OPERATION TABASKI 2014
MARDI 26 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13275 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
PISTES DE PRODUCTION
L’Etat promet un approvisionnement correct du marché PAGE 6
50 milliards de FCfa pour désenclaver 187 communes rurales
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PROCES KARIM WADE
Les avocats de l’Etat démontent les exceptions de la défense
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MUSIQUE
Omar Pène livre ses convictions RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES
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A Fadiouth, la tradition fait de la résistance PAGES 11 A 16
COOPERATIVES AGRICOLES
L’Uncas mobilise 501 milliards de FCfa pour l’agriculture Bio PAGE 5 POUR DES TRAVAUX DE REFECTION
Le stade Demba Diop fermé pour 4 mois PAGE 24
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
La Sar et des collectivités locales épinglées
REPORTAGE
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P olitique & I nstitutions
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
REMISE DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES AU CHEF DE L’ETAT
La Sar et des collectivités locales épinglées
Mamadou Hady Sarr, président de la Cour des Comptes.
Le président de la Cour des Comptes, Mamadou Hady Sarr, a remis, hier, au président de la République, Macky Sall, le rapport public 2012 qui porte sur le contrôle de la
loi de finances 2009-2010, un audit de la dette publique, un contrôle des collectivités locales des régions de Tambacounda et de Louga, un audit sur les missions à l’étranger et sur
certaines sociétés telles que le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et la Société africaine de raffinage (Sar), ainsi qu’un contrôle de performance du Programme national de lutte contre le paludisme – une première expérience pour le Sénégal – et du Programme national de lutte contre la tuberculose. Globalement, Mamadou Hady Sarr note une certaine « récurrence », c'est-à-dire des manquements relatifs à la tenue de la comptabilité publique comme privé, notamment la comptabilité matière des collectivités locales. Il y a aussi, pour les comptes de l’Etat, « des opérations de recettes ou de dépenses qui ne sont pas pris en compte, de même pour ceux des entreprises du secteur parapublic ». Il note, en outre, des problèmes dans la gestion des ressources humaines. Bref, des « manquements qui reviennent chaque année ». Concernant les séjours à l’étranger, plafonnés à 21 jours, le président de la Cour des Comptes révèle qu’il y a eu des manquements : « Il y a eu des missions pour lesquelles les gens sont allés au-delà du délai fixé. Il y a eu même des missions qui n’ont rien à voir avec les objectifs poursuivis par
LESSEYNI SY, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE KEDOUGOU
« Faire de Kédougou un pôle de développement agricole et minier rayonnant » Le Professeur Lesseyni Sy compte pouvoir s’appuyer sur l’Acte 3 de la décentralisation pour favoriser l’émergence de son département. Dans cet entretien, le nouveau président du conseil départemental de Kédougou, issu de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar » évoque entre autres, les leviers sur lesquels il compte s’appuyer pour y parvenir. Propos recueillis par Amadou DIOP
Vous êtes élu président du conseil départemental de Kédougou. Quelle appréciation faites-vous de cette nouvelle confiance placée en vous? Tout d’abord, je rends grâce à Dieu et son prophète Mohamad (Psl). Je rends hommage à mes parents et à ma famille qui m’ont beaucoup soutenu. Je remercie mes pairs conseillers et les populations de Kédougou pour cette confiance placée en moi. J’espère être à la hauteur de cette mission pour relever les nombreux défis qui nous interpellent. Dans cette nouvelle mission, sur quels leviers comptez-vous activer pour développer le département de Kédougou qui connaît pas mal de difficultés? Pour mener à bien cette mission, je compte sur les femmes qui sont déjà très entreprenantes, dynamiques dans les secteurs informel et primaire de l’économie locale. Je compte aussi sur les mouvements de jeunes pour donner une nouvelle impulsion au développement à travers les projets et programmes dans tous les secteurs de l’économie. Je compte également m’appuyer sur les services techniques départementaux pour mieux cerner et appréhender les problèmes et programmes de développement local. Quel sera l’enjeu pour le département avec cette nouvelle réforme territoriale ? Il n’y pas de particularité. Tous les départements sont logés à la
même enseigne. L’enjeu pour Kédougou c’est de se servir de cet outil qu’est l’Acte 3 pour faire émerger le département, grâce aux atouts dont dispose la région: la nature (tourisme et culture), la richesse des sols (pour l’agriculture), la richesse du sous-sol (mines), la coopération décentralisée et les ressources humaines. Egalement en nous appuyant sur la volonté et la détermination de l’équipe dirigeante, nous devrions parvenir à sortir Kédougou des ténèbres et en faire un pôle de développement agricole et minier rayonnant. Qu’en sera-t-il des retombées de l’exploitation minière de l’or ? Le département de Kédougou va-t-il en tirer profit avec cette nouvelle réforme ? Déjà le département ne tirait pratiquement aucun profit de l’exploitation minière. Les effets dus à cette exploitation sont plutôt négatifs à cause de l’insécurité grandissante, de la prostitution galopante, de la dégradation de l’environnement, j’en passe. Maintenant, avec cette réforme et le code minier qui est en élaboration, on espère qu’il y aura plus de visibilité dans le secteur des mines. Les nouvelles mesures prises récemment et qui consistent à la fermeture des sites d’orpaillage appelés traditionnellement « diouras» en vue de leur réorganisation sont salutaires. Certains craignent, avec les pôles régionaux de développement annoncés, que Kédougou
ne soit la vache laitière du pôle régional. Qu’en pensez-vous ? Il n’y a aucune crainte à ce niveau. Les départements gardent une certaine autonomie et les pôles régionaux sont intégrateurs. Le monde d’aujourd’hui se développe à travers de grands projets d’intégration. Je crois que ces pôles régionaux sont plutôt avantageux et contribueront à un maillage pour un développement de nos départements respectifs. Que retenez-vous des élections locales du 29 juin sur l’ensemble de la région ? Dans l’ensemble, je suis très satisfait des résultats obtenus par notre coalition même si l’on pouvait faire mieux. Avec nos alliés, la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar » a gagné les 3 départements de Kédougou et les 14 communes sur les 18 de la région. Le peuple s’est exprimé souverainement. Il faut donc respecter cette volonté populaire. Maintenant, les élections sont derrière nous, place au travail, aux actions et aux politiques de développement économique et social. Car les défis qui interpellent notre localité sont nombreux et importants.
la structure concernée ». Sans compter le non respect du principe qui veut que quand un revient d’une mission, on doit présenter un compte rendu. Mauvaise tenue de la comptabilité Pour le Coud, il indique que la subvention ne tient pas compte du nombre exact d’étudiants. « Il y a une insuffisance de la subvention accordée par l’Etat au Coud ». En ce qui concerne la Sar, il note des problèmes dans le top management (actionnaires, fournisseurs…), des problèmes d’approvisionnement et un non respect du Code des marchés publics. C’est sur ce dernier point que sont
également épinglées les collectivités locales ciblées, en plus de la mauvaise tenue de la comptabilité. Néanmoins, en ce qui concerne la gestion de la dette publique, il se félicite du fait que le gouvernement ait suivi la recommandation de la Cour des Comptes consistant à harmoniser et à centraliser cette gestion. Pour terminer, M. Sarr déplore un déficit de magistrats à la Cour. Il demande aux autorités de faciliter la promulgation du projet de loi sur les statuts pour permettre à la Cour de renforcer l’effectif des magistrats. Le rapport complet sera présenté à la presse demain. Seydou KA
OMAR NDIAYE « ANGLOMA »
« Le chef de l’Etat a besoin du soutien des Sénégalais » Le chargé de mission à la présidence et responsable politique de l’Apr à Mbacké a, au cours d’un rassemblement politique, demandé, aux Sénégalais de soutenir le président Macky Sall. Il a, par la suite,dit toute la satisfaction des populations du département quant à la politique menée par le président Macky Sall. Omar Ndiaye «Angloma» a demandé aux Sénégalais d’être confiants et de soutenir le chef de l’Etat « Nous sommes confiants et nous avons la conviction qu’il tient fermement les rênes de ce pays. Avec le soutien des Sénégalais, il mènera loin le pays », a-t-il dit à Mbacké. Selon lui, la rupture tant chantée doit commencer d’abord par les dirigeants qui doivent donner l’exemple à travers une gestion transparente des deniers du pays. Il dit penser aux nombreuses femmes qui accouchent dans des charrettes où des villages enclavés et sans électricité, « Je pense qu’il faut dépasser la période de dons d’argent et de riz, et nous atteler au travail, c’est la seule alternative pour faire émerger ce pays », a-t-il fait savoir. Le département de Mbacké n’est pas laissé en rade puisque l’autoroute (Diamniadio-Thiès-Touba) dont le projet est déjà ficelé, sera bénéfique pour toute la région. Il s’y ajoute la construction de 2 universités modernes. Le responsable politique s’en est pris au leader de Rewmi qu’il qualifie de « personnage politique déphasé » que les Sé-
négalais ont compris. Ajoutant que les actes posés et les propos tenus par le passé l’ont disqualifié. Pour ce qui est des libéraux, il recommande au président de la République d’aller jusqu’au bout concernant l’affaire Samuel Sarr. « Il faut considérer, dira-t-il, que M. Sarr qui fut plusieurs fois ministre dans ce pays, n’ignore pas le respect qu’on doit à l’institution qu’est le président de la République, notre pays doit rester dans la droiture ». Selon lui, c’est dans ce cadre qu’il faut comprendre les actions de la justice, comme la traque des biens mal acquis et le respect des institutions de la République. Omar Ndiaye « Angloma » demande aux Sénégalais de condamner toute action visant à affaiblir les positions du président de la République à travers des critiques non fondés. Evoquant le décès de l’étudiant Bassirou Faye, il a noté personne n’a souhaité cette perte puisque «C’est le Sénégal qui perd un valeureux fils, il faut prendre les mesures idoines pour éclaircir cette mort et rendre justice. Je regrette toutefois que le drame soit politisé», dit-il. Mamadou DIEYE
CLIMAT SOCIAL
Le Collectif des anciens parlementaires appelle à un apaisement Réunis dernièrement, les membres du collectif des anciens parlementaires se sont inclinés pieusement devant la mémoire de l’étudiant Bassirou Faye, principale victime des violences qui ont eu lieu dans le campus universitaire, et ont présenté leurs condoléances attristées à sa famille et à l’ensemble de la communauté universitaire. Les anciens parlementaires déplorent le climat de terreur et de violences récurrentes qui s’est incrusté dans l’espace universitaire, incompatible avec la quête du savoir qui est la vocation première de l’université. Le collectif condamne, sans réserve, les auteurs de cette violence quel que soit leur camp. Il salue l’esprit d’ouver-
ture et de responsabilité du chef de l’Etat, l’encourage pour son appel au dialogue et à la concertation dans la sérénité avec tous les acteurs en quête de solutions durables de sortie de crise pour l’intérêt national. Les anciens députés approuvent les mesures tendant à identifier et sanctionner les responsables de l’assassinat de l’étudiant Bassirou Faye. Ils appellent à sécuriser l’espace universitaire dans les formes les plus appropriées, en accord avec toutes les parties prenantes. Le collectif condamne énergiquement les tentatives de récupération politicienne de la crise universitaire. Oumar BA
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le rapport 2012 de la Cour des Comptes, remis, hier, au président de la République, fait état de « manquements » relatifs à la tenue de la comptabilité publique comme privé, notamment la comptabilité matière des collectivités locales. Il épingle aussi la Société africaine de raffinage pour non respect du Code des marchés publics. Il révèle enfin l’insuffisance de la subvention accordée par l’Etat au Coud proportionné au nombre d’étudiants.
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A CtuAlites
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
BAISSE DU NOMBRE DE PROFESSEURS DE RANG MAGISTRAL A L’UCAD ASSISES DE L’EDUCATION
L’Ong Ahdis pour l’adoption d’un statut de professeur émérite Depuis 3 ans, l’Université Cheikh Anta Diop enregistre, chaque année, en moyenne, 13 enseignants et chercheurs de rang magistral (Professeurs Titulaires et Directeurs de recherche) admissibles à la retraite. En 2012, 15 enseignants et chercheurs de rang magistral ont été admis à faire valoir leur droit à la retraite à l’Ucad. En 2013, ils étaient 8. Cette année, le tableau des enseignants et chercheurs de rang magistral admissibles à la retraite indique 17 partants, soit environ 43 % de l’effectif sur le départ, dont 15 depuis le 1er août 2014. Cette situation est jugée alarmante par l’Ong Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (Ahdis) qui a rendu public, hier, un communiqué de presse. L’année prochaine, ils seront au nombre de 16 à quitter le temple du savoir, soit 39 % du total des partants à la retraite, dont 12 dès le 1er août 2015. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, dont l’absence d’une relève automatique après le départ de l’assistance technique française dans les années 90 et celle d’une bonne planification des programmes de recrutement en lieu et place d’enrôlements sur une même période d’enseignants d’une même génération qui finissent par aller ensemble à la retraite. De même, l’Ong
évoque le temps que mettent beaucoup d’enseignants pour arriver au rang magistral (Professeur, Directeur de recherche, Maître de conférences et de Chargé de recherche), tenus qu’ils sont d’assurer l’encadrement des thèses et de faire paraître, chaque année, au moins une publication scientifique dans une revue reconnue. Sans oublier la faiblesse des moyens mis à la disposition de la recherche, notamment les pécules de voyage d’études à l’extérieur du Sénégal, tous les 2 ans, d’un montant d’un million de FCfa. Le départ à la retraite des enseignants et chercheurs de rang magistral hypothèque le succès d’une relève crédible, selon le texte de l’Ong. En guise de solution, Ahdis préconise l’adoption, par le Sénégal, d’un statut de Professeur Emérite, communément appelé « Emeritus », pour les professeurs de rang magistral. Ainsi,
à l’instar des grandes universités du monde, celles du Sénégal vont admettre le principe de ne plus laisser partir à la retraite leurs professeurs titulaires. En créant l’« Emeritus », le Sénégal permettra aux professeurs émérites de contribuer au rayonnement intellectuel de notre pays, avec davantage de publications scientifiques, des participations à des colloques, conférences et symposiums scientifiques, d’animer les Ecoles doctorales avec plus de crédibilité scientifique, et la recherche avec plus d’efficience. Cela participera également à la réduction des fuites de cerveaux, car nos universitaires à la retraite ou proches de la retraite offrent leurs services dans des universités étrangères, faute de bonnes perspectives pour leur avenir dans le pays. Mamadou Lamine DIATTA
GESTION INTEGREE DES ZONES COTIERES
Quatre villes de la Petite côte signent une charte d’intercommunalité Pour une meilleure gestion des déchets et une protection du littoral, 4 collectivités locales de Mbour ont signé une charte d’intercommunalité dans le cadre du Projet de gestion intégrée des zones côtières (Gizc). Les communes de Mbour, Ngaparou, Saly et Somone partagent une préoccupation : l’avancée de la mer. A cela viennent s’ajouter différents types d’agression comme l’occupation anarchiques, voire illégale du littoral, l’extraction du sable marin, l’accaparement des espaces littoraux, le dépôt d’ordures ménagères, avec comme corolaire la pollution de l’environnement littoral, etc. Pour faire face à ces défis, ces 4 localités, en attendant l’adhésion probable de la commune de Malicounda, ont décidé de travailler en synergie en mutualisant leurs moyens d’action. Pour ce faire, elles ont signé, à Saly, une charte d’intercommunalité qui a été élaborée dans le Projet de gestion intégrée des zones côtières mise en œuvre par la direction
de l’Environnement et des Etablissements classés et piloté par Enda et Wetland International. « Cette charte permet à ces collectivités locales d’avoir une vision partagée, une aspiration commune pour un littoral propre et sécurisé sur le plan physique, foncier et humain. En l’adoptant, elles ont décidé d’agir ensemble pour une gestion durable de la zone côtière en commençant par la problématique de la gestion des déchets solides et la lutte contre l’érosion côtière », a souligné Mamadou Dione, expert en décentralisation et en développement territorial. Pour le représentant du maire de Saly, la mise en place de l’Entente intercommunale de la Petite côte vient à son heure en ce sens que cette zone est en danger
du fait des agressions de toutes sortes. Dans la Petite côte, tout le monde s’accorde à dire que les risques sociaux et environnementaux vont se multiplier et seront exacerbés par les effets des changements climatiques, dont la plus grande manifestation demeure l’érosion côtière si rien n’est fait. Cependant, de l’avis du directeur d’Enda Energie, Secou Sarr, l’atténuation de ces risques doit relever d’une planification concertée et cohérente et faire appel à la participation de l’ensemble des acteurs pour une gouvernance inclusive des ressources du littoral. C’est ce qui justifie, selon lui, la mise en place de cette entente intercommunale. En marge de la cérémonie de signature, Enda Energie a offert à 7 comités de salubrité des quartiers côtiers de la commune de Mbour, Ngaparou, Saly et Somone du matériel de collecte de déchets solides. El. I. THIAM
FATICK
Les populations de Baboucar demandent un poste de santé Les populations du village de Baboucar (département de Fatick) réclament un poste de santé. Selon elles, le bâtiment abritant la case de santé construite par des Italiens remplit toutes les conditions d’un poste de santé. Une exposition photos sur la prévention du paludisme s’est tenue à Baboucar, dans le département de Fatick. Les populations ont saisi cette opportunité pour réclamer un poste de santé à la place de la case de santé du village. Initiée par l’Ong Vision mondiale, la cérémonie de vernissage a été présidée par le sous-préfet de
l’arrondissement de Fimela, Marcel MbayeThiaw. Le directeur de la communication de l’Ong Vision mondiale en Afrique de l’Ouest, Bruno Coll, présent à cette exposition, a souligné que le paludisme a disparu dans ce village. Car un travail de plaidoyer a été fait auprès des familles qui adoptent les programmes avec l’utilisation des
moustiquaires imprégnées. Selon le responsable de Vision mondiale dans la zone-centre (Fatick, Kaffrine et Diourbel), beaucoup d’efforts ont été faits dans le cadre des projets initiés. De plus, Diégane Ndiaye a signalé qu’à Baboucar, plusieurs domaines sont explorés, notamment l’éducation avec la case des tout-petits édifiée sur place, la construction du mur de clôture de l’école. Mais l’Ong agit beaucoup plus dans le Programme de renforcement nutritionnel. Oumar Ngatty BA
La refondation de l’école sénégalaise en perspective A trois jours de la tenue des Assises de l’éducation et de la formation, le ministre de l’Education nationale s’est exprimé à propos de cette rencontre qui, selon lui, devrait aboutir à la refondation du système éducatif sénégalais. Les Assises de l’éducation et de la formation, prévues du 28 au 30 de ce mois, auront pour principale finalité de refonder le système éducatif, selon le ministre de l’Education nationale. Serigne Mbaye Thiam est revenu, hier, sur le processus qui a conduit le Comité de pilotage à produire un rapport dont la teneur sera débattue lors de cette rencontre devant être présidée par le chef de l’Etat. « Les Assises doivent permettre à la communauté éducative, dans sa diversité et sa pluralité, et dans une démarche inclusive, d’être encore au chevet de l’éducation et de la formation, pour un diagnostic sans complaisance. Elles doivent ainsi favoriser les consensus sur les politiques et les stratégies de développement du secteur et créer les conditions d’une pacification de l’espace scolaire et universitaire de façon durable », a-t-il insisté. Cette rencontre devrait permettre de définir une stratégie globale de prise en charge de la politique d’éducation, mettre en place les conditions et modalités pour mieux pré-
venir et réguler les conflits qui affectent la stabilité et les performances du système éducatif. Le ministre est conscient qu’il risque d’y avoir quelques réticences, mais il se veut rassurant quant à la mise en œuvre des recommandations formulées par le Comité de pilotage. « Le document produit a pris en compte les questions de l’heure à travers une réflexion holistique et systémique qui n’a pas occulté les réalités locales tout en étant ouvert sur le monde. Maintenant, dans tout processus de réformes, il y a des perdants et des gagnants. Ce qui veut dire qu’il y aura forcément quelques réticences. Mais notre rôle en tant que gouvernant, c’est de faire en sorte d’appliquer ces réformes avec intelligence », a indiqué M. Thiam. Pour ce faire, il a opté « pour une autre pédagogie ». Laquelle consiste à mettre sur pied un dispositif de suivi qui permettra, de manière consensuelle et à un rythme accepté par tous les acteurs, de lancer cette réforme. Elhadji Ibrahima THIAM
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Une direction générale de la recherche sera créée en septembre Pour mieux prendre en compte les préoccupations de la recherche et des chercheurs, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé la création, au mois de septembre prochain, d’une direction générale de la recherche. Mary Teuw Niane a fait cette déclaration lors de l’ouverture des travaux de la journée scientifique du
cadre de concertation du système national de recherches agro-sylvopastorales. Il a précisé qu’après la Direction générale de l’enseignement supérieur (Dges) et d’autres directions, un projet de nomination d’un directeur général de la recherche suit son cours. Mamadou Aicha NDIAYE
FORET CLASSEE DE TOBOR
Signature d’un protocole d’accord de concession La direction des Eaux et Forêts a signé un protocole d’accord de concession de la gestion de la forêt classée de Tobor avec les communes de Niamone et Coubalan, à Bignona. Objectifs visés : permettre aux populations riveraines d’avoir des ressources forestières légales, à la forêt susmentionnée d’être mieux aménagée et plus riche, mais aussi contribuer à la lutte contre la pauvreté. Selon le chef de la division « Protection des forêts », le colonel Amsatou Niang, la mise en aménagement participatif de la forêt classée de Tobor, qui va résulter de ce protocole d’accord, permettra aux populations riveraines d’exploiter cette réserve selon un plan d’aménagement établi et de gestion. Pendant la durée du plan de gestion (12 ans), les populations locales pourront exploiter tous les produits forestiers, en fonction des normes qui se trouvent dans le plan d’aménagement. Les communes de Niamone et Coubalan parraineront les opérations d’aménagement participatif de la forêt classée de Tobor. A la base, des comités inter-villageois seront aux côtés des populations pour les aider à s’accorder sur la meilleure façon d’exploiter la ressource. Parce que des volumes d’exploitation sont prévus par type de produit et par an. Le colonel Niang a estimé qu’à la fin du plan de gestion (au bout de 12 ans), la forêt classée de Tobor sera bien aménagée, plus riche et les populations riveraines y auront tiré beaucoup de produits et autres biens. Il a ajouté que le plan d’aménagement participatif permettra de mettre un terme aux empiétements (occupations illégales non planifiées et non programmées) qui ont été constatés dans la forêt de Tobor. A l’en croire, c’est pour éviter ce genre de problèmes que l’Etat est en train de promouvoir l’aménagement participatif des forêts. Il faut signaler que le protocole d’accord de concession de la gestion de la forêt classée de Tobor, qui s’étend sur 4.572 hectares, a été signé par l’inspecteur régional des Eaux et Forêts, le commandant Djimanga Diédhiou, pour le service forestier, le maire de la commune de Niamone, Léopold Yancouba Coly, et son homologue de Coubalan, Abdoulaye Diédhiou. Moussa SADIO
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I Dees & R eflexions
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
UNIVERSITE SENEGALAISE
Et pourtant, les réformes sont nécessaires Par Docteur Moussa DIALLO *
Dès son accession à la magistrature suprême, le président Macky Sall, de concert avec ses partisans et les forces vives de la nation sénégalaise, s’est évertué à la mise en application de ses promesses électorales dont l’épine dorsale est et demeure les profondes réformes institutionnelles, morales et techniques que commande la marche de notre pays aux côtés de nations soucieuses de leur développement durable. Tous les secteurs de notre pays ont eu droit à ces balbutiements de changement de cap pour un Sénégal émergent. De toutes ces réformes, la plus courageuse est celle engagée dans le système éducatif qui démarre instamment ses assises et l’enseignement supérieur qui n’a pas attendu
pour comprendre que des mesures urgentes s’imposaient pour une université sénégalaise relookée et réorganisée, donc mise aux normes internationales. Pour être courageuse, cette réforme n’en est pas moins hardie et risquée, tant elle est engagée parmi une cible jeune et sensible à tous les vents sociopolitiques qui ne manquent pas d’influer sur l’accueil fait à ces réformes. Certes, des épisodes sombres et tristes ont émaillé les différentes phases de l’application des réformes universitaires. Les réformes, sur quelque objet qu’elles dussent porter, devaient être menées à terme. Celles universitaires étaient attendues, chaque sénégalais rêvant d’une université performante et pourvoyeuse de ressources humaines de qualité et en quantité.
