Soleil du mercredi 13 aout by ambassenepekin

DIFFUSION DE FAUSSE NOUVELLE

Le Dirpub de « La Tribune » face au juge demain

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LOTERIE NATIONALE SENEGALAISE

44 è m e ANNÉE • N°13265 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

REHABILITATION DU TRONÇON DINGUIRAYENIORO-KEUR AYIB

La Bad accorde 17,7 milliards de FCfa au Sénégal

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CANDIDAT AU SECRETARIAT GENERAL DE L’OIF

Le Mauricien Jean-Claude de l’Estrac sollicite le soutien de Dakar PAGE 3

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CENTRE DE CONFERENCE DE DIAMNIADIO

Le jury du concours de décoration installé PAGE 16 CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

MERCREDI 13 AOUT 2014

Assistantes et secrétaires sur une rampe de performance

MAIRIE DE PODOR

La Cour d’appel de Saint-Louis déclare Racine Sy vainqueur PAGE 4

HYGIENE ET ASSAINISSEMENT

44 mini-forages et 425 latrines construits dans 100 villages de Tambacounda

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Me Aïssata Tall Sall saisit la Cour Suprême LUTTE CONTRE LA DROGUE

640 kg de chanvre indien saisis par la gendarmerie PAGE 11 à Dakar BASKET : FORMATION DE LA PETITE CATEGORIE, POLITIQUE D’ATTRAIT DE JEUNES TALENTS…

Les clés du succès des clubs saint-louisiens PAGE 22

I dees & R eflexions

LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

Quels indicateurs pour mesurer le progrès dans l’agenda de développement post 2015 ? L'Afrique est largement considérée comme ayant fait le moins de progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Une grande partie de la discussion en cours est axée sur la recherche d’objectifs justes, significatifs, transversaux et réalisables, ainsi que des moyens pour en évaluer les progrès d’exécution, qui soient pertinents aussi bien pour l'Afrique que pour d'autres régions en développement. Dans notre débat actuel sur le cadre pour remplacement des Objectifs du Millénaire pour le développement (venant à échéance en 2015), nous avons besoin de sélectionner soigneusement les objectifs, les cibles et les indicateurs qui guident le mieux la lutte contre la pauvreté et les inégalités et qui permettent de mieux mesurer les progrès accomplis ; plutôt que des objectifs, des cibles, ou des indicateurs qui sont moins significatifs mais peuvent être mesurés assez facilement. Bien que nous reconnaissions qu'il est souvent très difficile de mesurer de façon fiable ce qui est vraiment important, nous devons et pouvons mieux faire. Prenez par exemple les droits fonciers sécurisés pour les femmes et les hommes. Il y a un nombre grandissant de voix - y compris les gouvernements, la société civile, et d'autres dirigeants du monde - appelant à inclure cette question explicitement dans l’agenda de développement post2015. Car le renforcement de ces droits, en particulier pour les femmes, peut aider à atteindre les multiples objectifs de développement. Plus récemment, on a identifié les droits et l’accès à la terre, à la propriété et aux autres actifs et ressources comme une question

transversale fondamentale et une préoccupation prioritaire dans quatre domaines d’intérêt : l'éradication de la pauvreté, l'égalité des sexes, la sécurité alimentaire, et l’état de droit. L’objectif d'accroître et de renforcer les droits fonciers dans un ou plusieurs objectifs à l'ordre du jour dans l’agenda de développement post-2015 contribuera aussi fortement à la réalisation d'autres objectifs. Mais pour nous assurer que nous puisions travailler sur des buts et des objectifs précis et percutants, nous devons mesurer les progrès de manière significative. Prenez les droits fonciers des femmes en particulier. On estime que 70 % des agriculteurs africains sont des femmes. La grande majorité ne possède pas formellement les terres qu'elles cultivent. En fait, leurs droits sur la terre sont souvent minés par une toile de traditions, de normes, de droits coutumiers, et de droits légaux discriminatoires et parfois contradictoires. Alors, comment pouvons-nous mesurer les progrès en matière de sécurisation des droits fonciers des femmes ? Une approche pourrait consister simplement à regarder dans quelle mesure les lois d'un pays reconnaissent les droits des femmes à posséder, contrôler, et hériter de la terre. Les pays d'Afrique ont mis en place des lois qui affirment formellement l'égalité des droits pour les femmes en matière de propriété des terres et des biens. Une étape importante dans le renforcement des droits fonciers des femmes. Mais la réalité sur le terrain est bien souvent différente. Considérons la situation des femmes au Ghana. En 1985, l'État a adopté la loi sur la succession « ab intestat » et la loi sur la responsabilité du chef du ménage afin de

RADIODIFFUSION TELEVISION SENEGALAISE

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché :

F-RTS/014/2014

Dénomination du marché : Fourniture de Mobilier et Matériels de Bureau Nombre d’offres reçues : neuf (09) Nom et adresse de l’Attributaire provisoire : Master Office – 27 Av Georges Pompidou Dakar. Montant de l’offre retenue provisoirement : • Lot 1 : Mobilier de bureau 13.851.194 FCFA TTC Délai d’exécution : un an à compter de la date d’approbation La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 88 et suivant dudit Code. Le Directeur Général Racine TALLA 13 AOÛT 2014

s’assurer que les veuves ne soient pas chassées des terres de la famille et que les femmes aient une voix dans les décisions concernant les ressources de la famille. Cependant, une étude réalisée en 2008 par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies (FAO), dans la région de Volta du Ghana, a constaté que la plupart des femmes ne connaissaient pas ces lois et peu d’entre elles en profitaient. Alors que l’évaluation des cadres juridiques peut être la voie la plus facile pour évaluer la sécurité des droits fonciers des femmes, il est aussi le moyen le plus risqué avec le potentiel de donner de fausses réponses. L'existence de lois, politiques et règlements protégeant les droits des femmes, ne signifie pas pour autant que les femmes exercent effectivement ces droits. Étant donné que cette absence d’application n'est pas spécifique au Ghana, il y a de bonnes raisons de chercher un autre indicateur qui reflète mieux si les femmes ont en réalité des droits fonciers sécurisés. Un tel moyen sera de chercher des

preuves documentées de ces droits sous forme de titres ou de certificats de propriété. Bien que n'étant pas parfaite, cette mesure pourra mieux révéler si les femmes profitent réellement de leurs droits sur le terrain. Mais, qu’est ce que devrions-nous mesurer exactement ? Il y a une différence profonde entre la mesure de la proportion des terres possédées par les femmes et la mesure de la part des femmes qui ont un titre foncier ou tout autre document relatif à la terre. Au Ghana, par exemple, des études montrent que les femmes occupent des terres dans moins de 10 % des ménages et que seulement 1 % des femmes déclarent détenir un titre formel de propriété de terres agricoles. Nous devons veiller à ce que les efforts actuels pour formuler une nouvelle voie à suivre et à identifier les dimensions manquantes des Objectifs du Millénaire pour le développement ne soient pas un exercice futile qui nous laisse avec une mesure de la richesse croissante des seules élites des pays en développement ou celle qui reflète la théorie

plutôt que la réalité. Nous devons nous protéger contre la tendance naturelle à chercher nos clés au pied du réverbère parce que c'est éclairé et donc plus facile. Pour s’assurer que le Ghana et d'autres pays en développement réalisent des gains en matière d'éradication de la pauvreté, d'égalité des sexes, de sécurité alimentaire, l’état de droit, et de protection de l'environnement, nous devons nous concentrer d’abord sur nos points sombres, braquer les projecteurs sur les aspects largement non mesurés, comme le pourcentage de femmes qui ont des titres relatifs à une série de droits sur la terre, afin de permettre qu'un nombre croissant de femmes aient des droits sécurisés et effectifs sur la terre et les autres ressources productives, et favoriser ainsi la voie de sortie de la pauvreté. * Professeur de droit à l'Université de Washington school of Law. article publié en collaboration avec Libre afrique

CHRONIQUE Affaires me concernant Le regard de Habib Demba FALL

Ordonnance de non-propagation de psychose

bola, c’est d’abord une rumeur surgie du ventre mou de l’Afrique. Là-bas, en République démocratique du Congo, un virus défie le genre humain dans ses capacités à formuler des réponses aux défis de santé publique. Ebola, c’est ensuite une clameur. Comme un vent vagabond, il fait des sauts de puce et s’aménage un espace dans la forêt guinéenne. Puis, Ebola est une stupeur. Le voyage du virus intrigue. De l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest, le mystère reste entier sur sa trajectoire. La maladie cesse d’être une rumeur lointaine pour répandre ses échos à la lisière des montagnes, de l’autre côté de nos frontières. Elle a le même destin que les sales conflits ou simples manifestations de violence qui ont essaimé dans la sous-région : elle avance en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone, au Nigéria… L’absence de traitement renforce la psychose. Au Sénégal, l’écho habite les oreilles. La distance semble vaine face aux bruits nous parvenant des hôpitaux de Conakry. Le ouï-dire finit de porter un coup à la sérénité. Il est difficile de réguler les flux d’informations. Parfois, c’est un flot d’émotions. La rage de l’impuissance de simples mortels face… à une mort déclarée quasi-certaine ? La nature a ses règles, aussi bien dans le sens physique (proximité de la Guinée) qu’humain (émotivité face aux périls. En ce sens, Conakry-Dakar, c’est un voyage express. Il suffit juste de passer de l’autre côté des montagnes, là où le fleuve Sénégal prend sa source. Cette eau coule, les jours heureux, charriant la vie, entre verdure (pour la nature) et espérance (pour les humains). Les contreforts du Fouta Djallon ne sont pas qu’un repère dans les livres de géographie. C’est un centre nerveux commandé par les liens de sang. Pour ces raisons, la fermeture de la frontière a été une décision dure pour les « Sénéguinéens », mais lucide de la part des pouvoirs publics. La maladie est un citoyen-monde. C’est une réalité édifiante sur nombre d’aspects. Le virus dément, de manière affreuse, la balkanisation. Sur ce point, le présent révèle ses traits d’ironie. Ces pied-de-nez passent au-dessus des vérités raides de l’équerre et du ciseau de Berlin. On ferme Diaobé ? On arrête les dessertes Abidjan-Lagos-Monrovia ? Un vol quitte

Lagos, Paris ou encore Dubaï pour quelque business de gens aisés. Le virus change de condition de voyage sans se départir de sa fonction destructrice universelle. Ce qui est essentiel, dans ce contexte, c’est que l’œil de l’Etat ne se ferme pas sur la menace virale rampante, que celle-ci prenne les mers, la terre ou les airs. Hélas, le manque de moyens nous ramène à notre condition de miniatures sur la carte du monde : des mains (presque) nues, des locaux mal équipés, des solutions inefficaces… L’Amérique nous porte l’écho d’un sérum prometteur sitôt annoncée la maladie d’un de ses ressortissants. Virus de la forêt et de la savane, ne touchez pas aux gens heureux d’avoir de puissantes infrastructures de santé derrière eux ! Il y a mieux que ce chant. Le courage est une vertu universelle. « In God we trust », dit ce pays-continent. Dieu, c’est aussi le travail comme meilleur socle de la foi. C’est un visiteur qui tape plusieurs fois à notre porte et qui est invité à entrer, dans notre quotidien, par la porte de l’abnégation et de la persévérance. C’est dire que l’homme a la solution à son mal à travers la prière mais aussi l’action. Agir, c’est s’approprier, dans le cadre de la prévention, les règles vulgarisées par les services compétents. L’hygiène est un antidote fondamental. Agir, j’en conviens, ne signifier pas le fait de tomber dans la dénégation facile. Qu’Ebola soit là ou pas, la situation est, définitivement, la même pour les pouvoirs publics et les autres citoyens : observer les règles de la prévention et trouver la parade en matière curative. La psychose ambiante est une maladie mentale aussi pernicieuse et handicapante qu’Ebola. Elle est comme une tumeur folle qui vogue au gré des versions. Bien sûr, il est difficile de rester stoïque face à une pieuvre dont les réseaux du village médiatique mondial amplifient la résonnance. Le péril devient de plus en plus proche. La gouvernance de notre imaginaire par les émotions écrase les dernières barrières de la raison. Pourtant, au cœur du désastre qui gronde, il est essentiel de rester debout et de ne pas mettre la (bonne) foi du Sénégal en quarantaine. Ebola ? Il faut tout simplement que tout le monde mette le holà !

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Par Tim HansTad *

P oliTiqUe & I nsTiTUTions

LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

CANDIDAT AU SECRETARIAT GENERAL DE LA FRANCOPHONIE

Jean-Claude de l’Estrac sollicite le soutien du Sénégal En tournée africaine, en sa qualité de candidat à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Jean-Claude de l’Estrac a rencontré hier, le Premier ministre, Mahammad Boun abdallah dionne. a sa sortie d’audience, il s’est félicité de la convergence de vues entre lui et son hôte. Candidat à la tête de la Francophonie, le Secrétaire général de la Commission de l’Océan indien, le Mauricien Jean-Claude de l’Estrac a été reçu hier, en audience par le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne. Lors du tête-àtête, il a, au nom du Premier ministre de l’Île Maurice, remis une lettre à son hôte ; laquelle invite le Sénégal « à recevoir son candidat, à l’écouter, à écouter le projet qu’il a pour la Francophonie ». Bref, il a sollicité le soutien et l’appui du Sénégal à sa candidature. A sa sortie d’audience, M. de L’Estrac a dit sa joie de constater que pour l’ensemble, ses idées et celles du chef du gouvernement sénégalais convergent. « La vision que nous avons de cette Francophonie à venir est également celle du Sénégal ; c’est celle du président Diouf. Le président Diouf souhaite que la Francophonie évolue ; il parle de chantiers inachevés », a-t-il poursuivi. Selon Jean-Claude de l’Estrac, la Francophonie est à la croisée des chemins et il faut ajouter aux piliers de la politique et de la diplomatie qui ont jusqu’ici, rythmé la marche de cette organisation, celui de l’économie. « Les haines et les violences que nous constatons ont deux causes

Jean Claude de l’Estrac a rencontré hier, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. (Photo: Ameth SECK)

centrales : la première est l’intolérance c’est-à-dire, l’incapacité de gérer la diversité culturelle. L’autre, c’est la faiblesse d’une perspective pour notre jeunesse, c’est l’emploi, c’est l’industrie… ; », explique-t-il. Avec les ressources dont elle dispose et les partenaires de la Francophonie, il estime que l’Afrique peut rapidement passer à un nouvel état de croissance. Le Secrétaire de la Commission de l’Océan indien, compte, « une fois élu avec le soutien du Sénégal et des autres Etats, renforcer ce pilier économique. D’autant que, a-t-il rappelé, les chefs d’Etat et de gouvernement avaient estimé lors du Sommet de Kinshasa, que celuici était le parent pauvre au sein de la Francophonie. « Parler économie, c’est parler de l’industrialisation de l’Afrique, une Afrique avec des usines, une Afrique avec de l’expertise, la technologie, une Afrique qui s’en va immédiatement chez le numérique, une Afrique qui crée des emplois pour sa jeunesse. C’est le seul moyen par lequel nous aurons la paix et la stabilité du continent », a-t-il encore soutenu. Jean-Claude

de l’Estrac a rendu hommage à l’actuel Secrétaire général de l’Oif, Abdou Diouf pour ses réalisations à la tête de cette organisation, son engagement en faveur de la démocratie et du respect de l’Etat de droit. Il a soutenu que le choix de Dakar comme première étape de sa tournée africaine est naturel, logique et légitime pour plusieurs raisons. « D’abord, la Francophonie est quelque part née au Sénégal. C’est une idée africaine, c’est une idée du président Senghor. Ensuite, les liens entre Maurice et le Sénégal sont anciens. Vous savez qu’il y a même des liens de peuplement entre les deux pays », a justifié le candidat à la succession à la tête de l’Oif. Après le Sénégal, Jean-Claude de l’Estrac se rendra en Côte d’Ivoire (13 au 15 août), au Bénin (15 au 17 août) et au Gabon (17 au 19 août). L’Oif désignera son nouveau Secrétaire général en novembre prochain, lors de son 15e sommet (29-30 novembre) prévu à Dakar, sur le thème : « Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement ». diegane saRR

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE

Le bien-être des jeunes, une priorité, selon Mame Mbaye Niang Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, a profité, hier, de la journée symbolique dédiée à la jeunesse pour rappeler l’importance qu’accorde le président de la République, Macky Sall, à l’épanouissement de celle de notre pays. Pour cause, c’est sur la jeunesse que repose les espoirs d’un lendemain meilleur. Les efforts consentis à sa bonne éducation et à sa santé physique et mentale, à son épanouissement constituent une vivante illustration, a-t-il souligné. Selon Mame Mbaye Niang, le thème de cette année qui s’intitule : « Les jeunes et la santé mentale » épouse parfaitement les mis-

sions dévolues à son département. Le ministre en charge de la Jeunesse rappelle, en outre, que le gouvernement du Sénégal travaille, quotidiennement, à la promotion de politiques intégrées et inclusives en faveur de la jeunesse. Une jeunesse appelée à jouer une partition dans la réalisation des objectifs du Plan Sénégal émergent. La multiplication des Centres de conseil pour adolescents (Cca), le regroupement des structures en charge de l’emploi des jeunes au sein de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes, le démarrage effectif du Programme d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes (Papejf) et du Projet des do-

1ER FORUM INTERNATIONAL FRANCOPHONE DE L’EVALUATION

Le comité local d’organisation mis en place hier L’atelier d’installation du comité local d’organisation du 1er forum international francophone de l’évaluation (Fife) s’est tenu, hier, sous la présidence de Khadim diop, ministre de l’Intégration africaine, du nepad et de la Promotion de la bonne gouvernance. Placée sous le thème « évaluation des politiques publiques et bonne gouvernance dans l’espace francophone», l’initiative est en prélude au 15ème sommet des chefs d’Etat de la Francophonie, prévu en novembre 2014. Le ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Promotion de la Bonne gouvernance, Khadim Diop a estimé que la rencontre a pour objectif d’installer l’organe opérationnel dont la mission est de créer les conditions de succès de cet évènement, tant au plan de l’organisation que de la participation. Pour lui, le Forum international francophone de l’évaluation (Fife), co-organisé par le Réseau francophone de l’évaluation (Rfe) et l’Association sénégalaise d’évaluation (SenEval), se veut un temps fort de réflexion sur l’évaluation et la gouvernance dans l’espace francophone avec un accent particulier sur l’institutionnalisation de l’évaluation des politiques et programmes publics. A ce titre, a poursuivi le ministre Khadim Diop, il constitue un cadre d’échanges et de renforcement des capacités des participants qui viendront de trois continents: Afrique, Amérique et Europe. Les conclusions serviront à enrichir les débats et à permettre aux chefs d’Etat de prendre les bonnes décisions dans le sens de l’évaluation des politiques et programmes publics. Pour le vice-président du réseau francophone de l’évaluation, Moctar Sow, la promotion de l’évaluation est devenue un axe majeur. C’est un acte de gouvernance qui est devenu la motrice des politiques publiques. Le forum international francophone de l’évaluation se veut un temps de débats, d’échanges. Il s’agit d’un temps de renforcement des capacités, d’un temps de plaidoyer, a aussi soutenu M. Sow. D’après la présidente du comité d’organisation, Maguette Diop, «le comité local d’organisation est le bras opérationnel qui va se charger de la réalisation matérielle des objectifs de l’organisation de ce forum qui se tiendra les 27, 28, 29 et 30 octobre

2014. Il va remplir les missions d’organisation, de supervision, de coordination pour la bonne marche de l’organisation ». De nombreux participants sont attendus à ce forum d’évaluation tels que les représentants des institutions (Cours des comptes du Mali, de la France…), les parlementaires (une quinzaine de de l’Uemoa), des représentants des collectivités locales, des administrations, de la société civile… Quant aux formations attendues, l’accent sera mis, entre autres, sur l’évaluation sur les politiques territoriales, sur la gouvernance économique et financière, sur les politiques publiques... De son côté, le ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Promotion de la bonne gouvernance a dit toute sa disponibilité à apporter son soutien « à la hauteur de la mission de la manifestation ». « Je voudrais vous rassurer que l’administration publique sénégalaise entend prendre une part active à la préparation et à l’organisation du forum international francophone de l’évaluation », a rassuré le ministre Khadim Diop. amadou dIOP

SACCAGE ET MENACE DE MORT

Le Consulat du Sénégal à Milan porte plainte contre Mbaye Mbodj maines agricoles communautaires (Prodac), entre autres, constituent autant d’initiatives soucieuses de la bonne et complète prise en charge des risques liés à la jeunesse, a dit le ministre. Oumar Ba

Ban Ki-moon plaide la prise en charge des jeunes atteints de troubles mentaux Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, appelle à lever le voile qui dissimule l’isolement et le silence dans lesquels les jeunes sont, souvent enfermés. Il s’exprimait hier, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la jeunesse. Une publication toute récente des Nations Unies informe que 20 % des jeunes sont, chaque année, atteints de troubles mentaux. C’est lors du passage de l’enfance à l’âge adulte que ces troubles risquent le plus de se manifester. Les préjugés liés à la honte viennent aggraver le problème, les empêchant de demander l’aide dont ils ont besoin, souligne Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Onu. Trop souvent, parce qu’elles sont négligées et suscitent une peur irrationnelle, les personnes atteintes d’une affection mentale se trouvent marginalisées et privées ainsi non seulement de tout rôle dans la défi-

nition et l’application des politiques et programmes de développement, mais même aussi de soins de base. Elles n’en deviennent que plus vulnérables à la pauvreté, à la violence et l’exclusion sociale, et cela rejaillit sur la société dans son ensemble, a souligné Ban Ki-moon. Les jeunes qui sont déjà considérés comme vulnérables, parce qu’ils sont sans abri, par exemple, ou orphelins, ou encore parce qu’ils ont eu maille à partir avec la justice, sont souvent plus exposés à la réprobation et autres barrières sociales. Ce qui les laisse encore plus à la dérive quand ils ont le plus besoin de soutien. Des actions d’envergure s’imposent à tous les niveaux pour faire comprendre combien il importe d’investir dans ces jeunes atteints de troubles mentaux et de les soutenir, a plaidé Ban Ki-moon. O. Ba

C’est un fait insolite que le personnel du consulat du sénégal à Milan a vécu, jeudi dernier, quand un nommé Mbaye Mbodj s’en est pris subitement à tout le monde, saccageant et en proférant des menaces de mort. Une plainte est déposée contre lui. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le jeune sénégalais né le 1er janvier 1990, originaire de Pikine a, dans sa furie, menacé d’incendier le matériel informatique du consulat. « La gravité de ces faits a conduit le Consulat général à déposer une plainte auprès du procureur de Milan avec à l’appui une copie de la vidéo des faits enregistrés par la caméra de surveillance installée dans les locaux de la chancellerie », lit-on dans le communiqué. Selon les explications du ministère des Affaires étrangères, le consulat reçoit, chaque jour, 100 demandes de passeport et délivre 100 passeports aux premiers venus, avec une priorité accordée aux femmes et aux enfants. Le consulat précise que les passeports, les cartes nationales d’identité et d’immatriculation sont délivrées, sur la base des moyens techniques mis à la disposition par le ministère de l’Intérieur.

