CAHIER VACANCES
SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 AOUT 2014
44 è m e ANNÉE • N°13267 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
UN MORT ET PLUSIEURS BLESSES AU CAMPUS SOCIAL
L’Etat va situer les
responsabilités Le ministre de l’Intérieur promet de revoir PAGE 5 les mesures de sécurité à l’Ucad
Dés ce lundi, Le Soleil vous donne rendez-vous à travers son traditionnel Cahier Vacances communément appelé « Feuilles d’hivernage ». Votre quotidien préféré a déployé des équipes de grands reporters et journalistes, pour vous faire voyager et découvrir de grandes enquêtes et des reportages de terrain, des portraits, les richesses de la littérature, des fragments de notre histoire, etc.
PELERINAGE AUX LIEUX SAINTS DE L’ISLAM
Démarrage des opérations de vaccination et de simulation du hadj PAGE 10
IMPORTATION DU SUCRE
L’Etat autorise un quota de 25.000 tonnes PAGE 7
Sidiki Kaba saisit l’inspection générale de l’administration judiciaire PAGE 11
FORT FAIDHERBE DE PODOR
Un patrimoine en quête d’une nouvelle jeunesse
ASSOMPTION
Les catholiques prient pour un bon hivernage
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REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
Assises de l’Education 28 - 29 - 30 août 2014 au King Fahd Palace, Dakar Sous la Présidence effective de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République Les rapports sont disponibles sur le site web. Votre contribution est attendue !
Site web : www.assises-education.sn
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
SOUPÇON DE CORRUPTION DANS LA MAGISTRATURE
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I dees & R eflexions Brics : vers un nouvel ordre financier mondial ?
LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
Déjà évoqué en mars 2013 au sommet de Durban, en Afrique du Sud, les pays du Brics ont fini par créer leur propre banque de développement et leur fonds commun de réserves, dotés respectivement de 50 et de 100 milliards de dollars. Le but affiché étant de s’émanciper de la tutelle du dollar et des institutions de Bretton Woods (Fmi et Bm). Les Brics ont-ils les moyens de redéfinir l’ordre financier mondial? L’Afrique pourrait-elle profiter de cette initiative ? De prime abord, l’idée de création de ces deux institutions est légitime au regard, d’une part, des besoins de financement de ces pays, et d’autre part, de la légitimité de se protéger contre les manipulations de la politique monétaire américaine et la tutelle contraignante du dollar. Mais de là à croire que ces deux institutions pourraient remettre en cause l’ordre financier actuel, il n’y a qu’un pas à franchir. Tout d’abord, parce que même si les 50 et les 100 milliards peuvent sembler des sommes importantes, elles demeurent faibles par rapport à la force de frappe du Fmi qui est de 370 milliards de dollars et les 500 milliards de dollars de la Banque mondiale. Il est clair qu’avec un tel capital, les deux institutions du Brics ne pourront pas rivaliser avec les institutions de Bretton Woods, à moins qu’elles ne reçoivent du renfort financier plus tard. D’ailleurs, la capitalisation de 100 milliards de dollars du fonds de réserves n’est que symbolique pour assurer une stabilité en cas de tempête monétaire. Par ailleurs, les marchés financiers internationaux n’ont encore d’yeux que pour la politique monétaire de la Fed qui continue à souffler le chaud et le froid. Et n’oublions pas les européens qui sont en train de remobiliser leurs forces à l’image de l’annonce de Juncker, nouveau président de la commission européenne d’un plan de relance de 300 milliards d’euros sur 3 ans. Autant dire, que le chemin s’annonce très long avant qu’une réelle concurrence s’installe sur le marché. Une concurrence que les Brics actuellement auront du mal à soutenir pour plusieurs raisons. D’abord, en raison de l’hétérogénéité de leurs visées stratégiques. En effet, l’Inde et le Brésil voient dans la banque de développement une vraie opportunité pour relancer leurs croissances atones en finançant leurs besoins gigantesques en infrastructures. Dans
le même temps, la Chine lorgne les marchés de l’Amérique latine et entend instrumentaliser le Brésil comme tête de pont. Alors, que Poutine mise sur ces institutions pour sortir de son isolement depuis son éviction du G8 des pays les plus industrialisés, en raison de la crise ukrainienne. Ces différentes visées sont exacerbées par les divergences des politiques économiques suivies par ces différents pays et surtout leurs poids économiques. À ce titre, le Pib de la Chine (9.200 milliards $) représente un peu plus de 4 fois ceux de l’inde, du Brésil et de la Russie et 24 fois celui de l’Afrique du Sud. Cela donne plus de marge à la Chine pour contribuer financièrement. Ainsi, sur les 100 milliards de dollars du fonds commun des réserves, 41 milliards ont été versées par la Chine, soit 40%. Il est clair que cette domination économique et financière, se transformera petit à petite en tutelle officieuse de la Chine, ce qui risque de créer des conflits et des divergences lors de la prise de décisions stratégiques. D’ailleurs, si la création des deux institutions a mis aussi longtemps, c’est en raison des divergences des Brics au sujet du financement et de la structure de direction. La fluidité de la gouvernance de ces deux institutions, dont dépendra leur succès, est tributaire de la cohésion des Brics et leur capacité à aplanir leurs divergences en cherchant des compromis, mais aussi de la vitalité de leurs économies et leur capacité à entretenir une croissance forte et inclusive durant les années à venir. Dès lors, à court terme, cette initiative ne peut qu’être symbolique, mais elle a le mérite d’enclencher une nouvelle dynamique qui pourrait aboutir si les Brics et les autres pays, notamment africains arrivent à s’entraider mutuellement dans le cadre de la coopération sud-sud. Si la nouvelle banque de développement est destinée en premier à financer les besoins de financement des Brics, il sera ouvert à terme aux autres pays, notamment sous-développés. À ce titre, la nouvelle banque de développement, dont le capital sera porté à 100 milliards de dollars présente un intérêt réel pour le développement de l’Afrique. En effet, la nouvelle banque de développement n'assortira pas ses prêts de conditionnalités contraignantes. En cela, elle apporte une grande nouveauté aux pays africains habitués aux diktats et aux lenteurs bureaucra-
COMMUNIQUE Les membres de la Mutuelle Nationale de Santé sont priés de prendre contact avec le bureau pour affaire les concernant.
Contact : 77 751 40 32 / 77 539 64 04 16 AOÛT 2014
tiques du Fmi. Les traumatismes de l’expérience des programmes d’ajustement structurels, dans les années 80, sont indélébiles dans la mémoire collective africaine. En échange de la sortie de la crise de l’endettement, le Fmi a imposé aux pays africains une austérité brutale, purement comptable, sacrifiant les volets économiques et sociaux du développement. Cela a fait rater à l’Afrique le train de la mondialisation. Dès lors, avoir l’accès au financement sans avoir à subir les conditionnalités du Fmi, séduira à coup sur plusieurs pays africains et leur permettra de profiter de la liquidité tout en gardant leur souveraineté économique.
L’émancipation par rapport à l’ingérence du Fmi et de la Banque Mondiale, qui ont acquis un pouvoir d’ingérence croissant, est un argument de poids. Par ailleurs, le fait que cette banque de développement soit financée par des pays émergents, constituera un avantage pour les pays africains car ils pourront bénéficier de conditions de prêt plus favorables, notamment dans le cadre de la coopération sud-sud. La concurrence qui sera mise en place, à terme, dans ce domaine de financement ne pourra qu’être bénéfique pour les pays africains dont les conditions d’emprunt pourraient devenir plus avantageuses. Mais pour pouvoir profi-
ter pleinement de cette opportunité, les pays africains doivent continuer à assainir leurs cadres macroéconomiques, améliorer la gouvernance budgétaire, limiter le poids de l’État dans l’économie et diversifier leur économie pour qu’elles ne soient plus dépendantes uniquement de la rente des ressources naturelles. C’est la seule voie pour s’affranchir réellement de la tutelle et de l’ingérence des autres. * Maître de conférences en économie à l’université sultan Moulay slimane (Maroc) article publié en collaboration avec Libre afrique
Mettre fin au mariage des enfants et aux mutilations génitales féminines en Afrique Par Lanre OLagunju *
Les féministes à travers le monde ont besoin de s’attaquer à des questions ciblées permettant d’améliorer la vie des filles vulnérables. Sur l'échelle des priorités, des questions comme le mariage des enfants, l'éducation des filles et les Mutilations génitales féminines (Mgf) qui réduisent le droit de la fille sur son corps sont plus sensibles que la plupart des autres discussions préoccupant les féministes. Mettre ces questions en avant va apporter des solutions durables à beaucoup d'autres pratiques dégradantes et injustes dont les fillettes souffrent. L'une des absurdités à l'époque actuelle, est que près de 14 millions de filles sont toujours contraintes de se marier, non seulement avant qu'elles soient prêtes, mais avant même que leurs corps soient prêts. Sur la question des mutilations génitales féminines, il est difficile d’annihiler les dommages de la mutilation génitale faits pour plus de 120 millions de femmes et filles africaines qui, actuellement, ont vécu cette expérience douloureuse et dégradante. Mais les statistiques attestent que, dans les dix prochaines années, 30 millions de filles sont toujours en risque de mutilations génitales dans le monde entier. En réalité, c'est là où le gros du travail se trouve. On ne devrait pas laisser ces innocentes subir un traumatisme physique et psychologique inutile. Les Mgf sont une des formes les plus graves de violence perpétrées contre les petites filles/femmes, et jusqu'à aujourd’hui elles sont encore pratiquées dans 28 pays africains. Il est tout d'abord très important de comprendre que la pratique est nocive pour les filles et les femmes. Tant que ce fait n’est pas bien établi et reconnu, aucune des mesures correctives ne pourra empêcher la pratique de se développer. Traditionnellement, l’ablation chirurgicale d'une partie du vagin (organes génitaux externes) d'une fille est considérée comme une façon de contrôler et de fixer des limites à sa sexualité future. Parmi les raisons identifiées comme justifiant cette pratique l’on note l’initiation des filles à la féminité, à l'hygiène et des raisons esthétiques pour ceux qui pensent que l'organe externe de la femme est impur, ce qui les laisse penser que l’enlever augmentera l'attrait esthétique du vagin. Médicalement parlant, il n'y a aucun avantage à cette pratique. Toutefois, l’acte est, la plupart du temps, réalisé avec des objets non stérilisés qui mettent en danger la santé des filles. Les communautés et familles ne s'y engagent que pour des raisons culturelles et non thérapeutiques. Et quand bien même dans certains cas les individus comprennent que la pratique n’est
pas bonne, ils soumettent quand même leur fille à cette pratique par impératif social. D’où la nécessité que nous plaidions tous pour l'éducation des petites filles. Puisque nous sommes en plein compte à rebours pour l'échéance des Omd de 2015, l’éducation des filles devrait à nouveau être au top de l’agenda de l’après 2015. Pour pouvoir réussir dans ce domaine, il est très important de s’attaquer sérieusement à l'analphabétisme de la petite fille qui est un terreau permettant la progression de ces pratiques archaïques. L’éducation aidera les filles et les femmes à défendre elles-mêmes leurs droits. Elle aidera également les femmes plus âgées à comprendre la raison pour laquelle les pratiques nuisibles devraient être abandonnées. L'essence de l'éducation sexuelle ne peut être négligée. Si les parents et les jeunes filles ont accès à une éducation sexuelle de qualité démontrant clairement l’inutilité de l'excision, la plupart des mythes sans fondement seront ensuite démystifiés et effacés. Cette éducation doit aussi être ciblée à l’attention des dirigeants communautaires et autres personnes influentes, de sorte que la sensibilisation puisse avoir des effets d’entrainement sur leurs adeptes. Lorsque cela sera fait, on pourra alors espérer que cette pratique reculera. On ne peut exclure l'effet de la pauvreté de cette discussion. Par exemple, beaucoup de femmes âgées qui effectuent l’excision ont été impliquées dans ce « business » depuis des lustres. Et c'est la seule source de revenus dont elles disposent. On ne peut pas négliger l'influence de ces femmes plus âgées dans ces communautés pauvres, surtout que pour elles, cette pratique est leur source de subsistance. Pour mettre fin aux mutilations génitales féminines, il faudra fournir une autre source de revenus pour de telles femmes influentes. Le droit de la petite fille est parmi ceux qui doivent être respectés et protégés, et pour ce faire nous devons mettre en place des mesures juridiques strictes interdisant la pratique des Mgf. Cela exigera un effort collectif des défenseurs de droits de la santé reproductive, des organismes donateurs et toutes les personnes impliquées dans la défense des droits des petites filles pour pousser les gouvernements à trouver des lois strictes qui dissuaderont ceux pratiquant les Mgf et ceux qui promeuvent le mariage précoce. Il devrait y avoir des sanctions sévères pour les contrevenants. * analyste pour www.africanliberty.org article publié en collaboration avec Libre afrique
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Par Hicham El MOussaOui *
P oliTiqUe & I nsTiTUTions
LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
MAMADOU DIA, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL
« Mettre en synergie toutes les ressources de Podor » actuel Directeur général de la société des eaux (sde), Mamadou Dia, responsable de l’apr, à Démett, dirige le premier Conseil départemental de Podor après les locales du 29 juin. il compte mettre en synergie toutes les ressources de Podor pour développer le département. Propos recueillis par El Hadji abdoulaye THiaM
Vous venez d’être élu à la tête du nouveau conseil départemental de Podor ? Quel commentaire faites-vous de cette unanimité sur votre candidature ? « Il faut d’abord dire qu’un important travail de base a été mené sous la directeur du coordonnateur départemental de l’Alliance pour la République (Apr), le ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Avec tous les responsables, nous avons préparé la campagne électorale, faisant des visites de proximité dans les différents chefs-lieux pour expliquer les réalisations du président Macky Sall depuis qu’il est à la tête du pays. Il ne faut pas oublier qu’il est aussi le président de notre parti, l’Apr. Après cette campagne de proximité dans tout le département, nous avons finalement gagné avec une large majorité. Il y avait 4 listes en présence. Je conduisais le la liste majoritaire de l’Apr, 1ère avec 43.211 voix, soit 46 conseillers sur 60. La coalition « Dental Bamtaré Podor » est 2ème avec 15.677 voix, soit 7 conseillers, suivie du Pds avec 14.787 voix, soit 6 conseillers et enfin la liste Demain la République avec 3037 voix pour 1 conseiller. Cette large victoire nous a facilité l’élection du bureau du département dans la mesure où l’objectif commun à nous tous était le développement de Podor. Nous nous sommes entendus sur un bureau consensuel, car après les élections, nous sommes tous des conseillers du département. Nous allons mettre en synergie toutes les ressources humaines de Podor pour son développement harmonieux. Je vous donne comme preuve à l’élection, sur 56 votants, j’ai obtenu 55 voix et un bulletin nul. Je mesure à sa juste valeur ce vote qui signifie que tous doivent travailler pour faire de Podor un département émergent.
Pendant 5 ans, vous avez dirigé la commune de Démett. Quel bilan tirez-vous de ce mandat ? J’ai dirigé pendant 5 ans la commune de Démett avec ses 5.000 habitants. Durant ce mandat, malgré la faiblesse des ressources, nous avons pu mobiliser des financements importants par le budget de l’Etat grâce aux Fonds de concours et de dotation, le Programme national de développement local (Pndl), le Pidel, et plusieurs dons de matériels de bureaux notamment de l’Agence de développement municipal (Adm). Au bout de 5 ans, nous avons mobilisé 377 millions de FCfa. Nous avons réalisé 5 salles de classe, un bureau avec équipement du directeur de l’école qui date de 1952. Il n’existait pas de mur de clôture, ce qui a été fait. Il faut aussi signaler la réfection du poste de santé et sa clôture, l’extension du réseau d’eau sur plus de 6,5 km, du réseau électrique, l’équipement des périmètres agricoles de 8 motopompes, la construction de 2 magasins au marché et 5 souks. Aujourd’hui, deux chantiers importants sont en cours avec le nouveau centre social et la salle de fêtes qui seront livrés en 2014. La réalisation la plus importante, c’est le bac mis en place pour la liaison Sénégal-Mauritanie. Il est en place depuis 2012, et en concertation avec les autorités, nous avons établi une relation avec la partie mauritanienne pour permettre la navigation Bogué-Démett. Dans le domaine de l’urbanisme, il y a un plan de lotissement de 1200 parcelles que la nouvelle équipe municipale prendra en charge. Nous avons mis en place les fondements qui permettront à la nouvelle équipe de continuer l’œuvre.
Quelles seront vos priorités à la tête du département de Podor ? C’est une nouvelle mission que nous allons entamer avec l’Acte 3 mis en place par le chef de l’Etat, le président Macky Sall. Cette mission est fondée sur la gouvernance locale qui va se reposer sur la proximité. Il s’agit de conduire l’ensemble des actions du département de Podor. Cette nouvelle organisation doit être efficace et surtout tournée vers les attentes des populations. Pour réussir ce nouveau pari, nous avons décidé d’organiser un forum avec toutes les forces vives de Podor en développant l’écoute auprès d’elles. Avec toutes les ressources humaines, nous allons confectionner un plan de développement stratégique sur 5 ans avec deux grandes priorités. D’abord, il y a l’agriculture avec les aménagements à développer pour aller vers l’autosuffisance alimentaire. Il y a aussi le désenclavement de l’Ile à Morphil comme seconde priorité. C’est une zone agricole par essence qui doit bénéficier de routes, de pistes de production pour évacuer les produits des paysans. Il est aussi nécessaire de créer des nouvelles richesses avec la mise en place de Petites et moyennes entreprises (Pme) pour transformer les produits agricoles. Enfin par les priorités, on ne va pas occulter la santé, l’éducation, la formation professionnelle, etc.
Qu’en est-il de la coopération décentralisée avec la disparition de la région de saint-Louis… La région de Saint-Louis avait beaucoup de partenaires dans ce cadre là et nous allons reprendre les contacts avec eux. C’est le cas avec Rhône-Alpes, le partenariat Afrique de l’Ouest, etc. Il y a aussi l’Entente Ferlo. Je pense qu’il faut aller vers des innovations dans la coopération décentralisée. justement votre département compte un grand nombre d’émigrés. Est-ce qu’ils seront associés ? Récemment, j’étais à Paris où j’ai contacté les ressortissants de Podor. Je compte y retourner en septembre pour voir les possibilités qui s’offrent. Il nous faut utiliser tous les supports de recherche pour de nouveaux axes de coopération. L’association des émigrés doit devenir une cheville ouvrière. Il y a aussi d’autres communautés qui sont aux Etats-Unis, en Europe que nous comptons saisir. Il faut aussi se tourner vers la Chine, pays incontournable. L’Etat ne peut pas tout faire donc il faut des initiatives pour améliorer le sort des populations. Quel est votre message aux populations de Podor ? Il s’agit d’un message d’espoir, car elles nous ont fait confiance. Podor compte des hommes et des femmes valeureux capables d’asseoir une politique de développement performant qui exige le soutien et la compréhension de tous. Je les invite à se mobiliser pour permettre à Podor de bâtir un plan de développement stratégique.
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70EME ANNIVERSAIRE DU DEBARQUEMENT
Le chef de l’Etat a assisté aux festivités à Toulon
Le président de la République, Macky Sall, a assisté, hier, aux festivités marquant le 70ème anniversaire du débarquement en Provence. Il faisait partie des invités du chef de l’Etat français, François Hollande.
Le vétéran des Tirailleurs sénégalais, Cheikh Gaye, s’entretenant avec le Président Macky Sall.
Dégustation de viande américaine à Dakar
Mme Sandra Clark, Chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal lors de la cérémonie.
Le bureau des affaires agricoles à l’étranger du département américain de l’agriculture (Usda) a organisé récemment une cérémonie de dégustation de viande présidée par Mme Sandra Clark, Chargée d’affaires, de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal. De nombreux invités dont des techniciens des ministères et du secteur privé ont assisté à la soirée dans un hôtel de la place. Selon la Chargée d’affaires, après un premier événement promotionnel des produits américains en 2011, la première cargaison commerciale de bœuf avait été importée en Afrique de l’Ouest. « Si ce soir nous célébrons l’alimentation américaine, le rôle du département de l’Agriculture des Etats-Unis est de promouvoir l’alimentation et l’agriculture américaine dans sept pays ouest-africains », a dit la diplomate. Elle a ajouté qu’au Sénégal, le département de l’agriculture américaine contribue également à l’envoi de la nourriture distribuée par Conterpart international qui fournit des millions de repas aux enfants de Matam. Elle a aussi rappelé que plusieurs cadres ont suivi des formations techniques au Sénégal et aux Etats-Unis dans des domaines liés à l’agriculture, grâce à un financement de l’Usda. El. H. a. THiaM
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LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
56EME COMMEMORATION DES PORTEURS DE PANCARTES
AUDIT DU FONCIER, CONSTRUCTION D’UN QUAI DE PECHE
Les porteurs d’idéaux de justice et de démocratie à l’honneur
Les défis du nouveau maire de Bargny audit du foncier, construction d’un quai de pêche et révision des rapports avec les sociétés de la place, tels sont les défis que le nouveau maire de Bargny, abou ahmet seck, compte relever. il a été installé, jeudi, en l’absence du maire sortant, le député Mar Diouf.
Les sénégalais qui seront distingués par l’association nationale des porteurs de pancartes dans la commémoration de cette année sont, à bien des égards, porteurs d’idéaux de justice et de démocratie. Rendre hommage à des Sénégalaises et des Sénégalais dont le parcours est conforme aux idéaux défendus en 1958. C’est le souhait de l’Association nationale des « porteurs de pancartes » qui organisera, le 26 août prochain, à l’Hôtel de ville de Dakar, la 56ème commémoration de la rencontre du général de Gaulle avec la jeunesse sénégalaise. C’est ainsi que des Sénégalais porteurs d’idéaux de justice, de démocratie, d’Etat de droit et développement économique et social, seront célébrés à cette occasion. «Il s’agit, pour les « Porteurs de Pancartes », d’offrir à la jeunesse Sénégalaise, comme références, des hommes et des femmes exemplaires », lit-on dans un communiqué de ladite association présidée par Me Mbaye Jacques Diop. Cette année, les heureux récipiendaires qui recevront le diplôme de « compagnons des porteurs de pan-
cartes », seront dans un premier temps Fatou Ndiogou Dieng, syndicaliste et ancien ministre ; Mame Yacine Diop, infirmière d’Etat et ancienne trésorière nationale de la Croix-Rouge ; Ramatoulaye Seck Guèye, ancien député ; Marianne Sambou Sohaï, ancien député et Maïmouna Kane Touré, magistrat et ancien ministre. A côté d’eux, d’autres personnes auront l’insigne honneur de porter le titre de « compagnon ». Il s’agit de Ousmane Camara, ancien ministre et président de la Cour suprême ; Lamine Diack, ancien ministre et président de l’Iaaf ; Madiambal Diagne, journaliste et président des éditeurs de presse du Sénégal ainsi que les industriels : Serigne Mboup (Ccbm), Babacar Ngom (Sedima) et Cheikh Mbacké Sèye (Diprom). Placée sous le thème : « Indépendance nationale et défis économiques », la cérémonie de cette année aura comme parrains regrettés Adja
Me Mbaye Jacques Diop, président de l’Association nationale des porteurs de pancartes.
