTAL
62 484
MONTANT PAYÉ ET NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES PAR RUBRIqUE
CATEGORIE
NOMBRE
MONTANT (F CFA)
15 318 28 111 468 000 F
Renouvellements
Indemnités de responsabilité (FASTEF)
2172
399 840 000F
Indemnités de stage rural (FASTEF)
787
30 894 000F
Aides (nouveaux bacheliers)
7370
442 200 000F
02
502 000F
2330
1 068 350 000 F
2273
294 100 000 F
PRIVE Nouveaux Boursiers privés Renouvellements SUBVENTIONS Subventions de mémoires TOTAL GENERAL PAYE
30 347 354 000 F
CHRONOLOGIE DES PAIEMENTS
MOIS
MONTANT DES ETATS MENSUELS (F CFA)
Décembre 2013
99 280 000 F
Janvier 2014
444 038 000 F
Février 2014
2 672 007 000 F
Mars 2014
6 071 064 000 F
Avril 2014
5 576 819 000 F
Mai 2014
4 119 288 000 F
Juin 2014
2 213 388 000 F
Juillet 2014
9 151 470 000 F
TOTAL GENERAL
30.347.354.000F
Contrairement à une opinion très répandue et selon laquelle les étudiants ne seraient pas payés depuis le début de l’année, il apparait clairement que les étudiants régulièrement inscrits, c'est-à-dire ceux ayant finalisé le processus d’inscription auprès de leur établissement universitaire respectif, ont commencé à bénéficier de leur bourse depuis le mois de décembre 2013. S’agissant des nouveaux bacheliers, hormis les 7 370 ayant bénéficié d'une aide de l'Etat du Sénégal, le nombre d'attributions de bourses est passé de 12 117 en 2012/2013 à 15 318 pour le compte de l'année universitaire 2013/2014. Contrairement à l’idée largement véhiculée selon laquelle le MESR est dans une optique de diminution, le nombre d'allocations d'études a connu une augmentation de plus de 26% en 2013/2014, comparativement à 2012/2013. La mise en œuvre de la nouvelle politique des bourses a également permis le nettoyage du fichier de la Direction des Bourses où figurait un grand nombre de non ayants droit, nombre d'autant plus grand, compte non tenu des nouvelles attributions. Ce sont plus 35 000 non ayants droit qui ont ainsi été retirés de la base de données des bourses. Parmi ceux-ci un grand nombre de boursiers du troisième cycle. Le préjudice annuel dépasse dix milliards. Le MESR tient à rassurer que les procédures d’attribution des bourses et allocations d’études ont été effectuées dans le souci exclusif de l’équité et de la transparence conformément à la nouvelle politique des bourses. C’est pourquoi il est demandé à tout étudiant se considérant omis par la mise en œuvre desdites procédures, d'envoyer à l'adresse mail suivante bourses@mesr.gouv.sn une réclamation en précisant son prénom, nom, date et lieu de naissance, l'année d'obtention du bac, la filière suivie, le niveau d'étude ainsi que l'année de sa première inscription au dit niveau ; le tout accompagné d'une photocopie scannée de sa carte nationale d'identité. Une réponse relative à son statut d'ayant ou de non ayant droit lui sera donnée dans un délai de 72 h.
PUBLIC
Nouveaux boursiers
INDEMNITES DE RESPONSABILITE ET STAGE RURAL
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Dans le cadre de la mise en œuvre du système d’information et de gestion de l’enseignement supérieur et de la recherche (SIGESR), une application informatique dédiée à la gestion des bourses est en cours de développement. Elle sera disponible en fin octobre 2014. Le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche CONTACTS : 77 543 58 06 / 77 333 1089 / 77 649 55 21
18 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Les allocations d’études universitaires (bourses, aides, subventions pour les frais de thèse de doctorat ou de mémoire, etc.), avant tout paiement, doivent au préalable avoir fait l’objet d’une décision d’attribution signée par le Ministre en charge du sous-secteur de l’Enseignement supérieur. Les décisions, une fois signées et enregistrées au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, sont transmises par la Direction des Bourses aux différents intervenants dans la procédure de paiement des allocations d’études, en l'occurrence Ecobank qui, dans le cadre d'une convention d'externalisation, signée avec le Ministère de l’Economie et des Finances, datant de juillet 2008, avance les fonds qui lui sont remboursés par l'Etat.
QUARTIER LIBRE
Ici, c’est soleil, plage, rythme et mélodies ! La Petite-Côte est une des destinations privilégiées pour passer des vacances. De Saly à Mbour en passant par Somone, ngaparou, Joal, Fadiouth et Poponguine, l’offre est très abondante et les estivants ont l’embarras du choix.
Vacances riment avec moments de détente. À Mbour, elles sont synonymes de ruée vers les plages, boites de nuit et autres bars qui sont très fréquentés. L’offre d’animation est très variée. Ce qui en fait la destination privilégiée de plusieurs vacanciers et fêtards venus de tous les coins du Sénégal. À Saly, l’été est une occasion pour les vacanciers et autres fêtards devant l’éternel de savourer les merveilles qu’offre la station balnéaire. Le centre-ville connaît une effervescence au mètre carré qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De nombreuses soirées et autres évènements y sont organisés régulièrement. Les cafés, restaurants, bars et boites de nuit ne chôment pas. Saly est devenu un circuit incontournable qui, chaque soir, se méta-
morphose et s’habille de lumière pour accueillir ses hôtes. Une fois la nuit tombée, une foule impressionnante, composée d’hommes et de femmes de tous les âges, se déverse dans les différents clubs et discothèques qui pullulent dans cette ville. « New Rolls », « King’s Karaoké » et « l’Étage », qui organisent des soirées à thème, sont les lieux incontournables où se bousculent tous les soirs touristes, jet-setteurs, sportifs, fêtards, travailleuses du sexe, etc. Sans compter les hôtels qui organisent des soirées sénégalaises ou discothèques. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses ! « La ville de Saly est réputée pour ses loisirs nocturnes. Toute l’année, les boites de nuit proposent des soirées et les fêtards viennent s’amuser aux rythmes
qui tiennent en haleine les plus endurants jusqu’au matin », confie Marie Faye. Cette habituée des « Saly by night » est formelle. « Saly ne dort presque jamais. Et pendant les vacances, jeunes et moins jeunes envahissent les pistes des boites de nuit chaque soir et on ne s’ennuie jamais », soutientelle. Devenu un véritable lieu de villégiature avec ses hôtels et ses résidences, Somone est aussi un lieu très prisé par les vacanciers qui organisent leurs escapades à la lagune et à la plage ou de ce qu’il en reste. Épargné par l’érosion côtière, Ngaparou, un village de pêcheurs, est aussi un lieu très fréquenté par les estivants qui viennent rechercher un moment d’évasion sur sa baie et sa grande plage. Avec sa petite lagune, Mbodiène est aussi une destination pour les vacanciers.Tout comme Poponguine, avec sa belle plage, avec vue sur ses falaises et le Cap de Naze. A Mbour, la plage des cocotiers et celle de Golf et d’Ikagel sont très courues par les vacanciers. En plus de ces lieux de baignade, Mbour vibre aussi durant tout le mois de septembre au rythme du kankourang dont la sortie est devenue une très grande attraction. Chaque année, à cette période, il attire des curieux venus de tous les coins du pays, mais aussi des touristes. Joal et Fadiouth ne sont pas en reste. Ces deux villes vibrent aussi au rythme des vacances. Et le 15 août, qui marque la fête de l’Assomption, est un moment de retrouvailles pour les différentes classes d’âge qui fêtent collectivement leur anniversaire. Samba Oumar FALL
INITIATIVES COMMUNAUTAIRES
A chaque quartier son maître ou son oustaz… Certains élèves, pour ne pas dire les plus chanceux, sont en vacances et profitent à plein temps du soleil. Et pour d’autres l’apprentissage est toujours d’actualité. Pour ces élèves, il s’agit de reprendre le chemin de l'école française ou celui de l’école coranique. Après quelques semaines de repos et de loisirs, un grand nombre de lycéens et collégiens a déjà renoué avec les études. Beaucoup d’établissements scolaires ont commencé à dispenser des cours de vacances pour préparer l’année prochaine. Les chefs d'établissement initient ces cours pour suivre leurs élèves pendant les vacances et les accompagner dans leurs études. Cette activité n’est pas réservée qu’aux institutions scolaires. En effet, beaucoup d’associations, de groupes d’étudiants ou de simples particuliers s’invitent dans ce « business du savoir ». Pour certains parents d'élèves rencontrés, cette initiative est d'une grande utilité dans la formation académique des élèves. « Les cours de vacances permettent aux élèves de ne pas désapprendre pendant la période de vacances », a confie Mouhamed Gaye, parent d’élèves. Même si les modalités pour participer aux cours de vacances ne sont pas les mêmes chez tous les promoteurs, et que la motivation des parents n’est pas la même partout, les élèves ont bien répondu à l’appel. En effet, à en croire Diégane Faye, jeune étudiant et président de l’Amicale des jeunes de la Cité Soleil (Ajcs), « Chacun des parents qui nous confient leurs enfants pour les cours de vacances a ses propres raisons. Pour certains, c’est juste pour se débarrasser des enfants en nous les confiant, mais pour d’autres c’est un véritable intérêt pour l’encadrement de leur progéniture ». Pendant que certains perçoivent seulement des frais d'inscription, d'autres, pour faire face aux dépenses, sont obligés d'exiger un peu plus des participants. De même, ces frais qui donnent droit aux cours peuvent varier en fonction du cycle d'étude des apprenants.
« Nous, on ne demande que 200 francs comme frais d’inscription sans mensualité. On n’est pas motivé par l’argent, mais juste par le souci d’aider les jeunes de la cité à perfectionner leur niveau », a fait savoir Diégane Faye. Du côté des établissements scolaires, l’addition est bien plus salée. Même si les frais d’inscription et la mensualité dépendent de la qualité des cours qui sont dispensés dans l’école, il n’est pas permis à tous les parents d’élèves d’inscrire leurs enfants à ces cours de vacances. Pendant que certains parents d’élèves choisissent l’enseignement scolaire pour leurs enfants, d’autres profitent des vacances pour envoyer leurs enfants apprendre le Coran et la religion. En effet, après neuf mois consacrés à l’école, certains parents jugent nécessaire d’inculquer les valeurs de l’Islam à leurs enfants. Et pour cela, les maîtres coraniques, marabouts et autres religieux du coin sont conscients de l’imminence de l’affluence des jeunes vers leur structure. Oustaz Pape Babacar Thiandoum, étudiant à l’université et titulaire d’un Baccalauréat en arabe à Al Falah, explique ce phénomène qu’il connaît parfaitement, pour avoir enseigné l’arabe pendant cette période depuis maintenant des années. « Les parents emménent leurs enfants ici à son école coranique ou daara pour leur apprendre la religion. Il y a aussi d’autres qui ne cherchent qu’à occuper leurs enfants, pour mieux vaquer à leurs occupations. Cela justifie la présence sur ces lieux de tout ce monde », confie Pape Babacar Thiandoum. Les préoccupations des parents d’élèves diffèrent également dans ce cas de figure. Malgré toutes les interrogations sur les raisons qui ont fait atterrir ces enfants dans ce « daara », ces derniers montrent une grande envie d’apprendre les principes de la religion. Quel que soit le motif qui a poussé ces parents à inscrire leurs enfants à ces cours de vacances, les élèves en tireront des connaissances. Pape Alioune nDIAYE (Stagiaire)
EQUATION DU BUDGET DES MENAGES
Pour l’hospitalité, la poche est moins garnie que le cœur Les vacances ? Jadis, c’était un bouquet de rêves pour tout enfant ; maintenant, ces fleurs fanent sous l’effet d’un pouvoir d’achat qui s’amenuise. Aujourd’hui, ils sont nombreux à ne pas avoir la chance de goutter aux délices d’un départ en vacances. Plusieurs familles, qui avaient l’habitude de recevoir des hôtes pour une durée d’un à trois mois, ferment leurs portes. Les élans du cœur ne sont pas supportés par le coût de la vie. La gare routière de Mbour grouille de monde. Les vieilles guimbardes en partance ou en provenance de Dakar, Thiès, Kaolack, Touba, Joal, Nguéniène, etc., vont et viennent dans un vrombissement sourd. Les gens vaquent tranquillement à leurs occupations. Les vendeurs, tels des meurt-de-faim, se jettent sur les éventuels clients pour leur céder leur marchandise. Une pollution sonore indescriptible règne, accentuée par les « coxeurs » à la quête de clients. Au loin, une dame, flanquée d’une horde d’enfants, se démène avec deux valises dont le poids semble la martyriser. Assaillie par une meute de talibés qui lui proposaient ses services, Fatoumata Dabo, sans se soucier d’eux, progressait en évitant les véhicules qui venaient de toutes les directions. Cette quadragénaire était venue accueillir sa nièce et ses trois neveux venus passer les vacances chez elle à Grand Mbour. Cette bonne dame est très heureuse de recevoir ses hôtes. Pour la simple raison que ses deux enfants sont partis en vacances. « C’est un honneur de recevoir mes neveux. Pendant mon enfance, j’allais, chaque année, en vacances à Dakar, chez ma grande sœur, qui se trouve être leur mère. Maintenant, c’est au tour de ses enfants de venir en vacances », explique-t-elle, en précisant que les vacances sont devenues une vraie tradition dans leur famille. « Les temps sont durs, mais je crois qu’il ne coûte rien d’entretenir trois enfants. Ce n’est pas trop méchant. Je suis presque seule à la maison. Mes enfants sont partis, donc ils vont me tenir compagnie pendant quelque temps », souligne-t-elle. « C’est bon pour un enfant de partir en vacances après une scolarité de neuf, pourquoi donc leur priver de ce bonheur ? », s’interroget-elle. AUTRES TEMPS, AUTRES SOUCIS… Des femmes comme Fatoumata ne sont pas légion à Mbour. Il faudra parcourir plusieurs dizaines de maisons sans en dénicher une se trouvant dans les dispositions d’accueil des vacanciers. « Dans le contexte actuel, ce n’est pas facile pour tout le monde, car les temps sont durs », explique Anta Fall, une commerçante au chômage, domiciliée à Thiocé-ouest. Cela est lié, selon elle, à des difficultés économiques. « Comment peut-on se permettre d’accueillir des vacanciers alors qu’on a un problème pour manger deux repas par jour ? C’est très difficile et les temps ne sont plus les mêmes », soutient-elle. « En tout cas, mes enfants n’iront en vacances nulle part, car c’est fatiguer les gens que d’envoyer son enfant alors qu’on ne sait même pas si la famille d’accueil est dans les dispositions de le faire », note-t-elle.
