EXPLOITATION MINIERE
MARDI 12 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13264 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
FIEVRE EBOLA
Le dispositif de prévention renforcé
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Teranga Gold a versé 11,2 milliards de FCfa au trésor public en 2013 PAGE 9 ME OUMAR YOUM, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
« L’Etat s’attache à garantir à Karim Wade un procès équitable » PAGE 3 HYDRAULIQUE RURALE
42 nouveaux forages seront construits à Ziguinchor PAGE 14
Abdoulaye Baldé se dit serein PAGE 12 APPUI BUDGETAIRE
LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAICHERS OUVERTE HIER L’Ue octroie 8,5 milliards de FCfa au Sénégal PAGE 8
Un nouveau départ vers la modernisation du système de transport
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Un système de vidéosurveillance pour renforcer la sécurité Chauffeurs et usagers perdus dans les procédures
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE D’ATHLETISME
Ndiss Kaba Badji et Gnima Faye perdent leur titre PAGE 24
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
SES REPONSES DEPOSEES A LA CREI
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I dees & R eflexions
LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
Pour une éducation religieuse à l’école formelle : Gage d’un meilleur équilibre des élèves et apprenants du Sénégal Durant les deux décennies qui ont suivi les indépendances, le système éducatif au Sénégal se caractérisait par une symbiose de deux pédagogies apparemment disparates : le lycée type et les cours d’instruction religieuse. L’objectif manifeste étant d’assurer aux élèves un équilibre intellectuel et moral à la fois. Ce fut du moins le cas au Lycée John F. Kennedy, où les enseignements appelés « Cours d’instruction religieuse musulmane » et « Cours d’instruction religieuse chrétienne » ayant lieu une fois par semaine, marquèrent de manière positive plusieurs générations de lycéennes âgées à l’époque entre douze (12) et vingt (20) à vingt-deux (22) ans. Si aujourd’hui, la jeunesse sénégalaise semble vaciller entre un dogmatisme aveugle, comme par exemple le ndigël qui, souvent, prend le dessus sur les devoirs de citoyen, ou un cartésianisme délétère favorisant un cursus trop occidental et souvent inapproprié à nos valeurs et pratiques traditionnelles, c’est suite à l’effondrement de cet équilibre d’antan qui préconisait la formation des élèves dans leur plénitude en tant qu’êtres humains, performants au sein de leur société dans le développement intellectuel et économique, mais aussi dans l’action morale et spirituelle. A l’époque, les directrices du lycée John F. Kennedy se souciaient manifestement du bon équilibre éducatif de leurs jeunes élèves. Même si ces élèves de l’école publique suivaient parallèlement, qui les préceptes du catéchisme le dimanche à l’église, qui les cours de Coran à la maison ou dans le « daara » du quartier d’habitation,
l’ambiance de ces cours d’instruction religieuse qui avaient lieu à l’école formelle dans différentes salles de classe, permettait d’apprendre mieux et plus sur sa religion. Si on prend en effet comme exemple les cours d’instruction religieuse donnés aux élèves musulmanes du lycée, évidemment beaucoup plus nombreuses que les élèves chrétiennes, on peut se rendre compte à posteriori, à quel point le milieu ambiant du cadre formel et les dispositions favorables du Ustaaz employé pour l’établissement, parvenaient à gagner la confiance des élèves et à les mettre à l’aise, ne laissant point de place aux habituelles réserves et timidités des enfants. Ces réserves et timidités vis-àvis des parents à la maison ou des enseignants dans certaines écoles coraniques traditionnelles, sont celles qui surgissent généralement lorsque, chez l’adolescent, il s’agit d’être édifié sur certaines questions relatives aux transformations du corps et à la vie intime. Ces questions jugées délicates mais utiles pouvaient dorénavant, durant ces cours d’instruction religieuse à l’école publique, être posées sans que l’on craigne d’être rabroué ou ridiculisé, et tout le groupe profitait des réponses édifiantes du Ustaaz. Aux cours d’instruction religieuse du lycée, on n’apprenait pas seulement le respect de soi, de ses parents et des autres, on ne se contentait pas de renforcer certains comportements de bienséance appris à la maison, on ne discutait pas exclusivement de certains hadithsque toutes les élèves s’efforçaient de mémoriser avant le cours suivant ; le hadith s’énonçant comme suit « Xayrul umuuri aw sa tu hëë », en wolof « Lu gën
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi
Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat Direction de l’Administration Général et de l’Equipement
Avis d’Attribution provisoire Appel d’offres national ouvert F-DAGE-019-MFPAA-2014 MOBILIER ET MATERIEL DE BUREAU Décret n° 2011 – 1048 du 27 juillet 2011, portant code des Marchés référence de procédure : F-DAGE-019-MFPAA-2014 date de publication de l’avis d’AAo : Journal le Soleil N° 13174 du jeudi 24 avril 2014 nom et Adresse de l’attributaire : Lot 01 : Mobilier de bureau ; OUMOU INFORMATIQUE, Avenue Blaise DIAGNE x 27 en face centre culturel Douta SECK, pour un montant de cent dix huit millions trois cent mille neuf cents (118 300 900) FCFA TTC. Lot 02 : Matériel de Bureau ; ECOREL, 284, Sicap Amitié II, Rue 10 x C, pour un montant de soixante cinq millions dix huit mille (65 018 000) FCFA TTC. nombre d’entreprises ayant retiré le dAo : douze (12) nombre d’offres reçues : seize (16) : lot 01 : 07 ; lot 02 : 09 La publication du présent avis sera effectuée en application de l’Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Dakar, le 08/08/2014 Le directeur de l’Administration Générale et de l’equipement 12 AOUT 2014
ci mbir yi, mooy lu digg dóomu » souvent répété par les « Ustaaz » n’était pas le seul à nous encourager à éviter dans la vie toute forme d’extrêmisme. Pendant ces cours d’instruction religieuse, nous apprenions aussi, avec des références à certaines sourates du Coran, et notamment à celle qui est descendue la première, à savoir « Iqra », que l’instruction, le savoir et le travail basés sur une foi inébranlable, ne pouvaient mener qu’à une vie paisible et équilibrée. D’où les efforts que nous étions toutes tentées de fournir pour accéder à cette vie d’équilibre et de paix prônée par l’islam. Combien de générations d’élèves musulmanes n’ont pas par ailleurs appris, grâce à ces cours d’instruction religieuse du lycée, les paroles du Hunuut récitées à voix basse dans la deuxième rakka de la prière du matin ? Combien d’entre nous n’y ont pas été initiées aux pratiques de la grande ablution,
ainsi qu’aux réalités de l’Islaam, de l’Iimaan et de l’Ihsaan, les trois (3) degrés de la religion musulmane tels qu’illustrées par les histoires de certains prophètes comme Moïse (Muusaa) et Abraham (Ibraahiima), et ce, grâce à une pédagogie participative favorisée par le cadre et le milieu dans lesquels les enseignements étaient prodigués ? Certes, nos savants sénégalais prédicateurs et oulémas de l’islam font souvent, à travers les chaînes de télévisions et les radios du pays, de remarquables prêches sur la religion musulmane. Il n’est cependant pas évident, compte tenu des créneaux horaires et de plusieurs autres facteurs, que les garçons et les filles âgés entre douze (12) et vingt-deux (22) ans leur prêtent l’oreille nécessaire pour retrouver cet équilibre leur permettant d’orienter leur vie et d’améliorer pacifiquement leur existence. Vivement alors que les portes de nos
établissements publics du secondaire s’ouvrent à nouveau aux « Cours d’instruction religieuse » prodigués par des Ustaaz non seulement initiés aux technologies de l’information et de la communication, mais aussi assez ouverts pour reconnaître le caractère régulateur et pacificateur des tariiqa qu’ils n’auront pas, par conséquent, à dénigrer, ou concernant lesquelles ils ne seront pas tentés, devant leurs jeunes auditeurs, de privilégier l’une au détriment des autres. * Inspectrice Générale de l’education Nationale (IGeN) Professeur titulaire de classe exceptionnelle en etudes germaniques interculturelles et éducatives à l’UCAD Ancienne Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation
Pour la concrétisation du pacte de paix en République centrafricaine Par Chofor Che *
Le 24 juillet dernier, France 24 a annoncé que les différents groupes armés venaient de se réunir au Congo Brazzaville et avaient convenu d'un cessezle feu. Plus de 170 fonctionnaires centrafricains avaient également pris part à ces négociations, y compris des membres du gouvernement du président de transition Catherine Samba-Panza, des législateurs, des membres des partis politiques et des acteurs de la société civile. France 24 a cependant ajouté qu'il n'y a toujours pas eu d'accord sur des questions importantes tel que le désarmement. Ce très important accord de paix offre aux citoyens de la République centrafricaine (RCA) une occasion de rester unis et met de côté une division et une guerre déchirante, sur des bases religieuses, entre le sud chrétien et le nord musulman. Le chef de la délégation Séléka, Mohamed Moussa Dhaffane, paraît-il, avait déjà exigé un partage du pouvoir comme condition préalable à tout accord de paix. Guy-Hervé Gbangolo, un représentant du Front démocratique du peuple centrafricain (groupe de miliciens opérant dans l'ouest de la République centrafricaine) a qualifié une telle demande par le groupe Séléka d’aberration pour espérer un accord de paix concret. Cette réunion de trois jours présidée par le président Denis Sassou Nguesso du Congo et soutenue par les représentants de plus de 30 pays a été conçue pour résoudre une calamité dans la République centrafricaine qui a conduit à la mort de milliers de civils et produit plus d'un million de réfugiés. Selon France 24, même si des pourparlers étaient en cours lundi 21 juillet 2014 à Brazzaville, la violence a explosé dans la capitale de la République centrafricaine. Cette nouvelle violence a conduit à la mort d'un ancien rebelle Séléka et a suscité de nouvelles attaques des milices anti-Balaka. La République centrafricaine a plongé dans le chaos en 2013 après que les rebelles Séléka, principalement musulmans, aient pris le pouvoir dans un coup d'État, en mars 2013. Ce coup d'État a été suivi de pillages, de tueries et de viols entre musulmans et chrétiens. Le conflit a en effet pris la dimension d'un conflit interreligieux. L'Organisation des Nations Unies a mis en garde la communauté internationale contre un «nettoyage ethnique et religieux». Il est important de saluer les efforts de paix en République centrafricaine. Cela dit, les Africains ont besoin de tirer les enseignements de ce scénario qui a conduit à des milliers de morts. Une raison pour laquelle nous continuons à avoir des coups d'Etat en Afrique est parce que les régimes
en place ne prennent pas au sérieux les intérêts et les droits individuels. Les marchés libres ne sont pas promus. La bureaucratie et la corruption chronique restent à l'ordre du jour, en particulier dans les États de la région d'Afrique centrale. Les institutions de l'État, tels que les systèmes judiciaires restent faibles et dépendants de la branche exécutive du gouvernement. Les États comme la République centrafricaine sont des États très riches mais la population continue à languir dans la pauvreté. C'est la raison pour laquelle les groupes armés ne peuvent pas rester les bras croisés et voir des fonctionnaires corrompus piller les ressources de l'État. Il est donc essentiel que, parallèlement à la concrétisation de l'accord de paix, les intérêts des individus soient pris en considération. Les marchés libres devraient avoir leur chance dans la lutte contre la pauvreté en République centrafricaine. Le gouvernement du président Catherine Samba-Panza a besoin de réorganiser le secteur privé et d’impliquer à la fois les secteurs public et privé dans la conception et l’implémentation des politiques économiques. Le désarmement est également crucial pour mettre fin au conflit dans la région. Si les deux parties veulent vraiment mettre fin à ce conflit, alors elles doivent réfléchir sérieusement au désarmement. Faute de quoi l'accord de paix ne sera pas fructueux. L'Union africaine doit également se montrer plus impliquée dans la lutte contre les conflits sur le continent. Depuis quelque temps cet organisme international a reçu beaucoup de critiques sur la lenteur de sa réaction en cas de malheur touchant un État membre. Pourquoi l'argent des contribuables devrait être utilisé pour des missions et des conférences sans importance alors que les Africains continuent de mourir en raison de conflits ? Les dirigeants africains ont donc beaucoup à faire pour assurer que la paix règne sur le continent. Nous ne pouvons pas continuer à dissimuler de vrais problèmes comme le chômage des jeunes et la pauvreté, facteurs qui contribuent à de graves conflits en Afrique, et en même temps parler des accords de paix. Une approche globale impliquant tout le monde est donc nécessaire pour réduire les conflits sur le continent africain tels que celui de la République centrafricaine. Si ces recommandations sont prises en considération, en particulier par les dirigeants africains, alors nous pourrons commencer à envisager la paix dans la région d'Afrique centrale. * Analyste pour www.africanliberty.org Article publié en collaboration avec Libre Afrique
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Par Madame Khadi FALL *
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P oliTiqUe & I nsTiTUTions
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ME EL-HADJI OUMAR YOUM, MINISTRE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT LOCAL ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
« L’Etat s’attache à garantir à Karim Wade un procès équitable et transparent » Le ministre, Porte-parole du gouvernement, Me el-hadji Oumar Youm, explique, dans cet entretien, que l’etat s’attache à garantir à Karim Wade un «procès équitable et transparent.» Me Youm rappelle également que «ce procès n’est pas un dossier politique.» Il s’est aussi prononcé sur le livre du Professeur Malick Ndiaye. Propos recueillis par Babacar DIONe
Monsieur le ministre, le procès de Karim Wade a démarré le 31 juillet dernier. Quel regard le gouvernement porte-til sur ce dossier ? Un regard de sérénité, de lucidité, mais aussi de responsabilité. Il faut simplement rappeler que ce procès n’est pas un dossier politique. C’est un procès qui entre en droite ligne des règles de transparence et de la lutte contre toute forme d’impunité. Ces règles ont été jusque là au cœur de l’action du gouvernement du Sénégal. Il faut aussi insister sur le fait que dès avant la seconde alternance, nous avions constaté beaucoup de gabegies, de prévarications et de prédations sur les biens et les services de l’Etat. Tous les Sénégalais avaient constaté cela pour le déplorer. Le candidat, Macky Sall s’était engagé à lutter contre cette forme de gestion qui n’honore pas une République et qui faisait en sorte d’installer un système de corruption qui avait des conséquences très négatives sur l’économie du Sénégal et sur la marche du pays. Ensemble, avec la société civile qui avait exigé que la lumière soit faite sur les accusations de détournements qui portaient sur beaucoup de milliards et les acteurs politiques, le président a décidé de concrétiser cet engagement. Dans son programme de gouvernement, il avait considéré que la lutte contre la corruption et la concussion était une action majeure de son gouvernement. Le procès a été engagé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sur poursuites du procureur spécial en toute indépendance. Jusque-là, ce procès s’est bien passé. Les règles du contradictoire ont été respectées. Le mis en cause a reçu notification de mise en demeure dans les règles de l’art. Il a eu le temps de répondre dans les délais. Ses avocats ont eu à déposer des mémoires conformément à la Loi. A la fin de ce processus de dialogue entre le mis en cause et le procureur spécial, la cour saisie a estimé devoir poursuivre M. Karim Wade auprès de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour répondre d’infraction d’enrichissement illicite. A ce jour, le procès se passe très bien en dépit des dérapages et des scènes qui n’ont pas de place dans un procès où la solennité, le respect dû aux institutions notamment l’institution judiciaire devraient épargner le public et les acteurs judiciaires de ce spectacle. Le gouvernement garantit-il un procès équitable ? C’est en toute responsabilité que le gouvernement s’attache à donner à ce procès un cachet le plus transparent. Un cachet de garantie de respect des droits de la défense devant permettre à la vérité, la seule vérité, de jaillir. Le gouvernement est bien conscient du fait que son rôle, aujourd’hui, est d’assurer une garantie de procès équitable dans ce dossier
qui n’est pas un procès politique. Il n’oppose pas Monsieur Karim Wade à Monsieur Macky Sall. Il n’oppose pas un régime à un régime. Ce sont des faits qui sont constatés qui nécessitent un éclairage judiciaire et les juges sont en train de travailler dans ce sens avec beaucoup de responsabilité et de lucidité. Les avocats de Karim Wade estiment que leur client doit être jugé par la haute Cour de justice… C’est une appréciation d’avocats de la défense, malheureusement pour laquelle, je ne pourrai pas me prononcer compte tenu du déroulement du procès. C’est évident que cette position a été combattue par d’autres positions de juristes aussi respectables que les avocats de la défense de Karim Wade. Ces positions disent exactement le contraire. Elles pensent que la Crei est tout à fait compétente pour connaître les infractions pour lesquelles Karim Wade est poursuivi. Que pensez-vous de la mobilisation des militants du Pds ? Il y a une forme de manipulation tendant à politiser le procès. Il faut regretter cela. Dans une République, toutes les personnes qui ont eu à assumer des responsabilités doivent essayer, par rapport aux positions qui ont été occupées, de ne pas faire entrave à la bonne marche de la justice. La justice est le dernier rempart dans la vie de la République. Personne n’a le droit d’essayer de la faire fléchir par de la manipulation ou des prises de positions aux allures de politique politicienne. Malheureusement, il y a eu de la mobilisation politique pour influencer la justice. La Justice devait rester, comme à son habitude, sereine et lucide. Comme on a l’habitude de le dire, quand la politique entre dans le prétoire, le droit sort par la fenêtre. Nous devons tous éviter de transformer le prétoire en arène politique pour des règlements de comptes et des mobilisations politiques. Ce serait très grave pour la bonne marche de la justice et le respect dû à cette institution. Des dispositions particulières ont-elles été prises face à ces mobilisations ? Le procès étant public, l’Etat est obligé de garantir la publicité du procès à tous les citoyens qui désirent se rendre au lieu où il se tient. Les militants doivent faire la différence entre la citoyenneté qui est au-dessus de tout, qui implique le respect des institutions et le militantisme qui est un esprit partisan. Il faut faire la distinction pour éviter des dérapages. C’est ce qui peut éviter une contre-mobilisation de l’Apr pour essayer de rivaliser sur ce plan. Le président et les responsables du parti se sont défendus à faire une contre-mobilisation, parce qu’ils estiment que le parti n’est pas là pour influencer la marche de la Ré-
publique. Au contraire, il est là pour être à l’écoute des décisions de justice, pour essayer de les appliquer avec élégance, même si elles peuvent être des décisions qui ne leur sont pas forcément favorables. Quel commentaire faitesvous du livre « Où va le République ? » écrit par le Pr Malick Ndiaye ? C’est de la désolation. J’ai beaucoup de respect pour le Pr. Malick Ndiaye avec qui nous avons travaillé dans le l’Acte 3 de la décentralisation et qui avait des positions extrêmement courageuses qui témoignaient de la pertinence de l’homme. J’ai appris, avec beaucoup de tristesse, la publication du livre d’un universitaire qui occupe les fonctions de conseiller du président de la République avec rang de ministre qui doit avoir un certain nombre d’obligations telle que l’obligation de réserve. En publiant un tel ouvrage, il est conscient de la violation très grave des obligations de réserve, mais aussi de la posture que tout agent de l’Etat doit adopter, c’est-à-dire avoir le souci constat, dans ses déclarations et sa démarche, de respecter les institutions de la République dont la plus grande est la présidence de la République. Il a manqué à son devoir de loyauté et de fidélité. Il a aussi manqué à son devoir de critique dans la fonction pour laquelle il a été nommé. Le président de la République est l’un des présidents les plus accessibles du Sénégal en termes d’ouverture d’esprit et de collaboration avec ses principaux agents. Le Pr Malick Ndiaye n’a pas manqué de canal pour discuter. Le livre comporte des appréciations qui ne permettent pas à un intellectuel d’écrire un livre qui relève un peu d’intrigues.
Il a parlé de dynastie FayeSall… Un intellectuel devrait se garder d’avoir ce type de jugement. Ce sont des jugements de valeur qui ne reposent sur aucune réalité et qui n’élèvent pas le débat. Le Sénégal a besoin de débats sur l’agriculture, l’élevage, la santé et les institutions de la République. Il n’a pas besoin de débats sur des querelles de personnes qui ne mènent à nulle part. Pourquoi le président a décidé d’effectuer une tournée économique dans le nord du pays ? C’est un président qui est très proche de son peuple, qui a besoin de voir ce qui se fait sur le terrain. Il avait dit, lors du premier conseil des ministres, à la suite du récent remaniement, que l’ensemble des membres du gouvernement devaient être des hommes de dialogue pour intensifier l’exécution et la réalisation des projets en toute indépendance. Le président est dans cette logique de proximité avec les populations, surtout le monde rural. Cette visite sera organisée avec l’ensemble des ministères sectoriels pour qu’elle soit une réussite. L’opposition estime que la visite du président est purement politique. Que répondez-vous ? La visite est économique. Le président de la République a l’habitude de faire des visites économiques, parce que c’est un homme de terrain. C’est pour cela qu’il a été élu par les Sénégalais. Tout le monde sait que le président est un homme de terrain, un homme d’ouverture et de dialogue qui est toujours en contact avec les acteurs politiques, les paysans, la jeunesse. Dire que sa tournée est politique est un jugement de valeur qui ne peut aucunement mettre en cause la portée économique de
l’arrivée du président dans le nord du pays. La visite arrive dans un contexte où le monde rural traverse une petite crise liée à un déficit pluviométrique. La présence du président va être réconfortante. Elle devrait permettre de constater la réalité sur le terrain et de prendre des stratégies pour renforcer le soutien au monde rural. Le gouvernement a-t-il pris des mesures pour faire face à ce déficit pluviométrique ? Le gouvernement a déjà été informé, en mai, sur les risques de déficit pluviométrique. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural avait déjà dégagé une stratégie très forte qui a permis aux paysans de disposer, à temps, des semences. Tous les paysans ont salué la mise à disposition prématurée des semences. Il avait également profité de l’occasion pour informer le monde rural de la nécessité d’avoir des semences de niébé hâtives et des boutures de manioc pour leur permettre de pallier l’insuffisance de la pluviométrie. Au-delà des mesures qui ont été prises, il faudrait envisager, dans notre perspective de développement agricole, la maîtrise de l’eau, indépendamment de l’hivernage, une meilleure sensibilisation du monde rural sur les changements climatiques et les attitudes nouvelles à adopter. Va-t-il renforcer la distribution des vivres de soudure ? Le gouvernement a déjà donné des vivres de soudure en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (Pam) et d’autres Ong pour soulager les populations. Certainement, si cela est nécessaire, d’autres fonds seront dégagés pour accompagner le monde rural. Le président considère le monde rural comme étant un axe fort dans sa gouvernance.
