Soleil du samedi 23 et dimanche 24 aout

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VISITE D’INGENIEURS ET CADRES CHINOIS

SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24 AOUT 2014

44 è m e ANNÉE • N°13273 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

APRES LA FERMETURE DES FRONTIERES

Le plan de riposte

contre le virus Ebola

renforcé

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Equipements de protection et personnel renforcés

Les contours de la délocalisation d’entreprises au Sénégal se précisent PAGE 6

DECENTRALISATION

50 milliards de FCfa pour appuyer le Pndl PAGE 15

DECISION DE LA CREI

Bibo Bourgi reste au Sénégal pour se soigner PAGE 7

TENDANCES

« Bombass », cette danse qui heurte La prison de Mamadou Dia racontée aux plus jeunes PAGES 9 A 14

CONCERTATIONS SUR LA CRISE UNIVERSITAIRE

Macky Sall privilégie l’écoute

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CONFERENCE MONDIALE HABITAT III 2016

Le Sénégal peaufine son rapport PAGE 3 LE BATEAU TANZANIEN ECHOUE AU LARGE DE DAKAR

L’Etat va renflouer les conteneurs PAGE 6

REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

Assises de l’Education 28 - 29 - 30 août 2014 au King Fahd Palace, Dakar Sous la Présidence effective de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République Les rapports sont disponibles sur le site web. Votre contribution est attendue !

Site web : www.assises-education.sn

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

KEDOUGOU


P olitique & I nstitutions

CONCERTATIONS SUR LA CRISE UNIVERSITAIRE

MOUSSA BALDE, COORDONNATEUR DU RESEAU DES UNIVERSITAIRES REPUBLICAINS

Macky Sall privilégie l’écoute

« Le Sénégal, après Bassirou Faye, ne doit pas être le même que celui d’aujourd’hui »

Le président Macky Sall a démarré, hier, les rencontres avec les acteurs de l’université afin de trouver une solution à la crise. Dimanche dernier, le chef de l’Etat avait promis d’ouvrir des concertations avec les différents acteurs. Le président de la République, Macky Sall, comme il l’avait annoncé, dimanche dernier, a démarré les discussions avec les acteurs de l’enseignement supérieur. Il s’agit, pour le président Sall, de recueillir les avis pour réconcilier les acteurs et rendre l’université performante. Hier, le chef de l’Etat a reçu et écouté, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr. Mary Teuw Niane, les autorités académiques. Il s’agissait, principalement, du directeur général de l’enseignement supérieur, des recteurs des universités de Dakar, Saint-Louis, Thiès, Ziguinchor et Bambey, des doyens, directeurs d’Ufr, d’écoles, d’instituts et d’écoles doctorales. Mais également les directeurs de l’Ept et de l’Isep de Thiès et les directeurs des centres universitaires comme celui du Coud. Déjà, jeudi dernier, le chef de l’Etat avait rencontré l’ancien et le nouveau médiateur de l’Ucad, les professeurs Boubacar Diop « Bouba » et Mamadou Ndiaye. La rencontre avec les autres composantes de l’université, à savoir les étudiants et les syndicats est prévue la semaine prochaine. En entamant donc ces discussions, le président de la République, Macky Sall, tient à respecter l’engagement qu’il a pris devant la nation et qui porte sur l’ouverture de concertations avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur. L’on se rappelle que la Présidence de la République a publié un communiqué, lundi dernier, pour annoncer le report de la tournée économique que le chef de l’Etat devrait effectuer dans la région Nord du pays durant de cette semaine. « Ces concertations seront entamées dès cette semaine», lisait-on dans le document. Dimanche dernier, le président Macky Sall qui avait regretté la mort de l’étu-

Pour Moussa Baldé, coordonnateur du Réseau des universitaires républicains (Rur), par ailleurs président du Conseil départemental de Kolda, le Sénégal doit tirer des leçons de la mort de l’étudiant Bassirou Faye afin de construire une démocratie plus moderne en termes de sécurité intérieur et de justice. Propos recueillis par Aliou KANDE et Elhadji Ibrahima THIAM

diant Bassirou Faye lors des affrontements entre policiers et étudiants, avait exprimé toute sa disponibilité ainsi que celle du gouvernement à dialoguer avec les acteurs du monde universitaire pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent. « Je recevrai les acteurs du monde universitaire pour qu’une solution définitive et durable soit trouvée à cette crise qui date de très longtemps », avait annoncé le chef de l’Etat (voir Le Soleil du 18 août 2014). Invitant le gouvernement, les enseignants, les étudiants ainsi que les partenaires sociaux à la « sauvegarde de notre patrimoine universitaire », jadis si envié, le président de la République, Macky Sall, n’a pas manqué de préciser que l’université doit rester « un temple du savoir d’où jaillit la lumière de la sagesse ». Le chef de l’Etat a également rappelé que le gouvernement s’attèle à trouver une solution durable à la massification à l’Ucad, source de tous les maux. Par ailleurs, l’Etat s’engage à faire des « efforts considérables » pour soutenir le système universitaire. D. MANE

SITUATION EN IRAK

Le Sénégal rejette une entreprise terroriste Le gouvernement du Sénégal a publié, hier, une déclaration à propos de la situation en Irak. Le communiqué souligne que la Communauté internationale a récemment vu se former un groupe dénommé l’Etat islamique en Irak et au Levant (Eiil), dont les actions menacent gravement la paix, la stabilité, l’unité et la souveraineté de l’Irak, avec comme objectif de mettre en place un Kalifa dans ce pays et dans toute la région du Moyen Orient. Le Sénégal, rappelle le gouvernement, attaché à la paix et à la sécurité internationales rejette vigoureusement cette

entreprise terroriste accompagnée d’une persécution des minorités. Aussi, le gouvernement condamne fermement le lâche assassinat du journaliste américain James Foley par ce groupe terroriste. Le Sénégal exhorte le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de Sécurité, la Ligue des Etats Arabes, l’Organisation de Coopération islamique (Oci) notamment, à mener une action rapide et concertée pour mettre un terme aux exactions, créer les conditions d’une intervention humanitaire d’urgence pour soulager les populations civiles et stopper l’avancée de l’Etat Islamique en Irak et au Levant.

CONSEIL MUNICIPAL DE LA VILLE DE GUEDIAWAYE

Des réaménagements sur le budget Le conseil municipal de la ville de Guédiawaye s’est réuni, hier, pour apporter des réaménagements sur le budget de la ville. Il en a profité pour mettre en place 25 commissions techniques chargées d’approfondir et de valider les propositions du maire. La première réunion du conseil municipal de la ville de Guédiawaye tenue, hier, a été mise à profit pour apporter des réaménagements sur le budget.

Ceci, à la suite de l’affectation des fonds de concours et des fonds de dotation déjà reçus. Ces réaménagements ont été votés presqu’à l’unanimité dans une

AVIS DE REPORT Le Directeur du Centre des oeuvres universitaires informe aux candidats que la séance d’ouverture des plis relatifs au marché f 05/14 de fourniture de matelas prévue le mardi 19 Août 2014 et publiée dans le Soleil n°13244 du 18/07/2014 est reportée jusqu’au Jeudi 28 Août 2014 à 10 heures à la salle de réunion de la Direction du COUD Le Directeur du COUD 23 08 2014

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atmosphère détendue. Au terme de la réunion, Alioune Badara Faye, 2ème adjoint au maire Aliou Sall, a révélé que les discussions ont également porté sur les rectificatifs à apporter à la construction des cimetières dont le travail a déjà démarré afin que les populations puissent mieux adhérer à ce projet. En effet, dans les nouveaux projets prévus par la ville, Aliou Sall a proposé la construction d’une maison qui va porter le nom «Keur Serigne Touba» ainsi qu’un centre de formation technique en langue arabe non loin des cimetières. Vingt-cinq commissions techniques ont été mises en place, lors du conseil municipal. A ce propos, Alioune Badara Faye a estimé que ces commissions sont des outils extrêmement importants dans la gestion de la commune. « Nous avons opté pour une gestion participative, donc tout le travail va se reposer sur des idées et propositions du bureau municipal et qui seront validées et approfondies par ces commissions techniques », a indiqué Alioune Badara Faye. Enfin, le conseil municipal a procédé à un tirage pour l’attribution de deux billets pour La Mecque. Interpelé sur les frustrations nées de l’installation des commissions, Alioune Badara Faye a répondu que ces commissions ont été des propositions faites par le maire et qui ont été approuvées par l’écrasante majorité des conseillers municipaux. Abdou DIOP

M. Baldé, vous êtes le coordonnateur du Réseau des universitaires républicains (Rur). Quel commentaire vous inspire la situation qui prévaut ces temps-ci à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, avec notamment la mort de l’étudiant Bassirou Faye ? Oui, un drame de plus, un mort de trop à l’Ucad. Il se trouve que Bassirou Faye était étudiant à la Faculté des sciences et techniques, ma Faculté, et au département de Mathématiques et Informatique, c'est-àdire mon département. Vous comprendrez donc combien je suis choqué et peiné par cette disparition tragique. Je m’incline devant la mémoire du disparu, prie pour le repos de son âme et présente, au nom de mes collègues universitaires républicains, mes sincères condoléances à sa famille, aux étudiants, à la communauté universitaire et au peuple sénégalais. Cela dit, depuis plus d’une décennie, l’espace universitaire sénégalais glisse, de façon inexorable, vers un champ de bataille. On y parle d’ouverture de front où de je ne sais quels autres termes guerriers qui rappellent des périodes sombres et révolues de l’histoire de humanité. Donc, on peut presque affirmer que cette mort était prévisible. Cependant, aucune Nation n’est à l’abri d’un tel drame. Cette même semaine, à Fergusson, aux Usa, un jeune garçon a été tué par un policier. Dans un Etat organisé comme le nôtre, un tel drame doit nous pousser à nous poser les bonnes questions et prendre les bonnes décisions, pour que notre Nation fasse un bond en termes de sécurité intérieur, de justice. Bref, le Sénégal après Bassirou Faye ne doit pas être le même que celui d’aujourd’hui. C’est sur ce registre que notre président est attendu, et je suis convaincu qu’il prendra les bonnes décisions. Une telle répression policière ne peut-elle pas ternir l’image de notre pays et avoir des conséquences politiques pour le président Macky Sall ? Evidemment ! Avec l’émotion et la récupération politique inacceptable orchestrée par une frange de l’opposition, cela peut nuire momentanément à l’image de notre démocratie, voire à celle de notre pays. Mais si dans quelques semaines une enquête sans failles aboutit à des conclusions incontestables aux yeux de l’opinion publique sénégalaise et internationale, que la justice soit rendue correctement, la mort de Bassirou Faye deviendra pour notre pays une épreuve qui nous aura permis de progresser sur la voie de la construction d’une démocratie moderne au Sénégal. Que propose le Rur pour mettre un terme à la crise dans les universités ? Vous savez, le président Macky Sall a décliné sa vision et son ambition pour notre enseignement supérieur dans 11 décisions prises lors d’un conseil présidentiel concluant les Concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur (Cnaes). Ces concerta-

tions ont vu la participation de tous les acteurs majeurs de ce sous-secteur et même au-delà. Nous sommes dans la phase de mise en œuvre, qui est une mission du gouvernement. Beaucoup de réformes jugées impossibles il y a quelques années ont été opérées déjà. Le talon d’Achille semble être le problème des bourses des étudiants. Ma conviction est que lorsqu’un étudiant demande une bourse, on doit lui opposer les critères académiques établis par le gouvernement. Mais une fois qu’un étudiant est bénéficiaire d’une bourse, le gouvernement doit prendre toutes les mesures idoines pour que la bourse soit payée et à temps, comme sont payés à temps les salaires des fonctionnaires de l’Etat. Je pense que le chef de l’Etat doit donner des instructions fermes pour que toutes les contraintes techniques liées au payement des bourses soit dépassées définitivement et ce, dans les meilleurs délais. Vous venez d’être élu président du Conseil départemental de Kolda. Quelles sont vos priorités ? Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour remercier encore une fois les populations du Fouladou qui ont massivement voté pour la liste de « Benno Bokk Yaakaar » (Bby) que j’ai eu l’honneur de conduire lors des élections locales du 29 juin dernier. Comme nous fait savoir pendant la campagne électorale, nous avons quatre grandes priorités : l’éducation, la santé, l’environnement et la culture. Pensez-vous disposer de moyens pour relever les défis et atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés ? Les moyens existent, mais c’est à nous d’aller les chercher. En plus de ce que nous aurons de l’Etat, nous devrons faire preuve d’imagination et d’innovation pour capter toutes les recettes qui nous sont dues et attirer des investisseurs privés. Sur quoi allez-vous mettre l’accent pour atteindre vos missions ? J’ai déjà indiqué que nous ne sommes pas là pour jouer aux potentats locaux, mais pour servir nos populations. Ainsi, nous allons instaurer une démarche participative pour que les populations se sentent impliquées dans nos initiatives et accompagnent nos actions. A cela s’ajoutera une gestion sobre, judicieuse et vertueuse des moyens qui seront mis à notre disposition.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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A CtuAlites

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APRES LA FERMETURE DES FRONTIERES

Le plan de riposte contre le virus Ebola monte d’un cran Après la fermeture de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes, le Sénégal a mis en place un plan de riposte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Lequel est monté d’un cran, a révélé, hier, le ministre de la Santé et de l’Action social et son homologue du Tourisme et des Transports aériens. Ils ont assuré que toutes les dispositions sont prises pour protéger la population de cette maladie. Le Sénégal a fermé, à nouveau, ses frontières terrestres, aériennes et maritimes avec la République de Guinée. Les ministres de la Santé et de l’Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck, et du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, ont donné les raisons de cette nouvelle mesure. C’était hier, au cours d’un point de presse. La principale raison de la fermeture des frontières est essentiellement liée à l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, a soutenu que cette fermeture est étendue aux frontières aériennes et maritimes. « Nous avons aussi suspendu la desserte qui relie le Sénégal aux pays affectés par la maladie à virus Ebola », a-t-il souligné. Auparavant, le ministre de la Santé et de l’Action social a fait savoir que le plan de riposte est monté d’un cran, parce que le gouvernement a mis tous les atouts de son côté pour que cette maladie n’entre pas dans son territoire. Awa Marie Coll Seck a assuré que ledit plan est appuyé au plus haut niveau de l’Etat et est décentralisé dans tous les districts de santé. Il comprend deux actes ma-

jeurs : le renforcement de la surveillance épidémiologique aux frontières et la fermeture des frontières terrestres dans les régions sud. Le Pr. Seck a soutenu qu’outre ces mesures, les équipements de protection du personnel de santé ont été renforcés. Ainsi, « ces derniers sont mis dans de bonnes conditions de travail pour faire face à toute éventualité ». Elle a rappelé aussi qu’à ce jour, le Sénégal est à « zéro cas du virus Ebola ». Le directeur général de la Santé, Dr Papa Amadou Diack, en faisant la situation épidémiologique, a précisé que le Sénégal n’a enregistré que des cas suspects dont les résultats d’analyses sont avérés négatifs. « Ces cas suspects nous ont permis quand même de tester notre dispositif », a-t-il affirmé. Quant au ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, il s’est félicité du plan de riposte du département de la Santé, soulignant que la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola concerne tous les secteurs, en particulier celui du tourisme. « C’est pourquoi, depuis le début de l’épidémie, le ministère du Tourisme et des Transports aériens a suivi avec beaucoup de vigilance

Les ministres de la Santé et de l’Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck (au micro), et du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr (à droite)

l’évolution de cette maladie », a-til indiqué. Et à l’en croire, cette vigilance a permis de mettre en place

un excellent dispositif de surveillance à l’aéroport de Dakar. Lequel a aidé à démontrer aux partenaires

et acteurs du tourisme que la destination Sénégal reste sûre. Eugène KALY

Ahdis salue la fermeture de la frontière terrestre avec La Guinée L’Ong Action humaine pour le développement intégré du Sénégal (Ahdis) a salué la fermeture terrestre de la frontière avec la Guinée. Selon un communiqué parvenu à la rédaction, Ahdis a appris, avec un grand soulagement, que le Sénégal a décidé de fermer, à nouveau, ses frontières avec la République de Guinée, compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola. « Nous apprenons également des services du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique que cette mesure est étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en prove-

nance de la République de Guinée, de la Sierra Léone et du Libéria », peut-ton lire dans le communiqué. Certes, cette décision est difficile, mais l’Ong la salue, parce qu’estimant qu’il fallait en arriver à de telles dispositions. Elle justifie son satisfecit du fait que cette épidémie a été décrétée par l’Oms comme une urgence de santé publique de portée mondiale. Pis médecin sans frontières juge la transmission du virus hors de contrôle. En conséquence, Ahdis félicite le gouvernement et l’invite à veiller à l’application rigoureuse de cette mesure. E. KALY

CONFERENCE MONDIALE HABITAT III-2016

Le ministre Diène Farba Sarr invite à l’amélioration du rapport du Sénégal Le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, Diène Farba Sarr, a invité les techniciens à améliorer le rapport du Sénégal sur l’habitat qui sera présenté à la Conférence mondiale Habitat III-2016. C’était hier, lors d’une réunion préparatoire du Comité national. versifié ses outils d’accès aux logements. Il y a des coopératives d’habitat et des promoteurs privés. Il en est de même de la promotion immobilière publique figure. L’Etat a ainsi développé un appareillage diversifié d’outils de promotion de l’habitat ». Poursuivant, il a fait remarquer que notre pays est sur une très bonne voie. Cela, à travers les politiques et les pôles urbains. S’agissant des

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Le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, qui a salué le caractère participatif de l’élaboration du rapport-pays, a demandé aux techniciens et experts de le peaufiner pour sa validation. « Je vous invite à examiner, avec toute l’attention requise, le draft de notre rapport-pays, en vue de son amélioration qualitative et sa validation », a souligné Diène Farba Sarr. L’élaboration de ce document intervient dans un contexte de préparation de la Conférence des Nations unies sur le logement et le développement urbain durable, en perspectives de la Conférence mondiale Habitat prévue en 2016. Le Comité national, installé le 16 mai 2014, a travaillé sur les enjeux et les défis démographiques, l’aménagement du territoire et la planification urbaine, l’environnement et l’urbanisation, la gouvernance et la législation urbaine, l’économie urbaine, le logement et les services de base, les indicateurs et études de cas. Au final, les techniciens et les experts ont identifié des forces et des faiblesses sur la politique de l’habitat au Sénégal. C’est ce qu’a révélé, hier, le directeur de l’Onu-Habitat, Mansour Tall, lors d’une réunion du Comité national habitat présidé par le ministre Diène Farba Sarr. Ledit comité est chargé de la préparation de la Conférence mondiale Habitat III2016. Selon M. Tall, « le Sénégal a di-

contraintes, les techniciens ont relevé, entre autres, la faible mise en œuvre des lignes directrices des documents de planification. Le Sénégal s’est cependant engagé à les lever par la création de nouveaux pôles urbains, aussi bien à Dakar que dans les autres régions du pays. « L’Etat essaie d’apporter un certain nombre de correctifs à travers les pôles urbains. Le premier pôle, c’est Diamniadio et le Lac Rose. Lesquels sont en cours d’être réalisés. Il y a une trentaine de pôles urbains à l’intérieur du pays. Cela permet d’anticiper sur les défis urbains », a affirmé Mansour Tall.