Depuis dix ans, Maguette Sène, âgée de seize ans, est habituée à partir chez sa tante, à Dakar, précisément aux Parcelles Assainies. Mais, cette année, elle a été obligée de faire l’impasse. Sa « tutrice » a appelé son père pour lui dire que sa fille ne pourra pas passer les vacances chez elle. Un coup de massue pour la jeune fille qui doit prendre son mal en patience. La jeune fille compte néanmoins meubler son temps en allant au « daara » (école coranique). Cette élève, qui sera en classe de troisième à la prochaine rentrée, souhaite aussi faire des cours de vacances pour bien préparer son Brevet de fin d’études moyen (Bfem). COMME Un GOUT AMER… Pour Daouda Bâ, la conjoncture a, aujourd’hui, obligé les gens à reléguer les vacances au second plan. « Il se trouve aussi qu’à Mbour, les gens sont confrontés à des problèmes d’espace. Le prix du loyer est très élevé et je vois mal quelqu’un qui a un appartement d’une chambre et d’un salon accueillir des vacanciers. Il faut aussi que les parents comprennent que ce n’est pas un refus, mais un problème de promiscuité », fait savoir cet enseignant. Toutefois, M. Bâ estime que la conjoncture est parfois un prétexte pour certains pères ou mères de famille qui ne veulent pas accueillir de vacanciers. À Mbour, plusieurs jeunes disent n’être jamais partis en vacances. Pour ces derniers, issus de familles frappées par la pauvreté, cela n’a jamais été une priorité pour eux, encore moins un handicap. Pour d’autres, les vacances sont une parenthèse qui compte beaucoup dans la vie d’un écolier. Car avoir la chance de partir quelque part pendant quelques semaines constitue une véritable bouffée d’oxygène. Malheureusement, la crise économique et son impact sur la vie quotidienne empêchent aujourd’hui plusieurs enfants de goûter aux saveurs d’un séjour dans une famille d’accueil. En attendant, ils en souffrent et doivent bien prendre leur mal en patience. Samba Oumar FALL
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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Le Soleil • lundi 18 août 2014
Le Soleil • lundi 18 août 2014
QUARTIER LIBRE
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La politique, les affaires et le scandale au rayon des libraires
La baisse préoccupante des achats de journaux et de livres indique un désintérêt pour la lecture au Sénégal. Cette chute d’intérêt n’est pas chiffrée même si elle est perceptible au regard du développement d’autres plateforme de lecture comme l’Internet, les bibliothèques publiques ou encore la presse gratuite. Ici, les achats de livres dépendent beaucoup de la catégorie sociale, du revenu, de l’éducation et du comportement des parents. Bien qu’il n’ait jamais été de la culture des Sénégalais de trop se consacrer à la lecture, mais force est de reconnaître que la situation devient critique. Le constat est alarmant. Les plus grandes librairies de Dakar et du Sénégal sont plus fréquentées par des étrangers que par des nationaux. Alors qu’il y a pas mal de livres qui ont été publiés par des écrivains du pays cette année, les lecteurs sénégalais ont une préférence pour les sujets internationaux « Orthodoxie et hétérodoxie dans la pensée religieuse de l’Islam » du professeur Khadim Mbacké, « Une citoyenne dans l’arène » d’Aminata Sy ou « Lueurs d’Alexandrie » de Mamadou Kane, entre autres, ne semblent pas attirer la curiosité des lecteurs. C’est plutôt du côté de l’Hexagone que les regards se tournent. AU TEMPS DU MOnDE… Paul Sarr, responsable à la « Libraire Aux 4 vents » de Dakar, confirme l’intérêt que les lecteurs portent aux œuvres venues d’ailleurs : « Actuellement, les livres les plus achetés chez nous sont les livres venant de l’étranger ». En effet, la plupart des clients qui se ruent vers ces librairies sont attirés par les ouvrages qui font débat dans le monde. Toujours selon Paul Sarr, « Le Capital au XXIe Siècle de Thomas Piketty, « Pour La vérité et la justice » de Laurent Gbagbo et François Mattei et ‘Reines d’Afrique : «Le Roman vrai des Premières Dames» de Vincent Hugeux sont vendus comme des petits pains. Cette situation serait due, selon le libraire, à « une obligation, chez les curieux, de connaître la vérité sur certains points de l’actualité qui laissent toujours des zones d’ombre ». « Le Capital au XXIe Siècle » est un livre d'économie publié en 2013 et écrit par Thomas Piketty, paru aux éditions du Seuil. L'ouvrage a obtenu un grand succès en France d'abord mais surtout aux États-Unis où il est devenu, en quelques semaines, un best-seller. Il reçoit un accueil favorable de la part de la critique, notamment après sa traduction en anglais en 2014. GBAGBO, COLOnEL nDAO, HUGUEUX… Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’Etat ivoirien poursuivi par la Cour pénale internationale (Cpi) pour « crimes contre l’humanité » et le journaliste français, François Mattei, ont co-signé le livre « Pour la vérité et
la justice ». Le livre de 320 pages contient des révélations de taille sur l’affaire Gbagbo et les magouilles autour. « Reines d’Afrique : Le roman vrai des Premières Dames » du journaliste Vincent Hugeux étudie le profil des épouses des chefs d’Etat africains depuis 1960. Nourrie de témoignages exclusifs et d’anecdotes
éloquentes, cette galerie de portraits dessine aussi, en creux, la métamorphose de l’image de la femme sur un continent qui comptera, au mitan du siècle, près de deux milliards d’âmes. Dans un autre registre, il y a le livre du colonel Abdoulaye Aziz Ndao qui fait l’objet de toutes les demandes dans les librairies. De nombreux lecteurs s’intéressent au livre du colonel Ndao, surtout à cause du parfum de scandale. Son «brûlot» intitulé « Pour l'honneur de la Gendarmerie sénégalaise », qui continue de défrayer la chronique, est quasi introuvable. Papa Alioune nDIAYE (Stagiaire)
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Les vacances ? Une page de loisirs. La lecture est une compagne pour le farniente. Les livres de l’hivernage font partie des traditions. Le constat ? Les rares Sénégalais qui consacrent une petite partie de leurs vacances à la lecture et aux livres semblent plus intéressés par les sujets d’actualité internationale. L’intérêt que ces lecteurs portent sur les œuvres étrangères plutôt que sur celles des écrivains sénégalais inquiète les libraires.
VII
Le Soleil • lundi 18 août 2014
QUARTIER LIBRE
Prévenir les maladies saisonnières Avec la pluie, les affections courent les rues et visitent les ménages. Une raison fondamentale de garder un œil sur votre bulletin de santé. Vacance doit rimer avec forme, bonne santé ! Pourtant, c’est pendant l’été, période de forte canicule et de pluie qu’apparaissent les maladies dites de l’hivernage. Lesquelles plongent les victimes dans un état de fébrilité. Ainsi, paludisme, grippe, rhume, rhinite allergique, dermatoses, maladies diarrhéiques, entre autres affections saisonnières, deviennent plus fréquentes, donc plus faciles à contracter. Allongeant du coup les (longues) files d’attente dans les structures sanitaires, notamment les centres et postes de santé, plus proches des populations. Ces derniers deviennent, tous les jours, surtout pendant les vacances, le lieu de convergence de nombreux de citoyens. Qu’ils soient jeunes, adultes ou vieux, ils s’y rendent pour se voir prescrire le remède idéal pour recouvrer une bonne santé, afin de profiter, pour
certains, au maximum de cette période estivale et récréative. Malheureusement, le traitement ne produit pas toujours les mêmes effets chez toutes les personnes souffrant d’une même pathologie. Tout dépend de la réaction des uns et des autres, mais aussi et surtout de la précocité ou non de la prise en charge. L’apparition de ces affections courantes pendant l’hivernage peut ainsi gâcher ce moment de détente, clouant même au lit les personnes les moins résistantes ou les plus fragiles. C’est selon. Pour éviter au mieux d’en arriver à ces situations souvent synonymes de fin des vacances, surtout en cas de lente convalescence, il est important de respecter certaines mesures préventives, de consulter, dès l’apparition des premiers symptômes, de ne pas recourir à l’automédication, etc. A titre d’exemple, dormir sous une moustiquaire imprégnée est un préalable pour éviter la piqûre des moustiques, responsables du paludisme. Malgré tout, dès qu’on constate les symptômes de cette maladie, recourir à un test de diagnostic rapide (Tdr) à la structure de santé la plus proche pour confirmer ou non un cas de paludisme (à ne pas confondre avec une grippe) doit être un acte banal. Lequel permet, du coup, d’échapper à une affection chronique rendue plus complexe par une automédication pouvant favoriser l’inefficacité du traitement. Le respect des règles élémentaires d’hygiène est aussi fondamental dans la prévention des
dermatoses, maladies diarrhéiques, etc. A ce propos, veiller à assainir le cadre de vie dans la maison et alentours est gage de sécurité. Car, vivre dans un environnement insalubre favorise l’apparition de maladies. Songer donc à nettoyer les coins et recoins de la maison, à trier les ordures, à les vider aux endroits indiqués, doivent être des actes à cultiver au quotidien par tous les membres de la famille. Pour cela, les associations de quartiers qui ont pendant longtemps fait des opérations d’investissement humain « set-setal » leur crédo, sont interpellées. Une bonne cuisson des aliments, le lavage à l’eau de javel des fruits et légumes (surtout quand on doit les consommer crus), leur bonne conservation, sont également des comportements à pérenniser pour éviter toute intoxication alimentaire. Il est aussi recommandé de
se laver proprement les mains avant de manger et à la sortie des toilettes, afin d’amoindrir les risques de survenue de maladies diarrhéiques, y compris du virus Ebola dont l’épidémie se propage en Afrique de l’Ouest causant plus d’un millier de décès. Pour garder au maximum la forme en cette période de vacances et après, exercer une activité physique est un atout majeur. Qu’il s’agisse de la marche, du vélo, des sports d’équipe collectifs... D’ailleurs, au-delà de cette période où il faut prévenir les maladies saisonnières. La pratique d’une activité physique régulière permet de lutter contre les affections chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale, entre autres. Alors cultivons la prévention pour aller à fond dans ces vacances et maintenir la forme jusqu’à la rentrée. Maïmouna GUEYE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Education nationale Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE)
Section 0. Avis d’Appel d’Offres (AAO) Avis d’Appel d’Offres N° 06/14/BCI – Cas sans pré qualification «Acquisition d’ouvrages et matériels didactiques pour le moyen secondaire (matching)» 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « Le Soleil n° 13014 du 10/10/2013 ». 2. Ministère de l’Education nationale a obtenu, dans le Budget Consolidé d’Investissement (BCI) - gestion 2014, des fonds et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché pour l’acquisition d’ouvrages et matériels didactiques pour le moyen secondaire.
• 20 000 cahiers d’activités de Physique et chimie de la classe de 3ème LOT 2 : Matériels didactiques • 5 000 planisphères (carte du monde) • 2 000 squelettes du corps humain 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national conformément au décret n°20111048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
3. Le Ministère de l’Education nationale sollicite des offres, sous pli fermé, de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour acquérir des ouvrages et matériels didactiques pour le moyen secondaire répartis en deux (2) lots distincts et indivisibles :
5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Ministère de l’Education nationale à l’adresse suivante : dageme@orange.sn et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après de 08 heures 30 à 17 heures :
LOT 1 : OUVRAGES SCOLAIRES : Manuels de mathématiques pour les collèges : • 20 000 manuels de mathématiques de la classe de 6ème • 20 000 manuels de mathématiques de la classe de 5ème • 10 000 manuels de mathématiques de la classe de 4ème • 10 000 manuels de mathématiques de la classe de 3ème • 20 000 cahiers d’activités de Physique et chimie classe de 4ème
Secrétariat de la Division des Marchés de la DAGE, sis à l’Unité de coordination des Projets d’Education (UCP), Boulevard Martin Luther King x rue des Dardanelles. Téléphone : 33.842.35.92 6. Les exigences en matière de qualification sont : Capacité financière : Le candidat doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait à l’exigence ci-après : Avoir réalisé un chiffre d’affaire moyen durant les
trois dernières années (2011 – 2012 et 2013) égal au moins à : - 200 000 000 FCFA pour le lot 1 et - 70 000 000 FCFA pour le lot 2 A cet effet le candidat doit fournir, documentation à l’appui, les états financiers dûment certifiés par un commissaire aux comptes durant les trois dernières années (2011 – 2012 et 2013) Expérience : Le Candidat doit prouver, documentation à l’appui, qu’il satisfait à l’exigence d’expérience ci-après : - avoir exécuté au moins un marché de nature et de taille similaires durant les trois dernières années (2011, 2012 et 2013). 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite adressée à Monsieur le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE) du Ministère de l’Education nationale et déposée à l’adresse ci-après , contre un paiement en espèces, non remboursable de la somme de trente mille (30 000) F CFA. Le dossier d’appel d’offres peut être consulté sur place.