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SOMMET ETATS-UNIS-AFRIQUE
IBRAHIMA DIAO, DIRECTEUR AU CROUS
Des retombées dans le domaine de la santé pour le Sénégal
Fass-Ngom rend hommage au chef de l’Etat
Selon un communiqué du service de presse de la présidence de la République, le Sommet Etats-Unis-Afrique a connu des succès dans le domaine de la santé pour notre pays. Au-delà des rencontres officielles qui ont porté principalement sur les thèmes de l’agriculture, de l’énergie ou encore des infrastructures pour le développement du Sénégal, il est à noter quelques retombées à dimension sociale. A la suite d’une rencontre amicale avec la Fondation Bloomberg Philantropies, organisée à l’initiative de M. Bloomberg, le Sénégal devrait se voir attribuer des financements pour supporter l’éducation des jeunes et certains programmes de santé, annonce le service de presse de la présidence. Au cours de cette rencontre à laquelle étaient présents le Président Macky Sall, le ministre des Infrastructures Mansour Elimane Kane, le ministre du Commerce, Alioune Sarr, et l’ambas-
sadeur du Sénégal aux Etats-Unis, Cheikh Niang, il a été question, entre autres, de discuter des domaines d’intervention possibles de Bloomberg Philantropies. M. Bloomberg a salué, en plus, l’initiative du gouvernement sénégalais d’interdiction le tabac dans les lieux publics (projet de loi adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en mars dernier) et de porter un intérêt
Les populations des 55 villages de la nouvelle commune de Fass-Ngom ont rendu un vibrant hommage au chef de l’etat pour l’intérêt particulier qu’il accorde à leur localité en nommant un fils du terroir à la tête du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous).
particulier à soutenir les actions de sensibilisation, auprès des jeunes notamment. Le suivi, signale le communiqué, sera assuré par la ministre de la Santé, Pr Awa Marie Coll Seck qui assumera la mise en place des programmes et poursuivra les discussions à ce sujet pour le bien-être des populations. Source Présidence de la République
NECROLOGIE
Décès de l’ancien député socialiste Kalidou Baila Kénémé (APS) – L’ancien député socialiste Kalidou Baila Kénémé est décédé lundi matin à l’hôpital principal de Dakar, à l’âge de 77 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris de source informée. Le défunt sera inhumé dans son village natal, Dodel, dans le département de Podor (Nord). La prière mortuaire est prévue à la mosquée El Hadj Seydou Nourou Tall à 16 h. Kalidou Baila Kénémé a été député du Parti socialiste de 1998 à 2001. Il a été président de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale. Il fut aussi Secrétaire général de l’Union régionale de Saint-Louis en 2001, conseiller régional de Saint-Louis de 1996 à 2007, militant des mouvements associatifs, notamment dans les milieux de l’émigration en France où il a travaillé et vécu à partir de 1962. Kalidou Baila Kénémé a été secrétaire général de l’Association des travailleurs sénégalais de France en 1966. Il a dirigé beaucoup d’associations de travailleurs affiliés au Parti socialiste du Sénégal de 1972 à 1979. Il fut également président du l’Union pour la solidarité et l’entraide (Use), qui gère le centre de Bopp, de 1989 à 1996.
A cette occasion, les militants et sympathisants de « Benno Bokk Yaakar », venus des quatre coins de cette collectivité locale, ont fait montre d’une mobilisation sans relâche pour réitérer leur engagement indéfectible à poursuivre leur compagnonnage avec le chef de l’Etat en vue de contribuer efficacement à sa réélection en 2017. Ibrahima Diao a rappelé qu’à la veille des élections municipales et départementales, il avait posé un acte hautement salué par les membres de cette coalition, qui consistait à renoncer au poste de maire, malgré sa grande posture politique, en vue de faciliter l’élection de Alioune Sarr à la tête du nouveau conseil municipal de Fass-Ngom. Il a laissé entendre qu’il avait préféré agir de la sorte pour mettre à l’aise la coalition Bby, conformément aux directives et instructions du chef de l’Etat, relatives à la recherche de la paix sociale et du consensus au sein de cette coalition. En présence de son épouse Mme Mariétou Sogue,
élue récemment 1ère secrétaire du conseil départemental de Saint-Louis, Ibrahima Diao, responsable de l’Apr de Fass et mandataire de la coalition « Benno Bokk Yaakar », s’est réjoui du témoignage émouvant de Alioune Sarr, qui vient d’être élu maire de FassNgom. Selon le maire Alioune Sarr, cette nomination réconforte les populations de Fass Ngom et prouve que le chef de l’Etat a été très sensible aux doléances des populations de cette partie de l’arrondissement de Rao. M. Sarr a tenu à magnifier la pertinence des propositions faites dans ce sens, au président de la République, par les ministres Mansour Faye et Mary Teuw Niane. Ce choix, a précisé Mbaye Fall Diop, 1er adjoint au maire, matérialise le vœu du chef de l'État de soutenir l’émergence de Fass-Ngom, qui est aujourd’hui résolument engagée à porter en triomphe le président Macky Sall à l’issue de la prochaine élection présidentielle de 2017. Mbagnick Kharachi DIAGNe
APR GRAND-YOFF
Les sages appellent à la médiation du chef de l’Etat Pour parer aux démons de la division, le comité des sages de l’Apr Grand-Yoff en appelle au chef de l’Etat, Macky Sall. Une invite formulée au terme de la séance extraordinaire tenue, le jeudi dernier, aux fins d’évaluer les dernières élections. Ainsi soutiennent les sages de l’Apr Grand-Yoff, « les démons de la division ont resurgi, bloquant ainsi la cohésion qui devait servir de socle pour la remobilisation ». Le comité de rappeler que les discussions menées jusque-là n’ont rien donné. Il s’y ajoute une « absence de réaction de l’autorité ». C’est pourquoi, pensent
université Cheikh Anta diop
esp École supérieure polytechnique
les sages de l’Apr de Grand Yoff, seul le chef de l’Etat peut rassembler la grande famille à travers « un militantisme agissant ». Toutefois, précisent-ils, cela suppose la prise en compte de « tous les militants à égale valeur, particulièrement Mme Aminata Touré qui a fait preuve d’un leadership inégalable, autant du point de vue matériel que moral ». Enfin le comité des sages en appelle à tous les militants Apr de Grand-Yoff pour qu’ils soutiennent cette démarche « citoyenne et salutaire » pour la survie de leur parti. M. NDONG
MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT
BP : 5585 Dakar-Fann
Av i s d e r e C r u t e M e n t L’École Supérieure Polytechnique recrute pour le compte du Département GESTION, des enseignants dans les domaines suivants : domaine 1 : trois (3) enseignants en comptabilité et finance • Niveau d’études : Doctorat, Master, DEA, DESS ou équivalent dans le domaine de la comptabilité/finance • Expérience significative dans le domaine de l’enseignement et de la recherche • Bonne connaissance de logiciels de gestion (ERP, logiciels de comptabilité, etc.) • Expérience professionnelle dans le domaine et (ou) Diplômes de la filière expertise comptable (DSC, MSTCF, DESCOGEF, etc.) souhaités domaine 2: un (1) enseignant en informatique de Gestion • Niveau d’études : Doctorat, Master, DEA, DESS ou équivalent dans le domaine de l’Informatique de Gestion • Expérience significative dans le domaine de l’enseignement et de la recherche • Expérience professionnelle dans le domaine (et ou Diplôme d’ingénieur / ou équivalent) souhaitée. Les dossiers de candidature (demande manuscrite, curriculum vitae, copies légalisées des diplômes, preuves des informations données dans le CV, extrait de naissance) sont à déposer au secrétariat de Monsieur le directeur de l’esp, au plus tard le 16 aout 2014 à 12H. 09 AOUT 2014
OUVERTURE DE LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAÎCHERS
Le Lundi 11 Aout 2014 Le Conseil Executif des Transports Urbains de Dakar (Cetud) et La Direction des Transports Routiers informent les populations de l’ouverture de la nouvelle Gare routière interurbaine des baux Maraichers Lundi 11 Août 2014, à partir de 05h 00mn. La Cérémonie officielle, prévue à 10 heures, sera présidée par Monsieur Mansour Elimane Kane, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement. Désormais, les voyageurs en partance ou à destination de Dakar devront se rendre à la nouvelle gare routière des Baux maraichers située sur la route de la Roseraie en face du marché central aux poissons de Pikine. Toutes les gares routières interurbaines de la région de Dakar, autorisées ou non, notamment celles de Pompiers de Colobane ainsi que tous les autres points de départs des Autocars dits « Horaires » seront délocalisées à la nouvelle gare routière. Pour s’y rendre, des dessertes urbaines sont assurées par les lignes de Dakar Dem Dikk, de l’Aftu, du Petit Train de Banlieue (Ptb) et des Taxis Avec la nouvelle gare routière des Baux Maraichers voyager redevient un plaisir. 07 AOUT 2014
A CTUAliTes
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LECTURE ET MATHEMATIQUES
Des élèves de l’élémentaire de 15 inspections d’éducation suivent des cours de rattrapage Quinze des 58 Inspections d’éducation et de formation (Ief) que regorge le Sénégal ont entamé, le 7 août dernier, des cours de rattrapage en faveur des élèves de l’élémentaire. Louga a abrité la cérémonie de lancement officiel de ce programme qui entre dans le cadre du Partenariat pour l’amélioration des élèves en lecture et en mathématiques (Palme). Cette phrase sonne comme un leitmotiv chez les experts : le gros problème des élèves se trouve dans la lecture. Si celle-ci est réglée, toutes les autres compétences scolaires vont progresser. C’est fort de ce constat que le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec l’Agence des EtatsUnis pour le développement international (Usaid), a lancé le projet Partenariat pour l’amélioration des élèves en lecture et en mathématiques (Palme). L’objectif est d’améliorer les aptitudes en lecture et en mathématiques pour plus d’un mil-
CADRE DE VIE La conférence régionale sur l’hygiène et l’assainissement prévu en octobre à Dakar Un protocole d’accord pour la tenue de la 4ème conférence régionale sur l’hygiène et l’assainissement a été signé, le 7 août, entre le ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement et le Conseil des ministres africains en charge de l’eau (Amcow). Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a invité le comité d’organisation à bien travailler pour relever le défi d’un bon déroulement d’ «AfricaSan ». C’était lors de la signature du protocole d’accords sur la tenue de la 4ème conférence régionale sur l’hygiène et l’assainissement. Cette conférence réunira à Dakar, du 8 au 10 octobre 2014, les ministres africains en charge de l’Eau (Amcow). Elle porte sur le thème : « Assainissement pour tous en Afrique à l’horizon 2030 ». Selon Mansour Faye, ces trois jours d’échanges seront mis à profit pour rendre compte de l’état d’exécution des engagements, notamment ceux relatifs à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) du soussecteur de l’assainissement des pays africains. « Cette conférence sera l’occasion de stimuler la volonté politique des pays africains, de renforcer le plaidoyer auprès des décideurs en faveur d’une élévation du sous-secteur au rang des priorités et d’examiner les possibilités d’accroître les ressources financières allouées au sous-secteur pour augmenter le volume des investissements post-Omd », a-t-il indiqué. Le secrétaire exécutif de l’Amcow, Bai Mass Tall, a rappelé l’objectif global d’AfricaSan 4. Il consiste, selon lui, à aider les pays africains à réaliser l’accès universel à l’assainissement et à l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène, améliorer la gestion des services dans l’ensemble de la chaîne de valeur et éliminer la défécation à l’air libre. « La dernière mise à jour du programme de suivi conjoint Omd/Unicef a montré que 644 millions de personnes en Afrique sub-saharienne n’ont pas encore accès à un assainissement amélioré. C’est tout l’intérêt d’AfricaSan qui est une initiative de l’Amcow. Elle promeut des priorités politiques de l’assainissement en créant une dynamique pour faire face à cette épidémie causée par une mauvaise hygiène », a déclaré M. Tall. Tata SANe
lion d’élèves du cycle d’enseignement primaire au Sénégal. Les cours de rattrapage, volet essentiel de ce programme, ont démarré, le 7 août dernier, dans 15 Inspections d’éducation et de formation (Ief). C’est Louga qui a abrité la cérémonie de lancement officiel des activités en présence des élus locaux, des autorités administratives et académiques, des parents ainsi que des membres de la société civile. Il s’agit, à travers ces cours, de créer un cadre au sein duquel les enfants en difficultés scolaires, surtout en lecture, trouvent des solutions spéci-
fiques à leurs problèmes. « Nous voulons lutter contre une école exclusive en plaçant l’enfant au centre du système scolaire grâce à une adaptation des stratégies aux besoins et capacités du sujet apprenant », a expliqué l’inspecteur Serigne Ndiaye, membre de l’équipe technique nationale du Palme. Le crédo de ces cours, a-t-il précisé, est d’inhiber les rapports négatifs à l’apprentissage chez les élèves en construisant une identité d’élève efficace grâce à une pédagogie de la réussite par le soutien scolaire. « La réalisation de ces objectifs nécessite des interventions pédagogiques de caractères thérapeutiques pour aider les élèves à surmonter les obstacles auxquels ils se heurtent. La stratégie vise à amener les apprenants à avoir des expériences scolaires positives qui leur permet-
tent de reprendre confiance », a martelé M. Ndiaye, soulignant que l’approche communautaire du projet Palme est aussi une manière de redonner à la communauté sa place dans le système scolaire. Présidant cette cérémonie de lancement, le préfet de Louga, Omar Diallo, a invité la communauté scolaire à s’approprier le projet Palme. « L’ief de Louga a été choisie pour lancer le programme. Nous devons mériter cette confiance en se mobilisant, à tous les niveaux, pour sa réussite », a-t-il soutenu tout en invitant les encadreurs et autres animateurs du projet à la vigilance. M. Diallo a aussi prôné « une bonne gestion pédagogique » du projet par les enseignants. « Il faut être prudent pour ne pas faire penser que ces cours sont organisés pour les élèves cancres. Cela risquerait de les démotiver et plomber
la réussite du projet », a-t-il relevé. Alioune Badara Fall, au nom des parents d’élèves et des conseils de quartiers de Louga, a abondé dans le même sens. Il s’est félicité du choix porté sur Louga pour lancer cette activité mais a surtout souhaité que ce projet Palme soit élargi aux enseignants qui, a-t-il dit, ont besoin, au même titre que les élèves, d’êtres « renforcés » par des cours de recyclage. « La maîtrise de la langue française par les élèves passera nécessairement par des enseignants bien formés. Si le niveau des élèves est aujourd’hui bas, c’est parce que des enseignants n’ont pas été à la hauteur de leur tâche », a-t-il lâché. M. Fall parle en fin connaisseur pour avoir totalisé 36 ans au service du système. 25 ans dans les salles de classes et 11 ans comme directeur d’école. Abdoulaye DIALLO
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REMISE DE DON
La Fondation Sonatel offre 5 ambulances médicalisées au ministère de la Santé 5 ambulances médicalisées ont été remises, hier, au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le don est de la Fondation Sonatel. elles seront acheminées dans 5 différents districts sanitaires. La Fondation Sonatel a procédé, hier, à la remise symbolique de 5 ambulances médicalisées à différentes structures de santé du Sénégal. Elles seront acheminées dans les districts sanitaires de Podor, Koki, Birkilane, Médina Yoro Foulah et au niveau du poste de santé d’Agnam Liboudé. Un bus de transport destiné aux élèves en situation de handicap, pensionnaires du Centre Talibou Dabo de Grand Yoff a été également remis. Ce don vient s’ajouter aux quatre bus déjà offerts par la Fondation Sonatel à des centres accueillant des enfants souffrant de handicap. Dans son discours, Alioune Ndiaye, directeur général de la Sonatel, par ailleurs président du Conseil de la Fondation Sonatel rappelle que ces ambulances médicalisées sont destinés à « soulager les souffrances des malades ». Aussi, la Fondation Sonatel s’est-elle résolument inscrite dans une logique
d’amélioration des conditions d’évacuation et de prise en charge en amont des malades. Ce don porte à 27 le nombre d’ambulances médicalisées remises par la Fondation Sonatel à différentes structures sanitaires du Sénégal, depuis sa création, il y a de cela douze ans. La cérémonie de remise symbolique a enregistré la présence du Pr. Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale. Elle s’est réjouie « de l’acte hautement symbolique » que vient encore une fois de poser la Fondation Sonatel. Elle n’a pas manqué de rappeler que cette dernière s’est depuis longtemps inscrite dans des actions de solidarité de haute portée pour le soulagement des populations. Elle s’est d’autant plus réjouie de cette action d’entraide qu’elle concerne « plusieurs localités du Sénégal où la demande qui revient le plus est de se voir doter d’une ambulance ». Oumar BA
ECOVILLAGES Des kits solaires augmentent les revenus des exploitants maraîchers De Noto Gouy Diama
PROJET D’APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES REGIONS DE LOUGA, MATAM ET KAFFRINE (pAsA/Lou-MA-KAF)
pubLiCAtion d’Attribution provisoire de MArCHÉ titre du marché: réalisation de 3 nouveaux forages pastoraux (fonçage) et réhabilitation (régénération) de 4 forages existants dans les régions de Louga et de Matam 1. référence de publication : Avis d'appel d'offres N°T_032/2014/PASA 2. date de publication de l’avis d’appel d’offres : Soleil n°13147 du 15/03/2014 3. Montant de l’offre retenue Lot1 : 155 425 000 F CFA HT/HD soit 183 401 500 F CFA TTC Lot2 : 22 752 000 F CFA HT/HD soit 26 847 360 F CFA TTC 4. nombre d’offres reçues et identité des candidats
Lot1
soumissionnaires
Lot2 soumissionnaires
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ASCON
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ASCON SARL
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SENTER
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SENTEER
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TCHILMA BUILDING
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TCHILMA BUILDING SUARL
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HENAN CHINE
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GROUPEMENT EQUIP PLUS & SILOE
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Groupement EQUIP PLUS & SILOE
7. nom et adresse de l’attributaire Lot1 : SENTER, rue Dodds angle Lamine GUEYE, Dakar Lot2 : ASCON SARL, Diamalaye Cité Djily Mbaye- 425bis, App. 04 délai d’exécution : Six (06) mois pour lot1 et deux (02) mois pour lot2 La publication du présent avis est effectué en application des dispositions de l’article 83, alinéa 3 Code des marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de Unité de Gestion du PASA en vertu de l’article 88 du Code marchés publics, puis d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’ARMP en vertu de l’article 89 dudit code.
12 AOUT 2014
Le CoordonnAteur nAtionAL dr Mouhamadou Moustapha diAW
L’Agence nationale des éco-villages (Anev) et l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) ont visité, avanthier, deux sites d’expérimentation du Projet d’appui au développement rural et durable dans la commune de Noto Gouy Diama, région de Thiès. Dans cette localité, la solution d’une énergie alternative à travers le biodigesteur et la pompe solaire a permis de changer le quotidien des populations. Commune de Noto Gouy Diama, zone à forte potentialité maraîchère, dans la région de Thiès, à mi-chemin entre Kayar et Tivaouane en empruntant la route des Niayes nouvellement réfectionnée. Des étendues de manguiers bordent la route des deux côtés. Ici, l’activité maraîchère est dense et occupe une bonne partie des 30.000 âmes qui s’y réveillent. C’est fort opportunément donc que cette zone a été choisie pour le démarrage du projet éco-villages de la Jica. Lequel veut promouvoir le développement rural et durable par l’harmonisation de l’écologie et de l’économie dans les régions de Thiès, Fatick et Louga. Les responsables de ce projet, qui couvre la période 2012-2016, en compagnie de ceux de l’Agence nationale des éco-villages, s’y sont rendus pour visiter deux sites où sont expérimentées la technologie du biogaz et celle de la pompe solaire. Dans le village de Keur Mbir Ndao, à quelques trois kilomètres des habitations, les champs s’étendent à perte de vue. En cette période, c’est la culture du chou qui est privilégié. Au milieu de ce périmètre de verdure, un kit solaire attire l’attention. C’est l’une des pompes solaires mise en place par le projet de la Jica. Reliée à un profond puits par des tuyaux, elle alimente un bassin installé à côté. Elle a été dimensionnée pour un débit de 30 m3/jour modulable jusqu’à 80 m3/jour. Les jardiniers n’ont plus qu’à puiser pour l’arrosage sans trop se fatiguer. De l’avis des bénéficiaires au nombre de dix, cette technologie a amélioré leurs revenus en se substituant à la lourde charge que représente le gasoil dans les exploitations. Par exemple,
avant le projet, un exploitant maraîcher dépensait, chaque année, en moyenne, 576.000 FCfa en carburant. Après son installation, il ne débourse que 144.000, soit un bénéfice de 432.000 FCfa. Pour les revenus annuels, ils sont passés de 2.400.000 FCfa en moyenne à 7.200.000 FCfa, soit un surplus de 5.232.000 FCfa. De même, les superficies emblavées après la mise en place de cette technologie sont passées, par endroit, de 0,4 ha à 1,2 ha. Revenus des exploitants améliorés « Ces kits solaires offrent une solution alternative à la lourde charge que représente l’achat du gasoil dans les comptes d’exploitation de ces maraîchers. Mais puisque les moyens du projet ne permettent pas de couvrir l’ensemble des membres des groupements avec lesquels nous travaillons, nous avons mis à leur disposition une subvention gérée sous forme de crédit revolving qui a permis l’acquisition de ces équipements remboursés sur trois ans. Ce qui permettra d’en financer d’autres », a expliqué le commandant Mame Mory Diagne, point focal du projet éco-villages/Jica. Il a ajouté que les remboursements sont en train de se faire correctement et que d’ici la fin de l’année, d’autres producteurs pourraient bénéficier de ces kits. Le représentant-résident adjoint de la Jica, Sunazaki Kohji, a salué l’harmonisation et la coordination notée dans la mise en œuvre des activités du projet tout en assurant que le gouvernement japonais entend poursuivre la promotion de l’approche d’un développement rural et durable. elhadji Ibrahima ThIAM
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FIEVRE EBOLA
Le dispositif de prévention renforcé Le Sénégal renforce son dispositif d’alerte, de contrôle et de prévention du virus ebola. Mais, il n’envisage pas de fermer ses frontières avec la Guinée. C’est ce qui ressort d’une réunion interministérielle présidée, hier, par le Premier ministre.
Le Premier ministre, Mahammad Dionne (au fond) présidant le Conseil interministériel sur l’épidémie de la fièvre hémoragique du virus Ebola.
