ENSEIGNEMENT
Les Assises de l’Education prévues du 28 au 30 août
PAGE 3
LA TOURNEE ECONOMIQUE AU NORD REPORTEE MARDI 19 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13269 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
APRES LES AFFRONTEMENTS A L’UCAD
Macky Sall au chevet des étudiants et du policier blessés La famille de Bassirou Faye contre toute politisation du drame PAGE 2 Touba appelle au calme
Le chef de l’Etat va entamer des concertations avec les acteurs de l’enseignement supérieur PAGE 2 MAMADOU SY MBENGUE, DG DE L’IPRES
« La pension minimale sera instituée dès 2015 » PAGE 5
Des retraités racontent leur combat pour la survie
OUSSOUYE
PROCES KARIM WADE
La Crei se déclare compétente pour juger l’ancien ministre PAGE 7
La défense introduit un nouveau recours Le procès reprend demain
La récolte du vin de palme n’attire plus les jeunes PAGES 9 A 14
ENTENDU PAR LA CREI
Abdoulaye Baldé convoqué le 26 août prochain PAGE 7
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
DEPENSE, FACTURES, REUSSITE DES ENFANTS…
2
P olitique & I nstitutions
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
APRES LES AFFRONTEMENTS A L’UNIVERSITE DE DAKAR
REPORT DE LA TOURNEE ECONOMIQUE AU NORD
Macky Sall au chevet des étudiants et du policier blessés
Le chef de l’Etat va entamer des concertations avec les acteurs de l’enseignement supérieur Comme il l’avait annoncé avant-hier, à son retour de voyage qui l’avait menée aux Etats-Unis et en France, le chef de l’Etat, Macky Sall, va entamer des concertations avec les acteurs de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi la tournée économique, initialement prévue du 19 au 25 août dans les régions de Saint-Louis, Matam et Tambacounda, a été reportée à une date ultérieure.
Le président Macky Sall, visiblement touché par la situation déplorable des derniers affrontements entre étudiants et policiers, a rendu visite aux blessés encore internés à l’hôpital Principal de Dakar. Il a marqué sa solidarité et apporté son soutien moral. Accompagné du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dione, du secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye, de son chef de cabinet et du député Abdou Mbow, le chef de l’Etat a d’abord visité les pensionnaires du service Traumatologie et Orthopédie. Il s’agit de 3 étudiants, dont l’un a été amputé d’un doigt. Puis, cap sur le service Ophtalmologie où se trouvent 3 autres étudiants en soins intensifs et un policier blessé au cours des affrontements. Sur place, on nous informe que plusieurs autres policiers déjà traités ont rejoint leurs
familles respectives depuis quelques jours. Le président Sall a longuement discuté avec les blessés pour s’assurer de l’évolution positive de leur état de santé et leur remonter le moral. Il leur a aussi apporté un soutien d’ordre pécuniaire afin de leur permettre de faire face aux difficultés liées aux frais médicaux. De leur côté, les blessés ont été très touchés par le geste présidentiel. Malgré leur état de santé délicat, ils ont vivement remercié le chef de l’Etat pour son geste hautement symbolique, avant de prier pour la consolidation de la paix au Sénégal. Durant cette visite aux blessés, le chef de l’Etat s’est entretenu également avec les médecins et a échangé longuement avec les blessés. Parmi les étudiants, il y a un qui était en préinscription pour une université québécoise. Ce dernier a demandé au chef de l’Etat de l’aider pour
qu’il puisse s’y rendre. Le président Macky Sall l’a assuré de l’appui de l’Etat pour son projet. A la clinique Ophtalmologie où se trouvent 3 étudiants et 1 policier, le chef de l’Etat a constaté qu’ils souffrent de traumatisme sévère au niveau de l’œil. Il a promis de les appuyer en soins pour qu’ils retrouvent tous la vue. Le président de la République a dit avoir vu avec beaucoup d’émotion ces jeunes blessés a demandé aux médecins de les traiter avec tout l’appui de l’Etat du Sénégal. « J’ai vu des jeunes qui ont beaucoup de foi malgré ce qui leur est arrivé et je répète que la violence n’a pas sa place à l’Université », a encore martelé le chef de l’Etat. Il a demandé d’attendre les résultats de l’enquête pour voir réellement ce qui s’est passé jeudi dernier. « Je regrette ce qui s’est passé, car ce n’est pas notre vision », a souligné le chef de l’Etat. Macky Sall a également remercié le personnel médical et rassuré les parents concluant que l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour éliminer la violence à l’Université.
gnants, les étudiants ainsi que les partenaires sociaux à la « sauvegarde de notre patrimoine universitaire » jadis si envié, le président de la République, Macky Sall, n’a pas manqué de préciser que l’université doit rester « un temple du savoir d’où jaillit la lumière de la sagesse ». Il a alors indiqué que la violence, quelle que soit sa nature, n’a pas sa place à l’université. C’est pourquoi il avait dénoncé ceux qui « attisent le feu à des fins politiciennes ». Macky Sall a également rappelé que le gouvernement s’attèle à trouver une solution durable à la massification à l’Ucad, source de tous les maux. Ce désengorgement passe par la réalisation d’autres universités comme la deuxième de Dakar et celle de Kaolack. Par ailleurs, l’Etat s’engage à faire des « efforts considérables » pour soutenir le système universitaire. D. MANE
AUDIENCE AU PALAIS
Le ministre tchadien du Plan reçu par le chef de l’Etat
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le président de la République, Macky Sall, s’est rendu, hier, à l’hôpital Principal de Dakar pour s’enquérir de l’état de santé des 6 étudiants et du policier blessés au cours des violents affrontements survenus, jeudi dernier, au campus universitaire de Dakar.
Le président de la République, Macky Sall, tient à respecter son l’engagement qu’il a pris devant la nation à son retour de voyage : ouvrir des concertations avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur. Selon un communiqué de la présidence de la République, « ces concertations seront entamées dès cette semaine ». Avant-hier, le Président Macky Sall qui avait regretté la mort de l’étudiant Bassirou Faye lors des affrontements entre policiers et étudiants, avait exprimé toute sa disponibilité ainsi que celle du gouvernement à dialoguer avec les acteurs du monde universitaire pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent. « Je recevrai les acteurs du monde universitaire pour qu’une solution définitive et durable soit trouvée à cette crise qui date de très longtemps », avait annoncé le chef de l’Etat (voir Le Soleil du 18 août 2014). Invitant le gouvernement, les ensei-
Mamadou Lamine DIATTA
DECES DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE
La famille contre la politisation du drame La famille du défunt a organisé une rencontre avec la presse, hier. Modou Ngom, le porte-parole de la famille Bassirou Faye a demandé d’éviter toute politisation de cette affaire. « Nous ne souhaitons pas que ce problème soit politisé. Qu’ils (les politiciens) fassent leur politique et nous laissent avec notre chagrin et notre douleur. Il n’est pas question que les partis politiques se positionnent pour appeler le mouvement des étu-
diants à politiser ce décès », a lancé le porte-parole. M. Ngom a demandé au président Macky Sall que tout soit fait pour que la vérité éclate au grand jour. Il a annoncé que la famille a commis un avocat. Il a également regretté le fait que des médias aient relayé une information selon laquelle, c’est la famille qui aurait éconduit la délégation ministérielle venue présenter les condoléances du chef de l’Etat. Mamadou DIEYE
Touba présente ses condoléances et appelle au calme Serigne Cheikh Thioro Mbacké s’est rendu, hier, à Diourbel, au nom du khalife général des mourides sur instruction de son porte parole Serigne Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre pour présenter les condoléances à la famille de Bassirou Faye. Sur place, le chef religieux a été reçu par les dignitaires de la famille dont Modou Ngom, leur porte-parole. Le chef religieux mandaté par les autorités de Touba, entouré de la famille, s’est acquitté de sa mission en transmettant le message de ses mandataires qu’il a agrémenté de recommandations divines. Il a ensuite prié pour le disparu et pour toute la famille. Serigne Cheikh Thioro a, par la suite, invité les étudiants au calme, car selon ses propos, la solution à cette situation ne peut provenir que dans le dialogue, le calme et la sta-
bilité. Les autorités, selon le guide religieux, s’attèlent à subvenir aux besoins des étudiants en payant leurs bourses. Modou Ngom a magnifié le geste du Khalife et déclaré que la famille en est honorée, puisqu’étant, depuis plusieurs générations, des disciples engagés. Il a déclaré qu’ils sont des musulmans et ont accepté le décret divin. Il a demandé, au nom de la famille, de transmettre au khalife des mourides le renouvellement
de leur allégeance. Modou Ngom a également dit que la famille de Bassirou Faye magnifie les propos du président Macky Sall ajoutant que seule la vérité dans cette affaire les préoccupe. Il a demandé que le corps de leur fils leur soit rendu dans les meilleurs délais afin qu’il puisse être inhumé. Aux délégués des étudiants, il leur a demandé d’honorer leur engagement à la mémoire de leur camarade et sa famille, afin que le jour de l’arrivée de sa dépouille, d’éviter tout dérapage susceptible de créer des troubles. « Nous sommes une famille qui n’humilie pas les êtres humains a plus forte raison une délégation du chef de l’Etat, notre éducation nous l’interdit », a-t-il laissé entendre. M. DIEYE
Le ministre du Plan et de la Coopération internationale du Tchad, Mme Mariam Mohamet Nour, porteur d’un message du président Idriss Déby Ibno, a été reçu, hier, par le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon l’émissaire tchadien, cette visite, à Dakar, entre dans la concertation permanente entre les deux chefs d’Etat. « Le message que je viens de remettre est en droite ligne avec les décisions d’intérêt commun et les bonnes relations existantes entre nos deux chefs d’Etat qui se concertent sur des questions économiques, politiques et sécuritaires », a confié à nos confrères de la Rts le ministre tchadien.
Le Ps exige toute la lumière Dans une déclaration qui nous est parvenue, le Parti socialiste (Ps) estime que les récents incidents qui ont occasionné la mort de l'étudiant Bassirou Faye et de nombreux blessés, sont la conséquence d'une situation de tension sans rémission qui sévit, depuis de longs mois, tant au campus social qu’au campus académique. Le Ps exhorte, en outre, les autorités compétentes à faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et à situer les responsabilités afin que les mesures qui doivent en découler soient prises et portées à la connaissance de l'opinion. Selon Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, la situation de l’école sénéga-
laise en général, celle de l’université en particulier, appellent, au-delà de ce drame, la recherche d'un consensus fort sur les défis majeurs à relever ; sans préjudice pour les libertés d'expression. Le but, se convainquent-ils, est de donner à l'espace scolaire et universitaire la possibilité de sortir de cette sorte de menace de chaos qui le guette. vDéplorant « cette dégradation des relations entre pouvoirs publics et acteurs de l'espace universitaire », le Ps présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, en souhaitant, par la même occasion, un prompt rétablissement aux blessés. D. SARR
A CtuAlites
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
ENSEIGNEMENT
L’Union des syndicats d’enseignants pour une école et une université de qualité
Les Assises de l’éducation prévues du 28 au 30 août
Une journée de réflexion autour du concept « Education de qualité pour tous » s’est tenue à Thiès. L’objectif est de sonner la mobilisation autour d’une école de qualité et d’une université de développement à travers l’unification du mouvement syndical enseignant.
Un peu plus d’un an après le début de ses travaux, le Comité de pilotage des Assises nationales de l’éducation vient de boucler son rapport. Les 28, 29 et 30 août 2014 sont les dates retenues pour la tenue de cette rencontre. Après la tenue des Etats généraux de l’éducation et de la formation (Egef) en 1981, le Sénégal s’apprête à organiser les Assises de l’éducation. La rencontre, prévue du 28 au 30 août prochain, sera l’aboutissement d’une large concertation menée par le Comité de pilotage des Assises présidé par le Pr. Abdou Salam Sall. Cette démarche inclusive et participative a permis de produire un rapport. Dans ce document, il est noté que l’efficacité du système demeure relativement faible lorsque l’on met en rapport les objectifs et les résultats (en termes d’accès, d’équité, de qualité des apprentissages, de répartition des flux de formation, de gouvernance, de répartition des ressources, d’exécution
du budget d’investissement, de stabilité…). Le système éducatif actuel est tout aussi « inefficient » lorsque l’on compare les ressources mobilisées, les actions entreprises et les résultats obtenus, tant au niveau global que local (redoublements et abandons, taux de déperdition élevé dans la gestion des ressources financières…). Si le niveau d’accès est globalement élevé et relativement équilibré dans l’enseignement élémentaire, dans l’enseignement moyen, seule la moitié de la population scolarisable fréquente les collèges (53,2 % en 2011). En outre, la récurrence des grèves affecte le temps et la qualité des apprentissages, entraînant, du coup, une profonde distorsion entre la volonté politique pro-
Pr. Abdou Salam Sall, président du Comité de pilotage des Assises
clamée et les pratiques effectives. Ainsi, ces Assises permettront à la communauté éducative, dans sa diversité, d’être encore au chevet de l’éducation et de la formation, pour un diagnostic sans complaisance. Elhadji Ibrahima THIAM
MAUVAIS RESULTATS AUX EXAMENS DU BAC ET DU BFEM
Le Cusems appelle à repenser le système éducatif sénégalais Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems) estime que les faibles résultats aux examens de fin d'année et la fraude dans le recrutement des élèves-maîtres témoignent de la déliquescence du système éducatif. D’où, selon ce syndicat, l’impérieuse nécessité de le repenser et de le refonder. Arrêter de faire la politique de l’autruche et engager le processus de refondation du système éducatif sénégalais « en déliquescence ». C’est l’appel lancé par le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems). Ce syndicat était en conférence de presse pour donner sa position sur des questions de l’heure comme les mauvais résultats aux examens de fin d'année (Bac et Bfem) et la fraude dans le recrutement des élèves-maîtres. Pour rappel, le Bac a enregistré un taux de réussite de 31 %, alors que le Bfem n’a pas fait mieux. Pour le Cusems, avant de clouer au pilori les enseignants- « au mépris de toute rigueur scientifique »comme certains l’ont fait, il y a lieu de considérer plusieurs paramètres.
Parmi ceux-ci, son secrétaire général, Abdoulaye Ndoye, a cité la précarité dans laquelle évoluent les acteurs du système (élèves, professeurs, inspecteurs), la dégradation des conditions de correction du Bac résultant du souci de resserrer la durée des sessions, la réduction drastique du nombre de correcteurs déplacés, le chevauchement des examens du Bac et du Bfem, etc. Au regard de tout cela, M. Ndoye estime que « ces résultats ne surprennent point, bien au contraire, ils paraissent même relever du miracle ». Pour lui, il faut corriger toutes ces distorsions. « Sans quoi, il est à craindre que l’avenir pourrait nous réserver des taux plus alarmants », dit-il. Idem pour la fraude dans le recrutement des élèves-maî-
tres. Pour le Cusems, ce scandale n'est que la face visible de l’iceberg. Le syndicat rappelle ainsi qu’en 2010, une bande de faussaires avait été arrêtée, le mercredi 15 décembre, à SaintLouis. Sans oublier les faux ordres de service, le scandale des 54 milliards utilisés pour payer des agents fictifs. Devant la gravité des faits, le Cusems exige que toute la lumière et tous les acteurs de la chaîne de fraude soient débusqués et sévèrement punis. El. I.THIAM
ENVIRONNEMENT
Deux projets de ratification des produits chimiques dangereux en cours Un atelier pour l’élaboration d’une feuille de route en vue de ratifier la Convention de Minamata sur le mercure et l’amendement de la Convention de Bâle s’est tenu à Dakar. Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Souleymane Diallo, a présidé l’atelier de lancement de deux projets sur « les implications de la ratification de l’amendement portant interdiction du trafic illicite des déchets dangereux de la Convention de Bâle » et « la ratification de la Convention de Minamata sur le mercure ». Il a rappelé que c’est lors de la 3ème conférence des parties tenue à Genève, le 22 septembre 1995, que le principe de l’interdiction de l’exportation des déchets dangereux et des autres types de déchets des pays développés vers ceux en voie de développement a fait l’objet d’un consensus au sein des Etats membres. C’est cela, explique-t-il, qui a donné naissance à l’amendement à la Convention de Bâle. En revanche, « l’exportation de déchets dangereux des pays en développement vers les pays dévelop-
pés reste possible. Tout comme l’exportation de déchets dangereux d’un pays en développement vers un autre pays », précise-t-il. C’est pourquoi M. Diallo a souligné que cet amendement comporte des enjeux pour le Sénégal qui peut exporter ses déchets dangereux vers des pays développés ou tout autre pays en développement disposant d’installations de traitement appropriées. Quid de la Convention de Minamata sur le mercure qui a été adoptée le 11 octobre 2013 ? Elle a pour objectif de réduire et de contrôler une variété de produits, de procédés et d’industries qui émettent, rejettent ou utilisent du mercure. Philippe Olivier Beguin, conseiller à l’ambassade de Suisse à Dakar, et John Haines de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), ont salué l’engagement du Sénégal. Babacar Bachir SANE
19 AOÛT 2014
3
L’Union syndicale pour une éducation de qualité pour tous (Useq) a organisé, à Thiès, une journée de réflexion autour du concept « Education de qualité pour tous ». Une occasion par le Saes, le Sneel/Cnts, le Sudes, le Sypros et l’Uden pour sonner la mobilisation autour d’une école de qualité et d’une université de développement à travers l’unification du mouvement syndical enseignant. La rencontre initiée dans le cadre de la campagne mondiale de l’internationale de l’éducation dont sont membres les syndicats sénégalais, a eu pour thème : « Unis (es) pour une éducation de qualité pour tous ». Elle a permis aux nombreux participants de suivre les deux communications axées sur « Enjeux et défis pour une éducation de qualité : quelles perspectives pour l’agenda post-2015 » et « Rôle et responsabilité des syndicats d’enseignants pour l’atteinte des objectifs pour une éducation de qualité ». Elles ont été respectivement introduites par le Directeur de la planification et de la réforme de l’éducation (Dpre), Djibril Ndiaye Diouf, le Pr. Bouba Diop de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mme Touré, la nouvelle inspectrice d’académie de Thiès, représentait le ministre de l’Education nationale. Le coordonnateur de l’Union syndicale, Amadou Diawouné, a expliqué le contexte qui a conduit à l’organisa-
Amadou Diawouné, coordonnateur de l’Union syndicale.
tion de cette journée, première grande manifestation publique de la structure qui a vu le jour en avril 2014. Il a indiqué que l’Useq regroupe 5 syndicats membres de l’internationale de l’éducation et qu’à la différence des intersyndicales d’hier et d’aujourd’hui, elle a pris la pleine mesure des enjeux du contexte national et international pour s’assigner deux objectifs stratégiques qui, du reste, sont étroitement impliqués. Selon M. Diawouné, « la thématique de l’éducation de qualité pour tous est un fait devenu un enjeu majeur pour la communauté mondiale des enseignants ». L’union syndicale appelle ainsi à un financement substantiel de l’éducation pour faire du droit fondamental à l’éducation une réalité pour tous partout dans le monde. Mohamadou SAGNE
4
A CtuAlites
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
ACCROISSEMENT DE LA POPULATION
VIRUS EBOLA
Les dirigeants africains invités à saisir l’opportunité du dividende démographique
Le Service d’hygiène entame des actions de prévention
Pour stopper la forte croissance démographique en Afrique et éviter au continent noir d’avoir plus de chômeurs que de travailleurs, les dirigeants africains sont invités à saisir l’opportunité du dividende démographique. En Afrique, le taux de fécondité est de 6,6 enfants par femme. Ce taux est à l’origine de la forte croissance de la population. Selon le conseiller régional en politique et données pour le développement au Bureau régional du Fonds des Nations-Unies pour la population (Unfpa) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Laurent Assogba, chaque année, 25 millions d’enfants naissent sur le continent au moment où le taux de la mortalité infantile est en train de baisser. « Si rien n’est faitn d’ici à 40 ans, nous aurons 1 milliard de nouveaux Africains qui auront moins de 39 ans. La conséquence sera de trouver du travail, du logement et d’assurer une bonne
prise en charge sanitaire de cette jeune population », a soutenu M. Assogba qui a suggéré aux dirigeants africains de saisir l’opportunité du dividende démographique. Justement, ce concept a fait l’objet, le 7 août dernier, à Dakar, d’une rencontre entre les journalistes et les experts du Bureau régional de l’Unfpa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. A cette occasion, l’expert en population avait rappelé que le dividende démographique est un coup de pouce que le changement, dans la structure d’âge d’une population, peut apporter au développement d’un pays. En commentant le thème: « les enjeux du dividende démographique
en Afrique », le conseiller régional en communication de l’Unfpa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Hugues Koné, a affirmé que le dividende démographique est une opportunité pour les dirigeants africains d’accélérer la croissance économique en mettant en place des politiques adaptées. Lesquelles consisteront, dans un premier temps, à faire en sorte que la majeure partie de la population active puisse trouver du travail. « Mieux que ces populations soient en bonne santé, bien formées avec des compétences pour être productifs. C’est cette production qui va permettre de dégager les richesses qui ne seront pas seulement utilisées pour la consommation, mais qui serviront à faire des investissements », a souligné le spécialiste en communication. Eugène KALY
SANTE DE LA REPRODUCTION La Seconaf travaille pour mettre fin à la rupture des produits contraceptifs Le Conseil exécutif du forum de Sécurité contraceptive en Afrique francophone (Seconaf) s’est réuni, hier, à Dakar, pour débattre de questions relatives à la sécurisation des produits de santé de la reproduction en Afrique francophone. Selon Badara Sèye de la Seconaf, les membres du forum se sont rendu compte que les taux de prévalence contraceptive sont faibles en Afrique. « Les gens évoquent souvent les causes socioculturelles, alors que les produits contraceptifs disponibles ne sont pas souvent bien sécurisés ou gérés à cause des ruptures », a-t-il indiqué. A son avis, les ruptures de stocks de produits contraceptifs sont dues aux dysfonctionnements dans le système de santé. « Nous devons nous investir en mettant fin à ces ruptures de stocks de produits contraceptifs en Afrique
francophone », a lancé M. Sèye, estimant beaucoup de bailleurs sont engagés à soutenir les gouvernements en mettant à leur disposition des produits contraceptifs. « Nous allons mener un plaidoyer pour que cet engagement soit respecté », a-t-il déclaré, rappelant que le forum travaille en partenariat avec les ministères de la Santé pour essayer d’unir les forces et éviter la rupture, en vue de sécuriser les produits contraceptifs disponibles. « Le forum a identifié tous les moyens qui permettent de trouver des solutions et orienter les gouvernements vers des solutions concernant les ruptures », a soutenu son responsable. Fondé en 2011, la Seconaf est un forum régional de langue française au sein de la Coalition pour les produits de santé de la reproduction (Rhsc). E. KALY
Avis d’Appel d’Offres ouvert – Cas sans pré qualification
La sous-brigade départementale d’hygiène de Dakar a entamé une série de formation des relais dans les communes d’arrondissement de la ville. « Il faut une riposte intellectuelle, logistique et matérielle pour prévenir la fièvre hémorragique à virus Ebola », a indiqué le major Alla Ngom, chef de la sous-brigade départementale d’hygiène de Dakar. Il présidait, hier, un forum de sensibilisation des leaders d’opinion de la commune de Grand-Yoff sur l’intérêt de la prévention des maladies diarrhéiques et de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Ainsi, les manifestations, les causes et les méthodes de prévention communautaire ont été expliquées aux 16 participants. Selon M. Ngom, ce dispositif d’alerte et de riposte est articulé autour de la surveillance épidémiologique et de la formation. Cette action entre dans les objectifs de prévention définis par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. « C’est le lieu de magnifier et de renouveler notre confiance à l’Unicef. Cette institution joue un rôle extrêmement important dans la santé des populations », a-t-il fait remarquer, disant attendre encore la contribution des communes en termes d’in-
major Alla Ngom, chef de la sous-brigade départementale d’hygiène de Dakar.
trants, de produits et de carburant. Le maire de la commune de GrandYoff, Madiop Diop, s’est engagé à donner la contribution de sa commune quel que soit le montant. « Au moment où la fièvre à virus Ebola sévit dans la sous-région, il est indispensable, pour nous élus locaux, d’accompagner le Service d’hygiène dans la lutte contre cette maladie dangereuse », a-t-il déclaré. Pour le chef de la sous-brigade d’hygiène de Dakar, la prévention des maladies diarrhéiques reste un pilier fondamental du système de santé. D’où l’intérêt de la pratique du lavage des mains qui constitue un moyen de prévention efficace contre ces pathologies. Tata SANE
DEMANDE SOCIALE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN
La solution passera par la planification familiale Elus locaux, médecins, Infirmiers chef de poste (Icp) et agents de santé communautaire se sont imprégnés du modèle Rapid (Ressources pour l’analyse de la population et de son impact sur le développement). Lequel montre comment, avec la politique de population, venir en complément aux politiques macro-économiques et financières qui, aujourd’hui, ont des difficultés pour apporter des réponses satisfaisantes à la demande sociale.
