Soleil du mercredi 20 aout

Page 1

REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

Assises de l’Education 28 - 29 - 30 août 2014 au King Fahd Palace, Dakar Sous la Présidence effective de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République Les rapports sont disponibles sur le site web. Votre contribution est attendue !

Site web : www.assises-education.sn LIEUX SAINTS DE LA CHRETIENTE

MERCREDI 20 AOUT 2014

44 è m e ANNÉE • N°13270 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

MME DELLICOUR REÇUE PAR MACKY SALL

L’Union européenne va soutenir l‘autosuffisance en riz L’Inde apportera aussi son appui

PAGE 2

Départ des pèlerins sénégalais aujourd’hui

PAGE 7

ACCES AUX INTRANTS

Plus de 5 milliards de FCfa de la Cncas pour la vallée PAGE 5 FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Vers le recrutement de 10.000 jeunes apprentis d’ici à 2016 PAGE 3

Bien vieillir, les secrets d’une nouvelle jeunesse HIVERNAGE EN MUSIQUE

Ces tubes qui vous feront danser PAGES 9 A 14 LE CINEMA EN DEUIL

INCOMPETENCE DE LA CREI

La Cour suprême rejette le pourvoi en cassation de Karim Wade

Clap de fin pour le doyen Momar Thiam

PAGE 7

COMMUNIQUE PHILATELIQUE La Poste informe son aimable clientèle de la sortie d’une série de 04 timbres philatéliques : « Centenaire du début de la grande guerre 1914-1918 » et d’un bloc d’une valeur de 2 000 Frs. Valeurs faciales des timbres : 200 – 450 – 25 – 500 francs CFA Lieux de ventes : ces articles seront disponibles dans tous les guichets philatéliques de La Poste à partir du Mercredi 20 Août 2014.

PAGE 16

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

SUIVI MEDICAL, VIE EN SOCIETE…


P olitique & I nstitutions

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

MME DOMINIQUE DELLICOUR REÇUE PAR MACKY SALL

MORT DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE

L’Union européenne va soutenir l’autosuffisance en riz…

L’Afp appelle l’Etat à élucider l’affaire

Reçue par le chef de l’Etat, le président Macky Sall, Mme Dominique Dellicour a annoncé que l’Union européenne va soutenir l’Etat dans le cadre du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture au Sénégal (Pracas). Cette audience a permis à l’ambassadeur-représentant résident de l’Union européenne d’échanger avec le chef de l’Etat sur certaines questions essentielles notamment la coopération entre son organisation et le Sénégal.

L’Union européenne compte apporter son appui au Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture au Sénégal (Pracas). C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur, représentant-résident de l’Ue reçu en audience, hier, par

le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon la représentante-résidente, l’audience a permis d’évoquer l’appui budgétaire de 8,5 milliards de FCfa pour la politique environnementale du Sénégal, la transparence dans la gestion des pouvoirs publics, etc.

D’après Mme Dominique Dellicour, d’ici la fin de l’année, un nouveau décaissement de 13 milliards de FCfa est prévu. Pour la représentante de l’Union européenne, le gouvernement du Sénégal a des priorités notamment dans les domaines de l’agriculture telle que formulés dans le Pracas, la sécurité alimentaire, la nutrition en cette période de soudure, l’électrification rurale, l’eau, l’assainissement, la gouvernance dans le domaine de la justice, la sécurité avec le contexte difficile en Afrique de l’Ouest marqué par le terrorisme et la criminalité. A travers le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture au Sénégal (Pracas), l’Etat du Sénégal veut atteindre un objectif de production de 900.000 tonnes de riz en 2014/2015. Ce projet nécessite un financement de 81,7 milliards FCfa. Lors d’une présentation du projet aux acteurs de la filière riz de la Vallée, les producteurs avaient déclaré que si l’Etat veut atteindre ces objectifs, il doit régler les problèmes relatifs à l’aménagement des terres, les oiseaux aviaires, le manque d’équipement matériel et financier et la problématique de la commercialisation. El. A. THIAM

…L’Inde apportera également son appui L’ambassadeur de l’Inde au Sénégal, Partha Sapathy, au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat, Macky Sall, a déclaré que son pays va soutenir le gouvernement dans son programme pour l’autosuffisance en riz. C’était en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Pape Abdoulaye Seck. D’après l’ambassadeur, ce soutien au Plan Sénégal émergent (Pse) permettra au Sénégal de faire des économies dans le domaine de l’importation de riz. « Nous allons aider l’agriculture sénégalaise et je dois dire que ce projet entre dans la visite du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur en décembre dernier en Inde », a expliqué l’ambassadeur. Il a invité le Sénégal à prendre part à la rencontre Inde-Afrique en décembre 2014 pour appuyer les relations existantes entre les deux pays. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Pape Abdou-

L’ambassadeur de l’Inde au Sénégal, Son excellence Partha Sapathy avec le chef de l’Etat. (Photos: Naffa BARRO- Présidence)

laye Seck présent à l’audience a remercié le gouvernement indien pour cette contribution remarquable à la riziculture avec l’aménagement de 60.000 hectares et l’élévation du niveau de mécanisation de l’agriculture.

« Nous allons nous réunir pour définir les contours et aller vite et bien pour tendre à l’autosuffisance en riz », a souligné le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape AbEl. A. THIAM doulaye Seck.

RENCONTRE D’INFORMATIONS DE L’UA A DAKAR

La société civile sensibilisée sur les enjeux de l’Ecosocc Une commission de l’Union africaine (Ua) est à Dakar pour rencontrer la société civile sénégalaise afin de tenir, avec elle, une réunion de sensibilisation sur les enjeux des prochaines élections au Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (Ecosocc). L’objectif est d’impliquer la société civile comme partie prenante dans l’élaboration des politiques de l’Ua. Concrètement, cette réunion a porté sur les procédures des prochaines élections de cet organe consultatif qu’est le Conseil économique, social et culturel (Ecosocc) de l’Ua. Pour le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Kébé, c’est pour permettre à la société civile d’avoir son mot à dire et de prendre part au processus décisionnel de l’organisation, qu’elle souhaite impliquer la société civile. « L’Union africaine n’est pas seulement une organisation de chefs d’Etat et de l’élite, c’est aussi une organisation qui prend en compte les couches populaires. C’est le sens

de cette réunion de l’Ecossoc», a fait comprendre M. Kébé. « Nous sommes venus communiquer avec la société civile sénégalaise, avoir une discussion directe avec la société civile sénégalaise que nous connaissons très active », a dit Habiba Merji-Cheikh, directrice de l’information et de la communication de la commission de l’Ua. Elle a ajouté : « nous voulons que le Sénégal soit représenté de manière quantitative mais surtout de manière qualitative au sein de l’Ecosocc.» « C’est un projet commun que nous voulons construire avec les gouvernements mais aussi avec la société civile. C’est un apprentissage de démocratie, c’est un partage d’informations, de connaissances et de communication», a-t-elle poursuivi. Regroupant des secteurs divers tels que l’agriculture, le commerce, la santé…, l’organe va polariser 150 membres et 20 membres de la diaspora. Dans ce sens, chaque Etat aura droit à deux représentants au sein du Conseil. Amadou DIOP

L’Alliance des forces et progrès (Afp) invite l’Etat à faire la lumière sur la mort de l’étudiant Bassirou Faye, décédé jeudi, à la suite de violents affrontements avec les éléments de la Police. Elle a aussi rappelé la place centrale de l’Education dans le développement.

Moustapha Niasse, secrétaire général de l’Afp.

Dans une déclaration, l’Afp appelle l’Etat à tout mettre en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur la mort de l’étudiant Bassirou Faye, mort jeudi, lors d’échauffourées avec la Police. Le parti de Moustapha Niasse présente ses condoléances à la famille du défunt et à toute la communauté universitaire. Les progressistes ont, dans la même perspective, salué « l’initiative des jeunes et des étudiants du parti qui ont envoyé une délégation auprès des patients, pour leur exprimer, de vive voix, leur solidarité dans l’épreuve ». Affirmant avoir examiné avec toute l’attention requise la situation qui prévaut dans l’Enseignement, l’Afp a rappelé la place stratégique de l’éducation dans tout projet de développement. « La formation des élites est une nécessité prioritaire pour les démocraties émergentes, qui doivent être animées en particulier par ceux qui ont reçu une formation adéquate, pour être à même de mesurer les enjeux et d’agir en conformité avec les exigences du moment et les aspirations des populations », ajoute-t-on dans le communiqué. Selon Moustapha Niasse et ses camarades, l’espace scolaire et uni-

versitaire doit bénéficier d’un climat apaisé et bannir la violence sous toutes ses formes. Ils recommandent, en lieu et place, le dialogue et la concertation, pour faire aboutir les nécessaires réformes qu’appelle le blocage actuel. « Le déséquilibre criant qui caractérise le ratio enseignants-enseignés ne peut guère favoriser les performances et la qualité requises, pour faire jouer à notre Université le rôle qui est le sien, dans la perspective d’un Sénégal émergent », fait encore remarquer l’Afp. Elle s’est réjouie de la décision du chef de l’Etat Macky Sall, de rencontrer tous les acteurs de l’espace universitaire. Ce dialogue, expliquent les progressistes, devrait être le prélude à de véritables Assises de l’Education organisées avec tous les pré-requis, sans précipitation. Du coup, ils proposent que le dossier de l’Université soit traité dans un pacte national pour l’Education. A leur avis, ce pacte engagerait, au-delà des acteurs directs, les leaders d’opinion, les partis politiques, les syndicats, les hommes d’affaires, la société civile, bref toutes les forces vives de la nation. Diégane SARR

Macky2012 réaffirme son soutien au président de la République La coalition Macky2012 a réaffirmé son soutien au chef de l’Etat, au cours d’une conférence tenue, hier, à Dakar. « Nous serons un bouclier, une ceinture pour défendre le président de la République », a confié le coordonnateur de la Coalition Macky2012, Ndane Diouf. Cette coalition politique était face aux journalistes pour dire la nécessité absolue de se réunir et sceller leur union autour d’un seul objectif : « soutenir et défendre le chef de l’Etat en vue d’engager les combats futurs ». « Cela fait plus d’un an que l’Apr n’était plus présente dans nos réunions. Nous nous sommes réunis pour renforcer la coalition », a confié Ndane Diouf. Cette réunion a vu la présence de Mahmouth Saleh, de l’honorable député, Imam Mbaye Niang, etc. « Nous allons continuer la sensibilisation pour soutenir le chef de l’Etat dans sa politique et lui permettre d’avoir un second mandat. Beaucoup de gens qui rasaient les murs naguère jouent leur survie politique et parlent ; la traque des biens mal acquis fait peur ; la coalition condamne certaines rumeurs », a avancé le coordonnateur.

De son côté, le Pr. Moustapha Samb a souligné que « la retrouvaille est faite mais elle n’est pas parfaite ». Pour Macky2012, l’université ne doit point être le théâtre où l’on déverse du sang. Nous le déplorons et présentons nos condoléances à la famille éplorée de Bassirou Faye », a déclaré Ndane Diouf. « Le samedi 14 août, le collectif des étudiants a sollicité une rencontre avec Macky 2012. Nous avons écouté des jeunes qui étaient dans le désarroi. Ils avaient vu, auparavant, Mahmout Saleh, Mor Ngom et Abdou Mbow », a dit Ndane Diouf, qui annonce que le combat sera partout. « Cette mort est une perte pour tout le peuple sénégalais, parce qu’il (Bassirou Faye) pouvait être un bon président de la République », a-t-il déploré. Il a reconnu que le chef de l’Etat est dans de très bonnes dispositions pour que les solutions appropriées soient prises afin que règne la paix au Sénégal. S. M. S. CISSE

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

2


A CtuAlites

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

REGULARISATION DU CALENDRIER UNIVERSITAIRE, INSTITUTION D’UNE CARTE D’ETUDIANT UNIQUE…

Vers le recrutement de 10.000 jeunes apprentis d’ici 2016

Le nouveau recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, décline ses priorités

(APS) - Quelque 10.000 apprentis seront recrutés d’ici 2016 dans le cadre de la réforme institutionnelle et pédagogique de la formation professionnelle et technique entreprise par le gouvernement du Sénégal. Cela, pour régler le chômage des jeunes, a annoncé, mardi, à Ziguinchor (Sud), le directeur de l’Apprentissage, Samba Fall. « On a un ambitieux projet qui nous a été assigné par le Paquet de recruter, pendant 3 ans, chaque année, 10.000 apprentis », a annoncé M. Fall lors de l’ouverture d’un atelier de planification du plan de déploiement massif de l’apprentissage rénové au Sénégal, dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Il a signalé que le gouvernement a entrepris une réforme institutionnelle et pédagogique de sa formation professionnelle et technique pour résoudre définitivement la lancinante question du chômage des jeunes. Selon lui, « ce changement de paradigme

vise, entre autres, la prise en charge de l’apprentissage traditionnel dans le dispositif de formation professionnelle ». Il se dit convaincu que « le développement du concept de l’apprentissage rénové permettra à des milliers de jeunes sénégalais d’acquérir des compétences professionnelles pour une intégration réussie dans la vie active ». Le directeur de l’Apprentissage a fait savoir que la tutelle va démarrer le recrutement sur toute l’étendue nationale du territoire après la mise en place des structures de pilotage dans les régions. « Le projet a une cible assez

diverse (allant) des déscolarisés aux analphabètes, aux jeunes qui ont un bon niveau de qualification et aux talibés et enfants de la rue », a précisé Samba Fall. « Il peut y avoir un niveau disparate, mais on a des dispositifs de suivi de remédiation qui permettent d’encadrer et de former ces jeunes en deux ou trois ans pour qu’ils obtiennent leur parchemin », a-t-il assuré. Il a indiqué que les formations seront dispensées dans les centres d’enseignement technique, mais aussi dans des structures privées telles que les ateliers d’artisans.

LUTTE CONTRE LA FIEVRE EBOLA

La Bad approuve une subvention de 30 milliards de FCfa… Pour faire face à la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, la Bad vient d’approuver une subvention d’environ 30 milliards de FCfa, afin de renforcer les systèmes de santé publique dans cette partie du continent.

La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 60 millions de dollars (environ 30 milliards de FCfa) faisant partie d’un montant global de 120 millions de dollars à « mettre en œuvre immédiatement afin de renforcer les systèmes de santé publique de l’Afrique de l’Ouest, en réponse à la crise d’Ebola », a appris l’Aps, mardi. Selon le communiqué, « le

Conseil d'administration de la Bad, traditionnellement en vacances pendant le mois d’août, a convoqué une réunion d'urgence, démontrant ainsi la détermination de l’institution à aider les pays à faire face à cette crise de santé publique ». « Avec plus de 2.000 cas diagnostiqués et 1.145 personnes décédées, cette situation est une alerte pour la communauté internationale. Elle in-

dique qu’une telle tragédie aurait pu être évitée si des investissements pour le renforcement des systèmes de santé avaient été réalisés », mentionne le document. « Ceci est l’une des crises de santé publique les plus compliquées qu’on ait jamais connue. Nous ne faisons pas face simplement à une maladie, mais aussi à l’écroulement intégral de systèmes de santé dans certains pays de la région (de l’Afrique de l’Ouest) », a dit le président Donald Kaberuka, à Abidjan, aux administrateurs qui ont participé à la réunion du conseil d’administration par vidéo et audio conférence, rapporte le communiqué. Selon le communiqué, « la subvention de la Bad sera attribuée au Centre de coordination sous-régionale d’Ebola de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) basé à Conakry, en Guinée, compte tenu de sa vaste expérience dans la gestion des épidémies mondiales ». À long terme (2015-2017), note le communiqué, « l'assistance de la Banque appuiera le renforcement global des systèmes de santé publique dans les pays de l’Afrique de l'Ouest afin de faciliter la détection précoce et la riposte aux menaces potentielles résultant de maladies épidémiques et pandémiques ». (APS)

…Mbour met en place une stratégie de riposte Les autorités sanitaires de Mbour ont déployé des dispositions pour faire face à l’épidémie d’Ebola. Il s’agit, entre autres, du renforcement de la surveillance, aussi bien chez les transporteurs, les pêcheurs, que la population générale. Barrer la route à la fièvre Ebola. Tel est l’objectif des autorités du département de Mbour qui est un véritable carrefour routier. Au cours d’un Comité départemental de développement (Cdd) convoqué, hier, par le préfet William Manel, les différents acteurs ont fait part de leurs craintes. Même si le Sénégal est jusqu’ici épargné par cette maladie particulièrement contagieuse et meurtrière, ils ont estimé nécessaire de prendre les devants ainsi que des « mesures drastiques » pour

contrer l’épidémie. Sur ce point, le médecin-chef du district sanitaire de Mbour a tenu à rassurer tout le monde. Selon Fatima Fall, le ministère de la Santé a pris les devants. « Tous les prestataires du district ont été formés et nous avons été équipés en matériel d’isolement. On nous a également demandé de mettre en place un comité de coordination pour la gestion de la riposte Ebola, la gestion des cas éventuels, la gestion des cadavres éventuels, une cellule pour l’information concer-

3

nant la maladie », a-t-elle indiqué. Pour Mme Fall, « ce qu’il faut surtout faire, c’est de sensibiliser, accroître la surveillance et prendre des mesures pour la prise en charge d’éventuels cas. Actuellement, tel n’est pas le cas. Mais toutes les dispositions ont été prises pour gérer la situation », a-telle souligné. Avec les transporteurs qui viennent des pays frontaliers et les pêcheurs qui vont dans ces pays, le district, selon le médecin-chef, va accroître la sensibilisation, de même qu’au niveau de toute la population, parce que, a-t-elle estimé, personne n’est à l’abri, surtout avec la libre circulation des personnes dans l’espace S. O. FALL Cedeao.

Depuis hier, le Pr. Ibrahima Thioub est officiellement le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) en remplacement du Pr. Saliou Ndiaye qui a passé quatre ans à ce poste. Après la cérémonie de passation de service, le matin, le nouveau recteur a procédé à sa toute première sortie médiatique dans l’après-midi. Pour ses premiers mots, il a appelé tous les acteurs à méditer sur les douloureux évènements qui ont frappé l’Ucad. Selon lui, cette institution « doit bannir la violence de son enceinte pour qu’y éclosent les conditions meilleures pour le déploiement de la pensée ». Au titre de ses grandes priorités, le Pr. Thioub a mentionné la régularisation du calendrier universitaire, la poursuite de la dématérialisation des procédures administratives, l’institution d’une carte d’étudiant unique valable pour toute la durée de la scolarité, l’appui à la mise en place d’une organisation étudiante libre, démocratique et représentative, etc. Tout cela, a-t-il précisé, devra concourir à l’application rigoureuse et concertée des réformes universitaires en cours. En matière de gouvernance, M. Thioub s’est engagé à faire meilleur usage des ressources de l’Ucad à travers « une gestion rigoureuse, efficace et efficiente, au service exclusif

de la recherche et de l’enseignement ». De même, il a promis de veiller à l’application effective des franchises universitaires dont l’esprit et la lettre, selon lui, doivent être connus par tous les acteurs. Car, pour le recteur, « une compréhension partielle et limitée de celle-ci est en partie à l’origine de certaines difficultés auxquelles nous sommes fréquemment confrontés ». Dans ce sens, il s’est engagé, avec le soutien des autorités étatiques, à lever les sources de tension les plus fréquentes à l’Ucad, notamment la prise en charge régulière des salaires et des heures supplémentaires, la couverture médicale, les voyages d’études, les questions de logement, etc. El. I. THIAM

UNIVERSITES La date limite des inscriptions des nouveaux bacheliers prolongée jusqu’au 24 août Les quelques 3.000 nouveaux bacheliers de l’année 2013 qui ne s’étaient pas inscrits sur le site campusen.sn afin d’être orientés dans les différentes universités publiques ou privées du Sénégal ont jusqu’à dimanche prochain pour le faire. «La date limite d’inscription est prorogée au dimanche 24 août à minuit, délai de rigueur. Passée cette date, tout bachelier sénégalais non inscrit sur le site www.campusen.sn ne pourra pas

être orienté », lit-on dans un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La même source relève qu’à l’issue de la clôture des inscriptions des nouveaux bacheliers pour leur orientation, le dimanche 17 août 2014, 36.421 se sont inscrits sur un total de 39.483, représentant un taux de 92,21 %. Une nette amélioration par rapport à l’année dernière, constate le ministère. Elh. I. THIAM

SANTE DE LA MERE ET DE L’ENFANT

3,52 milliards de FCfa du Japon pour la construction d’un centre d’application Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et son excellence M. Takashi Kitahara, ambassadeur du Japon au Sénégal, ont procédé, hier, à la signature d’échanges de notes pour le projet de construction du Centre d’application pour la santé de la mère et de l’enfant de l’Ecole nationale de développement sanitaire et sociale (Endss). La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), Ryuichi Kato. D’un montant de 644 millions de yens (3,52 milliards de FCfa), cette enveloppe permettra à l’Endss de relever son plateau technique, de développer une politique d’amélioration de la formation du personnel de santé et, par ricochet, de contribuer à la réduction du taux de mortalité maternelle et néonatale. Ce centre qui sera doté de trois départements (accouchement, consultation médicale et formation pratique) pourra recevoir 900 accouchements normaux par an. Certaines salles d’ac-

couchement seront équipées d’un Ldr (unité de travail, d’accouchement et de réveil) afin de favoriser un accouchement humanisé. « La construction de ce centre permettra de désengorger les structures de santé environnantes pour des soins de meilleure qualité. Il assurera (aussi) un continuum des soins de santé de la mère et de l’enfant de la période de grossesse à celle après accouchement », explique M. Kato. Selon l’ambassadeur Takashi Kitahara, le centre va améliorer la qualité de l’enseignement en permettant aux élèves de pratiquer l’accouchement et les soins aux patients, sous la direction des infirmières et des sages-femmes en service. Pour Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, ce financement vient appuyer le Plan national de développement sanitaire (Pnds 20092018) dont l’objectif principal est d’assurer aux populations l’accès à des soins de santé de qualité tout en mettant l’accent sur les groupes vulnérables, tels que la mère et l’enfant. Seydou KA