Secrétariat de la Division des Marchés de la DAGE, sis à l’Unité de coordination des Projets d’Education (UCP), Boulevard Martin Luther King x rue des Dardanelles. BP : 822 Dakar Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse sus-indiquée le lundi 22 septembre 2014 à 10 heures. T.U Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de : Lot 1 : ouvrages scolaires: 6 000 000 FCFA Lot 2 : Matériel didactique : 1 500 000 FCFA Chaque garantie de soumission devra être valable 28 jours à compter de l’expiration de la durée de validité de l’offre, soit 118 jours. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. Fait à Dakar, le …………………. Le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement
8. Les offres devront être soumises à l’adresse ciaprès au plus tard le lundi 22 septembre 2014 à 10 heures. T.U 18 AOÛT 2014
Le Soleil • lundi 18 août 2014
DETENTE
VIII
QUESTIONS DE SPORT
I
El Hadj Ousseynou Diouf : Une icone planétaire • Par MADIOUF *
En plein dans le cent ! El Hadj Ousseynou Diouf (88è) ci-devant attaquant des « Lions » du Sénégal fait partie des 100 footballeurs qui ont marqué l’histoire de la Coupe du monde depuis 1930. Suprême honneur que de figurer aux côtés de légendes planétaires comme les Brésiliens Pelé (1er) et Ronaldo (3è), l’Argentin Diégo Maradona (2è), l’Allemand Franz Beckenbauer (4è) le Français Zinedine Zidane (5è). L’ancien attaquant de la Linguère de Saint louis a été déjà cité en 2002 parmi les 10 meilleurs joueurs de la Coupe du monde Corée-Japon. Ce classement du journal français de référence « L’Equipe » récompense à nouveau le talent « lourd » de deux ballons d’or africain (2001 et 2002) du meilleur footballeur sénégalais de l’histoire. Il fait partie avec le Camerounais Roger Milla (26è) et l’Algérien Sofiane Feghouli (89è) de la liste très sélect des footballeurs africains de ce top 100 des plus grands joueurs de l’histoire de la Coupe du monde. Rayon distinctions (ballon d’or) du continent noir, le buteur des « Lions » trône aux côtés de stars à l’image des Ivoiriens Didier Drogba et Yaya Touré et du Camerounais Samuel E’too. C’est dire… Du temps de sa splendeur, El Hadj Ousseynou Diouf (passé par Sochaux, Lens, Liverpool, Bolton, Blackburn, Leeds etc.. ;) émerveillait le monde du football au propre comme au figuré. Des faits d’armes qui lui permettent au soir de sa carrière de briller comme seules les légendes savent le faire. El Hadj Ousseynou Diouf qui laisse une trace indélébile en coupe du monde est une icône planétaire. Jusqu’à preuve du contraire…
Le premier aéroplane au Sénégal
Complicité au sommet… Ces deux hommes se sont succédé à la tête de l'Etat du Sénégal. Léopold Sédar Senghor (à gauche) a été le premier président du Sénégal indépendant (1960-1980). Le Premier ministre d'alors l'a remplacé pour terminer le mandat avant d'être élu en février 1983. Il restera au poste jusqu'au 19 mars 2000; Me Abdoulaye Wade, qui a remporté la présidentielle, sera président jusqu'au 25 mars 2012, date de la victoire de Macky Sall.
Cette carte postale de la collection Gautron nous montre le premier avion ayant atterri au Sénégal, sur le sable de Louga (cela doit être confirmé, je dirais plutôt St-Louis, a priori). Merci au spécialiste qui saura nous identifier le modèle. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
Pendant un mariage, un homme dit à une femme : - Le champagne vous rend très belle... - Mais, je n'en ai bu qu’une coupe ! - Vous non, mais moi j'en suis à la dixième ! C'est une femme qui demande à son beau fils : - Quel âge me donnez-vous ? - Les jambes 30, les bras 25, les seins 35, le visage 30, les hanches 25... - Oh ! Mais vous me flattez ! - Attendez ! Je n'ai pas encore fait l'addition !
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
* Email : dioufafrica@yahoo.fr
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R égions
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
ACCES A L’EAU POTABLE
Les besoins de Kolda estimés à 18 milliards de FCfa L’Etat a besoin de plus de 18 milliards de FCfa pour améliorer le taux d’accès des populations de Kolda à l’eau potable. 64% de la population de la région de Kolda n’ont pas accès à l’eau potable. Ils s’approvisionnent dans des puits traditionnels sans margelle ni couverture. Ce qui pose un véritable problème de santé publique. Le pourcentage de la population qui a accès à l’eau des forages est de 18% alors que la moyenne nationale est de 69%. Le taux d’accès en milieu urbain dépasse à peine les 40%. La qualité de l’eau pose également problème à cause de la forte concentration en fer (6,3 mg/litre)
alors que les normes internationales admises par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) sont de 0,4 mg/litre d’eau. Par contre, sur le plan de la minéralisation, il n’y a pas de souci à se faire. La région de Kolda est à 700 mg/litre contre 1.500 mg/litre indiqués par l’Oms. Malgré tout, la distribution de l’eau dans la commune de Kolda se fait normalement, sauf en cas de délestage de l’électricité. Ce qui conduit alors à une suspension de la fourniture du liquide précieux qui peut durer plusieurs heures au grand dam des consommateurs. Pour remédier aux difficultés d’accès à l’eau potable dans la région de Kolda, l’Etat a mis en place un vaste programme d’extension du réseau de la Sde. Le montant de l’en-
veloppe financière nécessaire pour la réalisation de ces projets est de 26 milliards de FCfa. Quelque 7,7 milliards de FCfa ont déjà été mobilisés et il reste 18,3 milliards de FCfa à rechercher pour combler le gap afin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), d’ici 2017. Ces financements permettront à 907 villages, répartis entre les départements de Kolda, Vélingara et Médina Yoro Foulah, d’accéder à l’eau potable pour une population de 375.000 personnes. Le montant du financement nécessaire pour la mise en œuvre de ce programme est estimé à 8,9 milliards de FCfa pour le département de Kolda. Il permettra ainsi de toucher 91. 000 villageois répartis dans 305 localités.Pour
ce faire, l’Etat devra trouver 5,6 milliards de FCfa pour boucler le budget. Le montant global prévu pour le département de Médina Yoro Foulah est de 7,8 milliards de FCfa dont 6,134 milliards de FCfa à rechercher auprès des partenaires au développement du Sénégal. Ce qui permettra de doter 341 localités de système d’approvisionnement en eau potable pour une population de 123.000 habitants d’ici 3 ans. Les besoins de financement pour le département de Vélingara sont estimés, quant à eux, à 9,4 milliards de FCfa avec un gap de 6,53 milliards de FCfa à rechercher d’ici 2017. Au total, 261 localités seront touchées pour une population estimée à 160.510 habitants. Mamadou Aliou DIALLO
EMPLOI DES JEUNES
Cinq fermes et un domaine agricole concerté créés à Louga... Le forum pour l’emploi des jeunes organisé l’année dernière à Louga a permis aux acteurs, notamment les jeunes, en présence des élus, des services techniques et partenaires, d’identifier plusieurs niches d’emploi. Parmi celles-ci, il y a l’agriculture. Selon l’inspecteur régional de la jeunesse qui s’exprimait à l’occasion de la journée mondiale de la population dont le thème est « investir dans la jeunesse », l’agriculture s’est révélée comme une excellente opportunité d’emploi pour
les jeunes. « Le ministère de la Jeunesse s’intéresse très fortement à l’agriculture, raison pour laquelle il s’est engagé à accompagner les jeunes de la région », souligne Mactar Ndiaga Loum. C’est ainsi qu’à Keur Momar Sarr, il y a un important programme de création de domaine agricole concerté où s’activent, en ce moment, une centaine de jeunes, ajoute-t-il. A côté de ce domaine agricole partagé, et en rapport avec le ministère, cinq fermes agricoles sont en train de voir le jour, indique l’inspecteur. «
La première ferme est mise en place à Léona où s’activent 30 jeunes. Sur un périmètre de 10 ha, les jeunes ont mis en valeur seulement 2 ha, et envisagent, dans le futur, d’emblaver toute la superficie et d’intégrer ainsi d’autre jeunes dans l’activité ». Il explique que ce sont de jeunes entrepreneurs agricoles formés et qui sont en train de développer des activités agricoles qui leur procurent des revenus. « Ce processus va continuer dans toute la région, parce que pour tous ces jeunes volontaires de l’agriculture, c’est une manière de leur trouver une activité à partir de laquelle ils pourront subvenir à leurs besoins », confie-t-il. Au total, 5 fermes agricoles sont créées dans la région de Louga, dans les sites
de Léona, Guéoul Linguère, Nguer Malal et Darou Mousty. Pour les équiper, le ministère de la Jeunesse a offert aux jeunes de Louga un tracteur pour une bonne exploitation de ces fermes. « Ce que nous voulons, c’est intégrer dans chaque ferme, au moins 100 jeunes, soit
un total de 500 jeunes qui pourront ainsi mener ce genre d’activité ». Au-delà de l’agriculture, le deuxième grand point est la formation professionnelle qui a été identifiée comme pouvant être un créneau porteur pour les jeunes. Ousmane MBENGUE
...500 projets seront financés par le Papejf à Sédhiou L'emploi des jeunes et des femmes est une préoccupation de l'Etat qui essaie de lui trouver une solution. La dernière trouvaille est le Projet d'appui à la promotion de l'emploi des jeunes et des femmes (Papejf) financé par la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 18 milliards de FCfa. Le projet a été récemment présenté par son coordinateur, Moustapha Cissé, qui a tout d'abord décliné ses objectifs. Pour lui, il s’agit de créer, durant les cinq années de mise en œuvre quelque 15.000 emplois décents et durables pour les jeunes et les femmes à travers des chaînes de valeur agricole et des activités de service. Selon M. Cissé, le projet va intervenir dans sept régions du pays dont celle de Sédhiou. Dans la région de Sédhiou, le Papejf, en rapport avec 2 agences que sont l'Anida et l'Ana, projette de financer environ 500 projets dont une vingtaine de fermes agricoles et aquacoles, 5 plateformes multifonctionnelles qui sont en réalité des unités de transformation de céréales et de produits agricoles avec l'avantage de pouvoir fournir de l'électricité aux villages environnants. « C'est l'auto-emploi que l’on promeut et chaque projet financé devra, à son tour, embaucher plusieurs jeunes et femmes pour que ces derniers échappent au spectre du chômage », explique-t-il. De nombreux critères sont à respecter avant le financement de tout projet. Ainsi la sélection serat-elle rigoureuse, puisqu’elle est le seul gage d'un remboursement
sans difficulté. Le potentiel de création d'emplois, la faisabilité technique du projet, sa rentabilité, d'où le choix porté sur des chaînes de valeur créatrices de richesse, sont autant de critères qui entreront en ligne de compte pour le financement d'un projet, à côté de l'étude de marché très importante pour l'écoulement des produits. Ce qui garantira une santé financière. On retrouvera tout ce canevas dans le plan d'affaires qui sera élaboré par un cabinet spécialisé ou un consultant en collaboration avec le promoteur. Le projet écarte les petits financements qui, en général, ne permettent pas l'exécution correcte du projet. C'est pourquoi les financements du Papejf vont de 5 à 25 millions de FCfa, en fonction de la taille du projet. Le taux d'intérêt sorti est également le plus faible, à savoir 6 à 7%, il en est de même de l'apport qui est de 3%. L'agriculture est certes la principale activité proposée aux jeunes et aux femmes, mais elle ne sera pas un doublon du Projet des domaines agricoles communautaires (Prodac) qui prévoit la création de quelque 20.000 emplois à Séfa. Malamine KAMARA
COMMUNIQUE Les membres de la Mutuelle Nationale de Santé sont priés de prendre contact avec le bureau pour affaire les concernant.
Contact : 77 751 40 32 / 77 539 64 04 18 AOÛT 2014
16 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le secteur agricole est l’une des niches d’emploi qui s’offrent aux jeunes de la région de Louga. Avec le soutien du ministère de la Jeunesse et des partenaires, cinq fermes et un domaine agricole concerté ont été créés dans la région de Louga pour permettre aux jeunes d’avoir des revenus.
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LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
AGE NCE COMMERCIALE POMPIDOU
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un but - Une Foi
«Le Solei l» Passage N ehmé - 25, Avenue Georges Pompidou
T é l . / Fax : 3 0 1 04 1 5 69 CENTRE INTERNATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR DU SENEGAL
(CICES) AVIS D’APPEL D’OFFRES (AAO) : cas sans pré qualification
PROMO ETE 2014 (Valable jusqu’au mois d’Octobre) Des moments de rêve à l’Hôtel des Almadies…. Un ailleurs tout proche dans son site exceptionnel, des prix défiant toute concurrence en bordure de mer (piscine, plage). > 52.000F par personne et par nuit en demi-pension > Enfant jusqu’à 12 ans 50% de réduction > Possibilité de départ tardif jusqu’à 18H00 sans supplément Pour toute information, veuillez contacter
AOO N°01-2014/CICES/DG/CPM : FOURNITURE DE MATERIEL DE qUINCAILLERIE 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés du CICES paru dans les quotidiens « le Soleil 14 avril 2014 ». 2. Le CICES, dans le cadre de l’exécution du Budget 2014, a l’intention d’utiliser une partie de ses ressources pour effectuer des paiements au titre du Marché pour la fourniture de matériel de quincaillerie par l’appel d’offres N°01-2014/CICES/DG/CPM.
7. Les offres seront soumises à l’adresse précitée au plus tard le 23 septembre 2014 à 11 heures 00 mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.
3. Le CICES sollicite, des candidats éligibles, des offres sous pli fermé pour la fourniture de matériel de quincaillerie.
8. L’ouverture des plis aura lieu le 23 septembre 2014 à 11 heures 05mn à la Salle Ibrahima SECK du CICES, en présence des représentants des candidats.
4. La passation du Marché sera conduite par appel d’offres ouvert tel que défini dans le décret n°2011-1048 du 27 juillet 2011 portant code des marchés publics.
9. Les offres devront être valables pendant un délai de quatre vingt dix (90) jours après la date limite de soumission fixée ci-dessus.
5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Cellule de Passation des Marchés Publics du CICES, tous les jours ouvrables, de 9 heures à 17 heures, et prendre connaissance des documents d’Appels d’offres.