CENTRE HOSPITALIER ABASS NDAO
AAO n° 01/2014/F relatif à la fourniture d’imprimés regitres/facturettes caisses Cet avis fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le Quotidien le Soleil n ° 13096 du 21 janvier 2014.
- Lot 1 : imprimées et registres : 20 000 000 FCFA - Lot 2 : facturettes caisse : 20 000 000 FCFA
1. Le Centre Hospitalier Abass NDAO a obtenu dans le cadre de son budget des fonds, afin de financer, des paiements au titre du Marché à commande de Fournitures d’imprimes registres et facturettes pour les caisses ; AO n° 01/2014/F.
Capacité technique et expérience : Les candidats doivent prouver, documents à l’appui ; l’existence des moyens exigés : - Une attestation de service fait pour des prestations similaires au cours des trois dernières années - Un magasin ou entrepôt de stockage ou de vente
2. Le Centre Hospitalier Abass NDAO sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture de produits d’imprimes registres et de factures caisses. L’Appel d’Offres porte sur deux (02) lots pouvant être attribués séparément. Les numéros d’identification des lots sont ainsi définis : - Lot 1 : imprimées et registres - Lot 2 : facturettes caisse Ces fournitures sont celles définies dans les lots ci-dessus et sont utilisés pour le ravitaillement du Centre Hospitalier Abass NDAO et le délai de livraison est défini sur toute l’année 2014 suivant des besoins périodiques exprimés sous forme de bon de commande. 3. La passation du Marché à commande, sera conduite par Appel d‘offres Ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations au niveau du Centre Hospitalier Abass NDAO, Avenue Cheikh Anta DIOP, Services Administratifs et Financiers, Division des marchés et Approvisionnement : Tél n° 33.849.78.18 et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à la même adresse tous les jours ouvrables de 09h 00 à 16h 00. 5. Les exigences en matière de qualifications pour le présent marché à commande sont : Capacité financière : Une attestation de capacité financière délivrée par une banque ou un organisme financier de bonne réputation d’un montant de francs CFA de :
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : CHAN, Avenue Cheikh Anta DIOP contre un paiement non remboursable de 25 000 francs (vingt cinq milles FCFA). La méthode de paiement sera un versement d’espèces dans les caisses de l’Agence Comptable Particulier. Le document d’Appel d’offres sera remis sur place. 7. Les offres devront être déposées à l’adresse ci-après CHAN, Avenue Cheikh Anta DIOP, Secrétariat de la Direction au plus tard 17/09/2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats à l’adresse ci-après : Centre Hospitalier Abass NDAO, Avenue Cheikh Anta DIOP Salle de Réunion sise au Bâtiment Administratif, le 17/09/2014 à 10 heures 15 mns. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de : - Lot 1: imprimées et registres : 280 000 francs CFA - Lot 2 : facturettes caisse : 290 000 francs CFA Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. La garantie de soumission doit rester valide pendant vingt huit jours (28) après l’expiration de la durée de validité de l’offre. Le Directeur 19 AOÛT 2014
L’Etat du Sénégal doit maîtriser l’évolution de la montée démographique. Dans bien de situations, le peuple est mécontent à cause des insuffisances notées un peu partout dans sa prise en charge. C’est le constat fait par Lanfia Diané, chef de la division planification au ministère des Finances et du Plan. Etayant son propos, il a pris l’exemple du marché de l’emploi où, selon lui, des milliers de jeunes viennent, chaque année, avec d’énormes difficultés pour trouver du travail. Idem pour le secteur de l’éducation, a-t-il déclaré, tout en se désolant que partout la demande sociale explose. Face à cette situation, une réflexion a été menée à la Direction de la population et de la planification du développement humain (Dppdh) pour trouver une alternative et soutenir ce processus de recherche de solutions à la demande sociale. Donc, pour M. Diané, le modèle Rapid préconise une maîtrise de la forte croissance démographique. Ce, à travers la planification familiale.
Néanmoins, il a soutenu qu’il ne défendait pas des thèses comme : « laissons la population accroître comme elle peut » ou bien « arrêter les naissances ». Lanfia Diané a rappelé que le modèle Rapid islamique, qui démontre les bienfaits de la planification familiale, est basé sur le fait que ce n’est pas pour rien que Dieu a dit dans le Coran : « Allaitez jusqu’à 2 ans ». Derrière cette parole divine, il y a des idées de planification pour le bien-être de la femme et de l’enfant, parce qu’il y aura moins de d’enfants à prendre en charge et, par ricochet, le père de famille pourra faire face à la dépense quotidienne. « Toutefois, ce n’est point un modèle qui demande d’arrêter les naissances, ni la progression de la population. Il vise seulement la maîtrise de l’explosion démographique », a encore soutenu le chef de la division planification. Il a fait savoir que « la solution de la demande sociale passera forcément par la planification familiale ». Amath Sigui NDIAYE
I
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
5
nteRVieW
MAMADOU SY MBENGUE, DIRECTEUR GENERAL DE L’IPRES SUR LES PENSIONS DE RETRAITE
« La pension minimale sera instituée dès 2015 »
système d’information ainsi que la mensualisation des pensions restent nos grands projets et nous sommes en phase avec le Conseil d’administration et son président, Mamadou Racine Sy.
Servir les meilleures prestations aux retraités du Sénégal. Telle est l’ambition du nouveau directeur général de l’Ipres, Mamadou Sy Mbengue. Dans cet entretien accordé au « Soleil », M. Mbengue exprime toute sa volonté de maintenir les acquis déjà engrangés dans ce sens, mais aussi de décentraliser davantage les activités de l’Ipres à travers l’ouverture de nouvelles agences et d’un nouveau centre médico-social à Pikine. L’institution de la pension minimale en 2015 reste aussi un de ses grands projets. Propos recueillis par Seydou Prosper SADIO (texte) et Pape SEYDI (photo)
Qu’en est-il du Plan Sésame ? Pour le Plan sésame, il faut noter, qu’au départ, l’Etat avait décidé de mettre 700 millions de FCfa et l’Ipres 300 millions de FCfa. Même si l’Etat a failli sur toute la ligne, cela n’a pas empêché l’Ipres de mettre, depuis lors, annuellement, les 300 millions dans les hôpitaux et autres districts sanitaires du pays pour ses allocataires. Et depuis la création du projet jusqu’à à nos jours, c’est-à-dire en 8 ans, l’Ipres a mis plus de 3,5 milliards de FCfa. Pour la prise en charge des maladies à soins coûteux, l’Ipres met, annuellement, près de 60 millions de FCfa. Et ce sont toutes les pathologies qui sont prises en charge. Nous assistons à une croissance exponentielle des charges de l’action sociale et sanitaire comme en attestent les charges de fonctionnement du centre médico-social où l’Ipres, de 2009 à 2013, a injecté 5,4 milliards de FCfa, pratiquement la totalité du fonds social. Et chaque année, il y a des dépassements et des préfinancements que nous effectuons dans les hôpitaux. Récemment, le Conseil d’administration a décidé d’interpeller l’Etat dans le cadre de la Cmu pour qu’on puisse trouver un mode de financement alternatif. L’idée est de demander à l’Etat de renoncer aux impôts et taxes qui grèvent aujourd’hui les pensions, non pas pour venir renflouer les caisses de l’Ipres, mais pour que cette somme aille à la Cmu. Globalement, cela fait 500 millions de FCfa par an. C’est un projet qui est en train d’être piloté. Il y aura une saisine de l’Etat et nous avons bon espoir étant donné que la politique sociale est au cœur de la politique gouvernementale sous le magistère du président Macky Sall. Aujourd’hui, à l’Ipres, la préoccupation majeure est de servir les meilleures prestations aux allocataires. Vous avez noté récemment qu’il y eu une augmentation de 5% des pensions. En fait, il est bon de noter que les pensions en cours de paiement sont revalorisées chaque année en les faisant suivre, dans les possibilités financières des régimes, aux salaires des travailleurs affiliés. Par ce système d’indexation, une pension servie en 1958 a été multipliée par presque 10 tandis qu’une nouvelle pension de 2002 a presque doublé en 2014. Justement, quel impact cette mesure aura-t-elle ? En fait, ces 5% peuvent paraître faible, mais il faut noter que cela va coûter à l’Ipres près de 2 milliards de FCfa. Il y a des paramètres qui sont mis en jeu et il faut vraiment reconnaître que l’Ipres a fait plus que ce qui était attendu jusque-là. Avec le temps, on a eu des augmentations successives qui sont allés au-delà de ce que les retraités étaient en droit d’attendre. Les augmentations doivent normalement suivre celles des salaires. On doit tenir compte également de l’indice harmonisé des prix à la consommation. Mais très souvent, le Conseil d’administration a pris des décisions politiques pour aider les retraités. Tout ce qui a
été fait jusque-là va souvent au-delà des recommandations de la Banque mondiale. Les pensions au Sénégal ont augmenté de plus de 50% entre 2002 et 2014, c’est-à-dire en 12 ans seulement. Avec le taux d’augmentation des pensions, l’allocation la plus importante est de l’ordre de 870.000 FCfa par bimestre. Des efforts seront maintenus mais il ne s’agit pas de dire que l’Ipres a des réserves pour y puiser et faire des augmentations. Il faut comprendre qu’il nous a été fait obligation de payer non seulement les pensions en cours, mais de disposer aussi de deux ans de réserves pour qu’en cas de situation exceptionnelle, l’institution soit en mesure de payer intégralement les pensions de retraite pendant deux ans et être aussi en mesure de fonctionner. Il ne s’agit donc pas d’aller puiser dans les réserves et faire des augmentations. L’objectif cherché dans les augmentations, c’est d’accroître le pouvoir d’achat de nos retraités. On souhaiterait avoir toujours une bonne santé financière qui nous permettra, régulièrement, d’opérer des augmentations et d’améliorer le pouvoir d’achat des retraités, car les études ont montré qu’au Sénégal, plus de 35% des ménages sont gérés par des retraités. Annuellement, la direction des études, sur la base de certains paramètres, effectue des stimulations pour voir comment procéder à des augmentations de pensions. Mais il faut aussi comprendre qu’aujourd’hui, ce que nous sommes en train de payer aux retraités actuels n’est pas de l’argent qu’ils ont gardé ici. Les études ont montré qu’en 8 ans au maximum, chaque retraité consomme le montant qu’il a cotisé durant toute sa carrière même s’il fait 35 ans de carrière. Mais, on continue à lui payer sa pension même s’il est là pendant 30 ans et au-delà s’il a des veuves. Autrement dit, c’est la solidarité intergénérationnelle qui fonctionne. C’est pourquoi nous sommes d’avis qu’il a un besoin de revoir tout le système pour mieux appréhender les choses.
également une nouvelle agence à Mbour. Le Conseil d’administration nous instruit aussi de faire des études pour l’ouverture de nouvelles agences dans les nouvelles régions de Kédougou, Sédhiou, Kaffrine, Fatick. Notre objectif, ce n’est pas la rentabilité du bureau créé, mais répondre à notre service public et nous rapprocher des populations. C’est ce que nous sommes en train de faire avec le service social. Cette année, nous comptons élargir nos activités à Vélingara et dans des départements comme Tivaoune. Nous voulons couvrir l’ensemble des départements du pays comme notre mission nous l’exige ». Où en êtes-vous avec les projets de minimum vieillesse et de pension minimale ? Le « minimum vieillesse » et la pension minimale sont des projets de l’Etat et du gouvernement que le président Macky Sall a décidé d’instituer au Sénégal. Pour le « minimum vieillesse », il s’agira, pour chaque Sénégalais âgé de plus de 60 ans, même s’il n’a jamais travaillé, d’avoir une allocation chaque fin de mois, c’est-à-dire qu’une allocation mensuelle lui sera attribuée même s’il n’a jamais travaillé. Cela entre dans la politique sociale du gouvernement du Sénégal et de la bonification retraite. De ce projet, sont exclus les retraités du Fnr et de l’Ipres qui sont déjà couverts. Il va également avec le projet de la mensualité des pensions. Quant à la pension minimale, il s’agit d’une alternative imaginée par le gouvernement depuis 2009. Aujourd’hui, le Conseil d’administration a décidé d’en faire un projet prioritaire pour qu’à partir de 2015, une pension minimale soit servie à nos retraités. Les cibles de la pension mi-
Les études ont montré qu’en 8 ans au maximum, chaque retraité consomme le montant qu’il a cotisé durant toute sa carrière même s’il fait 35 ans de carrière. Y-a-t-il des projets en cours pour rendre beaucoup plus proche l’Ipres de ses allocataires ? Justement, en termes de ressources humaines, des efforts de recrutement sont faits régulièrement pour mieux prendre en charge les préoccupations de nos retraités et décentraliser davantage nos activités parce que nous avons une mission de service public. Immédiatement pour 2014, le Conseil d’administration a autorisé l’ouverture d’une nouvelle agence à Matam, celle d’un bureau à Podor. Richard Toll qui était un bureau est érigé maintenant en agence. Le bureau de Kolda sera aussi érigé en agence et nous aurons
(Suite et fin)
nimale restent naturellement les retraités directs de l’Ipres. Elle va permettre d’élever, à un certain niveau, les pensions et de repenser le mode de paiement. Comme tantôt évoqué, on parle souvent de la faiblesse de nos pensions du fait du système actuel et nous nous sommes rendus compte qu’il y a des retraités qui ne perçoivent que 10.000 FCfa par mois. En attendant que des mesures soient prises dans la refonte du système, le Conseil d’administration a instruit de mener des études pour l’institution d’une pension minimale à partir de 2015. Il s’agit de définir un montant en deçà duquel, il sera impossible de servir une pension. Mais cela
demande des mesures d’accompagnement à cause du temps de stage à l’Ipres et au nombre de points retenus. Les premières tendances montrent toutefois que c’est à l’ordre du possible et cela permettra aux retraités de pousser un ouf de soulagement. On s’est rendu compte que plusieurs milliards sont à décaisser par
En termes de perspectives, que peut-on attendre de l’Ipres durant les prochaines années dans l’amélioration de l’offre de service ? Outre notre mission régalienne, à savoir servir des prestations en espèces et en nature, nous voulons instituer, en 2015, la pension minimale. Le projet nous tient à cœur. Nous voulons également décentraliser, le maximum possible, nos actions sociales. Nous avons proposé au Conseil d’administration et qui l’a accepté, le projet de désengorgement de l’actuel centre médico-social de Dakar qui reçoit, par jour, environ 500 à 600 retraités par la création d’une antenne dans la banlieue, à Pikine. Le projet est en cours et nous pensons que, dans les trois mois à venir, le centre sera fonctionnel.
Le projet de désengorgement de l’actuel centre médico-social de Dakar qui reçoit, par jour, environ 500 à 600 retraités par la création d’une antenne dans la banlieue, à Pikine. Le projet est en cours et nous pensons que, dans les trois mois à venir, le centre sera fonctionnel. an pour ce nivellement. Parallèlement, nous sommes en train de travailler pour booster nos recouvrements. Nous sommes en deçà de 50% de nos capacités dans ce domaine. Nous voulons aller dans le sens de l’amélioration des pensions et de la couverture maladie. Cela nécessite une bonne santé financière. A quand l’entrée en vigueur de la hausse des 5% ? La mesure bénéficiera-t-elle d’un effet rétroactif ? Cette hausse concerne l’année 2014. Et dès le paiement de ce bimestre qui démarre le 18 courant, elle entre en vigueur et elle bénéficie d’un effet rétroactif à partir de janvier 2014. Déjà, pour ce bimestre, près de 2 milliards de FCfa seront déboursés de plus pour prendre en compte l’application de cette mesure. Plus exactement, 1.968.523.670 de FCfa. Nous allons également mettre, durant ce bimestre, une enveloppe de 4.078.804.433 de FCfa pour les avances tabaski et qui seront payés également au courant de ce 5ème bimestre de l’année. Pour l’échéance de ce 5ème bimestre, les 129.725 allocataires vont donc coûter à l’Ipres, en un seul tenant, 16.465.228.890 de FCfa au total. Tous les bimestres, l’Ipres débloque, au minimum, 9 milliards de FCfa pour le paiement des allocations. Dans son fonctionnement, l’Ipres est-elle en train de réfléchir à l’informatisation de son système ? Vous évoquez là un des projets prioritaires de l’institution. Aujourd’hui, le talon d’Achille de notre institution reste son système d’information. Beaucoup de choses se font encore manuellement dans la boîte. Nous souhaitons moderniser globalement le système. Nous avons un projet prioritaire : la liquidation automatique. Et nous comptons le réaliser dans un bref délai. Il sera bénéfique pour tout le monde, car cela permettra de raccourcir les délais de traitement de dossiers et d’aller vite dans le paiement des allocations. La modernisation du
Notre objectif est d’être plus proche de nos pensionnaires. En outre, les institutions de prévoyance retraite ont un rôle à jouer dans les équilibres économiques. Il a été démontré récemment qu’elles sont les premiers investisseurs au niveau mondial avec plus de 20.000 milliards de dollars Us de part de réserves. Le Sénégal n’est pas en reste. Il nous faut donc avoir, au moins, deux années de réserves de pensions mais aussi faire des investissements et veiller à ce qu’ils puissent nous aider à sécuriser nos fonds. L’Ipres a été sollicitée par le gouvernement du Sénégal au même titre que la Caisse de sécurité sociale pour intervenir dans des programmes de logements sociaux. Nous avons également une certaine marge qui nous permet de faire des placements dans les banques pour faire vivre l’économie nationale. L’Ipres ne sera pas en reste dans les projets sociaux de l’Etat qui permettront de mobiliser des ressources. Autre projet, c’est celui de la préparation du futur retraité à travers un plan de communication. On s’est rendu compte que des gens n’ont la bonne information qu’une fois partis à la retraite. On a mis en place un groupe de travail qui a finalisé les termes de référence qui seront partagés avec le ministère. La prise en charge psychologique semble très importante. Nous avons, en perspective, la création d’une section de reconstitution des carrières pour permettre à l’employé de s’imprégner de sa situation au moins cinq ans avant d’aller à la retraite. Qu’en est-t-il du secteur informel dans lequel évolue aujourd’hui la majeure partie des travailleurs au Sénégal ? Vous avez raison d’évoquer ce problème. Ce chantier reste aussi un autre projet pour l’Ipres. Il s’agit de voir comment aller vers de nouveaux groupes de travailleurs et les amener à se formaliser. Le vivier est dans le secteur informel. Nous devons commencer à l’exploiter et amener les gens à se formaliser et à cotiser à l’Ipres.
6
E ConoMie
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
BOURSE
THESE DE DOCTORAT
La Brvm revient à la hausse
Un inspecteur des Douanes passe à la loupe le droit douanier
La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a clôturé en hausse le mois de juin 2014, comparativement au mois de mai de la même année. Ce résultat traduit une amélioration des indices Brvm Composite de 3,46%, à 238,60 points et Brvm 10 de 4,81%, à 248,17 points.
La Compagnie de gestion financière (Cgf bourse), dans sa «Lettre Mensuelle», explique l’embellie qu’a connu la Brvm en fin juin 2014, principalement par les performances observées dans les secteurs « Finances » (+8,73%), « Transport » (+4,85%) et « Distribution » (+3,86%). Selon la Cgf bourse, la capitalisation boursière du marché des actions a progressé de 3,46%, à 5.793 milliards de FCfa et le compartiment obligataire de 0,19%, à 1.262 milliards de FCfa. Dans le même temps, le marché des actions a affiché 1.979.536 titres négociés pour une valeur totale de 8,28 milliards de FCfa contre 9,24 milliards de FCfa le mois précédent, soit un repli de 10,39% de
la valeur des échanges mensuels du marché. Le secteur « Services Publics » a, quant à lui, clôturé le mois de juin avec 299.155 titres transigés pour une valeur globale de 4,59 milliards de FCfa, soit 55,36% de la valeur des échanges mensuels du marché. Dans l’activité des télécoms, souligne la Cfg bourse, Sonatel Sn et Onatel Bf se sont respectivement appréciées de 2,54%, à 21.995 FCfa et de 0,34%, à 7.325 FCfa. Concernant le secteur « Industrie », il a présenté 27.404 titres transigés pour un montant total de 1,32 milliard de FCfa, soit 15,92% de la valeur des échanges mensuels du marché, tandis que le secteur « Transport » a
enregistré 4.966 titres négociés pour un montant de 970,39 millions de FCfa, soit 11,71% de la valeur des échanges mensuels du marché. Quant au secteur « Finances », il a affiché 1.634.125 titres échangés pour un montant total de 968,89 millions de FCfa, soit 11,7% de la valeur des échanges mensuels du marché. Concernant le secteur « Agriculture », il a totalisé, en fin juin, 10.731 titres pour un montant global de 221,16 millions de FCfa, soit 2,67% de la valeur des échanges du mois. Celui de la « Distribution » a, pour sa part, affiché 3.136 titres négociés pour un montant total de 218,8 millions de FCfa, soit 2,64% de la valeur des échanges mensuels. Dans le même temps, le marché obligataire a présenté 235.179 titres négociés pour une valeur globale de 2,11 milliards de FCfa. Selon la Cgf bourse, le compartiment a enregistré le 5 juin, la cotation d’une nouvelle ligne obligataire, en l’occurrence, «Shelter Afrique 6,60% 2014-2021 » avec 100 obligations échangées, ce jour, pour un montant de 1 million de FCfa. Les lignes « Etat Togolais 6,50% 2011-2016 », « PAA 6,95% 2010-2017 », « Tpci 6,00% 2012-2015 », « Tpci 6,50% 2012-2017 » et « Etat du Sénégal 6,50% 20132023 » ont été les plus actives. Adama MBODJ
PECHE ILLICTE
Le Sénégal perd annuellement 145 milliards de FCfa La pêche illégale non déclarée (Inn) est à l’origine de pertes annuelles évaluées à 145 milliards de FCfa pour le Sénégal, si l’on en croit le Dr Papa Samba Diouf, président de l’alliance pour une pêche durable au Sénégal. Il s’exprimait lors d’une «causerie –café» organisée jeudi dernier, avec la direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp). L’alliance pour une pêche durable sonne l’alerte. Son directoire informe que la pêche Inn sape les efforts déployés pour conserver les écosystèmes marins et fait perdre à notre pays l’équivalent de 145 milliards de FCfa. Avec une telle manne financière, le pays pourrait construire 3000 écoles et 7.000 dispensaires a analysé le président de l’alliance. En guise de comparaison, la Guinée perdrait, à cause de ce fléau 110 millions de dollars, soit environ 53 milliards cfa, la SierraLeone 29 millions de dollars (14 milliards de FCfa), et le Liberia 10 millions de dollars, soit près de 5 milliards cfa. A en croire les experts qui ont animé la «causerie –café», des groupes bien organisés, venant sur-
Pour la première fois au Sénégal, un inspecteur des Douanes, Malick Faye, a soutenu une thèse de doctorat sur le droit douanier. Dans ses travaux, le chercheur s’est intéressé à la dernière réforme du Code des Douanes (février 2014) et des améliorations qui sont apportées aux amendes et aux charges de la preuve. «Le droit positif à l’épreuve du droit douanier : Réflexions sur le droit douanier sénégalais », c’est le sujet de la thèse soutenue à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) par l’inspecteur principal des Douanes, Malick Faye. Le juriste analyse, de manière approfondie, les particularismes de ce domaine spécifique du droit qui déroge à certains égards du droit commun. Son étude scientifique s’intéresse notamment à la dernière réforme du Code des Douanes (février 2014) et des améliorations qui sont apportées aux amendes et aux charges de la preuve. La thèse passe également au peigne fin les relations entre le droit douanier et les droits pénal, économique, civil, etc. pour évoquer le caractère autonome ou non de la législation douanière. L’inspecteur des douanes se penche également, dans son travail, sur les concepts de présomption d’innocence et sur la place des magistrats dans le contentieux douanier. Pour une meilleure appropriation du droit douanier, considéré par certains comme ésotérique, l’inspecteur Faye recommande que cette matière soit enseignée de manière accrue dans la formation des étudiants, des magistrats et autres auxiliaires de
Lieutenant-Colonel Malick Faye. justice. Le jury a autorisé la publication de cette remarquable thèse de 376 pages. Le jury présidé par le professeur Ndiaw Diouf, ancien Doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Ucad, lui a décerné la mention « Très Honorable » eu égard à la qualité remarquable du travail présenté par le lieutenant-colonel Malick Faye, chef de visite du bureau des Douanes de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. Abdou DIAW
CHAINES DE VALEUR AGRICOLE
Enseignants et chercheurs renforcent leurs capacités Près d’une vingtaine d’enseignants et chercheurs d’universités et instituts de formation et de recherche en agriculture renforce, depuis hier à Thiès, ses capacités en enseignement des chaines de valeur agricole.