4

D

ossieR

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

CONTROLE DES NAISSANCES ET DEVELOPPEMENT

Comment la Chine a su tirer profit du dividende démographique… BEIJING (Chine) – Actuellement, la population de la Chine est de 1 milliard 360 millions d’habitants. Ce chiffre n’inclut pas les régions administratives spéciales de Hong Kong (7 millions environ) et de Macao (plus de 500.000). Si la Chine n’avait pas instauré une politique de planning familial depuis le 26 septembre 1970 et, plus tard, son fameux système de l’enfant unique à la fin des années 1970, sa population serait aujourd’hui de 1 milliard 700 millions d’habitants, estiment les démographes. De notre correspondant permanent Modou Mamoune FAYE Avec une population estimée à 1 milliard 360 millions d’habitants, la Chine représente 19 % de la population mondiale qui est de 7,2 milliards d’êtres humains. Pour faire face aux défis démographiques et mieux réussir ses réformes économiques, le Parti communiste chinois avait instauré, le 26 septembre 1970, une politique de limitation des naissances. A l’époque, le pays était dirigé par Mao Zedong et comptait déjà 900 millions d’habitants, avec un taux de natalité de 5,8 enfants par femme. L’objectif était de retarder l’âge du mariage (22 ans pour les hommes et 20 ans pour les femmes) et d’éradiquer le phénomène des naissances rapprochées. Les réformes entamées avaient également pour but de développer l’économie et d’accroître le niveau de vie d’une population sans cesse croissante et en proie à une pauvreté chronique. Les autorités devaient alors faire des choix difficiles, parfois impopulaires, pour que la Chine connaisse le développement qui le caractérise actuellement. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Entre 1970 et 1978, le taux de fécondité a considérablement baissé et est passé de 5,75 à 2,75 enfants par femme, nous a expliqué Dr Lu Jiehua, professeur au département de Sociologie de Peking university rencontré récemment à Beijing. Quarante ans après l’application de la mesure, il

y a eu des retombées positives sur l’économie qui a connu une croissance de plus de 7 % en 2013. La Chine a largement su tirer profit du dividende démographique puisque la baisse de la population contribue pour 25 % à la croissance économique. « Si les autorités n’avaient pas instauré la politique de l’enfant unique, la population serait aujourd’hui de 1 milliard 700 millions d’habitants, soit 400 millions de plus que le chiffre actuel », nous confie Dr Lu Jiehua. L’objectif est de faire tout pour que la population totale ne dépasse jamais 1 milliard 500 millions de personnes. Il faut rappeler que malgré les prouesses économiques de leur pays, près de 300 millions de Chinois vivent dans une extrême pauvreté. Ce chiffre aurait certainement pris des proportions plus inquiétantes si l’Etat n’avait pas décidé de contrôler les naissances. Mais ledit contrôle et les bons résultats économiques ont fait sortir des centaines de millions de Chinois de la pauvreté et de l’ignorance. « Le niveau d’éducation a considérablement augmenté, car le nombre d’enfants à scolariser a, du coup, fortement diminué. Dans les années 1970, face à des ressources limitées et une population en hausse, il fallait bien prendre ces mesures hardies », précise l’enseignant. En jetant un coup d’œil sur le rétroviseur, on se rend compte que cela n’a pas été facile d’appliquer et de réussir

la politique de l'enfant unique. Les autorités avaient même dû recourir à une lourde amende et parfois des peines de prison à l’endroit de ceux qui ne respectent pas la loi. Sans compter que « l’enfant de trop » pourrait se voir privé de soins médicaux et de scolarité gratuite. « L’enfant de trop », un dilemme pour certaines familles Aujourd’hui, la Chine parvient tant bien que mal à contenir la croissance de sa population. Selon des chiffres officiels, il y a eu 16 millions de naissances en 2005. Le chiffre a fortement baissé et les statistiques les plus récentes indiquent moins de 7 millions de naissances par an. Par contre, on note de nombreux avortements et certains chiffres les estiment à 13 millions chaque année. La politique de l’enfant unique, appliquée dès la fin des années 1970, ne visait pas les 55 minorités ethniques dont la population était moins élevée par rapport à la majorité Han qui

constitue plus de 90 % des Chinois. « Il y a quelques années, le gouvernement a décidé de permettre à ceux qui souhaitaient avoir un deuxième enfant de verser une somme d’environ 5.000 yuans (400.000 FCfa environ) », explique notre interlocuteur. Cependant, ceux qui n’ont pas les moyens de payer cette amende sont obligés de cacher « l’enfant de trop », quitte à le priver de soins médicaux et de scolarité. De tels cas ont été notés dans des zones rurales (où vit encore plus de 50 % de la population), selon des Chinois que nous avons interrogés. Dans les campagnes, où le travail de la terre constitue la principale activité, les autorités avaient ainsi permis aux couples dont le premier enfant était une fille d’en avoir un second pour leur donner la chance de donner naissance à un garçon. Une autre exception qui concerne tout le monde, citadins comme ruraux : si dans le couple les deux conjoints sont tous enfants uniques, l’Etat leur permet d’avoir un deuxième enfant. Depuis le 15 novem-

bre 2013, la Chine a apporté des correctifs à la politique de l’enfant unique. « Il est désormais autorisé à un couple dont le mari ou l’épouse est enfant unique d’avoir deux enfants », affirme Dr Jiehua. Cette mesure a été prise par les dirigeants chinois pour surtout faire face à la baisse du taux de fertilité (environ 1,6 enfants par femme) qui, selon les experts, ne permettait plus le renouvellement normal de la population et menaçait l’équilibre démographique et la croissance économique. Cependant, face au coût de la vie de plus en plus élevé (surtout dans les centres urbains), bon nombre de jeunes couples hésitent toujours à avoir un deuxième enfant, car cela coûte très cher de l’inscrire dans une bonne école et de lui assurer des soins médicaux convenables. Après avoir réussi à contrôler ses naissances, la Chine fait face à un autre défi : éviter que le dividende démographique, qui a largement boosté sa prospérité, se transforme en un goulot d’étranglement… économique.

CONSEQUENCES DU PLANNING FAMILIAL

Avantages économiques et… revers de la médaille

BEIJING (Chine) - En l’espace de quelques décennies, le visage économique de la Chine a radicalement changé et est devenu plus reluisant. Ce développement fulgurant est symbolisé par des mégalopoles comme Beijing, Shanghai et Guangzhou qui sont en pleine croissance, mais aussi par le dynamisme de la majorité de la population qui tire profit des retombées de la prospé-

rité. L’accroissement du niveau de vie a aussi entraîné une augmentation de l’espérance de vie qui est passée de moins de 50 ans en 1960 à plus de 75 ans en 2013. Cependant, la limitation des naissances a eu des conséquences négatives. Le revers de la médaille est le vieillissement de la population. Aujourd’hui, 14 % de la population chinoise ont plus de 60 ans ; ce qui

représente 200 millions de personnes ! Des démographes estiment que ce chiffre va passer à 400 millions dans deux décennies. Cela va représenter le quart de la population chinoise. Selon ces experts, des conséquences négatives sur l’équilibre démographique du pays pourraient en découler. Des inquiétudes sont justifiées, car déjà en 2012, la population active avait connu une baisse de 3.450.000 de personnes. La baisse de la natalité a également perturbé l’équilibre entre le nombre de filles et de garçons. En 2008, en termes de naissances, il y avait 120 bébés garçons pour 100 bébés filles. À l’échelle mondiale, le chiffre est de 103 garçons pour 107 filles. « Il naît plus de garçons que de filles en Chine, et cela commence à poser des problèmes, parce que près de 40 millions d’hommes chinois ne trouveront peut-être jamais d’épouses », nous explique, avec un brin d’humour, Dr Lu Jiehua, professeur au département de Sociologie de Peking university.

Face à cette situation, des analystes envisagent, même sérieusement, cette hypothèse : « importer » des femmes des pays asiatiques voisins qui connaissent une natalité plus forte ! Maisons de retraite en hausse et enfants désespérément seuls

L’autre phénomène également constaté en Chine et qui est la conséquence de la politique de l’enfant unique, ce sont ces nombreux couples à la retraite qui vivent seuls. Cela commence à poser la question de la prise en charge des séniors, un problème assez répandu dans les pays occidentaux et que la Chine ne connaissait pas jusque-là. Ainsi, on assiste à une prolifération des maisons de retraite. Avec le vieillissement accéléré de la population, le créneau est en train de devenir un filon pour les entreprises européennes spécialisées dans ce genre d’activités. Elles s’intéressent désormais au « marché chinois des séniors » où elles ont commencé à investir, surtout dans les grandes villes comme

Beijing, Shanghai et Guangzhou. Le professeur Jiehua nous a également fait part d’une situation assez dramatique que vivent de nombreux parents dont le fils unique est décédé et qui, au crépuscule de leur existence, se retrouvent désespérément seuls. Le problème est si sérieux que certains d’entre eux envisagent de porter plainte contre l’Etat qui, selon eux, est responsable de leur solitude, car ne leur ayant pas permis d’avoir plusieurs enfants. « Dans les débats, on pose aussi une autre question sur la table : en cas de guerre, faudrait-il envoyer au front des enfants uniques au risque de voir de nombreuses familles privées de leur seul enfant ? » confie Dr Jiehua. Il y a également un autre drame, plus silencieux et tout aussi insoutenable, que vivent les enfants uniques au sein d’une société chinoise moderne et de plus en plus individualiste. Dans la plupart des familles vivant dans les grands centres urbains, l’enfant unique se retrouve sans frères, ni sœurs et très souvent sans amis. Donc, seul avec des parents hyper occupés et happés par les tracas du quotidien…


5

E ConoMie

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

PROGRAMME AGRICOLE 2014

Plus de 5 milliards de FCfa de la Cncas pour la Vallée Un déficit pluviométrique sur une bonne partie de la région Nord est constatée allant de -161,4 mm pour St louis à -4 mm pour Podor, sauf pour certains postes pluviométriques de Podor, notamment ceux de Fanaye, Galoya et Ndioum qui accusent un excédent oscillant entre 32,9 mm à Ndioum et 59,8 mm à Galoya. Le responsable de la division « Protection Végétale » de la direction régionale du développement rural (Drdr) de Saint-Louis, Sada Ly a, au cours d’un point de presse, tenu hier, indiqué que le déficit pluviométrique a pour conséquence, dans la plupart des zones de la région Nord, l’inexistence du tapis herbacé. Selon lui, au niveau du département de Saint louis, des dégâts légers causés par les chenilles (Plutella) sont notés sur les choux, pucerons, mouches blanches. Des maladies fongiques sont également présentes sur le gombo, l’aubergine, le jaxatu et la tomate. Sur l’oignon, les dégâts provoqués par les thrips persistent. Parlant du programme agricole 2014/2015, M. Ly a souligné que l’Etat continue d’accompagner les producteurs par la facilitation de l’accès aux intrants en mettant toujours à leur disposition des semences et des

engrais subventionnés. Sur des besoins exprimés de l’ordre de 6,825 mlliards de FCfa (équivalant à 22.937 ha), le programme de financement retenu par la Caisse nationale de crédit agricole (Cncas) est de l’ordre de 5,239 milliards de FCfa (correspondant à 17.807 ha). Compte tenu de l’installation tardive des pluies en ce début de campagne, le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural a mis en place un programme d’urgence axé sur la culture du niébé avec des variétés à cycle court. De ce fait, Saint louis a déjà reçu 65 tonnes, Dagana, 45 tonnes et Podor, 110 tonnes. Pour les façons culturales, a-t-il indiqué, à ce jour, 3276 ha ont été façonnés dans le Podor dont 669 ha semés en riz et 4.168 ha emblavés également dans le Dagana dont 285 ha semés en riz. Soit un total, pour la ré-

Le déficit pluviométrique a pour conséquence, dans la plupart des zones de la région Nord, l’inexistence du tapis herbacé.

gion, de 7.444 ha façonnés pour un semis en riz de 954 ha La mise en place de l’urée pour la campagne de l’hivernage 2014/2015 suit son cours. Pour le département de Podor, la mise en place est à 76,41%, soit 2.368 Tonnes sur 3.099 T d’urée. Pour Dagana, cette

mise en place est de 51,85% soit 6.405 tonnes d’urée sur 12.353 tonnes. A l’échelle de la région, le taux de mise en place de l’urée est de l’ordre de 56,76% soit 8.773 tonnes. Cependant, l’on note un faible taux de cession de l’ordre de 2,55% à

l’échelle de la région soit 223,4 tonnes. Afin de pallier à certaines contraintes, souligne Sada Ly, la Drdr a formulé des recommandations autour de l’organisation du système de développement et de protection des cultures. Mbagnick Kharachi DIAGNE

POLITIQUES ET PLANS DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE

Les acteurs pour une meilleure intégration de l’agriculture biologique L’intégration de l’agriculture biologique et écologique dans les politiques et plans de développement agricole en Afrique, c’est le souhait de nombreux acteurs agrobiologiques en conclave à Thiès dans un atelier de formation et d’échanges de deux jours axé sur la question. A travers l’Initiative de l’agriculture biologique et écologique (Iabe) qui est une étape importante en Afrique sous-tendue par les défis nés de l’intérêt et de l’engagement des chefs d’Etats et de gouvernements de soutenir l’agriculture en général et l’agrobiologie en particulier, la fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fenab) veut imprimer sa marque dans le processus de mise en œuvre du projet agriculture écologique - biologique au Sénégal. Selon Doudou Diop, président de la Fenab, le projet est initié par la commission de l’Union africaine en partenariat avec les acteurs africains désireux de promouvoir l’agriculture biologique et écologique dans huit pays (Kenya, Tanzanie, l’Ouganda, Ethiopie pour l’Afrique de l’Est, Nigéria, Mali, Bénin et Sénégal pour l’Afrique de l’Ouest). Ainsi, l’intégration de

l’agriculture biologique - écologique dans les politiques et plans de développement agricole en Afrique, trouve bien sa pertinence d’abord pour ce que représente l’agriculture biologique dont le système agricole met l’accent sur une gestion rationnelle des ressources naturelles. «Notamment, l’utilisation, la conservation, le renouvellement des sols, des eaux, des forêts, de la biomasse, des ressources halieutiques et animales », a indiqué le coordonnateur pour le Sénégal, de L’Iabe, Ibrahima Seck. L’agriculture biologique, souligne-t-il, cherche à collaborer avec la nature, au lieu d’essayer de la dominer et en poussant à une forte intensification des systèmes agricoles, combinée à une forte diversification des productions végétales et animales, tout en mettant l’accent sur la diversité biologique et l’association des cultures. Elle s’ap-

Un puissant moyen d’utilisation de la main-d’œuvre L’agriculture biologique constitue un puissant moyen d’utilisation et d’intensification de main-d’œuvre en milieu rural et un moyen de lutte contre la pauvreté. Néanmoins, les systèmes d’agriculture biologique sont complexes et s’insèrent dans une dimension beaucoup plus globale et holistique, allant de l’exploitation familiale à l’environnement international, en passant par le terroir, le niveau national et sous-régional. Soumise à un système de contrôle et de certification par des organismes agréés, l’agriculture biologique nourrit la planète autant qu’un autre mode de production agricole. Elle offre, à toute la chaîne de production, des aliments et des fibres, une approche de l’agriculture, de l’aquaculture et de la cueillette sauvage respectueuse de l’environnement et de la société, alliant la science moderne au savoir traditionnel et permet aux agriculteurs de transformer des exploitations agricoles à faible apport d’intrants ou de subsistance en systèmes plus productifs, tout en tirant davantage profit des ressources locales disponibles. En utilisant bien les ressources naturelles et la biodiversité, en recyclant les ressources renouvelables, l’agriculture biologique permet aux agriculteurs, aux pasteurs et aux pêcheurs de prospérer sans intrants agricoles extérieurs et sans compromettre la vie des générations futures. M. SAGNE

puie sur les connaissances traditionnelles des populations, mais s’enrichit de techniques et de technologies modernes qui limitent les intrants externes. Au Sénégal, la fédération nationale pour l’agriculture biologique, selon son président, regroupe plus de 18.000 petits paysans biologiques répartis dans 18 organisa-

tions de base. Il existe également six organisations d’appui que sont : Enda-Pronat, Agrecol, Green-Sénégal, Aspab, Git et le Ceas, qui accompagnent, depuis plus de 30 ans, les petits producteurs biologiques. Les participants au présent atelier sont venus de la zone des Niayes et du bassin arachidier et ont échangé sur les connaissances

et pratiques endogènes d’agriculture biologique - écologique pour ensuite les capitaliser. Ils recommandent la création, dans chaque zone agro-écologique, d’un réseau de la fédération nationale dont les membres vont intégrer la plateforme nationale de l’agriculture biologique et écologique. Mouhamadou SAGNE

RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL ……………………… MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES ………………………. Projet de Développement de l’Élevage au Sénégal Orientale et en Haute Casamance (PDESOC)

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché : Appel d’offres n°T_PDESOC_020 Dénomination du marché : Construction de mini-forages équipés de pompes manuelles et abreuvoirs au niveau des marchés à bétail dans les régions de Tambacounda et Kolda. Date de publication d’Avis d’Appel d’offres et référence : 31 mai dans le n°13204 du journal le « Soleil » Nombre d’offres reçues : trois (3) FORAMAT SARL, GROUPEMENT GIE ORIENTAL VISIONS ET ETS CHERIF SEYE, GIE L VILLAGEOISE Lots

Nom et adresse de l’Attributaire

Montant du Marché

N°1 : Construction de trois (3) mini-forages équipés de pompes manuelles et de quatre (4) abreuvoirs au niveau des marchés à bétail dans la région de Tambacounda

FORAMAT SARL, BP 0894, Thiès

39 801 400 F CFA TTC

N°1 : Construction d’un (1) mini-forage équipé de pompe manuelle et de deux (2) abreuvoirs au niveau des marchés à bétail dans la région de Kolda

FORAMAT SARL, BP 0894, Thiès

13 935 800 F CFA TTC

Noms et adresses des attributaires provisoires et montant des marchés Délai d’exécution des travaux : Trois (3) mois, au plus tard, à partir de la date de notification du marché La publication du présent avis est effectuée en application du Code des Marchés Publics. Le Directeur du PDESOC Dr Alioune TOURE 20 08 2014


6

E ConoMie

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

SANTE ANIMALE

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

La surveillance épidémiologique en place à Tambacounda et Kédougou Contrairement à l’année dernière durant laquelle le cheptel au niveau national a été durement éprouvé par la réapparition de certaines maladies comme la péripneumonie contagieuse bovine, la fièvre du rift, de Newcastle, cette année aucun foyer d’épizootie n’est pour le moment déclaré. Mais la vigilance est de mise et la surveillance épidémiologique est bien en place. L’Etat a dégagé, depuis trois ans, plus d’un milliard pour le renforcement de la protection du cheptel. Aussi pour mieux accompagner le dispositif mis en place, le projet de développement de l’élevage (Pdeso) a réuni la centaine d’intervenants de Tambacounda Kolda et Kédougou pour les recycler. Selon le chef de la division de la protection zoo sanitaire à la direction des services vétérinaires du ministère de l’élevage, Baba Sall, cette rencontre entre dans le cadre de l’ani-

mation du système national de surveillance épidémiologique des maladies animales. Ce système constitue le maillon le plus important sur le terrain où les acteurs de base favorisent la démultiplication de la bonne information. A en croire M. Sall, l’année 2014 est pour le moment calme, contrairement à l’année dernière où le cheptel a été durement éprouvé au niveau national du fait de la résurgence de certaines maladies comme la péripneumonie contagieuse bovine, la

fièvre aphteuse, les dermatoses bovines, la fièvre de la vallée du rift, la maladie du newcastle, etc. La campagne de vaccination a démarré depuis le mois de juin et permet de faire face à certaines maladies. Les contraintes qui tournent autour des ressources humaines et de la logistique sont entrain d’être levées grâce à l’Etat et les projets comme le Pdsoc qui ont rendu effectif le recrutement de personnel et l’acquisition de la logistique motos et véhicules. Le chef de service régional des services vétérinaires de Tambacounda, Mahamadou Moustapha Thiam, affirme qu’aucun foyer n’a encore été déclaré dans les régions de Tambacounda, Kédougou et Kolda. Seulement, il y a des cas sporadiques de

maladies pulmonaires passagères et opportunistes liés à la saison. Mais des stocks de vaccins sont, selon Dr Thiam, mis en place grâce au Pdsoc pour faire face à ces maladies animales dans les régions de Tambacounda Kédougou et Kolda. Pour sa part, le responsable vétérinaire du Pdsoc, le Dr Cissé, a indiqué que le projet a prévu de mener des activités de protection zoo sanitaire afin de sécuriser et d’améliorer la productivité du cheptel dans la zone d’intervention. Cela en appuyant la campagne de vaccination des bovins, des petits ruminants, et la volaille dans les trois régions par l’acquisition de vaccins et par le renforcement du dispositif de prophylaxie. Pape Demba SIDIBE

11 ans après, l’institution retrouve «officiellement» son siège à Abidjan

La Banque africaine de développement (Bad) qui avait été délocalisée en Tunisie depuis plus d'une décennie, en raison de l'instabilité politique en Côte d'Ivoire, a retrouvé "officiellement" son siège à Abidjan, a annoncé, hier, dans la capitale économique ivoirienne, son président Donald Kaberuka.

"Cela fait onze ans que la Bad a été obligée, par la crise (politico-militaire), de quitter la Côte d'Ivoire" a déclaré M. Kaberuka, lors d'une conférence de presse. "Aujourd'hui, la Banque est officiellement de retour dans la capitale ivoirienne, son siège depuis 1964 (date de sa création)", a-t-il poursuivi, annonçant la tenue du premier conseil d'administration de l'institution "le 8 septembre à Abidjan". Le siège provisoire, situé dans le quartier des affaires du Plateau, accueille déjà, 1.000 fonctionnaires qui seront rejoints, en octobre, par 500 autres. "C'est un moment de satisfaction de retrouver notre maison après 11 ans", s'est réjoui M. Kaberuka, saluant le président ivoirien Alassane Ouattara qui a "plaidé la cause du retour" de la Bad. "Notre retour est un signe de la stabilité retrouvée du pays", a-t-il souligné. Les opérations de la Bad, en 2014, vont atteindre 9 milliards de dollars dont trois milliards seront destinés aux appuis du secteur privés sur le continent. En 2013, les investissements de la Bad étaient estimés à 8 milliards de dollars. "60% des investissements en 2014 vont concerner les infrastructures, notamment le secteur énergétique, très déficitaire sur le continent", a souligné M. Kaberuka. Le président de la Bad s'est également félicité de la baisse du taux de pauvreté (les personnes vivant en dessous d'un dollar par jour) en Afrique subsaharienne, qui est passé "de 54% en 2000 à moins de 30% actuellement". La Côte d'Ivoire renoue peu à peu avec la stabilité après une décennie de crise politico-militaire ayant culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait (AFP) plus de 3.000 morts.


7

S oCiete

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

LIEUX SAINTS DE LA CHRETIENTE

INCOMPETENCE DE LA CREI

Départ des pèlerins sénégalais aujourd’hui

La Cour Suprême rejette le pourvoi en cassation de Karim Wade

Le pèlerinage aux lieux saints de la chrétienté démarre ce 20 août par l’étape de la Terre Sainte avant que les pèlerins rejoignent Rome et achèvent leur périple religieux à Lourdes où Marie est apparue il y a 150 ans. Les pèlerins catholiques aux lieux saints de la chrétienté quittent Dakar aujourd’hui pour la Terre Sainte (Israël). A la veille de leur départ, le président du Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (Cinpec), Mgr Benjamin Ndiaye, a organisé une conférence de presse à Dakar. Face aux journalistes, Mgr Ndiaye a assuré aux pèlerins sénégalais et à leurs familles que toutes les conditions de sécurité sont réunies à Nazareth, Jérusalem, Bethléem (Palestine), pour un bon pèlerinage. En mission dans ces deux pays du Proche-Orient en

conflit, la coordonnatrice du pèlerinage 2014 Mme Renée James Ndiaye a donné aussi des assurances aux pèlerins. Reprenant la parole, Mgr Benjamin Ndiaye a rendu hommage à l’Etat qui, malgré la baisse du nombre de pèlerins passant de 450 à 250, n’a pas baissé la subvention. L’Etat subventionne le pèlerinage catholique à hauteur de 358 millions de FCfa. Le montant permet de réduire le prix du pèlerinage qui devrait être fixé à 3 millions de FCfa, au lieu de 2,5 millions de FCfa comme demandé à chaque pèlerin pour un séjour de 21 jours.