« Malheureusement, regrettent les autorités consulaires, certains compatriotes refusent de se conformer à cette règle qui n’est que le reflet des bons usages de la tradition sénégalaise ». C’est pourquoi d’ailleurs, pour la sécurité du personnel et pour préserver le matériel d’acte de vandalisme, les autorités consulaires ont sollicité l’appui de la police italienne, afin d’organiser les entrées à travers des groupes de 5, 10 et 20, selon les cas. Aussi, le consulat rappelle aux compatriotes vivant en Italie que la discipline et l’ordre sont indispensables pour permettre au personnel de travailler dans la sérénité et traiter convenablement les documents dans les délais requis. Selon le communiqué, les missions consulaires organisées dans une dizaine de localités ont permis d’enregistrer 2.000 demandes de passeport et divers actes consulaires. Maguette ndOnG

P oliTiqUe & I nsTiTUTions

ELECTIONS LOCALES A PODOR

La Cour d’appel donne Mamadou Racine Sy vainqueur après deux renvois, la Cour d’appel de saint-Louis vient de vider le recours qui avait été formulé par Mamadou Racine sy à l’issue du verdict sorti des urnes, subséquent aux élections municipales 2014. ainsi, la Cour d’appel lui a donné le gain du scrutin avec 10 voix de différence, infirmant du fait la victoire qu’avait obtenue son adversaire, aïssata Tall sall, qui le devançait de 6 voix. L’instance vient ainsi de trancher et place l’homme d’affaires podorois dans le fauteuil de maire de la commune. Ainsi, le résultat final proclamé donne pour le scrutin 3.965 votants. Ont obtenu : Amadou Racine Sy 1.977 voix, Me Aïssata Tall Sall 1.967. Le vainqueur ainsi proclamé est passé à la tête à cause de l’annulation du résultat ainsi obtenu par son adversaire au bureau numéro 1 du Crps de Podor. Ce qui, à l’arrivée, donne un différentiel de 10 voix en faveur de Mamadou Racine Sy. Après l’énoncé du verdict, Me Cheikh Tidiane Diouf, l’avocat de Mamadou Racine Sy a tenu à apporter des éclaircissements en notant que « des malversions ont été ob-

servés au niveau du bureau numéro1. C’est ce qui avait motivé les recours que nous avons déposé. C’est suite à l’instruction ordonnée par la Cour d’appel que les résultats provisoires proclamés par la commission de recensement des votes ont été invalidés ». Les résultats obtenus après le délibéré du recours donnent à Racine Sy 23 sièges au scrutin majoritaire et 12 sièges à la proportionnelle. La coalition « Benno Ak Aïssata » obtient 0 siège à la majoritaire et 11 à la proportionnelle. Me Diouf, dans sa déclaration, a tenu à préciser que « l’article L.255 dit que la Cour statue en premier ressort dans un délai d’un mois à compter de l’enregistrement de la requête au greffe. L’alinéa 2 de l’art

Mamadou Racine Sy, nouveau maire de Podor.

L.255 stipule que la Cour doit statuer définitivement dans le délai d’un mois après avoir donné l’ordre d’instruction ». L’avocat a jugé utile de faire cette précision dans la mesure où il voulait s’inscrire en faux contre les propos tenus par l’autre partie qui disait que les malversations au bureau numéro1 Cprs ne figurait dans le recours. saliou Fatma LO

ME MAKHTAR DIOP, AVOCAT DE AÏSSATA TALL SALL

« Nous allons utiliser toutes les voies de recours » Pour Me Makhtar Diop, avocat d’Aïssata Tall Sall, qui s’exprimait à l’issue du délibéré, ce qui s’est passé est «un scandale». Il a ajouté que la Cour d’appel, en son assemblée générale, comporte 10 magistrats et sur ces 10 magistrats, seuls 5 ont rendu ce jugement, les 4 autres ont quitté la salle pour ne pas voir leur nom mêlé à ce jugement. Il s’agit en l’occurrence des conseillers Pape Ousmane Diallo, Adourahmane Aw, Pape Alioune Sané et Momar Sidibé. Selon le conseil de Me Aissata Tall Sall, tous les dossiers et pièces présentés par la partie adverse sont basés sur des «affabulations, des montages et des contrevérités». Et d’ajouter : « Nous allons utiliser toutes les voies de recours prévues par la loi car ce qui s’est passé aujourd’hui à Saint-Louis est une violation flagrante du droit s. F. LO et nous allons continuer le combat ».

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES FONDS DE GARANTIE DES INVESTISSEMENTS PRIORITAIRES

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Dénomination du marché : Acquisition de véhicules (05 lots) • lot 1 : un véhicule de luxe type 4x4 station wagon ; • lot 2 : deux (2) véhicules de mission type 4X4 ; • lot 3 : cinq (5) véhicules type pick up double cabine 4X4 ; • lot 4 : deux véhicules type station wagon 4X2 ; • lot 5 : deux véhicules type berline. Nombre d’offres reçues : dix (10) (AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE, SARRE CONS, CFAO SENEGAL, CCBM AUTOMOBILE, CCBM INDUSTRIES, SENEGALAISE DE L’AUTOMOBILE, NECOTRANS, E.M.G, MATFORCE, TATA SENEGAL) Adresse

LOT 1 CCBM 55, avenue Lamine GUEYE, BP : 27 256, AUTOMOBILE Dakar Sénégal LOT 2 Km 2.5 Boulevard du Centenaire de la CFAO SENEGAL commune de Dakar LOT 3 CCBM 55, avenue Lamine GUEYE, BP : 27 256, AUTOMOBILE Dakar Sénégal LOT 4 SENEGALAISE DE Km 2.5 Bd du Centenaire de la Commune L’AUTOMOBILE de Dakar LOT 5 Bld Fahd Ben Abdel Aziz x Autoroute, E.M.G Echangeur Hann BP 7894 Dakar

Me Aïssata Tall Sall saisit la Cour Suprême pour annulation En compagnie de ses avocats, Me aïssata Tall sall a tenu un point de presse pour dénoncer la décision de la Cour d’appel de saint-Louis et a annoncé avoir saisi la Cour suprême pour demander l’annulation de cette décision. Pour Me Aïssata Tall Sall, la Cour d’appel de Saint-Louis s’est transformée en une véritable « cour des miracles ». «Ce qu’elle a voulu faire, c’est de nous arracher une victoire nette et la transformer en défaite. Cette décision est nulle et non avenue. Elle ne repose sur aucun fondement juridique. M. Taïfour Diop a délibéré avec 5 juges sur les 9 présents alors qu’un était absent. Il n’avait même pas le quorum pour délibérer», a dit Me Sall. Non sans préciser qu’ «à la minute où je vous parle, un recours a été intenté contre la décision de Taïfour Diop ici à la Cour suprême qui va se pencher sur notre recours. Et la loi dit tant que la Cour suprême ne se penchera pas sur le recours, les choses restent en l’état. Je suis le maire de Podor parce que Podor m’a élue, parce que la seule décision ne peut pas

m’enlever ce titre et cette place», Me Aïssata Tall Sall ajoute, en outre, au sujet de son recours qu’elle est confiante et pense que le droit sera dit par la Cour suprême. En attendant la suite de cette affaire, il y aura un délai de deux mois pour le camp adverse pour produire un mémoire de réponse », a informé Me Mbaye Sène, un des avocats de Me Sall. amadou dIOP

MAIRIE DE LOUGA

Moustapha Diop promet de privilégier l’intérêt général La passation de service, entre le maire sortant de Louga Aminata Mbengue Ndiaye et son successeur Moustapha Diop a été particulièrement émouvante. Le nouvel édile a promis de privilégier l’intérêt général. L’atmosphère a été fraternelle et conviviale. Et en ce moment solennel, la socialiste s’est dite « heureuse » de passer le témoin à un fils du Ndiambour comme elle. « Ce qui m’animait en 2009 lorsque je prenais la mairie, c’est exactement ce qui anime la nouvelle équipe. Moustapha Diop veut travailler, développer la commune et faire entrer Louga dans l’émergence. Je lui souhaite bonne chance », a souligné le maire sortant, Aminata Mbengue Ndiaye. Cette passation de service, a-t-elle fait remarquer, s’est déroulée dans la courtoisie, en parfait respect des règles ré-

publicaines. Elle a chaleureusement remercié son équipe et les populations de Louga. « Votre soutien ne m’a jamais fait défaut. Vous m’avez tout donné. Je ne trouve pas les mots justes pour vous remercier », a dit, visiblement très émue, Aminata Mbengue Ndiaye. Prenant la parole, le maire entrant Moustapha Diop a rappelé que les hommes passent mais les défis de développement de Louga demeurent. « L’Etat est une continuité. Louga est une et indivisible. Nous travaillerons pour toutes les populations de Louga et n’entendons pas faire de chasse aux sorcières », a dit Moustapha Diop qui a rendu un bel hommage à Aminata Mbengue Ndiaye, une « tante qui a fait de son mieux », pour le développement de Louga. abdoulaye dIaLLO

OFFRE D’EMPLOI

Numéro du marché : AO-001/FONGIP/AG

Nom

LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

Montant offres Délai d'exécution (FCFA TTC) 34 500 000

30 jours

73 000 000

45 jours

93 500 000

30 jours

26 800 000

30 jours

16 800 000

45 jours

Nom, adresse Attributaire provisoire, montants des offres retenues provisoirement et délais d’exécution : La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 81, alinéa 3 du Code des marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux en vertu de l'article 86 du Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) en vertu de l'article 87 du Code. L’ADMINISTRATEUR GENERAL 13 AOUT 2014

ONG cherche un(e) agroéconomiste, socio-économiste, ou sociologue rural (e) avec une expérience confirmée dans le domaine de la recherche sur les liens entre changements, risques climatiques et développement économique. Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent remplir les conditions suivantes : 1. Avoir au moins 4 ans d’expérience dans la recherche ; 2. Avoir une formation universitaire de niveau 3ème cycle, au minimum ; 3. Avoir une très bonne maîtrise de l’anglais (écrit et parlé). Envoyer votre CV à recrutsocio@yahoo.fr au plus tard le 19 Août 2014. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés. 13 AOUT 2014

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LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

JOURNEE MONDIALE DE LA POPULATION

HYGIENE, EAU ET ASSAINISSEMENT

L’emploi et le bien-être des jeunes au cœur de l’édition 2014

100 villages de Tamba bénéficient de 44 mini-forages et de 425 latrines

La Journée mondiale de la population a été un prétexte pour les partenaires au développement de faire un plaidoyer pour plus d’emplois en faveur des jeunes. Car 12,2 % de la tranche d’âge 15-34 ans chôment au sénégal. Les autorités sont donc invitées à investir dans la jeunesse.

Au Sénégal, 12,2% de la tranche d’âge 15-34 ans sont au chômage.

Le Sénégal a célébré, hier, avec un retard d’un mois, la Journée mondiale de la population. Laquelle coïncide avec celle internationale de la jeunesse. La cérémonie officielle a eu lieu à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Le thème de cette année est « Investir dans les jeunes ». A cette

occasion, les experts en population et développement ont examiné les problèmes auxquels les jeunes sont confrontés. Il s’agit notamment du chômage, du manque d’information et de services de santé sexuelle. La représentante du Fonds des Nations unies pour la population

Une rencontre de haut niveau sur le Dividende démographique annoncée Le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a annoncé, le 12 août, à Dakar, que le Sénégal envisage d’organiser, au cours de cette année, une rencontre de haut niveau sur « Comment tirer profit du dividende démographique ? » L’intérêt de cette rencontre s’inscrit dans la perspective d’un plaidoyer au plus haut sommet de l’Etat en faveur d’un meilleur investissement dans les jeunes. Les partenaires intervenant dans le domaine de la population sont invités à s’impliquer aux côtés du gouvernement pour accroître le financement des activités E. KaLY liées à la promotion de la jeunesse.

(Unfpa), Andréa Wojnar Diagne, a indiqué qu’au Sénégal, le taux de chômage des jeunes de 15-34 ans est de 12,2 %. Pour faire face à cette problématique, le maire de Pikine-Nord, Amadou Diarra, a choisi d’orienter la politique de développement de sa commune vers l’emploi des jeunes. « Le loisir et le sport seront relégués au second plan », a-t-il soutenu. Le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Pape Ousmane Guèye, a indiqué que le gouvernement est engagé à promouvoir toutes les catégories de la population, en particulier les jeunes. C’est pour cette raison que des programmes ont été mis en place dans certains secteurs, tels que l’éducation, la santé et l’emploi, pour atteindre l’objectif d’un développement humain durable qui intègre la vision du Plan Sénégal émergent (Pse). M. Guèye a expliqué qu’au cours des deux dernières décennies, le Sénégal, avec l’appui des partenaires, a élaboré des politiques et programmes ayant permis de réduire le chômage des jeunes. Ces efforts ont été salués par la représentante de l’Unfpa au Sénégal. Elle a néanmoins rappelé que le taux d’utilisation des produits contraceptifs chez les jeunes de 15 à 19 ans est évalué à 5 %. « Il reste encore faible », a regretté Mme Diagne, fustigeant certaines pratiques néfastes dont les jeunes filles sont encore victimes. Il s’agit des relations sexuelles non souhaitées, du mariage précoce… Des phénomènes qui aggravent les risques de grossesses non désirées, les avortements non médicalisés, les infections sexuellement transmissibles, etc. Eugène KaLY

INFRASTRUCTURES SANITAIRES

Le projet approche communautaire intégrée à l’hygiène, à l’eau et l’assainissement (acihea) a mis à la disposition de 100 villages de la région de Tambacounda 44 mini-forages et 425 latrines. Ces localités ont aussi déclaré avoir mis fin à la défécation à l’air libre.

Les latrines et forages permettront d’améliorer l’hygiène dans ces villages.

Le projet Approche communautaire intégrée à l’hygiène, à l’eau et l’assainissement (Acihea) a mis à la disposition d’une centaine de villages de la région de Tambacounda 44 mini-forages et 425 latrines. C’est dans le cadre du partenariat noué entre l’Usaid/Pepam et le consortium Eau, vie, environnement (Eve)/Ong la Lumière. Au cours d’une cérémonie officielle, les représentants de ces villages ont également affirmé avoir mis fin à la défécation à l’air libre (Dal). Selon Ibrahima Sory Diallo, secrétaire exécutif de l’Ong la Lumière, il s’agit de conduire, en collaboration avec l’équipe de l’Usaid/Pepam, l’approche hybride mettant au centre de l’intervention la démarche de l’Assainissement total piloté par la communauté (Atpc). A son avis, il est question d’offrir aux communautés bénéficiaires un paquet de services en eau, hygiène et assainissement par l’approche combinée Atpc. « Il est aussi question de diligenter l’appui à la mise en place et la gestion de points d’eau, en plus du suivi de la construction des latrines et la promotion de l’hygiène », a

ajouté M. Diallo. Au nom du consortium Eve/la Lumière, Kardiatou Camara a indiqué qu’il s’agit de soutenir l’action du gouvernement « à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement dans le domaine de l’eau potable, de l’hygiène et de l’assainissement ». Ce partenariat a permis de réaliser et/ou de réhabiliter 44 mini-forages et de construire 425 latrines munies d’un dispositif de lavage des mains. Aussi, souligne Mme Camara, des comptes de maintenance ont été ouverts dans tous les villages ayant un mini-forage et les comités de gestion formés sur les questions d’hygiène et d’assainissement, ainsi que des relais. Par ailleurs, les villages ayant des points d’eau ont tous mis en place des stratégies leur permettant d’avoir au moins 50.000 FCfa/an pour la caisse de maintenance. D’ailleurs, certains villages ont dépassé la somme requise. Pour les latrines, chaque bénéficiaire verse une contribution financière de 7.100 FCfa. Les pompes coûtent en moyenne près de 2 millions de FCfa. Pape demba sIdIBE

L’association « Kébésanté » veut un hôpital pour Kébémer La création d’un hôpital moderne reste un objectif prioritaire de l’association « Kébésanté ». Cette structure qui a organisé, ce week-end, la onzième édition de sa caravane s’est engagée à prendre l’initiative pour la concrétisation de ce projet.

ans, des fils de la ville ont initié la caravane « Kébésanté » pour faciliter l’accès aux soins en rapprochant les populations de certains services », explique-t-il.

Doter Kébémer d’un hôpital digne de ce nom. Telle est l’ambition de l’association « Kébésanté ». Une ambition réitérée par son président, Dr Abdoulaye Samb, à l’occasion de la 11ème caravane « Kébésanté » qui a pris fin dimanche dernier. « La zone géographique que couvre Kébémer fait qu’il devient impérieux et indispensable qu’on ait un hôpital », déclare-t-il à la presse. Parce que, souligne-t-il, « cela nous permettra d’éviter les évacuations, de prendre en charge certaines pathologies sur place, d’avoir des spécialités et de faire de la chirurgie. Ce qui va donc soulager les populations de Kébémer ». Mieux, le futur hôpital, de l’avis du Dr Samb, permettra une meilleure prise en charge de la santé des populations et une orientation vers la prévention et le dépistage. « Je pense aujourd’hui qu’un hôpital à Kébémer, c’est tout à fait normal, parce que nous sommes dans une région où les autres départements en ont déjà », ajoute-t-il. Selon lui, l’association « Kébésanté » va prendre l’initiative en rapport avec la municipalité qui pourra délivrer un site. « Nous allons cher-

Plus de 4.000 patients consultés Le coordonnateur de la caravane, le Pr. Abdou Niang, informe que « cette année, avec une équipe composée de 125 médecins pour une quinzaine de spécialités pour la prise en charge des patients de l’Orl, la fibroscopie, le diabète, l’hypertension artérielle, la maladie rénale chronique, nous avons pu, durant deux jours, aider les patients à avoir accès à ces services ». Des activités de sensibilisation, de consultation et de dépistage se sont déroulées au centre de santé de Kébémer et dans deux autres sites, à savoir Thiénéba et Thiolom. Au total, plus de 4000 patients ont été consultés durant les deux jours et plusieurs personnes sensibilisées à travers une conférence publique sur le diabète, l’hypertension artérielle et le virus Ebola. Le maire de Kébémer, le député Lamine Thiam, qui s’est félicité de l’initiative a engagé le conseil municipal à prendre en charge une part importante du budget de la caravane à partir de l’année prochaine.

cher les moyens parce qu’il y avait une première tentative sous le régime du président Wade, mais aujourd’hui, nous pourrons aussi compter sur le président Macky Sall. Il faut que les populations en fassent leur problème et nous allons solliciter tous les ressortissants de Kébémer, car l’hôpital fait partie des priorités en matière de santé dans cette localité », relève Dr Samb. Un projet pertinent, selon le médecin-chef du district de Kébémer, Dr Yéry Camara qui déplore l’absence de certaines spécialités au niveau local. « C’est ce qui justifie que depuis 11

Ousmane MBEnGUE

RADIODIFFUSION TELEVISION SENEGALAISE

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché : F-RTS/014/2014 Dénomination du marché : Fourniture de Mobilier et Matériels de Bureau Nombre d’offres reçues : neuf (09) Nom et adresse de l’Attributaire provisoire : Oumou Informatique – Av Blaise DIAGNE x Rue 27 Médina Dakar Montant de l’offre retenue provisoirement : • Lot 2 : Matériels de bureau 11.709.140 FCFRA TTC Délai d’exécution : un an à compter de la date d’approbation La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 88 et suivant dudit Code. Le Directeur Général Racine TALLA 13 AOÛT 2014

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LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES

FETE DE L’EXCELLENCE

2.131 étudiants appelés à s’inscrire avant le 31 octobre

Les meilleures élèves filles de la commune de Pire récompensées

Les étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh anta diop de dakar, en grève depuis trois semaines, vont percevoir leurs bourses à partir d’aujourd’hui. Cette information émane du Pr. Mamadou Badji, doyen de ladite Faculté. Il demande aux 2.131 étudiants non inscrits de régulariser leur situation avant le 31 octobre. La session unique des examens de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) n’a jusqu’à présent pas eu lieu à cause du mot d’ordre de grève décrété par les étudiants. Ces derniers réclament, entre autres points, le paiement de leurs bourses. Le Pr. Mamadou Badji, doyen de cette Faculté, les invite à surseoir à leur mouvement d’humeur. C’était lors d’une conférence de presse

tenue hier. M. Badji promet que les bourses seront payées à partir d’aujourd’hui. « Le nœud du problème étant résolu, il ne devrait plus y avoir de difficultés pour une bonne tenue des cours », estime-t-il. La date du 22 juillet avait été arrêtée dans un premier temps pour les examens, mais n’a pu être respectée, du fait de la grève. Les travaux dirigés (Td) étant préalablement nécessaires au déroulement de ces évaluations,

c’est après les avoir bouclés que nous pourrons envisager une date pour les examens », indique-t-il. Certains étudiants se sont également plaints du fait qu’ils ne disposent toujours pas de cartes d’étudiant. Ils sont au nombre de 2131. A ce propos, le doyen précise : « seuls ceux qui ne se sont pas inscrits ne disposent pas de cartes. Pour la session unique, il leur est quand même permis de présenter leur carte d’identité ou leur carte d’étudiant de l’année passée », informe-t-il. Les cartes seront exigées à tous les étudiants au mois d’octobre courant. Ces derniers sont donc tenus de régulariser leur inscription d’ici là, conclut le doyen de la Fsjp. Oumar Ba

L’association Femme, éducation, eau et développement en afrique (Feeda) a récompensé les filles les plus méritantes de la commune de Pire. Les 58 récipiendaires du cycle élémentaire, moyen et secondaire ont obtenu une moyenne annuelle supérieure ou égale à 14/20. Astou Bane, meilleure élève de Terminale, Mame Anta Niang, meilleure élève de Cm2 de l’année 2014, et leurs autres sœurs de la commune de Pire ont été récompensées pour leurs excellents résultats scolaires. Devant un parterre de parents, d’autorités et d’amis, les lauréates du Prix d’excellence au féminin de cette année ont remercié leurs parents, professeurs et surtout partenaires. Notamment les associations italienne, « Mani », et sénéga-

laise, « Feeda » (Femme, éducation, eau et développement en Afrique). Deux organisations qui travaillent pour la réussite des filles à l’école, mais surtout pour les inciter à aimer les matières scientifiques. Pour l’élève Astou Bane, « à Pire, les filles ont fini de démontrer que les disciplines scientifiques ne sont plus l’apanage des garçons ». Dans leurs allocutions, les différentes autorités ont magnifié les résultats scolaires obtenus par la commune et les avancées significatives notées dans la performance des filles. A cela s’ajoute la forte baisse des abandons et des mariages précoces chez les filles. Dans son intervention, le proviseur du lycée de Pire, Abdou Khadre Diagne, a salué le partenariat exemplaire entre l’association « Feeda » et la communauté éducative. Un partenariat dont il souhaite la pérennisation. M. Diagne demande également que des initiatives comme celles de « Feeda » soient démultipliées partout au Sénégal, afin que l’éducation et la promotion des filles fassent partie des priorités du Plan Sénégal émergent. Pour Binta Guèye, présidente de « Feeda », une de leurs missions principales est de lutter contre la pauvreté par l’entraide et la solidarité. « Ainsi, avec l’appui de partenaires italiens, j’ai ficelé un vaste programme d’aide et d’accompagnement au système éducatif de Pire. Il s’agit, entre autres activités, d’encadrer des élèves filles de l’élémentaire jusqu’en Terminale », explique-t-elle. Frais d’inscription, fournitures scolaires et cours de renforcement en mathématiques font partie des actions phares régulièrement développées en faveur des jeunes filles concernées. Une politique visant à éradiquer les abandons et les mariages préscolaires. D’où le slogan de la « Feeda » : « Pas de grossesse ni de mariage précoce avant le baccalauréat ». A en croire Mme Guèye, plus de 200 filles ont pu bénéficier de leurs programmes entre 2009 et 2014. Pape Coly nGOME

CONCOURS REGIONAL « SIDA ET DEVELOPPEMENT »

Vingt leaders élèves animateurs (Lea) primés Ce sont 20 leaders élèves animateurs (Lea) qui viennent d’être primés à l’issue du concours régional « Sida et développement ». Les cinq premiers de cette 6ème édition ont reçu une bourse de 50.000 FCfa. Les filles ont ravi la vedette aux garçons avec Aminata Mamadou Bâ du collège Thierno Souleymane Agne (Miss mathématique de l’inspection d’académie de Tambacounda), Ramatoulaye Niang et Khady Bâ du Cem Afia. Du matériel didactique a été aussi remis aux 20 autres récipiendaires. Pape demba sIdIBE

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LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

RELANCE DU TOURISME

PARTENARIAT DOUANE – ENTREPRISES

L’Etat veut impliquer davantage le privé

Vers un dispositif pour accompagner la création de richesses

dans ses visites de prise de contact, le nouveau ministre du Tourisme et des Transports aériens, abdoulaye diouf sarr, a rencontré, hier, les acteurs de l’industrie touristique qui lui ont dépeint un tableau très sombre de la situation du secteur. Une situation à laquelle il compte remédier en s’appuyant sur le secteur privé. Les acteurs du secteur touristique attendent des actes du nouveau ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr. Hier, lors d’une visite de contact, ces derniers, regroupés au sein de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique au Sénégal (Fopits), lui ont exposé, dans un mémorandum, une kyrielle de problèmes qui minent le secteur. Des problèmes qui ont pour noms : absence de promotion de la destination Sénégal, absence d’un crédit hôtelier, érosion côtière, fiscalité élevée sur les billets d’avion (qui rend la destination Sénégal moins compétitive par rapport à ses concurrents), absence de diversification de l’offre, problèmes d’accessibilité pour certaines zones telles que la Casamance ou les Îles du Saloum, etc. « Nous traversons d’énormes difficultés », s’alarme Mamadou Sow, président du Syndicat des agences de voyages et de tourisme du Sénégal (Savts). Un argument appuyé par Racine Sy, président du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière et touristique du Sénégal (Spihs) qui décrit un secteur « sinistré ». « Nous souffrons et nous nous interro-

geons sur notre avenir », a déploré M. Sy. Selon lui, avec des taux d’occupations oscillant entre seulement 10% et 20%, de nombreux hôteliers sont prêts à vendre au rabais leurs établissements. Voyant le nouveau ministre comme « une dernière chance » pour sauver le secteur, M. Sy dit espérer une réponse rapide et concrète. Le secteur privé souhaite aussi être mieux représenté au sein de l’Agence de promotion du tourisme où il ne dispose que de deux représentants sur les neuf. Toutefois, assure-t-il au ministre, « nous ne sommes pas dans une logique de confrontation, nous avons simplement besoin d’être écoutés et nous souhaitons que vous soyez notre interprète auprès du président de la République ». Dans sa réponse, le ministre reconnait que le diagnostic du secteur touristique est assez « inquiétant », mais qu’il s’attèlera à lui trouver un remède, parce que, dit-il, le tourisme doit être un des socles du développement économique et social du Sénégal. «Il faut absolument relancer le secteur en s’appuyant sur le secteur privé », a soutenu le ministre. Il s’est dit prêt à mettre en œuvre un style de management

L’administration douanière veut aider les entreprises sénégalaises dans leur mission de création de richesses, par des procédures appropriées à travers un contrôle plus allégé, a déclaré hier, à dakar, son directeur général, Elimane saliou Gning.