Montant de l’offre retenue : 15 946 000 FCFA TTC Délai d’exécution : 15 jours La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du code des Marchés Publics 23 08 2014


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I Dees & R eflexions

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Que faire face au serpent de mer des crises des universités ? Par Samba Diouldé THIAM *

Les universités sont régulièrement agitées depuis des décennies. Une réforme majeure est en cours. Elle est bien pensée et bien dotée par l’autorité politique en charge du pays. Un ministre lucide, courageux et loyal est en responsabilité pour conduire l’enseignement supérieur. Le président de la République lui a récemment renouvelé la confiance pour poursuivre la mission assignée. A l’ucad, des manifestations d’étudiants, motivées semblent-ils par le nonpaiement des bourses depuis le mois d’octobre 2013, ont conduit à mort d’homme. Cette perte est regrettable à tous égards et le gouvernement est le premier à le regretter et s’est déplacé pour présenter les condoléances à la famille de la victime. Rappelons deux principes majeurs intangibles : • Quelles que soient les bonnes ou mauvaises raisons d’une manifestation, la violence est inacceptable pour la soutenir. • Le gouvernement a la responsabilité de l’ordre public et il faillirait à sa mission de puissance publique si le risque de la bavure l’entravait dans l’accomplissement des missions en la matière. S’il s’en produit une, les responsabilités doivent être assumées par le ou les auteurs et la justice saisie pour que force reste à la loi. Dans tous les cas, le gouvernement doit anticiper les évènements et y faire face quand ils adviennent. Les réformes en cours ont dépassé le stade de leurs élaborations et des décisions y afférentes. Elles doivent être mise en œuvre avec vigueur, fermeté et stabilité dans les orientations validées. Elles ne peuvent subir que des ajustements mineurs. Les points saillants du désordre tournent autour des retards de paiement des bourses, de la restauration, de l’hébergement et du maintien de privilèges indus acquis dans les années passées. Les bourses sont un fardeau très difficile à soutenir pour les finances publiques. Des mesures visent à rationaliser et à rendre plus efficace le système d’attribution initiale et de renouvellement. Il est de nécessité impérieuse de rompre avec l’idée largement présente dans l’opinion publique que l’étudiant a droit automatiquement à une bourse ou une aide, idée installée avec la décision politicienne du président Wade de généralisation du pécule étudiant. L’enseignement universitaire est sélectif à toutes ses étapes, ce qui ne l’empêche pas d’avoir un caractère de masse. Lui enlever son caractère sélectif et même hautement sélectif au fur et à mesure qu’on y monte, c’est signer sans rémission possible sa dégénérescence. Le passage du secondaire au supérieur est soumis à l’obtention du bacca-

lauréat. En faire la seule condition d’accès au supérieur n’a aucun fondement. Car l’on est en face des possibilités du système sénégalais dans sa globalité, des nécessités d’organiser la vie économique et sociale en tenant compte des besoins et des moyens de la société dans son ensemble. Les priorités, les équilibres et les moyens sont établis par les autorités qui ont reçu cette mission de la totalité des citoyens à travers les élections. On ne peut donc pas être dans la contestation permanente du choix des sénégalais, en empruntant chaque fois des prétextes revendicatifs. Si la revendication sort de son objet précis, si elle s’assigne une fonction de remise en cause des décisions issues du suffrage, elle ne doit rencontrer aucune attention sérieuse et doit être repoussée fermement. La plupart des revendications ressortissent de cette catégorie. Du point de vue de la gestion des situations, il est fondamental de procéder à topographie des revendications pour définir des lignes de conduites cohérentes et efficaces. Dès lors le gestionnaire politique doit anticiper et éviter les situations qui créent des prétextes plausibles et mobilisateurs pouvant conduire au trouble de l’ordre public. Si des bourses restent impayées pendant des mois, la responsabilité du gouvernement est totalement engagée. Notre suggestion est qu’une grande priorité soit accordée au paiement des bourses, sans retard et sans à-coup, pour supprimer une des grandes causes du trouble universitaire. Des solutions existent aux obstacles techniques et le caractère de sauvegarde publique doit dicter l’impérieuse nécessité d’apporter des solutions aux blocages dont le coût d’image politique est exorbitant pour le gouvernement et la démocratie sénégalaise. Un autre centre de crises dans les universités est lié à l’existence des Centres des Œuvres Universitaires. Il convient de repenser totalement la mission de ces centre, car ce qui s’y déborde des leurs frontières et a constamment des répercussions nationales. Pour l’hébergement : Premièrement, la fonction d’hébergement doit participer de la recherche de l’excellence du système pédagogique universitaire, par la priorité absolue accordée à l’excellence dans les études, et le renoncement à l’hébergement à caractère social. La deuxième question à trancher est la suivante : limiter les capacités d’hébergement dans toutes les cités universitaire, restaurer et maintenir la qualité et la sécurité des lieux ou continuer de s’installer dans une politique illusoire d’extension des capacités de logement. L’admission dans les Cités devrait s’inspirer de l’orientation des bacheliers à travers le site www.campusen.sn, pour

une totale transparence de l’accès aux logements selon des critères rigoureux d’excellence. Pour couper court aux récriminations, il serait souhaitable de publier sur les sites des universités et même dans les journaux de la place les noms et les conditions remplies par ceux qui seront sélectionnés, pour des raisons de transparence et surtout pour diffuser la culture de l’excellence et du mérite du savoir au niveau des étudiants et de l’opinion publique. Pour la restauration, je suggère que le gouvernement à travers les centres des œuvres renonce définitivement à s’en occuper. A la place deux mesures radicales devraient être prises : Premièrement, la responsabilisation totale des étudiants pour se restaurer, en transférant aux ayants droit la subvention des tickets de restaurant. Les avantages de cette mesure : est qu’elle augmente le pécule de l’étudiant ayant-droit qui évaluera mieux ce qu’il coûte à l’Etat ; il n’y aura pas de détournement sur le chapitre des tickets ; l’étudiant choisissant où il mangera avec les ressources à sa disposition n’incriminera plus l’administration de son centre des œuvres. Deuxièmement, en lieu et place des restaurants et cuisines que construirait l’Etat, celui-ci devrait affecter dans les environs des universités des domaines destinés uniquement à recevoir des investisseurs dans la restauration universitaire, pour éviter les mélanges des genres et les tentations et dérives de la proximité des étudiants et étudiantes avec d’autres types de consommateurs interlopes, chasseurs de bonne chair humaine et de plaisirs. Aux considérations précédentes, il m’apparait indispensable de restaurer le fait fondamental, et pour que personne n’en ignore, que l’université est un lieu de transit temporaire pour ceux qui viennent étudier, que toutes les dépenses qui lui sont consenties ont pour objet d’assumer cette mission de formation des ressources humaines de haut niveau pour les besoins du corps social. En aucune manière l’université n’est et ne saurait être une œuvre sociale charitable, ni une pouponnière pour jeunes filles et jeunes gens hantés par l’insertion sociale qui les attend. C’est pourquoi, la fonction « sociale » de la bourse, justifiée par ceux qui y prétendent en raison de la pauvreté de leurs parents, n’a aucun fondement démocratique, moral ou véritablement social. Ceux qui atteignent le baccalauréat et l’université et qui invoquent l’état de pauvreté de leurs origines ne manifestent par là qu’une indigence intellectuelle et un manque d’ambition de sortir de la pauvreté. Ceux d’entre eux qui sont brillant n’ont que faire de la pauvreté

des origines pour recevoir une bourse, allocation donnée au nom de la société à ceux qui méritants. Ceux qui ne sont pas brillants font du chantage au pouvoir politique et font dans le populisme. Il faut se faire à la raison que récompenser le mérite est plus méritoire et plus incitatif que récompenser la pauvreté. A égalité de compétence intellectuelle, le manque de moyens des parents peutêtre un facteur discriminant favorable pour celui qui s’en prévaut. Il est temps également de se défaire de l’idée généralement admise comme une bonne idée, que la bourse de l’étudiant doit être partagée avec la famille. La bourse ne doit être partagée avec personne et doit être exclusivement consacrée à aider l’étudiant à bien étudier en se concentrant sur ses études, en gérant avec une extrême rigueur les ressources dont il dispose. Gaspiller la bourse, soit en la partageant avec la famille, soit en la détournant pour faire la bringue, est un crime de dissipation de ressources de la communauté. Il n’y a pas de grands ou petits crimes. La politique et la religion occupent indument une place importante dans nos universités. Traditionnellement, la politique est plus ancienne que la religion à l’université. Cela est le résultat d’une longue histoire coloniale de nos pays. Nos universités ont été des centres de résistance contre le colonialisme, des lieux de déconstruction de son idéologie et de fabrication des cadres dirigeants des mouvements syndicaux et politiques pour la libération, et parfois de la résistance armée. La libération de la société du joug colonial était une mission que les universitaires les plus brillants de leurs générations ont assumée avec honneur et bonheur. La suite des positions des intellectuels une fois les indépendances acquise est un autre débat. Certains ont estimé que la mission libératrice du peuple n’est pas achevée avec le démarrage de la décolonisation, d’autres étaient d’avis contraire. Avec les indépendances, progressivement la politique à l’université s’est inscrite dans des termes qui n’ont cessé d’évoluer. Les tenants des pouvoirs politiques ont mis beaucoup de temps, plusieurs décennies, à conquérir des postures d’influence dans le mouvement étudiant qui était sous la férule de la gauche, d’abord historique à travers le Pai, puis la gauche éclatée : Pai-Pit, Aj, Ld, les trotskistes, puis, la droite à travers le Pds, les religieux comme idéologie puis comme confréries enfin les diverses mafias en quête de prébendes. Le constat est que les influences intellectuelles politiques et religieuses sont en concurrence forcenée dans les universités. Le recul des idéologies a été annoncé par l’émiettement de la gauche, la naissance des premiers cercles reli-

gieux et confrériques, enfin l’émergence des seigneurs de l’affairisme. Le fait porteur de violence consubstantielle à l’université s’est installé avec la disparition des grandes organisations étudiantes, l’émergence des mouvements facultaires, les amicales et leurs ersatz les affairistes. A l’image de la naissance de la « participation responsable » dans le syndicalisme ouvrier au début des années soixante, l’on a vu se diffuser dans toutes les instances de la société des types de « participation responsable », à des vitesses et rythmes différents. La logique de cette apparition est liée aux stratégies du pouvoir politique pour élargir ses moyens de gestion de la société pour ne pas se cantonner seulement dans le recours aux moyens répressifs devenus incapables de contenir les mécontentements dans la société. Il y’avait une conscience claire du Président Senghor à la suite des évènements de 1968 que pour assurer la durée de vie du régime, il fallait associer et intéresser de larges pans du corps social organisé ou en situation de contestation par une redistribution des ressources. Cela allait des sphères religieuses et syndicales vers le reste de la société. En développant le mercantilisme politique, religieux, syndical, estudiantin, dans les corps armés et de sécurité selon des modalités spécifiques, le régime socialiste a prolongé ses jours de trente ans, ce qui n’est pas mal du point de vue strictement politicien. Là est le secret de l’absence de coups d’Etat au Sénégal mais également du pourrissement que la société sénégalaise paie à ce jour. C’est cette perspective qui structure les différents mouvements dans la société, explique l’évanescence de l’autorité des religieux, des dirigeants politiques, syndicaux, étudiants, des organes de diffusion et de presse etc…et les violences des diatribes à longueur d’ondes et d’images. Les ruptures ne peuvent être efficientes et durables que si elles sont des ruptures d’avec d’anciennes logiques encore à l’œuvre dans la société, tout en ayant épuisé leur potentiel transformateur ou organisateur et qui se survivent, en attendant de disparaitre. Cette disparition, bien qu’inévitable, oppose des résistances farouches. L’affairisme syndical comme l’affairisme estudiantin sont de même nature, avec un facteur aggravant chez ces derniers par un sentiment d’impunité renforcé par les atermoiements des autorités politiques et judiciaires depuis des décennies. Le mort des émeutes d’août 2014 à l’Ucad n’est-il pas le mort de trop pour sortir d’une impasse qui dure quarante décennies ? * Député

CIRCONSTANCES (1)

OFFRE D’EMPLOI

Convergeons autour de l’Université et de l’Ecole

Société de la Place Recherche pour Service Comptabilité :

Par El Hadj Hamidou KASSE *

Un agent spécialisé dans le traitement des salaires et la tenue de la Caisse • Age : 35 ans au moins • Niveau minimum : BAC + 2 • Expérience : Au minimum 3 ans • Pièces à fournir : - une lettre de motivation - un Curriculum Vitae - photocopies diplômes et/ou certificats de travail Envoyer les dossiers de candidature à B.P 385 «AS / KBS» Date limite de dépôt de Candidature : 29 Août 2014 23 AOÛT 2014

Il faut absolument respecter la paix des morts. Bassirou Faye ne sera jamais, dans l’éternité qui lui est promise, le sujet d’une chicane. Telle est la volonté de sa famille. Telle est la demande du peuple sénégalais. Telle est la position du chef de l’Etat. Cette volonté, cette demande, cette position sont aux antipodes des hystéries des vaincus du 25 mars 2012. Ils sont constants dans leur logique revancharde et putschiste, nourrissant le rêve d’un Sénégal en flammes et en sang. Oui, ils n’ont jamais renoncé à leurs tentatives de déstabilisation pour négocier des positions de pouvoir à défaut de s’emparer du pouvoir. Leur obsession maladive est également de soustraire le Fils à l’obligation de répondre, comme tout justiciable sénégalais, aux questions légitimes sur l’origine de sa colossale fortune. Mais voilà leur espoir dissipé par la dignité exemplaire dont a fait preuve tout le peuple sénégalais, fort de l’élan solidaire afin que jamais ne se reproduise le drame du 14 août. Voilà leurs illusions perdues, au sortir des locales qui ont confirmé le rejet massif de leur politique, de leurs méthodes et de leurs pratiques. Voilà leur jubilation éphé-

mère, eux qui croyaient que le chef de l’Etat allait s’en limiter à un simple constat de la situation. En prenant la courageuse décision de rencontrer les acteurs de l’université, le Président de la République oppose à leurs manœuvres le principe de responsabilité et de clairvoyance. Etudiants, enseignants, personnels administratifs et techniques, syndicats, société civile, parents, secteur privé… Construisons ce rameau robuste de solidarité et de générosité autour de l’Université. Restons fidèles à la mémoire de Bassirou Faye en célébrant l’excellence. Redonnons à l’Université sénégalaise, à l’Ucad en particulier, son lustre et sa position que des gaps cumulés ont entamés. Réalisons un vaste consensus autour de l’Université et de l’Ecole sénégalaises en adoptant un pacte de co-responsabilité pour la mise en œuvre de réformes salutaires. Défendons nos intérêts en pensant aux intérêts suprêmes de notre peuple. C’est la substance même du geste du chef de l’Etat. Le moment nous dicte l’impératif de cette convergence minimale et le monde nous l’impose par la dureté de la compétition dans le champ de la connaissance et du savoir-faire. Oui, convergeons, convergeons pour demain, pour nos enfants, pour les générations futures. Alors, nous pouvons gagner les portes des Cités de lumière !


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nteRVieW

DR ARONA NDOFFENE DIOUF, MINISTRE-CONSEILLER SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

« En exploitant l’eau du fleuve, le Sénégal peut devenir le grenier de l’Afrique de l’Ouest » nous ? On doit manger donc, on vend nos connaissances à l’extérieur. Je crois qu’il y a un mépris de nos dirigeants par rapport aux fils du Sénégal qui ont la capacité intellectuelle et scientifique de développer le Sénégal. Je ne suis pas le seul. Aux Etats-Unis, on compte jusqu’à une centaine de professeurs, d’enseignants sénégalais qui sont dans les laboratoires, dans les universités, dans les lycées, etc. A travers le monde, on peut compter au moins un millier ou plus de Sénégalais occupant des postes très importants dans l’industrie, dans les finances et dans d’autres secteurs de pointe. Malheureusement, il y a une attitude de mépris des dirigeants de notre pays par rapport à ces Sénégalais.

Lauréat du Prix Transatlantic Smart Award 2014 décerné par les Etats-Unis, tous les trois ans, aux scientifiques qui se sont distingués par leurs recherches, leurs travaux, leurs publications et leurs enseignements dans les universités américaines et du monde, Arona Ndoffène Diouf, par ailleurs ministre-conseil du président de la République en charge de l’environnement, des mines, de l’agriculture et de l’énergie, revient, dans cet entretien, sur le sens de cette distinction et les perspectives qui s’offrent à lui sur le plan scientifique. Propos recueillis par Elhadji Ibrahima THIAM

M. le ministre, quel sens revêt, pour vous, cette distinction ? Tout d’abord, je dois témoigner une gratitude sans limites aux Etats-Unis de m’avoir récompensé pour les services que j’ai rendus durant mes 20 ans de travaux de recherche et d’enseignement dans leur pays. C’est un honneur pour moi parce que cela récompense tous mes efforts dans le domaine des sciences, de l’éducation. J’ai écrit des programmes qui sont enseignés aujourd’hui dans les lycées, collèges et universités des Etats-Unis. Tout cela fait que ce prix est une consécration pour moi dans la mesure où j’en tire une satisfaction qui témoigne des efforts que j’ai fournis durant toutes ces années. De manière spécifique, sur quoi avez-vous travaillé pour mériter ce Prix ? J’ai enseigné pendant 20 ans aux Etats-Unis tout en faisant des recherches. En 2003, j’ai inventé une méthode de purification et de traitement des eaux usées qui est aujourd’hui utilisée en Inde, au Japon et dans certains Etats aux EtatsUnis. C’est ce qui m’a permis de faire des conférences internationales et aussi de donner des cours dans ce domaine. De plus, j’ai participé à plusieurs recherches avec la Nasa sur la vie extraterrestre en identifiant des météorites arrivées sur la terre et qui peuvent donner des signes de vie par exemple des bactéries. C’est ce qu’on appelle le palé-environnement. En plus de cela, je suis spécialiste de la valorisation des minerais. Tout cela fait que j’ai été primé par un panel choisi par le Sénat américain et le Congrès américain qui constitue un institut à but non lucratif qui s’appelle Smart et à qui on a donné la mission d’identifier les scientifiques qui se sont distingués dans leurs domaines et pour les services rendus aux Etats-Unis et au monde. Votre méthode de purification et de traitement des eaux usées est utilisée au Japon, en Inde et aux EtatsUnis, vous dites. Pourquoi vous ne l’appliquez pas au Sénégal ? C’est un manque de volonté des autorités sénégalaises. Ce que je peux faire, c’est mettre à leur disposition mes connaissances. Et c’est ce que j’ai fait avec le président Abdoulaye Wade. Puis que je fais aussi de la valorisation des sols, je lui avais remis un programme qui s’intéressait à l’eau et à l’irrigation au Sénégal et qui faisait au moins 375 pages. Dans ce programme, j’ai proposé l’irrigation du fleuve Sénégal en eau potable. Imaginez-vous, le Sénégal n’a pas une bonne eau.

L’eau avec laquelle on nous alimente n’est pas une bonne eau. En ce sens que c’est de l’eau souvent tirée du Lac de Guiers, lequel ne répond pas à toutes les normes standards de consommation. Soit parce que dans certaines zones la nappe est saturée de métaux lourds, de sulfure ou de calcite qui impactent sur la santé des populations, dans d’autres zones, la surexploitation de la nappe fait qu’il y a une substitution de l’eau de mer à l’eau fraîche. Tout cela fait donc que nous avons besoin d’un programme urgent d’eau. Et ce programme ne peut se baser que sur l’exploitation de l’eau du Fleuve Sénégal qui fait 1.700 km. J’ai toujours donné l’exemple du fleuve Baltimore qui est six fois plus petit que le fleuve Sénégal et pourtant qui alimente en eau potable et en eau d’irrigation 7 Etats aux Etats-Unis pour une population qui fait onze fois celle du Sénégal. Le potentiel est donc là, il suffit juste de l’exploiter. Vous avez proposé ce programme au président Abdoulaye Wade, dites-vous. Qu’en-est-il du président Macky Sall ? Lui avez-vous présenté le programme? J’ai fait la même chose. Et puis, quand je proposais ce programme au président Wade, l’actuel président était alors Premier ministre et je lui avais remis une copie. Et j’ai refais la même chose quand il m’a choisi comme Conseiller. Dans mes notes et conseils que je lui donne, j’ai toujours dit que nous devions arrêter la surexploitation de la nappe aquifère sénégalaise dans toutes ses parties et sur tout le territoire national et commencer à exploiter l’eau du Fleuve Sénégal qui est une eau fraîche. Et chaque seconde que Dieu fait, nous perdons des millions de mètres cubes d’eau fraîche qui se déversent dans l’océan. Maintenant, ce programme que j’ai proposé comporte un volet irrigation. Aujourd’hui, nous en sommes à peu près à 70.000 km 2 de terres irriguées alors que le potentiel du Fleuve Sénégal peut être étendu jusqu’à 1,5 million de km2. Cela permettrait au Sénégal de devenir le grenier de toute l’Afrique de l’Ouest. Exploiter l’eau du Fleuve Sénégal c’est bien, mais encore faudrait-il tenir compte des intérêts de la Mauritanie avec qui nous avons en partage ce fleuve. D’autant plus qu’il y a quelques années, ce pays s’était braqué quand la revitalisation des vallées fossiles avait été soulevée ? Les Etats riverains sont incontournables dans l’exploitation du

Fleuve Sénégal. Vous pensez que ces Etats riverains refuseront un programme d’irrigation qui pourrait rendre le littoral et ses déversants aussi fertiles au point de nourrir toute la population de l’Afrique de l’Ouest ? Non, je pense qu’ils ne refuseront pas. On partage déjà certains barrages, à savoir ceux de Manantali avec l’Omvs, de Caleta entre le Mali, la Guinée, la Gambie et le Sénégal avec l’Omvg. On va vers le barrage de Sambagalou dont les fonds ont été déjà mobilisés et qui

pourra fournir de l’électricité jusqu’à 200 mégawatts. Vous avez dit tout à l’heure que le Prix qu’on vous a décerné était aussi une façon de récompenser les services que vous avez rendus aux Etats-Unis. On a l’impression que les intellectuels sénégalais servent plus les autres pays que leur propre pays. Qu’en dites-vous ? Et si le Sénégal n’a pas besoin de

Le fait que le président Macky Sall ait fait appel à vous, n’est-ce pas là une volonté de profiter de l’expertise de ces Sénégalais dont vous vantez les compétences ? Je pense bien. Je crois qu’il y a une volonté affichée de sa part. Personnellement, être dans le Cabinet du président de la République, c’est un honneur, mais servir le Sénégal aussi est hautement plus important que d’être aux côtés du chef de l’Etat. Les conseils que j’apporte au président servent à la matérialisation de la politique de développement qu’il a tracée pour le Sénégal.

OFFRE D’EMPLOI Important groupe de presse sénégalais recrute : - Journalistes, presse écrite et radio, diplômés d’une école de formation ; - Journalistes et animateurs ayant l’expérience de radio communautaire ; - Infographistes et webmasters ; - Commerciaux (H et F) expérimentés. Envoyer demande + CV au plus tard le mercredi 27 août 2014 à l’adresse e-mail suivante : thjobcom@gmail.com 22, 23-24, 25 AOÛT 2014


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E ConoMie

LE SOLEIL - sAMeDi 23 et DiMAnCHe 24 Aout 2014

VISITE D’INGENIEURS ET CADRES CHINOIS

PASSATION DES MARCHES PUBLICS

Les contours de la délocalisation d’entreprises se précisent

Le Niger s’inspire de l’expérience sénégalaise

Le Sénégal est dans le collimateur des industriels chinois qui cherchent à délocaliser leurs entreprises en Afrique. Dans cette perspective, une délégation d’ingénieurs et de cadres d’une entreprise chinoise vient d’effecteur une visite de deux jours dans notre pays afin de préparer leur installation, mais surtout bien intégrer les «pôles industriels intégrés », un projet phare du Plan Sénégal émergent (Pse).

Les ingénieurs et cadres chinois venus voir les conditions techniques de leur implantation au Sénégal : la délocalisation industrielle est en marche.