PAIX EN CASAMANCE

La Plateforme des femmes demande la reprise des opérations de déminage La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance a exigé la reprise du déminage le plus rapidement possible dans la région méridionale du Sénégal. A Ziguinchor hier, elle a estimé qu’aucune divergence entre l’Etat et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) ne saurait être un frein au déminage. Selon la coordinatrice de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndeye Marie Thiam, l’explosion d’une mine qui a fait sept morts samedi dernier entre les villages Dialankine et Diépou situés à quelques encablures de la commune d’Oulampane (ex-communauté rurale du même nom, dans le Bignona) est un drame qui interpelle tout le monde et pose avec acuité la question du déminage en Casamance. Mme Thiam a souhaité que toutes les personnes qui s’opposent à ce déminage retiennent les noms de ces jeunes garçons âgés de 26 à 10 ans qui avaient sauté sur cette mine. La coordinatrice de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance a demandé aux personnes qui s’opposent au déminage d’entendre les cris de ces jeunes arrachés à la vie prématurément. Mme Ndeye Marie Thiam a affirmé que les populations de Casamance, notamment les femmes, ne veulent plus que leurs enfants meurent dans de pareilles circonstances. Elle n’a pas occulté le cas des rescapés de cette tragédie, Malamine Sané (12 ans, atteint sur les deux jambes et à la main), Djibril

Pour cette cinquantième édition, le Cinpec a choisi comme thème « Les pèlerins avec la sainte famille ». Ils veulent prendre la famille de Jésus, Marie et Joseph, comme model de leur démarche de foi. « Nous voulons nous appuyer sur les prières de ces saintes personnes pour réaliser un pèlerinage selon le cœur de Dieu », a souligné Mgr Benjamin Ndiaye. Durant ce pèlerinage, les pèlerins visiteront les lieux qui sont des liens avec la foi qu’ils confessent chaque jour. Ils se rendront en Terre Sainte, lieux où Jésus est né, a grandi et enseigné, est mort et ressuscité. Après la Terre Sainte, ils descendront à Rome où est installé le pouvoir de l’Eglise catholique. En plus de la visite des quatre basiliques majeures de Rome, les pèlerins, comme chaque édition, participeront à l’audience que le Pape accorde aux milliers de fidèles catholiques de différents continents. Ils termineront leur pèlerinage à Lourdes où la Vierge Marie est apparue il y a plus de 150 ans. Les pèlerins sénégalais prieront pour les entreprises sénégalaises, l’Etat et ses dirigeants, les membres de leurs familles, entre autres.

Les Chambres réunies de la Cour Suprême, présidées par le premier président de cette juridiction, Pape Oumar Sakho, ont déclaré, hier, irrecevable le pourvoi en cassation introduit par Karim Wade contre la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Le 06 février 2014, la Chambre criminelle de la Cour suprême avait déclaré, dans l’arrêt n°23 du 06 février 2014, recevable le pourvoi en cassation introduit par Karim Wade contre la Commission d’instruction de la Crei. Cet arrêt avait abouti au renvoi des deux parties devant le Conseil constitutionnel pour vérifier la constitutionnalité de la Crei. La demande de rabat d’arrêt initiée par le procureur général près la Cour Suprême oblige les juges de cette juri-

diction, sauf ceux de la Chambre criminelle qui avaient rendu l’arrêt, à examiner cette décision. Le but était d’obtenir l’annulation de l’arrêt du 6 février 2014. Finalement le parquet général a été suivi par les Chambres réunies de la Cour Suprême qui ont annulé cet arrêt. Ndiol Maka SECK

SURSIS A STATUER

La Crei rend son délibéré aujourd’hui La Cour de répression de l’enrichissement illicite rend aujourd’hui son délibéré sur l’exception de « sursis à statuer » soulevée lundi par les avocats de Karim Wade. L’audience a été suspendue la journée d’hier sur demande des avocats de Karim Wade. Ceux-ci avaient demandé à la Crei de surseoir l’instance en cours, le temps que la Cour Suprême vide leurs différentes saisines. Ceci, disaient-ils, pour une bonne administration de la justice. Nd. M. SECK

Eugène KALY

OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT

Samuel Sarr arrêté et placé en garde à vue L’ancien ministre libéral, Samuel Ameth Sarr a été d’être arrêté et placé, hier, en garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Joint au téléphone, Me El Hadji Amadou Sall, avocat à la Cour et membre du parti démocratique sénégalais (Pds), a confirmé l’interpellation de Samuel Sarr, ancien ministre de l’Energie sous le régime libéral qui serait poursuivi pour offense au chef de l’Etat. Me Sall a, toutefois, précisé qu’il ignore les motifs de la garde. Samuel Sarr a fait paraître hier un texte dans le quel il accuse

Sané (15 ans, atteint à la jambe gauche), Ansou Sané (18 ans, atteint à colonne vertébrale et à la jambe), tous présentement au service orthopédique de l’hôpital régional de Ziguinchor. La coordinatrice de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance s’exprimait à la morgue de l’hôpital régional lors de la levée des corps des trois blessés de l’explosion de la mine qui n’ont pas survécu à leurs blessures. Moussa SADIO

le chef de l’Etat de faire partie selon lui, de « ceux-là mêmes qui crient au voleur alors que leurs comptes bancaires sont pleins d’argent mal acquis ». Selon certaines sources, cette contribution de Samuel Sarr publiée hier dans la presse est jugée offensante à l'endroit du président de la République, Macky Sall. M. Sarr accuse aussi l’avocat français, William Bourdon, qui serait grassement payé personnellement par Macky Sall sur les deniers publics. S. Diam SY

COMMUNIQUE

REPUBLIQUE DU SENEGAL

PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE Numéro du marché : N° 005/14 Dénomination du marché : Acquisition d'ambulances médicalisées pour le compte du Ministère de la Santé et de l'Action sociale Nombre d'offres reçues : 13 Date d'attribution provisoire du marché : 11 juin 2014 Lot 1 : Nom et adresse attributaire définitive : ACD Ouest Foire Cité Xandar II Villa n° 4 - B.P. 50 583 Dakar Montant de l'offre retenue définitivement : F CFA HTHD 526 262 868 Lot 2 : Nom et adresse attributaire définitive : ACD Ouest Foire Cité Xandar II Villa n° 4 - B.P. 50 583 Dakar

La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) informe le public de la mise en circulation à compter du lundi 18 août 2014, de nouveaux timbres fiscaux sécurisés, reconnaissables à leur couleur (grise, jaune, bleue et verte). Pour compter de cette date, les anciens timbres ne seront plus valables.

Montant de l'offre retenue définitivement : F CFA HTHD 264 821 742 La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 85 du décret n° 2011-1048 du 27 juillet 2011 portant Code des Marchés Publics.

La DGID est à votre service.

Fait à Dakar, le 14 août 2014 Le Directeur Général 20 AOUT 2014

20 AOÛT 2014


8

S oCiete

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

PACTE DE STABILITE SOCIALE

PHENOMENE DES ENFANTS DE LA RUE

La Cnts/Fc invite l’Etat à concrétiser ses promesses

Le cri du cœur du collectif « Stop à la mendicité des enfants »

Les syndicalistes affiliés à la Cnts/Fc qui faisaient face à la presse, jeudi dernier, appellent les autorités à veiller à une meilleure fourniture de l’eau et de l’électricité, et au bon déroulement de la campagne agricole.

Cheikh Diop, secrétaire général de la Cnts/Fc.

Les syndicalistes de la Cnts/Forces de changement ont fait un tour d’horizon de la situation sociale du pays. Les syndicalistes qui se félicitent de l’engagement du gouvernement, notamment sur la validation du pacte de stabilité sociale, l’invitent tout de même à concrétiser les

promesses faites dans ce sens. Durant le premier trimestre de l’année, les acteurs sociaux se sont engagés à consolider le dialogue social. Ceci a débouché sur une conférence et un pacte de stabilité social a été approuvé. « Le président de la République, Makcy Sall, lors de l’ouverture de la conférence solennelle, avait recommandé aux partenaires sociaux de fixer l’âge de la retraite à 60 ans et de mettre en conformité tous les textes y affairant », ont rappelé les syndicalistes. Cheikh Diop, secrétaire général de la Cnts/Fc, appelle à la restructuration des entreprises en difficulté, à la prise en compte du monde rural, à la résolution de la question de l’énergie, de l’éducation et de la santé. « Notre rôle de syndicaliste et de veiller à l’application de ces fondements qui luttent contre la pauvreté, les inégalités, et à veiller sur la distribution correcte des

ressources », a-t-il dit. Les travailleurs ont également salué le Plan Sénégal emergent dans son élaboration et sa conception. « Nous avions à l’époque dit tout notre engagement pour le Plan Sénégal emergent qui prend en compte une bonne partie de nos préoccupations en ce qui concerne la création et la consolidation de l’emploi », a souligné Cheikh Diop. Les syndicalistes appellent, par ailleurs à la relance des entreprises en difficulté. « La Suneor est aujourd’hui dans une situation catastrophique. Des centaines d’emplois sont menacés ainsi que la filière arachidière elle-même », a alerté M. Diop. Il a en outre déploré les coupures d’eau notées dans certaines zones. Le syndicaliste s’en alarme et appelle les gouvernants à mettre fin à la pénurie. Se prononçant sur la situation du monde rural, les membres de la Cnts/Fc invitent l’Etat à mettre à la disposition des éleveurs suffisamment d’aliments de bétail pour sauver le cheptel. Oumar BA

CONFECTION DE TENUES DES AGENTS DE SECURITE DE PROXIMITE

Un membre d’un réseau de faussaires arrêté à Thiès La traque des faussaires sur des tenues d’agents de sécurité de proximité (Asp) s’est intensifiée hier à Thiès avec l’interpellation par la brigade de recherche de la gendarmerie du sieur Cheikh Sèye, directeur d’une société de confection sise au quartier Abdoulaye Yakhine. Le directeur général de l’Agence de sécurité de proximité, Dr Pape Khaly Niang, est venu hier à Thiès pour vérifier l’exactitude des informations dont sa direction disposait déjà. Accompagné du commandant de brigade de re-

cherche de la gendarmerie, ils se sont rendus au siège de la société incriminée, au quartier Abdoulaye Yakhine, où ils ont trouvé sur place le matériel de confection et un stock de tenues déjà prêtes pour la livraison. Mis devant le fait accompli, Cheikh Sèye n'a pu se défaire des pandores qui l'ont par la suite délivré un mandat d'amener pour les besoins d'une enquête approfondie. Cheikh Sèye, responsable de société, est entre les mains M. SAGNE des enquêteurs.

Non à la mendicité des enfants, oui à l’application au renforcement des lois qui l’interdisent ! C’est le cri de guerre du collectif « Stop à la mendicité des enfants/Doyna » qui a tenu hier une conférence de presse pour s’indigner contre la mendicité des enfants au Sénégal.

Marche du collectif « Stop à la mendicité des enfants/Doyna » le juin dernier à Dakar.

Après sa manifestation du 16 juin dernier à l’occasion de la Journée internationale de l’Enfant africain, le collectif « Stop à la mendicité des enfants/Doyna » compte marcher le 22 novembre prochain lors de la célébration de la Journée internationale des droits des enfants. Toutefois, le collectif précise qu’avant cette date, beaucoup d’actions seront réalisées. Composé de bonnes volontés, de simples citoyens et d’associations, d’organisations non gouvernementales, etc., la mission du collectif « Stop à la mendicité /Doyna » est de libérer les enfants de la rue de « leur asservissement ». Une fois que ce but atteint, ajoute le collectif, « son objectif pourra être une veille sociale sur le devenir de ces enfants et une collaboration active avec les autorités ou associations compétentes ». Selon Hulo Guillabert, éditrice littéraire et membre du collectif, l’association veut « encourager » le gouvernement à aller jusqu’au bout de sa politique de lutte contre la mendicité des enfants. « Nous allons accompagner l’Etat en lui montrant que la société civile est contre le phénomène », a précisé Mme Guillabert. « Les enfants sont doublement victimes. Ils sont les proies des leurs exploiteurs, mais aussi de certaines organisations qui demandent de l’argent à

leur nom pour ensuite l’utiliser à d’autres fins », a déploré Mme Guillabert. C’est pour cette raison, ajoute-t-elle, que le collectif n’accepte pas les dons et tient à financer ses activités pour rester intègre. Le collectif cherche aussi à pousser les pouvoirs publics à appliquer les lois existantes qui interdisent la mendicité des enfants. « De Faidherbe à Macky Sall en passant par Senghor, Diouf et Wade, le Sénégal a toujours eu des lois interdisant la mendicité des enfants. Nous avons, par exemple, en ce moment, la loi 2005-06. Mais le problème qui se pose, c’est que ces lois ne sont jamais appliquées », a regretté Ndarar Seck de l’association Foyer Yaakar et membre du collectif. « Notre méthode est de porter le débat dans la rue, de manifester et de prendre la société sénégalaise en témoin. Nous allons profiter de tous les événements ou dates symboliques, de toutes les tribunes. Nous allons également faire du porte-à-porte pour sensibiliser la population sur la détresse de ces enfants», a souligné le collectif dans un document. Par ailleurs, Gorgui Diallo de l’Organisation Action enfance et membre du collectif estime qu’ils ont pris l’option de ne pas entrer dans les débats religieux, culturels et autres. Ndiol Maka SECK

ACTEUR MAJEUR DU DOMAINE AGRICOLE ET AVICOLE RECRUTE

• Un (1) Responsable de production Agricole • Un (1) Responsable de production Avicole • Un (1) Responsable Commercial • Quatre (4) Commerciaux • Une (1) Assistante de Direction • Un (1) Caissier Principal • Un (1) Comptable Matières • Un (1) Chef magasinier (logisticien) sur site • Un (1) Assistant en Gestion des Ressources Humaines sur site NB : Merci de noter que le personnel sera souvent appelé à se déplacer sur les sites de production Les CANDIDATS intéressés et correspondant au profil des postes ci-dessus pourront envoyer leurs candidatures (CV récent, photographie et copies certifiées des diplômes ), sous la référence « recrutement du poste concerné », à KPMG Sénégal- BP 2395 – Immeuble Horizon - DAKAR / SENEGAL ou à kpmg@kpmg.sn au plus tard le 03 Septembre 2014 Seuls les dossiers complets seront examinés et seuls les candidats présélectionnés seront contactés 18 AOÛT 2014

20 AOÛT 2014


Le Soleil • mercredi 20 août 2014

Fâchés avec l’humilité Par Sidy DIOP

LA SANTE DU TROISIEME AGE

Bien vieillir : les secrets d’une nouvelle jeunesse Dr Ousseynou Kâ, gérontologue, livre son diagnostic • Il est possible de vieillir sans être malade * La vieillesse n’est pas synonyme de maladie » * La longévité de l’être humain doit tourner autour de 120 ans * La vie en communauté est très importante Photo : Pape Seydi

u Sénégal, la richesse s’expose. Il faut paraître pour plaire. Un chanteur à la reconquête de sa popularité et un footballeur aujourd’hui sur le déclin l’avaient bien compris en floquant leur nom à la place du numéro d’immatriculation de leur véhicule. Deux grandes voix de la musique chantent sur le même tempo. L’un n’était pas peu fier de sa maison à sept cent millions de nos francs et l’autre ténor ne se faisait guère prier pour poser devant sa rutilante 4X4 de marque Mercedes. On attend d’une « star » qu’elle soit un modèle, qu’elle montre la voie à suivre à ses fans. Mais, à l’exception que quelques exemples – qui se comptent vraiment sur les doigts d’une seule main, les célébrités sénégalaises adorent l’extravagance. Elles aiment en mettre plein la vue aux Sénégalais médusés par cette apparence d’aisance qui n’est en réalité que de la poudre aux yeux. Regardez les clips qui passent en boucle dans toutes les télés, ou ces émissions sans imagination où l’intimité des maisons s’affiche sans retenue. Etalage de luxe ! Voitures, salons huppés, bijoux de valeur, boubous à la pelle, épouses rondelettes… Rien n’est de trop pour montrer sa réussite à l’autre. Pas étonnant que les plus démunis en talent veuillent pousser la chansonnette, produire un single, emprunter un cadre de rêve pour produire un clip et entretenir l’illusion de la réussite. La gloire, fût-elle éphémère, est un bon adjuvant contre une vie sans relief.

A

MUSIQUE

SOIREES CULTURELLES A NIORO

La playlist d’un hivernage en musique

Quand les « Jakarlos » concurrencent le « Ngoyane »


10

Le Soleil • mercredi 20 août 2014

BON ETAT DE SANTE…

Les « Gardiens de la Tradition » livrent le secret de la longévité Les « Penc » de Ouakam ont encore des septuagénaires voire des centenaires. Ces derniers ne vivent pas en marge de la société comme le voit dans d’autres quartiers de Dakar et des villes de l’intérieur. Dans les « Penc », les sujets âgés mènent une seconde vie grâce à la vie en communauté. Les « gardiens de la tradition » de cette agglomération aux allures rurales livrent d’autres secrets. Par Idrissa SANE et Eugène KALY

A l’ombre du Monument de la Renaissance africaine, le village de Ouakam se réveille paresseusement ce samedi 26 juillet 2014. Les ruelles, de véritables culs de sac, sont désertes. Entre les pistes sableuses et les impasses, on ne rencontre que peu de personnes. Il faisait pourtant 9 heures dans les « senthes ». Les personnes âgées sont déjà sur pied. En face du Centre de Santé, à l’embranchement de l’artère principale et d’une pénétrante défigurée par un atelier de menuisier métallique, Alioune Badara Ndiaye, connu dans ce quartier sous le nom de Grand Badou, est debout. Né en 1942, l’ancien pratiquant et entraîneur de football a perdu du poids. Il est dans la phase de la dégénérescence, pour reprendre la formule de nos amis botanistes et gérontologues. Il a le visage émacié et ridé. Les pommettes sont creuses. Sa tête est couverte d’un tissu de cheveux blancs. Ces traits physiques n’ont rien à avoir avec son état de santé. Grand Badou est encore bien portant. Debout à côté d’un voisin de 62 ans, le gardien de la tradition ne lie pas l’état physique et psychologique des pensionnaires à un miracle. « Tout est dans la tête », confie l’ancien entraîneur. « Oui, insiste-t-il, la meilleure manière de faire face à la vieillesse, c’est d’être solide au plan psychologique ». « Je bouge beaucoup. Je marche. Je me rends régulièrement à la plage. Les petits poissons grillés rajeunissent les muscles », dévoile Grand Badou. LA MER, DU SEL A LA VIE DES SENIORS La mer est source de vie. Elle n’est pas loin. Tous les jours, elle charrie sur les « senthers » une brise vitale pour toutes les âmes et, particulièrement, pour les personnes âgées. « Je dois mon état de santé aux fruits de mer. J’en prends presque tous les jours. Nous avons aussi de l’air marin que nous respirons et qui a des effets bénéfiques sur notre organisme », raisonne la sexagénaire. Ouakam a sa particularité. Ici, vivent des personnes d’un âge avancé accrochées à une vie communautaire et rafraîchie par les vents de la modernité. Ces « senthe » sont des sanctuaires de personnes âgées. « Mon père a 100 ans. Jusqu’à présent, il jeûne. Ces derniers jours, j’ai constaté qu’il a perdu l’appétit. Je suis parti lui chercher des médicaments. Il se porte bien », raconte El Hadj Mamadou Guèye, âgé de 59 ans. Ce centenaire, comme presque tous les « gardiens de la tradition » qui ont vu le jour dans ce village, ont le même secret. Tous ont livré et livrent encore une lutte sans merci contre la sédentarisation. « Ici, les vieux ne sont pas dans leur coin. Ils bougent. Ils marchent. Ils rendent visite à des parents », aborde El Hadj Mamadou Guèye. Sur leur assiette, les femmes servent encore des repas qui ne favoriseraient pas la survenue des maladies chroniques.

A l’entrée d’une concession, les lunettes du soleil sur le visage, Cheikh Diallo, âgé 60 ans, se prélasse sur une chaise pliante. En plus de la marche régulière, il doit son bon état à une bonne hygiène de vie. « Je consomme régulièrement des poissons grillés. Je n’ai pas de plats préférés. Je ne mange pas ni trop épicé, ni trop sucré », raconte Cheikh Diallo, établi à Ouakam depuis 1982. LES FILETS DE LA SOLIDARITE Les habitats en dur et en bois sont répartis de façon disharmonieuse. Des concessions sont isolées par des murs en ciment ou des pourtours en zincs rouillés. Il y a une prédominance des maisons avec une toiture en zinc. Les concessions communient à travers des cloisons ou des ruelles et même des culs de sac. La vie en communauté défie encore les tentatives d’instauration d’un mode de vie exotique. Les gardiens du temple veillent encore sur la cité. « Les principales familles sont très bien organisées, avec un pouvoir gérontocratique car le pouvoir de décision appartient aux personnes du troisième âge. Chez eux, le droit d’aînesse prime sur tout. D’où le slogan : « Raka Top Mag », « Doom Top Baay », écrit Ulrich Lekingari

dans son mémoire axé sur l’« Analyse des effets socio-économiques du commerce des aliments de rue dans une zone de Dakar : cas de la commune d’arrondissement de Ouakam ». Dans ce quartier, la répartition spatiale des concessions a des répercussions positives sur la vie de cette couche de la population. « Les vieux pêcheurs ont maintenu une vie communautaire. Ils mènent leur vie à la plage. Ils s’y rendent en empruntant la corniche, ils marchent, ils respirent l’air de la mer. Tout cela est

vivifiant », explique Ahmed Camara, un agent de la Sde à la retraite. Sur les plages, à l’arrivée des pirogues, ces personnes âgées ne sont pas en marge des débarquements des prises. Ils se lèvent et aident, avec désintéressement, les continuateurs de leurs activités à remonter les pirogues sur le rivage. « Lorsque les pirogues reviennent à la terre ferme, les vieux pêcheurs s’approchent et entonnent "Wai na Jog" pour remonter la pirogue. Même ceux qui n’ont pas d’énergie s’accrochent. Tous

rentrent avec des poissons. En plus de cela, ces personnes âgées se sentent encore utiles », évoque Ahmed Camara. Les filets de la solidarité maillent encore les « pencs ». Dans les concessions, ceux qui ont plus de 60 ans sont entourés par les membres de la famille, notamment les petits-fils. Ils échangent avec leurs petits-fils. Ils se livrent. Ils ne sentent pas exclus du tissu social. Par conséquent, ils ne vivent pas un stress qui les expose à des pathologies. La vie en communauté est la vraie vie.

MANQUE DE MOYENS, RENDEZ-VOUS, PRISE DE MEDICAMENTS…

Le troisième âge vit entre le stress et stoïcisme Le Centre de gériatrie de Ouakam est situé au pied d’une des Mamelles. Ici, pour rien au monde les septuagénaires rencontrés dans les couloirs ne rateraient leur rendez-vous. Leurs jours sont immuables. Depuis quelques années, les consultations, les analyses, l’achat des médicaments font partie de leur mode vie. Ainsi va leur vieillesse. Un jour peu ordinaire. Ce lundi 28 juillet 2014 est une journée marquant la fin du Ramadan pour une partie des Sénégalais. Les couloirs et les préaux du Centre de gériatrie de Ouakam sont deserts. Au-dessus de la porte du Dr Kâ, une photographie parle. Sur une image noir blanc, Abdoulaye Dièye, un centenaire, est assis, un pagne enroulé sur le buste. Les légendes renseignent qu’il s’agit d’un tirailleur sénégalais. Il a le sourire, au milieu des enfants. Son cas ne fait pas écho aux personnes âgées croisées. Ici, quelques septuagénaires ne se laissent pas emporter par l’euphorie de la fin du mois béni. Ils n’ont pas l’esprit à la fête. Alioune Sogué Guèye sort d’un bureau de consultation, les ordonnances et d’autres fiches à la main. Il marche d’un pas lourd, comme s’il venait de se réveiller. Ce natif de Dakar, âgé de 76 ans, s’est réveillé tôt pour être parmi les premiers à être consultés. Les jours ouvrables, le centre est littéralement envahi. C’est symptomatique de la forte prévalence des maladies chez les sujets âgés. Alioune Sogué Guèye s’habitue peu à peu aux couloirs des établissements publics de santé. Il s’y rend de façon régulière. Son état de santé l’y oblige. « J’ai suivi des traitements au service de cardiologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec. Je suis ici pour me soigner. Parfois, les médecins nous recommandent auprès d’autres structures de santé », s’exprime le septuagénaire. Sa pension sert à payer ses ordonnances. Il lui arrive d’acheter,

chaque semaine, des médicaments d’une valeur de 24.000 FCfa pour des maladies pulmonaires et pour des problèmes d’arthrose. Il vient de perdre l’une des personnes qui le soutenaient financièrement. « La prise en charge sanitaire est coûteuse pour les personnes qui travaillent, a fortiori pour les retraités. Ma pension est destinée à payer mes traitements médicaux », confie Alioune Sogué Guèye. Dans un coin, Fatoumata Diallo, voilée d’un châle mettant en valeur ses correcteurs, transmet une sérénité juvénile. Elle a pourtant soufflé ses 66 ans. Ces dernières années, elle a fait face aux complications du diabète. Au fil du temps, ses inquiétudes se dissipent peu à peu. Cette dame puise certainement sa force de sa foi. « Je viens

de faire une opération sur mon second œil. J’ai subi l’opération sur l’autre, il y a plus de 5 ans », confesse Fatoumata Diallo. Le stoïcisme se révèle au fil de la conversation. La dame s’efforce de respecter scrupuleusement les conseils de ses médecins et ses rendez-vous. Elle n’entend pas s’en détourner. Yaya Barry, de taille moyenne et effilé, les épaules légèrement rondes, vit son état physiologique avec philosophie. Il a l’humour qui fait oublier son état de santé. « Je suis à la retraite depuis trois ans. Depuis cette période, je lutte contre le nerf sciatique et contre la cherté de la vie », ironise Yaya Barry. Il ressort par la porte du centre presque avec indifférence.