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens.

participatif et à développer une approche « orienter-client ». « Ma ligne d’action sera de travailler pour les acteurs car l’Etat doit avoir un rôle de facilitateur. Je vais traduire votre mémorandum en matrice d’actions et nous mettrons ensemble un cadre de suivi-évaluation », a assuré Abdoulaye Diouf Sarr aux nombreux acteurs présents à la rencontre. Il faut rappeler qu’en présidant l’ouverture de la saison touristique l’année dernière, le président de la République avait affirmé que le tourisme constitue un des secteurs prioritaires de son gouvernement. seydou Ka

NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA, PRESIDENTE DE L’UNION AFRICAINE

« Placer l'agriculture au premier plan des priorités nationales » L’investissement agricole est essentiel pour sortir l’afrique de la pauvreté et générer de la croissance pour le développement du continent. La présidente de l’Union africaine (Ua), nkosazana dlamini-Zuma, appelle les dirigeants africains à passer aux actes pour accélérer la croissance. «Il est temps, pour les Chefs d’État, de placer l'agriculture au premier plan des priorités nationales en termes de développement et d’ouvrir la voie afin d’offrir à leurs peuples un développement assuré. La prospérité est à portée de main – elle est entre nos mains ». La présidente de l’Union africaine (Ua), Mme Nkosazana Dlamini-Zuma qui s’exprime ainsi, dans un communiqué de presse, est d’avis qu’une accélération de la croissance est essentielle si les Africains de tous bords souhaitent réaliser leurs aspirations à la prospérité. Conformément à l’engagement pris avec la déclaration de Malabo traduisant la décision des dirigeants à éradiquer la faim et à réduire la pauvreté de moitié d'ici à 2025, la présidente de l’Ua pense qu’il est aussi temps pour les dirigeants africains de franchir le cap des engagements collectifs et de passer aux actes. «Les Africains ne peuvent prospérer uniquement sur des déclarations porteuses d’espoir émises lors de sommets», estime Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Lors de la 23e

session ordinaire de l'Assemblée des Chefs d'État et de gouvernement de l’Ua tenu au mois de juin passé à Malabo, rappelle le communiqué de l’Ua, les dirigeants africains se sont engagés à se donner de nouvelles priorités et à s’imposer de nouvelles stratégies et des objectifs concrets pour ce qui est de la croissance induite par l'agriculture afin d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en vue

d’une prospérité partagée pour leurs peuples. «Les nouveaux objectifs qui s'appuient sur les performances positives de croissance enregistrées dans de nombreux secteurs de l'agriculture au cours des dernières années, inciteront les gouvernements à augmenter le rythme de création d'un environnement politique et d'infrastructure dans lequel l'agriculture peut prospérer et générer des opportunités de revenus à tous les niveaux », souligne le communiqué. La présidente de l’Ua croit que l'agriculture est la solution à long terme pour l’Afrique de régler les problèmes liés au développement social et économique, parmi lesquels la sécurité alimentaire, le chômage des jeunes, l'inégalité des sexes et le changement climatique. C’est aussi l’avis du commissaire chargé du département de l'économie rurale et de l'agriculture (Auc) de l’Ua, Mme Rhoda Peace Tumusiime qui pense qu’un secteur agricole solide permettra de créer des emplois et favorisera la croissance économique. Elle estime également essentiels les investissements des secteurs public et privé dans le domaine agricole. Cela se traduira, à son avis, par des emplois et de meilleurs revenus pour les Africains. adama MBOdJ

Il s’exprimait à l’issue d’une visite des sociétés Fûts métalliques et plastiques de l’Ouest-africain (Fumoa) et la compagnie de filature et de sacherie (Cofisac), des filiales de Ips West Africa en Côte d’Ivoire et membres de l’institution internationale Aga Khan depuis 1995. Il a qualifié cette visite de ‘’moment important qui entre dans la dynamique des douanes’’, lesquelles, outre leurs missions économiques et fiscales, ont aussi une mission de sécurité. ‘’Nous ne sommes pas créateur de richesse, mais il nous revient d’accompagner les créateurs de richesses qui sont les entreprises, parce qu’il leur faut des procédures appropriées compte tenu de leur spécificité, et pour ce faire, il faut les connaître’’, a-t-il souligné. ‘’Aujourd’hui, nous connaissons mieux ces deux sociétés qui font partie d’un même groupe. Nous avons vu le processus de production, les différentes phases’’, a relevé le directeur général des douanes sénégalaises. Pour M. Gning, c’est ‘’l’occasion d’apprécier le rôle de ces sociétés qui sont au carrefour de l’industrie et de l’entreprise sénégalaise en ce sens que beaucoup d’autres sociétés font appel à leurs produits’’. Selon lui, ‘’pour qu’il puisse y avoir de la valeur ajoutée, il faudrait qu’il y ait un tableau d’échange, à savoir que les industries puissent acheter des produits d’autres industries’’. ‘’Cela contribuera à booster notre croissance, ce que nous attendons du

Plan Sénégal émergent (Pse)’’, at-il souligné. ‘’Ce partenariat permettra, quand nous aurons des importations, d’avoir la diligence que cela nécessite vu le processus de disponibilité des matières premières’’, a affirmé le directeur administratif et financier de Fumoa, Hassane Kane, qui a reçu la délégation de la douane. ‘’Aujourd’hui, nous bénéficions du partenariat privilégié’’, a-t-il fait observer. ''Pour tirer un meilleur profit des avantages offerts’’, il faut ‘’une main levée immédiate sur nos marchandises dès l’enregistrement de la déclaration en détail’’, a-t-il plaidé. Il a également demandé que ses entreprises soient dispensées de la ‘’procédure du scanner qui retarde l’enlèvement’’ des marchandises’’. De même, il a souhaité une ‘’amélioration du délai de crédit de 15 jours qui nous est accordé par la douane afin qu’il soit en phase avec nos délais de crédit client, compris entre 30 à 60 jours’’. Après son exposé, le directeur général des douanes et les différentes directions présentes ont donné des assurances concernant les mesures correctives à apporter aux problèmes auxquels les entreprises restent confrontées. ‘’Nous avons pris bonne note, nous nous chargerons de prendre des dispositions pour veiller à l’assainissement du marché, parce que nous avons un rôle de régulation’’, a assuré le directeur général des douanes. (aPs)

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CONSOMMATION Hausse de 0,7% de l'Indice harmonisé des prix en juillet 2014 L’Indice harmonisé des prix à la consommation du mois de juillet 2014 a progressé de 0,7% par rapport au mois précédent. L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), explique cette évolution par le renchérissement des services de « loisirs et culture », des « produits alimentaires et des boissons non alcoolisées », des services de « santé », des « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer », des

services de « communication » et de « transports ». En variation annuelle, souligne l’Ansd, les prix à la consommation ont fléchi de 1,4%. Le rapport des prix des sept premiers mois de l’année 2014 sur ceux de la période correspondante de l’année 2013 laisse apparaître une régression de 0,8%. Dans la même période examinée, le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à -0,1%. a. MBdOJ

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 88 et suivant dudit Code. Le Directeur Général Racine TALLA 13 AOÛT 2014

E ConoMie

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

REHABILITATION DE LA ROUTE DINGUIRAYE-NIORO-KEUR AYIB

ALIMENTATION DE BETAIL

La Bad accorde un prêt de 17,7 milliards de FCfa au Sénégal

L’Etat alloue 250 tonnes aux éleveurs de Linguère

L’inconfort que connaissent les usagers du tronçon dinguiraye-nioro-Keur ayip ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir. L’Etat du sénégal a trouvé un financement d’un montant de 17,7 milliards de Fcfa auprès de la Banque africaine de développement (Bad) pour réhabiliter cette route.

L’Etat va mettre 250 tonnes d’aliment de bétail à la disposition des éleveurs du département de Linguère pour les aider à faire face à la période de soudure suite au retard pluviométrique. Le produit sera cédé à des prix subventionnés.

Echange de notes entre le ministre de l’Economie, Amadou Bâ (à droite) et le représentant de la Bad, Mamadou Lamine Ndongo.

L’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et la Banque africaine de développement(Bad) ont signé hier un accord de prêt d’un montant de 17,7 milliards de FCfa pour la réhabilitation de la route Dinguiraye-Nioro- Keur Ayip. Le coût total de la construction de ce tronçon long de 40 km, situé sur le corridor transgambien, est de 22,4 milliards de FCfa. Cette cérémonie est, selon le ministre de l’Economie, des Fi-

nances et du Plan, Amadou Bâ, très symbolique pour magnifier l’importance et le dynamisme de la coopération entre le Sénégal et la Bad. « Nous entretenons une coopération multiforme et diversifiée, maintes fois citées en exemple en raison de l’efficacité des interventions de votre institution et de leur impact considérable sur le développement économique du Sénégal et le vécu quotidien de ses populations », a estimé Amadou Bâ. Il a aussi félicité l’engagement de la Bad, auprès du président, Macky Sall dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse). Celui-ci, dit-il, a inscrit dans son plan d’actions prioritaires 2014-2018, cet important projet d’appui aux infrastructures et services de transport routiers. « Cet engagement de la Bad au Pse s’est traduit par des engagements financiers nouveaux d’un montant de 400 milliards de Fcfa, lors du Groupe consultatif pour le Sénégal tenu à Paris les 24 et 25 février 2014 », a relevé M. Bâ. A l’en croire, ce niveau de contribution de la Banque africaine de développement fait d’elle un des premiers partenaires techniques et financiers qui appuient le Pse. Selon le représentant résident de la Bad à Dakar, Mamadou Lamine Ndongo, le total des engagements de la Bad en faveur du Sénégal s’élève à environ 960 milliards de Fcfa dont le secteur du transport représente les 15%. A son avis, la signature de cet accord renforce la coopération très étroite entre le Sénégal et la Bad. Le projet s’inscrit dans la continuité de l’intervention de la Bad dans le corridor transgambien qui permettra de consolider et de compléter le projet de construction du pont sur le fleuve Gambie qui se trouve en aval et dont l’exécution est en cours de financement de la Bad. ndiol Maka sECK

L’Etat a anticipé sur les procédures pour accélérer des travaux Selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, la route nationale no 4 sur le quel se trouve le tronçon Dinguiraye-Nioro- Keur Ayib constitue un levier essentiel pour l’amélioration des conditions de production de richesses, de circulation des personnes et des biens et le renforcement de l’intégration régionale. Aussi, expliquet-il, pour gagner du temps et essayer d’abréger la souffrance des usagers de cette route qui est en très mauvais

état, l’Etat du Sénégal, a un peu anticipé sur les procédures. Cela permettra, selon l’argentier de l’Etat, de gagner du temps pour démarrer les travaux le plus vite possible. La construction de cette route permettra également, selon le représentant résident de la Bad, l’accroissement des échanges commerciaux aussi bien au Sénégal qu’avec les pays de la sous-région. nd. M. sECK

République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Education nationale Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE)

Grâce à l’intervention de l’Etat, les éleveurs de Linguère pourront faire face à la chéreté du prix de l’aliment de bétail.

Dans le cadre de «l’opération sauvegarde du Bétail », déclenchée par l’Etat du Sénégal pour résoudre les problèmes d’alimentation du bétail, 250 tonnes d’aliments seront distribuées aux éleveurs du Djolof. Les 140 tonnes ont été déjà réceptionnées la semaine dernière en présence des autorités administratives, Guedj Diouf, le chef de service régional de l’élevage, Aly Ba Sow, celui de Linguère, Mamadou Moustapha Cissé, et les 19 maires du département de Linguère. Les autres 110 tonnes seront mises en place prochainement. Le produit sera cédé aux éleveurs à des prix subventionnés. «On s’était rendu compte qu’il y avait beaucoup de cas de mortalité du bétail dans le département. C’est pourquoi l’Etat a envoyé une quantité importante d’aliments de bétail pour aider les éleveurs », affirme le maire de Thiargny, Mahame Kâ. Pour le chef de service départemental de Linguère, Mamadou Moustapha Cissé, cet aliment de

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE

République du Sénégal Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT *************** DIRECTION DE L’HYDRAULIQUE

1. Référence du marché : DAO N° 01/2014/AFD – CSN 133 803 J 2. Dénomination du marché : « Impression de divers documents du projet EDUFORM / APSE2 » 3. Nombre d’offres reçues : six (06) - AVITECH - IMPRIMERIE TANDIAN - IMPRIMERIE HORIZONS - IMPRESSION NOUVELLE - POLYKROME - IMPRIMERIE SALAM 4. Nom et adresse de l’attributaire provisoire et montant de l’offre retenue

bétail subventionné est venu à point nommé, car il y a quelques jours, le sac d’aliment de bétail se vendait à 12.000 FCfa sur le marché. Ce qui était devenu trop coûteux pour les éleveurs. Mais grâce à la subvention, le prix du sac va baisser jusqu’à 3.250 FCfa. Selon le préfet de Linguère, cette première quantité de 140 tonnes qui vient d’être réceptionnée est un appui du ministère de l’Elevage et des Productions animales aux éleveurs du département de Linguère. «Nous avons profité de cette occasion pour sensibiliser davantage les éleveurs et faire connaître les efforts du gouvernement pour le monde rural, particulièrement pour les éleveurs », a-t-il soutenu. Des recommandations ont été également faites aux éleveurs comme aux autorités locales de bien veiller à la bonne distribution et dans la transparence, les quantités d’aliment de bétail qui seront mises à leur disposition. Masse ndIaYE

Avis d’attribution provisoire de marché 1. Référence de l’appel d’offres : AO N°004/MHA/DH/2014 2. Dénomination du marché: Fourniture d’équipements d’exhaure pour les forages en milieu rural.

Montant de l’offre après l’application de la clause de l’IC39.1

3. Nombre d'offres reçues et identité des candidats : Dix (10) SIPA; SOFICA;GIE SENEPRESCO; SENTEER ; SAHE ; SEEE ; FOLAND ; SEAH ; ETS TOUBA CONSTRUCTION ; ERTHEG.

Yoff Layène, rte de Lot unique et IMPRIMERIE l’Aéroport LS Senghor 11 332 000 F CFA 13 031 800F CFA HTVA indivisible TANDIAN Tel 33 869 12 70 Fax HTVA 33 820 11 81

4. Nom et adresse de l’attributaire provisoire: • LOT 1 : ETS TOUBA CONSTRUCTION, Ouest foire villa n°12. • LOT 2 : ERTHEG, Sacré cœur III Pyrotechnie Lot 110, Dakar, Sénégal.

Nature du lot Attributaire

Adresse

Montant de l’offre retenue

5. Délai d’exécution : au plus tard Soixante (60) jours à compter de la date de notification du marché.

5. Montant de l’offre retenue provisoirement : • LOT 1 : 80.001.050 FCFA/TTC • LOT 2 : 87.355.400 FCFA/TTC 6. Délai de Réalisation : 4 mois

La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Ministère de l’Education nationale, en vertu de l’Article 88 dudit Code, puis d’un recours contentieux au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’ARMP, en vertu de l’Article 89 dudit Code.

La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics.

Le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement

Le Directeur de l'Hydraulique Diène FAYE

13 AOUT 2014

13 AOÛT 2014

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI

Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du désenclavement ----------------AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)

REPUBLIQUE DU SENEGAL

MINISTERE DE l’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé S A E D BP 74 Saint Louis

Appel d’offres restreint n° D/966/A3 relatif à la sélection de consultants pour la supervision des travaux de construction de l’échangeur du stade Léopold Sédar SENGHOR

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Recrutement d’un prestataire pour la supervision et le contrôle des travaux de l’aménagement terminal de 2500 ha dans la zone du Gorom Aval dans le cadre du Projet de Promotion du Partenariat Rizicole dans le Delta du Fleuve Sénégal

1. Date de lancement : 18/03/ 2014 2. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 04 Groupement ACE*/ECIA, Groupement GIC*/NOVEC, Groupement ICA*/GIC MALI, Groupement AGEIM INGENIEURS CONSEILS*/SENELABO.

1. Référence de publication : DP N° 2013.07

3. Montant de l’offre retenue : 254.526.000 FCFA TTC.

2. Date de lancement de la consultation : 22 Octobre 2013 3. Montant de l’offre retenue : 304 400 000 F.CFA HT

4. Nom et identité de l’attributaire : Groupement ICA*/GIC MALI ; 39B, Zone B Dakar-Sénégal Tél :(+221)-33-86915-68 Fax : (+221)-33-864-12-44 Email : ica@ica-sn.com

4. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 04 • Groupement HYDRO-PACTE/MSI LAB • BETICO • DEV-ic • SONED AFRIQUE 5. Nom et adresse de l’attributaire : Groupement HYDRO-PACTE/MSI LAB : Avenue Insa Coulibaly-Tél : 33 961 41 57 –BP : 5262 Saint-Louis Sor-E-mail : msilab@sentoo.sn. La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83, du code des marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, en vertu des Articles 88 et 89 dudit code.

La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre un délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de AGEROUTE SENEGAL, en vertu de l'Article 88 dudit Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends placé auprès de l’organe chargé de la régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 89 dudit. Le Directeur Général de l’AGEROUTE IBRAHIMA NDIAYE

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SAED 13 08 2014

13 AOUT 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

LE SECRETARIAT EXECUTIF

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE Numéro du marché : AON N° 5.31-5.35-FM-P2/AOO/CNLS/13 Dénomination : Maintenance des Equipements et Appareil CD4 au niveau National et Décentralisé. Nombre d'offres reçues : 04 • LOT 1 : maintenance de dix neuf (19) appareils de comptage CD4 F ACSCOUNT Nom et adresse de l'attributaire : Sotelmed, 36 bis Rue Jules Ferry Montant de l'offre retenue : 49.966.640 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 12 mois • LOT 10 : maintenance d'un (01) automate de biochimie Flexor Junior Nom et adresse de l'attributaire : SSM, 33, Liberté 6 x VDN Montant de l'offre retenue : 1.950.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 12 mois • LOT 11 : maintenance d'un (01) automate de biochimie BTS 350

Nom et adresse de l'attributaire : Technologies Services, Fann Résidence - Rue Aimé Césaire Montant de l'offre retenue : 916.700 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 12 mois • LOT 18 : maintenance de trois (03) automates d'hématologie KX 21 Nom et adresse de l'attributaire : SSM, 33, Liberté 6 x VDN Montant de l'offre retenue : 3.600.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution: 12 mois • LOT 19 : maintenance de deux (02) appareils de charge virale M2000 Nom et adresse de l'attributaire : Sotelmed, 36 bis Rue Jules Ferry Montant de l'offre retenue : 9.000.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution: 12 mois • LOT 22 : maintenance de deux (02) appareils de charge virale Biomerieux Nom et adresse de l'attributaire : SSM, 33, Liberté 6 x VDN

Montant de l'offre retenue: 7.800.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution: 12 mois • LOT 23 : maintenance d'un (01) appareil de charge virale ABl 7500 Nom et adresse de l'attributaire : Sotelmed, 36 bis Rue Jules Ferry Montant de l'offre retenue : 2.500.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 12 mois • LOT 24 : maintenance de deux (02) appareils PCR GenAMP Nom et adresse de l'attributaire : Sotelmed, 36 bis Rue Jules Ferry Montant de l'offre retenue : 1.500.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 12 mois - Les lots 2, 3, 7, 8, 9, 12, 15, 16, 17, 20, 21 et 25 sont infructueux. - Les lots 4, 5, 6, 13 et 14 sont déclarés sans suite. La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 85 du Code des marchés publics.

13 AOÛT 2014

S oCieTe

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

65EME CONFERENCE DES NATIONS UNIES

MAGAL DES « DEUX RAAKAS » A SAINT-LOUIS

La Société civile sénégalaise mobilisée contre les inégalités

La 39è édition prévue le 5 septembre

La 65ème conférence des nations unies se tiendra les 27 et 29 août au siège de new York. Pour la société civile sénégalaise, l’objectif est d’y participer et de plaider la lutte contre les inégalités sociales.

Les défenseurs des droits de l’homme et la Société civile se sont engagés à lutter contre les inégalités sociales et la pauvreté.