Le projet de mise en place de « pôles industriels intégrés », dans le Plan Sénégal émergent (Pse), vient sans doute d’acquérir de potentiels partenaires en l’occurrence des industriels chinois. Après une mission d’exploration d’investisseurs au Sénégal de l’Empire du milieu, en juillet dernier, une autre délégation vient d’effectuer, au Sénégal, une visite de deux jours (20-22 août 2014), note un communiqué du Pse. La délégation est composée d’in-

génieurs et de cadres d’une entreprise chinoise. Ils sont venus évaluer, diton, les conditions techniques de leur implantation dans notre pays. Selon le communiqué, plusieurs réunions ont été tenues et des échanges ont eu lieu entre les Chinois et les différents services de l’Etat comme le ministère de l’Industrie et de Mines, l’Agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), l'Agence d'aménagement et de promotion des

sites industriels (Aprosi), etc. La délégation d’industriels chinois, conduite par Pang Dongsong de Cgc Overseas, a été également reçue par le ministre en charge du suivi du Pse, Abdoul Aziz Tall et par le Premier ministre, Mohammad Dionne. Ces différentes activités, souligne le communiqué, s’inscrivent dans la mise en place de « pôles industriels intégrés », un des 27 projets phares du Plan Sénégal émergent. Coordonnée par le Bureau opérationnel de suivi du Pse (Bos), note le document, la visite a permis à la délégation chinoise d’apprécier le niveau d’adéquation du site avec leurs besoins. La délégation sénégalaise comprenait, entre autres, le directeur général du Bos, Ibrahima Wade, le directeur général de l’Apix, Mountaga Sy et le chef du projet « Pôles industriels intégrés ». Cette visite technique, indique le Pse, vient confirmer l’intérêt des industriels chinois qui vont, à terme, créer des milliers d’emplois et offrir des opportunités de partenariat au secteur privé national dans des domaines comme l’agro-alimentaire, l’habillement, la transformation des peaux et cuirs et l’industrie pharmaceutique. C’est là, sans doute aussi, un des résultats indéniables de la visite que le président de la République, Macky Sall, a effectué en Chine au mois de février passé. Un séjour qu’il avait mis à profit pour impulser une dynamique de partenariat auprès d’industriels chinois pour qu’ils viennent investir massivement au Sénégal. Adama MBODJ

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), sous section Technicien du Génie Sanitaire, aura lieu au Lycée Blaise DIAGNE de Dakar, le 09 septembre 2014. Ce concours s’adresse aux agents d’assainissement et aux agents titulaires d’un diplôme admis en équivalence, ayant au moins quatre (04) ans de service effectif dans la Fonction publique. En vue de leur inscription au concours, les candidats doivent adresser à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, sous couvert de la voie hiérarchique, un dossier composé comme suit : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ; • Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat • 2 000 F de frais d’inscription. Le concours comprend uniquement des épreuves d’admission : • Dissertation : durée 2 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles : durée 2 h notée sur 20 coef. 2 Le nombre de places mises en compétition est fixé à cinq (05). Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, tous les jours ouvrables, à partir du 04 août 2014. La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann-Résidence, Tél. : 33 869 42 27. Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA 23 AOUT 2014

L’Agence de régulation des marchés publics (Armp) du Niger, dont une délégation vient de boucler une mission d’information de quatre jours au Sénégal, compte s’inspirer de l’expérience sénégalaise pour améliorer son système de passation des marchés publics, notamment en allant vers la dématérialisation.

Gati Seybou, président de l’Armp du Niger et Madou Mahamadou, secrétaire exécutif.

Une délégation de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) du Niger vient de boucler une mission d’information de quatre jours au Sénégal. Durant ce séjour riche en enseignements, les membres de la délégation nigérienne ont pu s’imprégner des méthodes de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) du Sénégal. « Nous avons eu des échanges fructueux avec nos homologues sénégalaise et nous comptons nous inspirer de l’expérience sénégalaise pour apporter les correctifs nécessaires au bon fonctionnement de notre organe de contrôle des marchés publics », a expliqué Gati Seybou, président de l’Armp du Niger. Le point central de cette visite a tourné autour de la dématérialisation des procédures de passation des marchés, qui, contrairement au Niger, est en passe de devenir une réalité au Sénégal. «Le Sénégal est en avance sur nous pour l’accès à l’internet et, par conséquent, en dématérialisation. Nous avons passé toute une journée à étudier le système d’information pour voir les éléments qu’il faut prendre en compte. Nous avons noté qu’il faut d’abord mettre l’accent sur la sécurité informatique. Cela veut dire qu’il y a un certain nombre de textes qui doivent être produits pour

garantir l’anonymat de l’offre avant l’ouverture. Deuxièmement, il faut s’assurer de l’authenticité de la signature des acteurs de la commande publique », explique Madou Mahamadou, le secrétaire exécutif de l’Armp du Niger. Selon lui, le fonctionnement des Armp ne peut être complet que si elles ne sont pas totalement ouvertes au public. Ce qui veut dire qu’il faut faire en sorte que l’administration, le secteur privé et la société civile soient toujours en contact. Le Niger veut aussi s’inspirer du Sénégal, qui dispose d’un riche portail qui fait le lien entre les autorités contractantes, la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) et l’Armp. « Concernant la communication, il nous a été donné de constater que le Sénégal a développé une véritable stratégie pour faire en sorte que l’Armp soit connue du public, à travers la publication de rapports, de revues et une relation étroite avec les médias. Au Niger, nous avons beaucoup de difficultés pour le faire. Je crois que nous allons nous inspirer fortement de l’expérience sénégalaise », indique Madou Mahamadou, qui appelle de ses vœux la création d’un réseau de journalistes s’occupant de la question des marchés publics dans son pays. Seydou KA

LE «SEASOUL 1» ECHOUE AU LARGE DE DAKAR

L’Etat va renflouer les conteneurs du bateau tanzanien Les autorités sénégalaises, par le biais de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar), a décidé de procéder au renflouement du navire tanzanien coulé avec ses conteneurs au Port de Dakar. L’affaire des conteneurs échoués aux larges de Dakar suite au naufrage du navire tanzanien qui les transportait continue de défrayer encore la chronique. Un communiqué rendu public par la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar), renseigne que les autorités sénégalaises sont en train de suivre, avec attention, l’évolution de la situation. Comme l’a indiqué le communiqué, le comité national de coordination mis sur pied par les autorités étatiques pour suivre de près la situation reste actif pour assurer la sécurité des populations ainsi que celle des usagers de la mer et en même temps protéger l’environnement. Il travaille présentement sur un projet de renflouement de la quarantaine de conteneurs qui a coulé avec le navire, a fait savoir le secrétaire général de la

Hassmar, dans le communiqué. Les autorités sénégalaises n’ont pas manqué de manifester leur colère face à ce qu’elles qualifient « de défaillance de l’armateur dont la responsabilité reste totalement engagée », telle que mentionné dans le communiqué. Le renflouement, selon les propos du responsable de la Haute autorité, s’effectuera avec l’aide de certaines sociétés de la place. Le navire « Seasoul 1 » battant pavillon tanzanien, arrivé en rade extérieure du port de Dakar, le samedi 9 août 2014, a coulé avec sa cargaison le mardi 12 août dernier alors qu’il était au point de mouillage. Selon les informations, il contenait 47 conteneurs de 20 pieds dont 37 contiendraient des cartouches de chasse, 4 autres de fusils de chasse et le reste de la poudre de chasse conditionnée dans des fûts en carton. Seydou P. SADIO


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S oCiete

LE SOLEIL - sAMeDi 23 et DiMAnCHe 24 Aout 2014

ACCORD PORTANT CREATION DES CHAMBRES AFRICAINES EXTRAORDINAIRES

CRIME ORGANISE DANS LES VILLES AFRICAINES

Les avocats de Habré relèvent un « faux » Une étude se penche sur les cas de Dakar et de Cape Town

Les avocats de l’ancien président tchadien, Hissène Habré, contestent toujours la légalité de l’accord portant création des Chambres africaines extraordinaires. Au cours d’une conférence de presse, ils ont indiqué que son illégalité est due au fait qu’il a été signé par l’ancien ministre de la Justice du Sénégal, Aminata Touré, en lieu et place du chef de l’Etat ou du ministre des Affaires Etrangères. Ils ont ainsi interpellé le ministre des Affaires Etrangères d’alors, Me Alioune Badara Cissé, et le chef de l’Etat. Le 22 août 2012, le Sénégal et l’Union africaine ont signé l’accord portant création des Chambres africaines extraordinaires (Cae). Selon les avocats de Hissène Habré dont Mes El Hadji Diouf et Ibrahima Diawara, en conférence de presse hier, cet accord a été signé par le ministre de la Justice de l’époque, Mme Aminata Touré, au nom du Sénégal. La défense conteste toujours sa légalité en arguant que le ministre de la Justice ne pouvait pas signer un accord international dans la mesure où la Constitution du Sénégal (article 95) accorde ce privilège au président de la République qui, à défaut, par délégation, peut en charger le ministre des Affaires Etrangères. Selon Mes Diouf et Diawara, le ministre de

la Justice d’alors avait soutenu devant l’Assemblée nationale avoir reçu les pleins pouvoirs du ministre des Affaires Etrangères, qui était, à l’époque, Me Alioune Badara Cissé, pour agir et signer l’accord de création des Cae. Mieux, ont-ils ajouté, devant la Cour de justice de la Cedeao, au nom du Sénégal, Mme Touré a produit un document lui conférant les pleins pouvoirs de la part du ministre des Affaires Etrangères. Les avocats de Habré ont indiqué qu’ils disposent de nombreux éléments qui les consolident dans leur position. Le jour de la signature de cet accord entre le Sénégal et l’Union africaine, ont-ils fait remarquer, « le ministre des Affaires étrangères d’alors, Me Cissé, était présent et en bonne

PROCES KARIM WADE

Bibo Bourgi reste au Sénégal pour se soigner La Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) a décidé, hier, que Ibrahima Khalil Bourgi va rester au Sénégal pour se soigner alors que ses avocats plaidaient son évacuation en France pour des raisons sanitaires, rapporte la Radio Futurs médias (Rfm). Au cours de la séance de jeudi du procès Karim Wade, une avocate de la défense a interpellé le président de la Crei, le juge Henri Grégoire Diop. Selon cette avocate, l'état de santé de M. Bourgi demeure « inquiétant ». En réponse, le juge Diop a annoncé que la Crei va rendre sa décision « dès demain » vendredi, pour dire s'il autorise ou non l'évacuation de Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo, l'un des complices présumés de l'ancien ministre et fils de l'ex-président Abdoulaye Wade. Ibrahima Khalil Bourgi avait été dispensé de comparution pour la durée des exceptions de nullité soulevées par les protagonistes de ce procès emblématique de la traque des biens présumés mal acquis. M. Bourgi, malade, a été extrait le 14 août dernier d'une clinique dakaroise où il recevait des soins, pour être conduit sur une ambulance dans les locaux du palais de justice de Dakar. Il était sur une chaise roulante et entouré de son staff médical, quand il comparaissait devant la Cour. Le juge Henry Grégoire Diop avait décidé d'une suspension de séance, dès l'ouverture du procès de l'ancien ministre Karim Wade, après avoir réclamé la présence de M. Bourgi, contre qui il avait émis un mandat d'amener. (APS)

ACTEUR MAJEUR DU DOMAINE AGRICOLE ET AVICOLE RECRUTE

• Un (1) Responsable de production Agricole • Un (1) Responsable de production Avicole • Un (1) Responsable Commercial • Quatre (4) Commerciaux • Une (1) Assistante de Direction • Un (1) Caissier Principal • Un (1) Comptable Matières • Un (1) Chef magasinier (logisticien) sur site • Un (1) Assistant en Gestion des Ressources Humaines sur site NB : Merci de noter que le personnel sera souvent appelé à se déplacer sur les sites de production Les CANDIDATS intéressés et correspondant au profil des postes ci-dessus pourront envoyer leurs candidatures (CV récent, photographie et copies certifiées des diplômes ), sous la référence « recrutement du poste concerné », à KPMG Sénégal- BP 2395 – Immeuble Horizon - DAKAR / SENEGAL ou à kpmg@kpmg.sn au plus tard le 03 Septembre 2014 Seuls les dossiers complets seront examinés et seuls les candidats présélectionnés seront contactés 20 AOÛT 2014

L’Institut d’étude de sécurité (Iss) a publié les résultats de l’étude menée sur les marchés criminels et du crime organisé dans les villes de Cap-town et de Dakar. Ce projet de recherche tend à comprendre l’organisation des réseaux criminels dans les grandes villes.

Hissène Habré, ancien président tchadien.

santé à Dakar. Etant présent, ajoutentils, « on ne pouvait plus parler de délégation à une autre personne ». Fort de ce constat, les avocats de Habré ont interpellé l’ancien ministre des Affaires Etrangères pour lui demander s’il avait une délégation de pouvoirs du chef de l’Etat, était présent à Dakar le jour de la signature de l’accord et signé le document. Leur conviction est que Mme Touré a présenté et fait usage d’un document lui conférant les pleins pouvoirs pour signer l’accord. « Elle a posé des actes d’une gravité extrême », a soutenu la défense de Habré, qui compte porter cette affaire auprès de l’Union africaine et de la communauté internationale. Aussi, selon les conseils, la défense se réserve le droit de déposer une plainte contre Mme Touré. Par ailleurs, précisent-ils, cette nullité devrait avoir pour conséquence la nullité de toute la procédure engagée contre le président Habré et qui lui a valu une perte de sa liberté depuis plus d’un an. C’est pour cela qu’ils ont interpellé le président de la République, Macky Sall, à tirer les conséquences « d’une procédure judiciaire déjà gravement entachée par des violations des décisions de justice et par des actes graves d’un ancien membre de son gouvernement ». Souleymane Diam SY

Selon le directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Institut d’étude de sécurité (Iss), Dr Déo Barakamfitiye, ce projet de recherche tend à comprendre l’organisation des marchés criminels dans les grandes villes. « Nous avons commencé par une ville anglophone Cape town et francophone Dakar afin de comprendre comment ces marchés criminels sont organisés, interconnectés et voir s’ils sont éventuellement organisés en réseaux locaux, en réseaux interconnectés au niveau régional et international », indique-t-il. A l’en croire, il s’agit de réseaux de trafic de produits illicites tels que la drogue, le cannabis, la cocaïne. Mais également sont concernés le trafic d’êtres humains, celui des produits contrefaits comme les produits pharmaceutiques et le blanchiment d’argent, etc. A Dakar, fait savoir le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Iss, nous avons observé, par exemple, qu’il y a des réseaux de circuits économiques informels et que ces circuits informels sont infiltrés par ce type de trafic et de marchés qui travaillent entre eux. Toutefois, précise-t-il, ils ne sont pas isolés et ne sont pas exclusivement locaux. Ils sont certainement reliés à des réseaux régionaux et internationaux. Dr Barakamfitiye soutient que ce projet n’a pas apporté toutes les informations. Car les interconnexions sont complexes. Et ces réseaux touchent

tous les secteurs de la société, à savoir le secteur privé et bancaire, l’administration public, le service de sécurité, la justice etc., et finissent par pénétrer les instances de gouvernance. L’administratrice principale de programme du Crdi au bureau régional de Nairobi (Kenya), Ramata Thioune, indique que la recherche a montré la complicité des réseaux criminels ou marché criminel dans la sous-région, en particulier à Dakar et à Cape town, en Afrique du Sud. « De même, l’étude a montré la diversité des acteurs criminels, leur typologie et les relations complexes dans la famille, les relations de travail dans le secteur informel, etc. », dit-elle. De son avis, les chercheurs ont le mérite d’avoir décortiqué cette complexité et d’éclairer la lanterne sur le fonctionnement de ces marchés criminels. L’étude a concerné des femmes, des jeunes, des hommes. Pour sa part, le président du Comité sénégalais des droits de l’homme, Alioune Tine, souligne que les interactions et connectivités entre les Etats, les réseaux criminels sur plan international et le business sont en train de gangréner tout le système africain et international par des méthodes qui consistent à infiltrer les Etats, à organiser la corruption à grande échelle si bien que dans certains Etats, on assiste à leur effondrement. « C’est le cas du Mali et de la Guinée-Bissau », dit-il. Maguette Guèye DIEDHIOU

COMMUNIQUE DE PRESSE La Représentation du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Sénégal vous informe de la vente aux enchères en HT/HD, de 05 véhicules en l’état à savoir : - 01 véhicule Toyota Prado : 14NU-031-IT avec tapis anti-mine : Type Diesel - 01 véhicule Toyota Prado : 14NU-032-IT avec tapis anti-mine Type Diesel - 01 véhicule Land Cruiser : 14NU-034-IT avec tapis anti-mine : Type Diesel - 01 véhicule Land Cruiser : 14NU-035-IT avec tapis anti-mine : Type Diesel - 01 véhicule Land Cruiser : 14NU-036-IT avec tapis anti-mine : Type Diesel

Ces cinq (05) véhicules sont visibles devant les bureaux du PAM Dakar sis aux Almadies Route du Méridien Président. Veuillez noter que les visites pourront se faire du lundi au jeudi de 15H à 16H30 sur rendez-vous au 33 859 75 50, et ceci à compter du 25 Aout 2014 jusqu’au 11 Septembre 2014. Un personnel du bureau sera mis à votre disposition. Vos offres devront nous parvenir au plus tard le 12 Septembre 2014 à 12H00 précises Sous pli fermé et anonyme et porter clairement la mention « offre d’acquisition de véhicules réformés » à l’adresse suivante : « Représentation du Programme Alimentaire Mondiale au Sénégal (PAM) – Route du Méridien Président – Almadies » Pour toute information complémentaire, vous pouvez joindre le standard du PAM Dakar au: tél 33 859 75 50 07 DEC 2013


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LE SOLEIL - sAMeDi 23 et DiMAnCHe 24 Aout 2014

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET République du Sénégal

Projet de Gouvernance économique (PGE)

Recrutement d’un cabinet de consultants pour l’élaboration d'un manuel de procédures : document de lignes directrices de contrôle de la mise en œuvre des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à l’attention des organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier pour le compte de la Cellule nationale de Traitement de l’Information financière (CENTIF). Crédit n : IDA 4703 – SN -- N° référence PPM : C/16 -- Code PTA : C/1034 Cette sollicitation de manifestations d’intérêt fait suite à l’avis général de passation des marchés de ce projet publié dans le Development Business du 24 janvier 2012. Le Gouvernement de la République du Sénégal a reçu un financement de l’Association internationale de développement (IDA), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce crédit pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : élaboration d'un manuel de procédures : document de lignes directrices de contrôle de la mise en œuvre des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à l’attention des organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier pour le compte de la Cellule nationale de Traitement de l’Information financière (CENTIF), dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Gouvernance Economique (PGE). Les services de consultant (« Services ») comprennent : L’élaborer un classeur à feuillets composé de deux parties : • première partie : revue de littérature ; indicateurs de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme pour chaque type d’assujetti du secteur non financier ; généralités sur le contrôle et la supervision des assujettis du secteur non financier ; • deuxième partie : procédures et éléments de contrôle et de supervision. A chaque organe, il sera dédié un chapitre afin de mieux faire ressortir les spécificités. Les résultats attendus de cette mission sont les suivants : • les manquements dans l’application de la législation en vigueur en matière LBC/FT sont bien identifiés ; • les organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier disposent d’une méthodologie pertinente pour la prise en compte des aspects liés à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; • les agents des organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier sont formés à l’utilisation du document de lignes directrices ; • un mécanisme clair de partage d’informations avec la CENTIF est défini ; • l’efficacité du contrôle et de la supervision est renforcée. L’approche méthodologique prendra en compte les tâches suivantes : • cadrage et organisation de la mission ; • analyse de l’existant ; • élaboration du classeur à feuillets destiné aux organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier ; • formation des bénéficiaires et utilisateurs du document final au cours d’un séminaire de quatre (04) jours où la méthodologie de préparation, d’exécution et de suivi d’un programme de contrôle serait déclinée. Le cabinet rencontrera impérativement les organes de contrôles de supervision des assujettis du secteur non financier qui ont été identifiées à l’article 5 de la loi uniforme 2004-09 du 06 février 2004, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, en vue de la collecte de données, de la rédaction et de la validation du document final (voir annexe 1 des TDR). La mission sera conduite par un cabinet/groupement de cabinets avec trois (03) experts dont les qualifications et expériences sont détaillées dans le tableau ci-après. Désignations Chef de Mission Expert Assistant Qualifications Formation Bac + 5 en Formation Bac + 5 en Formation Bac + 3 en et compé- Droit, Economie ou Ges- Droit, Economie ou Droit, Economie ou tences tion Gestion Gestion Une expérience confirmée en matière de conformité (au moins 5 ans) Expérience confirmée (au moins 5 ans) en tant qu’agent d’un organe de contrôle et de supervision Une expérience confirmée E x p é r i e n c e (au moins 5 ans) dans la professionnelle LBC/FT Expérience dans l’élaboragénérale tion d’un manuel de procédures, ou bien de lignes directrices Expérience dans le pilotage de projets Expérience dans l’animation de sessions de formation

Expérience en matière Expérience en matière de contrôle, de supervi- de contrôle et d’audit sion ou d’audit dans un secteur donné Une expérience en matière de conformité Une expérience confir- LBC/FT mée (au moins 5 ans) dans la LBC/FT Expérience des projets d’envergure nationale Expérience dans le pilo- et/ou internationale (au tage de projets moins 3) Expérience dans l’ani- Expérience dans l’animation de sessions de mation de sessions de formation formation serait un plus

Expérience professionnelle

Avoir participé, en tant qu’expert, à des projets (au moins trois) d’envergure Avoir piloté au moins nationale et/ou internationale 3 missions pour un projet d’envergure nationale et/ou interna- Avoir une expérience tionale dans l’élaboration d’un manuel de proAvoir conduit une cédures ou bien de mission de contrôle et lignes directrices de supervision Avoir participé à une Maitriser les règlemission de contrôle ments de l’UEMOA et de supervision serelatifs à la lutte rait un plus contre le blanchiment de capitaux et le fiMaitriser les règlenancement du terroments de l’UEMOA risme ainsi que les relatifs à la lutte nouvelles normes du contre le blanchiGAFI serait un plus ment de capitaux et le financement du terrorisme ainsi que les nouvelles normes du GAFI serait un plus

Avoir une expérience dans l’élaboration d’un manuel de procédures serait un plus

Le Projet de Gouvernance économique (PGE) invite les firmes de consultants (« Consultant ») admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits cidessus. Les consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des services. Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont insérés dans les termes de référence (TDR). Il est porté à l’attention des Consultants que les dispositions du paragraphe 1.9 des « Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des crédits et Dons de l’AID » janvier 2011 (« Directives de Consultant »), relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêt sont applicables. Les consultants peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d’un groupement solidaire ou d’un accord de sous-traitant. Un Consultant sera sélectionné selon la méthode de sélection fondée sur les qualifications des consultants (QC) telle que décrite des les Directives de Consultants. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, l’intégralité des termes de référence notamment à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes : du lundi au vendredi de 08 heures à 13 heures et de 15 heures à 17 heures. Les manifestations d’intérêt écrites doivent être déposées à l’adresse ci-dessous en personne, par courrier, par facsimile ou par courrier électronique au plus tard le lundi 15 septembre 2014 à 10 heures précises. Philippe Bacoumba FAYE Spécialiste en Passation de Marchés Projet Gouvernance Economique (PGE) Avenue Cheikh Anta Diop x Canal 4 Complexe Sicap Point E – Immeuble B 4ème étage Téléphone : +221 33 825 45 64 Cellulaire : +221 77 333 24 14 E-mail : philbacs@hotmail.com


Le Soleil • samedi 23 et Dimanche 24 août 2014

La belle, le père jaloux et le commerçant Par Sidy DIOP

FOLIE « BOMBASS » S'EMPARE DE DAKAR

Danse avec l’impudeur

REPORTAGE A KEDOUGOU

La prison de Mamadou Dia libère ses mystères

ne histoire. Dans un village du Sénégal, un père de famille jaloux et ronchon comme pas deux, misait beaucoup sur sa fille pour lisser les rugosités de son époque. Une fille d’une beauté rare qui nourrit les fantasmes les plus fous dans son entourage. Surveillée comme du lait sur le feu, elle finit cependant par tomber dans les filets d’un richissime commerçant. Et ce qui devait arriver… arriva. La belle tomba enceinte des œuvres subreptices d’un grand commerçant du village. Le père en rogne jura d’avoir la peau de ce malotru qui a osé lui voler ses rêves. Sabre tranchant bien en évidence, le père passa au peigne fin le village pour débusquer le bourreau de sa fille. Informé des intentions du papa de sa belle, le commerçant usa de tout son tact pour remettre la goupille dans la grenade. Il alla le trouver pour lui tenir ce langage : - Mon père, je sais que j’ai fauté en engrossant ta fille. Ce n’était guère mon intention, mais Dieu l’a voulu ainsi. Je prends l’engagement ici, devant tout le village, de l’épouser dès qu’elle aura accouché. Je t’enverrai à La Mecque, je t’offrirai une maison, une voiture et beaucoup d’argent. La seule condition que je pose, c’est que tu prennes bien soin d’elle pour qu’elle n’avorte pas. Si elle perd l’enfant qu’elle porte, ma proposition ne tient plus. Le père écarquilla les yeux et visionna la belle vie qui s’annonçait pour lui. Il se racla la gorge et, d’une voix décidée lança au commerçant : - Mon fils, rassure-toi, même si elle avorte, tu l’engrosseras à nouveau.