Arame Diène, James Benoit, feu Madia Diop et feu Abdou Ndéné Ndiaye. Le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse va présider la commémoration de cette année avec la présence du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall. Maguette nDOng
MAIRIE DE PODOR
Fatou Sow Sarr dénonce un « coup de force » Selon la présidente du Caucus des femmes leaders, Fatou Sow Sarr, le cas de Podor doit interpeller toutes les femmes du Sénégal qui doivent se mobiliser pour dénoncer ce qui semble être « un programme délibéré de destruction de l’élite féminine.» Dans un communiqué, Fatou Sow Sarr a estimé que les résultats de Podor sont perçus comme « un coup de force, une injustice face à laquelle », appelant à réagir. Elle n’a pas manqué de voir en Aïssata Tall Sall
« une nouvelle résistance féminine». Selon elle, Me Sall fait partie de ces femmes qui ne doivent leur réussite, sur le plan professionnel et politique, qu’à leur propre capacité. C’est pourquoi, Fatou Sarr invite le mouvement social féminin à se pencher sur les cas de ces femmes, qu’elles soient militantes ou pas, «car leurs succès comme leurs échecs ont des retombées sur le combat des femmes.» amadou DiOP
Le nouveau maire de Bargny Abou Ahmet Seck a été officiellement installé par le préfet de Rufisque. Une cérémonie à laquelle son prédécesseur n’a pas voulu assister, évoquant l’absence du receveur des domaines qui doit, selon lui, viser les documents sur le foncier. Le préfet de Rufisque, Al Hassane Sall a balayé d’un revers de main cette explication, soutenant que l’absence du receveur ne peut en rien bloquer la cérémonie de passation de service. D’autant plus que toutes les communes du département ont procédé à leur passation de service. Cette absence de Mar Diouf a été grandement regrettée par l’actuel maire. « On aurait souhaité que le maire soit là, c’était aussi une occasion de lui rendre hommage et à son équipe après 24 ans d’exercice de pouvoir local », a indiqué Abou Ahmet Seck. N’empêche, parmi les dossiers en souffrance, le foncier sera traité au rang des priorités. « On a reçu un mandat très clair le 29 juin, c’est changer de méthode, éclaircir un ensemble de dossiers en souffrance dont le foncier et nos rapports avec
l’industrie lourde. Nous allons assumer pleinement nos responsabilités », a soutenu le maire. Il se réjouit d’avoir les compétences au sein de l’équipe municipale, mais le maire souligne qu’il fera recours, au besoin, aux compétences externes pour faire la lumière sur le foncier. Parmi les urgences figurent la construction d’un quai de pêche. A ce titre, le maire de Bargny révèle que des études de faisabilité seront effectuées. Il en est de même du système d’évacuation des eaux usées. Pour ce qui est de l’érosion côtière, Abou Ahmet Seck estime que le problème n’est pas spécifique à sa commune, mais à toute la Petite Côte du Sénégal. A cet effet, il estime que la commune va se rapprocher de l’Etat du Sénégal et des partenaires au développement pour venir à bout de ces problèmes. Il se dit, toutefois, très confiant des hommes et des femmes qui composent le conseil municipal. « Aujourd’hui, on a les acquis pour attaquer des dossiers aussi chauds qui nécessitent des financements lourds », a dit Abou Ahmet Seck. Maguette nDOng
MERINA DAKHAR Le maire prône une démarche participative avec une bonne maîtrise de sa nouvelle commune qu’il dirigeait en tant que président du conseil rural, le maire aymérou gningue a déjà décliné sa feuille de route pour les 5 prochaines années. La première mesure à prendre, c’est selon lui, « de s’engager dans la bataille du développement à travers une démarche participative ». Dans cette dynamique, Aymérou Gningue compte impliquer tout le monde pour aller de l’avant. « Car, il urge que notre nouveau conseil municipal se concentre, dès maintenant, sur l'essentiel et éviter d’installer quotidiennement la politique, un grand mal qui freine le travail dans notre pays avec le nombre de partis politiques existant et qui sont plus nombreux que les entreprises jugées performantes », estime-t-il. « Nous pensons que cette page de la politique de tous les jours doit être tournée et permettre à tout le monde de se consacrer au travail », a déclaré le premier maire de la commune de Mérina Dakhar, dans le département de Tivaouane. Il urge, ajoute-t-il, « de trouver des solutions aux préoccupations des populations de notre commune en engageant de manière véritable la bataille du développement et ce en privilégiant une dé-
marche participative. Ce qui, à mon avis, nous mènera vers l'émergence en appuyant surtout sur le bon levier qu’est le travail ». Pour ce faire, Aymérou Gningue pense d’abord, s’attaquer, avec son équipe, aux autres secteurs vitaux : l’éducation, la santé, les pistes rurales pour assurer le désenclavement, l’hydraulique pour mieux fixer les jeunes et les femmes au terroir ». Par ailleurs, ajoute le maire, il y a l’électrification rurale avec l’extension et la densification du réseau, et l’élaboration d’une bonne politique d’aménagement du territoire pour une meilleure viabilisation des villages. La lutte contre l’exode rural aussi constitue une priorité pour la nouvelle équipe municipale de Mérina Dakhar en s’appuyant sur les 3 leviers que sont : l’agriculture, le maraîchage et l’artisanat. Mouhamadou sagnE
AFFAIRE DES 690 ELEVES-MAITRES Convergence socialiste encourage le ministre de l’Education nationale
16 AOÛT 2014
Lors de sa réunion de rentrée, le bureau exécutif de la Convergence socialiste (Cs) s’est penché sur l’actualité politique nationale. Concernant l’affaire des 690 élèves-maîtres, la Cs salue le courage du ministre de l’Education nationale pour avoir enrayé cette grosse entreprise de fraude dont les cerveaux s’adonnaient à un clientélisme politique indigne d’une République qui se respecte. Sur le procès Karim Wade, la Cs demande que la lumière soit faite. Selon le communiqué, cette rencontre a été l’occasion, pour la Cs, de donner une nouvelle orientation à la structure en perspective des échéances de 2017. En plus de son caractère politico-judiciaire, la Cs déclare que c’est également le procès du défunt régime libéral caractérisé par une gabegie et un népotisme sans précédent. La Cs invite la magistrature sénégalaise mise devant ses responsabilités, à apporter toute la lumière dans cette affaire qui a terni l’image de notre démocratie. Concernant les résultats issus des élections locales, la Cs félicite l’ensemble des élus socialistes et les exhorte à se mettre davantage au service des populations pour espérer obtenir des scores victorieux en 2017. La Cs s’indigne de la décision de la Cour d’appel déboutant la mairesse de Podor en qui les populations de ladite localité avaient pourtant placé toute leur confiance. El. H. a. T.
A CTUAliTes
LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
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AFFRONTEMENTS A L’UNIVERSITE
Un mort et plusieurs blessés au campus de Dakar Lendemain d’affrontements entre forces de l’ordre et étudiants à l’université Cheikh anta Diop de Dakar. Hier, vendredi, la carte postale à laquelle renvoie le campus de Dakar est désolante. Le bilan matériel et humain de la répression policière est lourd : un mort et des centaines de blessés. Sous un ciel voilé, le campus est plongé dans une ambiance morose. Sur le visage des étudiants regroupés par-ci par-là, l’incrédulité se le dispute à la désolation. Sous leurs pieds, des tas de pierre, des piles de documents éparpillés. Pas l’ombre d’un policier dans l’enceinte du campus. Une première depuis le mois de novembre 2013. Non loin de là, devant le pavillon B, l’écran plat d’un ordinateur est réduit en miette. Les résidents viennent récupérer quelques bagages ou ce qu’il en reste. « Ici, sur les 118 chambres, 114 ont été défoncées et vandalisées », informe le chef de résidence, M. Diack. A l’intérieur de ce grand bâtiment, dès les premières marches menant au premier étage, l’odeur du brûlé s’instille dans les narines et les traces de sang sur les murs ne passent pas inaperçues. À la chambre 21, c’est le mélimélo, tout est sens dessus dessous. Au milieu des vêtements éparpillés, un écran d’ordinateur écrabouillé et une unité centrale dépiécée trônent. Dans
ce couloir, presque toutes les chambres ont connu le même sort. Mais la situation de la chambre 103 est plus dramatique. Ici, tout est parti en fumée. Les murs sont noircis et le mobilier en bois transformé en charbon de bois. Les couloirs sont jonchés de bric et de broc. Ousmane Sarr, lui, a perdu 4 ordinateurs et sa tablette Ipad 4 nouvelle version. La porte de sa chambre, la 93, a été défoncée alors qu’il n’était pas sur place. « Je n’arrive toujours pas à m’expliquer de tels actes de la part de gens supposés assurer la sécurité des biens et des personnes. J’aurais pu comprendre que les policiers défoncent ma porte si quelqu’un s’y était réfugié. Mais ce n’était pas le cas. Leur acte était totalement gratuit », martèle-t-il. « C’est du jamais vu. Même « Mai 68 » ne devait pas être aussi violent », tente de comparer un étudiant qui vient de prendre des photos de la chambre calcinée. Pour M. Sow, agent du Coud, ce qui s’est passé ce 14 août 2014 est pire que le 17 février 2006.
Et pour cause : « en 2006, des chambres avaient été saccagées, mais en termes de violence physique exercée sur les étudiants, ce qui s’est produit ce jeudi est incomparable ». Plusieurs blessés Devant le pavillon D, moins touché que le pavillon B, des étudiants sont agglutinés à l’endroit même où Bassirou Faye a été fauché par la mort. C’est un petit couloir en bas du bâtiment qui sert parfois de lieu de prière aux étudiants de la communauté tidiane. Du sable masque mal la traînée de sang qui macule les lieux. « C’était vraiment atroce. Il fallait voir Bassirou
Le gouvernement exprime sa compassion et présente ses condoléances à la famille de l’étudiant tué Avant-hier, tard dans la nuit, le Premier ministre et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se sont rendus au chevet des blessés à l’hôpital Principal de Dakar. Le Pr. Mary Teuw Niane a, par la même occasion, confirmé le décès de l’étudiant Bassirou Faye. « Ces manifestations ont causé plusieurs blessés parmi les étudiants et les forces de l’ordre. Malheureusement, l’étudiant Bassirou Faye a succombé à ses blessures. Le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement expriment toute leur compassion
et leurs sincères condoléances à la famille du disparu et à la communauté universitaire », a-t-il déclaré. Déplorant la violence qui a caractérisée ces manifestations du 14 août, M. Niane a souligné que le gouvernement entend continuer à veiller sur la sécurité des personnes et des biens et au maintien de l’ordre public. Dans la même veine, il a assuré que le procureur de la République, saisi du dossier, s’attellera à situer toutes les responsabilités et prendra les mesures appropriées. Elh. i. THiaM
Le Saes suspend les négociations avec le gouvernement Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) qui a exprimé hier son indignation, demande la démission du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr. Mary Teuw Niane et de son collègue de l’Intérieur et la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo. Le secrétaire général du Saes, Seydi Ababacar Ndiaye et ses camarades disent
«suspendre toute négociation avec le gouvernement du Sénégal», tant que ces deux ministres restent dans le gouvernement. Ils se prononçaient sur la mort de l’étudiant Bassirou Faye, jeudi dernier, à l’Ucad, des suites d’un affrontement entre étudiants et forces de l’ordre. Selon M. Ndiaye, le Pr. Niane et Abdoulaye Daouda Diallo doivent, par ailleurs, être poursuivis
La Ccr et le Rur demandent une enquête… La Convergence de cadres républicains (Ccr) et le Réseau des universitaires républicains (Rur), après avoir fermement condamné la violence qui sévit au sein de l’espace universitaire, demandent aux autorités compétentes de « diligenter une enquête pour situer les responsabilités et d’en tirer toutes les conséquences ». Relavant le caractère tragique de la mort de l’étudiant Bassirou Faye de la Faculté des sciences et techniques, la Ccr et le Rur s’inclinent devant la mémoire du disparu et présentent leurs sincères condoléances à la famille de Bassirou Faye, à ses camarades étudiants, aux enseignants et à toute la communauté universitaire. La Ccr et le Rur lancent un appel « au calme et à la sérénité pour une enquête transparente et le triomphe de la vérité », non sans demander aux autorités de prendre toutes les mesures idoines pour « le paiement diligent, effectif et régulier des bourses ». Pour ses 2 structures de l’Apr, l’université doit demeurer « un espace de paix, d’apprentissage, de performances intellectuelles et d’innovations ». C’est pourquoi ils appellent « à l’esprit de responsabilité et au dialogue entre les différents acteurs ».
…La Cojer également Dans un communiqué, la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) exprime sa solidarité à la famille de Bassirou Faye. Tout en regrettant ces incidents, Abdou Mbow et ses camarades engagent le gouvernement à trouver, en relation avec les banques de la place et dans les délais les plus brefs, un traitement diligent au paiement des bourses des étudiants. Les jeunes de l’Apr exhortent le gouvernement à travailler davantage pour la pacification de l’espace universitaire afin de faire des universités sénégalaises des creusets de la réflexion intellectuelle et non des foires d’empoignades regrettables. Elh. i. THiaM
par la justice, appelant à une mobilisation générale aux côtés du Saes pour « sauver l’avenir de nos enfants ». Yankhoba Seydi, chargé de la communication du Saes/Dakar, estime que ces deux ministres «doivent se démettre tout de suite s’ils aiment leur pays «, invitant le gouvernement au respect du Saes. « La visite des membres du gouvernement à l’hôpital n’est point assimilable au médecin après la mort, mais au gouvernement après la mort. C’est cela qui est déplorable, car les étudiants attributaires de bourses sont restés d’octobre 2013 à août 2014 sans être payés », a-t-il avancé. Quant au chargé de revendications du syndicat, Moustapha Sall, il déclare qu’une nouvelle bataille est engagée : « celle de Sénégalais contre d’autres ». « Ce n’est pas un combat politique, mais un combat scientifique, académique et citoyen », a-t-il précisé. ndiol Maka sECK
Le Cardinal déplore la violence Le cardinal Théodore Adrien Sarr, hier lors de la fête de l’Assomption, a évoqué l’escalade de la violence qui, malheureusement, dans plusieurs foyers humains draine encore dans son sillage bon nombre de victimes humaines. Peiné par la situation à l’Ucad, le cardinal Sarr n’a pas manqué de déplorer les affrontements entre les étudiants et les forces de l’ordre qui ont entraîné la mort d’un étudiant.
s’affaisser de tout son poids sur le sol. On s’était érigé en bouclier devant le pavillon pour empêcher les policiers de pénétrer et de saccager nos chambres. Pour nous disperser, un des leurs a visé et a tiré. Malheureusement, c’est tombé sur Bassirou », raconte un témoin de la scène. Evacué au service médical situé juste derrière le bâtiment, le médecin de garde confirme qu’il a été atteint d’une balle réelle à la tête. Mais sa mort ne sera confirmée que bien après son évacuation à l’hôpital Principal. Bassirou Faye, originaire de Diourbel, était étudiant en première année de Mathématiques-Physique à la Faculté des sciences et techniques (Fst). Ce drame est l’épilogue tragique d’une longue journée d’affron-
tements entre policiers et étudiants et marquée par de nombreux blessés de part et d’autre. Si jusque-là il n’y a eu qu’un seul cas de décès confirmé, le nombre de blessés enregistré par le service médical du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) est au nombre de 250 sans compter ceux qui n’ont pas été répertoriés et les cas d’urgence évacués dans différents hôpitaux de la ville. « La plupart des blessés avaient soit la tête cassée, soit le nez, ou avaient reçu des éclats de grenades qui leur ont causé des brûlures. En dehors de l’étudiant décédé, il y a un autre qui a reçu une balle blanche en pleine tempe et qui était très mal en point. Sans compter les cas d’hémorragie interne et de crise d’asthme sévère du fait des gaz lacrymogènes », confie Dr Sy dudit service médical. Venu s’enquérir du nombre de blessés, Ibrahima Sané, un des responsables du mouvement estudiantin de la Faculté des lettres, le visage plein d’amertume, lâche ces mots : « Les forces de l’ordre ont fait montre d’une telle détermination dans la répression que je me demande si elles avaient conscience qu’elles avaient affaire à des Sénégalais comme eux. Nous n’étions pas en guerre ni en insurrection, nous étions juste en grève. En plus, hier, nous n’avions ni cassé ni barré la route ». Elhadji ibrahima THiaM
L'Etat réaffirme sa volonté de faire la lumière sur la mort de Bassirou Faye… Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a réaffirmé, hier, à Diourbel, la détermination des autorités à faire la lumière sur la mort de Bassirou Faye, tué lors d’affrontements entre policiers et étudiants, avant-hier, à Dakar. M. Diallo s’entretenait avec des journalistes à la gouvernance de Diourbel, où il a participé à une réunion, en présence d’un représentant de la famille du défunt. Auparavant, il était contraint, avec les membres de la délégation qu’il conduisait à Diourbel, de rebrousser chemin, puisque des étudiants et amis du défunt ont bloqué le chemin par lequel il devait accéder à la maison mortuaire. « C’est une chose que nous mesurons avec gravité et beaucoup de regrets. Nous travaillons à faire la lumière sur tout cela (…). L’autopsie est en cours et, bien évidemment, la lumière sera faite sur cette affaire, les conséquences tirées. Et nécessairement, si des sanctions s’imposent, elles auront lieu », a assuré M. Diallo. La délégation qu’il conduisait comprenait son collègue Mary Teuw Niane (Enseignement supérieur et Recherche) et Yakham Mbaye (secrétaire d’Etat à la Communication). Elle comprenait aussi le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Hanne, et les députés Abdou Mbow et Magatte Tall. Abdoulaye Daouda Diallo et les membres de sa délégation ont tenu,
Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
« au nom du chef de l’Etat, Macky Sall, et du Premier ministre, à présenter les condoléances du peuple sénégalais » à la famille du défunt étudiant et aux populations de Diourbel. « Nous sommes déterminés à aller jusqu’au fond de cette affaire-là. Et c’est cela l’intention du chef de l’Etat. C’est ce qu’il m’a demandé de réaffirmer devant les parents de notre fils et neveu disparu », a insisté M. Diallo. A la fin de la réunion, le représentant de la famille, grand-père du défunt, Aliou Sène, a mis le drame qui frappe les siens sur le compte de la volonté divine. « Seul Dieu décide. On ne peut échapper à son destin », a-t-il réagi en saluant « la compassion » exprimée par le président de la République et le gouvernement. « La très forte et belle délégation » gouvernementale est la preuve de cette compassion des autorités avec sa famille, a dit M. Sène. (aPs)
…Et promet de revoir les mesures de sécurité à l’Ucad Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, a promis de revoir les mesures de sécurité en vigueur à l'Ucad, dans le but de créer un environnement de travail favorable aux étudiants. "Une fois que tout ça se sera dissipé, on verra effectivement quelles mesures il faudra prendre pour sécuriser l’environnement universitaire et permettre aux étudiants de travailler dans de bonnes conditions", a-t-il indiqué. "Nous avons tous été des étudiants. Nous nous sommes toujours évertués à jouir de notre liberté, dans le campus universitaire, où il faut quand même un environnement apaisé", a ajouté le ministre. Abdoulaye Daouda Diallo a dénoncé "les forces tapies dans l’ombre, qui sont en train d'attiser le feu". Il estime par ailleurs que "rien ne devrait justifier qu’on en arrive à ce niveau-là", autrement dit, aux violences survenues à l'Ucad. (aPs)
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A CTUAliTes
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INFRASTRUCTURES SCOLAIRES
En réhabilitation, le lycée Mariama Bâ opérationnel à la rentrée La Maison d’éducation Mariama Bâ de gorée est en train d’être réhabilitée grâce à un financement de la Banque mondiale évalué à 868 millions de FCfa. En visite sur le site, le ministre de l’Education nationale s’est félicité de l’état d’avancement des travaux. La Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée sera opérationnelle avant la rentrée scolaire prochaine. L’assurance a été donnée par Mamadou Bâ, chef des travaux de réhabilitation de l’école. Il s’exprimait, avant hier jeudi, lors de la visite de chantier du ministre de l’Education nationale accompagné de ses collaborateurs chargés des constructions scolaires. Serigne Mbaye Thiam a pu constater l’état de dégradation avancée de l’établissement. Sur place, il a constaté l’insécurité dans laquelle se trouvaient élèves, enseignants et personnel. Pourtant, l’école est parvenue à enregistrer 100 % au baccalauréat et au brevet de fin d’études
moyennes (Bfem). Suffisant pour que les autorités éducatives fassent de sa réhabilitation une sur-priorité gouvernementale. D’ailleurs, a souligné le ministre, sa réfection totale est une recommandation du président de la République qui, selon lui, veut que le cap de l’excellence soit maintenu et que « Mariama Bâ reste ce qu’il a toujours été dans le système éducatif. C’est-à-dire un creuset d’excellence pour les filles ». Toutefois, M. Thiam a fait remarquer que la construction du mur de clôture se fera suite à une étude technique approfondie, avec des arbitrages budgétaires, du fait de la position de l’école. Il a aussi informé que le projet de réhabilitation fi-
nancé par la Banque mondiale à hauteur de 868 millions de FCfa a été ficelé pour une durée d’exécution de sept mois. Bassirou Ndom et Catherine Sarr, respectivement président de l’Association des parents d’élèves et proviseur du lycée, se sont réjouis de cette réhabilitation.
SERIGNE MBAYE THIAM, MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE
« L’utilisation des langues nationales est le seul moyen d’améliorer les enseignements » L’amélioration des enseignements-apprentissages ne deviendra une réalité qu’avec l’utilisation des langues nationales dans le système éducatif formel. C’est la conviction du ministre de l’Éducation nationale, serigne Mbaye Thiam, qui l’a fait savoir lors d’un atelier consacré à la validation de la stratégie de mise à l’échelle de l’enseignement bilingue à l’école élémentaire. Une rencontre organisée par l’Ong Ared, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, a permis aux experts et spécialistes de passer en revue les différentes étapes de mise à l’échelle de l’enseignement bilingue (langue nationales-français) à l’élémentaire. Selon le ministre de l’Éducation nationale, le gouvernement du Sénégal a pris l’option d’utiliser, à terme, des langues nationales comme langue d’enseignement. « L’objectif d’amélioration des en-
seignements et des apprentissages ne deviendra une réalisation tangible qu’avec l’utilisation des langues nationales dans le système éducatif formel », a indiqué Serigne Mbaye Thiam tout en précisant qu’aucun pays ne s’est développé par une autre langue qui n’est pas la sienne. Aussi, il est d’avis que la place que les langues nationales doivent occuper dans le système éducatif n’est pas l’expression d’un militantisme ou d’un idéologisme, mais devrait
RépubLique du SénégaL un peuple - un but - une Foi MiniSTeRe deS inFRaSTRuCTuReS eT deS TRanSpORTS
Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar CETUD Etablissement public à caractère professionnel
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHÉ 1. Numéro du marché : n° F_dg_CeTud_017/14 2. Dénomination du marché : aOi n° F_dg_CeTud_017/14 acquisition de Matériels de mesures de la pollution de l’air pour le Cgqa. 3. Nombre d’offres reçues : deux (02) (Fermon Labo et intertech batinorm), 4. Nom et adresse de l’attributaire provisoire : • Intertech Batinorm, 24, Rue Louis blanc 75010 paris France 5. Montant de l’offre retenue provisoirement : 105 032 uSd soit 50 492 203,36 FCFa 6. Délai d’exécution : 90 jours 7. La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés publics. elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des différends de l'autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu des articles 86 et 87 dudit code. Alioune THIAM 16AOUT 2014
plutôt se fonder sur le résultat de recherches. « C’est dans cette optique que s’inscrit le partenariat entre le Sénégal et l’Oif, à travers l’initiative École et langues nationales en Afrique (Elan). Par ailleurs, le ministre a rappelé l’intérêt que son département accorde à l’initiative de l’Ong Ared qui, dans leur partenariat, développe, depuis 2009, un modèle d’enseignement bilingue en utilisant la première langue de l’enfant dans les deux premières étapes de l’élémentaire. « Aujourd’hui, ce programme touche 4953 élèves répartis en 114 classes de Cp, 8 Ce1 et Ce2 avec comme perspective, une extension de 100 nouvelles classes de Ci dans les inspections d’académie de Dakar, Kaolack et Saint-Louis », s’est réjouit-il. Selon Mamadou Amadou Ly, directeur général de l’Ared, « une évaluation a été faite dans une centaine de classes avec plus de 5000 élèves. Nous avons trouvé que ces élèves ont de meilleurs résultats en français que ceux qui ont fait le français uniquement. Cela montre que les langues nationales ont un effet très positif dans l’apprentissage ». Pour M. Ly, il n’y a aucune langue qui a plus de valeur qu’une autre. Seulement, at-il reconnu, il y a des langues qui ont bénéficié d’un plus grand travail sur la recherche que d’autres. « Le wolof a eu des recherches, on a des dictionnaires et tout un travail a été fait. Cela fait que pour enseigner cette langue à l’école, on a moins de problèmes par rapport à d’autres langues qui n’ont été codifiées que récemment », a-t-il souligné. Ainsi, M. Ly est d’avis que toutes les langues doivent être à l’école, mais de manière progressive. samba Oumar FaLL
Construite en 1978 sous le nom de la Maison d’éducation de l’Ordre national du Lion, l’école ne recevait, à l’époque, que les filles dont les
pères étaient décorés dans l’Ordre national du Lion. C’est en 1984 que Iba Der Thiam, alors ministre de l’Education nationale, baptisa l’établissement « Maison d’éducation Mariama Bâ », au nom d’une célèbre romancière sénégalaise. Depuis lors, le critère d’admission se fait sur la base des performances des élèves et non sur le statut du père. Ainsi, l’établissement reçoit les meilleures filles admises à l’entrée en sixième, quel que soit le statut socioprofessionnel des parents. Cependant, la donne a changé, car à partir de la prochaine rentrée, les meilleures filles admises à l’entrée en sixième devront passer des tests de sélection pour pouvoir entrer à Mariama Bâ. Pape Coly ngOME
UNIVERSITE DE SAINT-LOUIS
Le nouveau directeur du Crous plaide pour une amélioration de la vie estudiantine Ibrahima Diao, le nouveau directeur du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous), qui remplace à ce poste Biram Ndeck Ndiaye, a pris officiellement service mercredi dernier. A cette occasion, il s’est adressé à la presse pour décliner sa feuille de route, plaider pour une synergie d'actions entre les acteurs de l'Université Gaston Berger et annoncer l'organisation d'un atelier sur le programme d'amélioration de la vie étudiante. Il a réaffirmé sa volonté de mettre définitivement un terme aux tracasseries et autres désagréments notés dans les restaurants universitaires où les étudiants continuent de faire la queue pour passer à table. Cette importante réunion aura pour but de réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour améliorer la gestion des ressources humaines du Crous et apporter les solutions les plus adéquates aux conflits sociaux. M. Diao a laissé entendre que l'amélioration des conditions de travail des agents du Crous et l'installation d'un bon climat d'études des étudiants seront les éléments clés de sa gestion.
Ibrahima Diao, le nouveau directeur du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous)
Auparavant, le directeur sortant, Biram Ndeck Ndiaye, a présenté un bilan de gestion qui met en exergue la réduction de la dette de l’institution ainsi que les résultats d’une politique de rupture et de rigueur dans la gestion financière mise en œuvre conformément aux instructions et directives de l’Etat. Selon M. Ndiaye, les impayés sont passés de 600 millions à 30 millions FCfa et les travailleurs journaliers ont bénéficié d’une revalorisation notable de leur traitement salarial. Mbagnick Kharachi DiagnE
GROSSESSES PRECOCES ET VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE
50 professeurs relais techniques formés à Tambacounda Cinquante professeurs relais techniques des collèges et lycées de l’académie de Tambacounda ont été formés sur une approche pédagogique axée sur l’éducation sexuelle et la santé de la reproduction, principalement sur les grossesses précoces et les violences en milieu scolaire. Quand les jeunes manquent d'information, de confiance et de qualification, les décisions qu'ils prennent sexuellement peuvent avoir de graves conséquences sanitaires et sociales. Cet état de fait se traduit par un faible recours à la contraception (4,7 % chez les 15-19 ans) et une maternité précoce (48 % des grossesses surviennent avant l’âge de 19 ans), relève Augustin Ndecky, coordonnateur régional du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep). Les adolescentes de 15 à 19 ans contribuant pour 10 % à la fécondité globale, cela les expose aux Ist/Vih/Sida et aux grossesses non désirées. C’est fort de ce constat que le Geep de Tambacounda a mis l’accent sur les changements d’attitudes et de comportements à travers des activités de socialisation dans l’espace scolaire et communautaire, en faisant appel à la créativité des jeunes. Selon M. Ndecky, des activités de promotion de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes seront organisées à travers des sessions éducatives scolaires, avec à la clé des exposés ou des cours, des jeux, des podiums d’animation communautaire, des conférences, sketchs et jeux de rôles, des activités sportives et théâtrales, des documentaires, des sorties, des concours de poèmes et de chansons, des marches de sensibilisation, des dons de sang… Pape Demba siDiBE
E ConoMie
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IMPORTATION
L’Etat autorise un quota de 25.000 tonnes de sucre Le quota de sucre à importer cette année sera de 25.000 tonnes réparties entre la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) (8.000 tonnes) et les importateurs (17.000 tonnes). Ce quota est fixé en fonction des besoins du marché pendant la période d’inter-campagne qui correspond à l’arrêt de production de la Compagnie sucrière sénégalaise.
