VISITE D’UNE DELEGATION MINISTERIELLE A BEIJING
MERCREDI 27 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13276 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
RETOUR DES PLUIES, DISTRIBUTION DE SEMENCES A CYCLE COURT…
L’espoir renaît dans le monde rural
LIRE NOTRE DOSSIER EN PAGES 7-10
Le Sénégal et la Chine veulent accélérer la réalisation d’infrastructures PAGE 2 Aly Ngouille Ndiaye : « Les travaux du parc industriel vont démarrer d’ici la fin de l’année »
ECHANGES COMMERCIAUX
L’or, premier poste d’exportation en 2013 avec plus de 100 milliards de FCfa PAGE 16
41.000 tonnes de vivres de soudure pour UNIVERSITES 675.000 personnes 73.055 étudiants ont déjà 9.153 tonnes d’aliments de bétail acheminées perçu leurs bourses PAGE 6
Idrissa Diop corrige les fautes de goût des jeunes Waly Seck : une nouvelle star au style osé
DJABEL NDIAYE
AMADOU LAMINE DIENG, DG ANPEJ
« Le dispositif institutionnel actuel garantit la création de milliers d’emplois »
PAGES 3 A 5
Le virtuose du « riti » qui berce le Ndoucoumane PAGES 11 A 15
ME OUMAR YOUM, MINISTRE DE LA DECENTRALISATION
« L’Acte 3 ne dépouille pas les mairies de leurs compétences » PAGE 18
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
HABILLEMENT
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P olitique & I nstitutions
LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
VISITE D’UNE DELEGATION MINISTERIELLE A BEIJING
Le Sénégal et la Chine veulent accélérer la réalisation d’infrastructures De notre correspondant permanent Modou Mamoune FAYE
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, conduit, à Beijing, une délégation de ministres, de conseillers, de responsables de projets et de directeurs de structures publiques. Parmi les officiels sénégalais qui sont en Chine pour une semaine, figurent le ministre en charge du Plan Sénégal émergent (Pse), Abdoul Aziz Tall, le ministre du Tourisme, Abdoulaye Diouf Sarr, le secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall, le directeur de l’Apix, Mountaga Sy, la directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, Annette Anta Seck, le président du conseil d’administration et le directeur général de Sénégal Airlines, Abdourahmane Ndiaye et Mayoro Racine, le conseiller du Premier ministre, Sogué Diarisso, etc. L’un des objectifs de la visite est de concrétiser les accords signés entre le Sénégal et la Chine lors de la visite du président Macky Sall du 19 au 22 février derniers. Il s’agit aussi de nouer d’autres partenariats qui permettraient de réaliser les projets du Plan Sénégal émergent. Hier, la délégation sénégalaise a eu des entretiens avec des hommes d’affaires et des responsables de sociétés chinoises à qui de nombreux projets ont été soumis. Au siège du China Railways Group Limited, la première entreprise chinoise de construction d’infrastructures, il a été longuement question de projets de lignes ferroviaires, de routes, d’autoroutes… Le directeur du département Afrique et chargé du marketing, Wang Xinping, a expliqué à la délégation sénégalaise
les atouts de son entreprise qui est leader dans son domaine en Chine et qui figure au 102ème rang parmi les 500 plus grandes entreprises dans le monde, selon le magazine Fortune. Visiblement impressionné par les réalisations de China Railways en Chine et un peu partout dans le monde (autoroutes, ponts, aéroports, ports…), le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, a salué cette expertise qui pourrait bien contribuer à la réalisation des grands projets du gouvernement sénégalais. Projet d’habitat social d’environ 15.000 logements Les projets prioritaires sont classés en plusieurs volets, selon les explications du directeur général de l’Apix, Mountaga Sy. Il s’agit d’abord des projets ferroviaires parmi lesquels le plus immédiat semble être la voie ferrée qui va relier Dakar au nouvel aéroport international Blaise Diagne (Aibd) sur une distance de 50 km. Les études de préfaisabilité ont été faites et le tracé connu. Il y a aussi le tramway dont l’objectif est d’améliorer la mobilité à Dakar et qui aura trois lignes pour un trajet de 35 km. « Pour ce projet, le tracé est connu, mais il n’y a pas encore d’études de faisabilité », a expliqué M. Sy aux responsables de China Railway. La réhabilitation et la construction de nouvelles voies pour le chemin de fer Dakar-Bamako (750 km) fait aussi partie des projets ferroviaires. Concernant le volet des chemins de fer, le secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall, a fourni
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi
--------------MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL INSTITUT NATIONAL DE PEDOLOGIE
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’offres N°01/INP/BG/2014/F. Référence de publication : quotidien « Le Soleil » date de publication de l’appel d’offres : vendredi 19 Mai 2014. Montant des offres retenues : LOT1 : vingt huit millions neuf cent vingt mille (28 920 000) FCFA TTC. LOT2 : trente deux millions huit cent vingt quatre mille (32 824 000) FCFA TTC. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : une (01) de CFAO Sénégal. Nom et adresse des attributaires : Km 2,5 boulevard du centenaire de la commune de Dakar. La publication de ce présent avis est effectué en application de l’article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre le délais de recours gracieux auprès de la personne responsable du Marché, en vertu de l’article 88 dudit Code , puis d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé au auprès de l’organe chargé de la régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code. 27 08 2014
d’autres explications. Selon lui, avec la livraison de l’aéroport Blaise Diagne prévu en juillet 2015, il faut faire vite afin que la voie ferrée qui va relier cette infrastructure à Dakar en 34 minutes soit rapidement réalisée. « Nous voulons démarrer le projet avec un partenaire capable de réagir rapidement », a-t-il souhaité. Il a révélé que le Sénégal peut mobiliser une partie du financement et que les autorités sont à la recherche d’un partenaire technique qui pourra terminer les études de faisabilité et commencer les travaux dès le début de l’année 2015. Parmi les projets présentés, figure le port minéralier qui va se situer à 18 km de l’Aibd et qui servira à recueillir le minerai de fer du Falémé et de le convoyer sur Dakar, soit une distance de plus de 700 km. « Le coût global du projet est de 736 millions de dollars. Les études de faisabilité sont faites et nous sommes à la recherche de partenaires pour sa réalisation », a dit le directeur de l’Apix. Il a également cité le port sec de Kaolack, à près de 200 km de Dakar. Dans le volet routier, figurent l’autoroute Thiès-Tivaouane-Saint-Louis sur une distance de 190 km, celle qui va relier Thiès, Mbour et Kaolack sur 150 km et l’autoroute Thiès-Diourbel-Touba dont le trajet fera 125 km. La Cité des affaires, prévue à l’actuel aéroport de Dakar-Yoff, a également fait l’objet d’une présentation, de
La délégation ministérielle du Sénégal en mission en chine. Au premier plan, le ministre Aly Ngouille Ndiaye.
même que le projet d’habitat social d’environ 15.000 logements et celui d’une quinzaine de résidences universitaires. « Certains de ses projets ont déjà fait l’objet de protocoles signés avec des entreprises chinoises », a tenu à rappeler le ministre Aly Ngouille Ndiaye. Il a cité l’autoroute Thiès-Touba qui pourrait même être financé par Eximbank Chine. Cependant, il n’y a pour le moment aucun engagement concernant le tramway de Dakar. « Pour les autres projets, des entreprises chinoises seront en compétition », a-t-il expliqué. Le directeur du département Afrique et chargé du marketing de China Rrailway, Wang Xinping, s’est dit intéressé
par la Cité des affaires et les projets de chemin de fer pour lesquels sa société a une vaste expertise qui va du design à la conception finale. Il a déclaré qu’une idée de Bot (Built, operate and transfer) pourrait même être envisagée concernant certains projets, mais qu’une évaluation économique devrait d’abord être effectuée. M. Xinping a demandé à Aly Ngouille Ndiaye de lui désigner des interlocuteurs avec qui China Railways pourra s’adresser pour que les contacts puissent se concrétiser rapidement. A partir d’aujourd’hui, la délégation sénégalaise se rendra dans des villes de l’intérieur où elle va rencontrer d’autres responsables de grandes firmes chinoises
ALY NGOUILLE NDIAYE, MINISTRE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
« Les travaux du parc industriel vont démarrer d’ici la fin de l’année » BEIJING (Chine) - Le projet de délocalisation d’entreprises chinoises vers le Sénégal est en train de faire de grands pas. Un parc industriel est d’ailleurs prévu à Diamniadio pour abriter ces sociétés. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, a évoqué la question avec la presse, hier à Beijing, à l’issue des discussions avec des responsables de China Railway Group. Monsieur le ministre, quel est l’objet de votre visite en Chine ? L’objectif de cette visite est de faire un suivi des accords signés lors de la visite du président Macky Sall en février dernier à Beijing. Nous en profitons également pour contacter des entreprises qui ont une grande expertise dans la construction de parcs industriels. A Dakar, nous avions tenu des séances de travail avec une entreprise chinoise qui est intéressée par la conception et la réalisation de notre projet de parc industriel. Elle a pris l’engagement de finaliser l’ensemble des études dans un délai de 100 jours. Et puisqu’une partie du budget est disponible avec des fonds de l’Etat, cela veut dire que nous allons démarrer les travaux du parc industriel d’ici la fin de l’année. Le gouvernement du Sénégal va dégager une enveloppe de 20 milliards de FCfa dans le cadre du budget réaménagé pour la réalisation de ce parc industriel que nous voulons achever avant la fin de l’année 2015. Nous sommes en train de discuter avec l’entreprise chinoise afin d’avoir une centrale électrique pour autonomiser le parc qui sera, pour une première phase, sur un terrain de 50 hectares à Diamniadio. Le Sénégal va s’inspirer d’expériences réussies ailleurs comme en Ethiopie (où une entreprise chinoise de chaussures s’est implantée avec succès, ndlr) et veut attirer des sociétés chinoises. Ces dernières ont
exprimé le désir de délocaliser une partie de leurs activités chez nous du fait de la position géographique de notre pays qui est très proche de l’Europe et de l’Amérique. Cela leur permettra également d’accéder à un marché de 300 millions de personnes au niveau de l’espace Cedeao. Où en êtes-vous en ce moment ? Malheureusement, jusque-là, nous n’avions pas encore de réceptacle, c’est la raison pour laquelle le parc industriel est une priorité. Des milliers d’emplois seront créés car ce que nous privilégions en matière de délocalisation, ce sont des industries qui utilisent une forte main d’œuvre et qui font de l’import substitution, mais aussi de l’exportation vers les marchés de la Cedeao. Ainsi, dans le domaine de l’habillement et de la fabrication de chaussures, des entreprises chinoises souhaitent délocaliser une partie de leurs activités au Sénégal dans des zones économiques spéciales. Ce matin (hier matin, ndr), nous avons rencontré l’entreprise chinoise Norinco qui s’active dans le génie civil, la construction de chemins de fer et de locomotives. Elle pourrait être intéressée par la production d’énergie au niveau du parc industriel. Nous avons exposé aux responsables de cette entreprise les projets du Plan Sénégal émergent (Pse), notam-
ment celui du chemin de fer de 30 km et du train rapide qui va relier Dakar au nouvel aéroport Blaise Diagne. Il y a aussi le projet de tramway de 35 km pour la capitale. Au cours de ces rencontres, nous en avons profité pour exposer aux hommes d’affaires les autres projets du Pse et les entreprises chinoises ont exprimé un très grand intérêt par rapport à tous ces volets. Nous allons leur donner des délais afin que tous ces projets soient diligentés et réalisés le plus rapidement possible. Qu’en est-il des projets de chemin de fer ? Concernant le projet de chemin de fer qui va relier l’aéroport international Blaise Diagne à Dakar, les délais sont très serrés car l’aéroport doit être réceptionné en 2015. Ainsi, nous allons mettre en compétition des entreprises chinoises et cela dépendra peut-être des diligences de chacune d’entre elles. En fonction des offres qui seront faites et du choix définitif des services du ministère des Transports, nous allons choisir, dans un délai très court, l’entreprise qui va réaliser ce tronçon de voie ferrée. Le Sénégal dispose d’à peu près 40 milliards de FCfa pour réaliser au moins la ligne ferroviaire, mais ce n’est pas suffisant pour finaliser l’ensemble du projet. Ainsi, nous n’excluons pas le partenariat public-privé, ni le Bot (built, operate and transfer) en ce qui concerne ce volet. C’est la même chose concernant le tramway de Dakar pour lequel nous disposons uniquement d’un tracé. Il reste donc des études à faire et China Railway est intéressé pour réaliser ce projet en Bot ». Propos recueillis par M. M. FAYE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
BEIJING (Chine) - Une délégation sénégalaise composée de ministres, de conseillers, de responsables de projets et de directeurs de structures publiques séjourne depuis dimanche à Beijing. L’objectif de ce voyage d’une semaine est de rencontrer des hommes d’affaires et des responsables de sociétés chinoises afin de finaliser ou d’examiner des projets d’infrastructures de grande envergure.
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LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
AMADOU LAMINE DIENG, DIRECTEUR GENERAL DE L’ANPEJ
« Le dispositif institutionnel actuel garantit la création de milliers d’emplois » Invité de la Rédaction du Soleil, le Directeur général de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (Anpej), Amadou Lamine Dieng, se dit déterminé, avec son équipe, à créer les conditions pour l’accès à l’emploi des jeunes qui est un droit constitutionnel. Il invite également la jeunesse à cultiver l'esprit d'entreprenariat en développant des initiatives personnelles (auto-emploi). M. Dieng qui vient de passer 6 mois à la tête de la nouvelle Agence annonce la mise en place d'un fonds de garantie à l'auto-emploi des jeunes d'un montant de 2 milliards de FCfa, en partenariat avec le Fongip. Accueilli par le Directeur général du Soleil, Cheikh Thiam et le Rédacteur en chef central, Daouda Mané, le patron de l’Anpej qui annonce le démarrage des activités de sa structure ce 27 août (aujourd’hui), s’est longuement expliqué sur les missions qui lui sont confiées. Propos recueillis par Abdou DIAW et Oumar BA (Avec la Rédaction) - Photos : Sarakh DIOP Comment décrivez-vous la question de l'emploi des jeunes au Sénégal ? Je voudrais commencer par remercier très sincèrement le président de la République, Son Excellence Macky Sall, qui a bien voulu porter son choix sur ma modeste personne pour diriger cette importante Agence, créée à la suite de la dissolution des structures qui avaient en charge la gouvernance de l’emploi des jeunes (Anej, Ajeb, Anama, Fnpj). Cette décision historique et courageuse du chef de l'État de rationaliser les interventions dans ce secteur traduit sa volonté politique de marquer des ruptures majeures dans la lutte contre le chômage des jeunes. Pour revenir à votre question, je décrirais la situation de l'emploi des jeunes au Sénégal comme plus que préoccupante au regard des statistiques disponibles. En effet, les résultats de l'enquête sur la pauvreté au Sénégal menée par l'Ansd en 2011 sont très éloquents. 62,5% de la population active est âgée entre 15 et 35 ans. Nous avons donc une cible jeune très importante mais qui a toujours souffert de l'aridité du marché du travail qui ne propose pas suffisamment de réponses par rapport à la forte demande d'emplois des jeunes. Environ 200.000 nouveaux demandeurs d’emploi arrivent, chaque année, sur le marché du travail, contre environ 34.000 offres
deurs d'emploi n'ont ni éducation ni formation). Il s’y ajoute l’inadéquation entre la formation et l’emploi ; ce qui est à l’origine, entre autres, du taux élevé des demandeurs d'emploi diplômés de l'enseignement supérieur qui est de 31%. Cette faible employabilité des jeunes est accentuée par la tyrannie des formations professionnelles dans les métiers du tertiaire (banque, finances, comptabilité, marketing, communication, transport/logistique etc.) qui ne tiennent pas compte des capacités d’absorption du marché du travail. Les formations duales École/Entreprise qui pouvaient garantir une insertion rapide et importante des jeunes ne sont pas non plus très développées. A ces contraintes, il faut ajouter les difficultés d'accès au crédit qui freinent les nombreuses initiatives de promotion de l’auto emploi. Face à tous ces constats, des réponses pertinentes sont en train d'être apportées par les pouvoirs publics, tant dans la définition d'un cadre institutionnel harmonisé, dans l'élaboration de stratégies d'intervention pertinentes que dans la levée de beaucoup de contraintes d'ordre réglementaire et financier. Et tout ceci témoigne du très haut niveau de priorité spéciale que le Chef de l'Etat accorde à l'emploi, et particulièrement à l'emploi des jeunes.
Nous avons obtenu gratuitement de certaines entreprises leaders, dans la responsabilité sociale d’entreprise, un paquet de 1.000 stages que nous allons mettre à la disposition des jeunes pour leur permettre de bénéficier d'une première expérience en entreprise. d’emplois du secteur privé. D’où le taux de chômage élevé des jeunes qui est de 12,7%. Cette situation découle de plusieurs facteurs, notamment la pluralité d'acteurs institutionnels qui ne favorise pas une bonne prise en charge des besoins d'encadrement et d’accompagnement des jeunes dans leur parcours pré-insertion, le faible niveau de qualification des demandeurs d'emploi (46% des deman-
Des Agences ont été supprimées pour laisser la place à une seule structure qu'est l’Anpej. Quelles sont les missions assignées à cette structure ? L’article 25 de la Constitution stipule que chaque citoyen a le droit de prétendre à un emploi. L’Agence a donc la mission principale de mettre en place des stratégies d’intervention pertinentes pour mieux prendre en
charge la problématique de l’emploi des jeunes. En effet, la première mission de l'Anpej consiste, naturellement, à favoriser l'accès à l'information sur le marché du travail. Pour cela, l'article 2 du décret portant création de l'Agence nous assigne la tâche de mettre en place un système intégré d'information pour les jeunes et groupes cibles afin de jouer véritablement notre rôle de service public d'emploi. Conformément aux orientations du ministre en charge de l'Emploi, Mame Mbaye Niang, nous allons donc aider à l'unification de toutes les bases de données sur l'emploi afin de mieux jouer notre mission d’intermédiation sociale. Et c'est l'occasion de remercier les autorités de la Banque africaine de développement (Bad) qui ont accepté de financer l'élaboration de ce système national d'information, dans la mise en œuvre du Projet d'Appui à la promotion de l'emploi des jeunes et des femmes (Papejf). Pour accomplir cette mission, nous allons nous appuyer sur le dispositif du Projet accueil emploi qui est maintenant rattaché à l'Agence et qui est constitué d'une plateforme de services d'accueil, d'information et d'orientation pour les jeunes demandeurs d'emploi. Pour développer des services de proximité de qualité, ces espaces Emploi-Jeunes seront implantés dans les 45 départements du Sénégal et seront animés par une équipe de 100 conseillers en emplois qui sont déjà recrutés et formés. Leur déploiement est en cours. Par ailleurs, pour rendre accessible et disponible l'information sur le marché du travail, l'Agence a fini de réfléchir sur un important programme de sensibilisation et d'animation économique pour atteindre nos cibles. Il s'agira d'organiser des tribunes sur l'emploi des jeunes, des
Au demeurant, la vocation de l'Etat n'est pas d'être un distributeur automatique d'emplois mais de mettre en place un cadre institutionnel et des instruments suffisamment favorables et incitatifs pour encourager le jeune à quitter son statut de demandeur à celui de créateur d'emploi. roadshows, des émissions interactives, des foras etc.) L'Anpej a également pour mission de renforcer l'employabilité des jeunes demandeurs d’emploi à travers des programmes de formation et de renforcement de capacités. Dans cette perspective, nous allons lancer un programme pour les primo demandeurs d'emploi, diplômés comme non qualifiés. En effet, dans l'Initiative de Partenariat national public/privé pour l'emploi des jeunes que nous allons très bientôt lancer pour l’élargir à d’autres segments du secteur privé et des Ong, nous avons obtenu gratuitement de certaines entreprises leaders, dans la responsabilité sociale d’entreprise, un paquet de 1.000 stages que nous allons mettre à la disposition des jeunes pour leur permettre de bénéficier d'une première expérience en entreprise. C’est le moment de remercier toutes les entreprises qui ont déjà adhéré à cette initiative et particulièrement le Crédit mutuel du Sénégal (Cms), Tigo, la Sde, Ecobank, Servair, Erepco, Eiffage Sénégal, Elton, Tunde … Ce Partenariat national public/privé pour l’emploi des jeunes vient compléter les mécanismes jusque-là mis en œuvre par la Direction de l'emploi, notamment la Convention nationale État-employeurs pour l'employabilité des
jeunes. L'emploi salarié n'étant pas en mesure d’absorber tout le bassin de demandeurs d'emploi pour des raisons bien évidentes, l’Agence doit aider les jeunes à explorer d'autres créneaux d'insertion en soutenant leurs initiatives économiques. Il devient ainsi nécessaire de changer de paradigme pour mieux promouvoir l'Auto emploi. Au demeurant, la vocation de l'Etat n'est pas d'être un distributeur automatique d'emplois mais de mettre en place un cadre institutionnel et des instruments suffisamment favorables et incitatifs pour encourager le jeune à quitter son statut de demandeur à celui de créateur d'emploi. Dans cette perspective, l'Agence a déjà élaboré des programmes de promotion à l'auto-emploi basés sur des actions de sensibilisation à l'esprit d'entreprise ; des sessions de formation sur la gestion et le développement des entreprises, l'encadrement et l'accompagnement dans l'élaboration des business plan et la création d'entreprise, l'organisation d'ateliers de créativité et de concours d'innovation. L'Agence va également offrir, aux jeunes, des espaces d'incubation où ils pourront se préparer à l’exercice de leurs activités de promoteurs grâce à un réseau de 16 centres d’incuba-
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AMADOU LAMINE DIENG, DIRECTEUR GENERAL DE L’ANPEJ
« Le dispositif institutionnel actuel garantit la création de milliers d’emplois » tion spécialisés dans tous les corps de métier, en sus des 10 autres que le Papejf compte réaliser. Et les nombreuses réformes déjà annoncées et/ou engagées relatives à l'amélioration de l'environnement des affaires, à la facilitation à l’accès au crédit et à la commande publique vont impacter positivement sur les agrégats économiques et sociaux. Pour encourager ces nombreuses initiatives de promotion de l'autoemploi qui sous-tendent la politique nationale d'emploi de l'Etat, nous allons organiser, à partir de 2015, la première édition du Grand prix du chef de l'Etat pour l'Innovation en Entreprenariat. La quatrième mission de l'Agence est relative à la facilitation de l'accès des jeunes et groupes cibles aux financements. A ce sujet, il faut rappeler qu’audelà de la faiblesse des montants des lignes de financement, les jeunes promoteurs sont confrontés aux contraintes liées à la mobilisation de l’apport personnel souvent exigé, à la mise à disposition de garanties et aux taux d’intérêt élevés. Pour lever ces contraintes liées à l’accès au crédit, l’Agence va bientôt lancer 2 nouveaux instruments de financement dédiés aux initiatives économiques des jeunes. Il s’agit du Fonds de Garantie à l’auto emploi des Jeunes (Fogarej) de 2 milliards de FCfa qui sera mis en place en partenariat avec le Fongip et du Fonds
d’autres acteurs ? La question de l’emploi des jeunes est une problématique multisectorielle et transversale car tous les secteurs d’activité ont un potentiel de création d’emplois très fort pour les jeunes. Nous devons donc développer des synergies avec tous les autres acteurs dont les compétences distinctives apporteront une valeur ajoutée appréciable à l’Agence. Il en sera ainsi dans le domaine de la formation avec l’Onfp, le Fondef, le Cnqp… Dans l’accompagnement, nos interventions devront être articulées avec celles de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (Anida)..., de l’Agence nationale de l’aquaculture, l'Agence pour la promotion du développement de l'artisanat (Apda), de l’Adepme. Sur le plan financier, nous avons déjà noué de fortes relations de partenariats avec le Fongip, la Bnde. Il en sera de même avec le Fonsis, le Fonds national de promotion de l'entreprenariat féminin, le Fonds d'appui à l'insertion des sénégalais de l’extérieur… L’objectif recherché par l’Anpej est donc de créer une grande coalition institutionnelle qui ira à l’assaut du chômage des jeunes. Pour enrayer le fléau du chômage et du sous-emploi des jeunes, l'Agence s’inspire des priorités définies dans les politiques publiques pour élaborer des projets et programmes structurants et créateurs
Pour encourager ces nombreuses initiatives de promotion de l'auto- emploi qui sous-tendent la politique nationale d'emploi de l'Etat, nous allons organiser, à partir de 2015, la première édition du Grand prix du chef de l'Etat pour l'Innovation en Entreprenariat. de financement à l’entrepreneuriat jeune (Fej) évalué à un milliard de FCfa et qui viendra en complément à la ligne de financement de 5 milliards de FCfa prévus dans le Papejf. C’est l’occasion de remercier Monsieur le président de la République qui vient d’accorder une rallonge budgétaire de 500 millions de FCfa pour alimenter le Fonds d’insertion des jeunes (Fij), récemment rattaché à l’Anpej. Le Fij va ainsi octroyer ses premiers financements à des jeunes promoteurs choisis selon de nouveaux critères définis par l’Anpej et qui tiennent compte des expériences malheureuses du Fnpj qui, en l’espace de 10 ans, avait mobilisé plus de 10 milliards de FCfa avec un taux de remboursement inférieur à 20%. Il est à signaler qu’avec la nouvelle approche, aucun crédit ne sera accordé sans que le demandeur n’ait, au préalable, suivi une formation dédiée. L’optique de cette mesure vise à sécuriser les fonds alloués et du coup permettre à d’autres jeunes d’en bénéficier par le mécanisme du revolving. La dernière mission confiée à l’Agence est d’assurer l’accompagnement et l’encadrement des marchands ambulants à travers des programmes de formation, de recasement, de reconversion et de formalisation. Concrètement, quels sont les secteurs ciblés par l'Anpej pour résoudre la question du chômage ?