Le Soleil • mercredi 20 août 2014

11

DR. OUSSEYNOU KA, GéRONTOLOGUE

Gérontologue, Dr Ousseynou Kâ rejette en bloc l’association et maladie. La preuve ? L’être humain peut vivre jusqu’à 120 ans à condition qu’il s’investisse dès sa naissance. Un bon vieillissement a son prix. Au Centre de gériatrie de Ouakam, les personnes âgées sont des rois. Le Dr Ousseynou Kâ, gérontologue de formation, se démarque de cette idée bien partagée en Afrique qui associe la vieillesse à la phase de survenue des maladies. « La vieillesse n’est pas une maladie mais un état physiologique qui fait de sorte que le corps soit exposé à plusieurs maladies. Quand on vieillit, on devient fragile et vulnérable et le corps est exposé aux maladies, mais cela ne veut pas dire que la vieillesse est une maladie », insiste le spécialiste. L’inconsciente superposition ou confusion de la vieillesse à la maladie est, à la limite, une des causes du retard de la prise en charge médicale de ces sujets. « Vieillir n’est pas une maladie. Je le dis pour attirer l’attention des populations parce que dans la tradition, certaines personnes pensent que la vieillesse, à elle seule, est une maladie. Ces personnes tardent souvent à amener leurs parents âgées pour les consultations », constate Dr Ousseynou Kâ. Seulement, l’âge est un facteur à risque de survenue de plusieurs maladies chroniques chez un sujet âgé. Le traitement de ces patients sous le contrôle de plusieurs médecins de spécialité différente est une équation à résoudre. Le Dr Kâ préconise une concertation entre les médecins pour la prescription des ordonnances et leur respect de leur prise. « Il y a certaines personnes âgées qui se présentent avec cinq pathologies, posant ainsi des difficultés au corps médical. Il arrive que vous donniez un médicament pour gérer l’hypertension artérielle et que ce médicament provoque un effet négatif sur une autre maladie telle que la rhumatologie. Dans ce cadre, il est souhaité que le médecin-traitant soit un généraliste ou un gériatre pour éviter que ces médicaments ne soient à l’origine de la survenue d’autre maladies chez le patient », rapporte le gérontologue. Un autre aspect de cette banalisation des maladies : l’imputation de tous les

problèmes de la vision à la vieillesse. « C’est normal qu’en vieillissant, l’acuité visuelle diminue. Si la personne vient en consultation et que l’on remarque qu’elle a la cataracte, elle pourra être traitée afin de retrouver son acuité visuelle, c’est-àdire sa vue », précise le médecin. Il assure qu’on peut bien vivre cette étape. Les études l’ont montré depuis des années. L’être humain peut vivre jusqu’à 120 ans. « On peut vieillir dans d’excellentes conditions, c’est-à-dire sans être malade. Les études disent d’ailleurs que la durée de longévité de l’être humain doit tourner autour de 120 ans », renseigne le géron-

tologue. Cependant, peu d’êtres humains atteignent cette barre. « Malheureusement, l’être humain n’atteint pas cet âge parce que les maladies font que l’homme vieillit dans des conditions qui ne sont pas adéquates. La vieillesse est un investissement. Chaque jour, nous devons préserver notre santé pour vieillir dans de bonnes conditions. Le vieillissement ne commence pas à l’âge de 60 ans, comme le définit l’Oms », rappelle le gérontologue. Pour ce faire, il faut avoir une bonne hygiène de vie. Ce groupe de mots renferme tout.

BOUCAR SENE, CHARRETIER

L’art de vivre au trot de l’espoir… Boucar Sène fait partie de ces rares charretiers qui ne se lamentent pas sur leur sort. Couché sur un fauteuil de couleur rouge bordeaux dans un hangar sis au rond point de Liberté 6, Boucar Sène a accueilli avec joie notre idée de s’intéresser à lui et de parler de son métier. Selon lui, cette activité est aussi valorisante que les autres.

Habillé en tenue kaki bleue, avec des « baskets » à moitié usés, le tout remonté d’une casquette, Boucar s’est gentiment ouvert à nous lors de sa petite pause. Il a retracé son parcours du combattant dans la capitale sénégalaise. Originaire de la région de Fatick, plus précisément du village de « Senghor », Boucar exerce le métier de charretier depuis trois ans. « Je suis cultivateur mais, à chaque saison sèche, je viens à Dakar, avec mon cheval, pour transporter du ciment ou assurer le déménagement de certains locataires », confie-t-il. Pour Boucar, ce métier n’est pas un choix. «Quand je suis arrivé pour la première fois à Dakar, mes tuteurs s’adonnaient déjà au transport de ciment, de bagages et autres. C’était donc plus facile pour moi de faire ce genre de travail, d’autant plus que j’avais mon cheval et ma charrette à ma disposition. Mes prédécesseurs m’ont aidé et je me suis vite habitué à ce métier qui, comme tout autre, peut nourrir son homme », explique-t-il. Marié et père de trois enfants, Boucar dit subvenir, avec ces revenus de charretier, aux besoins de sa famille restée au village « Senghor ». «Avec mes gains quotidiens, qui varient entre 0 Fcfa et 2.000 FCfa voire 5.000 FCfa, j’arrive à assurer la dépense de ma famille au village, les études et l’habillement de mes enfants », indique-t-il. « Aussi, à Dakar j’ai pris une chambre en location au quartier Niarry Tally, en raison de 22.000 FCfa le mois. Il y a également nos repas quotidiens (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) qui s’élèvent à environ 1.500 FCfa », confie notre interlocuteur. Avec ces mêmes revenus, Boucar assure les vivres de soudure à ses parents. Homme de la terre et Sérère, Boucar allie le métier de charretier à celui de cultivateur. En cette période d’hivernage, il s’apprête à retourner au village avec son fidèle compagnon, son cheval. La culture du mil et de l’arachide l’y attend. «L’hivernage est pour moi une occasion de retrouver les miens et de partager avec eux des moments de convivialité. Après les récoltes, je fais cap à nouveau sur Dakar pour le train-train habituel», fait-il savoir.

Idrissa SANE et Eugène KALY

Maguette Guèye DIEDHIOU

EN QUELQUES MOTS… Le vieillissement différentiel

Une personne, plusieurs maladies

Vous l’avez peut-être constaté et que cela vous aurait étonné. Deux personnes qui ont vu le jour dans un quartier et ayant le même âge se présentent dans un état physiologique très différent. L’une d’elles peut apparaître plus jeune. En général, celle qui a l’apparence d’être plus âgée ne s’était pas investie pour préserver sa santé. « Je donne un exemple : deux personnes âgées de 60 ans, l’une peut être bien portante, l’autre non. C’est simplement parce qu’elles n’ont pas la même trajectoire. C’est ce que nous appelons le vieillissement différentiel », fait remarquer le spécialiste. « Il faut préparer votre vieillissement à l’âge adulte en évitant de fumer, de boire l’alcool et d’avoir surtout une bonne hygiène de vie en évitant les excès de sucre, de cholestérol, éviter le stress, de contrôler régulièrement sa glycémie et sa tension. Il faut se préparer à vieillir », conseille le gérontologue.

Les sujets âgés ont la particularité d’être porteurs de plusieurs maladies. C’est qu’on appelle la poli-pathologies dans le jargon des médecins. Sur ce point, les statistiques épidémiologiques montrent que la personne âgée est un sujet à risque. « Lorsque vous êtes hypertendu, les causes qui ont amené l’hypertension sont les mêmes causes qui vont provoquer le diabète et d’autres maladies chroniques. Ce sont des pathologies liées. Il y a un facteur risque important : c’est l’âge avancé », explique le médecin. Il ajoute : « Malheureusement, on dit que c’est un facteur de risque irréversible parce qu’il est à l’origine des maladies métaboliques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers de la prostate, du sein et des maladies osseuses artères ». Le gérontologue incrimine également la sédentarité, le stress, l’alimentation riche en cholestérol, dans la survenue de ces maladies à ce stade de la vie.

Les bienfaits de la vie en communauté Beaucoup de personnes en activité, à tort ou à raison, se donnent à fond pour la vie professionnelle. Elles se retirent ou se mettent en marge de la communauté de laquelle elles sont issues. Elles n’entretiennent plus de relations avec leurs amis d’enfance, elles n’assistent pas à des cérémonies familiales et religieuses et à des rites. Par ces comportements, elles posent les barrières d’une seconde insertion dans leur communauté. « La vie en communauté est très importante parce qu’elle peut aider après la retraite. Quelle que soit votre occupation, on doit participer à la vie sociale. On constate que le vieillissement est rapide chez les fonctionnaires, surtout ceux de la Fonction publique », conseille le gérontologue.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

« Il est possible de vieillir sans être malade »


LES TUBES DE L’HIVERNAGE

Ils vous feront danser ! Face à la crise du disque, le phénomène du single a de beaux jours devant lui. En un temps record, un tempo dansant fait le tour des radios et télés. Dommage pour la musique, disent les puristes. Ceux qui veulent danser trouvent le contenu de ce flacon rythmique suffisant pour leur donner l’ivresse des soirées d’hivernage. • Une sélection de Habib Demba FALL Youssou Ndour La nostalgie fait la mélodie. Le talent fait le reste dans ce voyage vers le passé. Reprise d’un tube de Lalo Kéba Dramé, « Souvenirs » est une référence en 2014. Au-delà du beat, le texte charrie la nostalgie d’un artiste relatant sa rencontre avec une jeune fille modèle, intelligente, bien éduquée et jolie. Faute de retrouver les traces de l’enfant, l’artiste lui laisse la chanson en guise de viatique. La bouteille à la mer n’est cette fois pas un appel de détresse. C’est le legs d’un père à celle qu’il considère comme sa fille. Pape Diouf Le Lemzo Diamono l’a révélé au public avec « Cocorico ». Sous sa propre bannière, il lance « la Génération consciente ». Il retrouve son mentor Lamine Faye et s’attache les talents d’arrangeur de Papis Konaté. Depuis quelque temps, il a fini de mettre tout le monde d’accord sur son talent au point que son label, Prince Arts, en ait fait sa tête d’affiche dans la parenthèse gouvernementale de Youssou Ndour. Avec « Casse Casse », reprise d’un succès du Congolais Kanda Bongo Man dans les années 80, et « Bégué », il occupe le sommet des hit-parades. « Dioffior », hymne à la lutte dans ses dimensions sportives et culturelles, n’aura été qu’une confirmation. Il a lui aussi relevé les défis du Grand théâtre de Dakar et du Zénith de Paris (le premier de la jeune génération). Il sera bientôt de retour avec un nouvel album. Wally Ballago Victime de la mode, controversé à ses débuts pour sa mise et ses frasques, le fils de Thione Seck marque son territoire. Il a relevé les défis du Grand théâtre de Dakar et du Zénith de Paris. En chanson, il clame : « Wally a grandi ». Musicalement, il tient le cap avec « Gouney Wally » mais surtout « Begg leen », consacré à ses fans. Il a remis au goût du jour les succès de Papa Thione : « Sant Yalla » et « Bamba ». Nder C’est un talent qui connaît des

hauts et des bas. Comme dans toute trajectoire humaine, dirait-on. Alioune Mbaye Nder, lead-vocal du Lemzo Diamono dès 1993, a fait ses preuves avec « Setsima », « Sportifs », « Yarou », « Aladji », etc. Ayant quitté son mentor Lamine Faye, il engrange des points avec le « Setsima Groupe ». Il se positionne comme un porte-étendard de la génération qui arrive après celle des Youssou Ndour, Baaba Maal, Omar Pène, Ismaïla Lô, Thione Seck. Ce, d’autant plus que Mamadou Lamine Maïga, la voix de rossignol du Super Diamono, désertait les studios et podiums pour des raisons extra-professionnelles. « Pansement », « Leneen », « Lu tax », « Président », entre autres, sont des repères dans sa discographie. Puis arrive le soutien controversé à Me Wade, en 2007. Il essuie les critiques et remonte la pente grâce à l’album « Confiance ». « Boul yapp sa palakh » est moins côté. Cet hivernage, il lance le single « Maladie d’amour » qui passe en boucle sur les ondes. C’est une reprise du succès de Charles Aznavour. Un extrait de l’album qu’il a concocté avec Ibrahima Ndour de Prince Arts.

Carlou D Il a réussi sa reconversion musicale sans jeter l’étiquette hiphop. Carlou D est un faiseur de mélodies. Il passe allègrement de la ballade « Mbeuguel » à la complainte « Bou Bakh ki » en passant par « Sa yata yéto » ou « Sen régal ». Cet ancien danseur du hip-hop revient avec « A new day ». Des titres cartonnent d’ores et déjà : « Soldier », « La classe », « Fah Yalla » et le très à propos « Baawu Naan » (hymne à la pluie pour conjurer la sécheresse). Demb ak tey Lorsque Idrissa Diop retrouve Cheikh Tidiane Tall et Souleymane Faye, les mélodies passent du passé au présent sans perdre des couleurs. Quand arrive Pape Dembel Diop, le talentueux bassiste et arrangeur du Super Diamono, le passage des générations se passe sans difficulté. C’est tout simplement du « Demb ak tey », nom de ce laboratoire musical auquel nous devons le tube « Birame Yacine », morceau de Badara Mbaye Kaba.

Ouzin Keïta

Pape Thiopet

« Beureung Barigo », cela rime à quoi ? Rien de spécial. Un rythme exploré par les dames de Ndiaby, patelin du Cayor. Puis, arrive un jeune qui nasille. La mayonnaise prend. Il accepte le rôle d’un joyeux drille et d’un troubadour aux pas lestes. Il a la répartie salace. Sans trop payer de mine, il cartonne. Il décroche son visa pour le spectacle de Wally Ballago au « Zénith ». Il arrive sur scène avec une valise, réclamant des euros pour construire une maison à sa mère. Le complexe, il ne connaît pas ! C’est ce garçon qui nous revient avec un nouveau single, « Da may dème ». Ouzin, un succès de la musique ou un produit de la faillite du bon son ?

Il arrive avec « Sa boppe » après des tubes aussi populaires que « Thiop my money ». Le batteur a la manie de passer du gag à la leçon de morale sans avoir l’air d’y toucher. « Sa boppe » est une invite au culte de l’effort.

Salam Diallo L’ancien danseur du Super Diamono, puis du Lemzo Diamono, a fait une bonne moisson de succès grâce à son tube et sa danse « Goana ». Dans le contexte de la crise alimentaire mondiale de 2008, il consacre une chanson à son ami Cheikh Amar, présent dans la distribution de matériel agricole, et invente opportunément une danse portant le nom de l’initiative agricole du président Wade. Il revient au top avec la mouvance « thiakhagoune », ensuite lance le « zicoulou ». Ce mois, il fait la promotion d’un single au style chaloupé intitulé « C’est chaud ! » Fruit d’un séjour parisien de quatre mois.

Pape Birahim Son single « Nabi » avait été une bonne alerte pour les mélomanes. C’est un bouquet de mélodies sur une voix chaleureuse et mélancolique à la fois. « Kima done sett », en versions mbalakh et soft, est un des tubes du moment.

Fallou Dieng Sans connaître le succès de « Manaa », « Ma momé vent » est un des morceaux de l’hivernage. Fallou Dieng retrouve ses vieilles amours après avoir tenté l’aventure du folk, aux côtés du regretté Madou Diabaté.

Adiouza C’est la fille de son père ! D’ailleurs, elle vient de produire un duo avec Ouza Diallo : « 7 à 77 ans ». Elle a fini de faire son trou depuis son entrée dans l’espace musicale sénégalais.

« RAKI », LIVRE D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL

Le bonheur de la reine de Saré Lamou * A partir de cette présente édition, « Le Soleil » publie, dans ses « Feuilles d’Hivernage », le récit d’Alioune Badara Bèye, « Raki, fille lumière ». Ce texte a été publié aux Editions Maguilen. Voilà ce qu’en dit l’auteur, avec un accent très poétique : « RAKI était la seule rose à éclore au matin d’hivernage, comme au soleil du couchant… Bakar baissa la tête en signe de réflexion, il entendit encore les gémissements de Bodiel. Les perles de sueurs coulèrent et ruisselèrent sur ses joues plus abondantes ; elles coulèrent jusqu’à assombrir sa vue devenue terne à cause de cette émotion, nouvelle chez lui et quasiment inimaginable. C’était une épreuve dans la peau du noble descendant de noble. Quand Bakar redressa sa tête, la vieille Miriam était déjà dans la chambre de Bodiel. La porte se referma derrière elle. A l’intérieur de la chambre s’échappait la fumée de l’encens embaumant. Il s’agenouilla le buste face à l’ouest, il leva les deux bras aux cieux et implora : Baba, toi qui reposes ici dans la tiédeur des nuits d’Afrique, toi qui alimentes encore le verbe des gaolos dans ses incantations nostalgiques, ne suisje pas le sang de ton sang ? le sang transmetteur des puissances légendaires ? le sang emblème de la lignée des torodos ? - Baba, si c’est vrai que je suis le sang de ton sang ; que ton sang à travers les fibres de mon sang alimente le souffle de mon premier descendant. Devant la tombe de son père et le bruit assourdissant Bakar découvrit ses dents blanches dans un rire presque strident. Le ciel ne venait t-il pas de répondre à son

appel ? Lui Bakar demba descendant direct de Lebo Mikaïlou l’un des plus prestigieux fils du pays. Pouvait--il ne pas oublier les caresses et l’affection que nourrissait sa défunte mère disparue dans les feux d’un incendie alors un jour son unique fils Bakar Demba à la tête du Fouta et faire de lui ce que fut son père, un illustre « Torodo » de la pointe des pieds jusqu’à la cime des cheveux. Cette mort brutale gravée dans l’esprit de Bakar avait fini de forger son tempérament. Il méprisait la souffrance, ce que certains considéraient comme une forme de défi et de mépris. Sa mère souffrit atrocement avant de disparaître de sa vie. C’était assez suffisant pour lui pour détester les larmes des autres. C’était suffisant aussi pour lui pour adorer sa maman à travers pensées et images. Il respectait en elle un culte qui grandissait à travers les âges. Sa mère avait aussi hérité de ce courage des « Torodos ». Une nouvelle fierté s’empara de son corps, il se redressa les yeux fixés maintenant aux cieux poursuivant l’étoile fuyante. il se demandait maintenant pourquoi les Dieux de l’amour ont attendu si longtemps pour le mettre à épreuve ? N’avait-il pas quarante ans, deux femmes et presque vingt ans de mariage ? Seule l’absence d’un héritier

pourrait être un point noir dans son existence. Au fil des temps sa personnalité en souffrirait peut-être, et il perdrait peu à peu de son autorité, de son prestige et de sa fierté. C’était un vendredi devant une foule compacte ; Bakar affronta sa nouvelle destinée. Comme freiné par cette vision il marqua le pas et vit la vieille Miriam tenant entre ses bras un amas de couvertures découvrant la tête d’une petite âme qui vient de voir le jour dans une nuit de septembre ! Il l’arracha presque des mains de la vieille et demanda : (garçon ou fille)? - Fille, répondit timidement la vieille Miriam qui ajouta aussitôt : Bakar, Allah vient d’exaucer tes prières, ta lignée est désormais tracée, d’autres enfants suivront, ton foyer s’agrandira d’année en année et le flambeau des Bâ s’implantera à nouveau, dominateur et éternel dans tout le Fouta. Presque ému, Bakar souleva l’enfant au-dessus de sa tête, au terme des acclamations, il déclara solennellement : - Allah le Tout Puissant, Allah le Compatissant, mon rêve est là entre mes bras, il est devenu réalité, ce n’est pas un garçon mais c’est mon sang. Il servira et adoucira mes peines dans les moments de troubles. Peut être un jour le Tout Puissant m’offrira un héritier, guidant les enfants de son âge dans les sentiers battus. Tu m’as tout offert dans ma vie : la noblesse, la richesse, le bonheur. Enfin cette fille qui s’appellera Oulèye Dona. Et la foule de conclure presque en une seule phrase : « In Chaallah » tes vœux seront exaucés. * Le titre est de la Rédaction ( A suivre)

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

12

Le Soleil • mercredi 20 août 2014


Le Soleil • mercredi 20 août 2014

13

SOIREES CULTURELLES A NIORO

Quand les « Jakarlos » concurrencent le « Ngoyane »

Des filles bien habillées. De jeunes batteurs de tam-tams surexcités. Des enfants en uniforme pour faire de belles chorégraphies devant des jeunes et des femmes. A Nioro, les « Jakarlo», des face-à-face entre jeunes ponctués de danses, font fureur. Ils ne laissent plus les férus de culture indifférents. Dans les quartiers, l’organisation de «Jakarlo » est presque devenue une fierté pour les filles. « C’est une occasion pour nous de nous épanouir. Nous voulons aussi montrer que nous pouvons nous adapter à ce qui se passe dans les grandes villes en matière de culture », lance Eva, une jeune habitante du quartier Médina. Vêtue d’un grand boubou bleu, Eva et d’autres jeunes de ce quartier ne veulent pas être en reste dans l’organisation de «Jakarlos ». « Nous sommes là pour nous divertir. La nuit sera chaude. Nous allons sortir de très belles phases de danses», a lancé Ndèye Thiam, une des organisatrices de la soirée. Pour la circonstance, les organisatrices n’ont pas lésiné sur les moyens. Des enfants vêtues d’uniformes ont ouvert le bal. Avec de belles chorégraphies, elles ont tenu en haleine le public pendant une dizaine de minutes. Elles entonnent, en même temps, des « Tassous » (chants). De jeunes danseurs sont également debout pour démontrer leurs talents. Comme des arbitres, les batteurs de tams-tams rivalisent d’ardeur pour déterminer le vainqueur des face-à-face. Les autres quartiers de Nioro abritent souvent des « Jakarlos ». Ces soirées semblent concurrencer le « Ndoyane » qui symbolisait l’identité culturelle de cette partie du Saloum. «Le département de Nioro est le berceau du Ngoyane. Centrées sur l’utilisation des calebasses et les belles chansons qui revisitent l’histoire de notre terroir, ces sonorités mélodieuses sont de plus en plus reléguées au second plan. Les jeunes préfèrent maintenant le ‘Bara Mbaye’, le ‘Thiébou dieune’ qui sont des danses venues d’ailleurs », déplore Fatou Mbaye, une femme de 55 ans, visiblement nostalgique des grandes nuits du Ngoyane. «Pendant notre jeunesse, nous organisions des nuits de Ngoyane. Les griots venaient de Médina Sabakh avec des calebasses et des tamas. Par la magie des chants, les griots arrivaient à galvaniser les organisateurs qui n’hésitaient pas à mettre la main à la poche. Les danses que nous pratiquions n’étaient pas obscènes. Aucune partie intime du corps n’était visible quand une danseuse entrait dans l’enceinte. Aujourd’hui, c’est n’importe quoi. Le Saloum est en train de perdre ses valeurs culturelles », se désole Mme Mbaye. Mamadou Ndao, un homme âgé de 52 ans, dit se souvenir des grandes soirées culturelles du Saloum. «Ces soirées n’ont rien à avoir avec ce qui se passe actuellement. Les nuits du ‘Ngoyane’ poussaient les jeunes à bien persévérer pour se faire distinguer. Chacun voulait que les griots revisitent son arbre généalogique pour donner de l’argent en contrepartie. C’était merveilleux. Tout le monde avait sa place dans ces soirées. Actuellement, aucun homme assez âgé

n’ose partir dans les « Jakarlos» par crainte d’être la risée des enfants», explique M. Ndao. Mais notre interlocuteur disculpe les jeunes. « Ils ne sont pas responsables. C’est à cause de la crise que les grandes nuits du Ngoyane sont devenues rares. Pis, les meilleurs chanteurs ont presque migré vers Dakar pour mieux gagner leur vie. Du coup, les jeunes n’ont pas souvent la chance de goûter à ces sonorités locales », souligne Mamadou Ndao. «Le développement des médias, la télévision notamment, fait que les jeunes sont en contact avec d’autres facettes culturelles sénégalaises. Ils voient toujours les Ndèye Guèye, Mbathio Ndiaye et les autres danseurs à la télé», analyse-t-il. « A ce rythme, c’est toute la région de Kaolack qui risque d’être rayée de la carte artistique du Sénégal.

