Soleil du vendredi 8 aout

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MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT

OUVERTURE DE LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAÎCHERS Direction des Transports routiers

LE LUNDI 11 AOUT 2014

La Cérémonie officielle, prévue à 10 heures, sera présidée par Monsieur Mansour Elimane Kane, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement. 8 AOUT 2014

OUMAR GUEYE, MINISTRE DE LA PECHE

vendredi 8 aout 2014

44 è m e ANNÉE • N°13261 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

MACKY SALL AU SOMMET ETATS-UNIS / AFRIQUE

« Nous avons besoin d’un partenariat afroaméricain rénové » PAGE 3

La nouvelle chancellerie de l’ambassade du Sénégal aux Etats-Unis inaugurée

« Le port de Dakar est très performant » PAGE 6

L’Etat prêt à discuter avec les acteurs sur les licences de pêche MALADIE DE BIBO BOURGI

Les avocats de Karim Wade favorables à son évacuation en France PAGE 11

« Mon objectif est de démocratiser l’accès à la santé » PAGE 5 PROJET DE MODERNISATION DE L’ETAT-CIVIL

EROSION ET MAUVAISE PRATIQUE DE LA PECHE

Le combat des communautés pour une gestion responsable LIRE NOTRE DOSSIER EN PAGES 7-10

Le taux de décaissement passe de 9 à 30,37 % en 2 ans PAGE 13 PRESIDENTIELLE DE 2015 EN COTE D’IVOIRE

Le président Alassane Ouattara candidat PAGE 16

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

DR FATOUMATA NAFO-TRAORE, CANDIDATE A L’OMS AFRIQUE


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I dees & R eflexions

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

Sommet américano-africain : L’Amérique va-t-elle stimuler le progrès économique de l’Afrique ? L’un des principaux sujets du sommet États-Unis-Afrique à Washington ce mois d’août 2014 concerne les relations commerciales entre les deux blocs. Les États-Unis ont un intérêt dans le développement de la relation commerciale avec l’Afrique, et la question est évidemment importante pour le développement de l’Afrique. Pourtant, l’avenir du développement économique de l’Afrique se trouve-t-il autant entre les mains de M. Obama ? Avantage mutuel Du point de vue des États-Unis, le sommet est sans aucun doute une tentative de revigorer la relation des États-Unis avec le continent noir. L’Amérique a récemment perdu du terrain en Afrique en termes économiques. La Chine est le premier partenaire de l’Afrique depuis 5 ans. Le commerce Chine-Afrique a été multiplié par 17 entre 2000 et 2013, se situant à 170 milliards de dollars l’an dernier. Le commerce Afrique-Europe tourne autour de 200 milliards de dollars, plus de trois fois celui des États-Unis avec l’Afrique, qui est tombé à 60 milliards l’année dernière. Et les nouveaux accords de partenariat de l’UE avec les pays africains pourraient détourner les échanges d’avec les États-Unis. Vu d’Afrique, beaucoup s’attendent

à ce que ce sommet soit l’occasion d’abord de faire pression pour une prolongation de l’Agoa (African growth opportunity act). Adoptée en 2000 par l’administration du président Clinton, l’Agoa va expirer en 2015, et le Congrès américain a un mot à dire dans son extension. L’Agoa permet aux exportateurs africains d’accéder au marché américain sans droits de douane pour quelques 6.000 produits. Le commerce entre l’Afrique et les États-Unis a augmenté de 500 pour cent depuis l’Agoa. Le libre-échange, ça commence à la maison Bien sûr, beaucoup, au Congrès des États-Unis, estiment qu’il faut de la réciprocité. Et ils ont raison : il serait bon pour les consommateurs africains de tirer parti des importations américaines moins chères. Pourtant, d’un point de vue africain, le problème est bien autre. Alors que le commerce a augmenté de façon spectaculaire, aujourd’hui, 90 pour cent des exportations de l’Afrique vers les ÉtatsUnis concernent des ressources naturelles, et en grande partie du pétrole. Il semble que l’Agoa n’a pas généré les possibilités de diversification des économies africaines, c’est-à-dire, un réel progrès économique (par opposition à la simple croissance du Pib venant du pétrole par exemple). Et la raison réside en Afrique. L’environnement des affaires

dans de nombreux pays africains est encore délétère. Au sein de l’Indice de la liberté économique dans le Monde, la plupart des pays africains est en queue du classement. La République démocratique du Congo (Rdc), qui détient les ressources naturelles spectaculaires que le monde veut échanger, se classe 183ème dans le rapport Doing Business. Agoa ou pas, le problème se situe d’abord du côté africain. Le libreéchange avec l’Amérique est une bonne chose, mais il est préférable de commencer par avoir du libre-échange chez soi. De l’aide pour le commerce? Dans cette perspective, des initiatives complémentaires ont été poussées par les Etats-Unis pour aider à assainir le climat des affaires. Mais alors que l’Agoa était une mesure de type « laissezfaire », celles-ci sont plus « proactives », qui ne va pas sans poser problème. Un problème crucial de l’Afrique est le manque d’énergie. Le système actuel en Afrique ne permet qu’à 30 pour cent de la population subsaharienne d’accéder à l’électricité - la moitié dans les zones rurales. Sans une infrastructure électrique fiable, il est difficile, pour les entreprises, d’opérer sur une base fiable, et donc d’aller jouer la concurrence au niveau mondial. L’électricité est un carburant indirect pour le commerce.

République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère des Infrastructures Des Transports terrestres Et du Désenclavement

Le Petit Train de Banlieue-s.a. Cas sans pré qualification AVIS D’APPEL D’OFFRES N° 004/2014/PTB/DMT FOURNITURE DE DIESEL OIL EN VRAC, LUBRIFIANTS ET SERVICES CONNEXES 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le Quotidien « LE SOLEIL » n° 13085 du 07 janvier 2014. 2. Le Petit Train de Banlieue-s.a., souhaite acquérir des produits pétroliers sur fonds propres et à l’intention d’utiliser ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché à commande de fournitures de diesel et lubrifiants. 3. Le Petit Train de Banlieue-s.a. sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture de : lot I : du diesel oil – lot II : lubrifiants et services connexes (les variantes ne sont pas autorisées). 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations à la Direction Générale du PTB auprès de Monsieur Mady TOURE, Directeur Délégué chargé de la Coordination / Responsable du marché - E-mail : ptb@ptb-sa.com et prendre connaissance du dossier d’appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Le Petit Train de Banlieue-S.A. (PTB-sa) Immeuble SERHAN (Bâtimat) 3ème étage –Avenue Malick SY- DAKAR – Tél : +221 33 889 19 00 – tous les jours ouvrables de 8H à 13H ET DE 15H à 17H. 6. Les exigences en matière de qualification sont : a. Capacité financière Copie des états financiers certifiés des trois (03) dernières années (2011 – 2012 - 2013), justifiant une bonne assise financière et profitable à long terme ; b. Capacité technique et expérience Le candidat doit fournir la preuve (contrat, marché…) qu’il a réalisé au cours des trois (03) dernières années au moins un marché de nature similaire. Aussi fournir la preuve qu’il dispose d’un dépôt de carburant, de lubrifiant et de laboratoire d’analyse. Les fournisseurs devront se conformer aux spéci-

fications techniques à la Section IV Cahier des Clauses Techniques. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’appel d’offres complet en formulant une demande écrite ou se présenter à l’adresse mentionnée ci-après : Direction générale Le Petit Train de Banlieue-s.a. 3ème étage immeuble SERHAN (Bâtimat) Avenue Malick SY - Dakar contre un paiement non remboursable de cinquante mille frs CFA (50 000 FCFA) par espèce contre reçu. Le document d’Appel d’offres sera retiré à la Direction générale Le Petit Train de Banlieues.a. 3ème étage immeuble SERHAN (Bâtimat) Avenue Malick SY – Dakar. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Direction générale Le Petit Train de Banlieue-s.a. 3ème étage immeuble SERHAN (Bâtimat) Avenue Malick SY – Dakar au plus tard le mardi 16 septembre 2014 à 10 heures. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. La période de validité de l’offre est de soixante (60) jours.Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats à l’adresse ci-après : Direction générale Le Petit Train de Banlieue-s.a. 3ème étage immeuble SERHAN (Bâtimat) Avenue Malick SY – Dakar (Tél. : 33 889 19 00) – (Bureau du Directeur Administratif et Financier). 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de six millions deux cent mille (6 200 000) francs CFA répartie comme suit : Lot I Diesel oil : cinq millions trois cent mille francs CFA (5 300 000 F CFA ) Lot II Lubrifiants : neuf cent mille francs CFA (900 000 F CFA) La garantie de soumission sera valable pendant vingt huit (28) jours à compter de la date d’expiration de la validité des offres. Date et heure d’ouverture des plis : mardi 16 septembre 2014 à 10 heures. Le Directeur général, Joseph Gabriel SAMBOU 08 AOUT 2014

L’année dernière, M. Obama s’était engagé à aider l’Afrique avec ses pénuries d’électricité. Avec le gouvernement américain mettant 7 milliards de dollars pour 5 ans sur la table (et le secteur privé compléterait), l’initiative « Power Africa » était censée doubler l’accès à l’électricité en Afrique dans les 5 prochaines années. L’idée peut sembler séduisante sur le papier, mais sera loin d’être suffisante (près de 100 milliards chaque année seraient nécessaires sur 10 ans). Mais il y a pire : l’histoire est pleine de ce type d’offres « faussement généreuses » qui, en fait, ont un coût, créent de la connivence et du clientélisme, et éloignent les pays de la reddition de comptes. Pas exactement ce dont les pays africains ont besoin aujourd’hui. L’autre initiative, le Partenariat pour la facilitation du commerce, vise à améliorer l’infrastructure commerciale de l’Afrique. Des infrastructures lentes et inefficaces, douanières comme de transport, sont en effet un obstacle au commerce. Non seulement, bien sûr, pour le commerce avec les ÉtatsUnis, mais plus généralement, et en particulier avec d’autres partenaires africains. Le guichet douanier unique, des procédures plus efficaces, par exemple devraient stimuler le commerce. Cependant, la mise en œuvre de ces améliorations est coûteuse, et de nombreux représentants africains ont déjà commencé à ... demander les fonds pour la financer. Pourtant, de nombreuses procédures pourraient facilement être simplifiées, et à un coût minime ... à condition que la corruption soit éradiquée. Alors, bien sûr, l’infrastructure portuaire par exem-

ple nécessite un investissement, mais cela ne serait-il pas, dans plusieurs pays, une bonne occasion d’investir « l’argent du pétrole » ? Il semble que tout effort soit un bon prétexte pour « plus d’aide ». Les bureaucraties des deux côtés du corridor de l’aide ont un intérêt direct dans davantage d’aide. Mais comme plus de 60 années d’aide l’ont démontré, celle-ci ne fonctionne pas comme cela avait été souhaité. L’aide, même pour le commerce, n’est donc probablement pas la panacée. L’avenir de l’Afrique est en réalité entre les mains des Africains eux-mêmes. Pas de leurs présidents qui ont encore dépensé des millions de fonds publics pour leur voyage à Washington, mais entre les mains de la société civile. Les simples Africains, les entrepreneurs et les entreprises doivent faire pression sur leurs gouvernements pour éliminer tous les obstacles aux opportunités du commerce - non seulement avec le reste du monde, mais dans leur propre pays et entre leurs nations africaines. Ce sont les Africains qui devraient trouver des solutions pour faciliter les échanges et mettre la pression sur leurs gouvernements en conséquence. Davantage d’aide extérieure centralisée sapera probablement cette relation et prolongera l’absence de reddition des comptes au niveau politique, ainsi que la connivence qui va avec. * Directeur de l’institute for Economic Studies - Europe. article publié en collaboration avec Libre afrique

COMMUNIQUE Le Syndicat des Médecins Privés du Sénégal (SYMEPS), reuni en Assemblée Générale le dimanche 3 août 2014 à l’Hôtel TERROU-BI à Dakar, a procédé, à l'issue de ses travaux, au renouvellement de son bureau désormais ainsi composé: PRESIDENT : ARDO BOUBOU BA VICE PRESIDENTE : AWA MBOW KANE SECRETAIRE GENERAL : MAMADOU HANE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT : SERIGNE FALILOU SAMB TRESORIER : ABDOULAYE NDOYE TRESORIER ADJOINT : TIDJANE SIBY SECRETAIRE A L’ORGANISATION : ROKHAYA BA THIAM PRESIDENTE COMMISSION JURIDIQUE ET FINANCIERE : CAROLE MANGARA PRESIDENT COMMISSION SOCIALE ET CULTURELLE : JIHAD JAFFAR PRESIDENT COMMISION COMMUNICATION ET RELATIONS EXTERIEURES : ABDOU KANE DIOP PRESIDENT COMMISSION SCIENTIFIQUE : ALI BADREDINE 8 AOUT 2014

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Par Emmanuel Martin *


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P oliTiqUe & I nsTiTUTions

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

FIN DU 1ER SOMMET AFRIQUE-ETATS-UNIS

Macky Sall : « Nous avons besoin d’un partenariat afro-américain rénové » Première rencontre du genre entre les présidents africains, dont le chef de l’Etat Macky Sall, et le président Barack Obama, le 1er sommet Etats-Unis-afrique s’est achevé, hier, à Washington. Selon le président Macky Sall, il faut «un partenariat afro-américain rénové ». Le président Macky Sall a su maintenir et renforcer la confiance avec les autorités américaines et le monde des affaires pour l’avenir du Sénégal, considéré comme modèle dans la région, mais aussi pour l’Afrique toute entière, informe un communiqué du service de presse de la présidence de la République. Le Sommet des leaders qui vient de prendre fin à Washington a confirmé le rôle et le devoir du président Macky Sall pour l’avenir de l’Afrique. Lors de la rencontre ultime dite des «leaders», trois thèmes ont été abordés : «Investir dans le futur de l’Afrique» ; «Paix et stabilité régionales» ; «gouverner pour les générations futures». Le président Macky Sall, en sa qualité de président du Nouveau partenariat pour le développement

économique de l’Afrique (Nepad), est intervenu sur la première thématique pour mettre en exergue, dans un premier temps, les changements positifs en cours en Afrique ainsi que la nécessité d’une nouvelle perception du continent africain au vu des récentes mutations. Le président Macky Sall, toujours dans son intervention auprès du président Barack Obama, et au nom de l’Afrique toute entière, a insisté sur les secteurs clés accompagnant la croissance, le développement et la prospérité, à savoir, l’agriculture, l’énergie et les infrastructures, souligne la source. Toujours dans une volonté de défendre les intérêts du continent et dans un plaidoyer sans faille ayant fait l’unanimité, Macky Sall a réitéré « le besoin d’un partenariat afroaméricain rénové, qui transcende

Les chefs d’Etat et de gouvernement présents au Sommet. (Photo: Ousmane NDIAYE- Présidence)

l’aide publique au développement, qui valorise le potentiel humain et naturel de l’Afrique, et enfin, qui en-

Le chef de l’Etat a inauguré la nouvelle Chancellerie du Sénégal à Washington Au cours de son séjour à Washington, le chef de l’Etat a inauguré la nouvelle Chancellerie de l’ambassade sénégalaise au Etats-Unis. Une réception d’accueil a été organisée en l’honneur des Sénégalais établis à Washington et dans la région. Plus d’une centaine de Sénégalais s’étaient donnés rendez-vous pour accueillir le président Macky Sall. Le reste du séjour du chef de l’Etat est dédié exclusivement aux Sénégalais de l’étranger. Hier, le président Macky Sall s’est rendu à New-York pour la pose de la première pierre de la future maison du Sénégal. Celle-ci se trouvera à quelques mètres, du siège de l’Onu, à New-York. Cette nouvelle maison du Sénégal représente « un symbole fort » des relations entre les Etats-Unis et le Sénégal, un intérêt très grand pour les Sénégalais de New-York et « last but not least », un « emblème du rayonnement du Sénégal et un élément important du réseau d’influence sénégalais dans le monde. » Le chef de l’Etat sera également dans le Vermont. Dans le cadre du prolongement des partenariats et de la coopération militaire, entre autres, alliant le Sénégal à l’Etat du Vermont, le président Macky Sall doit rencontrer aujourd’hui le gouverneur de la région, le commissionnaire, les secrétaires d’agence à l’éducation et à l’agriculture avant Source Présidence de se rendre à l’université.