d’emplois. Dans cette perspective, l’Agence, en plus des projets hérités des structures dissoutes, a fini d’élaborer des programmes structurants avec des contenus en emplois très importants. A titre d’exemples, il peut être cité : Dans le domaine de l’agriculture : Le Projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes en milieu rural (Pajer) qui vise à encourager l’entrepreneuriat en milieu rural par le développement de la chaine de valeur agricole, dans les autres régions qui ne sont pas couvertes par le Papejf. Dans le domaine de l’artisanat : Le Programme d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes artisans (Paja) et le Programme d’appui aux acteurs du secteur informel (Pasi) qui vont professionnaliser le secteur, en vue d’offrir plus d’opportunités d’insertion pour les jeunes. Dans le domaine des services : Le projet de création d’une plate-forme multiservices « Sen Teranga » et le projet de formation aux Tic seront lancés dans les prochains mois. Sen Teranga constitue un réseau de distribution de produits et services de proximité dans les 45 départements du Sénégal. Le projet de formation aux Tic permettra de renforcer les capacités des jeunes dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication. Trois autres initiatives non moins importantes portées par l’Anpej sont
en finalisation. Il s’agit d’abord du Programme d’appui à l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur (Pades) qui permettra d’insérer les diplômés de l’enseignement supérieur par le biais des contrats de solidarité et d’organisations structurées telle que la création des Juniors conseil d’entreprise (Jce)…….. Il y a ensuite le Programme de travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Himo) dans les domaines de la réhabilitation et de l’embellissement des espaces publics, de l’entretien de la voirie urbaine et des pistes rurales, de la lutte contre l’érosion côtière… Il y a enfin le Programme d’appui à la création de micro-entreprises (Pame), orienté vers la transformation et la valorisation des produits locaux suivant un modèle de transfert de technologies bien adapté. Sans être exhaustif, ces programmes initiés par l’Anpej vont générer, au total, plus de 110.000 emplois d’ici à 2017. Cette contribution significative apportée par l’Anpej, cumulée aux résultats des autres grands projets de l’Etat permettront de dépasser largement la promesse de 500.000 emplois sur 7 ans, faite par Monsieur le président de la République avant son accession à la magistrature suprême. Il s’agit du Programme national des domaines agricoles communautaires (Prodac : 300.000 emplois), du Programme d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes (Papejf : 15.000 emplois), sans compter les autres programmes développés dans d’autres ministères comme le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas : 332.301 emplois), le Programme d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa/Loumakaf : 10.000 emplois), le Programme d’appui à la création des emplois verts (Pacev :12.000 emplois) et les nombreuses initiatives d’insertion conduites par l’Anida et les autres structures de l’Etat. Comment se passe le financement des projets ? La contrainte majeure ayant trait à l’accès au financement des projets découle du fait que les taux d’intérêt demandés sont souvent très élevés. Des expériences passées ont égale-
ment permis de mesurer l’inefficacité de certaines structures. La suppression de celles-ci résulte d’ailleurs de la non-atteinte des objectifs. Nous sommes tenus de tirer des enseignements de ces expériences passées, où beaucoup d’argent a été injecté, investi et qui malheureusement, n’a pas donné les résultats escomptés. Il y a eu des problèmes de ciblage. Il y avait également des difficultés entre, par exemple, le Fnpj et les mutuelles, dues, pour l’essentiel, au défaut de remboursement. Au total, il y a eu énormément de manquements que nous prenons en considération dans nos stratégies pour que les mêmes dysfonctionnements ne se reproduisent pas. A titre d’exemple, nous n’allons pas financer un projet de maraîchage si le promoteur n’a pas de connaissances dans le domaine. C’est dire que nous privilégions la formation et le renforcement de capacités. Nous allons également essayer de voir comment instaurer un système de garantie sociale avec des parrains qui pourront apporter leur caution
Qu’est-il advenu des travailleurs des structures dissoutes ? Depuis la création de l’Agence, il y a, à peine 6 mois, nous nous sommes attelés à mettre en place les organes de la Direction générale. C’est dans cette dynamique qu’un appel à candidatures a été lancé pour le recrutement du personnel d’encadrement, composé des directeurs et des chefs de services. Les choix opérés à ce niveau ont permis de recruter un personnel d’encadrement de qualité. En ce qui concerne le personnel des Agences dissoutes, il est très bien représenté dans l’effectif actuel de l’Agence. En effet, sur un effectif actuel de 39 agents, 24 proviennent des anciennes structures dissoutes, soit un taux de représentation de 61%. Cela montre aisément la préoccupation que nous avons à prendre en charge cette question dans notre gestion. Il est cependant nécessaire de préciser que nous mettons en avant le critère de compétence dans le choix de nos collaborateurs.En outre, Il faudrait
Pour lever ces contraintes liées à l’accès au crédit, l’Agence va bientôt lancer 2 nouveaux instruments de financement dédiés aux initiatives économiques des jeunes. Il s’agit du Fonds de Garantie à l’auto emploi des Jeunes (Fogarej) de 2 milliards de FCfa qui sera mis en place en partenariat avec le Fongip et du Fonds de financement à l’entrepreneuriat jeune (Fej) évalué à un milliard de FCfa et qui viendra en complément à la ligne de financement de 5 milliards de FCfa prévus dans le Papejf. morale à certains promoteurs. Toutes ces précautions visent à sécuriser les ressources publiques qui sont trop sollicitées. Comment l’Anpej entend se positionner dans cet environnement institutionnel marqué par l’intervention
naturellement comprendre que la logique de rationalisation de la gouvernance publique de l’emploi des jeunes qui est la philosophie sousjacente à la création de l’Anpej ne nous permet pas de fonctionner dès le début avec des effectifs aussi pléthoriques à l’image des anciennes Agences. Un décompte rapide nous
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a permis de recenser un effectif de 227 agents dans l’ensemble des structures dissoutes dans lesquelles on pouvait compter : 25 chauffeurs, 22 secrétaires, 21 agents en marketing communication, 23 agents en finance et comptabilité, 11 agents en informatique, etc. Et vous conviendrez avec moi qu’il est aujourd’hui difficile d’avoir de tels effectifs dans la nouvelle Agence qui n’a pas encore atteint son déploiement optimal pour devoir justifier l’utilisation d’un effectif aussi important. Au demeurant, le budget de l’Agence ne doit pas être consacré essentiellement aux dépenses de fonctionnement car nous sommes plus attendus sur le financement des projets des jeunes, sur leur encadrement et sur leur formation. Toutefois, dans le déploiement prochain des activités de l’Agence dans les 5 pôles régionaux qui seront créés, une grande priorité sera accordée à l’insertion de ce personnel des agences dissoutes. Il en sera de même dans les différents projets et programmes que nous allons bientôt exécuter. C’est le cas au Papejf où certains sont déjà déployés. Vous venez d’être élu Maire de la commune de Wack Ngouna. Qu’est-ce qui a motivé votre implication dans le champ politique et votre adhésion à l’Alliance pour la République (Apr) ? Vous me permettrez d’abord de féliciter Monsieur Macky Sall, le président de l’Alliance pour la République et ses alliés de la coalition « Bennoo Bokk yaakaar » pour la victoire éclatante enregistrée lors des élections locales passées. En effet, il faut rappeler que sur les 602 collectivités locales dans lesquelles la compétition était ouverte, l’Apr et ses alliés ont remporté les 475. Il est également pertinent de préciser que sur les 14 communes chef-lieu de capitale régionale, les 8 sont tombées dans l’escarcelle de la mouvance présidentielle. Pour les Conseils départementaux qui sont au nombre de 42, l’Apr et ses alliés
ont remporté les 30. Ces résultats très satisfaisants illustrent l’adhésion massive des populations sénégalaises aux impulsions positives que le président de la République est en train d’apporter dans la gouvernance politique, économique et sociale du pays pour l’amélioration du vécu de ses concitoyens. Les importantes réalisations jusque-là capitalisées ont certainement pesé sur la balance. Et là, je voudrais particulièrement insister sur quelques grandes réalisations à son actif, notamment les actions d’amélioration de la gouvernance économique (création de l’Ofnac, institutionnalisation de la déclaration de patrimoine, lutte contre l’enrichissement illicite), sur la couverture maladie universelle qui assure la gratuité des soins à tous les enfants de 0 à 5 ans, le programme national de bourse de sécurité familiale qui permet déjà à 50.000 familles de bénéficier d’une allocation annuelle de 100.000 FCfa, la baisse du prix des denrées de première nécessité, la baisse du loyer, la baisse de l’impôt sur les salaires, les nombreuses initiatives de soutien au monde rural, l’amélioration de l’environnement des affaires et de la compétitivité, le rayonnement diplomatique du Sénégal, etc. En ce qui concerne mon engagement politique à côté du président de l’Apr et de son parti, il découle d’une analyse fondée sur le partage des valeurs, idéaux et ambitions que le président Macky Sall nourrit et développe pour le peuple sénégalais. En tant que patriote, il mérite donc notre accompagnement technique et politique. Et heureusement que le succès politique a suivi parce que l’Apr et ses alliés de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar » ont gagné 14 des 15 communes que compte le département de Nioro du Rip. Seule la commune de Porokhane était gagnée par une liste indépendante parrainée par un parti politique. Et le Docteur Diadhiou qui en est le Maire et avec qui nous avons engagé des discussions sérieuses, a déjà affiché ses bonnes dispositions à rejoindre l’Alliance
Sans être exhaustifs, ces programmes initiés par l’Anpej vont générer, au total, plus de 110.000 emplois d’ici à 2017. Cette contribution significative apportée par l’Anpej, cumulée aux résultats des autres grands projets de l’Etat permettront de dépasser largement la promesse de 500.000 emplois sur 7 ans, faite par Monsieur le président de la République avant son accession à la magistrature suprême. pour la République. Au Conseil départemental, c’est un responsable de l’Apr qui trône à la présidence de cette collectivité décentralisée. Le département de Nioro dans lequel
je milite a donc apporté sa contribution significative à la victoire de la coalition présidentielle lors de ces élections passées. C’est l’occasion, pour moi, de magnifier particuliè-
rement le partenariat stratégique noué entre le président de la République Macky Sall et le président Moustapha Niasse pour l’émergence d’une force politique hégémonique. Et nous travaillons au quotidien pour matérialiser ces orientations politiques pertinentes de nos leaders, mais également renforcer et élargir les bases de ce partenariat politique fécond, en perspective des élections présidentielles de 2017. C’est le défi que nous nous sommes fixé, et j’en profite pour remercier toutes les populations du département de Nioro du Rip, singulièrement celles de Wack Ngouna et l’ensemble des responsables politiques locaux de l’Apr pour leur engagement et leur détermination qui nous ont valu cette victoire historique.
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du Désenclavement
AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)
Important groupe de vente de véhicules automobiles recrute 1. Directeur Clientèle 2. Commercial automobile 3. Mécanicien véhicule lourd 4. Réceptionniste 5. Secrétaire Envoyer demande + CV à l'adresse e-mail suivante : whbherbert330@163.com
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’offres restreint n° D/910/N pour la Sélection d’un consultant pourl’élaboration d’un Schéma Directeur Routier et Autoroutier national, sur financement de la Banque Mondiale. 1. Date de lancement : 24/10/2013 2. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 03 SCET TUNISIE, Groupement HYDROARCH/APAVE STUDY/PVT/SACI.
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La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre un délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de AGEROUTE SENEGAL, en vertu de l'Article 88 dudit Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends placé auprès de l’organe chargé de la régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 89 dudit Le Directeur Général de l’AGEROUTE IBRAHIMA NDIAYE
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A CtuAlites
LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
LASSANA KONATE, DIRECTEUR GENERAL DES BOURSES
PREVENTION DU VIRUS EBOLA
« A la date d’aujourd’hui (hier), 73.055 étudiants ont été payés »
L’Etat implique les transporteurs
Le directeur général des Bourses a rencontré, hier, la presse pour faire le point sur l’état de paiement des allocations d’études. Selon Lassana Konaté, à la date d’hier, 73.055 étudiants ont reçu leurs bourses. « A la date d’aujourd’hui (hier), nous sommes à 73.055 étudiants payés pour un montant de 34.108.418.000 de FCfa couvrant bourses, indemnités diverses, aides et subventions ». Cette précision est de Lassana Konaté, directeur général des Bourses. Il a rencontré la presse hier, en présence de Oumar Sock, directeur général de l’Enseignement supérieur. Selon M. Konaté, 32.454.664.000 de FCfa sont payés à 70.721 étudiants dans le public. Pour le privé, 2.334 étudiants sont rentrés dans leurs fonds. S’agissant des aides attribuées aux nouveaux bacheliers, le directeur des Bourses a précisé que 7.370 étudiants sont concernés pour un montant de 442.200.000 de FCfa. Les étudiants bénéficiaires de l’aide dans le privé sont au nombre de 2.370 pour un montant de 142.200.000
FCfa. Lassana Konaté a affirmé aussi que le nombre d’allocations d’études a connu une augmentation de plus de 26 % en 2013-2014, comparativement à l’année dernière, ajoutant que depuis décembre 2013, le bénéfice de la bourse est effectif pour les étudiants régulièrement inscrits. Lassana Konaté a, en outre, tenu à rassurer les étudiants dont le paiement de la bourse a été suspendu pour cause de vérification. Il a déclaré que la levée de la suspension a été effectuée et les paiements sont en cours. Pour le cas des étudiants en deuxième année de Licence, M. Konaté a expliqué que parmi cette catégorie, il y a des ex-bénéficiaires d’aides pour lesquels la direction des Bourses dispose de coordonnées permettant leur prise en charge dans les décisions et ceux qui sont inconnus du fichier des boursiers à
qui il sera demandé des informations complémentaires. Le directeur des Bourses a indiqué aussi que le ministère de l’Enseignement supérieur travaille à mettre, à très court terme, un logiciel permettant aux étudiants d’accéder, à temps réel, à toutes les informations relatives à leurs allocations. Aliou KANDE
DECEDES EN ESPAGNE
Les corps des 5 Sénégalais attendus ce soir Les corps des 5 Sénégalais morts dans un accident de la circulation en Espagne le lundi 18 août dernier, arrivent ce soir à Dakar par vol Iberia à 20h 45mn, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Le ministère a affirmé que le consulat général du Sénégal à Madrid a, dans le cadre de sa mission de protection consulaire et de défense de nos compa-
triotes, commis un cabinet d’avocats, chargé des droits des sinistrés et accidentés. Le ministère poursuit que c’est grâce à cette implication que la compagnie d’assurance du véhicule dans lequel se trouvaient nos compatriotes au moment de l’accident, a décidé de prendre en charge le rapatriement des corps de toutes les victimes. D. SARR
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et du Désenclavement
AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)
Les ministres Awa Marie Coll Seck et Mansour Elimane Kane ont rencontré hier les transporteurs. Ils souhaitent leur implication dans la prévention de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Le gouvernement multiplie les straports concernant la surveillance, la prétégies dans la prévention de la fièvre vention, et si nécessaire, la riposte hémorragique à virus Ebola. C’est dans contre l’épidémie de la fièvre hémorce cadre que le Pr. Awa Marie Coll Seck, ragique à virus Ebola. Les transporteurs ministre de la Santé et de l’Action soont également demandé une bonne ciale et son homologue des Infrastrucsurveillance des frontières, des équitures, des Transports terrestres et du pements sanitaires dans des gares pour Désenclavement, Mansour Elimane renforcer la prévention. Kane, ont rencontré, hier, les transPour une implication plus harmoporteurs du Sénégal. Selon un comnieuse et plus efficace des transpormuniqué du ministère des Transports, teurs, Mansour Elimane Kane a instruit les 2 ministres cherchent à impliquer le directeur des transports routiers, El les transporteurs dans la surveillance, Hadji Seck Ndiaye Wade, de renconla prévention et la riposte du Sénégal trer, dans les plus brefs délais, les rescontre l’épidémie de la fièvre hémorponsables de l’ensemble des organisaragique à virus Ebola. Au cours de la tions de transporteurs du Sénégal pour rencontre, le Dr Pape Amadou Diack, la mise en place d’un plan d’actions directeur général de la santé publique concerté et efficace. Le Pr. Awa Marie a expliqué aux transporteurs le plan Coll Seck a promis l’accompagnement de prévention mis en place par le goude ses services aux plans financier et vernement, non sans indiquer les atmatériel, ainsi qu’en ressources hutentes de l’Etat. Les transporteurs ont maines. Les transporteurs ont manidemandé une meilleure information festé leur engagement à participer acet une plus grande sensibilisation sur tivement dans la mise en œuvre du plan la maladie. Ils ont aussi sollicité une de prévention du virus Ebola. bonne formation des acteurs des transA. KANDE
CREATION DES CHAMBRES AFRICAINES EXTRAORDINAIRES DANS L’AFFAIRE HUSSEIN HABRE
L’Etat du Sénégal a respecté toutes les dispositions, selon Aminata Touré Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ancien Premier ministre et ancien Garde des sceaux, ministre de la Justice, Aminata Touré, a précisé que dans le cadre de la signature de l’accord entre l’Union africaine et le gouvernement du Sénégal sur la création des Chambres africaines extraordinaires (Cae) et le Statut des chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour la poursuite des crimes internationaux commis au Tchad durant la période du 7 juin 1982 au 1er décembre 1990, « l’Etat du Sénégal a effectivement respecté toutes les dispositions prévues par les lois sénégalaises et les conventions internationales ». L’ancien Premier ministre justifie cette sortie «dans un souci d’éclairer l’opinion publique». Aussi,
l’ex-Garde des sceaux, ministre de la Justice, a informé avoir « bien reçu les pleins pouvoirs de Me Alioune Badara Cissé, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur d’alors, par le document authentique en date du 22 août 2012 ; cela, à l’effet de signer, au nom de la République du Sénégal, les 2 instruments juridiques cidessus mentionnés ». Le communiqué précise enfin que le document donnant les pleins pouvoirs de signature à Mme Aminata Touré a d’ailleurs été présenté à la Commission des Lois de l’Assemblée nationale lors de l’examen du projet de loi portant ratification de l’accord entre l’Union africaine et l’Etat du Sénégal et le Statut des chambres africaines. Amadou DIOP
SCIENCE DE L’ALIMENTATION AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’offres national n° D/965/A2 pour les travaux d’entretien périodique des routes en terre dans les régions de Saint-Louis, Louga et Matam. 1. Date de lancement : 24/04/2014 2. Nombre d’offres reçues et identité des candidats pour les lots 1, 2 et 3 : 05 SENTHRAS, EGX, EGMBTV, C-GIM, GENITE. 3. Montant de l’offre retenue : - Pour le lot 1 (Région de Saint-Louis) : 424.599.219 FCFA TTC ; - Pour le lot 2 (Région de Louga) : 1.255.783.080 FCFA TTC ; - Pour le lot 3 (Région de Matam) : 436.997.660 FCFA TTC. 4. Nom et identité de l’attributaire : • Pour le lot 1 (Saint-Louis) GENITE ; Lot n°36 Zone Industrielle SODIDA BP : 10663 Dakar Tél : 33-825-59-49 Fax : 33-824-45-90 Email : genite@genite .net
• Pour le lot 2 (Louga) EGMBTV ; Lot 30 Zone SONEPI ; BP : 673 Tél :33-824-37-47 Fax :338249098 Email : seyniseck@orange.sn
• Pour le lot 3 (Matam) SENTHRAS ; Km 8,5 Boulevard du centenaire de la commune de Dakar-Sénégal ; BP : 26 035 Tél : 33-832-17-15 Fax : 33-832-37-96 Email : senthras@senthras.com La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics et ouvre un délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de AGEROUTE SENEGAL, en vertu de l'Article 88 dudit Code, puis d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends placé auprès de l’organe chargé de la régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 89 dudit Le Directeur Général de l’AGEROUTE IBRAHIMA NDIAYE 27 AOÛT 2014
La biosécurité au cœur des préoccupations du gouvernement La biosécurité (science de l’alimentation) sera au cœur des problématiques de sécurité alimentaire, surtout que la population mondiale va passer de 7 à 9 milliards de personnes, selon Mme Kimberly Reed, directrice exécutive de la fondation Ific. Au Sénégal, le sujet est pris très au sérieux par les plus hautes autorités qui ont récemment relancé l’Autorité nationale de biosécurité logée au ministère de l’Environnement et du Développement durable. L’atelier de Dakar, qui a regroupé des professionnels de l’information et de la communication, était un temps fort pour permettre aux journalistes de comprendre davantage les enjeux de la question afin de mieux informer les consommateurs. Pour le président du Groupe de recherche environnement et presse (Grep), Abdoulaye Barry, la problématique interpelle toute la planète, car étant dans un contexte marqué par la relance du débat sur l’utilisation des Organismes génétiquement modifiés (Ogm). Les chercheurs américains ayant animé l’atelier de Dakar sont unanimes à reconnaître que les produits issus de la biotechnologie sont d’abord soumis à une étude scientifique avec des contenus nutritionnels sûrs et dénués de substances toxiques.