U

PAPE SECK « SERIGNE DAGANA »

L’ex-jeune premier de Number One


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Le Soleil • samedi 23 et Dimanche 24 août 2014

PALAIS DE MAMADOU DIA A KEDOUGOU

Voyage dans les vestiges de la mémoire La mémoire résiste au temps, à l’oubli. A Kédougou, les populations interrogées veulent que les lieux où étaient internés Mamadou Dia et Valdiodio Ndiaye soient érigés en musée pour permettre aux jeunes de connaître l’histoire politique du Sénégal. • Reportage d’Eugene KALY

Au marché central de Kédougou, trois vieux politiciens discutent du déroulement des élections municipales et départementales. Ils sont membres de la coalition « Benno Bokk Yakaar ». Ils n’ont pas encore fini de digérer la défaite de l’élection municipale du 29 juin. Interpellés sur le Palais de Mamadou Dia, ils s’empressent de prendre la parole, parce que connaissant par cœur l’histoire de ces lieux. D’une seule voix, ils dénoncent le fait qu’une partie de ce palais, un site historique, serve à garder des prisonniers pendant que l’autre sert de logement à des employés de l’Etat. « Pour ce que Mamadou Dia représente pour le Sénégal, ce lieu, où il a été dans les liens de la détention pendant des années, doit être érigé en musée et permettre aux générations futures de connaître l’histoire de ce grand homme », propose d’entrée Souleymane Dansokho. Ce dernier trouve que le différend qui opposait Mamadou Dia et Senghor est regrettable. « Il est survenu au moment où notre pays avait besoin de ces grands hommes pour son déve-

loppement », explique notre interlocuteur. Selon lui, s’il n’y avait pas de rupture entre les deux hommes à l’époque, le Sénégal aurait peut-être dépassé ce stade de son développement. Originaire de la région de Fatick, Joseph Sarr est affecté à Kédougou dès les premières années de sa carrière professionnelle. Cet homme de taille moyenne, qui a séjourné dans les villages les plus reculés de cette région pour transmettre la connaissance aux jeunes, donne aussi son point de vue sur ce palais. D’après cet enseignant, cela fait mal de voir qu’un patrimoine riche en histoire est transformé en prison. Comme Souleymane, il souhaite que le palais devienne un musée où les élèves viendront faire des visites pédagogiques. « Ces lieux devaient être classés patrimoine historique du Sénégal », propose M. Sarr. A quelques centimètres de là, Amadou Diakhaby, natif de Kédougou, suit avec fierté l’intervention de l’enseignant. Les souvenirs sont vivaces. Le vieux Sorry Biagui voit encore les images

de Mamadou Dia prenant l’avion pour aller passer le week-end à Dakar avec sa famille. « Mamadou Dia était un grand homme. On n’osait pas se rapprocher de

lui. A mon avis, ce palais mérite un autre statut », se désole-t-il. Trouvé à la gare routière de Kédougou, Sora Cissokho, ancien garde du Palais de Mamadou Dia,

souhaite que les locaux soient transformés en Hlm. « Je veux qu’on appelle ce site les Hlm II et que la prison soit construite hors de la ville », suggère-t-il.

Dans l’univers des deux illustres détenus Le célèbre Palais de Mamadou Dia de Kédougou tient encore débout malgré les nombreuses années passées Mardi 1er juillet. La ville de Kédougou, située à plus de 700 kilomètres de Dakar, se réveille dans la chaleur matinale. Une chaleur qui n’a pas empêché les populations de vaquer à leurs occupations après un week-end électoral. Et pour se déplacer, elles utilisent divers moyens de transport sur un trajet qui va du marché à l’imposant bâtiment de la mairie en passant par la compagnie nationale de la Gendarmerie. Ce palais est considéré, par de nombreux Sénégalais, comme une prison où était enfermés le président Dia et Valdiodio Ndiaye. Ces deux icônes de la politique sénégalaise, à l’époque du président Senghor, étaient transférées à Kédougou comme des prisonniers politiques. Les bâtiments où ils étaient logés tiennent encore débout. Au milieu des arbres, ces bâtiments suscient la curiosité de ceux qui veulent savoir ce que ce palais est réellement devenu. Mais la réponse est vite donnée. Devant la porte d’entrée, il est bien mentionné : « Maison d’arrêt et de correction de Kédougou » ou encore « Administration pénitentiaire ». Le reste des locaux abrite la compagnie nationale de la Gendarmerie. A l’intérieur on voit deux miradors qui permettaient aux agents de sécurité d’avoir une vue sur la ville et de s’assurer que les deux grands hommes ne courent

aucun risque au plan sécuritaire. A côté de ces miradors, trônent trois bâtiments avec chacun une cour. Ils sont séparés l’un de l’autre par un mur. Chaque bâtiment était considéré comme un quartier. Le site abritait des chambres, des bureaux, des salles de réception et des espaces familiaux. Ces deux icônes politiques,

selon Baïla Cissokho, le directeur de la Maison d’arrêt et de correction natif de Kédougou, étaient tout sauf des prisonniers. « Ils bénéficiaient de tous les privilèges. Ils avaient des bureaux qui leur permettaient de travailler et d’écrire des bouquins. Chaque quartier avait son groupe électrogène pour éviter que les

deux illustres détenus soient dans le noir en cas de coupure d’électricité », raconte Baïlla Cissokho. Il ajoute qu’il était difficile pour les populations de Kédougou de les voir. Le patron de la Maison d’arrêt et de correction dont le bureau se trouve dans les anciens locaux de Valdiodio Ndiaye souhaite que ces lieux historiques

soient classés en patrimoine afin de pouvoir, comme l’Ile de Gorée, recevoir la visite des touristes, des écrivains, des élèves, des étudiants, des chercheurs, entre autres. Il signale que beaucoup de gens veulent visiter ces lieux mais ne peuvent pas parce qu’on n’entre pas dans une prison à n’importe quelle heure.

ANCIEN GARDE DU CENTRE PENITENTIAIRE SPECIAL DE KEDOUGOU

Sora Cissokho raconte l’histoire des détenus Mamadou Dia et Valdiodio Ndiaye Trouvé dans son nouveau lieu de travail, Sora Cissokho, ancien garde du Palais de Mamadou Dia, raconte avec fierté le séjour de ces deux détenus politiques transférés au centre pénitentiaire spécial de Kédougou. Ils étaient traités comme des princes à l’époque. La gare routière de Kédougou est envahie par les coups de klaxon des véhicules. Ils font des allers et retours en cette matinée. Au milieu de ce méli-mélo, un homme. Né en 1948 à Kédougou, Sora Cissokho a servi dans sa ville natale pendant 32 ans avant de prendre sa retraite. Parmi les fonctions occupées, il y a celles de la garde du Palais ou du centre pénitentiaire spécial de Kédougou où le président Mamadou Dia et Valdiodio Ndiaye ont été transférés en 1962. Sora Cissokho raconte avec fierté les moments passés comme garde, en sa qualité de soldat de la 11ème compagnie, au Palais de Mamadou Dia. « En tant que militaire, j’assurais la garde de ces hommes avec les autres camarades, mais loin de Mamadou Dia, Valdiodio Ndiaye et Ibrahima Sarr », se souvient Sora Cissokho. C’est une fierté pour cet

homme de 66 ans de parler de l’arrestation du président Mamadou Dia en 1962. Les yeux levés vers le ciel en signe de souvenir, notre interlocuteur apprécie Mamadou Dia : « Il était un homme digne. Il disait non quand il n’était pas d’accord ». Un homme fier donc, insiste-til. « Certaines personnes disaient à l’époque qu’il était un intégriste. En tout cas, c’était un homme qui n’acceptait pas tout ce qui se disait. Il était un Toucouleur fier », se souvient notre interlocuteur qui convoque également le caractère humain de M. Dia. Ce terroir était encore considéré comme un département de punition pour les fonctionnaires têtus. Notre témoin souligne qu’à l’époque, quand un fonctionnaire était affecté à Kédougou, les parents étaient tristes, pensant que ce travailleur avait commis une faute grave. Certains disaient même que le fonctionnaire affecté ici risquait la mort à cause de la chaleur. « Kédougou a été toujours traité comme un bout d’enfer sur terre ou une prison, aussi bien pour un fonctionnaire affecté légalement que pour un prisonnier. Ce n’était pas facile pour nous de vendre la beauté de notre localité », déclare M. Cissokho. A ces clichés, s’ajoutait

l’enclavement de la région. « Nous avons souffert des problèmes de l’enclavement pendant trente-deux ans. Pour aller à Tambacounda, nous pouvions passer toute une journée sur la route pour une distance de 233 kilomètres ». C’est en 1992 que Kédougou a sorti la tête de l’eau. La route est construite. « Avec cette route, beaucoup de fonctionnaires rêvent de venir travailler à Kédougou parce qu’il y a l’or », sourit-il. Devenu rabatteur à la gare routière de Kédougou, il est prêt à aider tous les écrivains sénégalais qui désirent parler du séjour du président Mamadou Dia à Kédougou. « C’est toujours avec plaisir que je raconte aux jeunes l’histoire de Mamadou Dia et tous les grands hommes qui ont été transférés à Kédougou. J’ai servi pendant des années à Kédougou même si Saint-Louis était mon premier poste d’affectation. Après, je suis parti en France avant de rentrer définitivement à Kédougou », explique Sora Cissokho. Ancien correspondant de Radio Tambacounda (Rts) à Kédougou, M. Cissokho est aujourd’hui une icône de la ville de Kédougou grâce à sa sagesse et sa connaissance de l’histoire des grands hommes de ce pays.


Le Soleil • samedi 23 et Dimanche 24 août 2014

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AFFLUENCE DANS LES BOITES DE NUIT

Cette chorégraphie obscène qui allume les pistes Elle explose les night-clubs de Dakar et leurs alentours. La danse « Bombass » ou « Passa Passa » est en train de s’installer dans le répertoire des jeunes Sénégalais. Cette chorégraphie sexy, à la limite de l’obscène, a fini de créer la psychose sur la place publique. • Pape Alioune NDIAYE (stagiaire)

nuit les plus courues de la capitale la maîtrisent bien. Cette nouvelle forme de danse, également appelée « Passa Passa », est apparue au Sénégal ces deux dernières années en provenance de la Jamaïque. Elle est pratiquée à deux (une fille et un garçon) ou à trois (deux garçons sur la fille), selon la pudeur de la fille. Nous ne vous raconterons pas dans les détails la synchronisation des mouvements, à hauteur de la taille, entre la fille et son cavalier. Selon Omar Kartel, chargé de communication du team "New Generation Kar’Da Buzzness" (Ngkdb) qui fait dans l’événementiel, « ‘Bombass’ est un terme que les Jamaïcains ont créé à partir de « Bomb » (frotter) et un mot anglais qui désigne le postérieur. Cette danse est maintenant très connue dans notre pays ». Cette chorégraphie de l’impudeur semble attirer les jeunes dans les boites de nuit et autres House-party. « Bombass », qui est depuis un certain moment la tendance dans les Night-clubs, est néanmoins resté un mystère pour les

DANSES, ATTOUCHEMENTS, DROGUE…

Les pervers font des vagues sur les plages • Serigne Mansour Sy CISSE

personnes âgées ou déconnectées de la vie de fêtard. En effet, jusqu’à la diffusion de vidéos de ces soirées par une chaine de télé de la place, cette danse obscène était juste un phénomène qui existe ailleurs, dans d’autres contrées. Ces images ont traumatisé la plupart des parents qui étaient loin d’imaginer un tel spectacle dans les dancings. Nogaye Ndoye, la cinquantaine, s’est dite très surprise par ce qui se passe dans ces soirées. « C’est horrible tout ce qui se passe dans les boites de nuit ! Je n’ai jamais imaginé de tels

actes dans la danse », se désole cette mère de famille. Certains ont préféré croire que ces images n’ont pas été tournées au Sénégal. A en croire Omar Kartel, « c’est vrai qu’il y a eu une vidéo qui a été prise ici, mais l’autre qui a été plus choquante, provient d’une soirée jamaïcaine. Et je peux même vous sortir la vidéo ! » Cet élément de Ngkdb va jusqu’à accuser cette chaine de télé d’avoir livré de fausses informations. « C’est juste pour nuire et faire le buzz qu’ils ont diffusé

cette vidéo de Kingston (Capitale de la Jamaïcaine) », se défend Omar Kartel. Néanmoins, il admet l’existence de cette chorégraphie exagérée dans les boites de nuit. Bombass son bonhomme de chemin et est maîtrisée par une grande partie des jeunes. Au rythme de ces vacances qui ont commencé à donner une nouvelle allure à la capitale, la danse « Bombass » ou « Passa-Passa » plus en plus à la mode au Sénégal. Elle aura surement en face d’elle une morale codifiée par cette société.

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

En cette période où l’été bat son plein, la danse qui fait parler d’elle dans les boites de nuit n’est autre que le « Bombass ». Depuis la nuit des temps, la danse a existé. Elle a survécu aux nombreux événements politiques, économiques, culturels et sociaux. Mais, au fil du temps, des transformations de plus en plus marquantes s’opèrent dans le mode d’interprétation. Aujourd'hui, ce qu’il est convenu d'appeler danse pourrait se définir comme l’expression individuelle ou collective d'une idée ou d'un sentiment par un mouvement ou un ensemble de mouvements corporels, exécutés dans un espace donné, dans un temps donné et avec une certaine énergie. Cette dernière ne semble pas manquer dans les nouvelles chorégraphies que les jeunes ont adoptées dans les boites de nuit. Au contraire. Selon de nombreux promoteurs de ces types de festivités, cette chorégraphie serait à l’origine de l’affluence des jeunes dans les dancings. Les filles et garçons qui fréquentent les boites de

Il y a la mer, il y a le soleil. Il y a encore les pervers qui dansent, agressent, se droguent et font des attouchements sur les filles. La preuve par ces témoignages. Cette plage privée de Dakar grouille de monde. Les canettes et autres bouteilles de bière ne sont guère épargnées. La nuit, s’y tiennent des soirées dites « Bombass », « Pnj », etc. Ces distractions sont très courues par des Vip. Un de mes collègues rappelle le cas du chanteur Akon, né Alioune Badara Thiam, qui avait fait les choux gras de la presse en dansant le « Bombass » sexy avec une fille, lors de son concert à Port of Spain, la capitale de Trinité et Tobago. A Dakar, le monde apporte le souffle d’impudeur. « Les prostituées n’hésitent pas à venir sur ces lieux. Il y a de la débauche et il faudra assainir », laisse entendre M. T., trouvé dans un état d’ébriété très avancé. Torse nu, il a tatoué son surnom sur sa main gauche. L’homme ressemble à un « gueux » et est un habitué des lieux. Djiby informe que le sieur M.T. est devenu un accro de la bière en fréquentant assidûment cette plage. « Ce milieu de laisser-aller a eu raison sur lui », confie notre interlocuteur. Il rassure, tout de même, que M.T. n’a jamais fumé. Aïssatou, pour sa part, affirme avoir l’aval de ses parents avant de sortir. Elle ne compte jamais verser dans des pratiques peu recommandables à l’insu de ces derniers. « Je ne fume pas », déclaret-elle. La fille reste sur ses gardes, face aux mille tentations qui peuplent de tels lieux. Par exemple, elle a été sous la menace d’attouchements sexuels. « Juste après le mois de Ramadan, nous étions à

Ngor, ma copine et moi, pour nous baigner. Disant être un maître-nageur, un quidam, torse nu, s’est approché de nous. Ma copine a crié de toutes ses forces lorsqu’elle a vu la main indélicate du garçon. Il fallait s’empresser de sortir de l’eau. Le quidam, sans vergogne, est revenu pour s’asseoir à côté de nous et prononcer des propos salaces », raconte-t-elle. Elles sont nombreuses, les filles ayant été victimes de ces attouchements sexuels. « Des gens qui se passent pour des maîtres-nageurs n’hésitent pas à nous palper. Une fois, ma copine et moi avions été victimes de cela », dit, dégoûtée, Anna, élève dans un institut privé de la place. Habillée d’un soutien-gorge et d’une culotte courte, Anna dit que ces pervers sautent sur la moindre occasion pour tenter de satisfaire leur libido. Que dirait le psychanalyste Sigmund Freud sur cette accusation ? Par ailleurs, la demoiselle reconnaît être habituée à la cigarette et fume même devant ses parents. « Je m’apprête à arrêter la cigarette parce que ce n’est pas bon pour la santé », promet cette fille âgée de 19 ans. Moustapha Dieng, responsable des maîtres-nageurs de la plage du centre aéré de la Bceao, soutient que des esprits tordus profitent de la moindre occasion pour commettre des actes condamnables sur des filles. Catherine s’inscrit dans la même logique de dénonciation et appelle au secours, pour réprimer ces maniaques sexuels.

LE SECRETARIAT EXECUTIF

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Numéro du marché : AON N° CE 1.14 – P2/AOO/CNLS/14 Dénomination : fourniture de matériels informatique. Nombre d’offres reçues : 05 Nom et adresse de l’attributaire : Sésa Technologies, Mermoz 2ème porte Im. N°7471 Montant de l’offre retenue provisoirement : 31 810 000 francs CFA HTHD Délai d’exécution : 15 jours La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83, alinéa 3 du Code des marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai de recours gracieux auprés de l’autorité contractuelle, puis dans un deuxième temps d’un recours auprés du comité de règlement des différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, en vertu de l’article 89 dudit code. 23 AOUT 2014


PAPE SECK, « SERIGNE DAGANA »

L’icône du « Number One » La mort prématurée de Pape Seck « Serigne Dagana », dans les années 90, arrachait à la musique sénégalaise une icône incontestable. Saxophoniste hors norme, chanteur et compositeur de renom, l’homme était l’incarnation d’un talent achevé à tout point de vue.

Qui n’a jamais entendu, ne serait-ce qu’une fois, cette voix voluptueuse et palpitante derrière le fond musical du magnifique morceau « Thiély » ? précurseurs de la musique moderne au Sénégal , personnage emblématique, Pape Seck alias « Serigne Dagana » reste une légende. Le talent, il l’avait. Le succès et la notoriété, l’artiste les a connus à travers le monde, à tel point que l’Orchestra Aragon de Cuba lui a rendu hommage à sa mort, en reprenant un de ses titres, « Yaye Boye ».

Né en 1946 à Saint Louis, Pape Seck quitte, et ce, pour toujours, la scène en 1995, suite à un long combat contre le cancer, laissant derrière lui une musique aux airs endeuillés. Figure incontestable du Star Band de feu Ibra Kassé, au début des années 70, « Serigne Dagana » a plutôt fait les beaux jours de la Star Jazz de Saint-Louis. Mais, sa véritable dimension artistique commence à prendre forme après un passage chez Bamba Seck Walo et Adja Mbalo Diop. Sa rencontre avec ces deux icônes a été comme un déclic.