Le renouveau d’une relation, selon le Secrétaire exécutif de la Cea Le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (Cea), Carlos Lopes, les dirigeants africains et les chefs d'entreprises américaines et africaines de renom ont participé au Forum économique États-UnisAfrique, organisé à Washington Dc, les 5 et 6 août 2014, par le président Barack Obama. Pour le Secrétaire exécutif de la Cea, il s’agit du renouveau de la relation entre l’Afrique et les Etats-Unis d’Amérique. A l’issue de ce forum de Washington, M. Lopes de la Cea a déclaré que « les Africains et les Américains travaillent pour de meilleurs rapports en vue d’un avenir meilleur entre l’Afrique et les États-Unis ». Une des raisons de cette relation concernera la hausse des investissements des États-Unis dans le secteur de l'énergie, qui est un déterminant clé du programme de transformation de l'Afrique et est au cœur de la croissance rapide en Afrique comme l'a souligné

l’entrepreneur milliardaire africain, le nigérian Aliko Dangoté. Toujours selon le document publié par la Cea parvenu à notre rédaction, un autre message clé a été souligné par Ajay Banga, Pdg de Mastercard, sur une transparence accrue par l'inclusion financière pour mettre fin aux mouvements financiers illicites. L’exposé d’Ashih Takhar, indique notre source, a souligné les possibilités de l'Afrique vues par les jeunes, indiquant que l’Afrique sera le moteur dans de nombreux domaines. Lors du Sommet, le Secrétaire exécutif de la Cea a rencontré le président de la Commission de l'Union africaine, Madame Dlamini-Zuma, pour examiner et discuter des résultats possibles du Sommet. Ledit forum, explique la Cea, a été riche compte tenu du fait que les dirigeants africains et chefs d’entreprise ont renforcé l’importance du rôle et les bénéfices que les Etats-Unis d'Amérique peuvent tirer des oppor-

tunités d'investissement encore plus importantes sur le continent africain. Le Secrétaire exécutif a également eu un entretien avec les présidents Pohamba de la Namibie, Condé de la Guinée, Mohamud de la Somalie, Salvaa Kiir du Soudan du Sud, Museveni de l'Ouganda, Kikwete de Tanzanie, Issoufou du Niger, Aly Bongo du Gabon, Guelleh de Djibouti, Macky Sall du Sénégal et le vice-président Vicente de l'Angola; sans oublier les Premiers ministres, Desalegn de l'Éthiopie, Duncan de la Côte d'Ivoire et Ousmane du Lesotho. Selon le Secrétaire exécutif, «un forum comme celui-ci est important, car il permet de débattre et de s'entendre sur les moyens d’attirer et de convaincre les entreprises américaines que nous entrons dans une phase de la situation économique de l'Afrique très différente et qu'ils devraient en faire partie». El. H. a. t.

courage le commerce et l’investissement vers l’Afrique ». Au menu des discussions des chefs d’Etat africains lors de leur rencontre avec Barack Obama, figurait la bonne gouvernance. C’est à la demande du président Obama que le président Macky Sall fût invité à s’exprimer spécialement sur la question de la lutte contre les flux financiers illicites, la corruption

et l’évasion fiscale et d’autres pratiques illicites, y compris dans l’industrie extractive. Macky Sall a salué les efforts déployés par le G8 dans la lutte contre les flux financiers illicites et a lancé un appel pressant pour l’établissement d’un « mécanisme international concerté » pour prendre en charge le combat contre ce fléau. El. H. a. tHiaM

Obama invite à investir dans le commerce africain pour un avenir commun

Le président Obama et son gouvernement se sont engagés, lors du 1er Sommet Etats-Unis-afrique, à rendre la croissance du Pib africain durable et à l’accélérer par le biais d’une stratégie d’ensemble visant à réaliser le potentiel d’un renouvellement de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en afrique (agoa).

L’augmentation du commerce régional et international est l’un des moteurs de l’extraordinaire taux de croissance moyen annuel du Pib africain, qui s’est élevé à 5,1 % sur la dernière décennie. Lors du Sommet Etats-Unis-Afrique qui s’est tenu du 4 au 6 août dernier, le président américain, Barack Obama, et son gouvernement se sont engagés à rendre cette croissance durable et à l’accélérer à travers une stratégie d’ensemble visant à réaliser le potentiel d’un renouvellement de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa), apprend-t-on dans un communiqué émanant des services de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal. Cette stratégie va s’articuler autour de 5 éléments clés à savoir le renouvellement et l’actualisation de l’Agoa afin d’accroître les perspectives de l’Afrique en matière d’accès aux marchés ; l’établissement de synergies par alignement de l’assistance ; l’amélioration des infrastructures afin d’accroître la compétitivité ; la Consolidation et le renforcement des capacités commerciales, la production de valeur ajoutée et les chaînes logistiques pour améliorer l’usage de l’Agoa; et enfin la création de nouveaux marchés pour l’Afrique. Concernant l’amélioration des infrastructures afin d’accroître la compétitivité, la même source souligne qu’en juin 2013, le président Obama

a lancé Power Africa, « une initiative novatrice gérée par le secteur privé dont l’objectif est de doubler l’électrification en Afrique subsaharienne en s’attaquant aux principaux obstacles au développement du secteur de l’énergie ». Ce programme vise également à augmenter la capacité de production électrique de plus de 10.000 mégawatts dans 6 pays africains lors de la première phase. Ce qui permettra de faire entrer l’électricité dans plus de 20 millions supplémentaires de foyers et de structures commerciales. Par ailleurs, le communiqué observe que le Millenium challenge corporation (Mcc) a fourni plus de 3 milliards de dollars destinés à des contrats d’assistance aux échanges, essentiellement par le biais d’infrastructures telles que routes, ports et aéroports, mais aussi à améliorer la productivité des industries tournées vers l’exportation, dont l’agriculture, qui profitent aux petites et moyennes entreprises. Dans un deuxième temps, la Mcc va intensifier son analyse de la compétitivité commerciale, y compris celle des lignes de produits de l’Agoa pour les bénéficiaires. Le Mcc étudiera également les perspectives d’intégration régionale pouvant faciliter les échanges et régler la question des barrières commerciales par des réformes politiques et institutionnelles, d’après le document. Elhadji ibrahima tHiaM


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P oliTiqUe & I nsTiTUTions

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

HANN-DALIFORT

GOSSAS

Idrissa Diallo décline les 4 axes de sa politique

Un 2ème mandat pour Madiagne Seck

réélu pour un nouveau mandat de 5 ans, le maire de Hann-Dalifort, idrissa Diallo, a pris fonction hier devant un nombreux public. Selon lui, l’éclairage public, les voiries, l’environnement et la mise sur pied d’une administration communale vont constituer les 4 principaux axes de sa politique. Après sa réélection-installation, le maire de Dalifort Idrissa Diallo a pris service hier. Une cérémonie à laquelle ont pris part, les notables et les imams de la localité, les militants et les représentants des mairies de Hann-Bel-Air et Pikine. Il entend vite se mettre au travail. Car, à ses yeux, il n’est pas question de perdre trop de temps ; tant les défis qui attendent l’équipe municipale sont nombreux. Pour les 5 prochaines années de son nouveau mandat, le député-maire compte concentrer sa politique sur 4 axes prioritaires : la construction de voiries, l’éclairage public, l’environnement et la mise en place d’une administration communale. « Avec nos ressources qui dépassaient à peine les 85 millions de FCfa, nous ne pouvions pas construire de voiries. Il n’y a pas de voiries à Dalifort. Maintenant que nous sommes passés de commune d’arrondissement

à commune de plein exercice avec l’Acte 3 de la décentralisation, nous attendons 800 millions à 1 milliard de FCfa et cela devrait nous permettre de régler certaines questions », a soutenu, avec optimisme, l’édile de Dalifort. Outre ces 4 axes, le maire a aussi insisté sur la nécessité d’avoir une éducation de qualité et une bonne offre culturelle qui répond aux aspirations de ses concitoyens. La notion de citoyenneté a également été au cœur de son discours. Le maire a, dans ce cadre, appelé les populations au civisme, particulièrement au respect des édifices publics. S’agissant du dépôt sauvage d’ordures et de l’occupation anarchique des rues et de la voie publique, Idrissa Diallo a révélé

que des sanctions seront prises contre les fautifs. Il a rappelé que des efforts ont été faits dans l’assainissement et la lutte contre les eaux pluviales. Pour réussir sa mission à la tête de la mairie et atteindre les résultats escomptés, il a sollicité l’engagement et l’aide de toutes les populations de sa commune. Le maire a lancé un appel à l’unité, estimant que seul un travail collectif peut permettre de faire efficacement face aux problèmes de sa mairie. Il n’a pas manqué de remercier les populations qui l’ont réélu pour un nouveau mandat de 5 ans. « C’est un message fort que vous nous avez lancé et nous l’avons bien décrypté », a-t-il assuré, à l’endroit du nombreux public. Diégane Sarr

« Pikine ne fait aucun investissement pour Dalifort », selon Idrissa Diallo S’il ne dépendait que de Idrissa Diallo, la mairie de Hann-Dalifort allait être rattachée à la ville de Dakar. Le maire de cette commune n’est pas du tout content de la tutelle, la ville de Pikine. « Les gens veulent qu’on aille à la ville de Dakar parce que la ville de Pikine ne fait aucun investissement pour Dalifort. Dalifort est pourtant très riche. Il y a 5 marchés nationaux dans

cette commune mais on en tire pas grand-chose parce que Pikine se taille la part du lion », a-t-il déploré. A l’en croire, sa mairie n’a pas grand-chose à attendre de Pikine. « Heureusement, il y a le Programme national de développement local (Pndl) et l’Ong Enda qui nous aident beaucoup », a-t-il déclaré. D. Sarr

Elu en 2009, sous la bannière de la coalition «Dékal ngor», mise sur pied par l’opposant d’alors Macky Sall, le maire sortant de Gossas Madiagne Seck vient de rempiler à la tête de la commune. Un succès qui n’a point surpris l’intéressé qui n’avait de cesse de crier sa victoire. Bien avant même l’issue des élections locales ! il compte inscrire ce second mandat sous le signe de la continuité. Le maire de Gossas Madiagne Seck est un gagneur dans l’âme. Tel un champion de lutte sûr de gagner son combat, il n’avait pas attendu la fin des élections locales du 29 juin dernier, pour crier victoire. «Gossas a déjà choisi son camp! Pour la coalition « Are Sénégal » que je dirige, le pari n’est plus de sortir victorieux, mais plutôt de gagner avec plus de 80 % des suffrages», martelait-il sans cesse. A ses yeux, au vu des raz-de-marée spontanés que déclenchaient ces caravanes et meetings dans toutes les artères de la commune, sa victoire ne faisait l’objet d’aucun doute. A l’arrivée, le candidat de la coalition « Dékal Ngor » à la mairie de Gossas en 2009, a bien gagné. Il a coiffé au poteau son challenger, Adama Diallo, le chef de file de la coalition « Andu Nawlé ». Grâce à ce résultat, il rempile à la tête de la municipalité pour un deuxième mandat de 5 ans. Pour lui, en lui confiant un second mandat, les populations ont positivement sanctionné son bilan à la tête de la commune. Et c’est la raison pour laquelle, il entend inscrire ce second mandat sous le signe de la continuité. « Nous allons poursuivre nos efforts sur le plan de la Santé, de l’Education, du Sport, de l’Emploi, etc. Nous entendons construire un troisième collège. Nous nous sommes également engagés à relever la formation des jeunes pour les initier à des projets économiques. Aujourd’hui, notre ambition c’est surtout les projets économiques », ajoutet-il. Il faut dire que Madiagne Seck n’avait d’autre choix que de gagner pour d’abord prolonger son bail à la tête de la mairie mais surtout montrer qu’il avait bien raison sur son parti. Et pour cause, en tant que maire sortant, il avait refusé de se ranger derrière le mandataire que sa formation, l’Apr, avait désigné en la personne du député Cheikh Diop Dionne, créant ainsi sa

REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT

OUVERTURE DE LA GARE ROUTIERE DES BAUX MARAÎCHERS

LE LUNDI 11 AOUT 2014 Le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (Cetud) et La Direction des Transports Routiers informent les populations de l’ouverture de la Nouvelle Gare Routière Interurbaine Des Baux Maraichers Lundi 11 Août 2014, à partir de 05h 00mn. La Cérémonie officielle, prévue à 10 heures, sera présidée par Monsieur Mansour Elimane Kane, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement. Désormais, les voyageurs en partance ou à destination de Dakar devront se rendre à la nouvelle gare routière des Baux maraichers située sur la route de la Roseraie en face du marché central aux poissons de Pikine. Toutes les gares routières interurbaines de la région de Dakar, autorisées ou non, notamment celles de Pompiers de Colobane ainsi que tous les autres points de départs des Autocars dits « Horaires » seront délocalisées à la nouvelle gare routière. Pour s’y rendre, des dessertes urbaines sont assurées par les lignes de Dakar Dem Dikk, de l’Aftu, du Petit Train de Banlieue (Ptb) et des Taxis

PUBLICATION D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Appel d’Offres n° 030/14 pour les travaux de construction d’équipements marchands dans la Communauté Rurale de Darou Mousty 1. Référence de publication : Le «Soleil» du 10 juin 2014 2. Date de publication : 10 juin 2014 3. Offres reçues : 8 Nom et identité du titulaire : SEBTPA Cité Bagdad Villa n° 08 GS - B.P. 81 - Louga Montant de l’offre retenue : F CFA TTC 196.612. 090 4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 83 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du Directeur Général de l’AGETIP en vertu de l’article 88 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code.

Avec la nouvelle gare routière des Baux Maraichers voyager redevient un plaisir. 07 AOUT 2014

Le Directeur Général 21 juillet 2014

propre coalition. Autant dire que sa réélection constituait, à ses yeux, un challenge personnel voire une question de survie. « En tant que maire sortant ayant un bilan satisfaisant, je ne pouvais pas me ranger derrière qui que ce soit », répétait-t-il. Quand l’obstination paie ! Au finish, son obstination a fini par payer. Et bien avant même sa consécration relatif à son succès aux élections locales. En effet, à quelques jours du scrutin, l’Apr finit par faire une concession de taille en lui octroyant les moyens de campagne. Dès lors, il n’avait plus de prétexte pour ne pas faire bonne figure à ces joutes. De toute façon, l’homme n’avait jamais pensé à la défaite, sûr qu’il allait rééditer l’exploit de 2009, quand sous la bannière de la coalition « Dékal Ngor » mise en place par l’actuel chef de l’Etat Macky Sall, il fut élu par les populations de Gossas avec un score aux allures de plébiscite. « Je suis, avec mon homologue de Sinthiou Bamambé, le premier maire Apr. Nous avons été élus sous les couleurs de la coalition « Dékal Ngor », quand peu de gens osaient s’afficher aux côtés de l’Apr et de Macky Sall. A l’époque, la tendance était surtout d’aller avec Benno Siggil Sénégal », continue-t-il d’affirmer avec fierté. D. Sarr

Dioncounda Traoré, candidat au poste de Secrétaire général de l’Oif La candidature de l'ancien président malien, Dioncounda Traoré, a été officiellement adressée au siège de l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif, à Paris), par le gouvernement malien, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique (Ja). Selon les informations obtenues par Ja, sa candidature, déjà évoquée en avril, a été adressée le 31 juillet à l'actuel Secrétaire général de l'Oif, Adou Diouf, par l'ambassadeur du Mali, à Paris. L’hebdomadaire poursuit que dans une lettre, dont elle s'est procurée une copie, ce dernier fait part de "la décision du gouvernement malien de présenter officiellement la candidature" de celui qui fut le chef de l'État par intérim d'avril 2012 à septembre 2013. Cette candidature a été confirmée à Ja par le chef du gouvernement, Moussa Mara, et par l'entourage de Dioncounda Traoré. L'élection du successeur d'Abdou Diouf aura lieu au 15ème Sommet de la francophonie les 29 et 30 novembre 2014, à Dakar. El. H. a. t.


A CTUAliTes

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

DR FATOUMATA NAFO TRAORE, DIRECTRICE EXECUTIVE DE ROLL BACK MALARIA

« Mon objectif est de démocratiser l’accès à la santé en Afrique » Dr Fatoumata nafo traoré, directrice exécutive de roll back malaria, est candidate au poste de directeur régional de l’Oms pour l’afrique. De passage à Dakar, cet ancien ministre de la Santé du Mali a indiqué que si sa candidature passe, elle travaillera en collaboration avec des autorités sanitaires pour l’amélioration de l’accès et la démocratisation des soins des populations. Propos recueillis par Eugène KALY Vous êtes candidate au poste de directeur régional de l’Oms pour l’afrique. Qu’est-ce qui motive votre candidature ? Le Mali, à travers à ma personne, est candidat au poste de directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). C’est un poste important. Je pense qu’il est primordial d’arriver à mettre à la tête du bureau africain des hommes et des femmes capables de relever le défi qui est le nôtre aujourd’hui dans le domaine de la santé. Nous avons fait des progrès énormes, mais les défis sont immenses. Il faudrait arriver à mettre en place des stratégies novatrices permettant de mobiliser des financements adéquats et travailler avec les pays pour le développement du système de santé afin de répondre aux problèmes sanitaires des populations où qu’elles vivent. Nous allons aider les gouvernements à organiser les systèmes de santé sur la base des besoins des populations et pouvoir à tout moment répondre aux préoccupations des citoyens africains en matière d’accès aux soins. Cela doit être l’engagement de toute personne qui se propose au poste de directeur du bureau régional de l’Afrique. La charge est lourde, mais avec l’ambition qui est la nôtre, nous pensons pouvoir relever ce défi pour une Afrique qui produit avec des hommes en capacité, dans un milieu sûr et sécurisé. Ce, dans la perspective du développement du continent. Puisque nous considérons la santé comme un facteur de production, il faudrait que nous ayons des hommes et des femmes en bonne santé pour relever le défi d’une Afrique émergente. Pouvez-vous, de manière claire, décliner votre vision pour ce bureau régional ? Mon objectif est de démocratiser l’accès à la santé. Quand je parle de la démocratisation de la santé, cela veut dire que la zone d’habitation n’est pas importante. Que l’on soit riche ou pauvre, cela ne doit pas constituer un problème. Mais ce qui est important, c’est

que le besoin de l’être humain soit pris en charge et que chacun puisse se soigner correctement. C’est sur ces genres de projets que je voudrais pouvoir travailler avec les Etats africains. Je veux que l’accès à la santé devienne une réalité en Afrique. Mais pour y arriver, il faut mettre en place des stratégies en s’assurant que nous avons une expansion des services de la santé disponibles partout. S’il n’y a pas d’agents de santé, au moins qu’il y ait des agents de santé communautaire auxquels les populations vivant en milieu rural peuvent s’adresser en cas de besoins. Nous savons qu’environ 70 % des problèmes de la santé en milieu rural peuvent être pris en charge par cette catégorie professionnelle. Le financement de la santé est important. Mais le développement sanitaire ne peut pas aller sans la recherche, l’innovation et le développement de technologie ainsi que d’outils d’interventions qui permettent de faire des ajustements et des stratégies dans les pays. Je pense aussi que la bonne gouvernance du secteur de la santé est primordiale, parce que nous avons en charge des vies humaines. Il est important que nous puissions offrir des services et espérer de bons résultats. Nous devons aussi assurer une bonne gestion des ressources mises à notre disposition pour le bonheur des populations. Le secteur de la santé est complexe et nécessite que nous produisions des résultats. Je regarde la santé audelà des ministères de la Santé dans sa définition très large, parce que ces départements gèrent des dégâts qui sont causés ailleurs. C’est pourquoi la prévention et l’éducation sont importantes pour la promotion d’une meilleure santé. Quel est, selon vous, l’état des relations entre les Etats-Unis et l’afrique dans le domaine de la santé ? Les Etats-Unis d’Amérique constituent un des plus grands contributeurs aux financements de la santé, particulièrement en Afrique. Qu’il s’agisse du bilatéral ou du multilatéral.