10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission (pour chaque lot) de montant de : - Lot 1 (Matériel électrique) : 375.000 FCFA - Lot 2 (Matériel de Plomberie) : 270.000 FCFA - Lot 3 (Matériel de menuiserie) : 840.000 FCFA La durée de validité de la garantie de soumission devra dépasser au moins de vingt huit (28) jours celle de la validité des offres. Le Directeur Général
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir un Dossier d’Appel d’Offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Centre Interna-
le 33 869 54 54
tional du Commerce Extérieur du Sénégal, VDN x Route de l’aéroport, contre le paiement d’un montant non remboursable de 25.000 FCFA. Le dossier d’appel d’offres sera remis directement ou acheminé par courrier administratif à la demande de l’intéressé.
18 AOÛT 2014
21 07 2014
UNION ECONOMIqUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission
AVIS N°036/2014/AMI/DAGP/UEMOA
MANIFESTATION D'INTERET POUR LE RECRUTEMENT D'UN CABINET EN VUE DU TRAITEMENT ET DE LA NUMERISATION DES ARCHIVES ET DE LA DOCUMENTATION DE LA COMMISSION DE L'UEMOA 1. Contexte et justification
2. Référentiels de gestion des archives
6. Durée de la mission
Dans le cadre du programme de modernisation de la documentation et des archives, la Commission se propose de recourir aux services d'un prestataire, en vue du traitement et de la numérisation de ses archives.
La mission se déroulera sur une durée de trois (4) mois. Des pénalités de retard seront appliquées au consultant en cas de non respect du délai conformément aux textes en vigueur.
Les informations ci-après définissent les caractéristiques et les spécifications des documents à traiter, ainsi que le profil du prestataire.
Les référentiels de traitement sont les suivants: • le cadre de classement; • les bordereaux de transfert et de saisie; • la norme ISO 19005·1 ; format de fichier des documents électroniques pour une conservation à long terme .- Partie 1: utilisation du PDF 1.4 (PDF/A-1) pour les archives papier.
Estimation des archives à traiter
3. Tâches du Prestataire
La masse totale d'archives papier à traiter s'élève à 225 mètres-linéaires (ml) réparties comme suit: • soixante trois (63) ml dégradées par l'eau, • cent soixante deux (162) ml non dégradées .
Les prestations à fournir sont le traitement numérique complet de l'existant. Il s'agit de : • la vérification contradictoire des versements, le traitement archivistique. • la numérisation respectant le format initial et à la meilleure résolution pour chaque document; • la restauration de l'état de l'information contenue sur les supports anciens et/ou détériorés par les facteurs chimiques, climatiques, etc. ; • la sauvegarde des données dans !RISNext.
Equipements existants et contraintes techniques > Equipements existants La plate forme de GED de la Commission se compose des outils suivants : • les logiciels IRIS PowerScan pour la numérisation, IRISNext pour le référencement; • deux (02) stations de travail donnant accès au logiciel IRIS Next -; • une (01) station de travail donnant accès au logiciel IRIS Powerscan ; • un (01) scanner de production Kodak i420 ; • une (01) imprimante pour les codes-barres; • un (01) serveur. > Contraintes techniques Le matériel complémentaire nécessaire au bon déroulement du processus de dématérialisation, le cas échéant, sont à fournir en qualité et quantité suffisante par le prestataire, notamment les autres ordinateurs complémentaires, les relieuses, la photocopieuse, tables, chaises, etc. Ce matériel complémentaire doit être adapté à l'existant et donc aux contraintes suivantes: • Postes de travail: Windows XP et Vista; • Serveurs: Windows 2000 Entreprise et versions plus récentes; • Intranet : Microsoft Portal Server ; • logiciel de gestion du courrier : Elise d'Archimed sous SqL Server. • Bases de Données: SqL Server entreprise et versions plus récentes. • Outil de développement : Visual Studio. Net. • Environnement de Reporting : SqL Serveur Report
Durant la numérisation, un contrôle de qualité devra être obligatoirement fait par le prestataire en amont des vérifications faites par l'archiviste documentaliste. Cette mesure permet au prestataire de procéder à la correction d'éventuelles erreurs avant la validation finale par la Commission. 4. Résultats attendus
7. Procédure de sélection Le Cabinet sera sélectionné conformément aux règles et procédures de la Commission de l'UEMOA. Les dossiers de manifestation, rédigés en langue française et portant la mention «Manifestation d'intérêt en vue du traitement et de la numérisation des archives et de la documentation de la Commission de l'UEMOA" doivent parvenir au plus tard le vendredi 05 septembre 2014 à 16 h, heure locale, sous pli fermé en quatre exemplaires (un original plus trois copies) à l'adresse suivante: Commission de l'UEMOA 380, Avenue du Professeur Joseph KI·ZERBO 01 BP 543 Ouagadougou 01, Burkina Faso Tél. : (226) 50 31 88 73 à 76 • Fax: (226) 50 31 88 72 Email: commission@uemoa.int 8. Pour toute information complémentaire au sujet du présent appel à manifestation d'intérêts, les soumissionnaires intéressés s'adresseront au Département des Services Administratifs et Financiers de la Commission de l'UEMOA :
A l'issue du travail, les archives papier devront être traitées, conditionnées et classées. Les fichiers pdf/A issus de la numérisation seront adéquatement stockés et aisément retrouvables grâce à la reconnaissance de caractère et aux descripteurs.
Personnes à contacter:
5. Profil du prestataire
• Madame Fatimata DIALLO - Tél.: +226 5032 87 15 Email: fdiallo@uemoa.int
Le prestataire devra : • être spécialisé dans les domaines du traitement et de la numérisation de masse des archives; • avoir une parfaite maîtrise des procédures et matériels de numérisation professionnelle des documents; • avoir une bonne expérience dans l'acquisition et le traitement électroniques des documents et disposer de ressources humaines qualifiées en nombre suffisant. Il devra par ailleurs fournir les curricula vitae (CV) signés des membres de son équipe.
• Madame A. Chantal ZOUNGRANA - Tel: +226 5032 86 94 Email: aczoungrana@uemoa.int
Il est à noter que l'intérêt manifesté par le Cabinet n'implique aucune obligation de la part de la Commission de l'inclure sur la liste restreinte. . Pour le Commissaire chargé du Département des Services Administratifs et Financiers et par délégation, . . , Le Directeur de Cabinet Bruno SANOGO 25 07 2014
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C ultuRe
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
FESTIVAL DU FILM DE TORONTO
HIP HOP AKADEMY
« Une Simple Parole » de Khady et Mariama Sylla sélectionné
L’édition d’été se poursuit
La défunte réalisatrice Khady Sylla.
La structure de production «Guiss Guiss» Communication a annoncé dimanche la sélection du documentaire "Une Simple Parole" de Khady et Mariama Sylla au Festival international du film de Toronto (Tiff), qui se tient du 4 au 14 septembre 2014. « Il y sera projeté en avant-première mondiale », précise-t-elle dans un communiqué transmis à l'Aps. Elle souligne que « ce film est la dernière œuvre de la talentueuse cinéaste et écrivain Khady Sylla, juste avant son décès le 8 octobre 2013 ». « Elle l’a coréalisée avec sa sœur, la cinéaste et productrice, Mariama Sylla », poursuit «Guiss Guiss» Communication, ajoutant que « c’est un testament pour Khady
Sylla, avec comme personnages principaux la grand-mère Penda Diogo Sarr et les deux réalisatrices ». « Un véritable hymne à la poésie cinématographique qui essaie de bousculer les codes du documentaire de création. Comment passer de la tradition orale à la parole filmée ? Une question qui touche l’humanité entière et que les deux réalisatrices visitent avec tendresse, poésie et humour », poursuit-elle dans son communiqué. Elle signale que le film sortira au Sénégal le 8 octobre 2014, au Théâtre national Daniel Sorano. « La date n’a pas été choisie par hasard, car elle coïncide avec l’anniversaire de la disparition de Khady Sylla », relève-t-elle. (APS)
STYLISME
Le rappeur Nigger Jah lance « Solma » Au-delà de la musique, le rappeur Nigger Jah, Badou Mbodji à l’état-civil, vient de lancer une ligne de vêtements avec comme marque « Solma ». Par ce geste, le rappeur Nigger Jah veut apporter sa contribution, tant dans la culture que dans l’économie, avec cette nouvelle entreprise. C’est ainsi que, pour lui, cette ligne de vêtements est une manière de créer des emplois, mais également et surtout de faire vivre l’économie de son pays. En effet, « Solma », le nom de cette marque, a été créée depuis 2009. Cinq ans après, Nigger Jah se
décide à le lancer officiellement. Cette attitude se justifie par le fait que, pour lui, « il fallait atteindre un certain niveau de production et accumuler une certaine expérience avant d’investir le marché, aussi bien national qu’international ». Pour arriver à s’imposer dans le milieu de la mode locale, le rappeur compte mettre sur le marché des produits à la fois originaux et de qualité. Dans leur démarche, pour s’imposer dans
un espace déjà investi par beaucoup d’acteurs, Nigger Jah et son organisation compte mettre sur le marché trois versions allant du tradi-moderne au street wear en passant par le classique du fashion. L’objectif est, de leur avis, de toucher le maximum de public, avec des produits très attrayants. Pour arriver à cela, des tests ont été déjà faits avec des participations à divers défilés et plateaux télés. Nigger Jah pense après ces actions de communication, que les produits ont déjà trouvé un bel accueil au niveau du public. A. M. NDAW
Jusqu’en novembre prochain, la seconde édition de Hip Hop Akademy organisée par la structure Africulturban se poursuit au complexe culturel Léopold Sédar Senghor. Dans un communiqué, les organisateurs font le bilan de l’édition passée et évoque les innovations.
Faisant l’historique de cette structure, Amadou Fall Bâ, manager général de l’association Africulturban souligne que Hip Hop Akademy est le premier centre de formation et de documentation en hip hop et cultures urbaines au Sénégal. Mise en place depuis 2011, il a permis de former plus de 50 jeunes sénégalais mauritaniens et nigériens dans les différents métiers des cultures urbaines ainsi que leurs dérivés. Pour rappel, souligne le communiqué, après le succès de la 9ème édition du Festa2H (festival international de hip hop et des cultures urbaines) qui s’est tenue du 4 au 8 juin 2014 à Dakar au Sénégal, Africulturban a lancé un appel à candidature pour l’organisation d’une session spéciale de formation destinée aux jeunes acteurs culturels. Ainsi, ces derniers furent entretenus dans le domaine du management, du marketing, de la communication événementielle, du community management, de la vidéo, du Djing, de la Mao (Musique assistée par ordinateur), du graphisme des techniques d’expression écrites et performance artistique. Ces dernières sont
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi -*-*-*-*MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE -*-*-*-*COMMUNE DE NGUER MALAL
séparées en deux parties : le Rap Akademy et le Woman Groove. L’appel à candidature a duré plus de 3 semaines (du 1er au 21 juillet) et s’est fait sur les réseaux sociaux (Facebook, site internet et Twitter) et les radios locales partenaires d’Africulturban. Au lendemain de la clôture de l’appel à candidature plus de 200 demandes issues des 14 régions du Sénégal ont été reçues par Africulturban suivant les différentes formations offertes. Après dépouillement, 75 candidats ont été retenus dont 20 % composés de femmes. Conscient de la forte demande, Africulturban a réhabilité deux nouvelles salles équipées pour agrandir la capacité d’accueil des étudiants qui vont passer 3 mois dans ses locaux. Dans le corps professoral, on retrouve Oumar Sall (management marketing et communication), Daouda Fall (community management), Dj Geebayss (Dj), Matador (Rap Akademy), Keyti (Woman Groove), Ciré Dia (Musique assistée par ordinateur ), Moustapha Sall (Graphisme), Fatou Kandé Senghor A. M. NDAW (vidéo et film).