Comparé à l’année dernière, le tonnage autorisé sur le sucre a baissé. Cela devrait permettre d’éviter les difficultés rencontrées.
L’Etat a autorisé, cette année, l’importation de 25.000 tonnes de sucre pour éviter toute rupture du produit pendant les mois de septembre et d’octobre, période d’arrêt de production de la Compagnie sucrière sénégalaise. Il est ainsi retenu un quota de 8.000 tonnes (équivalent au 1/3) attribué à la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) et 17.000 (les 2/3) tonnes aux importateurs. Ce quota
correspond à six semaines de consommation. La révélation a été faite jeudi dernier au cours d’une réunion qui a rassemblé les représentants du ministère du Commerce, les importateurs, les industriels, les associations de défense des consommateurs et la Douane. Par rapport au quota de l’année dernière qui était de 60.000 tonnes, celui de cette année a été fortement revue à
la baisse. Les responsables du ministère du Commerce justifient cette décision par une volonté des autorités d’éviter les difficultés rencontrées l’année passée. «L’année dernière, nous avions attribué des quotas d’importations aux importateurs et la sous estimation de ces quotas nous a valu une mévente du sucre de la Css et un différé en termes de délais d’écoulement du sucre de l’usine», explique le directeur du commerce intérieur, Ousmane Mbaye. Il se trouve aussi que, selon M. Mbaye, cette année, la production de la Css a augmenté. Ce qui fait que, explique-t-il, le gap à importer sera moins important que celui de l’année écoulée. « L’année passée, on avait environ 62.000 tonnes, mais cette année, ce sera 25.000 tonnes parce que nous n’aurions pas souhaité que se reproduise la même situation de l’année dernière qui a été aussi bien préjudiciable à la Css qu’aux importateurs dont certains on vu leurs quotas bloqués au port après avoir été légalement autorisé. La Css aussi avait produit sans trouver un marché », regrette M. Mbaye. C’est sur cette base, poursuit-il, que le gap à importer a été estimé pour 6 semaines de consommation. Cela semble suffisant, indique-t-il, pour permettre à la Css d’épuiser
complètement son stock en mi septembre et de redémarrer sa production le 1er novembre. Le directeur du commerce intérieur assure que la répartition a été faite suivant la même formule (en fonction des parts de marché) et les importateurs retenus sont ceux qui ont importé en 2012 et 2013, qui est la période de référence. « On a essayé de faire de sorte que le quota minimal à importer soit au minimum 405 tonnes qui constitue un minima qui présenterait un niveau de rentabilité pour les importateurs concernés. Nous ne déterminons pas le gap sur la base des besoins des importateurs mais par rapport aux be-
soins du marché pendant cette période d’inter campagne », a noté Ousmane Mbaye. Il a été également décidé, cette année, de restreindre la liste à 35 importateurs traditionnels qui sont connus. Compte tenu aussi du quota très limité, on a décidé de limiter à 10% le quota que certains ont le droit d’avoir. Selon le secrétaire général du ministère du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Pme, Maktar Lakh, « on a essayé d’avoir un minimum d’équilibre dans la répartition des quotas ». adama MBODj
BARRAGE DE DIAMA
Plaidoyer pour une meilleure gestion de la redevance sur les prélèvements d’eau au terme de la visite du barrage anti-sel de Diama en vue de s’enquérir de l’état de dégradation de certaines parties sensibles de cet ouvrage mis en service depuis 1986, le président en exercice du conseil des ministres de l’Omvs, abdoulaye idrissa Maïga, a plaidé pour une meilleure gestion de la redevance. notamment sur les prélèvements d’eau opérés par les industriels, certaines sociétés d’appui au développement, les organisations paysannes et autres usagers du delta et de la vallée du fleuve sénégal.
Les quotas prennent fin le 30 septembre Les quotas qui ont été alloués seront octroyés à partir du 1er septembre jusqu’à la fin 30 septembre. Selon le directeur du commerce intérieur, l’option économique de l’Etat c’est de renforcer la production. Il s’agit de faire de sorte que les outils de production soient renforcés. C’est cela, indique-t-il, l’option stratégique déclinée à travers le Plan Sénégal émergent (Pse). « Cette année, nous avons vu que la Css a fait des efforts en production en passant, par exemple, de 90.000 tonnes en 2013 à 113.000 tonnes actuellement ; donc elle est
très proche de l’autosuffisance en sucre qui est fixée à 150.000 tonnes, l’objectif visé à l’horizon 2017 », souligne M. Mbaye. C’est donc pour ne pas compromettre l’écoulement de la production locale, qu’il a été décidé de réajuster et d’attribuer les 2/3 aux importateurs et le 1/3 à la Css. Ce schéma de régulation, indique Ousmane Mbaye, fait aussi que les importateurs ne trouvent plus de risque dans l’importation de sucre comme c’était le cas les années précédentes. a. MBODj
AUTORISATION DE PECHE DANS LA REGION DE THIES
664 permis délivrés en 2014 sur un parc de plus de 6.000 pirogues sur un parc piroguier de 6.688 embarcations immatriculées, seules 664 ont leurs permis de pêche dans la région a relevé hier le chef de service régional des pêches de Thiès, ibrahima Lô. C’était au cours d’un atelier régional sur l’immatriculation des pirogues, la généralisation du permis de pêche et le gel de l’immatriculation.
L’autorisation de nombreux permis de pêche nouit véritablement la gestion du secteur dans la région de Thiès.
Dans cette dynamique, un plan d’action a été élaboré pour servir de base de sensibilisation des pêcheurs autour de ces questions et les inviter à se rapprocher des services compétents afin de s’acquitter des droits de permis de pêche. La rencontre sur le projet régional des pêches en Afrique de l’Ouest (Prao), visant à renforcer les capacités du Sénégal dans les domaines de la bonne gouvernance des pêches et de la lutte contre la pêche illégale et d’accroître la valeur ajoutée locale des produits halieutiques, a été présidée par l’adjointe au gouverneur chargée du développement de Thiès en présence de nombreux acteurs du secteur. Un constat sur les menaces réelles qui pèsent sur les pêcheries artisanales sénégalaises a été fait. Selon le chef du service régional des pêches de Thiès, « celles-ci illustrent les sérieuses faiblesses que nous avons dans la maîtrise de l’accès et la gestion de la capacité de pêche artisanale, liées surtout à la non application du gel de l’immatriculation laissant libre voie à
la construction sans cesse de nouvelles pirogues, aux défaillances notées dans l’immatriculation des pirogues (absence des numéros sur les embarcations déjà immatriculées électroniquement, existence de pirogues non encore immatriculées, etc.), au défaut de généralisation du permis de pêche artisanale actuel ». D’ailleurs, pour Ibrahima Lô, ces menaces sont de nature à compromettre gravement l’obtention d’une deuxième phase du projet régional des pêches en Afrique de l’Ouest (Prao) pour le Sénégal. La rencontre d’hier a permis de relever la faiblesse des actions entreprises dans ce sens pour inverser la tendance. Une défaillance que les différents acteurs qui ont intervenu reconnaissent tous, tout en imputant la faute à l’Etat qu’ils accusent d’avoir baissé les bras juste après le début des opérations. Pour preuve, en 2013, 986 permis de pêche ont été délivrés contre 664 pour cette année 2014 à la date du 13 août pour un parc piroguier de plus de 6.688 pirogues immatriculées
dont une bonne partie est immobilisée, selon le chef du service des pêches. Mbour, Joal, Kayar et Fass Boye viennent successivement en tête des 18 sites de pêche sur l’ensemble de la région où il a été identifié 120 ressources halieutiques pour une pêche artisanale qui assure 80% des débarquements au Sénégal. Il convient donc de prendre à bras le corps cette activité et inciter les pêcheurs à davantage jouer leur partition en respectant les dispositions du code de la pêche qui est d’ailleurs en cours de réactualisation. A travers l’atelier de Thiès d’hier, tous les participants (autorités administratives, services techniques et autres acteurs) ont été sensibilisés sur l’importance que le gouvernement accorde à la bonne gouvernance des ressources halieutiques et à la maîtrise de la capacité de pêche artisanale. Tous étant conscients de l’importance de la pêche artisanale comme levier de l’économie régionale, ils ont, à ce titre, sonné la mobilisation. Mouhamadou sagnE
Le barrage de Diama pourrait compter sur la redevance des prélèvements d’eau pour son entretien.
Selon le président en exercice du conseil des ministres de l’Omvs, Abdoulaye Idrissa Maïga, le conseil des ministres de l’Omvs a adopté le principe de l’établissement d’un règlement relatif aux principes et mécanismes de tarification et de commercialisation de l’eau et des services rendus par la société de gestion et d’exploitation du barrage de Diama (Soged). Ce règlement, a-t-il précisé, vise à doter la Soged des moyens juridiques pouvant lui permettre de mieux gérer la redevance de prélèvement d’eau notamment en recouvrement. Le faible taux du recouvrement de cette redevance est essentiellement lié au fait que la Soged n’a aucun outil pouvant lui permettre d’obliger les usagers à payer, à défaut d’être éventuellement sanctionnés. Entre les années 2008 et 2013, le taux de recouvrement a baissé de moitié, passant de 81 à 39%. La Soged devrait avoir la possibilité d’appliquer ces sanctions elle-même ou de les faire appliquer par les Etats-membres de l’Omvs. Pour M. Maïga, le barrage de Diama est un outil formidable d’intégration et l’une des grandes ressources dont dispose l’Omvs. Il a laissé entendre qu’il préfère ne pas parler de vétusté, pour la bonne et simple raison que l’ouvrage tient bon. Il s’agit plutôt d’un déficit de maintenance qui pourrait être résorbé avec la mise en place de mécanismes permettant à la Soged d’améliorer le système de recouvrement de la redevance de prélèvement d’eau. De l’avis de M. Maïga, il est nécessaire aujourd’hui, pour l’Omvs et les Etats-membres, de compter sur leurs propres forces, de mobiliser les ressources internes en vue de résoudre certains problèmes ponctuels et
récurrents. A travers le conseil des ministres de l’Omvs, la conférence des chefs d’Etat, la campagne de sensibilisation menée régulièrement par l’Omvs et la Soged, il sera encore question de continuer de plaider pour la mobilisation des fonds nécessaires à la réhabilitation de cet ouvrage, pour l’amélioration du recouvrement de la redevance de prélèvement d’eau. Dans le même sens, le directeur général de la Soged, Tamsir Ndiaye a annoncé la mise en place, par l’Omvs, aussitôt après la réhabilitation du barrage de Diama, d’un fonds annuel de maintenance destiné à l’entretien de cet ouvrage. Il a souligné que cette redevance, les avances des actionnaires, les appuis des bailleurs de fonds et des ressources diverses, constituent les ressources financières de la Soged. L’Omvs a mis en place, depuis 1987, un système de paiement de redevance pour prélèvement d’eau. Cette redevance est supportée par l’agriculture irriguée paysanne, les agro-industries, le secteur minier et la distribution d’eau potable dans les centres urbains. Selon Tamsir Ndiaye, la participation des bénéficiaires au financement de l’exploitation et de l’entretien des ouvrages de l’Omvs, est un principe largement partagé. Quant au Haut Commissaire de l’Omvs, Kabiné Komara, il s’est réjoui de la visite du président en exercice du conseil des ministres de l’Omvs à Diama, rappelant que ses services ont entamé une réflexion dont l’objectif est de trouver un mécanisme de financement autonome du système Omvs, ce qui permettra de réduire la pression sur les finances de ses Etatsmembres. Mbagnick Kharachi DiagnE
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E ConoMie
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TRANSPORT AERIEN
L’Asecna invitée à accompagner le Sénégal dans le transfert de son activité à l’Aibd En visite, avant-hier, au siège de l'agence pour la sécurité de la navigation aérienne en afrique et à Madagascar (asecna), le ministre du Tourisme et des transports aériens, abdoulaye Diouf sarr, a lancé un appel aux autorités de cette institution sous-régionale à accompagner l’Etat du sénégal pour le transfert de son activité au nouvel aéroport de Diass, qui devra s’ouvrir le 15 juillet 2015 prochains. Le ministre du Tourisme et des transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr poursuit ses visites de prises de contacts avec les services relevant de son département. C’est dans ce cadre que l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a reçu jeudi dernier le ministre. Une occasion, pour ce dernier, d’inviter les responsables de l’Agence à accompagner le Sénégal dans ses efforts en transport aérien. L’Asecna a aussi été appelée à appuyer le Sénégal pour le transfert de son activité dans la nouvelle plateforme aéroportuaire Blaise Diagne. Sur ce point, le ministre promet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que cette infrastructure soit sécurisée dans son environnement et dans son système d’exploitation. Selon le ministre, cette agence africaine est aujourd’hui une des fiertés de l’Afrique, car étant l’une des expériences les mieux réussies pour le continent. Ainsi, Abdoulaye Diouf Sarr promet de s’inscrire dans une dynamique de renforcer la synergie,
la cohésion et la politique de mutualisation des efforts. De son côté, Amadou Guitteye, directeur général de l’Asecna, a fait part, au ministre, les difficultés rencontrées par leur boite. Parmi cellesci, la question de l’endettement des Etats membres, qui est un problème récurrent revenant beaucoup au Comité des ministres, selon lui. « Nous avons profité de la rencontre avec le ministre pour lui présenter l’ardoise de dette du Sénégal qui s’élève à près de 7 milliards de FCfa. Il nous a donné des assurances pour trouver des solutions. Ce qui nous permettra de réaliser plus d’investissements en aviation civile », a indiqué M. Guitteye. Sur cette question d’endettement, le ministre du tourisme et des transports aériens souligne qu’il va prochainement en reparler, de manière plus technique, afin de développer les stratégies nécessaires pour trouver des solutions. Il estime que la problématique de l’équilibre financier des structures comme Asecna est préoc-
cupante. « Nous allons faire ce qu’il faut pour accompagner l’Agence sur ces types de difficultés », a promis le ministre. Entre autres obstacles relevés par le patron de l’Asecna, la disponibilité de terrains pour la construction d’infrastructures, la lenteur dans la délivrance des autorisations de construire. Toutefois, M. Guitteye a salué les efforts des autorités sénégalaises pour l’appui apporté à l’Asecna. Il est également revenu sur la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass pour lequel l’institution de navigation apporte une contribution de qualité. « Dès le prochain budget, nous allons prévoir tous les coûts d’exploitations de l’Aibd et mettrons les bouchées doubles afin de le gérer à la plus grande satisfaction du Sénégal », a laissé entendre le directeur général de l’Asecna. Estimant que sans la réalisation de ces infrastructures aéroportuaires, il est impossible de développer le secteur touristique. abdou DiaW
RepubLique du SenegaL un peuple - un but - une Foi MiniSTèRe de La FORMaTiOn pROFeSSiOnneLLe, de L’appRenTiSSage eT de L’aRTiSanaT
DIRECTION DE L’ARTISANAT
AVIS DE CONCOURS Le Ministre de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Direction de l’Artisanat communique : Le concours de recrutement en première année de Certificat d’Aptitude Professionnelle (C.A.P), option Artisanat Session 2014 est organisé à partir du Mercredi 22 Octobre 2014 au Centre de Formation artisanale (C.F.a) de dakar sis au Complexe Maurice delafosse. Sont admis à ce concours tous sénégalais des deux sexes âgés de 16 à 25 ans, aptes physiquement et ayant au moins le niveau de la classe de 4èm e de l’enseignement moyen secondaire. Les dossiers de candidature sont reçus au Centre de Formation artisanale (C.F.a) de dakar de 09 heures à 12 heures et à la direction des examens, Concours professionnels et Certifications (deCpC) tous les jours ouvrables. La date limite du dépôt des dossiers est fixée au Vendredi 03 Octobre 2014 délai de rigueur. Le recrutement se fera dans les filières suivantes : • ameublement-sculpté (menuiserie bois et sculpture) ; • bijouterie – orfèvrerie ; • Cordonnerie – maroquinerie ; • Coupe couture ; • Maintenance en Mécanique de précision (électricité – horlogerie – mécanographie – micro-mécanique générale) ; • Maintenance electrique, electronique et informatique ; • poterie céramique ; • Vannerie rotin. Epreuves du concours : 1ère partie : - Français : niveau 4ème enseignement moyen secondaire ; - Mathématiques : niveau 4ème enseignement moyen secondaire. 2ème partie : - Tests psychotechniques. Pour toute information complémentaire s’adresser à la Direction du Centre de Formation Artisanale (C.F.A) de Dakar sis au complexe Maurice Delafosse Tél : 33-822–29–16. Le directeur de l’artisanat Moctar DIAKHATE 14 AOÛT 2014
Les navires Aguène et Diambogne seront à Dakar « en fin octobre » Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a procédé, avant-hier jeudi à Busan (Corée du Sud), à la "réception provisoire" des navires Aguène et Diambogne attendus à Dakar "en fin octobre", a-t-on appris vendredi de source proche de son département. "Monsieur Oumar Guèye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, a procédé, jeudi 14 août 2014, à la réception provisoire des navires Aguène et Diambogne, qui étaient en construction dans les chantiers navals de Dongil Shipyard", en Corée
du Sud, annonce un communiqué de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam). L'Agence déclare que "ces deux joyaux sont en route pour Dakar, où leur arrivée est prévue en fin octobre 2014". Les navires Aguène et Diambogne peuvent transporter, chacun, 200 passagers et 13 camions, selon le communiqué. Les autorités sénégalaises les ont acquis pour assurer le "désenclavement des régions de la Casamance (sud) et du Sine-Saloum (centre)". (aPs)
Chute de 13,2 % de l’activité industrielle en juin 2014 L’activité industrielle est marquée, en juin 2014, par une chute de 13,2 % de la production. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), cette baisse s’explique essentiellement par les contreperformances des industries alimentaires (-28,4 %), chimiques (-18,5 %), des matériaux de construction (-8,4 %), et des autres industries manufacturières (-2,7 %). Toutefois, l’Agence note une augmentation de production des industries du papier et du carton (+12,5
%), d’énergie (+4,5 %), de la mécanique (+4,1%) et des extractives (+3,0%). Au même moment, poursuit l’Ansd, l’arrêt de la production des industries textiles et du cuir s’est poursuivi. Aussi, comparativement à la même période de juin 2013, la production industrielle a augmenté de 0,1 %. Sur les six premiers mois de 2014, la production industrielle a progressé de 0,5 % par rapport à celle de la période correspondante de 2013. a. MBODj
Baisse de 2 % sur les prix à la consommation au second trimestre 2014 Après avoir enregistré une régression de 2,6 % au premier trimestre 2014, les prix à la consommation se sont repliés de 2 % à la fin du second trimestre de l’année en cours. Cette évolution, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), est portée essentiellement par la baisse des prix des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées (-4,9 %) et des services du logement, de l’eau, de
l’électricité, du gaz et des autres combustibles (-2,1 %). En comparaison à son niveau du deuxième trimestre 2013, souligne l’Ansd, l’indice des prix à la consommation a fléchi de 1,3 %, sous l’effet de la réduction des prix des services du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des autres combustibles (-5,1 %), des produits alimentaires, des boissons non alcoolisées (-2,2 %). a. MBODj
PRODUCTION MARAICHERE ET DE RIZ 70 ouvrages hydro-agricoles réalisés à Fatick Pour booster la production maraîchère et rizicole, le Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil) a, depuis sa mise en œuvre, réalisé près de 70 ouvrages hydro-agricoles dans la région de Fatick. C’est ce qu’a indiqué, avant-hier, le chef de l’antenne régionale du projet, Mamadou Camara, lors de la deuxième réunion du comité régional de concertation consacré à ce projet à la gouvernance de Fatick. Depuis quelques années, les populations de nombreuses localités de la région de Fatick sont autosuffisantes en riz et en produits maraîchers grâce aux ouvrages hydro-agricoles réalisés par le Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil). Selon le chef de l’antenne régionale du Papil de Fatick, Mamadou Camara, près de 70 ouvrages hydro-agricoles ont été réalisés dans la région depuis la mise en œuvre dudit projet. Aussi, a-t-il précisé, dans le lot de ces ouvrages hydro-agricoles, il y a 23 digues anti-sel, 22 digues de retenues d’eau, 3 digues de franchissement, 6 pistes de production, 8 mares agro-pastorales. De plus, il a fait noter que 3841 ha de terres salées ont été récupérés, signalant que pour cette campagne, au moins 2160 ha de riz seront emblavés. Au cours de cette réunion, Mamadou Camara a souligné que les ouvrages hydro-agricoles réalisés par le Papil sont globalement bien entretenus, signalant que le grand ouvrage de Médina Djikoye qui était en réparation est aujourd’hui dans une situation d’achèvement, si bien que la traversée est redevenue facile. A en croire M. Camara, la quasi-totalité des chantiers financés par la Banque africaine de développement (Bad) sera achevée d’ici la fin du mois de septembre 2014. Quant aux chantiers financés par la Banque islamique de développement (Bid), a-t-il soutenu, les travaux suivent leurs cours. Concernant la composante B qui porte sur la production agricole, M. Camara a indiqué que pour cette campagne malgré le déficit pluviométrique, partout où il est possible de labourer, le tavail a été déjà fait et les semis effectués. Mettant l’accent sur le plan de gestion environnemental et social, il a fait savoir que l’exécution se passe très bien pour le volet renforcement de capacités des producteurs. Par rapport à la réalisation de la piste de Fayil, il a signalé que les travaux de pose de la couche de roulement en latérite avancent à partir de la nationale à hauteur de Dioudiouf. Selon lui, cette piste en chantier va arriver à Fayil à la fin du mois d’août 2014 et cela va permettre aux populations de ce terroir de vaquer tranquillement à leurs occupations. Il faut retenir que le Projet Papil va passer programme national en 2015. Oumar ngatty Ba
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LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
AGE NCE COMMERCIALE POMPIDOU «Le Solei l» Passage N ehmé - 25, Avenue Georges Pompidou
AGENCE SENEGALAISE D’ELECTRIFICATION RURALE
T é l . / Fax : 3 0 1 04 1 5 69
« L’Electricité Partout et pour Tous, pour un développement rural durable »
Avis d’Attribution Provisoire de Marché
RepubLique du SenegaL un peupLe - un buT - une FOi ******** PRIMATURE *********************
Numéro de marché : n° Sp-02-2014/aSeR-eTaT ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION bd dial diOp x Lt Cl pierre FaYe (daKaR - SenegaL) - bp : 5209 – dakar- Fann (SenegaL) – Tél. : (+221) 33.825.00.58 / 33.825.58.28 –Fax (+221) 33.825.87.44 – Courriel : enadakar@gmail.com - Site : www.ena.sn
AVIS D’ADDITIF ET DE REPORT
Dénomination du marché : entretien et réparation des véhicules de l’aSeR en marché de clientèle Nombre d’offres reçues : 02 Nom et adresse attributaire provisoire :
APPEL D’OFFRES N°AAO-02-2014/ENA RELATIF A LA FOURNITURE DE MATERIEL INFORMATIQUE
il est porté à l’attention des soumissionnaires que le dossier d’appel d’offres n°aaO 02-2014/ena relatif au marché de fourniture de matériel informatique a fait l’objet d’un additif disponible gratuitement à la direction des affaires administratives et financières (daaF) de l’ena. en outre, la date limite de soumission des offres initialement fixée au 18 août 2014 à 10 heures 30 minutes est reportée au mardi 26 août 2014 à 10 heures 30 minutes à l’ena.