J’en veux comme preuve l’initiative du président des Etats-Unis concernant la lutte contre le Vih/Sida que l’on appelle (Pepfar) et celle sur la lutte contre le paludisme (Pmi). En addition à ces programmes bilatéraux, il y a un financement important pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. Il est important de rappeler le rôle que les Etats-Unis d’Amérique sont en train de jouer en matière de survie de l’enfant et de santé de la mère et globalement de toute l’approche qui est appelée aujourd’hui santé mondiale. Il faut ajouter l’appui important apporté par le Centre pour la lutte contre les maladies des EtatsUnis, le Cdc d’Atlanta, qui participe au renforcement de capacités dans

Ces questions ne peuvent pas être évitées dans ce genre de rencontres lorsqu’on aborde les maladies en Afrique. Il est clair que la fièvre hémorragique à virus Ebola va être discutée, parce qu’aujourd’hui cette maladie préoccupe tout le monde du fait que c’est une question de sécurité sanitaire. Il n’y a pas de frontière pour cette maladie. Il faut bien que ces questions soient débattues pour voir de quelle manière les Etats voisins s’organisent, mais comment le monde apporte son appui pour une maîtrise de cette épidémie. Vous avez vu le médecin et l’assistant américain qui ont contracté le virus, ils sont transportés aux Etats-Unis pour recevoir le traitement adéquat au Cdc de l’Atlanta. Cette question du virus Ebola sera au cœur du sommet. A côté, s’ajoute celle relative à la santé de la mère et de l’enfant, parce que malheureusement encore, nous avons 44 % de décès d’enfants qui se passent au moment des accouchements. Cela veut dire que l’accouchement fait peser un péril important sur la mère et l’enfant en Afrique. Pourtant, ce sont des décès que nous pourrons éviter. Il est important que ces questions soient discutées pour qu’il y ait une coopération mondiale, afin que l’Afrique, qui est encore à la traine pour l’Objectif du millénaire, puisse être soutenue de manière à accélérer les actions pour une meilleure santé de la mère et de l’enfant. Le paludisme et le Vih/Sida font également partie des domaines d’intérêts habituels des EtatsUnis. On ne peut pas parler de la santé de la mère et de l’enfant sans évoquer la lutte contre ces endémies majeures. Pouvez-vous nous parler de l’état de la recherche sur le paludisme qui constitue, malgré les efforts de certains pays, un problème de santé publique ? En matière de lutte contre le paludisme, les avancées notées ces dix dernières années sont énormes. En Afrique, le poids du paludisme en termes de malades et de décès a été réduit de 50 % sur une décennie avec seulement 50 % des ressources qui étaient attendues pour le financement de la lutte contre cette pathologie. Ces ressources étaient estimées à 5 milliards de dollars par an. Aujourd’hui, la lutte contre le paludisme dans le monde s’effectue avec la moitié de ces financements, c’est-à-dire 2,5 milliards de dollars. Des avancées importantes

Il n’y a pas de frontière pour cette maladie (Ebola). Il faut bien que ces questions soient débattues pour voir de quelle manière les Etats voisins s’organisent, mais comment le monde apporte son appui pour une maîtrise de cette épidémie. nos pays pour la lutte contre les maladies en général. Je suis contente de voir dans l’agenda du sommet EtatsUnis Afrique (4-6 Août 2014, ndlr) qu’il y a une thématique qui s’intitule « Investir dans la santé, c’est investir dans le futur de l’Afrique ». C’est évocateur et cela donne espoir aux agents de santé et de développement en particulier. Nous sommes intéressés à savoir quel type de débats les chefs d’Etat auront avec le président des Etats-Unis sur ces questions d’importance, pour nous permettre de voir dans quelle mesure nous pourrons, ensemble, relancer le renouveau du secteur de la santé à partir des Objectifs du millénaire. Est-ce que le sommet EtatsUnis-afrique est un prétexte pour les dirigeants africains et américains d’aborder des maladies comme le virus Ebola, le Sida et le paludisme qui constituent des priorités de santé ?

sont notées, mais des défis majeurs restent à être relevés. Ils sont liés à l’insuffisance des ressources, au développement de résistances des moustiques aux insecticides que nous utilisons actuellement et aux parasites des médicaments antipaludéens. Je pense qu’à ces trois défis majeurs que nous connaissons dans la lutte contre le paludisme, il faut aussi regarder le système de santé dans sa globalité en mettant l’accent sur la formation des agents de santé. Nous constatons que leur disponibilité dans certaines zones de l’Afrique pose problème. A cela s’ajoute la difficulté de l’acheminement des médicaments et la distribution des moustiquaires imprégnées dans les localités éloignées de la ville. Je pense qu’il faut travailler pour que ces produits arrivent partout en Afrique, afin que les populations éloignées puissent en bénéficier. Mais nous avons grand espoir qu’avec l’augmentation des financements au niveau national qu’il serait possible d’accélérer la lutte. Il faut aussi recon-

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naître que ces financements ne sont pas encore suffisants. Cependant, nous constatons une augmentation des ressources financières dans certains pays qui financent totalement la lutte contre le paludisme, même s’ils se comptent sur les doigts d’une main. Nous voudrions que les pays africains mettent davantage des ressources nationales dans la lutte contre le paludisme qui demeure un problème de santé publique dans beaucoup de pays de l’Afrique. En plus de ces défis, il y a le vaccin contre le paludisme qui n’est pas encore disponible. Où en êtes-vous ? Je n’ose pas dire qu’il est disponible. Mais, le vaccin le plus avancé est celui que l’on appelle Rtiss. Il vient d’être soumis à l’Agence européenne des médicaments pour validation. Après, il faudra que l’Organisation mondiale de la santé se prononce sur son utilité dans les programmes nationaux de vaccination. Il y a beaucoup de candidats vaccins et nous voudrions profiter de cet entretien pour remercier les chercheurs y compris ceux de l’Afrique qui travaillent pour la mise sur le marché du Rtiss, toujours au stade de candidats vaccins. Nous devons encore attendre vers la fin de l’année 2015, c’est-à-dire un an de plus, pour voir quelle serait la recommandation de l’Oms sur l’utilisation ou non de ce vaccin qui n’est efficace qu’à 58 % sur les enfants de plus ou de moins d’un an. Ces enfants constituent d’ailleurs les groupes cibles pour les programmes nationaux de vaccination. Pourtant, on a beaucoup parlé des tests concluants pour des vaccins contre le paludisme ? Le seul test concluant, c’est celui dont je vous ai parlé. Il s’agit du vaccin Rtiss qui a une efficacité de 58 % pour les enfants de plus d’un an. Si vous ramenez l’étude d’efficacité sur les enfants de moins d’un an, elle est réduite. Mais, il faut considérer que c’est une avancée d’avoir un vaccin qui a atteint ce stade de développement, parce qu’encore une fois, c’est le premier vaccin qui couvre les parasites. Aucun autre au monde n’y est parvenu. Malheureusement, le paludisme est transmis par un parasite ; ce qui explique une partie des complications auxquelles les chercheurs sont confrontés pour la recherche de vaccin. Je pense que Rtiss est le premier vaccin parmi une quarantaine de candidats ; ce qui nous permet d’espérer en matière de lutte contre le paludisme. Comment appréciez-vous la lutte contre le paludisme au Sénégal ? J’ai pris l’habitude de présenter le Sénégal comme un exemple que tous les pays africains doivent suivre en matière de lutte contre le paludisme. Il est de mon devoir de féliciter les autorités sanitaires sénégalaises et tous les partenaires qui aident ce pays dans la lutte contre cette maladie. Ils ont mis en place une approche intégrée de lutte qui permet de tester, de traiter les malades et de faire des caravanes de sensibilisation pour l’accès aux moustiquaires imprégnées. Ces trois aspects de la lutte combinés, test, prévention et traitement, ont permis au Sénégal de faire une réduction de plus de 50 % du poids du paludisme durant ces trois dernières années. Nous utilisons cette expérience réussie pour pouvoir motiver les autres pays à aller vers une approche combinée des différents outils de la lutte plutôt que de les utiliser de façon séparée ou dispersée. Il est important de tester les malades. S’ils sont positifs, de pouvoir les traiter. Ce n’est qu’avec cette combinaison que l’on peut obtenir de bons résultats comme le Sénégal est arrivé à le faire.


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E Conomie

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

EN VISITE AU PORT DE DAKAR

POUR VENDRE LA DESTINATION SENEGAL

Oumar Guèye satisfait du niveau de compétitivité de l’infrastructure...

Abdoulaye Diouf Sarr mise sur la compétence des ressources humaines

Selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, le port est aujourd’hui conforme à la vision du président Macky Sall pour un Sénégal émergent. il s’est dit, hier, satisfait des résultats obtenus.

Oumar Guèye avec le directeur général du Port, Cheikh Kanté et ses collaborateurs.

Dans le cadre des prises de contact avec les différents services relevant de son ministère, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a effectué hier son premier déplacement au Port autonome de Dakar (Pad). Au terme d’une visite de deux heures, le ministre s’est dit satisfait du travail abattu par le directeur général du Pad. « Je viens de terminer une vi-

site de deux heures. J’ai parcouru quasiment toutes les infrastructures du Port. Je félicite le directeur général, le Dr Cheikh Kanté et l’ensemble de son équipe pour les excellents résultats obtenus et que nous avons pu constater à travers une présentation Power Point et sur le terrain », a soutenu Oumar Guèye. Selon lui, «nous sommes dotés d’un port très performant. Le Pad est

...et prêt à discuter avec les acteurs sur les accords de pêche Interpellé sur les accords de pêche, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a affirmé hier, en marge de la visite au Port, être à la disposition de tous les acteurs. Selon lui : « tout ce qui sera signé, préservera les intérêts des uns et des autres ». A son avis, le développement de toutes les activités passe par la politique définie par le président de la République, Macky Sall, mais aussi par une synergie de tous les acteurs, du privé, des corporations, du syndicat, etc. « Je suis disposé à discuter avec tout le monde, mais aussi à préserver l’intérêt de notre pays », a conclu le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. n. M. SECK

l’un des ports les plus importants en Afrique de l’Ouest en termes de capacité ». Selon Oumar Guèye, on peut mesurer ce qu’était le port avant, ce qu’il est devenu aujourd’hui et ce qu’il deviendra demain à travers les importants projets structurants qui sont en train d’être mis en œuvre. « Avec les investissements qui sont en train d’être faits dans le dragage du port, nous sommes passés de moins de 12 mètres à moins de 14 mètres. Maintenant, tous les types de bateau peuvent accoster au Port de Dakar sans même tenir compte des variations de marrées. Cela rend notre port très compétitif », a soutenu Oumar Guèye. Il a aussi dit avoir constaté, à travers les autres infrastructures comme la liaison maritime Dakar-Gorée et le Port international de Dakar, une opportunité qui participe à la vente du Sénégal dans le cadre du tourisme. « Le directeur m’a soufflé ce qu’il souhaite faire pour que les bateaux de croisière puissent venir jusque chez nous. Le service des phares et balises est aussi un service extrêmement important. Il est doté de matériels de dernière génération qui permettent d’intervenir même au-delà de nos frontières », relève M. Guèye. Il s’est également dit impressionné par la plateforme logistique qu’il qualifie d’un investissement extrêmement important. « Elle raffermit nos relations avec le Mali », déclare-t-il. L’ancien ministre du Tourisme et des Transports aériens affirme avoir constaté la qualité des ressources humaines du Pad. Pour lui, le niveau d’encadrement est très élevé. « Le port est aujourd’hui en phase avec la politique du président Macky Sall pour un Sénégal émergent. Il va devenir, s’il ne l’est déjà, un hub portuaire dans la sous-région. Nous sommes dans un environnement très compétitif où il faut, à chaque fois, nous remettre en question. Je suis très satisfait de ce que j’ai vu », a laissé entendre le ministre de la pêche. ndiol Maka SECK

INCLUSION SOCIALE AU SENEGAL

Des économistes préconisent la mise en place de mécanismes publics de solidarité En passant, hier, au crible la viabilité de notre système d’inclusion sociale par rapport aux stratégies d’émergence économique, des économistes ont préconisé la mise en place de mécanismes publics de solidarité afin de bâtir une société plus inclusive au Sénégal. ils intervenaient dans un débat organisé par la Dpee sur le thème de « l’inclusion économique et la protection sociale dans la stratégie d’émergence du Sénégal ». Ils étaient unanimes à reconnaître de 2005 à 2006. Soit une baisse de les faiblesses actuelles du système 6,5% au moment où la croissance d’inclusion sociale au Sénégal. En moyenne sur la même période était effet, à l’image du directeur de la pré- de l’ordre de 4,7%. Au même movision et des études économiques ment, les études font ressortir que (Dpee), Pierre Ndiaye qui estime que l’incidence de la pauvreté s’est ensur le plan social, il reste beaucoup suite établie à 46,7% en 2011. Une d’efforts à faire pour renforcer la ré- situation due au fait que l’économie silience des sénégalais face aux sénégalaise reste caractérisée par chocs, nombre d’économistes séné- une croissance faible et des déficits galais ont souligné l’opportunité élevés, selon les analyses de M. d’avoir une bonne politique de pro- Ndiaye. Il impute également la motection sociale au Sénégal. Ils ont rosité de notre économie au retard profité de l’opportunité que leur a noté dans la mise en œuvre de cerofferte la Dpee pour passer au crible taines réformes. L’économiste Séles failles du système actuel de pro- rigne Moustapha Sène, directeur adtection et d’inclusion sociale. Comme joint de la Dpee, partage cette avis l’a indiqué le directeur de la Dpee, soulignant l’opportunité d’avoir une l’incidence de la pauvreté monétaire bonne politique de protection sociale reste encore élevée en dépit des po- au Sénégal, où le système actuel ne litiques entreprises durant la der- permet pas aux individus d’exploiter nière décennie. Elle est passée de pleinement leur potentiel. Il préco55,2% entre 2001 et 2002 à 48,7% nise que Sénégal se dote de méca-

nismes publics de solidarité sociale pour toutes les couches de la société. M. Sène précise toutefois que l’inclusion est différente de la redistribution. « L’inclusion est une notion de moyen et de long terme et permet d’accroître les capacités des gens alors que la protection sociale reste conçue comme étant un investissement », a dit l’économiste. Il insiste toutefois sur la nécessité de corriger cet impair d’autant plus qu’on s’attend à un regain de croissance économique avec l’avènement du Plan Sénégal émergent (Pse). Sérigne Moustapha Sène, tout comme Pierre Ndiaye, mesure également l’opportunité qu’offrent les bourses familiales qui, selon eux, entrent dans cette politique de protection sociale entreprise par l’Etat. Ils estiment également que le commerce, l’agriculture vivrière, les services marchandes ainsi que les télécommunications peuvent aussi être de puissantes locomotives de croissance et des facteurs de réduction de la pauvreté dans un pays comme le notre. Seydou Prosper SaDiO

De l’avis du ministre du tourisme et des transports aériens, abdoulaye Diouf Sarr, la vente de la destination Sénégal passe par des ressources humaines compétentes dans le secteur touristique. il s’exprimait, hier, à l’issue d’une visite effectuée dans quelques services relevant de son département dont l’Ecole nationale de formation hôtelière et touristique (Enfht). Après la plateforme aéroportuaire de Lépold Sédar Senghor, le ministre du tourisme et des transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr a poursuivi hier ses visites de prise de contact avec les responsables de certains services de son département. Première étape de sa tournée, l’Ecole nationale de formation hôtelière et touristique (Enfht), où le ministre a longuement échangé avec les autorités de cet établissement sur la formation offerte aux pensionnaires. « Un travail remarquable se fait actuellement dans le domaine de la formation en tourisme et hôtellerie. Ce qui signifie que la destination Sénégal sera vendue par une ressource humaine compétente », selon Abdoulaye Diouf Sarr. Relevant, toutefois, qu’il y a des efforts à faire dans cet établissement, en le repositionnant pour en faire une pourvoyeuse de ressources humaines de qualité. Autre endroit visité par le ministre, le siège de l’Aéroport international Blaise Diagne, sis sur la Vdn. Pour lui, ce futur aéroport est véritablement le poumon de ce que va devenir l’émergence au Sénégal, vu son positionnement géographique et stratégique sur le plan économique. « Nous espérons que le 15 juillet 2015 (Ndlr : date retenue pour l’ouverture de l’Aibd), le rendez-vous sera respecté pour le lancement de cette infrastructure », a indiqué M. Sarr. Ce dernier a également fait une descente au Commissariat spécial du tourisme (Cst), qu’il a promis d’appuyer pour permettre aux touristes d’être en sécurité sur les sites touristiques et d’éprouver un

sentiment de satisfaction. Toujours dans ses déplacements, le ministre a effectué un tour à l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt) qui, à son avis, n’a pas de complexe à se faire par rapport à ses concurrents dans le tourisme. Sur ce, il se dit rassuré quant à la réussite de la promotion de la destination Sénégal. S’agissant de la Société d’aménagement et d’exploitation de la petite côte (Sapco) que le ministre a aussi visité, il estime que cette structure est le bras de l’Etat pour l’aménagement des sites devant permettre au privé de venir exploiter. « L’Etat n’a pas pour vocation de faire de la rentabilité sur les projets. Notre objectif, c’est de préparer le terrain pour que le privé puisse se développer. Ce qui permettra de créer de la richesse pour le pays », explique Abdoulaye Diouf Sarr. Indiquant que ces structures touristiques sont dans une logique d’appuyer des territoires. D’où l’importance du Service régional du tourisme de Dakar qui a également reçu la visite du ministre. abdou DiaW