GROUPE DE LA BAD FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
Avis d’Appel d’Offres N° T_CRNM_010 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des marchés paru dans le quotidien « LE SOLEIL » du 29 juillet 2013. 2. La Commune de NGUER MALAL a obtenu dans le cadre de son budget, une subvention du Projet Pistes Communautaires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché : Réalisation d’une piste Communautaire/ T_CRNM_010. 3. La Commune de NGUER MALAL sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour effectuer les travaux suivants: Réalisation d’une piste Communautaire Lot Unique : Travaux de construction de la piste Communautaire Nguer Malal – Keur Balla Sèye sur un lineaire de 13 km environ dans la commune de NGUER MALAL, région de Louga. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres tel que défini dans le Code des Marchés public et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du siège de la Commune de Nguer Malal, auprès de l’assistante Communautaire Madame Mariama NDIAYE E-mail : treizendiaye13@gmail.com et bathiekante@gmail.com, de l’Agence Régionale de Développement de Louga sis HLM Djily MBAYE Grand Standing lot n° 147, BP : 477 Louga Tél : 33 967 44 75, Fax : 33 987 00 71, E-Mail: gueyeckh@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 18/08/2014 de 09 heures à 17 heures et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : (i) Hotel communal de Nguer Malal,
Arrondissement de Keur Momar Sarr Tél.: 77586 69 02/ 77 226 97 45//70 915 17 50 ou (ii) Agence Régionale de Développement de Louga à l’adresse ci-dessus, du lundi au vendredi de 09 heures à 13 heures et de 15 heures à 17 heures GMT
Cinquante (250 000 000) de F CFA. Les Candidats devront fournir les attestations de travaux délivrées par des maitres d’ouvrage ou les procès-verbaux de réception de travaux. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées
6. Les exigences en matière de qualifications sont : • avoir au minimum un chiffre d’affaires moyen annuel de Cinq Cent Millions (500 000 000) de Francs CFA pour des travaux au cours des trois (3) dernières années (2011, 2012 et 20013) Les candidats devront fournir les attestations des commanditaires et les états financiers des trois (3) derniers exercices (2011, 2012 et 2013) certifiés par un expert comptable agréé par l’ONECCA; • Disposer pour le projet du matériel de chantier: voir annexes DPAO • Disposer du personnel technique à mobiliser le personnel pour les positions-clés suivantes: • Directeur des travaux : Ingénieur Génie Civil ou TP ayant au moins dix (10) années d’expérience globale en travaux et ayant participé à deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un (1) en tant que directeur des travaux. • Conducteur de travaux : Ingénieur en Génie Civil ou TP ayant au moins dix (10) années d’expérience globale en travaux et ayant participé à deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un (1) en tant que Conducteur de travaux; • Chef d’équipe : Technicien Supérieur en Génie Civil (ou TP) ayant au moins cinq (5) années d’expérience dans des travaux de nature et de complexité similaire aux travaux objet du présent marché. Voir annexes DPAO pour les informations complémentaires. • disposer d’avoirs en liquidités et/ou de facilités de crédits nets de tous autres engagements contractuels auprès d’un établissement financier de premier ordre d’un montant équivalent à Cent quinze Millions (115 000 000) de Francs CFA. • justifier d’une expérience en tant qu’entreprise principale au cours des cinq (5) dernières années de trois (03) projets de nature et de complexité similaires ayant chacun une valeur minimale de Deux Cent
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à la Commune de Nguer Malal- Cellule de Passation des Marchés- Hotel Communal de Nguer Malal, Tél.: 77586 69 02/ 77 22697 45//70 915 17 50 (ii) Agence Régionale de Développement de Louga sis HLM Djily MBAYE Grand Standing lot n° 147, BP : 477 Louga Tél : 33 967 44 75, Fax : 33 987 00 71. contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA. La méthode de paiement sera en espèce Le document d’appel d’offres sera adressé par courrier physique. Un exemplaire du DAO sera disponible pour être consulté gratuitement sur place par les candidats qui le souhaitent. 8. Les offres devront être soumises au siège de la Commune de Nguer Malal au niveau de l’Hotel communal sous pli fermé au plus tard le 18/09/2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à la salle de réunion de l’hôtel communal le 18/09/2014 2014 à 10 heures 30 minutes. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de huit Millions (8.000.000) F CFA valable vingt huit (28) jours après l’expiration de la validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission Le Maire Samba KANTE 18 AOÛT 2014
I
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
CENTRAFRIQUE
Nouveau massacre dans le nord (AFP) - Plus d'une trentaine de villageois a été massacrée dans le nord de la Centrafrique, nouvelle violation sanglante du très fragile cessez-le-feu signé fin juillet et qui compromet encore un peu plus le retour durable à la paix dans le pays, toujours en attente d'un nouveau gouvernement. "Au moins 34 personnes ont été tuées entre le 13 et 15 août dans la région de M'brés (400 km au nord de Bangui) par des hommes armés identifiés par les habitants comme des ex-rebelles Séléka et des Peuls armés", a indiqué à l'Afp un officier de la force africaine Misca. "D'après les habitants fuyant ces villages, les assaillants tirent à bout portant sur leurs victimes et les poursuivent dans leur fuite en brousse. Certaines des victimes sont mortes par pendaison, d'autres ont été battues et torturées à mort", a expliqué cet officier, s'exprimant sous couvert d'anonymat depuis la ville voisine
de Kaga-Bandoro (nord). "Les assaillants sont à pied, ou bien sur des motos. (...) Ils disent qu'ils vont nettoyer huit villages sur l'axe M'brésNdélé-Bakala avant le 15 septembre prochain (date du déploiement d'une force de l'Onu)", a raconté un habitant réfugié à Kaga-Bandoro. Ces violences marquent une nouvelle violation du très fragile accord de cessez-le-feu signé au forceps fin juillet à Brazzaville entre représentants de l'ex-Séléka et des milices anti-balaka, et censé relancer la transition politique en panne. Elles se déroulent à un moment très sensible, alors que le pays at-
tend, depuis des jours, la formation d'un nouveau gouvernement de transition renouvelé et "élargi", qui doit inclure des représentants des groupes armés, dont des membres de l'ex-Séléka. Un nouveau Premier ministre, Mahamat Kamoun, a été nommé en début de semaine par la présidente de transition Catherine Samba Panza. De laborieuses tractations se poursuivent pour former le nouveau cabinet, auquel l'ex-Séléka, mécontente de la nomination de M. Kamoun, affirme ne plus vouloir participer. De confession musulmane, M. Kamoun, haut-fonctionnaire et proche collaborateur de la présidente actuelle, a travaillé comme directeur de cabinet de l'ex-président et chef de la Séléka Michel Djotodia. Mais il n'est pas membre de la Séléka.
NORD DU MALI
Deux soldats burkinabè tués, 4 blessés dans un attentat suicide (AFP)-Deux soldats burkinabé de la force de l'Onu au Mali ont été tués samedi et quatre blessés dans un attentat-suicide à Ber, dans le nord du Mali, a-t-on appris de source sécuritaire malienne et auprès de l'Onu. Un précédant bilan communiqué à l'Afp avait fait état d'un soldat tué et de cinq blessés à la suite de cet attentat à la voiture piégée. Un des militaires blessés a succombé à ses blessures, ce qui porte le nouveau bilan à deux morts et quatre blessés, ont affirmé à l'Afp une source sécuritaire malienne et une source proche de la mission de l'Onu au Mali (Minusma). "Les jihadistes ont effectué un attentat à la voiture piégée contre le camp de la Minusma à Ber ce samedi.
Il y a un soldat tué et cinq autres blessés, tous des Burkinabé", avait déclaré à l'Afp une source sécuritaire malienne à Tombouctou, une ville du nord-ouest du Mali. Le camp visé par les jihadistes est tenu par des soldats burkinabé, avait précisé à l'Afp une source proche de la Minusma. "Un véhicule piégé s'est introduit à vive allure dans le camp de la Minusma à Ber. Il y a eu une grande explosion", avait expliqué cette source. Les islamistes qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012, ont été en partie chassés des principales villes du Nord par une intervention armée internationale. Des attentats meurtriers ont cependant encore lieu régulièrement dans le vaste nord du Mali, où des groupes jihadistes continuent également à poser des mines.
nteRnAtionAl
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LIBERIA : 17 MALADES D'EBOLA EN FUITE APRÈS LE SACCAGE DE LEUR CENTRE DE SOINS AFP - Des hommes armés ont attaqué un centre d'isolement pour malades du virus Ebola à Monrovia, la capitale du Liberia, provoquant la fuite de dix-sept patients, a-t-on appris hier de sources concordantes. "Ils ont cassé les portes et ont pillé les lieux. Les malades ont tous fui", a affirmé Rebecca Wesseh, un témoin de l'incident survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Ses propos ont été confirmés par des habitants et le secrétaire général des travailleurs de la santé au Liberia, George Williams. Selon M. Williams, 29 malades d'Ebola avaient été admis dans le centre, où ils suivaient des traitements préliminaires avant leur évacuation dans un hôpital. "Ils étaient tous testés positifs à l'Ebola", a-t-il affirmé. "Parmi ces 29 malades, 17 ont fui hier (lors de l'assaut). Neuf sont morts, il y a quatre jours et trois autres ont été, samedi dernier, emmenés de force par leurs parents" vers une destination inconnue, a-t-il précisé. Des individus, pour la plupart des jeunes, armés de gourdins, se sont introduits de force dans le lycée de la banlieue de Monrovia qui abrite le centre anti-Ebola, a affirmé Rebecca Wesseh. Selon elle, ils criaient des mots hostiles à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et assuraient qu'"il n'y a pas d'Ebola" dans le pays.
NIGERIA : DES SOLDATS TCHADIENS LIBÈRENT 85 OTAGES DE BOKO HARAM AFP - Des dizaines d'insurgés de Boko Haram avaient attaqué tard dimanche soir le village de Doron Baga, situé sur les rives du lac Tchad, et enlevé une centaines de jeunes hommes et quelques femmes au cours d'une attaque qui avait fait 28 morts parmi les villageois, selon des habitants. Des dizaines d'habitations avaient été brûlées et les villageois kidnappés avaient été embarqués sur des bateaux qui ont traversé le lac Tchad, selon la même source. "Nous avons été informés par nos homologues tchadiens de l'interception d'un convoi de bus transportant 85 Nigérians qui auraient été enlevés de Baga par des terroristes de Boko Haram", a déclaré à l'Afp un haut responsable des services de sécurité à Maiduguri (nord-est). "Le convoi, dirigé par six hommes armés de Boko Haram, a été arrêté du côté tchadien de la frontière le long du lac Tchad pour des contrôles de routine et le très grand nombre (de personnes) du convoi a soulevé des soupçons", a ajouté ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Les suspects ont donné des informations contradictoires sur les otages qu'ils accompagnaient et leur destination, selon la même source. Un responsable de la Commission nationale des droits de l'homme à Maiduguri, qui a lui aussi demandé à rester anonyme, a confirmé la "libération de 85 personnes", dont "65 hommes sur la frontière tchadienne par des soldats tchadiens". Ils faisaient partie des personnes "enlevées à Doron Baga par des hommes armés soupçonnés d'appartenir à Boko Haram", a-t-il dit
Avis d’appel d’offres • Date : le Lundi 18 aout 2014 • Appel d’offres No : 02/PAQEEB/IALOUGA/2014 • Financement : Fonds PAQEEB • Numéro du crédit 5275-SN: 1. Le présent Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés du 14 mars 2014 paru dans le quotidien « Le soleil » N°13186 du 09 mai 2014. 2. Le Gouvernement du Sénégal a obtenu crédit de l’IDA pour le financement du projet PAQEEB et a l’intention d’utiliser une partie du montant de cet appui pour effectuer des paiements au titre des marchés de construction de Blocs Scientifiques et Techniques et d’un Centre Régional pour la Formation des Personnels de l’Education. 3. L’Inspection d’Académie de Louga sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux de deux Blocs Scientifiques et Techniques et d’un Centre Régional pour la Formation des Personnels de l’Education dans la région de Louga. Les travaux sont subdivisés en trois lots (03) indivisibles: Lot 1 : Construction d’un (01) Bloc Scientifique et Technique (BST) à Louga Lot 2 : Construction d’un (01) Bloc Scientifique et Technique (BST) à Kébémer Lot 3 : Construction d’un (01) Centre Régional pour la Formation des Personnels de l’Education (CRFPE) à Louga Les lots seront attribués selon la combinaison la plus avantageuse pour l’Académie. 4. L’Appel d’offres se déroulera conformément aux procédures d’Appel d’offres national spécifiées dans la publication de la Banque « Directives: passation des marchés financés par les prêts de la BIRD et les crédits de l’IDA », et est ouvert à tous les soumissionnaires des pays qui répondent aux critères d’éligibilité tels que définis dans le Dossier d’appel d’offres. 5. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de : l’Inspecteur d’Académie de Louga et Racine Diop Coordonnateur du projet, de 8 heures à 13 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après-midi. quartier Grand Louga, Près Palais de justice Ville : Louga. Boite postal : 38 Louga Pays : SENEGAL Numéro de téléphone (221 33 967 31 73 / 77 653 34 36 Numéro de télécopie : (221) 33 967 31 73 Email : iacademielouga@gmail.com ; diopracine2007@yahoo.fr 6. Les exigences en matière de qualifications sont : L’évaluation sera faite par lot. a) Pour chaque lot: avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen pour des travaux similaires au cours des trois (3) dernières années (2011, 2012 et 2013) au moins égal à 1.5 fois le montant de l’offre.