Entreprise
Adresse
Montant offre
THiaROYe auTOMObiLeS
Km 6,5 boulevard du Centenaire de la Commune de dakar
179.197.830 FCFa TTC
Délai d’exécution : 12 mois La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 81, alinéa 3 du Code des Marchés publics. elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des différends de l’autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l’article 87 dudit code. Le Directeur Général Antou Guèye SAMBA
Le diReCTeuR geneRaL 22 NOV. 2013
16 AOÛT 2014
RepubLique du SenegaL ********* MiniSTeRe de L’agRiCuLTuRe eT de L’equipeMenT RuRaL ******************** Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé ***************** S A E D - BP : 74 Saint-Louis
Avis d’Appel d’Offres National (A.O.N) N° 2014/20 Travaux de terrassement et de génie civil pour l’aménagement terminal du projet 3PRD 1. Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation des Marchés paru dans le quotidien le So-leil du 18 décembre 2013. 2. dans le cadre de la mise en œuvre du programme de promotion du partenariat Rizicoles dans le delta (3pRd), la Saed a obtenu un financement de la bOad et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché relatif aux travaux de l’aménagement terminal de 2500 ha dans la zone du gorom aval. 3. La Saed agissant en qualité de Maître d’Ouvrage délégué sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux suivants : TRAVAUX DE TERRASSEMENT ET DE GENIE CIVIL POUR L’AMENAGEMENT TERMINAL DE 2500 HA DANS LA ZONE DU GOROM AVAL Le délai prévisionnel de réalisation des travaux est de douze (12) mois. 4. La passation de Marché sera conduite par appel d’Offres ouverttel que défini dans le Code des Marchés publics et ouvert aux entreprises de la zone de l’ueMOa. 5. Les candidats éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de : SAED, Di-
rection des Aménagements et des Infrastructures Hydro agricoles (DAIH) de la SAED, Tél. (+221) 33 938 22 00, Fax. (+221) 33 938 22 01,email : saeddaih@orange.sn et prendre connaissance des documents d’appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci-après : Cellule de passation des Marchés (CpM) de la Saed, au premier étage bureau n°28, Rn 2 (km 10 - Route de Rosso) - bp : 74 Saint-Louis - Tél : 33 938 22 00, Fax. (+221) 33 938 22 01, de 8 h 00 à 14 h 00 et de 15 h 00 à 17 h 00 du lundi au jeudi et de 8h à 12 h 45 le vendredi. un exemplaire du dossier d’appel d’Offres est disponible sur place pour consultation auprès de la Cellule de passation des Marchés (CpM) de la Saed, au premier étage bureau n°28, Rn 2 (km 10 - Route de Ros-so) - bp : 74 Saint-Louis - Tél : 33 938 22 00. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : a) avoir soumis les états financiers et certifiés acceptables par le Client lors des trois (03) dernières années (2011, 2012, 2013), avoir accès à des avoirs liquides ou lignes de crédit autres que l’avance de démarrage, b) avoir de l’expérience générale en terrassement et génie civil et de l’expérience spécifique en amé-nagement de périmètres irrigués en maîtrise totale de l’eau, avoir un personnel qualifié et expéri-menté (directeurs des travaux,
Conducteurs des travaux terrassement, Conducteurs des travaux gé-nie civil, géomètres, Laborantins des sols, ingénieurs d’études, mécanicien, chef de parc), avoir du matériel nécessaire à la réalisation des travaux (niveleuses 14g ou équivalent, bulldozers d8 ou équivalent, Camion-citerne 10 à 20 m3, pelle 325 ou équivalent, Chargeur 966 ou équivalent, Cen-trale à béton avec 3 camions toupies, Compacteur mixte vibrant ou rouleau lisse, Compacteur tam-ping 815 ou équivalent, Camion benne 16 m3, Matériel topographique, Laboratoire, etc.). Les informations détaillées sont fournies dans le dossier d’appel d’Offres. Les candidats doivent fournir également une attestation de qualification et de classement des entreprises et une attestation justifiant le paiement des redevances de régulation exigibles au titre des marchés publics de l’exercice précédent. 7. Le dossier d’appel d’Offres complet peut être acquis par les candidats éligibles et intéressés auprès de la Cellule de passation des Marchés (CpM) de la Saed, au premier étage bureau n°28 Rn 2 (Km 10 – Route de Rosso) bp. 74 Saint-Louis - Tél. 33 938-22-00 contre le paiement en espèce ou par chèque certifié d’un montant non remboursable de 100.000 FCFA à l’ordre de la SAED.
8. Les offres devront être déposées à la Cellule de passation des Marchés (CpM) de la Saed, au siège de la Saed à Saint – Louis, au premier étage bureau n°28 Rn 2 (Km 10 – Route de Rosso) - bp. : 74 ; Tél. 33 938-22-00 au plus tard, le 18 Septembre 2014 à 9h 30mn GMT. elles offres devront être valides pendant une durée de cent vingt (120) jours à compter de la date limite de soumission. elles seront ouvertes en séance publique en présence des représentants des candidats qui le désirent, le même jour et à la même heure au siège de la Saed. 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant égale à cent cinq millions de francs (105 000 000) F CFa. Cette garantie reste valable pendant une durée de 28 jours à compter de la date limite de validité des offres une visite groupée des sites suivie d’une réunion d’informations aura lieu le mercredi 27 Aout 2014 à par-tir de 09 Heures 00 Mn GMT. Le départ est fixé à la délégation de la Saed à dagana. Le Directeur Général de la SAED 16 AOÛT 2014
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S oCieTe
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SORTIE D’UNE PROMOTION DE LA GENDARMERIE
PELERINAGE 2014
31 nouveaux officiers prêts à servir avec honneur et loyauté
Démarrage des opérations de vaccination et de simulation du hadj La clôture des opérations d’inscription au pèlerinage aux lieux saints de l’islam étant fixée au 29 août, les séances de vaccination sont déjà enclenchées par le Commissariat général au pèlerinage. au hangar des pèlerins de l’aéroport Léopold sédar senghor où est installé le guichet unique, on note une bonne affluence des futurs pèlerins.
Les futurs pèlerins sont venus en nombre se faire vacciner.
La sixième promotion de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (Eogn) baptisée « Colonel sidy sady » a reçu ses épaulettes jeudi dernier. Les 31 officiers sont invités à servir les institutions de la République avec honneur et loyauté. Les 31 officiers dont deux féminins de la sixième promotion baptisée « Colonel Sidy Sady » ont reçu, jeudi dernier, leurs épaulettes de sous-lieutenant. La cérémonie s’est déroulée à la caserne Mame Bounama Fall de Ouakam en présence des autorités de la République. Cette promotion, troisième du genre, est issue du recrutement direct de 2012. Le fait est assez rare, comme le souligne le colonelcommandant de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (Eogn), Pape Diouf, le major de la promotion est une jeune fille méritante, le souslieutenant Betty Ngom. Au cours de la cérémonie, le colonel Diouf a rappelé aux officiers les qualités morales qui doivent guider leurs pas en toute circonstance. « Ce jour ne m’inspire aucune inquiétude. Il me procure plutôt une certaine émotion et une fierté légitime, en regardant rassemblés pour la dernière fois au sein de cette école les jeunes citoyens que nous avons accueillis en béotiens, il y a de cela deux ans », déclare-t-il. Avant d’arriver là, ajoutet-il, « l’école s’est employée à les former, dans l’esprit et les valeurs qui caractérisent, l’identité de la gendarmerie : le dévouement au service de l’Etat et aux institutions de la République, avec honneur et loyauté ». Certes, reconnaît le colonel Diouf, la guerre est devenue improbable, mais le culte de l’héroïsme et des grands capitaines n’aura pas pour autant disparu ». « Vous devrez bientôt démontrer à la tête de vos hommes sur les théâtres d’opération votre courage, votre sang froid, votre sens du terrain et votre aptitude au jugement
face à des situations graves, afin de remplir les missions qui vous seront confiées et de garantir la sauvegarde de vos hommes face aux menaces », précise-t-il. Pour cela, dit-il, « le courage est une des vertus individuelles que vous devrez cultiver en premier ». Pour emporter le succès et mériter l’estime, soutient-il, le courage doit être excité par la raison et par le sentiment d’accomplir un devoir. Politique de sécurité efficace Il précise que la formation poursuit quatre objectifs fondamentaux : former des décideurs, des éducateurs, des instructeurs et des leaders. Et que les trois rôles du chef inhérents à l’exercice de l’autorité sont la formation de l’homme, du citoyen et du chef, note le colonel Diouf qui rappelle que « le gendarme ne doit être redoutable que pour les malfaiteurs, n’inspirer d’effroi qu’aux ennemis de l'ordre, et être une source de sécurité pour les bons citoyens». « S’il est vrai que l’usage de la violence à bon escient peut être parfois nécessaire, poussée trop loin cependant, elle devient contre-productive. L’ultime valeur en déontologie militaire et policière est désormais la valeur sacrée de l’Homme. Les moyens de contrainte doivent être proportionnés à l’aune des fins, car l’usage de la force doit être, selon la célèbre formule de Louis XVI, « le dernier argument », relève-t-il. Pour sa part, le ministre des Forces armées, a réitéré l’engagement du chef de l’Etat à doter les forces armées de moyens suffisants pour mettre en œuvre une politique de défense et de
sécurité efficace. Selon Augustin Tine, la gendarmerie a été autorisée à recruter en 2012, 2013 et cette année encore, près de 3.000 personnes parmi lesquelles la sixième promotion qui porte à 90 le nombre d’officiers issus du recrutement universitaire. « La qualité de la formation dispensée à l’Eogn ne souffre d’aucun doute et en témoigne l’internationalisation progressive du cours de formation des officiers de gendarmerie qui accueille déjà 4 élèves officiers guinéens, 2 nigériens au sein de la 7 ème promotion, et bientôt 3 Togolais au titre de la 8 ème promotion », révèle M. Tine. Selon lui, « cette diversité atteste de la confiance des gendarmeries africaines à notre système de formation ». Il a encouragé le Haut-commandant de la gendarmerie à faire évoluer l’Eogn vers une école régionale. Pour M. Tine, la sécurité constitue « une dimension essentielle de la vision du président de la République pour un Sénégal émergent ; il la considère désormais comme un droit opposable aux servitudes publiques orientées vers les aspirations de paix et de tranquillité des populations. Néanmoins, elle restera toujours une attribution régalienne de l’Etat qui détient le monopole de la violence légitime (Max Weber) ». Saluant l’engagement de ces jeunes au service de la patrie. Augustin Tine de les inviter d’avoir comme alliés le droit écrit, la connaissance des textes et l’ingéniosité. « La progression des droits de l’homme est une évolution heureuse pour notre démocratie mais cela ne doit pas signifier une fragilisation de l’Etat. L’officier doit échapper à la déliquescence des principes en s’érigeant en rempart des valeurs républicaines », explique le ministre. souleymane Diam sY
Respect du serment
« Le patriotisme doit toujours vous inciter à donner ce que vous avez de plus cher pour préserver vos pays et populations contre toute menace (…) », a souligné le ministre des Forces armées. Augustin Tine a invité les nouveaux sous-lieutenants de la gendarmerie « à servir loyalement les institutions de la République partout et toujours ». Selon le ministre, le serment pour un officier doit mobiliser toutes ses énergies, y compris le sacrifice de sa vie si nécessaire. Sa violation est synonyme d’exclusion et de déshonneur. Vous devez servir la gendarmerie avec honneur et loyauté et la préserver de tout ce qui peut porter atteinte à son honorabilité et à sa belle réputation. Répu-
tation acquise au prix de douloureux sacrifices consentis par vos anciens », indique-t-il. Les jeunes sous-lieutenants se disent, quant à eux, conscients de la mission qui les attend. « Nous sommes prêts à la remplir », a confié Betty Ngom, émue et fière. Alors que les témoignages ont été aussi unanimes sur le parrain de cette promotion, « colonel Sidy Sady », qui fut le commandant de l’Eogn de 20072012, décédé en février 2013. « Il fut un officier émérite, inspirant respect et admiration. Son profil est une mine d’enseignement, un grand chef militaire et un citoyen », témoignent le ministre et le colonel Diouf. s. D. sY
« C’est pour des soucis d’anticipation et une meilleure organisation du hadji de cette année que nous avons décidé d’organiser les séances de vaccination plutôt que d’habitude au lieu d’attendre la fin des opérations pour rappeler les futurs pèlerins à revenir s’acquitter de cette obligation », a indiqué jeudi, le commissaire adjoint au pèlerinage, Saliou Bamar Ndoye. A notre passage au hangar des pèlerins de l’aéroport Léopold Sédar Senghor où a été installé le guichet unique, on a pu noter une bonne affluence des pèlerins venus pour la circonstance. Le service régional de l’hygiène de Dakar y a déjà installé ses quartiers en mettant en place 4 équipes de vaccination. Et, selon la major Mamadou Gaye Touré, coordonnateur des opérations, celles-ci se déroulent sans grandes difficultés. Le matériel nécessaire est en place et les pèlerins sont vaccinés gratuitement contre la fièvre jaune et la méningite. Le major Gaye Touré a souligner que pour ce qui est de la méningite, un vaccin « Acwy 135 » spécifiquement est injecté et qu’un troisième vaccin contre la grippe est souvent recommandé mais n’est disponible qu’en pharmacie. « Mais, d’ores et déjà, au premier jour (mercredi), 278 pèlerins ont été vaccinés contre la méningite et le lendemain jeudi 487 contre cette même maladie, de même que 441 pèlerins ont pris le vaccin contre la fièvre jaune », a indiqué le coordonnateur des opérations, le major Ma-
madou Gaye Touré du service régional de l’hygiène de Dakar. Pour autant le commissaire adjoint au pèlerinage, Saliou Bamar Ndoye, invite les futurs pèlerins à se rapprocher le plus vite possible des services impliqués dans le processus et qui sont tous au guichet unique installé au hangar des pèlerins. Cette année le commissariat au pèlerinage a fait en sorte que, depuis l’ouverture des opérations d’inscription, tout pèlerin qui vient s’inscrire trouve tous les services dont il a besoin sur place au lieu de faire le tour de Dakar. « A ce jour, nous en sommes au quatrième vol qui est presque rempli au deux tiers et nous pensons que tous ceux qui veulent aller à la Mecque cette année ne vont plus tarder à se signaler afin que le nombre de vols prévu soit atteint avant la clôture des opérations fixée au 29 aout 2014 », souligne M. Ndoye. Il a annoncé le démarrage des séances de simulation et de sensibilisation en rapport avec le chef de la division religieuse. Ce dernier, souligne M. Ndoye, « est en contact permanent avec les pèlerins à qui est expliqué le processus du Hadji pour leur permettre de comprendre ce qui les attend à la Mecque ». Des voyagistes privés, à qui l’Etat a attribué 7.000 personnes du quota de 10.800 pèlerins accordé au Sénégal, ont installé leurs bureaux en face de l’entrée du hangar des pèlerins pour procéder aux mêmes formalités d’usage. Mohamadou sagnE
ENTREPRISE ET TRANSFORMATION SOCIALE
Le Warc offre des bourses aux jeunes entrepreneurs Un projet dénommé Jeunesse, Entreprise et Transformation Sociale au Sénégal (Jets) initié par le Centre de Recherche Ouest Africain (Warc) est ouvert aux jeunes entrepreneurs qui ont fondé ou cofondé une entreprise. Quinze jeunes leaders âgés de 18 à 29 ans seront choisis pour bénéficier de ces cours. Ces jeunes, une fois retenus, bénéficieront d'une semaine de formation intensive en leadership. L’objectif est de les aider à renforcer et à pérenniser les résultats de leurs initiatives. Ces boursiers vont également intégrer le réseau mondial Youth Action Net d’IYF qui compte plus de 900 jeunes entrepreneurs sociaux pris en charge par 19 instituts nationaux et régionaux dont le projet Jets, informe un communiqué
parvenu à notre rédaction. C’est pour répondre aux besoins des jeunes et leur offrir les compétences, les réseaux et les ressources nécessaires que ces bourses sont mises à leur disposition, note un communiqué parvenu à notre rédaction. Le projet Jets est initié par le Warc (West African Research Center /Centre de Recherche OuestAfricain), en collaboration avec IYF (International Youth Foundation), l’Unesco, le Jfit (Fonds en dépôt japonais) et le ministère de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne. Les demandes doivent parvenir au Warc au plus tard le 14 septembre. La liste des candidats sélectionnés sera rendue publique le 14 du mois suivant. Oumar Ba
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S oCieTe
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ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE
Les catholiques prient pour un bon hivernage Célébrant la messe de l’Assomption de la Vierge Marie au sanctuaire marial de Poponguine hier, le cardinal Théodore Adrien Sarr a regretté que le climat de sérénité et de joie qui caractérise la grande fête liturgique de l’Assomption soit altéré, cette année, par l’actualité nationale, sous-régionale et mondiale. C’est d’abord l’hivernage tardif de cette année, a-t-il relevé, qui donne beaucoup d’inquiétude pour les prochaines récoltes, non seulement au monde rural mais aussi à toutes les couches sociales du Sénégal. Ensuite, l’épidémie de la fièvre Ebola, qui, selon Mgr Sarr, continue de gagner du terrain en Afrique de l’Ouest, « semant isolement, souffrance et mort dans les pays touchés, mais aussi la crainte et l’affolement dans le reste du monde». Il a invité à la vigilance et à la responsabilité. « Ne nous laissons surtout pas piéger par le sentiment de ne pas être concernés par la gravité de la situation. A la suite de nos autorités gouvernementales et du ministère de la Santé en particulier, je voudrais me faire l’écho de l’appel à la responsabilité et à la vigilance personnelle et collective », a lancé le cardinal Sarr. « N’attendons pas l’identification d’un cas autour de
nous pour la prise de mesures de précaution et de prévention des risques. Puisse Dieu, Maître de la Vie, nous en préserver, par l’intercession de Notre Dame de la Délivrande, et en délivrer tous ceux qui en sont atteints », a-t-il ajouté. ne jamais tomber dans le découragement Face à toutes ces crises, le prélat a présenté Marie comme « l’Etoile de l’espérance », le Soleil qui brille au-dessus des ténèbres de l’histoire, pour donner aux hommes l’espérance dont ils ont besoin. Evoquant les multiples événements et moments d’obscurité et de profonde souffrance que Marie a endurés dans sa vie terrestre et dans son cœur de Mère, Mgr Sarr a indiqué que Marie, mieux que quiconque, est celle qui peut apprendre aux hommes à ne jamais tomber dans le découragement. A Saint Paul de Grand-Yoff, pour célébrer la messe, les fidèles, malgré les travaux de réfection de leur église, sont venus en masse prier la Vierge Marie. Après le rituel des deux lectures suivi de l’Evangile de la fête de l’Assomption, abbé Pascal Diome a demandé aux fidèles de faire monter des prières de la famille diocésaine
et de son pasteur le cardinal Théodore Adrien Sarr. La première intention, a rappelé abbé Pascal Diome, vicaire à la paroisse Saint Paul de Grand-Yoff, est destinée aux nouveaux prêtres. Entouré des fidèles de Saint Paul de Grand Yoff, le prêtre diocésain a supplié le Seigneur dans sa divine volonté d’accorder aux nouveaux prêtres un ministère conforme à celui de Jésus-Christ, un grand prêtre et bon pasteur qui connaissait et aimait ses brebis. La deuxième intention (prière) est consacrée à l’hivernage 2014. A l’image des fidèles de l’archidiocèse de Dakar, ceux de GrandYoff ont prié pour des pluies abondantes et bien reparties sur l’ensemble du territoire afin de permettre aux paysans de cultiver, d’avoir de bonne récolte et d’éviter la faim synonyme de misère. La troisième intention est destinée à la prière pour la paix au Sénégal, en Afrique, au Proche-Orient et dans le monde entier. En union avec le Saint Père, le Pape François qui a exhorté les chrétiens du monde à prier sans cesse pour la paix, les fidèles de Grand Yoff ont prié pour que Dieu donne aux hommes un esprit qui construit la paix. En ce jour anniversaire de la montée de la Vierge Marie au ciel, ils ont aussi formulé des prières pour le retour de la paix dans les pays en conflits, particulièrement ceux où les chrétiens sont persécutés à cause de leur foi comme l’Irak. Eugène KaLY
DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES
Un an avec sursis au Dirpub de « La Tribune » Le directeur de publication du quotidien privé «La Tribune», Félix nzalé, a été condamné, jeudi dernier, à un an de pison avec sursis par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Le journaliste, reconnu coupable de diffusion de fausses nouvelles, doit payer une amende d’un million de FCfa. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le directeur de publication du quotidien du quotidien privé «La Tribune» a très vite reconnu les faits pour lesquels il est poursuivi. Toutefois, il dit s’être trompé de bonne fois. « Nos sources hospitalières étaient formelles. Elles ont toujours été fiables. Ces informateurs ne nous ont jamais donné de fausses informations auparavant », a soutenu Félix Nzalé devant un parterre de journalistes venus lui porter main forte. A la question de savoir s’il reconnaît la fausseté des informations publiées, le patron de «La Tribune» répond : « à posteriori oui ». Félix Nzalé admet également ne pas avoir pris le soin de recouper les informations publiées qu’il avoue avoir reçues à 23 heures, la veille. Dans son réquisitoire, le procureur est revenu sur les impacts
que peuvent avoir la publication de ces informations dans la bonne marche du pays. « Vous avez entendu ce qui se passe avec la Guinée où l’épidémie d’Ebola a été notée. Le royaume d’Arabie Saoudite a refusé le visa aux pèlerins de ce pays cette année. Cette fausse information pouvait mettre le Sénégal dans cette situation », a dit le parquetier. Cependant, reconnaissant le rôle important que joue les médias pour l’accomplissement du droit des citoyens à l’information, il a demandé au tribunal de reconnaître Nzalé coupable des faits qui lui sont reprochés, mais en faisait une application indulgente de la loi. Il a pour cette raison requis un an avec sursis, plus une amende de 500.000 FCfa. Il a aussi demandé la publication aux frais du prévenu de la décision qui va être rendu dans des quoti-
diens que le juge aura choisi. Pour sa part, Me Abou Abdoul Daff, avocat du journaliste, a demandé la clémence. « Nous avocats de la défense, nous avons, dès le lendemain de cette affaire, fait un communiqué pour demander pardon à la justice de notre pays », a laissé entendre Me Daff. Dans son verdict, le tribunal a reconnu Félix Nzalé coupable de diffusion de fausses nouvelles et l’a condamné à un an de prison avec sursis, plus une amende d’un million de FCfa. Il a aussi tenu à ce que cette décision soit publiée dans le quotidien national «Le Soleil», l’Observateur, le Quotidien et dans «La Tribune». Le Directeur de publication de « La Tribune » a été inculpé et placé sous mandat de dépôt, mardi dernier, pour diffusion de fausses nouvelles. Dans sa livraison de lundi dernier, son journal a titré à sa Une : « 5 cas d’Ebola au Sénégal ». Cette information a été jugée fausse par les autorités étatiques. ndiol Maka sECK
La Société civile appelle à plus de respect des règles du journalisme La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), la Rencontre Africaine Des Droits de l’Homme (Raddho), Article 19/Afrique de l’Ouest et Amnesty International (Ai/Sn) ont appelé hier la presse sénégalaise à «un respect scrupuleux des règles qui régissent la profession de journaliste dans le traitement de l’information. Surtout quand il s’agit d’une épidémie aussi préoccupante que le virus Ebola». Dans un communiqué de presse, ces organisations regrettent toutefois «la réaction inappropriée et dis-
proportionnée réservée à l’affaire Félix Nzalé», directeur de publication du quotidien « La Tribune ». Elles ont aussi appelé les autorités politiques et judiciaires sénégalaises à ne pas s’engager dans la voie de détention de journaliste qui serait facteur de recul démocratique. Ainsi, elles ont invité l’Etat du Sénégal à «dépénaliser le délit de presse et à adopter un code de la presse conforme aux normes internationales et recommandations des instances régionales africaines.» Marame Coumba sECK (stagiaire)
Le cardinal Théodore Adrien Sarr a célébré la messe de l’Assomption de la Vierge Marie au sanctuaire marial de Poponguine.
SOUPÇONS DE CORRUPTION DANS LA MAGISTRATURE
Sidiki Kaba saisit l’Inspection de l’administration judiciaire Le garde des sceaux, ministre de la justice, Me sidiki Kaba, suite aux allégations graves relatives à des manquements déontologiques et des faits de corruption parues dans le journal « L’Observateur » de ce jeudi 14 août 2014, a pris la décision de saisir l’inspection générale de l’administration judiciaire (igaj) pour faire la lumière sur cette affaire qui impliquerait des juges de la Cour d’appel de saint-Louis. Dans sa livraison de jeudi dernier, « L’Observateur » a révélé que les juges Taïfour Diop, président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Pape Amadou Sow, président de la chambre correctionnelle, et Serigne Pape Aliou Sané, président de la chambre d’accusation de ladite juridiction, sont cités dans une affaire de corruption. Les trois juges font l’objet d’une dénonciation pour corruption. Ils sont accusés, selon « L’Observateur », par la société «Wartsila west africa» (Wwa) par le biais de ses avocats, Me Mame Adama Guèye et associés, d’avoir fait profiter illégalement d’une décision de justice à la personne physique Aïssatou Niang Touré, qui n’apparaît même pas dans le dossier qu’ils devaient juger. Selon la même source, une plainte en date du 22 juillet 2014 a été adressée à l’inspectrice d’Etat Nafy Ngom Keïta, présidente de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), pour dénoncer les trois magistrats en question. «Nous saisissons l'Ofnac pour l'ouverture d'une enquête sur les circonstances dans lesquelles l'arrêt en date du 26 juin 2014 a été rendu, à la demande d'une personne physique présentée à l'enregistrement le jour même où la décision a été rendue et délivrée à une personne physique pour le compte d'une société déjà représentée par un cabinet d'avocats régulièrement constitué», écrivent les avocats. Les
magistrats avaient, en effet, pris la décision de condamner la société Wartsila West Africa à payer la somme de 1.425.600.000 FCfa pour un local qu'elle n'occupe pas depuis avril 2009, en sus de la somme de 194 400.000 FCfa de dommages et intérêts, tout en déclarant irrecevables les appels de Wartsila West Africa. Dans leur plainte, les avocats souhaitent aussi que toute la lumière soit faite sur «le faux commis par les magistrats de la formation spéciale dans l'arrêt en date du 26 juin 2014». Dans le communiqué, le ministre de la Justice assure qu’il prendra les décisions adéquates, à l’issue des investigations qui seront diligentées par l’Igaj, habilitée à mener des enquêtes dans de pareils cas. s. Diam sY
Une bande de malfaiteurs démantelée à Colobane La brigade de lutte contre la criminalité a mis la main, le 6 août dernier, à Colobane, sur un groupe de malfaiteurs qui avait attaqué à la place de l’Obélisque le véhicule d’un mécanicien-transporteur, D. S., emportant avec eux 280.000 FCfa et les pièces afférentes à la conduite de la voiture et les clés. Mamadou Fall, Alias Papis, marchand domicilié à Colobane, Nickou Soumaré, mécanicien et deux autres habitant le même quartier, ont été arrêtés dans une maison abandonnée
dudit lieu par la brigade de lutte contre la criminalité du Commissariat central de Dakar. Cette arrestation intervient après les investigations de la police qui avait reçu une plainte de Dame Seck contre une association de malfaiteurs qui avait commis un vol en réunion la nuit. Les faits remontent au 28 juillet dernier. Après interrogation, Mamadou Fall, alias Papis et Nickou Soumaré ont été déférés au parquet et les deux autres libérés. Marame C. sECK (stagiaire)
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
a l’instar des catholiques du monde, ceux du sénégal ont célébré hier l’assomption de la Vierge Marie. sur demande du Cardinal Théodore adrien sarr, les catholiques ont prié pour des pluies abondantes, la paix et les nouveaux prêtres de l’archidiocèse de Dakar. ils ont évoqué le seigneur pour qu’il débarrasse l’afrique de l’Ouest du virus Ebola.