Pourtant, nous avons beaucoup de potentialités à vendre. Le ‘Ngoyane’ est un immense patrimoine culturel qui doit être valorisé. A Dakar, les soirées ‘Ngoyane’ mobilisent beaucoup de monde. Pourquoi cela n’est pas possible dans le Saloum ? Il faut que tout le monde se mobilise », ajoute-t-il. En tout cas, les jeunes ne semblent pas être prêts à renoncer aux «Jakarlos ». « C’est la mode. Nous faisons comme les autres. La culture n’a pas de frontière. Les ‘Jakarlos’ permettent de raffermir les relations entre les jeunes. Ce sont des moments de communion et d’épanouissement. Les participants viennent, le sourire aux lèvres. Les mécontents n’ont pas de place chez nous », se défend Penda Seck, une fille de 25 ans. « Nous laissons le

‘Ngoyane’ à nos mamans. Nous préférons juste écouter quelques sons de ‘Ngoyane’. Si nous voulons nous épanouir, nous préférons danser le ‘thiebou dieune’ et les autres styles », ajoute Penda Seck. « Nous admettons que nous devons faire des efforts pour éviter que des danses obscènes ne

soient notées lors des soirées. D’ailleurs, rares sont les filles qui font cela. Nous sommes conscientes que nous habitons dans une zone où il y a des conservateurs. Nous ferons des efforts », insiste notre interlocutrice. Babacar DIONE

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Dans le département de Nioro, le « Ngoyane », cette sonorité du Saloum qui mobilise des calebasses, ne fait pas courir les jeunes. Ceux-ci optent, de plus en plus, pour les « Jakarlos » ces soirées culturelles qui rassemblent des jeunes et des batteurs de tam-tams. Les adultes s’en désolent et alertent contre une déperdition de l’identité culturelle du Rip.


14

Le Soleil • mercredi 20 août 2014

QUESTIONS DE SPORT

LAMINE DIACK

Une fierté continentale

Mon Soleil à moi Babacar Ndiaye : « Le Soleil m’a permis d’améliorer mon niveau en français à l’école primaire »

Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d’athlétisme et association (Iaaf), est l’archétype de ces dirigeants inamovibles que produit le sport. L’ancien champion de France du saut en longueur est une institution au Sénégal, en Afrique et dans le monde. En tout cas, l’ancien secrétaire d’Etat aux sports est la personnalité la plus présente dans le sport sénégalais de puis l’indépendance en 1960. Jugez en vous-même ! Entraîneur de football de 1964 à 1969, il est directeur technique du football(Dtn) sénégalais de 1967 à 1968. Avec d’autres techniciens, Mawade Wade et Joe Diop il mit en en place à la coupe d’Afrique des nations à Asmara en 1968 la « ligne » une sorte d’antidote au béton. La spectaculaire équipe du Sénégal des Moustapha Dieng, Louis Gomis, Louis Camara, Petit Guèye, Demba Thioye, Yatma Diop, Yatma Diouck (le buteur) Baye Moussé, Doudou Diongue passe de peu à côté de la consécration continentale. Par la suite, il est nommé secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports de 1969 à 1973. Sa principale mission, révolutionner le football sénégalais dont les clubs connaissent de nombreuses contreperformances. « La réforme Lamine Diack » prône la fusion des équipes. Dans la capitale Dakar, des clubs de villes sont créés. Fondateur et président de la confédération africaine d’athlétisme (Caa) en 1973 il est élu vice président de la fédération internationale d’athlétisme amateur (Fiaa) à l’issue de son congrès du 27 juillet 1976. Le premier Africain à accéder à cette éminente fonction assure l’intérim du président Primo Nebiolo après la mort de ce dernier président de la Fédération internationale d’athlétisme en 1999. Il passe président de l’Iaaf en 2003. Sous son magistère l’athlétisme mondial fait un très grand bon en avant. On peut noter entre autres réalisations la professionnalisation (paiement des athlètes à la place des « cadeaux »), l’instauration de la démocratie (un pays une voix), la lutte contre le dopage (les grandes stars ne sont plus épargnées), la création des centres régionaux et internationaux de développement etc. Lamine Diack a été avant tout un grand sportif. Le volleyeur nageur, pongiste est aussi, dans les années 1950, un footballeur talentueux de l’ancien Foyer France Sénégal pendant l’époque coloniale il a été aussi un des plus brillants athlètes sénégalais et africains aux côtés de Pape Gallo Thiam et du sprinteur Abdou Sèye (premier athlète d’Afrique occidentale à monter sur un podium olympique celui du 200m en 1960 à Rome sous les couleurs Françaises) de cette époque là. Il fut trois fois champion ide France du saut en longueur en 1959. En 1960, une blessure au genou brise sa prometteuse carrière. Ancien Dtn du football sénégalais, ancien président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) de 1985 à 2001 , du Diaraf de Dakar, de la Confédération africaine d’athlétisme, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports de 1969 à 1973, l’actuel président de la Fédération internationale d’athlétisme association( qui quitte l’Iaaf en 2015 au congrès de Beijing) est une fierté nationale et continentale. On le serait à moins. Jusqu'à preuve du contraire… Email : dioufafrica@yahoo.fr

PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris

Ingénieur de formation, Babacar Ndiaye est un Sénégalais de la diaspora féru d’informations. Refusant catégoriquement de s’informer à travers les sites « à l’information légère », le jeune cadre est un inconditionnel du site internet du Soleil. Un quotidien qu’il lit depuis 1994. « Mon premier contact avec le Soleil date du Mondial 1994 aux USA, se souvient Babacar Ndiaye. C’était un outil qui me permettait d’améliorer mon niveau de français alors que j’étais à l’école primaire ». Lecteur assidu de la version papier puis fidèle internaute du site internet du Soleil Online après son arrivée en France au milieu des années 2000, le jeune ingénieur jette un regard tendre et critique sur son quotidien préféré. « Le Soleil, c’est l’information claire et précise ». Comme un slogan de publicité, c’est ainsi qu’il définit le quotidien Le Soleil. Il complète son sentiment en

louant « la qualité rédactionnelle élevée » du journal. Parmi ses nombreux souvenirs de Une ou d’articles marquant à plus d’un titre, Babacar Ndiaye garde celui d’un certain 10 février 2002. « C’était à l’occasion de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations de 2002, c’est le numéro qui m’a le plus marqué ». Autant de souvenirs sur le sport qui font dire à l’ingénieur que les pages sportives étaient (ses) préférées. « Mais au fil des années, il y a eu une évolution. Je m’intéresse aux offres d’emplois et les appels d’offres. Je lis de plus en plus les rubriques diaspora et économie ». En Sénégalais de l’extérieur donc n’ayant pas accès au journal en papier, Babacar déplore que « le site Internet ne soit pas toujours mis à jour » et émet le souhait que les pages internationales soient « des articles de la rédaction sans « copie-coller » ».

Le premier chemin de fer du Baol

Désolé, je n’ai pas ma doc sous la main, notamment l’ouvrage de Pierre Rosière consacré aux gares et aux trains, et n’ai pas en tête la date de l’inauguration de la ligne Louga-Linguère, dite du Baol. L’image est extraite du site de Gallica. Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

• Par MADIOUF *


15

R égions

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

ACCES A L’EAU POTABLE A LOUGA

...Des aménagements hydrauliques annoncés 36 systèmes multi villages et pour une quarantaine de villages à Sédhiou des unités de potabilisation en chantier... Le ministre de l’Hydraulique promet une amélioration de l’accès et de la qualité de l’eau et de l’assainissement dans la région de Louga. Mansour Faye qui a présidé hier un comité régional de développement (Crd) annonce que le gouvernement va s’atteler, dans les 2 prochaines années, à créer 36 systèmes multi villages et des unités de potabilisation, à raccorder les villages qui longent le Lac de Guiers, mais aussi à renforcer les ouvrages d’assainissement.

Ce sont une quarantaine de villages de la région de Sédhiou qui seront concernés par les prochains aménagements hydrauliques. Le ministre Mansour Faye qui a présidé un Crd dans la capitale du Pakao a rassuré les populations sur les perspectives en matière d’accès à l’eau potable. Le comité régional de développeSeuls 25% de la population consomment tenu à la chambre des métiers ment de l’eau potable, un taux netteen présence du ministre de l’Hydraument inférieur à la moyenne nationale. lique et de l’Assainissement a été esLe ministre reconnaît qu’il y a même sentiellement consacré à la problémaau niveau national une pénurie et un tique de l’eau potable dans la région. déficit d’eau, comme il y en a à SéLes besoins en eau ne sont pas entièdhiou. Mais, assure-t-il, « ce sera bienrement satisfaits à Sédhiou, tout tôt un mauvais souvenir. comme l’agriculture qui souffre du Grâce à un financement de l’Union manque d’eau et le bétail qui à certains européenne, 16 villages auront accès moments de l’année ne s’abreuve pas. à l’eau potable dans le cadre du projet

multi-villages où un même forage fournit l’eau à 16 villages. Vingt-cinq autres villages identifiés bénéficieront d’eau potable ». Le financement est à trouver, mais une bonne partie est inscrite dans le Budget consolidé d’investissement (Bci). Le ministre est longuement revenu sur les comités de gestion des forages dont certains ne fonctionnent pas correctement alors que les populations payent l’eau. Certains forages sont à l’arrêt pour une petite panne que le comité de gestion ne peut réparer. Malamine KAMARA

LUTTE BIOLOGIQUE CONTRE LA MOUCHE DES FRUITS

Les dégâts réduits de 60 à 28 tonnes à l’hectare

L’accès et la qualité de l’eau ainsi que les ouvrages d’assainissement seront renforcés dans la région de Louga. Dans le cadre des projets et programmes en cours, le gouvernement s’engage à satisfaire les besoins des populations en la matière. Le ministre de l’Hydraulique, Mansour Faye, qui dit avoir tiré beaucoup d’enseignements de la réunion du Comité régional de développement (Crd), a annoncé une série de mesures qui seront prises dans les 2 ans à venir afin d’améliorer la disponibilité de l’eau potable pour des populations de la région de Louga. « Le taux d’accès à l’eau dans cette région est de 80% ; mais il y a toujours des problèmes. La région de Louga ayant la particularité, comme le département de Linguère d’être une zone sylvo-pastorale », a déclaré le ministre. Il reconnaît que la disponibilité de l’eau, surtout pour le bétail, pose problème et doit être renforcée. Dans cette dynamique, ajoute-t-il, des projets sont en cours dont les financements sont acquis pour le renforcement de l’alimentation en eau non seulement dans le département de Louga, mais aussi à Kébémer et à Linguère. « Il y a 36 systèmes multi villages répartis entre

3 départements et dont le plus grand nombre sera implanté dans le département de Linguère, parce que c’est une zone fournie en bétail », indique Mansour Faye. Concernant l’absence d’eau potable dans les villages traversés par la conduite du Lac de Guiers, le ministre affirme qu’il est inscrit dans les projets à venir. Dans le cours terme, une cinquantaine de villages sera raccordée à la conduite de Keur Momar Sarr et cinquante autres en 2015. Dans le cadre d’un financement de la Bad, l’Etat va trouver, selon le ministre de l’Hydraulique, des solutions à la qualité de l’eau. Ces solutions passeront, à l’en croire, par la création d’unités de potabilisation, soit par l’utilisation du phénomène de dilution ou par d’autres solutions qui consisteront à s’alimenter à partir d’autres nappes », précise-t-il. Pour l’assainissement dans la commune de Louga, le ministre engage l’Office national de l’assainissement (Onas) à trouver des solutions pour renforcer le réseau et les ouvrages d’assainissement. Pour les autres zones, Mansour Faye rappelle qu’une politique de construction de latrines est en cours. Ousmane MBENGUE

219 forages et de nombreux de problèmes Selon le rapport présenté par Amadou Diallo, coordonnateur du Pepam, Louga est la région la mieux lotie en matière d’ouvrages hydrauliques. A l’en croire, non seulement c’est une région qui a d’importantes ressources en eau avec la disponibilité du Lac de Guiers sur 250 km2, mais elle compte aussi le plus grand nombre de forages dans le pays, soit au total 219 unités, avec 154 associations d’usages du forage (Asufor), 440 pompes manuelles, 2.598 points de distribution et 282 abreuvoirs. D’après M. Diallo, parmi les 219 forages, seul un est actuellement en panne, celui de Thiamène dont la pompe ne fonctionne plus depuis l’année dernière. Néanmoins, ce nombre important de forages qui permet à la région d’avoir un taux d’accès à l’eau de 80% cache pourtant une autre réalité décrite par les intervenants. En effet, les élus locaux ont mis à nu les nombreuses difficultés auxquelles les populations sont confrontées en matière d’accès à une eau de qualité. Pour elles, c’est soit la distance qui sépare les forages, soit la salinité de la nappe, le déficit en eau dans certains forages ou encore la gestion qui posent problème. O. MBENGUE

La lutte biologique contre la mouche des fruits est en passe de réussir en Casamance. Concernant la mangue, les dégâts qui étaient estimés à 60 tonnes à l’hectare avant l’expérience sont maintenant réduits à 28 tonnes à l’hectare. Et la croisade continue de plus belle. La lutte biologique contre la dateurs. Avant d’entamer la lutte biomouche des fruits dans la région mélogique, la Direction de la protection ridionale du Sénégal est un prodes végétaux a pris le temps nécessaire gramme du Projet d’appui au déved’étudier la mouche des fruits (sa bioloppement rural en Casamance logie, son écologie, comment elle sur(Paderca). Elle est mise en œuvre par vit, etc.). « Actuellement, nous avons la Direction de la protection des véune bonne connaissance de cette gétaux (Dpv). Elle a été initiée à cause mouche des fruits, surtout la mouche des dégâts importants de la mouche Bactrocera dorsalis (la plus répandue des fruits sur les productions végétales en Casamance) et disposons de pluen général et sur la mangue en partisieurs méthodes pour la combattre culier (60 tonnes à l’hectare et même notamment par la lutte biologique », plus par endroits). On retiendra que a indiqué Dr Badji. Et pour mener la mouche des fruits est apparue en cette lutte biologique, la Dpv a importé Casamance en 2004. Dr Kémo Badji, la mouche Fopius arisanus des Etatsagent de la Dpv, raconte que lui et les Unis d’Amérique grâce au soutien fiproducteurs en étaient très stupéfaits nancier du Paderca (au total 216 milparce qu’ils n’avaient pas une grande lions de FCfa). « Cette mouche Fopius connaissance de ces insectes dépréarisanus, nous l’avons acclimatée et

reproduite en grand nombre dans nos laboratoires », a indiqué Kémo Badji. « Nous avons commencé maintenant, explique-t-il, à libérer, en pleine nature, les individus qui ont été produits pour qu’ils aillent combattre la mouche des fruits ». Cette lutte a débuté en 2011 avec des lâchers de la mouche Fopius arisanus. Celle-ci, selon Dr Badji, « chasse la mouche Bactrocera dorsalis pour se nourrir ». La Dpv compte continuer à faire des lâchers de mouches Fopius arisanus jusqu’à ce que la population de la mouche des fruits soit anéantie. Quant au coordonnateur national du Paderca, Kader Coly, il a souhaité que d’autres structures puissent continuer à porter ce programme de lutte biologique contre la mouche des fruits en Casamance, rappelant que son projet va prendre fin en décembre prochain. Moussa SADIO

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

COMMUNIQUE PORTANT PROLONGATION DE LA DATE DE CLOTURE DES INSCRIPTIONS SUR WWW.CAMPUSEN.SN Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche communique qu’à l’issue de la clôture des inscriptions des nouveaux bacheliers pour leur orientation le Dimanche 17 août 2014, trente-six mille quatre cent vingt et un (36 421) nouveaux bacheliers se sont inscrits sur un total de trente-neuf mille quatre cent quatre-vingt-trois (39 483), représentant 92,21% des nouveaux bacheliers. Bien que ce résultat représente une nette amélioration par rapport à l’année dernière, les constats demeurent. Ainsi, le département de Dakar avec un taux d’inscription de 77,73% présente le plus mauvais résultat à cause des faibles taux d’inscription des bacheliers issus des écoles privés. Par contre beaucoup de départements de l’intérieur du pays ont un taux d’inscription qui dépasse 95%, c’est le cas par exemple du département de Koumpentoum avec 100% d’inscrits. Afin de permettre aux retardataires de se soumettre à l’obligation d’inscription sur le site www.campusen.sn pour leur orientation, la date limite d’inscription est prorogée au Dimanche 24 août à minuit délai de rigueur. Passé cette date, tout bachelier sénégalais non inscrit sur le site www.campusen.sn ne pourra pas être orienté. 20 AOÛT 2014


16

C ultuRe

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

PORTRAIT AMADOU DIOP, STYLISTE

LE CINEMA EN DEUIL

Un porte-flambeau de la mode sénégalaise Créateur, modéliste et couturier à la fois, le styliste Amadou Diop est connu dans le milieu pour son talent et son amour pour la mode. Lauréat des Ciseaux d’Or d’Excellence du Millénium en 2001, mais aussi de l’Oscar de la mode en 2014, le propriétaire de la marque de créations vestimentaires « DA Fashion » a côtoyé les plus grands stylistes du Sénégal et du monde entier. Amadou Diop, titulaire d’un Brevet de technicien en stylisme, « excelle aussi bien dans la haute couture que dans le prêt-à-porter ». Par P. Alioune NDIAYE et Mbayang SARR (stagiaires)

Passionné de stylisme depuis son plus jeune âge, Amadou Diop n’a pas tardé à répondre à l’appel des ciseaux et aiguilles. Né dans une famille où la couture n’est pas inconnue, il a été dans les plus grandes écoles de mode du Sénégal. En 1998, Amadou Diop sort major de la première promotion de stylistes modélistes formés à l’exdépartement de coupe, couture et mode de l’Ecole nationale des arts de Dakar (Ena). Pour s’imprégner des réalités du terrain, le jeune Amadou, titulaire d’un Brevet de technicien en stylisme, collabore avec le célèbre

couturier Laye Diarra entre 1999 et 2000 et enchaîne des stages à la maison de couture Kébé El Hadj au complexe Sadya où il réalise plusieurs collections. Il a beaucoup appris au contact de ces grandes figures de la mode. « A leur côté, je me suis perfectionné. Je me suis adapté au métier de modéliste et de là j’ai eu à participer à plusieurs concours », affirme Amadou Diop. Son dernier stage à la Haute école Francisco Ferrer de Belgique en 2007 lui a valu le titre de « Témoin de la mode sénégalaise en Belgique ». Son amour pour la mode et son esprit créatif ont été récompensés en 2001 par ce que tout styliste rêve de remporter un jour : les Ciseaux d’Or d’Excellence du Millénium. Cette palme qui est le fruit d’un dur labeur pour Amadou Diop ouvre une nouvelle ère. « C’était une expérience très importante, c’est un flambeau que je devais porter. Cette distinction m’a permis d’être conscient que j’ai du pain sur la planche », confie-t-il avec beaucoup de modestie. Après cette récompense, le styliste-créateur a eu à participer à beaucoup de concours parmi lesquels celui des jeunes créateurs africains qu’il remporta successivement en 2006, 2007 et 2008 et celui d’Alaska qui est un concours de créateurs organisé en 2003 au Togo. Ancien président des jeunes créateurs du Sénégal « Flam-

beau de la Mode », il est depuis quelques temps le vice-président de la Fédération des couturiers et créateurs du Sénégal dont Sadya Guèye est la présidente. Pour ce qui est de ses sources d’inspiration, Amadou Diop estime que les choses arrivent naturellement. La mode est un don chez lui. « Il m’arrive parfois lors de discussions avec des gens que des idées me viennent à l’esprit ou, des fois la nuit, lorsqu’une idée me vient en tête, je prends une feuille et un crayon pour faire des croquis par rapport à des toiles, des couleurs, des formes, ou des sous–entendements en provenance de la musique », indique le styliste. Lancée en 2004, «DA Fashion» est la marque de créations vestimentaires du styliste Amadou Diop qui fait en même temps dans la haute couture et le prêt-à-porter. Elle est constituée d’une trilogie qui découle d’une création très originale. En effet, selon l’artiste, « DA Fashion représente les initiales de ma maman Diaw Adama, celles de mon père Diop Ass et enfin les miennes Diop Amadou ». Une manière, selon lui, de rendre hommage à ses parents. Le travail d’Amadou allie vigilance et clairvoyance sur les aspirations de la société. Ce qui lui permet de flairer les goûts et les tendances les plus cotés par les férus de mode qu’il traduit en coupes de mesures adaptées, en choix et mixages de tissus et de couleurs. La particularité de ses créations s’explique par son esprit créatif mais aussi par sa capacité à faire des œuvres vivantes : « C’est l’identité que je me suis faite de la mode. Dès qu’on voit un style de vêtement ou de broderie, qu’on sache que c’est la marque Da Fashion », affirme-t-il.