Pour ce faire, le choix des hommes, la remise en ordre du campus pédagogique et social, le nettoyage des différents fichiers des cités, bref la mise sur orbite du système Lmd (Licence Master Doctorat) arrivait à sa phase de maturité. Près d’une quinzaine d’années après la grande réforme des années 1990 qui a eu l’heur de nettoyer le campus social de son passif d’étudiants déconnectés du milieu social sénégalais, il fallait aller plus profondément dans le redressement de l’enseignement supérieur en attaquant frontalement le volet pédagogique. Personne n’a jamais voulu toucher à cette plaie béante de peur d’être éclaboussé par les émanations de sa putréfaction avancée. Il n’y a pas acte plus légitime pour un étudiant que de réclamer son
dû, la bourse, base de son existence en tant que pensionnaire d’un campus social. Il n’y a pas plus légal que de manifester son courroux après dix mois de vaine réclamation d’une ressource sans laquelle il est quasi impossible de suivre les enseignements. Enfin, « le front » comme on l’appelle ici, a été le seul lieu légal d’expression de ce courroux. En face de cette ligne de légitimité à toute épreuve, il y a la bonne foi des autorités qui pensent bien faire et agir en y allant pas à pas dans l’audit, le contrôle, le nettoyage et la remise sur les rails d’un système parfait. C’est dans ces interstices d’impatience justifiée et des lenteurs innocentes et souvent piégées du bienfaisant que s’incruste le mal. Des gens sont aux aguets de la moindre faille. Ils ne lésineront sur aucun moyen pour envoyer à une
retraite anticipée le Président et son équipe. Aujourd’hui, c’est l’université qui leur est offerte comme cheval de bataille. Le symbole n’est pas exagéré. Demain ils en trouveront un autre, ainsi de suite, jusqu’à ce que, le bruit aidant, les citoyens se lassent de ce qu’ils ne savent pas ce que c’est, et décident de trouver un autre Président. Tout compte fait, le moins sérieux des leaders politiques est, celui qui, devant l’histoire, diffère ces réformes d’une pertinence frappante pour les récupérer plus tard sur le terrain des confrontations politiciennes. * Agent à la Division de la Radio Télévision Scolaire (DRTS) Ministère de l’Education nationale. moussadiallosn@yahoo.fr
La contrefaçon : entrave et péril pour l’Afrique Par Gaspard LEROUx *
Du 4 au 6 août dernier, près d’une cinquantaine de chefs d’État aAfricains ont été conviés par Barack Obama à un sommet États-Unis - Afrique. Outre les questions de partenariats économiques et l’inquiétude autour du virus Ebola, la problématique de la sécurité dans le Sahel était aussi une préoccupation du sommet, notamment en raison des récentes exactions commises par le groupe terroriste Boko Haram au Nigéria. Or, la question du terrorisme en Afrique de l’ouest soulève une autre question non moins délicate : celle de la contrefaçon. Le marché des produits contrefaits est en effet une source de financement croissante pour les groupes criminels organisés, notamment les groupes terroristes. Aujourd’hui, la contrefaçon représente plus de 2.000 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le monde : c’est plus que les business de
la drogue et de la prostitution réunis. Le fait est que, depuis le début des années 1980, le marché des produits contrefaits ne cesse de croître, tirant profit de la révolution des transports et de la mondialisation des échanges. Les produits contrefaits font désormais l’objet d’un véritable marché, et les contrefacteurs s’organisent en réseaux internationaux très sophistiqués (intermédiaires multiples, sociétésécrans, etc.) Il est urgent d’organiser le combat contre la contrefaçon en Afrique, car ce marché de l’ombre devance souvent la production des marchés officiels (dans les filières copiées) et possède de multiples ramifications : non seulement il est susceptible de financer l’activité des groupes criminels, notamment terroristes, mais il gangrène sévèrement le développement des firmes installées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. Le marché des produits contrefaits est un ‘’cancer so-
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN
DIRECTION DU TRAITEMENT AUTOMATIQUE DE L'INFORMATION
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE 1. Références de publication : Avis d’appel d’offres ouvert N° 00446MEF/DTAI/BF du 06 juin 2014
ciétal’’ pour l’Afrique, comme le dit Jean-Michel Lavoizard (Dg d’Aris-Intelligence.) Il entrave en effet sérieusement la liberté économique, et donc le développement des sociétés. Pour cause, en tant qu’il n’est soumis à aucune réglementation et aucune taxation, ce marché est une source évidente de concurrence déloyale pour les entreprises. Il viole également leur droit de propriété intellectuelle, faisant fi des brevets industriels. Il affaiblit donc l’activité des entreprises légales et obstrue la création d’emplois. En Côte d’Ivoire, on estime que ce sont, chaque année, 8.500 emplois, rien que dans le secteur du pagne, qui ne sont pas créés à cause de la contrefaçon, et que cette dernière coûte 30 milliards de FCfa/an au pays (l’équivalent de 50 millions d’euros.) L’existence des entreprises installées en Côte d’Ivoire s’en retrouve menacée. En corollaire, la contrefaçon représente un manque à gagner net pour les États africains : les produits contrefaits étant en majorité écoulés dans le commerce informel, ils ne sont pas taxés et réduisent donc l’assiette fiscale. Par ailleurs, le marché de la contrefaçon est également destructeur en cela qu’il fait encourir des risques certains pour la santé des consommateurs. En effet, les produits contrefaits ne respectent aucune norme de sécurité. Selon le Pdg d’Uniwax, Jean-Louis Menudier, les médicaments contrefaits tuent ainsi 700.000 personnes chaque
année dans le monde (tandis qu’ils rapportent 55 milliards d’euros aux gens qui les produisent…) Or, en Côte d’Ivoire, on estime que 30% des médicaments sont contrefaits. Mais audelà des médicaments, ce sont bel et bien tous les produits contrefaits qui sont nocifs : dentifrice acide qui brûle la peau, jouets inflammables, rhum frelaté, toxicité des produits cosmétiques nigérians, encre corrosive des pagnes chinois, fausses poches de sang … Les dégâts sanitaires causés par la contrefaçon sont multiples et régulièrement mortels. Endiguer la contrefaçon est donc, plus que jamais, une nécessité. Or, il semble que les États africains n’aient pas encore pris la mesure du phénomène. En Côte d’Ivoire, par exemple, le service des douanes dédié à repérer les marchandises contrefaites ne dispose pour l’instant que d’un seul véhicule 4x4 pour couvrir tout le territoire national. L’insuffisance des moyens de lutte contre la contrefaçon est flagrante. En cause : le gouvernement ivoirien a préféré mieux doter les services des douanes chargés de la fiscalité, car il estime que ces derniers sont plus à même de lui fournir une rentrée fiscale. Mais l’État ne doit pas se leurrer : la contrefaçon représente un manque à gagner certain pour ses caisses, et il gagnerait à mieux l’endiguer. La faiblesse de volonté politique oblige les entreprises, alors que cela n’est pas leur tâche première, à lutter
CONSERVATION DE LA PROPRIETE ET DES DROITS FONCIERS 2. Date de publication : 12 juin 2014
BUREAU DE DIOURBEL
3. Dénomination : Passation des Marchés de clientèle pour la fourniture et l'installation de logiciels IBM 4. Nombre d'offres reçues et Identité des candidats: Lot unique : UN (1) CFAO TECHNOLOGIES 5. Date d'attribution provisoire du marché : 6 août 2014 6. Nom et adresse des attributaires provisoires: Lot unique : CFAO TECHNOLOGIES 103, Sotrac Mermoz B.P. 4218 - Dakar, pour un montant de 525.119.517 F CFA TTC; 7. Délai d'exécution : 45 jours après notification.
AVIS DE BORNAGE Le mercredi 27 août 2014 à 10 heures 00 du matin, il sera procédé au bornage contradictoire d'un immeuble situé à Touba Bago dans la commune de Touba, consistant en un terrain du Domaine national d'une contenance de 30 hectares et borné à gauche par la RN3 entre la commune de Mbacké et le village de Affé et des autres par des terrains non immatriculés. Dont l'immatriculation a été demandée par le Chef de Bureau des Domaines de Diourbel, agissant au nom et pour le compte de l'Etat du Sénégal suivant réquisition du 18 avril 2014 n° 122.
La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur de la DTAI, en vertu de l'article 88 dudit code, puis d'un recours au Comité de Règlement des Différends de l'ARMP en matière de passation des marchés publics conformément à l'article 89 dudit code.
Toutes personnes intéressées sont invitées à y assister ou à s'y faire représenter par un mandataire nanti d'un pouvoir régulier.
Le Directeur du Traitement Automatique de l'Information
Le Conservateur de la Propriété foncière
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elles-mêmes contre les contrefacteurs afin de s’en protéger: Unilever a ainsi créé, de sa propre initiative et en son propre sein, une commission de lutte contre la contrefaçon en 2006. Des initiatives de coopération entre entreprises pour lutter contre ce fléau ont également vu le jour : une coalition anti-contrefaçon, piraterie et fraude a ainsi été créée en 2013 sous l’impulsion du think tank ivoirien « Audace Institut Afrique ». Enfin, les sociétés étrangères qui souhaitent s’implanter en Afrique ont de plus en plus recours aux entreprises d’intelligence économique pour estimer l’ampleur de la contrefaçon dans tel ou tel pays. Mais ces initiatives privées doivent être assidument accompagnées par le déploiement des structures étatiques, car c’est bien à l’État qu’échoie le devoir de faire respecter les droits de propriété. L’État ivoirien semble s’être réveillé en novembre 2013, en créant un nouveau cadre juridique régissant la propriété intellectuelle qui met en place un Comité national de lutte contre la contrefaçon. Mais, d’une part, ce comité semble encore loin d’être opérationnel, d’autre part, l’État ferait mieux de commencer par mieux équiper ses agents de la douane chargés de la lutte contre la contrefaçon. Notons que la corruption et le système judiciaire défaillant sont des freins à la lutte. D’autant que des hauts dirigeants sont souvent impliqués dans les trafics. ‘’ Les Hommes marchent presque toujours dans les voies frayées par d’autres, et procèdent dans leurs actes par imitation.’’ Ainsi Machiavel déplorait, dès 1513, dans « Le Prince », l’appauvrissement intellectuel et stratégique engendré par l’imitation. A l’heure actuelle, cette même problématique perdure sous la forme de la contrefaçon. Et l’arrivée prochaine des nouvelles imprimantes 3D sur le continent africain risque de considérablement aggraver la situation. C’est pourquoi il est nécessaire que les gouvernements africains mettent en place une lutte régionale et œuvrent sérieusement à une amélioration de l’environnement des affaires, ce qui évitera la fuite des entrepreneurs africains vers des réseaux illicites. Mais cela paraît bien difficile à court terme et, dans l’immédiat, les entreprises d’intelligence stratégique spécialistes de l’investigation sont les seules solutions efficaces offertes. * Sciences-po Lille. Article publié en collaboration avec Libre Afrique
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DR THERESE AYA ND’DRI-YOMAN, CANDIDATE AU POSTE DE DIRECTEUR REGIONAL DE L’OMS POUR L’AFRIQUE
« L’amélioration du financement de la santé sera un de mes axes prioritaires » L’ancien ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida de la Côte d’Ivoire, Dr Thérèse Aya N’dri-Yoman, est candidate au poste de directeur régional de l’Oms pour l’Afrique. Au regard de son parcours académique et de son expérience professionnelle, elle pense avoir un avantage comparatif par rapport aux autres concurrents. Dans cet entretien, le Conseiller spécial du président de la République de la Côte d’Ivoire prend l’engagement de rendre effectif le slogan « la santé est une priorité », de lutter, de manière énergique, contre la mortalité maternelle, les maladies tropicales négligées, etc.
éviter. Tout le monde doit connaître les aliments dont l’abus expose aux maladies comme le diabétique, l’hypertension artérielle, etc. Nous allons développer des activités à haut impact.
Propos recueillis par Idrissa SANE
Vous êtes candidate au poste de directeur régional de l’Oms pour l’Afrique. Quels sont vos arguments ? J’ai décidé de me présenter au poste de directeur régional de l’Oms pour l’Afrique, parce que je pense avoir un certain nombre d’acquis. J’ai une expérience et une compétence. J’ai une carrière hospitalouniversitaire qui a débuté depuis 1984. Et j’ai occupé aussi de hautes fonctions qui m’ont permis d’acquérir des expériences pour poser des actes en Côte d’Ivoire. Mais au-delà, ma candidature est motivée par le fait que malgré les investissements de nos Etats et des partenaires, les indicateurs sont encore faibles et la santé des Africains reste préoccupante. J’ai acquis aussi une compétence régionale, sous-régionale et internationale me permettant de pouvoir diriger la région sanitaire de l’Oms pour l’Afrique. Qu’est-ce que vous attendez du Sénégal par rapport à votre candidature ? Vous savez que c’est une élection de haut niveau. Dans la région de l’Afrique, nous avons 47 pays. Ce sont les ministres de la Santé qui sont les électeurs. C’est dans ce cadre que nous faisons un lobbying pour présenter notre profil, notre vision à tous ces ministres et à tous ces chefs d’Etat, pour qu’au moment des élections, les ministres de la Santé portent leur choix sur nous. J’ai rencontré le ministre de la Santé du Sénégal pour lui demander son soutien. En plus de votre ambition de faire évoluer les indicateurs, comptez-vous investir d’autres champs ? Oui ! L’amélioration des indicateurs, ce sont des résultats. Mais pour les atteindre, il faut poser des actes. Mes actions prioritaires, c’est le renforcement du système de santé en se basant sur les soins de santé primaires. Depuis 1978, on a défini des activités prioritaires par niveau sanitaire (primaire, secondaire et tertiaire). Et, nous devons les mettre en application. Il faudrait, à chaque étape de la pyramide, que les malades soient pris en charge de façon correcte. Nous demandons une prise en charge intégrée. Il ne faudrait pas envoyer un malade faire tel examen ou telle consultation pendant 4 jours dans tel ou tel hôpital. Il faudrait que lorsqu’on ait un malade que tout soit centré sur ce dernier. Lorsque le patient arrive et que l’on identifie ses problèmes, il faut qu’on le prenne en charge rapidement. Une nouvelle référence doit être basée sur une nécessité. Quand est-il du financement du système ? L’amélioration du financement est une priorité. Nous devons entre-
prendre des plaidoyers auprès des chefs d’Etat pour que les montants conséquents soient mis à la disposition de la santé et surtout pour que l’on atteigne le taux de 15 % dans les budgets nationaux. C’est un engagement qu’ils avaient pris à Abuja. Mais nous devons montrer, de façon claire, comment les fonds seront utilisés. Pour cela, il est nécessaire d’avoir des programmes concrets. Quelle est la place que vous allez accorder à la lutte contre certaines maladies fréquentes en Afrique ? L’autre axe, c’est l’accélération de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Oms). L’échéance, c’est en 2015. La plupart des pays africains ne pourront pas les atteindre. Nous devons accélérer l’atteinte de ces objectifs en post2015. Je vais aussi mettre l’accent sur la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Elle reste un fléau en Afrique. Ce n’est pas normal que les femmes continuent à mourir en donnant la vie. Les hommes, les femmes, tout le système de santé, doivent œuvrer à ce que la mortalité maternelle et infantile baisse. Il y a aussi la lutte contre les maladies chroniques. Aujourd’hui, nous avons Ebola. Mais, il y a les maladies tropicales négligées, les maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle qui sont en train d’émerger. Mais tout cela est sous-tendu par la valorisation des ressources humaines. Nous ne pouvons pas améliorer les indicateurs sans les ressources humaines, et si ces dernières ne sont pas motivées. Je pense qu’ensemble, avec tous les partenaires, les ministres de la Santé, nous trouverons un système de motivation qui va pousser les agents à s’investir à fond dans l’action sanitaire. Il faudrait qu’on s’appuie sur toutes les compétences des 47 Etats membres, parce que chaque pays en a. Il faut un partenariat, parce qu’il y a des maladies comme le paludisme qui ne nécessitent pas seulement un traitement ou de la prévention, mais aussi l’assainissement du milieu. Donc, ce n’est pas uniquement le ministère de la Santé qui est concerné. Nous devons développer la multisectorialité. Les besoins des couches vulnérables concernant l’accès aux soins seront-ils pris en charge ? Il y a un principe à défendre. En effet, la philosophie qui sous-tend ma candidature, c’est de faire de la « priorité santé » une réalité, car souvent, dans les slogans, on dit que la santé est une priorité. Toutefois, on ne met pas suffisamment de moyens pour que cette santé devienne une priorité. Pour cela, il
nous faut des ressources financières. Il y a des Etats qui ont formé suffisamment de ressources humaines, mais elles sont mal réparties. Dans la plupart des cas, le personnel de santé est concentré dans la capitale et dans les centres urbains, au détriment des zones rurales. Je le dis, il faut des approches courageuses. Nous devons changer. Les agents de santé doivent être affectés dans les zones où il y a un besoin. Il nous faut
du personnel dans les zones dites « déserts sanitaires ». Je vais mettre l’accent pour qu’il y ait une bonne répartition du personnel de santé. Pour cela, on doit motiver ceux qui acceptent de servir dans « les déserts sanitaires ». De plus, il faut l’application des principes de santé primaire et la prévention. Nous ne devons pas attendre que les personnes tombent malades. Il faut promouvoir les comportements à risque à
Est-ce que la lutte transfrontalière contre des maladies sera un axe de votre de votre agenda ? Je parle de décisions courageuses. Lorsque des épidémies comme Ebola surviennent, il faut se référer au règlement international qui a prévu des mesures. Il y a, entre autres, l’isolement de la zone affectée et la limitation des mouvements des personnes. Si cela est respecté, la transmission interhumaine sera réduite. Mais si vous n’appliquiez pas les premières mesures, lorsque l’épidémie se déclare et que les populations ont la facilité de se mouvoir, elles vont essaimer la maladie à partir de la zone et aussi dans les autres régions du pays. Les Africains ont une facilité dans la mobilité. D’un pays, on passe facilement les frontières. Il nous faut une rigueur dans le contrôle sanitaire au niveau des frontières. Je m’emploierais à ce que le règlement sanitaire soit appliqué sans frustrer un Etat. C’est une question de sécurité sanitaire. Lorsque nous étions à Accra, j’ai parlé de sécurité sanitaire sous-régionale et régionale. Aujourd’hui, la lutte contre le virus Ebola a dépassé le cadre africain.
Direction Générale des Ressources Humaines et de la Formation Direction de la Gestion des Ressources Humaines
Avis de consultation pour la sélection d’un cabinet chargé du recrutement du Directeur du Fonds de Garantie des Dépôts dans l’UMOA
Le Fonds de Garantie des Dépôts dans l'UMOA (FGD-UMOA) est une institution communautaire, à caractère économique et financier, dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Il a notamment pour objectifs de protéger les petits déposants contre la perte de leur épargne en cas de cessation de paiements d'un établissement de crédit ou d'un système financier décentralisé (SFD) adhérent, de participer à la préservation de la stabilité des secteurs bancaire et de la microfinance dans l'Union et de contribuer à la promotion de la culture financière dans les Etats membres de l'UMOA. En vue de pourvoir le poste de Directeur du Fonds, il est fait appel à l'assistance d'un cabinet de recrutement. Les termes de référence relatifs audit recrutement ainsi que la fiche de fonction y afférente sont disponibles sur le site internet de la BCEAO, à l'adresse suivante: www.bceao.int. Les cabinets intéressés par cette consultation devront faire parvenir leurs soumissions au Siège de la BCEAO à Dakar, à l'adresse suivante : BCEAO SIEGE - Direction de la Gestion des Ressources Humaines (DGRH) Avenue Abdoulaye FADIGA BP 3108 Dakar Tél: (221) 33 839 05 00 - Fax: (221) 33 823 93 35 La date limite de dépôt des offres est fixée au mercredi 10 septembre 2014 à 16 heures GMT. 26 AOÛT 2014
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EN VISITE DANS LES STRUCTURES DE SON DEPARTEMENT
Oumar Gueye pour la formation des jeunes dans les domaines du secteur maritime nale, pour en faire bénéficier d’autres pays. L’offre est supérieure à la demande », a-t-il souligné. Outre cela, les travailleurs du secteur maritime ont saisi l’opportunité de la rencontre, pour attirer l’attention du ministre, sur les nombreux manquements auxquels ils sont confrontés. Un listing qui met en avant l’ensemble des préoccupations des acteurs du secteur maritime et les difficultés y affairant. Ils ont ainsi insisté sur la nécessité de mettre en place un dispositif à même de faire face aux nombreux défis liés à la sécurité des ports, en conformité avec les conventions internationales. Aussi, ils ont fait état du suivi et évaluation des infrastructures portuaires. L’amélioration de l’accès au port doit, selon eux, être revue. Ils appellent à la modernisation de la plateforme portuaire, la réduction du déversement des matières polluantes, le développement de moyens d’intervention en mer et la valorisation de l’espace maritime portuaire. «Les imperfections sont davantage accrus par l’absence de moyens nautiques, du recouvrement de redevances sur le droit de trafic, de l’unicité de l’Autorité maritime en une structure compétente, pouvant délibérer sur l’ensemble des questions, ayant trait au secteur», a souligné Massamba Guèye, directeur de la sureté maritime. Dans son exposé, le directeur de la sureté maritime a mis en exergue la nécessité d’améliorer le trafic maritime, la réduction des déversements volon-
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a effectué hier une série de visites dans les structures relevant de son département. Cette prise de contact lui a permis de constater les manquements et les besoins des services rattachés à son ministère.
Le ministre Oumar Guèye suivant les explications de ses collaborateurs.
La visite du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, était, hier, l’occasion, pour l’autorité, de voir avec les spécialistes du domaine maritime, dans quelles mesures procéder à l’amélioration des conditions de travail. Le ministre qui a fini de constater un manque de personnel qualifié, a insisté sur la nécessité de former des jeunes
dans les domaines du secteur maritime, en vue de prendre la relève. Le ministre se dit disposé, à cet égard, à accompagner une telle initiative. « Sur 100 étudiants formés, les 35 seront, à coup sûr, insérés ici au Sénégal. Le reste n’aura pas de difficultés à trouver du travail, dans la sous-région. Nous pourrions, dès lors, vendre notre expertise natio-
taires de matières polluantes et dangereuses, l’amélioration de la sûreté maritime, des navires et des installations portuaires. Il a également souhaité le développement de moyens d’intervention en mer et la réduction des risques entre les différentes utilisations du plan d’eau. Sur tous ces aspects, Oumar Gueye a promis que le gouvernement « mettra des dispositifs capables de propulser le Sénégal dans un statut qui répond à l’ensemble des normes
maritimes, tel qu’édictées par les normes internationales ». Le ministre rappelle tout de même que malgré les efforts qu’il faudra fournir, le port de Dakar est classé parmi les meilleurs et les plus sécurisés de la sous-région. Cette visite a conduit le ministre à l’Ecole nationale de formation maritime (Enfm), à la Direction des pêches maritimes (Dpm), et à l'Agence nationale des affaires maritimes (Anam). Oumar BA
UNION DES COOPERATIVES AGRICOLES DU SENEGAL
Un programme de 501 milliards de FCfa pour financer l’agriculture Bio L’Union nationale des coopératives agricoles du Sénégal (Uncas) s’engage à restructurer et de redynamiser les coopératives agricoles. Pour ce faire, l’Uncas dispose, aujourd’hui, d’un programme d’un montant de 501 milliards de FCfa sur 5 ans (2014-2018) pour financer 1.000 entreprises de coopératives agricoles intégrées-Bio à raison de 300 millions de FCfa par entreprise.