MISE A NIVEAU DES ENTREPRISES

Un programme de 700 millions de FCfa pour la Casamance Le Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal (Bnm) va expérimenter un nouveau programme spécial pour les entreprises de la Casamance estimé à près de 700 millions de FCfa, a annoncé, hier à Dakar, son directeur général, ibrahima Diouf. ''Nous avons pensé que le programme doit se déployer dans des zones à développement prioritaire, car 82% des interventions sont concentrées dans la région de Dakar’’ a-t-il dit. M. Diouf s'exprimait au cours d’une signature de convention entre Bnm et de 9 entreprises officiant dans plusieurs secteurs d’activités. ‘’Toutes les entreprises qui ont bénéficié de ce programme de mise à niveau ont développé des approches globales et classiques, des diagnostics profonds qui aboutissent à des recommandations allant vers un plan de niveau’’, a expliqué M. Diouf. ''Cependant, il y a intérêt à développer des zones à l’intérieur du pays comme le centre, l’est, le nord du Sénégal et à apporter des réponses à la demande du secteur privé local. Ce sont des questions qui seront développées au cours des prochains mois’’, a-t-il annoncé. ‘’Avant le mois de décembre, nous pensons que le programme spécial Casamance de mise à niveau des entreprises sera officiellement lancé et l’Etat va mettre quelque 700 millions de FCfa en guise de phase expérimentale, en attendant de solliciter le concours des partenaires’’, a expliqué le directeur général. « Cela va consister, dans un premier temps, à appuyer et à accompagner une vingtaine d’entreprises dans tous les sec-

teurs éligibles, afin de permettre à cette région de développer le potentiel de croissance de ces entreprises'', a encore dit M. Diouf. De plus en plus, les entreprises ont besoin d’actions spécifiques, immatérielles et matérielles, selon lui. Il a ajouté que les entreprises de taille moyenne ou modeste éprouvent beaucoup de difficultés à digérer un processus long car certains mettent beaucoup de temps pour que leurs dossiers soient traités. ‘’Nous pensons qu’il faudrait tenir compte de la situation de la petite et moyenne entreprise qui n’a pas suffisamment de moyens pour digérer un processus long et complexe’’, selon Ibrahima Diouf. ‘’L’Etat et ses partenaires nous ont assigné un objectif de 200 entreprises à l’horizon 2015. Nous avons encore du chemin à faire, et cela ne sera possible qu’avec une nouvelle approche spécifique’’, a insisté M. Diouf. Il a indiqué qu'après une mission d’identification des potentialités de la région de Casamance, le Bnm est en train d’élaborer un programme spécifique qui sera lancé prochainement. Pour lui, ''si la petite et moyenne entreprise est mise dans des conditions optimales de performance, elle peut jouer aussi ce rôle dans le processus d’émergence de notre pays’’. (aPS)


les GRAnds

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Eclairage

La « dinaah » de Cheikou ahmadou dans la lettre, la Charte du Mandé à l’esprit Par Moustapha Sene

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ormalisées ou non, les conventions locales ont existé tout le long de l’histoire de nos sociétés, même si est relativement récente la démarche visant à les intégrer dans la gestion globale et holistique des ressources naturelles comme mode de management des pêcheries et des écosystèmes halieutiques qui tienne compte les aspects économiques, sociaux et organisationnels. Il existe, en effet, un peu partout en Afrique subsaharienne, des ressorts anthropologiques extraordinaires, codifiés sous forme de chartes ou de protocoles communautaires qui ont toujours permis aux Africains, surtout de cette région du continent, d'anticiper ou de régler les conflits liés engageant, autour des ressources partagées, les individus et les groupes. Les codes sociaux ont le destin d’être des guides de bon voisinage. Ils sont l’émanation de mythes fondateurs éclairant le présent et servant de balises au futur. Il en ainsi de la parenté à plaisanterie du type qui est développé entre les différents groupes ethniques qui composent les populations d’origines diverses (Lébous, Sérères Niominka, Pulaar, Mandigues, Wolofs et autres). Ces groupes se retrouvent sur ce même espace littoral qui est devenu leur lieu commun de vie ; laquelle parenté fonctionne comme une institution sociale forgée sur le même moule que les modèles communautaires de gestion de l'espace et des ressources en dehors de toute occurrence de conflits comme la " Diinah " de Cheikhou Ahmadou Tall ou encore ces cosmogonies écologistes en vigueur presque partout dans le continent respectueuses, toutes, des équilibres nécessaires entre l'Homme et son milieu naturel. Elles structurent des dispositifs de gestion prégnante et responsable comme le Protocole de Kurukan Fuga plus connu sous le nom de Charte du Mande dont les chasseurs Donso sont, aujourd’hui, les épigones avisés.Sous les différentes déclinaisons actuelles et notamment sous la forme qu’on lui connait dans les sites d’intervention du Projet Usaid/Comfish, les conventions locales sont, selon ce chercheur proche de l’organisation IED Afrique, «des arrangements locaux élaborés par les populations pour mieux gérer les ressources naturelles » qui traduisent la nécessité et la volonté de prendre en compte les identités et les modes locaux de régulation sociale. Ce qui fonde donc culturellement l’existence des conventions locales - dont la plupart sont inspirées par les pays proches du nôtre par les traditions de négociation et de gestion concertée des ressources en partages comme la « Dinaah » ou la Charte du Mandé -, c’est pour le juriste-anthropologue Moussa Djiré : « la définition de règles d’accès et de contrôle des ressources naturelles communes qui est nécessaire au niveau local afin de stopper la spirale de la dégradation ou la montée des conflits. » Cela découle souvent, selon cet auteur, « d’un contexte de dégradation des ressources et d’une volonté, pour les populations locales, de recouvrer une situation antérieure plus favorable. C’est donc une solution endogène à un problème local. » Il y a donc des pré-requis sociaux fondés sur une conception qui sacralise la parole et sur une perception hautement altière des relations entre l’individu et son groupe. Ce socle a favorisé l’adoption, quasiment sans grands heurts, au niveau des différents sites où fonctionnent les Conseils locaux de pêche artisanale (Clpa), des conventions locales comme outil privilégié de gestion viable et durable des ressources naturelles, le règlement et la prévention des conflits, le développement local. Ceci constitue une expérience à capitaliser. Aujourd’hui, avec l’avènement de l’Acte 3 la Décentralisation, la gestion des collectivités locales se trouve à la croisée des chemins. Il est plus qu’impérieux de penser à ce que doit véritablement être l’apport des conventions locales dans le secteur de la pêche à cette réforme territoriale majeure. En même temps, il faudra réfléchir, comme y invite M. Bara Guèye, Directeur de IED Afrique, sur les moyens institutionnels et politiques pouvant donner une nouvelle impulsion aux nouvelles expériences de conventions locales qui pourront et devront être étendus à l’ensemble du pays du pays et sur les autres domaines de l’activité économique. Au cœur des préoccupations, se trouve l’accès équitable aux ressources. Ce moteur de l’activité devrait être pensé à partir d’un nouveau paradigme intellectuellement cohérent et un cadre normatif innovant dans lequel la politique de dévolution des pouvoirs de décision aux communautés, objectif ultime de l’Acte de la Décentralisation, devrait s’insérer. Le processus de décentralisation a aussi ouvert, à la gestion des ressources naturelles, la voie de nouvelles alternatives également fondées sur la participation des populations locales.

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conventions locales et pêche

CRISE CLIMATIQUE ET GESTION DES TERROIRS LITTORAUX

Le navire amiral des conventions locales Sur la côte, les périls grondent. Farouches, les assauts de l’eau érodent la frontière de sable et de roches érigée par la nature. L’érosion marine est un messager du désarroi pour la bordure atlantique. Face à ce phénomène environnemental complexe, le seuil critique est atteint pour les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest. Ces scènes d’une nature tourmentée ne sont pas méconnues du Sénégal qui les subit de sa fenêtre : une frange littorale qui s’étire sur plus de 700 kilomètres, du Nord au Sud. Les échos de ce mal environnemental échouent donc sur nos plages, dans un cadre global marqué par la crise du climat

planétaire qu’est l’érosion côtière. Les Sénégalais n’ont pas un rapport d’extériorité avec ce phénomène. L’alarme sonne, inexorable. Plus de la moitié de la population vit sur les côtes, 85 % des industries et services sont installés sur des sites bordant l’Atlantique ou carrément dans le domaine public maritime. D’ailleurs, ce site abrite le siège des deux poumons de l’économie nationale : la Pêche et le Tourisme. Sur ces terres, se trouvent également les réserves, parcs et aires marines protégées, ainsi qu’une part importante de la biodiversité végétale et animale répartie sur ses différents types d’écosystèmes.

Dossier réalisé par Moustapha SENE

A l’image de la Baie de Hann, les côtes sénégalaises portent les blessures de la nature.

La bordure maritime est donc le centre nerveux de l’activité économique et de la reconfiguration démographique sur fond de quête des moyens de subsistance dans l’informel et le privé ou dans l’Administration. Cette vie est sous la menace constante d’une musique terrifiante : les vagues qui montent, tel un escadron liquide impitoyable. Le quotidien rime donc avec des craintes confirmées par les données disponibles. L’océan Atlantique engloutit en moyenne un à deux mètres de plage par an. A force de rogner l’espace vital sur la terre ferme, l’étendue bleue dessine un point noir : l’érosion côtière demeure un des facteurs de risque les plus importants de désastre écologique et de frein au développement économique au Sénégal. Le visage lisse de la nature est un écrin riche de bijoux, de la Baie de Hann à la Pointe de Sangomar. Cette Petite Côte, à l’âme poétique grâce à une esthétique enivrante, porte, malheureusement, les blessures de la nature. De l’autre côté de l’Atlantique, les plans de sable surplombant l’horizon bleu s’effondrent sous les pelles de charretiers ou des bennes. Cambérène-Yoff est le symbole de ces zones devenues encore

plus vulnérables du fait de l’extraction massive des sables du littoral. Préserver le littoral n’est pas un simple vœu d’esthète. C’est une nécessité économique. L’érosion a plusieurs conséquences fâcheuses. Des infrastructures économiques (usine, campement) disparaissent. Les tableaux de verdure que constitue la mangrove se désintègrent, prenant des laideurs. La vie s’éteint sous les pas de villageois dont les habitats sont délocalisés. Diakhanor est une expérience douloureuse. Des chenaux d’accès aux îles comme Dionewar et Niodior, dans le Delta du Saloum (région de Fatick), étouffent sous la poussée de l’ensablement. Le temps de l’action sonne. Différentes études de référence du projet de Gestion concertée pour l’avenir d’une pêche durable au Sénégal (Usaid/Comfish) financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) ont permis de mettre en évidence une situation de vulnérabilité élevée des communautés vivant sur des sites d’intervention. Dans ces documents de référence, il est bien spécifié qu’en plus de ces problèmes d’ordre structurel, on note également des problèmes écologiques réels liés aux

impacts des changements climatiques. Lesquels se manifestent à travers une recrudescence des inondations et de l’érosion côtière, une accélération de la dégradation des écosystèmes côtiers et une baisse de l’intensité de l’upwelling côtier. Ces facteurs cités ci-dessus expliquent les nombreuses incidences sur la pêche et les conditions socio-économiques des acteurs qui en dépendent. Les sites d’intervention de ce projet sont les Clpa de Joal-Fadiouth, Foundiougne, Mbour, Sindia, Yenne-Dialaw, RufisqueBargny et Kayar. Cette urgence signalée dans la préservation de la vie sur ces différents sites mobilise l’Usaid qui intervient pour appuyer l’Etat du Sénégal dans sa stratégie de gestion des ressources halieutiques telle que définie dans la lettre de politique sectorielle (Lps). Instrument d’intervention de l’Usaid qui a donné le financement, le projet Usaid/Comfish est exécuté depuis deux ans avec, comme porte d’entrée, l’utilisation de la Convention locale comme outil de gestion participative des pêcheries dans les zones ciblées par le projet. Les communautés ont la parole. Pour sauver la vie sur le littoral et en haute mer…


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LES BONS POINTS DE LA GESTION PARTICIPATIVE

Valorisation de la ressource : un beau temps pour la pêche En haute mer, est survenue une boussole, droite et rayonnante par houles et par beau temps : l’instauration des Conseils locaux de pêche artisanale (Clpa) au Sénégal dont les rôles sont définis dans l’article 9 du décret 98-498 du 10 juin 1998 portant application du code de la pêche et sa création par les autorités de la République motivée par « la nécessité d’une forte implication des professionnels dans la gestion des ressources halieutiques ». Sur la terre ferme, cette décision est une promesse de belles prises, dans la préservation, sur la durée, des ressources halieutiques. Une étape majeure aura été donc été franchie dans le domaine de la gestion institutionnelle des pêcheries, dans un contexte qui se singularise par l’appui apporté à l’Etat du Sénégal, dans sa stratégie de gestion des ressources halieutiques telle que définie dans la lettre de politique sectorielle (Lps), par le projet Usaid/Comfish. Tout cela devait se réaliser au moyen de la promotion, par le gouvernement, d’un processus participatif qui prévoit la cogestion dans le cadre des Conseils locaux de pêche artisanale (Clpa) dont la mise en place, l’organisation et le fonctionnement sont régis par l’arrêté 9388 du 05 novembre 2008.

Le président de la République, Macky Sall, salue ici les pêcheurs de Kayar.

La règle est une garantie de droiture, au sens mathématique comme dans la relation à l’éthique. La pêche n’échappe pas à cette exigence de discipline. Les bonnes méthodes sont des facteurs de préservation de la ressource et de l’épanouissement des communautés. Cela suscite l’assentiment de spécialistes comme Sanou Cissokho et Gnimana Diallo, respectivement expert gouvernance à Comfish et facilitateur du même programme auprès du Clpa de Rufisque où est localisé le grand centre de pêche de Kayar sur la Grande Côte. Nos interlocuteurs estiment que la convention locale, comme outil innovant de gestion des ressources natu-

relles, a toujours été utilisée dans le secteur de la pêche sous le vocable de « codes de conduite pour une pêche responsable ». De la parole à l’acte, nos interlocuteurs soulignent que le texte perd de son efficacité. MM. Cissokho et Diallo déplorent que ces codes aient butté sur des problèmes de légalité liés au flou juridique ayant entouré les conditions de leur application effective en conformité avec les textes de lois en vigueur. Devant ces impasses, la mobilisation locale est une voie royale. Mises en place dans un contexte de dégradation des ressources halieutiques, les Clpa ont pour fonction principale de « fédérer tous les

acteurs autour de la gestion durable des ressources halieutiques ». En instaurant ce cadre, l’Etat du Sénégal espère, selon les termes de la Déclaration de politique (Dpa) 2011, une contribution à « l’atteinte des objectifs du ministère chargé de la Pêche, dans la mise en œuvre de sa lettre de politique sectorielle ». Selon Jean Benoit Diouf, juriste en charge du Bureau réglementation au service régional des pêches à Mbour, il y a « un aspect saillant qui est une preuve du caractère pertinent du Projet Usaid/Comfish » qu’il faut rechercher dans « sa démarche innovante préconisée et qui consiste à l’utilisation de la convention locale comme outil de gestion parti-

cipative des pêcheries dans les zones ciblées par le projet ». La détermination est donc la première ressource devant le spectacle des richesses halieutiques dans la tourmente d’une exploitation abusive. La convention locale mobilise ainsi les communautés de la frange littorale, parce que, simplement, elle est venue à son heure. outiL de geStion partiCipative De nombreux acteurs rencontrés sur le terrain saluent les bienfaits de cet élan. Parmi eux, il y a Ndiaga Cissé, relais du Clpa de métiers de Mbour, et Cheikh Traoré, directeur de la radio communautaire « Bolor Guedj » de PopenguineNdayaane, partenaire médiatique du Clpa de Sindia. Une certaine unanimité entoure l’opportunité et l’efficience de la démarche. Khalla Niang, chef du poste de contrôle et de surveillance de Kayar, et son jeune congénère Mor Mbengue, leader local de l’Association des jeunes pêcheurs actifs (Apac), relais communautaire du projet à Kayar, expliquent les clés du succès : presque partout où elles ont érigées, les conventions locales répondent aux attentes de l’ensemble des acteurs qui sont engagés à les faire fonctionner sans les dévoyer de leur mission première. Cette fonction originelle consiste à positionner, à l’échelle communautaire, comme une décision ayant force de loi reconnue par tous, « une entente formelle autour des règles de gestion locale des ressources naturelles entre les utilisateurs en respectant les dispositions législatives et réglementaires signées par l’autorité administrative ». Aujourd’hui, une brèche est ouverte, qui donne à croire que d’autres alternatives de valorisation de la ressource existent grâce à la mise en place des conventions locales dont les objectifs, rappelés par la team leader du Projet Usaid/Comfish, Khady Sané, consistent à « assurer une conservation et une utilisation durables des ressources halieutiques pour satisfaire les besoins croissants, divers