A ce jour, 19 pays émergents développent des expérimentations poussées sur la biotechnologie des aliments. Ils représentent environ 90 millions d’agriculteurs, dont 6 millions sont issus des pays en développement. L’utilisation de la biotechnologie a permis une réduction massive des coûts de production, une forte réduction des produits chimiques et une utilisation plus rationnelle des ressources en eau et des terres arables. L’Afrique du Sud et le Burkina font partie des pays africains qui ont le plus réussi cette transition vers la biotechnologie avec des résultats probants dans la production de spéculations comme le manioc, la banane, l’igname, etc. Un travail de terrain assez satisfaisant est en train d’être mené sur le haricot, considéré comme une des sources de protéines les plus importantes en Afrique de l’Ouest. Un producteur burkinabé du nom de Karim Traoré a annoncé que l’impact de la culture du coton bio est sans conteste, d’autant plus qu’il y a eu des gains de 30 % par rapport à la culture du coton conventionnel. De même, la pénibilité dans le travail des producteurs est largement réduite et la qualité du produit bio est meilleure. Mamadou Lamine DIATTA
les GRAnDs
D ossieRs
Les craintes se dissipent... Par Adama MBODJ
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’importantes quantités d’eau sont tombées ces derniers jours dans tout le pays. Dans certaines localités, des pics de plus de 100 mm ont été enregistrés. Le monde rural en avait bien besoin, après la longue pause pluviométrique qui avait fini par plonger le monde rural dans une grande inquiétude. D’où les multiples prières formulées ça et là pour que le ciel ouvre ses vannes. Des prières qui semblent exaucées. De fortes pluies ont arrosé toutes les zones ces derniers temps. Ce qui a sans doute donné raison aux techniciens agricoles qui se refusaient à toute crainte hâtive et appelaient à la raison. Selon ces derniers, si la tendance pluviométrique actuelle se maintient jusqu’aux environs de 15 octobre, les postes pluviométriques seront excédentaires et toutes les cultures pourront boucler leur cycle. Du coup, l’espoir est bien permis pour la suite de la campagne agricole. Surtout que l’Etat qui a très tôt pris conscience de la situation a anticipé sur les besoins en mettant en place d’importants programmes. Ainsi, 3 milliards de FCfa ont été mobilisés pour l’achat de semences à cycle court pour les distribuer aux producteurs afin de faire face aux désagréments liés au retard pluviométrique. Des semences de niébé (4.000 tonnes), de sorgho (700 tonnes), de sésame (45 tonnes), de pastèque (10 tonnes) et de manioc (10.000 ha) sont distribuées aux paysans. Toutes ces spéculations distribuées peuvent s’adapter à la situation pluviométrique actuelle. Ce programme spécial d’adaptation des cultures complète celui classique d’un montant de 21 milliards de FCfa pour l’achat de 74.000 tonnes de semences d’arachide dont 24 tonnes de semences certifiées et 50 tonnes de semences écrémées. Des semences de mil (300 tonnes), de sorgho (230 tonnes), mais également de maïs (850 tonnes dont 750 tonnes de semences locales et 100 tonnes de semences hybrides) ont été également remises à des producteurs. C’est dire que l’Etat a consenti d’importants efforts pour la présente campagne agricole qui aura été particulièrement marquée par l’appui au monde rural en vivres de soudure. Une enveloppe de 5 milliards de FCfa sera consentie au « plan de riposte » à la longue de période de soudure engendrée par le retard pluviométrique. Pour la première phase de cette opération, 2.137 tonnes de riz paddy ont été achetées dans la vallée sur les 20.000 tonnes prévues. Au total, l’ambition de l’Etat est d’acheter auprès des producteurs locaux 41.000 tonnes de vivres pour les distribuer au monde rural. Ce qui peut déjà booster la production agricole nationale. Parallèlement aux vivres de soudure, 9.153 tonnes d’aliment de bétail ont été achetées pour une enveloppe de 1,5 milliard de FCfa pour aider les éleveurs à sauvegarder leur cheptel. Toutes ces mesures, faudrait-il le rappeler, ont pour objectif principal de faire en sorte que le monde rural ne sente pas trop les conséquences du retard de l’hivernage de cette année. Aujourd’hui, avec le retour des pluies, si les conseils prodigués par les techniciens sont respectés et que les variétés à cycle court sont utilisées correctement, la campagne peut être sauvée.
MeRCReDi 27 Aout 2014
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CAMPAGNE AGRICOLE 2013 - 2014
RETOUR DES PLUIES, SEMENCES A CYCLE COURT, DISTRIBUTION DE VIVRES DE SOUDURE ET D’ALIMENTS DE BETAIL…
L’espoir renaît dans le monde rural Après un démarrage très timide, qui avait presque fini de jeter le désarroi dans le monde rural, l’hivernage commence à s’installer peu à peu dans les différentes localités du pays. Même si le déficit pluviométrique est loin d’être résorbé par rapport à la même période de l’année écoulée, les dernières pluies enregistrées dans les différentes régions font souffler un léger vent d’espoir. Une régularité des pluies jusqu’au moins la deuxième décade du mois d’octobre devrait aider à combler le déficit pluviométrique. Pour l’heure, l’ins-
tallation des dernières pluies de l’espoir accélère la cadence des cultures. D’ici là, si les conseils prodigués par les techniciens aux producteurs (notamment l’orientation vers les cultures à cycle court) sont respectés, la campagne sera sauvée. En tout cas, du côté de l’Etat, on a très tôt anticipé cette année sur les besoins du monde rural en mettant en place les intrants et le matériel. Mais aussi et surtout en apportant un important soutien à travers la distribution de vivres de soudure et d’aliments de bétail.
Des pluies de plus en plus régulières à Tambacounda Depuis la moitié de la première décade d’août, les pluies sont devenues plus ou moins régulières. Malgré tout, 48% des postes pluviométriques sont déficitaires par rapport à l’année dernière. Mais des mesures comme la distribution des variétés à cycle court font renaître l’espoir. La région orientale a reçu sa première pluie le 25 mai dernier. Cela, selon le gouverneur de Tambacounda, Gabriel Ndiaye, a fouetté l’ardeur du paysannat désemparé à cause des pauses répétées. Ce qui a valu, au moins, 3 à 4 semis. Tirant les conclusions du Crd qu’il a présidé, le gouverneur de Tambacounda souligne que si le rythme actuel des pluies se poursuit jusqu’en fin octobre, l’espoir sera permis, non sans rappeler que l’Etat avait très tôt pris des dispositions pour une bonne campagne agricole comme la mise en place à temps des intrants et semences. Mais c’était sans compter avec les aléas climatiques. Aussi, l’Etat a réagi en mettant à disposition des paysans des variétés à cycle court. Le gouverneur s’est félicité du taux de vente des intrants qui a atteint les 98% pour l’arachide. Selon lui, 7.000 ha de semences certifiées ont été emblavés pour l’ensemble des variétés pour la reconstitution du capital semencier. Il s’y ajoute que la Cncas a mis plus d’un milliard de FCfa dans la campagne agricole avec un accent particulier sur la reconstitution du capital semencier. Le directeur régional du développement rural (Drdr), Pierre Diouf, revenant sur les faits saillants de cette présente
campagne, a indiqué que la mise en place des intrants à débuté en mai dernier, avec un taux actuel de cession de l’ordre de 95 %. La première pluie utile est tombée le 11 juin dans les départements de Tambacounda et Goudiry. Elle a permis le démarrage des premiers semis (arachide, mil et maïs). Ensuite, est intervenue une première pause pluviométrique du 18 au 29 juin. La deuxième pause (de fin juin à mi-juillet) a entraîné l’arrêt des semis et affecté les premières levées. La reprise des pluies dans la seconde moitié de la deuxième décade de juillet a favorisé une troisième et dernière vague de semis toutes variétés confondues. Pour M Diouf, depuis la moitié de la première décade d’août, les pluies sont devenues plus ou moins régulières. « A présent, seuls 48% des postes pluviométriques sont déficitaires par rapport à l’année dernière », explique-t-il. Le cumul des postes de Koumpentoum oscille entre 116 mm à Payar et 259 mm à Koumpentoum tandis que les cumuls des postes de Tambacounda oscillent entre 288 mm à Koussanar et 389 mm à Missirah, alors que les cumuls des postes de Goudiry vont de 207 mm à Boynguel à 410 mm à Diankémakhan. Pour Bakel, ils varient de 133 mm à Bêlé à 311 mm à Bakel. Sur le plan phytosanitaire, il n’y a rien de spécial à noter dans les départements de Tamba, Goudiry et Bakel. Mais, dans le département de Koumpentoum, des prospections faites à la date du 13 août dernier sur près de 850 ha, ont révélé la présence de sauteriaux sédentaires de très faible densité, en particulier sur les jachères en friche. Des mesures ont été prises pour maintenir ces populations sous le seuil de nuisibilité et du matériel a été remis aux comités de lutte. Pape Demba SIDIBE
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D ossieRs Du Les paysans du Saloum retrouvent le sourire
MeRCReDi 27 Aout 2014
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L’espoir d’un bon hivernage renait dans le monde rural, particulièrement dans la région de Kaolack où, après une pause pluviométrique assez longue, les averses ont repris de plus bel, suscitant des préjugés favorables chez les paysans.
« Si la tendance se maintient et que le monde rural est arrosé jusqu’au mois d’octobre, les récoltes seront assez bonnes ». Tel est le sentiment du directeur régional du développement rural (Drdr) de Kaolack, Falilou Faye. Il s’est félicité de la reprise de la pluviométrie et des mesures prises par l’Etat face aux caprices de l’hivernage de cette année. Cependant, reconnaît le Drdr, les postes pluviométriques de la région sont déficitaires par rapport à l’année dernière, malgré les pluies enregistrées depuis le 5 août dernier. Si
dans certaines localités du département de Nioro, l’hivernage est en avance, dans le département de Kaolack et une partie de Guinguénéo, des paysans ont attendu les pluies en début du mois d’août pour s’adonner aux semis, notamment d’arachide, de mil, de maïs et de Sorgho. Beaucoup ont jeté leur dévolu sur les variétés hâtives, une nouvelle politique prônée par l’Etat, face au changement climatique qui a complètement bouleversé le processus habituel. Dans le département de Nioro, notamment dans les
arrondissements de Paoscoto, Wack Ngouna, Keur Maba Diakhou et Médina Sabakh où, dès les premières pluies du mois de juillet, la plupart des paysans a semé, l’hivernage est bien parti. Il existe même des endroits où le maïs est au stade d’épiaison et l’arachide de gynéphorisation. Mamadou Diop du village de Thioubène, situé dans la mairie de Gainte Kaye, salue les dispositions prises, cette année, par l’Etat du Sénégal notamment dans la mise en place, à temps, des semences et autres intrants. «Cela a permis à une bonne partie des populations du département de profiter des premières averses pour semer et épandre aussi bien l’engrais que l’urée », a-t-il souligné, se félicitant également de la mise à disposition, pour la première fois depuis des décennies, du matériel agricole comme les semoirs, les houes Sine, les houes occidentales et les charrettes. Par ailleurs, les éleveurs de la région qui craignaient pour le cheptel durement éprouvé dans certaines zones de la région, ont aussi retrouvé le sourire. « Contrairement à ce que certaines personnes veulent faire croire par rapport à la situation dans le monde rural, il n’y a pas eu beaucoup de pertes et la famine que l’on craignait n’a pas eu lieu », a rassuré Modou Faye du village de Nianta. Il a indiqué que, de tout temps, le mois d’août a été un mois de soudure, ce que certains comparent, à tort, à la famine. Mamadou CISSE
A Fatick, des postes pluviométriques restent encore déficitaires Le ciel continue d’ouvrir ses vannes sur l’étendue de la région de Fatick. Les pluies tombées ces derniers jours ont eu des impacts positifs sur le comportement des cultures. Ce qui a beaucoup amélioré la situation. Mais les postes pluviométriques restent encore déficitaires. C’est le constat fait par les techniciens de la Direction régionale du développement rural (Drdr) de Fatick. L’hivernage s’est bien installé dans la région de Fatick où le ciel continue d’ouvrir ses vannes. Partout, le tapis herbacé est en train de se reconstituer et les mares se remplissent progressivement au grand bonheur des éleveurs. Pour les cultures, le constat est également rassurant. La situation a beaucoup évolué avec les dernières pluies. Dans son rapport de la campagne de la période du 9 au 15 août 2014, le directeur régional du développement rural de Fatick (Drdr), Jean Paul Bampoky, a indiqué que les pluies de ces dernières semaines ont eu des impacts positifs sur le comportement des cultures. Cela a fait renaître l’espoir chez les producteurs. Toutefois, M. Bampoky soutient qu’il y a toujours un déficit constaté dans tous les postes pluviométriques et une mauvaise répartition spatio-temporelle. Selon lui, durant cette semaine, le sud-ouest du département de Foundiougne a été très bien arrosé avec un pic de 202 mm à Niodior comparé à celui de Fatick où on n’est encore qu’à 8 mm dans le poste de Fimela.Aussi, fait-il remarquer, jusqu’à la date du 15 août, la situation pluviométrique
reste déficitaire en quantité et en nombre de jours dans tous les postes de la région de Fatick. Mettant l’accent sur les cultures (mil, arachide, maïs, riz, sorgho, niébé), le Drdr a signalé que dans le département de Fatick, la situation des cultures a beaucoup évolué pour le mil et des stades de levée et de montaison sont constatés. Pour l’arachide, a-t-il dit, le même phénomène est observé (levée et floraison). Situation meilleure à Foundiougne Si le même phénomène est constaté dans le département de Gossas, la situation est meilleure dans celui de Foundioungne où, pour le mil, des stades de montaison, tallage et formation des feuilles ont été relevés. Pour l’arachide, les techniciens ont signalé des stades de floraison notamment dans les zones de Toubacouta, Nioro Alassane Tall, et Keur Saloum Diané, mais également de ramification et de plantule. Pour les autres spéculations comme le maïs, riz, sorgho, niébé et sésame, il y a un bon comportement des cultures.
Nonobstant ce bon comportement des pluies, le Drdr recommande l’utilisation des variétés à cycle court comme le niébé. Sur la situation phytosanitaire, Jean Paul Bamboky a soutenu que durant la période du 19 au 25 juillet, la situation a été relativement bonne, ne signalant que 3 ha d’infestation d’Amsacta sur les céréales dans la zone de Nioro Alassane Tall (département de Foundiougne). Il souligne que les unités de protection de la Direction de protection des végétaux (Dpv) ont traité ces zones infestées. Pour la distribution des vivres en riz, l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Mor Fall, a indiqué qu’à la date du 16 août 2014, sur un quota de 341 tonnes de riz destinées au département de Gossas, 116 tonnes ont été réceptionnées par le Commissariat à la sécurité alimentaire. Il a informé que dans ce département de Gossas, 553 familles ont été retenues à raison de 15,4 kg par tête et pour un maximum de 10 personnes par famille. Pour les autres départements (Fatick et Foundiougne), affirme Mor Fall, il est prévu des cachets qui sont des bons alimentaires gérés par le Programme alimentaire mondial (Pam). Pour le cachet, chaque personne reçoit un bon de 5.000 FCfa et pour un maximum de 9 personnes dans la même famille. De plus, Mor Fall a annoncé un planning de mise en place dans le département de Gossas. Oumar Ngatty BA
CAMPAGNE AGRICOLE 2013 - 2014
ZIGUINCHOR
Le déficit pluviométrique se résorbe La région de Ziguinchor est en train de résorber son déficit pluviométrique, par rapport à l’année dernière. Et les cultures se comportent bien, malgré le retard constaté dans le démarrage de l’hivernage.
Selon le directeur régional du développement rural (Drdr), El-Hadji Mamadou Konté, dans le département de Bignona, actuellement, tous les postes pluviométriques ont dépassé les 500 mm. A la date du 18 août dernier, plusieurs localités avaient enregistré plus de 840 mm. C’était le cas de ThionckEssyl (841 mm). Dans le département de Ziguinchor, ce sont 700 à 800 mm de pluie qui ont été enregistrés. Mais, il existe des zones où l’on dépasse les 1.000 mm. C’est le cas à Nyassia. Dans le département d’Oussouye où plus de 700 mm avaient été enregistrés, Cabrousse a presque atteint les 967 mm. « Aujourd’hui, nous rendons grâce à Dieu, parce que la pluviométrie est revenue à la normale, en termes de quantité », s’est félicité M. Konté. Cela a été favorable aux producteurs qui sont tous dans leurs champs en train, soit de labourer soit de faire les premiers entretiens de leurs cultures. A l’en croire, si la fréquence des pluies se poursuit, tous les postes pluviométriques de la région seront excédentaires. Il a souhaité que la pluie continue
jusqu’autour du 15 octobre pour que les cultures puissent boucler leur cycle. Par rapport au retard de la pluviométrie qui avait été constaté dans cette partie Sud du Sénégal, le Drdr a souligné que l’Etat a pris des dispositions, en renforçant la région en variétés de semences à cycle court (riz et niébé). Il a annoncé des variétés de semences de sorgho local à cycle court qui parviendront sous peu aux producteurs locaux. El-Hadji Mamadou Konté a exhorté ces derniers à se mettre au travail pour, dit-il, accompagner le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) notamment le volet riz. Le Drdr a affirmé que, globalement, toutes les cultures se comportent très bien. A Bignona, l’arachide est en début de floraison, le mil au tallage, le riz de plateau en début de tallage. C’est pratiquement le même niveau de développement végétatif des spéculations dans le département de Ziguinchor, surtout le mil et le sorgho. A Oussouye, les cultures sont également au même stade. Moussa SADIO
«ASSOCIATION DES MEDECINS DE ASFADAR» SA En abrégé (ASMA) SA S.A. avec C.A, P.C.A et D.G Au capital de 10.000.000 F.CFA Siège Social : 34, Rue Wagane Diouf, Dakar (Sénégal) RC : SN-DKR-2011-B-50602
CONVOCATION DES ACTIONNAIRES A L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE Le Conseil d’Administration de la société dénommée « ASSOCIATION DES MADECINS DE ASFADAR » SA en abrégé « ASMA » SA, Société Anonyme avec Conseil au capital de Dix Millions (10.000.000) de Francs CFA, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), 34, Rue Wagane Diouf et immatriculée au RCCM de DAKAR sous le numéro SN-DKR-2011-B-50602 CONVOQUE l’ensemble des actionnaires à l'assemblée générale extraordinaire de ladite société qui se réunira à Dakar, au siège de « S.O.S Médecin », le mercredi 10 septembre 2014 à 17 heures à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : I- Ouverture du capital social à des partenaires financiers et modification corrélative de l’article 12 des statuts ; II- Augmentation du capital social ; III- Questions diverses. Tout actionnaire pourra participer personnellement à l'assemblée ou s'y faire représenter par un mandataire de son choix. Des formules de procuration sont à disposition au siège social. Dakar, le 25 août 2014 Pour le Conseil d’Administration Le Président du Conseil d’Administration 27 AOÛT 2014
MeRCReDi 27 Aout 2014
CAMPAGNE AGRICOLE 2013 - 2014
les GRAnDs
D ossieRs
RETARD PLUVIOMETRIQUE
L’inquiètude des agriculteurs de Thiès A la division analyse et prévisions statistiques de la Direction régionale du développement rural (Drdr) de Thiès, les discussions portent plus sur le déficit pluviométrique. A ce jour, aucune pluie de grande importance n’a été encore notée dans la région. Ce qui indique une situation préoccupante pour ne pas dire, catastrophique sur toute la ligne, comme l’a fait remarquer le président de l’union des groupements de producteurs de Mékhé, Serigne Falilou Diagne. « Nous sommes à la 2è décade du mois d’août et jusque-là, la zone n’a pas encore enregistrée une forte pluie », dit-il. Conséquence ? Les activités champêtres sont au ralenti. L’inquiétude se lit sur les visages des producteurs. Et, ce qui inquiète le plus, souligne Serigne Falilou Diagne, c’est que « toutes les réserves paysannes sont épuisées ». « Les populations sont confrontées à des problèmes de vivres de soudure, le bétail qui n’a de quoi se nourrir se contente des feuilles de Nim», s’inquiète Falilou Diagne. Pour autant, même s’il a dû constater le manque de pluie dans certaines poches de la région de Thiès, Doudou Diop, le président de la fédération nationale pour l’agriculture biologique, est moins alarmiste. Pour lui, l’espoir est encore
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Du
ACHAT DE VARIETES A CYCLE COURT
L’Etat déroule un programme agricole d’adaptation de 3 milliards de FCfa Le ministère de l’Agriculture a pris les mesures nécessaires pour faire face aux difficultés relatives au retard des pluies. Il déroule un programme d’adaptation d’un montant de 3 milliards de FCfa pour l’achat de variétés à cycle court.