Le Premier ministre Mahammed Dionne a présidé, hier, à Dakar une réunion interministérielle sur l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola. A l’issue de la rencontre, le ministre de la Santé et de l’Action
sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck, s’est entretenu avec la presse. Mme Seck a réaffirmé qu’au aucun cas du virus Ebola n’est enregistré au Sénégal. Elle a aussi annoncé que la fermeture des frontières terrestres
avec la Guinée n’est pas encore envisageable. « Ce n'est pas encore dans nos prévisions dans la mesure où le cas de Matam est édifiant. Si on ferme les frontières avec la Guinée, le suspect peut quitter la Guinée et venir par le Mali ou même la Mauritanie », a-t-elle expliqué, soulignant que la fermeture des frontières n’est pas la solution. « Par contre, la fermeture de ces frontières dès l’apparition de l’épidémie a été une décision sage, parce que cela nous a permis d’observer l’épidémie qui faisait sa remontée vers la capitale guinéenne et se diriger certainement vers le Sénégal, alors que nous nous préparions à accueillir les pèlerins pour le Dakka de Médina Gounass », a soutenu le ministre de la Santé. Le Pr. Seck a rappelé que maintenant l’épidémie concerne plus le Sud de la Guinée. « Mais, cela ne veut pas dire que nous n'allons jamais fermer les frontières. Pour le moment, cela n’est pas à l’ordre du jour. Cependant, nous restons vigilants », a-t-elle lancé.
La presse invitée à bien informer les populations Le Pr. Awa Marie Coll Seck a invité la presse à livrer au public une information juste et vraie, surtout en ce qui concerne la fièvre hémorragique à virus Ebola. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a demandé aux médias d’éviter les rumeurs qui ne sont pas fondées du fait qu’il y a quelque part un malade. « Tous les patients ne doivent pas être considérés comme des malades qui ont la fièvre à virus Ebola »,
a indiqué Mme le ministre qui a ajouté que « la maladie d’Ebola est suffisamment grave pour ne pas que l’on s’amuse à créer des rumeurs qui angoissent les populations et créer la panique dans les familles ». Elle a promis que le département de la Santé donnera, de manière transparente, toutes les informations concernant cette épidémie. « Si un cas est confirmé e. KALY la presse sera informée ».
Le ministère de la Justice dément le quotidien « La Tribune » « Dans son édition du lundi 11 août 2014, le quotidien La Tribune a titré à sa Une : «Alerte : 5 cas d’Ebola au Sénégal ». Cette information est totalement fausse », liton dans un communiqué du ministère de la Justice parvenu à la rédaction. « La fausse information diffusée par « La Tribune », sans toute la rigueur professionnelle re-
quise, peut avoir des répercussions gravissimes », déplore le ministère de la Justice. Pis, elle peut mettre le Sénégal en quarantaine de la part de la communauté internationale et porter d’énormes préjudices aux Sénégalais qui veulent voyager. Le communiqué de rappeler qu’en ces temps où cette maladie suscite émoi et met en alerte la com-
munauté internationale, il est important que les informations dans ce domaine soient diffusées avec responsabilité. La publication de fausses informations est passible de sanctions pénales. Par conséquent, le Procureur de la République décide de donner une suite judiciaire à cette affaire. e. KALY
Le directeur de publication du journal en garde à vue Convoqué à la Division des investigations criminelles (Dic), selon Sn Tv, la chaîne de télévision du même groupe, le directeur de publication du quotidien La Tribune, Felix Nzalé, d’après le site Seneweb.com, a été placé en garde à vue au commissariat du port. Dans la soirée, le Secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye, revenant sur les rumeurs de
5 cas d’Ebola sur la Rts, a indiqué que cette information n’est pas fondée. D’ailleurs, a-t-il ajouté une telle information a semé la peur dans certains cercles diplomatiques du fait de sa gravité. C’est pourquoi, il a appelé tous les journalistes à une « franche collaboration ». Car selon lui, « cette question relève de la sécurité nationale ». (avec Seneweb)
RUMEURS SUR DES CAS DE VIRUS EBOLA Les mesures préventives mises en place depuis l’apparition de la fièvre hémorragique à virus ebola sont efficaces et le gouvernement du Sénégal compte renforcer le dispositif. Seulement, le secrétaire d’etat à la communication Yakham Mbaye estime que cette question relève de notre sécurité nationale. pays, impliquant les ministères de la Santé et de la Prévention, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Tourisme et des Transports aériens. Il souhaite ainsi que le Sénégal soit préservé à jamais de cette maladie (tout comme les autres pays), car des cas avérés peuvent avoir des conséquences néfastes sur la préparation du 15ème Sommet de la Francophonie, provoquer l’interdiction des Sénégalais à faire leur Hajj et à se rendre aux Lieux Saints de la Chrétienté. «Même les investissements peuvent en pâtir », assure Yakham. Heureusement, a-til ajouté, « tous les deux cas suspects qui étaient signalés à Matam et à l’hô-
un malade, c'est en ce moment que les équipes médicales partent en vedette jusqu'au bateau. Donc, il n'y a personne qui arrive au Sénégal dans des conditions suspectes », a assuré le ministre de la Santé et de l'Action sociale. Néanmoins, Awa Marie Coll Seck a demandé aux Sénégalais d’éviter de se rendre dans les pays où il y a l’épidémie comme la Guinée, le Liberia, la Sierra-Leone et le Nigeria. Le ministre de la Santé a appelé au respect des règles d’hygiène qui sont un moyen efficace de prévention du virus Ebola. eugène KALY
SELON LE MINISTERE DU TOURISME ET DES TRANSPORTS AERIENS
Un dispositif avancé est positionné autour des zones frontalières Depuis le début de l’année 2014, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui sévit dans quelques zones localisées de l’Afrique de l’Ouest, pousse les autorités à prendre un ensemble de mesures. Au Sénégal, certes, « aucun cas de cette maladie n’a été, à ce jour, enregistré. Mais malgré cette absence de prévalence, un dispositif avancé de prévention est positionné autour des zones frontalières (terrestres, ports et aéroports) », informe un communiqué du ministère du Tourisme et des Transports aériens. A cet effet, à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, c’est un dispositif multidisciplinaire (autorités sanitaires, administratives et sécuritaires) qui est en place pour « un ciblage et un filtrage, avec les moyens requis, de tous les passagers en provenance des zones à risque ». Les acteurs concernés relevant du département du Tourisme et des Transports aériens, participent activement aux opérations de prévention. Aussi, les autorités de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) et de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads), effectuent, régulièrement, « des actions de sensibilisa-
tion » à l’endroit de tous les autres acteurs de la plateforme aéroportuaire de Dakar. Le communiqué précise que « tous les cas présentés comme suspects se sont révélés négatifs après les tests de laboratoire effectués par l’Institut Pasteur de Dakar ». Avec « zéro cas enregistré », le ministère du Tourisme et des Transports aériens informe, dès lors, ses partenaires privés notamment les tour-operators et les potentiels visiteurs de notre pays, que la maladie Ebola n’est pas présente sur notre territoire national. Mieux, les actions découlant du bouclier préventif mis en place par l’Etat du Sénégal, depuis l’apparition du virus dans la sous-région ouest-africaine en février 2014, sont appliquées « avec toute la rigueur requise ». Une parfaite coordination de ce dispositif est assurée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mme Awa Marie Coll Seck, Professeur de Médecine, ancienne chef de service des maladies infectieuses de Chu et spécialiste mondialement réputée dans la prévention des épidémies. D. MANe
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi Ministère de la Santé et de l’Action Sociale direction des infrastructures, des equipements et de la Maintenance Agence Française de développement projet d'Appui à la santé de la Mère et de l'enfant (pAsMe) Convention : n° AFD 1366 01 H DU 14 MAI 2013
Avis d’attribution provisoire de marché
Yakham Mbaye : « Cette question relève de la sécurité nationale »
Le secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye est revenu, hier, sur les mesures prises par le gouvernement pour prévenir la fièvre hémorragique Ebola. Il a rappelé que les services du ministère de la Santé et de la Prévention ont pris les devants, dès que les premiers cas ont été révélés dans les pays limitrophes tels la Guinée, la Sierra-Leone et le Liberia. « Les mesures préventives prises ont d’ailleurs prouvé leur efficacité, puisqu’aucun cas avéré n’a été confirmé jusquelà », a rappelé Yakham Mbaye aux confrères de la Rts. Il signale que l’évolution de cette maladie est suivie de très près par les hautes autorités du
Le ministre de la Santé a affirmé, dans la même lancée, que les contrôles systématiques des avions et bateaux en provenance des pays touchés par l’épidémie à destination de Dakar seront renforcés. Mme Seck a signalé que dans les aéroports du Sénégal, il y a des contrôles avant même que l'avion n'atterrisse à Dakar. Le commandant de bord est tenu de faire le point en donnant des informations concernant l’état de santé des passagers se trouvant dans l’avion. Quant aux bateaux, ils sont arraisonnés loin pour être inspectés. « S'il y a des cas suspects ou
pour la fourniture de moyens logistiques aux services du Ministère de la santé et de l’Action sociale Aoo n° 01-14_ véh/pAsMe/dieM/AFd/budGet AFd référence de publication : « le soleil» N° 13167 1. date de publication : mardi 15 avril 2014. 2. offre reçue : 01 - CF AO Sénégal 3. nom et identité du titulaire : CFAO Sénégal Adresse : Km 2,5 bd du centenaire de la commune de Dakar BP : 2631 4. Montant de l'offre retenue: quatre vingt seize millions (96.000.000) F CFA HT/HD
pital Fann sont négatifs ». Enfin, Yakham Mbaye soutient qu’une forte délégation gouvernementale va se rendre ce matin à Matam, afin de rassurer les populations. Maguette NDONG
La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics. LA DIRECTRICE AWA ndiAYe diouF 12 AOUT 2014
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LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014
APPUI BUDGETAIRE
PLANIFICATION ENERGETIQUE DANS L’ESPACE CEDEAO
L’Union européenne octroie 8,5 milliards de FCfa au Sénégal
Des spécialistes échangent sur les meilleurs systèmes
L'Union européenne (Ue), dans son appui budgétaire sectoriel au développement durable (environnement), a décaissé, en ce début du mois d'août 2014, un montant de 8,5 milliards de FCfa sous forme de don transféré au Trésor public. Ce décaissement, selon un communiqué de l’Ue, permet de mieux coller aux besoins de trésorerie de l'etat. Cet appui se base sur les progrès enregistrés dans le maintien d'une politique de stabilité macroéconomique et dans la mise en œuvre de la réforme des finances publiques, ainsi que sur la bonne exécution de la stratégie environnementale du gouvernement sénégalais. Les objectifs de stabilité macroéconomique notamment en déficit budgétaire ont été atteints, comme en atteste le rapport de la septième revue du Fonds monétaire international (Fmi) dans l'Instrument de soutien à la politique économique (Ispe), indique l’Ue dans son communiqué. Elle a aussi relevé que des progrès notables constatés dans la gestion des finances publiques malgré des lenteurs concernant l'achèvement de la réforme de la Cour des comptes par l'adoption du projet de loi organique sur le statut des magistrats de
la Cour des Comptes. L’Ue souligne qu’au titre des avancées, on note la signature de contrats de performance avec les cinq plus grosses agences de l'Etat, la mise en place effective du Numéro d'identification des entreprises et Associations (Ninea) par la Douane, l'adoption de la loi portant sur la déclaration de patrimoine et la mise en place du Fichier unifié des données du personnel de l’Etat (Fudpe). A signaler que l'utilisation effective du Fudpe fait ressortir une volonté politique de meilleure gestion de la masse salariale comme un des piliers du renouveau de la fonction publique. Le Fichier unifié permettra également une meilleure prévision des dépenses de personnels. S'agissant de la transparence budgétaire, les progrès satisfaisants constatés lors du décaissement de
DEVELOPPEMENT AGRICOLE
Articulation des besoins en formation aux politiques agricoles Articuler les besoins en formation aux politiques agricoles. Tel est le souhait exprimé, hier, par le ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Ce dernier estime que la réalisation d’une telle politique permettra de mieux coller à la première priorité de développement économique et sociale de l’etat qu’est l’agriculture.
décembre 2013 ont été maintenus en 2014 avec notamment les publications de la loi des finances rectificatives 2014, des lois de règlement votées et du projet de loi de règlement 2012 et des rapports trimestriels d'exécution du budget ainsi que du budget citoyen de 2014. Concernant la mise en œuvre de la politique environnementale, des progrès ont été également notés, indique l’Ue. Ainsi, dans le domaine de la lutte contre les feux de brousse, un nouveau système basé sur des images satellitaires permet d'isoler, à chaque campagne, les superficies de feux "contrôlés" des feux "incontrôlés". Le plan d'action forestier qui a été révisé pour la première fois depuis sa validation, il y a dix ans, contient désormais une analyse sur le lien entre les actions de lutte contre les feux de brousse et la diminution de la perte de la biomasse. Il prend également en compte la question de la plantation et la réhabilitation des mangroves. A en croire le communiqué de l’Union européenne, les plans de gestion des deux aires marines protégées de Gandioul et Sangomar créées en 2012, ont, chacune, été dotée d'un plan de gestion identifié de façon participative. Suite à l'audit du système de contrôle interne et du système de passation des marchés du ministère de l'Environnement et du Développement durable, un plan d'action pour la mise en œuvre des recommandations de l'audit a été établi. A. DIAW
Un atelier de renforcement de capacités sur l’utilisation du Système d’information géographique (Sig) appliqué au secteur de l’énergie s’est ouvert, hier, à Dakar. A l’initiative du Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétiques de la Cedeao (Cereec), cette rencontre a réuni des participants venus de différents pays de la sous-région Le développement du secteur énergétique en Afrique de l’Ouest bute sur quelques écueils qui ont pour noms : piètre qualité générale des données et des informations sur les systèmes énergétiques, absence de normes, faible niveau de connaissance ainsi que le faible niveau de développement technologique en termes de gestion de ressources géospatiales. Et puis, l’existence de différents systèmes, de cartes, de sources de données, de stratégies et formats de collecte de données dans les différents pays n’arrangent notamment pas la planification. Face à cette situation, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétiques de la Cedeao (Cereec), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) a lancé, en octobre 2012, l’Observatoire de la Cedeao pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (Ecowrex). Son but est de permettre, à travers l’utilisation d’un Système d’information géographique (Sig), d’évaluer les ressources énergétiques et de planifier où et quand les technologies énergétiques spécifiques peuvent être déployées. Dans la mise en œuvre de ce projet, un atelier régional de formation de deux jours s’est ouvert, hier, à Dakar. Il vise, selon le secrétaire exécutif du Cereec, Nicolas Bugatti, « à offrir aux principaux spécialistes en planification énergétique, en statistiques et en sys-
tèmes de collecte de données de divers ministères nationaux, l’occasion de partager les meilleures pratiques visant à améliorer leurs habilités de collecte de données et de métadonnées spatiales ». Il a rappelé toute l’importance du Système d’information géographique dans les activités de planification énergétique notamment dans l’électrification rurale. Cet outil est d’une telle importance que l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) n’hésite pas à l’utiliser dans la planification de ses infrastructures, dans la gestion de son service en milieu rural et pour les besoins de son planning de suivi-évaluation. Selon Ousmane Fall Sarr, directeur des études et de la planification de l’Aser, l’Agence a reçu mandat du gouvernement de développer l’accès à l’électricité au niveau national et de façon équilibrée avec un taux assez homogène d’au moins 30 % par département. « Il faut avoir la situation de référence dans chaque département et essayer de voir, par rapport à la mise en œuvre des différents programmes, comment ajuster les taux d’électrification pour atteindre les objectifs qui nous ont été fixés par le gouvernement. L’évaluation qui a été faite en fin 2013 montre un taux d’électrification de 26 %. Il y a une nécessité de suivre tout cela dans le temps et dans l’espace et pour ce faire, nous avons besoin d’outils comme le Sig », a ajouté M. Sarr. elhadji Ibrahima ThIAM
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple-Un But-Une Foi
Ministère de la santé et de l’Action sociale direction des infrastructures, des equipements et de la Maintenance
Avis d’Attribution provisoire de MArCHÉ pour la fourniture d’ambulances médicalisées destinées aux structures sanitaires du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale AOO N° 05-14_Ambulances Médicalisées/MSAS/DAGE/DIEM/BCI ETAT 2014 référence de publication : « le soleil » N° 13174 Organisée grâce à un appui financier du Fonds national de recherches agricoles et agro-alimentaires (Fnraa), la journée scientifique du Système national de recherches agrosylvopastorales (Snrasp), a été une occasion pour les différents acteurs d’échanger hier sur les enjeux de la recherche par rapport au développement de l’agriculture au Sénégal. En effet, il a été beaucoup question, durant cette rencontre, de la sempiternelle équation de la génération des connaissances et des technologies appropriées pour booster le système agrosylvopastorale du Sénégal. Selon nombre d’acteurs, celuici souffre encore de l’inadéquation des besoins en formation par rapport aux politiques agricoles initiées jusque-là par l’Etat. Pour inverser cette tendance, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, venu présider la rencontre, a préconisé
l’articulation des besoins en formation aux politiques agricoles. Il estime que c’est la démarche à adopter pour atteindre les objectifs fixés pour l’autosuffisance alimentaire d’ici à l’horizon 2017. Abordant dans le même sens que le ministre, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, le Dr Ndongo Seck, pense qu’il est temps d’arriver à un système où la recherche agricole est pilotée par la demande exprimée par l’ensemble des utilisateurs. Le Dr seck a profité de l’occasion pour plaider une meilleure intégration des bonnes pratiques et des technologies nouvelles dans les systèmes de production. Les acteurs n’ont pas manqué de se réjouir des acquis engrangés par le Fnraa comme le décloisonnement des institutions de recherche et des équipes de chercheurs tout en prenant en compte les organisations de producteurs. Seydou Prosper SADIO
1. date de publication : jeudi 25 avril 2014. 2. offres reçues : 05 • ACD • Carrefour médical • Sénégalaise de l’Automobile
• Fermon • CFAO Sénégal
3. nom, adresse de l’attributaire provisoire et montant de l’offre retenue N° et intitulé du lot Lot 1 : (10) Ambulances Médicalisées 4x4 station Wagon
Attributaire provisoire
Montant en FCFA HT/HD
ACd
327 512 150
Adresse 39, avenue Lamine GueYe dakar sénégal
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics. LA direCtriCe AWA ndiAYe diouF 07 DEC 2013
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PRODUITS A BASE D’ARACHIDE ET DE MAIS
EXPLOITATION MINIERE
Le taux d’aflatoxine a baissé de plus de 90 % au Sénégal, selon un expert
Le Trésor a reçu 11,2 milliards de FCfa de Teranga gold en 2013
Grâce a un champignon conçu par la direction de la protection des végétaux (Dpv) en collaboration avec l’université d’Arizona et l’institut international d’agriculture du Nigéria, le taux d’aflatoxine, dans les graines d’arachides et de maïs, a baissé de plus de 90 %. Cette révélation a été faite, hier, par le Docteur Amadou Lamine Senghor, chef du laboratoire de phytopathologie de la Dpv, lors d’un atelier régional sur le Partenariat pour la lutte contre l’aflatoxine en Afrique (Paca). Nuisible aussi bien chez l'homme que chez l'animal et possédant un pouvoir cancérigène élevé, l’aflatoxine n’en constitue pas moins une barrière dans les transactions commerciales entre les producteurs africains et le marché international compte tenu des exigences sanitaires et phytosanitaires à satisfaire. A titre illustratif, selon Kefilwé Moalosi du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (Pddaa) du Nepad, le continent africain perd, chaque année, près de 2 milliards de dollars américains du fait de la contamination de l’aflatoxine. Pour le cas spécifique du Sénégal, les exportations des produits à base d’arachide vers l’Union européenne, en particulier, ont souffert de ce fléau. De 80 % des exportations du Sénégal à un certain moment, cette exportation, selon Amadou Lamine Senghor de la Direction de la protection des végétaux (Dpv) a été
anéantie presque à zéro depuis que l’Union européenne a édicté certaines règles concernant l’aflatoxine. Cependant, l’espoir est permis de voir cette tendance néfaste pour l’économie sénégalaise s’inverser. En effet, selon le directeur du laboratoire de phytopathologie de la Dpv, depuis quatre ans, en collaboration avec l’université d’Arizona aux Etats-Unis, et l’institut international d’agriculture tropical du Nigeria, on a commencé à tester un produit naturel constitué d’un champignon bénéfique de la même espèce du champignon qui produit l’aflatoxine. Et les résultats obtenus sont plus que probants. « Une fois ce champignon répandu dans les champs d’arachides et de maïs, il est capable de contrer le champignon nocif qui secrète l’aflatoxine. Ce même champignon est capable d’accompagner les graines d’arachide jusque dans les magasins de stockage. Et les résultats obtenus
sont satisfaisants puisqu’ils vont jusqu’à plus de 90 % de réduction dans les champs et dans les magasins de stockage. C’est une bouffée d’oxygène pour le Sénégal », a indiqué le Dr Senghor. Le phytopathologiste prenait part, hier, à l’atelier d’information et d’engagement sur la mise en œuvre des activités des pays pilotes dans le cadre du Partenariat pour la lutte contre l’aflatoxine en Afrique ». Le Sénégal a eu le privilège de faire partie des cinq pays pilotes retenus pour le déroulement des activités du Paca. Ce programme qui met l’accent sur la vulgarisation des méthodes de gestion et de contrôle des impacts de l’aflatoxine sur la santé, l’agriculture et le commerce en Afrique, a été mis en place par la Commission de l’Union africaine lors de 7ème Conférence sur la plateforme de partenariat pour le développement d’une agriculture globale en Afrique (Caadp) en mars 2011. Présidant cet atelier, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Lamine Lô a assuré que la tutelle prendra toutes les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre des recommandations qui sortiront de cette rencontre de deux jours. elhadji Ibrahima ThIAM
REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
presidenCe de LA repubLiQue secrétariat Général AGENCE DE GESTION DU PATRIMOINE BATI DE L'ETAT
Contrairement à ce qui a été annoncé à la Une de notre édition d’hier, les 73 milliards de FCfa ont été versés dans l’économie nationale et non dans le Trésor public, comme mis dans le titre à la page « Economie » du journal. En réalité, selon les chiffres avancés par les responsables de la société, c’est une enveloppe de 11,2 milliards de FCfa qui a été effectivement versés durant cette année au Trésor public en termes de redevances et impôts. Les 73 milliards de FCfa sont répartis comme suit : Salaires locaux
2,122 milliards FCfa
Redevances et impôts versés à l’etat
11,2 milliards FCfa contre 8,9 milliards de FCfa en 2013
Achats locaux
59,8 FCfa
Contribution au bénéfice des communautés
405 millions FCfa Total : 73 milliards de FCfa
Le Soleil présente ses excuses aux intéressés et à ses lecteurs.