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi
************ PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ******************* Secrétariat Général ************************
AGENCE DE GESTION DU PATRIMOINE DE L’ETAT
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Dénomination du marché : AO N° AGPBE/05/2014 ACQUISITION VEHICULES POUR L’AGPBE • LOT 1 : 02 BERLINES UTILITAIRES • LOT 2 : 03 VEHICULES 4X4 Identification du marché : N° 05/2014 Référence de la publication : QUOTIDIEN LESOLEIL DU VENDREDI 16 MAI 2014 Montant de l’offre retenue : • Lot 1 : CFAO MOTORS SENEGAL 23.856.000 F.FCA TTC • Lot 2 : LA SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE 98.000.000 F.FCA TTC Le marché est attribué pour un montant de : N°
Nom de l’Entreprise retenue
Montant F.CFA TTC
Lot 1 : CFAO MOTORS SENEGAL
23.856.000 F.FCA TTC
Lot 2 : LA SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE
98.000.000 F.FCA TTC
Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 03 Nom et Adresse de l’attributaire définitive : Lot 1 : CFAO MOTORS SENEGAL DAKAR SENEGAL Lot 2 : LA SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE DAKAR SENEGAL Délai d’exécution : le délai d’exécution est de 01 mois La publication du présent avis est effectué en application de l’article 81, alinéa 3 du décret 2011 – 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics Le Directeur Général 26 08 2014
Cette démarche de l’Uncas a été saluée par le secrétaire d’Etat chargé de l’Accompagnement et de la Mutualisation des Organisations paysannes, Moustapha Lô Diatta, lors d’un forum de l’Uncas sur la structuration et la redynamisation des coopératives agricoles tenu, hier, à l’ex-conseil régional de Fatick. En ouvrant les travaux, M. Diatta a indiqué que cette démarche épouse la vision du président de la République, Macky Sall, traduite par l’Axe 1 du Plan Sénégal émergent (Pse), d’une agriculture et d’une économie rurale modernes, moteurs de la croissance, pourvoyeuses d’emplois, assurant des revenus conséquents aux ruraux et contribuant, de façon significative, au renforcement de la sécurité alimentaire du Sénégal. M. Diatta a également rappelé que parmi les 27 projets majeurs du Pse, les 4 premiers concernent l’agriculture à savoir la mise en place de 100 à 150 projets d’agrégation ciblés sur les filières à haute valeur ajoutée et l’élevage, le développement de 3 corridors céréaliers, la mise en place de 150 à 200 microprojets de soutien de l’agriculture familiale et la restructuration de la filière arachidière. Moustapha Lô Diatta a dit que l’une de ses missions spécifiques, c’est d’accompagner toutes les organisations paysannes dans leur quête de plus d’autonomie et de professionnalisme. Le directeur de l’Uncas, Boubacar Cissé, a souligné l’ambition du
mouvement coopératif agricole qui veut se repositionner sur l’échiquier national et de revisiter son «membership», en le consolidant et en s’ouvrant davantage aux jeunes et aux femmes pour que l’ensemble des programmes concoctés soit portés à un «membership» renouvelé, qualifié qui leur permet de relever les défis. Selon lui, l’Uncas compte 850.000 membres. « Il nous faut requalifier nos membres et porter un programme très important et très ambitieux à la dimension de leurs organisations », a-t-il dit. M. Cissé a aussi fait savoir que le mouvement a élaboré un programme Ecai-Bio (entreprises coopératives agricoles intégrées-Bio). « Nous aurons, au sein de ces nouvelles organisations, des membres avertis informés et responsables et qui comprennent qu’ils ont entre leurs mains, à travers l’entreprise coopérative, un instrument pour leur autopromotion, l’autosatisfaction de leurs besoins, mais aussi pour satisfaire des marchés intérieurs et extérieurs », a soutenu Boubacar Cissé. Ces entreprises exclusivement Bio, seront financées à travers un programme de l’Uncas d’un coût de 501 milliards de FCfa étalé sur 5 ans (2014-2018). Ce programme va permettre de financer 1.000 entreprises coopératives agricoles intégrées-Bio à raison de 300 millions de FCfa par entreprise. Les domaines ciblés sont, entre autres, le maraîchage, l’arboriculture fruitière, l’élevage. Oumar Ngatty BA
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OPERATION TABASKI 2014
Les assurances de l’Etat pour un approvisionnement correct du marché Eleveurs et transporteurs se sont réunis, hier, à la Chambre de commerce de Dakar pour discuter de l’état des préparations de l’acheminement du bétail dans les régions et les pays voisins. Présidant cette rencontre, le ministre de l’élevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a rassuré les deux parties sur les conditions de transport et de sécurité dans les points de vente. D’après le ministre de l’élevage, toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement pour que l’opération de tabaski 2014 se déroule dans les meilleures conditions. Elle s’exprimait, hier, lors d’une rencontre d’échanges entre les éleveurs et les acteurs des transports. A l’en croire, la gendarmerie et la police ont décidé d'effectuer des actions conjointes devant permettre de mieux surveiller et de sécuriser le cheptel qui sera convoyé vers les localités du pays. « Les forces de l'ordre ont reçu la lettre circulaire du Premier ministre qui indique toutes les facilités qui sont offertes aux transporteurs et aux éleveurs pour leur permettre d'arriver sur les marchés
sénégalais avec suffisamment de moutons », a rappelé le ministre. Toutefois, elle reconnaît l’existence de difficultés liées aux lenteurs sur les contrôles aux frontières et même sur les axes de convoyage. Le ministre de l’Elevage a soutenu avoir informé autant les forces de l'ordre que les agents de l'élevage sur la nécessité d’effectuer les opérations de vérification avec célérité sur les routes. S’agissant des camions qui quittent le nord du pays pour aller vers le sud, en accord avec les autorités gambiennes, des facilitations ont été obtenues dans la traversée de ces véhicules par le ferry. Mme Aminata Mbengue Ndiaye a également
promis de poursuivre les tournées à l'intérieur du pays afin de mieux suivre l'évolution de la situation. De son côté, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), Amadou Lamine Niang, a émis le souhait de voir les deux parties,
Hausse des dépenses alimentaires en fin juin Les résultats de l’Enquête de perception de la conjoncture par les ménages de la Dpee font ressortir, au deuxième trimestre 2014, une hausse des dépenses alimentaires pour la plupart des ménages interrogés (65,4%). Les dépenses d’électricité, 35,8% des familles ont noté une hausse entre leurs deux dernières factures. En revanche, souligne la Dpee, les dépenses de santé, de scolarité et de transport sont restées stables pour respectivement 55,9%, 74,8% et 47,4% des ménages. Sur le plan social, l’enquête de conjoncture, au titre du deuxième trimestre 2014, révèle que l’eau potable et l’électricité sont, respectivement, accessibles à 91,5% et 95,2% d’entre eux. Cependant, seulement 27,2% des ménages enquêtés
ont accès au service d’assainissement. Le taux moyen de scolarisation des enfants de plus de 6 ans s’établit à 88,5% à Dakar. Il atteint 92,9% dans les familles moyennes contre 86,7% dans les grandes familles. S’agissant des ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui travaillent, leur proportion reste faible, autour de 2,1% (2,9% pour les grandes familles contre 2,6% dans les familles moyennes). En outre, 11% des grandes familles comptent des enfants confiés à des tiers contre 6,8% pour les familles moyennes. La majeure partie des familles enquêtées (69,8%) assurent 3 repas par jour contre 29,8% qui n’en prennent que 2. A. DIAW
éleveurs et transporteurs, trouver, de manière consensuelle, des solutions efficaces à la problématique du transport interne et international. « Ces discussions vont permettre de limiter, dans des proportions raisonnables, l'impact du facteur transport sur le prix final du mouton », a soutenu M. Niang. Il a invité l'ensemble des acteurs concernés à échanger pour mettre en place un mécanisme qui permettra de sauvegarder les intérêts de chacune des parties, mais aussi de rendre le mouton de Tabaski disponible et accessible à tous les consommateurs. Le président de la Cciad a également exhorté transporteurs et éleveurs à poursuivre la concertation afin d'aboutir à un système devant permettre d'évaluer, de manière durable, le coût des transports du bétail à partir de paramètres techniques établis avec l'aide d'experts des départements ministériels concernés et du secteur privé. Il a aussi souhaité que le transport et la commer-
cialisation du bétail puissent se dérouler dans les conditions d'hygiène et de sécurité optimales. Gora Khouma, secrétaire général des transporteurs routiers du Sénégal, il a déploré le non respect, par les forces de sécurité, des mesures prises lors des réunions interministérielles sur l’opération de tabaski. Ces accords, dit-il, ne sont pas toujours appliquées sur la route par les gendarmes et les policiers. « Les transporteurs continuent de payer de l’argent en cours de route lors de l’acheminement du bétail », a-t-il regretté. Pour le président du Conseil national des maisons des éleveurs, Ismäel Sow, les transporteurs ont un grand rôle à jouer dans les préparatifs de la tabaski. Il estime que chaque partie doit voir l’intérêt général de la population. Aussi, il a invité les chauffeurs à jouer leur partition pour la réussite de l’opération tabaski de cette année. Abdou DIAW
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Direction de l’Administration générale et de l’Equipement
AVIS D’APPEL PUBLIC à MANIFESTATION D’INTéRêT Etudes techniques et de viabilisation de la Cité du Savoir sise au pôle urbain de Diamniadio. N° 01/2014 1. Le présent appel public à manifestation d’intérêt fait suite à l’Avis général de Passation des Marchés paru dans le quotidien « L’AS » n°2470 du mardi 17 décembre 2013. 2. Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a obtenu du budget consolidé d’investissement des crédits, afin de financer le Projet de la réalisation de la Cité du Savoir, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché de prestations intellectuelles intitulé « Etudes techniques et de viabilisation de la Cité du Savoir sise au pôle urbain de Diamniadio ». 3. Les services comprennent une phase 1 et une phase 2 qui sont ainsi organisées : La phase 1 : « Etudes d’avant projet » Le consultant devra identifier le programme d’aménagement mis à sa disposition par l’architecte du projet (infrastructures, équipements, logements). Puis sur la base des attentes et des contraintes du projet, proposer des études complémentaires éventuelles et de ses propres études, établira une note indiquant l’ordre de grandeur financier de l’investissement à entreprendre. La mission 1 couvrira les études de viabilisation de sites de la zone dont il a la charge de manière sommaire et sera organisée en sous missions M1.1 (études topographique), M1.2 (études géotechniques), M1.3(études d’avant projet) et M1.4 (établissement DAO).
La phase 2 : « Suivi et Contrôle des travaux » Cette phase (mission 2) couvrira le contrôle et le suivi des travaux concernant les lots suivants : - Terrassements généraux - Voirie - Adduction d’eau potable - Drainage des eaux pluviales - Assainissement - Electricité - Fondations des bâtiments Le Consultant proposera un taux mensuel pour le suivi détaillé des travaux. 4. Les candidats intéressés sont invités à manifester leur intérêt pour la prestation des services décrits ci-dessus en fournissant les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (la nature des activités du candidat et le nombre d’années d’expérience, les qualifications du candidat dans le domaine des prestations et notamment références concernant l’exécution de marchés analogues, l’organisation technique et managériale du cabinet, les qualifications générales et le nombre de personnels professionnels et toutes autres informations jugées pertinentes). Il est demandé aux candidats de fournir ces informations en ne dépassant pas [insérer un nombre de pages de 5 à 15] environ. Les candidats peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives.
5. Une liste des candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par l’Autorité contractante ; ces candidats présélectionnés seront ensuite invités à présenter leurs propositions techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode : la méthode qualité / coût / Délai , avec combinaison des notes techniques , financières pondérées et Délai d’exécution. 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations tous les jours ouvrables de 9h30 à 16h30 auprès de la Direction des Affaires Générales et de l’Equipement du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) sise au Building Administratif, 5éme étage, aile droite. Boîte Postale n° : 36005 Dakar Sénégal Téléphone : (+221) 33 849 75 52, 33 849 71 48 Télécopie : (+221) 33 822 45 63. 7. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-après : Secrétariat de la Direction de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE), sis au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Building Administratif 5ème Etage, sous plis fermé avec la mention «Etudes techniques et de viabilisation de la Cité du Savoir sise au pôle urbain de Diamniadio » au plus tard le 11 septembre à 10 heures. 26 aout 2014
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LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
AIDE HUMANITAIRE
En 2013, 155 humanitaires ont été tués dans le monde La Journée mondiale de l’aide humanitaire a été célébrée à Dakar. Selon une étude de « Humanitarian Outcomes », 155 humanitaires ont été tués dont 10 dans le Sahel, 134 ont été enlevés, alors que 171 ont été grièvement blessés en 2013. Le Sous-secrétaire général des Nations unies, coordonnateur humanitaire régional pour le Sahel, a indiqué, au cours de la commémoration de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, que celle-ci est « une opportunité pour célébrer l’esprit qui inspire le travail humanitaire, de rendre hommage aux travailleurs humanitaires de l’Afrique et au-delà ». Aujourd’hui, selon Robert Piper, « plus que jamais nous avons besoin d’eux ». Cette année, regrette-t-il, « nous déplorons également des pertes de vies humaines, des blessés et des enlevés parmi le personnel humanitaire ». Selon une étude de « Humanitarian Outcomes », 155 humanitaires ont été tués dont 10 dans le Sahel, 134 ont été enlevés, alors que 171 ont été grièvement blessés en 2013. Soit une hausse de 66% du nombre de victime par rapport en 2012. Par ailleurs, a indiqué M. Piper, « cette année, plus de 54 millions de personnes dans 26 pays du monde ont été assistées ». « Pour la première fois, le nombre de personnes réfugiées et déplacées est au-dessus de 50 millions », précise-t-il. Selon M. Piper, le Sahel fait face à des crises aiguës et chroniques année après année : déficit pluviométrique, inondations, épidémie de choléra ou fièvre jaune, conflits de longue durée (au Darfour, en Centrafrique, la recrudescence de la violence
Plus de 54 millions de personnes dans 26 pays du monde ont été assistées en 2013.
au nord du Mali, en Lybie), le spectre de la malnutrition (4 à 5 millions d’enfants souffrent d’une malnutrition aiguë), etc. Le Sénégal, a-t-il souligné, n’a pas échappé à cette dynamique, malgré les efforts importants du gouvernement et de la communauté internationale. Aussi, a révélé M. Piper, 6 millions de personnes ont été soutenues, 3 millions d’enfants souffrant de la malnutrition aiguë traités, 3,3 millions de personnes dans les secteurs pastoral et agricole 9 millions d’enfants atteints de maladies potentiellement mortelles ont été vaccinés. 67.500 ménages Sénégalais en situation de vulnérabilité Le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire a rappelé que « le monde a besoin de plus de respect pour ces travailleurs engagés pour la cause humanitaires ». Pour Aly Mohamed Séga Camara, « la célébration de cette journée intervient dans un contexte général marqué par la recrudescence des catastrophes naturelles, humaines qui compromettent des vies et des conditions d’existence de plusieurs personnes ». Au Sénégal, a-t-il relevé, la contraction de la dernière production agricole
a plongé plus de 67.500 ménages dans une situation de vulnérabilité sévère. « Ces ménages ont besoin d’une assistance de plus de 4 mois. Une partie d’entre eux est en train d’être assistée par l’Etat et ses différents partenaires engagés dans la cause humanitaire. L’autre partie attend impatiemment d’être soulagée », a-t-il précisé. Sa conviction est que le monde a besoin plus de célérité dans la réponse apportée aux crises humanitaires. Aussi, à son avis, « les pays en voie de développement ont besoin de mécanismes de prévention de ces crises ». Pour cela, a plaidé M. Camara, un système de prévention précoce performant doit être mis en mis en place afin « de prévenir et de contenir diverses crises humanitaires dans chaque pays ». L’Etat du Sénégal, selon lui, l’a bien compris en s’engageant dans sa nouvelle stratégie de développement, consistant à mettre sur pied des dispositions de protection sociale qui visent à étoffer les capacités de résilience des ménages. La Journée mondiale de l’aide humanitaire marque l’anniversaire de l’attentat contre le siège de l’Onu à Bagdad en 2003 qui avait coûté la vie à 22 personnes. Souleymane Diam SY
UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR BP : 523 Ziguinchor Tel : 33.991.68.85 CELLULE DES MARCHES PUBLICS
AVIS DE D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHé Ref: AOI N° 01/PGF-Sup/UASZ/CPM Dénomination du marché : Appel d’Offre International (marché de fourniture) portant sur l’acquisition de matériels informatiques et audiovisuels Lot 3 : Solution de téléphonie sur IP Lot 4 : Serveurs et virtualisation Date de lancement : le 15 Avril 2014 dans le journal « le soleil » et dans UNDB ONLINE Nombre d’offres reçues : treize (13) Nom et adresse des attributaires définitifs et montant des offres retenues : N° Et Intitule des Lots
Attributaire
Montant en FCFA
Adresse
Lot 3
NEUROTECH
36.618.333 CIP
8, Boulevard du sud, Point E BP 14 276 Dakar /Sénégal -Tel : 33 869 90 90
Lot 4
NEUROTECH
61.901.854 CIP
8, Boulevard du sud, Point E BP 14 276 Dakar /Sénégal - Tel : 33 869 90 90
Délai d’exécution : soixante (60) jours à partir de la date de notification et de l’approbation du marché. La publication de l’avis d’attribution est faite en application des dispositions du décret n° 20111048 du 27 juillet 2011 portant code des marchés publics. Le Recteur 26 AOÛT 2014
Communiqué de presse Après la déclaration de Seydi Gassama de la section Amnesty International (voir communiqué), nous avons reçu ce document du Procureur de la République. Dans son communiqué en date du l’Homme, Monsieur Seydi Gassama, 16 août 2014, le Procureur de la Ré- a publiquement déclaré : «les polipublique faisait appel à témoin afin ciers ont été à l’université avec voque toutes les personnes impliquées lonté manifeste et délibérée de tuer, dans le meurtre de l’étudiant Bassi- de blesser et de détruire, ils ont reçu rou Faye soient identifiées. des ordres». C’est dans ce cadre que l’étudiant Le souci de clarté et de transpaCheikh Dieng qui, dans une décla- rence, qui anime les enquêteurs avec ration publique mettant en cause à leur tête le Procureur de la Répuavec force détails quelques éléments blique, nous amène à l’inviter à se de police, a été entendu. rapprocher des éléments de la DiviPar ailleurs, dans la journée du sion des Investigations Criminelles samedi 23 août 2014, en marge de (Dic) pour apporter son témoignage l’Assemblée Générale de la Société et aider à faire progresser l’enquête. Le Procureur de la République internationale des droits de
THIES
Cheminots déflatés et retraités réclament leurs cotisations retenues
Des cheminots en service, des déflatés et des retraités ont tenu une assemblée générale, samedi dernier, à Thiès, dans la cour de la coopérative des cheminots, pour réclamer «l’ argent retenu sous forme de décote par l’agent judiciaire de l’Etat et jamais reversé à leur caisse de prévoyance de retraite». Samedi dernier, c’est à la coopérative des cheminots à Thiès, endroit symbolique dans la vie des cheminots au temps de l’essor du chemin de fer, que les travailleurs retraités et déflatés, sonné la mobilisation. Un cadre unitaire où siègent déjà 7 organisations de cheminots. L’objectif principal est d’aider les cheminots déflatés en 2003 à recouvrer «les 40% de leur argent retenu sous forme de décote par l’agent judiciaire de l’Etat et jamais reversé à leur caisse de prévoyance retraite». En plus, «les cheminots temporaires n’ont pas reçu jusqu’à présent leurs décisions de reclassement». Selon Adama Isac Diop, ancien cheminot membre du syndicat à l’époque, 800 personnes sont concernées par cette intégration adossée à la décision judiciaire 77 bis. « Aujourd’hui, au plan administratif, ce dossier a suivi tout le circuit jusqu’au bout. Alors, personne ne comprend ce blocage après un début d’exécution car le président de la République a eu à donner les instructions
pour solder ce contentieux social avant le conseil des ministres tenu à Thiès », déplore-t-il. D’où l’appel de Moïse Diouf, originaire de Fatick et ancien secrétaire général du syndicat des cheminots aujourd’hui à la retraite, au chef de l’Etat. Mambaye Tounkara, actuel secrétaire général du syndicat unique des travailleurs du rail, un ex-temporaire du chemin de fer, a rappelé que c’est sous la contrainte que les déflatés de 2003 ont accepté une retenue de 40% sur leurs indemnités exigées par l’agent judiciaire de l’Etat. « Mais lorsque la direction du syndicat a eu vent de cela, elle a commis un huissier pour constater son désaccord sur cette décision inopportune de l’agent judiciaire de l’Etat », explique-t-il. « Nous réaffirmons que le transport ferroviaire est la voie de salut pour notre économie dans les tonnages, l’emploi et les effets induits », soutient Mambaye Tounkara. Mbaye BA
TAMBACOUNDA
Deux tonnes de faux médicaments et près de 400 kilos de drogue incinérés Les forces de sécurité et les autorités administratives de Tambacounda (est) ont procédé lundi à l'incinération de deux tonnes 120 kilogrammes de médicaments contrefaits et de 380,5 kilogrammes de drogue estimés globalement à 84 millions de FCfa. La quantité de drogue incinérée est constituée de chanvre indien et de cannabis, selon les autorités. Les médicaments ont été saisis par les douaniers de la région durant les 3 derniers mois, tandis que la drogue l’a été pendant le mois de juillet, a indiqué le colonel Ibrahima Thiam, directeur des douanes pour la zone sud-est. L’incinération des médicaments et de la drogue s’est déroulée « un mois et sept jours » après la dernière en date, conformément à une recommandation du gouvernement. Ce dernier exige que des opérations similaires soient effectuées par intervalle d’un mois sur les saisies de drogue, selon le gouverneur de la région de Tambacounda, Gabriel Ndiaye. « Evidemment, nous ne souhaitons pas être là le mois prochain. Mais si nous avons une masse critique de saisies, nous serons là » pour éventuellement incinérer de la drogue ou des médicaments contrefaits, a expliqué M. Ndiaye. Il a lancé un appel en faveur de l’abandon des médicaments contrefaits et invité les populations à s’approvisionner auprès des pharmacies. Gabriel Ndiaye estime
que les structures commercialisant les médicaments contrefaits sont des « couloirs de la mort » qu’il faut abandonner. Le colonel Ibrahima Thiam a dit que la mensualisation des opérations d’incinération des drogues est de nature à renforcer « la sécurité des agents » chargés de la lutte contre la prolifération de « ces produits nocifs ». « Dans d’autres pays, la destruction des drogues saisies se fait à un intervalle beaucoup plus rapproché », a signalé le colonel Thiam. Il souhaite que la périodicité des opérations d’incinération des drogues soit plus courte qu’elle est actuellement au Sénégal. Il a par ailleurs suggéré que les transporteurs empruntant l’axe Dakar-Bamako et les usagers des véhicules de transport soient incités à collaborer avec les forces de sécurité, dans le but d’éradiquer le trafic de drogue entre le Mali et le Sénégal. Babacar Diop, le représentant de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal à la cérémonie d’incinération des médicaments contrefaits et drogues, a dit qu’il était « rassuré » par le « remarquable travail » des forces de sécurité.
(APS)
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S oCiete
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PROCES KARIM WADE
Les avocats de l’Etat démontent les exceptions de la défense La bataille de procédure continue de dominer le procès de Karim Wade et de ses co-inculpés. Au septième jour d’audience hier matin, les avocats de l’Etat et l’Agent judiciaire ont apporté des réponses sur les exceptions soulevées par les avocats de la défense de Karim Wade et de ses co-prévenus. Mbaye Sarr DIAKHATE et Ndiol Maka SECK
Dans une réplique organisée et documentée en trois conclusions, la partie civile a invité le président de la cour et les autres membres à rejeter en bloc l’ensemble des exceptions et autres nullités soulevées par la défense pour forclusion. Ainsi, Mes Simon Ndiaye, Moussa Félix Sow, Bitèye, Aly Fall, Souley Macodou Fall, El Hadji Diouf et Yérim Thiam et l’Agent judiciaire de l’Etat, Mafall Fall, se sont succédé au prétoire pour démontrer à la cour les raisons de leur demande de rejet des exceptions soulagées par la défense. Basant leur argument essentiellement sur la forclusion, les avocats de l’Etat ont défendu, à l’image de Me Simon Ndiaye, qu’il n’y a pas de raison de parler dans ce dossier de procès inéquitable en se fondant sur le principe de la présomption d’innocence, le renversement de la charge de la preuve ou encore sur l’absence du double degré de juridiction. Pour Me Ndiaye, la loi sur la Crei ne porte atteinte à aucun de ces principes. Il a décelé, dans l’argumentaire de la défense, un abus de langage qui crée une confusion sur un certain nombre d’expressions. Me Simon Ndiaye a regretté que depuis le début de l’ouverture du procès, on ne soit pas encore allé à l’essentiel. A propos de l’exception soulevée relative à la constitution
de partie civile de l’Etat, c’est son Agent judiciaire, Mafall Fall, qui est monté au créneau pour justifier leur présence dans le procès. Il a indiqué qu’il ne faut pas confondre les attributs du procureur spécial à ceux de l’Agent judiciaire de l’Etat. Mafall Fall a dénoncé ce qu’il a dénommé du saupoudrage judiciaire. Il a précisé que le procureur spécial tient ses attributs de la loi de 1981 sur la Crei et ne peut se constituer partie civile ; son rôle se limitant à exercer l’action publique et à requérir l’application de la loi. Arguments sur la constitution de l’Etat L’Agent judiciaire de l’Etat a convoqué le Code de procédure civile pour dire qu’il peut agir dans toutes les actions devant les juridictions. Pour convaincre, Mafall Fall a donné l’exemple de la procédure de médiation pénale dans le dossier de Tahibou Ndiaye. Il s’est dit étonné de constater que certains avocats de la défense aient participé dans cette affaire et ne se sont jamais opposés à la procédure comme l’atteste le procès verbal de médiation pénale. Mafall Fall a défendu que dans cette affaire, l’Etat qu’il représente a souffert d’un préjudice et à ce titre se constitue pour demander réparation. Pour l’affaire
Tahibou Ndiaye, Me Demba Ciré Bathily qui a été nommément cité par l’Agent judicaire de l’Etat a apporté un démenti. Il dit n’avoir jamais participé à cette médiation pénale qui s’est faite entre le parquet spécial et l’Agent judicaire de l’Etat. Et Me Bathily d’ajouter que l’Agent judicaire de l’Etat, contrairement à ce qu’a dit M. Mafall Fall, n’a pas le monopole de la défense des intérêts de l’Etat. A son avis, l’office du procureur qui défend l’intérêt de la société est même plus large que celui de l’Etat qui est ici une personne morale de droit public comme la mairie de Dakar et autres.
APPRECIATION DE LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Henry Grégoire Diop invite au respect des institutions Le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’a pas apprécié, hier, les propos de Me Demba Ciré Bathily disant que la décision du Conseil constitutionnel est «rétrograde». Henry Grégoire Diop a invité au respect des institutions du pays. La tension monte petit à petit et les tons se durcissent au fur et à mesure que l’interrogatoire au fond s’approche. Un petit malentendu a encore eu lieu hier. Cette fois-ci, c’était entre la Cour et les avocats de la défense de Karim Wade. Le président de la Crei, Henry Grégoire Diop, jusqu’ici loué par les avocats de tous bords pour sa patience et sa capacité d’écoute, s’est emporté contre Me Demba Ciré Bathily. Critiquant la décision du Conseil constitutionnel déclarant la Crei conforme à la Constitution du Sénégal, le conseiller de M. Wade a dit que cette mesure est «rétrograde». C’était
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lorsqu’il a voulu invoqué un arrêt du Conseil constitutionnel du Niger en comparaison, que le président de la cour l’a interrompu pour l’inviter au respect des institutions du pays. «La Constitution est la loi suprême de notre pays. Nous n’accepterons pas qu’on porte atteinte aux institutions de notre pays. C’est choquant de vous entendre dire que la décision du Conseil constitutionnel est rétrograde», a fustigé le juge, qui était sur ses nerfs. Il a ensuite ordonné l’anticipation de la pose de 13 heures pour permettre aux uns et aux autres de retrouver leurs esprits.