Le Réseau des droits humains au Sénégal (Redhus), en partenariat avec le Centre d’information des Nations Unies (Cinu), a initié hier un atelier préparatoire dénommé réplique nationale à la 65ème conférence annuelle du Département d’information et de la communication des Nations Unies (Dpi). L’objectif de cet atelier est de préparer la contribution de la Société civile sénégalaise au document mondial de

l’après 2015. Ce rendez-vous se tiendra avec les Organisations non gouvernementales (Ong) à New York du 27 au 29 août prochain. Il aura comme thème : « 2015 et au-delà, notre plan d’action ». Hier, durant ce panel préparatoire, les défenseurs des droits de l’homme et la Société civile en général se sont engagés à lutter contre les inégalités sociales et la pauvreté. Selon le directeur de cabinet du mi-

nistre de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna, la Société civile est dans les dispositions de participer à la 65ème conférence des Nations unies. Il a aussi loué la volonté du ministre Mbagnick Ndiaye de lutter contre la pauvreté et de faire la promotion des droits humains. Le représentant du ministre affirme que chaque droit mérite protection, notant que la culture est facteur de cohésion sociale. Si le Sénégal n’atteint pas les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) d’ici à 2015 tels que l’éducation pour tous, le directeur de cabinet du ministre de la Culture trouve que notre pays est bien sur la bonne voie. Pour sa part, la présidente du Réseau droits humains au Sénégal (Redhus) Mbeinda Diop Lamotte a soutenu que cet atelier permettra aux Ong de s’exprimer librement dans les domaines des droits de l’homme, du tourisme, du terrorisme, des changements climatiques, etc. De son côté, Djibril Badiane, le modérateur du jour, a posé la problématique de la Société civile qui doit adopter, selon lui, une posture avant-gardiste. Dès lors, il appelle à un changement de mentalité. serigne Mansour sy CIssE

DIFFUSION DE FAUSSE NOUVELLE

Le Directeur de publication de « La Tribune » jugé demain Félix nzalé, directeur de publication du quotidien privé « La Tribune », a été inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il sera jugé demain devant le tribunal des flagrants délits pour diffusion de fausse information. Le directeur de publication du quotidien privé « La Tribune », Félix Nzalé, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour diffusion d’une « fausse information » sur la fièvre Ebola par le procureur de la République, après 24 heures de garde à vue. M. Nzalé a été placé en garde à vue avant-hier suite à la parution d’un article sur la fièvre Ebola. Dans sa livraison du lundi dernier, le journal « La Tribune » a titré à sa « Une » : « 5 cas d’Ebola au Sénégal ».

C’est à la suite de cette information jugée « fausse » par les autorités étatiques que le directeur de publication du quotidien privé « La Tribune », Félix Nzalé, a été entendu lundi par la Brigade des affaires générales de la Division des Investigations criminelles. A la fin de son interrogatoire, il a été placé en garde à vue au commissariat du Port. Le journaliste a été présenté hier au procureur de la République qui l’a finalement inculpé et placé sous mandat de dépôt. Le mi-

nistère de la Justice a annoncé lundi des poursuites judiciaires contre le quotidien « La Tribune » pour diffusion d’une « fausse information ». Dans un communiqué, il estime que l’article publié par le journal au sujet de la fièvre Ebola « peut avoir des répercussions gravissimes » pour le pays. « Cette information peut faire mettre notre pays en quarantaine par la communauté internationale et porter d’énormes préjudices aux Sénégalais qui veulent voyager », lit-on dans le document. Par conséquent, a ajouté le communiqué, « le procureur de la République décide de donner une suite judiciaire à cette affaire ». s. diam sY

Le gouverneur Ibrahima sakho, le préfet du département de saint-Louis, alioune Badara samb, et les autorités municipales ont pris toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation de la 39ème édition du Magal des « deux Raakas » de saint-Louis prévue le 5 septembre 2014. Au cours de la dernière réunion du comité régional de développement (Crd) qui s’est déroulée hier en présence du « kourel » des « Deux raakas », Serigne Ahmeth Fall, le préfet Alioune Badara Samb a donné des instructions fermes aux chefs de service de l’administration déconcentrée pour qu’ils mettent tout en œuvre en vue d’assurer la couverture sanitaire de l’événement, l’hébergement, la restauration, la sécurité des pèlerins, la salubrité, l’électrification des lieux d’hébergement et la fourniture en eau. Des opérations de « Set Setal » sur toute la ville, de désinfection et de désinsectisation des quartiers, de pompage des eaux stagnantes sur les lieux d’organisation et dans les quartiers d’hébergement des hôtes, de poudrage de la ville, de remblai de certaines artères, de nettoyage des blocs d’hygiène des écoles primaires retenues comme sites d’hébergement, d’installation de toilettes publiques vespasiennes sont prévues. Le président du « kourel » des « Deux raakas » a précisé que chaque année, ce Crd tenu dans les locaux où avait eu lieu la prière des « Deux raakas » éveille beaucoup d’émotions lorsqu’on se rappelle des trente-trois années d’épreuves faites de déportation, de brimade, de résidence surveillée, de tentative de liquidation physique du fondateur du mouridisme. Pour Ahmeth Fall, ces émotions sont vite dissipées lorsque nous réalisons que cette déportation et ce traitement

inhumain étaient le prix à payer pour le pacte d’allégeance conclu par Cheikh Ahmadou Bamba avec le Prophète Mohammed (Psl). De l’avis de M. Fall, ce pacte a valeur d’abrogation de la prescription de sang à verser pour accéder au rang des compagnons du Prophète ayant combattu à Badr. Ce magal de Ndar, selon Ahmeth Fall, se mondialise et a fini de faire son chemin en Europe. Aujourd’hui en Amérique, après l’institutionnalisation de la Journée Cheikh Ahmadou Bamba comme journée chômée et payée, ce magal s’est hissé parmi les « manifestations phares » du calendrier culturel religieux américain. Saint-Louis est devenue par la baraka de Khadimoul Rassoul un pôle de rayonnement spirituel mondial et de renaissance de la foi musulmane. La flamme de cette renaissance doit être entretenue et vivifiée par la communauté islamique de Saint-Louis. Parlant du parrain de l’édition de cette année, Serigne Abdou Aziz Bara, Ameth Fall a laissé entendre que par ses hautes qualités de guide religieux, il donne à la communauté musulmane l’opportunité de tirer des exemples qu’offre sa vie des matériaux qui, « en chacun d’entre, nous feront féconder des foyers d’étincellement de cette flamme de renaissance de notre foi ». Le président Ahmeth Fall a enfin salué l’intérêt particulier que le chef de l’Etat et son épouse accordent au magal des « deux raakas » de Saint-Louis. Mbagnick Kharachi dIaGnE

PROTECTION DE L’ENFANT

Plan Sénégal a mobilisé 6 milliards de FCfa en 2014 L’Ong Plan sénégal a mobilisé, pour l’année fiscale 2014, un budget de plus de 6 milliards de FCfa dont les 94% sont exécutés. Toutefois, un gap de plus d’un milliard a été noté par rapport aux objectifs fixés. L’organisation passe, depuis hier, en revue les projets et programmes implantés dans ses zones d’intervention au courant de l’année fiscale écoulée. Selon Mme Oumy Sall de la direction financière de Plan Sénégal, l’Ong a pu mobiliser pour l’année fiscale 2014, un budget de plus de 6 milliards de FCfa. 94% de ce budget, ajoute-t-elle, ont été exécutés. A l’en croire, 45% de ce budget proviennent du parrainage et les 55% des Fonds Grants. Elle a, par ailleurs, lancé un appel à tous ceux qui bénéficient des financements de Plan Sénégal d’en faire bon usage. « Nous connaissons beaucoup de peine à mobiliser les fonds », a estimé la financière. Cette revue annuelle participative du programme (Appr) est, selon le directeur intérimaire de Plan international Sénégal, Falilou Seck, une des initiatives de suivi-évaluation afin de vérifier, annuellement, la pertinence et l’efficacité des programmes exécutés, afin de prendre des décisions concertées en vue d’améliorer l’efficacité et la qualité des programmes à tous les niveaux. droits des enfants « En vue d’une promotion plus efficace et plus efficiente des droits des enfants, Plan Sénégal a mis en place, en 2012, un plan stratégique articulé autour de 4 axes programmatique : la qualité de l’apprentissage des enfants et des jeunes, la protection de l’enfant, un environnement sain pour les enfants et les

jeunes, le leadership social et économique des jeunes et des femmes », a expliqué M. Seck. Dans le rapport présenté par Lamine Bop, directeur exécutif adjoint de Plan Sénégal, il est ressorti que pour la qualité de l’apprentissage des enfants et des jeunes, l’Ong a procédé à la modernisation des « daaras » dans les 5 régions d’intervention que sont Louga, SaintLouis, Dakar, Thiès et Kaolack. Ceci, pour décourager progressivement la mendicité forcée et augmenter le nombre de disciples des « daaras » suivant un cycle d’éducation formelle. Dans le domaine de la protection de l’enfant, ajoute Lamine Bop, 6.820 enfants ont été déclarés à l’état-civil dont 3.720 filles. 147 cas d’abus, de viol et de maltraitance ont été enregistrés et 116 cas ont reçu une prise en charge adéquate dans les délais, soit plus de 70% des cas. Sur le volet environnement, lit-on dans le rapport, 830 relais, matrones et autres ont été formés sur la santé de la reproduction, les affections courantes, les pathologies, la nutrition et la diarrhée. Pour ce qui est du leadership, avance Lamine Bop, Plan Sénégal a renforcé le pouvoir économique des jeunes et des femmes. ndiol Maka sECK

S oCieTe

LUTTE CONTRE LE TERRORISME

LUTTE CONTRE LA DROGUE

Les Etats-Unis engagent un partenariat avec l’Afrique

La gendarmerie saisit 640 kilos de chanvre indien à Dakar

Pour lutter contre le terrorisme sur le continent, les EtatsUnis s’engagent à construire un partenariat avec les gouvernements africains.

Le gouvernement américain s’est engagé à aider les pays africains à, entre autres, améliorer leurs capacités militaires.

Le gouvernement américain et ses partenaires africains se sont engagés à lutter contre le terrorisme dans le continent par le biais de partenariats qui font appel à un ensemble d’outils dont les forces armées, les mesures financières et les renseignements, informe un communiqué des services de l’ambassade des Etats-Unis au Séné-

gal. Pour ce faire, il s’agit de construire un partenariat autour de la capacité des secteurs de la sécurité et de la justice des pays africains en vue de contrer le terrorisme d’une manière qui « soit conforme à l’Etat de droit ». En outre, il sera question de renforcer la capacité des gouvernements et de leur société civile à lutter contre l’extrémisme vio-

AGENCE SENEGALAISE D’ASSISTANCE A LA SECURITE

Vers la signature d’un accord de coopération avec Onu-Habitat Le directeur général de l’agence sénégalaise d’assistance à la sécurité de proximité (asp), dr Papa Khaly niang, et le directeur des projets et programmes d’Onu Habitat, Papa alioune Badiane, ont envisagé de signer un accord de coopération lors d’une rencontre le 6 août dernier. Selon un communiqué de l’Agence d’assistance à la sécurité, le directeur général de l’Asp, Dr Papa Khaly Niang, et le directeur des projets et programmes d’Onu Habitat, Papa Alioune Badiane, se sont engagés pour étudier les modalités de ce partenariat. « La réunion a été une bonne opportunité de prise de contact pour les deux agences partageant les mêmes principes et méthodes en matière de prise en charge des questions de sécurité dans les zones particulièrement sensibles, notamment les villes, les zones minières, les marchés, les zones transfrontalières, les gares routières », indique le document. La large convergence entre l’approche de l’Asp et celle du programme Villes plus sûres de l’Onu-Habitat et la nécessité d’une coproduction de la sécurité publique ont conduit les deux parties à envisager ce partenariat stratégique. La même source informe que le directeur général de l’Asp, Me Papa Khaly Niang, est revenu sur les missions essentielles de l’agence et sur les réalisations de son institution une année après sa création, qui découle d’une volonté affirmée du chef de l’Etat, Macky Sall. Il a insisté sur la pertinence d’une telle approche pour éviter les déficiences en matière de sécurité et la marchandisation de la gestion de la sécurité de proximité. Quant au direc-

teur des projets et programmes d’OnuHabitat, Alioune Badiane, il s’est longuement exprimé sur les convergences de vue et le partage effectif des principes et méthodes de prise en charge de la sécurité entre les deux agences. Selon M. Badiane, avec ses 10.000 assistants de sécurité, l’Asp est aussi un puissant outil de lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes, un levier pour une coproduction de la sécurité, un renforcement des capacités des institutions en matière de sécurité.» « Ces jeunes volontaires engagés sont aussi un vivier de développement citoyen pour les collectivités locales. Il s’agit de réussir dans ce contexte l’Acte 3 de la décentralisation et le pari sur l’émergence du Pse qui ne peuvent avoir lieu que dans un contexte de sécurité », dit M. Badiane. A la fin de la rencontre, les deux parties se sont mises d’accord sur la formalisation de ce partenariat par la signature d’une lettre d’intention et d’un accord de coopération dont le contenu sera discuté d’accord partie, l’appui de l’Asp à la soumission au prix d’OnuHabitat et au Dubaï Award pour l’année 2015 afin de partager les résultats enregistrés, et la mise en relation de l’Asp avec l’unité Villes sûres d’OnuHabitat et du point focal de cette unité, Juma Assiago. Maguette Guèye dIEdHIOU

lent et à neutraliser les idéologies violentes avant qu’elles ne se propagent. « Nous sommes résolus à œuvrer, de pair avec nos partenaires africains, pour répondre aux menaces immédiates et construire les institutions de sécurité solides et professionnelles qui sont indispensables à la réalisation de nos objectifs à long terme dans la lutte contre le terrorisme », informe ce document. Il précise que les efforts des Usa contre le terrorisme en Afrique sont également motivés par le fait que les groupes extrémistes déchirent les communautés dans de nombreuses régions d’Afrique, privent les jeunes de leur avenir, entravent la croissance économique tout en empêchant la population de réaliser son plein potentiel. Pour les Etats-Unis, des groupes terroristes africains à l’image des Shebab, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Boko Haram et Ansar Bayt AlMaqdis (Abm), menacent la sécurité et la prospérité des Africains sur l’ensemble du continent. Ainsi, pour lutter contre ce phénomène, il s’agit pour le gouvernement américain d’aider les pays africains à, entre autres, améliorer leurs capacités militaires, à appliquer la loi, à imposer des restrictions en matière de déplacements et à enrayer l’accès aux ressources. Aussi la création d’un Fonds de partenariat contre le terrorisme d’un montant de 5 milliards de dollars a été proposée au Congrès par le président Obama afin de permettre aux Usa d’appuyer leurs partenaires internationaux pour contrer efficacement le terrorisme. Ibrahima Ba

La Légion ouest de la Gendarmerie sénégalaise a annoncé, hier, avoir saisi 640 kilogrammes de chanvre indien à Yoff ndénate, un quartier dakarois. Le coût de la drogue est estimé à 38 millions de FCfa, a indiqué le colonel Assane Bèye, commandant de la Légion ouest de la Gendarmerie. Mais « la valeur à la revente » de la came peut être évaluée à 64 millions de FCfa, soit 100 FCfa par gramme, a-t-il précisé lors d’un point de presse. Selon le colonel Bèye, la drogue a été saisie lundi dans une pirogue, sur la plage de Yoff Ndénate, un quartier situé sur la façade maritime de Dakar. Il affirme que la drogue contenue dans 12 ballots devait être acheminée à Kayar, Niagues, Malika, etc., des localités situées sur la côte ouest sénégalaise, entre Dakar et Thiès, selon les informations collectées par la Gendarmerie. Assane Bèye a expliqué qu'un pêcheur ayant trouvé la drogue dans sa pirogue en a informé les gendarmes. Le pêcheur en question est en train d’être auditionné, selon lui. La Légion ouest de la Gendarmerie est depuis dimanche, après-midi, aux trousses de personnes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans le trafic de cette drogue qui pourrait provenir du sud du pays, « compte tenu du circuit supposé de l’embarcation » l'ayant acheminée à Dakar, a-t-il dit. (aPs)

APRES AVOIR SEME LA TERREUR DANS UN MINIBUS

Trois agresseurs arrêtés à Pikine Trois agresseurs, membres d'une bande de malfaiteurs qui écumaient les alentours de «Bountou» Pikine ont été arrêtés et déférés au parquet par la police de Pikine. De retour d'une soirée dansante au complexe Senghor, un groupe d'agresseurs décide de lancer une opération aux alentours d'un bar à «Bountou» Pikine. Selon les propos de l'un des agresseurs, il s'agit d'un coup planifié à travers lequel lui et ses acolytes avaient décidé de se positionner à quelques mètres de ce bar pour guetter la sortie des disciples de Bacchus en vue de les dépouiller de leurs biens. Ils empruntent la route Icotaf et se dirigent vers le bar. Dopés par trois attaques opérées sans anicroche sur de paisibles individus, les bandits décident de s'attaquer aux passagers des véhicules. Les voilà qui s'engouffrent dans un minibus momentanément stationné à un arrêt pour permettre à un passager de monter. A l'aide d’un coupe-coupe et d'autres armes blanches, les agresseurs réussissent à coller la peur aux passagers à l'exception de deux policiers que les malfaiteurs n'ont aperçus que lorsqu'ils se sont levés pour se diriger vers eux. Par conséquent, les agresseurs descendent du bus en catastrophe et prennent la fuite. Ils sont poursuivis par les deux policiers qui en ont appréhendé deux. Le troisième est interpelé à son tour grâce au videur du bar qui a fait sortir le bandit réfugié dans une maison. abdou dIOP

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VENTE DE NOIX D’ACARDE

Les femmes de Thiénaba face au défi de la production locale aujourd’hui, des filles de classe d’âge différente tout comme des femmes mères de famille squattent les rues des grandes villes du sénégal, des sachets de noix d’acajou grillées en bandoulière, à la recherche de clients. défiant les risques de la circulation, ces vendeuses de cette amuse gueule quittent dans leur écrasante majorité la commune de Thiénaba dans le département de Thiès. Reportage de Mbaye Ba

parties du décor par la noirceur du sol due au bois mort utilisé comme combustible pour chauffer des barriques en fer coupées à moitié et trouées dans le fond et qui reçoivent des noix d’acajou. Ainsi, la sève des noix alimente les flammes durant le fumage. A cela s’ajoute l’étalage des noix fumées pour leur refroidissement puis le concassage pour séparer les coques noircies des noix d’acajou de leurs graines. « Une fois cette étape finie, il faut ensuite amener ces graines fumées à la machine qui se trouve au siège de l’association pour qu’elles soient grillées afin de lui donner la belle couleur dans laquelle le produit est mis en sachet », explique Dieg Niang, vice-présidente de l’association « Fass Diom » de Thiénaba. Selon elle, la production locale de noix d’acajou reste faible par rapport à leur besoin. C’est pourquoi elles vont s’approvisionner à Sokone, Karang, dans le Saloum et même jusqu’en Casamance. « Nous faisons un achat groupé. Les 3 ou 4 personnes choisies pour aller payer les noix sont entièrement prises en charge pour le transport et la restauration durant les 3 ou 4 jours à passer sur le terrain », indique-t-elle. Outre ces charges, la spéculation sur le produit à chaque fois que des exportateurs descendent sur le marché pour s’approvisionner gêne énormé-

A Thiénaba, les vendeuses des noix d’anacarde sont confrontées a un véritable défi de production.

ment ces braves femmes. « Tout ceci pour vous dire que l’accès à la matière première reste un casse-tête pour nos membres », note Dieg Niang. Valorisation de la production locale La production de noix d’acajou grillées mises sur le marché étant un levier sûr de lutte contre la pauvreté au sein des ménages, la vice-présidente de l’association « Fass Diom » de Thiénaba soutient que l’avenir de leur activité est lié à une bonne politique d’accroissement de la production locale de la matière première. Pour Dieg Niang, ceci passe par la valorisation de leur vaste champ de 5 hectares où elles ont eu à planter à 2 reprises un bon nombre d’anacardiers mais au sortir de l’hivernage, la divagation des animaux et le manque d’eau pour as-

surer l’arrosage ont annihilé les efforts des femmes. « Pour corriger cet impair, nous lançons un appel aux autorités locales mais aussi centrales ou tout autre partenaire sensible au sort des femmes à nous aider à clôturer ce champ, à y installer un forage pour mieux exploiter la filière noix d’acajou », lance-t-il. A partir de ce moment, Dieg Niang affirme que la variété d’anacardier à planter va produire au bout de 3 ans. Mais, entre temps, elle révèle qu’elles vont aussi développer la production horticole. Outre ce défi de la production locale de la matière première, Dieg Niang invite également les chercheurs sénégalais à travailler sur des fours pour le fumage des graines d’acajou qui tiennent compte de la gestion de la fumée tout comme une machine capable de casser les coques sans al-

térer les graines. « Ces atouts réunis vont développer davantage la filière qui pourra, à partir de cet instant, se concentrer sur la mise en place d’un circuit de distribution efficace du produit fini », souligne-t-elle. Au sein de la famille, Dieg Niang fait remarquer que les époux soutiennent leurs épouses dans cette activité. Car, ils savent que ce travail nécessite beaucoup de sacrifices et de volonté. « A travers ce travail, beaucoup de femmes supportent exclusivement les charges scolaires de leurs enfants et participent souvent à la gestion de la dépense quotidienne. Un combat noble qui fait qu’à Saint-Louis, Dakar, Thiès, Mbour, Diourbel, entre autres villes du pays, ces femmes portent leur joie de vivre en bandoulière pour participer à l’amélioration des conditions de leur famille.

LOTERIE NATIONALE SENEGALAISE Assistantes et secrétaires sur une rampe de performance Le samedi 9 août 2014, directeurs, conseillers, et assistantes à la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) se sont retrouvés lors d’un séminaire de renforcement de capacités. A l’initiative de l’Amicale des secrétaires de la Lonase (Amisec), le thème de la rencontre portait sur « Contribution des assistantes et secrétaires dans le pilotage de la performance.

la cérémonie d’ouverture, la présidente de l’Amisec, a rappelé le contexte de cette session. « Dans le cadre de ses activités, l’Association a choisi cette année d’organiser un séminaire dans le but de contribuer à la formation et au renforcement de capacités de ses membres », a estimé Hawa Ly Agne Fofana. Ainsi, l’Amisec a tenu à s’inscrire dans la dynamique de la politique Qualité que la Direction générale de la Lonase avait bien voulu initiée et qui a valu à la société une Certification Iso 9001 version 2008.

Photo de famille à l’ouverture du séminaire.