RECOMMANDATIONS DES PLANS D’ACTIONS

Une nouvelle gouvernance à la confluence des initiatives locales A force de solliciter les richesses de la mer, le fil à pêche ou le filet ne ramène qu’une grosse inquiétude : la raréfaction des ressources. La facture est salée, pour l’économie et l’environnement. Le fait est certifié par les chercheurs Khady Sané et Kees Lancaster, tous les deux spécialistes des pêcheries sénégalaises : « Il est aujourd’hui établi que la raréfaction des ressources est à l’origine des problèmes multiformes, parmi lesquels les conflits relatifs à leur exploitation. Ce qui soulève de plus en plus des interrogations sur l’opportunité de continuer à signer des accords de pêche. Les pêcheurs sénégalais continuant à dénoncer ces accords et accusant les navires étrangers d’être à l’origine de la surexploitation des stocks de poissons ». En dressant cet amer constat, l’actuelle team leader du projet Comfish et son collègue posaient également l’équation suivante : comment envisager la question de la durabilité des pratiques de pêche sans prendre en compte sa relation évidente avec ce déficit fiscal devenu si récurrent dans le budget national durant les décennies écoulées que l’Etat en était arrivé à être quasiment dépendant de ces types de transferts et notamment de la compensation financière dans le cadre d’accords de pêche signés avec les pays de l’Union Européenne ou du continent asiatique ? L’initiative locale est en marche, à une cadence soutenue, s’appuyant sur des mesures générales d’accompagnement destinées à optimiser et à légitimer la mise en œuvre des mesures. Le dispositif est composé de mesures structurelles (construction d’ouvrages) et de mesures non structurelles « prises d’un commun accord avec les communautés (qui) doivent être soutenues, encadrées et accompagnées par l’ensemble des parties prenantes ». Selon une source proche du Projet qui vise à améliorer la gestion des ressources surtout halieutiques, il y a principalement les mesures relatives à la gestion de la ressource qui ont fait l’objet, dans les différents sites d’intervention du projet, d’une adhésion massive et franche des populations. Cette démarche est un facteur clé de l'adaptation de l'économie locale, mais également de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale. L’argumentaire qui sert de socle à la définition et à la mise en œuvre de ces mesures est simple, selon

les acteurs impliqués dans l’implémentation du projet : « L’amélioration de cette gestion passe par une approche participative et holistique. Elle nécessite une importante phase de renforcement des capacités de tous les acteurs et à tous les niveaux pour faciliter la prise de décision et son application. Ces mesures sont mises en œuvre pour également restaurer les ressources en améliorant la résilience des écosystèmes. Cela en vue de les rendre durable et d’améliorer les revenus des acteurs. » Batterie d’interventionS Concernant les mesures non structurelles, elles portent sur une batterie d’interventions flexibles « permettant, entre autres, de booster l’économie, mais également le financement des activités au niveau local. Des activités visant à repeupler et à protéger la végétation des côtes sont également identifiées. » Aux termes des mesures communes prises dans ce cadre et adop-

tées, les acteurs de la pêche ont décidé, d’un commun accord, de se mettre ensemble pour s’assurer d’une meilleure cogestion des ressources halieutiques dans la zone couverte par les Clpa. Compte tenu de l’état de dégradation des ressources, les membres du Clpa s’engagent à préserver les ressources existantes et à améliorer la productivité des écosystèmes ; à immatriculer toutes leurs embarcations et à s’acquitter du payement du permis de pêche dans l’optique de contrôler l’accès à la ressource et de bénéficier des 60% des recettes pour assurer leur fonctionnement. Les membres du CLPA qui ont décidé d’un commun accord « d’adopter toutes mesures de gestion participative et consensuelle tendant à restaurer les ressources halieutiques doivent être soumises et validées par le Conseil local de pêche artisanal avant sa mise en application », s’engagent pour la pratique et le respect de tout repos biologique portant sur une ou plusieurs espèces est nécessaire pour une gestion durable des r essources Halieutiques. Les acteurs évoluant dans les différentes zones couvertes par les différents Clpa s’engagent aussi à éliminer toutes formes de pêche illicite en vue d’une meilleure préservation de la ressource. Les acteurs qui sont décidés à éliminer l’exploitation des juvéniles quelle que soit l’espèce, s’engagent également, dans les différents sites d’intervention du Projet Usaid/Comfish, à mettre en place un cadre de concertation formel pour une harmonisation des règles consensuelles en vue d’une meilleure cogestion des ressources communes. Ces mesures sont assorties d’une fourchette de recommandations à caractère scientifique, politique et institutionnel qui doivent en accompagner la mise en œuvre.

et changeants des populations tout en préservant les fonctions productives, écologiques et culturelles des écosystèmes marins et côtiers au profit de la communauté ». La convention locale, selon Oumar Ndiaye, responsable du service de contrôle et de la surveillance des pêches de Mbour, « trouve sa légalité dans les attributions des Clpa ». Elle vise, de façon spécifique, à atteindre différents objectifs qui vont de la réglementation, de manière consensuelle, à l’accès aux ressources halieutiques à travers l’implication des populations dans la définition et la mise en œuvre des règles de gestion des ressources halieutiques. Le socle de la gestion concertée est l’acceptation, par les populations, d’un comportement civique vis-à-vis des règles adoptées pour l’exploitation durable des ressources halieutiques. equité danS L’aCCéS aux reSSourCeS haLieutiqueS Il ya également la conviction partagée et acceptée, parce que codifiée dans un protocole ayant la force juridique requise, que « chaque acteur, dans l’équité, doit accéder aux ressources halieutiques pour la satisfaction de ses besoins vitaux sans pour autant mettre en péril le potentiel existant ; et enfin de renforcer les mécanismes de concertation entre les différents acteurs et d’assurer une gestion préventive des conflits ». Autant de mesures administratives d’importance en parfaite adéquation avec la palette de principes qu’avancent des spécialistes proches des milieux des Ong et partenaires institutionnels du projet qui, depuis plusieurs années, s’étaient engagées dans la lutte pour la promotion de politiques alternatives en matière d’accords de pêche plus soucieux des intérêts des peuples des pays du Sud et de l’intégration de la dimension « lutte contre la pauvreté » dans ces processus. Ces principes vont de l’adoption d’une approche de précaution destinée à assurer la durabilité des activités de pêche, la sécurisation des stocks, le respect total des droits d’accès prioritaires accordés aux activités de pêche de petite échelle et la création, sur des sites stratégiques, en 2003, d’Aires marines protégées (Amp) comme celles d’Abéné (dans les environs de Ziguinchor), de Kayar et de Joal Fadiouth dans la région de Thiès et dans celle de Saint-Louis. Les bonnes pratiques s’étendent aussi à « l’existence d’estimations scientifiques correctes sur le niveau des stocks, l’existence d’un plan national pour le déploiement de la flotte industrielle nationale dans des limites durables, déterminé à la lumière des droits prioritaires à accorder au secteur de la pêche à petite échelle ». Enfin, il importe surtout d’établir des évaluations fiables de l’effort de pêche de chaque bateau déployé en tant que concept se « référant à la taille du bateau et à la puissance de son moteur et aussi au type d’équipement utilisé pour localiser et capturer le poisson ». Cependant, tout ceci devra être envisagé dans une cohérence d’ensemble, car les pratiques propres à faire peser l’hypothèque sur la biodiversité marine et sur la reproduction conséquente de la ressource ne sont pas réductibles à un seul aspect. Bien d’autres dimensions sont à considérer au chapitre desquels on peut énumérer : la pression démographique sur les zones côtières ; la faiblesse institutionnelle de beaucoup de services étatiques chargés de la gestion des ressources halieutiques ; l’insuffisance pour la surveillance côtière ; la signature d’accords de pêche pas toujours soucieux de la conservation de la ressource et les mauvaises pratiques de pêche.


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LES IMPACTS DES ALEAS CLIMATIQUES ET LES STRATEGIES ADAPTATIVES

L’écosystème marin et côtier à l’épreuve de l’érosion et de la mauvaise pêche Depuis quelques années, le Sénégal est confronté à une problématique de gestion durable de ses ressources marines et côtières. Selon les auteurs de l’étude référence sur la vulnérabilité des communautés littorales des différents sites où est mis en œuvre le projet Usaid/Comfish, cette situation, à laquelle s’ajoutent la mauvaise gouvernance des pêcheries caractérisée par le libre accès à la ressource, une politique centralisée et les mauvaises pratiques de pêche toujours persistantes, « résulte d’une exploitation irrationnelle, qui met en péril non seulement le développement des populations qui vivent de la pêche, mais aussi l’équilibre des écosystèmes marins et côtiers. Ainsi, l’indisponibilité de la ressource liée à la surexploitation devient de plus en plus préoccupante ». L’érosion dans cette partie du Sénégal qui va de Sendou, aux environs de Rufisque-Bargny, à Djifère, à l’extrême pointe de la flèche de Sangomar, a eu plusieurs conséquences fâcheuses, notamment la perte d’infrastructures économiques (usine, campement), la destruction de la mangrove, la délocalisation de villages comme Diakhanor de même que l’ensablement des chenaux d’accès aux îles de Dionewar, Niodior... L’expertise nationale et internationale qui a investi la question a réussi à identifier les conséquences qu’engendrent ces types d’agression d’origine anthropique sur le milieu marin. Le domaine public maritime comprend la zone maritime, c'est-à-dire la plage proprement dite, et toute la frange qui « comprend la limite des

hautes mers maximales et s’étend en arrière jusqu’à la limite atteinte par les houles de tempête. Elle est essentiellement sous l’influence de la dynamique marine ». Il y a aussi la zone éolienne qui concerne « toute la zone en arrière de la limite des houles de tempête, et qui correspond à l’arrière plage et aux dunes vives qui évoluent sous l’action du vent »… Ces conséquences se traduisent par une érosion littorale très forte dans les zones côtières comme toute la Petite Côte, depuis la Baie de Hann à la pointe de Sangomar, en passant par Joal et Rufisque. Les secteurs de Cambérène-Yoff sont également devenus des zones encore plus vulnérables du fait de l’extraction massive des sables du littoral. Mais la consé-

L’érosion côtière, une réalité qui a des conséquences fâcheuses notemment la perte d’infrastructures économiques.

quence la plus grave encore reste la submersion des zones basses.

inondationS deS zoneS MaréCageuSeS Ce qui occasionne les inondations récurrentes dans les zones marécageuses très fragilisées des écosystèmes estuariens comme à SaintLouis où « si un mauvais raz-de marée se produit en saison sèche (ce qui est courant), l’eau de mer va affluer

dans le fleuve et rendre les inondations bien possibles », comme le notait le Pr. Isabelle Diop Niang. La géologue experte en risques climatiques parlait de la dynamique de l’embouchure et des risques liés à l’ouverture, dans la précipitation, de la brèche sur la Langue de Barbarie pour parer au déferlement des eaux du fleuve sur l’ancienne capitale. Elle rapportait, par la même occasion, une source scientifique qui, autour

des années ayant précédé la Première Guerre mondiale déjà, prévenait les autorités d’alors en ces termes : « Il ne faut pas perdre de vue que si l’embouchure se trouvait reportée au Nord du débouché du marigot de Leybar, les raz-de-marée, qui se propageraient dans le fleuve par une embouchure trop rapprochée de Saint-Louis sans avoir l’exécutoire d’épanouissement, pourraient causer des dégâts sérieux ».

VILLAGES COTIERS ET SITES BALNEAIRES

Synchroniser les ripostes face aux périls de la nature La prévention des risques côtiers prend, dans un contexte de crise climatique comme celle que connait actuellement le Sénégal, une importance cruciale. On assiste à une prolifération d’actions collectives et individuelles pour s’adapter aux nouvelles situations créées par l’érosion côtière dans les villages côtiers et sites balnéaires. Malheureusement, ces « paradis » de ludisme se sont développés de manière anarchique, faisant peser, sur le littoral, la menace d’un enfer écologique.

s’abat sur la zone depuis l’année 2009. L’avancée de la mer n’arrête pas de faire perdre aux réceptifs hôteliers leur plage. Les propriétaires privées et habitants traditionnels de ces anciens villages perdent également tout ce qu’ils avaient investi dans leur maison ou gagné à travers leurs diverses activités.

L’érosion qui constitue une réelle menace pour les infrastructures hôtelières, l’est aussi pour l’activité de la pêche, par la dégradation de l’aire de transformation des produits halieutiques. Les vagues sont sans pitié pour ces espaces dont quelques parties tombent. Ce qui a conduit beaucoup d’hôteliers à entreprendre des initiatives individuelles de protection. Il s’agit, pour l’essentiel, des initiatives entreprises par les hôteliers pour protéger leurs infrastructures de la disparition des plages à Saly Coulang, Terrou-bi, Somone Toubab Dialaw etc. Cela se traduit aussi par une sévère réduction des plages et des aires de débarquement, surtout à Saly Coulang. Dans cette localité, en période de grande pêche comme en hivernage, les pirogues stationnent dans les ruelles du quartier et d’autres s’amarrent dans les eaux à quelques dizaines de mètres de la plage. Selon les pêcheurs rencontrés, l’érosion a été exacerbée ces dernières années par la construction, tous azimuts et sans concertation, de digues au niveau des hôtels situés au Nord du littoral, rendant plus vulnérables les infrastructures situées au Sud de ces ouvrages de protection. Ce choc d’intérêts contribue au développement de tensions entre hôteliers et populations

La Meteo aFFoLe La Cote La commune de Rufisque-Est est de plus en plus touchée par la problématique de l’érosion côtière due, en grande partie, aux changements climatiques. En effet, depuis 1937, on note un taux de recul moyen de 1,30 m/an, selon la géologue et experte « Climat », le Pr Isabelle Niang pour qui, aujourd’hui, le phénomène devient de plus en plus préoccupant. C’est dire que les changements climatiques sont aujourd’hui une réalité au Sénégal car ces dernières années, des phénomènes très particuliers ont été enregistrés : ce qui s’y est traduit par de fortes et récurrentes inondations dues au retour à une pluviométrie normale. Mais également par l’érosion côtière avec le retrait du trait de côte. La situation dans la localité de Joal Fadiouth est typique des principaux problèmes environnementaux liés à l’érosion marine et côtière dans les communautés. Il faut ajouter à cela la problématique persistante de l’assainissement des plages, surtout du fait de la prolifération de divers déchets plastiques qui échouent sur la terre ferme et dans les estuaires de mangrove, constituant un danger pour l’écosystème lagunaire et le tourisme. En outre, l’intrusion du biseau salé entraine la perte des terres de culture

qui commencent à s’opposer à la construction de digues. De l’avis bien avisé des chercheurs, différents facteurs concourent à l’érosion des côtes. Pour ces chercheurs, parmi lesquels le Professeur Isabelle Diop Niang, expert-géologue et Maître de Conférences à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les courants littoraux, le vent mais aussi la topographie des fonds et l’action des organismes vivants, constituent les principaux responsables du mécanisme érosif des côtes. Mais, de nos jours, l’action de l’homme reste une des causes principales de l’érosion. « Les aménagements artificiels des plages permettent, en effet, de faire d’intéressantes observations sur l’érosion et le transport des sédiments. Que ce soit la construction d’un barrage ou d’une digue, celle d’un port ou le dragage des chenaux, l’impact des constructions artificielles en domaine littoral est souvent négatif », peut-on lire dans une note technique sur la question préparée par les spécialistes au bureau marin du Fonds mondial pour la Nature (Wwf) basée à Dakar. Les habitants de Saly vivent quasiment, en permanence, avec la psychose des effets de la furie dévastatrice des vagues au cours de la décennie écoulée. C’est un cycle de peur qui

ainsi que la pollution de la nappe phréatique. Les activités de pèche et de transformation des produits halieutiques, qui sont très développées à Joal, sont menacées par le phénomène des changements climatiques et de l’érosion par la destruction d’infrastructures, nous renseigne une étude réalisée par l’Ong Green Sénégal sur la situation de référence à Joal-Fadiouth L’érosion marine et côtière est la principale cause de destruction d’un écosystème et donc de sa biodiversité très riche, car la zone est parcourue par de nombreux estuaires. C’est le domaine de la mangrove et de la faune malacofaire, c’est-à-dire des huitres et coquillages La priSe de ConSCienCe en guiSe de reMpart Selon l’étude menée dans le cadre du Fonds d’Adaptation aux Changements climatiques par l’Ong Green Sénégal et portant sur la situation de référence, c’est la prise de conscience collective de cette vulnérabilité et des risques afférentes à brève échéance qui a amené les populations de Joal Fadiouth à procéder, durant l’année 2010, à une plantation massive de 2,4 hectares, soit 6000 plans dont 4000 prosopis et 2000 eucalyptus. Ce dispositif a été mis en place dans le but de fixer les dunes sur la pointe Finio qui sépare la lagune et l’océan. « Face à tous ces changements, dans la commune de Joal, une nouvelle impulsion sur les environnementales a vu le jour grâce aux interventions de pouvoirs publics, des ONG, mais également à une prise de conscience lo-

cale qui a abouti à la mise en place de plusieurs associations ou groupements œuvrant dans la protection de l’environnement. Leurs activités diverses se font à travers : le reboisement de la mangrove, la protection des tortues marines, la promotion l’écotourisme, la transformation des produits halieutiques, etc. », indiquent les auteurs de ce document qui renseigne aussi sur la création à Joal d’une Aire Marine protégée (Amp) de 174 kilomètres carrés, comme une réponse communautaire aux nombreuses crises que connait le secteur des pêches par une surexploitation des ressources halieutiques, une dégradation des habitats côtiers, etc. D’où la nécessité d’envisager sa résolution comme problème écologique qui dépasse de loin les limites du seul Sénégal pour « anticiper les enjeux futurs, justifier la mise en place d’un chantier de prospective portant en particulier sur le développement attendu des concentrations urbaines et d’activité économique comme y invitent les concepteurs du Programme de l’IUCN pour qui : ‘’ La population concentrée dans les zones urbaines littorales, aujourd’hui évaluée pour les 11 pays à environ 18 millions d’habitants, pourrait doubler d’ici à 2030 et doubler à nouveau d’ici à 2050 ». Même dans « un scénario modéré de maîtrise de disparités, polarisant le développement des systèmes côtiers vers l’intérieur des territoires littoraux, les populations urbaines en zone côtière dépasseraient 70 millions d’habitants en 2050, avec une distribution restant géographiquement très hétérogène ».


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Des expériences probantes de gestion participative à étendre sur tout le littoral

Sur les différents écosystèmes, on trouve une part importante de la biodiversité végétale et animale répartie.