A 15 heures, l’audience a été reprise. La parole est revenue à Me Demba Ciré Bathily pour poursuivre son argumentaire. Il a fait une petite mise au point en précisant n’avoir jamais dit que cette loi est rétrograde, mais il a plutôt parlé de recul. «Nous vous donnons acte de ce que vous dites», a répondu le juge. Continuant son développement, Me Bathily estime que le Conseil constitutionnel est juge de la conformité de la loi par rapport à la Constitution et non par rapport aux conventions et traités internationaux signés et ratifiés par le Sénégal. Ce travail, selon lui, incombe à la Crei. «La conventionalité relève de l’office du juge correctionnel. Votre cour doit écarter toutes les lois contraires aux normes internationales», a soutenu Me Bathily.
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Tél : 33 991 11 05 Fax : 33 991 19 77 B.P. : 44 Adresse Email : iaziguinchorpaqeeb@gmail.com Site Web: www.iaziguinchor.edu.sn
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ATTRIBUTION DEFINITIVE
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POUR LES TRAVAUX « DE CONSTRUCTION DE 06 ECOLES COMPLETES COMPOSEES CHACUNE DE 3 SALLES DE CLASSE, 01 BLOC ADMINISTRATIF, 01 POINT D’EAU, 01 BLOC D’HYGIENE ET 01 MUR DE CLOTURE) DANS LA REGION DE ZIGUINCHOR »
POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN BLOC SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DANS LA REGION DE ZIGUINCHOR »
1. Référence de publication : au quotidein le Soleil du 26 juillet 2014. 2. Date de publication de la demande de proposition (DP) : le Soleil, N°13163 du 10 avril 2014 3. Montant de l’Offre retenue : LOT 1 : ENTREPRISE BATI-ETANCHE pour un montant de 64 964 606 TTC LOT 2 : ENTREPRISE BATI-ETANCHE pour un montant de 64 964 606 TTC LOT 3 : ENTREPRISE BATI-ETANCHE pour un montant de 64 964 606 TTC 4. Nombre d’offre reçues et identité des candidats : 11 5. Adresse de l’attributaire Cité Adama DIOP Route de l'aéroport villa 6 BP 6791 Dakar Etoile ; Tél: 77 639 20 94 batietanche@gmail.com 6. Délai d’exécution : 08 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 du code des marchés publics. L’Inspecteur d’Académie
7. Référence de publication : au quotidein le Soleil du 26 aout 2014. 8. Date de publication de l’appel d’offre : le Soleil, N°13163 du 10 avril 2014 9. Montant de l’Offre retenue : • BATI-ETANCHE pour un montant de : 166 903 640 TTC 10. Nombre d’offre reçues et identité des candidats : 07 11. Adresse de l’attributaire Cité Adama DIOP Route de l'aéroport villa 6 BP 6791 Dakar Etoile Tél: 77 639 20 94 batietanche@gmail.com 12. Délai d’exécution : 08 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 du code des marchés publics. L’Inspecteur d’Académie 26 AOUT 2014
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R égions
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
PISTES DE PRODUCTION
50 milliards de FCfa pour désenclaver 187 communes rurales En procédant hier au lancement du Projet de Pistes Communautaires/Pndl, le ministre de la Gouvernance locale, du Développent et de l’Aménagement du territoire a indiqué que ce projet va lutter inéluctablement contre le désenclavement des communautés de base dans notre pays. «Et c’est une option qui concrétise la vision de nos plus hautes autorités». La conception du projet a tenu forme d’infrastructures de base dans compte des enseignements tirés de la les collectivités locales. Et cela recoupe première phase et des pratiques émerfortement les préoccupations du chef gentes dans ce secteur. Programme de l’Etat dans son invite à une terristructurant d’investissement et de rétorialisation des actions publiques de forme, le projet d’un montant de 50 développement». milliards de FCfa va contribuer au désMe Oumar Youm dit être réconforté enclavement de 187 communes rurales par le partenariat signé, hier, entre le à travers l’amélioration de 875 km de Ppc/Pndl et les projets similaires, nopiste et l’entretien de 5.000 km de tamment le Padaer et le Pasa, «à l’idée piste rurale, ainsi qu’à la mise en place que seule la mutualisation des moyens d’un dispositif de financement origiet des approches peut favoriser, dans nal, adossé au Fonds d’entretien rouun court terme, la réalisation des tier autonome (Fera) pour l’entretien foyers de développement». Il a aussi durable des pistes par les collectivités rappelé que le Ppc/Pndl se fixe comme locales. Il va aussi contribuer au rencredo de contribuer à l’émergence des forcement des capacités institutioncollectivités locales par une meilleure nelles et techniques des communes polarisation des infrastructures sorurales à la maîtrise d’ouvrage des cioéconomiques et une meilleure travaux de développement des infraconnectivité entre les zones de prostructures rurales à travers la formaductions et les marchés. «Il demeure tion de 935 élus locaux, de 2.700 un puissant levier de génération d’emjeunes et de 126 agents des Ard et des plois ruraux par les techniques du canservices techniques. tonnage», a-t-il souligné. C’était en présence d’Aubin Jules Marcel Sagna, secrétaire général du Amélioration de la mobilité ministère des Infrastructures, des en milieu rural Transports terrestres et du DésenclaPour Me Oumar Youm, l’amélioravement, du représentant résident du tion du transport en milieu rural est Bureau régional de la Bad au Sénégal, considérée comme un des outils pride Samba Guèye, secrétaire exécutif vilégiés de développement socioécodu Pndl, de Allé Lô, président de l’Uael, nomique et de lutte contre la paude Mourad Bouaouina, représentant vreté, comme le confirme la Stratégie du fonds de l’Opep pour le dévelopnationale du transport rural (Sntr) qui pement international, et autres acteurs vise l’amélioration de la mobilité en impliqués dans le processus. Pour le milieu rural. En outre, l’approche du porte-parole du gouvernement, la mise Ppc/Pndl consiste à faire de la piste en œuvre des activités du Ppc est atrural un outil important de notre protendue par tous les acteurs. «Car sa cessus de décentralisation. Il dit égadémarche apparaît comme un moyen lement être convaincu que si la qualité pertinent de réalisation de la platedes infrastructures de communication
Un prototype de piste rurale.
augmente, les collectivités locales deviendront invariablement des moteurs de développement. Pour le ministre, «cette approche audacieuse qui vise une jonction judicieuse entre les milieux ruraux et urbains promeut un développement endogène dans notre pays». Il a ajouté que nonobstant son rôle primordial dans la chaîne de transport des biens et services, la piste demeure le principal mode de la mobilité de 90% des Sénégalais et du transport des 3/4 des flux de marchandises en milieu rural. «Par conséquent, l’amélioration des infrastructures rurales, notamment les pistes rurales, constitue une préoccupation du gouvernement qui a eu à faire différentes interventions dans ce secteur». Les engagements respectés Le ministre a appelé tous les acteurs de la société à adhérer au développement du milieu rural qui constitue un impératif pour bien des raisons, notamment d’aménagement
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE DIRECTION GENERALE DE L’ACTION SOCIALE AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHES Numéro du marché : (AO0 02-14_Véh/MSAS/DGAS/DIEM) Dénomination du marché : l’appel d’offres pour la fourniture de moyens logistiques (véhicules) à la Direction Générale de l’Action sociale du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Date de publication : le Soleil n° 13 194 en date du lundi 19 mai 2014
Nom et adresse des attributaires provisoires et montants des offres retenues: Montant en FCFA TTC
Attributaires
lot n° 1 : 04 Véhicules SENEGALAISE DE 4x4 de supervision Station L’AUTOMOBILE Wagon lot n° 2 : 02 Véhicules 4x4 CFAO MOTORS SENEGAL double cabines
Adresse
KM 2,5 BLD DU CENTE103 840 000 NAIRE DE LA COMMUNE TEL. 33 849 38 38 KM 2,5 BLD DU CENTENAIRE DE LA COM37 780 000 MUNE DE DAKAR TEL. 33849 77 77
Délai d’exécution : Soixante (60) jours au plus tard à partir de la date de notification de l’approbation du marché. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 88 du Décret n° 2011 – 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Le Directeur Général de l’Action Sociale 07 DEC 2013
cution correcte du projet». Par contre, indique-t-il, la contrepartie des collectivités locales bénéficiaires du projet, «qui constitue une préoccupation majeure», fera l’objet d’un traitement particulier, avec une généralisation des fonds de concours spéciaux à des niveaux qui seront étudiés par ses services. Le ministre a ajouté que la démarche d’efficacité qui caractérise l’équipe du projet se concrétise aujourd’hui par la signature diligente de convention de financement de plus de 7 milliards de Fcfa au profit de 12 commues. «C’est dire que toutes les conditions sont réunies pour une pleine réussite du projet». Le Ppc/Pndl constitue un instrument dans l’accompagnement des collectivités locales et s’adosse à un programme qui couvre les 4/5e des dites collectivités et avec un potentiel d’intervention qui s’amplifie de jour en jour, offrant aux acteurs de développement local des raisons de se mobiliser au service du développement local. Babacar DIENG
Les collectivités locales les plus enclavées, principales cibles Le projet cible les collectivités locales les plus enclavées réparties entre 11 des 14 régions du pays. Il améliorera le désenclavement des zones de production et l’accès des populations rurales aux marchés des intrants et des produits. Il permettra aussi la réduction des pertes après récoltes et d’avoir des gains de temps pour le transport. Auparavant, Mamadou Lamine Ndongo, le représentant résident de la Bad, avait fait savoir que le fonds de l’Opep a contribué pour 5 milliards de FCfa, tandis que l’assistance financière du groupe de la Bad à ce projet s’élève à 11,5 milliards de FCfa. «Il est important de souligner que ce projet s’inscrit, à la fois, dans le cadre des priorités du Plan Sénégal Emergent (Pse) et de la stratégie d’intervention de la banque au Sénégal», ajoute Mamadou lamine Ndongo. Selon lui, à l’issue de cette première phase, 1.200 km de piste ont été réalisés. Cela a permis d’améliorer les conditions de vie de plus de 1.500.000 personnes dans 84 communautés rurales à travers la dynamisation des zones agricoles, la facilitation de l’écoulement des produits et l’amélioration de l’accès aux soins et à l’éducation. Pour lui, ce projet contribue à surmonter les défis qui ont toujours entravé la mise en œuvre des politiques de décentralisation et se positionne comme un levier essentiel de l’Acte 3 de la décentralisation. «Sur le plan quantitatif, il est attendu du projet (continuation de la première phase achevée en 2009) un accroissement de 20% des revenus des populations, la création de 2.000 emplois ruraux dont 40% de femmes et le désenclavement de près de 2 millions de personnes», a indiqué Mamadou Lamine Ndongo. Pour Alé Lô, président de l’Association nationale des élus locaux, ce programme vient apporter une réponse aux préoccupations des élus qui ne savaient plus comment assister leurs populations dans l’écoulement de leurs produits, au regard des pistes en mauvais état. Cependant, «il faudrait qu’il y ait des comités de suivi et de maintenance des pistes afin qu’elles ne se dégradent pas et notre entité est prête à accompagner B. DIENG le projet», a-t-il souligné.
EX-CONSEIL REGIONAL DE DIOURBEL
Nombre d’offres reçues : 03
N° et intitulé des lots
équilibré du territoire, de renforcement de la cohésion par la réduction des disparités régionales, d’amélioration de l’environnement socioéconomique de la population par la promotion de l’emploi et la réduction de la pauvreté, entre autres. Concernant les pistes rurales, Me Oumar Youm a révélé que l’étude menée par la première phase du Ppc/Pndl a montré que leur amélioration a produit des impacts positifs substantiels sur les transports, avec la réduction de leurs coûts sur l’agriculture, une augmentation des récoltes et une adoption de cultures de base à haute valeur, sans compter les secteurs de la santé, de l’éducation et de la parité. Me Oumar Youm a rassuré ses partenaires. «Au vu de tous ces impacts générés par l’avènement des pistes, je tiens à apporter aux partenaires techniques et financiers toutes les assurances que les engagements du gouvernement seront particulièrement respectés et suivis par son département pour une exé-
Bambey demande une répartition équitable des biens Le conseil départemental de Bambey souhaite une répartition équitable aussi bien des actifs que des passifs de l’exconseil régional de Diourbel. Me Pape Sène, membre du conseil départemental de Bambey, n’y est pas allé par 4 chemins. «Le décret de 2014-926 portant redéploiement et répartition du personnel de l’ex conseil régional de Diourbel montre quelques incohérences dans sa mise en œuvre pour les 3 départements de Bambey, Diourbel et Mbacké». Le nouveau président de la commission juridique s’insurge contre le fait que ce décret n’ait pas pris en compte certaines réalités comme les actifs immobiliers. Un actif immobilier qui est au bénéfice du chef-lieu de département qui les abrite. «Bambey n’a rien de ce patrimoine immobilier, tout comme des biens mobiliers attachés à ces actifs immobiliers». Le point le
plus inquiétant pour le conseil départemental de Bambey est relatif au redéploiement du personnel de cet exconseil régional, relatif à l’article 5. Suite à leur rencontre qui portait sur la mise en place des commissions techniques, Me Sène a dit sa confiance à la présidente du conseil départemental qui a transcendé les rivalités politiques, car « Aïda Mbodj a su mettre en avant les intérêts de la nouvelle structure départementale et les compétences au profit de l’institution». Le maire de Ndolndol est nommé président de la commission juridique administrative et règlements intérieur. Ce premier conseil a réuni 52 conseillers départementaux sur les 56. Mamadou Aicha NDIAYE
Le Soleil • mardi 26 août 2014
Le conjoint invisible Par Sidy DIOP ’est une histoire de bonheur et de malheur ; de vie et de mort ; de joies et de peines. Une histoire comme on en vit partout, stoïquement, silencieusement. On se marie pour le meilleur et le pire. Pourtant, coincé par cette vie peu avare en bonheur et en honneur, on en vient à oublier que le meilleur et le pire ne dépendent guère de nous. L’histoire de N. A. Mbow racontée par le quotidien l’Obs (lundi 25 août) nous ramène à cette banale réalité. Pour avoir perdu, à quatre reprises, un époux, chaque fois au terme d’une grossesse, là voilà pointé du doigt. Les hommes louent sa beauté mais lui disent à haute voix qu’ils n’oseront jamais l’épouser de peur d’être victime de son « mari invisible ». L’Afrique est le berceau de l’humanité, des légendes et des tabous. Avant de se marier, hommes et femmes sacrifient au rituel du « guissaané », histoire de s’assurer que le conjoint ne porte pas la poisse, que ses « rawaan » s’entendent bien avec les nôtres, etc. Une femme qui perd rapidement son mari a un époux caché, un conjoint invisible qu’elle-même n’a jamais vu ; même pas en rêve. Déjà que c’est très difficile de partager sa vie, de gérer les humeurs de son (sa) conjoint(e) et toutes les promesses prénuptiales, s’il faut se résoudre maintenant à gérer des rivaux invisibles même au microscope, la vie à deux risque de se conjuguer au passé. Le plus simple n’est-il pas de marier ces êtres invisibles entre eux ?
Bon Pied, Bel esprit après la maladie
GOUTS VESTIMENTAIRES
La pudeur et l’élégance mises à nu REPORTAGE - FADIOUTH
• « Je ne démissionne jamais ! » • « Beaucoup de bruit, peu de musique » • « L’émergence est possible »
L’Île aux Coquillages, ses mythes et ses réalités
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Le Soleil • mardi 26 août 2014
ARTS DE VIVRE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
A chaque génération son look, sa tendance ... « Tout change, tout évolue », comme le répétait le chanteur ivoirien Alpha Blondy. Au Sénégal, les arts de vivre ont évolué. De « pattes d’éléphant », « tête de nègre », « yoss », « meug », « afro », etc., on se retrouve, aujourd’hui, avec une génération « pinw », « cheveux naturels » et « Ganila ». Cependant, si les jeunes soutiennent qu’ils s’habillent au gré des tendances, les plus âgés jugent indécent le port vestimentaire en vogue. • Par Mariama DIEME (Stagiaire)
nterrogés sur le port vestimentaire d’hier et d’aujourd’hui, la plupart des personnes âgées restent catégoriques. Ils soutiennent généralement que les jeunes ne s’habillement plus correctement. « Les jeunes n’ont plus le sens de la pudeur. Leur mode d’habillement n’est vraiment pas décent. Une personne respectueuse ne doit pas mettre certaines tenues. En général, ils veulent imiter les artistes », s’insurge Malick, chauffeur de taxi « clando », la cinquantaine, trouvé à la station-service de Pikine Talibou Mag. Assis sous un abri en zinc, attendant leur tour, Malick et ses amis chauffeurs, tous la cinquantaine révolue, affirment que les pantalons aux bas larges, communément appelés « pattes d’éléphant », une tendance des années 80, sont plus élégants et plus décents que les « pinw ». En effet, les « pinw » sont des pantalons moulants et au bas étroit, souvent de couleur osée, vert clair, jaune, violet, etc. Une idée que défend également Mbaye, la trentaine, mécanicien, tenant un atelier près du « Cinéma Thiaroye », à quelques mètres de la Route nationale. « Mon père portait des pantalons « pattes d’éléphant », des chaussures « tête de nègre ». Quand
je regarde ses photos, j’admire sa manière de s’habiller. C’était très élégant ! Dans ma jeunesse, j’avais même un « patte d’éléphant », avec des bas de pantalon qui pouvaient couvrir ma taille. C’était la tendance. Actuellement, c’est démodé. Ainsi va la vie », dit-il, en rigolant. Pour lui, mettre un pantalon moulant est inadmissible pour un homme. « Un jeune qui
aspire à devenir un bon père de famille ne doit point porter des vêtements serrés », avance Mbaye, jeune marié et père de deux bouts de bois de Dieu. Le port du pantalon serré est le symbolisme d’un certain penchant sexuel selon
EVA TRA, STYLISTE
« Les pinws ne sont pas de chez nous » T
rès connue dans le milieu de la mode pour avoir animé les émissions télé « Elles sont toutes belles » et « Femme africaine moderne », la styliste Eva Tra est une grande passionnée de belles créations. Elégante et raffinée, Mme Diagne est aussi une détectrice de tendances. Mais, d’après elle, la mode est, avant toute chose, une affaire d’éducation. « Quand on a une bonne éducation, on ne peut se permettre de porter n’importe quoi. Les créateurs exposent des vêtements passe-partout. C’est-à-dire des habits corrects qui peuvent se porter au bureau, à des cérémonies, ou à n’importe quel événement… Les « pinws » que les jeunes portent viennent d’ailleurs ; ils ne sont pas de chez nous. On trouve souvent ces pantalons dans les boutiques chinoises en ville. Des fois aussi, ils viennent de l’extérieur », révèle-t-elle. Eva Tra définit un styliste comme quelqu’un qui anticipe sur les nouvelles modes et qui imprime sa griffe aux vêtements et accessoires de sa création. Mariant les formes, les lignes, les coloris et les tissus, elle cherche constamment à innover, notamment en utilisant des matières originales. Chez l’animatrice
qu’elle est, les « mousselines », « boconas », « pagnes tissés », entre autres, ont la côte. Elle tient alors à ce que les Sénégalais fassent la part des choses, concernant cette nouvelle tendance des jeunes. « C’est une grande erreur de penser que les stylistes ont une part de responsabilité par rapport à tout cela. Je crois juste que c’est une mode de jeunes qui va faire son temps. On ne reste pas jeune éternellement. Une fois adulte, ils vont changer leur code vestimentaire ». Eva invite les parents à s’immiscer davantage dans le choix des tenues vestimentaires des enfants. « Les adultes ont la culture de consulter un styliste quand ils ont besoin de confectionner un vêtement mais, souvent, ils laissent les jeunes se débrouiller ». D’après elle d’ailleurs, ceux qui pensent qu’avoir un styliste est une affaire de riche se trompent. « Un jean « pinw » coute 10.000 francs. Pourtant, avec cette somme, on peut se confectionner un vêtement chez un créateur. Le problème, c’est que les gens n’essaient même pas de découvrir notre univers. Ceux qui l’ont tenté ne le regrettent pas aujourd’hui », rassure Mme Diagne. Reste à savoir si son message sera entendu…
des Sénégalais comme Abdoulaye Diop, un tatoueur installé au marché Zinc de Pikine. Il va plus loin et confirme que les pantalons « pinw » sont l’apanage des homosexuels. « Quelqu’un qui ne veut pas qu’on le traite d’homosexuel n’a qu’à se
comporter en homme. Car, pour moi, les tenues sexy sont une affaire de femme. On homme doit être correct dans son port », condamne Abdoulaye. « Je ne veux pas qu’on me confonde avec une fille, la nuit. Je ne porte pas de « pinw ». C’est un style féminin », renchérit Cheikhouna Fall. Ce jeune homme, âgé de 21 ans, rencontré dans une boutique de pantalons, en banlieue dakaroise, ajoute que la plupart des jeunes aiment imiter les artistes ou les stars en général. Or, pour lui, ces derniers n’adoptent cette mise que pour se faire de la publicité. La réalité est-elle aussi facile à déterminer qu’un goût vestimentaire qui permet d’identifier, définitivement, l’orientation sexuelle ? Vendeur de vêtements au marché Talibou Mag de Pikine, Adama Mbengue argumente : « L’apparence est souvent trompeuse, dit-on. Les uns et les autres portent les habits dans lesquels ils se sentent à l’aise. Ce n’est pas parce qu’on porte un « pinw » qu’on est homo. C’est juste la tendance et c’est vraiment très joli. Personnellement, je ne peux pas porter un pantalon aux bas larges. C’est lourd et c’est encombrant ».Actuellement, les « pinw », les culottes pour homme, restent les articles les plus vendus selon Adama Mbengue. La mise, c’est enfin une question de goût et de coût, selon Djiby Laye. « Malheureusement, la plupart des parents ont démissionné. Ils n’assurent plus l’éducation de leurs enfants. C’est un phénomène compréhensif car la plupart d’entre eux, surtout à Dakar, n’arrivent pas à assurer, à leurs enfants, les trois repas quotidiens à plus forte raison des habits. Ce sont les enfants qui se débrouillent eux-mêmes pour s’acheter des vêtements. Donc, on ne peut pas interdire à son enfant de porter une tenue indécente si en tant que son géniteur on n’est même pas capable de l’acheter une bonne tenue », explique ce jeune.
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ÎLE DE FADIOUTH
Les traditions du terroir
font toujours de la résistance À Fadiouth, village sérère à la douceur insulaire, la religion traditionnelle se conjugue aussi bien au passé, qu’au présent et au futur. « L’île aux coquillages » est restée attachée à cette particularité du pays sérère qui remonte à plusieurs siècles. Sans pour autant tourner le dos à la modernité, ces traditions ancestrales, héritage d’un passé multiculturel, organisent encore la vie quotidienne des Fadiouthiens. Le christianisme, l’Islam et les influences occidentales n’ont pas empêché ces traditions de s’enraciner en chaque habitant et de demeurer une composante très importante de la vie sociale de l’île. • Reportage de Samba Oumar FALL (textes) et Abdoulaye MBODJI (photos)
HARMONIE SOCIALE ICI ET DANS L’AU-DELA
Le « tam-tam téléphonique » et le cimetière mixte
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et ils y prennent souvent des décisions très importantes. Sur ces places à palabre où se pratique le pluralisme social, le curieux peut, sans grande difficulté, entrevoir un tam-tam qui y est attaché. C’est le « tamtam téléphonique » qui, depuis les temps anciens, sert à véhiculer des messages. Quand il y a une communication à faire
passer dans le quartier, cet instrument est utilisé pour avertir tout le monde. Mais, seuls les initiés peuvent manipuler le tamtam. Malgré les nouvelles technologies, cette pratique a toujours cours à Fadiouth. Chaque quartier possède également son petit oratoire abritant un saint protecteur. Les habitants viennent s’y recueillir la plupart
du temps. En plus d’offrir un décor hors du commun, l’île aux coquillages conserve une identité culturelle très forte. Fadiouth est souvent citée comme exemple en raison de son harmonie religieuse. L’île est à majorité catholique, mais le dialogue avec les musulmans est constant. En guise de témoignage de ce mélange tolérant de cul-
tures, il y a l’église Saint François-Xavier qui se trouve à quelques encablures de la mosquée, mais aussi le cimetière marin mixte de Diotio où reposent côte à côte les habitants de Fadiouth, preuve de cette cohabitation exceptionnelle des Fadiouthiens dans la vie comme dans la mort. Un bel exemple d’œcuménisme et de tolérance.