« L’opportunité nous est ainsi offerte pour réitérer toutes nos félicitations à Monsieur Le Directeur Général, à vos proches collaborateurs, à l’ensemble du personnel en général et plus particulièrement à l’équipe Qualité tout en ayant une pensée pieuse à la mémoire de notre cher et regretté Directeur Monsieur Pape Khar Mbaye (que Dieu l’accueille dans son paradis) », s’est exprimée la présidente de l’Amisec devant le Secrétaire général de la Lonase, Birane Ndaw, représentant le Directeur général Amadou Samba Kane. L’Amicale a été créée en 1992 par les ainées parmi lesquelles Ndèye Fatou Diop et Ndèye Fatou Camara. L’Amisec a à son actif plusieurs activités et actions à caractère social parmi lesquelles : - En 2013, remise de dons à l’Association des Femmes Handicapées moteur de matériels de teinturerie - Remises régulières de denrées aux pensionnaires de la pouponnière de Médina - Prise en charge de l’évacuation sanitaire d’un

jeune adolescent fortement atteint d’une pathologie Sur cette lancée, Mme Fofana a rendu un vibrant hommage à la Présidente Honoraire de l’Amicale, Madame Diarra Awa Sow et au bureau sortant pour l’excellent travail abattu. Abordant le thème du séminaire : « La Contribution des Assistantes et Secrétaires dans le pilotage des performances des entreprises », la présidente de l’Amicale a jugé qu’il est « assez pertinent et nous interpelle à plus d’un titre car nous sommes plus que conscientes de l’importance de notre rôle dans l’atteinte des objectifs de l’entreprise ». Sur ce point, le Secrétaire général de la Lonase, Birane Ndao, a estimé que « les assistantes sont incontournables ». M ; Ndao a transmis les salutations du Directeur général, Amadou Samba Kane, qui a loué « l’engagement, la compétence, le sens de l’organisation et la discrétion des assistantes et secrétaires de l’entreprise ». Pour Birane Ndaw, la pertinence du thème s’apprécie par rapport au contexte de quête de performance,

de recherche de qualité. « Une chose est d’obtenir une certification, une autre est de la conserver », a souligné le Secrétaire général de la Lonase. Il a filé la métaphore en assimilant l’assistante à « un train d’atterrissage » de la société car, relève-t-il, de la qualité de l’assistante dépend l’efficacité des Conseillers, Chefs de département et Chefs. B. Ndao a mis l’accent sur la nécessité d’assigner aux secrétaires et assistantes des rôles précis dans le processus de suivi du Comité de pilotage de la performance. Il a transmis les encouragements du Directeur général à l’Amicale dans cette dynamique d’une famille qui se retrouve. Prenant la parole, Mme Ndèye Fatou Diop, une membre fondatrice, a dressé le profil de l’assistante d’aujourd’hui : « Elle doit être discrète, assidue, ponctuelle pour faire son travail avec efficacité ». Et c’est dans une ambiance de retrouvaille, renvoyant une image sociale de l’entreprise, que les participants venus de Dakar et des autres régions ont suivi avec intérêt l’exposé de l’expert Moustapha Bâ.

Devant la présentation de l’expert Moustapha Ba, assistantes et secrétaires ont suivi avec attention. 06 AOUT 2014

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Aïda Dieng, une jeune dame, a choisi de vendre ses noix à Thiès au rond-point de la place de Sousse. Ainsi, de 8 heures à 20 heures, elle court d’un véhicule à un autre pour proposer aux clients ses noix d’acajou grillées. Selon elle, cette vente du produit sur la rue en slalomant entre des véhicules, motos, véhicules hippomobiles est très harassante. Mais elle dit ne pas avoir le choix parce qu’elle est une mère de famille qui doit supporter une partie des charges familiales car son époux ne dispose pas d’assez de revenus pour pouvoir faire face à la dépense quotidienne. « L’activité est rentable dans une courte période où la matière première peut se payer à des prix raisonnables sinon, pour peu d’inadvertance, nous perdons de l’argent », nous confie-telle. Le passage du train contraint les automobilistes à s’arrêter. Un embouteillage se forme et Aïda et les autres vendeuses se déploient pour tenter d’écouler leur marchandise. A son retour, elle soutient que cette corvée de la vente n’est qu’une partie infime du parcourt de combattant que constitue la production de noix d’acajou grillées. Dès lors, la nécessité d’en savoir plus nous conduit à Thiènaba. Une fois arrivée sur place, un tour au domaine de fumage de la noix brute, situé le long des rails, se différencie des autres

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« BUKUT » A BESSIRE, BAGAYA, BRIN ET DJIBONKER

L’Anrac apporte un important soutien en riz L’agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (anrac) a, dimanche dernier, offert 14 tonnes de riz aux villages de Bessire, Bagaya, Brin et djibonker pour les soutenir dans leur « Bukut » qu’ils organisent cette année. Le directeur général de l’Anrac, Moustapha Lô Diatta, par ailleurs Secrétaire d’Etat chargé de la mutualisation des organisations paysannes, a expliqué le don de ces importantes quantités de riz par le fait que le «Bukut» (une initiation des jeunes à la vie adulte en milieu Diola) draine beaucoup de monde pendant plusieurs semaines dans les villages qui l’organisent et nécessite de grandes dépenses. Il a estimé qu’il fallait assister les villages pour qu’ils ne

se retrouvent pas seuls face aux multiples charges inhérentes à cette manifestation. A ce sujet, il s’est réjoui du fait que l’Etat ait répondu présent, notamment à travers le président de la République Macky Sall. Par exemple, à Bessire (un village de la sous-préfecture de Tendouck et situé dans la communauté rurale de Karthiack), l’Etat a offert 15 tonnes de riz et 15 millions de FCfa. « A l’Anrac, nous avons tenu à accompagner l’aide

de l’Etat, en offrant 4 tonnes de riz aux populations de Bessire, la même quantité à celles de Bagaya (localité située dans la communauté rurale de Balinghor, toujours dans le Tendouck) et 3 tonnes aux populations de Brin et de Djibonker (dans l’arrondissement de Nyassia », a indiqué Moustapha Lô Diatta. Le Dg de l’Anrac n’a pas manqué de faire savoir que c’est une tradition de son agence d’appuyer les cérémonies de «Bukut». Cette fois-ci, sa structure a mis l’accent sur l’appui en riz, parce que le «Bukut» constitue une des cérémonies les plus importantes en milieu Diola. Pour lui, appuyer le «Bukut», c’est aussi appuyer la

culture de manière générale en milieu Diola et participer au renforcement du processus de paix. Il a assuré que l’Anrac, qui soutient plusieurs activités culturelles, et sportives dans le cadre du Programme d’appui à la relance des activités économiques et sociales en Casamance, va continuer sur sa lancée, en fonction de ses moyens. Quant aux populations qui ont bénéficié de ces largesses de l’Anrac. Elles ont apprécié le geste, exprimé leur reconnaissance au directeur et manifesté leur joie de pouvoir, en grande partie, régler leurs problèmes de nourriture pendant toute la durée du «Bukut» de cette année. Moussa sadIO

DEFICIT PLUVIMETRIQUE A KOLDA

Les variétés à cycle court, une alternative Les variétés à cycle court constituent une alternative au déficit de pluviométrie, selon les participants au Forum sur l’agriculture de conservation qui vient de se tenir à Kolda. La campagne agricole de cette année est marquée par un déficit pluviométrique qui varie d’une localité à l’autre. Ce qui risque d’affecter la production vivrière et des cultures de rente comme l’arachide. Pour remédier à cette situation, le Projet Usaid/Yaajeende a introduit la technique d’agriculture de conservation pour contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire en permettant notamment aux producteurs d’améliorer leurs capacités de résilience face aux aléas climatiques. C’est dans cette perspective que s’inscrit le forum sur la pause pluviométrique et l’agriculture de conservation comme mesure d’adaptation qui s’est tenu samedi dernier à Kolda. Cette rencontre à laquelle ont pris part les différents acteurs impliqués dans le secteur agricole, notamment les projets, les Ong et les maires de certaines communes, est organisée par l’Usaid/Yaajeende en collaboration avec l’Usaid/Pce et la Direction régionale du développement rural (Drdr) de Kolda. « Il devient alors nécessaire et urgent de communiquer avec les acteurs sur les mesures qu’il faut prendre pour accompagner l’Etat du Sénégal dans la prise de mesures d’adaptation à la situation actuelle. On ose espérer que les différentes idées qui sortiront de cet échange constitueront une gamme de mesures qui permettront de sauver cette campagne et garantir des récoltes qui contribueront à l’atteinte de la sécurité alimentaire des populations de la région de Kolda », déclare Mamadou Diako, coordonnateur régional du Projet Usaid/Yaajeende à Kolda. Il réaffirme la détermination des projets et programmes intervenant dans le secteur de l’agriculture à appuyer l’Etat du Sénégal dans la recherche de solutions idoines et novatrices pour l’aider à faire face au déficit de pluviométrie résultant des changements climatiques. Les participants au forum s’accordent sur la nécessité, pour les producteurs, de s’adapter à ces changements climatiques en cultivant des variétés à cycle court. D’autant plus que la situation, au niveau mondial, risque de s’empirer au cours des prochaines décennies, selon certains analystes qui évaluent la baisse des précipitations au niveau planétaire de 20 à 40%, contraignant ainsi des pans entiers de la population mondiale à un changement de leur mode de vie. Selon ces prévisions, l’humanité devra alors apprendre à vivre avec une quantité limitée d’eau et à réorganiser le secteur agricole pour pouvoir s’adapter aux variations climatiques. Mamadou aliou dIaLLO

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AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU «Le Soleil» Pa ssage Nehmé - 25, Avenue Georges Pompidou

T é l . / Fa x : 30 1 0 4 15 6 9 REPUBLIQUE DU SENEGAL

PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : N° 002/14 Dénomination du marché : Construction de la piste Darou Mousty-Yaré Dakhar Nombre d’offres reçues : 8 Date d’attribution provisoire du marché : 22 mai 2014 Nom et adresse attributaire définitive : EMAD - Villa n° 418 Kasaville Kaolack Montant de l’offre retenue définitivement : F CFA TTC 343 766 332 La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 85 du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. Fait à Dakar, le 12 août 2014 Le Directeur Général 13 AOUT 2014

Section 0. Avis d’Appel d’offres (AAO) Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification Société Nationale La POSTE N° AO-05/2014 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotiden Le Soleil du 31 janvier 2014.

Marie Parsine, et prendre connaissance des documents d’appel d’offres tous les jours ouvrables de 09h00 mn à 16h30 mn..

2. La Société Nationale La Poste, dans le cadre de l’exécution de son budget dispose de crédits affectés au financement du gardiennage de ses édifices dans les Directions Régionales de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor à travers un marché de Prestation de Service.

6. Les exigences en matière de qualification sont : a) Capacité financière • Le candidat doit fournir les états financiers dûment certifiés des trois dernières années (2011, 2012 et 2013) et reflétant une situation financière équilibrée.

3. La Société Nationale La Poste sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les services suivants : • Gardiennage, pour une période d’un(01) an renouvelable, de divers batiments (Bureaux de Poste, Batiments administratifs, services techniques, etc.) répartis sur toute l’étendue des Directions Régionales des Postes suivantes : • LOT 1 : Direction Régionale de Dakar. • LOT 2 : Directions Régionales de Louga et Saint-louis. • LOT 3 : Directions Régionales de Thiès, Kaolack et Ziguinchor. • Autorisations administratives (en cours de validité) nécessaires aux activités des agences de gardiennage.

b) Capacité technique et expérience • Disposer d’un personnel qualifié à l’exercice du métier d’agents de sécurité, • Disposer d’un centre de formation des agents ainsi que de formateurs expérimentés, • Disposer du matériel adéquat (matraques, armes à feu, etc. ainsi que des autorisations à les détenir) • La réalisation au cours des cinq(05) dernières années, d’au moins deux (02) marchés de nature et de taille similaires (Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.) • Disposer de l’autorisation(en cours de validité) du Ministère de l’intérieur pour l’exercice de la Profession d’Agence de gardiennage. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.

4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le decret 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de Mr Youssouph BARRO (email : youssouph.barro@laposte.sn), Directeur de la Logistique et de la Maintenance (DLM), Immeuble de la Direction Générale de la Société Nationale La Poste, 6, Avenue Abdoulaye Seck

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un Dossier d’Appel d’Offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Société Nationale La Poste, Direction Générale, Direction de la Logistique et de la Maintenance (DLM), pièce 306 au 6, Avenue Abdoulaye Seck Marie Parsine contre le paiement d’un montant non

remboursable de 50.000 FCFA par chèque certifié ou mandat au compte CCP N° 177 56/S ouvert au Nom du Directeur des Finances et de La Comptabilité de La Poste. Le dossier d’appel d’offres sera remis directement ou acheminé par courrier administratif à la demande de l’intéressé. Un exemplaire du Dossier d’Appel d’Offres est disponible pour être consulté gratuitement sur place par les candidats intéressés. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après Société Nationale La Poste, Direction Générale, Direction de la Logistique et de la Maintenance (DLM), Pièce 305 au 6, Avenue Abdoulaye Seck Marie Parsine au plus tard le 15 SEP. 2014. à 10h00mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 9. Les offres seront ouvertes le même jour en présence des représentants des candidats présents à la Salle de Conférence de la Direction Générale de La Poste à 10h00mn. 10. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. 11. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de 3.000.000 FCFA pour le lot 1. La durée de validité de la garantie de soumission devra dépasser au moins de 30 jours celle de validité des offres. LE DIRECTEUR GENERAL DE LA POSTE SIRE DIA 13 AOUT 2014

C UlTURe

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CENTRE DE CONFERENCE DE DIAMIADIO

LITTERATURE

Le jury du concours de décoration installé Hommage de Sana Camara à son collègue Mallafé Dramé Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick ndiaye, a procédé, hier, à l’installation officielle du jury du concours de décoration artistique du Centre international de conférence de diamniadio. au total, 12 membres ont été choisis pour se pencher sur les 160 dossiers portant sur différentes techniques d’expression artistique.

Le ministre de la Culture, Mbagnick Ndiaye, a officiellement installé le jury.

Les membres du jury du concours de décoration artistique du Centre international de conférence de Diamniadio ont été officiellement installés, hier, par le ministre de la Culture et de la Communication. Au nombre de 12, ils auront la tâche d’examiner les 160 dossiers en compétition qui portent sur différentes techniques d’expression artistique de différentes générations. Pour Mbagnick Ndiaye, l’installation de ce jury devant faire le tri des œuvres qui seront exposées au sein dudit centre est symbolique en ce sens qu’elle donne l’occasion de traduire la volonté du président de la République de soutenir la communauté artistique. « Notre rencontre d’aujourd’hui est historique. Elle invite au respect des dispositions juridiques en matière de soutien et de promotion des artistes… », a-t-il fait comprendre. Selon lui, la construction du Centre

international de conférence de Diamniadio sert de prétexte pour veiller au respect systématique de cette disposition juridique. Le choix des œuvres en compétition, a dit le ministre, permet d’apprécier la vitalité de la communauté artistique nationale à installer dans un espace qui témoigne de la volonté du président de la République de partager une conviction forte, qui est la qualité de la contribution des créateurs à la réalisation du Plan Sénégal émergent (Pse). « Le nouveau pôle urbain se fera ainsi avec cette communauté dynamique, novatrice et producteur de sens. C’est précisément fort de cette conviction que le président s’engage à y construire la nouvelle Ecole nationale des arts et des métiers », a poursuivi M. Ndiaye. S’adressant aux membres du jury de ce concours, le ministre a expliqué que le choix des œuvres ne sera pas une

L'universitaire sénégalais sana Camara, enseignant à la Truman state University à Kirksville, Missouri (Etats-Unis), a rendu hommage au professeur Mallafé dramé, récemment décédé, dont la première motivation était, selon lui, « d'induire les esprits assoiffés à la connaissance de la culture mandinka dans toute sa plénitude ».

tâche facile. Toutefois, la compétence et les expériences de ces derniers « autorisent à garder la conviction que les résultats auxquels ils parviendront seront le reflet de la qualité que nous en attendons ». Aussi, le ministre de la Culture a souligné qu’une attention particulière est réservée aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès et aux lauréats du Grand prix du président de la République, ainsi qu’aux lauréats du Grand prix Léopold Sédar Senghor. « Il s’agira pour ces trois catégories, de procéder au choix d’une ou de plusieurs œuvres selon la qualité des propositions qui vous sont soumises », a-t-il précisé. Pour sa part, Ousseynou Wade, directeur des Arts, a invité le jury à faire en sorte que tout le travail soit achevé d’ici la première semaine du mois de septembre prochain. Ibrahima Ba

Listes des membres du jury du concours Ousmane sow, artiste, président Thérèse Turpin diatta, Galeriste Habib diène, collectionneur Marie José Crespin, collectionneur

abou Emile diouf, architecte nicolas Cissé sawalo Cissé, architecte Ousmane sow Huchard, muséologue,

ndary Lô, artiste alioune Badiane, critique d’art Massamba Mbaye, critique d’art sidy seck, critique d’art sylvain sankalé, critique d’art

Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification Ministère de l’Elevage et des Productions Animales Fonds d’Appui à la Stabulation FONSTAB APPEL D’OFFRES No: 04/2014 /MEPA/ FONSTAB 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal le Populaire (POP) du 18 décembre 2013. 2. Le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales a obtenu dans le cadre du BCI 2014 des fonds, afin de financer le Fonds d’Appui à la Stabulation (FONSTAB), et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché portant sur la fourniture d’un véhicule 4 x4 double cabine : N°04/2014/MEPA/Fonstab 3. Le FONSTAB (Ministère de l’Elevage et des Productions Animales) sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir le matériel de transport et de service suivant : - Lot unique : (01) vehicule 4 x 4 Double Cabine. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et s’adresse à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires auprès du Fonds d’Appui à la Stabulation ( FONSTAB) Ministère de l’Elevage et des Productions Animales VDN cité keur Gorgui immeuble n° Y1D et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse ci-après ; FONSTAB (Ministère de l’Elevage et des Productions Animales ) VDN cité keur Gorgui immeuble n° Y1D Tel : 33 859 44 59 Fax / 33 824 00 08 E-mail : fonstab@gmail.com BP 6887 DakarEtoile tous les jours ouvrables de 8 heures à 16 heures . 6. Les conditions de qualification applicables aux candidats sont les suivantes : * Capacité technique et expérience • Disposer au Sénégal d’un service après vente constitué de : • Un magasin de stockage et de pièces de rechange ; • Un atelier de réparation et d’entretien performant avec

un personnel expérimenté dont un cadre supérieur et deux ouvriers qualifiés ; • Un véhicule de dépannage équipé de moyens de remorquage. • Avoir réalisé, des marchés similaires (fourniture de véhicules), durant les trois dernières années (2011, 2012, 2013). 7. Les Candidats intéressés peuvent obtenir le Dossier d’Appel d’Offres complet et gratuit en formulant une demande écrite, à l’adresse mentionnée ci après : FONSTAB (Ministère de l’Elevage et des Productions Animales) VDN cité keur Gorgui immeuble n° Y1D Tel : 33 859 44 59 Fax / 33 824 00 08 E-mail : fonstab@gmail.com BP 6887 Dakar-Etoile. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après: FONSTAB (Ministère de l’Elevage et des Productions Animales) VDN cité keur Gorgui immeuble n° Y1D Tel : 33 859 44 59 Fax / 33 824 00 08 E-mail : fonstab@gmail.com BP 6887 Dakar-Etoile, au plus tard le 15 septembre 2014, à 10 heures 30 minutes. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Salle de conférence du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales VDN cité keur Guorgui immeuble n° Y1D, le 15 septembre 2014, à 10 heures 30 minutes. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de trois cent soixante mille (360 00) francs CFA. Chaque garantie est valable pour une durée de 28 jours à partir de la date d’ouverture des plis. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. Le Président de la cellule de Passation des Marchés Mamadou Boye DIALLO 13 AOUT 2014

Natif de Sibicouroto, à Sédhiou (sud), « le docteur Mallafé Dramé n'a jamais failli à sa noble mission d'enseignant, lui qui a partagé ses connaissances exceptionnelles de linguiste avec l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, The university of Illinois at Urbana-Champaign dans l'État d'Illinois (Usa) et l'université du Roi Khalid à Abha (Arabie Saoudite) », rappelle Sana Camara. « La première motivation que nous découvrons à l'érudition du professeur Mallafé Dramé, c'est d'induire les esprits assoiffés à la connaissance de la culture mandinka dans toute sa plénitude », écrit M. Camara, dans un texte repris d'un essai consacré à « ce grand homme de culture ». « Depuis sa thèse de doctorat (Ph.D.), Mallafé Dramé avait déjà jeté les fondements d'une œuvre magnifique sur les grandes structures de la pensée mandinka qu'il n'a jamais cessé d'élucider jusqu'aujourd'hui. Kacca kítááboo : suruwaa kaηo niη mandinka kaηo (1986) est le premier maillon de la chaîne de conversations que nous propose l'auteur dans sa langue natale », écrit-il encore.

Cette publication « était destinée à initier les locuteurs wolofs à une langue voisine dans l'optique de susciter un « effort d'intercompréhension entre les différentes composantes ethniques et linguistiques du Sénégal », explique M. Camara, professeur de Langues et Lettres modernes. « Cet ouvrage était certes d’utilité publique, mais en visant un groupe particulièrement restreint, il manquait surtout de trouver l'audience de nombreux lecteurs. Or, l'idéal que Mallafé Dramé s'est proposé, c'est de s'ouvrir à un très large espace culturel et intellectuel. D'où la parution de son nouvel ouvrage didactique : Parlons mandinka », signale l'universitaire. « L'heureux manuel, mis à la disposition du grand public francophone et des spécialistes également, est un outil de communication unique en son genre. C'est que Mallafé Dramé a voulu, cette fois-ci, lui consacrer un développement assez riche de théories linguistiques et une élaboration des techniques d'analyse afférentes à la langue mandinka », précise-t-il. (aPs)

ANNONCES CAHIER VACANCES 2014 « Les Lettres sénégalaises en débats » dans le quotidien « Le Soleil » Le quotidien national « Le Soleil » ouvre encore ses colonnes aux écrivains, éditeurs, critiques littéraires, professeurs de Lettres, libraires et journalistes spécialisés. Dans le cadre de son supplément « Feuilles d’Hivernage », la rubrique « Les Lettres sénégalaises en débats » est consacrée au livre et à son environnement. Les axes thématiques que la Rédaction soumet à votre appréciation sont : - L’environnement économique, social et culturel du livre (édition, diffusion, promotion) ; - La situation de la lecture à l’école et dans les familles ; - La pertinence des choix thématiques au regard du contexte général ; - Le point de vue de la critique littéraire. Bien sûr, vous pourrez aborder d’autres questions, dans la même perspective éditoriale. Ce débat aura cours dans la seconde partie du mois d’août et durant tout le mois de septembre. L’objectif est, dans une démarche constructive, de susciter un débat qui fasse avancer les lettres sénégalaises, à travers un diagnostic rigoureux et des propositions de solutions. Les contributions ne devront pas dépasser 7.000 caractères espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com « Entre enfants et parents » dans « Le Soleil » Dans le cadre de sa mission d’éducation, « Le Soleil » vous consacre l’espace « Entre enfants et parents », dans le cadre de ses « Feuilles d’Hivernage ». Vous êtes : - un père ou une mère de famille : Parlez à votre progéniture dans la rubrique « Lettre à mes enfants ». Armez-les pour la vie, en leur inculquant des valeurs essentielles. Cette rubrique se veut un lieu d’échanges et d’éducation. - une fille ou un garçon, un adulte : A vos parents, parlez de l’éducation qu’ils vous ont donnée, des valeurs essentielles de générosité, de persévérance, de solidarité… Revenez sur votre trajectoire à la lumière des valeurs que vos parents vous ont inculquées. Qu’ils vivent encore ou pas, dites leur « merci » dans la rubrique « Lettre à mes parents ». Les contributions ne devront pas dépasser 3.000 caractères espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com

LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

• SERVICE COMMERCIAL DU «SOLEIL» À HANN

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI

33 859 59 59 - 77 756 33 79 - 77 968 12 42 77 533 87 18 - 77 518 26 99 République du Sénégal Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT *************** DIRECTION DE L’HYDRAULIQUE

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Numéro du marché : AON/05/IDA/ACBEP/2014

Avis d’attribution provisoire de marché

Dénomination du marché : Travaux de construction de l’ISEP de Thiès. Nombre d’offres reçues : 07