Les bonnes idées et les pratiques concluantes sont comme des vagues positives qui doivent baigner tout le littoral. Partie du Clpa de Mbour, elle a été étendue à l’ensemble des pêcheries de la frange littorale du Sénégal. Elle est l’illustration la plus visible de ces mesures à caractère politique et institutionnel à mettre à l’actif de la mise en place par les Clpa des conventions dans les zones d’intervention du Projet Usaid/Comfish. Une histoire à succès, comme une onde positive sur la frange littorale. La graine fructueuse a été cette expérience probante rappelée par le responsable du service de contrôle et de surveillance. Le récit de cette réussite mbouroise est bien apprécié à Kayar. Pour M. Khalla Niang, chargé du contrôle comme pour nombre d’autres respon-

sables de Clpa, cette étape marque le déclenchement du processus participatif visant à faire adopter et appliquer le projet de loi sur le littoral « qui permet de réguler la forte pression sur cet écosystème déjà fragilisé par les changements du climat ». Il s’agit notamment de l’élévation du niveau marin, l’établissement « d’une planification natio-

Des pêcheurs défiant les vagues. La connaissance de l’état des ressources halieutiques est une nécessité.

nale du repos biologique des espèces prioritaires devenues rares telles que le thiof, les sardinelles, Cymbium, le poulpe, l’Ethmalose » et de l’appui à la concertation pour l’harmonisation des prix de vente pendant les campagnes et après les repos biologiques. Les recommandations scientifiques, pour leur part, portent sur une kyrielle d’autres mesures impulsées par les Clpa dans leurs conventions locales respectives. Ces mesures ne sont, sans rappeler les axes de revendications portées par les communautés locales et la « Société civile halieutique », sous l’égide des grandes organisations

non gouvernementales nationales. Des interventions qui font de la mise en application de ces mesures dans le secteur de la pêche leur cheval de bataille au cours des quinze dernières années. Ces mesures préconisées portent sur la conduite scientifique d’études pour la connaissance de l’état des ressources halieutiques (stocks prioritaires) sur le plan national. Cet inventaire est conçu comme « un élément essentiel d’orientation de la politique des pêches et de préservation de la ressource ». Un tel travail de recherche-action devant être mené concomitamment avec un double diagnostic

EUDE RETROSPECTIVE SUR LES DIX (10) PREMIERES CAUSES DE MORTALITE ET DE MORBIDITE DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANSAUSENEGAL

RECRUTEMENTD’UN CONSULTANT AU NIVEAU LOCAL TERMES DE REFERENCE La présente étude permettra, dans le cadre de l’accélération des efforts de lutte contre la mortalité infanto juvénile, de disposer d’informations fiables sur les principales causes de mortalité des enfants de 0 à 5ans qui ont dominé ces deux dernières années (2012 et 2013) afin de réorienter au besoin les interventions. Le consultant national, sous les orientations de la Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l’Enfant (DSRS) du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et du comité technique RMNCH sera chargé de : - Procéder à une revue de la littérature et des données existantes sur la mortalité des enfants de moins de cinq ans et leurs principales causes au Sénégal ; - Faire une proposition de méthodologie pour analyser la mortalité infanto juvénile et ses principales causes au Sénégal - Procéder à la collecter des données retenues ; - Faire une analyse approfondie de ces données ; - Formuler des recommandations La durée de l’étude sera de 40 jours ouvrables. Les résultats attendus sont : - Un rapport provisoire des résultats de l’étude sous 2 formats (document word et présentation power point)

- Une présentation des résultats de l’étude au comité technique pour pré validation - Un rapport final(d’environ 35 pages) L’étude sera réalisée par un consultant national recruté par le Bureau de l’OMS au Sénégal selon les règles en vigueur. Il devra être un consultant sénior avec : - un diplôme universitaire de haut niveau en santé publique et ou recherche ; - une expérience professionnelle prouvée entre cinq et huit ans dans la conduite d’études et de recherche en santé publique et de préférence dans la santé infantile; - de bonnes capacités rédactionnelles ; Le Consultant peut mobiliser une équipe placée sous la responsabilité d’un chef d’équipe, mais sera seul responsable de la qualité des résultats produits. Il est demandé au Consultant intéressé par ce projet d’étude de soumettre : - une note de compréhension du projet d’étude d’environ 3 à 5 pages maximum précisant la méthodologie, l’organisation de l’équipe et la répartition des rôles aux différentes étapes du projet, et le calendrier de travail ; - un budget détaillé avec les coûts unitaires ; - le(s) curriculum vitae (CV) détaillé(s) incluant les références des expériences antérieures.

- Une lettre de motivation Les honoraires seront basés sur le niveau du diplôme et le niveau d’expérience selon la nouvelle grille des consultants nationaux du SNU daté du 12 Mars 2013. Le présent travailsera rémunéré sur une base de quarante (40) jours ouvrables. Les modalités de paiement serontspécifiées dans le contrat de service qui sera signé avec le Bureau de la Représentation de l’OMS au Sénégal. L’intégralité du dossier de candidature devra être transmis au plus tard le 29 Août 2014, en version électronique aux quatre adresses électroniques suivantes :diop.yatou@gmail.com; ehydial@unicef.org; tallf@who.int; ngomm@who.int Un accusé de réception électronique ainsi que les TDR plus détaillés seront transmis à tous les candidats qui auront fait parvenir leur dossier avant la date limite, et ceci, au plus tard dans les 24 heures qui suivront la réception du dossier. Les travaux entrant dans le cadre de cette consultation démarreront le15 septembre 2014 et s’achèveront au07 novembre 2014.

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EN GREVE DE LA FAIM

BIBO BOURGI MALADE

Des travailleurs de l’ex-Conseil régional de Dakar réclament 2 mois de salaire

Les avocats de Karim Wade favorables à son évacuation en France

Une centaine de travailleurs de l’ex-Conseil régional de Dakar en grève de la faim depuis avant-hier réclament 2 mois d’arriérés de salaire.

Selon Sidya Ndiaye du Fgts, tous les travailleurs des Conseils régionaux ont reçu leur salaire, sauf ceux de Dakar.

Près de 100 agents de l’ex-Conseil régional de Dakar ont entamé une grève de la faim avant-hier. Ils réclament 2 mois d’arriérés de salaire. Dans la matinée d’hier, 4 parmi eux ont été évacués à l’hôpital. Selon Sidya Ndiaye, secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts), ces agents ne com-

prennent pas pourquoi tous les travailleurs des autres Conseils régionaux du pays ont reçu leur salaire, excepté ceux de Dakar. A en croire M. Ndiaye, le Conseil régional de Dakar n’a pas reçu une dotation assez suffisante pour prendre en charge la masse salariale alors qu’il n’a pas de recettes propres, tout

comme les autres Conseils régionaux. « Leurs budgets proviennent exclusivement des fonds de dotation de l’Etat. Il s’est trouvé que le conseil régional de Dakar n’a reçu qu’à peu près 40% de son budget initial, soit une enveloppe de 400 millions au lieu des 650 millions de FCfa, tandis que les autres régions ont reçu entre 70 et 80% de leur budget », a déploré Sidya Ndiaye. Or, ajoute le syndicaliste, la masse salariale étant à peu près à 60 millions de FCfa, le budget est épuisé. « Le conseil régional est aujourd’hui confronté à un problème de fonds pour payer les salaires », a soutenu le patron de la Fgts. Selon Sidya Ndiaye, une conférence de presse sera organisée dans les prochains jours. « Nous allons peut-être déposer un préavis de grève générale, mais aussi porter plainte contre le gouvernement au Tribunal du travail », avertit M. Ndiaye. Avant d’en arriver là, le secrétaire général du Fgts sollicite le chef de l’Etat, « Gardien de la constitution», pour instruire le ministre des Finances et celui en charge des Collectivités locales afin de régler rapidement ce problème. ndiol Maka SECK

La tutelle exprime « sa vive préoccupation » Le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, a exprimé, « sa vive préoccupation », face aux difficultés que vivent les travailleurs du conseil régional de Dakar qui ont entamé, mercredi matin, une grève de la faim illimitée. Ils entendent, à travers cette grève, exiger le paiement de deux mois salaires à la tutelle, en l’occurrence le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire. « Ce problème spécifique au conseil régional de Dakar découle de la non maîtrise des effectifs et par voie de conséquence de la masse salariale », explique le ministère, dans un communiqué reçu à l’Aps.

« Dès qu’il en a été informé, le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire a entrepris, en rapport avec les structures concernées, les démarches nécessaires en vue de trouver la solution la plus appropriée à cette situation », selon la même source. Elle ajoute « qu’au vu du principe constitutionnel de la libre administration qui confère l’autonomie financière et de gestion aux collectivités locales, le conseil régional de Dakar est seule responsable des relations de travail qui le lient à son personnel et des obligations y afférentes ». (aPS)

VENTE ILLEGALE DE LEURS PARCELLES

Les membres de la Coopérative d'habitat de l’Ucad en sit-in demain Les membres de la Coopérative d'habitat des travailleurs de l’Université Cheikh anta Diop de Dakar (Ucad) ont tenu avanthier, une conférence de presse pour dénoncer la vente illégale de certaines des parcelles qui leur auraient été cédées par l’Etat. Les membres de la Coopérative des travailleurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont attiré hier l’attention des autorités sur les agissements de personnes instrumentalisées qui démolissent ou vendent certaines de leurs parcelles situées à Niacourab, dans le département de Rufisque. Des portions de terre qu’ils soulignent avoir dûment acquis. Les membres de cette coopérative qui ont parfois voulu prendre les devants suite aux assauts des « pollueurs » se disent victimes de cabales, d’arrestations, d’agressions et d’incarcérations savamment orchestrées. Les travailleurs de l’Ucad attributaires de ces parcelles ont l’impression d’avoir perdu leur droit de jouissance. Ils disent, en effet, ne plus bénéficier d’assistance juridique ou policière. Selon eux, les saboteurs opèrent nuitamment dans des voitures non immatriculées. Malgré les multiples plaintes déposées, celles-ci seraient restées sans suite. Ces individus continuent de vendre délibérément les parcelles. Les travailleurs de l’Ucad appellent, dès lors, l’Etat à mettre fin à de tels agissements. Dr Dieya Diouf, enseignante-chercheur à l’Ucad, présidente de la coopérative, souligne que « le site a été viabilisé sur fonds propres par les membres de la coopérative à travers

des sessions de versement de salaire. Pendant 5 années, nous avons cotisé et construit la majorité de ces parcelles qui appartiennent, pour la plupart, aux enseignants-chercheurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ». Délivrance de titres fonciers Les quelques espaces qui n’ont pas encore été construits feraient l’objet de vente illégale, au grand désarroi de ces travailleurs. « Les malfrats vendent et construisent au vu et su de tout le monde. Nous voulons que cette injustice soit réparée. Ils ont profité d’un litige avec la coopération de Keur Mbaye Fall pour dérouler leur plan», a-t-elle encore dit. Les enseignants-chercheurs rappellent que le Sénégal est un pays de droit. Ils invitent alors les autorités à trancher définitivement cette affaire. « Nous appelons à ce que la sécurité des habitants de cette cité soit assurée. Nous lançons un appel aux autorités afin qu’elles mettent fin à ce climat d’insécurité », affirme Mme Diouf. Selon les membres de la coopérative, les anciens occupants recensés par la commission ont été tous indemnisés pour un montant de 26.358.656 FCfa. La Coopérative des travailleurs de l’Ucad rappelle avoir par ailleurs investi près de 500 millions de FCfa pour mettre sur pied la

cité constituée de 456 logements. Les travailleurs de l’Ucad sont résolus à déclencher des démarches qui viennent définitivement consacrer la délivrance des titres fonciers. Oumar Ba

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le Collectif des avocats de Karim Wade a formellement démenti s’être opposé à la demande d’évacuation en France du co-prévenu ibrahima aboukhalil dit Bibo Bourgi. Les avocats de Karim Wade disent être « particulièrement préoccupés par l’état de santé extrêmement grave de Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi ». Dans un communiqué de presse, ils déclarent que contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse, ils ne s’opposent pas à son évacuation sanitaire à l’étranger pour qu’il puisse se soigner au plus vite et recouvrer sa santé ; ce qui prime sur tout. Par ailleurs, les conseils de Karim Wade ont « regretté que depuis 18 mois, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ait refusé, à de nombreuses reprises, sa demande d’évacuation sanitaire ». « Les tentatives de manipulation de l’opinion pu-

blique pour faire croire que nous nous opposons à son évacuation sanitaire resteront vaines », ont-ils dit. Le collectif des avocats de Karim Wade « demande par conséquent aux autorités sénégalaises de prendre toutes les dispositions afin que cette évacuation se fasse immédiatement ». Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi est considéré par la défense comme un personnage central de l’accusation. La question de l’évacuation sanitaire du co-prévenu de Karim Wade pour enrichissement illicite devant la Crei est revenue à plusieurs reprises dans les débats durant les 4 premiers jours d’audience. Mbaye Sarr DiaKaHtE

LIVRET 2 SUR LA COMMUNALISATION INTEGRALE

Une réponse aux questions des citoyens La Fondation Konrad adenauer (Fka) et l’agence sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (taataan) ont procédé, hier, à la présentation du Livret 2 sur la départementalisation et la communalisation intégrale. Divisé en deux volumes, ce document permet à tout citoyen et notamment aux élus locaux de mieux comprendre le fonctionnement des deux ordres de collectivités locales que sont les communes et les départements. « L’expérience en Allemagne a montré que le développement passe nécessairement par celui collectivités locales. Dans cette République fédérale, nous avons des départements très dépendants les uns des autres. C’est pourquoi, à notre arrivée au Sénégal depuis 1976, notre premier souci est le développement local », soutient Andrea Kolb, représente résidente de la Fka. Elle s’exprimait hier lors de la présentation du Livret n°2 sur la départementalisation et la communalisation intégrale. Selon Mme Kolb, cette deuxième publication s’inscrit dans la dynamique de promouvoir une meilleure maîtrise des modes de fonctionnement des communes et des départements. Elle est aussi une manière d’anticiper sur le processus de l’Acte 3 de la décentralisation, a-t-elle ajouté. Ce document sonne ainsi comme une réponse aux questions des citoyens et des élu locaux pour comprendre l’organisation et le fonctionnement des communes et des départements. Une démarche de la Fka saluée par Cheikhou Oumar Faye, secrétaire exécutif de « Taataan », qui soutient qu’à travers cette initiative, la Fka accompagne intelligemment l’Etat du Sénégal dans sa politique de décentralisation. « Il revient à l’Etat de donner une formation à chaque élu local pour la réussite de leur mission. Donc la démarche de la Fka n’est pas en porte à faux avec les orientations de l’Etat », explique M. Faye. Ainsi, il révèle que 1.500 exemplaires seront mis à la disposition du public. Mais la distribution est ciblée. Ils seront attribués aux personnes du service technique qui appuient les collectivités locales, les écoles de formation qui le désirent, etc. Par ailleurs, des questions relatives à la finance et à la compétence de l’Acte III ont été soulevées. Mais, M. Faye a fait savoir qu’en tant que formateurs, lui et son staff ne peuvent pas rentrer dans des polémiques car ils sont dans l’officiel ; et cette réforme est encore en phase de formulation. Marame Coumba SECK (stagiaire)

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PROJET DE MODERNISATION DE L’ETAT CIVIL

LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

Le taux de décaissement passe de 9 à 30,37% en 2 ans

Tamba enregistre des progrès dans le dépistage

Le Projet d’appui à la modernisation de l’état civil (Pamec) a tenu hier à Dakar la deuxième réunion de son comité de pilotage. Une rencontre qui a permis de constater un regain de dynamisme au sein du projet qui a atteint, au soir du 31 juillet dernier, un taux de décaissement de 30,37%. Un chiffre qui est largement en dessus du taux de 9% enregistré lors de la première réunion du comité de pilotage tenue au mois de mars dernier. « Le Projet d’appui à la modernisation de l’état-civil ne constitue plus un projet à risques ». Ces mots du ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Me Oumar Youm, qui a présidé l’ouverture de la deuxième réunion du comité de pilotage, dénotent du satisfécit du président du comité de pilotage. La seconde rencontre du comité de pilotage, comme a tenu à le préciser le ministre Oumar Youm, se déroule dans un contexte postélectoral avec l’entrée en vigueur de la communalisation intégrale. Un fait, selon ce dernier, qui donne toute son importance à cette deuxième réunion du comité de pilotage du Pamec. À en croire Me Oumar Youm, les résultats du premier programme du Pamec vont permettre d’établir les tableaux de bord de tous les 689 centres d’état- civil qui ont été répertoriés au niveau national. Il a salué l’engagement de tous les acteurs insti-

tutionnels et les partenaires de l’Union européenne, tout en exhortant le coordonnateur du Pamec à privilégier et à inscrire comme actions prioritaires une démarche participative et un accès aux résultats. Marc Boucet, chef de coopération de la délégation de l’Union Européenne, a d’emblée rappelé que l’étatcivil constitue la base d’un Etat moderne et démocratique. Le constat d’un faible taux des déclarations, la non-fiabilité des actes et l’audit du fichier électoral de 2010 ont poussé l’Union européenne, à travers le 10ème Fed, à signer avec le Sénégal, en septembre 2012, le financement de la modernisation du système de l’état civil sénégalais avec 5 millions d’euros pour une durée de 4 ans. Le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne a pour sa part recommandé l’élaboration cartographique de l’état civil, l’appui à l’organisation des audiences foraines (en-

Me Oumar Youm, ministre de la Gouvernance locale.

viron 300.000 jugements à faire), et l’appui à la reconstitution de l’état civil des localités comme Mbao, Malika, Yeumbeul, Yeumbeul-nord, Thièsouest, Tivaouane et Vélingara, soit 5.219 registres à reconstituer et 590 registres à restaurer. Pour ce dernier, l’informatisation des centres d’état- civil demeure aujourd’hui une priorité, tout comme la tenue d’une évaluation à mi-parcours pour permettre aux experts en la matière de faire des recommandations sur la mise en œuvre du Pamec. Au nom de l’Uael, Mohamed Habib Niass a dit toute la préoccupation des populations pour une gestion efficiente de l’état-civil. A l’heure de l’uniformisation du centre de l’état civil au Sénégal, il a dit toute sa gratitude au Pamec et à l’Union européenne. Pour Mohamed Habib Niass, le taux de décaissement qui est passé de 9 à 30,37 % augure de bonnes perspectives pour la mise en œuvre du Pamec. Babacar Bachir SanE

avec pus de 1, 7 % de prévalence contrairement au 0, 4%, la moyenne nationale, tambacounda est en train de faire des progrès dans le cadre du Programme de la transmission mère enfant (Ptme), et le dépistage des femmes enceintes, point faible de la prévention. La revue bilan du plan régional intégré multisectoriel montre cette lueur d’espoir, mais la vulnérabilité de la région reste intacte chez les Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (Hsh), les travailleurs du sexe (ts) et dans les zones d’orpaillage. A Tambacounda, la prévention et la prévalence du Vih restent élevées au regard des résultats enregistrés dans la mise en œuvre du plan d’action multisectoriel. C’est pourquoi le médecin chef de région, Adrien Sonkho, a mesuré, à juste titre, l’ampleur de la tâche au cours de la rencontre qui a réuni les équipes multisectorielles de tous les districts sanitaires de la région autour du comité restreint régional. Pour lui, de 2005 à 2011 le taux de la région est passé de o,4% moyenne nationale à 1, 7%. C’est pourquoi, il a demandé l’engagement de tous pour lutter contre cette pandémie. Une lueur d’espoir, selon Mamadou Moustapha Diaw, l’adjoint au gouverneur de Tambacounda chargé des affaires administratives qui a présidé la revue semestrielle au nom du président du comité régional de lutte. Pour M. Diaw, le dépistage volontaire est maintenant mieux ancré dans les comportements. Mais la conventionalité dans les résultats, selon l’adjoint au gouverneur de Tambacounda, est capitalisée dans les Ptme, le dépistage des femmes enceintes, qui constituent le point faible de la prévention, selon lui, commence