R égions
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EAU POTABLE
DEVELOPPEMENT LOCAL
Un taux d’acces de 36 % dans la région de Kolda
Le Conseil départemental de Louga outille ses conseillères
L’eau et l’assainissement sont au cœur des préoccupations du président Macky sall et du gouvernement, selon le ministre de l’Hydraulique Mansour Faye qui présidait un Crd sur ce sujet à Kolda mardi dernier.
Bien outiller les femmes fraîchement élues pour leur permettre de participer activement au développement du département, tel est l’objectif du Conseil départemental qui a organisé, hier, une session de mise à niveau à la maison du développement local de Louga.
Le ministre Mansour Faye s’adressant à la presse à l’issue du Crd.
La région de Kolda dispose d’abondantes ressources en eau de surface. Cependant, le taux d’accès à l’eau reste relativement faible. Il est seulement de 36% au niveau régional contre 18% à Kolda, alors que la moyenne nationale est de 69%. C’est du moins ce qui ressort du Crd spécial axé sur l’eau et l’assainissement qui s’est tenu mardi à Kolda. La rencontre était présidée par Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui entend faire un diagnostic approfondi de la problématique de l’eau et de l’assainissement avec les services relevant de son département. «Ces Crd constituent un moment d’échanges participatifs inclusifs avec les acteurs du secteur de l’hydraulique et de l’assainissement sur la situation des projets et programmes en cours, les difficultés rencontrées et les perspectives du secteur», a déclaré Mansour Faye. Ces deux secteurs constituent, selon lui, une préoccupation fondamentale du président de la République, Macky Sall. «Et cette volonté affichée du chef de l’Etat va se traduire par une amélioration du taux
d’accès à l’eau dans la région de Kolda qui est encore largement en deçà de la moyenne nationale», a ajouté le ministre. Il s’est dit conscient que la majorité de la population du Fouladou s’approvisionne encore dans des puits traditionnels qui, généralement, ne disposent ni de margelle ni de couverture, avec tout ce que cela comporte comme risques au plan sanitaire. A noter, l’eau consommée dans la capitale du Fouladou a un goût un peu salé. Elle contient 6,3 mg de fer alors que les normes admises par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) sont de 0,4 mg. Il convient, en outre, de signaler que sur les 69 forages existants dans la région, 4 sont actuellement à l’arrêt pour des raisons diverses. D’importants investissements sont prévus pour augmenter le taux d’accès à l’eau potable à Kolda où un second château d’eau sera mis en service prochainement. Ces investissements concernent également les départements de Médina Yoro Foulah et de Vélingara. Mamadou aliou DiaLLO
RepubLique du SenegaL MiniSTeRe de L’agRiCuLTuRe eT de L’equipeMenT RuRaL ---------Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé ----------
SAED bp : 74 Saint-Louis - TeL : 33 938 22 00
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Recrutement d’un consultant pour les études APS, APD/DCE et EIES dans le cadre du Projet d’Appui à la Promotion des Exploitations Familiales dans la région de Matam 1. Référence de publication : dp n° 2013.03 2. Date de lancement de la consultation : 18 avril 2014 3. Montant de l’offre retenue : ➢ Groupement BRLi/Agronome Vétérinaires//SETICO pour un montant de 321 839 707 FCFa HT/Hd 4. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : 04 1. groupement agReR/beM/TROpiCa 2. groupement gReT/ideV/SCp beTiCO 3. groupement bRLi/agronome Vétérinaires/SeTiCO 4. CCag/iRaM/SOned-aFRique 5. Nom et adresse des attributaires : Groupement BRLi/Agronome Vétérinaires/SETICO, Sacré Cœur iiiVdn extension/Villa n°157 bp : 2116 dakar. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, du code des marchés publics. elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’autorité contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du comité de Règlement des différends de l’autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu des articles 88 et 89 dudit code.
LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SAED 16 AOÛT 2014
Amadou Mberry Sylla ne veut pas d’un Conseil départemental où les femmes ne seront que des spectatrices. Son ambition clairement affirmée est de donner l’opportunité aux nouvelles conseillères de jouer un rôle de premier plan dans le processus de développement local. C’est pour cette raison qu’il a tenu à organiser hier une session de formation à la maison du développement local de Louga pour ces dernières. Il s’agit pour lui, à travers cette session, de bien les outiller, les aider à acquérir les rudiments qui leur permettront de jouer pleinement leur rôle d’actrices du développement. «Heureusement que nous avons dans ce nouveau conseil des femmes conscientes et très au fait de leurs responsabilités, mais qui ont toutefois besoin d’être formées pour exercer efficacement
leur fonction», a-t-il fait remarquer. Selon Mberry Sylla, cette session de mise à niveau est aussi une manière pour son institution de démarrer «vite et bien, de se mettre tout de suite au travail, car nous n’avons pas de temps à perdre, étant entendu que les tâches qui nous attendent requièrent pragmatisme, rapidité et efficacité. Et on ne peut être efficace si tout le monde n’est pas au même niveau d’information», a-t-il insisté. Venu présider l’ouverture des travaux, le préfet de Louga, Omar Diallo, a salué cette démarche du Conseil départemental, rappelant le contexte de son érection marqué par la loi sur la parité. «Indiscutablement, les femmes ont un rôle prépondérant à jouer dans ces nouveaux conseils. Aussi, les former pour leur permettre d’assumer plei-
nement leur fonction devient-elle une nécessité, une excellente chose», s’est réjoui le préfet. Il pense qu’il faut davantage former les femmes pour les inciter à jouer un rôle plus actif dans le développement des collectivités locales. L’occasion a aussi été saisie par le président Mberry Sylla pour réitérer son ambition de faire de Louga le premier département du Sénégal en matière de réalisations notamment dans le stratégique secteur de la santé. Il a annoncé un important lot de matériel et de médicaments destinés aux districts et postes de santé du département. Mieux, a-t-il dit, une délégation de l’Union européenne séjournera le 22 août prochain à Louga pour enregistrer les besoins d’équipement et de modernisation de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye. «J’ai saisi le directeur de l’hôpital pour qu’il me fasse le point avant l’arrivée de la délégation de l’Ue», a précisé le président du Conseil départemental de Louga. abdoulaye DiaLLO
ILES DU SALOUM
8,5 ha de mangrove reboisés par les femmes d’Adaf/Youngar FaTiCK : L’association des femmes villageoises pour le développement de l’arrondissement de Fimela (adaf/Youngar) est en train de mener une vaste opération de reboisement de la mangrove dans les îles du saloum. C’est ainsi que 8,5 ha sont déjà reboisés. Appuyée par le microprojet du Fonds mondial pour l’environnement (Fem), cette activité s’inscrit dans le cadre de la restauration de la mangrove. Le président de l’Adaf/Youngar Famara Basse a signalé qu’après plusieurs séries d’activités, 55.965 propagules ont été plantés, correspondant à 8,5 ha déjà reboisés dans les îles du Saloum. Fa-
mara Basse a rappelé que l’association a toujours œuvré pour la restauration de l’environnement. Aussi, a-t-il fait noter que depuis 2 ans, l’action communautaire a été privilégiée. Selon lui, les actions sont menées par les villageois qui partagent la même zone géographique et les résultats sont satisfaisants. Pour cette opération de reboisement, a-t-
il dit, l’objectif est de planter 18 ha dans les 17 villages concernés pour 2014. Famara Basse a révélé que les sites à reboiser ont été divisés en plusieurs zones. «La zone de Marlodj avec Ndangane Sambou, Wadié et Fanbine où les activités de reboisement ont démarré, celle de Marfafako avec Rofangué, Diameniadio, Baoute et la troisième zone composée de Siwo, Ndiogane, Dionewar, Falia, Moundé et Thialane où les actions de reboisement vont démarrer la semaine prochaine». Oumar ngatty Ba
REDUCTION DE LA PAUVRETE EN MILIEU RURAL
Le fonds de développement local passé au peigne fin Le Programme national de développement local (Pndl) a tenu hier, à saly, un atelier qui marque une étape importante dans la mise en place des outils de travail du Projet de pistes communautaires (Ppc), en appui au Programme national de développement local. L’objectif du Ppc/Pndl est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural. Un objectif qui ne sera atteint, de l’avis du secrétaire exécutif du Pndl, que si au terme des 5 années de mise en œuvre du projet, l’accessibilité des zones de production et d’écoulement des produits agricoles est améliorée. Samba Guèye a rappelé que le Pndl a une longue tradition d’appui budgétaire aux collectivités locales. Il a indiqué qu’en 2007, avec le projet de développement local participatif, le Pndl avait créé un fonds de développement local pour le financement d’infra-
structures et de services sociaux de base dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique. Les activités retenues par le Ppc/Pndl concernent, a-t-il souligné, la construction et la réhabilitation de pistes rurales et la mise en place d’infrastructures d’accompagnement des femmes et des jeunes. Samba Guèye a salué l’implication dynamique des services du trésor dans l’élaboration et la validation du manuel soumis à
l’appréciation des participants. Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de réviser le manuel du Fdl pour y intégrer les spécificités du Ppc/Pndl en matière de décaissements et de flux de fonds. «La direction générale de la comptabilité publique et du trésor compte apporter toute son expertise et son appui à la réalisation du Projet de pistes communautaires dont la réussite sera érigée au rang de sacerdoce par nos services», a déclaré auparavant Abdoulaye Dieng, directeur général de la comptabilité public et du trésor. Pour sa part, Samba Diakhaté Sarr de la Banque africaine de développement a insisté sur la maîtrise des procédures. «Sinon, il sera très difficile de faire décaisser la Bad». amath sigui nDiaYE
AGRICULTURE ECOLOGIQUE BIOLOGIQUE
Le sésame et le fonio pour pallier les caprices de la pluviométrie Les membres de la fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fnab) sont en conclave à Koussanar afin de mieux outiller les producteurs pour la vulgarisation de ce type d'agriculture dans les quatre zones agro-écologiques du Sénégal. Cette année, la fédération «Yaakaar Niani Wouly» a mis l’accent sur le fonio avec plus de 800 ha, le sésame (600 ha) et 300 ha pour le coton afin de faire face aux caprices de la pluviométrie. Pour le vice-président Amadou
Gando Camara, l’agriculture biologique permet de sauvegarder leur environnement de par sa rentabilité et sa production saine dépourvue de toutes substances chimiques. Neuf unions existent dans le département de Tambacounda dont six sont tournées vers le coton bio. Deux autres se sont spécialisées dans le sésame et le reste, doté d’unités de transformation, a jeté son dévolu sur le fonio. Pape Demba siDiBE
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NIGERIA
Des dizaines de personnes enlevées par Boko Haram (aFP) - Le groupe islamiste nigérian Boko Haram a enlevé des dizaines de personnes dans des communautés de pêcheurs du nord-est du nigeria, embarquant certains otages sur des bateaux qui ont traversé le lac Tchad, ont rapporté, hier, des témoins. Plusieurs personnes auraient aussi taque, Halima Alhaji Adam. Selon cette été tuées durant des raids qui remontent habitante du village de Doron Baga, les à dimanche dernier et perpétrés par les insurgés auraient enlevé une centaine insurgés dans la zone de Kukawa, dans de jeunes hommes âgés de 15 à 30 ans. l'Etat de Borno- l'un des bastions de Les otages ont été emmenés "de force Boko Haram-, proche des frontières du sur des bateaux à moteurs jusqu'au Tchad et du Cameroun. Depuis cette ré- Tchad", a-t-elle ajouté. Son récit a été gion reculée du Nigeria, où la couverture corroboré par deux autres femmes ayant de réseau téléphonique est faible, des réussi à se réfugier à Maiduguri. L'une survivants ont fui jusqu'à Maiduguri, la d'elles redoute que les otages ne servent capitale de l'Etat de Borno. Sur place, de "fantassins" aux extrémistes qui atils ont informé la presse de ces raids taquent régulièrement des cibles milicommis par les islamistes de Boko taires et civiles dans ces zones pauvres. Haram. "Au début, nous avons cru que Une autre habitante, responsable d'un (les assaillants) étaient des militaires... groupe civil d'autodéfense qui aide les Mais quand ils ont commencé à tirer militaires nigérians dans leur combat sur des gens et à incendier les maisons, contre les islamistes, affirme que des nous avons compris que c'était Boko jeunes filles et des femmes ont égaleHaram", a expliqué un témoin de l'at- ment été enlevées.
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EBOLA L’épidémie se répand plus rapidement que prévu, estime Msf ( aFP) - L’épidémie d’Ebola se propage plus vite que prévu en afrique de l’Ouest, prenant de court l'Ong Médecins sans frontières qui peine à y faire face. selon l’Oms, au moins 1069 personnes infectées par le virus sont mortes. L'épidémie de fièvre hémorragique pour contenir l'épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l'Ouest "se répand Ebola, qui rappelle une situation de et [la situation] se détériore plus vite "guerre" en Afrique de l'Ouest et néque notre capacité à y faire face", a averti, cessite une présence plus affirmée de vendredi 15 août, Joanne Liu, directrice la part de l'Organisation mondiale de de Médecins sans frontières (Msf), après la santé (Oms). "Au cours des six proune visite de 10 jours dans la zone in- chains mois, nous devrions prendre le fectée par le virus. "Nous souffrons d'une dessus sur l'épidémie, c'est mon sentotale défaillance des infrastructures", timent", a-t-elle déclaré, précisant que a-t-elle affirmé, jugeant que "si on ne la situation nécessitait davantage d'exstabilise pas la situation au Liberia, on perts sur le terrain. Msf est présent ne stabilisera jamais la région". dans les trois pays les plus affectés : la "Et il ne s'agit que de la partie émer- Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. gée de l'iceberg", a mis en garde la res- L'Ong a déployé 692 personnes, dont ponsable de l'Ong, engagée en première 72 expatriés. Ebola a tué 1069 perligne dans les soins prodigués aux per- sonnes depuis le début de l'année, pour sonnes contaminées. Joanne Liu a environ 2000 personnes contaminées, ajouté qu’il faudrait "environ six mois" selon le dernier bilan de l'Oms.
LE CHEF REBELLE DE DONETSK ACCUSE KIEV DE RETARDER L'AIDE HUMANITAIRE RUSSE (AFP) - Le chef de la République populaire de Donetsk autoproclamée, Alexandre Zakhartchenko, a accusé, vendredi, Kiev de retarder délibérément l'aide humanitaire russe dont les habitants du bastion rebelle ont désespérément besoin. "Actuellement, la République populaire de Donetsk est dans une situation humanitaire très préoccupante et l'aide que la Russie nous envoie et que nous n'avons toujours pas reçue, nous en avons besoin comme de l'oxygène", a déclaré M. Zakhartchenko au cours d'une conférence de presse dans le fief rebelle. "Ce n'est pas seulement l'armée ukrainienne qui ne veut pas que l'aide humanitaire nous parvienne et empêche qu'elle nous parvienne. En réalité (...)
IRAK : L'UE TROUVE UN ACCORD SUR LES LIVRAISONS D'ARMES AUX KURDES (AFP) - Les ministres des Affaires étrangères de l'Ue ont cautionné, hier, comme le souhaitait la France, les livraisons d'armes aux combattants kurdes qui luttent contre les jihadistes de l'Etat islamique (Ei) en Irak. "Nous avons trouvé une position commune qui, dans l'esprit, dit la chose suivante : +l'Ue salue le fait que certains pays vont répondre favorablement à la demande des forces de sécurité kurdes+", a annoncé le ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier. La décision de livrer des armes revient à chaque Etat membre. L'enjeu de la réunion était donc de parvenir à une position commune manifestant un soutien clair aux Kurdes et au gouvernement à Bagdad. EGYPTE : TROIS MORTS DANS DES HEURTS EN MARGE DE MANIFESTATIONS PRO-MORSI (AFP) - Trois personnes ont péri, hier, en Egypte, dans des heurts en marge de manifestations des partisans du président déchu Mohamed Morsi, a affirmé un responsable de la sécurité, au lendemain de la mort de quatre personnes dans des violences similaires.Depuis la destitution, le 3 juillet 2013, du président islamiste par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah alSissi, ses partisans manifestent régulièrement pour réclamer son retour. Notamment hier, à l'issue de la prière musulmane hebdomadaire. Leur mobilisation s'est cependant affaiblie sous le coup d'une sanglante répression qui a fait plus de 1.400 morts. Hier, deux personnes ont été tuées dans des affrontements entre partisans et opposants de M. Morsi dans l'ouest du Caire, selon un responsable de la sécurité. La police est intervenue pour mettre fin aux heurts et quatre policiers, dont un officier, ont été blessés, a-t-il ajouté. Un partisan de M. Morsi a été également tué lorsque la police est intervenue pour mettre fin à des affrontements similaires au sud du Caire, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, affirmant que la victime était armée et masquée.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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FORT FAIDHERBE DE PODOR
Un patrimoine en quête d’une nouvelle jeunesse Le Fort Faidherbe de Podor est dans un piteux état. Ce patrimoine historique et culturel, érigé pour la première fois en 1774 par Pierre Barthélémy David, menace ruine. Certes, une partie a été réhabilitée en 2006 par la France, mais si rien n’est fait, un pan important de notre mémoire risquera d’être perdu. Par Aliou KANDE Le Fort Faidherbe de Podor est dans un état de dégradation avancé. Il menace ruine. Selon Abdourahmane Niang, un historien de 82 ans, le premier fort fut construit en 1774 par Pierre Barthélémy David, gouverneur de la concession du Sénégal pour la compagnie des Indes. « Pierre David a acheté le terrain de 4 hectares des mains du Satigui du Fouta Konko Boubou Moussa, l’oncle de Samba Guélaguédji. Il y a érigé le fort en 1774 », renseigne M. Niang, enseignant à la retraite. S’intéressant beaucoup à l’histoire de la zone, il ajoute que la construction de l’édifice prit fin en 1854. « Le Fort a été construit en 6 mois avant d’être
abandonné. Faidherbe l’a reconstruit en 45 jours », précise-t-il. Le Fort est situé au quartier Thioffi, au nord-est de la ville. Au départ, il s’étendait sur près de 4 hectares, selon M. Niang. Dans le même temps, le fort était étendu jusqu’au fleuve, sa façade correspondant en partie à l’emplacement actuel du Cem Thierno Mountaga Amadou Tall. Cette extension a aujourd’hui totalement dis-
La rente de l'identité • Par Habib Demba FALL
L'identité est un centre de profit. Les monuments historiques et les traits culturels, en exerçant un attrait sur l'autre, génèrent des revenus. La curiosité est payante, dans la relation au fait culturel. Le monde qui voyage est une communauté qui paie pour le plaisir de ses yeux et la joie de l'émerveillement. La complainte des acteurs culturels et opérateurs du tourisme, à Podor, est édifiante à plus d'un titre. Le Fort de cette localité est un témoignage que le passé transmet au présent. La trajectoire d'El Hadj Omar, avec ses récits épiques et ses mosquées, est une raison de faire le détour de cette ville située sur les berges du Fleuve Sénégal. Après avoir fait l'objet d'une restauration partielle, il y a près d'une décennie, le Fort espère toujours une nouvelle jeunesse. C'est une attente comparable à la nécessité de réhabiliter les mosquées omariennes et d'inclure les monuments dans le circuit touristique. Il ne suffit pas de rester sur le fleuve, à bord du mythique Bou El Mogdad, pour combler les envies d'ailleurs des touristes. Les hôteliers réclament leur part des retombées touristiques. Pour cela, il faudra que les autorités donnent aux tours operators de bonnes raisons de poser pied sur la terre ferme. Le professionnalisme doit entrer en scène, à la manière de la Troupe Dunya de Dagana. Ces artistes comédiens sont les ambassadeurs de la vie culturelle et sociale dans cette ville du Walo. Hélas, ils sont aussi des mascottes aux mains nues. Monter une pièce, la réaliser et la faire diffuser deviennent les étapes d'un parcours du combattant. La mémoire de Ndatté Yalla, héroïne dont la statue trône fièrement dans la commune, a la fonction d'un rappel: la persévérance permet de rester immortel dans les souvenirs. La vie est ainsi faite: un parcours d'épreuves pour lequel la foi bâtit un viatique indéfectible. Rester debout, trébucher et se relever sont les moments ordinaires d'une trajectoire humaine. L'art n'échappe pas à cette exigence. Baisser la garde n'est pas une fatalité. Le Bois sacré est un lieu de transmission de cette vertu essentielle. Des jeunes s'apprêtent à effectuer le passage à la vie d'adulte. Ils porteront, désormais, le baluchon des routiers du monde. Ceux-là qui sont endurants et justes... PS: Vous retrouverez "Le Soleil Week-end" à la rentrée. Lundi, votre quotidien "Le Soleil" vire au bleu avec les "Feuilles d'Hivernage", son cahier vacances. Nous vous assurons un égal intérêt pour les faits culturels.
paru. Depuis l’indépendance et le retrait des Français, il s’est considérablement rétréci. Actuellement, le Fort n’occupe qu’une portion congrue. L’espace a été morcelé. Les autres bâtiments et espaces sont occupés par d’autres services. Une partie du musée abrite la bibliothèque municipale, un autre bâtiment a été réhabilité et transformé en hôtel (Résidence Belly Torodo). Selon des témoignages, l’hôtel de ville et la Case foyer sont également construits sur une partie de ce qui constituait l’ancien fort. Maintenant, regrette Abdourahmane Niang, le fort ne donne plus accès au fleuve et n’est que l’image d’un lieu abandonné à son triste sort. Jusqu’en 1960, le fort était occupé par les Français. Haut lieu de la pénétration coloniale Le Fort Faidherbe est composé d’un bâtiment imposant avec deux autres en annexe surplombant un mur de clôture, le tout aux couleurs jaunes et ocre. Une fois la grande porte d’entrée franchie, l’on fait face au bâtiment central, un étage avec un rez-de-chaussée quadrillé par deux bâtiments annexes situés aux extrémités gauche et droite. A la véranda du grand bâtiment, deux portes: l’une donne accès à une chambre à gauche menant vers les escaliers et une salle faisant également office de bibliothèque où des tableaux et photos sont accrochés aux murs et des livres sont superposés sur deux tables. La porte de droite conduit à quatre chambres: un salon donnant à une suite avec une porte de sortie vers l’arrière du bâtiment et deux autres à droite où sont exposés dans des vers, le matériel d’un photographe du musée, dans la première salle, et des objets anciens abandonnées par des Sérères. L’une des pièces, explique le vieux Ibrahima Sy, collaborateur du conservateur, servait de chambre au gouverneur Faidherbe. On y retrouve un lit en fer, une valise en bois de couleur noire. Avant cette chambre, il y a le
salon avec une salle à manger et une petite armoire. Dans une autre chambre, on y retrouve une monture et un fusil. A défaut d’avoir le conservateur, nous nous sommes contentés des explications de son collaborateur Ibrahima Sy. C’est en sa présence que nous avons visité l’intérieur de ce labyrinthe. Des expositions à travers des cartes retracent l’histoire, la situation géographique, des objets archéologiques, photos d’archives accrochées un peu partout sur les murs. On y retrouve également des expositions sur l’archéologie des peuplements anciens et recherches archéologiques, sur Louis Léon César Faidherbe (1818-1889), ancien gouverneur du Sénégal, sur la colonisation notamment l’occupation commerciale des Européens, des Portugais, Français, Hollandais et Anglais, sur El H. Omar Tall : l’homme et ses périples, ses conquêtes et œuvre, sur l’Islam et la guerre maraboutique et sur la restauration du Fort. Réhabilitation partielle en 2006 En dehors du bâtiment central, le Fort est composé de quatre tours de contrôle avec des canons qui donnaient une vue directe sur le fleuve et le reste de la ville.
Le bâtiment qui se trouve à gauche à l’entrée servait de magasin d’habillement alors que celui qui est à droite était destiné à l’armement. Ce fort vieux de près de 240 ans est dans un état de délabrement très avancé. Certes une partie a été réhabilitée en 2006 par la France, mais ce patrimoine historique et culturel est en quête d’une nouvelle jeunesse. Les murs de couleur jaune sont défraîchis et fissurés. Certaines tours ne sont plus fréquentables car elles menacent de s’effondrer à tout moment. C’est le cas de la tour 4 située tout juste à l’entrée et qui servait d’écurie aux colons. « N’entrez pas. Depuis quelques temps, nous interdisons aux visiteurs de pénétrer dans cette tour car elle commence à s’effondrer », nous lance M. Sy. Recevant la visite des touristes et autres, le fort est sans eau, ni électricité. « Il attire beaucoup de touristes mais il doit être bien géré. Il n’a ni eau ni électricité. Il a tout ce qu’il faut pour abriter des manifestations culturelles », déplore Eric Sylvestre, cogérant d’une résidence hôtelière. Cette situation sera bientôt qu’un mauvais souvenir selon le collaborateur du conservateur. « Des travaux ont été entrepris par le ministère de la Culture pour l’installation de sanitaires et l’électrification du fort. Il ne reste qu’à faire la demande à la Senelec. Pour l’eau, il reste encore », s’empresse d’ajouter Ibrahima Sy. Le fort est transformé en musée régional et confié au ministère de la Culture. Le Fort selon Le chevalier de Boufflers Croulant sous le poids de l’âge, ce patrimoine historique classé reçoit néanmoins des touristes étrangers et des nationaux. « La visite est gratuite pour les nationaux, mais les étrangers déboursent 1.500 FCfa par personne pour y accéder. Cette somme est demandée pour faire face aux problèmes d’entretien. Il n’y a n’a pas de budget pour faire face aux charges », informe M. Sy. Il déplore tout de même le fait que les Podorois ne s’intéressent pas à ce patrimoine qui renferme une partie de leur histoire. « Nous recevons beaucoup de touristes. Rien que le bateau Bou El Mogdad peut verser jusqu’à 80 visiteurs par mois sans compter ceux qui viennent individuellement », ajoute M. Sy. « Des Sénégalais visitent le fort mais les Podorois ne s’y intéressent pas. C’est déplorable », fulmine-t-il. « A défaut d’aller à Gorée, nous faisons visiter à nos élèves le fort qui renferme une bonne partie de notre histoire coloniale », renseigne Sana Badji, professeur d’histoire et de géographie au Cem Thierno Amadou Tall. En 1787, le fort se présentait ainsi selon le chevalier de Boufflers : « C’est une cour carrée entourée de quatre mauvais bâtiments à rez-de-chaussée, sans plancher, sans plafond, couvert de planches mal jointes et dans chaque coin des espèces de tourelle dans l’une desquelles demeurent le commandant ».