L’Etat va distribuer des vivres dans le monde rural
La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), en liaison avec les partenaires techniques et financiers, va, à partir de demain 13 août 2014, à Ross Béthio (région de Saint Louis), fournir du riz aux magasins du Commissariat à la sécurité alimentaire (Csa). Selon un communiqué de la Dgpsn, ce riz sera distribué aux populations en situation d’insécurité alimentaire. Cette action constitue une réponse de l’Etat face à l’insécurité alimentaire que connaît le monde rural. En effet, indique la Dgpsn, l’Etat du Sénégal a
mis en place un plan de réponses aux difficultés du monde rural, dont la première phase a commencé depuis le mois de juin 2014 par la mise à disposition de vivres ou de transfert d’argent dans les régions de Ziguinchor, Matam, Tamba, Kédougou et Louga. La seconde phase de ce plan de réponses a démarré avec le transfert d’importants stocks de riz dans les magasins du Csa en vue de leur distribution imminente par les commissions créées à cet effet, par arrêté des gouverneurs de région. A. MBODJ
Avis d’Attribution deFinitive dénomination du marché : APPEL D’OFFRES POUR LES SERVICES D’ASSURANCE MALADIE POUR LE PERSONNEL DE L’AGENCE DE GESTION DU PATRIMOINE BATI DE L’ETAT (AGPBE) identification du marché : N° 02/2014 référence de la publication : QUOTIDIEN LESOLEIL N°13157 DU MERCREDI 02 AVRIL 2014 Montant de l’offre retenue : 45.033.660 F.CFA TTC
Financement : Banque Mondiale Accord de financement N°A 5145 SN Projet N° 125565
Avis d’Appel d’offres national AON/SENELEC/PASE/N°18/2014
Le marché est attribué pour un montant de : N°
projet d’Appui au secteur de l’electricité (pAse)
Acquisition de 23 véhicules pick-up 4x4
Nom de l’Entreprise retenue
Montant F.CFA TTC
SAHAM ASSURANCEA
45.033.660
nombre d’offres reçues et identité des candidats : 02 nom et Adresse de l’attributaire provisoire : SAHAM ASSURANCE AVENUE DE LA REPUBLIQUE DAKAR
Senelec porte à l’attention des candidats potentiels que le dépôt des offres initialement prévu le 11 Septembre est fixé au Mercredi 10 septembre 2014.
délai d’exécution : le délai d’exécution est de 12 mois Le présent avis d’attribution définitive qui fait suite à la notification de l’attribution provisoire qui a été publiée dans le Quotidien Le Soleil du 16 Juillet 2014 a pour but de vous notifier que votre offre en date du 02 Mai 2014 pour l’AO citée en objet pour le montant du marché de Quarante Cinq Millions Trente Trois Mille Six Cent Soixante (45 033 660) FCFA TTC, a fait l’objet de la décision d’attribution définitive par l’AGPBE. 12 AOUT 2014
Le directeur Général
L’heure et le lieu de dépôt des offres restent inchangés. Le directeur Général 12 AOÛT 2014
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LA GARE DES BAUX MARAICHERS OUVERTE HIER
Un nouveau départ vers la modernisation du système des transports Malgré les nombreux dysfonctionnements notés pour le démarrage hier des activités de la gare des Baux maraîchers, autorités et transporteurs estiment qu’il s’agit d’un jalon important vers la modernisation du système de transports interurbains. Par Seydou KA, Abdou DIAW (textes) et Habib DIOUM (photos) La gare routière des Baux maraîchers a officiellement démarré ses activités hier. Fruit d’un investissement de 7,5 milliards de FCfa consenti par l’Etat du Sénégal, l’ouvrage s’étend sur 12 hectares. Les travaux de la deuxième tranche sont toujours en cours. Ce qui en fait l’une des plus grandes gares en Afrique de l’Ouest. Initialement prévus pour quatre ans, les travaux ont finalement duré dix ans. Pour El Hadji Seck Ndiaye Wade, directeur des transports routiers, cette nouvelle gare s’inscrit dans la politique de modernisation des transports routiers. « L’Etat a fait beaucoup d’efforts en renouvelant les autocars avec l’Aftu, une expérience qui est en train d’être élargie à six régions pilotes. Le prochain
chantier concerne la modernisation du parc interurbain et les gros porteurs. Mais on ne peut pas le faire sans moderniser les terminaux », explique-t-il. Il appelle le concessionnaire à s’ouvrir à tous les acteurs pour que tout le monde s’y retrouve. De son côté, le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), Alioune Thiam, souligne la modernité de l’ouvrage. « C’est une plateforme qui regroupe tous les transports interurbains et internationaux. Désormais, tout passager venant hors de Dakar doit débarquer ou embarquer à partir d’ici. Et on a toutes les commodités pour offrir un système de transport selon les normes internationales », dit-il. Néanmoins, pour ce pre-
mier jour, « nous avons constaté beaucoup de problèmes d’exploitation dus aux nouvelles procédures d’enregistrement des véhicules dans la base de données. Il y a aussi de nouvelles normes que les clients ne comprennent pas. Il faut du temps pour que tout le monde s’adapte. C’est un problème d’organisation que nous allons régler
Chauffeurs et usagers perdus dans les procédures L’embarquement a été difficile, hier. Pour une première, chauffeurs et usagers semblaient être perdus dans ce nouvel environnement et ses procédures jugées complexes.
Les activités ont démarré hier sur fond de récriminations et de plaintes de la part des chauffeurs et des usagers rencontrés sur place. Sur le tronçon reliant la nouvelle gare à la route nationale, règne un embouteillage monstre. Les véhicules restent immobilisés. Le long de cette artère est jalonné d’une dizaine de policiers, de gendarmes et d’éléments de l’Agence de sécurité de proximité (Asp). Malgré leur présence pour réguler la circulation, le trafic reste toujours difficile. La suite de véhicules se déplace à peine sinon à pas de tortue. Une situation qui a été surtout favorisée par certains chauffeurs qui n’hésitent guère de s’immobiliser pour prendre des clients en cours de route afin de combler le nombre de places restantes. Vu de loin, on se rend compte déjà de l’ambiance qui se déroule à l’intérieur de la nouvelle gare routière ainsi qu’aux alentours. Devant la porte principale, en face de l’entrée du marché central de poisson, clients, badauds, apprentis se massent sur les lieux en discutant. Aucune filtration n’a
été mise pour vérifier l’entrée et la sortie des visiteurs. Mame Amy Diop, une dame voilée, classeur entre les mains, délivre les bons de sortie aux véhicules. Selon elle, les taxis qui sortent de la gare routière doivent s’acquitter au paiement d’un ticket d’un montant de 500 FCfa et 250 FCfa pour les minibus tata. Des bagagistes, vêtus de gilets verts fluorescents comme en portent les employés des pistes, acheminent sacs, valises et autres articles appartenant aux voyageurs à l’aide de chariots de couleurs orange et bleu. A l’intérieur de la nouvelle gare routière, quelques véhicules « 7 places », bus et minibus qui venaient de faire le plein commencent à quitter les lieux vers leurs destinations respectives. Des passagers, sac à la main ou porté à la tête, se perdent dans l’endroit plongé dans un vacarme électrique. Ils ne savent pas à quelle personne s’adresser. Mais de temps en temps, ils sont guidés par des éléments de l’Agence de sécurité de proximité (Asp). Ceux-ci les orientent vers les quais numérotés où sont stationnés les véhicules devant re-
lier les différentes localités du pays. « Cela fait bientôt une heure que je cherche le véhicule devant m’amener à Kaolack, mais je peine à me retrouver », lance Sokhna, la soixantaine. Elle dit avoir quitté chez elle, à Diamaguène, depuis 5 heures. Un autre voyageur, un peu plus âgé, accompagné d’un de ses petits-fils, lui servant d’assistant, déplore les dures conditions dans lesquelles il a rejoint la gare routière. « On nous a promis monts et merveilles, qu’avec la délocalisation de la gare routière de Pompiers, la situation allait s’améliorer, mais c’est regrettable de constater qu’il n’y ait eu aucun changement », se désole-t-il. Elle invite les responsables de cette infrastructure à veiller à la bonne organisation de son fonctionnement. Ces reproches formulées par les clients traduisent ainsi la difficile situation ayant marqué l’ouverture de la gare routière des Baux maraîchers de Pikine. En attestent les longues files de véhicules formées devant les guichets, causant une lenteur dans la mobilité des voitures. Des chauffeurs très remontés déplorent la perte de temps due à leurs enregistrements. D’autres cherchent à remettre en cause le manque d’expérience des gens qui s’occupent de la délivrance de ces papiers. « C’est très compliqué pour nous qui devons payer, chaque jour, des redevances pour sortir avant d’embarquer. En plus, les bagages sont pesés et tout un tas de papiers doit être rempli », se plaint M. Cissé, chauffeur de minicar. Certains demandent le retour des rabatteurs ou « coxeur » à la nouvelle gare routière des Baux maraîchers pour faciliter le travail. Un agent du ministère des Transports terrestres, ayant requis l’anonymat, rencontré sur les lieux, pense que la permutation des portes d’entrée et de sortie de la gare routière faciliterait le mouvement des véhicules.
dans les plus brefs délais », assure-M. Thiam. Dans l’immédiat, il informe qu’une mesure d’urgence a été prise consistant à alléger, au maximum, l’enregistrement par informatique et de le faire manuellement, voire de le reporter ultérieurement. Tout comme le directeur des transports terrestres, il salut l’esprit de dépassement des syndicats de transporteurs. Toutefois, ces derniers, par la voix d’Alassane Ndoye, président du Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs/Cnts), demandent à l’Etat de revoir les conventions qui le lie à ses voisins, notamment le Mali. Selon lui, les transporteurs sénégalais sont lésés dans cette convention. En guise de réponse, le directeur des transports terrestres in-
dique que l’Etat travaille à améliorer ces conventions pour permettre à nos transporteurs d’avoir des quotas beaucoup plus importants. Cependant, prévient-il, on ne peut pas avoir de bons quotas sans un système de transport répondant aux normes internationales. Alassane Ndoye demande aussi aux autorités de tolérer les cars interurbains en attendant de trouver une solution viable. Il veut aussi que les gargotes soient tolérées à l’intérieur de la nouvelle gare parce que, dit-il, les chauffeurs n’ont pas les moyens pour acheter de la nourriture chère. Quant au concessionnaire, El Hadji Mbaye Sarr, son souhait est de « satisfaire tout le monde », tout en prévenant que tout début est difficile.
Les bagages soumis désormais à la pesée
Des jeunes avec leur chariot conduisent les bagages des clients jusqu’aux véhicules. On se croirait dans un aéroport. Les voyageurs qui auront des bagages dépassant les 5 kilogrammes devront passer au pesage. C’est la formule proposée à la nouvelle gare routière des Baux maraîchers. Cette innovation n’a pas pu prospérer au premier jour de l’ouverture, car elle a été sitôt arrêtée en raison des dysfonctionnements notés dans le travail, selon un bagagiste rencontré, tenant un chariot. Il estime que ceux qui sont chargés de cette tâche ne maîtrisent pas, pour le moment, les outils. En plus, ils manquent d’expérience. « La meilleure manière, c’était de continuer avec l’ancien système en menant progressivement les changements », préconise-t-il.
SECURITE
Un système de vidéosurveillance mis en place Les responsables des Baux maraîchers n’ont pas lésiné sur les moyens pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Au-delà de la patrouille effectuée par des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi), ceux de la gendarmerie et de l’Agence de sécurité de proximité (Asp), il a été mis en place un système de vidéosurveillance. Installées un peu partout dans la gare, ces caméras viennent ainsi renforcer le dispositif de sécurité qui semble être un grand défi dans un endroit fréquenté à tout moment par des gens venus de tous les horizons. « C’est vraiment une avancée. A Pompiers, nous rencontrions des cas de vol. Avec la présence des forces de l’ordre et les caméras de surveillance, nous espérons que la question de sécurité sera un mauvais souvenir », s’est félicité Gora Dieng, propriétaire d’un minicar.
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SES REPONSES DEPOSEES A LA CREI
Abdoulaye Baldé se dit serein Abdoulaye Baldé a déposé hier ses réponses écrites auprès du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, suite à l’expiration du délai de sa mise en demeure dans le cadre de la traque des biens mal acquis. L’ancien ministre sous le régime Wade se dit serein pour la suite. « Si ce n’est que le droit et la justice, je suis très serein quant à l’issue de ce processus enclenché depuis le 11 juillet. J’ai fourni des réponses sur l’ensemble des questions qui m’ont été posées. J’ai apporté des preuves sur toutes les accusations quelques fois non fondées qui portent sur ma personne », a déclaré hier Abdoulaye Baldé au siège de son parti politique, après avoir déposé les réponses écrites suite à la mise en demeure il y a un mois. Le patron de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs) soutient avoir déposé un mémoire d’une trentaine de pages pour expliquer l’origine de ses avoirs, en plus de l’annexe et d’un rapport d’expertise de plus de mille pages avec toutes les preuves qui incombent à l’accusation portée contre sa personne. « Je n’ai pas vu le procureur, c’est mon avocat qui l’a vu. J’ai déposé mon dossier au greffe. Je pense que le procureur aura la latitude de tout lire », a laissé entendre le maire de Ziguinchor. En outre, l’ancien directeur exécutif de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci) a souligné que lors qu’il recevait la mise en demeure, le procureur lui disait que ce ne sont pas ses conclusions, mais
celles de l’enquête de la gendarmerie. « Je considère que j’ai prouvé l’origine licite de mes biens. Mes avoirs légaux sont largement inferieurs à ce qu’on me prête. Nous avons commis un expert immobilier qui, en plus de Dakar, s’est rendu à Ziguinchor. Il a donné la véritable valeur de tous ce que je possède en biens immobiliers, véhicules et les mouvements qui se sont passés dans mon compte depuis 2000 », a relève l’ancien ministre du régime de Wade. Il note avoir démontré tous cela et listé en même temps l’origine de
toutes ses ressources. « La balle est maintenant dans le camp du procureur pour dire le droit. Ils ont dit au départ 5 milliards de FCfa en y incluant le patrimoine de ma femme qui est évalué à 1,131 milliard de FCfa et une société basée à Mbour estimée à 1,2 milliard qui m’est totalement étranger. Ils avaient aussi évalué mon patrimoine immobilier à 1,2 milliard. Nous l’avons ramené à sa juste proportion en faisant l’expertise. Nous avons aussi prouvé tout ce qui est provenu des fonds politiques mises à notre disposition par le président Me Abdoulaye Wade, a avancé Abdoulaye Baldé. Soutien de Idrissa Seck Venu apporter son soutien à son ancien camarade du Pds, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, estime que le Sénégal doit devenir un Etat de droit. « Un Etat de droit veut dire le règne de la loi, de la justice. Un Etat de droit veut dire qu’un fort ne peut pas écraser un faible sans raison », a argumenté le président du conseil départemental de Thiès. Par ailleurs, l’ancien maire de Thiès dit n’avoir aucune inquiétude pour Abdoulaye Baldé. « C’est un commissaire de police, donc il sait ce qu’une enquête veut dire. C’est aussi un grand administrateur qui sait ce que rendre compte veut dire », a pensé Idrissa Seck. Ndiol Maka SeCK
CONDOLEANCES A TOUBA
Le grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop reçu par le khalife des mourides Le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, à l’instar des autorités politiques, religieuses et coutumières, a présenté, samedi dernier, ses condoléances au khalife général des mourides, suite à la disparition de Sokhna Gasse Diakhaté, seconde épouse de Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké. Samedi dernier, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, en compagnie d’une forte délégation, a été reçu par le khalife Serigne Sidy Mokhtar. Ils ont longuement échangé sur l’étendue des relations entre la communauté mouride et celle léboue. La délégation du Grand Serigne a aussi séjourné au domicile de Sokhna Bally Bintou Sokhna Maïmouna Mbacké, où ils ont eu droit à tous les honneurs avec Serigne Abdou Lahad Mbacké. En marge de sa visite, Abdoulaye
Makhtar Diop s’est prononcé sur le retard accusé par l’hivernage. Le chef coutumier a fustigé le comportement des populations, enclines, dit-il, aux plaisirs de la vie, en lieu et place de leurs devoirs religieux. Le Grand Serigne de Dakar a demandé aux autorités administratives, gouverneurs et préfets, de « fermer ces lieux de plaisirs, parce que les prières des religieux doivent être soutenues par un comportement exemplaire des populations ». La forte délégation léboue a quitté Touba satisfaite de la visite et
Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar.
du raffermissement des liens avec la famille de Khadim Rassoul. Mamadou DIeYe
EXERCICE DE SAUVETAGE « SAMAREX DAKAR 2014 »
L’opération de simulation sur le navire « Aline Sitoé » réussie Douze ans après le naufrage du bateau le « Joola » et six ans après la mise sur pied du Plan de recherche et de sauvetage maritime (Sar), celui-ci a été testé hier et, pour la première fois, à travers une opération grandeur nature. A la fin de l’exercice de simulation, le secrétaire général du Gouvernement du Sénégal se dit satisfait du déroulement de l’opération.
L’exercice de recherche et de sauvetage « Samarex Dakar 2014 » avec le navire « Aline Sitoe Diatta », a simulé une situation de détresse au cours d’une liaison maritime Dakar-Ziguinchor.