N.B. : Seuls les bilans certifiés ou attestation de travail dûment signés par des maîtres d’ouvrages seront acceptés. En cas d’attribution multiple, le chiffre d’affaire moyen doit être supérieur ou égal à 1.5 fois le montant cumulé des propositions d’attribution. Du fait que les travaux vont se dérouler à la même période, il sera tenu compte du plan de charge du soumissionnaire (marchés déjà attribués dans le cadre du programme de construction des écoles du PAQEEB en cours) b) justifier d’un montant minimum de liquidités et/ou facilités de crédit net d’autres engagements contractuels de : F CFA 75 000 000 pour le lot1 F CFA 75 000 000 pour le lot2 F CFA 120 000 000 pour le lot3 c) Pour chaque lot :avoir une expérience d'entrepreneur principal de travaux correspondant à au moins deux( 02) travaux de même nature et de complexité similaire au cours des cinq (5) dernières années ; Cette expérience devra être justifiée par des attestations de services faits délivrées par des maitres d’ouvrages. d) Moyens logistiques et Matériels. Pour un lot a- moyens logistiques Le Candidat doit établir qu’il a les moyens logistiques suivants: un (01) camion 8 m3 une (01) camionnette Le Candidat doit fournir les cartes grises des véhicules concernant la logistique proposée .En cas de location, les contrats de location dument signés et les cartes grises des véhicules devront accompagner le dossier de soumission. b- moyens matériels Le Candidat doit établir qu’il a les moyens matériels suivants: Pour être attributaire du lot : une (01) bétonnière (500 l) et une (01) aiguille vibrante et un lot de petits matériels : pelles, pics, auges, brouettes, étais, échafaudage etc… Pour deux lots Moyens logistiques et Matériels a- moyens logistiques Le Candidat doit établir qu’il a les moyens logistiques suivants: deux (02) camions 8 m3 deux (02) camionnettes Le Candidat doit fournir les cartes grises des véhicules concernant la logistique proposée .En cas de location, les contrats de location dument signés et les cartes grises des véhicules devront accompagner le dossier de soumission. b- moyens matériels Le Candidat doit établir qu’il a les moyens matériels suivants: deux (02) bétonnières (500 l) et deux (02) aiguilles vibrantes et deux lots de petits matériels : pelles, pics, auges,
brouettes, étais, échafaudage etc… Pour trois lots Moyens logistiques et Matériels a- moyens logistiques Le Candidat doit établir qu’il a les moyens logistiques suivants: trois (03) camions 8 m3 trois (03) camionnettes Le Candidat doit fournir les cartes grises des véhicules concernant la logistique proposée .En cas de location, les contrats de location dument signés et les cartes grises des véhicules devront accompagner le dossier de soumission b- moyens matériels Le Candidat doit établir qu’il a les moyens matériels suivants: Trois (03) bétonnières (500 l) et trois (03) aiguilles vibrantes et trois lots de petits matériels : pelles, pics, auges, brouettes, étais, échafaudage etc… NB : En cas d’attribution multiple ,le matériel et les moyens logistiques doivent être différents de celui déjà proposés dans le cadre des marchés déjà attribués dans le programme de construction des écoles du PAQEEB en cours du fait que les travaux vont se dérouler à la même période. personnel Pour un lot e) un Directeur des travaux, Ingénieur en génie civil ou équivalent, ayant au moins (5) cinq ans d’expérience globale en travaux et ayant réalisé deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un en tant que directeur des travaux ; f) un Conducteur des travaux, Technicien Supérieur en génie civil ou équivalent, ayant au moins (5) cinq ans d’expérience globale en travaux et ayant réalisé deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un en tant que conducteur des travaux; Pour deux lots g) un Directeur des travaux, Ingénieur en génie civil ou équivalent, ayant au moins (5) cinq ans d’expérience globale en travaux et ayant réalisé deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un en tant que directeur des travaux ; h) deux Conducteurs des travaux, Technicien Supérieur en génie civil ou équivalent, ayant au moins (5) cinq ans d’expérience globale en travaux et ayant réalisé deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un en tant que conducteur des travaux; Pour trois lots i) un Directeur des travaux, Ingénieur en génie civil ou équivalent, ayant au moins (5) cinq ans d’expérience globale en travaux et ayant réalisé deux (2) projets similaires durant les cinq (5) ans dernières années dont un en tant que directeur des travaux ; j) trois Conducteurs des travaux, Technicien Supérieur en
génie civil ou équivalent, ayant au moins (5) cinq d’expérience globale en travaux et ayant réalisé deux (2) projets similaires durant les cinq (5) dernières années dont un en tant que conducteur des travaux; Le soumissionnaire devra fournir sous peine d’élimination les CV et les diplômes légalisés de ses ressources humaines ; voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. NB : En cas d’attribution multiple ,le personnel doit être différent de celui déjà proposé dans le cadre des marchés déjà attribués dans le programme de construction des écoles du PAQEEB en cours du fait que les travaux vont se dérouler à la même période. 7. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : L’Inspection d’Académie de Louga contre un paiement non remboursable de 50 000 F CFA. La méthode de paiement sera en espèce. Le Dossier d’Appel d’Offres sera remis en mains propres ou adressé par courrier express. Un exemplaire du dossier est disponible pour être consulté gratuitement sur place par les candidats qui le souhaitent. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Secrétariat de l’Inspection d’Académie de LOUGA quartier Grand Louga Près Palais de justice Ville : Louga. Boite postal : 38 Louga Pays : SENEGAL Numéro de téléphone (221 33 967 31 73 ; Numéro de télécopie : (221) 33 967 31 73 au plus tard le 18 Septembre 2014 à10. H 00 mn. Les dépôts électroniques ne seront pas admis. Les soumissions présentées hors délais seront rejetées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires présents à l’adresse qui souhaitent y assister le 18 Septembre 2014 à 10.H 00 mn à la salle de réunion de l’Inspection d’Académie de Louga. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission qui doit être valable pendant un délai de 28 jours à compter de la date limite de validité des offres Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de : Lot 1 F CFA 4 500 000 ou d’un montant équivalent en devise librement convertible; Lot 2 F CFA 4 500 000 ou d’un montant équivalent en devise librement convertible; Lot3 F CFA 9 000 000 ou d’un montant équivalent en devise librement convertible; Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission L’Inspecteur d’Académie 18 AOUT 2014
BLOC-NOTES mots
agenda
• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
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MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
1
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45
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Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : GRAFISOL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
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N° 2432
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2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.390 HORIZONTALEMENT : 1. Etoile de renvoi. 2. Se saouler – Bien sorti. 3. Corps gras – Complément d’adresse. 4. Terme de tennis – L’amour du fils – Direction. 5. Peut être de Grenoble. 6. Beuverie. 7. Fin de partie – Des règles – Ville palindrome. 8. Prend du boulin – C’est mouton ! 9. Gaz en tube – Hippodrome de la Mayenne. 10. Vieillissante. VERTICALEMENT : I. Suppressions plus ou moins radicales. II. Productions de vers – Elle est plus dangereuse quand elle est nue. III. Résonnes – Viel espion français. IV. Que de dunes ! Emission de gaz – Plus attendu. V. Ile de France – Souvent fait pour sauver. VI. Chantiers de carénage – Termes de choc. VII. Feuilles de sapin – Mené à sa fin – Blé suédois. VIII. C’est à mastiquer – Cité en Arménie. IX. Ils ne paissent plus – Pas fin alors. X. Du vieux continent.
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. ORYCTEROPE. 2. PIEU – LATEX. 3. EON – SERT. 4. RM – CAM – RER. 5. TARATATA. 6. TERRIENS. 7. ICI – ART – AE. 8. OLAV – ROI. 9. NAGER – VEUT. 10. STEREOBATE. VERTICALEMENT : I. OPERATION. II. RIOM – ECLAT. III. YEN – TRIAGE. IV. CU – CAR – VER. V. PARIA – RE. VI. EL – MAERL. VII. RAS – TNT – VB. VIII. OTERA – REA. IX. PERET – AOUT. X. EXTRANETTE
horoscope BELIER
BALANCE
(21 mars – 20 avril) Le ciel va augmenter votre tendance aux critiques. Justifiés ou pas, vos propos ne vont guère contribuer à détendre l’atmosphère familiale. Mordez sur votre langue pour le bien des vôtres. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 5 9 3
(24 septembre- 23 octobre) Pleins feux sur votre situation matérielle ! Les influences planétaires vous seront très favorables, et vous pourrez faire fructifier habilement vos ressources. Les placements à court terme seront les plus lucratifs. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Cancer et Balance Chiffres de chance : 6 2 8
TAUREAU
SCORPION
(21 avril – 21 mai) Vous aurez de la suite dans les idées. Votre ténacité et votre acharnement vous permettront de mettre sur pied un projet ambitieux qui paraissait impossible à réaliser. Vous pourrez vraiment crier victoire. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 2 4 6
(24 octobre - 22 novembre) Plusieurs astres vous enverront un appui inespéré qui va permettre l’extension de vos affaires. Mais ces mêmes astres exerceront un effet néfaste sur la santé. Ménagez vos nerfs, évitez surtout les explosions de colère. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 2 5 8
GEMEAUX
SAGITTAIRE
(22 mai - 21 juin) L’ambiance astrale de la journée vous agacera et vous poussera à des réactions désordonnées. Tâchez tout de même de vous montrer suffisamment responsable afin de d’éviter discordes et brouilles. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Bélier et Balance Chiffres de chance : 4 7 3
(23 novembre - 21 décembre) Tâchez d’exploiter au maximum l’influence euphorisante de l’ambiance astrale actuelle. Ainsi vous réagirez mieux en cas de difficultés professionnelles ou de soucis familiaux. Faites preuve de pondération. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Taureau et Lion Chiffres de chance : 8 3 2
CANCER (22 juin - 23 juillet) Animé d’une grande force et d’une volonté inébranlable, vous parviendrez tôt ou tard à vos fins. D’ailleurs, vous saurez vous montrer patient. Vous ne lâcherez pas prise tant que vous n’aurez pas obtenu satisfaction. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Vierge et Capricorne Chiffres de chance : 2 8 1
LION
CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier) Le fruit défendu aura pour vous un goût particulièrement délicieux. Même si vous êtes libre, vous vous arrangerez pour donner à vos amours un petit air clandestin. Vous pourrez sans inconvénient donner libre cours à vos fantasmes. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Scorpion et Poissons Chiffres de chance : 6 2 4
Solution N° 2431
Pensée du jour Des boeufs tiraient un chariot. Comme l'essieu grinçait, ils se retournèrent et lui dirent : «C'est nous qui portons le fardeau et c'est toi qui cries ? Aux uns la peine, aux autres la plainte.. (Ésope) Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org
7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
VERSEAU
(24 juillet - 23 août) Ne vous embarquez pas à l’aveuglette dans des aventures périlleuses qui risquent de nuire à votre image de marque. Ce serait d’autant plus dommage que vous aurez envie de consolider votre position professionnelle. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Taureau et Verseau Chiffres de chance : 9 5 2
(21 janvier - 19 Février) Votre vie conjugale risque d’être mouvementée. Vous chercherez à dominer votre partenaire, et celui-ci (celle-ci) refusera de vous obéir au doigt et à l’œil. Résultat : il y aura du grabuge à la maison ! Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Scorpion et Capricorne Chiffres de chance : 2 1 9
VIERGE
POISSONS
(24 août - 23 septembre) Amoureux, vous serez comblés aujourd’hui. Vous aurez la possibilité de réaliser vos désirs les plus fous et les plus secrets. En famille, par contre, il y aura des grincements de dents. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Balance et Sagittaire Chiffres de chance : 9 3 4
(20 février - 20 mars) Dans le travail, vous devrez faire face à des lenteurs administratives, à des retards et des contretemps qui mettront votre légendaire patience à rude épreuve. Ne pestez pas, tout s’arrangera. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Taureau et Lion Chiffres de chance : 2 6 4
Solution du jeu N°642 des 7 erreurs 5. Le placement du bouton au bas de la chemise de l’homme debout. 6. La taille de la poche de la chemise de l’homme debout. 7. Le nombre de clous de l’affiche de recyclage.
HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 06H04 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H38 • Guéwé : 20H38 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
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1. La hauteur de la banquette de la salle d’attente. 2. Le trou de la serrure de la porte. 3. La taille de la chemise de l’homme debout. 4. Le format du porte-monnaie du coxeur au milieu.
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nécrologie
légales
DECES
Monsieur Tiémoko Meyliet KONE, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et l'ensemble du personnel de la Banque Centrale, ont le regret et la profonde douleur de vous annoncer le décès, survenu le mercredi 13 août 2014 à Dakar, de
SCP FRANCOIS SARR & ASSOCIES 33, AVENUE L.S.SENGHOR – DAKAR
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Vente par expropriation forcée (Extrait du cahier des charges) Sur renvoi ordonné par le Tribunal Le Mardi 09 Septembre 2014 à 8 heures 30 minutes, par devant le Tribunal Régional de DAKAR, siégeant en matière de criées, en la salle ordinaire de ses audiences, sise au Palais de Justice ex-camp Lat Dior, Quartier Reubeuss ; Il sera procédé à la vente aux enchères publiques, au dernier et plus offrant enchérisseur de l’immeuble objet du Titre Foncier n° 17252/GR ci-après désigné.
Monsieur Mory DIARRASSOUBA agent précédemment en service à la Direction de la Microfinance et de l'Inclusion Financière En cette douloureuse circonstance, ils présentent leurs sincères condoléances à la famille éplorée. (18 Août 14)
DECES
Fax
Abdoulaye Timéra, Souleymane Diallo, Gabriel Sarr, Matar Sy, Gora Gaye, Aly Mbaye, Amady Lo, Mor Gaye ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de
de votre Quotidien
Mor GUÈYE
national
survenu le vendredi 8 août 2014 en Italie. L’inhumation a eu lieu le vendredi 15 août à Touba. Que la terre lui soit légère. Amine
«Le Soleil»
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Il s’agit d’un terrain urbain bâti, d’une superficie de 260 m² sis à Dakar, quartier Fann Hock, lot n° 299 du lotissement de la Sicap, limité au Nord-ouest par la rue Lulu, au Sud-ouest par la rue Woro fila et des autres côtés par le surplus du titre 6051.
F O R M A T I O N
Ladite vente se fera aux clauses et conditions du cahier des charges déposé au Greffe du Tribunal Régional de Dakar le 02 Mai 2014. Un extrait dudit cahier des charges est ci-après reproduit conformément aux dispositions des articles 276 et 277 de l’Acte Uniforme de l’OHADA portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution. Poursuivante : Nom : SOCIETE NATIONALE DE RECOUVREMENT dite SNR créée par la loi 91-21 du 16 Février 1991 au capital de 25.000.000.000 FCFA, Adresse : 7, Avenue Léopold Sédar Senghor à DAKAR Election de domicile : SCP d’Avocats FRANCOIS SARR & Associés 33, Avenue Léopold S. SENGHOR à DAKAR,
D I V E R S
Saisi : Nom : Mr Ousmane DIAGNE, Directeur de sociétés, caution de la Société Sénégalaise pour le Commerce et l’Industrie dite SOSECI Adresse : Place SOWETO à Dakar Désignation de l’immeuble à vendre : D’une superficie de 260 m², des constructions à usage d’habitation en rez-de-chaussée y sont édifiées comprenant, 01 salon, 03 chambres, 01 cuisine, des toilettes, 01 WC, 01 dégagement, 01 magasin, 01 buanderie. Mise à prix : 6.135.000 FCFA (six millions cent trente cinq mille francs CFA) Enchères : 5.000.000 FCFA (cinq million de Francs CFA). NOTA : Obligation est faite aux amateurs préalablement à l’adjudication, de consigner entre les mains des Avocats poursuivants s’ils n’en sont dispensés par eux, une caution égale au montant de la mise à prix, par chèque certifié. LE AVOCATS POURSUIVANTS F. SARR & ASSOCIES, S.C.P.