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

MANIFESTATION D'INTERET Dans le cadre de l'orientation des nouveaux bacheliers dans les universités publiques, pour l'année universitaire 2014 - 2015, le Ministère de l'Enseignement supérieuret de la Recherche a mis en place une plateforme dénommée campusen.sn. Les étudiants orientés doivent, dans les délais requis, s'acquitter de leurs frais d'inscription. A cet effet, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche accompagne le processus d'orientation par un dispositif de paiement, via les opérateurs de transfert d’argent, sur toute l'étendue du territoire national. Tous les prestataires offrant les services de transfert d’argent sont invités à manifester leur intérêt et à participer à la réunion technique prévue le lundi 25 août 2014 à partir de 09 H 30 précises à la salle de conférence du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Building administratif, 5ème étage, aile droite). Les cahiers de charge peuvent être retirés sur place ou être envoyés au format électronique sur demande adressée à l’adresse : campusen@mesr.edu.sn. 20 AOÛT 2014

Clap de fin pour le doyen Momar Thiam Le cinéma sénégalais vient de perdre l’un de ses précurseurs. Le réalisateur El hadji Momar Thiam s’est éteint hier à Dakar à l’âge de 85 ans. L’homme est surtout rendu célèbre par son film « Baksyamba » qui a défrayé la chronique dans les années 1970. El Hadji Momar Thiam, doyen des cinéastes sénégalais, a rendu l’âme hier à l’âge 85 ans. Un décès qui est une immense perte pour le 7ème art sénégalais. Malgré son corps frêle et gracile rongé par la maladie et l’usure du temps qui passe, il faisait l’objet d’une détermination débordante, d’un militantisme hors norme en faveur de la revalorisation du cinéma. Déjà sur son lit, malmené par une maladie qui finira par l’emporter, le natif de Dakar (Plateau) en 1929, nourrissait, soutient Hugues Diaz, directeur de la Cinématographie, de grands projets parmi lesquels le musée du cinéma sénégalais qu’il a attendu jusqu’à son dernier soupir. Ce musée devait permettre à tous ceux qui s’intéressent à l’évolution du cinéma sénégalais d’avoir accès aux films et au matériel ayant servi à faire les premiers films. Selon M. Diaz, un tel projet mérite d’être mis place en mémoire du doyen des cinéastes sénégalais. « C’est quelqu’un qui ne respirait que par le cinéma. Même cloué au lit, il continuait de me parler de ses projets pour le cinéma sénégalais. En décembre dernier, la direction de la cinématographie avait organisé des journées en guise d’hommage à Momar Thiam. Après avoir fréquenté l’école de Thionck, en centre-ville au quartier Plateau de Dakar, Momar a travaillé comme photographe au service cinéma du ministère de l’Information. 1959, il part en France pour une formation en caméraman. C’est à son retour en 1961 qu’il va intégrer les «Actualités sénégalaises», un service créé par le premier président du Sénégal, Leopold Sédar Senghor. Trois ans après, le cinéaste quitte les «Actualités sénégalaises» pour s’adonner à sa passion, la photographie. De l’à, il participe au premier Festival mondial des arts nègres (Fesman) organisé à Dakar, en 1961. Le premier film de Momar Thiam remonte à 1963. Inti-

tulé «Sarzan», ce film est tiré des « Contes » de Birago Diop. « Il a adopté pas mal de contes à l’image, par exemple, de La Malle de Maka Kouli, tiré d’une œuvre de Birago Diop », explique Hugues Diaz. Viscéralement attaché au patrimoine culturel national, le réalisateur est aussi à l’origine de l’adaptation de plusieurs romans d’auteurs sénégalais à l’image de « Karim » d’Ousmane Socé Diop. L’un de ses plus célèbres produits reste « Baks-yamba ». Un film qui a défrayé la chronique dans les années 1970, par son thème «explosif» axé sur la drogue, le chanvre indien. « Baksyamba reste toujours d’actualité. Il est fait d’un réalisme qui a beaucoup ému, en abordant des thèmes qui portent sur le marginalité et les effets négatifs de la drogue », avance Baba Diop, journaliste et critique de cinéma. Pour M. Diop, l’homme est resté « toujours actif jusqu’à sa dernière heure et a vécu le cinéma jusqu’à son dernier souffle ». D’après Maguette Diop, secrétaire général des Cinéséas (Cinéastes sénégalais associés), Momar Thiam a largement contribué à l’unification des cinéastes sénégalais à travers la mise en place de ladite association. Ibrahima BA

LIVRE : « CORPS EN LUTTE, L’ART DU COMBAT AU SENEGAL »

Les spécificités d’une discipline passées au crible L’ouvrage intitulé « Corps en lutte, l’art du combat au Sénégal », co-écrit par des universitaires sénégalais et français a été récemment présenté au centre culturel Maurice Guèye de Rufisque. La lutte sénégalaise a dépassé les limites d’un simple sport pour être un « phénomène complexe » alliant à la fois les valeurs culturelles du peuple sénégalais et la modernité. C’est l’une des thèses avancées par l’anthropologue française Dominique Chauvé, professeur à l’université d’Aix-Marseille et co-auteur avec des universitaires sénégalais de l’ouvrage « Corps en lutte, l’art du combat au Sénégal ». Après l’Ucad 2, cet ouvrage a été présenté au centre culturel Maurice Guèye de la Sococim de Rufisque. Occasion saisie par Dominique Chauvé pour revenir sur certaines spécificités de la lutte sénégalaise avec notamment les régimes (alimentaires, le mystique et les entraînements) auxquels les lutteurs sénégalais sont soumis. D’ailleurs, remarque-t-elle, « il existe une mutation de la pratique de la lutte avec des musculations très différentes d’hier ». Au-delà des entraînements, le mystique reste indissociable de la pratique de la lutte au Sénégal. « Il faut se blinder, sans

quoi la force et la puissance sont vaines », précise Dominique Chauvé. Les enjeux financiers importants que recèle cette discipline sportive expliquent ce recours au mystique. On estime que 30% des recettes des lutteurs sont dépensées en mystique. Pour son collègue Abdou Hamid Kane de l’université de Dakar, la lutte telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est un sport professionnel. Elle est même plus avancée dans le professionnalisme telles d’autres disciplines sportives de renom, à savoir le football, le basket, etc. cette confrontation physique est soumise à des textes et règlements stricts que tout le monde respecte. Selon le Dr Alioune Sarr, président du Comité national de gestion de la lutte au Sénégal, il a fallu assainir et mettre de l’ordre pour que la lutte puisse s’améliorer. « En 1994, renseigne-t-il, les lutteurs arrivaient sourds et en haillons. Aujourd’hui, on a réglé tout cela ». Maguette NDONG


17

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU «Le Soleil»

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

Pa ssage Nehmé - 25, Avenue Georges Pompidou

Ministère de la Santé et de l’action sociale

T é l . / Fa x : 30 1 0 4 15 6 9

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DU RENOUVEAU URBAIN, DE L’HABITAT ET DU CADRE DE VIE AGENCE DE CONSTRUCTION DES BATIMENTS ET EDIFICES PUBLICS AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Numéro de l’appel d’offres : AO/008/ACBEP/2014 Date de lancement : 16 mai 2014 Dénomination du marché : LOT 1 : Travaux de construction Espace Numérique Ouvert (ENO) Région de Diourbel Nombre d’offres reçues : 14 Identités des candidats : EKF - KEBE KHEWEUL - CONSORTIUM EFTS - ETGB SARL - EBTP PAPALO - GROUPE DISSO - BF TRADING & SERVICES – ETK ACCESS IMMOBILIER – OMNIBAT – SSBS – ETPE - ESCI - SARRECONS Nom de l’attributaire provisoire: KEBE KHEWEUL Montant : 229 935 169 F TTC La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 81 alinéa 3 du Code des Marchés Publics.

Centre Hospitalier Abass Ndao (CHAN)

GESTION 2014 AVIS DE PASSATION DES MARCHES PAR DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS ET DE PRIX Cet avis de Demande de Renseignement et de Prix (DRP) fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le Quotidien le Soleil n ° 13096 du 21 janvier 2014 et a l’Avis de passation paru dans le quotidien le soleil n°13158 du 03 et 04 avril 2014. Le Centre Hospitalier Abass Ndao (CHAN) a obtenu des fonds sur son budget 2014, afin de financer son fonctionnement et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre des marchés de DRP pour 2014. Le CHAN sollicite des offres sous plis fermés de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture de produits de nettoyage d’hygiènes et lessiviel La passation de marché sera conduite par Demande de Renseignements et de Prix telle que définie dans le code des marchés publics et ouverte à tous les candidats éligibles. L’évaluation des offres va porter sur les prix unitaires et les articles dont les prix unitaires ont été jugés moins disant seront attribués aux candidats dont les offres sont conformes et satisfont aux critères de qualification. Les candidats intéressés peuvent obtenir les cahiers des charges contre la remise de cinq (05) ramettes de papier blanc, format A4 au Bureau des Marchés et Approvisionnements du CHAN, Av. Cheikh Anta Diop Dakar Fann, tous les jours ouvrables de 09 heures à 12 heures et de 15 heures à 17 heures. Les candidats doivent déposer leurs offres (documents attestant de leur qualification à soumissionner à la présente D.R.P et leur offre financière) au plus tard le 03/09/2014 à 10 heures, au Bureau des Marchés et Approvisionnements du CHAN dans une enveloppe portant l’adresse exacte du soumissionnaire, le tout sous une grande enveloppe portant l’intitulé de la DRP. L’ouverture des plis aura lieu au Centre Hospitalier Abass NDAO, à la salle de réunion sise au Bâtiment Administratif le même jour à 10 h 15mns.

LE DIRECTEUR GENERAL Mme SOCE DIOP DIONE 20 AOUT 2014

Le Directeur 20 08 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE LA PECHE ET DES AFFAIRES MARITIMES PORT AUTONOME DE DAKAR 21, Boulevard de la Libération - B.P : 3195 DAKAR- SENEGAL Tél : (221) 33 849-45-45 - FAX : (221) 33 823-36-06 - TELEX : 21-404 PAD-DKR - E-mail: www.portdakar.sn

AVIS D’APPEL PUBLIC à MANIFESTATION D’INTÉRêT No C_DG_117 (Relance) EXPERTISES DE QUAIS DU PORT AUTONOME DE DAKAR 1. Le présent appel public à manifestation d’intérêt fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « LE SOLEIL » du 07 janvier 2014 et publié dans le Portail des Marchés publics du Sénégal ainsi que sur le site du Port au www.portdakar.sn. 2. Le Port Autonome de Dakar a obtenu dans le cadre de son budget 2014, des fonds, afin de financer les études et a l’intention d’utiliser une partie de ces crédits pour effectuer des paiements au titre du marché de services (prestations intellectuelles) relatif aux Expertises de quais du Port Autonome de Dakar, sous le Numéro N° C_DG_117 (Relance) 3. Les services comprennent : Les inspections des parties émergées et immergées des quais ciblés pour faire ressortir les dégradations et désordres sur les quais ciblés du PAD ; La production des films sous-marins ; Le classement et l’analyse des dégradations ; La détermination des conséquences liées aux dégradations; La proposition de solutions efficaces d’entretien ou de réparation ; L’établissement d’une estimation détaillée du coût de l’entretien ou des réparations; L’établissement de rapports avec des recommandations quant au suivi, l’entretien et la pérennisation de l’utilisation de ces quais du PAD. 4. Les candidats intéressés sont invités à manifester leur intérêt pour la prestation des services décrits ci-dessus en fournissant les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (la nature des activités du candidat et le nombre d’années d’expérience, les qualifications du candidat dans le domaine des prestations et notamment ses références concernant l’exécution de marchés analogues, l’organisation technique et managériale du cabinet, les qualifications générales et le nombre de personnels professionnels). Il est demandé aux candidats de fournir ces informations en ne dépassant pas 15 pages. Les candidats peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives. 5. Les candidats seront présélectionnés sur la base de la grille d’évaluation des critères cidessous:

Note pondérée pour le critère 1. Nature des activités et relation avec le domaine des prestations 20 points 2. Nombre d’années d’expérience 15 points 3. Qualifications dans le domaine des prestations 40 points 4. Organisation technique et managériale du cabinet 10 points 5. Qualifications générales et nombre de personnels professionnels 15 points Note Globale 100 points Critères

La note minimale de 65/100 est exigée pour prétendre à la présélection. Une liste des candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par l’Autorité contractante ; ces candidats présélectionnés seront ensuite invités à présenter leurs propositions techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode qualitécoût (sur la base de la qualité technique et du montant de la proposition). 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des documents de référence à l’adresse ci-dessous : Port Autonome de Dakar 21, Boulevard de la Libération Dakar-Sénégal Tél : 33 849 45 45 (Poste 4423) Fax : 33 823 36 06. Courriel: licka.seye@portdakar.sn ibrahima.cissokho@portdakar.sn Et aux heures suivantes : - du lundi au Jeudi : de 08 Heures 00 à 16 Heures - le Vendredi : de 08 Heures 00 à 13 Heures 00. 7. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-après : Cellule de Passation des Marchés 1er étage (à gauche) du Bâtiment de la Direction Générale du Port Autonome de Dakar 21, Boulevard de la libération, Dakar-Sénégal au plus tard le 11 septembre 2014 à 09 heures 30minutes (heure locale).

20 AOUT 2014

LE DIRECTEUR GENERAL DDr Cheikh KANTE


18

I

nteRnAtionAl

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

CENTRAFRIQUE

Le président du Parlement demande de « surseoir » à l'installation du gouvernement (AFP)-Le président du Parlement provisoire de Centrafrique, Alexandre Ferdinand Nguendet, a demandé, hier, à Brazzaville, de "surseoir" à la mise en place d'un nouveau gouvernement dans son pays, estimant que le Premier ministre désigné récemment ne fait pas l'unanimité. Mahamat Kamoun a été nommé Pre- Parlement provisoire. Il s'exprimait demier ministre le 10 août, en remplace- vant un groupe de journalistes, au sortir ment d'André Nzapayeké, dans le souci d'un entretien de deux heures avec le de former un gouvernement "élargi" et président congolais, Denis Sassou de se conformer ainsi à l'esprit des ac- Nguesso, médiateur dans la crise cencords de cessation des hostilités signé à trafricaine, qui avait convoqué les diffél'arraché, le 23 juillet, à Brazzaville. "La rents acteurs de la crise afin d'accélérer concertation, c'est ce qui a manqué dans la formation d'un gouvernement "élargi". la désignation du Premier ministre ; c'est "Il est urgent que toutes les institutions ce qui a posé problème au niveau des et toutes les entités se retrouvent pour institutions et des entités importantes qu'on se parle. (...) S'il faut faire des saqui ont signé les accords de Brazzaville", crifices pour que le peuple centrafricain a déclaré M. Nguendet, président du puisse avoir la sérénité, il faut le faire. Conseil national de transition (Cnt), le Au total, une dizaine de personnalités

représentant le Cnt, l'ex-rébellion Séléka, les milices anti-balaka, les partis politiques et la société civile ont fait le déplacement dans la capitale congolaise où elles doivent discuter séparément avec le médiateur, selon le protocole de la présidence du Congo. De confession musulmane, haut-fonctionnaire spécialiste des finances, le nouveau Premier ministre est surtout un proche de Mme Samba-Panza, après avoir travaillé sous les régimes de François Bozizé (renversé en mars 2013) et Michel Djotodia, le chef de l'ex-Séléka, au pouvoir jusqu'à janvier 2014. La Centrafrique est maintenant sans gouvernement depuis une quinzaine de jours. Sa formation bute notamment sur la question de la représentation des groupes armés en son sein.

LIBERIA

Les 17 malades d'Ebola en fuite ont été retrouvés (AFP) - Dix-sept malades d'Ebola échappés d'un centre d'isolement à Monrovia attaqué pendant le week-end, ont été retrouvés, a affirmé, hier, le ministre libérien de l'Information, Lewis Brown. Le ministre a, par ailleurs, indiqué que 6 professionnels de santé libériens contaminés réagissaient positivement à un sérum expérimental américain. "Les 17 patients qui ont fui le centre pour malades d'Ebola ont tous été retrouvés. Ils se sont rendus à pied d'euxmêmes à l'hôpital Jfk", le principal établissement du pays, a déclaré le ministre à l'Afp. Ces 17 patients avaient été admis dans un centre d'isolement, dans le quartier West Point, dans la banlieue de Monrovia, en vue de leur transfert dans un hôpital. Ce centre a été attaqué et pillé, dans la nuit de samedi à dimanche, par des hommes armés de gourdins et de couteaux affirmant ne

pas croire à la présence d'Ebola. Le Liberia est le pays où l'épidémie a fait le plus grand nombre de morts, avec 466 sur 1.229 décès recensés, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Selon des témoins, les assaillants criaient également des slogans hostiles à la présidente Ellen Johnson Sirleaf. Ils avaient notamment emporté du matériel médical et des matelas, faisant craindre une propagation de la maladie qui se transmet par les fluides corporels."Le pire est que ceux qui ont pillé le centre ont pris des matelas et des draps souillés des fluides venant du corps des malades", avait déploré, lundi,

M. Brown, évoquant une possible mise en quarantaine du quartier d'environ 75.000 habitants, comme c'est déjà le cas pour 3 provinces du Nord. Le Liberia a reçu, le 13 août, des doses du sérum expérimental américain ZMapp, qui a donné des résultats positifs sur deux Américains contaminés dans le pays, mais n'a pas permis de sauver un prêtre espagnol, décédé le 12 août. La présidence avait indiqué qu'il ne serait initialement administré qu'à deux médecins libériens contaminés en luttant contre l'épidémie, les Dr Zukunis Ireland et Abraham Borbor. Face à l'ampleur de l'épidémie, un comité d'experts réuni par l'Oms a jugé "éthique" d'offrir des médicaments à l'efficacité et aux effets secondaires encore non mesurés "comme traitement potentiel ou à titre préventif".

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT GROUPE DE LA BAD ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

COMMUNE DE NDORNA

GAZA TIRS DE ROQUETTES ET RAIDS AÉRIENS REPRENNENT EN PLEINE TRÊVE - (AFP) - Palestiniens et Israéliens ont recommencé à se tirer dessus mardi, jetant la bande de Gaza dans l'angoisse d'une reprise des hostilités qui ont fait plus de 2.000 morts dans le territoire dévasté. Selon les secours locaux, cinq Palestiniens, dont trois enfants, ont été blessés par les frappes israéliennes lancées en représailles à des tirs de roquettes palestiniens avant même qu'un cessez-le-feu globalement observé depuis le 11 août n'expire à minuit. L'avenir de ce cessez-le-feu est désormais plus qu'incertain. Israël a annoncé rappeler ses émissaires qui essayaient, au Caire, de négocier avec les Palestiniens sa transformation en trêve durable. Les pourparlers n'ont fait aucun progrès, ont dit les négociateurs palestiniens. Et les habitants de Gaza ont recommencé à fuir les secteurs les plus exposés aux frappes israéliennes.

LE PAPE "PROFONDÉMENT ATTRISTÉ" PAR LA MORT DE TROIS PARENTS EN ARGENTINE - (AFP) - Le pape François s'est dit "profondément attristé" par la mort de trois membres de sa famille dans un accident de la circulation en Argentine, a annoncé, mardi, le Vatican. "Le pape a été informé du tragique accident survenu en Argentine à certains membres de sa famille et en est profondément attristé", a précisé le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, dans le communiqué. "Il demande à tous ceux qui participent à sa douleur de s'unir à lui dans la prière", a conclu le bref communiqué. "Les morts sont un bébé de huit mois et un enfant de deux ans, ainsi que leur mère, tandis que l'époux de celle-ci, Horacio Bergoglio, neveu du pape, a été hospitalisé dans un état grave", a dit à l'Afp, en Argentine, la commissaire Carina Ferreyra, de la police de Cordoba. Horacio Bergoglio, qui souffre de traumatismes multiples, est le fils d'Alberto, le défunt frère du pape François.

POUTINE ET POROCHENKO À MINSK, LE 26 AOÛT, POUR UNE RÉUNION AVEC L'UE - (AFP) - Le président russe, Vladimir Poutine, se rendra, le 26 août, à Minsk pour un sommet régional où seront présents le président ukrainien, Petro Porochenko, et des dirigeants de l'Union européenne, a annoncé, mardi, le Kremlin. Des rencontres bilatérales sont prévues pendant cette réunion, a indiqué la présidence russe dans un communiqué sans préciser si un entretien de ce type était prévu entre MM. Poutine et Porochenko. Les deux hommes se sont rencontrés le 6 juin, en marge du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, à la veille de l'investiture du président ukrainien pro-occidental. Selon la présidence ukrainienne, l'Ue sera représentée par le chef de la diplomatie, Catherine Ashton, le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, et le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht. Le sommet de Minsk réunira le chef de l'Etat ukrainien et ses homologues de l'Union douanière, zone de libre-échange regroupant Russie, Belarus et Kazakhstan, et qui doit servir de base à une vaste union économique "eurasiatique" d'anciennes républiques soviétiques. I

UKRAINE : BERLIN CONFIRME LE VOYAGE DE MERKEL SAMEDI (AFP) -Berlin a confirmé, mardi, que la chancelière allemande, Angela Merkel, se rendrait, samedi, en Ukraine pour des discussions avec le président Petro Porochenko et le Premier ministre Arseni Iatseniouk. "La chancelière Angela Merkel va se rendre en Ukraine le 23 août, à l'invitation du président Petro Porochenko", a précisé le porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert, dans un communiqué. "La situation actuelle en Ukraine et les relations avec la Russie seront au cœur de toutes les discussions. Par ailleurs, il sera question des possibilités concrètes de soutien à l'Ukraine dans la crise actuelle". Cette visite avait été annoncée, lundi, par le chef de la diplomatie ukrainienne, Pavlo Klimkine, mais n'avait pas été confirmée de source officielle allemande. Parallèlement aux discussions avec le président et le Premier ministre ukrainiens, il devrait "probablement y avoir des échanges de vues avec des maires de villes ukrainiennes", selon le communiqué.

Avis d’Appel d’Offres national – Cas sans pré qualification

REPUBLIQUE DU SENEGAL

pour les travaux de construction de la piste communautaire Ndorna-Bourouco dans la région Kolda N° 01-2014/C NDORNA 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Généreal de Passation des marchés paru dans le qotidien « LE POPulaire » du 18 Avril 2014.

cinq dernières années à compter de 2009, trois projets de nature, de taille et de complexité similaires d’une valeur minimale 700.000.000 F CFA.

PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

2. La commune de Ndorna a obtenu dans le cadre de son budget un financement du PADAER pour sa contrepartie et une subvention du Projet Pistes Communuataires en appui au Programme National de Développement Local (PPC/PNDL) cofinancé par la BAD, le fonds OPEP et le Gouvernement et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché pour les travaux de construction de la piste Ndorna - Bourouco dans la région de Kolda.

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’Agence Régionale de Développement de Kolda sis Immeuble DRAME, route de la gare routière BP : 127, Tél : 33.996.25.95 Email : diedhioupis@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com, mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant non remboursable de Cinquante Mille (50 000) F CFA.

Appel d’Offres n° 024/14 pour les travaux de construction de stades à Orkadiéré et à Pékesse

3. La Commune de Ndorna sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux critères de qualification requis pour effectuer les travaux ci-dessus.

8. Les offres devront être soumises au siége de l’Agence Régionale de Développement sise à l’adresse mentionnée cidessus au plus tard le 22 septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

3. Offres reçues : 11 Lot 1 : Nom et identité du titulaire : GIE AMAR INVESTING Centre Commercial de Colobane Montant de l’offre retenue : F CFA TTC 80 140 865

9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents au siége de l’Agence Régionale de Développement le 22 septembre 2014 à 10 heures 30 minutes précises.

Lot 2 : Nom et identité du titulaire : EGBTP SARL, B.P. 1 232 Touba Montant de l’offre retenue : F CFA TTC 84 286 574

4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres tel que défini dans le Code des Marchés publics et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Commune de Ndorna S/C de l’Agence Régionale de Développement de Kolda sis Immeuble DRAME route de la gare routière BP : 127, Tél : 33.996 25 95 Email : diedhioupis@yahoo.fr et mbengus@hotmail.com à compter du 20 Août 2014 de 9 heures à 17 heures. 6. Les exigences en matière de qualifications sont établies comme suit : i) avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années à compter de 2011 un chiffre d’affaires moyen annuel d’au moins 1.300.000.000 F CFA en travaux de construction; ii) pouvoir justifier de liquidités et/ou de facilités de crédit auprès d’un établissement financier agréé d’un montant minimum de 173.000.000 FCFA et iii) avoir réalisé, au cours des

10. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de vingt deux millions (22.000.000) de F CFA valable vingt huit (28) jours après l’expiration du délai de validité des offres, soit 118 jours après la date limite de dépôt des offres. 11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission

1. Référence de publication : Le « Soleil » du 12 juin 2014 2. Date de publication : 12 juin 2014

4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de l’AGETIP en vertu de l’article 88 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code.