1. Référence de l’appel d’offres : AO N°003/MHA/DH/2014 2. Dénomination du marché : Réalisation d’ouvrages d’alimentation en eau potable (station de traitement, châteaux d’eau et réseaux AEP). 3. Nombre d'offres reçues et identité des candidats : (03) ECORE ; SVTP/GC ; GENITE. 4. Nom et adresse de l’attributaire provisoire: • LOT 1 : ECORE, Hann Maristes N°38 bis ilot V-Dakar Sénégal. • LOT 2 : SVTP/GC, Km 8 Bd du centenaire de la commune de Dakar. BP 10449, Dakar Sénégal. 5. Montant de l’offre retenue provisoirement : • LOT 1 : 542.635.647 FCFA/TTC • LOT 2 : 915.473.500 FCFA/TTC

Identités des candidats : • GROUPEMENT SARRECONS-DELTA : 6757 Sicap Liberté VI -DAKAR • CSE : Rocade Fann Bel Air-DAKAR • GROUPEMENT CEINSA-CEINSA SENEGAL : 91,28046 Madrid-ESPAGNE • EIFFAGE SENEGAL : Rue Félix Eboué -DAKAR • GROUPEMENT CGC INT-CGC SENEGAL : Rue 217 Ngor-DAKAR • GETRAN : Route de Ngor -DAKAR • ESCI : 1036, Liberté I Avenue Bourguiba-DAKAR Nom de l’attributaire provisoire: • ESCI : ENTREPRISE SENEGALAISE DE CONSTRUCTION ET D’INDUSTRIE

6. Délai de Réalisation : • LOT 1 : 6 mois • LOT 2 : 8 mois

Montant du Marché : 6 894 111 238 F TTC

13 AOÛT 2014

MINISTERE DU RENOUVEAU URBAIN DE L’HABITAT ET DU CADRE DE VIE ----------------AGENCE DE CONSTRUCTION DES BATIMENTS ET EDIFICES PUBLICS

Le Directeur de l'Hydraulique Diène FAYE

La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 81 alinéa 3 du Code des Marchés Publics. LE DIRECTEUR GENERAL 13 08 2014

République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi

Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Direction de l’Administration générale et de l’Equipement DOSSIER D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N° F_DAGE/CAB_064 « ACQUISITION DE MATERIEL ET D’EQUIPEMENT SCIENTIFIQUE, PEDAGOGIQUE POUR LES LABORATOIRES ET LES IESR » 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis général de Passation des Marchés paru dans le quotidien « L’AS » n°2470 du mardi 17 décembre 2013. 2. Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a obtenu du budget général (gestion 2014) des fonds, afin mettre à la disposition des laboratoires des Universités publiques et des Instituts d’Enseignement supérieur et de la Recherche des fournitures et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché d’acquisition de matériel et d’équipement scientifique, pédagogique pour les laboratoires et les IESR. 3. Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sollicite des offres, sous pli fermé, de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture et la livraison de matériel et d’équipement scientifique, pédagogique pour les laboratoires et les IESR, réparti en quatorze (14) lots décrit ci - après: - Lot 1 : Equipements TP d’électricité et d’électronique - Lot 2 : Equipement de travaux pratiques de Physique (optique, mécanique et thermodynamique) - Lot 3 : Verrerie et accessoires de verrerie pour la chimie et la physique - Lot 4 : Equipement de Travaux pratiques de génie civil - Lot 5 : Equipements de génie électrique, électromécanique et informatique industriel - Lot 6 : Produits chimiques et équipement de sécurité pour laboratoire de chimie - Lot 7 : Microscopes - Lot 8 : Equipement d’analyse de l’eau - Lot 9 : Equipement médical et de biologie - Lot 10 : Matériel informatique - Lot 11 : Equipement machines outils - Lot 12 : Matériel audiovisuel - Lot 13 : Autres matériels pour laboratoire - Lot 14 : Equipements forestiers 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres con-

formément au décret n° 2011-1048 du mercredi 27 juillet 2011 portant Code des Marchés publics et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent prendre connaissance des documents d’Appel d’offres national à l’adresse mentionnée ci-après : Secrétariat de la Direction de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE), sis au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Building Administratif 5ème Etage, tous les jours ouvrables de 08heures 30 minutes à 17 heures. 6. Les exigences en matière de qualification sont : Le candidat doit fournir la preuve qu’il satisfait aux exigences ciaprès : Capacité financière • Fournir les états financiers certifiés des trois derniers exercices (2011, 2012 et 2013). Capacité technique et Expérience • avoir au moins exécuté un marché de nature similaire, au cours des trois (03) dernières années (2011, 2012 et 2013) • Disposer d’un service après vente performant constitué de : - Un magasin de stockage de pièces de rechange ; - Un atelier de réparation et d’entretien performant, disposant d’un personnel expérimenté; - Un technicien qualifié parmi le personnel requis pour l’exécution correcte du service après vente. • Apporter la preuve que vous disposez de moyens nécessaires, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un représentant implanté au Sénégal ; Une marge de préférence applicable à certaines fournitures fabriquées dans les Etats membres de l’UEMOA sera octroyée aux candidats éligibles. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’Offres complet tous les jours ouvrables de 9h à 16h 30 mn, en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Secrétariat de la Direction de l’Administration générale et de l’E-

quipement (DAGE) du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sis au Building Administratif 5éme étage aile droite. Pièce n°531 – Tél. (33) 849 71 48. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Secrétariat de la Direction de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE), sis au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Building Administratif 5ème Etage, au plus tard le lundi 15 septembre 2014 à 11 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des candidats ou de leurs représentants qui le désirent à la salle de Conférence du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sise au 5ème Etage du Building administratif le lundi 15 septembre 2014 à 11 heures précises. 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission valable 28 jours à compter de l’expiration du délai de validité des offres réparties comme suit : - lot 1 : 1.350.000 FCA TTC - lot 2 : 625.000 FCFA TTC - lot 3 : 620.000 FCFA TTC - lot 4 : 585.000 FCFA TTC - lot 5 : 1.000.000 FCFA TTC - lot 6 : 555.000 F CFA TTC - lot 7 : 642.000 FCFA TTC - lot 8 : 1.300.000 FCFA TTC - lot 9 : 2.000.000 FCFA TTC - lot 10 : 1.900.000 FCFA TTC - lot 11 : 850.000 FCFA TTC - lot 12 : 2.250.000 FCFA TTC - lot 13 : non requis - lot 14 : 1.200.000 FCFA TTC Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission. Le Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement 13 AOUT 2014

nTeRnATionAl

LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

CENTRAFRIQUE

UKRAINE

Situation toujours tendue à Batangafo

Les autorités n'entendent pas laisser passer le convoi humanitaire russe

(aFP) - La situation reste tendue à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, malgré la présence de l'armée française dans la ville, après les violents affrontements qui l'ont opposé, la semaine dernière, à d'anciens rebelles séléka. "La situation est stabilisée à Batangafo et on ne peut parler d'affrontements à l'heure actuelle (...) Les habitants qui avaient fui commencent à rentrer timidement chez eux", a affirmé, à l'Afp, un officier de l'opération française Sangaris. Mais "la tension est toujours là, puisqu'il y a des hommes en armes de part et d'autres ; cela fait peur" à la population, a-t-il ajouté. Selon cet officier, la force africaine, Misca, "mène ses activités dans la localité avec l'appui des éléments français de Sangaris". Les forces internationales "continuent de faire appliquer les mesures de confiance". Les combattants armés de l'ex-Séléka qui "sont cantonnés ne sont nullement inquiétés. Mais tous ceux qui essaient de se balader munis de leurs armes sont systé-

matiquement désarmés", a-t-il prévenu. Batangafo, à 300 km au nord de Bangui, avait été le théâtre de violents affrontements, la semaine dernière, entre soldats français et ex-Séléka, ex-coalition rebelle à dominante musulmane (au pouvoir à Bangui de mars 2013 à janvier 2014). Le 4 août, les militaires français ont lourdement riposté à une embuscade tendue par des Séléka aux abords de la ville. D'autres accrochages ont éclaté les jours suivants, au cours desquels deux soldats français ont été blessés, selon Sangaris. Ces affrontements ont fait une soixantaine de morts du côté Séléka, selon une source sécuritaire à Bangui. Beaucoup d'habitants avaient fui pour se réfugier dans les lieux protégés par la Misca (mairie, pa-

roisse, hôpital), ainsi que dans les localités voisines ou en brousse, a expliqué à l'Afp un habitant de Batangafo, Pierre Ndoutouol. "Il y a des gens qui repartent chez eux par vagues successives. D'autres, craignant des exactions des ex-Séléka ou d'être prisonniers des affrontements, n'osent pas quitter leur lieu de refuge", selon cet habitant. "La présence de Sangaris et de la Misca nous rassure. Les activités reprennent peu à peu. Mais on ne sait pas s'ils vont rester longtemps ou s'ils vont partir pour nous abandonner", a expliqué Pierre Ndoutouol. "On a tous peur. On ne peut pas aller d'un point à l'autre sans hésitation", confirme une commerçante, Suzanne Mbaïkam. Fin juillet, des affrontements entre Séléka et milices anti-balaka à Batangafo avaient déjà fait au moins 25 morts, avec vraisemblablement deux soldats de la Misca dont la mort n'a pas été confirmée de source officielle.

FACE AU RISQUE DE FAMINE AU SOUDAN DU SUD

Washington débloque 180 millions de dollars (aFP) - Les Etats-Unis ont débloqué, lundi, 180 millions de dollars supplémentaires pour répondre à la crise humanitaire au soudan du sud, a annoncé la Maison Blanche, mettant en avant "une menace de famine réelle". Cette nouvelle aide portera à 636 millions de dollars le montant total mobilisé par Washington pour venir en aide aux réfugiés et aux déplacés du conflit au Soudan du Sud. "L'étendue des souffrances et des besoins humanitaires est choquante, et la menace de famine est réelle", a souligné Susan Rice, conseillère à la

sécurité nationale de la Maison Blanche. "Le peuple du Soudan du Sud souffre en raison de l'incapacité de ses dirigeants à dépasser leurs intérêts personnels", a-t-elle ajouté, appelant les deux camps à mettre fin à la violence et à garantir la sécurité des travailleurs humanitaires sur le terrain. Indépendant depuis 2011

après une guerre longue et meurtrière entre Khartoum et la rébellion Splm désormais au pouvoir à Juba, le Soudan du Sud a replongé dans la violence. Des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et plus de 1,5 million chassées de chez elles par le conflit, né d'une rivalité à la tête du régime entre le président Salva Kiir et son ancien viceprésident Riek Machar, qui a creusé les antagonismes politico-ethniques au sein de l'armée.

La Russie est passée aux actes. Elle vient d'envoyer un convoi d'aide humanitaire destiné à l'est de l'Ukraine. au total, 280 camions blancs ont quitté, hier, la région de Moscou et roulent vers l'Ukraine. Ce qui provoque de vives inquiétudes de la communauté internationale et de Kiev qui redoute une invasion russe sous couvert d'opération humanitaire.

Le convoi humanitaire russe bloqué à la frontière pour le moment.

L’Ukraine n’est pas disposée à laisser entrer sur son territoire les 280 camions blancs chargés de 2.000 tonnes de matériel et de vivres, selon l’administration de la région de Moscou d’où ils sont partis ce 12 août. Si les véhicules russes passent la frontière, cela sera considéré comme un acte d’agression, prévient le chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Selon Valéry Chaly, l’aide russe pourrait être acceptée à une seule condition : qu’elle soit remise à la Croix-Rouge et embarquée dans d’autres véhicules qui, eux, auront reçu l’aval de Kiev. Moscou n'a pas encore

EGYPTE : REPRESSION DES FRERES MUSULMANS

« Un probable crime contre l’Humanité » La mort, le 14 août 2013, au Caire, d'au moins 700 partisans du président destitué Mohamed Morsi a été une "tuerie de masse" qui "s'apparente probablement à un crime contre l'Humanité", indique Human rights watch dans un rapport citant 200 témoins. "Sur la place Rabaa, les forces de sécurité égyptiennes ont perpétré, en une seule journée, l’un des plus importants massacres de manifestants de l'Histoire récente." Dans un rapport rendu public mardi 12 août, l’organisation internationale Human rights watch (Hrw) qualifie la mort, il y a un an, au Caire, d'au moins 700 manifestants réclamant le retour du président égyp-

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

LE SECRETARIAT EXECUTIF

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE

réagi. Le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Danylo Lubkivsky, a dit, une nouvelle fois, craindre que les Russes utilisent le prétexte de l’aide humanitaire pour intervenir militairement sur le territoire ukrainien. Une préoccupation relayée par plusieurs capitales occidentales. De son côté, l’Elysée fait part d’un entretien téléphonique entre François Hollande et Vladimir Poutine. Le président français a fait part à son homologue de ses « très vives inquiétudes » concernant « la perspective d'une mission unilatérale russe sur le territoire ukrainien ».

tien destitué Mohamed Morsi, de "tuerie de masse" qui "s'apparente probablement à un crime contre l'Humanité". "Il s'agit d'une répression violente et planifiée au plus haut niveau du gouvernement égyptien. Beaucoup de ces représentants de l’État sont encore au pouvoir en Égypte, alors qu'ils ont bien des comptes à rendre", peut-on lire dans le document de 188 pages.

EBOLA : LA GUINÉE-BISSAU FERME SES FRONTIÈRES AVEC LA GUINÉE (AFP) - La Guinée-Bissau a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée,

Numéro du marché : AON N° 1.37-P2/AOO/CNLS/14 Dénomination : Conception, Production, reproduction et diffusion des supports promotionnels de communication de proximité pour les interventions des acteurs. Nombre d'offres reçues : 05 • Lot 1 : Conception et reproduction de supports tissus Nom et adresse de l'attributaire : Saphir Communications, Mariste 2, Espace Résidence Bat 39 Montant de l'offre retenue : 24.125.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 15 jours • Lot 2 : Conception et reproduction de supports papier Nom et adresse de l'attributaire : Polykrome, 9, rue Amadou Assane Ndoye Montant de l'offre retenue : 1.010.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution : 15 jours

l'un des trois pays les plus durement touchés par l'épidémie de virus Ebola, a annoncé, mardi, le Premier ministre Domingos Simoes Pereira. "A la lumière des informations fournies par le ministre de la Santé, après une série de concertations, le gouvernement de Guinée-Bissau décide de fermer, jusqu'à nouvel ordre, ses frontières sud et est avec la Guinée-Conakry", a déclaré M. Pereira lors d'un point de presse.

SEMINAIRE DE FORMATION SUR LA NORME ISO 9001 Le Cabinet AFRIQUE EMERGENCE CONSEIL, en collaboration avec le Cabinet français ADAPTE, organise un séminaire sur le thème suivant : « Comprendre la nouvelle structure internationale des normes ISO Anticiper les évolutions de l’ISO 9001 version 2015 » Ce séminaire aura lieu les 16 et 17 Septembre prochains à Dakar.

• Lot 3 : Conception et reproduction de supports promotionnels Nom et adresse de l'attributaire : Saphir Communications, Mariste 2, Espace Résidence Bat 39 Montant de l'offre retenue : 5.650.000 francs CFA HTHD Délai d'exécution: 20 jours La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 85 du Code des marchés publics. 13 AOÛT 2014

Le nombre de places étant limité, les candidats intéressés sont priés d'envoyer dans les meilleurs délais leurs candidatures aux courriels suivants : aec@afriqueemergenceconseil.com ou aec@afriqueemergenceconseils.com Pour tout renseignement complémentaire, appeler au 33 820 63 91 ou au 77 534 21 26.

13 AOÛT 2014

BLOC-NOTES mots

agenda

• PAR DIEUMBE NDIAYE

dakarois

S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H56 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H42 • Guéwé : 20H42 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

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N° 2429

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II III IV V VI VII VIII IX X

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.387 HORIZONTALEMENT : 1. A l’origine des fruits de la passion. 2. Trou au mur – Sa chair est peu estimée. 3. Elle brille à l’écran – Minces alors ! 4. Son homme n’est pas civil – Ville de l’Hérault. 5. Pris le pis – Fils aîné de Noé. 6. Coups de tapin – Le bon ne saurait mentir – Ile de France. 7. Nourrice de Dionysos – Commune de l’Ardèche (Le). 8. Avait le souffle divin – Boîte de mendiants. 9. Sont tous paresseux – Bout de bois. 10. Membres de clergé. VERTICALEMENT : I. On s’assoit dessus. II. Bon à enrôler – Arbre à corossols. III. Comme il faut – Roi de Norvège. IV. Se croient dans la cité – Décrochée. V. En hiver On lui fait de mauvais coups – Service de police. VI. Dieu qu’il est suffisant – Château de France. VII. Mis entre les cordes – C’est de la ceinture aux genoux. VIII. Plus beaux alors – Huile anglaise. IX. Faire le triage des journaux – Bien arrivée. X. Qui ont reçu de la graine

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. ASCENSEURS. 2. NUAGE SPOT. 3. TRIO – ETAMA. 4. ION – PRES. 5. CS – FIER – LI. 6. GENS – GAL. 7. PIRES – NABI. 8. AGES – LEGES. 9. NUE – REVELE. 10. TERGIVERSE. VERTICALEMENT : I. ANTICIPANT. II. SUROS – IGUE. III. GAIN – GREER. IV. EGO – FEES. V. NE – PINS – RI. VI. ERES – LEV. VII. ESTER – NEVE. VIII. UPAS – GAGER. IX. ROM – LABELS. X. STABILISEE.

horoscope BELIER

BALANCE

(21 mars – 20 avril) Vous ne parviendrez pas toujours à distinguer la réalité de la fiction, ni ce qui peut vous être bénéfique ou néfaste. Votre intuition vous jouera parfois de vilains tours, faites appel à la raison. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Taureau et Cancer Chiffres de chance : 2 7 3

(24 septembre- 23 octobre) Vos rapports avec ceux que vous aimez auront la priorité. Vous entretiendrez un climat chaleureux et tendre. Célibataires, il y aura du coup de foudre dans l’air ; attrapez-le si vous voulez mettre fin à votre solitude. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Taureau et Cancer Chiffres de chance : 5 3 6

TAUREAU

SCORPION

(21 avril – 21 mai) Votre point faible, comme le plus souvent sera votre colonne vertébrale. Des blocages, des douleurs lombaires se feront sentir. Vous devriez consulter un spécialiste. Ne dormez pas sur un matelas mou. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 4 1 6

(24 octobre - 22 novembre) Certains d’entre vous vont se décider aujourd’hui à changer de domicile ou de résidence. Qu’ils veillent à sauvegarder leur indépendance et leur intimité là où ils s’installeront ! C’est l’essentiel. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 9 2 1

GEMEAUX

SAGITTAIRE

(22 mai - 21 juin) Dans votre travail beaucoup de patience vous sera nécessaire si vous voulez venir à bout de la résistance qu’on vous opposera. Tissez méticuleusement votre toile d’araignée : l’on y tombera au moment voulu. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Balance et Sagittaire Chiffres de chance : 4 6 2

(23 novembre - 21 décembre) Avec vos amis, vous ferez de nombreux projets de voyages. Ne vous engager pas au-delà de vos disponibilités, en temps comme en argent. D’autre part, vous jouirez de liens privilégiés avec vos enfants. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Balance et Poissons Chiffres de chance : 8 7 3

CANCER

CAPRICORNE

(22 juin - 23 juillet) Si vous envisagez d’effectuer d’importantes transactions financières ou de procéder à la vente ou à l’achat d’une maison, les planètes vous seront favorables aujourd’hui. Lancez-vous ! Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Taureau et Scorpion Chiffres de chance : 8 5 1

(22 décembre - 20 janvier) Votre sens de la diplomatie risque de vous faire cruellement défaut. Veillez à éviter les affrontements inutiles dans votre milieu professionnel. Grâce à certains astres, vous gagnerez en efficacité. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Taureau et Lion Chiffres de chance : 4 5 3

LION

VERSEAU

(24 juillet - 23 août) Pour éviter des troubles vertébraux, que vous recommencerez à ressentir, choisissez un sport qui puisse vous permettre de faire des mouvements doux pour votre colonne vertébrale et qui vous détendent les muscles. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Scorpion et Poissons Chiffres de chance : 8 1 3

(21 janvier - 19 Février) Si vous avez l’impression de remuer du vent et que la somme d’efforts déployés ne débouche sur rien de positif, ne vous entêter pas. Profitez des bénéfiques astraux de la journée pour réfléchir et prendre une autre voie. Couleur porte bonheur : vert Affinités Astrales : Cancer et Scorpion Chiffres de chance : 2 3 9

VIERGE

POISSONS

(24 août - 23 septembre) Vous sentirez le besoin de vous distraire. Rien ne vous interdit de vous faire de nouvelles relations, encore moins de vous livrer à des recherches plus conformes à vos aspirations les plus intimes. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Cancer et Capricorne Chiffres de chance : 4 2 9

(20 février - 20 mars) Votre lucidité et la facilité que vous aurez à vous concentrer vous permettront de progresser sur le plan professionnel. Ne chercher pas à brûler les étapes. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Taureau et Sagittaire Chiffres de chance : 4 7 6

Solution N° 2428

Pensée du jour L'éternité est la graine qui a besoin du temps, comme terre, pour germer. L'instant est cette graine en terre. (Georges Haldas)

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

Solution du jeu N°639 des 7 erreurs 5. La longueur du parechoc du car rapide. 6. La longueur de la fente au bas du boubou de l’homme au bonnet. 7. Le sens des rayures de la cravate de l’homme en costume.

MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

croisés

• FETE A SOUHAITER : ST. HIPPOLYTE • MERCREDI 16 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le nombre d’écrous de la roue du car rapide. 2. La taille du rétroviseur intérieur du car à droite. 3. La hauteur du siège du car à droite. 4. La longueur du bout de la corde attachée au parechoc du car rapide

LE SOLEIL MERCREDI 13 AOUT 2014 PAGE 19

BLOC-NOTES

LE SOLEIL MERCREDI 13 AOUT 2014 PAGE 20

nécrologie

annonces SCP FRANCOIS SARR & ASSOCIES 33, AVENUE L. S. SENGHOR – DAKAR

SOUVENIR

12 août 2003 - 12 août 2014 11 ans déjà était arraché à notre affection notre très cher regretté père

Vente par expropriation forcée (Extrait du cahier des charges) Le Mardi 09 Septembre 2014 à 8 heures 30 minutes, par devant le Tribunal Régional de DAKAR, siégeant en matière de criées, en la salle ordinaire de ses audiences, sise au Palais de Justice ex-camp Lat Dior, Quartier Reubeuss ; Il sera procédé à la vente aux enchères publiques, au dernier et plus offrant enchérisseur de l’immeuble objet du Titre Foncier n° 5672/DK ciaprès désigné.

M. Saïd SERHAN Papa, tes souvenirs, tes paroles, ton visage resteront à jamais gravés dans nos mémoires. En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l’avez connu et aimé, ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme. Al Fatiha.