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KARATE
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S poRts
LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014
Le Sénégal conforte sa 2ème place derrière l’Egypte L’Egypte a profité du 3ème et dernier jour de compétition pour poursuivre sa razzia aux 15èmes Championnats d’Afrique que Dakar a abrités du 10 au 16 août. De son côté, le Sénégal a conforté sa 2ème place au classement général en ajoutant deux autres médailles à son total. Les rideaux sont tombés sur les 15èmes Championnats d’Afrique de karaté qui disputaient samedi leur 3ème et dernier jour avec, au programme, les épreuves par équipes en kumité. Et l’Egypte a encore déroulé pour asseoir sa domination en remportant 12 des 16 titres en jeu (9 en individuels et 3 par équipes). Pour boucler la boucle, la journée de samedi a été réservée aux compétitions par équipes en kumité ; 2 titres raflés par les combattants égyptiens devant le Sénégal en dames et le Cameroun chez les messieurs. Sur la lancée de leur domination de jeudi et vendredi, ils n’ont pas tremblé en éliminatoires et dans une moindre mesure en finales. Après un tour de qualification bien tranquille avec notamment une victoire expéditive face au Sénégal en demi-finale messieurs (3-0), les « Pharaons » du karaté ont poursuivi en s’imposant face aux Camerounais (3-1). Moins tranquille a toutefois été la quête de titre pour les dames qui ont eu recours à la belle pour s’imposer face aux Sénégalaises (1-1) après avoir été dominées au terme des deux premiers combats. Pour la médaille de bronze, le Cameroun a battu le Kenya. Au terme des combats par équipes disputés samedi, l’Egypte se classe 1ère avec 15 médailles (12 or, 2 argent, 1 bronze), suivie de très loin par le Sénégal qui en a remporté 11 (1 or, 4 argent, 6 bronze). L’Afrique du Sud et Cameroun complètent le podium avec chacun 1 médaille d’or, 2 en argent et 5
de bronze. Le karaté continental se donne rendez-vous en septembre 2015 à Brazzaville à l’occasion des Jeux africains alors que la 16ème édition des Championnats est prévue en 2016 à Libreville, au Gabon. Après l’or décroché vendredi par Saliou Diouf en individuel (-60kg), le Sénégal dont l’équipe féminine était composée de Toutou Fall, Maguette Seck, Adji Mbayang Senghor et Khady Nguirane Dieng espérait récolter un autre titre, cette fois par équipe après sa qualification en finale. Encore une fois, ce sont les Egyptiennes (Alsayed Shymaa Mohaned, Attia Yassmin, Lotfy Giana et Rashed Arreg) qui leur ont dicté leur loi. Pourtant, les « Lionnes » ont bien démarré la partie puisque Khady Nguirane Dieng a bien mené son combat avant de se faire rattraper en toute fin de temps par son vis-à-vis et concéder le match nul (33). Maguette Seck qui avait à cœur de se venger de sa déconvenue de la veille, a bien joué sa partition en dominant son adversaire (1-0) même si l’écart n’était pas conséquent pour rassurer son monde. Car Adji Mbayang Senghor qui devait parachever le boulot s’est fait largement distancer par l’Egyptienne (5-1) qui permet à sa formation de s’imposer. Des regrets dans le camp sénégalais puisque les filles voulaient à tout prix, venger leurs frères qui avaient été sortis en demi-finale par l’Egypte qui a remporté les 3 premiers des 5 combats au programme, faisant ainsi l’écono-
TABLEAU DES MEDAILLES
mie des 2 derniers. Les « Lions » se sont donc contentés de la médaille de bronze en battant les Sud-Africains (3-2). Avec 11 médailles dont 9 pour ses poulains, l’entraîneur national de kata s’est dit satisfait que ses protégés aient tout donné face à plus forts qu’eux. Selon Dame Ndao, « la domination égyptienne est logique dans la mesure où ils évoluent dans de bonnes conditions par rapport à nous. Si on avait la même préparation qu’eux, on pourrait rivaliser avec eux ». Il a loué leur détermination pour des novices : « c’est des jeunes qui découvrent les championnats d’Afrique alors que l’Egypte dont les combattants comp-
Le Rwanda a perdu le bénéfice de sa qualification à la phase de groupes des éliminatoires de la Can séniors 2015 prévue au Maroc au profit du Congo qu’il avait éliminé sur le terrain. Et pour cause, la réserve déposée par la fédération congolaise auprès de la Caf après le match Congo – Rwanda disputé le 20 juillet dernier à Pointe Noire, a connu une suite favorable. A cette occasion, le Rwanda avait aligné un joueur Birori Dady qui pourtant évolue au sein de l’As Vita Club de Kinshasa (Rd Congo) sous le nom de Etekiama Agiti Tady et avec un âge différent. Sur la base des documents produits par les fédé-
rations du Rwanda, du Congo et de la Rd Congo, il a donc été possible de conclure que les deux identités renvoient à une seule et même personne. Ce joueur à la double identité se retrouve ainsi suspendu jusqu’à nouvel ordre autant en club qu’en équipe nationale. Le Rwanda est de son côté déclaré perdant de la rencontre au bénéfice donc du Congo du coach Claude Le Roy qui intègre du coup la Poule A en lieu et place des « Amavubus » et se frotteront au Nigeria, au Soudan et à l’Afrique du Sud pour une des deux premières places qualificatives à la Can 2015.
FRANCE : Résultats de la 2e journée : Caen - Lille 0 – 1 ; Paris SG - Bastia 2 – 0 ; Lens - Guingamp 0 – 1 ; Toulouse - Lyon 2 – 1 ; Lorient - Nice 0 – 0 ; Metz - Nantes 1 – 1 ; Rennes - Evian/Thonon 6 – 2 ; Saint-Etienne Reims 3 – 1 ; Marseille - Montpellier 0 – 2 ; Bordeaux - Monaco 4 - 1
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Le coup de gueule d’une championne déçue
O. POUYE
Ousseynou POUYE
CHAMPIONNATS EUROPEENS ANGLETERRE : Résultats de la 1e journée : ManU - Swansea City 1 – 2 ; Leicester City - Everton 2 – 2 ; Queens Park R. - Hull City 0 – 1 ; Stoke City - Aston Villa 0 – 1; West Bromwich - Sunderland 2 – 2; West Ham - Tottenham 0 – 1; Arsenal - Crystal Palace 2 – 1; Liverpool - Southampton 2 – 1; Newcastle - Manchester City 0 – 2 Aujourd’hui (19h00 Gmt) Burnley - Chelsea
MAGUETTE SECK, 2EME EN INDIVIDUEL ET PAR EQUIPE
La capitaine de l’équipe sénégalaise Maguette Seck était l’une des combattantes les plus attendues des compétitions. Vice-championne d’Afrique et auréolée d’une récente victoire à l’Open de Paris, elle portait l’espoir de tout une équipe pour lui donner le titre aussi bien en individuel et que par équipe. Des attentes déçues en fin de compte, malgré une volonté affichée et des efforts constants. Si par équipe, sa victoire n’a pas permis à sa formation de se défaire des Egyptiennes, son combat en individuel livré vendredi a laissé au public un goût amer. Parce qu’après une bonne prestation en finale des moins 61 kg contre l’Egyptienne Giana Lofti, elle a finalement été battue (6-5) alors qu’elle fait le voyage de Paris « pour être championne d’Afrique. Cette médaille, je la voulais pour mon pays », fulmine-telle, inconsolable après son combat
le futur, il estime qu’il appartient à l’Etat de « mettre les moyens pour soutenir la discipline ».
Eliminatoires de la Can 2015 : Le Rwanda disqualifié, le Congo repêché
1er Egypte (12 or, 2 argent, 1 bronze), 2e Sénégal (1 or, 4 argent, 6 bronze), 3e Afrique du Sud et Cameroun (1 or, 2 argent, 5 bronze), 5e Congo (1 or, 1 argent, 1 bronze), 6e Libye (2argent), 7e Mozambique et Bénin (1 argent, 1 bronze), 9e Rd Congo (1 argent), 10e Burkina Faso (3 bronze), 11e Côte d’Ivoire, Kenya et Mali (2 bronze), 14e Rwanda, Tchad et Guinée (1 bronze).
en individuel. Une déception d’autant plus compréhensible qu’elle avait les atouts pour remporter la partie. Mais elle estime avoir été victime de l’arbitrage : « Je menais le combat alors qu’il restait 23 secondes. Mon adversaire a mis une jambe pour mener ensuite. Les responsables de la table officielle ont crypté le chrono pour réduire le temps qui restait ». Elle s’est finalement fait battre parce qu’elle estime que ses dirigeants n’ont pas fait le travail nécessaire pour changer la donne. « Si j’ai perdu, c’est à cause de l’arbitrage et des officiels. Or moi, je ne peux pas être sur le tatami et en dehors. C’est aux dirigeants de nous défendre en dehors », soutient-elle. En plus des officiels techniques, Maguette Seck s’en est également prise aux autorités à qui elle a reproché leur manque de reconnaissance malgré ses efforts constants pour représenter son pays. « Je suis la Sénégalaise la plus titrée. Si j’ai accepté de venir, c’est pour représenter mon pays que j’aime beaucoup, c’est tout. Mais les dirigeants doivent faire un peu plus d’efforts. Quand j’ai gagné l’Open de Paris cette année, personne n’a communiqué làdessus. Personne ne m’a d’ailleurs appelée pour me féliciter », regrette-telle. Une position qui rejoint celle des anciens internationaux qui demandent un suivi constant des combattants en dehors des compétitions, pour s’enquérir de leur situation.
tent plus d’une centaine de compétitions par année, est en place depuis 2010 ». Tirant les enseignements de cette compétition et se projetant sur
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE REFERENCE : Avis d’Appels d’Offres Ouvert N°F DPMG 043 paru dans le Soleil N° 13 152 du 27 mars 2014. DENOMINATION DU MARCHE : Fourniture de véhicules pour la SONES. NOMBRE D’OFFRES REÇUES : • Lot 1 : 06 (MATFORCE – EMG UNIVERSAL AUTO – SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE – CFAO MOTORS SENEGAL – CCBM INDUSTRIES ESPACE AUTO – CCBM AUTOMOBILE) • Lot 2 : 05 (EMG UNIVERSAL AUTO – SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE – CFAO MOTORS SENEGAL – CCBM INDUSTRIES ESPACE AUTO – CCBM AUTOMOBILE) DATE D’ATTRIBUION PROVISOIRE : 25 Juin 2014 NOM ET ADRESSE DES ATTRIBUTAIRES : • Lot 1: BERLINES : MATFORCE – 10 Av FAIDHERBE BP 397 Dakar Sénégal – Tél : 33 839 95 00 • Lot 2 : STATION WAGON 4X4 : EMG UNIVERSAL AUTO – Av, FAHD BEN ABDEL AZIZ x AUTOROUTE ECHANGEUR HANN - BP : 7894 Dakar Sénégal - Tél : 33 869 04 12 MONTANT DE L’OFFRE RETENUE : • Lot 1 : 103 200 000 (CENT TROIS MILLIONS DEUX CENT MILLE) F CFA TTC • Lot 2 : 213 800 000 (DEUX CENT TREIZE MILLIONS HUIT CENT MILLE) F CFA TTC DELAI D’EXECUTION : • Lot 1 : 30 jours après notification • Lot 2 : 45 jours après notification La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 85, alinéa 4 du décret n° 2011-1048 du mercredi 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés publics. LA DIRECTRICE GENERALE Madame ANTA SECK 18 AOÛT 2014
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LE SOLEIL - lunDi 18 Aout 2014
ATHLéTISME 19ÈMES CHAMPIONNATS D’AFRIQUE
Les techniciens sénégalais pas surpris de la déroute des « Lions » MARRAKECH : Les rideaux sont tombés jeudi dernier sur les 19èmes championnats d’Afrique d’athlétisme qui se sont disputés du 10 au 14 août à Marrakech au Maroc. Le Sénégal qui avait déplacé une délégation de 14 athlètes en est revenu avec une seule médaille (d’argent remportée par Amy Sène au Marteau). Ce qui le classe à la 17ème place, ex aequo avec la Zambie. Un net recul par rapport à 2012 et les championnats continentaux de Porto Novo au Bénin où les « Lions avaient décroché 3 médailles d’or. Aujourd’hui, la parole est aux techniciens qui, curieusement, ne sont ni surpris ni déçus par ces résultats.
Lansana Badji, directeur technique national
« Je ne suis pas trop déçu » En débarquant à Marakech, le directeur technique national de l’athlétisme sénégalais ne s’attendait pas à un tel camouflet. Mais, ce qui est surprenant, Lansana Badji dit qu’il n’est « pas trop déçu ». Pourquoi le seraitil, se demande-t-il d’ailleurs ? Et pour
cause, sa « philosophie, c’est de dire aux athlètes, vous êtes appelés à donner le meilleur de vous-mêmes. Alors celui qui sort du terrain avec l’impression d’avoir donné le meilleur de luimême, même s’il n’a pas gagné, il a rempli le contrat. Et moi, en tant
qu’entraîneur, je suis content qu’il ait rempli son contrat ». Naturellement, le Dtn aurait « bien aimé avoir de meilleurs résultats », parce qu’il «connaît bien la valeur de (ses) athlètes » même s’il ne sous-estime pas leurs concurrents sur le ter-
Par Ansoumana SAMBOU (envoyé spécial)
rain. M. Badji tient à préciser que ce n’est pas l’entraîneur national qui a préparé les concurrents sénégalais. « Chaque athlète s’est préparé avec son propre entraîneur. Ceux qui sont en France se sont préparés avec leurs entraîneurs pour le championnat de France. Ceux qui n’ont pas participé au championnat de France se sont préparés pour les championnats d’Afrique. Et ceux qui étaient à Dakar, ils se sont préparés pour les championnats nationaux avec leurs entraîneurs ». Le Dtn aurait bien aimé avoir assez de temps pour faire un regroupement avec ses athlètes, mais il reconnaît qu’« il n’y avait pas de place pour un stage ». En définitive, il reconnaît qu’« en sport, il y a des jours sans. Tous les athlètes ont fait des performances moindres par rapport à leur niveau ». Par ailleurs, Lansana Badji précise qu’il est sur le départ pour laisser à la nouvelle génération la gestion
de la Direction technique nationale. Et cela « n’est pas lié aux résultats de ces championnats d’Afrique. Ce départ, je l’ai annoncé il y a plus d’un mois au président de la Fsa. Je souhaiterais, à la fin de la saison, quitter volontairement pour donner un nouvel élan à la Direction technique, pour une alternance générationnelle », insiste-t-il. De son poste de Dtn, sortant certes, M. Badji est bien placé pour connaître les véritables difficultés que rencontre l’athlétisme sénégalais. Ce sont d’abord « les moyens » même s’il parle d’une « éclaircie avec la rénovation des stades régionaux équipés de pistes d’athlétisme ». Mais, c’est que « ce sont des pistes de 6 couloirs. Donc, on ne peut pas y organiser une compétition internationale, parce que le règlement exige des pistes de 8 couloirs. On aurait aimé avoir, au moins, des pistes de 8 couloirs au centre, au sud du pays. L’autre problème, c’est que toutes les pelouses sont en synthétique. Donc on ne peut y faire le lancer de javelot, ni de disque encore moins de marteau. Enfin, aucun stade régional n’est équipé de matériels. La preuve, quand on organisait les championnats nationaux à Mbour, on a acheminé le matériel par un camion depuis Dakar, et après la compétition, on l’a ramené à Dakar. Donc, le vrais problèmes de l’athlétisme, ce sont les moyens et les infrastructures », résume M. Badji.