Le Maire de la Commune 20 AOÛT 2014

Le Directeur Général 20 08 2014


BLOC-NOTES mots

agenda

• PAR DIEUMBE NDIAYE

dakarois

I

MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

1

S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45

5

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

mots

fléchés

N° 2434

II III IV V VI VII VIII IX X

2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N ° 12.392 HORIZONTALEMENT : 1.Préparation de volaille. 2. Un poulet corrompu – Esclavage. 3. Y jeter son grain de sel – Pas autre. 4. Vieux parti – Non révélés – Soleil d’Egypte. 5. Se dit entre amis – Célébrer dans la joie. 6. Amas froid – Haute tension. 7. Un loup sans cœur – Supplément à la cantine – Poème du Moyen âge. 8. Etendue liquide – Mal fait. 9. Grands temps – Bourrer d’aliments. 10. Famille du balata. VERTICALEMENT : I. Choses insignifiantes. II. Aux grosses lèves – Quelqu’un tombé du ciel. III. Taureau sacré – Pied de vigne – Cela ne permet rien – Métal sombre – Direction. V. Collecteras. VI. Chou-navet. VII. Déjà au milieu – Non trempé – On le passe ou on y passe. VIII. Sans tarder – Créé une spirale. IX. Abattre – On ne peut plus pressée. X. Plantes à fleurs.

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. CENTRIPETE. 2. ASIE – SALIN. 3. VOL – POLIES. 4. AN – BAL – EDE. 5. RAIAS – EI. 6. IE – TENUE. 7. EPI – MTS – BN. 8. RANGES – ARA. 9. ETRON – CLIN. 10. SAINTEMENT. VERTICALEMENT : I. CAVALIERES. II. ESON – EPATA. III. NIL – INRI. IV. TE – BAT – GON. V. PAIEMENT. VI. ISOLANTS. VII. PAL – SUS – CM. VIII. ELIE – ALE. IX. TIEDE – BRIN. X. ENSEIGNANT

horoscope BELIER

BALANCE

(21 mars – 20 avril) Si vous devez solliciter un prêt ou régler une tranche financière de première importance, ce sera le moment parfait. Vos chances de réussite seront fortement accrues. Meilleure chance au jeu aussi. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Taureau et Cancer Chiffres de chance : 2 9 6

(24 septembre- 23 octobre) De nombreux contacts amicaux et beaucoup de nouvelles idées stimuleront votre esprit et votre énergie. N’hésitez pas à briser la routine, à écarter les vieux clichés, à innover dans tous les domaines. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Gémeaux et Sagittaire Chiffres de chance : 6 2 1

TAUREAU

SCORPION

(21 avril – 21 mai) Votre système nerveux pourra vous jouer des tours. Aussi ménagez-le en apprenant à vous contrôler. Adoptez un rythme de vie plus lent, dominez vos confiances et ayez confiance dans la vie. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Capricorne et Poissons Chiffres de chance : 7 3 4

(24 octobre - 22 novembre) Vous serez amené à assumer un surcroît de responsabilité professionnelle, ou à jouer un rôle social de premier plan. Pas un instant a vous, et pourtant, vous ne vous laisserez griser, même si la tension est forte. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Balance et Sagittaire Chiffres de chance : 9 3 2

GEMEAUX (22 mai - 21 juin) Il y aura une drôle d’animation dans votre ciel ! Au lieu d’aller votre petit bonhomme de chemin, vous emballerez le moteur et vous déciderez de précipiter certains événements. Ça passera ou ça cassera ! Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Lion et Scorpion Chiffres de chance : 7 4 1

CANCER (22 juin - 23 juillet) Sachez que «la constance est la chimère de l’amour», du moins dans votre situation actuelle. Contentez-vous donc de vivre votre passion au jour le jour, en vous donnant sans réserve. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Bélier et Cancer Chiffres de chance : 3 2 7

Solution N° 2433

Pensée du jour Tout est plus simple qu'on ne peut l'imaginer et en même temps, plus enchevêtré qu'on ne saurait le concevoir. (Goethe)

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre) Des troubles génito-urinaires de peu de gravité peuvent se révéler très douloureux et difficiles à guérir. A la moindre alerte, comme ce sera probablement le cas aujourd’hui, faitesvous soigner énergiquement. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Taureau et Cancer Chiffres de chance : 3 4 7

CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier) Les influx semblent très favorables aux femmes qui pourront avoir des satisfactions de toutes sortes. Mais ils ne protégeront pas les hommes, qui se laisseront facilement exploiter par la gente féminine. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 2 6 1

LION

VERSEAU

(24 juillet - 23 août) Vos relations avec les êtres que vous aimez seront en dent de scie. L’ambiance sera tristounette. Vous aurez a bien d’être cajolé et chouchouté. Néanmoins, vous vous en garderez bien. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Cancer et Sagittaire Chiffres de chance : 6 8 4

(21 janvier - 19 Février) Prenez bien soin de ne pas compromettre l’équilibre de votre budget. Ce climat astral plutôt malsain risque de vous entraîner à prendre de mauvaises décisions dans ce domaine. Soyez doublement prudent. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Gémeaux et Vierge Chiffres de chance : 7 6 4

VIERGE

POISSONS

(24 août - 23 septembre) Vive incertitude dans le domaine professionnel. Vous serez pousser à prendre d’importances décisions concernant votre carrière, mais vous hésiterez, conscient de ne pas être en pleine possession de tous vos moyens. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Cancer et Sagittaire Chiffres de chance : 5 2 9

(20 février - 20 mars) Vous mènerez votre carrière avec lucidité et intelligence. Votre maîtrise vous permettra de grimper les échelons de la hiérarchie. Dans votre vie privée, ce sera plutôt la confusion des sentiments. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Gémeaux et Vierge Chiffres de chance : 2 8 6

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

Solution du jeu N°644 des 7 erreurs 5. La boucle d’oreille gauche de la baigneuse. 6. Le feuillage de l’arbre derrière la baigneuse. 7. Le placement de la montre au poignet du sauveteur au premier plan

HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 06H04 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H38 • Guéwé : 20H38 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

croisés

• FETE A SOUHAITER : ST. BERNARD • MERCREDI 23 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le bracelet au poignet gauche de la baigneuse. 2. Le nombre d’arbres en arrière-plan. 3. La chaîne autour du cou du sauveteur au premier plan. 4. la longueur de l’ombre du sauveteur au premier plan.

LE SOLEIL MERCREDI 20 AOUT 2014 PAGE 19


BLOC-NOTES

LE SOLEIL MERCREDI 20 AOUT 2014 PAGE 20

nécrologie

annonces

AVIS DE MESSE

DECES

Déjà 1 an le 22 août 2014 était rappelée à Dieu notre mère, épouse, tante, sœur, grand-mère et amie

Famille feu El Hadj Abdoulaye Diouf à Diameguène-Thiès, Famille feu Bocar Ba à Louga, El Hadj Souleymane Ndiaye et famille à la cité HLM Saint-Louis, les Dr vétérinaires Magatte Ndiaye, Amadou Diaité, Mamadou Mbaye, Abdourahmane Kane, Pape Ibrahima Dia, Mamadou Diome, Dr Samba Ka économiste, ont la douleur de vous faire fart du décès de

légales  1 salon  4 chambres  salle d’eau  Dégagement  Débarras  2 toilettes

MAITRE GUEDEL NDIAYE & ASSOCIES SOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE D’AVOCATS 73 BIS RUE AMADOU ASSANE NDOYE DAKAR

Bâtiment 2 (R+2)

EXTRAIT DU CAHIER DES CHARGES DEPOSE POUR PARVENIR A LA VENTE FORCEE DU TITRE FONCIER N° 2323 de GRAND DAKAR ex 14757/DG REPORTE AU LIVRE FONCIER DE « GR » SOUS LE N° 1996

Dorothée de SOUZA de MEDEIROS

Madame Fatou DIOUF

Laboratoires d’analyses médicales de SOUZA

Economiste au Ministère des Finances

cruellement arrachée à l’affection de tous.

Mère émérite pour ses enfants, fille, sœur et épouse pleine de générosité pour les siens.

Regrets éternels et union de prières pour le repos de son âme.

Décès survenu le 13 août 2014 à Dakar. Condoléances à la villa n° F54, SCAT Urbam, (non loin de la Pharmacie Maodo Malick), Grand Yoff, Dakar.

Une messe en sa mémoire sera célébrée le 22 août 2014 en la Cathédrale du Souvenir Africain à 18H30. «L’Amour est un don de soi inconditionnel et irréversible, une éternelle offrande à la gloire du prochain». LIONEL & GILCHRIST. (20 - 22 Août 14)

Fatiha et 11 likhlass. Prions qu’ Allah SWT l’accueille en son paradis. RÉDACTEUR : MAGATTE NDIAYE, TEL 77 522 96 41, 33 82 56 35, DOMICILE ; 69 CITÉ ISRA, HANN BEL AIR . (20 Août 14)

DECES

SOUVENIR

Le Directeur, les enseignants, les étudiants, le personnel administratif, technique et de service du CESTI ont la profonde douleur de vous faire part du décès de

Fax de

Monsieur Modou NGOM

Hassiba VEZANI

Ancien du CESTI (9e Promotion, 1981)

20 août 1983 - 20 août 2014

survenu le lundi 18 août 2014 à Dakar.

Tes enfants Zoher, Nadia, Karia, Brahim parents et ami(es), tous prient pour toi.

En cette douloureuse circonstance, ils présentent à la famille éplorée et à tous les Anciens du CESTI, leurs condoléances les plus attristées.

Quotidien national

Fatiha + 11 Liklhlass. Amine. (20 Août 14)

(SPG)

DECES

votre

«Le Soleil»

DECES

Familles El hadji Dial Samb, époux de la défunte, El hadji Abdoulaye Samb, Assane Paye, Maguette Youm, Ousmane Youm, Ola Idrissa Samb ancien sportif, Pape Alioune Moussa Samb, Imam Ratib Grand Mosquée de Dakar, Abdoulaye Ndoye Samb, Oumar Samb, Ousseynou Samb, Pape Gora Samb, Mame Moussé Samb, fils de la défunte, Adama Samb et Awa Samb, filles de la défunte en France, leurs sœurs Maty et Mame Saly Samb, remercient toute la Collectivité léboue, les 12 Pinthies, parents, alliés, et tous ceux qui ont compati lors du décès le 8 août de leur mère, tante, grand-mère.

Les familles Diop, Ba, Diaw à Dakar, Thiès, Saint-Louis, Bobo Dioulasso, Bondokay, Ouagadougou et Bamako, la veuve Adja Yacine Diop et enfants à Dakar, Paris et Abidjan, les familles alliées et amies ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de

33 832 08 86

El Hadji Médoune DIOP Fonctionnaire du Ministère des Affaires étrangères

survenu le mercredi 6 août 2014 à Dakar. L’inhumation a eu lieu le jeudi 7 août 2014 au cimetière de Yoff à Dakar. Paix à son âme. fatiha + 11 Likhlass.

Agence Commerciale POMPIDOU «Le Sol eil»

Adjaratou Khadidiatou LO

Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou

Les condoléances ont été reçues à son domicile, quartier Yakh Dieuf Dakar-Plateau.

Tél. : 33 821 07 52

Al Fatiha, 11 Likhlass

(20 Août 14)

33 859 60 50

Le Mardi 09 Septembre 2014 à partir de 08 Heures 30 minutes du matin à l’audience des Criées du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar se tenant au Palais de Justice de ladite ville Route de la Corniche, derrière l’Ambassade du Japon, il sera procédé à la vente aux enchères au dernier et plus offrant enchérisseur de l’immeuble objet du titre foncier n° 2323 de GrandDakar ex 14757/DG reporté au Livre Foncier de « GR » sous le n° 1996, saisi sur Monsieur Abogui Gaston AFANOU et Madame AFANOU née Patience A. B. KOTOSSI KINGBO, connue également sous le prénom de Louise KINGBO, demeurant tous à Dakar, Cité NOSOCO villa n° 26, ayant pour conseil constitué Maître Mbaye Jacques NDIAYE, Avocat à la Cour, Immeuble n° 8619 H, 3ème Etage, Montée Sicap Sacré Cœur II, à la requête de Monsieur Jacques CONTI, demeurant à Dakar, 55 Rue Félix FAURE, pour qui domicile est élu en l’Etude de Maître Guédel NDIAYE et Associés, Avocats à la Cour, 73 bis Rue Amadou Assane NDOYE à Dakar. L’immeuble objet du titre foncier n° 2323 de Grand-Dakar ex 14757/DG reporté au Livre Foncier de « GR » sous le n° 1996, appartenant aux époux Abogui Gaston AFANOU et Mme AFANOU née Patience A. B. KOTOSSI KINGBO, connue également sous le prénom de Louise KINGBO, d’une superficie de 518 m², est situé à Dakar Derklé, Commune de Dakar, Cité NOSOCO lot n° 26.

Rez-de-chaussée  4 chambres  1 cuisine  salle d’eau  3 toilettes  Sas 1  Sas 2  1 Hall  1 entrée Etage courant 1er et 2ème Appartement 1  1 salon  2 chambres  1 cuisine  1 dégagement  1 toilette  1 entrée  1 balcon Appartement 2  1 salon  2 chambres  1 cuisine  1 dégagement  1 toilette  1 entrée  1 balcon  1 dressing Parties communes Hall et escaliers La mise à prix est fixée à la somme de 48.250.000 FCFA et les enchères à 1.000.000 FCFA au moins. Nul ne pourra enchérir s’il n’a au préalable consigné entre les mains du Greffier en Chef du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, en espèces ou par chèque certifié, une caution de 48.250.000 FCFA, sauf dispense du Cabinet d’Avocats du créancier poursuivant la vente. Les enchères ne pourront être moindres de 1.000.000 FCFA.

Il s’agit d’un immeuble bâti, constitué de deux bâtiments dont l’un est bâti sur trois niveaux R + 2 comprenant :

Bâtiment 1 (rez-de-chaussée)

L’AVOCAT :

DU CRÉANCIER POURSUIVANT

MAÎTRE GUEDEL NDIAYE & ASSOCIÉS AVOCATS À LA COUR 73 BIS RUE AMADOU ASSANE NDOYE À DAKAR

POuR VOS

AnnOnCES PubLICItAIRES, AVIS & COMMunIQuéS Vous pouvez contacter

Nos BUREAUX REGIONAUX à...

• SAINT-LOUIS : 33 961.11.17 • KAOLACK : 33 941.50.09 • LOUGA : 33 987 00 62 • THIES : 33 951 07 69

(SPG)

SERVICE COMMERCIAL du Quotidien national «Le Soleil» : 33 859 59 33 / 33 859 59 43


BLOC-NOTES

LE SOLEIL MERCREDI 20 AOUT 2014 PAGE 21

petites

annonces

I M M I G R A T I O N

F O R M A T I O N Pour fair e de bONNEs A F FA I r E s

r eser vez, vos espaces

• SHOppING chaque mercredi • RESTAURAMA

chaque vendredi

I M M E U B L E

I M M E U B L E

• LES bONNES

STANDING IMMOBILIER SARL

VENTE - ACHAT - LOCATION - GERANCE Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33

Siège Social 92, Avenue Georges Pompidou Tél. 77 335 9898 - 77 783 2727 - 77 6407601 - 77 499 8989 33 849.57.57 – 33 860 63 33 - 33 832 9392 Email : stdimmo@orange.sn

TERRAINS A VENDRE - 27.334 M² (AVEC 6 HANGARS ET 1 MAGASIN)…… 150.000 Francs CFA /mètre carré - 15 HA (150.000 M²) A BAYAKH AVEC T.F………… ....6.000 Francs CFA /mètre carré - 1000 M² FELIX EBOUE AVEC T.F………………… ....450.000.000 Francs CFA - 300 M² TOUBAB DIALAW………………………... ......7.000.000 Francs CFA - 1000 M² SOMONE………………………… ...................60.000.000 Francs CFA VILLAS A VENDRE - OUAKAM MAMELLES CITE AVIATION – R+1- 4 CH…..200.000.000 Francs CFA - CENTENAIRE R+ 1 – 3 CH + SALON + 2SDB……………85.000.000 Francs CFA - OUEST FOIRE R + 1 – 4 CH + SALON…………………….95.000.000 Francs CFA - THIES VILLA EN CONSTRUCTION 5 CH………………...30.000.000 Francs CFA - GUERIGNE (SOMONE) 4 VILLAS EN FINITION ……......180.000.000 Francs CFA APPARTEMENTS A VENDRE - POINT E APPARTEMENTS DE TYPE F4 DE 141 A 187 M²…810.000 Francs CFA / mètre carré - HANN MARISTES 2 APPARTEMENTS 2 CH + SALON.......…29.000.000 Francs CFA - KEUR GORGUI SACRE CŒUR 2 APPARTEMENTS DE 3 CH…55.000.000 Francs CFA - MAMELLES AVIATION IMMEUBLE DE 5 APPT TITRE FONCIER…300.000.000 Francs CFA

VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS

Veuillez nous consulter pour d’autres produits

SERVICE FACtuRAtIOn Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 38

SERVICE RECOuVREMEnt Quotidien national « L e S o le il» tél. 33.859.59.03

E D U C A T I O N

SERVICE AbOnnEMEnt Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33

ADRESSES chaque samedi dans «Le Soleil»

Fax de votre Quotidien national «Le Soleil»

33 832 08 86 33 859 60 50


22

S poRts

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

NATATION CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014 DE DAKAR

Pour relancer la discipline, et non pour des médailles Après le karaté africain qui était à Dakar la semaine dernière, le Sénégal s’apprête à accueillir une autre compétition continentale, avec les Championnats d’Afrique de natation prévus du 22 au 28 septembre prochain. Ce, après une édition réussie en 2006. Pour ce futur événement, la natation présente un aspect peu reluisant au Sénégal avec l’absence de performances notoires de ses principales têtes d’affiche dans les bassins internationaux. Une situation qui fait dire à son entraîneur que les nageurs sénégalais auront du mal à rivaliser avec leurs pairs du continent. Pour Malick Fall, l’objectif principal sera d’amorcer la relance de la discipline au Sénégal plutôt que d’espérer de grosses performances de ses représentants. « Il s’agira pour nous de relancer la natation et poursuivre la massification ». Avec la forme actuelle des internatio-

naux sénégalais, Malick Fall ne s’attend pas à un miracle. « Nous avons actuellement deux nageurs de niveau africain alors que certains pays ont des nageurs de niveau mondial ». Il cite, entre autres nations, l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Tunisie ou encore l’Égypte dont les ressortissants dominent les bassins du continent. Malgré tout, l’ancien champion d’Afrique soutient que ses poulains vont vendre crânement leur peau. « Il y a deux ans, nous avions deux nageurs aux championnats d’Afrique, Malick Fall et Abdou Khadre Mbaye Niane qui avaient remporté deux médailles : une en or et une autre en argent par Malick Fall. Cette année, ils vont se battre et nous allons les pousser à aller chercher des médailles », affirme-t-il. Toutefois, il annonce que ces deux têtes d’affiche ne seront pas les seuls nageurs sénégalais engagés dans ces

championnats. Puisqu’ils seront « 8 à 10 athlètes » à défendre les couleurs nationales en comptant avec les autres nageurs qui vont composer les équipes de relais appelées à apporter la réplique aux différentes équipes africaines. En direction de ces joutes, la préparation tarde tout de même à démarrer, concède l’entraîneur national. Une situation qu’il explique par l’indisponibilité prolongée de la Piscine olympique nationale qui doit accueillir les compétitions et « qui a été livrée il y a deux semaines ». Ce qui ne favorise pas une bonne participation nationale. « Dans les conditions actuelles, nous ne pouvons pas demander l’impossible », reconnaît Malick Fall qui aimerait bien assister à la poursuite de la montée en puissance de Mbaye Niane, appelé à reprendre le flambeau de la natation sénégalaise. Ousseynou POUYE

vOLLEYBALL

FINALES DU CHAMPIONNAT DE DAKAR

Duc – Diatoo (H) et Diatoo – Cse (D) pour succéder à Asfa et Sococim La Ligue de volleyball de Dakar organise ce samedi les finales de son championnat en hommes et dames au stade Iba Mar Diop. Chez les messieurs, l’ultime rencontre oppose le Dakar Université Club au Centre sportif Diatoo. Dans cette soirée, Diatoo aura l’occasion de remporter les deux titres mis en jeu puisque son équipe féminine sera également en lice. Elle fera face à son homologue de la Compagnie sahélienne d’entreprise (Cse). Les deux équipes victorieuses vont succéder au classement l’Asfa en hommes et la Sococim chez les dames qui étaient sacrées l’année dernière aux dépens de Diatoo et de la Cse. Ces derniers ont donc l’occasion de rectifier le tir cette

année, en l’absence de leurs bourreaux de la précédente saison. Les organisateurs annoncent que ces finales seront aussi l’occasion de récompenser les volleyeurs et dirigeants dakarois. Absentes des compétitions organisées par la Fédération sénégalaise de volleyball, la plupart des formations regroupées au sein de la Ligue régionale de Dakar disputent depuis décembre le championnat à l’échelle régionale. Même si d’autres équipes de Dakar participent aux activités fédérales. Mais les plus en vue comme le Duc, Diatoo, la Cse ou encore le Saltigué accordent plus d’attention aux activités de la Ligue dirigée par le président Issa Touré ; au détriment des compétitions fédérales. Ce qui a conduit les responsables fédéraux à avoir un championnat qui se dispute sous forme de tournois à défaut de pouvoir compter sur toutes les équipes du pays. O. POUYE

TRANSFERT Le portier brésilien Julio Cesar rejoint le Benfica (AFP) - Le gardien international brésilien Julio Cesar a signé au Benfica Lisbonne pour deux saisons, a annoncé le club champion du Portugal sur son site internet. Le portier de 34 ans qui s'est notamment illustré au Mondial brésilien lors de la séance de tirs au but face au Chili en 8e de finale, évoluait à Toronto depuis février 2014. Le gardien, 87 sélections avec le Brésil, avait choisi la Ligue nordaméricaine pour avoir du temps de jeu avant la Coupe du monde alors qu'il était relégué sur le banc de touche à Queens Park Rangers. Il a défendu les couleurs de l'Inter Milan entre 2005 et 2012, club avec lequel il a tout gagné.

Souleymane Bamba quitte Trabzonspor Arrivé en 2012 à Trabzonspor, Souleymane Bamba (29 ans) quitte la Turquie. Le défenseur international ivoirien formé au Psg a trouvé un accord avec le club turc pour résilier son contrat.

Nani revient au Sporting Comme prévu, le Sporting Cp a récupéré l'attaquant international portugais Nani dans l'affaire qui a vu Marcos Rojo s'envoler à Manchester United contre 20 millions d'euros. Le club lusitanien, qui s'est fait prêter son ancien joueur pour la saison, a même précisé que près de la moitié de cette somme serait consacrée à la construction d'un nouveau siège social.