permis. A son avis, « seul Dieu dispose du patrimoine de la pluie et en bon croyant nous ne pouvons que continuer à nourrir l’espoir de voir combler le retard accusé dans le démarrage de la pluviométrie et son déficit résorbé». Dans tous les cas, les producteurs ont été invités à s’orienter vers les semences à cycle court. Serigne Falilou Diagne propose comme spéculations de substitution, le niébé, la pastèque ou le manioc. Cette situation hivernale marquée par un retard de la pluviométrie dans plusieurs postes météorologiques de la région, est vécue à Thiès au moment où une trentaine de chercheurs, enseignants, techniciens et acteurs du monde rural ont assisté à une session d’une semaine de renforcement des capacités sur la filière semencière. Une occasion
pour eux d’être mieux outillés pour l’encadrement et la formation des producteurs sur la production et la gestion des semences. Les résultats attendus visent essentiellement à mieux outiller les producteurs afin de leur permettre de s’imprégner des techniques de gestion du capital semencier, en vue d'accroître leur rendement, a estimé Demba Farba Mbaye, directeur adjoint du projet UsaidEra. Plusieurs techniciens de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra) et des enseignants et chercheurs des universités Gaston Berger de Saint-Louis, Cheikh Anta Diop de Dakar, de Thiès, et une équipe du projet Usaid-Era, ont pris part à cette rencontre. Mohamadou SAGNE
A côté du programme classique qu’il a déjà initié, le gouvernement du Sénégal, par le biais du ministère de l’Agriculture, est en train de dérouler un programme agricole d’adaptation pour faire face aux désagréments relatifs au retard des pluies. Selon le directeur de l’Agriculture, Oumar Sané, ce programme d’adaptation agricole d’un montant de 3 milliards de FCfa est constitué pour l’achat de semences à cycle court. Il s’agit de 4.000 tonnes de semence de niébé, 700 tonnes de sorgho, 45 tonnes de sésames et 10.000 ha de manioc. Ces différentes spéculations, souligne le directeur de l’Agriculture, sont présentement en train d’être distribuées à travers le pays. Le gouvernement prévoit aussi la distribution, plus tard, de 10 tonnes de semences de pastèques. Ce programme spécial est déroulé par le ministère de l’agriculture, suite au retard des pluies. A l’exception du manioc qui n’est pas trop exigent en
eau, il concerne des variétés à cycles court qui pourront s’adapter à la présente situation. S’agissant du programme classique, il est d’un montant de 21 milliards de FCfa, selon le directeur de l’Agriculture, Oumar Sané. Ledit programme agricole porte sur l’achat de 74.000 tonnes de semences d’arachide dont les 24 tonnes sont des semences certifiées et les 50 tonnes écrémées. Il concerne également l’achat de 300 tonnes de mil, 230 tonnes de sorgho, 850 tonnes de maïs. Concernant le maïs, les 750 tonnes sont des variétés locales et les 100 restants sont hybrides. Ce programme a aussi permis l’achat et la distribution de 1.673 tonnes de niébé, 25 tonnes de fonio, 20 tonnes de sésame et de 90 tonnes d’engrais d’une valeur de 13 milliards de FCfa. En plus, le programme national d’autosuffisance en riz a permis l’achat de riz pluvial et de 9 tonnes d’engrais. Aly DIOUF
SAUVEGARDE DU CHEPTEL
A Kolda, les paysans demandent des semences hâtives 9.153 tonnes d’aliment de bétail Le département de Kolda a reçu beaucoup plus de pluies que le reste de la région. Cette mauvaise répartition de la pluviométrie a eu une incidence sur le comportement des cultures. Malgré les quelques pluies enregistrées au cours de ces derniers jours dans la région de Kolda, la plupart des postes pluviométriques est encore déficitaire. Les quantités de pluies enregistrées depuis le début de l’hivernage sont très mal réparties dans le temps et dans l’espace. Le département de Kolda a reçu beaucoup plus de pluies que le reste de la région. La commune de Kolda affiche un déficit de -3 mm contre -20 mm pour Dioulacolon alors que les postes de Saré Bidji et de Dabo enregistrent un léger excédent de + 0,4 mm chacun. Par contre, dans le département de Vélingara, le déficit pluviométrique est extrêmement important par rapport à l’année dernière à la même époque. Le poste de Vélingara commune affiche 111,9 mm contre -108,9 mm pour Kounkané ; -128, 5 mm à Pakour et -
85, 3 mm à Bonconto. La situation n’est guère meilleure dans le département de Médina Yoro Foulah qui montre également une grave disparité dans la répartition des pluies dans le temps et dans l’espace. Et c’est le poste de Pata qui affiche le plus grand déficit avec -118,7 mm contre -85,9 mm à Ndorna ; -18 mm à Fafacourou et -89,6 à Médina Yoro Foulah. Il faut dire que ces déficits ont eu une incidence plus ou moins grave sur le développement des cultures notamment de l’arachide et des céréales comme le mil et le sorgho. La plupart des producteurs des zones affectées par la rareté des pluies a semé une ou deux fois entre les mois de mai et août derniers avant de jeter l’éponge. Ils se tournent, à présent, vers les cultures à cycle court comme le sésame ou la pastèque, entre autres, pour sauver la campagne agricole. Mais, ils peinent à trouver des
semences de sésame. « Dans la diversification des cultures, il est important de doter la région d’un quota complémentaire de semences de sésame à l’instar du niébé. Une demande très forte est exprimée par les producteurs à travers leurs organisations. Le Projet Usaid/Yaajeende est disposé à faciliter l’accès aux producteurs à des semences hâtives de mil bio fortifié (60 jours, riche en fer et en zinc) et sorgho Aralba qui ont été testées dans les autres zones d’intervention du projet dans les régions de Matam, Kédougou et Tambacounda », déclare Mamadou Badiane, directeur régional du développement rural (Drdr) de Kolda. Par contre, dans les zones non affectées par le déficit pluviométrique, les cultures se portent plutôt bien. C’est le cas notamment pour le maïs de case, le maïs plein champ, le mil souna case et le sorgho local plein champ. Il en est de même pour l’arachide hâtive, l’arachide 69-101, le manioc de case et le riz pluvial. Mamadou Aliou DIALLO
SITUATION PLUVIOMETRIQUE
Déficitaire dans le Centre et le Nord-est normale pour le reste, selon l’Anacim Les données de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) donnent une idée de l’installation tardive de l’hivernage, cette année, dans plusieurs parties du pays. En effet, explique Aïda Diongue Niang, directrice de l’Exploitation météorologique à l’Anacim, globalement, une situation déficitaire est notée dans le Centre et le Nord-est, sur l’axe qui va de Dakar à Saint-Louis. Il en est de même pour le Centre regroupant les régions de Kaolack, Fatick et Diourbel, lesquelles sont des contrées à vocation
agricole. Par ailleurs, note Mme Niang, les régions de l’Est, notamment les départements de Bakel et Kédougou et une partie de la région de Matam, sont dans une situation normale par rapport à une moyenne sur 40 ans. Il faut aussi rappeler qu’un excédent a été relevé au Nord avec une extension qui va jusqu’au département de Linguère, mais également dans l’extrême Sudouest (Ziguinchor et Cap-Skiring). Pour ce qui est du reste de l’hivernage, déclare la directrice d’Exploitation météorologique, les limites de la prévi-
sion ne permettent pas de dire exactement la date à laquelle les pluies vont s’arrêter. Toutefois, avance-t-elle, les statistiques sur les probabilités d’avoir des pluies au-delà du 1er octobre montrent que la région de Casamance se trouve dans une situation favorable à 100 %. Dans le Centre, c’est plutôt la probabilité d’avoir des pluies vers fin septembre jusqu’au début octobre. Par contre, dans le Nord, il n’y a pratiquement pas de chance d’avoir des pluies au-delà du 30 septembre. Ibrahima BA
acheminées
Le ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a affirmé qu’à travers une enveloppe de 1,5 milliard de FCfa, 9.153 tonnes d'aliment ont été payées puis immédiatement acheminées dans les régions. « Les opérations se poursuivent, car nous avions ciblé les régions les plus touchées », a expliqué le ministre, qui
constate également le retard noté dans le démarrage de l’hivernage de cette année. « En 2012, nous avions fait une opération de sauvegarde du bétail qui avait permis aux éleveurs d'acheter l'aliment mis en place par l'Etat à 50% de son prix », a-t-elle rappelé. A. DIAW
VIVRES DE SOUDURE
41.000 tonnes en cours de distribution pour sauver 675.000 personnes L’Etat a mis les gros moyens pour venir en aide au monde rural. Un montant de 5 milliards de FCfa est débloqué pour l’achat de 41.000 tonnes de vivre de soudure. Pas moins de 675.000 personnes, réparties sur l’ensemble du territoire national, vont en bénéficier. Depuis le 15 août dernier, les autorités, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire (Csa), distribuent des vivres de soudure aux citoyens les plus nécessiteux du monde rural. Cette opération consécutive à la rareté des pluies vise à permettre aux ruraux d’anticiper les périodes difficiles à venir. L’opération est lancée dans la première quinzaine du mois d’août à Ross Béthio, au nord du pays. Elle permet de secourir 675.000 personnes nécessiteuses du monde rural. Selon le directeur du Csa, l’Intendant-colonel Aly Mar, l’Etat du Sénégal a débloqué une enveloppe de 5 milliards de FCfa, en vertu du plan de riposte qui a été ordonné à l’issue du conseil des ministres du 10 juin dernier. Au total, 41.000 tonnes de vivre de soudure seront achetées chez les producteurs locaux et distribuées au monde rural. A la date du 14 août dernier, 2.137 tonnes de riz
paddy ont été achetées dans la vallée, sur les 20.000 tonnes prévues pour la première phase de l’opération. Elles seront ensuite acheminées vers les nécessiteux à l’intérieur du pays. Une fois les vivres convoyés dans les différentes localités, les autorités administratives vont procéder à la distribution en ciblant les familles qui en ont le plus besoin. Dans cette mission d’assistance au monde rural, le gouvernement est épaulé par des partenaires techniques et financiers, à savoir le Programme alimentaire mondial (Pam), l’Unicef et plusieurs organisations caritatives. Certains partenaires tels que le Pam utilise du cash transfert pour participer à l’opération, notamment dans les zones difficiles d’accès. L’ensemble de l’opération est effectué sous l’égide du Conseil national à la sécurité alimentaire logé à la Primature. A. DIOUF
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CAMPAGNE AGRICOLE 2013 - 2014
REGION DE LOUGA
Un hivernage à géométrie variable La situation pluviométrique « assez normale » du département de Linguère contraste avec celle qui prévaut dans les départements de Louga et de Kébémer où les paysans attendent toujours l’installation de l’hivernage pour entrer en activité. Une région, deux réalités. C’est l’image qu’offre Louga en cette période hivernage. A Linguère, on note, avec satisfaction, une bonne installation de l’hivernage dès le début du mois de juillet. Plus précisément depuis le 6 juillet. Dans ce département, la situation pluviométrique est « assez normale ». Les postes de Linguère, de Barkédji et même Labgar qui est toujours déficitaire, affichent respectivement 182 mm, 127 mm et 80 mm. « Dans le Djolof, d’une façon générale, on a enregistré de très bons cumuls. Presque tous les postes du département affichent une bonne situation », commente le directeur régional du développement rural (Drdr), Oumar Mbengue qui a accordé, samedi, un entretien à l’Aps et au Soleil. Il fait remarquer qu’à Linguère, la première vague des semis remonte au 7 juillet. La seconde au 16 juillet et la troisième vague au 7 août. « L’espoir est permis dans le département où la cadence des cultures se porte bien. Il y a de
réelles raisons d’être optimiste à Linguère», souligne M. Mbengue. Contraste saisissant avec ce qui se passe à Louga et à Kébémer où l’on note un déficit pluviométrique devenu préoccupant. Les paysans attendent toujours l’installation de l’hivernage. La première pluie utile se fait désirer dans ces deux départements. Les quelques gouttes enregistrées, début juillet, avaient, pourtant, suscité un immense espoir chez les paysans. Malheureusement, la pause pluviométrique qui se prolonge toujours est venue pour tout remettre en cause. Des semis perdus. Des paysans désemparés Le Drdr, préoccupé, explique la situation. « Incontestablement, cela est dû aux changements climatiques qui affectent la région depuis 2010 », dit Oumar Mbengue qui parle d’un déficit en termes de hauteur et de nombre de jours de pluie. « C’est presque la situation de l’année dernière qui est revenue », rappelle le Drdr. Début août, une
fine pluie avait été enregistrée, obligeant certains paysans à ressemer. Aujourd’hui, Louga et Kébémer prient pour que ce retour annoncé des pluies ne se transforme en une grosse désillusion. Les cultures en ont grandement besoin pour reprendre forme. « Si la
Le focus mis sur le niébé Face au retard des pluies et au déficit pluviométrique, la Direction régionale du développement rural (Drdr) de Louga mise désormais sur le niébé qui a un cycle court, de 50 à 60 jours. Une volonté facilitée par les récentes mesures prises par l’Etat qui vient de lancer un important Programme d’urgence niébé subventionné à 100 FCfa le kilogramme. Beaucoup de régions dont Louga bénéficient de ce programme. Le Drdr Oumar Mbengue informe que 303 des 407 tonnes de semences de niébé prévues pour la région ont été réceptionnées. Si l’on y ajoute les 870 tonnes qui représentent le quota habituel-
lement mis à la disposition de la région, Louga se retrouve avec 1.200 tonnes de semences de niébé. Une première ! M. Mbengue parle même d’un record. « Ce qui veut dire que l’Etat a mis les bouchées doubles pour assister les paysans », se réjouit M. Mbengue. En réalité, ce Programme d’urgence arrive dans une région où le niébé s’adapte très bien. Louga est premier au Sénégal en superficies et en production de niébé. Près de 50 % de la production nationale viennent de la région. Un avantage comparatif que la Drdr compte exploiter. A. DIALLO
Un important programme de distribution de vivres en vue Du riz, du mil, du niébé, des transferts d’argent et des bons d’achat alimentaires. Voilà ce que vont recevoir, très bientôt, les ménages vulnérables de la région de Louga. Ce filet de sécurité entre dans le Programme d’appui en vivres concocté par l’Etat qui est appuyé par des partenaires comme le Programme alimentaire mondial (Pam) et l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao). Des agents du Conseil national de sécurité alimentaire sont déjà sur place à Louga. Dans chaque département, il y a 2 agents, le tout coordonné par un régional. « On a reçu
300 des 2.000 tonnes prévues pour la région de Louga », a souligné, samedi, Omar Mbengue, le Directeur régional du développement rural (Drdr). Le ciblage a été fait avec l’appui des autorités administratives. L’enquête de terrain est terminée. Communautés rurales, villages et ménages qui doivent bénéficier de cette aide sont connus. L’heure est actuellement aux mises en place avant la distribution. « L’Etat n’ayant pas les moyens d’aider tout le monde, on a ciblé, dans chaque département, les ménages les plus vulnérables », a précisé Omar Mbengue, rappelant que Louga et
Kébémer seront avantagés par le programme car étant plus dans le besoin, comparés au département de Linguère. Le Drdr a toutefois souligné que l’aide de l’Etat ne suffira pas pour soutenir tous les ménages en difficulté. Ce serait intéressant, at-il dit, que les projets et les Ong puissent accompagner l’Etat dans ce programme. «En tout cas, leur aide sera la bienvenue », a confié le Drdr de Louga qui a aussi informé qu’une importante quantité de vivres a été réceptionnée et placée dans les magasins du Commissariat à la sécurité alimentaire. A. DIALLO
Distribution d’aliments de bétail en cours S’agissant du bétail, de fortes mesures sont prises par la tutelle. L’inspecteur régional de l’élevage, Dr Aly Bâ Sow descend régulièrement sur le terrain pour superviser la distribution d’aliments de bétail qui est en cours dans les 3 départements de Louga, kébémer et de Linguère. Il y a 4 jours, le ministre de l’Elevage et son collègue de l’Agriculture étaient dans la région pour constater de visu cette distribution. A cette occasion, ils avaient insisté sur la nécessité de miser sur les cultures fourragères. « Le programme est piloté pare le ministère de l’Elevage, mais nous allons aider dans la multiplication des semences », s’engage le Drdr. Il note, pour s’en réjouir, que l’opération sauvegarde du bétail menée par le ministère de l’Elevage et des productions animales a commencé à porter ses fruits dans la région. A. DIALLO
cadence des pluies revient durablement, les cultures de niébé pourront boucler leur cycle. L’année dernière, beaucoup de paysans avaient semé vers le 7 août et avaient fait de bonnes récoltes », se
souvient le technicien Mbengue qui espère aussi qu’il y aura un glissement de l’hivernage et que ça pleuvra jusqu’en octobre. Abdoulaye DIALLO
L’arachide déconseillée La culture de l’arachide qui a un cycle long, de 90 à 110 jours, n’est plus recommandée dans les départements de Louga et de Kébémer où les producteurs attendent toujours l’humidité du sol pour entrer en activité. « Semer des graines d’arachide au-delà du 15 août représente un réel risque. Celui qui le fait a de faibles chances de récolter en fin de campagne », prévient le technicien Oumar Mbengue. Il recommande que l’accent soit mis non seulement sur le niébé mais aussi sur la pastèque et le manioc. « Les paysans peuvent conserver leurs semences d’arachide et mettre le paquet sur le niébé, la pastèque et le manioc », conseille le Drdr de Louga. Il rappelle que l’Etat avait pourtant pris les devants en mettant à la disposition des paysans tout le nécessaire pour leur permettre de réaliser une bonne campagne. S’agissant des semences, leur mise en place qui a démarré dès le mois de mai dans les 3
départements. Pour l’arachide, les ventes ont même été bouclées. Les 3.951 tonnes de semences reçues sur les 4.037 prévues ont été vendues à 98 %. Le niébé a connu le même bon taux de vente, car 721 tonnes des 870 reçues ont trouvé preneurs. Le même effort de l’Etat a été enregistré sur le matériel agricole. Presque tous les 882 semoirs et 1.125 houes alloués à la région de Louga ont été vendus. « Nous avions livré les équipements à temps et les commissions se sont bien occupées de la vente. C’est dire que l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens pour aider les paysans à avoir de bons rendements », fait remarquer Oumar Mbengue qui s’empresse d’ajouter : « seulement avec ce retard dans l’installation de l’hivernage, ces efforts risquent d’être vains à Louga et à Kébémer. Prions pour que les pluies reviennent rapidement et durablement ». A. DIALLO
Les forages agricoles comme alternative Vu la configuration climatique de la région de Louga, avec un hivernage qui devient de plus en plus difficile, un retard dans l’installation des pluies et un déficit pluviométrique, le directeur régional du développement rural (Drdr) pense que l’heure est venue d’accélérer la mise en place des forages agricoles. « On n’a pas le choix. Il faut absolument mettre l’accent sur ces forages spécialement dédiés à l’agriculture si l’on veut assurer la sécurité alimentaire de cette région », laisse entendre Oumar Mbengue. Il propose aussi l’introduction de nouvelles variétés à cycle court notamment pour remplacer l’arachide, l’irrigation avec la mise en place de périmètres spécifiquement destinés à l’agriculture. Il se félicite de l’aménagement dans la région de 8 périmètres réalisés dans le Programme d’appui à la sécurité alimentaire. « Nous devons non seulement accélérer la mise en place des forages agricoles mais aussi et
surtout encourager les petits périmètres maraîchers principalement dans la zone des Niayes », précise le Drdr de Louga. Oumar Mbengue pense que c’est la seule alternative si le Sénégal veut avoir une agriculture performante (indépendante des aléas climatiques) et assurer sa sécurité alimentaire. A. DIALLO
Le Soleil • mercredi 27 août 2014
Lucidité volatile Par Sidy DIOP
u’est-ce qui peut bien pousser un homme à s’embrouiller l’esprit, à aliéner sa lucidité au point de commettre l’irréparable ? Sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants, certains ne s’imposent aucune limite. Chercher les raisons de ce « pétage de g… », c’est vouloir expliquer le pourquoi de l’existence du ciel et de la terre. Certains se piquent pour bien paraître aux yeux de la communauté des « branchés », d’autres se saoulent pour se donner du courage, d’autres encore pour vaincre l’oisiveté ou par simple vice. Ces gens vivent dans l’illusion du bien-être, de la puissance, du bonheur sur terre. Jusqu’au jour où un sursaut d’orgueil leur fait comprendre qu’ils se mettent au banc de la société et ruinent leur santé. Abdourahmane Savané s’est présenté au commissariat de Dieupeul avec ses joints bien roulés pour prier les policiers de le mettre en prison avant que le yamba ne le tue. Son vœu a été exaucé puisqu’il a été arrêté et déféré au Parquet pour détention et usage de chanvre indien. Le jour de son procès, l’homme, qui a visiblement retrouvé ses esprits, se rétracte et interpelle le juge : « Je ne suis pas fou au point de me présenter au commissariat avec des joints, je suis innocent ». Le drame avec les fumeurs de joint, c’est que leur parole est aussi volatile que la fumée de l’herbe illicite.
DIABEL NDIAYE, VIRTUOSE DU RITI
IDrIssA DIop
Un air de fidélité au Ndoucoumane
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Q
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Le Soleil • mercredi 27 août 2014
IDrISSA DIoP
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L’éternel « Sagnessékat » … Né en 1951, le chanteur Idrissa Diop parait bien plus jeune que son âge. Très soigneux, il tient toujours à laisser une bonne impression à son public. Et selon l’artiste, s’habiller avec goût et élégance est une aptitude qui s’acquiert et s’améliore par la pratique. • Par Absa NDONG
l tutoie les frontières. Depuis toujours. Il a également côtoyé plusieurs cultures et testé plusieurs styles vestimentaires. Pour Idrissa Diop, s’habiller comme un dandy est tout un art mais apprendre à bien le faire n’est pas si compliqué qu’il n’y paraît. La preuve, aujourd’hui l’artiste est toujours sur son 31, avec un code vestimentaire très élégant, à la limite parfait. Pourtant, dans sa jeunesse, l’artiste copiait ses grandsfrères pour parfaire son style. « Je m’inspirais d’eux ! A l’époque, on vivait à la Gueule Tapée, mais je fréquentais aussi la Médina. Je me rappelle que chaque après-midi vers 17 h, c’était la bamboula. Nos grands faisaient un véritable défilé de mode. Ils s’habillaient avec classe et c’était comme une sorte de compétition. Je copiais sur eux, car ils étaient des références. J’aimais prendre soin de moi grâce à "Grand" Matar Niang, Magaye Gaye, Soré, entre autres artistes de l’habillement», explique le lead vocal du groupe «Demb ak Tey». Idrissa Diop raconte que vers les années 60, 70, 80, l’image sociale dépendait presque totalement de l’apparence que chacun donnait de lui. En fait, la façon de s’habiller était le premier point
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à considérer. « C’était fondamental et c’était ce qui célébrait les valeurs d’un homme ! ». L’artiste confirme également que s’habiller, comme dans tout autre domaine, a des règles précises… C’est tout simplement de l’art. « Jusqu’à présent quand je m’habille les gens apprécient. Je porte toujours les pantalons "pattes d’éléphant". C’est mon style et, pour rien au monde, je ne changerai. Qui dit mode, dit démodé. Donc moi, je ne vis pas la mode. J’ai travaillé avec de grands musiciens qui portent jusqu’à présent des "pattes d’éph". on peut être élégant en étant correct. Et nous de l’ancienne génération savons ce que c’est être élégant ». « Les jeunes n’ont plus aucune référence » D’après l’auteur de « Fly on », l’ancienne génération connaissait les marques à éviter, les paires de chaussures à acheter, et les matières à privilégier. « Savoir accorder les couleurs d’une tenue était primordial ! », clamet-il. Il regrette que cette connaissance de la mode ne prévale plus. « Les jeunes n’ont plus de repères. Leur façon de s’habiller n’a pas de sens. Je ne supporte pas
les "pinw", le "kriss-kross" et autres. Dis-moi quelle jeunesse tu as et je dirai quel peuple tu auras. Quand je vois la façon dont les jeunes s’habillent aujourd’hui, je suis sidéré. Ils n’ont aucune référence », dénonce Idrissa Diop. Il n’a aucune indulgence face aux fautes de goût. C’est bien plus préoccupant qu’une question d’époque. « Je ne pardonne pas aux jeunes leur façon de s’habiller, surtout quand ils se présentent à un événement. Je suis élégant et mon style de l’ancienne époque retient toujours l’attention ». Quoique, le style varie d’une personne à une autre, pour Idrissa Diop, se vêtir comme un « vrai » gentleman reste le must. Car la classe et l’élégance ont toujours été les piliers qui soutenaient l’image d’un homme à l’époque. « C’était aussi un atout supplémentaire pour améliorer son jeu de séduction », lance-t-il malicieusement. « Je suis fier de Mbaye Dièye Faye » Cependant, le chanteur se désole que de nombreux jeunes ne se soucient pas d’agrémenter leur dressing, alors que le look véhicule les valeurs de l’homme comme de la femme. Pour lui, un vrai « Sagnessékat» n’est pas celui qui a un style fanfreluche, mais celui qui est simple dans son accoutrement et qui marque le coup quand il s’agit de porter des habits. Mettre en valeur sa personnalité est aussi un atout. « Ce genre d’homme se repère aisément et on le distingue facilement des autres. C’est mon cas !
D’ailleurs, moi qui suis né en 1951, quand je dis mon âge, les gens ont souvent du mal à me croire tellement je parais bien plus jeune ». Et s’il y a un artiste dont Idrissa Diop est fier aujourd’hui côté style vestimentaire, c’est bien Mbaye Dièye Faye du Sing-Sing rythme. « Je lui ai inculqué, dès le bas âge, l’importance de bien s’habiller. Ses parents me l’avaient confié à la Médina et, aujourd’hui, je suis très fier de lui. regardez-le comme il s’habille classe ! Il est toujours très correct et ça, il le tient de moi », témoigne-t-il fièrement… ✱ Dandy
WALY SECK ✱
L’artiste au look « trendy »,
coloré et osé… La mode, ce sont les stars qui la font. La preuve, les jeunes filles n’ont d’yeux que pour Viviane Chédid et ses robes Zara, les garçons imitent Waly Seck et son style un peu décalé. Le jeune artiste adopte, depuis 2009, un look très osé… qui fait jaser !