Pour donner effet à ses engagements, le Sénégal s’est doté d’un Plan de recherche et de sauvetage maritime (Sar) qui est un des trois plans constitutifs du Plan national d’intervention d’urgence en mer (Pnium). Le Plan Sar maritime vise à prévenir les situations de détresse, à préparer les parties prenantes à l’intervention et au besoin à porter un secours diligent aux usagers de la mer sur l’étendue de zone du Sar sous la responsabilité du Sénégal. La Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar), en partenariat avec le Consortium sénégalais d’activités maritimes (Cosama), a organisé hier un exercice de recherche et de sauvetage baptisé « Samarex Dakar 2014 » avec le navire « Aline Sitoe Diatta » (Asd), supposé en situation de détresse au cours d’une liaison maritime Dakar-Ziguinchor. Tous les acteurs du secteur maritime, les forces de défense et de sécurité, les éléments français au Sénégal, les services médicaux d’urgence, les directions spécialisées, entre autres, ont été mobilisés pour cet exercice de simulation qui a enregistré « cinq blessés évacués dans les structures sanitaires ». C’était une opération en mer grandeur nature. Selon le contre-amiral Cheikh Bara Cissokho, chef d’état-major de la Marine nationale, la mise en place de toutes les structures, des moyens en mer, des aéronefs, etc., s’est déroulée en moins d’une heure. A la fin de l’exercice, tous les acteurs se sont félicités de la réussite de l’exercice. « C’est la première fois que cette opération grandeur nature a eu lieu sur le territoire national en mer », a d’emblée précisé le capitaine de vaisseau Ousmane Traoré, directeur de l’exercice. Selon lui, le Plan Sar, mis en place depuis six ans, n’a jamais été testé. Il y a, à son avis, un manque dédié. « Il est intéressent qu’en dehors du Plan Sar que la Hassmar puisse avoir des moyens dédiés mis à la disposition des centres principaux et des centres secondaires pour qu’en cas de pro-
blèmes, ces moyens puissent être déployés sur le terrain », a-t-il plaidé. « Pour une première, cela me paraît correct. Si nous voulons être responsables, c’est le chemin à suivre. Le Sénégal est responsable d’une zone Sar d’environ 4 millions de km2. Notre pays a donc des responsabilités vis-à-vis de la communauté internationale. Mieux, le Sénégal est presque économiquement dépendant de la mer. La majeure partie de nos importations se fait par le transport maritime. Nous exercer à gérer des situations d’urgences en mer c’est tout simplement nous préparer à assurer nos responsabilités », a, pour sa part, ajouté le contre-amiral Cheikh Bara Cissokho, chef d’état-major de la Marine nationale. Pour cet exercice, a-t-il dit, « il ne s’agit pas de réussir sa gestion, mais plutôt de nous exercer à travailler ensemble, à mettre ensemble des procédures afin de pouvoir faire face à des cas d’urgences en mer ». Sécurité maritime optimale Venu présider l’exercice, le ministre, secrétaire général du Gouvernement du Sénégal, Abdoul Latif Coulibaly, a fait part de la satisfaction des plus hautes autorités du pays, avant de féliciter les initiateurs et les participants pour le travail accompli. En assistant au déroulement des opérations, a ajouté M. Coulibaly, « j’ai pu comprendre et mesurer les efforts faits par notre gouvernement pour doter notre pays d’une politique de sécurité maritime optimale et dont la mise en œuvre incombe à des professionnels ». Après la visite du centre de coordination et de sauvetage maritime, Abdoul Latif Coulibaly a aussi exprimé sa satisfaction du contrôle de la navigation sur les côtes sénégalaises, notamment Dakar-Ziguinchor. S’adressant au secrétaire général de Hassmar, le capitaine de vaisseau Aliou Moussa Sow, le ministre lui a promis que « le prochain budget permettra à sa structure d’acquérir de nouveaux matériels». Souleymane Diam SY
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AUTONOMISATION DES FEMMES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ET DU NORD
190 millions de dollars seront investis par les Etats-Unis en 2015 Les États-Unis soutiennent résolument les engagements pris par de nombreux pays africains et de l’Union africaine pour accroître l’autonomisation des femmes et des filles au cours de cette quatrième année appelée « Décennie de la femme africaine ». La demande de crédits budgétaires prévoit plus de 190 millions de dollars pour faire progresser l’égalité hommes-femmes en Afrique subsaharienne et du Nord. Les principaux axes de la coopération Etats-Unis-Afrique concernent la promotion de la bonne gouvernance, l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme, l’accélération de la croissance économique, l’amélioration de l’accès aux services, etc. « Le développement, à long terme, ne sera possible que lorsque les femmes et les hommes auront des chances égales de réaliser leur plein potentiel », précise un communiqué de l’ambassade des EtatsUnis à Dakar. Au titre de l’exercice 2015, la demande de crédits budgétaires, selon la même source, prévoit plus de 190 millions de dollars pour faire progresser l’égalité hommes-femmes en Afrique subsaharienne et du Nord. Le leadership des femmes et la participation réelle de ces dernières au gouvernement, à l’économie et à la société civile ont pour effet d’accélérer le développement économique, d’améliorer les indicateurs de santé et d’éducation, de faire avancer le développement démocratique et d’encourager la paix et la sécurité, lit-on dans le document. Les États-Unis participent, d’après la même source, à la formation de la prochaine génération de leaders parmi les femmes africaines par le biais de l’initiative en faveur des jeunes leaders africains (Yali), du projet « Femmes dans le service public » (Women in Public Service Project) et des camps Glow (Girls Leading Our World), organisés et dirigés par des volontaires du Corps
de la paix. Pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, le groupe de la Banque mondiale, des pays africains et les États-Unis soutiennent les efforts qui visent à accroître l’accès des femmes aux marchés, aux capitaux et aux avoirs ainsi qu’à développer leur leadership et leurs moyens de s’exprimer et d’agir, ajoute le communiqué. 1,8 million d’agriculteurs africains soutenus Il souligne que les États-Unis ont aidé, rien qu’en 2013, 1,8 million d’agriculteurs africains (dont plus de 700.000 femmes) à appliquer de nouvelles pratiques et technologies qui ont le potentiel de les sortir de la pauvreté, avec le soutien de l’initiative du Président Feed the Future dont la vocation est de combattre la faim dans le monde et de promouvoir la sécurité alimentaire. Le pays de l’Oncle Sam a, d’après le communiqué, encouragé toute une panoplie de mesures visant à faire progresser la participation économique des femmes par le biais d’accords conclus entre le Millenium Challenge Corporation (Mcc) et 14 pays africains. Il a notamment soutenu des campagnes de sensibilisation qui ont touché plus de 11.000 personnes pour mobiliser un soutien à l’adoption de réformes juridiques destinées à accroître les droits des femmes au Lesotho, encouragé la pratique de l’enregistrement des terres
au nom du mari et de la femme et appuyé l’établissement de 54 millions d’associations féminines pour accroître l’accès des Maliennes à la terre et fourni 10 millions de dollars pour élargir l’accès à l’électricité aux micro-entreprises,
etc. « Les Etats-Unis ont investi 2,6 millions de dollars depuis 2010 dans un réseau de plus de 1 700 femmes entrepreneuses en Afrique subsaharienne pour les aider à élargir leurs activités, faciliter les échanges de professionnels,
accroître le commerce vers les ÉtatsUnis et tirer parti de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa), par le biais de l’Awep », lit-on lire dans le communiqué. Par ailleurs, les Etats-Unis s’associent à l’Union africaine, aux communautés économiques régionales et à de nombreux pays africains à renforcer les perspectives de paix et de sécurité par le double biais de l’autonomisation des femmes et des filles dans les pays affectés par des crises, l’insécurité et une transition politique et de leur protection contre la violence. Ils ont investi près de 25 millions de dollars en Afrique au cours de l’exercice 2014 pour soutenir le rôle des femmes dans la construction de la paix et leur participation à la prise de décision. Ils ont aussi mobilisé les élites féminines pour qu’elles appuient le déroulement d’élections pacifiques. Souleymane Diam SY
336 KG DE CANNABIS SAISIS A KIDIRA
Les dealers avaient caché l’herbe dans un train de marchandise
Dimanche 10 août, les douaniers en poste à Kidira ont mis la main sur 336 kg de cannabis transporté dans un train de marchandise en provenance de Bamako. Les dealers avaient minutieusement dissimulé l’herbe qui tue dans des ballots de coton C’est dans le train de marchandise que les bandits avaient choisi cette fois-ci pour cacher leur drogue. Un poids total de 336 kg de cannabis dans un train de marchandise en provenance de Bamako. Les saisies de drogue par les douaniers deviennent monnaie courante sur l’axe Bamako-Dakar. Le modus operandi des dealers était de dissimuler la drogue d’une valeur de 26.880.000 FCfa dans des balles de coton, croyant ainsi déjouer la vigilance
des douaniers, visiblement bien outillés pour ce genre d’opération. Cette quantité non négligeable de drogue viendra grossir celle en attente d’être incinérée d’autant plus que la position géographique de la région fait qu’elle serait en phase de devenir, si elle ne l’est déjà, un point de passage des dealers. Souvent de la drogue de synthèse est saisie par les douaniers de la région. Ce qui laisse aussi présager la présence de laboratoires dans la sous-région où une nécessaire coopération entre les forces de sécurité et de défense, entre les pays notamment en matière de renseignements, doit être développée. Pape Demba SIDIBe
n°19/2014 Réhabilitation du Réseau radio Trunk de Dakar 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans les journaux le Soleil et Sud Quotidien du 1er février 2014. 2. Senelec a obtenu dans le cadre de son budget des investissements 2014 des fonds, afin de financer les travaux d’intégration au système de supervision et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché : réhabilitation du réseau radio trunk de dakar. 3. Senelec sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour les travaux suivants : fourniture et mise en service d’une solution de radiocommunication trunk numérique. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert, en un seul lot tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Département Equipement de Réseaux sis à Hann route des pères Maristes Dakar, téléphone : (221) 33.83994-20 et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres aux jours et heures ouvrables. Les candidats qui le désirent peuvent consulter gratuitement sur place le dossier d’appel d’offres prévu à cet effet. 6. Les exigences en matière de qualification quant aux capacités financières et techniques sont essentiellement les suivantes :
➢ Capacité financière : - Fournir les états financiers des années 2011, 2012 et 2013 dûment certifiés par un commissaire aux comptes agréé ; - Justifier d’une capacité financière de 150.000.000 F CFA par une attestation délivrée par un établissement agréé par le MEF ➢ Capacité technique : - Expérience générale de fourniture et de mise en service de solution de radiocommunication multi site dans les trois dernières années ; - Etre agréé comme installateur radiocoms par l’ARTP - Joindre l’autorisation du fabricant du matériel proposé et la preuve que le fabricant du matériel a eu à fournir une solution similaire dans les trois dernières années - Pour le Service Après-Vente (SAV), fournir la preuve qu’on dispose d’un laboratoire équipé avec le minimum d’instruments : analyseur de spectre radio, banc de test et équipements de mesure Pour d’autres informations sur les autres justifications à produire concernent la provenance, la situation financière, l’expérience, les moyens humains et les moyens matériels des soumissionnaires, voir le DAO pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet auprès du Département Equipement de Réseaux à l’adresse mentionnée ci-après senelec Hann, route des pères Maristes, 2 éme etage contre un paiement non remboursable de
cinquante mille francs CFA (50.000 F CFA) sous forme de chèque barré au nom de Senelec ou en espèce contre remise d’un reçu de paiement. Les soumissionnaires qui le souhaitent, peuvent recevoir sur demande et après règlement la version électronique. Le dossier d’appel d’offre peut être consulté gratuitement sur place pour les candidats qui le souhaitent. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : senelec, 28 rue vincens, salle de conférence du 1er étage au plus tard le Mercredi 17 septembre 2014 à 09 heures 30 mn précises. Les candidats qui souhaitent déposer leur offre avant cette date, le remettront à la Cellule de passation des Marchés, 28 rue vincens, 1 er étage. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes à l’adresse ci-après : Senelec, 28 Rue Vincens, Salle de Conférence du 1 er étage en présence des représentants des candidats présents le Mercredi 17 septembre 2014 à 09 Heures 30 mn précises. 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de six millions de francs CFA (6.000.000 F CFA) valide pour une durée de 118 jours à compter de la date limite de soumission. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. Le directeur Général 12 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Avis d’Appel d’offres national
R égions
LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
HYDRAULIQUE RURALE
EL HADJ MALICK MBAYE A KAOLACK
42 nouveaux forages seront construits dans la région de Ziguinchor
Les maisons de l’outil vont contribuer à la réduction du chômage A la tête d’une caravane d’information et de sensibilisation sur la maison de l’outil, le directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo), el hadj Malick Mbaye, a insisté à Kaolack sur la mission de sa structure qui permet aux jeunes et aux femmes de bénéficier d’une formation adéquate pour mener à bien leurs activités à caractères économiques.
Le ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a annoncé hier à Ziguinchor la construction de 42 nouveaux forages dans la région pour régler définitivement les problèmes de pénurie et de déficit d’eau potable. Dans cette dynamique de venir à bout des préoccupations des populations dans la pénurie et le déficit d’eau potable, le ministre a fait savoir qu’à Ziguinchor un château d’eau est déjà construit et sera bientôt réceptionné. Il a aussi assuré que les questions liées à la qualité de l’eau à Ziguinchor seront définitivement réglées. A ce sujet, il a révélé qu’une station de déferisation est en cours de finition dans la ville. Non sans rappeler que dans cette partie Sud du Sénégal, l’eau est saumâtre et contient du fer. Mansour Faye a ajouté qu’en milieu rural, tous les forages en panne seront réparés et les villages qui ne disposent pas de ces ouvrages hydrauliques en seront pourvus. Par ailleurs, le ministre a affirmé que si la résolution définitive des questions liées au manque et à la pénurie d’eau au plan national nécessite un programme d’urgence. Le président de la République, Macky
Sall, est dans les dispositions d’accompagner les populations dans cette dynamique. En attendant, il a indiqué qu’au terme des tournées dans les régions qu’il a débutées hier par Ziguinchor, ils vont organiser un atelier à partir duquel il sera mis en place un programme de sécurisation d’alimentation en eau potable au plan national, afin de pouvoir régler l’ensemble des problèmes de pénurie ou de déficit d’eau au Sénégal. Sur un autre chapitre, le ministre a laissé entendre que le plan directeur d’assainissement et de l’hydraulique en milieu urbain est en cours d’élaboration. «Nous allons ensuite progresser en milieu rural», a-t-il promis. A l’en croire, le taux d’accès à l’assainissement est très faible dans notre pays (à peu près 62% en milieu urbain et environ 39% en milieu rural). Il a estimé que ces taux sont relativement bas par rapport aux Objectifs du millénaire pour le développement et
Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
qu’ils vont les traiter pour dépasser le seuil fixé par les Omd. Le ministre s’exprimait lors d’une réunion du Comité régional de développement (Crd) consacré au secteur «Eau-Assainissement», dans la région de Ziguinchor. Moussa SADIO
CAMPAGNE AGRICOLE A VELINGARA
Bon comportement des cultures Le retard constaté dans l’évolution des cultures, avec une baisse des superficies emblavées en raison du contexte hivernal, aura inévitablement une conséquence négative sur la production. Tel est l’avis du chef de service de l’agriculture, Lamine Ndiaye. A ce propos, le profil de la campagne agricole a été dégagé dans toute sa composante. La situation pluviométrique accuse une bonne répartition dans le temps et dans l’espace, notamment dans le Sud
du département, avec des écarts à moindre risque. La consommation des variétés hâtives comme le maïs, l’arachide et le fonio est en cours sur le marché. A noter qu’une pause pluviométrique a été notée la semaine dernière dans les postes pluviométriques. La situation phytosanitaire demeure calme et les opérations d’entretien des cultures se poursuivent. Pape Atoumane DIOP
Avis d’Appel d’offres – Cas sans pré qualification
Conseil sénégalais des Chargeurs 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien «Le Soleil » du 23 janvier 2013. 2. Le Conseil sénégalais des Chargeurs a obtenu dans le cadre de son budget d’investissement 2013 des fonds, afin de financer l’Impression de Revues, la Fourniture d’Agendas et de Calendriers, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre de ces marchés. 3. Le Conseil sénégalais des Chargeurs sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour l’Impression de Revues, la Fourniture d’Agendas et de Calendriers au profit du Conseil Sénégalais des Chargeurs, conformément à la réglementation en vigueur et dans les conditions fixées par le Cahier des Clauses Techniques Générales en annexe. L’appel d’offres porte sur trois (03) lots qui peuvent être attribués séparément : • Lot 1 : Impression de Revues : Mémento Statistiques, « revue fret », « Le Monde Maritime », revue « Note de Conjoncture » ; • Lot 2 : Fournitures d’Agendas ; • Lot 3 : Fourniture de Calendriers. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés Publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de El Hadji Amadou MBAYE, Conseiller en Communication, sise au 6, avenue Malick SY (en face Colis Postaux), 3e étage Dakar, Tel : 33-849-07-07, Fax : 33 823 11 44 ;
Pendant les heures ouvrables de 7h30 à13H et 13H 30 à 16H 30 6 - Les exigences en matière de qualification sont : (i) le candidat doit soumettre les états financiers certifiés des trois dernières années démontrant la solidité actuelle de la position financière du candidat et sa profitabilité à long terme (ii) le Candidat également devra montrer les preuves comme quoi il a exécuté au moins un (01) marché similaire durant les trois dernières années. Joindre les attestations de service fait ou les copies des marchés exécutés avec PV de réception (iii) joindre exemplaire de revue, calendrier et agendas. 7 - Le dossier d’appel d’offres complet peut être obtenu en s’adressant à Madame Awa Sène DIOP, Agence Comptable, sise au 6, avenue Malick SY (en face Colis Postaux), au 2ième étage, contre un paiement non remboursable de vingt mille (20 000 FCFA). 8- Les offres devront être soumises à l’adresse ciaprès : salle de conférence du CO.SE.C, sis au 6, avenue Malick SY (en face Colis Postaux), 3e étage – Dakar, le 12 septembre 2013 à 10 heures précises. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à la salle de conférence du CO.SE.C, sis au 6, avenue Malick SY (en face Colis Postaux), 3e étage – Dakar, le 12 septembre 2013 à 10 heures précises. 9- une garantie de soumission n’est pas requise. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. Le directeur Général Abdoulaye diop 12 AOUT 2014
Se définissant comme un centre de ressources de proximité qui rend disponible un ensemble de ressources techniques et humaines sur lesquelles s’adossent les hommes et les femmes de métier d’une localité donnée, issus essentiellement du milieu informel, pour exercer leurs activités et se promouvoir, les maisons de l’outil ont pour mission de donner à des jeunes et des femmes des équipements et des outils capables de valoriser les potentialités de leur milieu et d’améliorer leur cadre de vie. A Kaolack, le centre de ressource et d’incubation, qui a été visité par la délégation conduite par le directeur général de l’Anamo et comprenant des responsables de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (un des partenaires de l’Anamo), est doté d’une cinquantaine de machines prêtes à être utilisées pour la formation des jeunes et des femmes entrepreneurs. De petites unités de transformation de produits locaux et de fabrication de plusieurs autres produits
dont des bougies, de la craie etc., ouvriront la voie aux jeunes et femmes en formation. Pour El Hadj Malick Mbaye, cette caravanepresse a été initiée pour visiter les maisons de l’outil au Sénégal qui sont passées de deux à sept et qui ont été acquises et réhabilitées. Selon lui, l’Anamo peut jouer un rôle primordial dans la résolution des problèmes du chômage au Sénégal, surtout celui des jeunes. «Nous sommes sûrs de pouvoir procurer 15. 000 emplois si l’Etat augmente nos moyens financiers», a-t-il déclaré, convaincu que l’accompagnement des finances publiques permettra de scruter d’autres horizons par l’émergence de corps de métiers. La première vice-présidente de la chambre de commerce de Kaolack, Marame Dramé, s’est félicitée de l’initiative des responsables de l’Anamo, avant d’insister sur la maison de l’outil de Kaolack qui constitue un espoir pour les membres de sa structure. Mamadou CISSe
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE KAFFRINE
La lutte contre le vol de bétail au centre des préoccupations La réunion tenue, samedi dernier, par le conseil départemental de Kaffrine pour la mise en place de 9 commissions techniques nécessaires à son fonctionnement a été une occasion pour la nouvelle structure d’afficher sa volonté de combattre le vol de bétail dans le département. On ne pouvait pas en attendre moins de la part d’une institution ayant à sa tête le directeur du Fonds d’appui au développement local. Adama Diouf, qui a porté dans toutes les contrées le combat pour défendre l’Acte 3 de la décentralisation en tant que porte-parole de cette vision du chef de l’Etat. «Je veux faire du département de Kaffrine un département test», at-il déclaré, avant d’ajouter son intention, avec l’ensemble des conseillers, d’en faire «un département d’innovations, de mise en œuvre de tout ce qui a été dit en matière de politiques de développement concernant l’Acte 3 de la décentralisation». Avec son équipe, il s’est également engagé à relever le défi d’en faire un département test en matière de développement territorial, de lutte contre la pauvreté et de mise en place de projets de territoire. Pour faire tout ce travail, le conseil départemental de Kaffrine compte s’appuyer sur 9 commissions dont 3 demeurent prioritaires (la planification, le développement local et l’élaboration du budget). Selon Adama Diouf, l’Acte 3 de la décentralisation a mis au centre de sa préoccupation le développement des territoires, adossé à sa vocation de créer de la richesse, des emplois et de lutter contre la pauvreté. La porte d’entrée, soulignera-t-il, sont les projets de développement à la base. Dans ce cadre, la commission de la planification, des finances, du
développement économique local, du genre et de l’emploi a la lourde charge d’élaborer des documents budgétaires, de planification et des projets de territoire autour de l’agriculture, de l’élevage, du maraîchage, etc. Il a aussi noté l’existence, au sein de l’institution départementale, d’une commission agriculture et élevage inspirée par le nouveau Code général des collectivités locales qui a transféré aux collectivités locales les secteurs de production importants que sont l’agriculture, l’élevage, la pêche, le tourisme et l’hydraulique. «Pour cette raison, nous allons mener une lutte farouche contre les vols de bétail, grâce à un projet conçu à cet effet, et qui aura également pour mission de promouvoir l’insémination artificielle et de développer les filières du lait et de la peau», a indiqué Adama Diouf. Dans le même sillage, la commission infrastructures rurales va charrier les questions d’énergie solaire, de pistes de production, d’hydraulique, etc. «Nous avons des opportunités de développement de l’énergie renouvelable, les factures pétrolières étant chères», a souligné le président du conseil départemental. Il signale la mise en place d’un dispositif énergétique dans le programme départemental de Kaffrine. Là, il s’agira de voir comment valoriser les ressources renouvelables pour lutter contre le manque d’énergie, a-t-il ajouté. M. CISSe
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REPUBLIQE DU SENEGAL Un Peuple – Un but – Une foi
CHnp Avis d’Appel d’offres – Cas sans pré qualification Centre Hospitalier national de pikine AAO N°10/2014/CHNP/F 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien le Soleil N° 13048 du 22 Novembre 2013. 2. Le Centre Hospitalier national de pikine dans le cadre de son budget d’investissement va réserver des fonds, pour effectuer des paiements au titre du Marché de fourniture de matériel médical. 3. Le Centre Hospitalier national de pikine sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir le matériel médical, objet du présent DAO portant sur plusieurs lots pouvant être attribués séparément ; des variantes pourront être prises en considération. Lot 1 : Moniteur de surveillance multiparamétrique pour compléter la station centrale (04) Lot 2 : Moniteur de surveillance multiparamétrique (09) Lot 3 : Appareil echographie Fixe (01) Lot 4 : Colonne d’endoscopie (01) Lot 5 : Aspirateur chirurgical (06) Lot 6 : pousse seringue (11) Lot 7 : Mobilier médical Lot 7.1 : Chariot médical (02) Lot 7.2 : Matelas anti escarres (06) Lot 7.3 : Charriot de transport malade (10) Lot 7.4 : Berceaux (05) Lot 7.5 : Lit de réanimation (04) Lot 7.6 : Tables de chirurgie (01) Lot 7.7 : Tables d’instruments (01) Lot 7.8 : Chariot d’observation (02) Lot 7.9 : Seau à pédale (02) Lot 7.10 : Charriot de soins à trois étages (01) Lot 7.11: Porte cuvette double (02) Lot 8 : Respirateur de réanimation (01) Lot 9 : Autoclave verticale de laboratoire (01) Lot 10 : Microscope de laboratoire (01) Lot 11 : Spectrophotomètre (01) Lot 12 : Lampe baladeuse de soins (01) Lot 13 : Table opératoire (02) Lot 14 : Equipement de pédiatrie Lot 14-1 : table chauffante pédiatrique (01) Lot 14-2 : Incubateur couveuse de pédiatrie (02) Lot 15 : Diffuseur (01) Lot 16 : Lampe chirurgicale roulante (01) Lot 17 : Fauteuil dentaire (01) Lot 18 : échographe oculaire (01) Lot 19 : Boite de chirurgie ophtalmique Lot 19-1 : Boite de cataracte (01) Lot 19-2 : Boite de glaucome (01) Lot 19-3 : Boite à énucléation (01) 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. Le marché qui sera conclu après l’appel d’offres sera un marché dit de clientèle. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Centre Hospitalier National de Pikine ; hoppikine@orange.sn et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Centre Hospitalier National de Pikine Camp Militaire de Thiaroye tous les jours ouvrables de 9h à 16h, au niveau du responsable du bureau des marchés. 6. Les exigences en matière de qualification sont : Les conditions de qualification applicables aux candidats sont les suivantes : Capacité financière - la fourniture par le candidat de ses états financiers certifiés pour les années 20112012-2013 justifiant la bonne assise financière du candidat et un chiffre d’affaire moyen de 195 000 000 FCFA; Capacité technique et expérience Le Candidat doit prouver, documentation à l’appui qu’il satisfait aux exigences de capacité technique ci-après : - être spécialiste dans le domaine de la fabrication, de la distribution ou de la commercialisation de matériel médical.