(13-8-14)

DECES

Monsieur Macky SALL, Président de la République Monsieur Mouhamadou Makhtar CISSE, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République Monsieur Maxime Jean Simon NDIAYE, Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République

Mme Guèye Penda Ngom, Jean Ndiaye et enfants, David Fall et enfants, Khady Sine, El Hadji Sine, Fatima Anne Marie Fall, Journaliste et enfants, Marcelle Fall et sa fille, Alioune Pierre Fall et enfants, Mohamed Diouf et famille, Omar Koné, Ndèye Madeleine Ndiaye, Ndèye Ndické Cissé et son mari Fara Diouf, Mme Kourouma Anne Madeleine Fall, familles Baba Cissé, Aïchatou Cissé (Rim), Sogui Diouf, Souleymane Ngom, à Dakar, Feu Djibril Cissé à Tidjikya et Nouakchott, Mohamed Farka Camara à Bamako, Feu Imam Assane Cissé à Médina Baye ont la douleur de vous faire part du décès de leur mère, grand-mère, tante, cousine, sœur,

et l''ensemble du personnel de la Présidence de la République, ont la douleur de vous faire part du décès survenu le mercredi 06 août 2014 à Sokone de

Mère de Monsieur Alioune LO Chiffreur,

Al Fatikha 11 Likhlass. (SPG)

L'enterrement a eu lieu le même jour à Sokone. (13-8-14)

SOUVENIR

l’Agence Commercia le POMPIDOU «Le Solei l»

survenu le 10 août 2014. L’enterrement a eu lieu au cimetière musulman de Ouakam.

Madame Fatou THIAM,

Vous pouvez contacter

Adja Maguette CISSE

DECES Samira, son épouse Valérie, Nelly, Louis ses enfants et leurs conjionts ses petits-enfants et toute la famille vous font part du décès de

Joseph PAYSANT à l’âge de 84 ans La levée du corps aura lieu à la morgue de l’Hôpital Principal de Dakar le samedi 16 août 2014 à 14H30, suivie d’une cérémonie religieuse à 15H30 en l’église NotreDames des Anges - Stella Maris. L’inhumation se fera au cimetière catholique Saint Lazare. (13/14/16 -8-14)

Mountaha Marguerite REBEIZ

33 821 07 52

En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l’avez connue et aimée, ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme. (13 -8 -14)

Ladite vente se fera aux clauses et conditions du cahier des charges déposé au Greffe du Tribunal Régional de Dakar le 17 Juin 2014. Un extrait dudit cahier des charges est ci-après reproduit conformément aux dispositions des articles 276 et 277 de l’Acte Uniforme de l’OHADA portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution. Poursuivante : Nom : SOCIETE NATIONALE DE RECOUVREMENT dite SNR créée par la loi 91-21 du 16 Février 1991 au capital de 25.000.000.000 FCFA, Adresse : 7, Avenue Léopold Sédar Senghor à DAKAR Election de domicile : SCP d’Avocats FRANCOIS SARR & Associés 33, Avenue Léopold S. SENGHOR à DAKAR, Saisi : Nom : Mr Amadou Nicolas MBAYE, Adresse : Point E, villa n° 4258 à Dakar

13 août 2010 – 13 août 2014 Il y a 4 ans nous quittait notre regrettée mère, grand-mère, tante, sœur et amie. Nous l’avons profondément aimée pour sa bonté, sa générosité et surtout pour son amour du prochain.

Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou

Il s’agit d’un terrain urbain bâti sis à DAKAR, Avenue Léopold Sédar Senghor (ex-Roume) en face du siège de SGBS, limité au Nord par les titres 823 et 1231 et un terrain vague, à l’est par l’Avenue Léopold Sédar Senghor (ex-Roume), au sud par le titre 2890, à l’ouest par la rue du Docteur Thèze.

Désignation de l’immeuble à vendre : D’une superficie de 265 m², des constructions à usage commercial R + 1 y sont édifiées, comprenant, 09 bureaux et des dégagements. Mise à prix : 59.786.335 FCFA (cinquante neuf millions sept cent quatre vingt six mille trois cent trente cinq francs

légales

CFA) Enchères : 5.000.000 FCFA (cinq million de Francs CFA). NOTA : Obligation est faite aux amateurs préalablement à l’adjudication, de consigner entre les mains des Avocats poursuivants s’ils n’en sont dispensés par eux, une caution égale au montant de la mise à prix, par chèque certifié. LES AVOCATS POURSUIVANTS F. SARR & ASSOCIES, S.C.P.

VENTE PAR EXPROPRIATION FORCEE Extrait du Cahier des Charges déposé pour parvenir à la vente de l'immeuble objet du Titre Foncier 22210/DG devenu 5924/GRD et du droit au bail inscrit sur le Titre Foncier 22991/DG devenu 4504/GRD ; Le mardi 09 Septembre 2014 à 08 heures 30 minutes du matin à l'audience des criées du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, siégeant au Palais de Justice de ladite ville sis à Rebeuss près de l'ex Camp Lat Dior, il sera procédé à la vente aux enchères publiques au demier et plus offrant enchérisseur de l'immeuble objet du Titre Foncier 22210/DG devenu 5924/GRD et du droit au bail inscrit sur le Titre Foncier 22991/DG devenu 4504/GRD saisis sur Monsieur Mouhamadou Moustapha NDIAYE demeurant à Dakar Dieuppeul II Villa N° 2480 n'ayant pas constitué de conseil, à la requête de la Société Générale de Banques au Sénégal dite SGBS ayant son siège social à Dakar au 19, Avenue Léopold Sédar Senghor, poursuites et diligences de son Directeur Général lequel fait élection de domicile en l'Etude de la SCPA Aïssata TALL SALL et Associés, 192 Avenue du Président Lamine Guèye ex Emile Zola à Dakar ; L'immeuble objet du Titre Foncier 22210/DG devenu 5924/GRD est situé à Dakar à la Sicap Dieuppeul II pavillon 2480 d'une contenance de 253 m2 outre les constructions qui y sont édifiées et consistant en une construction au rez de chaussée comprenant : - Un séjour - Trois chambres - Une cuisine - Une salle de bain - Une toilette, une salle d'eau - Trois dégagements et un garage La mise à prix est fixée à

SERVICE COMMERCIAL Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33/ 33 859 59 43

15.250.000 F et les enchères à 1.000.000 F ; Le droit au bail inscrit sur le Titre Foncier 22991/DG devenu 4504/GRD est situé à Dakar Hann route du CVD d'une contenance de 540 m2 consistant en un terrain nu clôturé; La mise à prix est fixée à 20.250.000 F et les enchères à 1.000.000 F ; Nul ne pourra enchérir s'il n'a pas au préalable consigné au greffe du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar une caution de 15.250.000 F pour l'immeuble objet du Titre Foncier 22210/DG devenue 5924/GRD et une caution de 20.250.000 F pour le droit au bail inscrit sur le Titre Foncier 22991/DG devenu 4504/GRD par chèque certifIés, sauf dispense de l'Avocat poursuivant; Les enchères ne seront perçues que par ministère d'Avocat. L'AVOCAT POURSUIVANT SCP AÏSSATA TALL SALL ET ASSOCIÉS AVOCATS À LA COUR 192, AVENUE DU PRÉSIDENT LAMINE GUÈYE X EMILE ZOLA DAKAR

VENTE PAR AUTORITE DE JUSTICE Le Jeudi 14 Août 2014 et jours suivants s'il y a lieu, il sera procédé à la vente aux enchères publiques au dernier et plus offrant enchérisseur par Maître Ibrahima BEYE, Commissaire Priseur 135, rue Moussé DIOP à Dakar tél: 33.823.21.90 77.643.65.15 de : 10 chariots - 160 plateaux - 1 four GPC - 1 four BEGESA - 1 pétrin MAHOT - 1 véhicule Renault Fourgonnette TH-3620B - 1 véhicule Renault fourgonnette TH-4444- B - 1 véhicule Peugeot 305 Break DK-6674-U saisis sur Monsieur Hussein MEROUEH Boulangerie Abdoul Aziz SY. LIEU DE VENTE : Usine Bène Tally rue 12 x Y A la requête de : Madame Zahra GAZAL, élisant domicile en l'Etude de Maître Moustapha DIOUF, Avocat à la Cour à Dakar. Paiement au comptant 13% en sus du prix de vente et 18% TVA. L’HUISSIER EXÉCUTANT MAÎTRE JOSÉPHINE KAMBE SENGHOR

BLOC-NOTES

LE SOLEIL MERCREDI 13 AOUT 2014 PAGE 21

petites

annonces

légales

I M M I G R A T I O N

F O R M A T I O N

AVIS DE VENTE A la requête de Child Fun Sénégal, le cabinet de Maître Amadou Thiam GUEYE, Commissaire Priseur de l'Arrondissement Judiciaire de Dakar, tél: 77.635.74.41 et 77.819.52.30, rue Abébé BIKILA X Bd Dial DIOP derrière Station Total El Mansour immeuble OBA Point E et à la salle de vente Ouagou Niayes 2 N° 141 x croisement Coopé, procédera le Vendredi 22 Août 2014, à partir de 11 heures à la vente aux enchères publiques et au plus offrant et dernier enchérisseur de véhicules genre 4 x 4 SOUS-DOUANE en état de réforme dont la liste suit:

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VENTE - ACHAT - LOCATION - GERANCE Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33 VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS

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1°) VEHICULE TOYOTA land cruiser N° CHILD IT 03 année 1998 2°) VEHICULE TOYOTA land cruiser N° CHILD IT 041 année 2004 3°) VEHICULE TOYOTA Prado N° CHILD IT 051 Aannée 2006 4°) VEHICULE TOYOTA land cruiser CHILD IT 02 année 1998 Lesdits véhicules sont vendus aux enchères publiques en l'état et conformément à la réglementation en vigueur. Les véhicules sont exposés dans les locaux de Child Fund sis avenue Bourguiba en face saveur d'Asie et peuvent être visites tous des jours de 09h à 17h du 08 au 20 Août 2014. La date limite du dépôt des offres est fixée au 20 Août à 17h. Les plis devront être fermés et porter la mention suivante «A Maitre Amadou Thiam GUEYE, Commissaire Priseur, soumission pour lot Numéro», et bien préciser le véhicule dont il s'agit. Le dépouillement aura lieu le 22 Août 2014 à 11 h au cabinet du commissaire priseur. Conditions : les véhicules seront vendus en l'état ; aucune réclamation ne sera reçue après adjudication. Les adjudicataires sont tenus de payer au comptant le prix proposé plus 13% de frais de vente et la TVA. Enlèvement dans (10) dix jours après dédouanement à leurs frais sous peine de déchéance. LE COMMISSAIRE PRISEUR MAÎTRE AMADOU THIAM GUEYE

22 Gagner, un processus… Par Oumar ndIaYE

n sport comme en entreprise, obtenir des performances obéit à des règles. Il faut d’abord un plan stratégique bien défini, des hommes et des femmes dévoués, des moyens à défaut de les créer. La nouvelle place qu’occupe Saint-Louis dans le Sénégal du basket avec des équipes qui gagnent des trophées depuis presque une décennie, résulte de ce principe qui veut que gagner soit la finalité d’un processus bien maîtrisé. Saint-Louis, ville mythique, adossée à une longue tradition sportive, est en train de prendre une place de choix dans le basket national. Dans cette ville qui a écrit de belles pages de l’histoire du sport sénégalais, se dessine un avenir radieux pour la balle orange. A l’origine, la mise en place de deux visions en vogue dans le sport moderne. Le Saint-Louis Basket Club, club fanion de la ville, a développé depuis quelques années une politique de formation de la petite catégorie suivant le principe selon lequel tout part de la base en suivant graduellement des étapes d’évolution jusqu’au sommet. Une stratégie payante avec un palmarès assez élogieux. L’autre vision est l’œuvre de l’Université Gaston Basket. Avec une génération spontanée comme on en voit rarement en sport, l’Ugb a réussi à maintenir son niveau en faisant appel à des talents sportifs confirmés et aussi versés dans les études. Ici, le concept Sport-Etudes n’est pas un vain mot, mais un principe de rigueur. Ces deux visions, a priori, différentes dans leurs approches, sont linkées et se sont rejointes au sommet de leur progression pour faire de Saint-Louis une place forte du basket sénégalais et pourquoi pas à l’avenir, africain. Si ces deux politiques ont donné des résultats escomptés sur les performances, une autre politique, celle infrastructurelle traîne les pieds. Derrière ces résultats très encourageants et prometteurs, se cache un vrai désert … infrastructurel. Regarder un match au stadium Joseph Gaye vous procure un double sentiment de fierté et de déception. Fierté de voir que malgré des conditions pas dignes de leur rang, les équipes saint-louisiennes tiennent la draguée haute à leur homologues de Dakar ou de Thiès mieux loties parce que jouant sur des parquets acceptables. Déception de constater que nonobstant son vrai bond en avant, Saint-Louis est à la traîne dans le domaine des infrastructures sportives. Pour maintenir cette dynamique de victoires, il faut que ce chainon manquant dans le processus de la victoire en sport soit comblé. Il incombe ainsi aux élus et autres décideurs de Saint-Louis de se battre pour que leur ville soit à pointe du basket sénégalais avec des infrastructures de qualité. Les équipes de nordistes qui disputent chaque année des finales n’ont pas l’opportunité de les accueillir dans leur ville. Un autre paradoxe ! Et c’est là une doléance de toute la famille du basket saint-louisien. Les élus et autres décideurs politiques locaux doivent comprendre que le basket est aujourd’hui pour leur ville ce qu’est le SaintLouis Jazz : une vitrine extérieure qui participe à son rayonnement et sa grande renommée…

S poRTs

LE SOLEIL - MeRCRedi 13 AoUT 2014

BasKET

FORMATION DE LA PETITE CATEGORIE, POLITIQUE D’ATTRAIT DE JEUNES TALENTS…

Les clés du succès des clubs saint-louisiens saint-Louis, nouvelle place forte du basket sénégalais ! depuis quelques années, le centre de gravité du basket national s’est déplacé au nord du pays. Une nouvelle donne symbolisée par le saint-Louis Basket Club et l’Université Gaston Berger. Cette nouvelle émergence résulte de deux visions portée par deux entités différentes. Une traditionnelle et une autre moderne. si le slbc adosse son renouveau à une politique de formation à la base, à l’Ugb, on opte pour une politique de recrutement de bacheliers ou d’étudiants sportifs pouvant insérer le concept « sport et Etudes ». a côté de ces succès, saint-Louis doit aussi combler le gap des infrastructures pour soutenir le nouvel envol de son basket. de notre envoyé spécial Oumar ndIaYE (textes et photos)

Les deux équipes de Saint-Louis, l’Ugb et le Slbc, vainqueurs de la coupe du Sénégal cette saison.

Doyen de la presse sportive à SaintLouis, Mbaye Diakher Diop parcourt tranquillement, chaque week-end, la centaine de mètres qui sépare son domicile du stadium Joseph Gaye. Il lui suffit juste de traverser la grande allée centrale qui traverse le quartier Ndar Toute pour aller reporter les matches de basket sur Radio Sénégal de Saint-Louis avec son compère Ibrahima Diarra. Pour couvrir les matches des équipes de la capitale du Nord, le doyen Mbaye Diakher, comme on l’appelle ici, tient des fiches qui font office de feuille de matches. Il y consigne depuis trois ans les compositions des équipes, les scores des matches et les statistiques des joueurs. Il garde jalousement ces bases de données. « Il est rare de voir dans mes fiches des défaites des équipes saint-louisiennes. Il y a plus de victoires », dit-il fièrement. Point n’est besoin d’être chroniqueur sportif pour constater que les succès des équipes nordistes rythment la marche du basket sénégalais depuis des années. Saint-Louis est, en effet, devenu une place forte du basket national avec 4 équipes qui évoluent dans l’élite. Deux équipes féminines et autant chez les garçons : le Slbc et l’Ugb. Ces équipes affichent un palmarès qui en dit long sur leur suprématie. Le Slbc a gagné 5 Coupes du Sénégal dont 4 à la suite en dames (2014, 2013, 2012, 2011 et 2008) et ….du championnat. Entre 2010 et 2014, l’Ugb, elle, a remporté 3 Coupes du Sénégal, 1 championnat et 3 couronnes de Roi du basket. Des résultats plus que satisfaisants pour ces équipes qui viennent ainsi bousculer la hiérarchie établie par celles de Dakar. Pour en arriver là, il a fallu la mise en place, à la fin des années 1990 et début 2000, d’une vision visant à faire de Saint-Louis une ville émergente en basket. Le technicien Birahim Baye dit « Birou » raconte le début : « Au départ, des techniciens locaux, sous la direction de Moussa Touré alors conseiller technique régional du basket, ont élaboré un plan-programme censé faire de Saint-Louis une ville de basket. Cela a commencé d’abord par la fusion des deux équipes de la ville, le Réveil de Saint-Louis et la Linguère, qui jouaient souvent le maintien pour bâtir une grande équipe. On a jugé nécessaire de démarrer une politique de formation à la base pour la construction de l’équipe. Cela a donné

des résultats juste après quelques années parce qu’on a remporté la Coupe du Sénégal junior avec la génération des Ndeye Sène, Aminata Nar Diop en 2002 ». Pour assurer la relève ou même maintenir sur place ces talents formés dans les centres de basket qui se sont créés à Saint-Louis dans cette dynamique, une autre vision est venue compléter la première : celle de l’université Gaston Berger. Actuel directeur technique régional du basket, Moustapha Sall confirme le rôle joué par l’université et les instituts de formation supérieurs qui ont pris le … match en cours. « Le basket est souvent une affaire d’élèves, explique Sall. Souvent, les équipes des régions sont victimes du départ de beaucoup de joueurs après le Bac. Il se pose alors un problème de relève. L’université et les instituts supérieurs sont venus stabiliser les jeunes qui, après leur Bac, partaient à Dakar. Ils peuvent continuer à jouer le basket dans les équipes de Saint-Louis et surtout poursuivre leurs études ».

Montée en puissance Rejoindre l’Université Gaston Berger en voiture à partir de Saint-Louis n’est plus synonyme de traversée de petites bourgades au paysage sahélien. Sur la route, défilent des villes qui se sont développées à grande vitesse. Ngalèle, Boudiouk, etc. ne sont plus ces villages peulhs ordinaires. Ici, se sont construites en un temps relativement court de vraies villes avec des maisons en dur et autres commerces pour le personnel de l’université. Enseignants comme travailleurs de l’Ugb y habitent en ma-

jorité. C’est cette même courbe ascendante qu’a connue le basket universitaire saint-louisien. D’une équipe qui végétait en deuxième division ou jouait le maintien dans l’élite, l’Ugb fait aujourd’hui partie du 5 majeur du basket masculin avec une équipe qui gagne depuis 4 ans au moins un trophée par saison, coupe du Sénégal ou championnat. Ne pouvant pas suivre la même politique de formation que le Slbc, l’Ugb a eu la chance d’avoir une « génération dorée » de nouveaux bacheliers orientés en 2007. Pape Mor Faye, actuel capitaine de l’équipe en fait partie. « En 2007, il y a beaucoup de basketteurs bacheliers qui ont été orientés ici. Je suis venu en même temps que Ibrahima Kébé, Yerim Diop, etc. Nous avons trouvé une ossature pour après bâtir une grande équipe. D’année en année, on accueille de nouveaux joueurs qui viennent apporter leur pierre à l’édifice et maintenir l’esprit de l’équipe », renseigne capitaine Mor. Pour attirer des talents sportifs confirmés, l’Ugb a imaginé une politique très persuasive de concept du statut de l’étudiant sportif de haut niveau. Hamet Dieng, ancien directeur de la Haute compétition, a rejoint cette université comme enseignant en 2012 et est aujourd’hui président de la section basket. « Le concept étudiant sportif de haut niveau est né avec le recteur Ndiawar Sarr. Sa mise en œuvre s’est surtout concrétisée avec Mary Teuw Niang. On sélectionne des bacheliers qui sont des sportifs reconnus et confirmés qu’on oriente à l’université. On leur assure l’orientation, l’inscription, une prise en charge médicale et la restauration. Sur le plan pédagogique, son statut

lui permet, s’il a évaluation et match en même temps, qu’on lui programme un rattrapage », explique-til. Cette politique a ainsi permis à l’Ugb d’accueillir des joueurs qui ont impacté positivement son jeu. Le meneur des « Lions », Mamadou Ndoye, et Ibrahima Mbengue, auteur d’une belle prestation lors de la dernière finale de la Coupe du Sénégal, sont venus dans ce cadre. De même que des étrangers qui sont internationaux dans leur pays, comme le Malien Amadou Sangharé. Le statut de l’étudiant sportif de haut niveau a aussi été bénéfique pour l’équipe féminine de l’Ugb. Dans l’élite depuis trois ans, cette formation a joué cette saison deux finales, en championnat et Coupe du Sénégal. Venue dans ce cadre, la jeune Thiessoise, Elma Kinta Malou, a été recrutée par les dirigeants de l’Ugb. Formée au Cneps de Thiès, Elma est aujourd’hui étudiante à l’Ufr des Sciences de l’éducation, de la formation et du sport (Sefs) et en même temps joueuse de l’équipe féminine de l’Ugb. Ses belles prestations cette saison lui ont aussi ouvert les portes de l’équipe nationale où elle vient d’être sélectionnée pour le match contre l’équipe universitaire de Virgina. Elle a aussi disputé avec les « Lionnes » les Jeux de la Francophonie de l’année dernière à Nice. « Ce statut d’étudiant sportif de haut niveau me permet d’allier sport et études. En plus, c’est l’équipe qui assure ma restauration, ma prise en charge médicale. J’ai droit aussi à de l’assistance pédagogique pour certaines matières dans lesquelles je traîne des faiblesses », témoigne-t-elle.

ECOLES ET CENTRES DE BASKET

Ces fournisseurs de talents… On pourrait écrire sur le fronton « Ici se construit l’avenir du basket saintlousien » ou encore « Pépinière des futurs basketteurs de Saint-Louis ». Le centre de basket dirigé par Moustapha Sall, sis à l’intérieur du stade Me Babacar Seye, est le point de ralliement de beaucoup jeunes en ce début d’après-midi d’août. Malgré la chaleur hivernale marquée par l’attente des premières pluies, la cinquante de jeunes dégoulinant de sueur font de petits trots pour s’échauffer. Certains s’essaient au jonglage, alors que d’autres sont au tir

au panier. Le tout dans une petite superficie en dur qui fait office de parquet entouré de 8 paniers de fortune. L’initiateur de ce centre, Moustapha Sall, tee-shirt et blouson de rigueur, surveille sous sa casquette le déploiement de ses poulains. Son attention est perturbée par l’arrivée d’une jeune fille qui veut s’inscrire au centre. Pour gérer la centaine de pensionnaires qu’il a sous son aile, Moustapha Sall est obligé de faire des horaires d’entraînement en fonction des âges. « Ce sont les vacances, c’est pourquoi on a moins de monde

aujourd’hui. Donc, c’est facile à gérer », souffle-t-il. Dénommé Basket Academy Center (Bac en acronyme), le centre de Moustapha Sall, comme les autres disséminés dans la zone, a permis au basket saint-louisien de franchir plusieurs étapes et d’assoir sa domination au plan national. « Des centres comme celuici, il y a en dans toute la ville et dans les zones environnantes comme Mpal. L’élargissement de l’assiette des centres de basket a joué un rôle important dans

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KaRaTE CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014

Congrès et réunion du Comité exécutif de l’Ufak aujourd’hui

Suite de la page 22 la place qu’occupe aujourd’hui SaintLouis dans le basket sénégalais », explique Sall. Sur le parquet, l’intensité des entraînements n’a pas baissé malgré le soleil qui ne fait aucun cadeau aux apprentis basketteurs. Logé à l’intérieur du stade Me Babacar Seye, le centre Bac se débrouille avec les moyens du bord pour avoir des conditions de travail acceptables. Un nouveau mur de clôture dressé pour délimiter le terrain de basket a vu le jour récemment « grâce à l’appui de bonnes volontés ». Ici, pas de cotisations mensuelles pour les adhérents, juste une inscription de 2500 FCfa à l’entrée et l’achat de jeu de maillot à l’effigie du centre. Passionné de formation de la petite catégorie, Moustapha Sall qui est aussi directeur technique régional, s’est inscrit dans la dynamique du début des années 2000 d’implantation des écoles de basket. Il a ainsi pu réhabiliter ce centre en 2010 et fournit d’année en année des joueuses et joueurs aux équipes de Saint-Louis qui viennent puiser dans ses réservoirs. « On a 5 ou 6 éléments dans l’équipe actuelle de Saint-Louis Basket Club », informe-t-il. Ses élèves viennent de toute la ville et sont de tous les âges. Des petits enfants aux adolescents dont certains sont des étrangers.