OPPORTUNITE D’EMPLOI/JOB OPPORTUNITY
A propos de Save the Children Save the Children est l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) Leader dans le cadre de la protection de l’enfant. Save the Children au Sénégal met en œuvre des projets à travers une variété de thématiques, basé sur l’innovation et le travail en partenariat avec les gouvernements, la société civile, les communautés, les familles et les enfants pour inspirer une percée dans la façon dont le monde traite les enfants. Notre travail est en faveur de la protection de l'enfant privilégie la protection contre la violence et l'exploitation, et porte sur des questions d'exploitation, les mutilations génitales féminines (MGF) et la violence sexuelle. Notre travail contribue à la mise en œuvre de programmes multinationaux et transfrontaliers sur les MGF et les enfants en mobilité. Un (e) Chargé (e) de Projet Protection/Violence faite aux enfants Sous la supervision du Coordonnateur du programme Protection, le chargé de projet Protection contribuera à la mise en œuvre des éléments du programme Protection dans un contexte sans ou d’urgence. Il aura les tâches suivantes : • Mettre en œuvre et faire le reportage des activités de protection de l’enfant en général et de protection contre les violences faites aux enfants en particulier sous sa responsabilité ; • Contribuer à mise en œuvre de la stratégie de la planification des activités relatives à la protection de l’enfant par le bureau du Sénégal ; • Contribuer au suivi du budget du programme Protection de l’Enfant sous sa responsabilité ; • Assurer la soumission régulier des rapports des aux bailleurs suivi à temps des rapports 27 AOUT 2014
• Assurer le suivi des rapports des partenaires et les rapports aux bailleurs. • Et toutes autres tâches requises pour la bonne mise en œuvre du programme Protection de l’Enfant. Qualifications et expériences requises : • Un diplôme supérieur dans le domaine (ou expérience pertinente). • Une expérience en planification de projet, de mise en œuvre et de reporting en Protection de l’enfant: • Une expérience en conception et Suivi & Evaluation • Une connaissance en approche basé sur les droits et une expérience de programme en droit des enfants • Une expérience en gestion financière de programmes (incluant le développement d’un budget et des capacités en contrôle financier) • Une expérience en Gestion des partenaires et des subventions • Parler couramment l’Anglais et le Français Aimeriez-vous avoir un impact positif sur la vie des enfants? Si la réponse est oui, nous aimerions avoir de vos nouvelles! COMMENT POSTULER: Pour plus d'informations sur nos opérations, veuillez visiter notre site : www.savethechildren.net Pour postuler à la consultance ci-dessous, merci de nous faire parvenir votre CV ainsi que votre lettre de motivation à : scidakar@savethechildren.org Nos processus de sélection reflètent notre engagement à protéger les enfants contre tout abus. Nos employés sont aussi divers que les défis auxquels nous sommes confrontés. Les candidatures féminines sont vivement encouragées ! Veuillez noter que la date de clôture des candidatures est le 8 septembre 2014 à minuit GMT.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
We are Save the Children. We work in more than 120 countries. We save children’s lives. We fight for their rights. We help them fulfil their potential.
deptes des vêtements colorés et près du corps, le jeune artiste Waly Ballago Seck est un vrai dandy. Il est également réputé pour son sens du style. Un look bien à lui, qu’il cultive depuis 2009, année de sortie de son premier album intitulé : « Voglio ». Et si pour ses premières années de carrière il portait des vêtements plutôt casual (décontracté) colorés mais relativement simples, il est devenu, au fil des années, friand d’un style plus « féminin » et osé. Coupes ultra ajustées, vestes cintrées, chemises slim et pantalon à pinces bien moulant, le fils du chanteur Thione Ballago Seck assume à 200 % ses looks. Et il faut avouer que les jeunes, particulièrement ceux de « Gouney Waly » (ses fans), adorent ça ! Et sa silhouette élancée lui donne une classe naturelle qui, mixée à son grain de folie, lui apporte un côté irrésistible. Même en mode jean slim et col tombant ou en pantalon cuir et sandales à mi-talon, les jeunes le trouvent séduisant. Ils s’identifient à lui… malgré les critiques. « Je reste fidèle à mon style », avaitil soutenu lors de l’émission « Appt 221 » de la Sen Tv. Waly Seck se définit d’ailleurs comme une « fashion victime ». Son long séjour au pays de Berlusconi y est sûrement pour quelque chose. « L’Italie est le pays de la mode et les Italiens sont les plus stylés au monde. J’ai vécu là-bas et j’y ai appris à parfaire mon look ». La preuve, dans son vidéo clip « Néwonenala », extrait de« Louné », son deuxième album, sorti le 7 juillet 2012, le jeune artiste avait misé sur un style beaucoup plus provocateur : chemise blanche ultra serrée, nœud papillon nouée avec négligence et un mini-pantalon slim bien ajusté au niveau des genoux. Un look un peu féminin qui, pourtant, a eu un franc succès auprès des jeunes. C’est dire qu’audace et excentricité règnent dans le dressing de Waly Seck. D’ailleurs, il y a quelques mois de cela, il avait révélé que c’est sa femme qui choisit ses habits. Son code vestimentaire un peu féminin n’est pas apprécié par tout le monde. Certains se demandent même si ce n’est pas l’artiste qui « chipe » les habits de sa femme, tellement ses looks sont toujours bien orchestrés !
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✱ Tendance
Le Soleil • mercredi 27 août 2014
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VIrTUoSE DU « rITI » ET orFEVrE DE LA PAroLE
berce le Ndoucoumane À Fadiouth, village sérère à la douceur insulaire, la religion traditionnelle se conjugue aussi bien au passé, qu’au présent et au futur. « L’île aux coquillages » est restée attachée à cette particularité du pays sérère qui remonte à plusieurs siècles. Sans pour autant tourner le dos à la modernité, ces traditions ancestrales, héritage d’un passé multiculturel, organisent encore la vie quotidienne des Fadiouthiens. Le christianisme, l’Islam et les influences occidentales n’ont pas empêché ces traditions de s’enraciner en chaque habitant et de demeurer une composante très importante de la vie sociale de l’île. * Par Cheikh Aliou AMATH (Texte) et Ndèye Seyni SAMB (photos) l est le meilleur dans le cœur des amateurs de « riti » (violon traditionnel). Dans le Ndoucoumane, il jouit d’un grand prestige pour avoir, surtout, valorisé cet art à travers lequel les fils de cette région naturelle du Sénégal revivent l’ère héroïque de leurs ancêtres où on leur conte leur générosité et leur fierté. Diabel Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, demeure le premier de la classe des « ritikat » dans cette vaste zone allant de Laghé à Ndiobène Samba Lama en passant par Nawren, Diaglé, Sangol et Nianguène. Les palmes « artistiques » que les mélomanes lui décernent, partout à travers le Ndoucoumane, le Niombato et le Saloum, couronnent sa longue histoire d’amour avec le public ! « Lorsque je joue, je fais vraiment mon métier et le public le ressent », assuret-il. 50 années de carrière, parsemées de joies et de colères, à 70 ans sonnés, Diabel Ndiaye conserve toutes ses incertitudes et
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ses doutes. « Angoissé obsessionnel », c’est ainsi qu’il se définit lui-même. Sous sa froideur apparente se cache un timide. « Je suis inquiet lorsque je me produis. J’ai peur aussi de l’avenir. J’ai besoin que l’on m’aime. Si cela ne devait pas marcher pour moi, j’en mourrai ». rien à craindre pour l’heure. D’ailleurs, le maire socialiste de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, se propose d’organiser, cette année, « La nuit du Ndoucoumane pour célébrer les 50 ans de musique de Diabel Ndiaye ». ENFANT DU MoNDE rUrAL Ce sera l’occasion, pour les populations, de rendre hommage à une vedette locale. L’artiste, très proche de Mme Mata Sy Diallo, une responsable politique de L’Afp (Alliance des forces du progrès), ne lie pas son appartenance politique à sa vie professionnelle. Si Mme Mata Sy Diallo (Afp) est bien présente dans les louanges composées par Diabel Ndiaye, le maire Abdoulaye Wilane (Ps), la
députée Yaye Ndaw Diop (Apr) et le président Macky Sall, leader de l’Alliance pour la république, le sont également. « Tous les hommes et femmes de valeur du Ndoucoumane et d’ailleurs m’intéressent. Peu m’importe leur appartenance. Moi, j’ai déjà choisi », dit-il. En tout cas, la popularité de Diabel Ndiaye est grande dans le Ndoucoumane. Sa réussite est solide, comme son talent. Assis sur une chaise dans la cour de sa maison de Kaffrine et tenant son violon, il lâche : « Cela me fait plaisir que le public m’ait adopté ». Enfant du monde rural, bercé dans le milieu du spectacle spontané, le petit de Keur Ndary, son village de naissance, a très tôt flirté avec le « riti ». « Un de mes aînés du nom de Dame Diop, originaire de Keur Serigne Fana et travailleur saisonnier dans mon village, m’a initié à cet art, alors que j’avais entre 10 et 12 ans », fait-il savoir. Avec l’instrument amené par Dame Diop, Diabel Ndiaye a même créé de nouvelles sonorités. Il émerveilla son « maître » qu’il dépassa même. Un virtuose du « riti » était né et marchait sur les traces de Samba Ndao, le plus grand « ritikat » wolof
de tous les temps. Diabel est bien côté à la bourse des valeurs artistiques. D’aucuns l’approchent et lui demandent d’aller s’installer à Dakar, grand lieu du show-biz, pour mieux vivre de son art. sINCErITE D’UN ArTIsTE « Je suis très bien ici dans le Ndoucoumane. Partagé entre les manifestations folkloriques et la mosquée », leur répond-il. Virtuose du « riti », orfèvre de la parole, auteur-compositeur et ancien cultivateur -un avis médical l’ayant éloigné des champs de production agricole-, Diabel Ndiaye est une « bête » de scène. « Sur scène, je fais vraiment les choses à fond. Par exemple, lorsque je donne une prestation, je fais vraiment mon métier et le public le ressent. Je n’aime pas faire les choses à moitié. C’est, peut-être, pour cette raison que je suis populaire ici », dit Diabel Ndiaye. Pourtant, il y a des jours où il est comme tout le monde, c’est-à-dire « de mauvaise humeur ». Et si ce jour-là quelqu’un, dans la rue, l’aborde et lui raconte des charabias, cela tombe mal. « Quand je pense à tout ce que j’ai fait dans le domaine de l’art sans pouvoir
COMMUNIQUE DE PRESSE Le Conseil d’Administration du Groupe de United Bank for Africa (UBA) basé à Lagos (Nigéria), a procédé ce 25/08/2014 à la nomination de Mr Tony O. Elumelu en qualité de Président dudit. Mr Elumelu succède ainsi à Monsieur l’Ambassadeur Joe Keshi.
Banque Centrale du Nigeria d’une limitation des mandats des Directeurs Généraux de banques à 10 ans. Il avait servi en tant que Directeur Général du groupe UBA pendant 13 ans, où il a été responsable de la création de UBA telle qu’on la connait aujourd’hui, c’est-à-dire, une institution de services financiers qui a construit une solide réputation pour l’innovation et la démocratisation des services bancaires en Afrique de l’Ouest. UBA s’est étendu, en fournissant des services à plus de 10 millions de clients, sur tout le continent africain mais aussi à Londres, Paris et New York. Largement considéré comme l'un des chefs d'entreprise les plus influents en Afrique, Elumelu a développé une réputation pour identifier de la valeur et apporter une orientation aux investissements à long terme pour le développement de l'Afrique. Les choix stratégiques de ses investissements portent sur les services financiers, l'énergie, le pétrole, le gaz, l'agro-industrie, l’immobilier et l'hôtellerie.
Mr Elumelu est le Président Directeur Général de Heirs Holdings, la compagnie panafricaine d’investissement, fondée par M. Elumelu en 2010, qui détient des participations dans beaucoup de grandes entreprises africaines, dont Transcorp, le plus grand conglomérat nigérian en terme de capitalisation boursière ainsi que UBA. Mr Elumelu a quitté le poste de Directeur Général du groupe de UBA en 2010, suite à l'introduction par la
En tant qu’initiateur de la Fondation Tony Elumelu, une œuvre philanthropique basée en Afrique et financée par l’Afrique, M. Elumelu est engagé dans la promotion de l'entreprenariat dans le continent, basée sur la défense de son idéologie, l’Africapitalisme, qui est la philosophie qui prône l’engagement du secteur privé africain dans la transformation économique et sociale du continent. La Présidence de Conseil du Groupe UBA vient en complément des positions actuelles qu’occupe M. Elumelu. « La performance de Tony Elumelu en terme de résultats à
UBA est assez éloquente. Son retour au Conseil d’Administration apportera une connaissance approfondie et une expérience inégalée de l'industrie des services financiers africains. C’est un privilège de le voir diriger le Conseil à ce stade critique de notre développement ", a déclaré M. Phillips Oduoza, Directeur Général du Groupe UBA. » Avec des opérations dans 19 pays africains et une présence à New York, Londres et Paris, UBA est l'une des plus larges institutions de services financiers en Afrique. La Banque a récemment dévoilé son projet Alpha, une feuille de route de 3 ans d'initiatives de transformations fondamentales, destinées à consolider le positionnement stratégique du Groupe et à exploiter pleinement les possibilités offertes par la renaissance économique de l'Afrique et la plate-forme unique du Groupe UBA. Mr Elumelu a fait la déclaration suivante : «Je suis très impatient de retourner au Groupe. UBA représente une opportunité d'investissement énorme, et est à un point d’inflexion dans sa trajectoire de croissance. Nous avons une équipe dirigeante extrêmement puissante et j’ai hâte d'apporter mon expérience et mon énergie, pour guider la stratégie à long terme de UBA. Les services financiers restent l'un des principaux moteurs de la croissance africaine, à la fois en termes d'inclusion sociale et d'intégration régionale, et le Groupe UBA fournit une plateforme unique pour offrir à la fois une valeur extraordinaire et favoriser la réussite économique de l'Afrique. Je tiens également à remercier mon prédécesseur, l'Ambassadeur Keshi et l'ensemble du Conseil d’Administration pour leur contribution à la croissance et le développement de la Banque. 27 AOÛT 2014
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Diabel Ndiaye
jouir de mes droits d’auteur, je suis furieux », fait-il savoir. Doté d'une intelligence audessus de la moyenne, le « ritikat » n’a jamais cessé de composer. « Je sais que mes morceaux sont plagiés par des chanteurs. Mais, je ne sais comment faire pour réclamer mes droits d'auteur auprès de la structure compétente (Ndlr : Bsda, puis Société de gestion collective des droits d’auteur et droits voisins) ». N’ayant jamais sorti un album, Diabel Ndiaye, qui est passé plusieurs fois à la télévision, voit ses créations musicales mises sur cassettes et vendues sur le marché. « Difficile de parler de toutes mes œuvres. Elles sont nombreuses et variées. Mais, elles ne m’ont pas enrichi », regrette-t-il. « Quand je considère tout cela, je n’ai pas l’intention de jouer le personnage du type qui sourit tout le temps. Cela sonnerait faux et les gens de foi et de bonne foi ne s’y trompent pas. Après tout, c’est peut-être aussi pour cette raison que je suis populaire », se console-t-il. Les années sont passées et Diabel Ndiaye, qui a gagné de nombreux trophées et collecté beaucoup de distinctions, a mûri comme un bon cru. Il s’est bonifié. « Au début de ma carrière, j’avais retenu deux choses capitales : d’abord le public ne se trompe jamais, ensuite le public n’est jamais dupe », souligne-t-il. Et conscient du fait que le public sait reconnaître la sincérité d’un artiste, il n’a jamais manqué de le vénérer, de le respecter et de toujours bien travailler pour mériter sa confiance. En puisant à la fécondante source du folklore du Ndoucoumane pour composer des œuvres de belle facture, Diabel Ndiaye s’est imposé, a charmé les exigeants critiques musicaux du Sénégal, a parcouru le pays tout entier pour séduire les férus de « riti » et a fait danser de grandes personnalités sénégalaises. Si le temps a déposé quelques rides sur son avenant visage, ce sont celles de l’authenticité.
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Le Soleil • mercredi 27 août 2014
roMAN D’ALIoUNE BADArA BèYE, PréSIDENT DE L’ASSoCIATIoN DES ECrIVAINS DU SéNéGAL
Les malheurs de Dado Baba ! Cet enfant qui doit naître sera le message de la vengeance ! S’il devait naître pour me rappeler une faute. Il doit vivre pour être le témoin de ma lâcheté : Baba ! Fille ou garçon cet enfant doit vivre pour corriger une injustice. Déjà il entendit les appels de Awa, presque en courant il alla à sa rencontre et demanda : Alors ? C’est encore une fille, Dado est sauvée ! Tout excité, Bakar ne remarqua même pas la présence de Awa, il s’agenouilla les mains jointes, prostré vers l’ouest, il murmura : - Dieu comment te remercier une nouvelle fois. Tu m’as redonné une sévère leçon que je ne pourrai jamais oublier. Tu n’as pas guéri le mal par le mal, tu as préféré les fleurs aux épines. Donnez-moi le
courage de regarder Dado ! Brusquement il se redressa et rentra dans la chambre. Dado était là, calme, couchée, l’enfant à côté d’elle, criant sans cesse comme pour demander à Bakar de la prendre. Il était ému, très ému et c’est presque en pleurant qu’il s’adressa à Dado : « Diome Soudou », pardonne-moi, pardonne moi d’avoir oublié un peu que tu es la source issue des fontaines potables, l’eau miroitante qu’on boit dans le creux des mains. Pardonne-moi Dado cet enfant n’est pas la rose d’un jour, il est l’éternel pardon qu’implore un père dans la ferveur des détresses humaines.
Les yeux maintenant remplis de larmes Dado paraissait écouter les incantations fébriles d’une kora lointaine, elle paraissait traduire le rire lointain d’un berger solitaire. Elle pleurait encore, les larmes coulaient abondement quand Bakar prit l’enfant de ses mains et avec une infinie douceur caressa sa jeune chevelure en murmurant : - Une nouvelle Princesse pour le Fouta ! Il prit la place à côté d’elle et ne s’arrêta de répéter : « Diome Soudou », tu as assez pleuré, nettoie tes larmes et donne à cette petite âme un nom, l’honneur te revient aujourd’hui. Ce sera le signe de ton pardon. Pour la première fois depuis leur en-
tretien elle sourit, reprit l’enfant des bras de Bakar et sans presque aucune rancune répondit, tout en caressant les cheveux de sa petite fille : - Elle s’appellera raki du nom de ma mère. Et comme pour approuver la petite fille se remit à crier De l’autre côté de la chambre de Dado. Bodiel ne pouvait dormir, elle faisait les cent pas dans sa chambre, sa curiosité était morbide. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans la chambre de sa rivale ? Ces cris sont les cris d’un nouveau-né ! Mais de qui peuvent-ils provenir ? Certainement pas de Dado !elle ne peut enfanter,
c’est vrai qu’elle ne lui accordait plus d’attention, mais comment était-ce possible ? Tant d’idées contradictoires se promenaient dans sa tête. Elle attendait anxieusement l’arrivée de Bakar ! Elle ne pourra jamais retrouver le sommeil sans en avoir le cœur net. (A suivre)
L’HIVErNAGE DE BaB’S Par Babacar DIENG
Souvenirs… Souvenirs ! ue pourrait-on faire pour ramener notre cher Bab’s national à la raison ? En tout cas, Diégane et la fidèle épouse Ndèw sont vraiment fatigués des sautes d’humeur du chef de famille dont la parole est la seule qui vaille dans sa maison composée seulement… d’une chambrette et d’une latrine. Et le revoilà si pensif qu’il n’entendit pas Ndèw déposer le bol de « ndambé » près de lui. Lorsqu’il tourna la tête, il hurla presque : « Toi Ndèw ou je ne sais quoi encore, tu risques d’aller m’attendre au villasse (village). Tu zose (oses) me persenter (présenter) ces haricots alors que je suis en méditation lointaine ? » Il fit venir Diégane pour lui demander s’il se rappelle toujours leur belle enfance. « Couchin (cousin), hoho, tu te rappelles de mes pantalongs (pantalons) « pattes d’éléphant ». Les bas étaient si larges qu’on pouvait y introduire des bouteilles de boisson. Et ma tête ? on me confondait avec Jamès Barawoune (James Brown), le chanteur. J’avais beaucoup de cheweux souskaux soreilles (cheveux jusqu’aux oreilles). Tu t’en souviens ? Quand on dansait la Monkey ou la danse du singe, le tiwist (twist) ? Ah, les gosses de ausordui (d’aujourd’hui) ne savent que faire du « pakargny ». Ils ne connaissent même plus comment danser le « ndawrabine saay dome » ou le « raye kholègne, oubil mbarka ndiaye, djissouma dara ». Sur le plan vestimentaire, Bab’s ajouta les pantalons dits taille-basse qu’il assimile au check-down des jeunes, les chemises cintrées, les tissus gabardines et autres. « Tu te souviens de la fille qui s’était emmouravchée (amourachée) de moi lorsque j’ai porté mon casque Edgan dans un dancing de Dakar ! Hoho, c’était plus cilvicé (civilisé) que maintenant, dé ! » Diégane dormait déjà et ne s’est réveillé que quand Bab’s mit une de ses vieilles chemises puantes devant ses narines. « Aka forokh » (que ça pue !) Bab’s, lâche-moi avec tes souvenirs du 18ème siècle ». Pris de court, Bab’s rétorqua : « Si c’est comme çà, tu ne piqueras plus mes assiettes ! »
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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Le Soleil • mercredi 27 août 2014
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QUESTIONS DE SPORT Sprint : les secrets de l’école jamaïcaine
• Par MADIOUF *
Hôtel Fairmont de Monaco 16 novembre 2013. Gala de la Fédération internationale d’Athlétisme et Association (Iaaf). Athlète homme de l’année : le meilleur sprinteur du monde, Usain Bolt (Jamaïque) ! Meilleure athlète femme de l’année : la meilleure sprinteuse du monde, Shelly-Ann Fraser Pryce (Jamaïque) ! A côté de l’astre Bolt, il y a l’étoile Fraser. Signe particulier des deux meilleurs sprinteurs de la planète : ils sont tous les deux des Jamaïcains. uelle est cette petite nation (11 425 kilomètres et 2,8 millions d’habitants) qui, en athlétisme, « taille des croupières » au pays l’oncle Sam ? La Jamaïque aux plus de 50 médailles d’or aux Jeux olympiques et plus de 80 médailles d’or aux Mondiaux, bien sûr. Usain Bolt (double champion olympique des 100 et 20m et 4x100m en 2008 et 2012) et Shelly-Ann Fraser Pryce réalisent les mêmes performances. Comme Bolt, Fraser est double championne olympique du 100m, triple championne du monde 100m ; 200m et 4x100m. Avant, il y eut d’autres Jamaïcains recordmen et champions olympiques et/ou du monde comme Asafa Powell ( ancien recordman du monde du 100 m avec 9’’77), Don Quarrie (champion olympique du 200m et du 100 m en 1996), Merlène ottey (double championne du monde du 200m), Veronica Campbell (championne olympique du 100 m en 2004 et 2è du 200 m en 2004), et aussi les naturalisés Canadiens Ben Johnson (ancien recordman du monde 100 m avec 9’’79 rayé des tablettes pour dopage) et Donovan Bailey (champion du monde du 100m en 1995 et champion olympique en 1996) ou Britannique Lindford Christie (champion olympique du 100m en 1992 et du monde du 200m en 1993). Comment expliquer une telle constellation d’étoiles dans la 3è plus grande Ile de Caraïbes ? La plupart des spécialistes évoquent d’abord le système de détection scolaire efficace. Il a cours dans les lycées. Des meetings sont organisés chaque week-end dans les coins et recoins de l’Ile. Le championnat national scolaire d’athlétisme est le plus grand événement du pays. Chaque parent rêve de voir son fils s’illustrer dans ces « Champs ». C’est à ces « mini-mondiaux » ou « mini Jo » que se prépare la relève. Cette réussite exceptionnelle, la Jamaïque la doit aussi à des encadreurs de très grande qualité. Parmi ceux-ci, Glen Mills (entraîneur de Bolt et Blake) et Stephen Francis (entraîneur de Powell, Carter, Fraser). L’implantation en 2001, par la Fédération internationale d’Athlétisme (IAAF) d’un « High performance training center » (Centre de Haute performance) a aussi permis de mieux polir ces diamants bruts. Last but not least, certains avancent une explication sociologique. Première étape avant les EtatsUnis, la Jamaïque est un pays peuplé de descendants d’esclaves rebelles. Les esclavagistes redoutaient de les envoyer sur le continent, de peur qu’ils sèment la zizanie dans les plantations. La force de caractère des Usain Bolt, Merlene ottey, Asafa Powell et autres Donovan Bailey, s’expliquerait par l’histoire et la génétique. La domination jamaïcaine a de beaux jours devant elle, si l’on se fie à la qualité de la relève. Au-delà de Bolt, d’autres performers tapent aux portes de la piste aux dieux de l’effort. C’est la fusée qui cache une merveilleuse pépinière. La preuve par les faits. En 2012, il y a eu un triplé en finale des 200m. Derrière Bolt classé 1er, il y a eu Johann Blake (2ème) et Warren Weir (3ème). Ensuite, deux derniers athlètes ont battu Bolt sur 100m ces dernières années : un Américain (Gatlin) et… Blake aux sélections jamaïcaines. L’avenir se conjugue aussi au féminin sur les pistes. Fraser a gagné aux 100 mètres aux Jeux olympiques de Londres et Veronico Campbell-Brown a fini sa course à la 3ème place. L’athlétisme est un moyen d’ascension sociale. Elle symbolise la perche que la vie tend à des enfants nés dans la pauvreté. Leur endurance et leur vitesse à la course constituent un capital précieux. Les performances des heureux élus au gotha des recordmen adoucissent, comme la musique, les mœurs en offrant une parenthèse de bonheur aux fans. Il se dit que pendant les Jeux olympiques, les gangs qui peuplent le pays de Bob Marley signent des… trêves et fêtent ensemble les victoires jamaïcaines en athlétisme…
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Mon Soleil à moi
PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris
A l’occasion des 44 ans du quotidien « Le Soleil », anonymes et personnalités, Sénégalais et étrangers évoquent à travers cette rubrique leurs souvenirs passés et présents du journal. Aujourd’hui…
Haby Diop : « Enfant, j’étais attirée par le design du journal Le Soleil » Installée en France depuis six ans, Haby Diop est une jeune sénégalaise formée aux études en Audit et Expertise Comptable à Paris. Elle raconte, avec émotion et lucidité, son rapport au journal « Le Soleil ». Que représente pour vous le journal « Le Soleil » ? Nous ne pouvons pas parler de journal sénégalais sans mentionner « Le Soleil ». Il est le premier journal que j’aie tenu entre mes mains. En effet, mon père voulait absolument que sa famille s’informe, qu’elle s’intéresse à tout ce qui se passe au Sénégal et partout ailleurs. Il nous rapportait donc les journaux qu’il se procurait quotidiennement. Il nous a toujours encouragé à les lire. J’ai tout de suite été attiré par le journal « Le Soleil », de par son design, et j’en avais commencé la lecture. J’ai alors été séduite par la rédaction des articles, cette manière unique qu’ont les journalistes de relater les faits tout en nous laissant le soin de mettre des images sur les lignes. Je peux donc dire que le plaisir que j’ai aujourd’hui à lire les journaux quels qu’ils soient, je le dois au journal « Le Soleil ». Quelle (s) est (sont) vos rubriques ou vos pages préférées ? J’ai commencé à lire le journal quotidiennement en
2002, année de la première participation du Sénégal à la coupe du monde. Aussi, en jeune Sénégalaise que j’étais, la rubrique qui m’intéressait à cette époque était consacrée aux « Lions » de la Téranga, avec le portrait de chaque membre de l’équipe sénégalaise. J’achetais et je lisais le quotidien juste pour cette rubrique sportive. Avez-vous un souvenir d’un numéro ou d’un article en particulier ? La principale rubrique qui m’intéresse est celle consacrée aux sciences et à la technologie. En effet, celle-ci me permettait d’avoir un suivi sur les différents avancés de la science aussi bien au niveau national qu’international. Quelles améliorations souhaitez-vous voir « Le Soleil » apporter à ses contenus et sa présentation ? La seule ombre au tableau, si je peux m’exprimer ainsi, est que la plupart des informations tournent autour de la politique. Pour ma part, je pense qu’on devrait plus s’intéresser aux différents maux dont souffre la société notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Email : dioufafrica@yahoo.fr
L’apparition de l’île de Ngor Après la disparition d’une île, voici l’apparition d’une autre île ! J’ai constaté que sur de nombreuses cartes, même tardives (XIXe siècle), l’île de Ngor n’apparaissait pas, alors que d’autres îles voisines beaucoup plus petites, comme celle de Yoff, figuraient bien sur ces mêmes cartes. Je ne sais ce qu’il faut en penser ? Que cette île est apparue spontanément au XIXe siècle ? Ou, plus probablement, que les cartographes recopiaient certaines cartes avec les erreurs qu’elles contenaient ? Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis
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LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
ECHANGES COMMERCIAUX
CONSOMMATION DE POISSON AU SENEGAL
L’or, premier poste d’exportation en 2013 avec plus de 100 milliards de FCfa
Seules 5 régions ont atteint la moyenne normale de 26 kg/tête
L’année dernière, les exportations d’or ont constitué le premier poste d’exportation avec plus de 100 milliards de FCfa, a déclaré, hier, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. Amadou Bâ présidait un atelier de mise à niveau de l’administration organisé par le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie).