La pêche illégale et non règlementée fait perdre énormément d’économies aux pays côtiers de l’Afrique de l’ouest notamment le Sénégal. tout des pays asiatiques, pillent ainsi les ressources halieutiques des pays ouest-africains. En fin de compte, cette forme de pêche compromettrait l’avenir des communautés de pêcheurs établis le long de la façade maritime. Pour le Dr Taïb Diouf, coordonnateur du projet Union européenne-Wwf, il faut veiller à la définition de stratégies appropriées pour arrêter cette pêche qui annihile tous les efforts déployés dans l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations. Quant au conférencier, Bassirou Diarra de la Dpsp, il a
surtout insisté sur les stratégies développées actuellement par le Sénégal pour faire face à la pêche Inn. Selon ce dernier, l’urgence réside dans notre capacité à asseoir une coopération durable entre Etats côtiers ouest-africains d’autant plus que les ressources halieutiques sont des espèces migratrices. Pis, le système en vigueur dans le monde de la pêche est concurrentiel au moment où la ressource est limitée. Hormis le volet purement maritime, la pêche Inn concerne aussi le domaine fluvial, selon les spécialistes. M. L. DIATTA
CONSEIL DES ENTREPRISES DU SENEGAL Une plateforme pour insuffler un nouveau dynamisme aux Pme-Pmi En vue de répondre aux attentes des Petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industrie (Pme – Pmi) et à la demande sociale, des entrepreneurs sénégalais ont lancé le Conseil des entreprises du Sénégal (Cdes). L’annonce a été faite, jeudi dernier, à l’issue d’une rencontre d’échanges sur la question. Le Cdes, selon son président, Babacar Diagne, envisage de mettre en place une plateforme d’affaires dans l’objectif d’apporter des solutions efficaces aux nombreuses contraintes des acteurs du secteur privé. Il vise aussi à réduire le taux de mortalité précoce des Pme - Pmi qui disparaissent avant un an d’existence. A travers le Cdes, ses initiateurs veulent combler l’absence de centres d’incubations afin de répondre aux besoins d’espace, de conseil et de recherche de financement des entreprises. Ils comptent aussi faire face à l’absence d’une stratégie
économique adaptée des institutions financières pour le financement des besoins de trésorerie à court terme et le financement du capital des Pme. M. Diagne relève également le déficit d’informations sur les opportunités d’affaires au niveau national (commande publique) et régional, une non-représentativité des Pme et Pmi dans les instances décisionnelles. Pour atteindre les objectifs, les responsables du Cdes souhaitent créer des centres d’incubations dans la banlieue et dans toutes les capitales régionales, impulser une dynamique de stratégies afin de susciter l’esprit d’initiative privée des investissements à fort impact social. Il est également prévu la création d’une mutuelle de financement pour garantir les investissements et répondre efficacement aux besoins de trésorerie à court terme de ses membres. A. DIAW
Venus, pour la plupart, de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (Ensa), de l’Institut supérieur de formation agricole et de recherche (Isfar), de l’université Gaston Berger de Saint-Louis et du Centre national de formation technique en élevage et ingénierie agricole (Cnfteia) de Saint-Louis, des enseignants et chercheurs, environ une vingtaine, suivent, du 18 au 22 août 2014, à Thiès, une formation sur les chaines de valeur agricole. Cette session est encadrée par deux professeurs américains de University Of Connecticut et concerne l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (Ensa) abritant, depuis 2011, un programme de formation en Master chaine de valeur/agrobusiness et entreprenariat agricole initié avec l’appui et le financement de l’Usaid à travers son Projet croissance économique (Pce). Selon Amadou Makhourédia Diop, chef du département d’économie et sociologie rurales à l’Ensa, cette formation qui n’est pas la première constitue une belle opportunité pour mieux outiller les enseignants-chercheurs. Elle permet aussi, à son avis, de disposer de ressources humaines qualifiées pour la pérennisation de l’enseignement des chaines de valeur agricole surtout pour la formation en master où l’Ensa compte déjà deux promotions sur le terrain. L’un des formateurs américains, Boris E. Bravo Ureta, évoque les différents modules notamment les généralités
de l’analyse des chaines de valeur agricole, les concepts économiques de base, fondamentaux d’un Curriculum en chaine de valeurs agricoles, la contractualisation dans les chaines de valeur agricole et l’étude de cas : chaines de valeur oignon en Inde qu’ils auront a traiter durant la formation de même que les indicateurs de performance et l’élaboration d’un synopsis enseignement de chaines de valeur agricole, entre autres. Pour Mme Maty Bop Sarr du projet Usaid/Era (enseignement et recherche en agriculture), il s’agit également de créer et de renforcer des synergies de partenariat autour de la thématique. Ce qui fait que cette formation est ouverte à d’autres partenaires du projet pour une meilleure compréhension de l’approche à travers des échanges et partages et une meilleure prise en charge des préoccupations spécifiques des acteurs. Mouhamadou SAGNE
7
S oCiete
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
PROCES KARIM WADE
ENTENDU HIER PAR LA CREI
La Crei se déclare compétente pour juger l’ancien ministre d’Etat
Abdoulaye Baldé convoqué le 26 août prochain
La Crei est compétente à juger Karim Wade. C’est ce qui ressort de l’arrêt rendu hier par la cour présidée par Henry Grégoire Diop. Celle-ci a débouté la défense qui soutenait que leur client n’est justiciable que devant la Haute Cour de justice. Mbaye Sarr DIAKHATE et Ndiol Maka SECK
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a jugé hier irrecevable l’exception d’incompétence à juger Karim Wade soulevée par les avocats de celui-ci. Elle s’est alors déclarée compétente à décider du sort de l’ancien ministre d’Etat inculpé pour enrichissement illicite. Sur les motifs de rejet de cette exception, le président de la Cour Henry Grégoire Diop avance que les lois 81-53 (portant sur le délit d’enrichissement illicite) et 81-54 du 10 juillet 1981 (création de la Crei) n’ont jamais fait l’objet d’abrogation comme l’ont dit les avocats de la défense. Concernant le débat sur l’abrogation
tacite de la loi sur la Crei, le président de la Crei relève, en se basant sur l’arrêt du Conseil constitutionnel, que la loi est conforme à la Constitution. « Cette question est réglée par la Constitution, elle ne peut plus être discutée », a-t-il laissé entendre. Aussi, selon le juge Diop, la Crei ne peut être abrogée que par une loi spéciale. Parce que, ajoutet-il, elle est fondée par des dispositions légales particulières. A son avis, la nomination du juge Ousmane Kamara en 1984 comme président de la Crei en remplacement de André Gilbert, 9 mois après la supposée abrogation de cette Cour, atteste le non-fondé des ar-
guments soulevés par la défense. Abordant le cas de la jurisprudence Idrissa Seck en 2004 soutenue par les avocats de Karim Wade pour justifier l’incompétence de la Crei, Henry Grégoire Diop estime que celui-ci n’a jamais été mis en demeure pour justifier l’origine licite de ses avoirs. « Cette jurisprudence doit donc être écartée. La jurisprudence Abdoulaye Yoro Dia soulevée par la défense n’est pas non plus applicable en l’espèce », précise le juge. Sur le privilège de juridiction servi aussi comme argument par la défense, le président de la Crei relève que celuici n’est profitable qu’à une personne ayant commis un délit dans l’exercice de ses fonctions. « Le délit d’enrichissement illicite n’est constitué que lorsque la personne n’est pas en mesure de justifier l’origine licite de ses biens, après une mise en demeure. Karim Wade était mis en demeure le 15 mars 2013. Le délit est constitué un mois après, lorsqu’il a présenté ses réponses. En ce moment, il n’était plus ministre », a expliqué M. Diop. Sur ce, il déclare que la violation de l’article 101 de la Constitution évoquée par les avocats de la défense est mal fondée. S’agissant de l’arrêt de la Cour de justice de Cedeao qui a aussi été une arme juridique brandie par la défense, le juge Diop soutient que cette Cour n’a jamais déclaré que la Crei est incompétente à juger Karim Wade. C’est fort de tout cela, conclut-il, que la Cour a rejeté l’exception d’incompétence de la Crei soulevée par la défense de Karim Wade.
REQUETE EN RABAT D’ARRET DU PARQUET GENERAL
La Cour Suprême se réunit aujourd’hui Les Chambres réunies de la Cour Suprême examine aujourd’hui la requête en rabat d’arrêt initiée pour le procureur général. C’est suite à l’arrêt n°23 du 06 février 2014 rendu par la
chambre criminelle de la Cour suprême déclarant recevable le pourvoi en cassation introduit par Karim Wade contre la Commission d’instruction de la Crei. C’est pourquoi l’audience est
suspendue sur demande des avocats de Karim Wade jusqu’à mercredi. La défense veut être mieux organisée, parce que, dit-elle, elle a de nouvelles constitutions.
La défense demande à la Cour de suspendre le procès La bataille de procédures continue de dominer le procès de Karim Wade. Après l’exception d’incompétence, la défense a encore introduit une exception de « sursis à statuer ». Autrement dit, elle a plaidé pour que la suspension du procès, le temps que les recours qu’elle a introduits auprès de la Cour Suprême soit vidés. Après les débats la cour a mis à profit la journée de suspension d’aujourd’hui pour délibérer. Après la première manche sur la compétence de la Crei à juger leur client Karim Wade, les avocats de la défense, par la voix de Me Seydou Diagne, ont soulevé une deuxième exception préjudicielle. L’avocat a demandé à la Cour de surseoir à statuer pour motif que 7 recours sont en instance devant les chambres criminelle et administrative de la Cour Suprême. Il a énuméré les différents recours introduits par la défense soit en Chambre administrative soit en Chambre criminelle et la requête en rabat d’arrêt du Parquet gé-
néral de la Cour Suprême qui sera examiné aujourd’hui mardi 19 août. A cela s’ajoutent, selon l’avocat, les recours attaquant, entre autres, le décret de nomination du substitut du procureur spécial Antoine Félix Diome, l’ordonnance de la Commission d’instruction, le refus de la demande d’expertise sur les fonds de Monaco et la deuxième inculpation de Karim Wade, etc. Me Seydou Diagne a défendu que personne ne peut dire, à ce stade des recours, en instance devant la Cour suprême qu’ils seront tous rejetés ou reçus par la défense. Pour cela, il a demandé à ce que la Cour prenne un sursis de statuer pour suspendre l’instance, le temps que leurs requêtes soient vidées. Les avocats de la défense se sont succédé au prétoire pour étaler les différents arguments afin de convaincre la Cour à surseoir le procès qui, disentils, n’aurait jamais dû s’ouvrir avant l’examen de ces recours. Les avocats
ont soutenu que l’on ne peut pas préjuger de la décision de la Cour suprême qui pourrait remettre en cause tout ce qui se fait dans ce procès. La défense a aussi rappelé qu’en matière criminel, les recours, tout comme le délai, ont un caractère suspensif de l’action encours. Cet avis n’est pas partagé par le parquet spécial qui attendait de la défense un argumentaire basé sur le droit ou la jurisprudence. Le substitut du procureur spécial Félix Antoine Diome a invité la défense à se limiter seulement à ce que disent les textes pertinents en la matière. Convoquant l’article 37 du Code de procédure pénale, il a fait remarquer que la loi ne dit pas que tout recours est suspensif en matière pénal. Sur les arguments basés sur les dispositions des conventions et traités internationaux, le substitut du procureur spécial a souligné la nécessité, pour leur applicabilité, de lois spéciales pour les rendre opérationnels.
LUTTE CONTRE LA MALTRAITANCE DES ENFANTS
L’ex-ministre d’Etat, Abdoulaye Baldé, s’est présenté hier, devant la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). C’est à 16h 20mn que M. Baldé est ressorti des locaux de la Crei. Vêtu d’un caftan blanc, il n’a fait aucune déclaration à sa sortie tout en affichant une bonne mine. Selon un de ses avocats, Me Demba Ciré Bathily, la Commission d’instruction veut prendre davantage connaissance du dossier. Ainsi, après avoir entendu son client, la Commission d’instruction l’a libéré avant de le convoquer à nouveau le 26 août prochain. Jeudi dernier, faut-il le préciser, des forces de l’ordre s’étaient rendues au domicile du député-maire de Ziguinchor aux Almadies. Mais elles ne l’avaient pas trouvé sur place. C’est pour donner suite à cette visite des forces de l’ordre que M. Baldé et ses avocats se sont rendus hier à la Crei.
M. Baldé a été mis en demeure le 11 juillet 2014 par le procureur spécial près la Crei pour justifier sa fortune estimée à 5 milliards de FCfa. C’est le 11 août dernier que M. Baldé a apporté ses réponses de 1.000 pages au procureur spécial. A sa sortie du bureau d’Alioune Ndao, le député-maire se disait confiant. S. Diam SY
TRIBUNAL DEPARTEMENTAL DE PIKINE
La police débusque un faussaire d’actes judiciaires La police de Pikine a mis la main sur un faussaire qui fréquentait le Tribunal départemental de Pikine à titre de bénévole. A l’aide d’imprimés et de cachets volés, P. Dione versait dans le trafic de faux actes judiciaires. Après avoir réussi à s’intégrer au Tribunal départemental de Pikine à titre de bénévole, P. Dione récoltait des fonds par le biais de son réseau de trafic de faux actes judiciaires. Très vite, il se bâtit une réputation de grand démarcheur de ces pièces, activité qui lui rapportait beaucoup d’argent tellement les sollicitations étaient nombreuses. En effet, après une quinzaine d’années de fréquentation du tribunal, P. Dione avait fini par avoir accès aux bureaux de hauts responsables de cette institution. Ce qui lui permet de pouvoir se procurer des imprimés qu’il remplissait pour ensuite y apposer le cachet d’un greffier en chef avant de la signer et de la remettre au requérant moyennant de l’argent. Pendant des années, P. Dione surfait dans cet univers de contrefaçon jusqu’au jour où Nd. M. Guèye, une jeune femme résidant en Italie, mais qui était en instance de divorce et donc dans l’obligation d’obtenir un certificat de non opposition ni d’appel destiné à pouvoir légaliser son union avec le nouvel élu de son cœur, fait la connaissance du vieux B. Gningue, un retraité reconverti lui aussi dans la démarche d’actes administratif et judiciaire. Pourtant, l’émigrée avait déjà réussi, depuis l’Italie, à se procurer un certificat et un jugement de divorce moyennant 300.000 FCfa par l’intermédiaire d’un certain Y. Mboup. Il ne lui restait alors que le certificat de non opposition ni d’appel, le tout à traduire et à déposer à l’ambassade d’Italie avant de pouvoir attaquer les formalités de mariage avec son nouveau prétendant. C’est à partir de ce moment que sa mère qui connaît les activités de démarcheur de pièces administratives du vieux I. Dieng s’en est ouverte à ce dernier qui, à son tour,
se rabat sur son ami B. Gningue pour l’établissement de la pièce administrative restante. Cependant, lorsque ce vieux s’est présenté devant le greffier en chef avec la copie du certificat et celle du jugement de divorce, ce dernier est frappé d’étonnement après avoir constaté que sa signature a été falsifiée. Il se contente de demander au vieux de revenir avec l’original. C’est lorsque le vieux est revenu dans le bureau du greffier en chef qu’il est cueilli par des éléments de la police. Impressionnante découverte L’enquête ouverte a permis de débusquer le cerveau de ce réseau, en l’occurrence P. Dione. Une perquisition dans la chambre de ce dernier a permis de découvrir tout un lot de documents composés de certificats de divorce avec la signature et le cachet du greffier en chef, des imprimés d’actes de naissance, de certificats de nationalité sénégalaise, des jugements d’hérédité vierges, etc. En outre, environ une vingtaine de cachets sont retrouvés dans la chambre du faussaire. Un cachet confectionné au nom de la République du Sénégal, celui du greffier en chef, ainsi que d’autres établis au nom de Gie figurent parmi les cachets. Lors de son audition, P. Dione a avoué avoir volé les cachets dans les bureaux du tribunal de Pikine tout en soutenant que sa présence dans ce temple de Thémis lui permettait de se procurer les imprimés que la police a découverts dans sa chambre. Outre ces individus suscités, M. Sarr alias M. Touré et A. Touré impliqués dans l’établissement du faux certificat de divorce de l’émigré Nd. M. Guèye ont été déférés au parquet. Abdou DIOP
Le maire de Thiès va appuyer le Centre de guidance
MAMAN D’UN TRIPLE
Le maire de la vile de Thiès, Talla Sylla, s’est engagé à prendre en charge les frais locatifs du centre de guidance infantile et familiale de Thiès. C’était à l’occasion d’une conférence communautaire de consensus sur : « Abus sexuels : quelles sont les répercussions
Une dame du nom Mariétou Pouye vient de mettre au monde un triplé. Elle habite le village de Lène situé à 5 km de Pout. Cette dame aux conditions modestes sollicite l’aide de toutes les bonnes volontés pour entretenir ses nourrissons. Déjà, la famille assure la prise en charge des nourrissons dans des conditions difficiles. Contact : 77 777 12 66
psychologiques et médicales ». Le maire de Thiès s’est félicité de l’initiative de l’Ong Centre de guidance infantile et familiale (Cegid) qui, depuis 2009, a mis en place des observatoires de lutte contre la maltraitance et les abus sexuels, notamment en banlieue
dakaroise, à Thiès et à Mbacké-Touba. Le Cegid a comme objectif de sensibiliser les populations sur les abus sexuels, de mettre en réseau les acteurs et d’accompagner psychologiquement les victimes. Mohamadou SAGNE
Mariétou Pouye sollicite l’aide de bonnes volontés
8
S oCiete
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
EMPLOI DES JEUNES
LANCEMENT DU CENTENAIRE
Une base de données unifiée bientôt en ligne
Plaidoyer pour la modernisation de Cambérène
Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne souhaite une unification des données dans le secteur de l’emploi afin de mieux intervenir. Mame Mbaye Niang faisait hier une visite dans des services de son département.
Lors de sa visite, Mame Mbaye Niang a assisté à la présentation d'un nouveau dispositif d'analyse et de tri des demandes et offres d'emploi sur le marché national.
Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, a effectué hier une visite à la Direction de l’emploi qui abrite les services de la main d’œuvre et de la Cellule d’appui à la promotion de l’emploi (Cape). Ce déplacement a permis à la tutelle de se faire une religion sur les longues procédures de demande d’emploi. Sur place, le ministre Mame Mbaye Niang a assisté à la présentation d'un nouveau dispositif d'analyse, d'évaluation et de tri des demandes et offres d'em-
ploi sur le marché national. Ce logiciel sera fonctionnel « avant la fin du mois », mais ne fonctionne toutefois pas sur la base de « chiffres exhaustifs », a ajouté la directrice de l'Emploi, Marie Sèye Seck. « C'est inadmissible que la Direction de l'emploi ne soit pas informée des emplois qui sont créés au jour le jour, c'est aussi inadmissible et incompréhensible qu'elle ne soit pas informée des gens qui perdent leur emploi », a affirmé Mame Mbaye Niang, qui veut une mise à jour de toutes les
statistiques. Selon le ministre, c'est sur la base d'informations de ce genre qu'il est possible de pondérer et de prendre des décisions. M. Niang a signifié l’importance de la direction dans le dispositif du ministère. Il a souligné la nécessité de définir le mot « chômeur ». Car, pour M. Niang, celui qui chôme suppose qu’il a une formation sanctionnée par une qualification professionnelle. M. Niang a fait savoir que l’Etat va devoir accompagner 60% des personnes non qualifiées. D’ailleurs, il reconnaît que cette frange en manque de formation constitue un fardeau auquel il faut également trouver une solution. 6.143 demandeurs d’emploi recensés en 2014 L’informaticien Idrissa Sow, en charge des bases de données et de l’application Accueil/emploi, a souligné qu’un pourcentage de 6.143 demandeurs d’emploi a été recensé en 2014. Selon lui, la tranche d’âge de demandeurs comprise entre 25 et 30 ans représente 41%. Parmi eux, 427 jeunes ont le niveau d’études Bac+5 et 665 ont la Licence. L’application montre que 60% des demandeurs restent des hommes et 40% sont des femmes. D’après Idrissa Sow, rien que dans la région de Dakar, 965 demandeurs veulent travailler. Selon M. Sow, cette cartographie sera opérationnelle en ligne à partir de la fin du mois. Serigne Mansour Sy CISSE
Un Centre des métiers dans chaque région
Le président de la République, Macky Sall, avait promis, alors candidat à la présidentielle de 2012, de construire, dans chaque région, un centre des métiers. Hier, interpellé par la presse, le ministre Mame Mbaye Niang a assuré que l’Etat est toujours dans les dispositions de les réaliser en vue de fournir
aux jeunes davantage d’emplois. Il est aussi revenu sur les programmes agricoles qui vont permettre de mobiliser 1.500 jeunes et de cultiver 2.500 ha. Mieux, Mame Mbaye Niang annonce la création de milliers d’emplois. S. M. S. CISSE
UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Lieu d’exécution : Université ALIOUNE DIOP DE BAMBEY 1. Références et date de publication de l’avis d’appel d’offres - Références : N° 01-UADB/R/CPM/GAR/2014, relatif au gardiennage des locaux de l’UADB - publication de l’Avis d’Appel d’Offres : Le soleil du Mardi 20 Mai 2014
3. Attributaire
4 325 880
Montant annuel en / FCFA TTC/
Nom et Adresse de l’attributaire
51 910 560
SOFA SECURITE Parcelles Assainies Villa N° 15 prolongement VDN Tél 33 855 88 77
La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des marchés publics (2011-1048) et ouvre un délai de recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) en vertu de l'article 89 dudit Code. Le Recteur 19 08 2014
Le Syndicat des travailleurs de la justice se dit être profondément peiné par la répression brutale infligée à de jeunes Sénégalais en quête de savoir. Ces professionnels de la justice dénoncent en outre la violation des franchises universitaires. Ils estiment, à travers un communiqué, que « rien ne peut justifier les violences perpétrées dans les milieux universitaires ».
Faisant référence aux dernières manifestations qui ont abouti à un mort d’homme, ces juristes soutiennent qu’il est « inacceptable qu'un Etat de droit puisse être le théâtre de cette violence d’un autre âge ». Ils dénoncent « ces actes qui n’ont pas leur place dans le Sénégal du 21ème siècle ». Ces spécialistes du droit qui appellent à plus de responsabilité et de sérénité de part et
Agence religieuse de développement Selon le grand Serigne de Dakar, il faut créer une agence de développement des villes de pèlerinage au Sénégal et y mettre un budget de 10 milliard de FCfa. Selon lui, cela va amoindrir les problèmes à la veille des rendez-vous religieux tels que le Gamou, le Magal, l’Appel des layènes, etc. « Pour développer les villes religieuses, la volonté de l’Etat ne suffit plus », reconnaît El hadji Abdoulaye Makhtar Diop. Le président du comité de pilotage Mamour Ndiaye a parlé de la nécessité de mener des actions de développement. « Seydina Limamou avait pleine de vision ; l’insalubrité de la cité était une des ses préoccupations », a confié Mamour Ndiaye, avant de plaider pour une bonne éducation des enfants, dispensée dans un environnement plus favorable comme la multiplication des infrastructures. Pour sa part, le ministre des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, a sollicité des prières auprès du guide religieux pour un bon hivernage. Tandis que le gouverneur de la région de Dakar, Cheikh Ahmet Tidiane Ndoye, a réaffirmé la décision des autorités à développer le Sénégal. Serigne M. Sy CISSE
d'autre, plaident pour l’ouverture d’une enquête indépendante afin que la lumière soit faite. Les membres du Sytjust s’inclinent pieusement devant la mémoire de feu Bassirou Faye et présentent leurs condoléances à sa famille. Ils invitent enfin l'Etat à revoir sa politique universitaire pour un mieux-être social. Oumar BA
ACTION SOCIALE
2 millions de FCfa des femmes de la Senelec à la pouponnière de Mbour Dans le cadre de sa politique sociale, l’Association des femmes de la Senelec (Afsen) a offert, samedi dernier, à la pouponnière « Vivre ensemble » de Mbour un chèque de 2 millions de FCfa et un don en nature.