- il est demandé au candidat d’apporter la preuve qu’il dispose des moyens nécessaires, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un représentant implanté au Sénégal pour assurer un service après vente de qualité. Le Candidat doit - avoir réalisé au cours des cinq dernières années (2009-2010-2011-2012-2013), au moins deux (02) marchés de nature similaire pour le lot et de joindre les attestations de service fait ou les copies des marchés exécutés avec PV de réception. 1. Le Candidat doit fournir la preuve écrite que les fournitures qu’il propose remplissent la(les) condition(s) d’utilisation suivante : il est exigé du soumissionnaire qu’il apporte la preuve que le type de matériel proposé a déjà été commercialisé dans au moins trois pays autres que celui du fabricant, dont au moins deux ayant des conditions de service Tout candidat dont le marché a été résilié pour défaut de livraison ne sera pas éligible. 2. (climatiques notamment) similaires à celles prévalant au Sénégal 7 . Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après Centre Hospitalier National de Pikine Camp Militaire de Thiaroye tous les jours ouvrables de 9h à 16h , au niveau du secrétariat de la Direction du Centre Hospitalier National de Pikine contre un paiement7 non remboursable de la somme de vingt cinq mille ( 25 000) francs FCFA . Le document d’Appel d’offres sera remis sur place à l’acheteur. 8 . Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après Centre Hospitalier National de Pikine Camp Militaire de Thiaroye, au plus tard le Mardi 16 septembre 2014 à 10h. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après Centre Hospitalier National de Pikine Camp Militaire de Thiaroye le jour du dépouillement et qui le souhaite. Les garanties de soumission auront une durée de validité de 118 jours à compter de la date limite de soumission et les offres une durée de validité de 90 jours. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de : Lot 1 : Moniteur de surveillance multiparamétrique pour compléter la station centrale (04) :240 000FCFA Lot 2 : Moniteur de surveillance multiparamétrique : 215 000 Lot 3 : Appareil Echographie : 600 000 Lot 4 : Colonne d’endoscopie : 600 000 Lot 5 : Aspirateur chirurgical : 160 000 Lot 6 : Pousse seringue : 95 000 Lot 7 : Mobilier médical Lot 7.1 : Chariot médical : 35 000 Lot 7.2 : Matelas anti escarres: 35 000 Lot 7.3 : Charriot de transport malade : 180 000+ Lot 7.5 : Lit de réanimation : 240 000 Lot 7.6 : Tables de chirurgie : 15 000 Lot7.7 : Tables de chirurgie : 15 000 Lot 7.8 : Chariot d’observation : 35 000 Lot 7.11 : Porte cuvette double : 15 000 Lot 8 : Respirateur de réanimation : 510 000 Lot 9 : Autoclave verticale de laboratoire : 150 000 Lot 10 : Microscope de laboratoire : 70 000 Lot 11 : Spectrophotomètre : 80 000 Lot 13 : Table opératoire : 270 000 Lot 14 : Equipement de pédiatrie : Lot 14-1 : table chauffante pédiatrique : 125 000 Lot 14-2 : Incubateur couveuse de pédiatrie : 255 000 Lot 15 : Aerodiffuseur : 35 000 Lot 17 : Fauteuil dentaire : 15 000 Lot 18 : échographe oculaire : 510 000 Lot 19 : Boite de chirurgie ophtalmique : 30 000 Lot 19-1 : Boite de cataracte Lot 19-2 : Boite de glaucome Lot 19-3 : Boite à énucléation Le directeur Khadidiatou sArr Kebe
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C UlTURe
LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
DANSE
PATRICK ACOGNY, CO-DIRECTEUR ARTISTIQUE
A Toubab Dialaw, l’expression devient multiculturelle
« L’Ecole des sables est une maison où toutes les races sont unies par la danse »
Du 14 juillet au 8 août dernier, l’ecole des sables de Toubab Dialaw a organisé un stage de recherche et de création en danses hip-hop et danses africaines dénommé « Into new territories ». Une trentaine de danseurs hip-hop d’Afrique et d’ailleurs ont été réunis pour cette formation afin de leur permettre d’explorer les transversalités des danses hip-hop et danses africaines. Sous la direction artistique de Patrick Acogny, ce stage a été axé sur des pratiques afin de revisiter les fondamentaux et approfondir le vocabulaire technique des danseurs chorégraphes. Un reportage de P. Alioune NDIAYe et Mbayang SARR (stagiaires)
Situé à Toubab Dialaw, un village de pêcheurs à 53 kilomètres au sud de Dakar, l’Ecole des sables organise régulièrement depuis quelques années des stages de formation professionnelle en danse. Cette année, sous le thème : « Recherche en écritures chorégraphiques basées sur la transversalité des pratiques de danses hip-hop et danses africaines », le stage « Into new territories » s’est tenu du 14 juillet au 8 août dernier. 30 danseurs choré-
graphes d’Afrique, de sa Diaspora et du monde entier ont été sélectionnés pour faire évoluer leur pratique et développer leur travail de création artistique. Durant ce stage de 4 semaines, les jeunes artistes ont reçu, lors des deux premières semaines, des cours théoriques les matinées de 9h 15mn à 12h 45mn et les aprèsmidis de 16h à 19h 30mn. Ensuite, ce fut la partie pratique , lors des deux dernières semaines, avec des ateliers de recherche et d’expéri-
mentation. Selon Patrick Acogny, directeur artistique du stage, « le travail a été intense. Il y a eu de la rigueur physique et mentale ». Malgré une différence de culture de part et d’autre, le stage s’est passé dans un climat caractérisé par une bonne ambiance. « On a passé des moments intenses avec les danseurs. Ça s’est passé dans la convivialité », a confié Patrick Acogny. Avec aux commandes des professeurs de renommée internationale à l’image de Ise Verstegen (Techniques de danse), David Colas et Olivier Lefrançois (Danses hip-hop), l’objectif du stage « Into new territories » a été, pour les danseurs chorégraphes, d’explorer la transversalité entre danses hip-hop et danses africaines. Ces artistes venus d’un peu partout ont, lors du spectacle de restitution de fin de stage de vendredi dernier, réussi à repérer les points de connexion et les passerelles entre les danses urbaines et les danses africaines patrimoniales et contemporaines. En effet, ils ont apporté des dynamiques nouvelles à la pratique du hip-hop en entrelaçant les territoires urbains à ceux des danses africaines. Keysha, une des danseuses chorégraphes du groupe, affirme avoir beaucoup appris de ce stage : « On a tenté de concilier les danses traditionnelles et le hip-hop. Personnellement, j’ai appris beaucoup de choses dans le domaine de la création ». Gabonaise résidente au Sénégal, Keysha entend poursuivre des études de danse pour se perfectionner et entreprendre une carrière professionnelle.
Co-directeur artistique de l’ecole des sables, Patrick Acogny est revenu, dans cet entretien, sur les objectifs que s’est fixée cette structure, notamment la promotion du multiculturalisme. Propos recueillis par P. A. NDIAYe et M. SARR (stagiaires)
Qu’est-ce qui fait la particularité, l’esprit de l’ecole des sables ? « L’école des sables, c’est d’abord la réalisation du rêve de Germaine Acogny. Elle est un lieu de danse, une maison de danse de l’Afrique où tout Africain qui possède un talent peut venir se former chez nous, une école ou toutes les races sont unies par la danse. Elle est enfin un lieu de réalisation des potentiels chez les artistes. » Y a-t-il des critères de recrutement ? « Bien sûr ils sont très exigeants, mais aussi très limités. Vous savez, on ne peut pas aller faire des castings ou des auditions chez eux. Au Sénégal, c’est faisable, mais ailleurs c’est impossible. Donc, on a mis en place des systèmes de sélection qui sont basés sur les Cv, les lettres de motivation, l’envoi de vidéo où on les voit danser. Il faut également tenir compte de l’âge et de la scolarité, etc. » Dans quelle atmosphère s’est déroulé le stage ? « D’une manière générale, le rythme était très intense, exigeant, rigoureux, physiquement et mentalement. L’ambiance était conviviale. Il y a eu beaucoup de recherches d’inspiration, de besoin d’avancer et d’aller de l’avant. La question essentielle était de savoir comment progresser dans le travail à partir de là où on se trouve. C’est
toujours un instant spécial parce qu’on a passé des moments intenses avec les danseurs. On les a vus arriver à un certain niveau, avec un processus évolutif jusqu’à la restitution. Cette dernière n’est qu’une une photographie de quelque chose qui s’est passée. Cette image renvoie à des choses vécues. C’est aussi un don pour les danseurs car c’est une façon de capitaliser quelque chose qu’ils ont vécu. C’est encore un moment spécial car c’est, à la fois, une fin et un départ. Une fin parce que c’est une fin de stage de 4 semaines, et un départ car ils vont repartir avec quelque chose de nouveau, avec des bagages supplémentaires.
Le comptoir de recherches aquacoles et mytilicole du sénégal en accord avec la mairie de Ngueniènne vous convie a la deuxième présentation publique de l’étude d’impact environnemental et social de la société qui aura lieu au siège de la société à Mbodiène plage le 13 aout 2014 à 10 heures en présence des autorités de la région. 12 AOUT 2014
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
AGenCe de deveLoppeMent MuniCipAL (AdM)
soLLiCitAtion de MAniFestAtion d’interet N° 05/ADM/2014 SERVICES D’UN CONSULTANT INDIVIDUEL POUR LE DEPLOIEMENT DU LOGICIEL DE GESTION DES BASES DE DONNEES DES CONTRIBUABLES AUPRES DE QUATORZE (14) COMMUNES 1. Cette sollicitation de manifestation d’intérêt fait suite à l’avis général de passation des marchés de l’ADM publié dans le « SOLEIL » du 30 janvier 2014. 2. L’Agence de développement Municipal sollicite les services d’un consultant individuel au titre du contrat suivant : Déploiement du logiciel de gestion des bases de données des contribuables auprès de quatorze (14) communes. 3. Les services ont pour objet le déploiement de la nouvelle version de la base de données des contribuables et la formation in situ des agents en charge des recettes au niveau des communes en vue de mieux maîtriser, d’accroître et de consolider le système de recouvrement des ressources locales. 4. La mission est prévue pour une durée, hors délais administratifs, de vingt-huit (28) jours à partir du mois d’octobre 2014.
5. L’ADM invite les consultants à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les intéressés doivent fournir un curriculum vitae (CV) indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services, à savoir : • qualifications et expérience dans le domaine du service sollicité, ainsi que brochures et références concernant l’exécution de contrats analogues ; • références de clients et description sommaire des missions similaires réalisées notamment dans la définition d’une politique de sécurité informatique ; • et toute autre information jugée pertinente. 6. La mission sera conduite par un consultant individuel titulaire d’un BAC+4 en informatique et disposant de connaissances avérées en analyse et programmation informatique. il devra avoir une expérience confirmée en gestion budgétaire, comptable et financière des communes. il devra, également, avoir une très bonne expérience pratique dans la conception de bases de don-
nées et de logiciels. une bonne connaissance du milieu des collectivités locales et du système automatisé de gestion et d’échange des impôts locaux sera un plus. 7. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires sur l’ADM en consultant le site web : www.adm.sn; 8. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées ou envoyées par courriel électronique à l’adresse ci-dessous au plus tard le 26 Août 2014 à 10h30mn GMt. Agence de développement Municipal Bureau du Spécialiste en Passation des Marchés N° 5, avenue Carde, Immeuble Carde Rénovation, 3ème étage Fax : (221) 33 842 25 76 E-mail : pacadem@orange.sn
28 NOVEMBRE 2013
REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI
Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan Projet de Coordination des Réformes Budgétaires et Financières projet d'Appui aux réformes des Finances publiques Gestion : 2014
AdditiF A L’Avis GenerAL de pAssAtion des MArCHes nom du pays : Sénégal nom du projet : Projet d'Appui aux Réformes des Finances Publiques secteur : Finances Crédit : 4915 id no du projet : P122476 /P146859 Le Gouvernement du Sénégal a sollicité un financement de la Banque mondiale d'un montant équivalant à US$ trente millions (30 000 000) pour financer les coûts additionnels du Projet d'Appui aux Finances Publiques, et se propose d'utiliser les fonds pour régler des fournitures et services devant être acquis dans le cadre de ce financement additionnel du projet. Le financement additionnel portera principalement sur les composantes suivantes :
-Sélection d'un consultant (firme) pour la mise en œuvre du plan de formation des informaticiens du MEF. Fournitures et équipements : - Acquisition et Paramétrage d'un Système Electronique Intégré de Gestion de l'Information Financière, Implémentation clé en main des modules de la solution SIGIF (y compris les services du partenaire de mise en œuvre, l'acquisition des licences du logiciel et l'assistance annuelle sur une période de trois ans, l'acquisition de l'infrastructure et la mise en place du Data Center principal) ; - Déploiement du Système, Implémentation des Centres de Ressources et Equipements utilisateurs (PC, imprimantes, etc.) ; - Equipements Réseau et Sécurité.
- Composante 2 : Amélioration des processus d'exécution budgétaire et de reporting ;
- Composante 5 : Appui à la mise en d'un système de gestion des performances et le cadre de suivi des résultats.
services de consultants : - Sélection d'un consultant (firme) pour l'assistance à la maitrise d'ouvrage déléguée ; -Sélection d'un consultant (firme) pour un audit technique et de qualité ;
services de consultants : - Sélection d'un consultant international dans le domaine du Suivi /Evaluation pour l'Unité de Suivi des Résultats et Performance (USRP) au Bureau Organisation et Méthodes (BOM).
Les marchés financés par la banque mondiale seront passés conformément aux procédures spécifiées dans les Directives: Passation des marchés financés par les prêts de la BIRD et les crédits de l'IDA, édition janvier 2011 et sont ouvert à tous les candidats qui remplissent les conditions stipulées dans les directives. Les consultants seront choisis conformément aux Directives: Sélection et emploi de consultants par les emprunteurs de la Banque mondiale, édition janvier 2011. Les soumissionnaires potentiels satisfaisant aux critères de provenance et souhaitant figurer sur la liste des destinataires d'avis de présélection/d'appel d'offres dans le cadre des procédures d'appel à la concurrence internationale, ou ceux ayant besoin de renseignements complémentaires, devront s'adresser à l'adresse cidessous : Ministère de l'economie, des Finances et du plan. secrétariat exécutif du projet de Coordination. des réformes budgétaires et Financières. Avenue Carde x rue René NDIAYE. Immeuble Peytavin, Porte A – 1er étage à gauche. Tel: (221-33) 821-4587. E-mail: pcrbf-parfp@minfinances. sn 12 AOUT 2014
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nTeRnATionAl
LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
CENTRAFRIQUE
IRAK
L'ex-Séléka refuse de participer au gouvernement
Haïdar al-Abadi, nouveau Premier ministre
(AFP) - L'ex-rébellion centrafricaine de la Séléka ne participera pas au gouvernement du nouveau Premier ministre centrafricain, son avis n'ayant "pas été pris en compte" pour le désigner, a déclaré lundi à l'AFP son porte-parole, Abou Mal Mal hissène. "Nous pensons que la présidente de transition (Catherine Samba Panza) n'a pas tenu compte des avis de la Séléka qui contrôle encore la majeure partie" de la Centrafrique, a affirmé ce porteparole, assurant que l'ex-coalition rebelle avait appris la nomination du nouveau Premier ministre "à travers les médias étrangers". "La Séléka ne participera pas au prochain gouvernement", a affirmé Abou Mal Mal Hissène. "Ses responsables militaires, dans leur majeure partie, ne cautionnent pas la nomination de Mahamat Kamoun, qu'ils ne considèrent pas comme un membre de séléka", a commenté une autre source au sein de l'ex-coalition rebelle. La présidente de la transition Catherine Samba
Panza a nommé dimanche Mahamat Kamoun, un musulman, comme nouveau Premier ministre pour diriger la transition, une première depuis l'indépendance du pays. Spécialiste des finances, M. Kamoun a été directeur général du Trésor sous le président François Bozizé (renversé en mars 2013) et directeur de cabinet de Michel Djotodia, le chef de la Séléka, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014. Au pouvoir de mars à décembre 2013, période durant laquelle elle s'est rendue coupable d'innombrables exactions contre les poulations de Bangui, la coalition rebelle de la Séléka a été affaiblie par une opération militaire française et une force africaine, puis forcée de quitter
la capitale pour se replier vers le nord du pays, dont elle garde le contrôle aujourd'hui. La présidente de transition "a reçu presque toutes les entités nationales au cours des différentes consultations qui ont été organisées du 6 au 8 (août)" pour choisir le Premier ministre a réagi le porte-parole de la présidence, Clément Anicet Guiyama Masogo. La présidente avait souhaité que "chacune des entités propose, au moins, un nom pour le poste de Premier ministre et des noms pour les postes de ministres", a expliqué M. Masogo. "Sur les douze entités qui ont été reçues, il y en a neuf qui ont fait des propositions. L'ex-Séléka n'a rien proposé", a-t-il souligné. Mme Samba Panza a ensuite pris sa décision "après avoir analysé ces propositions et en accord avec le médiateur congolais de la crise centrafricaine, le président Denis Sassous Nguesso", toujours selon ce porte-parole.
UKRAINE
Barroso met en garde Poutine contre toute intervention même humanitaire (AFP) - Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis lundi en garde le président russe Vladimir Poutine contre toute intervention en Ukraine, "quel que soit le motif, y compris humanitaire", après s'être entretenu avec lui au téléphone dans la journée.
intervention déguisée sous prétexte d'une mission d'assistance aux civils. La Russie s'est toutefois entendue avec Kiev pour que la Croix-Rouge mène une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine, et espère que "les Occidentaux ne mettront pas de bâtons dans les roues", a indiqué lundi son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "J'espère que, dans un proche avenir, cette action humanitaire aura lieu sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge. Nous nous sommes mis d'accord avec les dirigeants ukrainiens sur tous les détails", a déclaré le ministre, cité par l'agence de presse Ria Novosti. La Russie "envoie en coopération avec les représentants du Comité international de la Croix-Rouge un convoi humanitaire en Ukraine", a précisé le Kremlin dans un communiqué publié après l'entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et José Manuel Barroso. Aucune précision n'a été donnée par le Kremlin sur la date d'envoi, le contenu ou encore la provenance de ce "convoi humanitaire".
Dans un communiqué, M. Barroso "a exprimé ses inquiétudes face aux rassemblements de troupes russes à la frontière ukrainienne (...) Il a mis en garde contre toute intervention unilatérale en Ukraine, quel que soit le motif, y compris humanitaire". Il rejoint ainsi la position exprimée ce week-end par le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel. L'idée d'une mission humanitaire russe est fermement rejetée par les Occidentaux, qui accusent Moscou d'alimenter la rébellion en Ukraine en lui fournissant des armes et craignent une
PROJET D’APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES REGIONS DE LOUGA, MATAM ET KAFFRINE (pAsA/Lou-MA-KAF)
pubLiCAtion d’Attribution provisoire de MArCHÉ
(AFP) - L'Irak s'apprête à tourner la page du très contesté Nouri al-Maliki, avec la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre qui aura la tâche titanesque de sortir le pays de la guerre avec les jihadistes et de le sauver de l'éclatement. Les Etats-Unis, impliqués pour la 1ère Dès l'annonce de cette nomination, fois militairement en Irak depuis le retrait des partisans de M. Maliki ont manifesté de leurs troupes fin 2011, ainsi que sur une place de Bagdad pour protester l'Union européenne, la Grande-Bretagne contre l'éviction de leur favori. En reet la France ont aussitôt félicité le Premier vanche, dans un quartier sunnite de la ministre désigné Haïdar al-Abadi qui a ville de Baqouba, au nord de Bagdad, des désormais 30 jours pour former un gou- tirs de joie ont été entendus. La formation vernement appelé à inclure toutes les d'un gouvernement d'union est réclamée forces politiques du pays. Aucune réac- à cor et à cri par la communauté intertion n'a pu être obtenue dans l'immédiat nationale pour faire face à l'offensive lanauprès des services de M. Maliki, qui di- cée le 9 juin par les jihadistes sunnites rigeait le gouvernement depuis 2006 et de l'Etat islamique (Ei) qui continuent cherchait coûte que coûte à rester au pou- de s'emparer de pans de territoires en voir malgré les violentes critiques contre Irak et de mener des exactions contre les sa politique confessionnelle, qui a aliéné minorités religieuses, poussant à l'exode la minorité sunnite, et son autoritarisme. des centaines de milliers de personnes. Alors que M. Maliki a le soutien d'un Né en 1952, M. Abadi est membre du grand nombre d'officiers au sein des parti Dawa de M. Maliki et est considéré forces armées, le représentant spécial de comme un proche du chef du gouvernel'Onu à Bagdad, Nickolay Mladenov, a ment sortant. La coalition de M. Maliki appelé les forces irakiennes à "s'abstenir -l'Etat de droit-, qui fait partie de l'Alliance d'agir de manière à interférer dans les nationale, avait remporté les législatives questions liées au transfert démocratique d'avril. Et M. Maliki estimait être le mieux de l'autorité politique". placé pour un 3e mandat. Le vice-président américain Joe Biden a jugé la noDes armes pour mination d'un nouveau Premier ministre les forces kurdes comme "une étape cruciale" et réitéré les Les forces spéciales, la police et l'armée appels à la "formation rapide d'un nouse sont déployées en force aux abords de veau gouvernement plus ouvert qui sera positions stratégiques dans Bagdad, où en mesure de répondre aux inquiétudes les grandes artères étaient bouclées, des légitimes de tous les Irakiens". Le déparponts fermés, et la Zone verte, abritant tement d'Etat américain a aussi annoncé les institutions clés, encore plus protégée des livraisons d'armes aux forces kurdes, que d'ordinaire. commencées la semaine dernière.
GAZA
Les négociations ont repris au Caire (Afp et Reuters)- Les négociateurs israéliens sont arrivés en Égypte, lundi 11 août, pour un nouveau round de pourparlers indirects avec les Palestiniens afin de tenter de transformer un cessez-le-feu de 72 heures en trêve durable dans la bande de Gaza. Les médiateurs égyptiens ont ainsi appelé l'État hébreu et les Palestiniens à s'asseoir à nouveau à la table des négociations pour tenter de mettre un terme aux combats qui ravagent l'enclave palestinienne, depuis le 8 juillet. Israël a toutefois prévenu que sa participation aux pourparlers indirects avec les groupes palestiniens restait conditionnée au respect du cessez-le-feu. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré à de multiples reprises qu'Israël ne négocierait pas "sous le feu". Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a de son côté estimé que ces nouvelles négociations sont celles de "la dernière chance" pour parvenir à un accord durable. Les Palestiniens réclament, en priorité la levée du blocus, imposé à la bande de Gaza par Israël et l'Égypte, une condition que le Hamas a, une nouvelle fois, réaffirmée dimanche et qui constitue une pierre d'achoppement entre les deux camps.
titre du marché: Aménagement de 03 sites de bas-fonds (réhabilitation et confortement) dans la région de kaffrine 1. référence de publication : Avis d'appel d'offres N° T_021/2014/PASA 2. date de publication de l’avis d’appel d’offres : Soleil n° 13 142 des 15 et 16 mars 2014 3. Montant de l’offre retenue : Lot1 : 105 850 300 F CFA FCFA HT/HD soit 124 903 354 F CFA TTC Lot2 : 73 919 000 F CFA HT/HD soit 87 224 420 F CFA TTC
Av i s r eC ti Fi C Ati F
4. nombre d’offres reçues et identité des candidats : Lot1
soumissionnaires
1
ENTREBAT TP
1
GROUPE SIGMA
2
GROUPE SIGMA
2
EMAD
3
EMAD
3
DIAMA TECHNOLOGY
4
DIAMA TECHNOLOGY
4
Entreprise H. SAFIEDINE
5 6 7
H.SAFIEDINE ATEX GEOTOP
5 6
ATEX GEOTOP
Avis d’Appel d’offres Ao n° 17/2014
Lot2 soumissionnaires
7. nom et adresse de l’attributaire : Lot1 : GEOTOP, 18, Avenue Pdt. L. Gueye Dakar Lot2 : H.SAFIEDINE, Avenue Dr Gabriel CARVALHO x Santhiaba oust ziguinchor
CONSTRUCTION DU SIEGE SENELEC DE RICHARD TOLL
Senelec porte à l’attention des candidats potentiels que le dépôt des offres initialement prévu le 11 Septembre est fixé au Mercredi 10 septembre 2014.
délai d’exécution : Trois (03) mois pour chaque lot La publication du présent avis est effectué en application des dispositions de l’article 83, alinéa 3 Code des marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de Unité de Gestion du PASA en vertu de l’article 88 du Code marchés publics, puis d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’ARMP en vertu de l’article 89 dudit code.