Amadou Bâ, ministre de l’Economie et des Finances.
Outre la question de la transparence liée à l’activité minière au Sénégal, les différents acteurs qui ont pris part à cette rencontre ont saisi l’occasion pour réitérer l’engagement du Sénégal à tout mettre en œuvre afin d’obtenir le statut de pays candidat à l’Initiative pour la transparence dans les industries ex-
tractives (Itie). En effet, cette question est d’autant plus nécessaire que les industries minières commencent à jouer un rôle majeur dans le tissu économique national. D’après les chiffres avancés par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, en 2013, les exportations d’or ont
constitué le premier poste d’exportation avec plus de 100 milliards de FCfa. Une situation qui, selon lui, nécessite une gestion responsable et concertée afin d’asseoir un développement durable qui produit et génère des bénéfices sur le plan socio-économique et environnemental. M. Bâ a insisté sur les réformes importantes entreprises pour tirer le maximum des retombées de nos mines. « La publication des paiements déclarés par les entreprises pétrolières et minières et des revenus perçus par l’Etat est désormais devenue une pratique communément admise par les sociétés privées et les gouvernements », a ajouté le ministre. Le Sénégal, comme l’a indiqué le président du Comité national Itie, le Pr. Ismaïla Madior Fall, a déjà obtenu, en octobre 2013, le statut de « pays candidat » à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives et travaille en ce moment pour décrocher le statut de « pays conforme » dès la revue prochaine. D’où l’intérêt d’avoir une administration suffisamment imprégnée de la question. Seydou Prosper SADIO
31 techniciens de la pêche et de l’aquaculture reçoivent leur diplôme Le Centre nationale de formation des techniciens de la pêche et de l’aquaculture (Cnftpa) a organisé hier une cérémonie de sortie de promotion. Au total 31 étudiants ont reçu leur diplôme. Il s’agit de la 51ème promotion des étudiants de Cnftpa constituée de techniciens de la pêche et de l’aquaculture qui viennent ainsi de boucler une formation de deux années. Parmi les sortants, figurent 18 techniciens supérieurs et 13 agents techniques de l’administration des pêches. Ces techniciens aspirent à rejoindre le marché de l’emploi. L’aquaculture pratiquée en mer ouverte implique l'utilisation de navires et donc de compétences connexes purement maritimes. Cette donne justifie la nécessité de former, en permanence, des spécialistes dans le domaine maritime. Pour être admissible au concours d'entrée au Cnftpa, option Agent technique, il faut être titulaire du Bfem ou de tout autre diplôme admis en équivalence. Concernant le concours de Technicien supérieur, un niveau de baccalauréat est nécessaire (scientifique de préférence). Les élèves et étudiants étrangers peuvent également accéder aux deux options, sur demande de leurs pays d'origine, dans la limite des places disponibles, note Abdoul Karim Marico, directeur du centre. Oumar BA
Offre de consultance We are Save the Children. We work in more than 120 countries. We save children’s lives. We fight for their rights. We help them fulfil their potential. A propos de Save the Children Save the Children est l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) Leader dans le cadre de la protection de l’enfant. Nous travaillons ensemble, avec nos partenaires, pour inspirer des avancées par rapport à la façon dont le monde traite les enfants et parvenir à un changement immédiat et durable dans leur vie. Save the Children au Sénégal met en œuvre des projets à travers une variété de thématiques, basé sur l’innovation et le travail en partenariat avec les gouvernements, la société civile, les communautés, les familles et les enfants pour inspirer une percée dans la façon dont le monde traite les enfants. Notre travail en faveur de la protection de l'enfant privilégie la protection contre la violence et l'exploitation, et porte sur des questions d'exploitation, les mutilations génitales féminines (MGF) et la violence sexuelle. Notre travail contribue à la mise en œuvre de programmes multinationaux et transfrontaliers sur les MGF et les enfants en mobilité. 01 consultant (e) pour l’Analyse de la situation des droits de l’enfant au Sénégal Save the Children est actuellement à la recherche d'un (e) consultant (e) pour l’analyse de la situation des droits de l’enfant au Sénégal. 1. Objectif de la consultance : L’objectif de la consultance est de permettre à Save the Children de voir la façon dont le Sénégal progresse vers la réalisation des droits des enfants. L’étude doit permettre au personnel et aux partenaires de déterminer comment Save the Children peut mieux contribuer à atteindre les objectifs du pays pour les enfants, de cartographier les rôles et d'évaluer les capacités de ceux qui sont responsables des droits de l'enfant (parents, le secteur privé, les institutions de l'Etat). la mission du/de la consultant (e) sera : - De faire aperçu holistique, transversal de la situation des droits de l’enfant, suffisant pour aider à prendre des décisions éclairées à long terme ainsi qu’à identifier les priorités thématiques futures. - De faire une analyse forte et une orientation stratégique des zones où Save the Children devons concentrer nos forces et ressources afin d'améliorer la vie des enfants
La pêche artisanale fournit plus de 80 % des exportations et constitue la principale source de protéine animale pour les populations. Une étude réalisée sur l’offre, la demande et la consommation de produits halieutiques au Sénégal note un réel déséquilibre sur le volume de consommation de poisson.
Une étude menée au Sénégal sur l’offre, la demande et la consommation de produits halieutiques montre que la pêche artisanale alimente, pour une grande partie, 80 % des exportations. La part de la pêche industrielle est seulement estimée à près de 20 %. L’étude réalisée par le cabinet Adc montre également un déséquilibre notoire sur le volume de consommation de poisson dans les différentes régions du pays. Selon l’étude, certaines régions consomment le poisson beaucoup plus que d’autres. Par exemple, Diourbel, Fatick et Sédhiou en consomment moins. Sur les 14 régions, il n’y a que 5 qui ont une consommation supérieure à la moyenne normale du Sénégal qui est de 26 kg/tête. Selon Mamadou Faye, membre de l’équipe nationale pour la mise en œuvre des activités du projet « Gouvernance politique de gestion des pêches et lutte contre la pauvreté et la sécurité alimentaire », il n’y a que 7 régions où la moyenne est supérieure à la consommation mondiale estimée à 16 kg/tête. « Ce qui nous préoccupe, c’est l’équilibre que l’on doit trouver pour que toutes les régions disposent de poisson, parce que nous sommes un pays producteur. Nous avons des ressources en quantité et en qualité, mais il y a des régions qui ont une faible consom-
- De faire une analyse ciblée et détaillée sur des questions spécifiques ou des catégories de droits comme parties intégrantes d’une stratégie d’un programme sectoriel. Les Lignes directrices d’une Analyse de la situation des droits de l’enfant de Save the Children et l’Outil d’analyse de la Gouvernance pour les droits de l’enfant seront utilisés comme support de travail. 2. Durée de la consultance : 2 mois 3. Lieu de travail : Dakar (Des missions dans d'autres régions du Sénégal pourraient être nécessaires). 4. Qualifications / connaissances spécialisées / expérience nécessaires pour accomplir la tâche - Diplôme universitaire en sciences sociales (sociologie, anthropologie, etc,), Economie / Statistiques ou autres domaines pertinents pour la consultance - Au moins 4 années d’expérience professionnelle sur le développement social ou les questions des droits de l'enfant - Expérience avérée dans la conception de méthodologies pour la recherche, la rédaction de documents d'analyse courts sur les questions sociales, d’analyse de la situation ou d'autres types de recherche - Capacité à travailler en équipe et de bonnes communications - Bonne connaissance des instruments juridiques concernant les droits de l'enfant, la protection des enfants et des questions thématiques de SCI - Maîtrise dans l’écriture du Français - Connaissance et expérience dans le contexte sénégalais ou Ouest Africain encouragées If you want to make change for children, we want to hear from you! 5. HOW TO APPLY: Pour plus d'informations sur nos opérations, veuillez visiter notre site : www.savethechildren.net
Adama MBODJ
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE LA PECHE ET DES AFFAIRES MARITIMES
PORT AUTONOME DE DAKAR 21, Boulevard de la Libération B.P : 3195 DAKAR- SENEGAL : (221) 33 849-45-45 - FAX : (221) 33 823-36-06 TELEX : 21-404 PAD-DKR - E-mail: www.portdakar.sn
AV I S D E R EPORT Appel d’offres ouvert n° T_DG_099 relatif aux travaux de réhabilitation du Ponton de Gorée Il est porté à la connaissance des candidats à l’appel d’offres cité ci dessus que la date de dépôt des offres initialement prévue le 28 août 2014 à 9h 30 mn à la salle du Conseil d’Administration du Port Autonome de Dakar, sise au 1er étage de la Direction Générale, 21 boulevard de la Libération, est
reportée au 11 septembre 2014.
Pour postuler à la consultance ci-dessous, merci de nous faire parvenir votre Curriculum Vitae, une proposition technique et financière ainsi que votre lettre de motivation à scidakar@savethechildren.org au plus tard le 8 septembre à minuit. 27 AOUT 2014
mation », regrette-t-il. L’objectif ainsi visé est d’arriver à corriger ces disparités, notamment par le développement de la transformation des produits halieutiques, la mise en place d’infrastructures de conservation et de transformation, le renforcement des capacités, etc. « Il faut qu’on arrive à combler le déficit et le déséquilibre au niveau national, pour que les gens puissent consommer normalement du poisson jusqu’à hauteur de 26 kg ou, à la limite, jusqu’à hauteur de 16 kg, la moyenne mondiale », souhaite M. Faye. Si les besoins actuels en consommation et en exportation sont d’environ 450.000 tonnes/an, les projections de l’étude montrent qu’en 2020, par exemple, ils pourraient se situer autour de 750.000 tonnes. Donc, la réflexion devra être engagée dès maintenant sur les moyens d’augmenter la production à travers le développement de l’aquaculture et de la pêche continentale. Il s’agit, en somme, de diversifier les sources de production de poisson. Cette étude a été réalisée pour identifier les actions prioritaires à mener pour une gestion pérenne des pêcheries et un accès durable et soutenu des populations aux produits halieutiques.
Le Directeur Général Dr Cheikh KANTE 27 AOUT 2014
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S oCiete
LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
PROCÈS DE KARIM WADE
ENRICHISSEMENT ILLICITE PRESUME
La défense réitère la demande d’annulation Abdoulaye Baldé placé sous contrôle judiciaire par la Crei de la procédure d’inculpation Les avocats de la défense persistent et signent. Ils veulent tout bonnement que la Crei annule la procédure qui a abouti à l’inculpation de l’ancien ministre Karim Meïssa Wade et de ses coaccusés. Selon les conseils, la procédure est émaillée de nullités.
Les avocats chargés de la défense de Karim Wade et de ses co-prévenus, dans leurs répliques aux observations du parquet spécial et de la partie civile, ont réitéré leur demande d’annulation de la procédure qui a abouti à l’inculpation de l’ancien ministre. Ils soutiennent que cette procédure est entachée de nullités. Le ton a été donné par Me Pape Leyti. Il relève que la deuxième mise en demeure servie à Karim Wade, suite à l’épuisement du délai de la première, est un subterfuge utilisé par le parquet spécial pour maintenir l’ancien ministre d’Etat en prison. « On ne peut pas condamner une personne deux fois pour les mêmes faits. Ce n’est pas possible. Il y a une seule infraction, c’est peut-être
l’étendue qu’on peut discuter. Ce procès-verbal est nul et de nullité absolue », a soutenu Me Ndiaye. Cour de justice de la Cedeao Me Ciré Clédor Ly qui lui a succédé au prétoire a déploré d’abord le mauvais procès que le parquet aurait fait à la Cour de Justice de la Cedeao dans son réquisitoire. Pour rappel, le procureur spécial a soutenu que les avocats de Karim Wade ont réussi à tromper la bonne foi des juges de la Cour de justice de la Cedeao. Me Ly, lui, précise tout de même que la Cour de justice de la Cedeao n’est compétente que lorsque dans la mise en œuvre de lois, bonnes ou mauvaises, les droits de l’homme sont violés. Ce qui, selon
lui, était le cas dans le dossier de Karim Wade. Concernant l’enquête de la gendarmerie diligentée par le commandant Cheikh Sarr de la Section des recherches de Colobane, Me Ciré Clédor Ly estime que celui-ci n’a pas compétence à monter une équipe d’enquêteurs dans cette affaire. Pour lui, ce n’est pas prévu par la loi qui parle d’officier de police judiciaire choisi individuellement et de brigade spécialisée. Il demande ainsi à la cour d’invalider l’enquête préliminaire qui a vu la participation d’agents non désignés ni individuellement, ni dans le cadre d’une brigade spécialisée. Il sollicite, en outre, de la Cour, une annulation de la commission rogatoire internationale de la Principauté de Monaco. Il souligne, par ailleurs, que la Principauté de Monaco n’est pas signataire de la Convention des Nations unies contre la corruption et ne connaît pas, non plus, la loi sur l’enrichissement illicite. De son côté, Me Borso Pouye réitère que la présence de l’Etat dans le procès est simplement « insolite ». Elle ajoute que dans l’arrêt Mamady Gassama brandi par le parquet comme argument, l’Etat réclamait des salaires indument perçus d’un montant de 9 millions de FCfa. « La cour avait accepté la constitution de l’Etat parce qu’il réclamait des salaires. Elle a estimé qu’il ne pouvait pas avoir de confiscation au profit de l’Etat. C’est finalement le franc symbolique qui a été ordonné ». Ndiol Maka SECK
PREVENTION ET GESTION DE CONFLITS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Gorée Institut forme une vingtaine de jeunes L’Institut Gorée a abrité une formation sur le thème : « Leadership des jeunes dans la prévention et la gestion des conflits en Afrique de l’ouest ». A l’intention d’une vingtaine de jeunes issus des pays francophones de la sous-région, cette formation a été organisée par le Centre pour la démocratie, le développement et la culture en Afrique. Organisée par le Centre pour la africaine de paix et de sécurité (Aaps) ». démocratie, le développement et la L’Institut Gorée, à travers le Centre culture en Afrique, cette rencontre de pour la démocratie, le développement trois jours a permis de former 25 et la culture en Afrique et le projeunes venant de sept pays franco- gramme Prévention des conflits, phones de l’espace Cedeao dont le consolidation de la paix et sécurité huMali, la Côte d’ivoire, La Guinée et le maine en Afrique de l’Ouest, Burkina Faso, dans la médiation, la veut contribuer à créer la paix dans la gestion et la prévention des conflits. région ouest-africaine longtemps afEt ce, dans le but de promouvoir au- fectée par des conflits armés et l’instaprès des jeunes leaders ouest-africains bilité politique. un ensemble de valeurs, d’attitudes, Dans l’espace Cedeao, les jeunes de modes de comportement et de vie âgés de 15 à 35 ans constituent la plus qui rejettent la violence et préviennent grande proportion de la population les conflits en s’attaquant à leurs causes avec plus 60%. Ce faisant, a profondes. Il a été question « d’insuf- expliqué Daouda Dia, directeur exéfler aux jeunes de la sous-région une cutif de Gorée Institute, aujourd’hui il passion pour la paix et la non-violence y a une nécessité, dans le système de afin d’imprimer un nouveau dyna- résolution des conflits, de prendre en misme à l’architecture de sécurité ré- compte cette couche sociale. C’est un gionale de la Cedeao et à l’Architecture travail fait pour détecter les jeunes lea-
ders travaillant dans les foyers de tension qu’il s’agit de Mopti, Gao, Kidal au Mali, de la Côte d’Ivoire ou de la Guinée pour la mise en place d’une plateforme de consolidation de la paix. Un accent particulier est donc mis sur la culture de paix via une approche participative impliquant les jeunes dans un processus d’édification d’une paix viable et durable. Lequel est possible à travers l’instauration d’un environnement favorable au dialogue et à la discussion, à la sensibilisation à la non-violence auprès de cette couche de la population. Pour M. Dia, il s’agira de faire en sorte qu’à l’avenir ces jeunes leaders puissent porter le plaidoyer au sein de leurs Etats, des organisations régionales comme la Cedeao et l’Union africaine. Ces jeunes vont également servir de relais au niveau communautaire pour renforcer d’autres afin qu’ils soient des acteurs de changement et processus de prévention et de gestion de conflits. Ibrahima BA
KAOLACK
Me Nafissatou Diop Cissé au chevet des triplés Nafissatou Diop Cissé, notaire et responsable politique, a octroyé, la semaine dernière, d’importants dons au profit des bébés triplés de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse et à leurs mamans, mais également à la pouponnière de Bongré. Selon Mme Cissé, c’est après avoir entendu le cri de détresse de la grand-mère des triplés de Nguer qui a perdu sa fille qui donnait naissance qu’en tant que mère de famille qu’elle a réagi avec l’aide de
partenaires dont le ministre Diène Farba Sarr. « En l’espace de 4 jours, j’ai rassemblé 2 millions de FCfa. Ce qui m’a permis d’acheter tous ces dons, mais également d’octroyer une enveloppement de 500.000 FCfa et des moustiquaires imprégnés au service social de l’hôpital de Kaolack souvent confronté à des besoins d’assister des indulgents ». Nafissatou Diop Cissé, qui n’est pas d’ailleurs à sa première action d’aide et d’appui aux populations du Sa-
loum, a promis de renforcer cette chaîne de solidarité. Après l’hôpital de Kaolack, Mme Cissé s’est rendue à la pouponnière de Bongré où elle a également offert des valises, du lait et autres produits pour les triplés, ainsi qu’une somme d’argent pour appuyer la structure. Le geste de la donatrice a été salué par le directeur de l’hôpital, la responsable de la pouponnière et la famille de Nguer. Mamadou CISSE
Abdoulaye Baldé a été placé hier, après son audition, sous contrôle judiciaire par la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
L’ancien ministre Abdoulaye Baldé est poursuivi pour enrichissement illicite présumé pour un patrimoine estimé à 5 milliards de FCfa. Il y a un peu plus d’un mois, le député maire de Ziguinchor avait été mis en demeure par le procureur spécial près la Crei pour justifier ce patrimoine dont lui même avait contesté le montant. A l’expiration du délai d’un mois prévu par la loi 81-53 portant répression de l’enrichissement illicite, Abdoulaye Baldé avait déposé ses ré-
ponses écrites devant le Parquet spécial qui s’est donné un délai pour étudier les justificatifs apportés. C’est par la suite que le procureur spécial a transmis le dossier à la commission d’instruction de la Crei, en requérant un mandat d’arrêt contre Abdoulaye Baldé. Selon un de ses avocats, la commission qui instruit à charge et à décharge a préféré le placer sous contrôle judiciaire et poursuivre ses investigations. Mbaye S. DIAKHATE
PAIX EN CASAMANCE
La contribution du programme Usaid/Pgp sera pérennisée Les résultats de la contribution du Programme gouvernance et paix au Sénégal (Usaid/Pgp) au processus de paix en Casamance sont en train d’être partagés par les différents acteurs, depuis hier, à Ziguinchor, en vue de leur capitalisation et de leur pérennisation. Dans le cadre de la composante 4 du Programme gouvernance et paix au Sénégal, l’Usaid/Pgp, de 2011 à 2014, a mis en œuvre un programme d’appui aux acteurs de terrain pour la paix et la stabilité sociale en Casamance. Il s’agit notamment de l’appui à 6 organisations de la Société civile pour la résolution et la gestion préventive des conflits communautaires qui alimentent et entretiennent le grand conflit. Il y a aussi l’appui aux acteurs du plaidoyer pour la paix et la stabilité sociale en Casamance et le renforcement des capacités des acteurs locaux en gestion préventive des conflits et en bonne gouvernance. Il s’y ajoute le partenariat avec les radios communautaires et la radio Zig Fm pour
la diffusion de spots et d’émissions pour la paix et la stabilité sociale en Casamance. Des études ont été lancées pour apprécier la contribution du Pgp au processus de paix et identifier les stratégies de pérennisation des résultats enregistrés. La rencontre de 2 jours a été une occasion pour restituer (en vue de les améliorer) les résultats des différentes études à l’ensemble des partenaires sur leur terrain et permettre à ces derniers d’échanger sur l’approche Pgp. La soixantaine de participants à la réunion va également lister les bonnes pratiques et les réussites enregistrées puis identifier les meilleures stratégies de pérennisation des acquis. Moussa SADIO
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Université Assane Seck de Ziguinchor DEMANDE DE RENSEIGNEMENT ET DE PRIX 010BISMERS/PGF-SUP/UASZ/CPM : relative à l’acquisition de supports d’imprimés et Goodies pour le compte de l’Université Assane SECK de Ziguinchor. En vue de l’exécution du Contrat de Performance (CDP) de l’Université Assane SECK de Ziguinchor, financé par l’IDA dans le cadre du projet « Gouvernance et Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur les résultats (PGF-Sup), il est prévu de procéder a l’acquisition de supports de imprimés et Goodies pour le compte l’Université Assane SECK de Ziguinchor. L’Université Assane Seck de Ziguinchor sollicite des offres de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les fournitures suivantes : Acquisition de supports de imprimés et Goodies (supports imprimés ; Goodies et matériels de communication). Les candidats intéressés peuvent obtenir la demande de renseignement et de prix gratuitement auprès du Coordonnateur de la Cellule de passation des marchés de l’université Assane Seck de Ziguinchor au 33.991.68.09 ou au www.univ-zig.sn ou bseye@univ-zig.sn. Les offres seront ouvertes au plus tard le lundi 08 Septembre 2014 à 11 heures a la salle des actes du rectorat de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Le Recteur 27 AOUT 2014
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R éGions
LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
DECENTRALISATION
L’Acte 3 ne dépouille aune mairie de ses compétences, selon Me Oumar Youm Pour matérialiser les nouvelles dynamiques locales porteuses d’émergence et de progrès social, le ministre El Hadj Omar Youm a précisé hier que l’Acte 3 de la décentralisation ne dépouille aucune mairie de ses compétences. «En application du Code général des collectivités locales, la ville conserve des compétences essentielles qui transcendent les limites des communes qui la composent et dispose de ressources propres importantes comme la patente, la contribution foncière sur les propriétés bâties, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, les produits des taxes sur les distributeurs de carburant», a déclaré, hier, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménage-
ment du territoire, El Hadj Omar Youm. «Ces ressources représentent environ plus de 70% des recettes fiscales (patentes, plus-value immobilières, etc.) avec moins 30% des compétences. A cela s’ajoutent les compétences du département qui ont été conférées aux villes de Dakar, Pikine et Guédiawaye», a-t-il souligné. Le porte-parole du gouvernement répond ainsi à une information parue, la semaine dernière, dans un journal et reprise par des sites mentionnant que «Khalifa Sall ne gère
qu’une coquille vide, car dépouillé de certaines compétences». Selon le ministre, l’Etat ne cherche à combattre aucun élu local, à fortiori un maire membre de leur coalition «Benno Bokk Yaakaar». «Trop c’est trop. Il y a une limite à la victimisation. Il faut comprendre que la réforme a outillé des maires et que le changement de régime juridique des communes d’arrondissement a naturellement eu des conséquences sur le statut de la ville». Il a ajouté que ledit statut n’est plus une commune divisée en communes d’arrondissement conformément à la loi n°96-06 du 22 mars 1996. «Les candidats aux élections locales du 29 juin se sont
présentés en toute connaissance de cause, car les rôles et responsabilités des exécutifs locaux sont connus depuis le 28 décembre 2013, correspondant à la promulgation du Code général des collectivités locales», at-il rappelé. Me Omar Youm a invité les présidents de conseil départemental et les maires desdites communes issues des communes d’arrondissement ou communautés rurales à prendre les dispositions idoines pour préparer le projet de budget de leur collectivité locale et le soumettre au vote. Ces derniers disposent d’un délai de 3 mois, à compter de l’installation de leur organe. Serigne Mansour Sy CISSE
ASSISTANCE AUX POPULATIONS DE KOLDA
6. 823 tonnes de riz à plus de 110.000 personnes vulnérables Les opérations de distribution des vivres de soudure vont bientôt démarrer dans la région de Kolda. Pour assister les personnes vulnérables, l’Etat a dégagé 6.823 tonnes de riz pour plus de 110.000 personnes de la région.