2. Nombre d’offres reçues : Deux (02)
Gardiennage des locaux de l’UADB
ments lourds qui incombent à l’Etat. Le fonctionnement de la ville est de notre responsabilité et l’investissement à l’Etat », a-t-il constaté. M. Kane exhorte à un changement de comportement. Le chef supérieur de la collectivité lébou, El hadji Abdoulaye Makhtar Diop a déclaré que Cambérène est un patrimoine religieux, cultuel et culturel.
Le Sytjust appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
Montant Mensuel en FCFA TTC
La cérémonie marquant le début des festivités du centenaire de Cambérène s’est tenue dimanche dernier. La manifestation a été rehaussée par la présence des ministres Abdoulaye Diouf Sarr et Seydina Kane, du gouverneur de la région de Dakar, Cheikh Ahmet Tidiane Ndoye et du grand Serigne de Dakar, El hadji Abdoulaye Makhtar Diop, entre autres. Seydina Issa Laye Thiaw, fils aîné du khalife général des layène, a souligné que la communauté a annoncé la rupture depuis longtemps. Seydina Issa Laye Thiaw a indiqué que la jeunesse layène ne doit guère s’adonner à des casses. « Vous avez des dirigeants responsables », a-t-il martelé. Le guide religieux a rappelé le hadith du Prophète Mouhamed qui interdit la violence. Il a invité les guides temporels et spirituels à unir leurs efforts pour aider les citoyens. « Chaque réalisation passe par un intermédiaire. Une personne doit être courageuse », a-t-il concédé. De son avis, il faut travailler pour changer le devenir des hommes. L’hypocrisie et le manque de discrétion qui mettent en péril la sécurité de l’Etat ont été réprouvés par Seydina Laye Thiaw. Le président du groupement central des layène, Seydina Kane, se dit convaincu que la ville de Cambérène doit être modernisée. «Le président de la République Macky Sall est dans cette disposition. Lorsque le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo est venu participer à l’Appel, il a réitéré cette volonté. « Pour la modernisation de la ville, les layènes doivent donner leur part et l’Etat viendra en appoint. En ce qui concerne les voieries et autres infrastructures, ce sont des investisse-
DECES DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Désignation
Le lancement du centenaire de Cambérène s’est tenu dimanche dernier dans ladite commune. Seydina Issa Laye Thiaw a profité de cet événement pour inviter à l’engagement des populations, au retour des valeurs en vue de développer le village traditionnel de Cambérène.
Fidèle à ses engagements d’association investissant dans l’action sociale et la solidarité, la structure qui regroupe les femmes de la Senelec a fait honneur aux enfants de la pouponnière « Vivre ensemble » de Mbour. Elles ont, pour la troisième fois, investi dans la chaleur humaine et participé à l’amélioration du bienêtre de ces enfants « déshérités ». La forte délégation conduite par présidente Fatou Khary Diop Sarr a visité les dortoirs et a pu entrer en contact avec ces enfants. Mme Sarr a exprimé toute leur fierté de contribuer au bonheur de ces enfants. Pour accompagner la pouponnière dans
sa noble mission de sauvegarde et de protection de ces enfants, l’Afsen a remis au coordonnateur un chèque de 2 millions de FCfa et un don en nature. Cette action, selon Mme Sarr, s’inscrit dans la politique sociale de leur association. La présidente de l’Afsen a remercié le directeur général de la Senelec et l’ensemble du personnel qui sont toujours à leurs côtés pour soutenir leurs actions. Le coordonnateur de la pouponnière s’est félicité de cette marque de fidélité des femmes de la Senelec qui témoignent ainsi de leur intérêt pour ces enfants. Selon Omar Gaye, la pouponnière accueille actuellement
216 enfants qui vivent grâce aux appuis de nombreux donateurs. Ces enfants, dont les mères sont décédées en couche, en situation de détresse, ou des handicapées physiques ou mentales, viennent de toutes les régions du pays et même de la sousrégion et sont placés dans cette structure par le juge avec ordonnance de garde provisoire. M. Gaye a ainsi invité les bonnes volontés à prêter main forte aux enfants pour qu’ils puissent vivre et grandir dans de bonnes conditions. Le représentant du préfet et le lieutenant Daouda Bodian, chef de service des Eaux et forêts, ont salué ce geste des femmes de la Senelec, avant d’inviter les bonnes volontés à s’inspirer de l’exemple de l’Afsen. Samba Oumar FALL
Le Soleil • mardi 19 août 2014
Prières hivernales Par Sidy DIOP
ne fatiha récitée lettre après lettre, d’interminables likhlass, des torrents de « rabana » et des kilomètres de perles de chapelet… La longue absence des pluies a fouetté l’ardeur des demandeurs de bienfaits providentiels. Dieu, dit-on, est très sensible à la prière. Il a besoin qu’on Lui reconnaisse Son statut d’« Etre suprême », disent les hommes d’esprit. Les humains, ces ingrats qui se complaisent dans le péché, l’ont si bien compris qu’ils ne cessent de déclamer la longue litanie du repenti intéressé. « Allahouma », « Seigneur »… Rendez-vous compte ! Des milliards de « croyants » se passent le mot pour implorer les bienfaits divins. Un immense brouhaha, imperceptible à l’échelle humaine, qui fend la nuit profonde – le moment le plus propice à la prière - pour déranger l’éternelle quiétude divine. Et dans ces prières, on trouve du tout. Le paysan qui désespère de voir s’installer l’hivernage, le souffre-douleur qui rêve de changer de condition, le président qui s’accroche à son fauteuil, l’opposant qui rêve du Palais de l’Avenue Senghor, le crève-cœur en quête de félicité, l’employé qui veut supplanter son patron et le patron qui veut le rester à vie, la femme qui ne veut pas de co-épouse… Des suppliques qui convergent toutes vers le réceptacle où des estampilles programmées par la prédestination distribuent les sentences divines : « accordé », « refusé », « différé », etc. Pensez donc à Dieu face à cette multitude de cabotins qui affectent de le vénérer pour bénéficier de Ses libéralités. Et, si la Providence tarde à vous sourire, gardez à l’esprit cette sentence de Charles Péguy : « La sagesse de Dieu par nous peut défaillir. Et nous pouvons faire tout manquer. »
U
ENTRE DEBROUILLE POUR LES SENIORS ET PLAN DE CARRIERE POUR LES ENFANTS
Confessions sur le combat pour la survie
Dans les foulées vers le grand âge, les actifs portent l’espérance d’une victoire sur les impératifs du quotidien. Certains se préparent à leur nouvelle vie en mettant leurs enfants à l’abri du besoin. Sur ce point, le bon placement reste une bonne formation. D’autres jouent les prolongations, en poursuivant le combat pour la survie. «Feuilles d’Hivernages » déroule la pellicule des récits de vie.
UN METIER QUI N’ENCHANTE PLUS A OUSSOUYE
Qui sème le risque récolte le vin de palme…
« RAKI » d’Alioune Badara Bèye
10
Le Soleil • mardi 19 août 2014
COUT DE LA VIE, SERVICES DE BASE…
Surmonter le bug social à travers la réussite de ses enfants La santé a son Plan Sésame, entre réussites et couacs. Le destin a également son sésame : au soir de sa vie, regarder ses enfants bâtir une carrière et afficher des signes de réussite sociale. Tirer la révérence est, quelquefois, comme une épreuve face aux contraintes sociales : manger, se vêtir, se loger, avoir accès à l’éducation, aux services de santé, à l’électricité et à l’eau. Par Elhadji Ibrahima THIAM et Oumar BA
Petit Mbao. Localité située en banlieue de Dakar. Une maison se tire du lot de par son architecture à la fois originale et captivante. Jonchée au milieu du quartier, la forteresse saisit l’attention des passants. C’est une bâtisse blanche qui tient sur deux étages faisant face à la plage. Ici, se dégage un air pur provenant de la brise marine. Le maître des lieux, un professeur de mathématiques à la retraite, préfère garder l’anonymat. Celui que nous appellerons donc M. Sall, nom d’emprunt, a bonne mine. La soixantaine bien dépassée ne semble guère pesé sur son physique. Au contraire, il s’adonne régulièrement à ses activités partagées entre des allers et retours à la mosquée et des visites à ses amis. M. Sall jouit de privilèges, fruit d’un long investissement humain ; ce qui n’est pas forcément le cas de tous les retraités. C’est que Sall a pris le soin de préparer ce moment de retraite qui allait tôt ou tard se pointer « en investissant sur l’éducation » de ses enfants, fait-il savoir. Avec son salaire d’enseignant, il n’a jamais rechigné sur les moyens pour mettre ses gamins dans les meilleures conditions d’étude. « Je me suis toujours arrangé pour que mes enfants disposent des meilleurs livres et documents et voire même de professeurs à domicile, quitte à ce que je n’honore pas certaines dépenses de la maison ; c’était un choix à faire », relève-t-il.
Père de quatre bouts de bois de Dieu, Sall raconte la trajectoire de ses enfants avec fierté. « J’ai quatre enfants dont trois garçons et une fille », nous dit-il. Les deux premiers gamins ont vu le jour à SaintLouis, son premier lieu d’affectation. Tandis que les derniers sont nés à Dakar, ville où il a servi jusqu’à la retraite. Son fils aîné, devenu médecin, a fréquenté le Prytanée militaire de Saint-Louis. Il a suivi ses études de Médecine à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le second, qui a obtenu son baccalauréat au Lycée Limamoulaye de Guédiawaye est aujourd’hui ingénieur hydraulicien sorti de l’Ecole Polytechnique de Thiès. LA FIERTE D’UN PERE Son troisième enfant, versé dans les études en Droit, est devenu magistrat. Il est un produit de l’université de Gaston Berger de Saint-Louis. La petite dernière de la famille a récemment rejoint le corps des inspecteurs, après avoir enseigné des années durant. Entourés de certains membres de sa famille, neveux et nièces, M. Sall ne se plaint pas outre mesure. Il vit pleinement sa retraite. « Mes enfants me viennent constamment en aide. Ce sont eux qui ont procédé à la construction de cette maison que j’avais acquise alors que j’étais en activité. Ils assurent également les dépenses de la maison », informe-t-il. Pour rehausser le tout, ils se
sont récemment cotisés pour me permettre d’acquérir une voiture toute neuve. UN CODE DE CONDUITE Il se souvient qu’un code de conduite, qui frise la privation, avait, des années durant, prévalu au sein de la famille Sall. « J’ai toujours été intransigeant envers eux, à chaque fois qu’il s’est agi de leur assurer une bonne éducation », informet-il. Ses enfants se sont bien illustrés à
l’école. « Ils me faisaient tous honneur. Dans leurs classes respectives, ils ne sortaient jamais du cercle des cinq premiers», narre-t-il, avec une nette fierté. Autre point, et non des moindres, le professeur à la retraite relève qu’aucun de ses enfants n’a fréquenté une école privée. Ils sont tous issus du public. « Je demeure persuadé que les meilleurs enseignants sont dans le public. Il faut faire montre de détermination et d’abnégation et on finit toujours
par réussir », relève-t-il. En homme averti, M. Sall prenait toujours le soin d’envoyer ses enfants, une fois les grandes vacances arrivées, à l’école coranique. « Je leur laissais juste le soin de se reposer un mois. Les deux autres, ils les passaient exclusivement à l’école coranique », informe-til. Ainsi, grâce toujours à ses enfants, il a pu se rendre à la Mecque en compagnie de son épouse pour ainsi honorer le cinquième pilier de l’Islam.
CONVOYEUR DE FRUITS ET LEGUMES DANS LES NIAYES
Au volant, l’octogénaire tient encore la route A près de 80 ans, Issakha Seck (nom d’emprunt) ne veut pas abandonner le volant. Ce convoyeur de fruits et légumes dans les Niayes, retraité d’une grande entreprise manutentionnaire de la place, trouve dans cette activité une source de revenus et un moyen de continuer à assouvir sa passion : la conduite. Par Elhadji Ibrahima THIAM
Le rituel est immuable. Et cela fait seize ans que ça dure. Seize années durant lesquelles, au moment où les dernières heures de l’aube sont en train d’être avalées par les premières lueurs du jour, le vieux Issakha Seck répète les mêmes gestes, avec le même soin, tel un automate. Il asperge sa fourgonnette de filets d’eau protecteurs, le tout accompagné d’incantations de formules cabalistiques. Il faut bien préserver cet outil de travail, cette assurance-dépense quotidienne que la famélique pension de retraite bimestrielle n’arrive plus à garantir. Sa nouvelle occupation depuis son départ à la retraite en 1998 : convoyer des fruits et légumes des Niayes au marché de Thiaroye. C’est ainsi que, chaque jour, son véhicule arpente les routes de Niagues, de Ndiakhirate, de Bayakh, etc. Dans son quartier situé sur la Route nationale en allant vers Rufisque, le vieux Issakha Seck est connu pour son esprit entrepreneurial, et l’âge n’a aucune prise sur lui. Corpulence moyenne, tête dégarnie et le cuir chevelu traversé de rides, il a de l’énergie à revendre. Depuis son départ
à la retraite, il refuse obstinément de se laisser entraîner dans le piège de l’oisiveté. « Prendre ma retraite ne veut pas dire que je dois arrêter de travailler », rétorquet-il, quand on lui demande si un repos bien mérité après 42 ans de vie active ne s’imposait pas. « Il y a bien une vie après la vie professionnelle. Et puis, au-delà de me permettre d’assurer la dépense quotidienne, mes nouvelles activités me permettent de ne pas tomber dans l’inactivité et l’ennui. Parce que profiter pleinement de sa retraite n’est ni une question d’âge ni d’argent. Cela relève davantage d’un état d’esprit », ajoute cet ancien conducteur de grue dans une grande entreprise manutentionnaire au port de Dakar. UNE VIE APRES LA VIE ACTIVE PROFESSIONNELLE Cette nouvelle étape de sa vie, Issakha l’avait bien préparée. Un an avant la retraite, il avait sollicité l’aide d’un neveu pour l’acquisition d’un véhicule utilitaire. Pour lui, il n’était pas question de rester cloîtré à la maison et de n’en sortir qu’à l’appel à la prière. « Depuis mes 17 ans,
je travaille. Je ne connais que l’effort. Rester inactif m’ennuie à mort. Même les dimanches, je fais toujours en sorte de m’occuper », indique ce presque octogénaire. C’est en 1953 qu’il débarque Dakar. Une ville qu’il découvre pour la première fois grâce à un de ses grands cousins et son mentor qui trouvait qu’il n’avait « aucun avenir en restant au village à garder les moutons ». Après trois ans d’une vie de « boy » dans un restaurant au Port autonome de Dakar, Issakha intègre une petite compagnie de transport sise sur l’avenue Malick Sy. La boîte s’appelle Wasquez-Spinoza. Il y est engagé en qualité d’apprenti-chauffeur. Son amour pour la conduite vient de naître. Au bout de cinq ans d’apprentissage, le maniement de ces engins de levage de conteneurs n’a plus de secret pour ce semi-analphabète. Une autre société manutentionnaire, la Compagnie Chargeurs Réunis, repère ses talents et l’embauche. On est en 1966 et l’aventure va durer jusqu’en 1985. Entre-temps, cette société a changé de nom en devenant Delmas. Cependant, cette année-là, une terrible épreuve va s’abattre sur lui : il perd son travail. « Suite à une grève pour réclamer une revalorisation salariale, la quasi-totalité du personnel a été renvoyée. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé au chômage », raconte-t-il.
La traversée du désert va durer deux ans. Deux années au cours desquelles il n’a dû son salut qu’à quelques piges comme employé temporaire, journalier dans le jargon ouvrier, par-ci et par-là. « Ce fut une période très difficile parce que j’avais déjà une dizaine d’enfants à nourrir. J’ai pu tenir le cap grâce à mes maigres ressources de travailleur temporaire et, surtout, grâce au soutien financier de quelques-uns de mes neveux », se remémore Issakha. AU BOUT DE LA TRAVERSEE DU DESERT… Cet épisode douloureux présage pourtant d’une phase plus heureuse. En 1987, la société danoise Maersk Lines ouvre ses portes au Sénégal. Ses responsables sont à la recherche d’un chauffeur de grue expérimenté et capable de conduire de nouveaux types d’engins appelés « Calmar ». On leur souffle le nom d’Issakha qui, à l’époque, était agent temporaire à Express Transit. Il entrevoit le bout du tunnel. Les essais sont concluants et il est embauché dès le premier jour. Quand il narre cet épisode de sa vie, une lueur de fierté illumine ses yeux. C’est sa période de gloire à lui et il peut s’y attarder toute la journée. « J’étais d’autant plus fier que j’étais le seul à l’époque à pouvoir conduire ce type de grue. Ainsi Maersk Line n’avait plus de raison d’amener des gens en formation au Danemark.
Ses responsables étaient tellement contents que c’est le même jour qu’ils m’ont embauché », se souvient-il avec un brin de morgue. SUR LES PISTES DES NIAYES Cette belle et exaltante aventure devait prendre fin en 1996 avec la retraite, mais ses patrons ont décidé de lui accorder deux ans de plus au regard de ses bons et loyaux services. C’est donc en 1998 que la page Maersk Line s’est définitivement tournée mais c’est pour voir une autre s’ouvrir : celle de convoyeurs de fruits et légumes. Depuis, à bord de sa fourgonnette de couleur jaune poussin, Issakha s’engage tous les matins, sauf les dimanches, sur les routes et pistes latéritiques des Niayes. « Au début, je voulais faire du "taxi-bagage" mais un ancien collègue de travail m’a conseillé d’investir le créneau du transport de fruits et légumes. Et, aujourd’hui, je ne le regrette pas. Non seulement cette activité me permet de continuer de gagner ma vie tant bien que mal mais elle me permet surtout de m’occuper avec ce que j’aime le plus dans ma vie : conduire », confie-t-il. Ne comptez pas sur lui pour lâcher le volant à 79 ans. Ses grands enfants ont essayé de l’en persuader, mais en vain. « Tant que je me sentirai en bon état physique, je continuerai cette activité. C’est plus une question de passion que d’argent ». Conviction d’un vieux routier !
Le Soleil • mardi 19 août 2014
11
ANDELLA KÂ FAIT DU «COURTAGE» Autrefois pâtissier, aujourd’hui courtier, Andella Kâ développe un reflexe entrepreneurial qui demeure intact malgré les années qui passent. L’expérience qu’il a acquise alors qu’il était encore actif continue de lui servir après sa retraite.
«Vous cherchez une maison ou une chambre, allez voir Pa Kâ » : cette phrase sonne tel un leitmotiv au quartier Mandela situé à Fass Mbao. C’est parce qu’Andella Kâ s’est constitué une réputation dans le domaine du courtage. Une activité qu’il a commencée à mener juste après sa retraite intervenue quatre ans auparavant. Né en 1948 à Kaffrine, ancien chef pâtissier dans un grand hôtel de Dakar, Andella Kâ n’envisage pas de se reposer malgré la retraite. Il s’est reconverti au métier de courtier. Actif jusqu’à la démesure, il dit toujours disposer d’assez d’énergie pour mener, sans gros problème, ses activités. « Je gère plusieurs maisons. Mon travail consiste à trouver un preneur. Je reçois, en retour, ma commission », souligne-t-il. Outre la commission reçue dans le loyer, Andella confie avoir également vendu des maisons. Là aussi, le processus est le
même : vendre pour ensuite encaisser une commission. Pa Kâ, comme il est affectueusement appelé, concilie son activité de courtier avec celui de pâtissier de « circonstance ». « Grâce au carnet d’adresses que j’avais tissé au moment où j’étais encore actif, je continue de recevoir des commandes », souligne-t-il. Une fois reçue, la commande est minutieusement préparée à la maison pour être livrée à domicile. Ces deux activités combinées permettent à Andella Kâ, marié et père de famille, de joindre les deux bouts. D’autant plus qu’il confie ne pas encore disposer d’une pension de retraite. Affichant un sourire éternel, Pa Kâ est plutôt d’abord facile. Il est en bons termes avec tout le monde : les jeunes, les moins jeunes, sans oublier les seniors. « S’il y a une chose que mon parcours m’a apprise, c’est qu’il faut cultiver de bons rapports avec
le voisinage, car ce sont les co-habitants qui constituent les interlocuteurs de tous les jours», confie-t-il. La rencontre entre Pa Kâ et le métier de pâtissier est le résultat de plusieurs facteurs combinés. Arrivé à Dakar dans les années 70, Pa Kâ a d’abord été confronté à un total dépaysement. « Au début, je ne connaissais personne en tant que soutien de famille. Il fallait que je trouve quelque chose », se rappellet-il. Cette envie pressante de réussir va l’amener à embrasser plusieurs métiers avant d’atterrir dans celui de pâtissier. « C’est dans le tas que j’ai appris le métier au sein d’un prestigieux hôtel de la place », confie-t-il. Il se rappelle avoir, au début, fait de la plonge. C’est par la suite qu’il a petit à petit gravi les échelons jusqu’à se retrouver chef pâtissier. Cette consécration professionnelle, Pa Kâ est persuadé la devoir à sa persévérance et à l’amour qu’il voue au métier.