INTERPRETES DE L’ICI ET DE L’AU-DELA
Les Pangols, sur le chemin qui mènent vers Roog Fadiouth, la religion traditionnelle sérère survit, et nombreux sont ceux qui y sont restés accrochés. Malgré l’arrivée du Christianisme et l’Islam, le syncrétisme religieux reste une réalité irréfutable dans l’île où les populations continuent d’adhérer à certaines croyances ancestrales et à les perpétuer. La réalité est qu’à Fadiouth la population entretient une relation étroite avec Dieu (« Roog Seen ») par l’entremise des Pangols. Selon M. Dioh, les ancêtres sont devenus des Pangols et sont des traits d’union entre les morts et les vivants, et entre ces derniers et « Roog Seen ». Dans chaque famille, on sollicite les Pangols à chaque fois que surviennent des difficultés, pour s’attirer leurs bénédictions. Ces familles ne ratent pas une occasion de leur rendre grâce une fois leurs vœux exaucés. À Fadiouth, on note un nombre impressionnant d’autels de Pangols. « Tout autour de Fadiouth, il y a des sites où résident les Pangols, qui sont des génies protecteurs, parce qu’étant l’incarnation de l’esprit des ancêtres morts. Souvent, c’est le plus ancien du clan ou de la lignée qui fait son habitat dans un bois sacré, et les gens de la lignée y vont pour formuler des vœux, des souhaits, faire des prières, des libations, lui donner à manger », explique Dominique. Parmi ces nombreux sites qui servent de lieux de culte à différents clans matrilinéaires, il y a celui de Fassanda, de Maama Ngeej, Kuta, Wac, Fakaw, Mbulande, Juc, Musa Molonko, Koor o Baal, Njangoor o Mbatin, Paak no Maad, le puits de Pipa à Joal et O Jucc qui appartiennent à la lignée des Jaxanoora. Les Yokaam, quant à eux, gèrent le lieu de culte de Maama Ndan et les Feejor gèrent Tindine et Xus. Njini et Njonguel sont respectivement gérés par les Siwana et les Faata Faata. « Les gens pensent que les Sérères sont des polythéistes ; ce qui est loin d’être le cas. Ils n’ont qu’un seul dieu, et c’est « Roog ». Les Pangols intercèdent seulement quand les gens les sollicitent, parce qu’ils sont confrontés à des problèmes, à une calamité naturelle, quand la pluie se fait rare », indique M. Dioh qui précise que chaque lignée maternelle a son propre lieu de culte régi par des règles et croyances ancestrales. Et chaque lignée utilise des rituels spécifiques pour la protection et l’amélioration des conditions de vie de sa communauté. « Il y a des Pangol qui sont là pour toute la communauté. Quand il y a un problème de
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pluviométrie, on va voir les Pangols. On chante, on danse et on dépose des offrandes pour qu’ils intercèdent. Jeudi dernier, on est parti faire le « miss » pour que la pluie tombe. Et à cause de certaines circonstances, on est obligé de faire revenir certaines traditions », soutient M. Dioh. Pour Jacques Ndiaye, certaines gens croient que ces pratiques sont incompatibles avec la religion. C’est tout faux. « Il y a des traditions qu’on a trouvées ici. Elles datent de très longtemps et ne sont que l’expression d’un héritage que nous ont légué nos aïeux. Ces traditions-là n’ont aucun rapport avec la religion, mais les gens ont tendance à les coller à la religion. Certains même de s’adonner à ces pratiques », précise-t-il. La religion traditionnelle sérère, qui était dominée par le culte des ancêtres fondateurs de lignage, est aujourd’hui talonnée par le Christianisme et l’Islam, impactant ainsi sur la ferveur populaire qui accompagnait ces rites de célébration des Pangols. Mais, ces traditions animistes résistent tant bien que mal à la charge. Ce que regrette Jacques Ndiaye qui déplore que les jeunes sous estiment ce qui devait être leur référence. « Ça devient difficile, car, à l’heure actuelle, les reliques de l’histoire sont reléguées au second rang », estime-t-il. « Dans les temps, les Fadiouthiens menaient une vie très sociable, s’entraidaient à tous les niveaux. Les pêcheurs faisaient de la pêche traditionnelle. Les captures étaient essentiellement destinées à l’autoconsommation. Les pêcheurs se répartissaient les captures en plusieurs tas et chaque famille avait droit à une part. Une partie du surplus était séchée par les femmes et conservée minutieusement. Aujourd’hui, c’est la commercialisation qui est privilégiée », explique-t-il. Idem pour le travail de la terre qui se faisait jadis en communauté. « À un certain âge, les enfants cheminaient ensemble, s’amusaient ensemble, partaient en brousse ou en mer ensemble. On ne leur apprenait pas comment pêcher, ils observaient les anciens et appliquaient. Arrivés à un certain âge, ils étaient initiés. On leur trouvait un maître pour leur apprendre la vertu, l’endurance, la sociabilité. De cette formation, l’enfant change de statut, mais sur le plan de l’éducation, il y a des valeurs, des connaissances qu’on lui inculquait et qui lui permettraient plus tard d’affronter la vie. Une fois leur initiation terminée, on leur
trouvait des femmes ; ils devenaient des hommes. Et il y avait une responsabilité engagée qui leur permettait de jouer le même rôle que leur père et leur grand-père, et de ce même rôle, on arrivera à leur confier des responsabilités au niveau du foyer. Malheureusement, à l’heure actuelle, ils n’ont plus besoin de ça », déplore-t-il. Malgré l’ouverture, les Fadiouthiens ont conservé l’essence de certaines pratiques traditionnelles, estime Augustin Ndour, soutenant qu’ils ne sont pas fermés aux étrangers qu’ils accueillent volontiers et partagent avec eux leur culture et parfois même leurs traditions. Même si autrefois ils évitaient des mariages à l’extérieur, par crainte de mésalliance avec des étrangers, la donne a complètement changé aujourd’hui. Un vrai métissage est noté avec l’arrivée de Peuls, Diolas et autres. « Ça ne nous dérange pas outre mesure. Moi-même, ma femme n’est pas issue du village », fait savoir M. Ndour. Selon lui, l’unité est le fort des Fadiouthiens. Et celle des musulmans et des chrétiens qui appartiennent parfois à une même famille, et ont le même père et la même mère, en est un exemple patent. De son côté, Dominique Dioh déplore la disparition de cérémonies comme le tatouage de la gencive, le « ndut » qui constituait un espace de vie en inculquant aux circoncis le sens des valeurs comme l’honneur, l’honnêteté, le courage, le sens de l’effort et de la constance, les savoir-faire techniques du groupe, un code de communication ésotérique, la discipline, la fraternité, le sens des responsabilités. « On fait toujours la cérémonie, mais le « ndut » proprement dit est en train de disparaitre. Auparavant, c’était une obligation pour tout jeune de passer par la case de l’homme, aujourd’hui, on n’en parle même pas », relève-t-il en confiant sa peur de voir tout ce legs des ancêtres disparaitre avec le modernisme. Malgré le gros coup reçu par l’organisation sociale sérère dans laquelle la célébration des rites, le culte des Pangols et la prééminence de la femme occupaient une place prépondérante, les traditions ancestrales font encore et toujours de la résistance. Elles ne souhaitent pas prêter le flanc et veulent continuer de s’enraciner profondément dans chaque Fadiouthien.
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n descendant le pittoresque pont en bois de plus de 500 mètres de long qui le rattache à Joal, Fadiouth, noyé dans ses traditions ancestrales et bercé par l’air marin, s’offre dans toute sa splendeur. Cette île magnifique et pleine de charmes est réputée pour son caractère typique. D’une surprenante générosité, Fadiouth, terre de tolérance, mélange subtil de traditions et de modernité, enchante le visiteur. « L’île aux coquillages », comme on se plait à l’appeler, est pleine d’authenticité. Ses maisons sont originales, avec une architecture toujours pleine de charme qui fait la fierté des Fadiouthiens. Le décor est exceptionnel avec le perpétuel va-etvient des populations qui font montre d’une alacrité extraordinaire. Dans l’attente d’un éventuel client, quelques vieilles dames spécialisées dans la vente de crevette et d’huitre tuent le temps en devisant allègrement devant leurs étals. Non loin, les enfants se livrent à leurs jeux favoris. Sur les bords de la rive, porcs, poules et chats se disputent quelques vers de terre. De temps à autre des touristes débarquent, le sourire très large. Mais cette irruption est loin de déranger ces insulaires, habitués à ces incursions impromptues. Ces touristes, assoiffés de découvertes et désireux de mieux comprendre la vie sociale des Fadiouthiens, de faire de chaleureuses rencontres et de découvrir les merveilles de Fadiouth, font aussi partie du décor de cette île aux multiples influences culturelles et religieuses. Flanqués de guides, ils visitent les greniers sur pilotis, le cimetière mixte qui constituent les trésors de l’île, profitent de balades en pirogue, s’arrêtent devant les vendeurs d’objets artisanaux et autres marchands de souvenirs. Au détour des nombreuses ruelles jonchées de coquillages, on débouche sur la cour d’une concession. Et il n’est guère surprenant de croiser de vieux gentlemen vêtus de chemisette et de pantalon, assortis de sandales et de béret bien vissé sur la tête. Ce goût vestimentaire à la provençale ajoute un charme supplémentaire à cette île répartie en sept quartiers possédant chacun son Nguel. Ces lieux sont le point de rencontre des anciens et autres notables. Ces places leur servent de lieux de réunion
OMAR PENE, LEAD VOCAL DU SUPER DIAMANO
« J’ai pris avec beaucoup de philosophie tout ce qui a été dit sur moi » • Propos recueillis par Ibrahima BA et E. Massiga FAYE
Absent de la scène musicale depuis un an pour raison de santé, Omar Pène, lead-vocal du groupe Super Diamano, est de retour au Sénégal depuis quelques jours, au grand bonheur de ses fans. Dans cet entretien avec « Le Soleil », il revient sur les raisons de ce break, les rumeurs sur sa disparition ainsi que sa prochaine sortie prévue le 30 août, au Grand Théâtre national. L’artiste a également donné son point de vue sur la situation sociopolitique du pays. Comment se porte Omar Pène, aujourd’hui, après toutes les rumeurs qui ont couru sur son état de santé ? « Je rends grâce à Dieu. Aujourd’hui, je me porte très bien après un an d’absence. Je prends, avec beaucoup de philosophie, les rumeurs qui ont même fait état de ma disparition. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de choses me concernant. Cela a heurté la conscience de beaucoup de gens qui me sont très proches. Ils étaient inquiets parce qu’ils n’étaient pas avec moi et ne savaient ce qui se passait réellement. Je me soignais et, pour moi, c’était cela la priorité. Je me disais que le jour où je serai en mesure de parler aux
gens et de reprendre mes activités, ceux qui ont véhiculé ces rumeurs trouveront, peut-être, autre chose à dire. » Pendant tout ce temps, vous étiez en retrait par rapport à la scène musicale ? « Absolument. En quarante ans passés dans la musique, je n’ai jamais fait de break. Un cumul de fatigue ainsi que les nombreux voyages à l’étranger ont porté
un coup à ma santé. Et en prenant de l’âge, on a décelé, chez moi un diabète. Tout cela concourt à ce que je prenne éventuellement du recul et essaye de me faire soigner. C’était exactement ça. » Durant tout ce temps, avez-vous muri des projets musicaux en rapport à votre carrière ? « Oui. Parallèlement à cela, j’ai quand
Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification AAO N° F_DRHAGE_063 1. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal quotidien « LE SOLEIL» du 17 décembre 2013. 2. La Société Nationale des HLM utilise une partie de ses fonds propres, afin de financer l'acquisition de fournitures de bureau et de consommables informatiques, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché de fournitures de bureau et de consommables informatiques N° F_DRHAGE_063. 3. La Société Nationale des HLM sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir: Lot N° 1 : Fournitures de bureau Lot N°2 : Consommables informatiques 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Responsable de la Cellule de Passation des Marchés, tél 33.889.61.39, et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après : Cellule de Passation des Marchés de la Société Nationale des HLM; Rue 34, Colobane de 07 heures 30 minutes à 16 heures 30 minutes. 6. Les exigences en matière de qualification sont :
(01) marché similaire au cours des trois dernières années; - les candidats doivent justifier d'un chiffre d'affaires moyen au cours des trois (03) derniers exercices au moins égal à deux fois le montant de leur offre. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet à l'adresse mentionnée ciaprès Secrétariat de la Cellule de Passation des Marché contre tm paiement non remboursable de cinquante mille (50.000) FCFA. Le document d'Appel d'offres sera retiré au Secrétariat de la Cellule de passation des Marchés de la Société Nationale des HLM, Rue 34 Colobane Dakar. 8. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après au Secrétariat du Secrétariat Général, Rue 34 Colobane Dakar au plus tard le 30 septembre 2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ci-après: Bureau du Secrétaire Général de la Société Nationale des HLM, Rue 34 Colobane Dakar Sénégal le 30 septembre 2014 à 10 heures. 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d"un montant de cinq cent (500.000) F CFA valable 28 jours après l'expiration de l'offre. 10. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de dépôt des offres. Le Directeur Général Ibrahima WADE
- les candidats doivent fournir leurs états financiers certifiés pour les trois derniers exercices; - les candidats doivent prouver qu'ils ont exécuté un 26 AOÛT 2014
même travaillé à mon album acoustique sur le plan international. Comme Hervé (réalisateur du prochain album international d’Omar Pène) était en France, chaque que j’avais du temps libre, on se retrouvait pour travailler un peu. Je n’étais vraiment pas coupé de mon métier. Mais, pour moi, la priorité était déjà de me soigner parce que j’en avais franchement besoin. Toute autre chose qui se disait était du n’importe quoi ! Le plus important : je suis de retour et je suis content de retrouver mon pays. » Vous estimez avoir pris cette situation avec beaucoup de philosophie. Intérieurement, comment Omar Pène a vécu cette période ? « Comme j’étais avec mon épouse, mon fils et mes petits-enfants, j’étais occupé à autre chose. J’avais ma famille à mes côtés et j’étais en contact permanent avec mes collaborateurs qui étaient à Dakar. On n’a pas voulu faire des démentis. Personnellement, je ne voulais pas intervenir sur quoi que ce soit. J’ai voulu laisser les gens dire ce qu’ils veulent parce que j’avais d’autres préoccupations. » Les fans peuvent donc se rassurer… « Ah, mais bien sûr ! D’ailleurs, c’est pour cela que je suis là. Je pense qu’on a l’opportunité de faire une prestation le 30 août prochain, au Grand Théâtre national. Le 03 août dernier, j’étais à Paris où j’ai animé un concert. J’ai repris mes activités. Les fans sont venus me voir dès mon retour. Ils se sont rendu compte que je leur suis revenu en chair et os. » Aujourd’hui, quel est votre état d’esprit ? « Je suis quelqu’un qui ne démissionne pas dans la vie car j’ai accumulé beaucoup d’expérience grâce à mon parcours, ma vie tout court. J’ai vécu des tas de choses durant mon adolescence. Toutes choses qui font que je prends la vie avec beaucoup de philosophie. C’est difficile de se démettre des rumeurs quand on est un homme public. On raconte du n’importe quoi sur les gens et il faut faire avec. » Maintenant, vous avez appris à encaisser pas mal de choses ? « Absolument ! J’en ai vu pas mal… Mais, pour quelqu’un qui a fréquenté l’école de
la rue, c’est presque une habitude. L’école de la rue m’a forgé et a fait de moi l’homme que je suis. Je n’ai pas appris à baisser les bras, j’ai toujours fait preuve d’un optimiste même si ça fait rire certaines personnes… » Durant cette période, est-ce qu’il y a eu des artistes qui sont venus vous voir ? « Beaucoup de mes collègues, Thione Seck, Ismaïla Lô, Baba Maal, les rappeurs, se sont manifestés. Et ça a été des moments forts pour moi. Cela prouve que nous formons une famille. Ce soutien m’a encouragé à ne pas baisser les bras et, ensuite, de me dire qu’un jour, tout ce beau monde allait se retrouver comme cela a été le cas autour de moi lors de la célébration de mes quarante ans de musique. » Par rapport à votre retour le 30 août prochain, à quoi le public peut-il s’attendre en termes de prestation ? « Ce sera un peu la fête de la musique. J’ai lancé un appel à tous les chanteurs qui veulent venir faire la fête. Le but recherché, c’est de réunir tout ce beau monde et de faire plaisir au public. Ensuite, on va revisiter le répertoire du Super Diamano parce que ça fait déjà un an depuis que je suis absent de la scène. » Que répondez-vous à ce qui disent que le groupe Super Diamano connait une crise ? « C’est un orchestre qui existe toujours. Le 30 août sera une occasion de répondre à certaines personnes qui se posent un certain nombre de questions. Le Super Diamano est un groupe qui ne meurt jamais. Nous allons montrer aux gens que, quoi qu’on puisse dire, il est possible de se réaliser dans un milieu et à travers un concept bien déterminé. Même si, quelque part, il y a la concurrence, il faudra la gérer avec beaucoup de tact. Nous vivons dans un pays où les gens ont besoin d’être solidaires pour avancer. Comme le disait Bob Marley : la culture peut beaucoup aider. Elle peut donner des idées à nos chers politiciens. » Comment entrevoyez-vous l’avenir de la musique d’ici les cinq voire dix prochaines années ? « La crise frappe le secteur. Avec le tout numérique, ça devient de plus en plus difficile. Les disques ne se vendent plus. Les maisons de disques disparaissent. Aujourd’hui, pour s’en sortir, il faut toute une gymnastique. En plus, les œuvres des artistes sont piratées. Les festivals réservés à la musique sont relativement faibles. Dans un pays comme le nôtre, où les gens adorent la musique, il n’y a que le Festival de Jazz de Saint-Louis, le Festival Africa Fête et le Festival Banlieue Rythmes. Pour faire la promotion de la musique, il faut chercher ailleurs. Actuellement, c’est un peu la galère pour les artistes. Seule la scène peut faire marcher la musique et il y en a moins aujourd’hui. Ne s’en sortent que ceux qui ont un pied sur l’international. » Parlant de piratage, comment voyezvous l’avènement de la Nouvelle Société de Gestion collective des droits d’auteurs ? « On attend de voir ce que cela va donner. Pour éradiquer le piratage, ce n’est pas demain la veille, franchement ! Cependant, il faut essayer de protéger, le mieux possible, les artistes et leurs œuvres ; les protéger comme cela se fait dans les autres pays. J’estime qu’il est également important de voir comment protéger les artistes et leurs familles, trouver des fonds pour les soigner quand ils sont malades. Toutefois, cela nécessite une bonne organisation. En plus, il y a de bonnes volontés qui sont là et qui peuvent aider si on les écoute. Le plus important, c’est qu’il faut que nous arrivions à parler d’une seule voix. C’est à ce niveau que se pose le problème !»
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Le Soleil • mardi 26 août 2014
Le Soleil • mardi 26 août 2014
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SON CARNET DE SOUVENIRS
« Etre musicien, à l’époque,
« RAkI », ROMAN D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL
était synonyme de voyou » LE BOUBOU DE YOUSSOU - « On n’a pas l’habitude d’étaler nos relations dans la presse tellement qu’il y avait une certaine rivalité entre le Super Diamano et le Super Etoile !Youssou Ndour et moi, nous nous sommes connus en 1973 alors que nous nous rendions à Saint-Louis pour le concert d’un musicien qui s’appelait Mba. A l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’orchestres. On était dans un bus « drunk » blanc avec les Soleya Mama, le Xalam, le Number One… Moi, j’étais au « Kadd Orchestra » et Youssou Ndour dans un groupe qui s’appelait le « Diamano ». Nous étions assis côte-à -côte parce qu’étant les plus petits. J’avais 16 et lui, il devait avoir 13 ou 14 ans. C’est ce jour que nous nous sommes connu pour la première fois. Par la suite, il s’est passé quelque chose : dans le bus, nous mangions et que j’ai sali mon boubou. Au concert, il m’a prêté un de ses boubous pour que je puisse jouer avec, parce qu’il en avait deux ! (Rires) C’est ce moment très fort qui nous a liés. » RIVALITE AVEC LE SUPER ETOILE – « Depuis cet évènement qui a eu lieu à Saint-Louis, You et moi, nous nous fréquentions quand nous en avions l’occasion. Souvent, quand j’étais à Grand-Dakar, il passait me voir. Nous avons toujours eu ce genre de relations basées sur le respect. Un lien que nous avons su garder au moment où nos fans se regardaient en chiens de faïence parce qu’il y avait une dualité énorme entre les deux groupes. Youssou et moi, nous avons su garder beaucoup de hauteur et avons pris nos distances par rapport à toute rivalité malsaine. C’est ce qui nous a permis de maintenir
nos relations jusqu’à présent. Avant de partir en France, il a été le premier à venir me voir à la clinique où j’étais interné à Dakar. Par la suite, il n’arrêtait pas d’appeler pour s’enquérir de l’état de ma santé… » LE COMBAT D’UNE GENERATION - « Aujourd’hui, nous pouvons nous féliciter de l’engouement que la musique a suscité. Pour notre génération, c’était très difficile. Etre musicien à cette époque était synonyme de voyou. On nous disait : « Allez chercher du travail ! Vous ne réussirez jamais dans la musique ». C’est toute une génération, que ce soit Youssou Ndour, Thione Seck, Baba Maal, Ismaïla Lô, qui a travaillé pour que le musicien soit respecté». DU BRUIT DANS LA MUSIQUE - « Toutefois, on peut remarquer aussi que, quelque part, il y a de plus en plus beaucoup plus de bruits dans la musique. Aujourd’hui, les gens ne prennent pas le temps de beaucoup travailler.
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Le temps passa rapidement, Dado ne sortait presque plus, elle arrivait difficilement à cacher son état. Son teint avait sérieusement pâli, elle ne portait plus que le grand boubou. Elle prenait soin d’attacher son ventre pour cacher son état. Elle était terriblement gênée. Un soir, les maux augmentèrent et finirent par alerter Bakar qui sentit une sorte de honte parcourir son corps en la découvrant couchée sur le lit, la tête pendante au-dessus d’un crachoir. Longtemps, il resta figé devant cette scène. Tout au fond de lui. Il se demandait, comment il pouvait négliger sa femme jusqu’à ce point ? Comment pouvait-il rester insensible devant les souffrances de cette personne qui à vécu toutes ces années avec lui ? Une personne avec qui il avait partagé autrefois les joies et les peines. Cette femme qui fut son eau pure, la chaîne de ses nuits d’amour. Tant de réflexions rendirent son visage blême de honte, il ne se reconnaissait plus, il avait mal à se prendre pour un lâche. Pendant un instant, son émotion fut grande, seul l’orgueil l’empêcha de reconnaître sa faute. Il demanda néanmoins : Qui est qui ne va pas Dado ? Elle voulait le retenir quelques instants encore, mais la résistance humaine a des limites. Alors elle articula faiblement : - Awa ! Viens me délivrer ! - Awa ! répéta Bakar, les yeux hagards, l’air honteux. Aussitôt après, la sage Awa surgit et
Pour le désir de sortir un single, on arrive à faire du n’importe quoi. Au lieu d’adoucir les mœurs, on tympanise les gens. Il faut quand même se ressaisir, prendre son temps et bien travailler. Sur l’international, aujourd’hui, la musique sénégalaise est connue et respectée. Il y a des artistes qui sortent maintenant et qui font les grandes scènes et les grands festivals. Mais, au niveau local, il y a encore du travail à faire. » L’ACOUSTIQUE ET L’AFRO FEELING - « Avec l’expérience, on a envie de faire autre chose, d’essayer de travailler avec d’autres musiciens qui ne sont pas Sénégalais. J’ai l’habitude de le dire : la musique n’a pas de frontière. On peut jouer avec un Chinois, un Japonais, un Français ou un Américain. Il y a aussi ce qu’on appelle la « World music». Même si je ne suis pas trop d’accord avec ce concept, il est aujourd’hui bien aimé. Je crois que pour être dans ce milieu, il faut toujours faire avec une musique aussi dépouillée que possible. Ceci donne l’occasion au chanteur de bien chanter mais également de mettre en avant sa voix. La voix du chanteur est mise dans de très bonnes conditions parce que c’est ce qui est recherché. Actuellement, sur le plan international, on ne parle pas de groupe ; c’est le nom du chanteur qui est mis en avant, peu importe celui qui est derrière lui. Il est donc important de jouer une musique qui met en valeur la voix. Et c’est ce qui est problématique aujourd’hui dans la musique sénégalaise : Ca joue dans tous les sens et les chanteurs, on ne les entend presque pas ! »
pria poliment Bakar de sortir de la chambre. Bakar resta un long moment ébahi. Noble Bakar, fit la vieille, Awa, le moment est venu de prier pour ta femme, ta première femme, la voilà à la merci du destin ! la voilà prête à augmenter ton foyer, à attiser les flammes d’un espoir nouveau. Pardonne-moi Bakar, si je l’ai aidée à conserver si longtemps son secret, pardonne-moi et va vite à la rencontre du souffle des ancêtres. Bakar ne pouvait répondre, son regard était presque livide ; il tituba et chercha dans la nudité des ombres le secours des vents constants. Son regard était maintenant devant la tombe de LéboMikaîlou. Presque anéantit, il prononça : Baba ! Pardonne à ton fils égaré ! Baba ! Tu m’as enseigné l’amour du prochain, le respect de la femme. Tu m’as appris la bonté du Prophète Mohammed dont je suis le fidèle serviteur ! Tu m’as souvent parlé de ma noblesse de cœur qu’abritait l’âme des sages. - Baba ! Pardonne à ton fils égaré ! Pardonne-moi d’avoir préféré l’aube à la brise matinale venue de tes bénédictions. Baba ! Protège Dado ! protège-là des puissances maléfiques et si jamais elle devait souffrir davantage que la malédiction d’Allah s’abatte sur moi. Que les anges des ténèbres frappent leurs ardents fléaux sur ma tête ! ✱
Le titre est de la rédaction (A suivre)
REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
SON REGARD SUR L’ACTU
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE Secrétariat Général AGENCE DE GESTION DU PATRIMOINE BATI DE L'ETAT
Crise universitaire : « Aider Macky Sall à trouver une solution durable » L’EMERGENCE EST POSSIBLE - Nous sommes dans une situation où il faut que les gens s’entraident. Nous avons un président élu sur la base d’un programme. On peut donc s’attendre à ce qu’il puisse réaliser quelque chose. Et surtout que c’est quelqu’un qui a de l’ambition pour son pays ! Il y a deux concepts qui m’ont plu. Il s’agit du Plan Sénégal émergent (Pse) et de « Yonnu Yokkuté ». C’est une façon de dire qu’il est possible de prendre le chemin de l’émergence. J’ai été en Afrique du Sud qui est un pays émergent, si jamais le Sénégal pouvait ressembler à ce pays, j’applaudirais…Il faut être ambitieux dans la vie. Si les Américains sont partis sur la lune, c’est parce qu’ils y ont cru. Nous, nous sommes là à applaudir parce qu’il y a des gens qui font des exploits et nous nous disons que nous ne pouvons le faire. J’estime que ça suffit ! Je pense qu’il faut y croire et se dire que c’est possible qu’on puisse quand même, dans dix ans, parler du Sénégal autrement. Il faut faire en sorte que les Sénégalais puissent vivre décemment, que les travailleurs aient de bons salaires, que les étudiants ne fassent plus la grève. » UNE SOLUTION POUR L'UNIVERSITE - « Il y a des problèmes, il faut trouver des solutions. Qu’est-ce c’est que l’université ? Pourquoi y emmène-t-on les jeunes ? Je pense que c’est pour former des cadres. Et si réellement on n’arrive pas à le faire, demain, on risque d’avoir un problème de relève parce que ce sont ces jeunes qui sont appelés à gérer le pays dans l’avenir. Je ne dis pas qu’ils ont tout le temps raison, mais les mettre dans des conditions où ils
Les malheurs de Dado
pourraient étudier, ce serait une bonne chose. Tout le monde sait qu’à l’université, il y a des problèmes avec des amphithéâtres bondés et c’est difficile d’avoir la tête à étudier dans certaines conditions. Pour faire face à ce problème, il faut qu’il y ait une synergie de tous les acteurs, que les gens se sentent tous responsables. Le Sénégal appartient à tout le monde. Nous n’avons pas suffisamment de ressources naturelles comme certains pays mais nous avons une bonne ressource humaine. Si on s’y met, ce pays pourra se développer. Comme l’a dit le président de la République : on ne peut passer tout notre temps à tendre la main, il faut trouver autre chose. C’est un discours qui me plait beaucoup et j’y adhère fortement. » AIDER LE PRESIDENT - « J’ai appris que le président Sall est en train de rencontrer tous les acteurs. Il faut l’aider dans ce sens afin qu’il puisse trouver une solution durable à cette crise. Vu le surnombre noté à l’Ucad, je pense que ce serait bon de penser à construire de nouvelles universités. Les gens doivent avoir confiances aux autorités universitaires. Il faut également que les étudiants sachent que pour avoir la sympathie de l’opinion, ils doivent arrêter de faire des casses. Par ailleurs, je demeure convaincu qu’aujourd’hui, la seule autorité qui peut régler ce problème, c’est le président de la République et il est en train de le faire. Ce n’est pas seulement avec Macky Sall que l’université connaît ce genre problème. Cela fait très longtemps que ce genre de situation demeure. »
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Dénomination du marché : APPEL D’OFFRES N° 07/2014 EN 08 LOTS POUR LES TRAVAUX DE REHABILIATION DES BATIMENTS ADMINISTRATIFS GERES PAR L’AGENCE DE GESTION DU PATRIMOINE BATI DE L’ETAT (AGPBE) Identification du marché : N° 07/2014 Référence de la publication : Quotidien Le soleil du vendredi 16 Mai 2014 Le marché est attribué pour un montant de : N°
Nom des entreprises retenues
N° DU LOT
Montant F.CFA TTC
1.