La musique de Pape traduisait, de manière subtile, ses origines « walo-walo », rappelle Guissé Pène, secrétaire général de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (Ams). Entre une personnalité imposante et un professionnalisme émouvant, l’interprète de la chanson « Thiély » a largement contribué à l’hégémonie du Groupe Africando ainsi qu’à la mise en place des premiers disques qui ont définitivement permis à la musique sénégalaise de rayonner. Pour Guissé Pène, l’artiste a laissé une œuvre incommensurable. C’était quelqu’un de très accessible. Un chanteur complet qui faisait de la recherche un sacerdoce. « Il reste caractérisé par un esprit fécond en matière de chants et s’est imposé comme lead au Star band. Beaucoup de ses morceaux ont résisté au temps. Au finish, son œuvre est devenue immortelle et constitue une source d’inspiration intarissable. « Son tube « Yaye Boye » a été repris par beaucoup de chanteurs », avance Alassane Cissé, journaliste culturel. Elégant, Pape Seck était toujours bien habillé, notamment en costume. D’ailleurs, soutient Yakhya Fall, un de ses amis, il était rare de le voir en caftan. La générosité faisait aussi partie de ses qualités. « Il était d’un commerce facile et avait un cœur d’or. Il ne se fâchait presque jamais quoi qu’on puisse faire contre lui », évoque son ancien compagnon. A ce propos, Balla Sidibé, un autre parmi ses amis, raconte : « Il est arrivé un jour, après un spectacle, que pour le

AVIS D’INFORMATION Le Système des Nations Unies au Sénégal, sous la coordination du PNUD, dans le cadre de ses activités, avait lancé un appel d'offres aux entreprises régulièrement constituées pour la signature d'un accord à long terme pour l'approvisionnement en fourniture de bureau (ITB N°OMT1/2014). Le délai pour le dépôt des offres est fixé au 25 septembre 2014 à 15h 00mn GMT. Les offres techniques et financières devront être déposées à l'adresse suivante : Immeuble Wollé Ndiaye, Route du King Fahd Palace Almadies, BP 154 Dakar, à l'attention du Coordonnateur Résident du SNU, sous la référence ITB N°OMT1/2014. Les soumissionnaires intéressés peuvent accéder au dossier en cliquant le lien : http://www.sn.uudp.org/content/senegal/fr/home/operations/procurement/ 23 AOÛT 2014

transport, Pape ait partagé tout l’argent de la soirée. Il ne lui restait plus rien ! Par la suite, je lui ai demandé : « Et nous (lui et moi), comment allons-nous faire pour rentrer ? » Il m’a répondu : « Mais nous allons marcher » ». La voix fluette de celui qu’on considère comme l’un des concepteurs du groupe Baobab, devient plus tard rauque sous le poids de la maladie. Mais, génie qu’il a été, l’homme a pu l’adapter, de très fort belle manière d’ailleurs, à sa personnalité.

Aujourd’hui, regrette Yakhya Fall, « c’est dommage que dans notre pays on ne puisse pas rendre hommage, au moment où d’autres le font à travers le monde entier, à une personnalité aussi importante de la musique sénégalaise, africaine. Un artiste qui, par sa personnalité et sa voix, a amené la musique sénégalaise partout ». Selon lui, Pape Seck a représenté dignement son pays, et c’est regrettable qu’on ne puisse pas « rendre à César ce qu’est à César ». Par ailleurs, c’est en reconnaissance de la dimension monumentale de ce grand saxophoniste, ce chanteur à la voix de velours, que Balla Sidibé a décidé de reprendre une de ses chansons, « Thiély ». La sortie est prévue prochainement. Ibrahima BA

UN STYLE

Les notes honorables d’un concept musical nouveau LIBRES COMME DES SURDOUES - L’esprit libre va au-dessus de l’esprit classique. Il se libère, fait parler le génie qui hiberne en lui. C’est peut-être cette envie qui a titillé les créateurs du Number One. Eux, qui ne pouvaient plus se mouvoir dans le Star Band, avec surtout l’intransigeance d’Ibra Kassé, avaient finalement des envies de grand air. C’est pourquoi, évoque Guissé Pène, leur arrivée dans le landerneau musical sénégalais apporta une autre touche, une dimension nouvelle. Pour leur identité musicale, on pouvait noter une influence latine, perceptible d’ailleurs chez tous les groupes d’alors. A cet emprunt, on adjoint une bonne dose de sonorités bien de chez nous. Pape Seck virtuose du saxo et de sa voix envoûtante, a amené une certaine jouissance. ESPRIT DE GROUPE - Mame Mané Fall, le percussionniste de talent, avec une nouvelle approche basée sur la liberté, va introduire le tama (tambour d’aisselle) dans la musique sénégalaise. Aly Penda Ndoye à la trompette, Maguette Ndiaye de même que Lynx Tall, tumbiste (descendant de la famille omarienne, Lynx était un futé musicien toujours aux aguets, d’où ce surnom) vont poser leur empreinte sur cette musique. Il y avait également Malick Hanne aux cymbales et aux chœurs (il était affabulé du nom de Mister Hanne), une des plus belles voix de choriste jamais entendue chez nous, Moustapha Ndiaye Blin le bassiste. Chacun, en ce qui le concerne, a apporté son esprit libre, sa joie et sa bonne humeur dans la marche du Number One. MARSEILLE, UN CHOC HEUREUX - Ce groupe qui a dicté sa loi dans la musique sénégalaise dans les années 1976-1980, a, dans son approche, également fait des émules lors de son concert de 1978 à Marseille. En effet, souligne Guissé Pène, « On n’avait pas cette liberté, car on commençait, petit à petit, à se mouler dans cette vie européenne ». Mais, la venue de Number One avait fait découvrir la chaleur du pays. Mieux encore, se remémore Guissé Pène, même à Marseille, on pouvait les apercevoir agglutinés autour du thé, à la Rue du Baignoir, dans le premier arrondissement de la ville portuaire, à l’occasion de cette fameuse soirée. « Quel choc pour nous ! Ce fut une première dans Marseille avec cet évènement qui nous a plongé dans nos racines », souligne-t-il. UNE IDENTITE NEE A BARGNY - Qui n’allait pas au Théâtre de Verdure, actuelle Mairie de Dakar, n’était pas in. Car c’était la grande scène de la capitale, où se retrouvaient les populations afin d’assister au concert du Number One. C’était une institution. Mais, informe Guissé Pène, la première grande sortie de ce groupe s’est déroulée à Bargny. La prestation y fut tellement belle que l’information sur ce nouveau groupe s’était répandue dans la ville, comme une trainée de poudre. De fil en aiguille, le Number One s’est créé une identité propre. Une fois sur scène, ses leaders étaient d’un grand professionnalisme, se remémore Guissé Pène. De vrais monstres, avec une capacité extraordinaire à produire des émotions. Une fois les concerts terminés, c’étaient de simples citoyens, avec une grande humilité. En fait, dans leur entendement, ils ne faisaient qu’un job et une fois celui-ci terminé, ils arboraient le costume de simple ami, parent compagnon. Le syndrome de la star, eux ne le connaissaient pas. LE DAKAR DES BONNES GENS - Dans le style proprement dit, lors des soirées, l’empreinte de Claude Guèye se faisait sentir. Un grand animateur de la trempe d’Alla Seck de l’Etoile de Dakar, qui avait le don d’arranger les foules, de sa voix surpuissante. Au bal du Number One, c’était le Dakar des solvables, des personnes « clean », composantes d’un public responsable, qui se retrouvaient. Cela rendait les concerts agréables. Ces spectacles ne se tenaient que les week-ends. Car, confie Guissé Pène, « le public était professionnellement actif et les faire venir en boîte les jours ouvrages, était quasi impossible ». DES STARS SUR MOTOS - Autre chose, dans leur communication : les musiciens du Number One avaient su se créer une identité unique avec les motos qu’ils utilisaient, pour leur déplacement. Ce qui les rendait reconnaissables parmi tant d’autres. Mais, poursuit Souleymane Sow, un adepte de ce groupe qui flirte avec la soixantaine aujourd’hui, « il faut reconnaître que dans le milieu de la musique, en ces temps, il y avait beaucoup de tentations et le Number One n’y avait pas échappé». Cet homme qui, dans sa jeunesse, a eu le loisir de regarder ce groupe en concert au Stade Iba Mar Diop, n’a qu’une expression pour juger musicalement ces artistes : « Ils sont des phénomènes, et il n’existe pas de dénomination pour qualifier les prestations de Pape Seck ! » SUR UN AIRS DE SAGESSE - Instant musique, instant détente, Guissé Pène évoque certains tubes, comme « Tong Togui nate » pour dire que ce n’est pas la taille qui importe chez l’humain, mais ses vertus et autres caractéristiques. Quand vient l’heure d’ouvrir l’album musical souvenir, le titre « Alé » y a une bonne place avec la participation de Nicolas Menheim et Mbaye Dièye Faye. Le Number One, a été incontestablement une école, une université. • M. NDAW

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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Le Soleil • samedi 23 et Dimanche 24 août 2014


Le Soleil • samedi 23 et Dimanche 24 août 2014

• Par Maguette Guèye DIEDHIOU

« RAKI », LIVRE D’ALIOUNE BADARA BèYE, PRéSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SéNéGAL

KHADY GNINGUE, VENDEUSE DE PRODUITS MARAICHERS

Depuis vingt ans, ce modèle de persévérance cultive son jardin

Les malheurs de Dado

Les jours, les mois se succédèrent, désormais la préférence de Bakar était de plus en plus manifeste. Parfois il restait des jours et des jours sans franchir le seuil de la porte de Dado. Le destin justicier ne pouvait rester insensible à la douceur de cette femme et, par un midi d’été où le soleil dardait de ses rayons les savanes éclairées, Dado sentit son bas-ventre bouger et une douleur aiguë s’empara de tout son corps, elle chancela et tomba sur son lit, les yeux tournés vers la porte béante. Non ! Elle ne pouvait le croire, une ombre taciturne rendit son regard encore plus mélancolique. Elle pensait et rêvait, elle avait peur, cette peur qui s’empare des vierges au moment nuptial, cette peur qui attise les feux des tempes, raidissant les fibres du cœur comme pour accentuer le rythme déjà effréné de ce dernier. Une peur presque indéfinissable. Cela ne pouvait être vrai ! Elle, la belle Dado, la ravissante Dado, jadis porteuse de la sève féconde du baobab, et qui frisonne aujourd’hui d’impatience de donner tout ce qu’elle a de plus cher. Vingt ans de mariage avaient fait de la ravissante Dado, une femme vieille, reléguée au second rang, stérile et presque sans avenir. Elle ne put croire à cette providence venue de la crête des mers, cette justice que ramène le souffle limpide d’un poème qui se meurt. Elle passa le reste de la journée enfermée dans sa chambre, parfois elle retombait dans un profond sommeil entrecoupé par cette douleur, cette même douleur qui dura toute la journée. Le crépuscule perdait de ses teintes, la nuit couvait déjà les premières lueurs du soir, le clair de lune enveloppait de sa robe magique l’espoir d’un jour, et le même refrain retombait dans l’esprit de Dado Prise d’une crise soudaine, elle

martela l’oreiller de ses paumes, se redressa et presque en fuyant gagna la porte de Awa la sage Arrivée au seuil de la porte, elle perdit un peu de son assurance et frappa presque timidement : - Awa ! Awa ! La sage ne tarda pas à ouvrir, sa surprise fut totale, elle savait que Dado traversait des moments difficiles, mais jamais elle ne l’avait vue dans cet état. Peut-être Dado avait-elle reçu le message d’un génie ? Elle l’interrogea aussitôt et la prit dans ses bras tremblants, elle la secouait presque : - Paix. - Paix seulement répondit Dado ! - Qu’est-ce qui ne marche pas alors ma fille ? lui demanda t-elle en lui caressant les cheveux. Ne me cache rien, je sais bien que ce n’est pas très brillant chez toi, mais tu peux compter sur mon silence. Dado la fixa timidement, et après un moment : Je veux que tu m’examines, car je ne me sens pas très bien. La vieille Awa ne se fit pas prier deux fois. Elle mit en devoir de déshabiller Dado. Elle le fit avec finesse, de cette finesse digne d’une courtisane, pour ne pas froisser l’amour propre de la femme de Bakar. L’examen dura une trentaine de minutes, elle examina les seins de Dado, ses mains, son nombril, elle se fit un devoir de bien voir la couleur des veines, leur raideur, plaçant souvent sa tête sur la poitrine de la jeune femme. Cette visite fut presque méticuleuse. Rien n’échappait à la sage Awa. Son travail achevé elle se redressa et fixa Dado, en lui demandant : - Dado, depuis quand tu n’a pas vu tes empêchements ? - Depuis trois mois répondit sagement Dado. La vieille Awa fit quelques pas dans

La persévérance et la dignité parsèment les bons plans du jardin de cette dame qui, depuis vingt ans, n’est pas épargnée par le destin : le décès de son époux et la maladie. Comme le personnage de Voltaire, elle cultive son jardin à force de travail. Sa seule ambition : subvenir aux besoins de ses enfants.

la chambre, les yeux fixés au sol : - Dado ! Dit-elle, je me suis mise un peu à douter du pouvoir que m’ont légué les ancêtres. La mère de ma mère a transmis de mère en fille jusqu’à ma modeste personne, le pouvoir de lire entre les lignes, de découvrir la couleur des mains, reflet d’une maternité certaine. - Elle m’a légué le pouvoir de reconnaître la pâleur des joues, la finesse du cou, la sensibilité des chevilles, la capacité d’affirmer sans risque de me tromper les premiers signes d’une grossesse. Ce que j’ai acquis des seins de ma mère est le pouvoir dont seule notre famille est dépositaire, c’est écrit sur les lignes de mes mains, gravé dans les lianes des forêts épaisses. Il ne peut mourir ce pouvoir, il est dans la tige superbe des rôniers. Il est dans le creux de mes mains, il est dans les écailles des sauriens somnolant sous l’ombre des palétuviers. Dado, ma chère Dado, un miracle vient de se produire, car tu portes dans tes entrailles la bénédiction du destin, la récompense de tes efforts. Nul ne pouvait prédire qu’au bout de vingt ans de vie angoissée, la délivrance viendrait égayer et agrandir Lewu-Saré. ✱

Le titre est de la rédaction (A suivre)

Rencontrée aux environs de 13 heures, à la sortie du Technopole de Dakar, Khady Gningue, bassine vide en main, presse le pas. Cette allure montre qu’elle est affairée. Pour cette dame à la tenue de couleur saumon relevée d’un petit foulard de la même couleur, chaque minute, chaque seconde, compte énormément. La preuve : elle se garde, à maintes reprises, de répondre à nos questions, prétextant qu’elle était pressée d’acheter les produits maraîchers à revendre. Finalement, elle se confie volontiers à nous : « Je cherche de la salade. Comme vous constatez de visu, je n’ai pas pu me procurer cette laitue car le prix du plan que l’on vient de me proposer est trop cher. Actuellement, c’est fixé à 19.000 FCfa. Je suis obligée de me rendre à la Patte-d’oie pour trouver un plan de salade à un prix abordable ». A l’en croire, elle s’adonne à cette activité depuis 22 ans, après le décès de son mari. «Avant, j’étais à Tataguine avec mes enfants. Et en bonne sérère, je cultivais la terre. Avec le décès de mon époux, j’ai décidé de venir trimer à Dakar pour subvenir aux charges des enfants et de la maison », dit-elle. Ce lourd fardeau,

Khady Gningue le porte grâce à la vente de salades chaque soir à Pikine. Et, le matin, à 5 heures, elle achète des légumes au marché de Thiaroye pour les revendre en détail sur son étal à Pikine. Un vrai parcours de combattante, malgré une santé qui a été rendu précaire par un goitre qui subsiste depuis sept ans. « Ce n’est que l’année dernière que j’ai pu me guérir de cette maladie », informe-t-elle. Originaire de Tataguine, Khady Gningue, la soixantaine, rend grâce à Dieu qui lui donne la force de surmonter toutes ces épreuves et de prendre bien soin de sa famille. « Certes je ne gagne pas beaucoup d’argent dans ce commerce de produits maraîchers, mais j’arrive à payer mon loyer en raison de 20.000 FCfa le mois et j’assure la dépense quotidienne. Aussi, je paye le logement de mon fils étudiant ainsi que celui de deux autres lycéennes restées à Tataguine », indique-t-elle.

Le Lac de Guiers, un patrimoine national à préserver

AVIS D’ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE 1. Numéro du marché : N°05/2014/MHA/OLAG/PREFELAG 2. Dénomination du marché: ACQUISITION ET INSTALLATION D’EQUIPEMENTS HYDROLOGIQUES.

L’HIVERNAGE DE BaB’S

Par Babacar DIENG

Bab’s et le bon vieux temps acré Bab’s. A peine sorti de ses courbatures du fait de son jogger de vendredi, le voilà qui fouille dans sa vieille malle, jetant pêle-mêle ses affaires dans sa chambrette, sous le regard médusé de sa fidèle Ndèw et de son éternel cousin Diégane. Respirant avec force et suant comme un porc, il jetait parfois des regards interrogateurs sur son épouse gênée. Ndèw finit par ouvrir la bouche. «Nidiaye, qu’est-ce qui se passe ?». Pour toute réponse, Bab’s sauta et cria si fort que Diégane crut que les esprits du village de Ndiaganiao s’étaient introduits dans le corps de son cousin. «Merci Rog Sen (le Dieu de mes cousins sérères). Je savais que tu ne me laisserais pas tomber». Il exhiba une veste du temps colonial, poussiéreuse et froissée à souhait, avant de confier à son cousin. «Diégane, aujourd’hui, c’est samedi. On va aller en boîte, comme au bon vieux temps, danser la Pachanga». Diégane lui rappela que les temps ont changé et qu’aujourd’hui, la mode est au mbalax. «Mais, si tu y tiens, nous irons tout près, chez Ibra Kassé». Dédaigneusement, Bab’s lui rétorqua : «Mouk, on va aller à Thiès où le Tropico Jazz joue au Bambou, ensuite au bar chez Iba et au Sangomar de Moussa Diallo. Allez, prends une de mes « cimices » (chemises) et partons vite à la gare routière». Quand il prenait une décision, elle était irrévocable mais Diégane lui fit comprendre que ces dancings n’existaient plus. Exhibant toujours des pas de danse dans la chambre, il lui dit d’un ton ferme. «Nous partons quand même, je crois que le Gorom est encore fonctionnel». Lorsque Ndèw demanda si elle pouvait se joindre au groupe, la réponse du maître des lieux la glaça. «Quoiiii, toi ? Tu ne sais même pas danser le « ndawraguine » et tu veux être la honte de ma lignée dans Thiès-Kayes, bène deuk niari gares, tationg hein ! Diégane sortons d’ici».

S

3. Nombre d’offres reçues : Deux (02), celles de SOFIDIS Sarl et SAREDICA. 4. Date d'attribution provisoire de marché : 20 août 2013 5. Nom et adresse de l'attributaire: SOFIDIS Sarl, Immeuble N°150A, Sacré Cœur 3 Extension VDN, 2ème Etage Appartement 2 C. 6. Montant de l'offre retenue: Quatre Vingt Quinze Millions Huit Cent Soixante Six Mille Sept Cent Quarante (95.866.740) Francs CFA TTC. 7. Délai d'exécution : Quatre Vingt Dix (90) jours à compter de la date de notification définitive. La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 85 alinéa 4 du décret n02011-1048 du 27 Juillet 2011 portant Code des Marchés Publics. 23 AOÛT 2014

LE DIRECTEUR GENERAL

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Le Soleil • samedi 23 et Dimanche 24 août 2014

QUESTIONS DE SPORT Abdou Sèye

• Par MADIOUF *

Abdou Sèye médaillé de bronze du 200m des Jeux olympiques de Rome. Ce bronze s’est soustrait à …l’âge d’or de l’athlétisme sénégalais. Dans les années 1950 à 1960, Pape Gallo Thiam le premier Africain à franchir plus de 2 mètres au saut en hauteur, Lamine Diack champion de France de la longueur et le sprinteur Abdou Sèye symbolisent cette hégémonie des athlètes sénégalais. Pour avoir couru juste après les indépendances, le détenteur du passeport français à l’époque, le bien nommé Sèye Abdou ne figure pas dans le palmarès du sport sénégalais aux Jeux olympiques. Sa participation aux Jo de Rome a failli d’ailleurs être compromise. Car le Sénégal qui venait d’accéder à l’indépendance ne pouvait y prendre part, le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) n’étant pas encore reconnu par le Comité international olympique (Cio). Sous les couleurs françaises, Abdou Sèye, malgré un départ catastrophique et une dernière place au virage, termina 3e de la finale du 200m (avec un chrono de 20’’7) derrière l’Italien Beruti et l’Américain Carney. N’eût été ce virage désastreux, le sprinteur sénégalais aurait pu terminer sur la plus haute marche du podium. Sa performance olympique aurait pu permettre au drapeau sénégalais de conquérir Rome. 28 ans avant les foulées d’El hadj Amadou Dia Ba (médaillé d’argent du 400m haies des Jeux de Séoul en 1988), cela aurait été un chrono de gloire dans le ciel chargé d’histoire de Rome. Si Abdou Sèye avait la nationalité sportive sénégalaise, il aurait emprunté davantage, à côté de l’immense marathonien éthiopien Abebe Bikila, le boulevard réservé aux légendes des pistes. D’ailleurs, Abdou Sèye est le premier athlète d’origine africaine à remporter une médaille olympique, tout simplement parce que son exploit survint 3 jours avant le triomphe de Bikila au marathon. La contrainte politico-sportive-administrative n’entame en rien le mérite de ce sportif de haut niveau formaté pour gagner. En ce sens, on peut dire qu’Abdou Sèye a décroché pour l’éternité la médaille qui fait de lui une icône de tous les temps pour la France et le Sénégal. Plus beau il reste « un citoyen de la grande nation sportive mondiale ». Un tel athlète doublé d’un grand monsieur mérite que ses hauts faits soient rappelés, cités en exemple aux jeunes générations. Jusqu’à preuve du contraire… Email : dioufafrica@yahoo.fr

Mon Soleil à moi

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Kalom, lumière sur un mythe

PAR MOUSSA DIOP, Correspondant permanent à Paris

A l’occasion des 44 ans du quotidien « Le Soleil », anonymes et personnalités, Sénégalais et étrangers évoquent, à travers cette rubrique, leurs souvenirs passés et présents du journal. Aujourd’hui…

Ndèye Fatou Kane : « Rendre Le Soleil plus interactif » avec ses lecteurs Diplômée d’un Master en logistique et transports internationaux, Ndèye Fatou Kane est également passionnée d’écriture, de lecture et d’informations. Vivant en France, la jeune femme a été initiée au milieu littéraire par un environnement familial sénégalais. Elle n’est autre que la petite fille de Cheikh Hamidou Kane. NFK a saisi le développement des nouvelles technologies de l’information et d’Internet pour créer son blog. Auteure du roman, « Le malheur de vivre » publié chez l’Harmattan, la blogueuse souhaite un « Soleil » plus interactif. « Le Soleil devrait mettre l’accent sur la conquête d’un nouveau lectorat, plus jeune », estime Ndèye Fatou Kane, quand elle évoque les améliorations d’un journal qu’elle lit depuis l’enfance. Pour y parvenir, la lectrice du « Soleil » parle de « rendre le journal plus interactif surtout en période de vacances ». L’idéal serait d’allier l’interactivité qu’apporte le net à la rigueur professionnelle de la presse écrite. Un constat que Ndeye Fatou Kane tire de son expérience de plusieurs années en tant que blogueuse. C’est une des questions existentielles actuelles de la presse écrite à l’heure d’Internet : le renouvellement sans se travestir. Contrairement au Pure Player, les titres ayant un nom équivalent à une marque (tout en niant le caractère commercial du terme) hésitent à franchir le pas de l’interactivité pourtant porteur d’air nou-

veau dans des situations d’asphyxie financière. En 44 ans, Le Soleil représente, pour Ndèye Fatou Kane, le journal de référence. « Celui dans lequel on est sûr de trouver la bonne information ». Une réputation non usurpée que le quotidien de Hann doit à sa rédaction. « La pertinence des articles qu’on y retrouve et la clarté des analyses font qu’on le lit toujours avec plaisir ». Ce bonheur, NFK l’assimile, dans ses souvenirs, à la lecture des « éditoriaux de El Hadji Hamidou Kassé, l’un de ses anciens directeurs ». Amoureuse et influencée par la littérature africaine dans ses écrits, la désormais romancière avoue, sans grande surprise, que la Culture reste sa rubrique préférée. « J’y ai découvert de grands hommes et femmes de culture, elle me permet également d’être au courant des agendas culturels ».