II Samedi 16 et Dimanche 17 Août 2014
LA PAROLE AUX ACTEURS
ANNONCES CAHIER VACANCES 2014
Les conditions d'un renouveau touristique à Podor Le secteur du tourisme et de l’hôtellerie a besoin d'être boosté à Podor. Les acteurs s’en sortent difficilement. Ils formulent des doléances. Dans le département de Podor, le secteur du tourisme et de l’hôtellerie n’est pas rentable, selon beaucoup d’acteurs. L’instauration du visa biométrique est saluée comme une mesure de sécurité fondamentale. Seulement, il limite la fréquentation, de la zone. Cette contrainte s'ajoute à l’enclavement. Pourtant, cette partie de la région de Saint-Louis a de nombreux atouts à faire valoir pour devenir une destination privilégiée. Il y a beaucoup de zones à visiter et à découvrir. Les acteurs du secteur proposent le circuit de l’Île à Morphil, au cœur de l’ancien royaume du Tékrour. « Visite de Donaye, sa mosquée, son étonnant cimetière, ses maisons en banco, continuation sur Alwar, le village d’origine de Cheikh Omar Tall, sa mosquée, sa maison et sa chambre de recueillement », lit-on dans une brochette. Il y a également une randonnée à Ngawlé à pieds ou en calèche par la boucle du fleuve, un village pittoresque en architecture de terre. Le Fort, le quai et le marché... La ville de Podor n’est pas en reste avec son fort, le quai et le marché. « Il y a beaucoup d’atouts pour le développement du tourisme à Podor mais le secteur ne marche pas. Ce n’est pas rentable car il n’y a aucun retour sur in-
vestissement. Dans mon hôtel, on a créé 5 emplois décents mais on n’a aucun amortissement », se désole Eric Sylvestre, cogérant d’un établissement hôtelier situé près du fleuve Sénégal et donnant une vue sur la Mauritanie. « Nous sommes en basse saison. Actuellement, c’est le calme. Les touristes se font rares. On se contente des activités des Ong qui viennent en mission. Le secteur marche peu », note, pour sa part, Pape Ndao, gérant d’un autre établissement hôtelier également situé près du fleuve. Selon M. Sylvestre, le tourisme est peu développé car Podor est situé au bout du circuit touristique. « Le plus souvent, les touristes s’arrêtent à Saint-Louis. Rares sont ceux qui font l’étape Podor-MatamBakel-Kédougou », souligne-t-il. Il précise tout de même que durant la haute saison (entre décembre et février), ça marche bien car les touristes arrivent en masse. Actuellement, dit-il, les touristes se font rare. L’autre élément qui freine le secteur du tourisme et de l’hôtellerie à Podor, c’est l’instauration du visa biométrique. « Le visa biométrique pose problème, c’est compliqué », confie Abel Ndong, l’un des cogérants, avec Eric Sylvestre, d’un hôtel situé près du fleuve. « Avant l’instauration du visa biométrique, les touristes venaient régulièrement, surtout les Européens qui passaient par la Mauritanie. Mainte-
nant, ce n’est plus le cas. C’est compliqué », fustige Pape Ndao. La sécurité est une préoccupation des acteurs. Ils fustigent la supposée menace terroriste et demandent à l'Etat de rester vigilant. Les pouvoirs publics sont encore sollicités dans la prise en charge du désenclavement de la zone, l'assouplissement des formabilités pour le visa biométrique et la bonne gestion du Fort de Podor. « Le Fort attire beaucoup de touristes, mais il faut revoir sa gestion. Il n’y a même pas de billetterie pour les visiteurs », constate Eric Sylvestre. Une destination sûre Dans le même ordre d’idées, il souhaite l’implication du ministère du Tourisme pour que le séjour du bateau Bou El Mogdad à Podor soit profitable aux acteurs du secteur. « Le Bou El Mogdad vient tous les quinze jours à Podor avec, à bord, beaucoup de touristes. Mais, son séjour n’est pas bénéfique pour nous car du jeudi au dimanche, soit sur quatre jours, ils passent les nuits dans le bateau. Nous ne gagnons rien. Le ministère du Tourisme doit nous aider », fulmine Pape Ndao. Les hôteliers déplorent également l’absence d’une plateforme artisanale pour mieux attirer les touristes. « La municipalité doit créer un plateforme artisanale car il y a de bon artisans dans la ville. Ce serait bénéfique pour tout le monde », estime M. Sylvestre. Aliou KANDE
INITIATIONS DU « BUKUT » A BESSIRE ET A BAGAYA
Des milliers de jeunes se préparent à entamer leur vie d’adulte Cet après-midi, des milliers de jeunes de Bessire et Bagaya commenceront leur vie en retraite dans la forêt, un passage important de maturité dans la société diola.
BIGNONA - La rentrée dans le bois, prévue ce soir, est un cérémonial important dans les villages de Bessire et Bagaya, situés dans le département de Bignona. Cette cérémonie communément appelée « Bukut » en diola, et qui se déroule en présence des autorités administratives, est le moment d’inculquer des notions de vie adaptée dans la société diola. C’est un moment crucial pour les garçons qui devront passer des épreuves d’hommes. Les futurs initiés sont soumis à une intensité psychologique, habités par la peur de l'inconnu. Mais, ils gardent le moral, conformément à la culture diola qui a le don de calmer les esprits dans ces moments de ferveur traditionnelle. Pour l’instant,
c’est la ruée vers ces deux localités de la part des populations casamançaises et de la diaspora. C’est aussi l’effervescence dans la perspective d'accueillir beaucoup de visiteurs. Des émissaires de ces deux villages hôtes du « bukut » ont initié une tournée dans les localités environnantes pour invoquer les liens de parenté. En vue de l'initiation, les jeunes sont accompagnés par les adultes déjà initiés et les femmes pour procéder aux rites qui rappellent les liens familiaux. « Nous entamons le dernier virage dans ces moments de prérentrée dans le bois sacré, à savoir ces tournées pour dire à nos parents que nous sommes fin prêts pour la retraite », explique Ansoumana, un sage. Ces tour-
nées sont rythmées par des danses. Sous une pluie battante par intermittence, jour et nuit, depuis deux jours, les futurs initiés et leurs accompagnants, malgré la fatigue, continuent à sillonner les coins et recoins des villages environnants. « On est prêts et on attend le jour pour entrer dans le bois sacré. Je suis très heureux de ces moments d’initiation », raconte Ismaïl, futur initié. Ça s’anime véritablement avec les traditionnels coups de fusils partout dans les villages visités. Les hôtes, eux, sont obligés d’ériger des tentes pour y passer la nuit, et c’est souvent dans la difficulté à cause des nombreuses précipitations enregistrées, notamment dans les deux jours. Durant ces jours de remémoration, l'esprit des futurs initiés est habité par la responsabilité de perpétuer ce legs culturel si important pour l’avenir de la communauté. Ces communautés renouent avec la tradition. Le village de Bagaya a organisé sa dernière cérémonie d’initiation en 1977 avant de passer le témoin, en 1978, à Bessire qui l’organisait simultanément avec le bled voisin, Dianki. Mais, en 2009, après 31 années, le village de Dianki a décidé d’emmener ses fils dans le bois sacré sans ceux de Bessire qui n’était pas dans les dispositions d'en faire autant. Cheikh Malick COLY
« Les Lettres sénégalaises en débats » dans le quotidien « Le Soleil » Le quotidien national « Le Soleil » ouvre encore ses colonnes aux écrivains, éditeurs, critiques littéraires, professeurs de Lettres, libraires et journalistes spécialisés. Dans le cadre de son supplément « Feuilles d’Hivernage », la rubrique « Les Lettres sénégalaises en débats » est consacrée au livre et à son environnement. Les axes thématiques que la Rédaction soumet à votre appréciation sont : - L’environnement économique, social et culturel du livre (édition, diffusion, promotion) ; - La situation de la lecture à l’école et dans les familles ; - La pertinence des choix thématiques au regard du contexte général ; - Le point de vue de la critique littéraire. Bien sûr, vous pourrez aborder d’autres questions, dans la même perspective éditoriale. Ce débat aura cours dans la seconde partie du mois d’août et durant tout le mois de septembre. L’objectif est, dans une démarche constructive, de susciter un débat qui fasse avancer les lettres sénégalaises, à travers un diagnostic rigoureux et des propositions de solutions. Les contributions ne devront pas dépasser 7000 caractères espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com « Entre enfants et parents » dans « Le Soleil » Dans le cadre de sa mission d’éducation, « Le Soleil » vous consacre l’espace « Entre enfants et parents », dans le cadre de ses « Feuilles d’Hivernage ». Vous êtes : - un père ou une mère de famille : Parlez à votre progéniture dans la rubrique « Lettre à mes enfants ». Armez-les pour la vie, en leur inculquant des valeurs essentielles. Cette rubrique se veut un lieu d’échanges et d’éducation. - une fille ou un garçon, un adulte : A vos parents, parlez de l’éducation qu’ils vous ont donnée, des valeurs essentielles de générosité, de persévérance, de solidarité… Revenez sur votre trajectoire à la lumière des valeurs que vos parents vous ont inculquées. Qu’ils vivent encore ou pas, dites leur « merci » dans la rubrique « Lettre à mes parents ». Les contributions ne devront pas dépasser 3000 caractères espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com
LA TROUPE THEATRALE « DUNYA »
Dagana, une réalité culturelle et sociale en scène Ils sont au total 27 jeunes dont 8 filles à composer la troupe. Et ils « vivent de théâtre ». A Dagana où ils essaient de sortir la tête de l’eau, ils continuent de produire des pièces théâtrales malgré l’absence de moyens financiers. Leur priorité : promouvoir « la culture de Dagana » à travers des thèmes différents.
La troupe « Dunya » aura produit, à ce jour, 3 Cd qui mettent l’accent, entre autres, pour le premier opus, sur l’exode rural, les conditions de vie des migrants, pour le deuxième, sur la vie en famille et le troisième sur le cousinage. Cela, malgré les « réels problèmes de financement que nous vivons ». Doudou Diop, metteur en scène et membre fondateur de la troupe, témoigne: « Nous nous auto finançons et n’avons aucun appui des autorités ». Malgré les contraintes financières, les membres de cette troupe restent motivés par l’ambition de « mettre la priorité sur la promotion de la culture à Dagana ». Créée en 1999, cette troupe met aussi l’accent sur la sensibilisation sur le sida, la tuberculose et le paludisme. Leur abnégation sera récompensée par la diffusion de deux de leurs
productions sur Walf Tv et Rdv. « Dunya » pourra aussi se satisfaire de ses trois représentations théâtrales à travers les régions de Dakar, de SaintLouis et de Ziguinchor. Elle compte, à son actif, un trophée départemental sur le civisme acquis en 2013, à Dagana, et un autre trophée Fesnac obtenu en 1999, à Dakar, avec le Grand prix Douta Seck; cela au nom de la région de Saint-Louis. Aujourd’hui, l’ambition de cette troupe est de sortir un Cd tous les trois mois. Le manque criant de moyens est un boulet qui limite leur enthousiasme, même si ces comédiens ont obtenu, de la commune, deux subventions de 150.000 FCfa au total depuis leur existence. L'ambition fait quand même rêver. Amadou DIOP
III Samedi 16 et Dimanche 17 Août 2014
PRIX DES CINQ CONTINENTS 2014
Eza Paventi parcourt le monde avec « Les souliers de Mandela » La 13ème édition du Prix des cinq continents de la Francophonie mettra en compétition 10 ouvrages finalistes représentant 4 pays : CanadaQuébec, France, Algérie, Suisse. Ce concours récompense chaque année un texte de fiction narratif d'expression française, après une sélection faite par les représentants des quatre Comités de lecture. Le jury, présidé par Jean-Marie Gustave Le Clézio (Maurice) et composé d'un jury international, désignera le lauréat le 26 septembre à Paris et remettra officiellement le prix au Sénégal, au mois de novembre, en marge du XVe Sommet de la Francophonie (Dakar). Dans cette perspective, le journal « Le Soleil » présente chaque semaine un finaliste. Parmi les 10 auteurs en compétition figure Eza Paventi qui a présenté son premier roman « Les souliers de Mandela », publié aux éditions Québec Amérique (Canada-Québec). Une présentation de E. Massiga FAYE Scénariste et réalisatrice, Eza Paventi est une globetrotteuse. Elle voyage aux quatre coins de la planète, des camps de réfugiés du Darfour aux rues chaotiques d’Haïti, en passant par les townships d’Afrique du Sud. En 2009, elle traverse le Canada pour animer et réaliser « D’Est en Ouest », série récipiendaire du prix Gémeaux de la meilleure webtélé documentaire. La résilience humaine réside au cœur de ses œuvres. « Les Souliers de Mandela » publié aux éditions Québec Amérique (Canada-Québec) est son premier roman. Dans cette œuvre, la trame part de cette double interrogation : comment se reconstruire et comment pardonner ? Ce, en se mettant dans la perspective de marcher vers ce long chemin vers la liberté en chaussant les souliers de Mandela… Extraits: (…) Au centre du cercle, Andrea répond aux questions des participantes, étonnées du sujet de la prochaine improvisation : un rite initiatique à travers lequel une fillette doit passer pour devenir une femme. Chaque femme devra donner des conseils, rapporter une histoire ou des paroles entendues, des propos qu’elles jugeront important de transmettre à l’initiée. Il est entendu qu’une participante jouera le rôle de la fillette, une autre celui de sa mère et que le reste du groupe jouera le rôle des femmes du village. Au signal d’An-
drea, elles se lèvent et en l’espace de quelques répliques seulement, elles réussissent à me transporter à l’orée d’une clairière, où elles demandent à l’initiée de s’asseoir au milieu du groupe. À tour de rôle, les femmes partagent avec elle une partie de leur héritage. La première choisit de lui chanter un refrain en xhosa, la seconde lui rapporte les paroles de sa propre mère, et la troisième lui raconte la joie qu’elle connaîtra lorsque sera venu son tour d’avoir des enfants. Et ainsi de suite, le reste des femmes se confie jusqu’à ce que ce soit au tour de celle qui joue le rôle de la mère de prendre la parole, mais cette dernière demeure muette devant le personnage de sa fille. — Pourquoi pleures-tu, Dondolé ? demande doucement Andrea. — Je pleure la souffrance de ma fille, répond-elle simplement. Je pleure parce que ma fille va devenir une femme et qu’elle va souffrir elle aussi. Je pleure parce que même si son mari va la battre, même s’il va la quitter, même si elle va tomber malade, il va falloir qu’elle reste forte et qu’elle endure tout ça pour ses enfants. Je pleure parce que je connais cette souffrance. Aujourd’hui je pleure la souffrance de ma fille et la mienne. Un silence solennel tombe comme une douce bruine sur la pièce. Aucune autre femme ne parle, mais chacune dit à Dondolé, à travers ce silence, que sa
Demi Lovato explique pourquoi elle s'est éloignée de Selena Gomez ! De passage sur la côte est des États-Unis pour assurer une série d'interviews, la chérie de Wilmer Valderrama s'est affichée tout sourire dans les rues de la Grosse Pomme. Photographiée à la sortie de son véhicule, quelques minutes seulement avant de rejoindre son hôtel, la jolie brunette a pris le temps de saluer les caméras et de se diriger vers une foule de fans pour leur signer quelques autographes. On aime ! Récemment invitée sur le plateau de l'émission Watch What Happens, Demi en a notamment profité pour évoquer ses rapports houleux avec Selena Gomez. Depuis quelques mois en effet, les deux anciennes vedettes de l'écurie Disney semblent avoir pris leurs distances, poussant même Demi à unfollow sa camarade sur Twitter ! « Disons que les gens changent au fil du temps et chacun grandit de son côté », a-t-elle ainsi sagement confié sans en dire plus. Voilà qui est dit !
souffrance est entendue. Moi aussi, je voudrais le lui dire. Je voudrais lui avouer que je proviens d’une lignée de femmes dépendantes, et que je n’ai pas su briser le cercle dont nous étions prisonnières. Je voudrais lui raconter mon arrière-grand-mère, dont la survie dépendait de la sueur et des muscles de mon arrière-grand-père au champ. Et lui raconter ma grand-mère, contemporaine de l’époque où l’on a accordé le droit de vote aux femmes et qui se faisait dicter par mon grand-père comment l’exercer. Et lui parler de ma mère, la première de sa lignée à poursuivre ses
études et à trouver un boulot bien rémunéré, mais qu’elle a quitté pour ne pas que son mari la quitte, elle. C’était lui et sa carrière diplomatique à l’étranger ou la fin du couple. Dans mes gènes, je porte l’histoire de ces femmes qui n’ont jamais été complètement libres, qui n’ont su devenir personne d’autre que des mères. Je porte en moi leurs rêves inaccomplis, leur liberté bafouée. Je porte le poids de cet héritage tel un fardeau dont j’ai juré de me débarrasser. Très jeune, j’ai su que j’avais le choix de ne pas être elles. Je suis née dans une société où l’on m’a laissée y croire. Ja-
Bruce Willis et Demi Moore : Ultimatum pour que leur fille se fasse soigner En ce moment, ce n'est pas la joie dans le clan Willis/Moore. Les deux acteurs, qui ont eu 3 filles ensemble, doivent faire face aux problèmes d'addiction de leur plus jeune enfant. Comme le rapportaient les médias américains il y a un peu plus d'une semaine, Tallulah Belle est entrée en cure de désintoxication afin de soigner ses problèmes de dépendances. Bruce Willis et Demi Moore auraient lancé un ultimatum à leur fille afin qu'elle cherche de l'aide. « Ses parents étaient sur le point de tout lui enlever », a expliqué la source en question. Apparemment, les problèmes de Tallulah auraient commencé en 2000, lors du divorce de ses parents. L'hospitalisation de sa mère en rehab, en 2012, n'a pas vraiment aidé à améliorer la situation : « Quand Demi était hospitalisée, Tallulah n'est pas allée à l'école pendant des jours parce qu'elle était trop embarrassée, a continué le témoin. Elle n'avait pas de mal à s'ouvrir sur le sujet et semblait penser : bien sûr que j'ai des problèmes, regardez ma mère. »
mais, je me le suis promis, je n’aurai à dépendre d’un homme, de sa force ou de son esprit. Jamais je n’aurai à dépendre de son salaire, de ses relations ou de sa protection. Mais personne ne m’a mise en garde, personne ne m’a expliqué que je pourrais devenir dépendante d’un seul regard. Son regard, à lui. Personne ne m’a avoué que l’absence de ses yeux admiratifs sur moi serait suffisante pour que tout perde son sens, pour que j’en oublie qui je suis. Je proviens d’une lignée de femmes dépendantes. J’ai reçu tous les outils pour ne pas l’être. Et pourtant. (…)
Samy Naceri atterrit encore en garde à vue Nouveau couac pour Samy Naceri, l'ancienne star de Taxi, qui enchaîne les problèmes avec les autorités depuis quelques années. Connu pour ses penchants pour les substances illicites, ainsi que l'alcool, l'acteur de 53 ans se retrouve régulièrement dans la rubrique faits divers pour des violences ou autre démêlées avec la justice. Ce jeudi matin, Samy Naceri a encore atterri en garde à vue au commissariat de Palaiseau, dans l'Essonne, pour violences sur sa compagne ou son ex-compagne, ont déclaré des sources judiciaires au Dauphine, précisant que la garde vue est en cours. En janvier, Samy Nacery a également terminé au poste pour s'être battu avec l'une de ses ex-compagnes. En mars, il a aussi également passé du temps en garde à vue pour avoir menacé avec un couteau une femme qui refusait ses avances.
En 2013, Samy Naceri a été arrêté pour s'être battu dans la rue. En 2012, il a été condamné à 10.000 euros d'amende pour exhibitionnisme et outrage à agent pendant le Festival de Cannes. Il a également purgé une peine de 16 mois ferme pour avoir poignardé un homme en 2009.
IV Samedi 16 et Dimanche 17 Août 2014
LA RONDE DES MOTS N°44
B
G FORMATION VEGETALES DES REGIONS TROPICALES
ELOIGNER LES UNS AUX AUTRES
O
CERTIFICAT D’ETUDES
P
LES GRECS L’ASSIMILERENT A APHRODITE
FAIRE LA LIGNE
G
L
H
G CERCLES AUTOUR DU MAMELON
EXPRIMER SA COLERE
VILLE D’ITALIE
ELLE FAIT DES PRISES DE VUE
HORS D’OEUVRE EN PATE ONCTUEUSE
M G
T ECORCES DE LA TIGE DE CHANVRE
PRENDRAI DES RISQUES
TABLE DE TRAVAIL
A APPLIQUER SUR UNE SURFACE A PEINDRE
ELIMINAT LE CHEF
C
O
G
REMET A NEUF
OUTIL DE CIREUR
SE MONTRE AVARE
E
ALLER VENTRE A TERRE
ON EST RAVI DE LE DECOUVRIR
M
L O D ANCIENNE CATAPULTE
COLAPIN
TRONCS NON RAMIFIES
CHARMÉ
MOUVEMENT DE CHEVAL
G P
U
SORTIR CE WEEK-END… Marta Muniz à la galerie Arte Jusqu’au 22 septembre, la galerie Arte (Dakar) accueille les créations de la tisserande brésilienne Marta Muniz. Originaire de de Salvador de Bahia, M. Muniz tisse des pièces décoratives et usuelles (sets de table, napperons, abatjours, chemins de table) avec du piaçava qui est une fibre végétale provenant d’un palmier de Bahia qui pousse essentiellement sur l’île d’Itaparica, dans la baie de Tous les Saints. Elle organise elle-même la récolte de ce matériau qui est utilisé par Indiens, traditionnellement depuis des lustres.
« Robes Créoles » au Camée de Saint-Louis Le Conservatoire des arts et métiers de l’élégance de Saint-Louis continue à proposer aux habitants et à leurs aimables visiteurs et touristes, jusqu’au 30 septembre, des expositions qui mettent en lumière les spécificités de la culture saint-louisienne. Ses activités ne cessent pas en basse saison : c’est un temps privilégié pour intéresser le jeune public qui se trouve en vacances.
G
BLAGUES Un homme arrive à l'hôpital avec une jambe cassée. Un interne lui demande : - Ça vous est arrivé comment ? - En voulant éviter un enfant. - Et vous avez perdu le contrôle de votre voiture ? - Non, je suis tombé du lit.