FODE NDAO, ANCIEN VICE-CHAMPION DU MONDE

« Il faut un plan-programme de développement » Comme à Maputo lors des Jeux africains de 2011, Fodé Ndao était encore aux côtés de la famille du karaté pour apporter son soutien et son expertise à la jeune génération. Et c’est d’un œil intéressé qu’il a suivi la prestation de Maguette Seck et ses camarades pour espérer voir le Sénégal rééditer le coup de 1997 à Dakar. Mais, cette fois-ci, notre pays n’a remporté qu’une médaille d’or par Saliou Diouf en kumité. Pour le reste, « Lions » et « Lionnes » se sont contentés de médailles d’argent et de bronze, derrière l’ogre égyptien qui a presque tout raflé dans ces 15e championnats d’Afrique qui ont pris fin samedi dernier à Marius Ndiaye. Ancien vice-champion du monde en 2000 et double champion d’Afrique de 97 à 99, l’enfant de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, s’est par la suite reconverti pour s’occuper des jeunes avec la structure qu’il a créée à Besançon en France. Une sorte de pool d’accueil d’étrangers sous l’appellation de « Sauvegarde Karaté Club de Besançon », qui est le pendant du Centre de Sauvegarde Karaté Club de Guédiawaye géré par son père Bouna Ndao, entraîneur national. Sa structure qui a accueilli des champions sénégalais de la trempe d’Abdoulaye Diop, Maguette Seck, Baba Niang et Amadou Sara Bâ, permet aux athlètes d’acquérir tout ce qui a trait au haut niveau. En sa qualité d’entraîneur de haut niveau en France et aussi de consultant international, Fodé Ndao sait donc de quoi il parle quand il s’agit de karaté. Et l’analyse qu’il a faite à l’issue de ces championnats africains est limpide. « Le peuple sénégalais est déçu et c’est normal qu’on ait eu si peu de médailles parce qu’on n’a pas fait une grande préparation. On n’a fait aucune sortie internationale. Il

nous a manqué beaucoup de compétitions. Au niveau de la sous-région, nous sommes supérieurs aux autres, par contre au niveau continental, il y avait l’Egypte ou la Libye qui sont des pays qui bougent un peu partout à travers le monde. Il y a aussi le niveau technico-tactique sans oublier l’arbitrage. Il faut que le Sénégal travaille à ce niveau aussi avec les techniciens expatriés. Il faut également développer l’école des cadres ; dans ce domaine d’ailleurs, je suis en train de travailler en essayant d’emmener des cadres pour épauler ceux qui sont là afin de mieux gérer le haut niveau. Donc ces championnats d’Afrique étaient pour moi un moyen de voir, à distance, en tant que coach et consultant international, les choses à améliorer. Aujourd’hui, le Sénégal a besoin de s’intégrer politiquement au sein de la fédération mondiale de karaté et de l’union des fédérations africaines de karaté, comme le fait le président Souleymane Gaye qui est trésorier général adjoint et membre du comité exécutif de l’instance mondiale ».

A son avis, il y a également les anciens internationaux comme El Moctar Diop sur lesquels la fédération peut s’appuyer pour renforcer l’expertise locale. « Vous savez, quand on fédère, on peut évoluer. Moi je veux travailler pour mon pays. A Besançon, il y a un pool d’accueil des Africains comme Abdoulaye Diop, Maguette Seck ; on doit aussi les aider afin qu’ils puissent réintégrer l’équipe nationale car ils font du bon boulot à Besançon avec d’autres Africains. Donc arrêtons de critiquer et proposons. Moi je suis venu avec des propositions sur lesquelles les gens vont réfléchir pour essayer d’avancer encore », a-t-il dit. La solution, selon l’ancien champion d’Afrique, pour permettre un redécollage du karaté sénégalais, il faudra passe par un programme. Et à ce sujet, Fodé Ndao révèle en avoir proposé un à la fédération. « J’ai fait un plan-programme pour la direction technique qui sera calé sur l’année olympique. C’est essayer de tout faire pour développer l’école des cadres en langues nationales. Avec ce plan-programme, je suis sûr que la fédération pourra aller encore loin. C’est un plan que j’ai essayé avec d’autres pays et cela a fonctionné ; donc pourquoi pas avec mon pays ? Il y a Pierre Brunet qui en a fait de même avec le Congo et cela a marché. Avec ce plan-programme, il s’agira de former davantage les petites catégories en kumité pour développer le coup de pied, kata et dans l’arbitrage aussi. Pour tout ça, il faut davantage de bonne formation des entraîneurs. Vous savez, au Sénégal, il y a des réalités : le combattant s’entraîne mais ne mange pas assez ; l’entraîneur aussi entraîne mais on ne le paye pas. Il faut les comprendre quand ils vont en compétition », a lâché le fils de Me Bouna Ndao.

GUERRE CONTRE L’EPIDEMIE D’EBOLA

BASKET

PREPARATION DE LA COUPE DU MONDE

Cheikh Sarr, entraîneur des « Lions » : « Les joueurs sont conscients de leurs lacunes » « J’ai remarqué qu’on n’arrivait pas à relever notre niveau de jeu. L’Espagne joue comme si elle faisait de la routine. Les Espagnols couraient très vite et relâchaient quand ils voulaient. Alors que nous n’avions pas le pouvoir de modifier notre intensité comme on voulait. On n’avait qu’un seul rythme ». C’est l’analyse de Cheikh Sarr après la défaite contre l’Espagne dimanche passé lors du deuxième match amical des « Lions » pour la préparation de la Coupe du monde. Dans un enregistrement sonore envoyé par le service communication du Cnbs, l’entraîneur de l’équipe nationale de basket affirme qu’il a intensifié les entraînements pour faire face à cette situation. « Il faut qu’on montre que nos pivots doivent courir, que nos meneurs doivent amener la

balle le plus rapidement possible et essayer de faire la différence. C’est pourquoi on a intensifié nos entraînements mais on a diminué le volume. C’est une heure le matin et deux heures le soir avec changement des charges », poursuit Cheikh Sarr dans ce même enregistrement. Sur la large défaite face à l’Espagne, le sélectionneur national parle d’une prise de conscience de ses joueurs de leurs lacunes. « Quand la deuxième meilleure équipe du monde te bat de 38 points, c’est beaucoup. Mais on pouvait diminuer ce gap de 20, 15 ou 10 points si on était concentré sur l’objectif en défense, ce qu’on n’avait pas fait. Nos joueurs sont conscients de leurs lacunes. C’est pourquoi on a repositionné notre position de jeu », estime Cheikh Sarr.

INFIRMERIE

El hadji Malick Ndiaye forfait pour le Mondial Un des joueurs les plus réguliers de l’équipe depuis l’arrivée de Cheikh Sarr à la tête de l’équipe nationale, El hadji Malick Ndiaye, ne sera pas à la Coupe du monde. L’ancien joueur du Duc est blessé au ménisque. Une blessure confirmée par le président de la commission médicale du Cnbs, Baye Moussa Samba qui séjourne actuellement avec les « Lions » à Malaga. Un forfait qui, selon Cheikh Sarr, va le handicaper parce qu’El hadji Malick Ndiaye jouait à un poste où il n’y avait pas beaucoup de joueurs. « C’est un arrière et on n’en a pas beaucoup. Il pouvait aider sur beaucoup de choses, remonter la balle, aider les meneurs au besoin et faire des drives. C’est dommage pour lui et pour l’équipe. On a des ailiers ou meneurs qu’on peut transformer en arrière. On va voir ce que cela va donner », souligne Cheikh Sarr.

TIR COMPETITION FEDERALE

Claude d’Almeida bat le record du tir à l’air comprimé

Georges Weah veut mobiliser les footballeurs africains (AFP) - L'ancienne star internationale de football, le Libérien George Weah, a appelé hier ses amis et en particulier les footballeurs africains à s'engager dans "la guerre contre l'épidémie d'Ebola" qui s'étend en Afrique de l'Ouest où elle a fait plus de 1.200 morts. Au Liberia, pays le plus touché par l'épidémie, "il y a encore des gens aujourd'hui qui ne croient pas qu'Ebola existe, qui pensent toujours qu'Ebola n'est pas réel. Il faut les sensibiliser, aller dans les quartiers pour dire +il ne faut pas rigoler avec ça+", a déclaré sur Rfi le Ballon d'or 1995, actuellement en visite en France dans le cadre de sa campagne de sensibilisation sur Ebola. "Il faut qu'on se lève, parce que ceux qui meurent sont des gens à côté de nous", a ajouté George Weah, qui vient d'enregistrer une chanson "We must all arise to fight Ebola" (Nous devons tous nous lever pour combattre Ebola) avec le musicien ghanéen Sydney. "Pendant la guerre au Liberia (1989-2003), beaucoup de gens m'ont aidé pour aider mon pays. Maintenant, c'est une autre guerre, une guerre contre l'épidémie et ça ne touche pas seulement le Liberia, mais aussi la Sierra Leone, la Guinée, le Nigeria", a insisté Weah, qui s'est reconverti dans la politique et devrait de nouveau être candidat à la présidentielle de 2017 après avoir été battu en 2005.

L'ancien attaquant-vedette, qui annoncé la création d'une association, "Ebola Emergency France", pour recueillir des dons, a confié avoir contacté d'autres footballeurs, notamment l'attaquant camerounais Samuel Eto'o qui lui "a promis d'appeler ses amis pour voir ce qu'ils peuvent faire pour l'Afrique". "J'ai dit à Samuel +l'Afrique est touchée par ce virus, il faut faire quelque chose, il faut utiliser ta voix, parler à la télé, à la radio+. C'est important, il faut appeler tous nos amis, les (Didier) Drogba, les Yaya (Touré), tout le monde!", a-t-il dit soulignant que "le Liberia, c'est pas loin de la Côte

d'Ivoire... il n'y a pas de frontières pour Ebola". "Si on peut faire un match, si des gens peuvent donner, ça peut aider", a estimé Weah, ajoutant que "Plus on sensibilise les gens, plus ils seront conscients que c'est sérieux". "Il faut qu'on aide le gouvernement, il faut que ceux qui sont écoutés dans les communautés aident", a-t-il assuré. "En Guinée, (l'épidémie) a commencé à baisser parce que l'information circule. Chez nous, ça ne passe pas vite parce qu'on a pris ça à la rigolade. Il ne faut pas baisser les bras, il faut continuer à passer le message", a-t-il insisté.

BRESIL

Dunga oublie Lucas, pas David Luiz ni Marquinhos De retour à la tête de la Seleção après son mandat entre 2006 et 2010, Carlos Dunga a révélé les noms de la première liste des Auriverdes depuis le fiasco de la dernière Coupe du monde. Le vainqueur du Mondial 1994, qui succède à Luiz Felipe Scolari, a fait le choix de 22 joueurs pour affronter la Colombie, le 5 septembre prochain à Miami, et l'Equateur, quatre jours plus tard à New Jersey, dans le cadre du stage de la sélection brésilienne aux Etats-Unis. A noter que si Julio Cesar, Daniel Alves, Paulinho ou Fred sont absents, l'ancien milieu défensif a convoqué le Parisien Marquinhos, également convoqué avec les U21 aux mêmes dates, le Madrilène Miranda, le Londonien Filipe Luis ou encore les Portuans Alex Sandro et Danilo. Lucas Moura, buteur avec le PSG contre Bastia, ne fait lui pas partie de cette première convocation sous les ordres du natif d'Iljui.

Claude d’Almeida entouré des présidents de la fédération sénégalaise (à gauche) et africaine (à droite) de tir lors de la remise de son prix

Le fait est passé presque inaperçu, mais il mérite qu’on s’y penche. Le 18 mai 2014, Claude d’Almeida, le spécialiste du tir à l’air comprimé, battait le record du Sénégal dans cette épreuve avec 564 points sur 600. C’était à l’occasion d’une compétition fédérale. Un record qui était détenu depuis 1989 par Yves Ouanson avec 563 points ; soit 25 ans de longévité. Claude avait déjà titillé ce record en l’égalant d’abord en 2010 avec 563 points sur 600 pour ensuite le battre cette année. Au cours de cette même année 2014, il avait atteint aussi les 575 points en compétition de club. En tout cas, les records sont faits pour être battus et Claude d’Almeida l’a réussi, même s’il n’a pas été retenu en équipe nationale pour le voyage des championnats du monde de Grenade. Parce que le règlement de la fé-

dération stipule que pour pouvoir être qualifié à la finale de la Coupe du Sénégal, ou être retenu parmi les sélectionnés de Grenade, il faut obligatoirement participer à au moins 2 compétitions fédérales de suite sur les 3. Or Claude d’Almeida, à cause de ses obligations professionnelles, n’a pu faire qu’une seule compétition qui lui a valu d’ailleurs de battre ce record national. Et par ricochet, il ne pourra pas être de l’expédition espagnole. Mais de l’avis du président de la fédération sénégalaise de tir, Mamadou Bâ, d’Almeida est une valeur sûre du tir sénégalais. Et même s’il ne pourra pas être retenu pour les championnats du monde de Grenade, il a toutes les chances de participer aux championnats d’Afrique qui se disputeront prochainement en Afrique du Sud.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

KARATE

23

S poRts

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014


S poRts

LE SOLEIL - MeRCReDi 20 Aout 2014

FOOTBALL AS PIKINE

LIGNES LIBRES

Après le doublé, l’Afrique et ses équations Championne du Sénégal, l’As Pikine va représenter le Sénégal à la Ligue des champions la saison prochaine. Et le club de la banlieue dakaroise ne manque pas d’ambitions. La qualification aux phases de poules sonne pour lui comme une certitude, en dépit du manque de moyens, l’équation principale. Bien sûr, ils étaient là pour ça. Bousculer un peu plus le destin pour marquer l’histoire et couronner une saison exceptionnelle par un deuxième trophée majeur. Une mission accomplie, dans la douleur certes, mais à merveille. Une victoire (2-1) étriquée devant l’Olympique de Ngor qui conforte les Pikinois dans leur statut de champion. Mais, en débarquant au stade Demba Diop, les Pikinois n’avaient pas seulement en tête l’obsession de caresser ce rêve magnifique de remporter la Coupe du Sénégal et de réussir le doublé qui a fait bouger toute la banlieue plus d’un mois avant la soirée historique de dimanche. Des deux côtés, d’ailleurs, cette rencontre était perçue comme un premier test majeur en vue des prochaines joutes continentales où ils auront la lourde tâche de défendre le drapeau sénégalais. « Pendant toute la semaine, j’ai parlé de ça aux joueurs. Je leur ai dit qu’il faut nous montrer en dignes représentants en Afrique et que ce match nous plonge directement dans cette compétition. C’est le genre de match dont les équipes sénégalaises ont besoin pour grandir. C’était un bon test », a révélé Sidath Sarr, l’entraîneur de l’Olympique de Ngor à la fin du match.

Les poules comme objectif Faire « un bon test », c’est justement l’idée qui a guidé les pas d’Alassane Dia le coach pikinois et ses hommes dans leur marche vers la victoire finale. Avant de se lancer à la conquête de cette première Coupe du Sénégal, Pikine était, en effet, partagé entre le bonheur du premier sacre en championnat et l’obsession d’une première étoile en Coupe du Sénégal. Mais depuis dimanche, ils n’ont plus qu’une raison de vivre : l’Afrique. « En quatre ans, nous avons remporté tous les trophées en jeu au Sénégal. Maintenant, nous n’avons plus rien à prouver au niveau national, il ne nous reste plus que l’Afrique et on va marquer cette compétition de notre empreinte », s’extasie le président du club, Modou Fall, encore dans l’euphorie de la victoire en Coupe du Sénégal. Pour leur première participation aux joutes africaines, on ne dira donc pas que les champions du Sénégal manquent d’ambitions. Du président au simple supporter, tous regardent la Ligue des champions avec une appétence démesurée qui frise même l’excès. Contrairement à leurs prédécesseurs, les Banlieusards nagent dans leurs certitudes. « On va préparer l’Afrique comme il se doit. Et je vais montrer à tout le monde que Pikine est capable de faire mieux que les autres. On va aller plus loin que là où les autres ont buté. On va intégrer les phases de poule et récupérer les deux places pour le Sénégal », assène le président, plein d’assurance. A écouter le boss, le doute n’a plus sa raison d’être. Après le doublé, l’As Pikine s’est installée sur un nuage et s’est mise à rêver d’étoiles. Mais, plus qu’un rêve, l’Afrique, cette montagne pleine d’obstacles que les équipes sénégalaises ont du mal à escalader depuis bientôt une décennie, est devenue la priorité des prio-

rités dans l’empire des champions. Et tout le monde est convaincu que la difficile situation du pays de la Teranga sur la scène continentale n’est pas une fatalité. « Bien sûr qu’on peut le faire. On a une bonne équipe et des joueurs qui ont envie de prouver qu’ils sont capables d’aller loin en Afrique. On va se préparer, essayer de renforcer l’équipe. Je suis sûr que si tous les Sénégalais sont unis derrière nous, on peut le faire. En tout cas, nous y croyons fermement », pense le capitaine Alioune Badara Ndione. En réalité, si les Pikinois semblent si sûrs de leurs forces, ils savent au fond que l’Afrique n’a rien à voir avec une Ligue 1 d’un niveau très faible pour rattraper si rapidement le retard accusé par les clubs sénégalais. Ils y croient tout de même, et c’est tant mieux pour le football sénégalais. Mais, les champions du Sénégal ne perdent pas de vue que pour aller très loin sur la scène continentale, il leur faudra préparer leur monture. « C’est maintenant qu’il faut préparer l’Afrique », prévient le coach.

La question des moyens Mais, l’As Pikine est-elle vraiment prête à faire plus que les autres ? « Je me suis toujours posé la question », dixit l’entraîneur. Une réponse qui laisse dubitatif et que l’euphorie du doublé camoufle à peine. Car, à en croire Alassane Dia, « la réflexion n’a jamais été faite. Les gens ne voyaient que ce premier sacre qui était notre objectif principal. Il fallait remporter le titre parce que Pikine a attendu ça depuis longtemps. Mais, maintenant que nous avons réussi cet objectif, il va falloir commencer à réfléchir, trouver les bonnes stratégies pour aller très loin en Afrique ». La réflexion peut maintenant commencer, reste juste à savoir comment les dirigeants du club vont s’y prendre pour trouver les fonds nécessaires pour mettre en place une équipe capable de relever le défi. A cette interrogation, le président, qui était le principal bailleur, a apporté une première réponse. Modou Fall a compris que lui seul ne peut suffire à donner une personnalité « africaine » à la formation banlieusarde. « Les choses ne peuvent plus reposer sur les seules mains du président. Pour payer les salaires aujourd’hui, tous les fils de Pikine mettent la main à la poche,

Les lucioles s’agitent à nouveau

C

Mame Balla Diop (AS Pikine) et Mouhamed Sène (Olympique de Ngor) n’ont actuellement la tête qu’à l’Afrique.

mais il nous faut des sponsors pour faire face aux charges de la campagne africaine. Que ce soient des bonnes volontés, l’Etat, la fédération, nous tendons la main à tout le monde pour nous accompagner dans cette compétition », appelle le patron du club. Des soutiens, les champions en auront bien besoin pour éviter de subir le même sort que les représentants sénégalais en compétitions africaines ces dernières années.

Quelle équipe pour Pikine ? Si l’As Pikine est novice en la matière, ce n’est pas le cas de son entraîneur qui a déjà conduit les destinées d’une équipe en Ligue des champions. C’était en 1997, à une époque donc avec une autre équipe, la Sonacos mais avec les mêmes exigences. Le technicien est donc bien conscient de la lourde tâche qui l’attend la saison prochaine pour cette grande première du club pikinois. « Jouer l’Afrique est une lourde responsabilité parce que tout le Sénégal compte sur nous puisque c’est par nos performances que le Sénégal parviendra à se replacer par rapport à l’indice de la Caf qui est au plus bas. Un bon parcours pourrait nous permettre de redresser la barre », croit Alassane Dia qui doit faire face à l’équation de l’équipe avec laquelle il devra aborder cette expédition infernale. Le technicien sait que pour aller loin, il lui faudra forcément quelques renforts pour consolider l’effectif en place. « Il faut trouver les moyens de motiver les joueurs. J’ai posé la question aux responsables du club quand ils sont venus me

voir pour que je continue. Si l’on veut réussir une bonne campagne, il va falloir mettre sur pied quelque chose de solide, faire de bons choix pour mettre sur pied une équipe à dimension africaine », déclare-t-il. En attendant d’entrer dans le vif du sujet, les banlieusards annoncent déjà la couleur avec l’arrivée de Johnson Nwachukwu. De retour d’un bref passage au Gabon, l’ancien joueur du Dakar université club a déjà rejoint le groupe. Une arrivée qui en appelle d’autres ? Modou Fall et les siens, qui n’excluent pas d’aller chercher des joueurs dans la sous-région, l’espèrent bien.

L’équation du stade Alassane Djigo Comme Ngor qui se bat pour terminer les travaux de son stade, l’As Pikine veut également disputer ses matches de Champions league à domicile. L’équipe de la banlieue veut ainsi mettre tous les atouts de son côté pour relever le défi qu’elle s’est fixée. Mais, le piteux état du stade Alassane Djigo constitue pour l’heure un obstacle majeur. D’où l’appel du pied des dirigeants du club pour la réfection de l’infrastructure. « Nous demandons une audience au président de la République et nous allons lui demander le changement de la pelouse actuelle qui est complètement gâtée, la construction d’une deuxième tribune et la réfection des vestiaires pour que nous puissions recevoir ici parce que nous avons une base affective », plaide le président Modou Fall. Une autre grosse équation. Wahany Johnson SAMBOU

Saer Seck, le patron de Diambars (au centre) peut toucher un mot à ses pairs de Ngor, Rémy Juteau et de Pikine, Modou Fall, sur les difficultés qui les attendent sur le continent (Photos : A. Mbodj)

’est de saison ! Comme tous les ans à pareille époque, dès que les différentes joutes nationales qualificatives à l’Afrique livrent leur verdict, les (mal)heureux élus s’agitent à la perspective d’aller sur le continent. Telles des lucioles attirées par la lumière vive d’un ardent feu de bois où elles iront irrémédiablement finir leurs jours. La comparaison n’est pas excessive, tant nos « Africains », ces dernières années du moins, étaient tout émoustillés à l’idée de descendre sur le continent. Mais, ils étaient tous revenus complètement groggy de leur petit tour et incapables de digérer la déception ou de tirer un quelconque profit de ce qu’ils appelaient pompeusement « expérience ». A l’exemple de Diambars, champion la saison passée, qui en plus d’avoir été sorti d’entrée en Ligue des champions par l’Asfa Yennenga du Burkina, a été incapable de reconduire les mêmes performances qui lui avaient valu son premier titre en L1. Ou du Diaraf qui semblait avoir bien digéré son élimination dès le tour préliminaire de la Coupe de la Caf par les « Dwarfs » du Ghana, mais qui s’est complètement écroulé en fin de saison pour se laisser coiffer au poteau, en championnat, par l’AS Pikine. Ce qui, quelque part, donne raison à Chérif Kandji, ancien défenseur international du Diaraf et qui, il y a deux saisons, avait conduit l’équipe des HLM en Coupe de la Caf. Selon ce solide joueur qui a également fait les beaux jours de l’ASEC d’Abidjan, les clubs sénégalais ne vont pas en compétitions africaines pour apprendre, mais tout simplement à l’aventure. Or donc, les lucioles ont recommencé à s’agiter. Si à l’Olympique de Ngor, on a eu le courage de reconnaitre que cette qualification à la coupe de la CAF « arrive trop tôt », il a tout de même décidé d’y aller. L’AS Pikine, elle, néophyte de chez néophyte, se fixe d’ores et déjà l’objectif de « faire mieux que les équipes sénégalaises, ces dernières saisons » et de « disputer la phase de poules de la Ligue africaine des champions ». Rien que ça ! Du déjà entendu, pour le piteux résultat qu’on connait… Ce n’est pas jouer les Cassandre de dire qu’il ne sert à rien de tirer des plans sur une comète qui ne passera peut-être jamais et de bomber le torse avant d’affronter ce qui n’est pas loin d’être un Everest pour les clubs sénégalais. C’est simplement qu’il y a plus urgent à faire : consolider les bases et les quelques acquis qui feraient bientôt des entités viables de ces « faux géants parmi des vrais nains », comme dans un célèbre roman de Jonathan Swift. Travailler à être performant dans la durée au niveau local avant de prétendre aller à l’assaut des cimes continentales. En un mot comme en mille (ainsi qu’on s’échine à le répéter depuis des années) ne pas devoir se dire après coup qu’on n’a pas été les premiers à se brûler les ailes à ce feu beaucoup trop incandescent pour ces fragiles corps que sont les clubs sénégalais. Cependant, c’est trop demander à ces lucioles qui pensent que c’est leur destin d’aller se consumer au brasier africain… B. Khalifa NDIAYE

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

24


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.