Un Comité régional de développement (Crd) spécial s’est tenu dans ce sens dans la capitale du Fouladou pour le coup d’envoi des opérations. Au total, 6.823 tonnes de riz sont allouées à 110.000 bénéficiaires de la région. «Le secrétariat exécutif à la sécurité alimentaire a mené une enquête en 2013 pour faire l’évaluation de la situation de la vulnérabilité des populations. Ce qui a permis d’identifier les populations qui sont dans un état de vulnérabilité sévère pour lesquelles le gouvernement a pris l’engagement de les appuyer», a déclaré Ibrahima Ndiaye, responsable de bureau du réseau d’information sur la sécurité alimentaire au secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire logé à la Primature. Le département de Vélingara qui concentre près de 44% de la population de la région va recevoir plus de la moitié du quota attribué au Fouladou, soit 3.801 tonnes qui seront réparties entre les communes de Diaobé-Kabindou, Kounkané, Vélingara, Kandiaye, Médina Gounass, Ouassadou, Pakour, Paroumba et Sinthiang Koundara (pour 61.640 bénéficiaires). La commune de Médina Gounass se taille la part du lion avec 812 tonnes contre 548 pour Paroumba et 533 pour Vélingara alors que Sinthiang Koundara et Kandiaye vont recevoir respectivement 455 et 402 tonnes. Le département de Médina Yoro Foulah arrive en seconde position avec 1.769 tonnes pour un total de 28.687 bénéficiaires répartis entre les communes de Médina Yoro Foulah, Pata, Bignarabé, Bourouco, Fafacourou, Ndorna et Niaming. Avec ses 6.709 personnes considérées comme vulnérables, la commune de Ndorna va recevoir 414 tonnes contre 313 pour Fafacourou qui compte 5.072 bénéficiaires. Quant au département de Kolda, il va recevoir 1.253 tonnes pour un total de 20.321 bénéficiaires. Ce quota sera réparti entre une quinzaine de communes dont la ville de Kolda. Mamadou Aliou DIALLO
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• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H57 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H34 • Guéwé : 20H34 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
I
Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
fléchés
N° 2440
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II III IV V VI VII VIII IX X
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.398 HORIZONTALEMENT : 1. Des mauvais sujets. 2. Taille des arbres. 3. C’est un drame au Japon, mais non en Angleterre – Dieu étranger. 4. Répartie – A l’origine de l’Oratoire de l’Italie. 5. Grande aux USA – Rencontrée – Termes de griot. 6. Chambre froide – Bien écouté. 7. Etait là avant l’UE – Reçu par le milieu – On y passe … - Début de compte – Consonnes – Plus ignoré. 9. Prennent tout quand ils sont universels. 10. Fait faire un long manège. VERTICALEMENT : I. On l’a à cœur. II. Ils sont restés chez eux. III. Vieille ville – Fut amoureuse d’un homme fort – Bout de doigt. IV. Complètement détruit – Gros porteur. V. De son temps – Expression de femmes noires – Possessif. VI. On s’en protégeait – Silence ou tourne ! VII. Dans une niche – Pour du nouveau – Ordre au cheval. VIII. Va dans l’eau – In peu de bruit – En reste. IX. Sont toujours parées pour saigner. X. Elle est favorable au soulèvement
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. CATAPHOTES. 2. OREILLADE. 3. MG – RA –
SOIR. 4. PEU – TEINTA. 5. ANTE – LECON ; 6 ; GT – CLAN – RC. 7. NEZ – AN – VIA. 8. OR – FB – AG. 9. NID DE POULE. 10. SEMBLABLES. VERTICALEMENT : I. COMPAGNONS. II. ARGENTERIE. III. TE – UT – DM. IV. AIR – EC – FDB. V. PLAT – LABEL. VI. HL – ELAN – PA. VII. OASIEN – LOB. VIII. TRONC – UL. IX. EDITORIALE – SERANCAGES.
horoscope BELIER
BALANCE
Bélier. (22 mars – 20 avril) Méfiez-vous de votre tendance à voir tout en noir. Vous serez un brin déprimé, boudeur, et vous ne cesserez de reprocher aux autres d’être la cause de votre agacement. Essayez de vous divertir agréablement. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Taureau et Vierge Chiffres de chance : 3 7 9
Balance (24 septembre- 23 octobre) Sur le plan professionnel, vous recevez des propositions alléchantes. Mais ne vous décidez pas trop vite. Etudiez soigneusement chacune de ces offres avant de fixer votre choix. Vous pourriez faire fortune si vous faites un bon choix. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 3 2 8
TAUREAU
Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59
mots
Taureau. (21 avril – 21 mai) Si vous vivez avec votre tendance à voir tout en noir. Vous serez un brin déprimé, boudeur et vous ne cesserez de reprocher aux autres d’être la cause de votre agacement. Essayez de vous divertir agréablement. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Sagittaire Chiffres de chance : 2 5 4
SCORPION Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Célibataires, votre vie amoureuse devrait être mouvementée. Vous serez en quête d’émotions fortes, d’aventures excitantes, et il sera bien difficile de vous mettre la corde au cou. Profitez de la vie autant que vous pouvez, mais ne faites pas souffrir. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 4 2 7
GEMEAUX
SAGITTAIRE
Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vous aurez avec vos proches des rapports privilégiés, fondés sur la tendresse et la confiance. Il y aura bien quelques désaccords, mais ils n’entameront en rien cette belle entente. Continuez dans cette voie. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Verseau et Poissons Chiffres de chance : 7 3 2
Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) Les astres dans votre signe mettront en lumière des problèmes personnels ou familiaux que vous tentiez de nier. Cette fois, vous serez obligé de les affronter. D’ailleurs, vous vous en sortirez bien si vous faites preuve de courage. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 5 6 1
CANCER Cancer. (23 juin – 23 juillet) Vos rapports avec entourage professionnel seront très froids. Vous vous sentirez exclu, voire rejeté, et vous en souffrirez. Fort heureusement, votre partenaire, lui vous soutiendra. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 1 8 9
LION Lion. (24 juillet – 23 août) Soyez pratique et résistez à la tentation de cueillir le fruit défendu. Gardez le contact avec vos vieux amis. Essayez de saisir les opportunités qui se présenteront, quitte à changer votre fusil d’épaule. Couleur porte bonheur : Noir Affinités Astrales : Taureau et Gémeaux Chiffres de chance : 4 2 9
VIERGE Vierge. (24 août – 23 septembre)
Montrez-vous patient envers une personne dont le bavardage intarissable vous irrite généralement au plus haut point ; elle pourrait vous fournir bientôt un renseignement utile ou une solution à un problème qui vous tracassait depuis longtemps. Couleur porte bonheur : Rouge Affinités Astrales : Bélier et Scorpion Chiffres de chance : 7 5 4
Solution N° 2439
CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Journée instable et surtout peu favorable à des investissements importants. Ne vous fiez pas à l’amélioration qui se semble se manifester ; elle sera éphémère sans avoir demandé au préalable l’avis de spécialiste. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Bélier et Verseau Chiffres de chance : 2 3 7
Pensée du jour La vie est un va-et-vient, la chance sourit un jour, et le malheur peut tomber sur les plus gâtés. Que cela vous rende soit l'espérance, soit la prudence. Le fanfaron se fait toujours surprendre. (Jacques Marchal)
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
VERSEAU Verseau. (20 janvier– 19 février) Le plaisir avant tout ! Voilà votre nouvelle philosophie. Vous saurez profiter des moments agréables qui se présenteront. Vous parviendrez à trouver un bon équilibre entre votre travail et vos loisirs. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Lion et Poissons Chiffres de chance : 4 2 5
POISSONS Poissons. (20 février – 21 mars) Vous saurez faire de votre conjoint un(e) allié(e) qui vous encouragera et vous aidera à aller au bout de vos idées. Mais cela ne vous empêchera pas de vous mettre le cœur au bord des lèvres. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Sagittaire Chiffres de chance : 8 3 1
Solution du jeu N°649 des 7 erreurs 5. Le nombre de bracelets au poignet de la fille aux lunettes. 6. La taille du short du maître-nageur. 7. Le nombre d’oiseaux dans le ciel.
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
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• FETE A SOUHAITER : ST. MONIQUE • MERCREDI 30 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. Le feuillage de l’arbre en arrière-plan. 2. Le format du nuage. 3. La taille de la serviette de la fille à la casquette. 4. Le placement de la montre au poignet de la fille à la casquette.
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BLOC-NOTES
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nécrologie
petites SOUVENIR
DECES
Le Conseil d'Administration, le Bureau, la Direction Exécutive et l'ensemble des membres de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) ont le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de
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I M M I G R A T I O N
27 août 2009 27 août 2014 Cinq ans déjà que nous quittait notre regretté
El Hadj Bassirou DIMÉ Ancien cadre à la BICIS et à la BSK Un père de famille exceptionnel et exemplaire qui a élevé ses enfants dans l’union et dans le respect des préceptes de l’Islam. Tu es toujours vivant dans nos cœurs et présent dans nos pensées.
Monsieur Mame Bou DIOP
En ce jour anniversaire, ton épouse, tes enfants et toute ta famille prient pour le repos de ton âme. Fatiha + 11 Likhlass.
Secrétaire Elu de l'UNACOIS JAPPO, survenu le dimanche 24 Août 2014 à Dakar. En cette douloureuse circonstance, ils présentent leurs condoléances les plus attristées à Monsieur Idy THIAM Président de l'UNACOIS -JAPPO, au l'ensemble des membres de l'UNACOIS-JAPPO et à l'ensemble des opérateurs économiques. (27-8-14)
SOUVENIR
SOUVENIR
27 août 2006 - 27 août 2014
8 ans déjà depuis le rappel à Dieu de notre regretté époux et père
27 août 2011 - 27 août 2014 3 ans déjà depuis le rappel à Dieu de notre regretté époux et père
(SPG)
SOUVENIR
27 août 2005 27 août 2014 9ans déjà !
F O R M A T I O N
Un souvenir Une image Une larme Un sourire Nous ne t’oublierons jamais
Nicolas DIALLO Que tous ceux qui l’ont connu et apprécié aient une pieuse pensée en ce jour. (27 août 14)
Me Babacar Baba NDIAYE Notaire
Maurice THIAM
Pensée pieuse pour le repos éternel de son âme au Paradis. Amine. (SPG)
Mme Ndèye Marie Thiam, son épouse, ses enfants vous invitent à avoir une pensée pieuse pour le repos éternel de son âme au Paradis. (SPG)
SOUVENIR 27 août 1999 - 27 août 2014 Déjà quinze longues années depuis le rappel à Dieu de notre regrettée
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petites Hassanatou LY Yayo, toute la famille, au sens le plus large, de même que tous ceux qui t’ont connue et aimée se souviennent et ne cessent de prier pour le repos de ton âme. Repose en paix.
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légales AVIS DE VENTE Le samedi 13 septembre 2014 et jours suivants s'il y a lieu, à partir de 10 H, Maître Mounirou Diop Commissaire Priseur 85 Cité Marine Derklé procédera à la vente aux enchéres publiques de divers objets et marchandises saisis sur Mohamed Ba, lequel fait élection de domicile en sa boutique sise à Darou Salam Guédiawaye, à la requête de Monsieur Ousmane Seck demeurant aux HLM fass LE COMMISSAIRE PRISEUR ME MOUNIROU DIOP
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BLOC-NOTES
LE SOLEIL MERCREDI 27 AOUT 2014 PAGE 21
nécrologie
Vous pouvez contacter
l’Agence Commerciale
REMERCIEMENTS
PomPido u «Le Soleil»
Amadou Abou Ndiaye et toute la famille du défunt remercient tous les parents, amis et alliés qui leur ont témoigné de leur compassion lors du décès de leur père, frère, oncle, grand-père
Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou
Abou Faté NDIAYE
Tél. : 33 821 07 52
survenu le jeudi 21 août 2014. L’inhumation a eu lieu le vendredi 22 août au cimetière de Pikine. Fatiha + 11 Likhlass
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E D U C A T I O N
AGEROUTE SENEGAL (Agence des Travaux et de Gestion des Routes)
REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement (MITTD).
Avis à manifestation d’intérêt SELECTION DE CANDIDATS POUR L’ACTUALISATION DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET D’ELARGISSEMENT ET D’AMENAGEMENT DE LA ROUTE DES NIAYES 1. L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE) Sénégal, agissant au nom et pour le compte du Ministère des Infrastructuresdes Transports Terrestres et du Désenclavement, a l’intention de réalisersur financement de l’Etat du Sénégal, l’actualisation del’étude d’impact environnemental et social du projet deréhabilitation et d’aménagement de la route des Niayes. 2. Les services comprennent notamment une actualisation de l’étude d’impact environnemental et social, l’appui à l’évaluation des impenses en collaboration avec les autorités territoriales des zones traversées et le suivi en rapport avec la direction de l’environnement du Sénégal, de toute la procédure de validation de cette étude. 3. L’AGEROUTE invite les candidats éligibles (agrées par la Direction de l’environnement du Sénégal) et intéressés, à manifester leur intérêt pour les services décrits ci-dessus, en fournissant les informations suivantes : (i) leurs domaines d’intervention ainsi que les années d’expériences ; (ii) leurs qualifications dans le domaine des prestations ci-dessus et notamment les références concernant l’exécution de contrats analogues et d’envergures équivalentes; (iii) leurs capacités techniques et de gestion ; (iv) les références des clients bénéficiaires des
prestations décrites. 4. Les candidats seront présélectionnés selon les règles de procédures du Code des Marchés publics 2011-1048 et sur la base des critères ci-après : • Expérience généraledu bureau d’études ou firme : 20 points; • Organisation technique et managériale du bureau d’études ou firme : 10 points; • Expérience en missions similaires: Avoir réalisé au cours des dix (10) dernières années, deux (02) études d’impact environnemental et social, notées sur 20 points, soit 10 points par étude. • Qualification du personnel permanent pour coordonner la mission : 50 points: Ce personnel doit comporter au minimum les qualifications et compétences suivantes : • Un Expert environnementaliste – (Environnementaliste) - Chef de mission ayant au moins dix (10) années d’expériences confirmées(4 points). Il devra avoir participé en tant que chef de mission à au moins deux (2) études d’impact environnemental et social d’un projet routier au cours des huit (8) dernières années (10 points), soit une note globale de 14 points. • Un ingénieur routier, génie civil, TP ou équivalent, ayant au moins dix (10) années d’expériences confirmées (5 points). Il devra avoir participé en tant qu’ingénieur à la réalisation d’au moins un projet de construction de route revêtue(2
points) et à l’étude d’impact environnemental d’un projet routier (3 points) au cours des cinq (5) dernières années, soit une note globale de 10 points. • Un Socio-économiste, ayant au moins dix (10) années d’expériencesconfirmées (4 points). Il devra avoir participéà la réalisation d’au moins deux (2) études d’impact environnemental et social au cours des huit (8) dernières années (6 points : 03 points par projet); soit une note globale de 10 points. • Un Juriste, ayant au moins dix (10) années d’expériences confirmées (02 points). Il devra avoir participé en tant que juriste à la réalisation d’au moins deux (02) études d’impact environnemental et social au cours des huit (8) dernières années (6 points, soit 03 points par étude), soit une note globale de 08 points ; • Un géomètreagrée ayant au moins dix (10) années d’expériences confirmées (2 points). Il devra avoir participé en tant que géomètre à la réalisation d’au moins deux (02)études d’impact environnemental et social ou à deux (02) prestations d’implantation et de bornage de projets (06 points) au cours des huit (8) dernières années, soit une note globale de 08 points.
Il est permis aux candidats de s’associer pour renforcer leurs compétences.
5. Une liste restreinte composée d’au moinssept (07) premiers bureaux d’études ou firmes, sera établie à l’issue de cet appel public à manifestation d’intérêt.
Le Directeur Général de l’AGEROUTE Ibrahima NDIAYE
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse mentionnée ci-dessous et aux heures suivantes : 9 H 00 à 17 H. 7. Les dossiers de candidatures doivent être déposés au secrétariat de la Cellule de Passation des Marchés de l’AGEROUTE Sénégal, sise à l’adresse cidessous au plus tard 18 septembre à 10 heures 30 minutes précises (heure locale) : AGEROUTE Sénégal Rue David DIOP x rue F, Fann Résidence Dakar BP : 25 242 Dakar-Fann Tel: (221) 33 869 07 51 E-mail : cdia@ageroute.sn ou ageroute@ageroute.sn 8. La langue de travail sera le français. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un bureau d’études ou une firme, n’implique aucune obligation de la part de l’AGEROUTE Sénégal de l’inclure sur la liste restreinte.
27 AOÛT 2014
22
C ultuRe
LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE IMMATERIEL
La Commission nationale pour l’Unesco mise sur les Asc En partenariat avec les Associations sportives et cultures (Asc) du mouvement « navétane », la Commission nationale pour l’Unesco a organisé hier un atelier de formation sur le patrimoine immatériel à Pikine. L’objectif est d’œuvrer pour la sauvegarde, la promotion et la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel. Pour la sauvegarde, la promotion et la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel, la Commission national pour l’Unesco entend compter sur l’appui des Associations culturelles et sportives (Asc). C’est dans cette optique qu’un atelier de formation sur la question s’est ouvert hier au Complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine. L’idée d’impliquer les jeunes des Asc, a rappelé Aliou Ly, secrétaire général de ladite Commission, s’inscrit comme une réponse à l’article 14 de la Convention sur le patrimoine culturel immatériel ainsi qu’une traduc-
tion concrète d’une recommandation issue de la Conférence des ministres du Sport des Etats membres de l’Unesco, tenu en mai 2013 à Berlin. Selon lui, c’est aussi une façon de s’inscrire dans la stratégie opératoire de l’Unesco pour la jeunesse 2012 à travers laquelle l’institution engage les jeunes à conduire des projets dynamiques de préservation du patrimoine et à se porter volontaire pour des actions de sensibilisation dans ce domaine, comme vecteur de dialogue et d’inclusion. Pour M. Ly, la préservation et la valorisation du patrimoine
Le ministre des Sports, Matar Bâ (micro) a estimé que la jeune génération a besoin de comprendre mais aussi de conserver le patrimoine immatériel.
représente un enjeu économique et socio-culturel pour le développement de « nos villes et de nos régions ». Toute action allant dans ce sens, a-til poursuivi, participe à lutter contre la pauvreté, à créer des emplois et des
CHARLES KATY, CHERCHEUR
« La jeunesse doit s’approprier le patrimoine immatériel » Animant une communication sur le patrimoine culturel immatériel et les Asc, Charles Katy, chercheur, a insisté sur la nécessité, pour la jeunesse, de s’approprier cet héritage tradition. A l’en croire, cela permettra de perpétuer le legs à travers les différentes générations. Pour lui, c’est la seule chose qui permet d’assurer sa survie. « Il faut faire en sorte que le patrimoine soit adapté à la modernité, tout en tenant compte de nos valeurs traditionnelles. L’expérience de la mobilisation des jeunes au Sénégal en termes d’Asc est unique
activités génératrices de revenus et à améliorer ainsi la qualité de vie des populations, notamment les jeunes. Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le ministre des Sports, Matar Bâ, a rappelé que la gestion, la pratique et la conservation des expressions culturelles participent au combat pour la consolidation et la
sauvegarde de la diversité culturelle. C’est pourquoi, a-t-il relevé, « à l’image des monuments et des œuvres d’art, les expressions et manifestations susceptibles d’être retenues comme étant des éléments du patrimoine immatériel méritent d’être recueillies, recensées, répertoriées et soigneusement conservées ». D’après le ministre, la jeune génération a besoin non seulement de comprendre, mais aussi de conserver le patrimoine immatériel. « La culture est extrêmement importante et on ne peut rien faire sans elle. Je pense que le fait de multiplier ce genre de rencontre va dans l’intérêt du pays », a-t-il dit. Pour sa part, le président de l’Organisation nationale de coordination des activités de vacances (Oncav) de Dakar, Amadou Kane, a souligné la nécessité, pour les Asc, de travailler pour la valorisation de la culture de leur terroir. Ibrahima BA
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM INDIEN
dans le monde. Il faut prendre en considération cette donne et faire en sorte que cette jeunesse puisse s’approprier le patrimoine culturel immatériel », a souligné M. Katy, ajoutant que les Associations sportives et culturelles sont un moyen incontournable de valorisation du patrimoine culturel immatériel. L’appropriation de ce patrimoine permet, d’après Pape Toumané Ndiaye, consultant international en patrimoine, de « définir notre identité et de conserver ce qu’il y a de positif à notre époque ». I.BA
La 45ème édition prévue du 20 au 30 novembre La ville de Goa (Inde) accueille, du 20 au 30 novembre prochain, la 45ème édition du Festival international du film indien. L’événement est placé sous la direction du ministère de l’Information et de la Radiodiffusion en collaboration avec le Secrétariat indien du festival international du film (Direction des festivals de films), annonce un communiqué. Le texte explique que durant la manifestation, une compétition internationale mettra aux prises des metteurs en scène de longs-métrages de tous les continents en plus des sections régulières du festival. A cet effet, détaille le document, ce festival accueillera entre autres sections : « une compétition internationale de longs-métrages » qui va comporter les produits entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014 ; une section internationale principale dénommée « cinéma du monde » constituée par des récents films primés et acclamés par les critiques. Mbayang SARR (stagiaire)
TALENTS PLUS CONSEILS An International Recruitment Agency is recruiting for ICCO JUSTICE AND DIGNITY PROGRAM OFFICER (WEST AFRICA) Reference : TPCM814R2JADPO
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NIGERIA
Boko Haram s'empare de nouvelles localités dans le nord-est (AFP) - Les combattants du groupe islamiste Boko Haram se sont emparés de plusieurs localités dans le nord-est du Nigeria, commettant de nouvelles exactions, a indiqué, hier, un responsable local. Les insurgés islamistes ont progressé, ce week-end, sur environ 25 kilomètres vers le sud depuis Gwoza (Etat de Borno), la ville que le chef de Boko Haram a déclaré être placée sous le règne du "califat islamique", dans une vidéo récente. Samedi, des hommes de Boko Haram se sont emparés de Madagali dont ils ont chassé les soldats, a déclaré le responsable
de la municipalité, Maina Ularamu. Ils ont pris le contrôle du bâtiment de la municipalité, l'ont pillé et y ont hissé leur drapeau, a-t-il expliqué. Ils se sont aussi emparés d'un camp militaire et du poste de police. Les insurgés ont imposé leur loi sur les localités le long des 25 kilomètres de route qui séparent Gwoza de Madagali. Les habitants ont fui,
redoutant des exactions, selon M. Ularamu, qui a énuméré les villages de Waga Chakawa, Waga Mangoro, Sabon Garin Hyanbula et Kafin Hausa. Six personnes ont été tuées, lundi, par les islamistes dans le village de Kafin Hausa, et, dimanche, ils ont brûlé une église à Sabon Garin Hyanbula, a indiqué le responsable municipal. Les militants islamistes se déplacent librement entre Gwoza et Madagali, en passant par Liman Kara où ils avaient pris un centre d'entraînement de la police la semaine dernière, selon la même source.