CHEF DE QUARTIER AUTREFOIS, CHEF DE GARE AUJOURD’HUI
Ibrahima Thiam, un modèle de persévérance qui défie le temps Actif à la fleur de l’âge, actif encore à la retraite, Ibrahima Thiam, ancien cheminot, fait partie du lot de ces Sénégalais lambdas qui refusent de croiser les bras, malgré les aléas de l’âge Il dégaine la forme, dégage de l’assurance. Les années qui passent n’altèrent en rien sa bonne mine. «C’est sûr que l’âge a fait son effet, je ne peux plus m’adonner à certaines activités sportives par exemple, mais je me sens bien dans ma peau», souligne Ibrahima Thiam, cheminot à la retraite qui capitalise, à son actif, 37 années d’expérience professionnelle. Taille moyenne, teint noir, physique d’athlète, Ibrahima communique avec assurance. Sa voix rauque a la particularité de captiver l’attention de son interlocuteur. En cette matinée de lendemain de fête, Ibrahima est retranché dans sa demeure familiale où un calme plat règne. Une grande maison
nichée au milieu du quartier de Darou Salam. Le maître des lieux y habite avec son épouse et ses deux filles. Après avoir tiré sa révérence en 2000, M. Thiam fait aujourd’hui office de chef de quartier de Darou Saloum, localité située en banlieue. Une reconversion motivée par deux raisons. « Il serait quand même dommage de rester les bras croisés après avoir engrangé autant d’années d’expérience professionnelle », soulignet-il. Une des raisons qui a donc poussé Ibrahima, né en 1945, dans un village dénommé Bouftaa, situé dans le département de Tivaouane, est de prendre en main les destinées de ce quartier. L’entreprise n’était pas compliquée, surtout avec la bénédiction des habitants. LA REACTIVITE EN BANDOULIERE L’autre motivation provient du fait qu’à son arrivée, il n’y avait que deux maisons dans le quartier. « Mon réflexe de cheminot, fait de réactivité, m’a immédiatement poussé à prendre les de-
vants. C’est ainsi qu’avec les deux familles qui étaient sur place, on s’est organisé pour aller voir le maire », informet-il. Cheminot de formation et de profession, cet ancien cadre compte, à son actif, trente-sept années d’expérience au service de son pays. « Nous sommes la troisième génération d’Africains cadres Cheminots. J’ai été formé avec Mbaye Diouf, ancien directeur du chemin de fer », se rappelle-t-il avec nostalgie. Sorti à l’école de l’administration ferroviaire en 1962, avec un CAP d’ajustage en poche, il fait partie des premiers cadres ferroviaires sénégalais préparés à prendre le relais des colons. « A l’époque, je gagnais 12.000 francs de salaire », se remémore-t-il avec un brin de sourire. Ibrahima Thiam relève qu’à son temps, le travailleur était plus animé par la passion et les défis à relever. « Aujourd’hui, c’est plus l’aspect matériel et pécuniaire qui est mis en avant. Cela se
VENDEUSE DE POISSONS AU PORTE-A-PORTE
Binta Bâ, comme un poisson dans son petit bonheur
Vendeuse de poissons à la sauvette, Binta Bâ fait partie de ces braves dames qui sillonnent, à longueur de journée ou dans la soirée, certains quartiers huppés de Dakar pour la vente de poissons. Un commerce qu’elle fait depuis 28 ans. Elle est toujours habillée d’un ensemble (pagne, tee-shirt ou encore petit-boubou) bariolé. Cet accoutrement de Binta Bâ cache bien sa vraie image et les conditions de vie dans lesquelles cette dame évolue dans son lieu d’habitation sis à Yoff Tonghor. Cette vendeuse de poissons à la sauvette vit pleinement des revenus issus de la vente. Tout a commencé à l’âge de 10 ans, période à laquelle Binta a décidé de faire le trajet Yoff Tonghor-Marché Tilène pour la vente de poissons afin de subvenir à ses petits besoins de jeune fille. « A l’époque, je vivais avec mon père adoptif qui passait tout son temps à me gronder et à me faire des remarques déplaisants. Devant une telle situation et par pudeur de ne pas tendre la main pour subvenir à mes besoins, j’ai pris mon courage à deux mains en décidant, avec la complicité d’un oncle qui me procurait du poisson, d’aller vendre mes produits au marché Tilène», narre-t-elle. Depuis lors, une passion est née chez Binta. Chaque soir, elle sillonne les ruelles et fait du porte-à-porte dans les quartiers de Dieuppeul et des Sicap Liberté 3, 4, 5 et 6. Dans cette vente de poissons, Binta réalise des bénéfices non moins importants. « Chaque jour, à 14 heures, je me rends à la plage de Yoff Tonghor où nous accueillons, avec impatience les mareyeurs. Ces derniers nous vendent le poisson en gros. Sans trop tarder, nous embarquons aussitôt pour les Sicap Dieuppeul et Liberté vers 16 heures », indique-t-elle. A l’en croire, une fois sur les lieux, leur routine commence. « Nous faisons du porte-à-porte pour proposer nos produits aux habitants », confie-t-elle. Parfois, Binta se contente de crier, dans les différentes ruelles des quartiers précités, sa litanie : « Je propose du poisson frais », (aye wa diaye dieune en langue wolof). C’est sa réclame à elle pour alerter les habitants. « Et cela marche ! Celles qui veulent payer le poisson nous interpellent, se lancent dans le marchandage avant de payer », dit-elle. Pour Binta, ces va-et-vient incessants, quelquefois jusqu’à 22 heures, sont souvent très bénéfiques. « J’arrive à réaliser par jour, des bénéfices variant entre 6.000 FCfa, 7.000 FCfa ou encore 10.000 FCfa », confie-t-elle. « Avec cette somme, j’ai pu, pour un premier temps, équiper ma chambre à coucher après mon mariage à l’âge de 16 ans », souligne-t-elle. Non sans préciser qu’à la veille de cette Korité 2014, elle a de nouveau changé sa chambre à coucher, transformant ainsi son lit en double-lit. Il a, en plus, une armoire « six battants » au lieu de quatre et une coiffeuse pour une valeur globale de 500.000 FCfa. En plus de la chambre à coucher, Binta Bâ a également équipé son salon en achetant un téléviseur d’occasion à 50.000 FCfa et un ventilateur. « Aussi, j’assure l’habillement et le payement des études pour mes enfants. Sans compter la dépense quotidienne à compléter pour concocter un repas succulent à ma famille. Bref tout pour vivre aisément mon mari, mes 6 enfants et moi », faitelle savoir avec un brin de fierté. A 38 ans, cette ancienne « fille de surface » ne se plaint guère et exhorte les femmes de son âge à faire comme elle pour ne pas tendre la main et ne pas laisser non plus toutes les dépenses à leur mari. Maguette Guèye DIEDHIOU
répercute par un manque notoire de motivation et le travail est souvent très mal fait », souligne-t-il avec regret. Durant sa carrière, l’ancien cadre cheminot a servi à tour de rôle à Dakar puis à Thiès. Il viendra terminer sa carrière à Dakar, en tant que superviseur dans les ateliers centraux de cette capitale. UN REGULATEUR DANS SON COIN Après la retraite, il se retire à Fass Mbao où il s’est offert une maison et vit avec son épouse et ses deux filles. L’homme, qui dit se plaire dans son rôle de délégué de quartier, s’active à honorer les attentes placées en lui. « La fonction de chef de quartier n’est pas en soi difficile car, elle consiste à réguler en essayant de mettre tout le monde en accord, en essayant de mettre de l’ordre », relève-t-il. Outre son rôle de chef de
quartier, Ibrahima Thiam fait également office de muezzin. Cette reconstitution spirituelle sonne comme un point de chute longtemps rêvé. « Après s’être pleinement donné à ma nation, il est normal que j’apporte ma contribution au maintien et à la prise en main du temple», souligne-t-il. Les journées d’Ibrahima sont animées par des va- etvient entre sa demeure et la mosquée. Dans ses heures perdues, Ibrahima aime s’adonner à la lecture. Malgré son âge relativement avancé, Ibrahima n’est pas encore grand-père. « C’est évident : tout individu rêve d’entendre un jour ‘Papi’. Ce n’est pas encore fait en ce qui me concerne. Mais, j’en rends grâce à Dieu et prie de tout mon cœur pour que cela se produise un jour », souligne-t-il avec beaucoup de philosophie.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Quand le pâtissier roule l’ennui dans la farine !
12
Le Soleil • mardi 19 août 2014
RECOLTE A OUSSOUYE
Le vin de palme ne rend plus ces jeunes ivres d’enthousiasme Ce n’est plus l’ivresse, la récolte du vin de palme. A Oussouye, un des cœurs battants de la Casamance, ce métier si difficile n’est plus attrayant. Ils sont rares, aujourd’hui, ces jeunes prêts à risquer leur vie. Pourtant, en dépit des dangers, l’industrie du vin de palme reste un moyen de survie dans certaines contrées. Reportage de Seydou Prosper SADIO (Textes) et ............ (Photos)
UN MéTIER à RISQUE En cette fin de matinée d’un samedi du mois de juin, le temps est mitigé. Il oscille entre chaleur et fraîcheur. L’ambiance est morose dans le secteur. Nous sommes ici, à la lisière des champs situés entre la commune d’Oussouye et le village de Loudia. L’odeur du vin happe le visiteur. Plus on avance dans le ventre mou de la forêt, plus on respire en plein nez la senteur du vin. L’endroit s’appelle « Woualen », nous dit le maître des lieux, Assa. Il y a jeté son dévolu pour exercer le métier de récolteur hérité de son père. A l’entrée, une petite beuverie est aménagée pour accueillir les hôtes. Aujourd’hui, notre interlocuteur revendique son droit d’occuper. Assa et son ami Rodrigue Sambou, plus connu sous le nom de Meumpeu, font partie des rares jeunes diola à pratiquer le métier de récolteur de vin dans le département d’Oussouye. Ils ont quitté leur village natal de Kagnout pour s’installer dans cette partie du « Kassa » pour y exercer leur métier. Dans la coutume diola, celui qui se livre à cette activité, choisi un lieu dans la forêt où il peut exercer son droit et avoir l’exclusivité sur tous les palmiers de la zone. Ce droit, comme le précise, notre ami Meumpeu, s’établit et se maintient en continuant à pratiquer la récolte chaque année dans le même lieu. Ici, chaque récolteur a son lieu où il dépose le vin et où, vers le coucher
du soleil, ses amis se réunissent pour savourer avec lui le liquide précieux. DRAME FAMILIAL Pratiquée depuis des siècles, la récolte du vin est l’un des plus vieux métiers qui occupent les populations du « Kassa ». Et pourtant, il est réputé dangereux. Produire du vin de palme est un métier éreintant et contraignant, selon les explications de Meumpeu. Pour avoir vécu un drame lié à cette pratique dans sa propre famille, notre ami ne manque pas de superlatifs pour décrier le métier qu’il exerce aujourd’hui. En effet, suite à l’accident de son grand-frère, tombé du haut d’un palmier, Meumpeu était obligé d’abandonner les études pour s’adonner à la récolte de vin de palme afin de subvenir aux frais médicaux liés au traitement de ce dernier. Il quitte ainsi Kagnout pour s’installer dans la forêt de Loudia. Tous les jours, il est obligé de monter sur les troncs de palmiers pour s’adonner à son métier. Cette activité consiste, entre autres actions, à faire des trous en-dessous des régimes, y introduire quelques feuilles pliées en forme de tube pour conduire directement la sève dans les bidons accrochés autour du palmier. Ce procédé ne se fait pas sans risque. Pour mesurer ce risque, il suffit de souligner que c’est à l’aide d’une sangle faite avec des écorces sous forme de ceinture, placée
à hauteur des reins, que le récolteur se lie au palmier. Lorsqu’un arbre est prêt pour la récolte, il faut d’abord créer de larges entailles le long des troncs, à l’aide de machette. Elles feront office de marches pour le récolteur. Ce sont des sortes de harnais. Si l’on ne sait pas grimper, on tombera. RECURRENCE DES ACCIDENTS Les accidents sont nombreux et fréquents. Il arrive très souvent qu’un récolteur tombe d’un palmier. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé au frangin de notre in-
terlocuteur à Oussouye. La victime éprouve encore des difficultés à retrouver l’usage de ses jambes. A cause de tous ces risques, le métier de récolteur n’attire plus les jeunes dans le « Kassa ». « Récolter du vin est un métier difficile qui demande de la force et de l’intelligence », nous renseigne Meumpeu. Lui déjà, à perdu la douceur de ses mains à force de se frotter avec les troncs de palmiers. Aujourd’hui, ils sont nombreux à exercer le métier que par passion. Et pourtant, les rares personnes qui le pratiquent encore estiment que c’est un mé-
tier qui fait vivre son homme. « En fonction de la saison et de l’énergie qu’on y met, le récolteur peut se retrouver avec au moins 60 litres de vin. Il suffit de faire le calcul à raison de 300 francs Cfa le litre pour mesurer le caractère lucratif de ce métier. Du récolteur à la source au revendeur en passant par les intermédiaires, chacun y trouve son compte. La saison sèche reste la période la plus indiquée pour la récolte de vin. Durant cette période, ce sont des milliers de femmes reconverties en revendeuses qui s’activent dans la filière.
« RAKI » d’Alioune Badara Bèye A partir de cette présente édition, « Le Soleil » publie, dans ses « Feuilles d’Hivernage », le récit d’Alioune Badara Bèye, « Raki, fille lumière ». Ce texte a été publié aux Editions Maguilen. Voilà ce qu’en dit l’auteur, avec un accent très poétique : « RAKI était la seule rose à éclore au matin d’hivernage, comme au soleil du couchant… Il est de coutume au Sénégal d’entendre souvent au commencement de toute histoire ou de toute légende, la célèbre phrase « il était une fois ». Pour ne pas rompre avec cette tradition. Je commencerai l’histoire de Raki par : il était une fois, une fille, une époque, une contrée. Dans une époque encore pas très lointaine dans le cœur du Fouta là bas derrière les cercueils poussiéreux des « Brak » gardiens immortels des hauts lieux du « Dièry ». Là-bas où l’herbe égoutte sous les galopades des chevaliers bazanés. Là-bas derrière « Nder », terre des gloires éteintes dans les feux d’un Midi devenu le célèbre « Mardi de Nder ». Derrière les contrées du Oualo, surgissait le « Fouta ». Romantique et éternel Fouta. Terre de Samba le valeureux, terre des Almamys, terre natale de El hadji Oumar et d’Ahmadou. Ces gloires éternelles bercées par le sommeil des adolescents au sexe de bat. Abritant les soleils d’un monde pieux, le Fouta couvrait de ses tentacules indélébiles un royaume épousant les rituels des prières écloses, les chants des muezzins convertis, les nuits de lutte. Ce Fouta ignorait encore la pluralité des religions, symbole de quelques épopées solidement attachées aux
jestueuse et ses phrases toujours lancées avec éloquence, sans nuance. Les « Diawandous » fidèles serviteurs de son illustre passé le surnommaient « Bakar Mayata » : Bakar l’immortel. Une réflexion, puérile certes, mais sereine, dans la pensée de ceux qui adoraient religieusement Bakar. Il avait tous les attributs ‘d’un être supérieur. Il était riche. Il était très beau et sa noblesse ne faisait l’ombre d’aucun doute
racines premières de l’Islam. Dans le cœur du Fouta, dans un village retiré presque caché par les épines des caïlcédrats, s’immobilisait « Saré Lamou. Un faubourg au passé glorieux, au présent riche de poésie et d’épopées. Un présent vivant encore dans les contes, dans les légendes, dans les veillées sénégalaises. La nuit venait de tomber douce et sensuelle, elle venait s’assoupir lentement dans la somnolence des « djimbé ». Le village dormait sous la protection de la lune, hermétique et imaginaire, elle dormait d’un profond sommeil troublé parfois par les cris des hiboux, la magnanimité des bêtes dans leurs courses errantes. Au milieu du village s’imposait, majestueusement colorée, la demeure de Demba Bakar. Demba Bakar, un toucouleur bon teint, d’une quarantaine d’années, une beauté masculine, un corps qui résistait encore aux exigences de la terre. Sans exagération, une beauté portant encore quelques cicatrices : séquelles des durs labeurs. Demba Bakar était « Torodo » de père et de mère ; issu d’une très grande famille, il jouissait du respect de toutes les contrées voisines. Sa renommée était grande, ses richesses ne se mesuraient plus en bœufs ni en vaches, encore moins en or. Sa démarche était ma-
Des plaintes sortirent de la maison de Bakar, une maison qui, par sa position géographique et stratégique portait au temps de son père le nom de « Lewrou Saré », grâce à sa construction au cœur du village et sa beauté dans le style architectural qui justifiait cette flatteuse appellation dont Bakar et sa famille étaient si fiers. Les plaintes s’accentuaient dans « Lewrou Saré », jusqu’à ce que l’on vit Demba Bakar sortir de sa maison, le corps à demi couvert brillait sous la clarté des étoiles minuscules. Son attitude alerte et inquiète et les appels qu’il lançait provoquaient une ceinture de curieux autour de lui. Tous les regards interrogatifs se posèrent sur son visage devenu d’un coup serein : attitude des seigneurs dans les moments difficiles. D’un ton presque calme il s’adressa à la petite foule : Appelez-moi la vieille Miriam. Dites-lui de venir rapidement car Bodiel ma seconde femme a des douleurs, c’est peut être le moment de la délivrance. Faites vite ! Bakar baissa la tête en signe de réflexion, il entendit encore les gémissements de Bodiel. Les perles de sueurs coulèrent et ruisselèrent sur ses joues plus abondantes ; elles coulèrent jusqu’à assombrir sa vue devenue terne à cause de cette émotion, nouvelle chez lui et quasiment inimaginable. C’était une épreuve dans la peau du noble descendant de noble. (A suivre)
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
La récolte de vin de palme est une activité agricole qui fait la réputation des peuples de forêt. C’est l’exemple de la Casamance, au Sud du Sénégal. Il n’est point besoin d’être expert en la matière, encore moins un amateur de ce liquide blanchâtre aigre doux au goût, pour savoir qu’il est obtenu après fermentation de la sève du palmier à huile. En pays sérère, il peut aussi être produit à partir de la sève du rônier. La sève est recueillie dans des bouteilles placées sous des entailles faites à l’aide d’un couteau après nettoyage du tronc. La sève fraichement récoltée est très désaltérante pour certains et est souvent servie aux nouveaux nés pour combler le déficit de lait maternel. Mais, une fois fermentée, la sève s’alcoolise et devient le célèbre vin de palme appelé « bunuk » en pays diola. Très prisé par les amateurs, il est souvent servi, à tour de rôle, dans des récipients sous forme de canaris, en terre cuite ou en bois. En Casamance, dans des contrées où l’animisme garde encore toute sa vivacité, le vin de palme est présent dans toutes les cérémonies, y compris à l’occasion des meetings politiques. Sa récolte peut s’effectuer n’importe où dans la forêt. Cependant, il n’est pas donné à n’importe qui d’exercer ce métier. Les récolteurs de vin sont devenus une race rare dans certains villages de la Casamance. C’est le cas à Oussouye, une localité où le métier est relégué au second plan. Il est devenu, pour certains, juste un moyen de survie auquel on s’adonne pour subvenir à certaines urgences dans la famille. L’industrie du vin de palme éprouve du mal à séduire les jeunes, nous renseigne, Assa, un ancien récolteur de vin à Kagnout, dans le département d’Oussouye.
13
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
14
Le Soleil • mardi 19 août 2014
QUESTIONS DE SPORT « Lionnes », Un cinq majeur, cinq étoiles • Par MADIOUF * Marième Ba, Nafissatou Diagne, Mame Penda Diouf, Mame Maty Mbengue et Rokhaya Pouye
Marième Bâ
Nafissatou Diagne Mame Penda Diouf Mame Maty Mbengue Rokhaya Pouye
La première voiture au Sénégal
Mon Soleil à moi
Le petit (journaliste) vendeur de « Soleil »
PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris 40 ans !!! L’âge de la maturité pour certains et de la révélation pour d’autres, mais aussi celui d’un coup de projecteurs sur ses pas à travers les yeux de lecteurs. En 40 ans, « Le Soleil » est entré dans la vie des Sénégalais pour finir par devenir un mot usuel. « Soleil » est resté longtemps le mot pour dire journaux dans presque toutes les langues nationales. Une évolution sémantique que le regretté cinéaste Djibril Diop Mambéty a immortalisé dans « La petite vendeuse de soleil » (film sorti en 1999). L’histoire des petites gens comme le personnage de Sili Laam, jeune handicapée vendeuse à la criée du quotidien dans les rues d’un Dakar coloré et à l’air féérique de la fin des années 90. La lumière est également mise sur une ville, à l’image du pays, empreinte des maux de la société comme corruption, abus de pouvoir, chômage et leur corollaire de pauvreté. « Soleil, Soleil, Soleil », déclame la jeune fille de manière stridente, en contraste avec l’émouvante voix de Dieynaba Laam psalmodiant en fond sonore les écrits de Cheikh Bamba. Ce tableau reprend, comme dans un jeu de miroirs, la promesse d’un astre d’informer sur les questions politiques, économiques, sociétales, culturelles, internationales et sportives. En 40 ans, le décor national a beaucoup changé mais
le soleil n’a pas vieilli plus que le rayonnement matinal. Il résiste à l’air du temps. « Le Soleil » n’est pas un quotidien populaire dans le sens « populisme » du mot. C’est « un quotidien gouvernemental », osent les plus taquins dans un esprit dénigrant. Une avanie, certainement pas. « Je vais continuer à vendre du « Soleil » pour que le gouvernement s’intéresse aux questions du peuple », avait rétorqué Sili Laam, la petite vendeuse à ses concurrents écoulant « Sud » et « Walf » qui reprochaient en sourdine au « Soleil » de ne pas être un journal du peuple. Le court métrage de Mambéty, « un hymne au courage des enfants de la rue », montre comment, avec un handicap aux pieds, une jeune fille de 12 ans a fait marcher et avancer une société. En d’autres temps, Eisenhower un autre célèbre handicapé avait réussi a relevé et faire marcher un monde à genoux sous le jouc de la barbarie nazie puis du ségrégationnisme dans le sud des Etats-Unis pris par la haine de la différence. Se départir des handicaps et contraintes pour jouer un rôle majeur dans l’information juste et utile. C’est ainsi que rayonne, Mon Soleil à moi. A l’occasion de ses 40 ans, anonymes et personnalités, Sénégalais et étrangers évoquent, à travers cette rubrique, leurs souvenirs passés et présents du quotidien Le Soleil.
Cette carte postale non signée nous montre ce qui fut certainement la 1ère automobile à rouler au Sénégal, en train d’effectuer une promenade le long de la voie de chemin de fer, du côté de Sangalcam. Quelqu’un saurait-il identifier la marque ? Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
-Un automobiliste se fait arrêter par la police; Le policier lui dit : -Souflez dans le ballon Mr! L’automobiliste répond: -Peut pas Mr l’agent, j’suis asmathique! L’agent répond: On va vous faire une prise de sang alors! -Peut pas Mr l’agent, j’suis hémophile! -Bon! dit le policier, sortez du véhicule et marchez en ligne droite! -Peut pas Mr l’agent, j’suis bourré!