Fils d’un missionnaire américain, le jeune Yann Roussel est dans le centre depuis 2010. A Saint-Louis depuis l’âge de 4 ans, ce jeune américain qui rêve de connaître une carrière comme son idole Lebron James, ne tarit pas d’éloges sur les apprentissages qu’il reçoit dans ce centre. Moustapha Sall partage cette passion pour la formation de la petite catégorie avec un autre monument de Saint-Louis : Pape Samba Sène dit Sa Sène. Son centre situé au quartier Ndar Toute des pêcheurs, en face de Guet Ndar dans l’île, a pour siège le stadium Joseph Gaye. Pour rallier ce centre, il faut donc quitter la partie continentale et faire les 500 mètres du pont Faidherbe qui, comme un cordon ombilical, relie l’île au reste de la ville. On peut ainsi, le soir, apprécier la descente du soleil sur le fleuve ou encore croiser le ballet des agents qui quittent le quartier administratif de l’île pour rentrer. Saint-Louis est comme toutes ses villes africaines de type colonial avec un quartier administratif qui regroupe tous les services et d’autres quartiers dits indigènes. Le centre de basket que dirige « Sa Sène » est celui du Saint-Louis Basket Club qui s’en sert comme réserve et antichambre pour sa grande équipe. Ce fut le cas ainsi cette saison. Avec l’absence de Ndeye Sène, beaucoup n’espéraient

pas ce parcours du Slbc qui a réussi à conserver la Coupe du Sénégal face à une grande équipe du Duc. Montrechrono au tour du cou, « Sa Sène », à partir de sa chaise, à côté du terrain, surveille les déplacements des jeunes joueuses qui s’essaient à des remontées de balle. Il laisse le soin à Ibrahima Diop qui vient de vivre une présélection en équipe nationale de diriger la séance d’apprentissage du jour. Pour montrer l’utilité de la formation qu’il dispense depuis des années aux jeunes, il invoque le parcours du Slbc en filles qui viennent de gagner la Coupe du Sénégal. « Dans l’équipe de cette saison, il n’y a que 4 joueuses qui ne sont pas passées entre mes mains. Elles ont pu pallier l’absence de Ndeye Sène en faisant un bon parcours », souligne-t-il fièrement. C’est cette politique de formation qui a permis au Slbc de maintenir son niveau dans le championnat et aussi de fournir beaucoup de joueuses à l’équipe nationale féminine. Dans la dernière équipe des « Lionnes » qui a disputé l’Afrobasket à Maputo, « Sa Sène » a eu 4 joueuses qui sont sorties de son centre : Ndèye Sène, Aminata Nar Diop, Oumou Khaïry Thiam et Maïmouna Diarra. Toujours collé à son boulot, Sa Sène peut voir de l’intérieur du stadium Joseph Gaye, la nuit envelopper sa ville qui rêve de lendemains radieux pour son basket…

VETUSTE DU STADIUM JOSEPH GAYE

Ce revers du … parquet La devanture du stadium Joseph Gaye n’a rien pour la distinguer des maisons environnantes de Ndar Toute, usées par le temps et l’érosion marine. Situé en face du siège de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), le stadium Joseph Gaye est implanté dans cette bande de terre de Ndar Toute coincée entre la mer et un bras du fleuve Sénégal. La vétusté de l’infrastructure sportive qui accueille chaque semaine les matches de basket des équipes de SaintLouis ne concerne pas que la devanture. A l’intérieur, les bancs en ciment des deux seules tribunes portent également les marques du temps qui passe et de l’absence d’entretien. La ferraille est rongée par la rouille. Le parquet lui est en dur et présente des crevasses par endroits. Trouvé avec l’encadreur des jeunes, Pape Samba Sène « Sa Sène », le directeur technique du Slbc, Jupiter Niang, n’a qu’une seule expression pour qualifier l’état du stadium : « C’est indigne du basket saint-louisien. On ne mérite pas de jouer dans un tel stadium ». Le stadium Joseph Gaye est d’une autre époque. Son âge exact n’est pas connu. Même le doyen Mbaye Diakher Diop de l’antenne régionale de Radio Sénégal qui habite non loin des lieux, ne se rappelle pas de la date de construction du stade. « Je suis né en 1944. Et tout ce que je sais, c’est le stadium

mation se poursuivra pour les administratifs et techniciens. Car l’autre point à l’ordre du jour, c’est la suite des examens à l’intention des coaches et arbitres. Cette fois, les entraineurs et juges effectueront les examens pratiques en kata après avoir pris connaissance des règlements hier mais aussi les examens écrits. Les examens en kumité ont également eu lieu hier. Ces sessions sont organisées sous la supervision de l’expert français Raphaël Ortega. Après quoi, il y aura le tirage au sort des combats et le briefing des coaches et arbitres en direction de la compétition qui démarre demain. Ousseynou POUYE

HandBaLL COUPE DU SENEGAL

JA – Asfa (H) et Mbour – Saltigué (D), affiches des finales L’édition 2014 de la Coupe nationale a désigné ses finalistes en filles et garçons après les dernières demifinales disputées hier. Le Saltigué, tenant du titre en dames et l’Asfa en garçons ont acquis leur qualification respectivement face à la Renaissance de Tivaouane (33-13) et aux dépens de l’AS Saloum (42 – 14). Avec cette victoire, les Rufisquoises poursuivent sa route vers un nouveau le doublé, car elles sont toujours en demifinales du championnat. Les deux équipes nouvellement qualifiées rejoignent en finale le Stade de Mbour et la Jeanne d’Arc respectivement en filles et en garçons. Les Mbouroises ont créé la sensation dimanche en sortant le Dakar Université Club dans la course pour la finale (18 à 17). Un coup d’arrêt pour les Etudiantes qui n’ont plus que le championnat pour espérer dé-

naTaTIOn

crocher un trophée au moment où leurs bourreaux poursuivent leur aventure sur les deux tableaux. C’est le cas également de la Jeanne d’Arc qui a été la première équipe qualifiée chez les hommes. Finalistes de la dernière édition, les « Bleu et blanc » ont sorti le Saltigué de Rufisque par 36 à 25. Une qualification qui vient s’ajouter à celle acquise mercredi dernier en demi-finale de championnat. Tout le contraire des Rufisquois dont c’est la deuxième de suite après le revers concédé mercredi dernier à domicile face à l’Us Rail, en quarts de finale du championnat. O. POUYE

Résultats des demi-finales Hommes : JA – Saltigué 36-25 ; Asfa – As Saloum 42-14 ; dames : Duc – Stade de Mbour 17-18 ; Saltigué – Renaissance de Tivaouane 33-13.

3ème JOURNEE LIGUE DE DAKAR

Le Cndg devant la Bceao était déjà là, alors que j’étais enfant. On peut dire que le stadium a au moins un demi-siècle d’existence », raconte-t-il. Plusieurs idées de réhabilitation ont été agitées par les élus locaux, mais jusqu’à présent, les équipes nordistes continuent à recevoir dans ce « terrain indigne de leur rang ». Jupiter Niang rappelle le projet de l’ancien maire Cheikh Bamba Dieye qui n’a pu se réaliser. Il explique : « Il avait même montré une nouvelle maquette qui nous avait rendu enthousiastes. Mais le projet est tombé à l’eau. On espère qu’avec la nouvelle équipe municipale, cela va se réaliser. On ne veut pas de réhabilitation, mais de construction d’un nouveau stadium ». Du fait de l’état de délabrement et de vétusté des lieux, il se produit souvent des incidents et autres blessures lors des rencontres. Si ce ne sont pas les pratiquant(e)s qui se blessent, ce sont des rixes entre sup-

porters qui surviennent dans cette enceinte qui ne répond pas à certaines normes de sécurité. Correspondant du journal sportif « Stades » à Saint-Louis, Daouda Sène raconte avoir été témoin d’une chute d’une joueuse qui s’était blessée lors de match. « Ce n’était pas beau à voir. Même nous les journalistes avions été peinés de voir la joueuse se torde de douleur », se remémore Sène. Aujourd’hui, le vœu de beaucoup d’acteurs du basket de la capitale du Nord comme Doudou Diop de l’Ugb ou Mbaye Diakher Diop de Rts Saint-Louis est d’abriter une des nombreuses finales que disputent chaque saison ses équipes au plan national. Ce qui n’est pas près d’arriver vu l’état actuel du Stadium Joseph Gaye… (Demain : Les visages de la montée en puissance du basket saint-louisien)

La reprise se fait toujours au ralenti à la Piscine olympique nationale dont la réfection a contraint les nageurs à se rabattre sur la piscine de Bel-Air pendant près de deux ans. Ce weekend, son bassin de 50m a accueilli les courses comptant pour la 3ème journée de la Ligue de Dakar, avec au programme seulement six épreuves qui concernaient les séniors à raison de trois courses pour les filles et autant pour les garçons. La rivalité entre les nageurs de la Bceao et ceux du Cercle des Nageurs de Dakar et Gorée (Cndg) a, comme de coutume, rythmé les débats. Cette fois, ce sont les derniers qui ont pris le dessus avec quatre succès à leur actif contre deux pour leurs rivaux, ne laissant qu’une des 18 places dans le podium à un pensionnaire de l’autres équipe en lice, l’Asfa. Les quatre victoires du Cndg sont l’œuvre de Meredith Staken et Matar Samb. La première a remporté le 100m dos et le 100m nage libre chez les dames avec des chronos respectifs de 1’22’’04 et 1’08’’15, confirmant une domination qui dure depuis maintenant quelques temps

et en l’absence de ses principales rivales. Son coéquipier Matar Samb a également été très performant avec deux victoires dimanche ; au 100m dos et au 100m brasse qu’il a bouclés avec des chronos de 1’07’’63 et 1’13’’15. Les deux vainqueurs de la Bceao sont Ndeye Adama Sira Mbodj (100m Brasse dames) en 1’30’’63 et François Malack qui a dominé la course du 100m Nage libre en 59’’71. Avec cette programmation, la piscine olympique renoue avec la compétition à un peu plus d’un mois des Championnats d’Afrique de la discipline prévus du 22 au 28 septembre prochain. O. POUYE

Résultats : dames : 100m Dos : Meredith Anne Staken (Cndg) 1’22’’04 ; 100m Brasse : Ndeye Adama Sira Mbodj (Bceao) 1’30’’63 ; 100m Nage libre : Meredith Anne Staken (Cndg) 1’08’’15 ; Messieurs : 100m Dos : Matar Samb (Cndg) 1’07’’63 ; 100m Brasse : Matar Samb (Cndg) 1’13’’15 ; 100m Nage libre : François Malack (Bceao) 59’’71.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Séance d’entraînement au Basket Academy Center, une des nombreuses écoles de basket de Saint-Louis.

Les championnats d’Afrique de karaté ouverts officiellement dimanche à Dakar se poursuivent. Ce mercredi, selon le programme officiel, l’activité phare sera la réunion du Comité exécutif de l’instance dirigeante du karaté continental sous la direction de son président, Mesbahi Mohamed Tahar. Une réunion ordinaire dont la teneur des discussions portera sans doute sur la situation du karaté en Afrique avec les championnats du monde prévus en fin d’année (novembre à Brême) ; la réunion sera suivie d’un séminaire sur femme et sport. Dans l’après-midi, l’instance tiendra également son congrès. En plus du volet administratif, la for-

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19EMES CHAMPIONNATS D’AFRIQUE

Moussa Dembélé (110 m haies) et Mamadou Guèye (triple saut) en finale de notre envoyé spécial ansoumana saMBOU

(MaRRaKECH) : Moussa Dembélé s’est qualifié hier pour la finale des 110 mètres haies. Malgré une 4e et avant-dernière place de sa série, avec un chrono de 14’23, il a profité des « deux meilleurs temps ». Il sera donc sur la ligne de départ ce soir en finale de l’épreuve à 19 heures. La série a été facilement remportée par le Nigérian Alex Al Ameen avec un chrono de 13’89. Il

est suivi du Sud-Africain Ruan De Vries (14’14) et de l’Algérien Lyes Mokddel (14’17). Amadou Moctar Guèye, qui a aussi terminé à la 6e et avant-dernière place de sa série, est pénalisé par son mauvais temps (14’40). Il ne pourra donc pas continuer l’aventure. Eliminé d’entrée, il sera en tribune comme les autres athlètes sénégalais déjà largués,

mais présents pour supporter leurs camarades encore en lice. Mamadou Guèye a également réussi à passer pour la finale du triple saut d’aujourd’hui en dépit d’un bond de 15,86 m qui ne l’a classé que 4ème de sa série. Comme Dembélé, il doit donc sa présence dans l’ultime épreuve de son concours aux repêchages ou « meilleures performances »

FOOTBaLL FINALE COUPE DU SENEGAL

L’As Pikine, en route pour le doublé L’as Pikine n’est pas encore rassasiée. Le club de la banlieue dakaroise qui a remporté cette année le premier titre de champion du sénégal de son histoire veut frapper encore plus fort. dimanche, il va disputer sa première finale de la Coupe du sénégal et compte bien réaliser le doublé.

MARRAKECH : Encore un échec. Plutôt deux. Car aucun des relais 4X400 m sénégalais n’a franchi le premier cap, hier. Un problème de passage de témoin mal négocié entre Sokhna Safiétou Kanté et Fatoumata Diop a pénalisé l’équipe sénégalaise ! Et voilà comment les « Lionnes » du

relais 4X400 m n’ont même pas terminé cette course remportée par le Nigeria dans un temps de 43s56, suivi de la Côte d'Ivoire (43s99), du Ghana (44s06), du Kenya (46s06), de l’Ethiopie (46s67) et du Benin (48s11). Les garçons n'ont pu mieux faire avec une 7e place loin derrière le Nigeria qui a,

encore une fois, dominé l'épreuve (38s80). Le Sénégal est dernier puisque les Seychelles, 8ème concurrent a été forfait. L'équipe sénégalaise composée de Moussa Dembélé, Amadou Ndiaye, Daouda Diagne et Moulaye Sonko a terminé dernière avec un temps de 40s50.

6 finales au programme du jour (MaRRaKECH) : 6 finales sont au programme de la 4e journée des 19èmes championnats d’Afrique d’athlétisme, cet après-midi au stade Ménara de Marrakech. Et toutes concernent les hommes. C’est le marteau qui ouvre la série dans l’après-midi. Suivront le triple saut, la perche, le 400 h haies, le 110 m haies et le 10.000 m. Mais les Super-

Dames de l’heptathlon auront l’honneur de lancer les débats dès ce matin (javelot) et de les clôturer en soirée (800 m). Le programme (en heures Gmt) 08h15 : Heptathlon 08h30 : 200 m Dames (séries) 09h30 : 200 m Hommes (séries) ; 16h30 : Marteau Hommes (Finale) ; Triple saut

Hommes (Finale) ; 16h40 : Perche Hommes (Finale) ; 16h50 : 400 m haies Dames ; 17h15 : 800 m Dames ; 17h40 : 200 m Dames (Demi-finales) ; 18h00 : 200 m Hommes (Demi-finales) ; 18h25 : 1500 m Hommes ; 18h30 : 400 m haies Hommes (Finale) ; 19h00 : 110 m haies (Finale) ; 19h30 : 10 000 m (Finale)

GNIMA FAYE, 7ème DU 100 M HAIES

« Je ne peux expliquer ce qui m’est arrivé » (MaRRaKECH) : L’alerte était pourtant donnée la veille en demi-finales du 100 mètres haies. Classée deuxième en série, puis 4e en demi-finales, la désormais championne d’afrique de cette spécialité n’a pas pris au sérieux cet avertissement. Gnima Faye prétendait se réserver pour la finale. Mais, lundi, elle n’a vu que du feu. arrivée 5e sur 7 en finale, loin du podium, elle n’arrive toujours pas à expliquer les raisons de cet échec. Gnima, vous devriez être très déçue d’avoir perdu votre titre, et par ricochet, votre élimination pour le Mondial en septembre prochain ? « Absolument ! C’est normal ; quand on perd un titre, on est déçu. En fait, je ne sais pas comment l’expliquer parce que je me suis donnée à fond et j’étais confiante à 100% que je pouvais garder mon titre. Disons que ce n’était pas mon jour. En dehors de ma blessure au genou il y a maintenant un an, je me portais très bien, je m’entraînais à fond, mais hier (avant-hier, Ndlr) je n’ai rien compris parce que je ne ressentais plus rien. » La chaleur n’a pas été un handicap pour vous ? « Mais oui ! Disons un peu, parce que je n’ai pas réussi à m’échauffer normalement (…). J’ai eu du mal à respirer, il faisait trop chaud (…). En fait, je n’ai rien compris, j’ai fait le maximum pour me réveiller, mais il faisait trop, trop chaud. Mais, encore une fois, disons que ce n’était pas mon jour. »

Et pourtant vous sembliez vous ménager la veille en demifinale pour être prête le lendemain… « Oui, absolument ! Je n’arrive pas à expliquer une telle contreperformance. Et pourtant l’envie était là, tout était réuni pour que je puisse réussir. Je me suis bien entraînée, bien que j’ai eu un petit mal au genou, mais je suis guérie, ça ne me gênait pas à courir. Mais au moment d’entrer en piste, je me sentais fatiguée, lourde, et je ne sais pas à quoi cela est dû. Peut-être c’est le stress. Franchement, je ne peux pas expliquer ce qui m’est arrivé. Mais c’est arrivé et c’est arrivé. Je remercie quand même le bon Dieu et je souhaite revenir au top l’année prochaine. » En parlant justement de l’année prochaine, que peuton encore attendre de vous ? Cette perte du titre n’aura-telle pas un impact négatif sur votre moral ? « C’est vrai, je suis un peu choquée, mais j’ai digéré. Maintenant, je vais rentrer et me reposer pour préparer la Coupe du monde et les championnats de France. C’est ce qui est plus important. Je vais rentrer chez moi, retrouver mes parents au

Sénégal et reprendre le boulot s’il plaît au bon Dieu en octobre. » Vous parlez de la Coupe du monde alors que vous n’êtes pas qualifiée. « C’est vrai, avec la 5e place, je suis éliminée pour la Coupe du monde. Il fallait terminer parmi les deux premiers. En 2010, je l’ai fait, mais cette année non. J’encourage les filles qui vont y aller … » a la fin de la course vous avez foncé droit dans les vestiaires évitant de faire faire face à la presse dans la zone mixte. Comment expliquezvous cette attitude qui frise la fuite de responsabilité ? n’est-ce pas un manque de sportivité? « Non, ce n’est pas parce que j’ai peur de faire face à la presse, au contraire, c’est important de faire face pour s’expliquer. En fait, je voulais juste sortir de la piste parce il faisait trop chaud, et j’avais du mal à réaliser ce qui s’est passé (rires). » Vous avez dû verser des larmes dans les vestiaires ? « (Rires) Ah oui, absolument ! »

Alassane Dia, coach

Modou Fall, président

Depuis le mois de juillet, les Pikinois n’attendent que ce moment. Cette finale historique qui laisse ouverte la voie à un doublé inédit pour le club de la banlieue dakaroise. En cas de succès devant l’Olympique de Ngor dimanche en finale de la Coupe du Sénégal, l’As Pikine marquera l’histoire doublement : elle remportera la première Coupe du Sénégal de son histoire et deviendra du coup le premier club de l’ère professionnelle à réaliser le doublé ChampionnatCoupe. Cet objectif fait marcher les banlieusards depuis leur sacre en championnat le 23 juin dernier et la qualification en finale de la Coupe du Sénégal décrochée devant le Casa Sports. En débarquant sur la pelouse des Sudistes en demi-finale, les joueurs d’Alassane Dia ont donné rendez-vous à leurs supporters et à toute la banlieue de la capitale pour qui le doublé est devenu une véritable obsession. « Le doublé ou rien », le slogan a pris les airs d’une chanson populaire, reprise à longueur de journées par tout le peuple pikinois. Dimanche, tous espèrent voir les portes de l’histoire s’ouvrir à nouveau pour que le drapeau « Vert et rouge » trône à jamais sur l’Olympe du football sénégalais. « Tout Pikine attend cette Coupe. Depuis notre sacre, nous nous sommes dit qu’il n’est pas normal de s’arrêter à ce titre. C’est une grande chance que nous avons de réaliser le doublé, s’il faut mourir sur le terrain pour le réaliser, on le fera », assure Pape Alioune Diop. Les propos du milieu de terrain traduit l’état d’esprit des Pikinois à quelques jours de la finale. Une équipe pleine de confiance qui

compte bien s’appuyer sur sa victoire en championnat pour prendre son envol. Pour les joueurs et le staff technique, ce succès en Ligue 1 est une raison supplémentaire de forcer un peu plus le destin. « Nous savons que nous serons attendus, c’est un défi de plus pour nous. Ce titre exige de nous plus d’effort et de détermination et je pense que les joueurs sont plus que déterminés. Ce titre nous a encore galvanisés », déclare le capitaine Alioune Badara Ndione. Des propos rassurants pour l’entraîneur qui n’en espérait pas moins. « Il y a un bon état d’esprit. C’est normal parce qu’on sort d’une saison exceptionnelle à tous égards. Pour la première fois, nous avons été sacrés champion du Sénégal. Pour la première fois, nous allons disputer la première finale de Coupe du Sénégal, donc il n’y pas de raison pour que l’ambiance ne soit pas très belle. Et c’est tant mieux pour la morale et la vie du groupe. Nous avons besoin de cette dynamique si nous voulons aller vers d’autres performances », pense Alassane Dia. Toujours plongés dans l’euphorie, c’est dans une confiance totale que les banlieusards affûtent leurs armes en vue de l’ultime match de la saison, le dernier acte avant les festivités. « Après notre sacre en championnat, on devait organiser une fête en l’honneur des joueurs, mais comme on était sur un autre tableau et que cela a coïncidé avec le mois de Ramadan et la Coupe du monde, nous avons dit « allons jouer la Coupe du Sénégal et réaliser le doublé pour organiser une fête extraordinaire » », annonce le président du club Modou Fall. Et tout Pikine est prête pour la grande fête. Dimanche, ça promet du grand spectacle. Wahany Johnson saMBOU

nanBUdO

Plus de 100 participants au stage de fin de saison Le dojo du DUC sis au rez-de-chaussée du pavillon A de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a abrité du 8 au 10 août courant le stage de fin de saison du Nanbudo Sénégal. Une occasion pour Sensei Kyoshi Mamadou Jean Charles Tall, ceinture noire 4ème dan et directeur technique national assisté de Sensei Youssouph Diatta, ceinture noire 2ème dan et entraîneur de l’équipe nationale, d’insister autant sur l’aspect technique que sur l’aspect moral, en un mot, sur la philosophie du Nanbudo. Plus de 100 participants venus des clubs des régions et des sympathisants et pratiquants d’autres arts martiaux (viet-vo-dao, aïkido, kung-fu, karaté, judo) ont bénéficié des enseignements. Parallèlement à ce stage, l’équipe nationale s’est aussi entraînée pour préparer les championnats d’Afrique et du monde de l’année prochaine.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Les relais 4X400 m sénégalais en déroute