Amadou Diouf, entraîneur national
« On va tirer les enseignements » A l’image du Dtn, l’entraîneur national, Amadou Diouf se dit « fier de (ses) athlètes ». « Nous sommes venus pour faire aussi bien voire mieux que nos adversaires, mais je ne suis pas déçu. La moisson n’a pas aussi belle qu’à Porto Novo 2012 où on avait eu 3 médailles d’or et on s’était bien classé. Cette fois, ça n’a pas marché, on va tirer les enseignements», martèle-t-il. L’entraîneur national reconnaît cependant que « la préparation n’était pas des meilleures ». Il déplore le manque de regroupement en perspective de ces championnats. A titre d’exemple, il rappelle qu’à leur époque, « on se préparait pendant presque un mois avant les championnats d’Afrique et souvent les résultats suivaient ». Mais cette fois, « il n’y avait pas la préparation que voulaient les techniciens, parce que les moyens ne suivaient pas. Juste après les championnats nationaux à Mbour, on a débarqué deux ou trois jours à Marrakech ». Amadou Diouf déplore qu’au Sénégal, « on fait toujours dans l’événementiel. On attend toujours qu’un événement approche pour mobiliser les moyens de préparation ». Or « si on veut titiller les grandes nations au niveau africain comme dans le temps, il faudra qu’on reprenne ce qu’on faisait dans le passé. C'est-à-dire mettre les moyens à temps pour que les athlètes puissent se préparer, parce qu’ils étaient tous et toutes motivés. L’athlétisme est un sport individuel. Ceux qui sont mieux préparés font les meilleurs résultats ».
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S poRts
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FOOTBALL FINALE DE LA COUPE DU SENEGAL AS PIKINE – OLYMPIQUE DE NGOR : 2 – 1
Les banlieusards, au bout du suspense Cette finale de Coupe du Sénégal était un rendez-vous à ne pas manquer. Et les joueurs de Alassane Dia qui étaient venus chercher un doublé inédit ne l’ont pas manquée. Au bout d’un suspense fou et d’un match plaisant, ils ont fini par prendre le dessus sur des Ngorois trop naïfs pour empêcher l’histoire de bouger. Les protégés de Sidath Sarr ne peuvent, en effet, que s’en prendre à eux-mêmes d’avoir laissé passer leur chance dans cette finale qu’ils voulaient marquer de leur empreinte pour légitimer leur qualification en Coupe de la Caf. Incapables de profiter de leurs temps forts, ils n’ont pas plus résisté lorsque les Pikinois reprenaient les choses en main. A deux reprises, ils se font surprendre par l’altruisme et le réalisme des attaquants « Vert et rouge ». C’est Idy Diouf qui allume la première chandelle. Invisible jusque-là, le buteur pikinois permet aux siens de prendre les devants en reprenant victorieusement un centre de Pape Alioune Diop (28ème mn). Un but presque contre le cours du jeu, tant les Ngorois avaient montré qu’ils n’étaient pas venus pour dérouler le tapis rouge à des adversaires qui les avaient déjà battus à deux reprises cette saison. Avant cette finale, les coéquipiers de Baye Basse Guèye avaient promis un autre visage. Ils n’ont pas
BASKET DEUXIEME MATCH AMICAL
Les « Lions » battus par l’Espagne (88-49)
au fond des filets (26ème mn). Le gardien ngorois ne faisait en fait que retarder la sentence qui va tomber deux minutes plus tard avec cette imparable tête d’Idy Diouf (28ème mn, 1-0). La douche froide pour les Ngorois, mais pas le coup de massue. Car, au retour des vestiaires, Mamadou Lamine Mané remet les compteurs à zéro sur pénalty après une main flagrante du capitaine pikinois (58ème mn). Ngor qui pensait dès lors avoir fait le plus difficile se contente de gérer jusqu’à la prolongation, l’heure de Sangoné Sarr. Eteint en première période par la maestria d’Arthur Yannick Gomis, Sangoné Sarr a attendu la sortie du meneur de jeu ngorois pour reprendre le flambeau et guider Pikine à la victoire. A la réception d’un centre de Pape Abou Cissé, l’attaquant banlieusard surgit de nulle part pour placer une tête rageuse qui crucifie Diaby Doucouré (102ème mn). Le coup de massue. Ngor ne reviendra pas. L’As Pikine s’envole avec son doublé. Une première dans l’ère professionnelle.
La joie des Pikinois. Avec la Coupe du Sénégal, ils ont décroché le premier doublé de l’ère professionnelle.
menti. Et les supporters Pikinois qui s’attendaient à une partie de plaisir à sens unique ont vu l’euphorie tomber au bout de cinq minutes. Dans une ambiance exceptionnelle, Arthur Yannick Gomis porte les siens à bout de bras. Le maître à jouer des « Bleu et jaune » illumine tout le stade, mais
c’est Mamadou Lamine Mané qui ouvre les hostilités sur un amour d’enroulé du gauche qui vient s’écraser sur la transversale de Malick Traoré (11ème mn). Pikine subit, mais réagit vite par Sangoné Sarr qui oblige Diaby Doucouré à se détendre pour sortir sa tête puissante que tout le monde voyait
Wahany Johnson SAMBOU
AU CŒUR DE LA FINALE Les « regrets » de Sidath Sarr L’Olympique de Ngor s’est sans doute vu trop beau. Après avoir réussi à revenir à la marque grâce à Mamadou Lamine Mané, l’équipe de Sidath Sarr a fini par craquer dans la première mi-temps de la prolongation. Les coéquipiers d’Arthur Yannick Gomis ne manquaient pourtant pas de moyens de plier la rencontre face aux Pikinois.
D’où les regrets de l’entraineur à la fin du match. « C’est une défaite, c’est donc décevant mais on l’accepte. On a joué, on a poussé mais malheureusement il nous a manqué cette efficacité parce que c’est un match qu’on a tenu, qu’on a dominé dans l’ensemble. On s’est créé beaucoup d’occasions mais malheureusement on n’a pas pu
les concrétiser. On peut effectivement parler de regrets parce qu’on s’est créé plus d’occasions. Pikine a été seulement plus réaliste, mais c’est ça aussi le football », a reconnu l’entraineur de l’équipe à la fin du match. C’est la deuxième finale de Coupe du Sénégal perdue par l’Olympique de Ngor après celle de 1963.
Alassane Dia, coach de Pikine : « Nous avons réussi le match qu’il fallait » « Il fallait garder notre sérénité. On savait que ça n’allait pas être facile parce que nous les avions battus deux fois en championnat, donc cette finale était une autre manche et Ngor a bien réagi notamment après son pénalty. Ils nous ont bousculés mais on sait que si nous posions notre jeu, à force de revenir
sur nos fondamentaux tactiques nous pouvions les inquiéter. Je pense que nous avons réussi le match qu’il fallait. C’est un grand bonheur pour moi, pour ma famille et pour tous les Pikinois de réaliser ce doublé qui est le fruit d’un travail de toute une équipe ».
Sangoné Sarr, MVP
Duel entre Gorgui Sy Dieng, l’un des meilleurs sénégalais de la rencontre et l'Espagnol Marc Gasol
Pour son second match amical dans le cadre de la préparation pour la Coupe du monde, le Sénégal s’est incliné hier devant l’Espagne (88-49). L’équipe espagnole, considérée comme l’un des favoris de cette compétition avec sa pléiade de stars qui en plus évoluera chez elle, a dominé largement les « Lions ». Pour ce match, le coach Cheikh Sarr avait mis au départ une équipe composée de Xan d’Almeida, Malèye Ndoye, Mouhamed Faye, Hamady Ndiaye et Gorgui Sy Dieng. Un cinq majeur qui a fière allure avec deux joueurs qui ont joué cette saison en Nba, Hamady Ndiaye et Gorgui Sy Dieng à l’intérieur, et des joueurs d’expérience comme Malèye Ndoye, Xan d’Almeida et Mouhamed Faye. En face, il y avait les Espagnols de la Nba, les frères Gasol, Pau et Marc ainsi que le Congolais naturalisé, Serge Ibaka, ou encore le meneur Ricky Rubio qui partage la même équipes des Wolves de Minnesota avec Gorgui Sy Dieng. Selon le compte rendu du site web de journal sportif espagnol Marca, les « Lions » ont été dominés dans tous les quart-temps (25-13, 46-24, 65-36, 88-49). Côté statistiques, c’est Gorgui Sy Dieng qui a réalisé la meilleure prestation dans le camp sénégalais. Avec un double-double, 12 points et 11 rebonds, il a été le meilleur marqueur pour l’équipe du Sénégal et aussi meilleur rebondeur. Dans le camp adversaire, c’est l’intérieur espagnol Pau Gasol qui est le meilleur marqueur de son équipe et du match avec 20 points. A noter aussi, la prestation de Saer Sene qui a passé 17 minutes sur le parquet avec des statistiques appréciables (9 points et 7 rebonds) pour son retour de blessure. Ce match d’hier s’est joué au nouveau palais des sports de la Gran Canaria Las Palmas Arena construit pour la Coupe du monde. Avec une capacité de 9.865 spectateurs et un coût de 70 millions d'euros, ce stadium va accueillir les équipes de la poule D (Lituanie, l'Angola, la Corée du Sud, Slovénie, Mexique et Australie). La prochaine sortie amicale du Sénégal est prévue le vendredi 22 août contre l’Estonie et le lendemain, les « Lions » feront face à la République dominicaine. O. NDIAYE
La sortie d’Arthur Yannick Gomis lui aura balisé le chemin. L’attaquant de l’As Pikine en a donc pleinement profité pour retrouver la lumière dans une finale très colorée. Auteur du but de la victoire, il a été le principal guide l’As Pikine hier soir. Et c’est logiquement qu’il a été élu meilleur joueur de la finale. Un titre de Mvp qui couronne une saison bien remplie pour l’ancien joueur de la Jeanne d’Arc de Dakar déjà auteur du deuxième but pikinois lors du dernier match de championnat
qui a consacré les banlieusards pour la première fois de leur histoire. « C’est une joie immense parce que j’ai toujours travaillé pour être parmi les meilleurs. Ce titre est donc une consécration d’un travail de longue haleine et je remercie tous mes coéquipiers qui m’ont permis d’y parvenir. C’est une motivation supplémentaire, un nouveau défi qui m’incite à travailler encore plus », s’est réjoui le joueur. Une première année réussie pour le Fassois qui rêve de s’envoler pour l’Europe.
Badara Diatta et son spray C’est la nouvelle arme des arbitres pour lutter contre la ruse des tireurs de coup franc et des … murs. Le spray, cette bombe aérosol, qui a beaucoup fait parler de lui à la Coupe du monde brésilienne a été l’une des attractions de la finale de la Coupe du Sénégal hier à Demba Diop. 25ème mn de jeu, l’Olympique de Ngor obtient un coup
franc à 25 mètres des camps pikinois, l’arbitre Badara Diatta sort le fameux spray pour marquer l’emplacement du ballon et du mur. Un geste qui n’a pas laissé les spectateurs indifférents. Tous se sont presque exclamés à la vue de la mousse biodégradable qui disparaît au bout d'une minute environ.
Une grande ambiance Ils avaient tous promis une mobilisation exceptionnelle, ils ont répondu présent. Malgré les inquiétudes nourries par la longue attente, Pikinois et Ngorois ont relevé le défi de faire de cette finale un rendez-vous exception-
nel. D’un côté les banlieusards vêtus de leurs couleurs traditionnelles, de l’autre les villageois en « Jaune et bleu », la bataille des gradins a bien eu lieu dans un stade Demba Diop en ébullition pendant 120 minutes. Entre
les fumigènes, le son des tam-tams et les chants à la gloire des équipes, les supporters ont assuré et donné une note colorée à cette finale inédite remportée par les Pikinois. Wahany Johnson SAMBOU
Football féminin : La coupe aux Tigresses de Thiès Un but en première mi-temps de Fatou Méry Faye a permis aux Tigresses de Thiès de remporter, hier, au stade Demba Diop, la finale de la coupe du Sénégal de football féminin face aux Amazones de Grand-Yoff.
Une victoire largement méritée, tant les Thiessoises ont été supérieures à leurs adversaires qui ont fait preuve de beaucoup de courage. Mais cela n’a pas suffi.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
En finale de la Coupe du Sénégal disputée hier au stade Demba Diop, l’As Pikine a battu l’Olympique de Ngor sur le score de 2 buts à 1, après prolongations. Pause : 1-0 pour l’As Pikine. Buts : Idy Diouf (28ème mn) et Pape Sangoné Sarr (102ème mn) pour l’As Pikine, Mamadou Lamine Mané (s.p 57ème mn) pour Ngor. Avertissements : Pape Sangoné Sarr (102ème mn) pour l’As Pikine, Baba Diop (85ème mn) et Diaby Doucouré (75ème mn) pour Ngor. Arbitre : Badara Diatta (Ziguinchor). Assistants : Djibril Camara et El Hadji Malick Samba (Dakar). Les équipes - Pikine : Malick Traoré-Badara Ndione (Cap)-Cheikh Wade-Papa Amadou Touré-Mame Balla Diop-Thierno Mactar ThiounePape Alioune Diop (Ibrahima Cissé 65ème mn)-Pape Sangoné Sarr-Pape Abou Cissé-El Hadji Adama MbayeIdy Diouf (Séga Diop 78ème mn). Coach : Alassane Dia. Olympique de Ngor : Diaby Doucouré (G)-Baye Basse O. Guèye (Cap)Mouhamed Sène (Ablaye Sow 78ème mn)-Mouhamed Lamine Dramé-Mamadou Lamine Mané-Abdoulaye S. Kénémé (Amdy Moustapha Bèye 104ème mn)-Baba Diop-Arthur Yannick Gomis (Matar Bâ 62ème mn)Demba Diakhaté-Louis M. Kébé-Pape Kambel Mbaye. Coach : Sidath Sarr.
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