FRANCE
Un proche de Hollande remplace le frondeur Montebourg (AFP) - Un proche du président français, François Hollande, l'ancien banquier d'affaires Emmanuel Macron, a été nommé, hier, ministre de l'Economie, succédant au bouillant Arnaud Montebourg dont les critiques de la politique économique du chef de l'Etat ont provoqué la pire crise de la présidence. Emmanuel Macron, 36 ans, était jusqu'à la mi-juillet secrétaire général adjoint de la présidence et conseiller économique et financier de François Hollande. Issu de la prestigieuse Ecole nationale d'administration (Ena), il a été banquier d'affaires à la banque Rothschild. La nomination de ce tenant d'une ligne plus libérale, qui n'est pas membre du Parti socialiste, montre que le président et son Premier ministre Manuel Valls ont tranché contre les partisans d'une politique plus sociale, alors que la France est en proie à un fort chô-
mage, dans un contexte de croissance en panne. François Hollande avait demandé à son Premier ministre Manuel Valls, reconduit, de "composer un gouvernement de clarté sur la ligne, les comportements, la composition et la majorité". Le nouveau gouvernement comprend 16 ministres de plein exercice, huit hommes et huit femmes. Le remaniement est très limité puisque douze ministres conservent leurs fonctions, notamment le chef de la Diplomatie, Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le
Le Conseil d’Administration de United Bank for Africa (UBA) a annoncé aujourd’hui la nomination de Mr Tony O. Elumelu en tant que son Président. Mr Elumelu succède ainsi à l’Ambassadeur Joe Keshi.
M
r Elumelu est le Président/ Directeur Général de Heirs Holdings, la compagnie panafricaine d’investissement, fondée par M. Elumelu en 2010, qui détient des participations dans un certain nombre de grandes entreprises africaines, y compris Transcorp, le plus grand conglomérat nigérian par capitalisation boursière ainsi que UBA. Mr Elumelu a pris sa retraite en tant que Directeur Général du groupe et Directeur Général de UBA en 2010, suite à l'introduction par la Banque centrale du Nigeria d’une limitation des mandats des directeurs de banques à 10 ans. Il avait servi en tant que Directeur Général du groupe UBA pendant 13 ans, où il a été responsable de la création de UBA telle qu’on la connait aujourd'hui, une institution de services financiers qui a construit une réputation pour l'innovation et la démocratisation des services bancaires et qui désormais s’étend sur l’ Afrique, four-
Drian, ou la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Najat VallaudBelkacem, jusqu'ici ministre de la Jeunesse et des Sports, devient ministre de l'Education nationale, à quelques jours de la rentrée scolaire, en remplacement de Benoît Hamon, un autre partisan de l'aile gauche du parti socialiste, qui avait soutenu Arnaud Montebourg dans ses critiques. Fleur Pellerin, qui était secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, devient ministre de la Culture, succédant à Aurélie Filippetti. Avec le départ de leurs représentants au gouvernement, François Hollande prend le risque d'effriter sa majorité parlementaire. Les socialistes et leurs alliés du parti radical comptent 307 députés, alors que la majorité absolue est de 289.
nissant des services à plus de 10 millions de clients, sur tout le continent ainsi qu’à Londres, Paris et New York. Largement considéré comme l'un des chefs d'entreprise les plus influents en Afrique, Elumelu a développé une réputation pour identifier de la valeur et apporter une orientation d'investissement à long terme et de la discipline dans les secteurs critiques pour le développement de l'Afrique notamment les services financiers, l'énergie, le pétrole, le gaz, l'agro-industrie, l’immobilier et l'hôtellerie. En tant que fondateur de la Fondation Tony Elumelu, une philanthropie basée en Afrique et financée par l’Afrique, M. Elumelu est engagé dans la promotion de l'entreprenariat en Afrique, basée sur la défense de son idéologie, l’Africapitalisme, la philosophie qui prône l’engagement du secteur privé africain dans la transformation économique et sociale du continent. La Présidence de UBA va venir en complément des positions actuelles qu’occupe M. Elumelu au sein des entreprises du portefeuille de Heirs Holdings notamment la Présidence de Transcorp, le plus grand conglomérat nigérian par capitalisation boursière. « La performance de Tony Elumelu en terme de résultats à UBA parle d’elle
nteRnAtionAl
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Gaza : Cessez-le-feu permanent entre Israël et Palestine après 50 jours de guerre (AFP) - Israël et les Palestiniens ont annoncé, hier, un accord pour un cessez-le-feu permanent au 50e jour d’une guerre qui a fait plus de 2.100 morts palestiniens, 70 côté israélien, et dévasté la bande de Gaza. A l’entrée en vigueur du cessez-leAucun détail n’a cependant filtré sur feu, à 16H00 Gmt, des tirs de joie ont de possibles restrictions sur les imrésonné dans la ville de Gaza, alors portations de matériel de construcque l’accord prévoit, selon le médiation ou la reprise des exportations teur égyptien, un allègement du blodepuis Gaza. La levée des restrictions cus imposé depuis 2006 par Israël et pour les pêcheurs semble, par ailqui asphyxie 1,8 million de Gazaouis. leurs, être actée, la limitation de la Dans les rues, au milieu des célébrazone de pêche à 3 milles nautiques tions, Maha Khaled, une mère de fadevant être levée pour passer à 6 mille de 32 ans ne cachait pas sa joie milles (11km) puis à 12, selon M. : «Dieu merci, la guerre est finie». «Je Ahmed. La question de la démilitan’arrive pas à croire que je suis encore risation de la bande de Gaza, une en vie, avec mes enfants. Cette guerre exigence israélienne, doit elle être a été très dure et on ne croyait plus discutée au Caire lors des pourparque la paix arriverait», a-t-elle ajouté. lers, tout comme celles, palestiTamer al-Madqa, 23 ans, célébrait, niennes, de la réouverture de l’aélui, «la victoire de la résistance». «Auroport et celle du port maritime. jourd’hui, Gaza a prouvé au monde Hier soir, l’heure était surtout à la qu’elle résistait et qu’elle était plus célébration côté palestinien. Plusieurs forte qu’Israël», a-t-il dit. Si ce cesdirigeants du Hamas, qui contrôle la sez-le-feu suscite de nombreux esbande de Gaza et du Jihad islamique, poirs, les points de divergences entre la deuxième force dans l’enclave paIsraéliens et Palestiniens sont loin lestinienne, sont apparus dans la soid’avoir disparu, et des pourparlers rée en public pour la première fois doivent reprendre au Caire dans un depuis 50 jours. Mahmoud Zahar, un délai d’un mois. haut dirigeant du Hamas dans la Le secrétaire d’Etat américain bande de Gaza et Mohamed al-Hindi, John Kerry a salué l’accord, espérant un leader du Jihad islamique, ont proque cette nouvelle trêve tienne et noncé un discours devant des milliers permette d’envisager un règlement de Palestiniens dans le quartier de à long terme entre Israéliens et PaRimal, dans l’ouest de la ville de Gaza, lestiniens, tout comme le secrétaire signe de l’unité née peu avant le général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui conflit. Pour la première fois en effet, a espéré que le cessez-le-feu sera un les Palestiniens avaient envoyé au «prélude à un processus politique». Caire une délégation représentant le Parmi les principaux points de l’acHamas, le Jihad islamique et l’Orgacord, dévoilés par le chef de la délénisation de libération de la Palestine gation palestinienne au Caire Azzam (Olp). L’accord de cessez-le-feu met al-Ahmed, figure «l’ouverture des un terme à 50 jours de violence et plupassages pour des besoins humanisieurs semaines de négociations, entaires et des vivres, pour du matériel trecoupées de trêves temporaires rémédical et tout ce qui va permettre gulièrement rompues. Le dernier de réparer les systèmes d’eau, d’éleccessez-le-feu avait tourné court au tricité et de téléphonie mobile». bout de 9 jours.
même. Son retour au Conseil d’Administration apporte une connaissance approfondie et une expérience inégalée de l'industrie des services financiers africains. C’est un privilège de le voir diriger le Conseil à ce stade critique de notre développement ", a déclaré M. Phillips Oduoza, Directeur Général du Groupe / Directeur Général UBA. » Avec des opérations dans 19 pays africains et une présence à New York, Londres et Paris, UBA est l'une des plus larges institutions de services financiers en Afrique. La Banque a récemment dévoilé son projet Alpha, une feuille de route de 3 ans d'initiatives de transformations clées, destinées à consolider le positionnement stratégique du Groupe et à exploiter pleinement les possibilités offertes par la renaissance économique de l'Afrique et la plate-forme unique du Groupe UBA. Mr Elumelu a fait la déclaration suivante «Je suis très impatient de retourner au Groupe. UBA représente une opportunité d'investissement énorme, et est à un point d’inflexion dans sa trajectoire de croissance. Nous avons une équipe dirigeante extrêmement puissante et j’ai hâte d'apporter mon expérience et mon énergie, pour guider la stratégie à long terme de UBA. Les services financiers
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
Mr Tony O. Elumelu.
restent l'un des principaux moteurs de la croissance africaine, à la fois en termes d'inclusion sociale et d'intégration régionale, et le Groupe UBA fournit une plateforme unique pour offrir à la fois une valeur extraordinaire et favoriser la réussite économique de l'Afrique. Je tiens également à remercier mon prédécesseur, l'Ambassadeur Keshi et l'ensemble du conseil d’Administration pour leur contribution à la croissance et le développement de la Banque. » 27 AOUT 2014
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LE SOLEIL - MeRCReDi 27 Aout 2014
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2015 : 1ERE ET 2EME JOURNEES
Moussa Konaté et Pape Demba Camara, seuls nouveaux du « 23 » de Giresse Alain Giresse, le coach des « Lions », amorce la campagne éliminatoire à la Coupe d’Afrique des nations 2015 avec pratiquement les mêmes joueurs avec qui il a déjà composé. Seuls Moussa Konaté et Pape Demba Camara sont les nouveautés dans la liste des 23 joueurs publiée hier. Il ne fallait pas s’attendre à de gros vée à la tête de la Tanière. C’est d’ailchangements. Alain Giresse l’avait leurs une grande première pour Pape annoncé depuis longtemps, il ne Demba Camara qui n’a jamais été chamboulerait pas son effectif pour convoqué en équipe nationale A. Le le démarrage de la campagne quali- gardien de but du Fc Sochaux n’a ficative à la prochaine Coupe jusqu’ici évolué qu’en équipe natiod’Afrique des nations (Can Maroc nale A’ avec laquelle il a participé aux 2015). A quelques exceptions près, Jeux olympiques de Londres. Ces le sélectionneur national va donc se mêmes Olympiades qui ont révélé à lancer à la conquête du groupe G avec la face du monde Moussa Konaté, le les mêmes joueurs. Sur la liste des deuxième « bleu » de la Tanière ver23 rendue publique hier pour les sion Alain Giresse. Mais, c’est sans deux matches face à l’Egypte et le doute sa prestation de grande classe Botswana, respectivement les 5 et 10 lors du match amical livré par les septembre prochains, deux nouvelles « Lions A’ » face à la Colombie au têtes, Moussa Konaté et Pape Demba mois de mai qui a motivé la convoCamara, sont venues rallonger la liste cation du joueur de Fk Krasnodar des joueurs avec qui le sélectionneur (élite Russe) qui n’en est cependant national a composé depuis son arri- pas à sa première convocation en
équipe nationale. L’ancien joueur de Touré Kunda a déjà été appelé par Joseph Koto lors de la double confrontation avec la Côte d’Ivoire en éliminatoires de la Can 2014. L’arrivée des deux nouveaux et le retour sur le front de l’attaque de Mame Birame Diouf ont fait trois victimes principales. La première, c’est l’ancien gardien du Stade Rennais, Cheikh Tidiane Ndiaye (sans club) et le duo d’attaquants Baye Oumar Niasse-Diafra Sakho, buteurs lors du dernier match des « Lions » en amical et qui devront encore prouver dans leurs nouveaux clubs pour retrouver la Tanière. Au total, cinq joueurs qui avaient disputé les deux rencontres amicales face au Burkina Faso et le Kosovo ont été zappés par le patron de la Tanière. Lamine Gassama (Fc Lorient, Ligue 1 française) et Boukhary Dramé (Chievo Verone, Serie A italienne) complètent la liste
La Tanière délocalisée à Saly toires à la Can 2015. Au programme, 5 séances sont prévues par le staff de l’équipe nationale dont 2 à huis clos. Une seule aura lieu au stade Léopold Sédar Senghor, le mercredi 3 septembre à 18 heures, un entraînement ouvert au public qui va retrouver ses « Lions » pour la première fois depuis le 13 octobre 2012. Les coéquipiers de
Demba Bâ, qui vont débuter leur regroupement dimanche prochain, n’auront donc qu’une seule occasion de prendre connaissance avec la nouvelle pelouse du stade Léopold Sédar Senghor avant le match du 5 septembre face aux « Pharaons » d’Egypte. Coup d’envoi à 20 heures. W. J. SAMBOU
Giresse explique ses choix… Moussa Konaté et Pape Demba Camara sont les deux exceptions de logique de continuité du sélectionneur de l’équipe nationale, Alain Giresse, qui s’explique sur ses choix de convoquer, pour la première fois, l’attaquant du Fc Krasnodar et le portier du Fc Sochaux. « Pour les gardiens de buts, on est malheureusement dans une situation où soit ils ne jouent pas en club, soit, plus grave encore, ils n’ont pas de club. Aujourd’hui, on ne peut pas voir des gardiens sénégalais qui jouent de façon permanente et régulière ». Alain Giresse, pour qui les gardiens du championnat local ne valent pas grand-chose sur le plan international, n’avait vraiment pas le choix pour composer son trio de gardiens de but. Dans un secteur dépourvu d’éléments en compétitions, le sélectionneur national ne pouvait que compter sur le gardien de but de l’équipe nationale Olympique qui a pris des galons avec la Tanière A’ sans pour autant avoir un temps de jeu conséquent en club. Pape Demba Camara, qui n’a disputé qu’une seule rencontre de Ligue 1 la saison dernière et n’a toujours pas joué cette saison en Ligue 2, a donc, malgré tout, réussi à déboulonner Cheikh Tidiane Ndiaye et à enfoncer davantage Issa Ndoye pour débarquer en numéro 3 dans la hiérarchie des gardiens de but de l’équipe nationale. Un choix qui n’a pas été très difficile pour le patron de la Tanière au vu du statut de chômeur des anciennes doublures de Bouna Coundoul et de la nouvelle place dans son club de sa « recrue ». « Il est devenu deuxième gardien de Sochaux, donc il est dans un club avec un en-
Wahany Johnson SAMBOU
Liste des 23 convoqués : Gardiens : Bouna Coundoul (Ethnikos, Chypre), Pape Demba Camara (Sochaux, L2 France), Lys Gomis (Trapani, Serie B Italie). Défenseurs : Lamine Sané (Bordeaux, France), Zargo Touré (Le Havre, L2 France), Cheikh Mbengue (Rennes, France), Pape Ndiaye Souaré (Lille, France), Papy Djilobodji, Issa Cissokho (Fc Nantes, France), Kara Mbodji (Genk, Belgique), Milieux : Cheikhou Kouyaté et Mohamed Diamé (West Ham, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Lille, France), Kouly Diop (Levante, Espagne), Salif Sané (Hanovre, Allemagne), Alfred Ndiaye (Bétis Séville, Espagne), Stéphane Badji (Brann, Norvège) Attaquants : Sadio Mané (Red Bulls Salzburg, Autriche), Demba Bâ (Besiktas, Turquie), Moussa Sow (Fenerbahçe, Turquie), Dame Ndoye (Lokomotiv, Russie), Mame Birame Diouf (Stoke, Angleterre), Moussa Konaté (Krasnodar, Russie).
MERCATO
Fallou Diagne signe 3 ans à Rennes L'ancien défenseur messin, Fallou Diagne, qui évoluait à Fribourg, en Allemagne, depuis janvier 2012, s'est engagé hier pour 3 saisons avec le Stade Rennais. Le club breton a officialisé la signature du joueur de 25 ans via son compte Twitter. « Je dois faire mes preuves car je n’ai pas encore joué en Ligue 1 », promet le défenseur central sénégalais formé au Fc Metz. Avec les Grenats, le désormais coéquipier de Cheikh Mbengue n’a évolué qu’en Ligue 2. Par contre, en Allemagne, il a évolué à Fribourg, en Bundesliga, pendant trois ans. Et c’est lors de sa deuxième saison, en 2012-2013, qu’il a été plus régulier dans la défense de Fribourg avec 30 matches et 1 but en championnat allemand. La saison dernière, il n’a joué que 16 matches dont 12 en championnat, 3 en Europa Ligue et 1 en Coupe d’Allemagne.
Di Maria à Man U pour 5 ans Angel Di Maria est officiellement Mancunien ! L'Argentin de 26 ans s'est engagé hier soir en faveur de Manchester United, annonce le club anglais sur son site internet. Un contrat de 5 ans, avec pour le Real Madrid une indemnité de transfert de 59,7 millions de livres, soit 75 millions d'euros. Un record pour ce qui est de la Premier League. "Je suis absolument enchanté de rejoindre United. C'est le seul club pour lequel j'étais prêt à quitter Madrid", dixit l'intéressé peu après sa signature.
BASKET PROGRAMME DES « LIONS » Moussa Konaté
Pape Demba Camara
traînement spécifique. Il a également joué le match face à la Colombie. Ce sont des données qui nous permettent d’avoir un élément de comparaison par rapport à Cheikh Ndiaye et Issa Ndoye qui n’ont pas de club et les autres qui ne sont jamais apparus dans ce groupe », justifie Alain Giresse. Pape Demba Camara va ainsi faire son entrée dans la cour des grands même s’il devra monter d’un cran et s’imposer en club pour espérer gagner une place de titulaire dans l’équipe d’Alain Giresse où Bouna Coundoul règne en maître dans les cages de la Tanière depuis la Can 2012. Prouver en club, c’est ce que devront également faire Diafra Sakho et Baye Oumar Niasse qui viennent de changer de club et n’ont pas été appelés par Alain Giresse pour les rencontres des 5 et 10 septembre prochain à Dakar et à Gaborone contre l’Egypte et le Botswana. « Aujourd’hui, si certains garçons n’ont pas été appelés, c’est parce qu’en termes de début de saison, ils ont peu de temps de jeu. Diafra Sakho est passé de la Ligue 2 française à une division supérieure. Maintenant, on va le surveiller pour
voir ce qu’il va faire dans son nouveau club. Baye Oumar Niasse aussi est passé au Lokomotiv de Moscou, mais il n’a pas encore enclenché une série de matches. C’est un élément qui a joué, surtout le retour de certains joueurs qui ont déjà été appelés dans l’équipe », a expliqué le coach des « Lions ». Parlant de temps jeu, Moussa Konaté n’a qu’une petite avance de quelques minutes sur les deux buteurs face au Kosovo. Mais, les deux buts marqués en League Europa et la prestation de haute facture face à la Colombie ont suffi à convaincre Alain Giresse. « Au mois de juin, il avait disputé le match face à la Colombie et a marqué un but, c’est aussi un élément important qui a marqué des buts en League Europa. Donc, voilà des arguments qui font que Moussa Konaté méritait aussi d’être introduit dans cette équipe au même titre que l’ont été Diafra Sakho et Baye Oumar Niasse », pense le coach des « Lions ». La balle est donc dans le camp de l’ancien sociétaire de Touré Kunda considéré, à juste raison, comme l’une des valeurs sûres du football sénégalais. Wahany Johnson SAMBOU
Remise du drapeau et signature de protocole avec Orange aujourd’hui Journée chargée pour les « Lions », ce mercredi. Après le retour à Dakar, lundi, en soirée, et le quartier libre d’hier mardi, ils ont à leur programme d’aujourd’hui une cérémonie de signature de protocole avec leur partenaire Orange. Ce sera à l’hôtel Terrou bi, à 15 heures. Dans la foulée, les joueurs et leur staff technique se rendront à 17 heures au Palais de la République pour y recevoir, des mains du chef de l’Etat, le drapeau national avant de s’envoler ce soir pour l’Espagne.
HANDBALL FINALES DU CHAMPIONNAT NATIONAL
Duc (H) et Saltigué (D) défendront leur titre face à l’Asfa et à Mbour Le championnat de handball connaît maintenant ses finalistes de la présente saison. Vainqueur des trois derniers titres nationaux, le Saltigué disputera une nouvelle fois la finale féminine. Ce week-end, l'équipe rufisquoise a acquis son ticket pour l’ultime match de la saison au terme de son succès (24-21) sur le Dakar Université Club ; un succès sur l’autre équipe en forme de la saison et avec laquelle elle a partagé les honneurs tout au long de la saison. En finale, le champion en titre fera face au Stade de Mbour, tombeur du Diisso Handball Club dans l'autre demi-finale. Un succès (21-17) qui a permis aux Mbouroises de bousculer la hiérarchie et de redistribuer les cartes en championnat, comme l’avait fait en 2013, la Renaissance de Tivaouane qui avait réussi à se hisser en finale de la coupe nationale. Une victoire finale le 7 septembre prochain contre le Saltigué serait une grande prouesse pour les joueuses de la Petite Côte qui ont montré de belles dispositions cette année. Comme en dames, le tenant du titre en garçons, le Dakar Université Club est toujours en lice pour sa propre succession. Le Duc a, en effet, battu l’Us Rail par 31 à 22 pour s’ouvrir les portes d’une finale qu’il dispute contre les militaires de l'Asfa, victorieux de la Ja dans l’autre demi-finale (29 – 28). Ousseynou POUYE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
L’équipe nationale du Sénégal n’effectuera pas toute sa préparation à Dakar. L’essentiel des séances se tiendra à l’Institut Diambars de Saly, près de Mbour. C’est d’ailleurs dans la Petite Côte que la Tanière va délocaliser ses quartiers le temps de la préparation du match de vendredi 5 septembre comptant pour la première journée des élimina-
des écartés. Ils sont remplacés par Zargo Touré et Cheikh Mbengue qui effectuent leur retour dans l’équipe. Quatre parmi eux, Pape Demba Camara, Issa Sissokho, Salif Sané et Alfred Ndiaye vont fouler pour la première fois la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor. La liste comporte 3 gardiens de but, 8 défenseurs, 7 milieux de terrain et 5 attaquants.