DISMAT
LOT 1
24.477.000
2.
GENERALE LOGITIC
LOT 2
16.259.432
3. 4. 5.
MOBILIA MOBOLIA DISMAT
LOT 3 LOT 4 LOT 5
25.308.076 33.384.639 39.490.169
6.
JUBO AND LIGUEYE
LOT 6
35.250.165
7. 8.
ENT SIGMA
LOT 7 LOT 8
15.047.529 24.872.227
Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 10 Nom et Adresse de l’attributaire définitive : VOIR TABLEAU CI - DESSOUS Délai d’exécution : le délai d’exécution est de 02 mois La publication du présent avis est effectué en application de l’article 81, alinéa 3 du décret 2011 – 1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics . Le Directeur Général 07 DEC 2013
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Le Soleil • mardi 26 août 2014
QUESTIONS DE SPORT Le dopage, plus que de la triche, un suicide • Par MADIOUF *
Mon Soleil à moi
PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris
A l’occasion des 44 ans du quotidien « Le Soleil », anonymes et personnalités, Sénégalais et étrangers évoquent à travers cette rubrique leurs souvenirs passés et présents du journal. Aujourd’hui…
Mista Aw : « La lourdeur du site Internet du Soleil est déplorable pour la diaspora » Les Sénégalais de la diaspora le connaissent sous le sobriquet de Mister Aw, à travers son émission web « Le Boytown Show » qu’il produit et anime sur Seneweb. Abdoulaye Aw est omniprésent sur les réseaux sociaux où ses prises de position ne laissent personne indiffèrent. Il est fondateur et directeur de PropagandArts, un cabinet de conseil et de production multimédia basé à Washington et à Dakar. Adepte du Fact Checking version sénégalaise, Mister Aw est un lecteur fidèle du site Internet du journal ‘Le Soleil’ car, quand il veut s’assurer « de la véracité d'une info, (il va) le vérifier vite fait sur « Lesoleil.sn». Cependant l’internaute addict, prenant souvent dans son cas les formes d’un journaliste 2.0, regrette « la lourdeur du site Internet du journal. Il gagnerait à être allégé car la page d’accueil ainsi que les articles du site prennent trop de temps à s'ouvrir ». Des désagréments qui tendent à élever négativement le taux de rebond du « Soleil Online ». Le taux de rebond est le rapport entre le nombre d’internautes qui ne visitent qu’une page d’un site et le nombre de visiteur total. Pour les sites d’information et de média, un taux de rebond élevé est mauvais signe sur la fidélisation des internautes. Avec la génération de l’instantané, élevée à l’interactivité des nouvelles technologies du Net, le temps d’attention de l’internaute sur une page se réduit comme peau de chagrin. Selon certains spécialistes, il faut trois (3) secondes au maximum pour qu’une page Internet s’ouvre. Au delà de ce délai, le lecteur peut avoir le sentiment de perdre son temps. Pour Abdoulaye Aw, comme pour la majeure partie de la diaspora désirant lire « Le Solei » car « source d'informations utiles et importantes sur le pays », la lourdeur du site est – de
fait – déplorable. Ainsi pour le producteur multimédia sénégalais, le journal « devrait être plus accessible pour les Sénégalais de la diaspora au niveau des ambassades, par exemple ». Pour l’heure, c’est donc armé d’une grande patience que Mister Aw reste un lecteur du « Soleil Online ». Cependant ses meilleurs souvenirs sont liés à la version papier. Plus jeune, c’est au lendemain de la victoire d’Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2000 que Mister Awa confie avoir « acheté la première fois le journal en papier. C’était un numéro particulier pour moi et ce fut un véritable parcours du combattant de l’avoir ». Par la suite, Mister Aw ne s’est pas fait une religion sur ses rubriques préférées du journal : « Cela dépend des jours. La culture, l’économie ou la politique », détaille-til. Néanmoins, Mister Aw a un souhait pour l’une de ses sources d’informations privilégiée. Il espère que « le journal se démarque un peu de l'information gouvernementale et fasse aussi de la place aux autres sensibilités politiques présentes dans le pays comme l’opposition et les dynamiques qui ne sont pas forcement avec le pouvoir ». Mister Aw encourage la poursuite et l’approfondissement « des d'analyses sur les questions importantes qui touchent la nation ».
Dans la première partie de cette rubrique « Questions de sport » consacrée au dopage intitulée « Un cancer très avancé nommé dopage », nous avons parlé de ce phénomène et des risques courus par les sportifs qui le pratiquent. Nous vous livrons, dans cette seconde partie, la nomenclature non exhaustive des produits dopants et des agents actifs visés par cette pratique répréhensible. Le dopage nous est si proche qu’il faut faire attention. Il prend la forme d’un médicament comme l’atteste les propriétés des principaux produits dopants. L’Erythropoïétine(EPO) est une hormone qui stimule la production de globules rouges. Elle est produite naturellement par le foie. Plus ces globules seront nombreux, plus les muscles recevront d’oxygène. Ce qui permettra de s’entraîner plus longtemps avant que n’apparaisse la fatigue. Sous forme synthétique, l’EPO est utilisée comme produit dopant, notamment dans les sports d’endurance, car elle favorise l’oxygénation du sang. La Testostérone est une hormone mâle produit par les testicules. Cette hormone naturelle est un stéroïde anabolisant qui accroît la masse musculaire. La Nandrolone est un stéroïde anabolisant de synthèse qui peut être utilisé en médecine humaine comme vétérinaire. Comme l’EPO elle augmente l’hémoglobine. Il est le plus largement utilisé des stéroïdes anabolisants surtout par les sportifs en fin de carrière. Il augmente l’agressivité. Au registre des grandes victimes de la nandrolone l’anabolisant préféré des athlètes figure la sprinteuse jamaïcaine Merlene Ottey double championne des mondes (1993 et 1995), le Britannique Linford Christie Les amphétamines sont des stimulants qui agissent sur le système nerveux. Elles augmentent l’état d’alerte et les performances psychologiques, tout en combattant la fatigue. Les athlètes en intègrent avant les séances d’entraînement et avant les compétitions afin d’améliorer leurs performances. L’Hormone de croissance(HGH) « est une substance naturellement produite par la glande pituitaire du cerveau. La HGH contrôle la croissance musculaire et osseuse et réduit la quantité de graisse circulant dans le corps. Combinée avec l’exercice, son absorption accélère la croissance musculaire. » Le Tétrahydrogestrinone(THG) est stéroïde synthétique a été créé spécialement par le laboratoire américain Balco pour échapper aux contrôles antidopage. Certains le considèrent comme un anabolisant. Dans ces conditions, ses effets secondaires seraient similaires aux autres stéroïdes. La sprinteuse américaine quintuple médaillée des Jo de Sydney Marion Jones avait pris. Six mois de prison ferme. Pour ce qui est de L’EPHEDRINE qui a pour propriétés la stimulation mentale et l’accroissement du flux sanguin on se rappelle que Diégo Maradona la star argentine a été contrôlé positif à l’éphédrine en pleine Coupe du monde 1994.La veille du match contre le Nigeria, « il avait ingurgité un médicament(le Decidex en vente libre en pharmacie) pour soigner un refroidissement. C’est un antigrippal ». Verdict de la Fifa : 15 mois de suspension pour toutes compétitions. Selon les experts, ces médicaments pris par les sportifs pour améliorer leurs performances provoqueraient, entre autres maux, l’acné, la virilisation chez la femme, les ruptures musculaires, le diabète, le cancer, l’accélération du rythme cardiaque, l’hypertension, les troubles psychologiques, la diminution de la production de spermatozoïdes, l’impuissance, l’amputation de l’espérance de vie et, par conséquent, les … décès. Pas besoin de l’Agence mondiale antidopage (Ama) et de son Code mondial antidopage pour s’en convaincre ! L’anabolisant, les hormones, les stimulants, bref la prise de produits dopants, plus que de la triche, est un suicide. Jusqu'à preuve du contraire. Email : dioufafrica@yahoo.fr
Le casque, du colon au civil Le casque colonial : couvrechef symbolique, son nom seul évoque la colonisation. Le type cloche ne sera distribué aux troupes coloniales qu’en 1881 et peu après les civils l’adopteront. Il sera porté par la troupe jusqu’en 1933, année où il sera remplacé par un modèle plus adapté, inspiré du casque anglais, plus plat. Les civils le porteront à partir des années 20 et jusque dans les années 1950. Pendant longtemps, il était inimaginable pour un Européen de sortir tête nue, même quelques instants ; on pensait alors qu’avoir la tête touchée par le soleil pouvait rendre fou. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
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C ultuRe
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
KOLDA
POESIE : « UNE FLAMME, UNE VIE, UNE AME »
La presse sensibilisée sur les violences basées sur le genre
Le verbe engagé de Mame Famew Camara
Les correspondants de la presse nationale et des radios communautaires viennent de bénéficier d’une session de formation sur les violences basées sur le genre. pements de femmes, des services Le taux d’excision est de 92% à de sécurité, des élèves, des exciKédougou contre 86% à Sédhiou et seuses et des communicateurs tra85% à Kolda et Tambacounda. C’est ditionnels. La décision d’élargir du moins, ce que déclare Hamidou cette formation aux journalistes Baldé dit Sicka, coordonnateur des s’inscrit parfaitement dans cette loprojets et programmes de l’Ong gique. « Nous nous sommes rendus « Ofad Nafoore» (Organisation compte, au cours des évaluations pour la formation d’appui au déveprécédentes, que nous n’avons pas loppement) qui cite un rapport de touché un maillon extrêmement l’Unicef datant de mars 2013 (anaimportant de la société, à savoir la lyses des évolutions récentes). presse. C’est pourquoi nous avons C’était lors d’un atelier d’échanges estimé qu’il fallait organiser cet ateet de partage sur les violences balier pour renforcer les capacités des sées sur le genre y compris les mujournalistes sur la notion de viotilations génitales féminines tenu lences basées sur le genre », déclare dans la capitale du Fouladou. Hamidou Baldé. Cette rencontre, organisée par Le président de l’Association des l’association des journalistes et rejournalistes de Kolda, Abba Sané, porters de Kolda en collaboration s’est réjoui de ce partenariat entre avec Ofad Nafoore, a permis au corles deux structures qui a permis aux respondants locaux de mieux comcorrespondants locaux de la presse prendre la différence des concepts nationale et des reporters des radios genre et sexe. Cet atelier s’inscrit communautaires de bénéficier de dans le cadre d’un vaste procette formation. gramme de renforcement des caLes participants s’engagent à dépacités initié par Ofad Nafoore à multiplier le contenu de la formal’intention des communautés et des tion auprès de leurs confrères qui leaders d’opinion. C’est le cas non’ont pas pris part à cet atelier. tamment des chefs de village, des Mamadou Aliou DIALLO imams, des enseignants, des grou-
MENACES DE MORT CONTRE LE JOURNALISTE MOUTH BANE
La presse en ligne se dit « prête » à faire face L’administrateur du site d’information « Actunet.sn », Mouth Bane, a été victime de menaces de mort, mercredi dernier, vers les environs de 00h. L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), dont il est membre, a condamné ces menaces et envisage de prendre les mesures nécessaires afin d’identifier et sanctionner les auteurs. Mouth Bane, administrateur du site d’information "Actunet.sn", a reçu des menaces de mort dans la nuit du mercredi au jeudi dernier. Des individus qui se cachent derrière une adresse mail lui ont envoyé un message où ils font part de propos très malencontreux à son endroit. L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), dans un communiqué qu’elle a fait parvenir à notre rédaction, a exprimé une «solidarité sans faille» à Mouth Bane et se tient à ses côtés pour toute action en justice. « Nous condamnons fermement ces menaces et s'insurgeons contre de telles pratiques. Une concertation est engagée pour étudier rapidement les mesures et actions à prendre », lit-on dans le document. Les éditeurs de la presse en ligne ont
saisi toutes les instances compétentes à savoir le syndicat des journalistes, la Fédération internationale des journalistes (Fij) ainsi que les organisations de défense de la liberté d’expression et de presse, pour faire face aux auteurs de ces menaces. « Nous recevons souvent des menaces, mais celles-ci sont très graves pour mériter une alerte. Nous n’attendrons pas que ces gens passent à l’acte pour réagir ou dénoncer », poursuit le communiqué. Appel, estime que quel que soit la faute d’un journaliste ou d’un organe de presse, aucune raison ne peut justifier des menaces de mort ou des attaques gratuites. « Une plainte sera déposée lundi prochain », a-t-elle fait savoir. Pape Alioune NDIAYE (stagiaire)
PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL
Un atelier de formation démarre aujourd’hui à Pikine La Commission nationale de l’Unesco organise un atelier de formation sur le patrimoine culturel immatériel au Complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine. Organisé avec le soutien de l’Unesco et en partenariat avec les jeunes des Associations sportives et culturelles du mouvement « navétane » de Pikine, ledit atelier s’inscrit dans le cadre du programme d'activités de la Commission pour le Biennum 20142015. Ce faisant, l'activité porte sur
une série d'ateliers de formation sur le patrimoine culturel comme source de développement économique, de lutte contre le chômage et de création d'emplois par la mise en place de petites et moyennes entreprises culturelles. L’ouverture officielle de cette rencontre placée sous le haut patronage du ministre de l’Education nationale, sera présidée par le ministre des Sports, Matar Bâ. I. BA
Après « Si près loin si loin » paru en 2012 aux éditions L’Harmattan Sénégal, Mame Famew Camara vient de publier son deuxième recueil de poèmes. Intitulée « Une flamme, une vie, une âme », l’œuvre est publiée aux éditions Edilivre. La poésie de Mame Famew Camara invite le lecteur à découvrir un univers empreint d’engagement. L’auteur, à travers son nouveau recueil de poèmes « Une flamme, une vie, une âme », paru aux éditions Edilivre, au mois de juillet dernier, aborde des thèmes d’actualité ayant trait à l’éducation des filles, la condition de la gente féminine, la paix… C’est, en quelque sorte, un kaléidoscope d’écueils qui freinent l’émergence de la société que Mame Famew Camara cherche à dénoncer dans un style sobre et dépouillé. Jouant avec les mots via, entre autres, l’usage de métaphores, des calembours et des assonances ainsi qu’un rythme qui fait galoper les mots, elle s’adonne à une vraie peinture de la société, en s’inspirant de son quotidien. La poésie de cette jeune écrivaine évoque également des thèmes comme la femme, socle de toute société. L’amour, l’art, le temps qui passe, la trahison y occupent aussi une place de choix. A propos de l’amour, Mame Famew Camara soutient qu’il est un moyen efficace pour sortir le monde des conflits, du cycle de violence chronique, et pour construire une paix durable. Des poèmes à l’image de « Douce nuit », « Sensualités », « La saison des fleurs » permettent de découvrir l’univers voluptueux, extase et sensuel de l’écrivaine. A ces beaux poèmes, s’ajoute d’autres, mélancoliques, qui rappellent le « Spleen » de Charles
Baudelaire dans les « Les Fleurs du mal » ou le sentiment de l’absurde d’Albert Camus. « Douleurs », « Triste réveil », « Mélancolique ! » parlent de ces troubles d’humeur plongeant le lecteur de « Une flamme, une vie, une âme » dans cette torpeur qui mine souvent le quotidien de l’homme. Pour l’écrivain Alioune Badara Bèye, qui a préfacé ce livre, l’œuvre de Mame Famew Camara se caractérise par la richesse des thèmes abordés. Lesquels reflètent également l’anxiété de l’auteur face aux exigences et aux aléas de la vie. « Mame Famew est une poétesse totale, avec une écriture sobre, dénudée de tout cliché, mais surtout animée par une fine création, résistant sans cesse aux chutes de frisson et au tarissement du verbe », écrit-il. Selon lui, « Une flamme, une âme, une vie » est un recueil qui s’installe définitivement dans l’album littéraire « des veilleurs de crépuscules, ceux-là même
qui, dans le rebondissement des cyclones, comme dans l’antre des orgies de lumières, interpellent, dans les bustes de la nuit, les parenthèses de l’oubli, mais aussi les fragiles hésitations de l’aurore frileuses, à l’appel des nuits de rêve ». Cette œuvre est le deuxième recueil de poèmes publié par Mame Famew Camara après « Si près si loin » paru en 2012 aux éditions L’Harmattan. Etudiante en master en France, option Administration publique, l’ancienne stagiaire à l’Agence de presse sénégalaise (Aps) et à Radio Sénégal internationale (Rsi) s’est aussi essayée au journalisme. Aujourd’hui, elle nourrit l’ambition de faire carrière dans l’administration publique. En attendant, la native de Dakar se penche sur son prochain ouvrage. Seulement, cette fois-ci, elle veut explorer l’univers surréaliste du roman. Ibrahima BA
UNIVERSITé ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR RECTORAT Section 0. Avis d’Appel d’offres (AA0)
Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR 02_UDZ_S Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans « Le Soleil » 02 janvier 2014. L’Université Assane seck de Ziguinchor a obtenu dans le cadre de son budget de fonctionnement de 2014 des fonds, afin de financer le fonctionnement de l’université, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché de Service de Nettoiement des bâtiments de l’Université. L’Université Assane Seck de Ziguinchor sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en lot unique : Service de Nettoiement des bâtiments de l’Université. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Coordonnateur de la cellule de passation des marchés de l’université et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après. Coordonnateur de la cellule de passation des marchés de l’université Assane seck de Ziguinchor- Diabir tous les jours ouvrables de 8 heures à 13 heures et de 15 heures à 18 heures. B.P 523 Ziguinchor. Les exigences en matière de qualification sont : - avoir déjà réalisé au moins deux marchés de nature et de taille similaires au cours des cinq dernières années 2009- 2010- 2011-2012-2013
- avoir réalisé un chiffre d’affaire durant les cinq dernières années égale au moins à deux fois du montant de sa soumission Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après Coordonnateur de la cellule de passation des marchés de l’université assane Seck de Ziguinchor Diabir contre un paiement non remboursable de 25.000 (vingt cinq mille) FCFA ou au bureau de liaison sus a Dakar Rue 6X31 Médina –Dakar Immeuble cheikh seck au 4éme étage Tél : 33 823 89 82 BP : 28884 tous les jours ouvrables de 8h à 18h TU. La méthode de paiement sera par espèce et au comptant. Le document d’Appel d’offres sera adressé à mains propre ou à cette adresse : bseye@univ-zig.sn. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après Université Assane seck de Ziguinchor auprès du après Coordonnateur de la cellule de passation des marchés – Diabir au plus tard le 26 Septembre 2014 à 11heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après Université Assane seck de Ziguinchor auprès du après Coordonnateur de la cellule de passation des marchés – Diabir le 26 Septembre 2014 à 11heures 15mn. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de 800.000 FCFA Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. Le Recteur 26 AOUT 2014
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nteRnAtionAl
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
NIGERIA
MALI
Nouvelle attaque de Boko Haram après l'évocation du « califat islamique »
Prochaines discussions entre groupes armés touareg et arabes à Ouagadougou
(AFP) - Au lendemain de son évocation du "califat islamique", le groupe radical nigérian Boko Haram a lancé, hier, une nouvelle attaque contre les forces de sécurité dans le nord-est du pays, dont il semble contrôler des zones entières. Selon les témoignages d'habitants, sécurité camerounais, qui a qualifié plusieurs groupes de combattants is- l'attaque de "très sérieuse". Des "renlamistes lourdement armés ont atta- forts" de l'armée camerounaise sont qué à l’aube, de manière coordonnée, attendus à Fotokol, a indiqué cette une base militaire et un poste de police source. Gamboru Ngala avait déjà été à Gamboru Ngala, une ville de l'Etat la cible, en mai, d'un assaut particude Borno, épicentre de l'insurrection lièrement violent. de Boko Haram. D'intenses combats Les combattants de Boko Haram ont opposé les forces de sécurité et les avaient quasi entièrement rasé la ville insurgés, et plusieurs milliers d'habi- et tué plus de 300 civils. Ils ont aussi tants ont pris la fuite pour se réfugier massacré des centaines de personnes au Cameroun voisin. lors de la prise récente de Gwoza, éga"Les combats font rage", indiquait, lement dans l'Etat de Borno. Dans une hier matin, un habitant interrogé par nouvelle vidéo, le chef de Boko Haram, téléphone, Kabiru Muktar. A midi, les Abubakar Shekau, a frappé les esprits combats étaient toujours en cours, fai- en déclarant, dimanche, que la ville sait savoir un habitant de Fotokol, la de Gwoza était placée sous le règne du ville située de l'autre côté de la fron- "califat islamique". tière, au Cameroun. "Nous entendons A Gamboru Ngala, craignant un cartoujours des coups de feu. Depuis le nage, "beaucoup d'entre nous se sont matin, les tirs sont intenses", a-t-il dit. enfuis vers le Cameroun", a témoigné Ces informations ont été confirmées Hamisu Lawan. Les assaillants "sont par une source proche des services de concentrés sur le poste de police et la
base militaire, mais nous craignons qu'après ils se retournent contre nous", a expliqué Kabiru Muktar. Les habitants ont apparemment pu fuir au Cameroun, bien que ce pays ait annoncé, le 18 août, la fermeture de ses 1.600 kilomètres de frontière avec le Nigeria en raison de l'épidémie d'Ebola qui touche ce pays. D'autres habitants restaient terrés chez eux, terrorisés. Boko Haram contrôle notamment la route principale qui va de Maiduguri, la capitale de l'Etat, à Gamboru Ngala, puis au Cameroun. Utilisant des méthodes particulièrement violentes, le groupe s'est fait connaître du monde entier en avril en enlevant plus de 200 lycéennes dont on est toujours sans nouvelles - à Chibok (Etat de Borno), un rapt qui a suscité une indignation internationale. L'armée nigériane a rejeté, dimanche, la déclaration de Boko Haram sur le califat, la qualifiant de "vide de sens". Selon elle, "la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Etat nigérian" restent "intactes".