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Marième Bâ (meneuse, Bopp), Nafissatou Diagne (pivot, Asfo), Mame Penda Diouf (meneuse, Bopp), Mame Maty Mbengue (pivot, Ja), Rokhaya Pouye dite « Aya » (aillière, Bopp) Quel est le trait commun entre ces cinq basketteuses sénégalaises. Elles ont toutes appartenu à la célèbre équipe nationale féminine de basket du Sénégal appelé les « Lionnes » ? ça c’est connu. Elles ont toutes remporté le sceptre continental ? C’est évident. Ce qui est moins connu, c’est que Marième Bâ (1974, 1976, 1979, 1981, 1984), Nafissatou Diagne (1974, 1976, 1979, 1981, 1984), Mame Penda Diouf (1974, 1976, 1979,1981, 1984), Mame Maty Mbengue (1984,1990,1992, 1997, 2000) et Rokhaya Pouye dite « Aya ». (1974, 1976, 1979, 198,1984) portent chacune cinq bagues de championne d’Afrique des nations. C’est dire que dans une constellation de stars que constitue l’équipe des « Lionnes », ce cinq majeur aux cinq étoiles fait partie de celles qui ont inspiré la culture de la gagne dans le sport sénégalais surtout chez les féminines. L’ancien président de la République du Sénégal (1960-1980) le défunt poète Léopold Sédar Senghor avait ses trois grâces, les dames Siga, Koumba et Marône. Le basket sénégalais lui avec Marième Bâ, Nafissatou Diagne, Mame Penda Diouf Mame Maty Mbengue et Rokhaya Pouye possède ses cinq muses qui ont éclaboussé de leur talent les compétions du continent noir et lui ont permis de toucher le ciel. Marième, Nafi, Penda, Maty, Aya, un cinq majeur cinq étoiles. Jusqu’à preuve du contraire. *Email : dioufafrica@yahoo.fr
15
R égions
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
DELTA DU FLEUVE SENEGAL
COLLECTIVITES LOCALES
Vers l’élaboration d’un plan stratégique de conservation des oiseaux migrateurs
Un concours national sur les pratiques innovantes en développement territorial
Un atelier de trois jours axé sur l’élaboration d’un plan stratégique de conservation des oiseaux d’eau migrateurs et de leurs habitats dans le delta du fleuve Sénégal s’est récemment tenu à Saint-Louis. En présence du directeur national des Parcs et Réserves, le colonel Souley Ndiaye, du chargé de programme de la direction mauritanienne du Parc national du Diawling, Abdelahi Magrega, les responsables de Wetlands international ont organisé, dans la capitale du Nord un atelier pour l’élaboration d’un plan stratégique de conservation des oiseaux d’eau migrateurs et de leurs habitats dans le delta du fleuve Sénégal. Wetlands international, selon son coordonnateur national, Pape Mawade Wade, est une Ong qui intervient dans la protection de l’environnement, plus précisément dans la gestion des zones humides et des ressources associées. Concernant la mise en œuvre de son programme international de conservation et de protection des oiseaux
d’eau migrateurs et de leurs habitats le long des voies de migration, Wetlands exécute actuellement le projet « From the Arctic to Africa » avec un soutien financier de la Fondation Arcadia. Selon M. Wade, il s’agira de mettre l’accent sur les deux principaux sites de la voie de migration est-atlantique, notamment sur les aires de nidification dans l’arctique russe au niveau de la région de Nenets autonomous okrug (Nao) et les quartiers d’hiver dans la zone du delta du fleuve Sénégal, en Afrique de l’Ouest. Ce projet, à l’en croire, focalise ses moyens sur la gestion des menaces à l’origine des risques de perte ou de dégradation des sites clés importants aux populations d’oiseaux d’eau migrateurs à différents stades de leur cycle de vie (reproduction, mue, migration et hi-
vernage). Au-delà des actions de communication, des initiatives de réseautage et de renforcement de capacités des gestionnaires de site, le projet articule son intervention dans le delta du fleuve Sénégal autour de l’élaboration d’un plan stratégique de conservation et d’une amorce de sa mise en œuvre dans la zone. Ce plan s’intéressera à la protection et à la conservation de la biodiversité, notamment celle des oiseaux d’eau migrateurs, à la restauration des habitats clés d’importance majeure pour cette biodiversité. Avec la collaboration et la participation des principaux acteurs présents dans la zone, le plan définira, pour les 10 prochaines années, les objectifs et les types d’intervention stratégiques nécessaires pour apporter des réponses adéquates à la dégradation et à la perte d’habitats/sites importants utilisés par ces oiseaux lors de leurs mouvements migratoires. Mbagnick Kharachi DIAGNE
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTèRE DE LA SANTé ET DE L’ACTION SOCIALE ECOLE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT SANITAIRE ET SOCIAL (ENDSS) SECTION HYGIENE DE KHOMBOLE
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Dénomination du marché : Marché pour la fourniture d’effets d’habillement et accessoires à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) Section Hygiène de Khombole au titre de la gestion 2014 (AOO N°02/FONCT/MSAS/ENDSS/SH/KH/2014) Date de publication de l’avis d’appel d’offres : Journal « le Soleil » n° 13 129 du 28 Février 2014. Date de publication de l’avis d’attribution provisoire : Journal « le Soleil » n° 13193 du 17 Mai 2014 Nombre d’offres reçues : Trois (03)
Le programme Connaissance innovante et développement local (Cidel) lance en direction des collectivités locales et des Organisations communautaires de base (Ocb) un concours national sur les pratiques innovantes en développement local. Cette initiatives participe de l’Acte 3 de la décentralisation et vise à amener les acteurs territoriaux à prendre en charge les problématiques de développement territorial. Dans ce cadre, une trentaine de représentants de collectivités locales et d’organisations communautaires de base des régions de Kaffrine, Kédougou et Tambacounda ont été regroupés et initiés à Tambacounda aux exigences du concours national des «pratiques innovantes en développement local». Tambacounda a été la deuxième étape de la délégation du ministère, après celle de Sédhiou, dans le cadre d’une tournée nationale de vulgarisation de ce concours national organisé par le programme Connaissance innovatrice et développement local du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire. Présidée par l’adjoint au gouverneur de Tambacounda chargé du développement Maguette Diouck, cette rencontre a permis de mettre l’accent sur ce concours qui permet d’identifier et
de capitaliser les expériences de développement local les plus innovantes au Sénégal et portées principalement par les organisations communautaires de base et les collectivités locales. Pour le coordonnateur du concours Sambou Ndiaye, c’est le fruit de la coopération entre le Sénégal et l’Italie. Dans ce cadre, chaque région choisira deux innovations portée par une Ocb, et l’autre par une collectivité locale, soit 28 innovations au total au plan national. Les initiatives éligibles sont celles qui porteront sur l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, etc.), le développement économique local et la gouvernance territoriale, etc. Les candidatures seront déposées entre le 15 août et le 15 septembre. Trois collectivités locales et trois Ocb seront primées et bénéficieront d’un encadrement leur permettant de vulgariser leur expérience. Pour l’expert du Cidel Massamba Diouf, il s’agit de mutualiser les bonnes pratiques dans les collectivités locales. Pape Demba SIDIBE
TRANSFORMATION DES CEREALES LOCALES
L’Onfp assiste 40 femmes de Touba Le directeur général de l’Office national de formation professionnelle (Onfp) Sanoussi Diakité était en visite de travail à Touba, vendredi dernier pour se rendre compte du bon déroulement de la formation en technique de transformation de céréales locales d’une quarantaine de femmes de Touba. Conformément à sa mission et dans le cadre de sa collaboration avec des établissements comme le Gie Touba Darou Salam et l’unité de transformation céréalière de Touba Alieu, l’Onfp déroule un package de formations pour faire de cette unité une référence, répondant ainsi à la politique du ministère de la Famille d’implanter des unités du genre dans tout le pays. Sanoussi Diakité a révélé que cette formation concerne la maintenance mécanique, la gestion informatique, le marketing et la transformation céréalière. «L’objectif visé, a-t-il dit, est de faire de cette unité une référence au Sénégal». Pour lui, c’est un programme du ministère de la Femme visant à installer ce genre d’unité de transformation. En outre, les aptitudes acquises permettront aux bénéficiaires de faire le transfert de compétences à d’autres unités et de maîtriser les différents procédés. Cette session a été bien perçue par les bé-
néficiaires, à l’image de Mme Ndella Mbaye. Des leçons théoriques aux tests pratiques allant du choix de grain de qualité, au roulage, au séchage, pesage et à l’emballage du produit fini, tout a été maîtrisé par ces femmes de la ville religieuse. Oumy Fall, qui habite Khaïra (à 12 km de Touba Alieu), dit suivre la formation «pour avoir certaines capacités dans le domaine de la transformation et de la conservation des céréales». Pour rappel, l’unité de transformation céréalière El hadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Fallilou de Touba Alieu est la seule du genre au Sénégal. Ses performances dont une production de 6 tonnes par jour lui ont permis d’abriter une journée d’imprégnation parrainée par le ministère de la Famille en direction des associations et groupements féminins des 14 régions du pays à Touba en 2011. Mamadou DIEYE
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE L'EQUIPEMENT RURAL AGENCE NATIONALE D’INSERTION ET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE (ANIDA)
Nom de l’attributaire définitif, montant du marché et date de notification : DESIGNATION DU LOT
ATTRIBUTAIRE DEFINITIF ET ADRESSE
MONTANT En F CFA TTC
DATE DE NOTIFICATION
LOT UNIQUE : Effet d’habillement et accessoires
Entreprise Keur Serigne Fallou (EKSF), HLM 10 éme Ex RIAOM villa n° 248 à Thiès
13 782 400
11 Juillet 2014
Délai d’exécution : 30 jours
Réf. «Réalisation de fermes de production animale dans les communes de Sangalkam (Région de Dakar), Diourbel et Taïba Ndiaye (Région de Thiès, communauté rurale de Taïba Ndiaye)» sous le numéro AAO N° T_DEAI_027 **********************
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Le Directeur Pr. Daouda FAYE 19 AOÛT 2014
AVIS RECTIFICATIF
Les candidats au marché en référence sont avisés que la date limite de dépôt est celle parue dans l'avis spécifique, c'est -à-dire le 20/08/2014 à 9 h 30 minutes (et non celle figurant dans le DAO). L'ouverture est prévue le même jour à 10 heures à la salle de conférence de l'Agence. 19 AOÛT 2014
16
C ultuRe
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
LIVRE : « APPEL A LA REVOLUTION POLITIQUE ET CIVIQUE AU SENEGAL »
LA PRESSE EN DEUIL
Ibrahima Sow donne les clés de voûte de l’émergence africaine
Modou Ngom tire sa révérence
Docteur d’État en philosophie et chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Ibrahima Sow soulève, dans son ouvrage « Appel à la révolution politique et civique au Sénégal, paru en avril 2014 aux éditions (Ifan), l’intérêt pour le Sénégal, en particulier, et pour l’Afrique, en général, d’avoir un système dont le président de la République est élu pour un mandat de 6 ans non renouvelable, avec cette condition qu’il ne soit ni chef de parti politique ni membre de parti politique. À quelques mois de la bouillonnante campagne présidentielle de 2012, et deux jours après le 23 juin 2011, Ibrahma Sow, brillant intellectuel et directeur du laboratoire de l’imaginaire de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan), avait adressé une lettre au président de la République de l’époque Me Abdoulaye Wade. Dans ce manuscrit d’à peu près trois pages, il demandait au candidat sortant de ne pas briguer un troisième mandat. Usant d’exemples, de suggestions, de remarques…, pour convaincre son destinataire, cette lettre, qui devrait passer d’abord par les proches collaborateurs et parents du chef de l’État, ne servira à rien. Elle n’aura finalement aucun impact sur le cours de l’histoire. Une copie de cette fameuse note est reprise dans ce dernier ouvrage du Professeur Sow : « Appel à la révolution politique et civique au Sénégal : un seul mandat et zéro parti politique pour le président de la République ». Paru aux éditions Ifan Ch.A. Diop au mois d’avril dernier, le livre pose une réflexion, à la fois approfondie et pointue, sur l’urgence de procéder à une révolution politique et civique dans notre pays pour assurer son émergence, mais aussi celle de tout le continent. Ce faisant, l’auteur propose un mandat de 6 ans non renou-
velable pour le président de la République qui ne sera plus membre de parti politique. L’ouvrage, facile à lire, est constitué de 5 grandes parties dont rend compte le sommaire : 1. Brève présentation du Sénégal ; 2. État des lieux et pesanteurs ; 3. Des ruptures pour l’émergence ; 4. Réactions et objections aux critiques ; 5. Appel aux acteurs de la rupture. Selon le professeur Sow, sa proposition constitue une rupture constitutionnelle majeure, une révolution politique et civique. Ibrahima Sow reste convaincu de l’avantage d’un tel système où le gardien de la Constitution sera « débarrassé des contraintes de gestion du parti politique », et de pressions multiples de tous bords. Il aura alors davantage de temps à consacrer aux affaires de l’État, pour ne pas avoir à subir la lourde contrainte de devoir rendre compte au parti de ses décisions ou même être obligé de nommer ses leaders à des postes qu’ils ne méritent pas. Pour le professeur Sow, la critique selon laquelle le chef de l’État qui démissionne de son parti ne peut pas gouverner sans le parti qui l’a conduit au pouvoir, montre « qu’on est encore prisonnier de l’ancien système fonctionnant sur l’idée du mode élec-
toraliste (…). Que l’on n’arrive pas encore à intégrer la possibilité d’une rupture radicale qui libère le président de tout parti pris, de toute inféodation à un parti politique… ». Ainsi, l’intérêt d’avoir un président qui n’est pas membre d’un parti politique, écrit-il, est surtout ce droit qu’il aura de choisir volontiers n’importe quel citoyen sénégalais, de faire, au besoin, sans contrainte, s’il le désire, appel à ses anciens militants ou leaders de parti pour l’exercice du pouvoir. Mandat de 6 ans Par rapport au mandat de 6 ans, l’auteur de « Penda la peule ou la légende du fleuve » souligne qu’il permet d’encourager le processus d’une dynamique démocratique politique par alternance politique tous les 6 ans. A cela, poursuit-il, s’ajoute la réduction du nombre d’élections mais aussi l’amoindrissement des ambitions politico-politiciennes du président de la République… À travers une démarche persuasive empreinte d’arguments et de démonstrations dont il est le seul à détenir le secret, le chercheur à l’Ifan lance un vibrant appel pour tenter de convaincre toutes les couches de la société de la nécessité d’une telle révolution qui constitue actuellement la seule vraie rupture qui pourrait nous développer. Cette proposition permettra au peuple africain de faire face à « l’obsession du pouvoir qui anime la plupart des dirigeants et qui est l’une des principales causes de guerre, de famine et de sous- développement » du continent. Ibrahima BA
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTèRE DE LA SANTé ET DE L’ACTION SOCIALE ECOLE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT SANITAIRE ET SOCIAL (ENDSS)
Téléphone : 33 825 04 02
Télécopie : 33 824 41 20
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Dénomination du marché : Appel d’offres pour la gestion et l’exploitation de la cuisine et du restaurant de l’ENDSS au titre de la gestion 2014 AOO N°02/FONCT/MSAS/ENDSS/RESTAURATION/2014) Date de publication de l’avis d’appel d’offres : Journal « le Soleil » n° 13 115 du 12 février 2014 et n° 13 116 du 13 Février 2014
Un grand connaisseur du secteur de la régulation des médias a tiré sa révérence. Modou Ngom, ancien directeur de la Communication, est décédé hier à l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar à la suite d’une maladie.
La triste nouvelle est tombée hier en fin de matinée. L’ancien directeur de la Communication, Modou Ngom, n’est plus. C’est à l’Hôpital Aristide Le Dantec où il était soigné qu’il a rendu l’âme. Sorti de la neuvième promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) qu’il a intégré après avoir fait une licence ès Lettres et une maîtrise en Lettres modernes à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le journaliste, réputé pour son professionnalisme, a commencé sa carrière au ministère de la Communication où il était de 1981 à 1990 le chef du service presse et de la documentation. C’est par la suite qu’il sera orienté au ministère de la Communication en qualité de conseiller technique. Homme discret, courtois et travailleur, Modou Ngom a occupé plusieurs fonctions dans le cadre de ses activités professionnelles. Il a été administrateur de la Rts et de la Sspp « Le Soleil », membre du Conseil d’administration du Cesti, président de la Commission communication de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) en 1998. Pour son ancien camarade de promotion, Cheikh Tidiane Ndiaye, coordonnateur de l’Agence sénégalaise de presse (Aps), Modou Ngom était quelqu’un de « très af-
fable » qui savait garder les liens d’amitié. « Il était ouvert, disponible et toujours disposé à rendre service », soutient-il, ajoutant que la disparition de l’ancien président de la coordination des cadres du département de Gossas, localité où il est originaire, constitue une grande perte pour la presse sénégalaise. L’homme est aussi, rappelle Alioune Dramé, actuel directeur de la Communication, réputé pour son expertise en termes de régulation des médias. « Il a fait l’essentiel de sa carrière au ministère de la Communication et a participé à la rédaction de beaucoup de textes de lois qui régissent actuellement la presse », a-t-il relevé. Selon lui, le Chevalier de l’ordre national du mérite en 1994 est connu pour son ouverture mais également pour les bonnes relations qu’il entretenait avec ses confrères. « Modou Ngom était très proche des gens. Il est né sérère et est resté sérère. C’est quelqu’un qui n’a jamais perdu sa ruralité », ajoute M. Dramé. L’ancien membre et secrétaire général du Conseil national de régulation de l’audiovisuel entre 1998 et 2012, a effectué une série de stages de formation, entre autres, au Cfjp de Paris, à Montréal pour la formation des communicateurs africains… I. BA
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Date de publication de l’avis d’attribution provisoire : Journal « le Soleil » 13158 du 03 Avril 2014
PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
Nombre d’offres reçues : Trois (03) Nom et adresse de l’attributaire définitif : Intitulé des repas Petit déjeuner
Déjeuner
Numéro du marché : N° 005/14
Attributaire définitif
Montants en F CFA TTC
Adresse
GIE Joséphine et Compagnie
354
Sacré Cœur 3 N° 10139 Dakar
590
Sacré Cœur 3 N° 10139 Dakar
GIE Joséphine et Compagnie
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics.
Dénomination du marché : Acquisition d'ambulances médicalisées pour le compte du Ministère de la Santé et de l'Action sociale Nombre d'offres reçues : 13 Date d'attribution provisoire du marché : 11 juin 2014 Lot 1 : Nom et adresse attributaire définitive : ACD Ouest Foire Cité Xandar II Villa n° 4 - B.P. 50 583 Dakar Montant de l'offre retenue définitivement : F CFA HTHD 526 262 868 Lot 2 : Nom et adresse attributaire définitive : ACD Ouest Foire Cité Xandar II Villa n° 4 - B.P. 50 583 Dakar Montant de l'offre retenue définitivement : F CFA HTHD 264 821 742 La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 85 du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics.
Le Directeur Pr. Daouda FAYE 19 AOÛT 2014
Fait à Dakar, le 14 août 2014 Le Directeur Général 19 AOUT 2014
I
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
CENTRAFRIQUE
Toujours pas de gouvernement, des politiques convoqués chez le médiateur (AFP)-Une dizaine de personnalités politiques centrafricaines étaient attendues, hier, à Brazzaville, où elles devaient rencontrer le président congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise en Centrafrique, pour tenter de débloquer la formation d'un nouveau gouvernement. Ces personnalités, dont des membres des groupes armés signataires du cessez-le-feu conclu fin juillet, ont été convoquées par le président Sassou Nguesso, a indiqué à l'Afp une source proche de la présidence centrafricaine. Elles doivent se rendre à Brazzaville dans la journée, a précisé la même source. Hier, les Centrafricains La présidente de transition, Catherine Samba-Panzade Centrafrique et Denis Sassou Nguesso président de Congo étaient toujours dans l'attente de la formation d'un gouvernement de transition "élargi", une semaine après la nomination d'un nouveau Premier ministre, Mahamat Kamoun, censée relancer la transition en panne. La présidente de transition, Catherine Samba-Panza, s'est elle-même rendue au Congo-Brazzaville en fin de semaine, où elle a participé aux célébrations de la fête de l'indépendance. Fin juillet, les protagonistes de la crise centrafricaine - milices chrétiennes anti-balaka et ex-rébellion Séléka à dominante musulmane - avaient signé dans la capitale congolaise, et sous forte pression internationale, un fragile accord de cessez-le-feu, plusieurs fois violé depuis lors. La formation du gouvernement bute notamment sur la question de la représentation des groupes armés en son sein. L'ex-rébellion Séléka refuse, pour le moment, d'y participer.
NIGERIA Boko Haram tue 10 personnes au cours de représailles
17
nteRnAtionAl
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTèRE DE LA SANTé ET DE L’ACTION SOCIALE ECOLE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT SANITAIRE ET SOCIAL (ENDSS)
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE DE CLIENTELE Dénomination du marché : Marché de clientèle pour le gardiennage et le nettoiement des locaux de l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) (AOO N° 01/FONCT/MSAS/ENDSS/GARD-NET/2014-2015). Date de publication de l’avis d’appel d’offres : Journal « le Soleil » n° 13 115 du 12 Février 2014 et n° 13116 du 13 Février 2014. Date de publication de l’avis d’attribution provisoire : Journal « le Soleil » n°13175 du 25 Avril 2014 Nombre d’offres reçues : Quatre (04) Noms et adresses des attributaires définitifs : DESIGNATION DES LOTS
ATTRIBUTAIRES DEFINITIFS ET ADRESSES
MONTANTS En F CFA TTC
DATES DE NOTIFICATION
Lot n°1 : Gardiennage des locaux
Agence de Sécurité Elite Protection (ASEP), Villa n° 167 – Zone Nord Liberté 6 - BP : 17 505 Dakar
14 974 200
23 Juin 2014
Lot n°2 : Nettoiement et entretien des locaux
Etablissement Khady NDIAYE N° 12 SONEPI EST SODIDA Dakar – BP : 22934
15 530 000
23 Juin 2014
Délai d’exécution : 12 mois renouvelable par avenant
10 Nigérians qui avaient fui leur village du nord-est pour échapper aux attaques répétées du groupe Boko Haram ont été tués par les insurgés, en représailles d'une opération militaire, ont affirmé, lundi, des témoins. Près d'une dizaine d'insurgés isla- Usman Ari, un habitant de Durwa. "Ils mistes ont attaqué, dimanche, les vil- en ont abattu six et découpé quatre", lages de Durwa et Maforo, situés dans selon M. Ari qui, après l'attaque, s'est l'Etat de Borno, et tué les habitants réfugié à Maiduguri, la capitale de venus de Krenuwa, un village voisin. l'Etat de Borno, proche des frontières Les victimes avaient fui Krenuwa où du Tchad et du Cameroun. "Nous les islamistes avaient tué sept per- avons peur qu'ils ne reviennent, c'est sonnes le 6 juillet dernier et rasé des pourquoi je suis parti", a déclaré un maisons, le commissariat et une base autre habitant de Durwa, Hassan Goni, militaire. "Ils sont arrivés sur des lui aussi réfugié à Maiduguri. Suite à motos, regroupé les gens et choisi ceux l'attaque du 6 juillet, les militaires nioriginaires de Krenuwa qui étaient gérians avaient mené une contre-ofvenus s'installer" après le raid de Boko fensive, tuant cinq membres de Boko Haram dans leur village, a raconté Haram et en capturant 5.
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Le Directeur Pr. Daouda FAYE 19 AOÛT 2014
UKRAINE DE "NOMBREUX" RÉFUGIÉS TUÉS DANS DES TIRS, LA DIPLOMATIE INFRUCTUEUSE - (AFP) - Les rebelles ont "tiré sur une colonne de réfugiés près de Lougansk, sur la route entre Khriachtchouvate et Novosvitlivka, avec des (lance-roquettes multiples) Grad et des mortiers livrés par la Russie", a affirmé le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko. "Beaucoup de civils ont été tués, dont des femmes et des enfants", a-t-il ajouté. Selon M. Lyssenko, cette colonne de réfugiés a emprunté un couloir humanitaire au nord de Lougansk, bastion des insurgés pro-russes, par lequel plus de 1.800 personnes ont fui la ville en deux jours. Elle est ensuite tombée "en pleine zone de combats", alors que les rebelles menaient une contre-offensive contre les forces gouvernementales dans la localité de Khriachtchouvate. Par ailleurs, il a fait état de neuf soldats ukrainiens tués et 20 autres blessés en 24 heures dans l'Est. Sur le front diplomatique, peu de progrès ont été faits lors de la réunion, dimanche, à Berlin, entre des chefs de la diplomatie ukrainienne, russe, française et allemande. Moscou a déploré l'absence d'avancées sur un règlement politique du conflit.
ISRAËL UN MARIAGE ENTRE UN MUSULMAN ET UNE JUIVE CONVERTIE ATTISE LES TENSIONS - (AFP) - Mahmoud Mansour, musulman, et Morel Malcha, juive convertie à l'Islam, se sont mariés dimanche, sur fond de guerre à Gaza. Plusieurs centaines de manifestants de l'extrême droite israélienne sont venus s'opposer à cette union. Il est arabe israélien et musulman, elle est israélienne juive et a choisi de se convertir à l'Islam. Mahmoud et Morel n'avaient pas imaginé que, le jour présumé le plus heureux de leur vie, ils deMariage entre Mahmoud Mansour musulman vraient se frayer un chemin sous les hurleet Morel Malcha juive converie en islam ments haineux de manifestants de l'extrême-droite israélienne opposés à ce mariage. L'union de Mahmoud et Morel a été troublée, dimanche 17 août au soir, au sud de Tel-Aviv, par les vociférations de plusieurs centaines de jeunes manifestants répondant à l'appel de l'organisation d'extrême-droite israélienne Lehava ("la Flamme"), qui milite contre "l'assimilation des juifs et les mariages mixtes". Les policiers ont dû former une chaîne humaine pour barrer l'accès aux manifestants et en ont poursuivi certains qui les défiaient. Quatre manifestants ont été arrêtés. Il n'y a pas eu de blessés. De leurs côtés, des sympathisants, émus par l'histoire des deux mariés, ont distribué des roses et brandi des pancartes proclamant "l'amour est plus fort que tout" ou encore "juifs et musulmans refusent d'être ennemis.
19 AOÛT 2014
18
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
ORGANISATION POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE SENEGAL SOCIETE DE GESTION DE L'ENERGIE DE MANANTALI
SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET SELECTION D’UN CABINET D’INGENIEUR CONSEILS POUR L’ASSISTANCE A LA REALISATION DU PROJET DE CONSTRUCTION DE LA CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE GOUINA (RELANCE) 1. La Direction Générale de la Société de Gestion de l'Energie de Manantali (SOGEM) sise à Bamako/Mali a l'intention de procéder, sur la base d'une méthode de sélection ouverte, au choix d'un Cabinet d'Ingénieur Conseils pour le suivi et la supervision de l'ingénierie, la construction, l'installation et la mise en service, ainsi que pour la période de garantie du projet hydroélectrique de GOUINA qui sera construit sous un contrat clés en main par l'Entreprise chinoise Sinohydro Corporation Ltd. Le financement sera assuré sur fonds propres de la SOGEM.
• Services ayant trait à l'équipement (contrôle de la fabrication, supervision de l'installation, mise en Service) ; • Services après-construction (revue périodique des travaux achevés, revue mensuelle des données et des systèmes de contrôle; • Production de rapports (journaliers, spéciaux, hebdomadaires, mensuels, annuels). 3. Le Directeur Général de la SOGEM invite les Cabinets/Sociétés/Consultants (personnes morales) hautement qualifiés, légalement installés et admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus.
La Centrale hydroélectrique de Gouina est située sur le fleuve Sénégal, au Mali, au niveau des rapides de Gouina. Ces rapides sont situés à environ 140 km à l'aval du barrage de Manantali, environ 64 km à l'amont de l'aménagement hydroélectrique de Félou et à 76 km de la ville de Kayes. Le Site est caractérisé par un dénivelé naturel de 19 mètres environ.
4. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu'ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l'exécution des services,
2. Les services, sans être limitatifs, consistent entre autres à la réalisation des tâches suivantes : • Assistance à la SOGEM dans le cadre de la négociation du Contrat d'Exécution avec l'entreprise Chinoise SinoHydro ; • Procédures et administration du contrat (mise en place d'un système informatisé de gestion du projet, procédures de gestion du contrat, procédures de suivi environnemental et santé/sécurité) ; • Revue de la conception d'ingénierie (revue des conceptions techniques, revue des plans de construction) ; • Supervision de la construction (contrôle du programme de travail, supervision et suivi, essais en laboratoire, suivi des exigences environnementales) ;
5. Les critères pour l'établissement de la liste restreinte sont : a) les activités principales des cabinets, b) la durée de l'expérience des cabinets, c) les qualifications spécifiques/clés des cabinets dans le secteur, d) les références des clients, e) l'expérience dans la sous-région ouest africaine, f) la capacité d'organisation et de gestion. 6. Il est porté à l'attention des Consultants qu'ils doivent prêter une attention particulière aux dispositions relatives au conflit d'intérêt dans le cadre des Services objet de la présente Sollicitation de manifestation d'intérêt tel que défini dans toutes les procédures ouvertes de sélection et plus particulièrement les dispositions les plus récentes de la Banque Mondiale (voir site de la Banque
Mondiale). 7. Les Consultants peuvent s'associer avec d'autres firmes pour renforcer leurs compètences respectives en la forme d'un groupement solidaire ou d'un accord de sous-traitant. 8. Un Consultant sera sélectionné selon la méthode «Méthode Sélection Fondée sur la Qualité et le Coût» des procédures de la Banque Mondiale. 9. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse ci-dessous et aux heures suivantes: Tous les jours ouvrables de 9 heures à 16 heures précises (heure de Bamako/Mali). 10. Les manifestations d'intérêt écrites en langue française doivent être déposées, en trois (3) exemplaires sous pli fermé (pas de version numérique), à l'adresse ci-dessous en personne, par courrier, au plus tard le Mercredi 10 Septembre 2014 à 15 heures précises. L'adresse unique autorisée est : • Direction Générale de la SOGEM • ACI 2000- Parcelle N°2501- BP : E4015 - Bamako (MALI) • Secrétariat du Directeur Général, 3ème Etage Bamako, le 15 Août 2014 Le Directeur Général de la SOGEM Cheikh Ould Abdellahi OULD BEDDA 19 AOÛT 2014
AVIS DE VACANCE DE POSTE CODE DE REFERENCE : VN CO/001/2014 I. RENSEIGNEMENTS SUR LE POSTE Titre : Assistant de Projet Grade : G5 Lieu d’affectation : OIM Dakar Bureau Pays Durée : 6 mois renouvelable Famille d’emplois : Migration Unité administrative : Migration et Développement Sous l’autorité directe de : Chef de Bureau Date limite de dépôt de candidature : 28 Août 2014 II. CADRE ET CHAMP D’ACTIVITE ORGANISATIONNEL Sous la supervision directe du Chef du Bureau de l'OIM Dakar, le titulaire fournira une assistance spécialisée dans la réalisation des activités à mener dans le cadre du projet "Promotion de la Gestion Durable des Terres (GDT) à travers des mécanismes de financement novateurs dans les zones rurales de l’Afrique de l'Ouest ”. III. ATTRIBUTIONS ET RESPONSABILITES • Fournir une assistance spécialisée dans la planification, dans l’exécution et le suivi des activités du projet; • Assurer une coordination opérationnelle dans l’exécution de tous les activités du projet sous la responsabilité de l'OIM; • Coordonner étroitement avec les partenaires du projet et avec les bureaux de l'OIM au Burkina Faso, au Niger, à Rome et à Bruxelles; • Assister le Chargé de Migration et Politique Environnementale (MEPO) dans la collecte des informations utiles et l’organisation de réunions avec les points focaux nationaux pour compléter la recherche sur les tendances et les facteurs clés en matière de migration et liens GDT dans les pays cibles (y compris sur les couloirs migratoires et les transferts de fonds) ; • Aider à identifier les zones cibles pour tester les transferts de fonds visant l'augmentation de l’investissement GDT
dans les pays cibles ; • Soutenir la sélection, au co-financement et au suivi des projets de la diaspora dans le domaine de la restauration/réhabilitation de paysages, en étroite collaboration avec l'OIM Rome et Bruxelles ; • Maintenir un contact et une coordination suffisante avec les bailleurs de fonds et autres parties prenantes; • Procéder aux demandes de paiement, coordonner la prévision budgétaire, le reporting et la réconciliation avec l’unité Finances et administration, et notifier toutes incohérences au superviseur; • Contribuer à la préparation des rapports intermédiaires et finaux; • Rassembler les documents pertinents, préparer des rapports, présentations et autres documents dans le domaine de la migration et le développement / la migration et l’environnement; • Participer et assister à l'organisation d'ateliers, de visites de terrain et réunions au besoin ; • Préparer les correspondances sur les questions liées au projet, répondre aux demandes d'informations et gérer la correspondance convenablement ; • S'acquitter de toutes autres tâches qui lui seront assignées IV. COMPETENCES Le titulaire doit faire preuve des compétences techniques et comportementales suivantes : Compétences techniques Application efficace des connaissances en matière de mi-
grations, coopération et développement dans un contexte organisationnel. Identifier pro activement et défendre les objectifs fixés en alliant coût-efficacité et solutions technologiques. Coordonner efficacement les actions avec d'autres partenaires d'exécution Compétences comportementales Prise de responsabilité Apprentissage continu Sens de l’initiative et de la négociation Mobilisation des ressources V. ETUDES ET EXPERIENCE a) Diplôme universitaire en sciences sociales, relations internationales, coopération au développement, économie ou dans un domaine connexe. b) Au moins cinq ans d'expérience opérationnelle sur des thématiques liées à la migration. c) Connaissances solides et expérience des exigences pour la mise en œuvre de projets, en particulier les projets Migration &Développement et les projets Migration et Environnement; d) Haut niveau de connaissances en informatique et une expérience prouvée avec les médias sociaux. VI. LANGUES Obligatoires Excellente maîtrise de l'anglais et du français
Comment postuler : Les candidats intéressés sont invités à soumettre leur Curriculum Vitae avec une lettre de motivation au Bureau pays de l'OIM Dakar, Route des Almadies, Zone 3, B.P. 16838 Dakar-Fann. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés. 19 AOUT 2014
BLOC-NOTES mots
agenda
• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
I
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
1
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45
5
Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
mots
fléchés
N° 2433
✍
II III IV V VI VII VIII IX X
2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N ° 12.391 HORIZONTALEMENT : 1.Qui va vers le milieu. 2. Le jaune y domine – Champ d’œillets. 3. Se fait en l’air – Bien élevées. 4. Durée d’une révolution – On y danse, on y danse … Ville en Hollande. 5. Sujets non musulmans de l’Empire ottoman – Se suivent en veillant. 6. En fin de série – Mince alors. 7. Il est difficile à plaquer – Mesure de masse linéique – Tranches de banane. 8. Mis en ordre – Beau grimpeur. 9. Matière fécale – Expression de l’œil. 10. Divinement parfait. VERTICALEMENT : I. Assez déplacées. II. Père de Jason – En mit plein la vue. III. Eau d’Afrique – Inscription sur la croix. IV. Permet de tirer droit – Il peut blesser au fond – Il fait un grade. V. Règlement. VI. Nous empêchent d’être au courant. VII. Arme préhistorique – Cela pousse à l’attaque – Classe d’examens. VIII. Transvasé – Blonde de pub. IX. Ainsi, cela ne nous fait ni chaud ni froid – Elément de cordage. X. Il en a de la classe ce mec-là !
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. ASTERISQUE. 2. BOIRE – PARU. 3. OING – TER. 4. LET – BRU – SO. 5. ISEROISE. 6. SOULERIE. 7. IE – TES – EDE. 8. OPE – OVIN. 9. NEON – CRAON. 10. SENESCENTE. VERTICALEMENT : I. ABOLITIONS. II. SOIES – EPPE. III. TINTES – EON. IV. ERG – ROT – NE. V. RE – BOUEE. VI. GRIS – C. VII. SP – USE – ORE. VIII. QAT – EREVAN. IX. URES – IDIOT. X. EUROPEENNE.
horoscope BELIER
BALANCE
(21 mars – 20 avril) Méfiez – vous de l’indolence que vous insuffleront les astres. Elle sera passagère, mais il faudra la secouer si vous voulez réaliser votre programme dans les délais. Concentrez-vous sur votre travail. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Taureau et Gémeaux Chiffres de chance : 6 7 3
(24 septembre- 23 octobre) Les affaires entreprises ce jour connaîtront le succès. Mais si vous n’êtes pas prêt, ne vous lancez pas. Certains natifs accéderont aujourd’hui à une position élevée grâce à leur courage et à leur persévérance. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 2 3 1
TAUREAU
SCORPION
(21 avril – 21 mai) Vous avez si bien œuvré pour vous attirer les faveurs de Cupidon. Mais ne vous endormez pas sur vos lauriers. L’amour n’est pas bijou acquis une fois pour toutes, mais une fleur délicate à soigner constamment. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 8 2 4
(24 octobre - 22 novembre) Vous tiendrez fermement les rênes du foyer, et vous ne supporterez pas que l’un de vos proches conteste votre autorité. Pourtant, si vous adoptez la manière douce, vous obtiendrez de bien meilleurs résultats. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 6 4 1
GEMEAUX
SAGITTAIRE
(22 mai - 21 juin) Les finances seront protégées, et votre situation matérielle ira s’améliorant si vous acceptez de reconnaître vos erreurs passées. Ne vous acharnez pas sur des projets fumeux dans l’espoir de récupérer votre mise. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Capricorne et Poissons Chiffres de chance : 5 2 4
(23 novembre - 21 décembre) Certains amis pourraient vous décevoir. N’en concevez pas trop de regrets, étant donné la nature humaine. Cherchez plutôt à nouer de nouveaux contacts, à élargir votre horizon ; les astres vous en fourniront l’occasion. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 5 2 6
CANCER
CAPRICORNE
(22 juin - 23 juillet) Petite baisse de moral et tendance à la nostalgie et au pessimisme. Une cure de vitamines serait bénéfique. Surtout, ne restez pas inactif ; faites de l’exercice, du sport ou du bricolage. Dormez assez. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 4 2 3
(22 décembre - 20 janvier) Cramponnez-vous de toutes vos forces à vos liens affectifs actuels, sans vous laisser influencer par qui que ce soit, ni même par le ciel dont les mauvais aspects seront défavorables à l’amour. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Verseau et Poissons Chiffres de chance : 7 8 2
LION
VERSEAU
(24 juillet - 23 août) Des contrariétés, des retards dans vos projets surviendront, et vous risquez d’avoir un sérieux accès de découragement. Tâchez de vous reprendre, en pensant que vous pourrez bientôt mettre les bouchées doubles. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Verseau Chiffres de chance : 3 9 1
(21 janvier - 19 Février) Rhume, angine ou encore grosse grippe à prévoir ; vos voies respiratoires seront fragilisées. Méfiez vous des courants. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 2 4 9
VIERGE (24 août - 23 septembre) Ambiance mouvementée, mais sans aucune raison de vous inquiéter. D’ici peu, vous toucherez au port, à l’abri de la houle, et vous serez pleinement rassuré(e) sur votre avenir sentimental. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Scorpion et Sagittaire Chiffres de chance : 7 4 8
Solution N° 2432
Pensée du jour En elle-même, l'ignorance est sans doute la raison des limites de notre connaissance, mais non celle de ses égarements. (Kant) Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org
7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
POISSONS (20 février - 20 mars) Votre situation matérielle se présentera plutôt bien. Si vous êtes prudent et avisé, vous ferez fructifier vos ressources. Cependant, évitez absolument de prêter de l’argent à l’un de vos proches. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 1 9 4
Solution du jeu N°643 des 7 erreurs 5. La hauteur de l’entrée du bureau. 6. La hauteur de l’armoire derrière l’homme assis. 7. Le clou de la serrure de la porte.
HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 06H04 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H38 • Guéwé : 20H38 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
croisés
• FETE A SOUHAITER : ST. JEANEUDES • MARDI 22 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. La hauteur du fauteuil de l’homme assis. 2. La taille du sac du facteur. 3. La longueur du poignet de la porte. 4. Le nombre de gouttes de sueur de l’homme assis.
LE SOLEIL MARDI 19 AOUT 2014 PAGE 19
BLOC-NOTES
LE SOLEIL MARDI 19 AOUT 2014 PAGE 20
nécrologie
petites
annonces
I M M I G R A T I O N
DECES
DECES
Le Ministre de la Culture et de la Communication, le Secrétaire d’Etat à la Communication, le Secrétaire Général du Ministère de la Culture et de la Communication, le Directeur de Cabinet du Ministère de la Culture et de la Communication, le Directeur de la Communication, ainsi que l’ensemble du personnel du Ministère de la Culture et de la Communication et de la Direction de la Communication ont la profonde douleur de vous faire part du décès de
Monsieur le Ministre de l'Economie, des Finances et du Plan Monsieur le Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget, Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan Monsieur le Directeur Général des Finances Monsieur le Directeur du Matériel et du Transit Administratif (DMTA) Monsieur le Directeur de l'Administration Générale et de l'Equipement, et l'ensemble du personnel du Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan ont la profonde douleur de vous informer du décès de
M. Amsata MBENGUE NDIAYE, précédemment Chef de la Cellule de Pavoisement de la Direction du Matériel et du Transit Administratif (DMTA).
M. Modou NGOM Ancien Directeur de la Communication survenu le lundi 18 août 2014 à Dakar. L’inhumation a eu lieu le même jour à Yoff.
survenu le 04 août 2014 à Dakar.
En cette circonstance douloureuse, ils présentent à la famille éplorée, leurs condoléances les plus attristées.
Ils présentent à sa famille, leurs condoléances attristées.
F O R M A T I O N
(19 Août 14)
(SPG)
DECES
SOUVENIR
19 août 2013 - 19 août 2014
Le Président, les Membres et le Personnel du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel ont la profonde douleur de vous faire part du décès de
Monsieur Modou NGOM Dr Djimathie COLY
Ancien Membre du C.N.R.A
Ton épouse, tes enfants, tes amis se souviennent de toi et ont une pensée pieuse pour le repos de ton âme.
survenu le lundi 18 août 2014 à Dakar et l’enterrement le même jour à Yoff. En cette circonstance douloureuse, ils présentent à la famille éplorée, leurs condoléances les plus attristées.
Priez pour lui. Fatiha + 11 Likhlass
(19 -8 -14)
(19 -8 -14)
DECES
Mme Aminata Mbengue NDIAYE, Ministre de l'Elevage et des Productions Animales, Docteur Mamadou BARRO Directeur général du Haras national, le Colonel (CR) Charles GUEYE Président du Conseil d'Administration et les membres du Conseil, Dr Amadou Bassirou FALL Président du Comité Technique du Haras national et l'ensemble du personnel ont le regret de vous faire part du décès de
M. Abou Samba NlANG Chauffeur au Haras national. survenu le samedi 16 août 2014 à l’Hôpital régional de Saint-Louis. L'enterrement a eu lieu le 17 août 2014 à Bodé Lao En cette douloureuse circonstance nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée. 1 Fatiha + 11 Lihlass
(19 Août 14)
télé vision
I M M E U B L E VENTE - ACHAT - LOCATION - GERANCE
04:00 TV5MONDE LE JOURNAL 04:25 JARDINS & LOISIRS 04:52 BALADE SOUS-MARINE 04:59 LES GARDIENS DE LA MÉMOIRE 05:51 RÊVES D'HÔTEL 06:00 TV5MONDE LE JOURNAL 06:14 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 06:18 L'INVITÉ 06:26 UN LIVRE UN JOUR 06:30 TV5MONDE LE JOURNAL 06:44 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 06:48 L'INVITÉ 06:56 MERCI PROFESSEUR ! 07:00 LE JOURNAL DE RADIO-CANADA 07:27 LA TÊTE DANS LE GUIDON 07:30 TÉLÉMATIN 07:58 LA FRANCE À VÉLO 08:00 TÉLÉMATIN 08:30 TV5MONDE LE JOURNAL 08:46 UNE BRIQUE DANS LE VENTRE 09:12 LES PEUPLES DES MONTAGNES 09:29 CHRONIQUES D'EN HAUT 09:57 BON VOYAGE ! 10:00 FLASH INFO 10:02 LES GARDIENS DE LA MÉMOIRE 10:56 ARTISANS DU CHANGEMENT 11:00 TV5MONDE LE JOURNAL 11:14 TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA PLACE 11:56 LE MEILLEUR D'ACOUSTIC 12:00 LES P'TITS PLATS DE BABETTE 12:24 JARDINIERS EN HERBE
12:29 FERMIER URBAIN 12:51 OBJECTIF NATURE 12:58 QUESTIONS POUR UN CHAMPION 13:30 LE JOURNAL DE LA RTBF 14:03 FALBALAS 15:51 SUR MESURES 16:06 LES FEMMES SEL 17:01 PARTIR AUTREMENT 17:51 RÊVES D'HÔTEL 18:00 64' LE MONDE EN FRANÇAIS 18:23 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 18:30 64' LE MONDE EN FRANÇAIS 18:51 L'INVITÉ 19:00 64' L'ESSENTIEL 19:04 ÉPICERIE FINE 19:32 LA FRANCE À VÉLO 19:34 TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA PLACE 20:19 MAISONS D'ICI ET D'AILLEURS 20:30 LE JOURNAL DE FRANCE 2 20:57 LA TÊTE DANS LE GUIDON 21:00 LE FILM DU TOUR 21:06 DÉSOBÉIR - ARISTIDES DE SOUSA MENDES 22:51 LE JOURNAL DE LA RTS 23:23 LIBRE ÉCHANGE 00:38 TV5MONDE LE JOURNAL AFRIQUE 00:57 LE POINT 01:52 LES ANNEES FRANCOFOLLES 02:46 LES PEUPLES DES MONTAGNES 03:00 TV5MONDE LE JOURNAL 03:24 FERMIER URBAIN 03:46 SUR MESURES
SERVICE ABONNEMENT Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33
Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33 VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS
Veuillez nous consulter pour d’autres produits
SERVICE COMMERCIAL Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33 / 33 859 59 43
BLOC-NOTES
LE SOLEIL MARDI 19 AOUT 2014 PAGE 21
petites
annonces
E D U C A T I O N
I M M E U B L E
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi
STANDING IMMOBILIER SARL Siège Social 92, Avenue Georges Pompidou Tél. 77 335 9898 - 77 783 2727 - 77 6407601 - 77 499 8989 33 849.57.57 – 33 860 63 33 - 33 832 9392 Email : stdimmo@orange.sn
TERRAINS A VENDRE - 27.334 M² (AVEC 6 HANGARS ET 1 MAGASIN)…… 150.000 Francs CFA /mètre carré - 15 HA (150.000 M²) A BAYAKH AVEC T.F………… ....6.000 Francs CFA /mètre carré - 1000 M² FELIX EBOUE AVEC T.F………………… ....450.000.000 Francs CFA - 300 M² TOUBAB DIALAW………………………... ......7.000.000 Francs CFA - 1000 M² SOMONE………………………… ...................60.000.000 Francs CFA
MINISTèRE DE LA SANTé ET DE L’ACTION SOCIALE ECOLE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT SANITAIRE ET SOCIAL (ENDSS) SECTION HYGIENE DE KHOMBOLE
Téléphone : 33 825 04 02
Télécopie : 33 824 41 20
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE
VILLAS A VENDRE - OUAKAM MAMELLES CITE AVIATION – R+1- 4 CH…..200.000.000 Francs CFA - CENTENAIRE R+ 1 – 3 CH + SALON + 2SDB……………85.000.000 Francs CFA - OUEST FOIRE R + 1 – 4 CH + SALON…………………….95.000.000 Francs CFA - THIES VILLA EN CONSTRUCTION 5 CH………………...30.000.000 Francs CFA - GUERIGNE (SOMONE) 4 VILLAS EN FINITION ……......180.000.000 Francs CFA
Dénomination du marché : Marché pour la fourniture de denrées alimentaires à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) Section Hygiène de Khombole au titre de la gestion 2014 (AOO N°01/FONCT/MSAS/ENDSS/SH/KH/2014)
APPARTEMENTS A VENDRE - POINT E APPARTEMENTS DE TYPE F4 DE 141 A 187 M²…810.000 Francs CFA / mètre carré - HANN MARISTES 2 APPARTEMENTS 2 CH + SALON.......…29.000.000 Francs CFA - KEUR GORGUI SACRE CŒUR 2 APPARTEMENTS DE 3 CH…55.000.000 Francs CFA - MAMELLES AVIATION IMMEUBLE DE 5 APPT TITRE FONCIER…300.000.000 Francs CFA
Date de publication de l’avis d’attribution provisoire : Journal « le Soleil » n° 13203 du 30 Mai 2014.
POUR
LES HORAIRES DE LA CHALOUPE DIMAnChES ET JoURS FERIES
DU LUnDI AU SAMEDI
DEPART DE DAKAR
DEPART DE GOREE
06H15 07H30 10H00 11H00 12H30 14H30 16H00 17H00 (sauf samedi) 18H30 20H00 22H30 23H30 (vendredi) 00H45 (samedi)
06H45 08H30 10H30 12H00 14H00 15H00 16H30 18H00 19H00 20H30 23H00 24H00 01H15
DEPART DE DAKAR
DEPART DE GOREE
07H00 09H00 10H00 12H00 14H00 16H00 17H00 18H30 19H30 20H30 22H30 23H30 Dimanches et
07H30 09H30 10H30 12H30 14H30 16H30 17H30 19H00 20H00 21H00 23H00 24H00
VOS RANDONNÉES À
GORÉE
CONSULTEZ
Date de publication de l’avis d’appel d’offres : Journal « le Soleil » n° 13129 du 28 Février 2014.