L’heure et le lieu de dépôt des offres restent inchangés.
Le CoordonnAteur nAtionAL dr Mouhamadou Moustapha diAW 12 AOUT 2014
Le directeur Général 12 AOÛT 2014
BLOC-NOTES mots
agenda
• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
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MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
1
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45
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Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : GRAFISOL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
fléchés
N° 2428
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II III IV V VI VII VIII IX X
2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N ° 12.386 HORIZONTALEMENT : 1. Ne sont jamais renvoyés par les ingrats. 2. Menace sur le temps – Œuvre publicitaire. 3. Groupe restreint – Mit sous solide protection. 4. Il est chargé – Dans les environs. 5. Lettres de causeur – faire confiance (se) – Trotte en Chine. 6. Des personnes – Meure de vitesse. 7. Encore plus mauvais – Porte-parole divin. 8. Temps vécus – Sans frets. 9. Découverte – Sorti de l’ombre. 10. Fait usage de faux-fuyants. VERTICALEMENT : I Allant trop vite en besogne. II. Tumeur à la patte du cheval – Aven. III. Le premier aîné – Préparer un voilier. IV. C’est moi ! Femmes magiques. V. Bien là – Producteur de pommes – Pouffé. VI. Périodes de l’histoire – Leva avec un autre. VII. Aller en justice – Amas glacial. VIII. Il a de quoi empoisonner des flèches – Parier en littérature. IX. Manouche – Garanties de qualité. X. Qui ne vacille plus alors
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. MUSCADIERS. 2. ARTERE – PIU. 3. UGINE – CVAMP. 4. PETE – VIREE. 5. ANE – POTS. 6. ST – CELE – PV. 7. DOUE – TRI. 8. AMOUR – ORES. 9. NIDS – CLIVE. 10. TROUBADOUR. VERTICALEMENT : I. MAUPASSANT. II. URGENT – MIR. III. STIPE – DODO. IV. CENE – COUSU. V. ARE – PEUR. VI. DE – VOLE – CA. VII. CITE – OLD. VIII. EPARS – TRIO. IX. RIME – PREVU. X. SUPERVISER.
horoscope BELIER
BALANCE
(21 mars – 20 avril) Ce sera très favorable à la signature de contrats de traités, d’associations commerciales. Mais il faudra lire attentivement toutes les clauses au préalable. Ne faites pas du sentiment et n’accordez votre confiance à personne : «Soyez frères dans la vie commune, mais étrangers dans les affaires» (proverbe arabe). Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 4 2 9
(24 septembre- 23 octobre) Le foie sera fort sensible. Aussi, si vous compter faire la fête ces jours-ci, il ne serait pas inutile de faire un petit traitement à titre préventif. La circulation sanguine, elle, laissera à désirer ; faites contrôler votre tension artérielle. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Cancer et Balance Chiffres de chance : 5 2 4
TAUREAU Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59
mots
(21 avril – 21 mai) Relations très affectueuses avec vos amis intimes. Ils sauront vous comprendre et vous viendront en aide si nécessaire. Ne refusez pas leurs invitations, à moins d’avoir un empêchement sérieux. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Cancer et Vierge Chiffres de chance : 8 2 5
GEMEAUX (22 mai - 21 juin) Assumez toutes vos obligations et mettez votre travail à jour : c’est indispensable. Prévoyez dès aujourd’hui qu’il pourrait survenir des retards dans les rentrées d’argent que vous attendez pour bientôt. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Gémeaux et Vierge Chiffres de chance : 5 4 3
CANCER (22 juin - 23 juillet) Le climat du jour favorisera les travaux intellectuels ou parapsychologiques. Il sera aussi excellent si vous mettez à jour vos livres de comptes, terminer les besognes minutieuses commencées, ou rangez vos dossiers. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 5 4 2
SCORPION
Solution N° 2427
(24 octobre - 22 novembre) Soumis à des influences planétaires très contradictoires, vous entamerez une valse- hésitation, avec un pas en avant et deux en arrière. Quant à vos relations sentimentales, elles seront marquées d’instabilité ou de confusion. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Bélier et Lion Chiffres de chance : 7 2 6
Pensée du jour Il se remit au travail avec la sérénité d'un esprit en paix avec les hommes comme avec sa conscience. (Eugène Fromamentin)
SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre) Célibataires, vous vivrez des heures inoubliables dans les bras de l’amour. Mais si vous êtes marié(e), des soucis familiaux risquent de perturber vos rapports avec votre conjoint (e). Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Lion et Vierge Chiffres de chance : 5 4 2
CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier) Vos rapports avec votre partenaire et vos enfants manqueront de chaleur. Vous aurez l’impression d’être constamment jugé(e). Cependant, vous saurez renverser la situation et vous montrer à la hauteur. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Gémeaux et Poissons Chiffres de chance : 2 4 8
LION
VERSEAU
(24 juillet - 23 août) Grâce aux vibrations harmonieuses de plusieurs astres, vous vivrez des amours idylliques. Passion et tendresse seront au rendez-vous. Mais la jalousie pourrait faire interférence si vous n’y prenez garde. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Bélier et Gémeaux Chiffres de chance : 3 7 8
(21 janvier - 19 Février) Actif et dynamique, vous refuserez de vous laisser enfermer dans les situations sans issue. Pas question, non plus, d’accepter les voies de garage. Vos efforts professionnels porteront leurs fruits. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Bélier et Cancer Chiffres de chance : 4 3 9
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
VIERGE (24 août - 23 septembre) Ce sera le moment ou jamais de prendre des initiatives audacieuses sur le plan matériel. Votre habileté en matière d’argent, doublée d’une chance insolente, vous permettra de réaliser des miracles. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Capricorne et Poissons Chiffres de chance : 3 2 6
POISSONS (20 février - 20 mars) L’environnement planétaire vous rendant discutailleur en diable, pensez à ne pas forcer la note avec vos amis. Le silence vaudra vraiment de l’or. En famille, donnez un peu de mou, et tout ira bien. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Vierge et Verseau Chiffres de chance : 7 2 6
Solution du jeu N°638 des 7 erreurs 5. La hauteur du fauteuil du Red - chef.. 6. La format de la note de service. 7. Le volume de la pile de dossiers sur la bibliothèque.
HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H56 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H42 • Guéwé : 20H42 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
croisés
• FETE A SOUHAITER : ST. CLARISSE • MARDI 15 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. La taille de la poche du pantalon du porteur de journaux. 2. Le placement du bracelet au poignet du porteur de journaux. 3. La taille de la veste noire de l’homme en arrière-plan. 4. La bague au doigt du Red - chef.
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BLOC-NOTES
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nécrologie DECES Famille Feu Chérif Younouss Aïdara à Banghère, famille Feu El Hadji Malick Sy (Rta) à Tivaouane, famille Feu Arfang Kémo Sagna à Mandéguane, famille Feu Moudjtaba Kane à Dakar, famille Feu Saliou Diouf à SaintLouis et Tivaouane, famille Feu Amadou Diouf Saliou à Dakar, Thiès et Tivaouane, famille Feu Guilado Diouf à Sud Saint-Louis, famille Feu Idrissa Paye à Dakar, Colonel Amadou Lamine Sao et famille à Dakar, famille Feue Yacine Diouf à Dakar, famille Feu Saliou Diouf à Pikine, famille Feue Yacine Guèye Bounama à Thiès et Dakar, famille Feu Zakariya Diouf à Liberté V, famille Feu Djibril Diouf à Guédiawaye et Dakar, famille Feu El Hadji Malick Diouf à la Cité du Port, El Hadji Cheikh Tidiane Diouf et famille à la Patte d’Oie Builders, Ndèye Astou Diouf et famille à Thiès, Badiène Diouf et famille à GrandDakar, famille Feu Assane Diouf à Dakar, Papa Maguette Diouf (Ousseynou) et famille à
Saint-Louis et Dakar, Adja Rama Diouf et famille aux Hlm, Fatou Diouf et famille aux Hlm, Mama Aïdara Diouf et famille à Rouen (France) et à Dakar, Chérif Younouss Diouf et famille à Dianah Malary et à Dakar, famille Feue Ndèye Djilado Diouf Baye Ngouly à Darou (Saint-Louis), Abdou Ségue Sagna et famille à Ziguinchor, famille Feu Mamadou Diouf Sagna à Boukott (Ziguinchor), famille Feu Amadou Diallo à la Rue IX, famille Feu Atou Lô à Liberté 3, famille Feu Cheikh Ahmadou Bamba Diop à Grand-Dakar, SaintLouis, Louga, Moussa Coly et famille à Bignona et Dakar, tous les Habitants de Grand-Dakar, Khalifa Malick Diallo et famille à Hamo 4 et Dieuppeul 3, Commandant Insa Lô et famille au Port Autonome de Dakar, Alioune Diop et famille à Grand-Dakar ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur fille, sœur, tante, maman, grandmère...
DECES
40EME JOUR
Monsieur le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions; Monsieur Le Secrétaire général; Monsieur Le Directeur de Cabinet; Monsieur Le Directeur Général du Travail et de la Sécurité Sociale; Mesdames et Messieurs les Directeurs, Chefs de Service et l'ensemble du personnel du Ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de
Ibrahima Abdou Seck DIOP
Mme BA Abdatou KANE Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale en position de détachement au BIT, survenu le 10 août 2014.
En cette douloureuse circonstance, le Ministre et l'ensemble du personnel du Ministère présentent leurs condoléances attristées à la famille de la défunte.
survenu le vendredi 8 août 2014 à Dakar. Les condoléances sont reçues à Grand-Dakar - N° 481.
Que la terre lui soit légère. (SPG)
REMERCIEMENTS
(12-8-14)
DECES
SOUVENIR
Famille feu Bécaye Sow à Saint-Louis, père de la défunte, Aliou Sadio Sow et famille, CSE Dakar remercient tous ceux qui ont compati à leur douleur lors du décès de
Familles Sy, Barro, Guèye, Kane, Tall, Wane, Thiello, Ba, Ly, Wone, Kébé, Thiam, Sakho vous remercient de votre soutien suite au décès de
12 août 1999 12 août 2014 15 ans déjà que nous quittait notre cher et regretté, époux, père oncle, grand-père, beau-père et ami
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à...
• SAINT-LOUIS : 33 961.11.17
Enseignante à la retraite
En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l’avez connu et aimé, ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme.
Mme Maïmouna SY
Prières pour elle.
SERVICE RECOUVREMENT Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 03
POUR VOS
Nos BUREAUX REGIONAUX
Haj Abdoul Hussein MOUKHADER
(12-8-14)
Protecteur en constante veille très active, tu as été là pour ta famille ! Accessible et courtois, pour tes semblables, tu as été un serviteur et un médiateur infatigable. Papa, merci. Fatiha + 11 Likhlass (SPG)
Vous pouvez contacter
Hadja Maty SOW survenu le 6 août 2014 à Dakar.
Déjà 40 jours que tu es parti, rejoindre Serigne Babacar Sy (RTA) que tu as tant aimé, auprès du Créateur ! Sur le chemin que Seydi Hadji Malick (RTA) a tracé, tu t'es investi sans compter, pour répandre l'enseignement du Prophète Mouhamed (PSL). Tu as été pour tes enfants un ami, un confident, un havre de réconfort spirituel apaisant et préparant aux inévitables défis du lendemain.
L'enterrement a eu le lundi 11 août 2014 au cimetière musulman de Yoff .
Adja Marième DIOUF
Imam Ratib de Bargny Guedj
Al Fatiha.
• LOUGA : 33 987 00 62
L'enterrement a eu lieu à Aéré Lao.
• THIES : 33 951 07 69
(12-8-14)
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E D U C A T I O N
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rappelee à Dieu le lundi 04 août à Dakar.
(12-8-14)
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BLOC-NOTES petites
LE SOLEIL MARDI 12 AOUT 2014 PAGE 21
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légales
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VENTE PAR AUTORITE DE JUSTICE Le Jeudi 14 Août 2014 et jours suivants s'il y a lieu, il sera procédé à la vente aux enchères publiques au dernier et plus offrant enchérisseur par Maître Ibrahima BEYE, Commissaire Priseur 135, rue Moussé DIOP à Dakar tél: 33.823.21.90 - 77.643.65.15 de : 10 chariots - 160 plateaux 1 fan GPC - 1 fan BEGESA - 1 pétrin MAHOT- 1 véhicule Renault Fourgonnette TH-3620-B 1 véhicule Renault fourgonnette TH-4444- B - 1 véhicule Peugeot 305 Break DK-6674-U saisis sur Monsieur Hussein MEROUEH Boulangerie Abdoul Aziz SY. LIEU DE VENTE: Usine Bène Tally
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LES HORAIRES DE LA CHALOUPE DIMANCHES ET JOURS FERIES
DU LUNDI AU SAMEDI
DEPART DE DAKAR
DEPART DE GOREE
06H15 07H30 10H00
06H45 08H30 10H30 12H00 14H00 15H00 16H30 18H00 19H00 20H30 23H00 24H00 01H15
11H00 12H30 14H30 16H00 17H00 (sauf samedi) 18H30 20H00 22H30 23H30 (vendredi) 00H45 (samedi)
DEPART DE DAKAR 07H00 09H00 10H00 12H00 14H00 16H00 17H00 18H30 19H30 20H30 22H30 23H30
DEPART DE GOREE 07H30 09H30 10H30 12H30 14H30 16H30 17H30 19H00 20H00 21H00 23H00 24H00
rue 12 x y
POUR A la requête de : Madame Zahra
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l'Etude de Maître Moustapha
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DIOUF, Avocat à la Cour à Dakar.
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sus du prix de vente et 18% TVA.
VOTRE
L'HUISSIER EXÉCUTANT
JOURNAL
MAÎTRE JOSÉPHINE KAMBE
Dimanches et veille jours fériés
SENGHOR
REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI
MINISTERE DES FORCES ARMEES ----------CELLULE DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS
Avis d’Attribution provisoire Avis d’appel d’offres n°2589/MFA/CAB/CPMP du 16/05/2014 Pour l’acquisition de tissus chevron camouflé et tergal kaki clair au profit de la Direction de l’Intendance des Armées 1. référence de publication : journal Soleil n°13194. 2. date de publication de l’avis d’appel d’offres : 19/05/2014. 3. Montant des offres retenues : Lot 1 : 41 337 000 F CFA; Lot 2 : 27 783 320 F CFA. 4. nombres d’offres reçues et identité des candidats : Six (06) (EDIPRES, DJOLOFF MULTI SERVICES, FALL ABDOU LAKHAT, SOPASEC, WTC, KEUR KHADIM). 5. noms et adresses des attributaires : Lot 1 fourniture de tissu chevron camoufle : La société W.t.C, Immeuble Mariama VDN x Sacré cœur 3- Dakar ; Lot 2 fourniture de tissus tergal kaki clair : La société Keur KHAdiM, Avenue Cheikh Ahmadou BAMBA X 38 en face Monument de l’Indépendance Dakar. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 du code des marchés publics. Le Ministre des Forces Armées 12 08 2014
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LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
Helen Keller International
Job Announcement Africa Regional CMAM Project Officer (location flexible within program countries) Established in 1915 with Helen Keller as a founding trustee, Helen Keller International (HKI) works to save the sight and lives of the most vulnerable and disadvantaged. Headquartered in New York City, HKI currently offers programs in 21 countries in Africa and Asia, as well as in the United States. The organization combats the causes and consequences of blindness and malnutrition by establishing programs based on evidence and research. program background After over a decade of CMAM programming there are still significant gaps in the capacity to deliver treatment services. As a result most of children in need are left without care and remain at high risk. Additional weaknesses include linking treatment with existing preventive programs or platforms, including contact-points within the health system that could be used as opportunities for screening and referral. Consequently, coverage of CMAM services in MoH-integrated services has been low. HKI has long-standing expertise in supporting capacity development of local public sector to plan, train, deliver and monitor CMAM services. HKI’s CMAM approach has been to integrate treatment of acute malnutrition into a larger preventive framework through the promotion of essential nutrition actions (ENA) and social behavior change communication (SBCC) techniques. scope of responsibility The Regional CMAM Project Officer will be responsible for overall quality assurance and technical integrity of HKI’s CMAM projects in West Africa. S/he will provide on-site technical support and training to HKI CMAM programs in West Africa, as well as remote assistance through document review and reporting. the position is being simultaneously recruited in senegal, Mali, burkina Faso and niger. The successful applicant will be offered a home country contract and will be based in
the HKI office in the country from which he or she has been recruited. The Project Officer is supervised by the Regional CMAM Coordinator who is based in Dakar, Senegal. specific responsibilities program planning • Support HKI country offices to identify CMAM needs and to develop strategies and action plans for improving CMAM access and coverage. • Work with country offices to plan and initiate new CMAM programs program implementation • Support HKI country offices to implement quality CMAM programs • Conduct quality assurance (QA) assessments through field visits with country offices and local partners • Assess and strengthen, in a regular basis, the capacity of country offices and local partners to implement QA • Provide capacity building of HKI staff and partners in CMAM and related work. M&e and research • Review program monitoring data and provide assistance to country offices on use of routine data to inform and modify program design. • Assist field offices to prepare CMAM coverage assessments, including data collection, service mapping, and analysis • Under guidance from the Regional Nutrition Advisor and the Regional CMAM Coordinator, support formative research and evaluation activities within CMAM reporting and dissemination • Contribute to the preparation and review of country office quarterly and annual reports • Support country offices to build the capacity of government counterparts in analysis and use of routine CMAM data
• Support the writing of publications related to HKI’s CMAM work, including making presentations to partners and at conferences Qualifications • Minimum Bachelors degree, preferably Masters Degree in nutrition, public health, or related field • At least 5 years experience implementing CMAM programs in Africa • Experience in CMAM capacity building/training of government, civil society, and NGO staff essential • Prior experience with the Essential Nutrition Actions (ENA) framework and Social Behavior Change Communication (SBCC) techniques preferred. • Prior experience in coverage assessments (e.g. CSAS, SQUEAC, SLEAC, S3M) an asset • Prior research and evaluation experience an asset • Ability to solve problems in an autonomous way. • A willingness to travel, often in difficult conditions. • Ability to undertake extensive field travel, up to 40% • Excellent oral and written English and French required. Ability to read, analyze and interpret the most complex documents, and to prepare presentations and articles using original or innovative techniques or style; • Effective and persuasive communication skills. to Apply Interested candidates should submit both a cover letter and up-to-date CV (either in French or English) before september 5th, 2014 to afro.recruitment@hki.org. Please put “CMAM Project Officer” in the subject line. HKi welcomes female and male candidates of all ethnic groups.
12 AOUT 2014
Avis d’Appel d’offres – Cas sans pré qualification MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE DIRECTION DE L’ADMINISTRATION GENERALE ET DE L’EQUIPEMENT DIRECTION DES INFRASTRUCTURES DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE
Fourniture et instALLAtion de MobiLier de bureAu et de MAterieL inForMAtiQue pour L’HopitAL dALAL JAMM AOO 34-14_MOB- Bur_HDJ/DAGE/DIEM/BUDGET 2014 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal, le Soleil N° 13102 du 28 /Janvier/2014. Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a obtenu du Budget général de l’Etat au titre de la gestion 2014 des fonds, afin de financer LA FOURNITURE ET L’INSTALLATION DE MOBILIER DE BUREAU ET DE MATERIEL INFORMATIQUE POUR L’HOPITAL DALAL JAMM et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des Paiements au titre du Marché. 2. La directrice des infrastructures des equipements et de la Maintenance du Ministère de la santé et de l’Action sociale invite, par le présent appel d’offres, les soumissionnaires admis à concourir à présenter leurs offres en FCFA TTC pour les deux lots. 3. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations au prés de la Direction des Infrastructures des Equipements et de la Maintenance du Ministère de la Santé et de l’Action sociale Route du Service Géographique Hann (enceinte PNA) Dakar de 8h 30mn à 17 heures.
6. Les exigences en matière de qualification sont : Disposer des états financiers des trois dernières années (2010, 2011, 2012) - Avoir une capacité technique et expérience : • Avoir déjà réalisé au moins un marché similaire dans le domaine du lot cité ci-dessus dans les cinq dernières années (2009, 2010, 2011 ; 2012,2013), ses références et ses réalisations et tout autre document permettant de juger la capacité à assurer le service après-vente. • Produire les attestations de bonnes exécutions signées par le contractant dans le domaine du lot cité ci-dessus.. • Disposer d’un service après-vente performant dans le domaine des lots cités en objet implanté au Sénégal pour assurer la maintenance et l’entretien des équipements livrés. A cet effet, il produira un document descriptif de ce service avec notamment l’état des moyens humains et techniques (atelier, outillages, logistiques). • Disposer de personnels qualifiés (1 technicien supérieur en informatique ou équivalent ayant au moins 3 ans d’expériences) œuvrant dans le domaine du lot objet du marché tous résidants au Sénégal. Les curricula vitae signés, diplômes, attestations de stages par ce personnel sont exigés.
Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, Route du Service Géographique Hann (enceinte PNA) Dakar moyennant un versement en espèces de trente mille (30 000) francs CFA non remboursable. Un dossier est mis à la disposition des candidats pour consultation sur place. 8. Les offres devront être soumises auprès de la : Direction des Infrastructures des Equipements et de la Maintenance du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, Route du Service Géographique Hann (enceinte PNA) Dakar au plus tard le 12 / septembre / 2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à la même adresse mentionnée cidessus, le même jour à10 heures. L’offre doit comprendre une garantie de soumission d’un montant de : Lot 1 Mobilier de bureau : 4 000 0000 FCFA Lot 2 Matériel informatique : 4 000 000 FCFA Le délai de validité de la garantie de soumission est de 118 jours, soit 28 jours après l’expiration de la durée de validité de l’offre qui est de 90 jours.
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci après: Direction des Infrastructures des Equipements et de la Maintenance du
La directrice Madame Awa ndiAYe diouF 12 AOUT 2014
S poRTs
LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
KARATe
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014
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MOUHAMED EL MOKHTAR DIOP, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES INTERNATIONAUX
Les « Lions » reçoivent le drapeau « Il faut un suivi permanent du ministre des Sports des combattants » Les jours se succèdent et se ressemblent pour les « Lions » du karaté qui poursuivent leur mise en jambes en direction des championnats d’Afrique. Après les anciens internationaux dimanche, ils ont reçu hier le ministre des Sports. Matar Bâ leur a réitéré les encouragements des pouvoirs publics et a promis de prendre en charge quelques dépenses de la fédération.