à être une réalité. Aussi l’accès de la prise en charge, l’accès au traitement, ont été renforcés par une décentralisation accrue du traitement. Durant cette année, le nombre de patients mis sous traitement a augmenté. La constante reste, selon lui, une meilleure accessibilité aux soins liée au Vih. L’autre donnée de taille reste les progrès timides dans le rapportage en temps réelle des données à la fin de chaque trimestre. Malgré les réalisations capitalisées grâce aux efforts déployés par tous les acteurs partenaires qui ont accompagné techniquement et financièrement, le combat continue. Mais pour M. Diaw, la vulnérabilité de la région reste intacte à cause des pesanteurs sociales culturelles religieuses entravant les efforts d’information de promotion du dépistage volontaire, de prévention pour les Hsh et Ts, de lutte contre la stigmatisation et la discrimination, etc. Le mot d’ordre selon Mamadou Moustapha Diaw, reste « zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro décès lié au Sida ». Pape Demba SiDiBE

PRODUITS AGRICOLES DANS LA VALLEE

5 milliards de FCfa de l’Etat pour la commercialisation Le directeur général de la Saed, Samba Kanté, dans le cadre d’une tournée effectuée pendant deux jours dans la vallée, a annoncé que le chef de l’Etat a mis à leur disposition 5 milliards de FCfa pour lever les contraintes liées à la commercialisation des produits agricoles. Il a précisé que 2,5 milliards de FCfa seront mis à la disposition de la Caisse nationale de crédit agricole (Cncas) pour augmenter sa capacité d’intervention dans la chaîne de commercialisation du riz paddy. Le Dg de la Saed n’a pas manqué de mettre en exergue la décision de l’Etat de doter les producteurs de tracteurs, en vue de leur permettre d’emblaver toutes les superficies cultivables disponibles dans la région Nord. Ainsi, un marché de 50 tracteurs a été lancé, en attendant la réception de 1.000 autres en provenance du Brésil. Après avoir visité les cuvettes de Ndiayes, Thilène, Lampsar, Mboundom, Thiagar, Bokhol, Mbagam, Dagana et le projet 3Prd, Samba Kanté a évoqué devant la presse l’épineux problème lié au stockage et à la commercialisation des produits agricoles qui, selon lui, se pose toujours avec acuité dans le Delta et la Vallée du fleuve Sénégal. Cependant, a-t-il indiqué, des solutions ont été trouvées concernant le stockage, «avec la mise en œuvre de 3 projets qui permettront la construction d’une soixantaine de magasins et l’acquisition de 50 tentes bâches». Ceci, pour empêcher les pluies de détruire les récoltes et conserver les stocks invendus. L’objectif visé est, selon Samba Kanté, de porter la production dans la zone à 50.000 tonnes de riz paddy pour la campagne 2014, contre les 25.000 tonnes lors de la dernière campagne. Il a indiqué que tout producteur qui n’exploite pas un seul mètre carré de terre pour des raisons techniques aura commis un crime. Cette tournée avait pour but de faire le bilan de la campagne de contresaison chaude réalisée par les producteurs de la vallée et de se rendre compte des conditions dans lesquelles les paysans ont démarré la campagne hivernale de production agricole 2014. La campagne de contre-saison, à en croire Samba Kanté, a, en effet, été exceptionnelle cette année avec des productions records de 7 à 8 tonnes en moyenne, avec parfois des pointes de 11 tonnes dans certains périmètres. Des résultats jamais enregistrés, de l’avis du Dg de la Saed qui compte tout mettre en œuvre pour que ces résultats ne constituent pas un frein pour le bon déroulement de la campagne hivernale. M. K. DiaGnE

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AIDE AUX PERSONNES DU TROISIEME AGE DE KOLDA

SEDHIOU

Le Service régional de l’Action sociale vole au secours du troisième âge

Le faible taux de pratique de la planification familiale a accentué la mortalité maternelle

Les personnes du troisième âge retrouvent le sourire à Kolda. Elles viennent de bénéficier d’un financement du Service régional de l’action sociale pour la réalisation de petits projets.

Le Service régional de l’Action sociale de Kolda vient d’octroyer une enveloppe financière d’un montant de 4 millions de Fcfa aux personnes du troisième âge des départements de Kolda et de Vélingara. Ce financement qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de la direction générale de l’Action sociale qui a initié le Programme d’appui aux personnes âgées (Papa) vise à faciliter la création des activités génératrices de revenus. Les principaux secteurs ciblés sont l’agriculture, le maraîchage, l’em-

bouche bovine, l’arboriculture et la pisciculture, entre autres. Ce projet se fixe comme objectif prioritaire d’aider les personnes du troisième âge à se libérer des affres de la misère et de la précarité dans lesquelles elles sont plongées après leur retraite. «Chaque année, la direction générale de l’Action sociale essaie de financer des projets pour venir en aide aux personnes du troisième âge parce que la retraite est vécue par certains comme une mort sociale. «Ce sont des tout-petits projets d’un montant maximum de 500.000 FCfa que

nous octroyons aux personnes âgées de plus de 60 ans. Cette année, il y a 6 millions de FCfa pour la région de Kolda», déclare Magatte Diagne, chef du service régional de l’Action sociale de Kolda. Il invite les femmes du troisième âge à solliciter des financements au même titre que les hommes. Selon lui, la sélection des projets se fait sur la base de critères qui tiennent compte de la pertinence et de la recevabilité des demandes. Un comité de sélection composé des chefs de service, du préfet, des représentants des personnes du troisième âge, du Fonds national de retraite (Fnr) et de l’Ipres est mis en place dans chaque département par le préfet pour veiller au respect de ces principes de transparence et de bonne gouvernance. Les 6 millions de FCfa alloués cette année à la région sont répartis entre Kolda, Vélingara et Médina Yoro Foulah, à raison de 2 millions de FCfa par département. Au total, 12 projets seront financés pour 2014 dont 4 par département. Les huit bénéficiaires des départements de Kolda et de Vélingara ont déjà reçu leur fonds d’un montant de 500.000 FCfa chacun. En outre, ils devront rembourser 50% du montant reçu. Ce qui servira à soutenir d’autres projets similaires. Pour ce qui est de Médina Yoro Foulah, son projet est en train d’être finalisé. Mamadou aliou DiaLLO

Avis d’Appel d’offres (AA0) Ministère de la Justice Direction des Constructions des Palais de justice Et Autres Edifices Appel d’Offres n°02-2011 /DCPJAE/ MJ 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation de marchés publics paru dans le quotidien le « SOLEIL » du 05 février 2014. 2. Le Ministère de la Justice a obtenu dans le cadre de son budget consolidé d’investissement des fonds, afin de financer les travaux de construction d‘une Maison de justice à Koumpentoum et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché portant sur leur exécution. 3. Le Ministère de la Justice par le biais de la Direction des Constructions de Palais de Justice et Autres Edifices (DCPJAE) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux précités en lot unique : Construction d’une maison de justice à Koumpentoum 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés Publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction des Constructions des Palais de Justice et Autres Edifices et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : 58 Rue Carnot, 1er étage, Dakar Plateau de 8 heures à 17 heures les jours ouvrables. 6. Les exigences en matière de qualification sont : être une entreprise habilitée à compétir, attester d’une

capacité financière d’au moins 30 000 000 FCFA, avoir exécuté au moins un (1) projet de construction de bâtiment d’importance similaire au cours des trois (3) dernières années et disposer d’un personnel et d’un matériel adaptés au projet. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après Direction des Palais de Justice et Autres Edifices, 58 Rue Carnot, 1er étage, Dakar contre un paiement non remboursable de 100.000 FCFA. La méthode de paiement sera par espèces. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ciaprès : Direction des Construction des Palais de Justice et Autres Edifices (DCPJAE), 58 Rue Carnot, 1er étage, Dakar Plateau au plus tard le 11 septembre 2014 à 10 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes à l’adresse ci-après DCPJAE, 58 Rue Carnot, Dakar Plateau le : 11 septembre 2014 à 10 heures 00 mn. Une garantie de soumission de un million cinq cent (1500 000) FCFA est exigée. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. La garantie de soumission devra rester valide pour une durée de 28 jours après l’expiration de la validité des offres. Le Directeur des Constructions des Palais de Justice et Autres Edifices 08 AOUT 2014

au cours d’une rencontre, les trois districts de la région se sont retrouvés à la Chambre des Métiers de la Capitale du Pakao pour communiquer sur la planification familiale et la mortalité maternelle dont l’évaluation se fera l’année prochaine.

L’analyse des statistiques présentées a prouvé que des efforts importants restent à faire au niveau national où la mortalité maternelle touche 392 femmes sur 100.000 naissantes vivantes. La planification familiale considérée comme la voie obligée pour voir ce taux baisser n’a donc pas atteint ses objectifs. Elles sont peu nombreuses, en effet, à s’adonner à la planification familiale dans la région de Sédhiou. Le Dr Ababacar Mbaye médecin, chef du district sanitaire de Goudomp, de préciser : « on retiendra que le taux de prévalence contraceptive dans la région de Sédhiou est de 7,5%. En 2015, nous voulons qu’il atteigne les 10% ». Les causes de la contreperformance enregistrées dans la région en matière de planification familiale ont poussé les autorités sanitaires à passer en revue minutieusement le fort taux de mortalité maternelle. Ces causes ont pour noms les pesanteurs sociales, les maris qui ne veulent pas entendre leurs femmes parler de planification familiale encore moins la pratiquer, l’analphabétisme de la plupart des

femmes, l’état défectueux des pistes qui vient aggraver une situation déjà compliquée puisqu’on n’emprunte pas ces pistes pour joindre une structure sanitaire. Le plus souvent lors du transfèrement des malades sur ces pistes, la femme meurt en cours de route. La santé de la reproduction des adolescents n’est pas aussi maîtrisée. Le facteur le plus déterminant dans l’insuccès qu’enregistre la planification familiale dans la région, avec pour conséquence un fort taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile, c’est bien le manque de ressources humaines. Il n’y a qu’un seul gynécologue qui vient d’arriver d’ailleurs. C’est dire que la région est restée longtemps sans en avoir. Selon les spécialistes de la santé pour que la région atteigne les Omd en matière de santé, il faut que disparaissent tous ces obstacles. Le Sénégal, selon ces derniers, va décevoir la communauté internationale l’année prochaine, parce que même au niveau national les objectifs des Omd ne seront pas atteints. Malamine KaMara

RECHERCHE DE PROFILS EXPERTS MISSION D’AUDIT Important cabinet international d’ingénierie RECHERCHE dans le cadre d’une mission au Sénégal, les profils ci-après : - Expert Comptable avec expérience conrmée en Audit; - Économiste avec expérience conrmée en Audit ; - Juriste, niveau 3eme Cycle avec expérience conrmée en Audit ; - Ingénieur informaticien, niveau 3ème cycle, avec expérience en gestion de systèmes d’information. Le nombre d’années d’expérience et/ou la connaissance du secteur des télécommunications seront déterminants dans le choix des candidats. Nous communiquer vos prétentions de rémunération (salaire par jour travaillé). Le projet durera 5 à 6 mois. Veuillez envoyer CV détaillé au plus tard le 12 Aout 2014 par email à: telconetassociates@gmail.com. 04 aout 2014

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PROFIL ARTISTE-PLASTICIEN

annOnCES CaHiEr VaCanCES 2014

Mamadou Sadji, un passionné des sciences Mamadou Sadji est un artiste-plasticien diplômé de l’Ecole nationale des arts de Dakar. En parcourant ses œuvres, on se rend compte que le jeune homme a un goût affiché pour les sciences, notamment la biologie et l’astronomie. Deux domaines qui l’inspirent le plus. Teint noir, petite taille, le regard candide, Mamadou Sadji est un artiste plasticien assoiffé de connaissances. La trentaine d’années bien entamée, l’enfant de l’Unité 5 des Parcelles assainies de Dakar est dépeint comme un artiste polyvalent. Diplômé de la section Arts de l’environnement, qui est une cellule de recherche et d’étude sur le design, l’aménagement intérieur et extérieur en général, le jeune Sadji a très vite compris que l’art est un champ vaste. Dans sa posture de plasticien, il a cherché à explorer d’autres domaines de l’art, notamment la sculpture. Créateur de son époque, l’environnement et la société dans laquelle il vit constituent les principales sources d’inspiration de Mamadou Sadji. Ses aspirations et sensibilités font de lui un artiste particulier. En effet, l’organisme humain, les fonds marins et les galaxies sont trois milieux vitaux de la terre qui préoccupent le jeune Sadji. Plus de la moitié de ses tableaux décrivent l’organisation et le fonctionnement de l’organisme humain. Le rôle et le fonctionnement des neurones occupent une place centrale dans ses œuvres, tout comme les planètes. En fonction des situations, le jeune Mamadou Sadji dispose

également d’une peinture qui laisse apparaître un contraste entre les couleurs et les matières. L’amour du métier et le sérieux dans le travail ont permis au jeune Sadji de participer à plusieurs ateliers nationaux et la réalisation de nombreux tableaux. Ses fresques murales sont visibles dans presque tous les centres culturels et autres lieux publics de Dakar. A cela s’ajoutent les travaux d’illustration de manuels pédagogiques réalisés en collaboration avec certaines maisons d’édition telles qu’Eeans. Au fils des années, Mamadou Sadji gagne en expérience. Ce qui est perceptible dans la qualité de ses créations. Depuis 2006, Sadji participe aux expositions « Off » de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar. Ses aînés dans la profession le présentent comme un artiste compétent et dynamique. Ils louent son sérieux et sa disponibilité. Daouda

Mbaye, graphiste-illustrateur à la Division de la radiotélévision scolaire (Drts) voit en Sadji « un éternel chercheur dans le domaine de l’art ». Ce point de vue est partagé avec la plasticienne Aïchatou Dieng, de l’atelier « Adideco », qui a longtemps travaillé avec Mamadou Sadji. Dans son cursus, celui-ci a participé à des expositions à l’étranger, malgré son jeune âge et l’insuffisance de ses ressources financières. En 2011 et 2012, Sadji a participé à l’exposition du Salon international de Libramont en Belgique. Auparavant, il s’est illustré en Espagne à l’occasion de l’exposition au cabinet littéraire de Las Palmas, organisée en décembre début janvier 2006. De nature calme, souriant et entreprenant, Mamadou Sadji fait partie de la jeune génération de plasticiens sénégalais qui ont l’ambition d’apporter une touche nouvelle à la création contemporaine. Pape Coly nGOME

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« Les Lettres sénégalaises en débats » dans le quotidien « Le Soleil » Le quotidien national « Le Soleil » ouvre encore ses colonnes aux écrivains, éditeurs, critiques littéraires, professeurs de Lettres, libraires et journalistes spécialisés. Dans son supplément « Feuilles d’Hivernage », la rubrique « Les Lettres sénégalaises en débats » est consacrée au livre et à son environnement. Les axes thématiques que la Rédaction soumet à votre appréciation sont : - L’environnement économique, social et culturel du livre (édition, diffusion, promotion) ; - La situation de la lecture à l’école et dans les familles ; - La pertinence des choix thématiques au regard du contexte général ; - Le point de vue de la critique littéraire. Bien sûr, vous pourrez aborder d’autres questions, dans la même perspective éditoriale. Ce débat aura cours dans la seconde partie du mois d’août et durant tout le mois de septembre. L’objectif est, dans une démarche constructive, de susciter un débat qui fasse avancer les lettres sénégalaises à travers un diagnostic rigoureux et des propositions de solutions. Les contributions ne devront pas dépasser 7000 caractères, espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial. Veuillez envoyer vos propositions à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com « Entre enfants et parents » dans « Le Soleil » Dans sa mission d’éducation, « Le Soleil » vous consacre l’espace « Entre enfants et parents », dans ses « Feuilles d’Hivernage ». Vous êtes : - un père ou une mère de famille : Parlez à votre progéniture dans la rubrique « Lettre à mes enfants ». Armez-les pour la vie, en leur inculquant des valeurs essentielles. Cette rubrique se veut un lieu d’échanges et d’éducation. - une fille ou un garçon, un adulte : A vos parents, parlez de l’éducation qu’ils vous ont donnée, des valeurs essentielles de générosité, de persévérance, de solidarité… Revenez sur votre trajectoire à la lumière des valeurs que vos parents vous ont inculquées. Qu’ils vivent encore ou pas, dites leur « merci » dans la rubrique « Lettre à mes parents ». Les contributions ne devront pas dépasser 3000 caractères, espaces compris. La Rédaction vous remercie de votre participation à ce projet éditorial en envoyant vos contributions à cette adresse : lesoleilvacances2014@gmail.com

Des acteurs culturels en formation du 8 au 12 septembre Après le succès de la session de la formation sur les métiers du web et de l’entreprise au mois de juillet dernier à l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf) de Dakar, la structure Web Gram entame une deuxième session suite à la demande des acteurs socio-économiques. A cet effet, le campus numérique de l’Auf abrite, du 8 au 12 septembre 2014, une deuxième formation autour du concept « une Pme, un site web ». Cette formation est à l’initiative de Web Gram, en collaboration avec l’Agence pour développement des petites et

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C UlTURe

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

moyennes entreprises (Adepme). Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, « la formation pratique est destinée aux acteurs des petites et moyennes entreprises (Pme- Pmi), aux autoentrepreneurs, autres acteurs culturels et socio-économiques ». Le document précise que « durant cinq jours, les participants seront formés sur les métiers du web » (création de site web, référencement, community management). S’y ajoute un accompagnement de trois mois pour la création de site professionnel de l’entreprise

et le nom de domaine qui est inclus pour un an et l’hébergement. Aussi, à la fin de la formation, Web Gram va accompagner les acteurs formés pour la création de leur propre compte de réseaux sociaux au choix (Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo), détaille le communiqué. Dans la pratique, les bénéficiaires de la formation pourront créer leur propre site Internet, gérer les contenus et faire connaître leur entreprise via les réseaux sociaux et les moteurs de recherches. Mbayang Sarr (stagiaire)

REPUBLIQUE DU SENEGAL

PORT AUTONOME DE DAKAR 21, BOULEVARD DE LA LIBERATION

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Dénomination du marché : appel d'offres n° S_DG_012 du 14 mars 2014 relatif au contrat d'entretien et de réparation des appareils de climatisation du Port Autonome de Dakar dans le cadre d'un marché de clientèle Nombre d'offres reçues : 05

MUSIQUE

Décès d'Abdou Kounta Diaïté, doyen de l'Ucas Band de Sédhiou Le saxophoniste Abdou Kounta Diaïté, doyen de l’Union culturelle et artistique de Sédhiou (Ucas Band) de Sédhiou, est décédé hier à Dakar, à l’âge de 76 ans, annonce le ministère de la Culture, dans un communiqué transmis à l’Aps. L’inhumation de l’artistemusicien - dernier membre fondateur du groupe qui était encore vivant - est prévue aujourd’ hui vendredi à Sédhiou, chef-lieu de région situé à 345 km au sud de Dakar, précise le

texte. Abdoul Kounta Diaïté, qui a été décoré par le président de la République, continuait encore à accompagner le groupe en jouant au saxophone. L’Ucas a été fondée en octobre 1959, avec l’objectif de contribuer au développement, à la valorisation et la promotion des rythmes de la Casamance. Elle a introduit des instruments traditionnels (kora, balafon, entre autres) dans la musique dite occidentale. (aPS)

Nom et adresse de l'attributaire provisoire: • SOGEF, Sicap Liberté 5 Tél: 33 868 74 32 Montant de l'offre retenue provisoirement: • SOGEF Pour l'entretien annuel 4991400 F CFA TTC Pour les Pièces de rechanges 77 060 000 F CFA TTC La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps un délai pour un recours gracieux auprès de l'Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 89 dudit Code.