Le puits de Ndande, à 140 km de Dakar sur la route de St-Louis, date du MoyenAge (XIIIe ou XIVe siècle / Empire du Mali). Sur place, il est appelé Kalom. Son diamètre est de 15 m et sa profondeur de 45 m, sans aucun renfort ! Ces dimensions exceptionnelles en font un ouvrage unique dans toute l’Afrique de l’Ouest. A faible distance est enterré le célèbre Malaw, le cheval de Lat Dior « qui ne verra jamais le chemin de fer »… Xavier Ricou, Extraits de la page Facebook Senegalmetis

Dans une école, une maîtresse dit : - bon, les enfants, je vais vous apprendre une nouvelle pédagogie : que ceux qui se croient stupides se lèvent. Après 20 secondes, personne n'a bougé. - Personne n'est stupide ici ? C'est ce moment que Toto choisis pour se lever. - Ah ! Toto ! Alors, tu n'es stupide que par moment ? - Non m'dame, mais ça me faisait de la peine de vous voir seule debout.


DECENTRALISATION

50 milliards de FCfa pour appuyer le Pndl Le Ppc/Pndl, d’un coût global de 50 milliards de FCfa, cofinancé par la Banque africaine de développement (Bad), l’Opep et le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), en parfaite cohérence avec la politique agricole, s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique de l’Acte 3 de la décentralisation. Dans un document parvenu à notre rédaction, il est rappelé que l’objectif du Ppc/Pndl est d’assurer l’amélioration de l’accessibilité des zones de production et d’écoulement des produits agricoles, l’accès facilité aux services socioéconomiques de base et le renforcement des capacités des collectivités locales, des Agences régionales de développement, des services techniques centraux et déconcentrés, à conduire la Stratégie nationale de transport rural (Sntr). Plus spécifiquement, le Ppc/Pndl se fixe comme crédo de contribuer à l’émergence des collectivités locales, notamment par une meilleure polarisation des infrastructures socioéconomiques et une meilleure connectivité entre les zones de production et les marchés. «Il reste entendu qu’il demeure un puissant levier de génération de 2.000 emplois ruraux par les techniques du cantonnage et que le projet cible les collectivités locales les plus enclavées réparties dans 11 des 14 régions du pays». Selon le document, le choix des zones d’intervention a été fait en fonction du nombre de collectivité locale pauvre ayant des in-

dices d’accès aux routes faibles. «Un effectif de 187 communautés rurales devenues aujourd’hui communes parmi les 385 du pays ont été ainsi dénombrées». Convention de financement avec 12 communes En marge du lancement officiel des activités, le Ppc/Pndl signera des conventions de collaboration deux autres projets. D’autre part et toujours dans le cadre du Ppc/Pndl, 12 communes signeront avec les Agences régionales de développement des conventions de financement d’un montant de 7.834.303.593 FCfa au profit de 12 communes pour la réalisation de leur programme prioritaire d’investissement. Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Me El Hadj Omar Youm, et son homologue en charge des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane, présideront, lundi prochain, le lancement du projet de pistes communautaires. Synthèse de Babacar DIENG

APPEL A D’OFFRE AO-2014-009 CONFECTION & IMPRESSION AFFICHES & BACHES Objet : Dans le cadre de l'appui au Programme National de lutte contre les infections Nosocomiales du MSAS, la Composante RPS du programme santé de l'USAID va reproduire des affiches sur le lavage des mains avec la solution hydro-alcoolique. Ces affiches sont destinées aux prestataires et vont les aider à prévenir les infections liées aux soins. Il est prévu également d’appuyer le Programme National de Lutte contre le Paludisme du Ministère de la Santé et de la Prévention à travers la confection et impression des affiches sur la prise en charge du paludisme selon les nouvelles directives nationales Services demandés. Infographie et Impression de : • 2 000 Affiches sur le lavage des mains avec la solution hydro-alcoolique, • 2 000 Affiches prise en charge du Paludisme simple, • 2 000 Affiches traitement palu pendant la grossesse, • 2 000 Affiches TPI pour la prévention du Paludisme, • 100 Rapports de 67 pages. Les détails des caractéristiques techniques des différents articles sont spécifiés dans le cahier des charges. Dépôt des candidatures : Le candidat désirant obtenir le CAHIER DES CHARGES ou avoir de plus amples renseignements, peuvent s'adresser les jours ouvrables, de 10 heures à 16 heures, à Mr Abou Sy , Assistant aux Achats, et/ou à Mme Ndeye Khéwé Mbaye, Assistante Administrative / Achats Approvisionnements au Siège de INTRAHEALTH INTERNATIONAL SENEGAL au lot C &E, Sacré-Coeur Pyrotechnique, Dakar par téléphone au 33 869 74 23 / 33 869 74 80, ou par mail à : asy@intrahealth.org ou nmbaye@intrahealth.org Les offres devront être déposées sous pli fermé, à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 04 Septembre 2014 à 13 heures GMT et porter expressément la mention «APPEL A D’OFFRE N°AO2014-009» et «A OUVRIR UNIQUEMENT EN PRESENCE DU COMITE D’EVALUATION ». Adresse postale : INTRAHEALTH INTERNATIONAL SENEGAL Lot C & E, Sacré-Coeur Pyrotechnique, 2ème Etage BP 5328, Dakar Fann DAKAR - Téléphone : +221 33 869 74 74 - Fax : +221 825 65 23 Dakar, le 21 Aout 2014 Le Responsable du Service Administratif INTRAHEALTH INTERNATIONAL SENEGAL

ADDUCTION D’EAU POTABLE

78 ouvrages hydrauliques prévus dans la région de Saint-Louis Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a présidé, hier, dans la capitale du Nord, un Crd à l’issue duquel il a annoncé un financement de près de 20 milliards pour la construction de 78 ouvrages hydrauliques (dont 73 à Podor, 4 à Dagana et 1 à Saint-Louis). Ils seront réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du programme prioritaire d’investissement 2015/2017 en milieu rural. Mansour Faye a précisé que l’Etat est en train de chercher ce financement global de 20 milliards de FCfa qui lui permettra de mettre en place des systèmes d’adduction d’eau potable multi villages (forages), des forages pastoraux, des unités de potabilisation, des châteaux d’eau et des réservoirs au sol. Pour ce qui est de l’hydraulique rurale, le maire de Saint-Louis a souligné que le financement pour la réalisation de six systèmes d’adduction d’eau potable multi villages (dont 5 à Podor et 1 à Dagana) est déjà disponible. Selon lui, un autre financement de 8 milliards 526 millions de FCfa est prévu dans le cadre du programme prioritaire d’investissement 2015/2017 pour l’assainissement en milieu rural. Avec l’appui de Pepam/Ida/2010-2015, l’Etat a pu construire 7.825 latrines familiales équipées et réalisé 20 blocs sanitaires et scolaires sur les 32 prévus dans la région nord. Dans le domaine de l’assainissement urbain, a-t-il ajouté, l’Etat a prévu des études d’actualisation du Plan directeur d’assainissement des eaux usées et pluviales de SaintLouis, le renouvellement du réseau d’assainissement de l’île de Ndar, des travaux d’extension et de densification du réseau d’assainissement des eaux usées de RichardToll et des études d’actualisation des plans directeurs d’assainissement des eaux usées et pluviales de Dagana et de Podor. Ces projets

coûteront globalement 21,27 milliards de FCfa. «Un autre programme de gestion des ressources en eau (Prefelag, financé par la Bad et l’Etat) pour un coût de 8,09 milliards de FCfa permettra d’exécuter des travaux d’adduction d’eau potable pour les villages autour du lac, les digues, l’écotourisme et l’assainissement». Le ministre s’est réjoui des projets d’adduction d’eau potable réalisés par le Pepam dans la région et financés par la Banque mondiale pour un coût global de plus de 7 milliards de FCfa. Plusieurs villages dont Mbelogne Bayedi, Mbilor, Thiangaye, Ndiayène Pendao et Boborel disposent d’unité de potabilisation des eaux brutes et d’autres équipements réalisés par l’Etat. Après avoir remercié la Banque mondiale et l’Ida pour leur soutien dans le cadre de l’amélioration des conditions d’approvisionnement en eau potable des populations rurales, Mansour Faye a ajouté que l’accès adéquat à l’eau potable des populations rurales constitue l’un des objectifs majeurs de la stratégie de développement économique et social du gouvernement. «Cette option marque la volonté du chef de l’Etat d’améliorer, de manière significative, les conditions de vie des ménages et d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement dans le sous-secteur de l’eau potable», a dit le ministre. Mbagnick Kharachi DIAGNE

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R égions

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MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE Direction de la Protection Civile Projet de Gestion des Risques de Catastrophe et d’Adaptation au Changement Climatique TF10853

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Référence de l’Appel d’Offres : N°01/2014/PGRC-ACC/DPC Dénomination du marché : Acquisition de Matériels Informatiques pour l’équipement du COGIC. Nombre d’offres reçues et identité des candidats : Quatre (04) • Groupement INEO DIGITAL IDF / INEO ENERGIE EXPORT ; • IMPRIMERIE PAPETERIE ET SERVICE (IPS) ; • OFFICE INFORMATIQUE ; • ABM TECHNOLOGIES. Nom et Adresse Attributaire provisoire : Groupement INEO DIGITAL IDF / INEO ENERGIE EXPORT 15 Impasse Dumur, 92110 Clichy, France. Montant de l’offre retenue provisoirement : 272 987 644 FCFA HT, soit 317 344 182 FCFA TTC. Délai d’exécution : 30 jours. La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité Contractante, puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics. 23 AOUT 2014


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C ultuRe REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), section Assistant Social, aura lieu au Lycée Blaise Diagne de Dakar, centre unique, le 09 septembre 2014. Ce concours s’adresse aux aides sociaux et aux agents titulaires du diplôme du Département d’Etudes de Base en Sciences de la Santé ou de tout autre diplôme admis en équivalence et ayant une expérience professionnelle de quatre (04) ans au moins dans la Fonction publique, après l’obtention du diplôme. En vue de leur inscription au concours, les candidats et candidates doivent adresser à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, sous couvert de la voie hiérarchique, un dossier composé comme suit : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ; • Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat ; • 2 000 F de frais d’inscription. Le concours comprend uniquement des épreuves d’admission : • Composition Française : durée 3 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles : durée 3 h notée sur 20 coef. 2 Le nombre de places mises en compétition est fixé à cinq (05). Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation tous les jours ouvrables à partir du 04 août 2014. La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann-Résidence, Tél : 33 869.42.27. Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA 23 AOUT 2014

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Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), section Infirmier d’Etat, aura lieu au Lycée Blaise Diagne de Dakar, le 09 septembre 2014. Ce concours s’adresse aux Assistants infirmiers ayant au moins une expérience professionnelle de quatre (04) ans dans la Fonction publique après l’obtention du diplôme, ainsi et qu’aux agents intégrés dans ce corps de la santé. En vue de leur inscription au concours, les candidats doivent adresser à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, sous couvert de la voie hiérarchique, un dossier composé comme suit : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ; • Un acte d’intégration dans le corps des Assistant infirmiers ; • Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat ; • 2000 F de frais d’inscription. Le concours comprend uniquement des épreuves d’admission : • Dissertation : durée 3 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles : durée 3 h notée sur 20 coef. 2 Le nombre de places mises en compétition est fixé à cinq (05). Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, tous les jours ouvrables à partir du 04 août 2014. La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann Résidence, Tél. : 33 869.42.27. Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA 23 AOUT 2014

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LITTERATURE PRIX DES CINQ CONTINENTS 2014

Kamel Daoud en quête du sacre final La 13ème édition du Prix des cinq continents de la Francophonie met en compétition 10 ouvrages finalistes représentant 4 pays : Canada-Québec, France, Algérie, Suisse. Le jury, présidé par JeanMarie Gustave Le Clézio (Maurice) et composé d'un jury international, désignera le lauréat le 26 septembre à Paris et remettra officiellement le prix au Sénégal, au mois de novembre, en marge du XVe Sommet de la Francophonie (Dakar). Dans cette perspective, le journal « Le Soleil » présente chaque semaine un finaliste. L’Algérien Kamel Daoud en est un avec son roman « Meursault, contreenquête » (Editions Barzakh, Alger, novembre 2013). Une présentation de E. Massiga FAYE

Natif de Mostaganem, Kamel Daoud est un chroniqueur, journaliste et écrivain algérien. Il est aujourd’hui éditorialiste au journal en ligne Algérie-focus après avoir été rédacteur en chef au « Quotidien d’Oran ». Il a publié en Algérie des recueils de nouvelles et de chroniques, ainsi que des romans. Son premier livre publié en France, « Minotaure » 504, un recueil de nouvelles, est paru en mai 2011. Son roman « Meursault, contre-enquête » est paru aux Editions Barzakh, Alger, novembre 2013. Extrait : « (…) Donc l’histoire de ce meurtre ne commence pas avec la fameuse phrase, « Aujourd’hui, maman est morte », mais avec ce que personne n’a jamais entendu, c’est-à-dire ce que mon frère Moussa a dit à ma mère avant de sortir ce jour-là : « Je rentrerai plus tôt que d’habitude. » C’était, je m’en souviens, une journée sans. Rappelle-toi mon monde et son calendrier binaire : les journées avec rumeurs sur mon père, les journées sans, consacrées à fumer, à se disputer avec M’ma et à me regarder comme un meuble qu’on doit nourrir. En réalité, je m’en rends compte, j’ai fait comme Moussa : lui avait remplacé mon père, moi, j’ai remplacé mon frère. Mais là, je te mens, comme je me suis menti à moi-même pendant longtemps. La vérité est que l’Indépendance n’a fait que pousser les uns et les autres à échanger leurs rôles. Nous, nous étions les fantômes de ce pays quand les colons en abusaient et y promenaient cloches, cyprès et cigognes. Aujourd’hui ? Eh bien c’est le contraire ! Ils y reviennent parfois, tenant la main de leurs descendants dans des voyages organisés pour pieds-noirs ou enfants de nostalgiques, essayant de retrouver qui une rue, qui une maison, qui un arbre avec un tronc gravé d’initiales. J’ai vu récemment un groupe de Français devant un bureau de tabac à l’aéroport. Tels des spectres discrets et muets, ils nous regardaient, nous les Arabes, en silence, « ni plus ni moins que si nous étions des pierres ou des arbres morts ». Pourtant, maintenant, c’est une histoire finie. C’est ce que disait leur silence. Je tiens à ce que tu retiennes l’essentiel quand tu enquêtes sur un crime : qui est le mort ? Qui étaitil ? Je veux que tu notes le nom de mon frère, car c’est celui qui a été tué en premier et que l’on tue encore. J’insiste car, sinon, il vaut mieux se séparer ici. Tu emportes ton livre, et moi le cadavre, et chacun son chemin. Quelle bien pauvre généalogie, tout de même ! Je suis le fils du gardien, Ould el-Assasse, et le frère de l’Arabe. Tu sais, ici à Oran, ils sont obsédés par les origines. Ouled el-bled, les vrais fils

de la ville, du pays. Tout le monde veut être le fils unique de cette ville, le premier, le dernier, le plus ancien. Il y a de l’angoisse de bâtard dans cette histoire, non ? Chacun essaie de prouver qu’il a été le premier – lui, son père ou son aïeul – à avoir habité ici et que les autres sont tous des étrangers, des paysans sans terres que l’Indépendance a anoblis en vrac. Je me suis toujours demandé pourquoi ces gens-là avaient cette angoisse farfouilleuse dans les cimetières. Oui, oui, peut-être la peur ou la course à la propriété. Les premiers à avoir habité ici ? « Les rats », disent les plus sceptiques ou les derniers arrivés. C’est une ville qui a les jambes écartées en direction de la mer. Regarde un peu le port quand tu descendras vers les vieux quartiers de Sidi-elHouari, du côté de la Calère des Espagnols, cela sent la vieille pute rendue bavarde par la nostalgie. Je descends parfois vers le jardin touffu de la promenade de Létang pour boire en solitaire et frôler les délinquants. Oui, là où il y a cette végétation étrange et dense, des ficus, des conifères, des aloès, sans oublier les palmiers ainsi que d’autres arbres profondément enfouis, proliférant aussi bien dans le ciel que sous la terre. Au-dessous, il y a un vaste labyrinthe de galeries espagnoles et turques que j’ai visitées. Elles sont généralement fermées, mais j’y ai aperçu un spectacle étonnant : les racines des arbres centenaires, vues de l’intérieur pour ainsi dire, gigantesques et tortueuses, fleurs géantes nues et comme suspendues. Va dans ce jardin. J’aime l’endroit, mais parfois j’y devine les effluves d’un sexe de femme, géant et épuisé. Cela confirme un peu ma vision lubrique, cette ville a les jambes ouvertes vers la mer, les cuisses écartées, depuis la baie jusqu’à ses hauteurs, là où se trouve ce jardin exubérant et odorant. C’est un général – le général Létang – qui l’a conçu en 1847. Moi, je dirais qui l’a fécondé, ha, ha ! Il faut absolument que tu y ailles, tu comprendras pourquoi les gens d’ici crèvent d’envie d’avoir des ancêtres connus. Pour échapper à l’évidence. » (…)


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LE SOLEIL - sAMeDi 23 et DiMAnCHe 24 Aout 2014

CENTRAFRIQUE

Nomination d'un nouveau gouvernement de large ouverture (AFP) -Le Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun, a annoncé, hier, la formation d'un nouveau gouvernement de large ouverture comptant une trentaine de ministres, dont des représentants des groupes armés et de la société civile, selon un décret officiel. Selon ce décret lu à la radio nationale, le nouveau cabinet compte 2 ministres d'Etat, 27 ministres et 2 ministres délégués. L'ex-rébellion Séléka, à dominante musulmane, y a 3 représentants et la nébuleuse des milices chrétiennes anti-balaka un seul. Douze membres du gouvernement sortant d'André Nzapayéké ont retrouvé une place dans le nouveau cabinet. Les ministres des Affaires étrangères, des Postes, de l'Economie, de la Fonction publique, de l'Education, du Commerce et celui de la Santé restent inchangés. Cinq membres de l'ancienne équipe se voient attribuer de nouveaux portefeuilles, comme Aristide Sokambi, un acteur de la société civile et ancien titulaire de l'Administration du territoire, qui devient nouveau ministre de la Défense. Dix-neuf nouvelles personnalités font leur entrée au gouvernement, dont le général de gendarmerie Thierry-Marie Métinkoué, nouveau ministre à la Sécurité. Les rebelles de l'ex-coalition Séléka obtiennent 3 portefeuilles, avec l'Elevage (Mahamat Tahib Yacoub), les Transports (Arnaud Djoubaye Abazène) et les Postes et Télécommunications (Abdallah Kadre Hassane). Les milices anti-balaka sont représentées dans la

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Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), sous section Technicien Supérieur de Génie Sanitaire, aura lieu au Lycée Blaise Diagne de Dakar, centre unique, le 09 septembre 2014. Ce concours s’adresse aux Techniciens du génie sanitaire, aux Sous Officiers d’Hygiène, aux agents titulaires d’un diplôme admis en équivalence, ainsi qu’aux agents intégrés dans ce corps et ayant au moins quatre (04) ans de service effectif dans la Fonction publique. Mahamat Kamoun, Premier ministre centrafricain.

nouvelle équipe par Jacob Désiré Ngaya, ministre délégué aux Finances. Armel Ningatoloum Sayo, un commandant du mouvement Révolution et justice (rébellion armée active dans le Nord-ouest), est nommé ministre de la Jeunesse et des Sports. Le gouvernement sortant avait démissionné début août, dans la foulée d'un accord de cessez-le-feu signé, le 23 juillet, à Brazzaville, entre l'ex-Séléka et les milices antibalaka. Cet accord, conclu sous la pression internationale, était censé relancer la transition en panne, mais a été plusieurs fois violé sur le terrain. Il prévoyait la formation d'un gouvernement "élargi". Cependant, la nomination, le 10 août, du Premier ministre Kamoun avait été contestée par l'exSéléka et une grande partie de la classe politique, retardant ainsi la formation du nouveau gouvernement.