Le capitaine des « Lions » karatékas, Oumar Fall, recevant l’emblème nationale des mains du ministre des Sports Matar Bâ.
permettre de mettre tous les atouts de leurs côtés. « Je vous exhorte à redoubler d’efforts pour réussir le pari de l’organisation et de la participation », car, poursuit-il, les résultats qu’ils obtiendront entre jeudi et samedi devront leur permettre d’acquérir des places pour les prochains championnats du monde. En dehors des combattants, la Fédération a également été servie puisque le patron des Sports sénégalais a annoncé un appui supplémentaire à la structure en dehors de la subvention initiale de 35 millions de FCfa au comité d’organisation ainsi que des dotations en nature constituées entre autres de « 4 bus pour les équipes et 6 voitures légères pour les
officiels », renseigne le directeur de la Haute compétition, Souleymane Boun Daouda Diop. Pour l’application des mesures annoncées, Matar Bâ soutient avoir instruit ses services dans les plus brefs délais. Des doléances qui avaient trait, renseigne Mamadou Sarr, président de la Fédération, à la « prise en charge de 2 arbitres que nous avions omis d’enregistrer, des 4 entraîneurs qui doivent faire un examen et de l’engagement de l’équipe nationale ». Un geste apprécié par le patron du karaté national qui a tenu à préciser que c’était la première visite d’une autorité ministérielle aux « Lions » du karaté depuis son élection à la tête de la fédération. Ousseynou POUYe
TIR CHAMPIONNATS DU MONDE A GRENADE (6-20 SEPT)
L’équation du budget de participation des « Lions » La Fédération sénégalaise de tir et chasse (Fstc) a beau revoir ses ambitions à la baisse, elle n’arrive toujours pas à savoir le montant du budget qui lui sera alloué encore moins la taille la délégation devant se déplacer pour l’Espagne. Une situation qui embarrasse le président Mamadou Bâ et ses hommes à un mois (620 septembre 2014) de la coupe du monde qui se disputera à Grenade. En effet, au début et face à la complexité du dossier, le budget de 35 millions de FCfa avait été revu à la baisse ; idem pour la délégation de 14 personnes qui a été ramenée à 12 (3 pour le tir au fusil, 3 pour le pistolet hommes et 3 pour le pistolet dames) plus 3 accompagnants. Selon les déclarations du président Mamadou Bâ, le ministère des Sports sous Mbagnick Ndiaye n’avait prévu d’allouer que 2 millions de FCfa à la fédération en partant du principe que seules les fédérations ayant rapporté des médailles seraient aidées. Si bien que dans le cas du tir, seuls Sinna
Niang et Clément Fakhoury pourront être pris en charge pour avoir remporté chacun une médaille d’argent en individuel. Pour les autres, la fédération devra se débrouiller. « Avant de partir au Caire, on nous avait dit que le ministère des Sports n’aiderait aucune fédération qui ne ramènerait pas de médailles. Nous avons tenu le pari parce que nous sommes revenus du Caire avec 9 médailles », a révélé Mamadou Bâ. « Nous avons parlé avec le nouveau ministre qui semble avoir compris le message que nous lui avons délivré. Il m’a demandé de passer le voir à son bureau pour discuter de cette affaire-là. Et je pense que peut-être qu’une solution sera trouvée. Car, nous devons aller à Grenade pour nous frotter aux meilleurs mondiaux et travailler notre mental. Car c’est le mental qui nous manque le plus. Aux entraînements, nos tireurs sont capables de faire des choses merveilleuses, mais une fois arrivés en compétition, on dirait que leurs nerfs lâchent. Il est
donc extrêmement important que l’on puisse aller aux championnats du monde pour mieux nous préparer. Nous n’avons pas la prétention d’aller à Grenade pour battre les meilleurs mondiaux, mais pour y préparer l’Afrique », a indiqué Mamadou Bâ. Le président de la fédération de tir a également rappelé que pour aller à Rio 2016, il faut nécessairement passer par l’Afrique du Sud en novembre 2015. Et pour les Jo, seules 9 places sont allouées à l’Afrique, à raison d’une place par discipline. « Le Sénégal en ce qui le concerne ne s’aligne que dans 5 disciplines car il y a des disciplines qu’on ne pratique pas encore ici. Il nous faut donc nécessairement avoir des médailles d’or pour pouvoir être à Rio. Il y a aussi que si nous arrivons à assurer les minima par discipline à Grenade, nous pouvons avoir la chance d’avoir une invitation (Wild Card), comme nous l’a promis le président de la Confédération africaine de tir », a-t-il ajouté.
Comment est venue l’idée de créer l’Association ? « C’est que, à un moment donné, on avait constaté qu’il y avait beaucoup d’anciens internationaux qui avaient abandonné le karaté parce qu’au niveau interne, il y avait beaucoup de conflits. On s’est donc dit : pourquoi ne pas ressusciter l’association des internationaux pour donner à ces derniers un cadre de réflexion, une possibilité de participer au développement du karaté. Avant même de lancer l’association, on a discuté avec tous les anciens pour leur dire ce qu’on voulait faire. Certains ont dit qu’il ne fallait pas commencer pour ensuite arrêter. Ils ont été rassurés. Il y a aussi des jeunes qui sont motivés pour porter la structure. C’est par la suite que nous avons donc commencé à nous réunir ; nous avons mis en place un bureau et nous avons contacté le président de la fédération Mamadou Sarr qui a fait preuve d’ouverture d’esprit. On a ensuite décidé d’accompagner la fédération dans sa mission et soutenir l’équipe nationale de karaté. Donc on n’est pas là pour des individus mais pour le karaté. On veut lui donner la place qu’il mérite ; c’est tout ce qui nous motive. On s’est cotisé et on a collecté 870.000 FCfa sur la base de nos seules cotisations qu’on a données aux combattants. Personne ne nous a appuyés, ni entreprise, ni sponsor. » Qu’avez-vous prévu à l’avenir ? « Il y a d’autres politiques, que ça soit dans l’aide aux anciens qui sont dans des difficultés ou au niveau de la formation pour que les anciens qui avaient laissé tomber le karaté pendant longtemps puissent se mettre à jour et accompagner la fédération dans le sens de voir comment résoudre le problème de l’émigration au niveau du karaté. C'est-à-dire, voir quelle politique mettre en place pour que les karatékas puissent rester au Sénégal et s’entraîner ici, et n’aient plus besoin de s’expatrier après les compétitions internationales. Donc il y a des ressources humaines sur place qu’on pourra solliciter et je pense qu’avec des
PROGRAMME DE FORMATION DE 3 ANS
Les footballeuses du Casa Sports initiées à l’informatique L’association Initiatives et actions pour le développement en Afrique a débuté, il y a une semaine, une formation en informatique pour les joueuses de l’équipe de football du Casa Sports pour les aider à préparer leur insertion socioprofessionnelle après leur carrière sportive. L’association Initiatives et actions pour le développement en Afrique a choisi le Centre régional d’enseignement technique féminin (Cretef) de Ziguinchor comme partenaire. Elle y a ouvert une salle informatique avec 11 ordinateurs neufs, des onduleurs, des webcams, un vidéoprojecteur, un écran-géant et un kit de maintenance qui avaient été réceptionnés par la directrice de l’éta-
blissement, Mme Odile Coly. C’est là que les joueuses de l’équipe de football du Casa Sports vont faire leur formation en informatique. Le programme porte sur trois ans. Il était prévu de profiter des vacances au Cretef pour leur donner une formation intense de deux mois. Mais le calendrier des footballeuses du Casa Sports n’est pas encore terminé, car l’équipe devait jouer la demi-finale de la coupe nationale de football féminin. Mais, le président de l’association Initiatives et actions pour le développement en Afrique, M. Ibrahima Ama Diémé, ne s’en fait pas pour autant. Il a rassuré que le formateur s’est engagé à faire en sorte que le quantum horaire mini-
mum puisse être dispensé durant le reste des vacances. Quant à la directrice du Cretef, elle a promis que le lot de matériel informatique sera bien entretenu et géré rationnellement. Il faut signaler que l’association Initiatives et actions pour le développement en Afrique a comme partenaire technique le club Oarvic, qui se trouve dans la ville de Vic en Espagne (à côté de Barcelone) et dont le président est M. Antoni Cerrat, 1er adjoint au maire de Vic. Cette commune, d’ailleurs, est partenaire du programme de formation susmentionné et qui sera étendu aux élèves du Cretef de Ziguinchor. Moussa SADIO
discussions, des solutions pourront être apportées aux problèmes. » Quel message lancez-vous aux combattants en cette veille de compétition ? « On les soutient, on a été à leur place pour comprendre ce qu’ils ressentent actuellement. Donc il y a le stress, le doute aussi. Mais on est là pour leur montrer que tout cela est normal à la veille d’une compétition. Cependant, le soutien des anciens peut servir de déclic pour aller chercher la médaille. On est tous derrière eux, on s’est vraiment mobilisés et nous espérons qu’il y aura un bon résultat. » Quid du suivi des athlètes après les compétitions ? « On s’est rendu compte qu’après la compétition, il n’y a plus de contact avec les internationaux, on les laisse à eux-mêmes. Alors qu’après les championnats d’Afrique, si l’on veut prétendre à des médailles au niveau mondial, il faut les garder. Il faut les convoquer de temps en temps pour voir comment ils vivent, dans quelles conditions ils sont pour essayer de maintenir le moral pour aller chercher des médailles au niveau mondial. Ce n’est pas bien de les abandonner à eux-mêmes. Et le coach l’a rappelé à un combattant qui lui a dit qu’il a obtenu en trois mois de travail ce qu’il a cherché pendant des années en équipe nationale. Et ce n’est pas seulement le côté financier mais la reconnaissance qui fait qu’on appelle les combattants de temps en temps et que l’on s’imprègne de leur situation. Il n’y a pas tout le temps des compétitions, mais il faut les appeler pour avoir de leurs nouvelles et savoir comment ils vivent. Car, pour remporter une médaille, il faut beaucoup travailler en amont. On dit souvent que les Jo se préparent sur quatre ans, c'est-àdire qu’il faut un suivi pendant les quatre années qui précèdent la compétition pour prétendre à une médaille. On a eu des médailles en 2002 et on a encore des difficultés pour répéter cette prouesse parce qu’on ne fait pas ce qu’il faut pour maintenir ce niveau. Il faut donc mettre en place une politique qui permette au combattant de rester lui-même et de sentir qu’il y a des gens derrière lui et lui donner l’opportunité d’aller chercher une médaille mondiale ». Recueillis par Ousseynou POUYe
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Trois jours avant de descendre sur le tatami des championnats d’Afrique, les « Lions » du karaté ont reçu hier la visite du ministre de Sports venu s’enquérir de leur situation. Un tour dans la ‘‘Tanière’’ où l’équipe poursuit sa préparation. Pour Matar Bâ, les pouvoirs publics seront toujours aux côtés des sportifs nationaux qui livrent des batailles à l’international. C’est dans ce cadre qu’il leur a transmis « le message d’encouragements du chef de l’Etat et du peuple sénégalais » avant de leur remettre le drapeau national. Venu apporter la bonne nouvelle aux coéquipiers du capitaine Oumar Fall, Matar Bâ a affirmé que l’Etat va prendre en charge toutes les doléances posées par les « Lions ». Cela, dans le but de leur permettre d’évoluer dans un environnement de sérénité à même de leur
Membre de l’équipe victorieuse des championnats d’Afrique de karaté en 1997, Mouhamed el Mokhtar Diop est bien placé pour parler de la situation que vit la discipline au Sénégal. Une situation peu enviable qui l’a poussé avec d’anciens internationaux à créer une association pour venir à la rescousse de la Fédération pour booster la pratique. Il en appelle à un appui constant aux combattants afin qu’ils perdurent dans la performance.
S poRTs
AThLeTISMe
LE SOLEIL - MARdi 12 AoUT 2014
19EMES CHAMPIONNATS D’AFRIQUE
Gnima Faye et Ndiss Kaba perdent leur titre Les jours se suivent et se ressemblent pour les représentants sénégalais aux 19èmes championnats d’Afrique d’athlétisme qui se disputent depuis lundi à Marrakech. Dimanche en ouverture, la spécialiste du marteau Amy Sène avait perdu son titre remporté à Porto Novo et hier, Gnima Faye (100 m haies) et Ndiss Kaba Badji (longueur) ont, à leur tour, été dépossédés de leur couronne continentale. De notre envoyé spécial Ansoumana SAMBOU
MARRAKeCh (Maroc) : Elle avait reçu un avertissement la veille lors des demi-finales du 100m haies des 19èmes championnats d’Afrique d’athlétisme qui se disputent depuis dimanche au Grand stade de Marrakech au Maroc. Avertissement qu’elle avait pourtant relativisé. Malgré le 5ème chrono (13s45), Gnima Faye promettait de mettre la gomme pour conserver son titre acquis il y a deux ans à Porto Novo au Bénin. Or, Gnima n’a vu que du feu hier. La championne d’Afrique sortante a même fait moins bien en finale (13s49 contre 13s45 en demi-finale)
et a terminé l’épreuve à la même 5e place, ne devançant que deux concurrentes dont l’autre Sénégalaise, Adja Arête Ndiaye arrivée avant-dernière avec un temps de 13’60. Soit une grosse déception pour la désormais ancienne championne d’Afrique qui n’a pas pu retenir sa peine. En effet, elle a foncé droit dans les vestiaires à l’arrivée, évitant les questions de la presse dans la zone mixte. La nouvelle reine du100 mètres haies est sud-africaine et s’appelle Teenkamp Rikenette. Elle a réalisé un temps de 13’26 à égalité avec l’Ivoirienne, Okou Bodjiho
Rosvitha. La Nigériane Denby Nichole complète le podium avec un chrono de 13’27. Au saut en longueur, Ndiss Kaba a aussi perdu son titre. Le désormais champion d’Afrique de la discipline a terminé à la … 8e place avec un bond de 7,61 m loin derrière, le Sud-africain Zarck Visser qui a atterri à 8,08 m devant ses compatriotes Khotso Mokoena (8,02 m) et Russhawal Samaai (7,84 m). Gnima Faye et Ndiss Kaba Badji ne peuvent donc même pas se consoler avec une médaille d’un autre métal que l’or, à l’image d’Amy Sène qui a dû se contenter, la veille, de l’argent du marteau. Amadou Ndiaye quant à lui ne disputera pas la finale des 400 m haies. Il a été coiffé au poteau par le Namibien Johannes Maritz (50s 95), alors qu’il tenait la deuxième place qualificative pour la finale de ce mardi jusque dans les dix derniers mètres.
REACTIONS… REACTIONS…
ADJA ARETE NDIAYE (100 M HAIES)
« On ne peut pas nous demander des résultats sans nous soutenir » « C’est raté ! Je suis très déçue. Je ne suis pas à mon meilleur niveau. Il s’est passé beaucoup de choses cette année, j’ai eu une fracture à la clavicule. Il y a aussi l’effet de la chaleur. Il fait très, très chaud. J’avoue que j’étais un peu usée par tout ça, surtout pendant l’échauffement à 15 h, 16 h. Mais cet échec ne me décourage pas. Je poursuis la compétition parce que depuis toute petite je suis sur les pistes. Donc je continue ma carrière d’autant que je suis encore jeune, j’ai 30 ans. Je ne cours pour personne, donc si j’ai des comptes, c’est à mon club qui me soutient que je dois les rendre. On sait que le Sénégal a des problèmes, on ne va pas lui demander de mettre beaucoup d’argent dans le sport, mais on ne peut pas demander aux sportifs des résultats et ne pas les soutenir. C’est amer, on ne peut pas réaliser des performances de haut niveau quand on se débrouille toute seule ».
AMADOU NDIAYE (400 M HAIES)
« Je suis déçu de rater la finale » « Je ne suis pas découragé parce que c’est ma deuxième participation à un championnat d’Afrique. C’est une belle expérience, je pense que la prochaine fois ça va marcher. Il y a beaucoup de vent ici, surtout sur la première ligne droite. En fait, je pensais terminer à la deuxième place, mais j’ai relâché à l’arrivée, parce que je pensais que c’était déjà acquis. Je n’ai pas vu venir celui qui était derrière moi, parce que j’avais une bonne avance sur lui à 10 mètres de l’arrivée. Mais, encore une fois, je suis déçu de rater la finale ». Propos recueillis par A. SAMBOU
BASKeT
STAGE DE MALAGA DES « LIONS »
Le travail défensif au menu Dans un second enregistrement sonore envoyé depuis Malaga où les « Lions » préparent la prochaine Coupe du monde de basket (du 30 août au 14 septembre) par la commission communication du Cnbs, le sélectionneur national, Cheikh Sarr, espère « apporter des réglages » sur les structures défensives de son équipe. En plein dans leur deuxième semaine de stage en Espagne, les « Lions » ont travaillé sur « la rotation défensive ». « Les joueurs ont l’expérience de la rotation défensive mais il fallait que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Il y a une concentration au niveau des objectifs. Ils l’ont compris et il y a beaucoup de réglages à faire. C’est nouveau. On le fera au fil des matches. En fin de semaine, on doit atteindre 70 % de notre potentiel maximum en dé-
FOOTBALL FINALE COUPE DU SENEGAL
Ngor, la victoire pour légitimer l’Afrique Alors qu’ils s’apprêtent à disputer la finale de la Coupe du Sénégal dimanche prochain face à l’As Pikine, les Ngorois voient déjà la qualification à l’Afrique comme un couronnement. Mais, ils savent qu’il va falloir forcer le destin pour se lancer à la conquête du continent avec une légitimité incontestable.
Sidate Sarr, Coach
Mamadou Diaollo, Dtn
L’Afrique, c’est encore loin, mais elle est plus que présente dans les esprits. Autant dans les discours des dirigeants que dans les discussions entre villageois, la prochaine campagne continentale occupe la première ligne. Au village, on semble en fait se satisfaire de ce résultat acquis à la faveur de la qualification de l’As Pikine pour la finale de la Coupe du Sénégal qui va mettre aux prises les deux équipes dimanche prochain au stade Demba Diop. En effet, le sacre en championnat ayant ouvert les portes de la Ligue des Champions au club pikinois, l’Olympique de Ngor est assuré de disputer la Coupe de la Confédération africaine de football (Coupe Caf), quel que soit le résultat de la finale de la Coupe nationale. L’entraîneur Sidath Sarr et les siens n’en demandaient pas plus pour savourer cette première à la fois historique et inattendue. « Nous nous sommes battus pour arriver en finale de cette Coupe du Sénégal. Les joueurs y ont cru jusqu’au bout. Je pense qu’avec cette finale et la qualification pour l’Afrique, on peut déjà parler d’un bon résultat », se réjouit le coach. Au vu de la saison très compliquée des « Jaune et bleu », le technicien peut bien se contenter de ce résultat qui fait déjà entrer son équipe dans l’histoire. La qualification en Coupe d’Afrique des clubs et cette finale qu’ils s’apprêtent à disputer voilent à peine les déboires des Ngorois en championnat. Ces deux événements ne font pas oublier que les coéquipiers d’Arthur Yannick Gomis sont complètement passés à côté de leur saison en Ligue 1 qu’ils avaient démarrée dans un costume de vice-champions plein d’ambition, avant de se retrouver à jouer les seconds rôles. Sauvés de justesse de la relégation, ils n’ont plus que
cette Coupe du Sénégal pour sauver la face. Le temps d’une soirée, ils vont devoir donc oublier l’Afrique pour se concentrer sur l’objectif le plus à portée de main. « Il faut qu’on se concentre sur d’abord cette finale, l’Afrique c’est après. Le plus important, c’est vraiment cette finale que nous voulons remporter pour faire plaisir à nos supporters et à tout le village. Pour le moment, il n’y a que ça qui compte », assure le défenseur central Baba Diop. 51 ans après la désillusion de la dernière finale perdue (3-2) devant l’Us Rail, la bande à Baye Basse Guèye compte essuyer les larmes de ses illustres anciens. Et ils se mobilisent pour enfin faire pencher l’histoire en la faveur de tout un village qui garde encore les séquelles de la blessure de 1963. Légitimer le ticket africain Mais au-delà de cette convoitise revancharde, les villageois se présenteront à Demba Diop dimanche pour défendre surtout leur orgueil. Ne pas devoir leur qualification en Coupe de la Caf à leurs adversaires de la finale, une question de fierté pour les protégés de Sidath Sarr. Ils ne pourraient donc se suffire cette performance « offerte » pour combler leur bonheur et oublier les affres d’une saison « presque » ratée. « La plus belle qualification (en Coupe Caf, Ndlr) est de gagner la Coupe pour montrer à tout le monde qu’on le mérite », rappelle le Directeur technique du club, Mamadou Diallo. S’ils se lancent dans cette finale avec pour objectif principal d’inscrire le nom de leur équipe pour la première fois au palmarès de la Coupe nationale, les Ngorois veulent aussi légitimer leur ticket pour l’Afrique. Wahany Johnson SAMBOU
NOUVEAU SELECTIONNEUR NATIONAL DE L’ALGERIE
Christian Gourcuff veut « entretenir la dynamique »
Le coach Cheikh Sarr (au fond) expliquant ses choix à ses joueurs.
fense », explique Cheikh Sarr. « Toutes les équipes du monde jouent le pick and roll (écran et écran et appel de balle) dans l’axe. On devait aujourd’hui réactualiser notre rotation défensive. C’est pourquoi on a beaucoup travaillé
sur cela pendant 1h 30. Il y avait un souci de ne pas prendre des tirs faciles sur les 45 degrés (à l’intérieur) et que les longues tailles ne reçoivent pas le ballon dans l’axe », précise Cheikh Sarr dans ce second enregistrement sonore.
Nommé sélectionneur de l’Algérie en remplacement de Vahid Halilhodzic début août, Christian Gourcuff a donné sa première conférence de presse, hier à Alger. «Mon ambition avec l'équipe d'Algérie est d'entretenir la dynamique enclenchée au Mondial et tenter de construire un style de jeu à installer dans la durée», a affirmé l'ancien entraîneur lorientais. Il a également affiché clairement son premier objectif, qui est de se qualifier pour la Can 2015 au Maroc, dont les éliminatoires commenceront le 6 septembre face à l'Ethiopie pour les « Fennecs ». «C'est un défi auquel je suis prêt à répondre, même si le délai est très court, d'autant que la sélection sera appelée à jouer ses six matches de qualification en un laps de temps court, a souligné Gourcuff. Vu que cette équipe a montré ses capacités au Brésil, je pense qu'elle doit passer à une autre dimension, passer du statut de challenger à celui de favori, c'est ce que je vais essayer de faire. Cela va nécessiter des valeurs mentales, une force de caractère», a-t-il ajouté.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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