Nombre d’offres reçues : Quatre (04) Noms des attributaires définitifs, montants des marchés et dates de notification : DESIGNATION DES LOTS
ATTRIBUTAIRES DEFINITIFS ET ADRESSES
Lot n°1 : Denrées alimentaires stockables non divisibles
Cheikh DIOP : Quartier Thialy à Thiès
Lot n°2 : Viande de boeuf
Cheikh DIOP : Quartier Thialy à Thiès
Lot n°3 : Poulet de chair et œufs frais de poule Lot n°4 : Gros poisson : Thiof et Poisson de friture : Dorades
Entreprise Keur Serigne Fallou (EKSF) : HLM 10 éme Ex RIAOM Villa n° 248 à Thiès
Lot n° 5 : Poisson sec : Beur
Cheikh DIOP : Quartier Thialy à Thiès
Lot n° 6 : Pain de farine avec sel
Entreprise Keur Serigne Fallou (EKSF) : HLM 10 éme Ex RIAOM Villa n° 248 à Thiès
35 000 750 F CFA TTC 11 864 406 F CFA HTVA 2 101 695 F CFA HTVA 11 850 000 F CFA HTVA 635 593 F CFA HTVA 3 540 000 F CFA TTC
11 Juillet 2014 11 Juillet 2014 11 Juillet 2014 11 Juillet 2014 11 Juillet 2014 11 Juillet 2014
DANS VOTRE
veille jours fériés
JOURNAL
Délai d’exécution : 12 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Le Directeur Pr Daouda FAYE 19 AOÛT 2014
Po u r fa ir i re de bonn e s af faI re s bonne r eser vez, vos espaces
• ShoppIng chaque mercredi • RESTAURAMA chaque vendredi • LES bonnES ADRESSES chaque samedi dans «Le Soleil»
Cheikh DIOP : Quartier Thialy à Thiès
MONTANTS DATES DE En F CFA TTC NOTIFICATION
22 FOOTBALL
S poRts
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
FINALE DE LA COUPE DU SENEGAL : AS PIKINE
Un sauveur nommé Pape Sangoné ! Pape Sangoné Sarr a été l’homme fort des banlieusards cette saison. Auteur des buts victorieux en championnat et en finale de la Coupe du Sénégal dimanche, l’ancien attaquant de la Renaissance de Dakar a mis tout le monde d’accord. Le réalisme culotté d’El Hadji Adama Mbaye n’a pas réussi à l’éclipser. En peu de temps, Pape Sangoné Sarr a réussi à dompter l’exigence des Pikinois qui ne s’attendaient sans doute pas à voir cet attaquant arrivé sur la pointe des pieds porter cette équipe à bout de bras. Sa prestation de maître et le but victorieux en finale de la Coupe du Sénégal, dimanche, l’ont définitivement hissé au rang de sauveur de tout un peuple qui attendait ce moment depuis une éternité. Et c’est à juste titre qu’il a été désigné meilleur joueur du match, une juste récompense d’une prestation exceptionnelle. Après avoir traversé la finale avec une aisance plus que séductrice, le numéro 8 pikinois, qui a longtemps attendu cet instant féérique, a bien savouré ce bonheur excitant. « C’est une joie immense parce que j’ai toujours travaillé pour être parmi les meilleurs. Ce titre est donc une consécration d’un travail de longue haleine et je remercie tous mes coéquipiers qui m’ont permis d’y parvenir. C’est une motivation supplémentaire, un nouveau défi qui m’incite à travailler encore plus », a déclaré le joueur à l’issue de la finale qu’il avait promis de marquer de son empreinte une semaine plus tôt. Les banlieusards avaient placé en lui tous leurs espoirs de doublé et il ne pouvait se permettre de passer à côté. Lui qui a été l’un des acteurs majeurs du sacre final en championnat (il a inscrit le but qui a assuré le titre) ne pouvait en fait conclure cette belle saison sans marquer le moindre but en coupe. « Je n’ai pas beaucoup
joué dans cette coupe mais je ne veux pas la terminer sans marquer. Je sais que Pikine attend beaucoup de moi, je vais gérer ça sans pression. Pour moi, c’est plutôt une source de motivation et cette fois, je vais essayer encore de répondre présent », avaitil confié en pleine préparation. Cette finale était donc la sienne et il n’a pas raté cette ultime sortie, dégustant son heure gloire avec un pétulant appétit. Une saison bien remplie, la plus aboutie de la carrière de jeune joueur de 21 ans qui prend ainsi sa revanche sur l’histoire après la désillusion de la finale perdue de 2012. « J’ai toujours été régulier ces dernières années ; mais comme c’était en Ligue 2, les gens ne pouvaient pas beaucoup voir ce que je faisais. Mais, cette saison a tout de même été la meilleure même si j’ai déjà réussi à disputer une finale de Coupe du Sénégal avec Renaissance », reconnaît l’ancien buteur de la Renaissance. « Un bosseur » C’est d’ailleurs dans ce club qu’il a commencé, après un passage difficile à la Jeanne d’Arc de Dakar où il a eu du mal à se frayer une place dans un effectif alors à la dérive. Quelques bouts de matches en une saison et puis l’exil vers la Renaissance où, après deux années, il réussit à taper dans l’œil des dirigeants de l’As Pikine. « J’ai fait deux bonnes saisons là-bas. Lors de la deuxième année, j’ai même été présélectionné en équipe nationale locale et c’est là que le coach m’a découvert et m’a mis en rapport avec le président. C’est
comme ça que je suis venu à Pikine », raconte-il. Il n’aura pas mis beaucoup de temps à séduire ses nouveaux patrons. Ses coéquipiers tombent vite sous le charme et lui déroulent le tapis rouge. « Il n’a vraiment pas eu de problème à s’intégrer. Son talent et son esprit d’équipe lui ont permis de vite se fondre dans la masse. Et ici, il a trouvé une famille parce que c’est ça Pikine. Il peut aller très loin parce que c’est un bosseur », témoigne son capitaine Badara Ndione. Auteur de 9 buts cette saison dont 8 en championnat, Pape Sangoné Sarr espère réaliser son rêve de rejoindre un club européen et peut regarder l’horizon avec beaucoup d’optimisme. « J’ai fait une bonne saison et j’ai espoir que mes prestations m’ouvriront les portes du bonheur
CHELSEA
Dema Bâ en veut à Mourinho Buteur décisif lors de la qualification de Chelsea contre le Psg, en quarts de finale de la Ligue des champions la saison dernière, Demba Bâ est revenu, amer, sur son expérience chez les Blues. Pour l’attaquant désormais au Besiktas, José Mourinho a davantage utilisé les "grands noms" Samuel Eto’o et Fernando Torres, pourtant peu satisfaisants. « Parfois, dans un grand club avec beaucoup de stars, le nom compte plus que les statistiques. Malheureusement, ce fut mon cas », a lancé le Franco-Sénégalais, rapporte le Daily Mail, avant de poursuivre: « Mais je suis heureux d’être passé de Newcastle à Chelsea et d’avoir fait ce que j’ai fait. J’y ai de bons amis maintenant, comme Eden Hazard et Branislav Ivanovic ». Auteur de 8 buts en 30 matches officiels la saison dernière avec le club londonien, l'ancien joueur d'Hoffenheim est désormais l'avant-centre du club stambouliote, qui reçoit Arsenal, aujourd’hui mardi, en barrage aller de la Ligue des champions.
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015
HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR
La Guinée recevra le Togo au Maroc
AVIS D’APPEL D’OFFRES Cas sans pré qualification AAO N° 2014 – S - SAGF – 018 / HPD 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « le soleil » édition n° 13 058 du Mercredi 04 décembre 2013. 2. L’Hôpital Principal de Dakar dispose dans le cadre de son budget général de crédits afin de financer l’acquisition en sept (07) lots de cadeaux de Nouvel An aux enfants du personnel : LOT 1 : CADEAUX MIXTES : 1 à 2 ans LOT 2 : CADEAUX GARCONS : 2 à 4 ANS LOT 3 : CADEAUX FILLES : 2 à 4 ANS LOT 4 : CADEAUX GARCONS : 5 à 7 ANS LOT 5 : CADEAUX FILLES : 5 à 7 ANS LOT 6 : CADEAUX GARCONS : 8 à 10 ANS LOT 7 : CADEAUX FILLES : 8 à 10 ANS 3. L’Hôpital Principal de Dakar sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour les fournitures demandées. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction de l’Hôpital Principal de Dakar, Téléphone : 33 839 50 05 - Télécopie : 33 839 50 88, Site web : www.hpd.sn et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Hôpital Principal de Dakar, 1 Avenue Nelson Mandela, Département Administratif et Financier, Service du Matériel et des Travaux (SMT)Cellule des Marchés, tous les jours ouvrables de 08 h à 12 h et de 15 h à 17 h. 6. Les exigences en matière de qualification sont: - Fournir les états financiers certifiés des trois derniers exercices (2011, 2012 et 2013). - Disposer d’un magasin spécialisé dans la vente de cadeaux et jouets. - Avoir réalisé, deux (02) marchés similaires de même nature au moins durant les cinq (05) dernières années (209,
Papa Sangoné Sarr (n°8) apportant le danger dans le camp de Ngor, lors de la finale de la Coupe du Sénégal. Il a ensuite signé le but de la victoire historique de son équipe. parce que mon rêve est de décrocher de concret. J’attends toujours », un contrat à l’extérieur, en Europe conclut-il. Une question de temps plus précisément. Les gens me sans doute. Wahany Johnson SAMBOU contactent ça et là mais il n’y a rien
2010, 2011, 2012 et 2013). 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Hôpital Principal de Dakar, Service du Matériel et des travaux (SMT) – Cellule des Marchés, contre un paiement non remboursable de 25 000 FCFA par chèque barré ou par espèce à l’ordre de l’Hôpital Principal de Dakar contre décharge. Le dossier est directement retiré par le candidat. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Hôpital Principal de Dakar, Service du Matériel et des Travaux (SMT) –Salle des Marchés le mardi 23 septembre 2014 au plus tard à 10 heures 30 minutes. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats à l’adresse ci-après : Hôpital Principal, Salle des Marchés le même jour à 10 heures 30 minutes. Il est exigé une garantie de soumission d’un montant au moins égal à : LOT 1 : CADEAUX MIXTES : 1 à 2 ANS : 50.000 FCFA LOT 2 : CADEAUX GARCONS : 2 à 4 ANS : 60.000 FCFA LOT 3 : CADEAUX FILLES : 2 à 4 ANS : 65.000 FCFA LOT 4 : CADEAUX GARCONS : 5 à 7 ANS : 135.000 FCFA LOT 5 : CADEAUX FILLES : 5 à 7 ANS : 110.000 FCFA LOT 6 : CADEAUX GARCONS : 8 à 10 ANS : 150.000 FCFA LOT 7 : CADEAUX FILLES : 8 à 10 ANS : 120.000 FCFA Les garanties de soumission devront demeurer valides vingt huit (28) jours après l’expiration de la durée de validité des offres. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. 19 AOÛT 2014
Mauvaise nouvelle pour l’importante colonie guinéenne établie au Sénégal. Leur équipe nationale, le Sily national, a décliné l’offre à elle faite par la Fédération sénégalaise de football de venir jouer au stade L.S Senghor son match de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations « Maroc 2015 », le 5 septembre prochain, face au Togo. En lieu et place, la fédération guinéenne a retenu d’aller à Casablanca. On se souvient que du fait de l’épidémie Ebola, la Confédération africaine de football (Caf) avait demandé à la Guinée et à la Sierra Leone, deux pays particulièrement touchés par le virus, de délocaliser leur match à domicile. Ainsi, si le Sily national s’est trouvé un terrain de repli, tel n’est pas encore le cas du Leone Star qui se cherche encore un site pour son match de la 2ème journée, le 10 septembre face à la Rd Congo. Le Ghana, un moment pressenti (même si la présidente de la fédération sierra léonaise, Isha Johansen a reconnu qu’aucune demande officielle dans ce sens n’a été faite), a opposé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Hannah Tetteh, un niet catégorique à tout éventuel recours.
BASKET
DEFAITE DES « LIONS » FACE A L’ESPAGNE
Malèye Ndoye parle de défaillances tactiques 88-49, un écart de 38 points lors de la défaite du Sénégal lors de son deuxième match amical de préparation de la Coupe du monde, contre l’Espagne. Même si la « Roja » du basket affiche le plein de stars, la déroute des « Lions » est inquiétante à quelques jours du Mondial. Pour le capitaine Malèye Ndoye, cette défaite peut servir de leçon dans la perspective de cette compétition. « C’était un match très difficile, mais dans l’ensemble, on s’est pas mal débrouillé. Avec l’écart de niveau entre les deux équipes, on va beaucoup apprendre de ce match, essayer de corriger les erreurs et d’évoluer le plus rapidement possible pour bien entamer la Coupe du monde avec beaucoup de sérénité », explique Malèye dans un enregistrement sonore envoyé par le service communication du Cnbs. Sur les raisons de cette défaite, le capitaine parle plutôt de défaillances tactiques. « Comme on a vu jouer l’Espagne, cela pouvait être pire. De notre côté, on a fait pas mal d’erreurs sur le plan tactique. On a déjoué. En défense, on était pas mal. En attaque, on ne s’est pas donné dans la continuité pour les gêner. C’est sur ce côté qu’on doit beaucoup insister, surtout accélérer le jeu, donner plus de vivacité et avoir un jeu rapide », poursuit Malèye. La prochaine sortie amicale du Sénégal est prévue le vendredi 22 août contre l’Estonie.
APRES LES CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE DAKAR
c’en est peut-être une pour ceux qui ne connaissent pas le karaté, en particulier le kata. Ici, le Sénégal est à sa place en katas derrière l’Egypte et l’Afrique du Sud parce que pendant des années, nous avons mis les katas sous le paillasson », plaide-til. Une option qui n’a fait qu’empirer la situation puisque les autres ont, entretemps, fait le choix de travailler plusieurs styles de combat. « Au Sénégal, nous pratiquons le kata de Shotokan alors que l’Egypte a d’autres styles comme le shitiriu ». D’où l’appel du Dtn à explorer d’autres pistes pour tenter de réduire l’écart à défaut de se mettre au niveau des meilleurs: « Il est temps pour nous qu’on s’ouvre à ces techniques. Et ce n’est pas en deux ans qu’on pourra le réussir. Même si, il y a deux mois, j’ai fait faire avec un expert, le souparimpey dans un club ». C’est donc un pari sur la petite catégorie (benjamins-minimes) que la Direction technique nationale va faire pour préparer les futurs repré-
11EMES JEUX AFRICAINS DE 2015
Brazzaville « sera à l’heure » « S’il n’y avait pas la paix, la sécurité et la stabilité au Congo, Brazzaville n’aurait pas été choisie pour accueillir les 11èmes Jeux africains ». L’ambassadeur du Congo à Dakar, Pierre-Michel Nguimbi, ne cache pas sa satisfaction de voir son pays accueillir, du 4 au 19 septembre 2015, ce qu’il appelle « la rencontre de toutes les performances dans toutes les disciplines sportives » du continent. Ce d’autant que ce sera la deuxième fois, après la toute première édition en 1963, que les « Jo de l’Afrique » se dérouleront à Brazzaville, d’où l’appellation des « Jeux du cinquantenaire ». Ce qui, pour le diplomate, est « une consécration » pour son pays. Et c’est pourquoi le Congo s’emploie à travailler activement à réussir cette grande fête de l’Afrique sportive. Ainsi, un imposant programme de construction des infrastructures devant abriter les compétitions a été lancé et sont « entre 70% et 80% d’exécution ». Et dans le lot, on trouve le complexe sportif de Kintélé avec un stade de 60.000 places, 4 gymnases et 1 complexe nautique. Autant de structures qui devraient permettre notamment de faire revenir au goût du jour des disciplines « abandonnées » depuis longtemps par les Congolais comme la natation, le cyclisme ou l’escrime. Sans oublier l’université, « la plus grande du pays » où seront logés les 5.000 athlètes attendus dans les 22 disciplines au programme de ces 11èmes Jeux africains ; et les nouvelles routes qui devraient permettre à Brazzaville qui étouffe de souffler. « Nous serons à l’heure », promet l’ambassadeur du Congo à Dakar, selon qui « une rallonge de 54 milliards de FCfa » a même dû être faite au ministère des Sports afin qu’il soit dans les délais. « Nous avons beaucoup investi en tâchant d’éviter les éléphants blancs », se félicite M. Nguimbi pour qui, à l’avenir, son pays sera à même d’accueillir d’autres grands événements sportifs internationaux. S’il concède qu’aucun pays n’a jamais abrité de Jeux sans avoir d’excédent (certains ayant même dépensé 5 fois plus que prévu), il préfère attendre d’avoir « la visibilité nécessaire »
sentants du Sénégal au niveau continental et mondial. Pour ce faire, la Dtn compte organiser des stages à l’intention des maîtres qui vont, à leur tour, les enseigner dans leurs salles. Après le kata, Me Diack estime que la domination égyptienne sur les kumités mais aussi la position du Sénégal sont logiques, eu égard aux réalités des uns et des autres. « L’Egypte est composée de professionnels alors que nos combattants vont aux entraînements après le boulot ou l’école. Au moment où il n’y a même pas de tapis dans beaucoup de dojos ici. Donc le travail ne peut pas se faire comme il faut. Ensuite, ce sont des jeunes qui allaient en compétitions africaines pour la première fois. Les gosses sont performants par rapport aux conditions qu’ils vivent », conclut-il. O. POUYE
Pierre-Michel Nguimbi, ambassadeur du Congo à Dakar, voit en ces Jeux du cinquantenaire « une consécration » pour son pays.
avec le budget de 2015, pour s’avancer sur le coût réel de l’événement. Ce sera forcément important, mais d’après le diplomate congolais, ce lourd investissement est la preuve que son pays accorde la première importance aux sports. Et il peut se le permettre, puisque « cela fait plusieurs dizaines d’années que le Congo n’a pas connu de retard de salaires ». Cependant, l’objectif ne sera pas forcément de s’imposer à tout le monde. « Nous chercherons à avoir le plus de médailles possibles, mais pas à n’importe quel prix », tient-il à préciser. « Sinon, ce serait la porte ouverte à l’inhospitalité. Or, nous travaillons à offrir une grande fête à l’Afrique, à faire vivre de grands moments de communion et de fraternité aux Africains », annonce-til. Au total, Pierre Michel Nguimbi se félicite que l’Association des comités nationaux olympiques (Acnoa) et l’Union des confédérations sportives africaines (Ucsa) qui assurent le monitoring de ses Jeux désormais sous l’égide de l’union africaine (Ua) soient « en parfaite cohésion » avec son pays. « Les infrastructures et la dimension olympique ont été validées ». De quoi encourager les autorités congolaises à maintenir résolument le cap vers des « Jeux utiles ». B. K. N.
FORMATION
La Caa ouvre un centre de détection pour l’Afrique à Port Harcourt
Me Alioune Badara Diack, Dtn : « Le Sénégal est à sa place » Les championnats d’Afrique de karaté se sont achevés avec pour le Sénégal, une deuxième place au classement général derrière l’intouchable Egypte. Même si la position est bonne pour le prestige, elle cache tout de même un certain nombre de facteurs, puisque des regrets il y en a eu dans le cas sénégalais. Mais faisant fi de toutes ces considérations, le directeur technique national a tout de même estimé que le Sénégal est bien à sa place pour plusieurs raisons. D’abord, Me Alioune Badara Diack voyait mal une nation rivaliser avec les combattants du bord du Nil, tellement le fossé qui sépare ces derniers des autres Africains dans la discipline est abyssal. Le Dtn s’accommode de la place du Sénégal derrière l’ogre égyptien même si l’organisation des championnats à Dakar pourrait pousser certains à avoir des ambitions démesurées. Mais Me Diack tient à remettre les choses à leur place. « Ce n’est pas pour moi une surprise et
ATHLETISME
MARRAKECH : Après le centre régional d’athlétisme de Lomé ouvert en 2009, l’Afrique va bénéficier d’un autre centre de détection de ses jeunes talents. En marge des 19e édition des championnats d’Afrique d’athlétisme clôturés jeudi à Marrakech (Maroc), le président de la Confédération africaine d’athlétisme,Hamad Kalkaba Malboum, a signé le protocole d’accord entre la Caa et le Nigeria représenté par Mme Hawa, la chargée du sport, représentant l’ambassadeur de son pays. Dans son discours d’usage, le président de la Caa a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de ces centres de détection en Afrique. Le Camerounais qui a notamment fait référence aux Etats-Unis d’Amérique, se dit heureux que ce « rêve puisse devenir réalité ». Car l’Afrique regorge de talents qui quittent le continent faute de structures du genre pour les faire éclore. D’après Hamad Kalkaba Malboum, l’ambition de la Caa, c’est de tout faire pour garder ces talents en Afrique. Toute heureuse que son pays soit
choisi pour l’ouverture de ce centre d’excellence en Afrique, après ceux de Lomé en 2009 et de Lusaka (Zambie) en 2012, Mme Hawa a rassuré que ce centre « sera au bénéfice de toute l’Afrique et pas seulement le Nigeria ». Ouvert à Port Harcourt depuis l’année dernière, le centre ne profite, pour l’instant, qu’aux athlètes du Nigeria. Mais « après une ou deux années d’expérimentation, le centre sera ouvert à toute l’Afrique », indique le protocole d’accord signé jeudi entre le président de la Caa et la représentante de l’ambassadeur du Nigeria au Maroc. Outre la détection, ces centres serviront de lieux de formation des techniciens, mais aussi d’entraînement des jeunes athlètes espoirs africains. Par ailleurs, alors que le Centre régional de Lomé (Cral) est ouvert aux 16 pays de l’Afrique de l’Ouest, et celui de Lusaka aux 14 pays de la zone sud du continent, le Centre de Port Harcourt « sera ouvert à toute l’Afrique », précise le protocole. De notre envoyé spécial Ansoumana SAMBOU
TENNIS
Nadal déclare forfait à l’Us Open Déjà absent à Toronto et Cincinnati, en raison d'une blessure au poignet, Rafael Nadal a déclaré forfait pour l’Us Open qui débute lundi prochain à Flushing Meadows. C'est l'Espagnol qui a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook, lui qui devait passer des examens la semaine dernière à Barcelone, après être retourné s'entraîner à Majorque. Le n°2 mondial était le tenant du titre.
AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D’INTERET REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne Projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes (PAPEJF) SELECTION D’UN BUREAU D’ETUDES POUR LA REALISATION DES ETUDES TECHNIQUES DETAILLEES, L’ELABORATION DE DOSSIERS D’APPEL D’OFFRES, LE CONTROLE ET LA SURVEILLANCE DES TRAVAUX DE RENOVATION, DE CONSTRUCTION ET D’EQUIPEMENTS DE DEUX (02) CENTRES DE FORMATION PROFESSIONNELLE Référence de l’accord de financement : 20100150030097 - N° d’Identification du Projet : P-SN-IAZ-001 N° 07/2014/MJECC/PAPEJF 1. Cette sollicitation de manifestation d’intérêt fait suite à l’avis général de passation des marchés paru dans le quotidien « Le Soleil" n°13052 du 27 novembre 2013 et de l’Avis général de passation de marché publié dans l’UNDB online et le site de la Banque le 20 novembre 2013 2. Le Gouvernement de la République du Sénégal a obtenu un prêt de 21,19 millions d’UC du Fonds Africain de Développement (FAD) en différentes monnaies, pour cofinancer le Projet d’Appui à la Promotion de l’Emploi des Jeunes et des Femmes (PAPEJF) et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées pour financer le contrat de prestations relatif à la réalisation des études techniques détaillées , l’élaboration de dossiers d’appel d’offres (DAO), le contrôle et la surveillance des travaux de rénovation, de construction et d’équipements des centres de formation professionnelle de Guerina dans la région de Ziguinchor et de Peykouk dans la région de Thiés. 3. Les services prévus au titre du contrat comprennent deux phases : • phase 1 : la réalisation d’études d’avant projet sommaire, détaillé et de confection des dossiers d’appels d’offres pour un délai de cinq (05) mois suivi d’une période d’assistance à la maitrise d’ouvrage dans l’évaluation et l’attribution des marchés qui aboutiront au recrutement des entreprises chargées des travaux de construction et d’équipements • phase 2 : la surveillance et le contrôle des travaux pour une durée de sept (7) mois. Le consultant aura pour tâches, entre autres, et pour chaque centre de : • Réaliser les études préliminaires de base et proposer un avant projet sommaires; • Concevoir et dimensionner les infrastructures et équipements ; • Etablir le devis quantitatif et estimatif des travaux de construction/réhabilitation et des équipements; • Elaborer les dossiers d’appel d’offres ; • Contrôler et surveiller les travaux de réhabilitation et de construction. Le centre de Guerina est implanté dans la région de Ziguinchor, Département de Bignona ; Il a principalement pour objectifs le perfectionnement des producteurs à la base avec l’introduction de nouvelles techniques agricoles modernes et la formation des maîtres de l’enseignement technique. Le Centre d’Application Pratique (CAP) de PEYCOUK se trouve dans la communauté rurale de FANDENE. Ex centre des monitrices rurales, Les activités du centre s’articulent autour de trois (3) domaines à savoir le maraichage, l’aviculture et l’arboriculture. La prestation se déroulera en étroite concertation avec l’unité de coordination du projet et les points focaux régionaux. Elle mobilisera diverses expertises dont notamment : un chef de mission (Architecte Sénior ou
Ingénieur Senior génie civil /Génie rural) ; un ingénieur du génie rural / génie civil, deux techniciens supérieurs en génie civil /génie rural. 4. Le ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne à travers le projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes invite les firmes à présenter leur candidature en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les firmes intéressées doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.). Les bureaux peuvent se mettre en association pour augmenter leurs chances de qualification. 5. Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux « Règles et procédures pour l’utilisation des Consultants » de la Banque africaine de développement, (édition de mai 2008, révisé en juillet 2012), qui sont disponibles sur le site web de la banque à l’adresse : http://www.afdb.org. Une liste restreinte de firmes, sera établie à l’issue de l’appel à manifestation d’intérêt et la consultation se fera, selon la méthode de sélection basée sur la qualité et le coût (SBQC). L’intérêt manifesté par un bureau n’implique aucune obligation de la part de l’Emprunteur de le retenir sur la liste restreinte. 6. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse mentionnée ci-dessous aux heures d’ouverture de bureau suivants : de 8h 00 mn à 13h00mn et de 15h00mn à 17h00mn (heures locales). Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous plis fermés à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 02 septembre 2014 à 10 heures (heure locale) et porter expressément la mention « Manifestation d’intérêt pour les services de consultants chargés de la réalisation des études techniques détaillées , l’élaboration des dossiers d’appel d’offres (DAO), le contrôle et la surveillance des travaux de rénovation, de construction et d’équipements de deux centres de formation professionnelle ». Adresse : Projet d’Appui à la Promotion de l’Emploi des Jeunes et des Femmes A l’attention de Monsieur Moustapha Cisse Coordonnateur du PAPEJF Complexe SICAP Point E, 1 avenue Cheikh Anta DIOP x Canal IV, Immeuble D, aile de droite 3ème Etage, Dakar, Sénégal - Téléphone 00221 77.520.13.85 - Email : ucp.papejf@gmail.com ou fatoumbaye.papejf@gmail.com Le Coordonnateur du PAPEJF Moustapha CISSE 19 AOUT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
KARATE
23
S poRts
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
LE SOLEIL - MARDi 19 Aout Aout 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
24