GABON

Guerre ouverte entre le président Bongo et Jean Ping (AFP) - A deux ans de la présidentielle gabonaise, la guerre est déjà déclarée entre le président Ali Bongo Ondimba et le cacique de l'ancien régime passé dans l'opposition, Jean Ping, qui se voit déjà comme son principal challenger. "S'unir et se débarrasser d'Ali !" Tel moi. Je constate simplement qu’il s’est est l'objectif ouvertement affiché par joint à la cohorte d’un certain nombre Jean Ping, ancien bras droit du défunt de leaders politiques qui n'ont, vis-àOmar Bongo Ondimba, devenu, en l'es- vis de ma personne et du parti que je pace de quelques mois, l'opposant le représente, que de la haine", a déclaré plus virulent au régime. Diplomate très Ali Bongo à la presse en marge de la connu sur la scène internationale, cet fête de l'Indépendance, le 17 août. "Il ancien président de l'Organisation de n'y a pas de projet politique", a poursuivi pays exportateurs de pétrole (Opep) et le chef de l'Etat. Ali Bongo a ensuite enex-dirigeant de l'Union africaine ne chaîné les piques à l'intention de son laisse plus passer une semaine sans ancien allié politique, affirmant notamfaire de nouvelles déclarations fracas- ment avoir suggéré le nom de Ping à santes contre Ali Bongo. Le Gabon est son père en 1984, lorsque celui-ci chergouverné par "un autocrate", accuse-t- chait un nouveau directeur de cabinet. il ainsi de nouveau dans un entretien Outre une carrière politique de preaccordé à l'Afp. "Avec 1,5 million d'ha- mier plan - comme ministre du Pébitants et toutes les ressources que nous trole, puis des Affaires étrangères et avons, comment ne peut-on pas sub- directeur de cabinet du président - il venir aux besoins élémentaires de la fut aussi le compagnon de Pascaline population ? Comment se fait-il que les Bongo, fille d'Omar et soeur aînée gens fouillent dans les poubelles pour d'Ali, puissante argentière de la famanger et ne vont pas à l'école ?" lance- mille dont il est aujourd'hui séparé. t-il. Las, le chef de l'Etat, qui avait "Jean Ping se trouvant sans emploi, jusque-là ignoré les provocations de n’a rien trouvé de mieux que de vouJean Ping, a fini par contre-attaquer. loir mon emploi, c’est la blague qui "Je n’ai pas de problème avec M. Jean circule dans le milieu des chefs d’État" Ping, même si lui, a un problème avec africains, a plaisanté Ali Bongo.

GAZA : LE HAMAS EXÉCUTE LES TRAÎTRES PRÉSUMÉS DANS SON CAMP - (AFP) - Le Hamas s'est livré, hier, à une série expéditive d'exécutions publiques de Palestiniens accusés de collaborer avec l'ennemi, au lendemain de deux opérations ciblées d'élimination de ses chefs militaires dans la bande de Gaza. Dix-huit "collaborateurs" ont été exécutés, a indiqué la télévision du Hamas. Pour que le message soit clair, au moins six de ces exécutions ont eu lieu en place publique, à la sortie de la prière. Des hommes en uniforme des Brigades Ezzedine al-Qassam, l'aile militaire du Hamas, ont débarqué de leurs voitures six "collaborateurs" devant la mosquée al-Omari, la plus grande de Gaza, ont rapporté des témoins auprès de l'Afp. Sous les yeux de centaines de fidèles, ils ont vidé les chargeurs de leurs armes automatiques sur eux, selon ces témoins. Onze autres "collaborateurs" ont été supprimés plus tôt près du siège de la police, et un autre encore sur une place proche.

En vue de leur inscription au concours, les candidats doivent, par voie hiérarchique, transmettre au Chef du Service National de l’Hygiène, un dossier adressé à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, composé comme suit : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ; • Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat ; • 2000 F de frais d’inscription. Le concours comprend uniquement des épreuves d’admission : • Dissertation : durée 3 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles durée 3 h notée sur 20 coef. 2 Le nombre de places mises en compétition est fixé à cinq (05). Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, tous les jours ouvrables à partir du 04 août 2014. La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann-Résidence, Tél : 33 869.42.27. Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA 23 AOUT 2014

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée au Département d’Etudes Spécialisées en Sciences de la Santé de l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), section Technicien Supérieur de Santé, aura lieu à Dakar, Centre unique le 09 septembre 2014. Le concours professionnel concerne les options suivantes : • Soins infirmiers ; •Anesthésie Réanimation ; • Imagerie Médicale ; • Kinésithérapie ; • Ophtalmologie ; • Biologie ; • Odontologie ; • Néphrologie. Sont admis à participer aux concours, les agents titulaires du diplôme du Département d’Etudes de base en Sciences de la Santé, infirmiers(es), sagesfemmes d’Etat, pour toutes les options prévues à l’article 6, les agents ayant un diplôme admis en équivalence et les agents intégrés dans ces corps de la santé et ayant au moins une expérience professionnelle de quatre (04) ans dans la Fonction publique après l’obtention du diplôme. Quant aux préparateurs en pharmacie, seule l’option biologie leur est autorisée. Le dossier de candidature qui doit être adressé à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, sous couvert de la voie hiérarchique, comprend les pièces suivantes : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ;

• Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat ; • 2000 F de frais d’inscription. Le concours comprend les épreuves suivantes : • Dissertation : durée 3 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles : durée 3 h notée sur 20 coef. 2 Le nombre de places mises en compétition est ainsi fixé : • Soins infirmiers : 18 • Anesthésie Réanimation : 10 • Imagerie Médicale : 10 • Kinésithérapie : 07 • Ophtalmologie : 05 • Biologie : 10 • Odontologie : 06 • Néphrologie : 05 Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation tous les jours ouvrables à partir du 04 août 2014. La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann-Résidence, Tél : 33 869.42.27. Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA 23 AOUT 2014


BLOC-NOTES mots

agenda

• PAR DIEUMBE NDIAYE

dakarois

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MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

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5

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

mots

fléchés

N° 2437

II III IV V VI VII VIII IX X

2 3 4 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.395 HORIZONTALEMENT : 1.Il est très exigeant pour son palais. 2. Simple d’esprit – A rendre alors. 3. Faire preuve de désobéissance – Abréviation du calendrier. 4. Un vieux anglais – Désert dur – A des agents secrets. 5. En guerre – Sécrétion de glandes. 6. Au goût raffiné – Veille en partie. 7. La petite lucarne – Point révélés. 8. Possessif – maître de la rhétorique. 9. Situation générale – U peu osé. 10. Doublées. VERTICALEMENT : I. Sont à la merci des vents. II. Beaucoup admiré – En habits. III. Va bien – Poisson de la Méditerranée. IV. Une divinité du tonnerre – Il permet de passer – Se font en atelier. V. Vert à un bout – C’est une détention interdite. VI. Instrument de ménestrel – En liesse. VII. Neptunium – Plus affectées alors. VIII. Signe extérieur de richesse – Il lui arrive de supporter tout un quartier. IX. On les prend au repas – Privé de chef. X. Trainées en longueur

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. PONCTUELLE. 2. AVIS – ETAIS. 3. SEL – RIAS. 4. TS – RANATRE. 5. CORAN – DN. 6. CV – CONGE. 7. HEM – ITE – HI. 8. ERES – VIE. 9. USNEE – DUEL. 10. ROUTINIERS. VERTICALEMENT : I. PASTICHEUR. I. OVES – VERSO. III. NIL – MENU. IV. CS – ROC – ET. V. PARO – EI. VI. UE – NANTI. VII. ETRANGE – DI. VIII. LAIT – VUE. IX. LIARD – HIER. X. ESSENTIELS.

horoscope BELIER

BALANCE

Bélier. (22 mars – 20 avril) La goutte et la sciatique pourront revenir en force chez ceux qui y sont sujets. Dans tous les cas, surveillez le fonctionnement de l’appareil digestif ; pour certains, le foie et la rate poseront problèmes. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 2 7 3

Balance (24 septembre- 23 octobre) Cherchez à vous maintenir en forme par une bonne hygiène de vie quotidienne. Faites de l’exercice et surtout surveillez votre alimentation. Si vous commencez un régime ce jour, ce sera sous les meilleurs auspices. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 6 7 9

TAUREAU

SCORPION

<Taureau. (21 avril – 21 mai) Dans le domaine amical, vous aurez des contacts agréables et faciles avec les natifs du Lion et du sagittaire. Et d’une manière générale, les échanges se feront avec plus d’aisance, de confiance et de liberté qu’à l’ordinaire. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 2 6 4

Scorpion. (24 octo. – 22 novembre) Ce sera le moment d’exploiter vos talents cachés. Vous vous révélerez plus créatif et inventif que jamais. De plus, vos idées vaudront de l’or. Alors, profitez-en. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 5 3 6

GEMEAUX Gémeaux. (22 mai – 22 juin) Vous qui aimez relever les défis, vous serez gâté. Dans votre métier, nombreux seront les obstacles à surmonter. Votre vie conjugale ne sera pas non plus de tout repos. Si vous restez calme et lucide, vous triompherez.. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Bélier et Taureau Chiffres de chance : 8 2 1

CANCER Cancer. (23 juin – 23 juillet) Le travail quotidien vous apportera plus de désagréments que de satisfactions. Vous vous sentirez entravé par des contraintes absurdes. En revanche, vos projets à long terme se présenteront très bien. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Cancer et Balance Chiffres de chance : 3 5 7

LION Lion. (24 juillet – 23 août) Si le comportement de votre conjoint vous a déçu(e) ou choqué(e), dites-le lui en face. Vous aurez alors une chance de trouver un terrain d’entente et d’éviter que la même chose ne se reproduise. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Capricorne et Poissons Chiffres de chance : 3 1 4

VIERGE Vierge. (24 août – 23 septembre) Dépêchez-vous de régler vos problèmes d’argent les plus urgents, car bientôt vous ne serez plus en mesure de le faire correctement. Vous pourrez aussi aujourd’hui effectuer des transactions profitables. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 5 2 4

Solution N° 2436

Pensée du jour La conscience ne nous empêche pas de commettre des péchés, mais malheureusement elle nous empêche de nous réjouir d'eux. (Salvador de Madariaga)

SAGITTAIRE Sagittaire. (23 nov. – 22 décembre) L’entente dans le couple sera bonne, bien que des discussions financières risquent de provoquer des heurts. Il ne faudra toutefois pas hésiter à aborder de front des problèmes délicats en ce moment. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Lion Chiffres de chance : 8 2 4

CAPRICORNE Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) Les questions familiales, quelque épineuses qu’elles puissent être, aboutiront à une solution à partir d’aujourd’hui. L’atmosphère deviendra harmonieuse, surtout en compagnie des plus jeunes. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Balance Chiffres de chance : 3 2 9

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

VERSEAU Verseau. (20 janvier– 19 février) Attention aux gaffes ! C’est surtout dans le domaine professionnel que vous aurez tendance à vous montrer maladroit et à parler à tort et à travers. Alors de grâce, surveillez-vous du coin de l’œil. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 2 4 7

POISSONS Poissons. (20 février – 21 mars) En sous-estimant les autres, vous n’en ferez plus qu’à votre tête, sans égard pour l’opinion de votre entourage. Mais vous n’y gagnerez que l’incompréhension et peut-être même l’hostilité. Faites preuve de modestie et de compréhension ! Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 4 1 6

Solution du jeu N°647 des 7 erreurs 5. Le bout du nœud du mouchoir de tête de la femme. 6. La largeur de l’entrée du bâtiment. 7. La taille du tee-shirt du garçon.

HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H57 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H34 • Guéwé : 20H34 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

croisés

• SAMEDI 23 AOÛT 2014 - FETE A SOUHAITER : ST. BARTHÉLEMY • DIMANCHE 24 AOÛT 2014 - FETE A SOUHAITER : ST. BARTHÉLEMY • SAMEDI 26 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC • DIMANCHE 27 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le feuillage de l’arbre en arrière-plan. 2. La longueur de la fente du banc de la femme. 3. Le rebord du toit du bâtiment en arrière-plan. 4. La hauteur du mur de clôture de la maison.

LE SOLEIL SAMEDI 23 - DIMANCHE 24 AOUT 2014 PAGE 18


BLOC-NOTES

LE SOLEIL VENDREDI 22 AOUT 2014 PAGE 19

nécrologie DECES Haj Issam OMAIS, ses enfants Imad, Ziyad, Abdel-Nasser et familles ; les enfants et familles de Feu Badaoui et Bahia OMAIS, les familles OMAIS, YACHRUTI EL BACHIR, SERHAN, SMAILI, SAFEIDDINE, MOURAD, AKEL, YACTINE, FARES, TAHA, CHAOUCHAR, GEBARA, YASSINE, parents, amis et alliés ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur épouse, mère, grand-mère, belle-mère, sœur, belle-sœur, tante, cousine et amie

Hajé Bachira OMAÏS née YACHRUTI EL BACHIR survenu le 20 août 2014 au Liban L’enterrement aura lieu le 22 août 2014 à Karaoun – Liban. Les condoléances seront reçues les jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 août 2014 à partir de 15 heures au domicile de la défunte au 48, boulevard Martin Luther KING. DECES

Que la terre lui soit légère. Al Fatiha SOUVENIR

DECES

Madame Marie Hélène CUENOT Directrice du Cours Sainte Marie de Hann, et l'ensemble de la Communauté Educative ont la douleur de vous faire part du décès de

24 août 2002 - 24 août 2014 12 ans déjà nous quittait notre chère bien aimée

Les familles feu Toufic ABD-ALI, parents et alliés vous annoncent le décès de leur mère, grand-mère

(22 / 23 AOÛT 14)

SOUVENIR 23 août 2010 23 août 2014 Quatre ans déjà nous quittait notre très chère regrettée mère, grand-mère, belle-mère, parente et alliée

Ndèye Fama DIENG Mme veuve ABD-ALI Sokhna DIAGNE

survenu le 21 août 2014. La levée du corps aura lieu ce samedi 23 août 2014 à la morgue de l’Hôpital Principal à 10 heures suivie de l’inhumation au cimetière de Yoff.

En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme. Fatiha + 11 Likhlass

Fatiha + 11 Likhlass

Dans nos cœurs, tu vivras éternellement.

(23 août 14)

Paul Gorgui YADE Préfet des classes des 11ème/12ème survenu le vendredi 22 août 2014, à Dakar. La date de l'enterrement sera communiquée ultérieurement. Ensemble nous prions pour le repos de l'âme de notre collègue. (27 Mai 14)

SERVICE ABONNEMENT Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33

(23 août 14)

Dans nos cœurs, Maman, tu vivras éternellement. Reposes en paix ! En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, vous qui l’avez connue, aimée et appréciée, ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme. Al Fatiha + 11 Likhlass.

(SPG)


BLOC-NOTES

LE SOLEIL VENDREDI 22 AOUT 2014 PAGE 20

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COMMUNIQUE

Cet homme âgé de 60 ans environ, de corpulence moyenne, de teint noir et de taille moyenne a été admis au service des urgences de l’Hôpital Principal de Dakar, le 19 août 2014. L’intéressé du nom de Malick NDIAYE, communément appelé Professeur Malick NDIAYE était sans domicile fixe et serait un ancien professeur d’université. Il est décédé le 20 août 2014. Toute personne pouvant aider à retrouver ses parents est priée de prendre contact avec l’Hôpital Principal de Dakar :

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Cet homme âgé de 40 ans environ, taille 1.80 mètre environ, mince, de corpulence moyenne, de teint noir a été admis au service des urgences de l’Hôpital Principal de Dakar, le 09 juillet 2014, suite à un accident de la voie publique. L’intéressé du nom de Fallou Mbacké KA, est décédé le 16 juillet 2014. Toute personne pouvant aider à retrouver ses parents est priée de prendre contact avec l’Hôpital Principal de Dakar : Tél. : 33 839 50 07 33 839 58 24 77 366 07 62 76 685.82.10


BLOC-NOTES

LE SOLEIL VENDREDI 22 AOUT 2014 PAGE 21

annonces légales ETUDE DE MAITRES BOUBACAR KOITA ET ASSOCIES AVOCATS A LA COUR, 76, Rue CARNOT DAKAR VENTE PAR EXPROPRIATION FORCEE SUR RENVOI ORDONNE PAR LA JURIDICTION DES CRIEES DU TRIBUNAL REGIONAL HORS CLASSE DE DAKAR LE MARDI 09 SEPTEMBRE 2014 à 08 heures 30 Minutes et Heures suivantes. A la Barre des Criées du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar séant Nouveau Palais de Justice de ladite ville, sur la route menant à la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss, ex Camp Lat Dior, il sera procédé à la vente aux enchères publiques au dernier plus offrant enchérisseur de l’immeuble, objet du Titre Foncier N° 863/DG devenu par suite de report N°6/DK, sis à Dakar, 02 Rue Joris, d’une contenance superficielle de 1 380 m²: Ledit immeuble consistant en un terrain bâti situé à Dakar 2, Rue JORIS, d’une superficie de 1 380 m², est composé d’un bâtiment à rezde-chaussée, surélevée d’un étage et d’un centre commercial et se décompose comme suit : AU REZ-DE-CHAUSSEE : un magasin, un hall d’entrée, un restaurant, une cuisine, des toilettes ; A L’ETAGE : une chambre, un salon, deux cuisines, une salle d’attente, deux bureaux, une salle de bain, un dégagement, un magasin, des toilettes ; AU CENTRE COMMERCIAL : des cantines, des magasins, des dégagements, des toilettes ;

ture de terrain bâti sis à Dakar, Almadies, d’une superficie de 2.004 m², devant former après distraction par voie de morcellement en cours, d’une parcelle de 538 m², le solde du Titre Foncier N°336/GRD et présentement reporté au livre foncier de NGOR ALMADIES sous le N° 1.628/NGA, affecté par hypothèque à la créance de la SGBS par le Sieur SAMUEL SOBEL, Antiquaire, demeurant à Dakar, Almadies, Route de l’Aéroport, pris en sa qualité de caution hypothécaire de la Société «L3A SARL», en ses bureaux sis à DAKAR, Route de l’Aéroport, Carrefour des Almadies ; Ledit immeuble, en nature de terrain bâti, sis à Dakar, Almadies, d’une superficie de 2.004 m², devant former après distraction par voie de morcellement en cours, d’une parcelle de 538 m², le solde du Titre Foncier N°336/GRD et présentement reporté au livre foncier de NGOR ALMADIES sous le N° 1.628/NGA est composé de plusieurs bâtiments autonomes qui sont construits sur deux niveaux (R+1) et des annexes construites sur un seul niveau et se décompose comme suit : BATIMENT 1 : VILLA - Au rez-de-chaussée : Un salon, Une salle à manger, Trois chambres, Deux cuisines, Un hall, Un dressing, Un dégagement, Un magasin, Une terrasse, Un débarras, Une salle de bain, Une douche, Une toilette ; - A L’ETAGE : Une chambre, Une loggia, Un dressing, Une salle de bain, Une douche ; BATIMENT 2 : BOITE DE NUIT : Rez-dechaussée, Etage, BATIMENT 3 : Bureaux + Cafétéria : Rez-dechaussée, Etage ; ANNEXE 1 : Chambre, Salle de bain ;

L’immeuble objet du Titre Foncier N° 863/DG devenu par suite de report N°6/DK, sis à Dakar, 02 Rue Joris, d’une contenance superficielle de 1 380 m², est saisi sur le Sieur CHEIKHNA ou CHEIKHNE KAGNASSY, Directeur de Société, demeurant à DAKAR, 02 Rue Joris, pris en sa qualité de caution hypothécaire de la Société SIMEX SA mais faisant élection de domicile en l’Etude de Maître BABACAR NDIAYE, Avocat à la Cour, 52, Rue Saint-Michel (ex Docteur Thèze) à Dakar à la requête de la SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU SENEGAL dite «S.G.B.S», Société Anonyme au capital de 10 000 000 000 F CFA, ayant son siège social à Dakar, 19, Avenue Léopold Sédar Senghor à Dakar, poursuites et diligences de son Administrateur Directeur Général, lequel fait élection de domicile au Cabinet Maîtres BOUBACAR KOITA et Associés, Avocats à la Cour, 76, Rue Carnot, 3ième Etage, Appartement A7 à Dakar L’immeuble dont s’agit sera adjugé sur la mise à prix de 240 250 000 F CFA, les enchères étant fixées à 1 000 000 F CFA au moins. Nul ne peut enchérir sans versement préalable entre les mains des Avocats poursuivants d’une caution égale au montant de la mise à prix sauf dispense des poursuivants ; Nul ne peut enchérir que par Ministère d’Avocat.