FRANCE Le gouvernement implose au nom de la cohérence économique PARIS (Reuters) - Moins de cinq mois après avoir constitué un "gouvernement de combat", Manuel Valls a présenté, hier, la démission surprise de son équipe, menacée d'implosion sous la pression d'Arnaud Montebourg, afin d'être "en cohérence" avec les orientations économiques de François Hollande. Le Premier ministre, qui avait été chargé de ramener autorité et efficacité au sein du gouvernement, a
été reconduit par François Hollande et devra lui présenter, d'ici mardi, une nouvelle équipe dont on ignore, pour l'heure, si elle subira des changements notables en ligne avec la politique social-démocrate du chef de l'Etat. Le message à destination des contestataires est clair : François Hollande souhaite "une équipe en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies pour notre pays", précise un communiqué de la
présidence. Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, rejoint par son collègue de l'Education, Benoît Hamon, n'a cessé de fustiger les choix économiques de François Hollande. Au nom du débat et de la liberté de parole, le locataire de Bercy affirmait encore, hier matin, sur Europe 1, une heure avant l'annonce du remaniement, qu'il ne se voyait pas démissionner et qu'il ignorait s'il serait évincé.
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(AFP) - Des groupes armés touareg et arabes discuteront, dans les jours qui viennent, à Ouagadougou, avant de retrouver, le 1er septembre, à Alger, le gouvernement malien pour des négociations de paix, a-t-on appris, hier, auprès de participants. "Nous voulons nous concerter pour du Niger". Des négociations de paix harmoniser nos points de vue sur cer- entre Bamako et les groupes armés, qui taines questions avant la rencontre avec devaient se tenir le 17 août, ont été reBamako", a déclaré à l'Afp Mohamed portées et vont reprendre le 1er sepAg Assaleh, président de la Coalition tembre à Alger dans le cadre d'une du peuple pour l'Azawad (Cpa). Les dis- feuille de route signée par les deux parcussions, qui devaient initialement ties fin juillet. commencer lundi, pourraient débuter Depuis l'élection du président Ibramardi. "Nous sommes toujours en at- him Boubacar Keïta en août 2013, les tente de certaines délégations qui ne pourparlers piétinent et les groupes sont pas encore toutes arrivées", a ex- armés continuent à mener régulièrepliqué M. Assaleh. ment des actions meurtrières dans le "Une grande partie de notre déléga- nord du Mali. L'offensive lancée en jantion est déjà à Ouagadougou, mais nous vier 2012 par le Mnla contre l'armée en attendons d'autres", a indiqué un dans le nord du Mali avait entraîné le proche du Mnla (Mouvement national pays dans une profonde crise politicode libération de l'Azawad), le principal militaire de 18 mois. Cette crise a été mouvement armé du Nord du Mali. "Il marquée par la prise de contrôle du n'y a aucun doute que beaucoup vien- Nord par des groupes jihadistes alliés dront, car c'est une rencontre impor- d'Al-Qaïda au Maghreb islamique tante pour tout le monde", a ajouté cette (Aqmi), délogés par une intervention source basée au Burkina Faso, pour qui militaire internationale lancée en jandes participants sont attendus "du Mali, vier 2013 à l'initiative de la France et de l'Algérie, de la Mauritanie et même toujours en cours.
L'ONU ACCUSE L'EI DE "NETTOYAGE ETHNIQUE" (AFP) - L'Onu a accusé, lundi, de "nettoyage ethnique et religieux" le groupe ultra-radical de l'Etat islamique (Ei) actif en Irak et également en Syrie, où les autorités se sont déclarées prêtes à coopérer avec la communauté internationale pour lutter contre "le terrorisme". Sur le terrain, l'Ei a enregistré une importante victoire en Syrie en s'emparant, hier, d'un aéroport militaire, mais a perdu du terrain côté irakien. Ce groupe a proclamé, fin juin, un califat à cheval sur les deux pays où il contrôle de larges pans de territoires. "De graves et horribles violations des droits de l'Homme sont commises chaque jour par l'Etat islamique (...) et des groupes armés associés", a dénoncé la haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Navi Pillay. Ils "mènent impitoyablement un nettoyage ethnique et religieux dans les régions sous leur contrôle" en Irak, visant notamment les chrétiens, les Yazidis, les Shabaks et les Turcomans, a-t-elle ajouté. "De telles persécutions pourraient constituer des crimes contre l'humanité", a souligné Mme Pillay, qui a appelé la communauté internationale à ne pas les laisser "impunis". Alors, le chef de la diplomatie irakienne, Hoshyar Zebari, a demandé, dimanche, l'"aide" des capitales étrangères. Face à l'offensive de l'Ei, le régime de Damas s'est, de son côté, déclaré, hier, "prêt à une coopération et à une coordination" avec la communauté internationale pour lutter "contre le terrorisme dans le cadre de la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'Onu". Cette résolution vise à empêcher le recrutement et le financement des jihadistes en Syrie et en Irak. Néanmoins, a souligné le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, toute frappe américaine contre les jihadistes en Syrie devra être coordonnée avec Damas, sinon il s'agirait d'une agression.
LIBYE : L'EGYPTE MET EN GARDE CONTRE LES RÉPERCUSSIONS DANS LES PAYS VOISINS - (AFP) - L'Egypte a mis en garde, lundi, contre
Nom et adresse Attributaire définitive : SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE Km 2,5 Boulevard de la Commune de Dakar.
un possible débordement des violences qui touchent la Libye dans les pays voisins, et assuré qu'il fallait travailler pour y "éviter des interventions" étrangères contre des "groupes terroristes". Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Sameh Choukri, s'exprimait avant une réunion, au Caire, des chefs de la diplomatie de la Libye et de ses six voisins, et deux jours après qu'une milice islamiste a accusé l'Egypte et les Emirats Arabes unis d'avoir bombardé ses positions dans la capitale libyenne. Ce que l'Egypte a "catégoriquement" nié. "Nous avions déjà constaté les répercussions de la situation en Libye sur la sécurité des pays voisins," a indiqué M. Choukri. Depuis la chute, en octobre 2011, de Mouammar Kadhafi, après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées. M. Choukri a affirmé que "les groupes terroristes" en Libye ne "limitaient plus leurs activités à des opérations" dans ce pays, mais pratiquaient également "le trafic d'armes et d'êtres humains" et "violaient les frontières". "Ce qui porte atteinte à la souveraineté des pays voisins et pourrait menacer leur stabilité". Il a également averti que la situation pourrait avoir des "répercussions sur les intérêts de pays en dehors de la région, pouvant ainsi conduire vers différentes formes d'interventions dans les affaires de la Libye. Donc, il faut œuvrer à les éviter".
Montant de l'offre retenue définitivement : cent cinquante-huit millions quatre cent mille (158.400 .000) FCFA TTC.
SOUDAN DU SUD : UN OBSERVATEUR TUÉ, DES SANCTIONS ENVISAGÉES - (AFP) - Les belligérants au conflit qui ensanglante le Soudan du
Numéro du marché : 8354 Dénomination du marché : Acquisition de onze (11) véhicules Pick-Up double cabines Nombre d'offres reçues : sept (07) : SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE - AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE - CCBM INDUSTRIES - CFAO MOTORS SENEGAL - SICAS - TATA AFRICA SENEGAL - CCBM AUTOMOBILES.
Durée d'exécution : un (01) mois La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 81, alinéa 3 du décret 2011 - 1048 du 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Le Directeur Général Amadou Samba KANE 25 AOÛT 2014
Sud depuis décembre risquent "des sanctions punitives" pour les violations répétées du cessez-le-feu, a assuré le chef de la médiation, qui a mis en cause les rebelles dans la mort d'un observateur ce week-end. Un sommet des dirigeants des Etats-membres de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) est prévu, lundi, à Addis-Abeba, exclusivement consacré à la guerre au Soudan du Sud et à l'impasse des pourparlers de paix ouverts en janvier et dont l'organisation est-africaine assure la médiation. Le Sommet va décider "de la marche à suivre et définir spécifiquement les mesures punitives" envisagées, a indiqué, dans un communiqué reçu hier, le chef de la médiation de l’Igad. "Ceux qui violent les accords de cessation des hostilités et ceux responsables de la mort" d'un observateur du cessez-le-feu "vont en subir les conséquences", a-t-il ajouté. Poursuivant, il a déclaré qu’"on ne peut plus continuer à traiter ce sujet avec des gants, la crédibilité du Sommet étant en jeu".
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• PAR DIEUMBE NDIAYE
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N° 2439
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II III IV V VI VII VIII IX X
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N ° 12.397 HORIZONTALEMENT : 1. Elément réfléchissants- 2- Qui a de grand pavillons- 3- En marge- Double coups de baquettes- C’est entre le jour et la nuit- 4- Presque rien- Mit en couleur-5- Pilier quadrangulaire- On la donne aux élèves- 6- Tranches de gâteau- Groupe fermé- Dans une raison sociale7- Appendice du visage- Les quatre saisons- Par-8- Matière de bijoux- Parties de football- Dans les bagages-9- Un trou sur la chaussée-10- Sont tous pareils. VERTICALEMENT : I. Vont toujours ensemble-II- Vaiselle de prestige-IIIPermet de tirer droit- Autre do- Dans un domaine- IV- Elément courant- Reçu au coeur- Fédération danoise de boxe- V- Sans bosse- Gage de qualité- VIConsonnes- Souvent pris à reculons- Pascal petit- VII- Homme de désertBalle haute- VIII- Place des membres- Un peu de calcul- IX- Pour la ligne du journal- X- Traitement de certaines fibres
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. CHAMBELLAN- 2- LIDOS- GITE- 3- AVEN-
ART- 4- SERTIES- ET- 5- SR-ASTER- 6- EGAIE- BY- 7- MS-ERS-REA- 8ETC- SANG- 9- NAIF-VEINE- 10- TRAVAILLES. VERTICALEMENT : I. CLASSEMENT- II-HIVER- STAR- III- ADER-CIA- IVMONTAGE- FV- V- BS-ISARD- VI- METIS- VI- VII- LG-SEE- SEL- VIII-LIARAIL- IX- ATRE-BENNE- X- NETTOYAGES.
horoscope BELIER
BALANCE
Bélier. (22 mars – 20 avril) Excellentes perspectives sur le plan professionnel. Vous viserez haut, et vous aurez bien raison puisque vous aurez les moyens de vos ambitions. Mais attention ! Ne vous laissez pas les soucis sentimentaux vous déstabiliser. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Taureau et Poissons Chiffres de chance : 2 4 8
Balance (24 septembre- 23 octobre) Soyez très diplomate avec votre entourage familial. Si vous vous montrez trop intransigeant, vos proches se rebelleront, feront front contre vous. Et c’est vous souffrirez le plus d’une telle situation. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Balance et Poissons Chiffres de chance : 8 2 6
TAUREAU
SCORPION
Taureau. (21 avril – 21 mai) Sur le plan affectif, ça n’ira pas très fort. Vous ne parviendrez pas à vous faire comprendre. Vos actes ainsi que les décisions que vous prendrez, déplairont. Vous pourriez aussi perdre un être cher. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 7 5 1
Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Vous concentrez votre énergie sur la réalisation d’objectifs bien précis. Bravo, car c’est le meilleur moyen de parvenir à vos fins. D’ailleurs, des premières retombées viendront bientôt vous encourager. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Lion et Verseau Chiffres de chance : 2 7 8
GEMEAUX
Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) Vous ferez des projets avec vos amis et vous brillerez de tous vos feux en leur compagnie. Vous pourrez aussi compter, le cas échéant sur leur soutien inconditionnel et fidèle. Soyez un bon ami vous-même. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Sagittaire et Capricorne Chiffres de chance : 6 2 4
Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vous serez en mesure de réaliser des transactions financières fructueuses. Ce jour sera un moment particulièrement favorable pour procéder à l’achat ou à la vente d’un terrain ou d’une maison de campagne. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 2 3 6
CANCER
CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Dynamisme et ouverture d’esprit seront vos atouts majeurs. Cependant, sachez que certains collègues, ne joueront pas le jeu de la solidarité et chercheront indirectement à vous nuire. Soyez sur vos gardes. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Vierge et Balance Chiffres de chance : 3 2 4
LION
VERSEAU
Lion. (24 juillet – 23 août) Vous vous imposerez des programmes très stricts et des emplois du temps draconiens pour accroître votre efficacité. Attention ! Le mieux étant l’ennemi du bien, vous risquez fort de freiner votre imagination. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Gémeaux et Sagittaire Chiffres de chance : 2 6 9
Verseau. (20 janvier– 19 février) Soutenu par le ciel, vous aurez envie de vous bagarrer, de prendre des initiatives, de secouer cette affreuse inertie qui s’était tout à coup emparée de vous. Les résultats ne tarderont pas à intervenir. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Taureau et Gémeaux Chiffres de chance : 9 3 1
Vierge. (24 août – 23 septembre) Vos relations sentimentales devraient vous procurer les plus vives satisfactions. Entreprenant(e), vous n’hésiterez pas à faire les premiers pas, si une personne vous plaît. Cette attitude conquérante vous réussira. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Bélier et Taureau Chiffres de chance : 7 5 9
Pensée du jour Il est difficile de se mouvoir dans le monde des âmes avec la maladresse de nos corps. (Emmanuel Mounie )
SAGITTAIRE
Cancer. (23 juin – 23 juillet) Vous serez porté à commettre des excès alimentaires, et votre estomac risque bien d’avoir à en payer les conséquences. Vous vous éviterez bien des troubles en observant un petit régime. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Vierge et Balance Chiffres de chance : 7 1 3
VIERGE
Solution N° 2438
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
POISSONS Poissons. (20 février – 21 mars) Le courant sera rétabli entre vous et votre partenaire. Vous retrouverez un climat de tendresse et d’harmonie. A vous de tout faire pour le maintenir ! Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 5 3 9
Solution du jeu N°648 des 7 erreurs 5. Le placement de la charnière au bas de la porte. 6. Le clou au bas de la serrure. 7. La largeur de la manche de l’homme au trousseau de clés.
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
croisés
• FETE A SOUHAITER : ST. MONIQUE • MARDI 29 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. La longueur de l’écharpe de l’homme qui ouvre la porte. 2. Le nombre de clés sur le sol. 3. Le nombre de gouttes de sueur de l’homme qui ouvre la porte. 4. Le nombre de clés du trousseau de l’homme du milieu.
LE SOLEIL MARDI 26 AOUT 2014 PAGE 19
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LE SOLEIL LUNDI 25 AOUT 2014 PAGE 20
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nécrologie
AVIS DE VENTE
DECES
DECES
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Monsieur Macky SALL Président de la République, Monsieur Mahammed Boun Abdallah DlONNE, Premier Ministre, Monsieur Maxime Jean Simon NDIAYE, Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Monsieur Mouhamadou Makhtar CISSE, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, et l'ensemble du Personnel de la Présidence de la République ont le regret de vous annoncer le décès de
Monsieur Mamadou TALLA, Ministre de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Monsieur Kéba DRAME, Président du Conseil d’Administration du FONDEF et ses membres, Monsieur Mbaye SAR, Président du Comité de Sélection et d’Agrément (CSA) du FONDEF et ses membres, Monsieur Abdoulaye Chérif AIDARA, Administrateur et l’ensemble du personnel du FONDEF ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de :
Mme Awa Fall et ses enfants à Dakar, Mme Ndèye Gnagna Fall et famille à Kolda, Mme Ndèye Caro Fall et famille en France, M. Mamadou Papis Fall et famille à Kolda, M. Hady Fall et famille à Kolda, M. Bassirou Fall et famille à Dunkerque (France), Mme Adama Fall et famille à Kolda, Mme Boly Diaw et famille à Dakar, les familles Fall, Sy, Faty, Gassama, Sow, Diallo, Coulibaly, Diaw vous font part du décès le 8 août 2014 de leur regretté époux, père, et frère
A la requête de Maître Adarna Dia Huissier de Justice agissant pour le compte de Monsieur Mouhamed Abdoul Lahat Touré, lequel fait élection de domicile à Fann Hock, 8 rue Kéléa Maître Mounirou Diop commissaire-Priseur 85 Cité Marine
Derklé
Tél.
77.953.56.23, procédera le samedi 6 septembre 2014
Madame Bigué FALL
et jours suivants s'il y a lieu à la vente aux enchères pu-
Mère de leur Collaborateur et Collègue Monsieur Abdoulaye FALL, Chargé de Mission à la Présidence de la République, survenu le lundi 18 août 2014 à Thiès. L'enterrement a eu lieu le mardi 19 août 2014 à Touba. Ils présentent à la famille éplorée, leurs condoléances les plus attristées.
bliques à partir de 10 H d'un lot d'objets saisis sur la dame
Monsieur Mame Bou DIOP
Thiaba Sylla demeurant à Yoff
Membre di CSA du FONDEF
El Hadji Omar FALL
survenu ce dimanche 24 aout 2014 à Dakar.
Ancien instituteur, Directeur d'école à Kolda
En cette douloureuse circonstance, ils présentent à sa famille leurs condoléances les plus attristées et prient pour le repos de son âme.
L'inhumation a eu lieu le 9 août 2014. Que la terre de Kolda lui soit légère.
Al Fatiha + 11 Likhlass
Repose en paix, papa.
rue Océan. LE COMMISSAIRE PRISEUR ME MOUNIROU DIOP
(26-8-14)
AVIS DE VENTE (SPG)
(26-8-14)
A la requête de Maître Adama SOUVENIR
SOUVENIR
26 août 1991 - 26 août 2014 23 ans déjà nous quittait notre regretté père
26 août 2013 26 août 2014 Déjà 1 an nous quittait notre regrettée
SOUVENIR Ayez une pensée pieuse et priez pour le repos de l’âme de
Pour vos
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Dia Huissier de Justice agissant pour le compte de la Société
Nexan
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Solutions, laquelle fait élection de domicile en la SCPA Maîtres Mame Adama Guéye et Associés Maître Mounirou Diop com-
à...
Adji Ndèye SEYE En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l’avez connue et aimée, ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme. Priez pour elle. Fatiha + 11 Likhlass (SPG)
Ousmane DIALLO En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l’avez connu et aimé, ayez une pensée pieuse pour le repos éternel de son âme. Al Fatiha + 11 Likhlass.
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Nasroulah Moustapha TALL dit «Nass»,
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lundi 1 er septembre 2014
Al Fatiha +7 Salat Al Fatihi + 41 Ikhlaass +7 Salat Al Fatihi
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Siège Social 92, Avenue Georges Pompidou Tél. 77 335 9898 - 77 783 2727 - 77 6407601 - 77 499 8989 33 849.57.57 – 33 860 63 33 - 33 832 9392 Email : stdimmo@orange.sn
______ Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du désenclavement AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)
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LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
Avis d’Appel d’Offres (AAO)
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Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification AAO N°07/2014/AIBD 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans « le Soleil » N13093 du 17 janvier 2014 et sur le Portail des Marchés Publics du Sénégal.
4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
2. L’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA) a obtenu dans le cadre du Budget Consolidé d’Investissements (BCI) 2014 des fonds, afin de financer son programme de construction, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché de construction de bâtiments compléments sur le site de l’AIBD SA.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Générale d’AIBD SA et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après de 9 H00 à 17 H 00 à partir du 26 Août 2014 : Immeuble situé sur la VDN, site de la Foire lots n°325 et 327 - Dakar, Tel 33 864 94 49 Fax 33 867 42 57 Email : nmbengue@aibd.sn
3. L’Aéroport International Blaise Diagne sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux suivants en deux (2) lots séparés : Lot 1 : - Un Salon d’honneur - Un Complexe postal (un bâtiment Bureau de Poste, un bâtiment Centre de tri et un Entrepôt) Le délai d’exécution maximum est de huit mois (08) Lot 2: -Un Bâtiment Handling (KI ) - Un bâtiment CDOU (Centre des opérations d’urgence) Le délai d’exécution maximum est de huit mois (08)
5. Les exigences en matière de qualifications sont pour chaque lot (Lot 1 et Lot 2) : - disposer d’une capacité financière ou d’une ligne de crédit d’un montant au moins de : 480 000 000 F CFA - Avoir un minimum de chiffres d’affaires annuel moyen des activités de construction de 2 500 000 000 FCFA. - les soumissionnaires devront fournir les états financiers certifiés des trois dernières années (2013, 2012 et 2011) - Avoir une expérience d’au moins de cinq (5) marchés de travaux à titre d’entrepreneur au cours des cinq (05) dernières années qui précède la date limite de dépôt des soumissions - Avoir effectivement exécuté en tant qu’entrepreneur, ou sous- traitant dans au moins deux (02) marchés au cours des cinq (05) dernières
années de manière satisfaisante et terminés, pour l’essentiel, et qui sont similaires aux travaux proposés. - La similitude portera sur la taille physique, la complexité, les méthodes / technologies ou autres caractéristiques telles que décrites dans le cahier des clauses techniques et plan. - Fournir les références pour les marchés exécutés avec les attestations légalisées du maitre d’ouvrage 6. Une réunion préparatoire suivie d’une visite des lieux s’effectuera au niveau du site de l’AIBD SA le 02 septembre 2014 à 10 heures. Le Dossier d’Appel d’Offres peut être obtenu contre un versement de la somme de deux cent mille Francs CFA (200.000 FCFA). La méthode de versement sera en espèces non remboursable. 7. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après au plus tard le 26 septembre 2014 à 10h 00, les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci- dessus à la Salle de Conférence de l’AIBD SA le 26 Septembre 2014 à 10 heures précises.
- 25 000 000 FCFA (Vingt Cinq Millions Francs CFA) pour chaque lot délivrée par un organisme financier agréé par le Ministère de l’Economie et des Finances. La durée de validité de la garantie de soumission devra dépasser, de vingt huit (28) jours celle de la validité des offres. Les offres doivent être valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. La garantie d’offre doit demeurer valide pendant vingt-huit (28) jours après l’expiration de la durée de validité de l’offre. 9. Une marge de préférence de 5 % est applicable aux groupements d’ouvriers, aux coopératives ouvrières de production, aux groupements et coopératives d’artisans, coopératives d’artistes et aux artisans individuels suivis par les chambres consulaires conformément à l’article 50 du Code des marchés publics. (Voir le document d’appel d’offres pour les informations détaillées). 10. L’adresse à laquelle il est fait référence cidessus est : AIBD SA Immeuble VDN – site Foire Lots 325 et 327, 1er étage Tél 33 864 94 49 Fax : 33 867 42 57 Fait à Dakar, le 22 Août 2014
8. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de :
Le Directeur Général
26 AOÛT 2014
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DU RENOUVEAU URBAIN, DE L’HABITAT ET DU CADRE DE VIE ----------------------AGENCE DE CONSTRUCTION DES BATIMENTS ET EDIFICES PUBLICS A.C.B.E.P.
AVIS D’APPEL D’OFFRES N°17/ACBEP/2014 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien « le Soleil » du 20 Décembre 2013. 2. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a obtenu dans le cadre du BCI 2014 des fonds afin de financer les travaux de construction De l’Université de Tambacounda. 3. L’Agence de Construction des Bâtiments et Edifices Publics (ACBEP) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les dits travaux. 4. La Passation du marché sera conduite par Appel d’Offres Ouvert tel que défini dans le code des marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations à l’adresse suivante : Agence de Construction des Bâtiments et Edifices Publics Division des Marchés, 5ième Etage Tel : 33 859 09 60 - Fax : 33 864 59 32 Email acbep@gouv.sn, Boulevard Dial DIOP, quartier Zone A, BP 16 270 Dakar, et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à partir du 27 août 2014 de 8h 00 mn à 17 heures.