SOLUTIONS LA RONDE DES MOTS N°43
BLOC-NOTES mots
agenda
• PAR DIEUMBE NDIAYE
dakarois
i
MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52
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S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45
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Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : GRAFISOL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org
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mots
fléchés
N° 2431
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2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.389 HORIZONTALEMENT : 1. Cochon de terre. 2. Autre forme de lit – Base de caoutchouc. 3. Chevalier et espion – Verse à boire. 4. Lettres de Rome – navigateur portugais – Train de banlieue. 5. Terme de mépris. 6. Sont de chez nous. 7. Pas ailleurs – Savoir-faire – A moitié aéré. 8. Roi norvégien – Homme de cour. 9. Aller en mer – Exige. 10. Soubassement architectural. VERTICALEMENT : I. Addition et soustraction. II. Ancienne capitale des Ducs d’Auvergne – Source de lumière. III. Devise jaune – Sélection. IV. Le cuivre symbolisé – Gros porteur – Se terre en terre. V. Il est intouchable – Ile ou note. VI. Article étranger – Sable calcaire des rivages. VII. Pas de problème alors – C’est explosif ! Dans un verbe. VIII. Mettras ailleurs – Roue creuse. IX. Poète français – Mois de vacances. X. Pour ceux qui viennent d’ailleurs
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. DODECAEDRE. 2. ITEM – GRAIN. 3. VENUE – ETES. 4. TEST – EUE. 5. RA – STAR – RM. 6. SUS – AXER. 7. IDEM – AVION. 8. TALEE – AVEC. 9. ECOUTE – AIE. 10. SENTINELLE. VERTICALEMENT : I. DIVERSITES. II. OTE – AUDACE. III. DENT – SELON. IV. EMUE – MEUT. V. ESTA – ELI. VI. AG – TAXA- EN. VII. ERE – REVA. VIII. DATE – RIOVAL. IX. RIEUR – ŒIL. X. ENSEMENCEE.
horoscope BELIER
BALANCE
(21 mars – 20 avril) Profitez du passage de nuages roses dans votre ciel. Vos amours s’épanouiront comme une fleur au petit matin. Ceux d’entre vous qui attendez encore le partenaire idéal devraient le rencontrer ce jour. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 3 2 9
(24 septembre- 23 octobre) Vous serez plein d’énergie. Mais c’est malheureusement ce qui risque de vous rendre arrogant. Sachez que ce n’est souvent pas la bonne attitude vis-à-vis de l’autorité ou de l’administration. Adoptez plutôt un profil bas. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Taureau et Cancer Chiffres de chance : 6 4 5
TAUREAU
SCORPION
(21 avril – 21 mai) La vie de famille a certainement connu des jours meilleurs. Mais l’épisode orageux actuel aura le mérite de tirer pas mal de choses au clair : Autant en profiter pour dissiper malentendus et rancœurs. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Bélier et Verseau Chiffres de chance : 2 1 6
(24 octobre - 22 novembre) Côté cœur, ça marchera très fort. Que vous ayez envie de papillonner ou, au contraire, de consolider vos liens avec l’unique objet de votre amour, vos souhaits se réaliseront. En prime, chance en argent. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Sagittaire et Verseau Chiffres de chance : 2 9 1
GEMEAUX
SAGITTAIRE
(22 mai - 21 juin) Plusieurs de vos collègues de travail prétendront que vous devenez insupportable. Laissez parler ces jaloux et poursuivez votre petit bonhomme de chemin sans modifier votre comportement actuel. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 3 7 9
(23 novembre - 21 décembre) Ce sera le moment d’instaurer un programme strict d’économie et de gérer votre budget avec rigueur. Sans quoi, vous vous laisserez aller à de folles dépenses, et vous vous retrouver bientôt dans une impasse Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Lion et Scorpion Chiffres de chance : 3 2 4
CANCER
CAPRICORNE
(22 juin - 23 juillet) Une vieille connaissance ou un cousin débarquera à l’improviste à votre lieu de travail ou votre domicile. Cela vous redonnera du punch, et vous vous amuserez bien ensemble. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Balance et Sagittaire Chiffres de chance : 2 4 3
(22 décembre - 20 janvier) Actif, dynamique, vous mènerez de front plusieurs activités, et vous vous en porterez fort bien. Toutefois, il serait plus sage de cibler vote énergie et de concentrer votre attention sur les questions professionnelles. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Taureau et Lion Chiffres de chance : 2 6 3
LION
VERSEAU
(24 juillet - 23 août) Pour une fois, vous n’aurez plus votre goût de la compétition. Soyez sur vos gardes : vous aurez tendance à manquer de pugnacité et, ce qui risque d’être mortel, vous ferez du sentiment en affaires. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Gémeaux et Vierge Chiffres de chance : 6 3 8
(21 janvier - 19 Février) Vous serez dominateur, tyrannique, aussi bien au travail que dans votre foyer. Essayez de prendre conscience de cette attitude avant que la situation ne tourne vraiment mal et que vos proches se révoltent. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Vierge et Sagittaire Chiffres de chance : 1 7 3
VIERGE
POISSONS
(24 août - 23 septembre) Les astres vous inspireront d’excellentes idées. Ne compter que sur vous-même car votre entourage ne montrera guère de coopération pour le moment. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Scorpion et Capricorne Chiffres de chance : 3 8 4
(20 février - 20 mars) Célibataires, vous éprouverez le besoin impérieux de fonder une famille, même si jusqu’ici vous clamiez le contraire. Si vous êtes marié(e), vous maintiendrez une ambiance bon enfant dans votre foyer. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Taureau et Vierge Chiffres de chance : 2 6 9
Solution N° 2430
Pensée du jour La montagne n'est pas dangereuse, on ne peut qu'y perdre la vie, alors que la ville est bête et méchante. (Voltaire)
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.
Solution du jeu N°640 des 7 erreurs 4. La taille du sac à main de la femme en grand boubou. 5. Le bout di nœud du mouchoir de tête de la femme en grand boubou 6. Le nombre de bracelets au poignet droit de la femme en grand boubou. 7. Le nombre de boutons de la manche de l’homme en costume.
HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 06H04 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H38 • Guéwé : 20H38 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30
croisés
• SAMEDI 16 AOÛT 2014 - FETE A SOUHAITER : ST. ARMEL • DIMANCHE 17 AOÛT 2014 - FETE A SOUHAITER : ST. HYACINYHE • SAMEDI 19 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC • DIMANCHE 20 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC
1. La hauteur de la porte du bâtiment en arrière-plan. 2. Le placement du bouton de la chemise de l’homme debout près de la pancarte. 3. La taille de la poche de l’homme debout près de la pancarte.
LE SOLEIL SAMEDI 16 - DIMANCHE 17 AOUT 2014 PAGE 19
BLOC-NOTES nécrologie DECES Samira, son épouse Valérie, Nelly, Louis ses enfants et leurs conjionts ses petits-enfants et toute la famille vous font part du décès de
Joseph PAYSANT à l’âge de 84 ans La levée du corps aura lieu à la morgue de l’Hôpital Principal de Dakar le samedi 16 août 2014 à 14H30, suivie d’une cérémonie religieuse à 15H30 en l’église NotreDames des Anges - Stella Maris. L’inhumation se fera au cimetière catholique Saint Lazare. (13/14/16 -8-14)
POUr vOS
ANNONcES PUBLiciTAirES, AviS & cOMMUNiQUéS Vous pouvez contacter
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• SAINT-LOUIS : 33 961.11.17 • KAOLACK : 33 941.50.09 • LOUGA : 33 987 00 62 • THIES : 33 951 07 69
télé vision 04:00 TV5MONDE LE JOURNAL 04:25 JARDINS & LOISIRS 04:52 BALADE SOUS-MARINE 04:59 LES GARDIENS DE LA MÉMOIRE 05:51 RÊVES D'HÔTEL 06:00 TV5MONDE LE JOURNAL 06:14 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 06:18 L'INVITÉ 06:26 UN LIVRE UN JOUR 06:30 TV5MONDE LE JOURNAL 06:44 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 06:48 L'INVITÉ 06:56 MERCI PROFESSEUR ! 07:00 LE JOURNAL DE RADIO-CANADA 07:27 LA TÊTE DANS LE GUIDON 07:30 TÉLÉMATIN 07:58 LA FRANCE À VÉLO 08:00 TÉLÉMATIN 08:30 TV5MONDE LE JOURNAL 08:46 UNE BRIQUE DANS LE VENTRE 09:12 LES PEUPLES DES MONTAGNES 09:29 CHRONIQUES D'EN HAUT 09:57 BON VOYAGE ! 10:00 FLASH INFO 10:02 LES GARDIENS DE LA MÉMOIRE 10:56 ARTISANS DU CHANGEMENT 11:00 TV5MONDE LE JOURNAL 11:14 TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA PLACE 11:56 LE MEILLEUR D'ACOUSTIC 12:00 LES P'TITS PLATS DE BABETTE 12:24 JARDINIERS EN HERBE 12:29 FERMIER URBAIN
12:51 OBJECTIF NATURE 12:58 QUESTIONS POUR UN CHAMPION 13:30 LE JOURNAL DE LA RTBF 14:03 FALBALAS 15:51 SUR MESURES 16:06 LES FEMMES SEL 17:01 PARTIR AUTREMENT 17:51 RÊVES D'HÔTEL 18:00 64' LE MONDE EN FRANÇAIS 1RE PARTIE 18:23 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 18:30 64' LE MONDE EN FRANÇAIS 2E PARTIE 18:51 L'INVITÉ 19:00 64' L'ESSENTIEL 19:04 ÉPICERIE FINE 19:32 LA FRANCE À VÉLO 19:34 TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA PLACE 20:19 MAISONS D'ICI ET D'AILLEURS 20:30 LE JOURNAL DE FRANCE 2 20:57 LA TÊTE DANS LE GUIDON 21:00 LE FILM DU TOUR 21:06 DÉSOBÉIR - ARISTIDES DE SOUSA MENDES 22:51 LE JOURNAL DE LA RTS 23:23 LIBRE ÉCHANGE 00:38 TV5MONDE LE JOURNAL AFRIQUE 00:57 LE POINT 01:52 LES ANNEES FRANCOFOLLES 02:46 LES PEUPLES DES MONTAGNES 03:00 TV5MONDE LE JOURNAL 03:24 FERMIER URBAIN 03:46 SUR MESURES
SErvicE ABONNEMENT Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33 SErvicE rEcOUvrEMENT Quotidien national « L e S o le il» Tél. 33.859.59.03
LE SOLEIL SAMEDI 16 - DIMANCHE 17 AOUT 2014 PAGE 20
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Etude de Maître Abdou THIAM, Avocat à la Cour à Dakar, 78 Rue Moussé DIOP X Thiong
Etude de Maître Abdou THIAM, Avocat à la Cour à Dakar, 76 Rue Moussé DIOP X Thiong
Vente par expropriation forcée
Vente par expropriation forcée
Le Mardi 09 Septembre 2014 à 8 heures 30 minutes et heures suivantes, il sera procédé à l’audience des criées du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, sis au Palais de Justice de ladite ville (Corniche Ouest), à la vente aux enchères publiques au dernier et plus offrant enchérisseur de l’immeuble formant le lot n° 1 à distraire du titre foncier n°1603/NGA (ex n°24180/DG), saisi sur Monsieur Boubou SARRE, caution hypothécaire de la société Amelle Communication, ayant son siège social à Dakar, 30 Rue Amadou Assane NDOYE ; La vente est poursuivie à la requête de la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal, en abrégé CNCAS, société anonyme avec Conseil d’Administration, au capital de neuf milliards huit cent quatre vingt neuf millions deux cent mille (9.889.200.000) francs, poursuites et diligences de son Directeur Général, en ses bureaux à Dakar, Place de l’Indépendance 31-33, Rue Amadou Assane NDOYE X Colbert et élisant domicile en l’Etude de son Conseil Maître Abdou THIAM, Avocat à la Cour 76, Rue Moussé DIOP X Thiong (Dakar) ;
Le Mardi 09 Septembre 2014 à 8 heures 30 minutes et heures suivantes, il sera procédé à la vente aux enchères publiques à l’audience des criées du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, sis au Palais de Justice de ladite ville, (Corniche Ouest), du droit au bail portant sur l’immeuble objet du lot n°A-3 sis à Ouakam à distraire du titre foncier n°4238/NGA, saisi sur Monsieur Assane FALL, demeurant à Dakar, Hann Mariste ; La présente vente est poursuivie à la requête de la Banque Islamique du Sénégal dite B.I.S, société anonyme au capital de dix milliards (10.000.000.000) francs, poursuites et diligences de son Directeur Général, en ses bureaux à Dakar, Rue Huart X Amadou Assane NDOYE, et faisant élection de domicile en l’Etude de son Conseil Maître Abdou THIAM, Avocat à la Cour 76, Rue Moussé DIOP X Thiong (Dakar) ;
La présente vente est poursuivie en vertu : 1) De la grosse exécutoire du jugement définitif n°345 en date du 14 Mars 2013, rendu par le Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, condamnant la société Amelle Communication et Monsieur Boubou SARRE, à payer solidairement à la CNCAS respectivement la somme de 39.965.088 francs et 31.125.000 francs ; 2) D’un certificat de non appel délivré par le Greffier en Chef du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar en date du 17 Juin 2013 ; 3) D’un pouvoir spécial aux fins de saisie- immobilière donné par Monsieur le Directeur Général de la CNCAS à Maître Ndéye Tégue FALL LO, Huissier de Justice à Dakar ; 4) D’un état de droits réels délivré par Monsieur le Conservateur de la propriété foncière de Ngor/Almadies ; 5) De deux procès-verbaux de carence dressés suivant exploits de Maître Ndéye Tégue FALL LO ; 6) Un commandement valant saisie-immobilière en date du 19 Mai 2014, visé le 11 Juin 2014 par la conservateur de la propriété foncière de Ngor/Almadies ; L’immeuble sus-visé est un terrain bâti d’une contenance superficielle de 341 mètres carrés, situé à Dakar, Sud Foire et construit sous forme R +1 ; La mise à prix est fixée à la somme de trente (30) millions de francs et le taux des enchères à la somme de (1) un million de francs CFA ; Nul ne pouvant enchérir sans versement entre les mains de Monsieur l’Administrateur en Chef du Greffe du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, d’une caution au moins égale au montant de la mise à prix, et par chèque certifié ;
La présente vente est poursuivie en vertu : 1) De la grosse de l’acte notarié en date des 28 & 29 Décembre 2010, dressé par la SCP «SECKMBACKE-SOW», Notaires à Dakar 27, Rue Jules FERRY X Moussé DIOP, portant ouverture de crédit au profit de Monsieur Ousmane DIOP (Etablissement Alhamdoulilah) avec affectation hypothécaire de premier rang sur le droit au bail dont est bénéficiaire Monsieur Assane FALL sur l’immeuble formant le lot N° A-3 sis à Ouakam à distraire du tire foncier n°4238/NGA, propriété de l’Etat du Sénégal ; 2) D’un pouvoir spécial à fin de saisie immobilière en date du 20 Mars 2014 donné par Monsieur le Directeur Général de la Banque Islamique du Sénégal à la SCP TINE et KAMATE, Huissiers de Justice à Dakar ; 3) D’un état de droits réels délivré par Monsieur le Conservateur de la propriété foncière de Ngor Almadies ; 4) D’un relevé faisant ressortir que le compte ouvert dans les livres de la Bis par Monsieur Ousmane DIOP est débiteur de la somme de 37.896.293 francs ; 5) D’un commandement de payer valant clôture de compte en date des 12 et 31 Décembre 2013 servi à Monsieur Ousmane DIOP et à sa caution suivant exploit de Maîtres TINE et KAMATE Huissiers de justice à Dakar ; 6) D’un commandement valant saisie immobilière en date du 12 Avril 2014, visé le 13 Mai 2004 par le Conservateur de la propriété foncière de Ngor Almadies ; L’immeuble sus-visé forme le lot N°A-3 constitue un terrain nu situé non loin du monument de la renaissance Africaine d’une contenance de 192 mètres carrés ; La mise à prix est fixée à la somme de dix (10) millions de francs et le taux des enchères à la somme de 1.000.000 francs ; Nul ne pouvant enchérir sans avoir préalablement consigné entre les mains de Monsieur l’Administrateur en Chef du Greffe du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar, une somme au moins égale au montant de la mise à prix et par chèque certifié ;
L’AVOCAT POURSUIVANT MAÎTRE ABDOU THIAM
L’AVOCAT POURSUIVANT MAÎTRE ABDOU THIAM
petites
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LE SOLEIL SAMEDI 16 - DIMANCHE 17 AOUT 2014 PAGE 21
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LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014
L’Egypte trône sur l’Afrique, le Sénégal 2ème Les finales disputées jeudi et vendredi ont consacré la suprématie des combattants égyptiens en kata et en kumité. avec 10 titres continentaux dont trois sur les quatre épreuves de kata qui ont déjà livré leurs verdicts jeudi. Le sénégal qui a remporté un titre par saliou Diouf en -60kg se contente pour sa part de la 2ème place en attendant la suite des épreuves kumité par équipes, ce samedi. L’Egypte a confirmé sa domination sur le karaté africain en s’adjugeant 10 des 14 premiers titres distribués lors deux journées de compétitions des 15èmes championnats d’Afrique de karaté. Les « Pharaons » ont, en effet, dominé les deux épreuves collectives après avoir remporté le titre continental en individuels, chez les filles en kata jeudi, avant de rempiler hier avec les kumité. Jeudi en ouverture, les champions d’Afrique en titre ont raflé trois des quatre titres en kata individuel. C’est Sarah Sayed qui a donné le coup d’envoi pour son équipe en remportant le premier titre au terme d’une démonstration saluée l’ensemble des cinq juges face à la Sud-Africaine Maxine Willemse, médaillée d’argent. Les deux médailles de bronze sont allées à la Malienne Tasseyni Aïssata Ballo et à la Mozambicaine Irène Bechane. Dans cette épreuve, la Sénégalaise Diéwo Wane a « eu la malchance de tomber » dès le premier tour, sur la future vainqueur, selon le Directeur technique national, Me Alioune Badara Diack. Les filles ont rapporté un autre titre à l’Egypte en conservant leur titre face au Cameroun, alors que le Sénégal et le Bénin se sont adjugé la médaille de bronze. Chez les garçons aussi, les Egyptiens ont fait l’unanimité dans leur démonstration et ce sont les sudafricains qui ont fait les frais de cette
hégémonie. Le seul titre qui a échappé à l’Egypte est celui du kata individuel chez les hommes qui est finalement allé au Sud-Africain Michael du Plessis vainqueur du Mozambicain Luis Carlos das Merces E Sousa. Ahmed Shawky (Egypte) et Pierre Clery Aboya Baya (Cameroun) se contentent pour leur part du bronze. Dans cette catégorie, Pape Ousseynou Ndiaye n’a pas réussi à atteindre sa place de vice-champion d’Afrique obtenue il y a deux ans. Il a été battu par le futur vainqueur dès sa première démonstration. saliou Diouf sauve l’honneur du sénégal A la peine dans les championnats qu’ils accueillent, les combattants sénégalais ont attendu la fin de la
journée d’hier pour remporter leur seul titre du moment. En -60kg, Saliou Diouf a battu en finale le Libyen Salah Ahmed Kamal (8-0) en 1’38’’ pour s’adjuger le titre continental qui est le bienvenu dans le camp sénégalais qui en était jusque-là sevré malgré les finales disputées et perdues par trois de ses compatriotes avant lui. Médaillé d’argent il y a deux ans au Maroc, le néo-champion d’Afrique se veut plus ambitieux. « Je voulais conserver ma place et j’ai finalement remporté le titre. Maintenant, je vise une bonne participation aux prochains Championnats du monde ». Auparavant, 3 Sénégalaises s’étaient inclinées en finale face à leurs adversaires égyptiennes: Maguette Mbaye en -50kg devant Areeg Rashed, Mame Fatou Thiaw contre Alzahra Mahmoud Fatma (-68kg) et surtout Maguette Seck, la capitaine (- 61 kg) qui a perdu d’un petit point (5 – 6) cdevant Giana Lofty. Une défaite contestée dans le camp sénégalais qui a crié au scandale face à l’arbitrage. D’abord la principale concernée qui a indexé la table offi-
cielle. « Vous avez tous vu comment s’est passé dans le combat. Je voulais cette médaille pour le Sénégal mais il y a eu des problèmes d’arbitrage. Mon adversaire voulait aussi la médaille mais elle n’est pas meilleure que moi. J’étais devant mais le temps s’est arrêté alors que je menais le combat ». C’est par la suite qu’elle a été battue, « après avoir été vainqueur de l’Open de Paris ». Pour son coach, « nous avons un problème d’arbitrage avec trois sur cinq qui sont des Nord-Africains. Elle a fait ce qu’elle avait à faire », fulmine Dame Ndao. Le technicien s’est dit tout de même satisfait de la prestation de ses combattants (kata et kumité) qui, au terme des deux journées de compétitions, ont récolté 9 médailles (1 or, 3 argent et 5 bronze). Des performances qui les placent en 2ème position derrière l’Egypte et devant l’Afrique du Sud avec 7 médailles (1 or, 2 argent et 4 bronze). Ce, en attendant les épreuves par équipes en kumité qui devraient permettre d’accroitre le total du Sénégal, comme l’espère Dame Ndao. Les
Saliou Diouf a offert au Sénégal sa seule médaille d’or pour le moment.
15èmes championnats d’Afrique se terminent ce samedi avec la suite des compétitions kumité par équipes. Ousseynou POuYE
Les médaillés sénégalais : Or : Saliou Diouf (-60kg) ; argent : Maguette Mbaye (-50kg), Maguette Seck (-61kg) et Mame Fatou Thiaw (-68kg) ; Bronze : Marianne Ndiaye (-55kg) ; Mouhamed Mboup (-75kg), Mame Cheikh Fall Ndiaye (+84kg) ; Sénégal kata filles et garçons.
BasKET PREPARATION DU MONDIAL
Team Usa annule sa visite au Sénégal Victoire des « Lions » sur le Mexique (76-71) à cause de la fièvre Ebola Pour son premier amical hier à Malaga, le Sénégal a battu le Mexique sur le score de 76 à 71. A la mi-temps, les « Lions » menaient de deux points 3634. Après cette première rencontre, le Sénégal jouera contre l’Espagne, pays organisateur de la Coupe du Monde, dimanche 17 aout. A son programme de préparation figure également un match le 22 aout contre l’Estonie et le 23 face à la République dominicaine. Un match face à l’Egypte, l’autre équipe africaine qualifiée à cette Coupe du monde, est ciblé pour le 24 aout.
La visite du Team Usa au Sénégal a été annulée. L’équipe américaine de basket, championne du monde en titre, devait faire une escale à Dakar, le 27 août prochain avant de rallier l’Espagne. Aucun match n’était prévu lors de ce séjour à Dakar. Les joueurs américains devaient juste animer des camps de basket à Marius Ndiaye avec l’équipe du Sénégal et visiter l’île de Gorée. Cette visite du Team Usa est annulée à cause de l’épidémie de la fièvre Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest.
RepubLique du SenegaL ********* MiniSTeRe de L’agRiCuLTuRe eT de L’equipeMenT RuRaL ******************** Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé ***************** S A E D - BP : 74 Saint-Louis
Avis d’Appel d’Offres National (A.O.N) N° 2014/21 Fourniture et installation d’équipements de pompage pour l’aménagement Terminal du 3PRD 1. Cet avis d’appel d’Offres fait suite à l’avis général de passation des Marchés paru dans le quotidien le Soleil du 18 décembre 2013. 2. La République du Sénégal a obtenu un financement de la banque Ouest africaine de développement (bOad) pour le programme de promotion du partenariat Rizicole dans le delta (3pRd) et a l’intention d’utiliser ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché suivant : fourniture et installation des équipements électriques et électromécaniques des stations de pompage des types d’exploitation dans la zone du Gorom aval. il s’agit de la construction de niches, la fourniture, la livraison et l’installation en un lot unique d’équipements électriques et électromécaniques pour les stations de pompage dans la zone du projet. 3. dans le cadre de la mise en œuvre du programme de promotion du partenariat Rizicole dans le delta (3pRd), la république du Sénégal, par délégation de Maître d’Ouvrage, a chargé la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des Terres du delta, du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sé-négal et de la Falémé (Saed), de la réalisation dudit projet dans la délégation de dagana. La Saed agissant en qualité de Maître d’Ouvrage délégué sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux
qualifications requises pour fournir les prestations suivantes : • Construction de 91 niches en béton armé (simple et double) ; • Fourniture, pose et branchement de 51 électropompes de type immergé – débit 18 l/s ; Hmt 2,5m; • Fourniture, pose et branchement de 52 électropompes de type immergé – débit 35 l/s ; Hmt 2 .5m; • Fourniture, pose et branchement de 34 électropompes de type immergé – débit 88 l/s .Hmt 2 .5m; • Fourniture, pose et branchement de 14 électropompes de type immergé _ débit 175 l/s. Hmt 2 .5m . 4. La passation du Marché sera conduite par appel d‘Offres (aO) et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les directives. 5. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de : - SAED, Direction des Aménagements et des Infrastructures Hydroagricoles (DAIH) de la SAED, Tél. (+221) 33 938 22 00, Fax. (+221) 33 938 22 01email : saeddaih@orange.sn, et prendre connais-sance des documents d’appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci-après : Cellule de passation des Mar-chés (CpM), au premier étage bureau n°28, Tél. (+221) 33 938 22 00, Fax. (+221) 33
938 22 01, de 8 h 00 à 14 h 00 et de 15 h 00 à 17 h 00 du lundi au jeudi et de 8h à 12 h 45 le vendredi ; un exemplaire du dossier d’appel d’Offres est disponible sur place pour consultation auprès de la Cel-lule de passation des Marchés (CpM) de la Saed, au premier étage bureau n°28, Rn 2 (km 10 - Route de Rosso) - bp : 74 Saint-Louis - Tél : 33 938 22 00. Les exigences en matière de qualifications sont : avoir fourni le chiffre d’affaire annuel moyen de l’entreprise pour les marchés en cours ou achevés au cours des trois (03) dernières années, avoir fourni les états financiers certifiés pour les trois derniers exercices (2011, 2012, 2013) avoir accès à des avoirs liquides ou lignes de crédit autres que l’avance de démarrage, disposer d’au moins trois (03) références dans les cinq dernières années dans la fourniture et l’installation de matériels similaires avec les attesta-tions afférentes signées par les Maîtres d’Ouvrage, disposer du personnel nécessaire et qualifié pour l’installation des équipements. Les informations détaillées sont fournies dans le dossier d’appel d’Offres. Les candidats doivent fournir également une attestation justifiant le paiement des redevances de régula-tion exigibles au titre des marchés publics de l’exercice précédent.
6. Le dossier d’appel d’Offres complet en français peut être acquis par les candidats éligibles et intéres-sés à l’adresse ci-dessous contre paiement par chèque certifiée d’un montant non remboursable de 75 000 FCFA à l’ordre de la Saed. 7. Les offres devront être déposées à la Cellule de passation des Marchés (CpM) de la Saed, au siège de la Saed à Saint – Louis, au premier étage bureau n°28 Rn 2 (Km 10 – Route de Rosso) - bp. : 74 ; Tél. 33 938-22-00 l’adresse cidessous au plus tard le jeudi 18 Septembre 2014 à 9h 30 mn gMT. elles devront être valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission elles seront ouvertes en présence des représentants des candidats qui le désirent, le même jour, et à la même heure au siège de la Saed 8. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant égale à Trente millions (30 000 000) F CFa. Cette garantie reste valable pendant une durée de 28 jours à compter de la date limite de validité des of-fres. une visite groupée des sites suivie d’une réunion d’informations aura lieu le mercredi 27 aout 2014 à partir de 09 H 00 Mn GMT. Le départ est fixé à la délégation de la Saed à dagana. Le Directeur Général de la SAED 16 AOÛT 2014
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LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
BasKET
AFRIQUE, EQUIPE FEMININE, CENTRE DE FORMATION
Les nouveaux défis de l’Ugb a l’ugb, on vise désormais l’afrique après avoir gagné tous les trophées mis en jeu au sénégal. En plus de disputer le Championnat d’afrique des clubs, l’ugb veut aussi jouer les grands rôles avec son équipe féminine.
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ME PAPE JEAN SEYE, PRESIDENT DU SLBC
« Mon ambition est d’identifier le basket sénégalais par rapport à Saint-Louis » Elu en novembre dernier président du slbc, Me Pape jean seye a réussi à conserver la Coupe du sénégal en filles. il nourrit de grandes ambitions pour son club.