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Ces cinq (05) groupes sont visibles devant les bureaux du PAM Dakar sis aux Almadies Route du Méridien Président. Veuillez noter que les visites pourront se faire du lundi au jeudi de 15H à 16H30 sur rendez-vous au 33 859 75 50, et ceci à compter du 25 Aout 2014 jusqu’au 11 Septembre 2014. Un personnel du bureau sera mis à votre disposition. Vos offres devront nous parvenir au plus tard le 12 Septembre 2014 à 12H00 précises Sous pli fermé et anonyme et porter clairement la mention « offre d’acquisition de groupes electrogènes réformés » à l’adresse suivante : « Représentation du Programme Alimentaire Mondiale au Sénégal (PAM) – Route du Méridien Président – Almadies » Pour toute information complémentaire, vous pouvez joindre le standard du PAM Dakar au: Tél 33 859 75 50 23 aout2014

Ledit immeuble est saisi sur Monsieur SAMUEL SOBEL, pris en sa qualité de caution hypothécaire de la Société «L3A SARL», résidant aux adresses sus indiquées et ayant pour Conseil Maître MICHEL SIMEL BASS, Avocat à la Cour, 5, Route de l’Aéroport, Ouest Foire, à Dakar ; à la requête de la Société Générale de Banques au Sénégal dite SGBS dont le siège social est à Dakar, 19 Avenue Léopold Sédar Senghor, poursuites et diligences de son Administrateur Directeur Général, lequel fait élection de domicile en l’étude de Maîtres KANJO & HOUDA, Avocats à la Cour, 66, Boulevard de la République, Résidence El Hadj Seydou Nourou Tall à Dakar ; L’immeuble dont s’agit sera adjugé sur la mise à prix de 220.000.000 F CFA les enchères étant de 1 000.000 F CFA au moins ; Nul ne peut enchérir sans versement préalable entre les mains des Avocats poursuivants d’une caution égale au montant de la mise à prix sauf dispense des poursuivants ; Nul ne peut enchérir que par Ministère d’Avocat. LES AVOVCATS POURSUIVANTS Mes KANJO & HOUDA

LES AVOVCATS POURSUIVANTS MES BOUBACAR KOITA ET ASSOCIÉS

ETUDE DE MAITRES KANJO & HOUDA AVOCATS A LA COUR, 66 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE DAKAR

COMMUNIQUE DE PRESSE

SERVICE FACTURATION

VENTE PAR EXPROPRIATION FORCEE

Quotidien

LE MARDI 09 SEPTEMBRE 2014 à 08 heures 30 Minutes et Heures suivantes.

national

A la Barre des Criées du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar séant au Nouveau Palais de Justice de ladite ville, sis sur la Route menant à la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss, Ex Camp LAT DIOR, il sera procédé à la vente aux enchères publiques au dernier et plus offrant enchérisseur de l’immeuble en na-

«Le Soleil» 33 859 59 38

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Université Assane Seck de Ziguinchor DEMANDE DE RENSEIGNEMENT ET DE PRIX 010MERS/PGF-SUP/UASZ/CPM : relative à l’acquisition de supports de communication pour le compte de l’Université Assane SECK de Ziguinchor. En vue de l’exécution du Contrat de Performance (CDP) de l’Université Assane SECK de Ziguinchor, financé par l’IDA dans le cadre du projet « Gouvernance et Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur les résultats (PGF-Sup), il est prévu de procéder à l’acquisition de supports de communication pour le compte l’Université Assane SECK de Ziguinchor. L’Université Assane Seck de Ziguinchor sollicite des offres de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les fournitures suivantes : Acquisition de supports de communication (Plaques signalétiques ; Panneau signalétique et Totem lumineux). Les candidats intéressés peuvent obtenir la demande de renseignement et de prix gratuitement auprès du Coordonnateur de la Cellule de passation des marchés de l’université Assane Seck de Ziguinchor au 33.991.68.09 ou au www.univ-zig.sn ou bseye@univ-zig.sn. Les offres seront ouvertes au plus tard le mercredi 03 Septembre 2014 à 11 heures a la salle des actes du rectorat de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Le Recteur 23 AOÛT 2014


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LE SOLEIL - sAMeDi 23 et DiMAnCHe 24 Aout 2014

BASKET COUPE DU MONDE

CHAMPIONNATS EUROPEENS

Cheikh Sarr a choisi ses 12 « Lions » Deux semaines de préparation en Espagne ont permis au sélectionneur national des « Lions » du basket, Cheikh Sarr, de faire un choix définitif de la liste des 12 joueurs qui vont disputer la Coupe du monde. Une liste entre la continuité de l’esprit de l’Afrobasket d’Abidjan et aussi l’apport de quelques nouveaux dont certains font leur retour dans l’équipe. Au niveau des meneurs, Thierno Birahim Niang et Xan d’Almeida font leur retour pour épauler Mamadou Ndoye qui était dans l’équipe à Abidjan. Dans le secteur extérieur, Djibril Thiam et Maurice Ndour sont venus s’ajouter au noyau de l’équipe lors de l’Afrobasket. Cette coupe du monde sera la première compétition sous les couleurs du Sénégal pour Maurice Ndour et Djibril Thiam qui, lui, avait été présélectionné lors du dernier Afrobasket. Chez les intérieurs, seul Guorgui Sy Dieng n’était pas de l’équipe d’Abidjan. Un choix définitif qui, comme d’habitude, a été difficile, selon le coach qui a continué dans sa logique d’amener 3 meneurs, 5 ailiers et 4 pivots. Cheikh Sarr s’est expliqué dans un enregistrement sonore envoyé par le service communication du Cnbs. Il a ainsi parlé du cas Saer Sène qui revenait de blessure et dont la présélection avait été une surprise. Pour Cheikh Sarr : « Saer a fait une progression énorme. Il était blessé et il peut faire mieux s’il est à 100 % de son potentiel et cela a fait un peu défaut ». Sur les deux autres recalés, Louis Adams et Pape Sadiaw Diatta, le coach parle de la concurrence et du manque de maturité. « Louis Adams qui était en concurrence avec Thierno, c’est le même type de joueur, la même vitesse, le même âge mais

ESPAGNE : Malaga et Bilbao ouvrent le bal (AFP) - Malaga et l'Athletic Bilbao ont l'honneur d'ouvrir le bal du Championnat d'Espagne aujourd’hui (17h00 Gmt) pour la toute première rencontre de la Liga 2014-2015, avant l'entrée en lice du Fc Barcelone demain et celles du Real Madrid et de l'Atletico, champion en titre, lundi. Le programme de la 1ère journée (heures Gmt): Aujourd’hui 17h00 Malaga - Athletic Bilbao ; 19h00 Grenade - Deportivo La Corogne ; Séville – Valence ; 21h00 Almeria - Espanyol Barcelone Demain 17h00 Eibar - Real Sociedad ; 19h00 Celta Vigo – Getafe ; FC Barcelone – Elche ; 21h00 Levante – Villarreal Lundi:18h00 Real Madrid – Cordoue 20h00 Rayo Vallecano - Atletico Madrid

ANGLETERRE Thierno est beaucoup mieux en défense. Pape Sadiaw est un très bon joueur, qui a fait une bonne progression mais il y a un problème de maturité. Ils ont leur place en équipe nationale mais il fallait prendre 12 sur les 16 », justifie-t-il. Le Sénégal qui a déposé hier sa liste à la Fiba a droit aussi à des réservistes en cas d’indisponibilité de certains joueurs. Tous les trois recalés sont donc réservistes, selon Cheikh Sarr. La Coupe du monde de basket est prévue du 30 aout au 14 septembre en Espagne. Le Sénégal évoluera dans la poule B basée à Séville avec l’Argentine, les Philippines, la Croatie, Porto Rico et la Grèce.

Liste des joueurs retenus

Meneurs : Xan d’Almeida (France), Thierno Ibrahima Niang (Etats-Unis), Mamadou Ndoye (Ugb, Sénégal) Ailiers et arrières : Mouhamet Diop (Ugb, Sénégal), Mouhammad Faye (Grèce), Malèye Ndoye (France), Djibril Thiam (Japon), Maurice Ndour (Etats Unis) Intérieurs : Hamady Ndiaye (Chine), Gorgui Sy Dieng (EtatsUnis) Ibrahima Thomas (Iran), Pape Abdou Badji (Suisse), Recalés : Louis Adams, El hadji Malick Ndiaye (blessé), Pape Sadiaw Diatta, Saër Sène (France)

Match amical : Victoire du Sénégal sur l’Estonie (74-70) Après deux premiers matchs amicaux marqués par une victoire contre le Mexique (76-71) et une défaite face à l’Espagne (88-39), les « Lions » ont joué leur troisième match amical de préparation au Mondial, hier contre l’Estonie. Une équipe qui ne participe pas à la Coupe du monde. Le Sénégal a remporté la rencontre avec un écart de 4 points (76-70). Les « Lions » ont gagné trois des quatre quart-temps (22-11, 38-39, 56-54, 74-70). Cette victoire survient après la large défaite contre l’Espagne. L’équipe du Sénégal jouera son avant-dernier match de préparation ce samedi à 20 heures (heure locale, 18h GMT) contre la République dominicaine, qui, elle, va jouer la Coupe du monde. Les « Lions » vont terminer leur préparation par une autre rencontre amicale avec l’Estonie demain.

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

Programme de la 2ème journée Aujourd’hui 11h45 Aston Villa – Newcastle ; 14h00 Chelsea – Leicester ; Crystal Palace - West Ham ; Southampton - West Bromwich Albion ; Swansea – Burnley ; 16h30 Everton – Arsenal Demain 12h30 Hull – Stoke ; Tottenham - Queens Park Rangers ; 15h00 Sunderland - Manchester United Lundi: 19h00 Manchester City - Liverpool

ALLEMAGNE Résultats de la 1re journée : Bayern Munich - Wolfsburg 2 – 1 Aujourd’hui (heures Gmt) 13h30 Hoffenheim – Augsbourg ; Hanovre Schalke 04 ; Berlin - Werder Brême ; Francfort – Fribourg ; Cologne – Hambourg ; 16h30 Dortmund - Bayer Leverkusen Demain 13h30 SC Paderborn – Mayence ; 15h30 Mönchengladbach – Stuttgart

FRANCE Le Paris SG tenu en échec par Evian 0-0 (AFP) - Evian-Thonon, l'un des rares clubs à avoir battu le Paris SG la saison dernière, a tenu en échec les doubles champions de France en titre (0-0), hier, lors du match avancé de la 3e journée. Résultats de la 3e journée : Evian/Thonon - Paris SG 0 – 0 Programme (heure Gmt) Aujourd’hui 15h00 Guingamp – Marseille ; 18h00 Lille – Lorient ; Bastia – Toulouse ; Reims – Caen ; Nice – Bordeaux ; Montpellier – Metz Demain 12h00 Lyon – Lens ; 15h00 Saint-Etienne – Rennes ; 19h00 Nantes - Monaco

NATATION 4ème JOURNEE LIGUE DE DAKAR

Les tout-petits à l’honneur Après leurs grands-frères et sœurs il y a deux semaines, les petites catégories seront demain au programme à la Piscine olympique pour le compte de la 4ème journée de la Ligue de Dakar. Un rendez-vous qu’ils vont partager avec les grands qui effectuent pour leur part, une mise en jambes en direction des championnats d’Afrique. Les poussins et benjamins seront les premiers à se jeter à l’eau avec l’épreuve du 50m Papillon chez les filles suivies par les garçons sur la même spécialité. Ce sera ensuite au tour du 50m Dos de se disputer d’abord en filles puis en garçons. Après, place sera faite aux relais minimes, cadets et seniors. Sont attendus les pensionnaires la Bceao, du Cndg, du Terrou-bi, de l’Asfa et de l’Olympique de Ngor. En direction des championnats d’Afrique, la Ligue de Dakar jette également un clin d’œil aux potentiels pensionnaires de l’équipe nationale qui auront 4 épreuves à leur programme : le 100m Brasse et le 100m Nage (en dames et en messieurs). O. POUYE

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), section Sage femme d’Etat, aura lieu au Lycée Blaise DIAGNE de Dakar, le 09 septembre 2014. Ce concours s’adresse aux Assistants infirmiers ayant au moins une expérience professionnelle de quatre (04) ans dans la Fonction publique après l’obtention du diplôme, ainsi et qu’aux agents intégrés dans ce corps de la santé. En vue de leur inscription au concours, les candidates doivent adresser à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, sous couvert de la voie hiérarchique, un dossier composé comme suit : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ; • Un acte d’intégration dans le corps des Assistant infirmiers ; • Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat ; • 2 000 F de frais d’inscription. Le concours comprend uniquement des épreuves d’admission : • Dissertation : durée 3 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles : durée 3 h notée sur 20 coef. 2

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du Marché : ONAS/DET/n°001/2014 Dénomination du Projet : études d’adduction de zones de maraichage de la grande Niayes et de la patte d’oie à partir des eaux usées épurées de la station d’épuration de cambérene Nombre d’offres reçues (04) : 1. SETICO INGENIEURS CONSEILS ; 2. GROUPEMENT SGI-SA /SGI-SENEGAL /EDE ; 3. GROUPEMENT BICHE /H2O; 4. SGI STUDIO GALLI INGEGNERIA SPA.

Le nombre de places mises en compétition est fixé à cinq (05). Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, tous les jours ouvrables à partir du 04 août 2014.

Nom et adresse de l’attributaire provisoire : SGI STUDIO GALLI INGEGNERIA SPA, Via della Providenza,13 35030 SARMEOLA DI RUBANO (Italie).

La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014.

Montant de l’offre retenue : 200 150 000 FCFA HT/HD

Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann Résidence, Tél. : 33 869.42.27.

Délai d’exécution : 12 mois

23 AOUT 2014

Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA

La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83, alinéa 3 du code des Marchés Publics. 23 08 2014


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LE SOLEIL - sAMeDi 23 et DiMAnCHe 24 Aout 2014

FOOTBALL BILAN ET PERSPECTIVES La saison nationale de football s’est achevée dimanche dernier avec le sacre de l’As Pikine en Coupe du Sénégal. Un sacre qui vient s’ajouter au titre de champion du Sénégal décroché par l’équipe du technicien Alassane Dia qui signe ainsi

le premier doublé de l’ère du professionnalisme chez nous. A compter de cette édition, nous revenons sur certains faits qui ont marqué le défunt exercice, tout en nous interrogeant parfois sur les perspectives. Et pour commencer, rien de

mieux que d’évoquer l’émergence de la banlieue dakaroise (avec en plus le Gfc qui a remporté la Coupe de la Ligue) et, à l’inverse, le spleen qui a caractérisé Diambars et le Diaraf, deux ténors de la saison d’avant.

EQUIPES DE LA BANLIEUE

Comment rester au sommet ? Pour la première fois de l’histoire du football sénégalais, la banlieue a tout raflé. Championnat, Coupe de la Ligue, Coupe du Sénégal. L’As Pikine et le Guédiawaye Fc se sont partagé les trophées en jeu. Une saison sans partage qui laisse toutefois la place à un avenir en point interrogation. faut réunir certaines conditions », pense Mamadou Diallo, ancien international et actuel directeur technique de l’Olympique de Ngor. « Ils peuvent réussir à maintenir le rythme, ils ont ce qu’il faut pour cela. Mais, il va falloir revoir comment pérenniser tout cet acquis », admet l’entraîneur du Dakar université club, Abdou Karim Mané.

Diambars et Diaraf, deux « géants » en déprime

Ce sont sans doute les deux gros événements de la saison derrière le doublé de l’As Pikine et la victoire finale du Guédiawaye Fc en Coupe de la Ligue. Diambars qui passe du statut de champion à celui de tocard et le Diaraf qui se ridiculise en fin de saison alors qu’il semblait bien parti pour la victoire finale en Ligue 1 ! La mésaventure des deux « ogres » est flagrante et ne pouvait échapper aux radars fouineurs des observateurs. D’autant que les deux formations avaient démarré cette saison dans une posture de favoris parmi les favoris dans la course au titre suprême. Dans son costume de champion, le club de Saly était en effet perçu par beaucoup de Sénégalais comme le seul capable de conserver son titre, performance qu’aucune autre équipe n’a réussie depuis l’entrée en vigueur du professionnalisme. Mais, les protégés de Saër Seck sont finalement passés au travers d’une saison particulièrement compliquée. « C’est la pire saison que j’ai connue depuis qu’on joue en championnat. Jamais nous n’avons eu autant de difficultés », avait reconnu l’entraîneur de l’équipe, Pape Boubacar Gadiaga, au lendemain de la défaite de son équipe devant le Diaraf en championnat. L’équipe n’a jamais su trouver le rythme chaloupé qui faisait son charme. En l’espace de quelques mois, Diambars a perdu toute sa personnalité au point de terminer la saison à jouer les seconds rôles, sauvé de justesse de la relégation sans même être parvenu à enchaîner deux victoires de suite. « On a été inconstant dans le réalisme et on a manqué de concentration dans des moments-clés. A chaque fois qu’on joue un match à gagner, il nous manque un brin de concentration et d’efficacité. Donc, c’est dû à notre incapacité à hausser notre niveau de jeu… C’est possible que cette génération soit arrivée à la saturation. Elle a moins faim de victoire », analyse le coach. Et pourtant, l’équipe qui était qualifiée en Ligue des champions avait renforcé son effectif avec de nouvelles recrues. Mais, la mayonnaise n’a jamais pris, aucun

des nouveaux venus n’ayant réussi à s’imposer dans le onze de Pape Boubacar Gadiaga. Mais, pour certains techniciens, les raisons de la subite descente aux enfers des Mbourois sont à chercher ailleurs. « Cela s’explique par un nivellement des valeurs. Les gens ont étudié leur jeu et mis en place une stratégie pour les contrer, c'està-dire faire le pressing sur le porteur du ballon, ce que les joueurs n’aiment pas », révèle Abdou Karim Mané du Duc, le premier à battre l’équipe de Saly en aller et en retour. Face à ce constat alarmant, le Directeur technique régional de Dakar, Pape Camara, conseille au champion déchu de « revoir sa philosophie de jeu parce que ce n’est pas une science juste. Tout le monde a compris maintenant leur jeu, donc il y a lieu de changer ». Diaraf, un relâchement fatal C’est donc une saison à oublier pour les pensionnaires de l’Académie de Saly, mais pas plus que le Diaraf qui a vécu sa plus grosse déception depuis le passage au professionnalisme. Le club de la Médina qui avait un boulevard pour glaner son deuxième titre de champion a fatalement offert à l’As Pikine l’encrier pour lui permettre d’écrire l’histoire. Alors qu’ils comptaient 7 points d’avance sur leur dauphin à 3 journées de la fin du championnat, les Médinois se sont fait doubler sur la dernière ligne droite après 2 contreperformances cauchemardesques. Un match nul (0-0) devant Niary Tally et une défaite cinglante (3-1) devant le Port ont réduit en cendres tous les espoirs des « Vert et blanc ». « Ces deux matchs sont le tournant de la saison du Diaraf qui n’a pas su négocier la fin du championnat. D’une part, ils ont été naïfs, de l’autre ils n’ont pas bien planifié leurs résultats, se dire qu’on va à Pikine pour ne pas perdre. Même un match nul leur aurait permis de garder une avance considérable. Je pense qu’un joueur comme Pape Ciré Dia aurait pu terminer la saison », croit Pape Camara. Le temps des regrets pour les « Vert et blanc ». W. J. SAMBOU

Deux réponses pas tout à fait contradictoires, au fond. Mais, elles se ponctuent toutes par des « si ». Car, tous sont convaincus que pour rester au sommet, l’As Pikine et le Guédiawaye Fc devront apprendre des erreurs des champions du passé qui ont fait long feu sur le trône. La Linguère, l’Us Ouakam, le Diaraf, le Casa Sports, Diambars, tous ces champions de l’ère professionnelle ont connu des lendemains de sacre très compliqués, certains étant même obligés de se battre pour sauver leur place dans l’élite, quelques mois seulement après avoir remporté le titre suprême ou une compétition majeure. Le mal, selon les observateurs, se trouvent dans la capacité des équipes à trouver les moyens d’empêcher les équipes de se disloquer du jour au lendemain. « A chaque fois qu’une équipe remporte le championnat, elle perd l’année suivante la majorité de ses meilleurs joueurs qui partent monnayer leur talent ailleurs. Ce facteur peut jouer un sale tour aux équipes de la banlieue. Que ce soit Pikine ou Guédiawaye, pour rester au sommet, les dirigeants doivent se renforcer avec un bon recrutement. S’il n’y a pas de grands mouvements et avec un bon recrutement, ils peuvent rivaliser avec les autres. Tout dépendra du mode de gestion des acquis de cette saison », pense Pape Ca-

Mamadou Diallo, Dtn de Ngor.

Pape Camara, Ctr de Dakar.

mara, le Conseiller technique régional (Ctr) de Dakar. Les secrets pour rester au sommet L’envie ne manque pas chez les banlieusards de continuer à régner en maîtres sur le football sénégalais. Mais, entre les désirs et la réalité, le gouffre est souvent énorme. D’où les interrogations de l’entraîneur pikinois, Alassane Dia. « C’est une grosse équation. Je me pose la question tous les jours, je l’ai posée aux responsables de l’équipe qui sont venus me voir pour que je continue. Il va falloir, en tout cas, chercher les bons mots, les bonnes stratégies, parce que si l’on veut continuer il va falloir être motivé », reconnaît le technicien. « Le football, c’est la continuité. Le conseil que je donne à ces deux équipes, c’est que pour durer, il faut voir là où il y a les failles et faire tout pour les régler. Mais, aussi il faut continuer de mettre les gens qu’il faut aux places qu’il faut », recommande Mamadou Diallo.

Le maintien au sommet de la banlieue va donc dépendre de certains facteurs comme la stabilité, une bonne santé financière et surtout une bonne organisation. Des éléments essentiels sur lesquels a reposé le succès de cette année. « L’émergence des clubs de la banlieue est le fruit d’une certaine révolution. Les gens ont essayé de se démarquer des structures des équipes traditionnelles qui vivent avec le passé. Les dirigeants ont compris qu’il fallait se baser sur l’aspect populaire et mettre les moyens. Ils ont fait un bon recrutement avec de bons salaires et de grands coaches. Donc, cette réussite n’est nullement une surprise », constate Abdou Karim Mané du Duc. Seul l’avenir pourra juger de la suite de l’histoire. Mais, pour le moment, la banlieue continue de savourer ces moments exceptionnels avec le doublé (Championnat-Coupe du Sénégal) de l’As Pikine et le sacre du Guédiawaye Fc, par ailleurs vice-champion de la Ligue 2, en Coupe de la Ligue. Wahany Johnson SAMBOU

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi

Ministère de la Santé et de l’Action Sociale Direction des Ressources Humaines

COMMUNIQUE Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale communique : Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS), sous-section : Technicien du génie sanitaire, option : Sous Officier d’Hygiène aura lieu au Lycée Blaise Diagne de Dakar, centre unique, le 09 septembre 2014. Ce concours s’adresse aux Agents d’hygiène ayant au moins quatre (04) années de service effectif dans la Fonction publique. En vue de leur inscription au concours, les candidats doivent, par voie hiérarchique, transmettre au Chef du Service National de l’Hygiène, un dossier adressé à Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, composé comme suit : • Une demande manuscrite visée par le supérieur hiérarchique, mentionnant l’option choisie ; • Un certificat administratif attestant le nombre d’années de service ; • Une copie légalisée du diplôme professionnel ; • Un certificat de visite et contre visite datant de moins de trois (03) mois ; • Une enveloppe timbrée portant l’adresse du candidat ; • 2000 F de frais d’inscription. Le concours comprend uniquement des épreuves d’admission : • Dissertation : durée 2 h notée sur 20 coef. 1 • Connaissances professionnelles : durée 2 h notée sur 20 coef. 2 Le nombre de places mises en compétition est fixé à cinq (05). Les dossiers de candidature seront reçus à la Direction des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation tous les jours ouvrables à partir du 04 août 2014. La date de clôture des registres d’inscription est fixée au 02 septembre 2014. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Division de la Formation, rue Aimé Césaire Fann-Résidence, Tél : 33 869 42 27.

23 AOUT 2014

Le Directeur des Ressources Humaines Gallo BA

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

La première question qui interpelle, c’est de savoir jusqu’à quand va encore durer cette puissance de la banlieue sur le football sénégalais ? Une question à équations multiples dont les réponses ne reposent, aujourd’hui, que sur des hypothèses. « Au vu de l’instabilité des clubs sénégalais, je doute que ça dure. Pour rester au sommet, il leur


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CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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