6. Les exigences en matière de qualifications sont : - disposer d’une attestation de qualification et de classement de la catégorie D; - Le soumissionnaire doit fournir une Attestation de ligne de crédits d’un montant de deux cent millions (200 000 000) FCFA délivrée par une banque de bonne réputation. - Disposer du personnel clé suivant: * 1 Ingénieur génie civil : Directeur des travaux 5 ans d’expérience globale en travaux et disposant d’une expérience de 2 travaux similaires, * 1 Ingénieur electrotechnicien 5 ans d’expérience globale en travaux et disposant d’une expérience de 2 travaux similaires * 1 Technicien supérieur en Génie Civil : conducteur des travaux 5 ans d’expérience globale en travaux et disposant d’une expérience de 2 travaux similaires, * 1 Technicien supérieur en Génie Civil : chef de chantier 5 ans d’expérience globale en travaux et disposant d’une expérience de 3 travaux similaires, * 1 Géomètre avec 5 ans d’expérience et 2 travaux similaires. - disposer du matériel suivant: * 2 camions malaxeurs ; * 2 Bétonnières d’au moins 500 litres ; * 4 Camions de 8 m3 ;
* 2 Camions de 16 m3 ; * 2 Camions de 20 m3, * 4 Ensembles de matériel d’échafaudage ; * 1 Grue fixe ; * 2 Grues sur pneumatiques ; * 2 Pelles mécaniques ; * 4 Monte-charges. NOTA : à défaut de produire des documents prouvant l’origine du matériel, le soumissionaire doit disposer d’un contrat de location avec une société de location de la place. - Avoir un minimum de chiffres d’affaires annuel moyen des activités de construction de un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) de FCFA, qui correspond au total des paiements mandatés reçus pour les marchés en cours ou achevés au cours des trois (3) dernières d’années (2011, 2012, 2013). - Avoir une expérience d’entrepreneur principal ou de sous traitant de travaux correspondant au moins à un marché similaire au cours des 3 dernières années (2011, 2012 et 2013) avec une valeur minimum de sept cent cinquante millions (750 000 000) Frs CFA. Ces travaux doivent être exécutés de manière satisfaisante et terminés, pour l’essentiel, et qui sont similaires aux travaux proposés. - disposer d’une attestation de paiement des redevances de l’ARMP pour la gestion précédente 26 08 2014
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ciaprès : Agence de Construction des Bâtiments et Edifices Publics, Division des Marchés, 5eme étage - Bd Dial DIOP, quartier Zone A, à partir du 27 août 2014 contre paiement non remboursable de cinquante mille (50 000) FCFA. 8. Les offres devront être déposées à l’adresse ci-après : Agence de Construction des Bâtiments et Edifices Publics : Division des Marchés 5 ème étage – Bd Dial DIOP, quartier Zone A, DAKAR au plus tard le 26 septembre 2014 à 10 heures. Les plis remis en retard ne seront pas acceptés. Les plis seront ouverts en présence des candidats qui le souhaitent à l’adresse indiquée ci-dessus le 26 septembre 2014 à 10 heures. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de vingt sept millions (27 000 000) Frs CFA. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. LE DIRECTEUR GENERAL Mme Socé DIOP DIONE
TIR CHAMPIONNATS DU MONDE ET D’AFRIQUE
BASKET/COUPE DU MONDE
La double cible des « Lions » et « Lionnes » avant les Jo de Rio
Mamadou Bâ, président de la Fédération sénégalaise de tir et chasse
ront cher avec plus de 2.000 athlètes pour 64 places. Puis, « en novembre 2015, nous irons en Afrique du Sud pour les championnats d’Afrique. Et là-bas, il y a seulement 9 places pour l’Afrique pour les Jo, à raison d’une place par discipline ; et des 9 disciplines au programme, 5 nous intéressent le pistolet dames où il y a deux possibilités, idem pour le pistolet hommes et le skeet avec une seule possibilité. Il nous faudra donc travailler
HIPPISME AVEC 5 VICTOIRES A SON COMPTE
« Nous Deux », champion des Pda Avec 5 succès à son actif, « Nous Deux », mâle de 2 ans, a obtenu le plus grand nombre de victoire dans sa catégorie des Poulains de 2 ans (Pda). Ce cheval rapide et très endurant a signé sa première victoire le 16 février à l’hippodrome municipal de Thiès avant de s’imposer à nouveau à Rufisque. « Nous Deux » a signé son 3ème succès le 11 mai sur la même piste rufisquoise lors de la journée dédiée aux turfistes disparus. Il est ensuite revenu à l’hippodrome de la Capitale du rail pour un 4ème titre lors de la journée de la Renaissance africaine. Son dernier succès, cette propriété d’Oumar Bao (fils d’Iba Collé Bao, vice-président du Cng de courses hippiques), l’a remporté le 22 juin à Thiès à l’occasion du Gp du chef de l’Etat qui avait clôturé la saison. Il avait comme jockey le jeune Djiby Diop. Le champion 2014 des Pda va changer de catégorie à l’ouverture de la prochaine saison puisqu’il intègrera la classe des Poulains de 3 ans (Pta). D’ailleurs, son entraîneur Oumar Cobar dit Ndiadamb met à profit ses vacances pour préparer « Nous Deux » aux dures joutes qui l’attendent.
Le drapeau national remis aux « Lions » demain au Palais
intensément après Grenade pour avoir la médaille d’or en Afrique du Sud et être qualifié pour les Jo de Rio », a souligné le président de la Fédération sénégalaise de tir et chasse, Mamadou Bâ, au cours d’une rencontre. Ces deux campagnes nécessitent beaucoup de travail et des moyens. « Nous nous en sommes ouverts au ministre des Sports qui nous a compris et qui est prêt à nous accompagner. Et je suis vraiment heureux d’avoir un ministre qui a le sens de l’écoute. Malgré les problèmes de budget qu’il rencontre, il nous a rassurés parce que nous lui avons expliqué que nous voulons aller à Grenade juste pour réaliser les minima pour les Jo de Rio 2016. Nous lui avons présenté le budget de ces championnats du monde et il a donné des instructions à son Dage et à la Dhc afin de trouver les moyens pour aider notre fédération. Nous avons bon espoir que ses instructions seront respectées », a dit M. Bâ. Hormis ce soutien de l’Etat, il a évoqué celui d’amis et de sponsors du tir qui ont promis d’aider. « Nous comptons également sur notre premier supporter qu’est le président Macky Sall qui nous avait sensiblement aidés quand nous partions au Caire pour les championnats d’Afrique, en début d’année 2014 ». LES SELECTIONNES POUR GRENADE Pistolet dames : Sinna Niang, Marième Fall et Fatou Seck. Pistolet hommes : Waly Faye, Elhadj Dioum et Marcel Niane Fusil (Skeet) : Clément Fakhoury, Hassan Ramlaoui et Hussein Zein
De retour au Sénégal hier soir après deux semaines de préparation en Espagne, les « Lions » du basket vont rester quelques jours à Dakar avant de retourner au pays de Cervantes. Et, demain à 17 heures, ils prendront part à la cérémonie de remise du drapeau au Palais de la République. Un rituel inscrit dans le programme des « Lions » à chaque veille de départ pour une compétition internationale. Après cette cérémonie, l’équipe du Sénégal ralliera l’Espagne le lendemain 28 août pour y disputer la Coupe du monde.
TRANSFERT
Balotelli à Liverpool, c’est officiel Mario Balotelli à Liverpool, c’est fait. L’attaquant italien (24 ans) s’est officiellement engagé hier en faveur des Reds, qui ont annoncé sa signature sur Twitter. Le désormais ex-attaquant de l’Ac Milan, qui aurait coûté 20 millions d’euros au club de la Mersey, est la neuvième recrue estivale des vicechampions d’Angleterre, qui ont déjà notamment attiré Fabio Borini (Sunderland), Emre Can (Leverkusen), Adam Lallana (Southampton), Rickie Lambert (Southampton), Dejan Lovren (Southampton), Javier Manquillo (Atletico Madrid) et Lazar Markovic (Benfica). Il portera le n°45.
Eto'o proche d'Everton ? Sans club depuis son départ de Chelsea, Samuel Eto'o pourrait rebondir à Everton. Le Camerounais serait proche de s'engager pour deux saisons avec le club de Liverpool, selon la Bbc. S'il signe son contrat dans les prochaines heures, l'attaquant pourrait retrouver les Blues dès samedi en championnat.
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CHAMPIONNATS EUROPEENS ANGLETERRE Plus puissant, City douche Liverpool (AFP) - Plus puissant, le champion en titre Manchester City a encore pris le dessus sur Liverpool (3-1), son dauphin de la saison dernière, touché mentalement après l'ouverture du score, hier lors du denier match de la 2e journée en Angleterre. Avec six points, voilà donc les Citizens sur le podium avec Tottenham, souverain face à Queen Park Rangers (4-0) samedi, et Chelsea, réaliste contre Leicester City. Résultats de la 2e journée : Aston Villa - Newcastle 0 – 0 ; Crystal Palace - West Ham 1 – 3 ; Chelsea - Leicester City 2 – 0 ; Southampton West Bromwich 0 – 0 ; Swansea City - Burnley 1 – 0 ; Everton - Arsenal 2 – 2 ; Hull City - Stoke City 1 – 1; Tottenham - Queens Park R. 4 – 0; Sunderland - Manchester United 1 – 1; Manchester City - Liverpool 3 - 1 Classement : 1. Tottenham 6 2 pts; 2. Chelsea 6; . Manchester City 6; 4. Swansea City 6; 5. Arsenal 4; 6. Hull City 4; 7. Aston Villa 4; 8. West Ham 3; 9. Liverpool 3; 10. Everton 2; 11. Sunderland 2; 12. West Bromwich 2; 13. Manchester United 1; 14. Southampton 1; . Stoke City 1; 16. Leicester City 1; 17. Newcastle 1; 18. Crystal Palace 0 ; 19. Burnley 0 ; 20. Queens Park R. 0
ESPAGNE Le Real évite la panne grâce à Benzema et Ronaldo (AFP) - Le Real Madrid, avec des buts de Karim Benzema (30ème mn) et Cristiano Ronaldo (90ème mn), a évité la panne au démarrage face au promu Cordoue (2-0) pour la 1re journée du Championnat d'Espagne, tout en affichant une certaine fébrilité défensive, hier au stade Bernabeu. Résultats de la 1re journée : Malaga - Athletic Bilbao 1 – 0 ; Grenade - Deportivo La Corogne 2 – 1 ; FC Séville - Valence CF 1 – 1 ; Almeria Espanyol Barcelone 1 – 1 ; Eibar - Real Sociedad 1 – 0 ; Celta Vigo Getafe 3 – 1 ; FC Barcelone - Elche 3 – 0 ; Levante - Villarreal 0 – 2 ; Real Madrid - Cordoba 2 – 0 ; Rayo Vallecano - Atletico Madrid : 0 – 0 Classement : 1. FC Barcelone 3 pts; 2. Celta Vigo 3; 3. Real Madrid 3; . Villarreal 3; 5. Grenade 3; 6. Eibar 3; . Malaga 3; 8. Almeria 1; . Espanyol Barcelone 1; . FC Séville 1; . Valence CF 1; 12. Atletico Madrid 1; . Rayo Vallecano 1 ; 14. Deportivo La Corogne 0 ; 15. Athletic Bilbao 0; . Real Sociedad 0; 17. Getafe 0; 18. Cordoba 0 ; . Levante 0 ; 20. Elche 0
AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Numéros du Marché : N°002/2014/TRANSPORT Appel d’offres ouvert National N° 002/2014/TRANSPORT relatif à l’acquisition de deux (02) véhicules 4x4 Pick Up et de Dix (10) Motos Dénomination du Marché : Acquisition de deux (02) véhicules 4x4 Pick Up et de Dix (10) Motos : Lot 1 : Deux (02) véhicules Pick Up Lot 2 : Dix (10) Motos Offres reçues : Lot 1 : Deux (02) Lot 2 : Trois (03) Nom et adresse de l’attributaire définitif: • Lot 1 : SéNEGALAISE DE L’AUTOMOBILE, Km 2,5 Bld du Centenaire Montant de l’offre retenue TTC : Vingt Huit Millions Sept Cent Quarante Six Mille Trois Cent Quatre Vingt (28 746 380) FCFA Lot 2 : SéNEGALAISE DE L’AUTOMOBILE, Km 2,5 Bld du Centenaire Montant de l’offre retenue TTC : Onze Millions Quatre Vingt Douze Mille (11 092 000) FCFA La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du Code des Marchés publics (Décret N°2011-1048 du 27 juillet 2011). 26 AOÛT 2014
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« Lions » et « Lionnes » du tir doivent réaliser les minima aux championnats du monde à Grenade en Espagne (6 – 20 septembre) et ensuite remporter une médaille aux championnats d’Afrique en novembre 2015 en Afrique du Sud pour pouvoir prétendre à une participation aux Jeux olympiques de Rio 2016. C’est dire si la tâche sera difficile pour les hommes de l’entraîneur national Thierno Ciré Baal qui auront ainsi une double équation à résoudre. Au nombre de 9, à raison de 3 tireurs par arme (pistolet homme et dame et fusil homme) ils sont en regroupement depuis le 12 août, après avoir gagné leurs places durant les différentes épreuves tout au long de la saison, puisqu’ils ont été les meilleurs dans leur catégorie. Le premier grand défi des tireurs sénégalais, ce sont donc ces championnats du monde qui se profilent à l’horizon à Grenade, en Espagne (620 septembre), où ils devront réaliser les minima pour bénéficier de Wild Card. Ils savent qu’ils n’iront pas à ces joutes mondiales avec la prétention de battre ces champions, mais avec l’ambition de bien préparer l’Afrique du Sud. A Grenade, les places coûte-
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S poRts
LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
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LE SOLEIL - MARDi 26 Aout 2014
FOOTBALL ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015
POUR DES TRAVAUX DE REFECTION
Le stade Demba Diop fermé pour 4 mois C’est officiel, le stade Demba Diop sera fermé à partir de demain. La nouvelle a été confirmée hier par le ministre des Sports, Matar Bâ, à l’issue d’une visite des lieux. Les travaux de réfection qui concernent particulièrement le remplacement de l’ancienne pelouse synthétique par une nouvelle et la réhabilitation de la grille de protection démarrent le lendemain, jeudi, pour une durée de 4 mois.
Le ministre Matar Bâ constatant lui-même que la pelouse du stade Demba Diop a besoin d’être changée.
Une vingtaine de rouleaux de gazon synthétique rangés sous la tribune couverte, à l’entrée des vestiaires. Dans l’enceinte du stade Demba Diop, au niveau du parking et dans les gradins, des ouvriers donnent un dernier coup de balai pour rendre les lieux dans un état acceptable en prévision de la visite du patron du département des Sports. Après un état des lieux, Matar Bâ a d’abord pris le soin de se concerter avec les acteurs du mouvement sportif, en particulier la Fédération sénégalaise de football et le Navétane, dans la salle de conférence du stadium Marius Ndiaye. Ainsi, « après discussions, nous avons décidé de fermer le stade à partir du mercredi (demain), et que les travaux vont démarrer jeudi », déclare le ministre. D’après ses prévisions, le stade sera livré en décembre prochain. Un délai de 4 mois qui pourrait être réduit pour permettre au mouvement navétane de disputer ses compétitions sur les lieux. En effet, d’après le ministre des Sports, une discussion dans ce sens a été menée avec l’entrepreneur, « parce que dans le cahier des charges, les travaux devraient durer 4 mois. Un délai un peu long pour le
mouvement navétane qui doit jouer ses compétitions, mais aussi il y a des disciplines d’autres fédérations qui devraient pouvoir utiliser le stade Demba Diop. Il nous a compris, et il a pris l’engagement de se battre pour réduire le délai ». Etat de délabrement avancé Mais, il se trouve dans l’incapacité de donner une date officielle de livraison de l’infrastructure qui a vraiment besoin d’une réhabilitation totale, tant il est dans un état de délabrement très avancé. Agé de 51 ans (il est inauguré en 1963 par le président Léopold Sédar Senghor), le stade Demba Diop est dans un état de délabrement très avancé. Le ministre peut en témoigner. Après avoir fait le tour des lieux, il a particulièrement constaté que « le stade Demba Diop a besoin de travaux supplémentaires. C’est par rapport à l’étanchéité, aux dalles, mais aussi à l’éclairage ». Bien conscient de l’importance des projecteurs pour l’infrastructure, M. Bâ annonce qu’il est « en train de trouver les solutions avec l’entrepreneur et les techniciens pour voir comment remédier à cela parce que nous
nous sommes dit qu’un stade comme Demba Diop, et même l’ensemble des infrastructures du Sénégal, il faut continuer à mettre de l’argent, mais aussi à agrandir ». Reconnaissant que la maintenance des infrastructures « pose problème au Sénégal », le ministre des Sports a donné des « injonctions aux directeurs des stades pour continuer le travail afin de permettre à l’Etat sénégalais de pouvoir sauvegarder ses investissements ». Pelouse interdite à la lutte Stade de football par prédilection, Demba Diop abrite également d’autres disciplines sportives comme la lutte, mais aussi le Navétane qui l’utilise d’une manière abusive. Ce qui explique la dégradation de l’infrastructure, et particulièrement la pelouse synthétique posée en 2003 qui n’est plus praticable. Refusant de se prononcer sur une éventuelle fermeture du stade aux autres disciplines, en dehors du football, M. Bâ préfère se donner le temps d’organiser « une rencontre de concertation avec l’ensemble des acteurs du sport après la réception du stade Demba pour trouver les solutions et créer les gardefous pour permettre à toutes les disciplines de pouvoir bénéficier d’une infrastructure leur permettant de mener à bien leurs activités ». Mais, d’ores et déjà, l’entrepreneur avertit que le gazon ne supporte pas certaines disciplines comme la lutte. Précisant que le nouveau gazon synthétique de « dernière génération importé depuis la France et reconnu par la Fifa est uniquement conçu pour le football ». Mbaye Faye veut ainsi mettre les autorités devant leurs responsabilités. « L’expert a dit que la pelouse est uniquement faite pour le football. Nous demandons donc aux autorités de se conformer à ces recommandations …, maintenant c’est à elles d’appliquer ces recommandations ou pas ». Dans tous les cas, « sa durée de vie est de 10 ans, mais à la seule condition que les recommandations soient respectées », avertit M. Faye. Ansoumana SAMBOU
SENEGAL – EGYPTE DU 5 SEPTEMBRE
Giresse avec les mêmes ? C’est aujourd’hui que l’entraîneur national Alain Giresse va rendre publique la liste des joueurs convoqués pour les deux matches contre l’Egypte et le Botswana en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015. Pas de gros changements en vue. Le sélectionneur national du Sénégal fera face à la presse ce mardi pour dévoiler le nom des joueurs retenus pour lancer les éliminatoires à la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Un exercice très attendu par les Sénégalais qui vont retrouver enfin leur équipe nationale le vendredi 5 septembre prochain pour son entrée en lice dans ces qualificatifs face à l’Egypte. Cela fait, en effet, un peu moins de deux ans que les « Lions » n’avaient plus foulé le stade Léopold Sédar, conséquence des échauffourées qui avaient suivi leur défaite face à la Côte d’Ivoire le 13 septembre 2012 en éliminatoires de la Can 2012 et qui avaient conduit à la suspension du stade par la Caf. L’acte 1 de ces retrouvailles aura donc lieu ce matin avec la publication de la liste des joueurs. Et il ne devrait pas y avoir de grosses surprises quant à l’identité des hommes d’Alain Giresse. Inscrit dans une logique de continuité, le patron de la Tanière compte bien rester cohérent dans sa démarche. « Aujourd’hui, citez-moi un joueur sénégalais qui n’a jamais été sélectionné qui est en train d’éclater ? D’abord, les championnats n’ont pas repris ; donc on reste sur la saison dernière. Non, je ne vois pas quelque chose qui pourrait changer ma démarche », avait déclaré Alain Giresse dans un entretien qu’il nous a accordé au début du mois. Lors de la dernière sortie de son équipe au mois de juin en amical face au Burkina Faso (1-1) et au Kosovo (31), le technicien français avait fait appel à 23 joueurs dont 2 novices, Baye Oumar Niasse et Diafra Sakho, auteur respectivement de deux buts et d’une réalisation lors de leur baptême du feu. Les deux ont changé de clubs durant l’intersaison et c’était la condition posée par l’entraîneur pour continuer à leur accorder sa confiance. Mais aujourd’hui, rien n’indique que le coach va encore faire appel aux deux buteurs.
BILAN
rière », regrette l’entraîneur du Casa Sports Demba Ramata Ndiaye. Les multiples départs dans les clubs réduisent à néant tous les efforts, ce qui se traduit par une baisse de niveau inquiétante. « Dire que le niveau est faible n’est pas un jugement sévère. Quand on regarde la qualité du jeu, il y a de quoi s’inquiéter. Cela est dû aux mauvaises conditions qui ne favorisent pas le beau jeu, mais aussi à l’instabilité des effectifs avec les multiples départs qui n’aident pas à une constance dans l’identité du jeu des équipes », reconnaît le coach de l’Us Gorée (L2), Aphousseyni Badji. La passion a été néanmoins vécue jusqu’au bout avec comme lot de consolation un suspense fou dans le sprint final de la course pour le titre entre l’As Pikine et le Diaraf. Le duel épique et passionnant entre les banlieusards et les Médinois, les écarts très serrés entre les autres équipes sont aujourd’hui les seuls éléments de comparaison présentés par les techniciens pour donner des explications plausibles à leurs analyses sur le niveau. « C’est un championnat où toutes les équipes se valent. La preuve, il a fallu patienter jusqu’à deux journées de la fin pour connaître pratiquement le champion et les équipes qui allaient descendre », souligne Al
Wahany Johnson SAMBOU
Le Congo ne veut pas jouer au Nigeria en raison d’Ebola
Le niveau de la L1 laisse encore à désirer Alors que le championnat professionnel a bouclé cette saison sa 5ème année d’existence, on s’interroge encore sur le niveau du jeu pratiqué par les clubs sénégalais. Bon ? Moyen ? Mauvais ? Les techniciens répondent à la question. Certains sont formels : « Le niveau tant bien que mal à donner l’illusion de jeu a beaucoup évolué ». Après cinq d’un mieux au football sénégalais. Le ans, on en est encore à se demander où Diaraf, le Casa Sports, l’As Pikine, Niary en est véritablement le niveau du foot- Tally, Diambars, les équipes qui enball sénégalais. Et pour la majorité des flamment le championnat local ne sont techniciens, il n’est pas pire que lors pas nombreuses. Encore que Diambars des dernières années de l’ère amateur. a perdu de sa superbe, le Casa Sports « Avant, le championnat sénégalais était et Niary Tally ont mis du temps à expénible à voir, ce qui n’est plus le cas. ploser, le Diaraf est incapable de se Maintenant, on assiste à de belles ren- maintenir dans la constance, l’AS Pikine contres avec un niveau acceptable », plus combative que technique. La saison fait remarquer Pape Camara. Le Direc- 2013-2014 n’a servi qu’un spectacle orteur technique régional de Dakar em- dinaire. Un jugement peut-être un peu boite ainsi le pas à son homologue de sévère mais moins radical que la perNgor, Mamadou Diallo, pour qui « le ception sans doute exagérée d’Al Ousniveau a un peu augmenté ». seynou Sène qui parle d’un « niveau Le football sénégalais évolue « un élevé ». peu », donc. Ce n’est sans doute pas On en demande sans doute trop à rien pour un football qui vient à peine des joueurs dépourvus de moyens et de boucler sa 5ème année de profes- des joueurs en apprentissage du haut sionnalisme. Circonstances atténuantes niveau, mais il est clair qu’on est encore donc pour une discipline qui se cherche loin des attentes motivées par l’entrée encore une reconnaissance et une légi- dans le professionnalisme. Chaque timité nationale et internationale. Mais, année qui passe donne l’impression que en dépit de la note positive décernée le football national s’essouffle. « Ça par les techniciens locaux, tout indique monte, mais le problème est que c’est que les choses sont toujours en l’état. un éternel recommencement. La fixaCar ce « un peu » ne touche en fait qu’un tion des joueurs fait défaut, les entraînombre infime de clubs qui parviennent neurs font 2 pas en avant et 3 en ar-
Diafra Sakho qui est en apprentissage de la Premier League devrait encore attendre de gagner une place dans l’effectif de West Ham pour espérer définitivement convaincre le patron de la Tanière. L’ancien messin et le nouvel attaquant du Lokomotiv de Moscou n’ont pour l’heure disputé qu’une vingtaine de minutes dans leur club respectif. Mais, les absences de Papiss Demba Cissé et d’Henry Saivet peuvent leur profiter. Auteur d’une belle prestation face à la Colombie en amical, Moussa Konaté est aussi pressenti dans le groupe, même si le championnat italien n’a pas encore démarré. Alors que les championnats européens viennent à peine de démarrer (3 journées, pour la Ligue 1 française, 2 pour la Bundesliga et la Premier League, 1 pour la Liga), le coach de l’équipe nationale n’a en tout cas pas trop de choix. Il devrait, comme il l’a souligné, composer avec les mêmes à quelques exceptions près, notamment du côté des gardiens, son principal casse-tête. Bouna Coundoul et Lys Gomis sont quasi certains de faire partie de la campagne, l’identité du troisième sera donc au cœur des attentions.
Al Ousseynou Sène, entraîneur du Stade de Mbour : « toutes les équipes se valent » Ousseynou Sène. En fait, toutes les équipes se valent, mais dans le « moyen » pour ne dire dans le « faible ». Le seul point qui les unit c’est peut-être au plan tactique, seul domaine qui semble avoir connu un bond en avant, comme le constate Pape Camara. « Les entraîneurs sont en train de faire un excellent travail. Maintenant, on voit que le championnat est devenu très tactique. Sur ce côté, il n’y a rien à dire vraiment », pense le Dtr de Dakar. Mais, il reste clair, que le chemin est encore loin pour mettre sur pied un football d’un grand niveau. W. J. SAMBOU
Qualifié sur tapis vert face au Rwanda, le Congo a adressé une demande officielle à la Confédération africaine de football (Caf) pour que la rencontre que les Diables Rouges doivent disputer le 6 septembre prochain à Calabar en qualifications pour la Can 2015 (1ère journée), au sud-est du Nigeria, soit délocalisée pour cause de virus Ebola. «Cela me semble difficile et risqué de jouer dans cette région. Le Cameroun, qui est frontalier, a d’ailleurs fermé ses frontières», a indiqué Claude Le Roy, le sélectionneur français du Congo. Le virus Ebola a obligé la Caf a délocaliser les rencontres Guinée-Togo à Casablanca (Maroc, le 5 septembre) et Sierra Leone-RD Congo (le 10 septembre, terrain à définir), alors qu’une menace pèse sur la tenue du match Côte d’Ivoire-Sierra Leone à Abidjan le 6 septembre.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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