De notre envoyé spécial Oumar ndiaye (Textes et photos) Hamet Dieng, président de la section basket
Issa Fall, chef de la division de l’animation culturelle et sportive du Crous.
pionnat d’Afrique des clubs de 2015 à Abidjan. « Nous allons jouer les qualifications zonales et en cas de succès, disputer l’Afrobasket des clubs à Abidjan », estime Hamet Dieng. Une ambition que partage aussi Issa Fall, chef de la division de l’animation culturelle et sportive du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous). « Nous avons presque tout gagné au plan national. Il nous reste à découvrir un autre palier, l’Afrique. Nous irons chercher les moyens pour y arriver », poursuit M. Fall. Faire une campagne en Afrique requiert des moyens financiers et matériels assez conséquents. M. Fall compte d’abord s’appuyer sur les forces propres de l’Ugb avant de chercher d’autres partenaires. Dirigeant de l’équipe de basket depuis sa création, Doudou Diop en appelle aussi à l’appui des dirigeants de l’université avec l’arrivée d’un nouveau recteur et d’un directeur du Crous. « Ce sont tous deux des produits de l’Ugb. Nous espérons compter sur eux pour consolider nos acquis et chercher à aller de l’avant comme jouer la Coupe d’Afrique des clubs », plaide Diop. A côté de cette envie d’aller se mesurer en Afrique, l’Ugb compte aussi faire émerger son équipe féminine qui est dans l’élite depuis trois ans. Dans l’ombre de l’équipe masculine, les filles ont joué cette saison une demifinale de Coupe du Sénégal et un quart
de finale de championnat. Suffisant pour que leur entraîneur Birahim Gaye soutienne « qu’elles sont sur la bonne voie ». « L’objectif était, dans les trois ans, d’avoir une équipe qui joue les grands rôles. Nous y sommes presque avec nos résultats de cette saison. Avec quelques renforts, nous espérons être dans le top majeur chez les filles », analyse Birahim Gaye. Des renforts qui, un jour, viendront, peut-être, du nouveau centre de formation mis en place par la section de basket. Avec un parquet moderne logé dans l’enceinte du gymnase, l’Ugb a les moyens matériels de se lancer dans la formation de la petite catégorie. Acquis dans le cadre de la coopération chinoise, ce parquet permet aux équipes de l’Ugb de s’entraîner dans de bonnes conditions. Les pensionnaires du centre de basket peuvent utiliser cet outil et pourquoi pas, à l’avenir, intégrer l’équipe sénior masculine et féminine. « Dans le cadre du service rendu à la communauté, nous avons institué ce centre de basket qui reçoit des jeunes des villages environnants. Il y en a qui sont au lycée et une fois qu’ils auront obtenu le Bac, ils pourront intégrer l’équipe première », précise Hamet Dieng. A l’Ugb, le sport est considéré comme une identité culturelle et espère, à l’avenir, avoir des clubs forts dans toutes les disciplines, individuelles comme collectives.
aTHLETisME CHAMPIONNATS D’AFRIQUE
ème
Le Sénégal termine 17 MARRAKECH : Le Sénégal n’a finalement eu qu’une seule médaille aux 19èmes championnats d’Afrique d’athlétisme qui se sont achevés jeudi à Marrakech : celle d’argent d’Amy Sène au Marteau, dès la première journée, le 10 août. Ce qui classe le Sénégal à la 17ème place ex aequo avec la Zambie, d’une hiérarchie continentale dominée par l’Afrique du Sud. Les derniers espoirs des « Lions » d’ajouter une autre breloque à cette maigre collecte se sont envolés lors de la dernière journée. Alignée en finale du triple saut dames, Sokhna Safiétou Kanté a terminé le concours à la 8e place avec un saut de 12m76. Très loin derrière le vainqueur, la Camerounaise Mbumi Nkouindjin
ansoumana saMBOu (envoyé spécial)
Joëlle qui a réalisé un saut de 14,02 m. En finale du saut en hauteur, Manirou Dembélé n’a pu mieux faire. Le Sénégalais a été classé 10e avec une performance de 2 m, loin derrière le Botswanais, Kgosiemang Kabelo, champion d’Afrique dans cette épreuve avec un saut de 2,28 m. Ainsi, le Sénégal termine la compétition avec une seule médaille. C’est donc l’Afrique du Sud qui trône au sommet du classement final avec 19 médailles (10 en or, 5 d’argent et 4 de bronze). Elle est suivie du Nigeria qui a remporté 24 médailles au total (8 en or, 9 d’argent et 7 de bronze). Le Kenya, avec 25 médailles (7 en or, 8 d’argent et 10 de bronze) arrive en troisième position.
Le Maroc passe le flambeau à l’Afrique du Sud MARRAKECH : « Bye bye Morocco, welcome South Africa » ! En recevant le flambeau pour l’organisation de la prochaine édition, le président de la fédération sud-africaine d’athlétisme, Aleck Skhosana, a rassuré que les championnats de la 20e édition seront « couronnés de succès » puisque l’Afrique du Sud est « expérimentée en la matière. Nous avons déjà fait nos preuves ». En conférence de presse jeudi à quelques minutes de la fin de la 19e édition vécue à Marrakech au Maroc, du 10 au 14 août, le président de la Confédération africaine d’athlétisme (Caa), Hamad Kalkaba Malboum, a tiré un bilan globalement positif de l’organisation. « Cette édition a connu un succès sans précédent », a-t-il résumé. Le Camerounais n’a rien à redire sur l’organisation de cette édition au Royaume chérifien. En tout cas, selon lui, tout a été parfait. « Les conditions d’hébergement et d’accueil, de transports, ont été très bonnes », apprécie le président de la Caa, également satisfait du nombre de participants. En effet, avec un
total de 49 pays participants, cette édition détient le record d’après M. Kalkaba. Sur le terrain, « 9 records ont été battus », a également noté le président de la Caa. Toujours en termes de statistiques, le Camerounais ajoute que 20 pays ont été médaillés et que 600 athlètes ont pris part à ces joutes continentales qui se disputent tous les deux ans. Le seul côté négatif de cette édition, c’est la faible affluence notée dans les gradins du superbe stade de Marrakech. Une situation que le président de la fédération marocaine, Abdeslam Ahizoune, relativise. D’après lui, même les championnats d’Europe d’athlétisme qui se tenaient au même moment à Zurich ont connu le même phénomène. Enfin, dans la perspective de la coupe du monde intercontinentale prévue à Marrakech, le 13 septembre prochain, le président de la Caa révèle que l’équipe africaine qui sera constituée des 115 meilleurs athlètes sélectionnés à l’issue de ce championnat sera regroupée sur les mêmes lieux. ansoumana saMBOu
Pour votre première année comme président du slbc, vous avez gagné la Coupe du sénégal en dames. De quoi être satisfait ? « Bien sûr ! Depuis 2008, la Coupe a élu domicile à Saint-Louis. Le Slbc a remporté les quatre dernières finales de Coupe du Sénégal. C’est une satisfaction d’avoir pu avoir un trophée pour cette année en filles. Les garçons eux, ont fait un championnat extraordinaire. Ils ont éliminé l’Ugb, le champion sortant. Et ce sont des garçons amateurs. A ce jour, ils n’ont pas perçu leurs salaires. La plupart sont des élèves. Quand on se déplace à Dakar, ceux qui ont cours ne peuvent pas venir. Il faudra que nous réfléchissions sur une organisation d’ensemble qui nous permettra d’avoir des structures pour rendre performant le basket saint-louisien. » Quelles sont vos ambitions pour le slbc ? « Mes ambitions, c’est d’abord de faire du Slbc un club fort de la ville de Saint-Louis. D’identifier le basket sénégalais par rapport à Saint-Louis. Mon ambition première, outre de bâtir une équipe forte, c’est de me battre pour les infrastructures. Nous avons réussi à placer les filles en finale de championnat et de Coupe du Sénégal, pour les garçons, en demi-finales, championnat et Coupe du Sénégal. Et Saint-Louis n’a pas de terrain de basket. Le stadium Joseph Gaye ressemble plus à un magasin de dépôt de riz qu’à un terrain de basket. C’est même un miracle que l’on puisse parvenir à de tels résultats en n’ayant pas les infrastructures nécessaires. C’est pourquoi je veux avec la commune, l’appui des autorités politiques, voir dans quelle mesure on peut avoir un complexe sportif. L’avantage de ce complexe sera de casser le monopole de Dakar. Tous les matches se jouent en aller et retour, sauf les finales. Nous sommes obligés de jouer les finales à Dakar parce que nous n’avons pas de terrain répondant aux normes. Mon objectif premier est de profiter de mon mandat pour obtenir un complexe omnisport qui pourra permettre à Saint-Louis d’avoir un terrain de basket répondant aux objectifs que nous nous sommes assignés. C'est-à-dire hisser le basket saintlouisien à un niveau élevé et faire du Slbc un vivier de l’équipe nationale de basket. » On sait que votre équipe n’est pas bien lotie en termes de moyens. Comment faitesvous pour gérer la situation ? « Nous n’avons pas de moyens.
Nous tapons sur les gens à gauche et à droite. Cette année, nous en sommes à une vingtaine de millions de dépenses. Jusqu'à présent, la subvention que la mairie de Saint-Louis doit nous donner n’est pas tombée. Une subvention d’un million et demi pour une équipe qui a besoin de presque 2 millions par mois pour faire face aux charges ! Les autorités politiques ne nous appuient pas. La Première Dame nous a donné 2 millions quand on jouait la finale. C’est sur elle que nous comptons et nous voulons faire d’elle la marraine de l’équipe féminine de basket. Nous rencontrons beaucoup de difficultés et les financements sont sur fonds propres. C’est le président qui sort de l’argent ou qui tape sur ses amis alors que cela c’est de l’amateurisme. Cela ne cadre pas avec le sport moderne. Nous allons voir avant l’ouverture du championnat, si des sociétés peuvent nous appuyer pour avoir des moyens qui seront conformes à nos ambitions. » saint-Louis n’est pas non plus bien lotie en matière d’infrastructures. Comment comptez-vous faire pour avoir un stadium digne de ce nom ? « Ce que je veux, c’est un partenariat avec la ville pour non pas s’appuyer sur la mairie pour construire un stadium parce qu’elle a des moyens limités, mais mettre à profit les relations du maire, sa position, de la Première Dame qui sont des Saint-louisiens, pour bâtir un complexe omnisports. Ils ont des réseaux qui peuvent aider la ville. Je voudrais que ces deux autorités participent de manière fondamentale à la construction d’un stadium omnisports. Nous voulons que le Slbc soit une équipe de ville, pas celle de Pape Jean Seye ou d’un autre. Et qu’on voie qu’à Saint-Louis, il y a un sport qui peut valoir des satisfactions si on le soutient. » Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ? « La routine fait que nous gagnons la Coupe du Sénégal depuis 5 ans. L’objectif principal, c’est de mettre la main sur le championnat. Il y a deux équipes qui se partagent le basket féminin, le Duc et le Slbc. Le Duc est plus chanceux parce qu’il a le Coud, le Cms, derrière lui, qui l’appuie financièrement. Alors que nous, nous avons zéro sponsor. Nous voulons trouver 3 ou 4 sponsors, mettre en place le budget avant l’ouverture du championnat. Ce qui fera que nous pourrons nous redéployer dans d’autres priorités comme la recherche de partenaires pour le stadium omnisports. »
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Les vacances à l’université sont synonymes de campus vide et de salles de classe désertes. C’est aussi un moment de réflexion des dirigeants de la section basket de l’Ugb sur la saison à venir. Dans le grand gymnase qui fait office de salle de sport avec son parquet moderne, des salles de musculations et bureaux, Hamet Dieng, président de la section basket, et Birahim Gaye « Birou » peaufinent les contours que doit prendre la saison à venir. De leurs discussions informelles, surgissent quelques noms de joueuses qui peuvent renforcer l’équipe des filles, la saison à venir. Mais un autre projet tient plus à cœur les dirigeants de la section basket de l’Ugb : l’équipe universitaire à des visées sur l’Afrique. C’est le maître-mot pour dirigeants, entraîneurs ou encore joueurs. « L’Afrique reste notre prochain défi », affirme Hamet Dieng. Président de la section basket, ancien directeur de la Haute compétition au ministère des Sports, Dieng a rejoint l’Ugb en 2012 avec, dans ses valises, une expérience du haut niveau dont il a fait profiter l’équipe de Saint-Louis. « J’ai trouvé un bon potentiel ici. Mon apport a été dans le style de management, de la planification de certains facteurs de performance et la gestion de l’environnement du haut niveau ». Ce qui semble donner quelques résultats. M. Dieng a ainsi gagné, depuis qu’il est à la tête de la section basket, 2 Coupes du Sénégal et 1 titre de champion, en plus de 2 couronnes de roi. Il veut désormais aller à l’assaut du cham-
S porTs
LE SOLEIL - sAMedi 16 eT diMAnCHe 17 AoUT 2014
FOOTBaLL FINALE DE LA COUPE DU SENEGAL
COMITE EXECUTIF DECENTRALISEE DE LA FSF
AS PIKINE – NGOR, DEMAIN À DEMBA DIOP
Volonté réaffirmée de s’ouvrir
Place aux actes ! La bataille psychologique a été particulièrement passionnante, l’heure du vrai combat a maintenant sonné. Demain, Pikinois et ngorois se retrouveront pour le bouquet final d’une saison particulièrement longue. une finale de Coupe du sénégal à enjeux multiples et pleine de promesses de spectacle. Quand les deux formations fouleront demain le pré de Demba Diop, l’ennui s’effacera de la planète foot le temps d’une finale qui s’annonce explosive. Au vu des enjeux qui se cachent derrière cette affiche populaire, on oublie déjà la lassitude d’une attente particulièrement longue qui a fait oublier que la saison de football n’était pas encore terminée. L’As Pikine qui n’a d’yeux que pour le doublé, l’Olympique de Ngor qui se lance dans la bataille pour tenter sauver une saison particulièrement compliquée ! Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce bouquet final une affiche de rêve. Les promesses d’avant-match ne devraient pas être violées au prix de calculs prudentiels entre deux formations qui se connaissent et qui rêvent de marquer l’histoire chacune à sa façon. Quel que soit le vainqueur, cette finale de la Coupe nationale aura une connotation historiquement expressive. Car aucun des deux adversaires de cet acte final n’a encore inscrit son nom au palmarès de cette compétition. En plus de l’objectif obsessionnel d’aller caresser les étoiles, Pikinois et Ngorois regardent d’un œil passionné ce trophée qui perturbe leur sommeil depuis plusieurs semaines. La pauvreté du palmarès des deux équipes ajoute à la tension qui laisse déjà planer un parfum de spectacle aguichant. Supporters et
joueurs des deux camps ont déjà donné le la à l’issue de la bataille psychologique qu’ils se livrent depuis plusieurs semaines. Des promesses d’une soirée enluminée à effacer les doutes qui entourent ce match après plus d’un mois et demi d’attente. Rien que pour ça, on en salive déjà. A moins que l’enjeu ne tue le spectacle, il y a bien des raisons d’espérer une vraie finale en dépit du gap qui sépare les deux formations. jamais deux sans trois ? Si l’on se fie aux résultats de la saison, c’est plus qu’une évidence que l’As Pikine part largement favorite. Sur la lancée de leur victoire finale en championnat, les banlieusards pourraient, en effet, s’appuyer sur un avantage psychologique flagrant pour anéantir les derniers espoirs des Ngorois d’étrenner leur premier trophée national. Les deux victoires (4-0 ; 3-1) remportées devant leurs adversaires de demain soir valent tout leur pesant d’or dans la quête de doublé des coéquipiers de Sangoné Sarr. Ces deux succès ont installé les supporters pikinois dans
une confiance débordante, persuadés que la victoire finale ne sera qu’une formalité. Jamais deux sans trois, la formule est solidement ancrée dans les esprits, même si les joueurs et le staff technique voient les choses sous un angle bien différent. « On ne s’attend pas du tout à un match facile... Ce n’est pas la même compétition et l’adversaire a tendance à arrêter le « jamais deux sans trois ». Ce qui veut dire que Ngor vendra chèrement sa peau », a prévenu l’entraîneur Alassane Dia. Le technicien en chef des banlieusards sait bien que les Ngorois ne viendront pas en victimes désignées, loin de là. Eux qui attendent ce moment depuis 51 ans, espèrent s’accrocher à l’horloge de la gloire qui a déjà tourné en faveur de leurs adversaires. Remporter la coupe pour oublier la désillusion de 1963 et colorée les festivités du soixantième anniversaire prévu en 2015, un combat qui vaut bien la peine d’être mené. Un détail pas du tout anodin qui n’a sans doute pas échappé aux Pikinois. Wahany johnson saMBOu
Le doublé, un exploit que peu d’équipes ont réalisé après son titre de champion du sénégal, l’as Pikine pourrait devenir la première équipe à réaliser le doublé depuis le passage au professionnalisme. Mais, en cas de victoire en finale de la Coupe du sénégal dimanche prochain, le club de la banlieue dakaroise ne sera pas la première équipe de l’histoire du football sénégalais à réaliser cet exploit que peu ont réussi à atteindre. Ils ne jurent que par ça. A Pikine, tout se conjugue au temps du doublé, une grosse performance jamais accomplie par un club de l’élite depuis le passage du football sénégalais au professionnalisme. Cet exploit, devenu une obsession, pourrait être officialisé ce dimanche. Et ils y foncent sans l’ombre d’un doute, convaincus de la victoire de leur équipe devant un adversaire ngorois qu’ils ont déjà battu deux fois en championnat cette année. Un troisième succès verra donc le club de la banlieue dakaroise devenir la première formation de l’ère professionnelle à réaliser le coup double sur une seule saison. Aucune autre formation n’a d’ailleurs jamais réussi à remporter deux trophées la même année dans le football professionnel. Seul le Casa Sports, club le plus titré de ces six années de professionnalisme a réussi à disputer deux finales au cours d’une même saison, en 2013. Mais les Sudistes n’en ont remporté qu’une seule, la Coupe de la Ligue (devant l’Us Gorée), battus en finale de la Coupe du Sénégal par le Diaraf. Une issue à faire peur aux Pikinois ? Non. La bande à Thierno Mactar Thioune est
plus que déterminée devant un adversaire qu’elle juge largement à sa portée. Le Diaraf intouchable La prouesse d’un doublé est plus que vivace dans les esprits. Cette performance inédite qui tend les bras aux champions du Sénégal les plongera en fait dans le cercle restreint des équipes à avoir réussi l’exploit. Car s’ils sont sur le point de devenir le premier club de la Ligue professionnelle à glaner les deux trophées majeurs du football national, les Pikinois ne seront pas, en cas de succès, les premiers de l’histoire du football sénégalais à atteindre une telle performance. Et ils ne sont pas très nombreux dans cette liste de privilégiés où ne figurent que trois équipes seulement : l’As Douanes, le Diaraf et la Jeanne d’Arc, seules formations à être parvenues à pousser leurs moments de grâce au-delà d’une seule étoile la même année. La palme revient toutefois à l’équipe de la Médina la plus titrée du Sénégal avec 11 sacres de champion du Sénégal et 15 Coupes nationales. Dans cet imposant tableau de trophées,
les « Vert et blanc » totalisent 5 doublés (1968, 1970, 1975, 1982 et 1995), des statistiques impressionnantes qui confirment leur statut de meilleure équipe de l’histoire du football sénégalais. Une véritable machine de conquête. Un record absolu que les banlieusards mettront du temps à battre. La ja et l’as Douanes à la portée de Pikine Si le Diaraf reste intouchable, ce n’est pas le cas de la « Vieille Dame » et des Gabelous qui n’ont inscrit qu’un seul doublé dans leur tableau de chasse, respectivement en 1969 et en 1997. Mais les « Vert et rouge » ne veulent pas s’inscrire dans une logique de chasse aux records. Que le Diaraf totalisent 5 doublés, peu leur importe. Ils se moquent d’ailleurs éperdument du prestige de leur rival médinois qui ne tient aujourd’hui debout que grâce aux archives poussiéreuses des médiathèques nationales. Ils ne veulent surtout pas perdre leur temps à feuilleter les pages d’un passé qui n’a été que désillusion pour leur empire. Ce qui compte aujourd’hui pour les coéquipiers de Cheikh Wade, c’est de profiter pleinement de ce vent divin qui souffle sur la banlieue pour inscrire leurs noms dans les annales du football sénégalais et laissé pour l’éternité des souvenirs sublimes. W. j. saMBOu
La réunion du comité exécutif de la Fédération sénégalaise du football, mercredi à Louga, était une manière, selon son président, Me Augustin Senghor, de marquer la volonté de l’instance fédérale de s’ouvrir vers les ligues de l’intérieur. « Il nous faut de plus en plus descendre dans les régions, y tenir nos réunions, échanger avec les acteurs à la base et voir ensemble comment améliorer les choses », a justifié Me Senghor qui veut que ça joue un peu partout au Sénégal. « Notre volonté est de développer le football partout au Sénégal », a-t-il dit. Il a adressé ses chaleureux remerciements à Samba Top, président de la Ligue régionale de football, et à l’ensemble de la population du Ndiambour pour la parfaite organisation des phases nationales de petites catégories. En attendant, la Fédération sénégalaise de football a décidé d’évaluer la saison qui vient de s’achever pour mieux entamer la prochaine. Ce devrait être fait dans un futur proche, dans le cadre d’un Conseil fédéral d’évaluation. Il s’agira de corriger et rectifier les défaillances notées pour mieux se projeter dans l’avenir. « Nous allons évaluer la saison dans toutes les composantes sportives : ligue professionnelle, ligue amateurs, football féminin, petites catégories et voir avec les commissions de travail de la fédération et la Direction technique nationale (Dtn) comment tirer les enseignements de cette saison », a expliqué Me Augustin Senghor qui juge satisfaisante la saison écoulée. « Tout compte fait, la saison qui se termine a été une réussite », a précisément dit le patron du football sénégalais. abdoulaye DiaLLO
Fermeté sur l’âge des joueurs Louga a été aussi une excellente occasion pour aborder une question d’une brûlante actualité : celle relative à la fraude sur l’âge des joueurs. Tolérance zéro pour les tricheurs. Les contrevenants seront « sévèrement sanctionnés », a averti Me Augustin Senghor. « Nous voulons définitivement régler cette question de l’âge. Le Comité exécutif a réitéré sa volonté d’y mettre fin aussi bien dans les sélections nationales que dans les compétitions locales », a confié le président de la Fsf. Cette année, a-t-il fait remarquer, pour les phases nationales de petites catégories, il n’y a eu que 4 équipes cadettes. La raison est simple : la fédération tient à ce que toutes les équipes se mettent aux normes, aient des licences numérisées avec l’âge exact des joueurs. a. DiaLLO
CAN DES U20
Objectif : remporter le trophée La coupe d’Afrique des moins de 20 ans que le Sénégal organisera en mars prochain était également au menu de cette réunion décentralisée du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football. L’évaluation du travail de l’équipe a fait l’objet de riches échanges, selon le président Augustin Senghor. L’objectif est de constituer une bonne équipe à même de pouvoir remporter la compétition. « Ce qui serait le premier trophée du football sénégalais », a relevé Me Senghor. Revenant sur les aspects de l’organisation de cette Can, le président Senghor a rappelé qu’une mission d’inspection de la Caf (Confédération africaine de football) est attendue à Dakar, les 27 et 28 août courant, pour faire le point des travaux. « Cette mission qui sera conduite par Amadou Diakité, membre du comité exécutif de la Caf, viendra avec un expert en sécurité qui nous édifiera sur la faisabilité des tribunes modulaires (tribunes démontables) que nous comptons monter au stade Caroline Faye de Mbour », a expliqué Augustin Senghor, rappelant que la seule difficulté, aujourd’hui, est de pouvoir mettre ce stade aux normes. « Si ces tribunes, autorisées par la Caf à Caroline Faye sont montées et que d’autres commodités comme le salon Vip, l’amélioration du cadre d’accueil des équipes (vestiaires) sont remplies, le Sénégal va sûrement organiser une bonne Can », a indiqué Me Senghor. a. DiaLLO
CLASSEMENT FIFA
Le Sénégal réintègre le Top 10 Après son spectaculaire bond de 12 places lors du dernier classement du mois de juillet, le Sénégal poursuit son ascension. Les « Lions » n’ont cette fois gagné qu’une seule place, un petit bond largement suffisant toutefois aux joueurs d’Alain Giresse d’intégrer le Top 10 continental du classement mensuel de la Fifa du mois d’août publié jeudi par l’instance dirigeante du football mondial. 59ème au tableau général, le Sénégal occupe en effet la 10ème place d’un classement toujours dominé par l’Algérie, auteur d’une bonne Coupe du monde. Il n’y a d’ailleurs pas eu des changements dans le trio de tête d’autant que la Côte d’Ivoire et le Nigeria complètent le podium. Au général, c’est également le statu quo avec le trio Allemagne-Argentine-Pays Bas qui domine le monde. W. j. saMBOu
CHAMPIONNATS EUROPEENS angLETERRE - 1re journée : Le programme (en heure Gmt) : Aujourd’hui 11h45 Manchester United – Swansea ; 14h00 Leicester – Everton ; Stoke - Aston Villa ; West Ham – Tottenham ; West Bromwich – Sunderland; Queens Park Rangers – Hull; 16h30 Arsenal - Crystal Palace Demain 12h30 Liverpool – Southampton; 15h00 Newcastle Manchester City Lundi: 19h00 Burnley – Chelsea FRanCE - 2e journée Programme (en heures gmt): Hier Caen – Lille Aujourd’hui 15h00 Paris SG – Bastia ; 18h00 Lens – Guingamp ; Lorient – Nice ; Metz – Nantes ; Rennes - Evian-Thonon ; Toulouse – Lyon Demain 15h00 Marseille – Montpellier ; Saint-Etienne – Reims ; 19h00 Bordeaux- Monaco
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
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