Le Directeur Général Dr Cheikh KANTE 8 AOUT 2014


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nTeRnATionAl

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

PRESIDENTIELLE DE 2015 EN CÔTE D’IVOIRE

RIPOSTE DES SOLDATS FRANÇAIS EN CENTRAFRIQUE

Le président Ouattara confirme sa candidature

Un signal fort contre les groupes armés

Le président ivoirien, alassane Ouattara, a affirmé, à abidjan, que l'élection présidentielle de 2015 pour laquelle il a confirmé sa participation, "sera démocratique pour sortir définitivement le pays de la crise".

aBiDJan (aFP) - "Les élections (présidentielle d'octobre 2015) à venir seront démocratiques", a déclaré le président Ouattara dans un entretien télévisé, à la veille de la célébration du 54e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire de la tutelle française. "C'est important pour moi, c'est important pour la crédibilité de la Côte d'Ivoire. Cela va confirmer que nous sommes sortis définitivement de la crise", a-t-il martelé. La déclaration du chef de l'Etat ivoirien intervient, alors que la Commission électorale (Cei) chargée de la présidentielle d'octobre 2015, dont la composition a été promulguée le 18 juin dernier, ne s'est toujours pas installée.L'opposition, dont le Front populaire ivoirien (le parti de l'exprésident Laurent Gbagbo), refuse d'y

participer, arguant d'un "déséquilibre" en faveur du pouvoir. La nouvelle Cei est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l'administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l'opposition. Elle sera présidée par le représentant du chef de l'Etat. L'opposition critique la présence à la Cei des institutions rattachées au gouvernement et à la présidence qui, selon elle, "ne se justifie pas".Pouvoir et opposition ont repris des discussions pour l'adoption d'une "Cei consensuelle". "J'ai bon espoir que, dans les jours à venir, l'opposition et le pouvoir vont siéger ensemble dans la Commission pour préparer les élections démocratiques", a encore souligné le président

Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara.

ivoirien. La réussite de ce scrutin est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d'Ivoire afin d'apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences post-électorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.

La section sénégalaise du Rdr affûte ses armes La section sénégalaise du rassemblement des républicains de la Côte d’ivoire (rdr) compte s’engager pleinement pour la réélection du président alassane Dramane Ouattara A un peu plus d’un an de l’élection présidentielle ivoirienne prévue en octobre 2015, le Rassemblement des républicains de la Côte d’Ivoire (Rdr) de la Délégation générale du Sénégal entend mettre toutes les chances de côté pour assurer une victoire éclatante à son leader. Et ce, dès le premier tour. Face à la presse hier, en marge de la célébration de la fête d’indépendance de la Côte d’Ivoire, le délégué général de la section sénégalaise du Rdr, Vamé Coulibaly, est largement revenu sur les nombreuses réalisations du président Alassane Dramane Ouattara (Ado). Lesquelles réalisations sont aujourd’hui « à l’origine d’importants progrès ». Il a cité, entre autres, l’augmentation du Salaire moyen interprofessionnel garanti (Smig) qui est passé de 36. 607 FCfa à 60. 000 FCfa, la revalorisation des salaires et le déblocage des avancements des fonctionnaires.

M. Coulibaly a également rappelé le fait que le président de la République ait porté le Programme de 60 000 logements sociaux et économiques sur l’ensemble du territoire national, à 150. 000 logements au regard de l’engouement suscité. Non sans citer l’augmentation de 25 % du Pib et de 15 % du Pib par habitant entre 2011 et 2013, la réconciliation nationale, la couverture maladie universelle…Jugeant ce bilan « très positif », Vamé Coulibaly et ses pairs envisagent de rendre visibles ces réalisations pour pouvoir conquérir l’électorat ivoirien vivant au Sénégal, en Gambie, en Mauritanie et au Cap-Vert. « Au regard des résultats et réalisations, nous estimons que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. C’est le miracle ivoirien que le président de la République a réalisé », a-t-il indiqué. Pour assurer la victoire à leur leader, la Délégation du Sénégal peut aussi compter sur l’appui du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda). Kouakou Yao Bertin, délégué du Pdci Rda à Dakar, a salué les réalisations de Ado et réaffirmé la collaboration avec le Rdr pour les futures échéances électorales. ibrahima Ba

La sévère riposte de l'armée française contre l'ex-Séléka à Batangafo, localité du nord de la Centrafrique théâtre de violents affrontements depuis lundi, est un "signal fort" contre les groupes armés "s'opposant au retour à la paix", selon un communiqué de l'opération française Sangaris. BanGUi (aFP) - Lundi, "les forces internationales ont fait l'objet d'une embuscade tendue par des éléments déterminés et bien armés contre des éléments (...) qui progressaient vers Batangafo. Nous possédons les preuves de cette agression délibérée", indique le communiqué qui revient sur les trois derniers jours d'affrontements. "Les combats ont commencé à 9H50 pour se terminer vers 15H00. L'adversaire a probablement subi des pertes très significatives. Tous ces affrontements se sont déroulés à l'extérieur de la ville de Batangafo", précise Sangaris."Cette opé-

ration est un signal fort donné aux groupes armés où qu'ils soient, qui terrorisent la population et s'opposent au retour de la paix. Ces évènements confortent, en revanche, ceux qui ont fait le choix d'abandonner la violence pour s'engager dans le dialogue et la reconstruction de la Centrafrique", souligne encore le communiqué. De nouveaux affrontements avaient éclaté mardi, au cours desquels deux soldats français et un militaire de la Misca ont été blessés.La situation est aujourd'hui "stabilisée" à Batangafo (400 km au nord de Bangui) mais "reste tendue", selon l'armée française.

MALI – ENQUÊTE SUR LE CRASH DE L'AVION D’AIR ALGÉRIE AFP - L'avion d'Air Algérie, qui s'est écrasé au Mali le 24 juillet, a été pulvérisé à son impact au sol après avoir perdu de la vitesse et viré à gauche pour une raison encore indéterminée, alors qu'il traversait une zone orageuse, selon les premiers éléments de l'enquête. Le Bureau français d'enquêtes et analyses (Bea), chargé de l'enquête technique par les autorités maliennes, a présenté, hier, les premiers résultats de l'enquête sur les circonstances du crash, annonçant d'emblée que les enregistrements des conversations de l'équipage étaient, pour l'instant, "inexploitables"… "Malheureusement, les enregistrements se révèlent, à ce jour, inexploitables en raison vraisemblablement d'un défaut de fonctionnement sans lien avec les dommages résultant de l'accident", a déclaré le directeur du Bea, Rémi Jouty. Immatriculé Ec-Ltv, le McDonnell Douglas MD83, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s'est écrasé dans le nord du Mali, faisant 116 morts, dont 54 Français (pour certains binationaux), 23 Burkinabés, huit Libanais et six Algériens. Les six membres de l'équipage, tous Espagnols, ont été tués...

EGYPTE - JOURNÉE CRUCIALE POUR LE CESSEZ-LE-FEU À GAZA AFP - … Israéliens et Palestiniens ont eu au Caire de nouvelles et intenses discussions par l'intermédiaire des Egyptiens pour que le cessezle-feu entré en vigueur mardi et censé expirer ce matin à 8H00 se transforme en trêve durable. La délégation israélienne est rentrée au pays hier après-midi, sans que l'on connaisse la signification de ce retour… Malgré la menace d'expiration de la trêve, la vie des Gazaouis renouait avec un semblant de normalité, avec ses embouteillages et ses magasins ouverts... A la veille d'une journée cruciale, le président américain, Barack Obama, a mis son poids dans la balance en exhortant les négociateurs dépêchés au Caire à s'entendre. Il a implicitement pressé Israël, dont les Etats-Unis sont le principal allié, d'accepter de lever le blocus imposé depuis 2006 à la bande de Gaza et de répondre ainsi à une attente primordiale des Palestiniens : les Gazaouis ne peuvent vivre continuellement "coupés du monde", a-t-il dit. Les Européens se sont également mis de la partie en soumettant des propositions censées répondre aux exigences des belligérants : la sécurité pour les Israéliens, la levée du blocus pour les Palestiniens...

UKRAINE - RENFORCEMENT DE L’ASSISTANCE DE L'OTAN À KIEV AFP - L'Otan s'est dite prête à renforcer son assistance à l'Ukraine face à l'"agression" de la Russie, qu'elle appelle à retirer ses troupes de la frontière et à ne pas intervenir sous couvert de maintien de la paix. "J'appelle la Russie à se retirer du bord du gouffre, à se retirer de la frontière. N'utilisez pas le maintien de la paix comme prétexte pour faire la guerre", a déclaré le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, à Kiev. L'Alliance atlantique s'est alarmée, ces derniers jours, de la présence militaire croissante de la Russie à la frontière ukrainienne passée, selon elle, de 12.000 hommes mi-juillet à 20.000 hommes actuellement. Elle craint que Moscou, qui réclame des mesures d'urgence pour venir en aide à la population civile dans l'est, n'intervienne pour des prétextes humanitaires… "Le soutien de la Russie aux séparatistes continue. Il a gagné en intensité et en sophistication", a-t-il ajouté, jugeant que la catastrophe de l'avion de Malaysia Airlines, le 17 juillet, était une conséquence de ce soutien... Il a assuré que le partenariat entre l'Alliance atlantique et l'Ukraine (qui n'en est pas membre) était "solide"… IRAK - EXODE DE CHRÉTIENS DANS LE NORD AFP - Des jihadistes se sont emparés, hier, de Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, poussant des dizaines de milliers de personnes à fuir et le clergé chaldéen à appeler la communauté internationale à l'aide. Les combattants de l'Etat islamique (Ei) ont pris position, après le retrait des forces kurdes... Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, les jihadistes ont lancé leur attaque et 100.000 chrétiens ont été poussés sur les routes "avec rien d'autre que leurs vêtements sur eux". "C'est un désastre humanitaire", a-t-il lancé. En outre, les insurgés occupent des églises dont ils ont abattu les croix, et plus de 1.500 manuscrits sont également partis en fumée, a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, nous lançons un appel, avec beaucoup de douleur et de tristesse, au Conseil de sécurité de l'Onu, à l'Union européenne et aux organisations humanitaires, pour qu'ils aident ces gens en danger de mort", a insisté le patriarche. A Rome, le pape François a évoqué des "événements angoissants" et lancé un appel urgent à la communauté internationale pour "protéger" les populations en fuite dans le nord de l'Irak…


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LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

• SERVICE COMMERCIAL DU «SOLEIL» À HANN 33 859 59 59 - 77 756 33 79 - 77 968 12 42 77 533 87 18 - 77 518 26 99

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE POUR LES TRAVAUX D’ECLAIRAGE PUBLIC DE LA BOUCLE DU SOR IDENTIFICATION DE L’AUTORITE CONTRACTANTE

Nom : Agence de Développement Communal, Rue Paul Holle, ile Nord BP 170. INFORMATIONS RELATIVES AU MARCHE Numéro de l’appel d’offres : 002/2014/ADC/CSL Type de marché : Marché de travaux Objet du marché : Travaux d’éclairage public de la boucle du Sor INFORMATIONS RELATIVES A L’ATTRIBUTION

Nombre total d’offres reçues : six (06) NOM ET ADRESSE DE L’ATTRIBUTAIRE : TECHNO RESEAUX SENEGAL Yoff, immeuble Ecobank, 2° Etage, Rte de l’aéroport Dakar MONTANT DE L’OFFRE RETENUE PROVISOIREMENT en TTC: 81.269.836 francs CFA DELAI D’EXECUTION : Cinq (5) mois Le Président 08 AOUT 2014

EVALUATION DES CONDITIONS DE GESTION ET D’UTILISATION DE L’OCYTOCINE AU SENEGAL RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT AU NIVEAU LOCAL TERMES DE REFERENCE La présente étude permettra, dans le cadre de l’accélération des efforts de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, de disposer d’informations fiables sur les conditions d’acquisition, d’approvisionnement, de stockage, de transport et d’utilisation des différents types d’ocytocique y compris les génériques, utilisés au Sénégal. Les informations collectées devront permettre de savoir notamment si la chaine des différents types d’ocytocine est garantie par les bonnes pratiques. Les résultats permettront de formuler des recommandations pertinentes pour une meilleure prise en charge des hémorragies obstétricales qui constituent la principale cause directe de mortalité maternelle. Il s’agira de collecter les données pertinentes, à travers des interviews des acteurs concernés à tous les niveaux du système de santé, y compris le secteur privé, la visite et l’observation au niveau des services concernés y compris les structures de santé, sur les différents types d’ocytocine utilisés au Sénégal, sur le circuit de leur approvisionnement, de leur transport et de leur stockage, mais aussi sur les modalités de leur utilisation, d’en faire une analyse approfondie et de formuler des recommandations. Le consultant national, sous les orientations de la Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l’Enfant (DSRSE) et du comité technique RMNCH sera chargé de : - Elaborer des outils de collecte des données - Faire une revue documentaire sur les différents types d’ocytocine utilisés au Sénégal, leur circuit d’approvisionnement, de transport et de stockage et les modalités de leurs conditions de stockage et d’utilisation de l’ocytocine au Sénégal ;

- Mener des entretiens approfondis avec les différents acteurs concernés à tous les niveaux du système de santé : national, régional, district sanitaire, structures de santé ; y compris le privé - Mener des visites de terrain à tous les niveaux du système de santé ; - Faire une synthèse et une analyse approfondie des données collectées - Formuler des recommandations La durée de l’étude sera de 35 jours ouvrables. Les résultats attendus sont : - Un rapport provisoire de l’étude sous 2 formats (document word et présentation power point) - Une présentation des résultats de l’étude au comité technique pour pré validation - Un rapport final (d’environ 35 pages) prenant en compte des observations et commentaires du comité technique L’étude sera réalisée par un consultant national recruté par le Bureau de l’OMS au Sénégal selon les règles en vigueur en utilisant le guide ci-joint. Il devra être un consultant sénior avec : - un diplôme universitaire de haut niveau en pharmacie et ou en santé publique et ou en recherche ; - une expérience professionnelle prouvée entre cinq (5) et huit (8) ans dans la conduite d’études et de recherches dans le domaine des médicaments, dans l’assurance qualité et la réglementation pharmaceutique ; - une bonne connaissance du système pharmaceutique au Sénégal ; - de bonnes capacités rédactionnelles. Le Consultant peut mobiliser une équipe pluridisciplinaire placée sous la responsabilité d’un chef d’équipe, mais sera

seul responsable de la qualité des résultats produits. Il est demandé au Consultant intéressé par ce projet d’étude de soumettre : - une note de compréhension du projet d’étude d’environ 3 à 5 pages maximum précisant la méthodologie, l’organisation de l’équipe et la répartition des rôles aux différentes étapes du projet, et le calendrier de travail ; - un budget détaillé avec les coûts unitaires ; - le(s) curriculum vitae (CV) détaillé(s) incluant les références des expériences antérieures. - une lettre de motivation Les honoraires seront basés sur le niveau du diplôme et le niveau d’expérience selon la nouvelle grille des consultants nationaux du SNU daté du 12 Mars 2013. Le présent travail sera rémunéré sur une base de trente-cinq (35) jours ouvrables. Les modalités de paiement seront spécifiées dans le contrat de service qui sera signé avec le Bureau de la Représentation de l’OMS au Sénégal. L’intégralité du dossier de candidature devra être transmis au plus tard le 29 Août 2014, en version électronique aux quatre adresses électroniques suivantes : diop.yatou@gmail.com; ehydial@unicef.org; tallf@who.int; ngomm@who.int Un accusé de réception électronique sera transmis à tous les candidats qui auront fait parvenir leur dossier avant la date limite, et ceci, au plus tard dans les 24 heures qui suivront la réception du dossier. Les travaux entrant dans le cadre de cette consultation démarreront le 15 septembre 2014 et s’achèveront au 31 octobre 2014. 08 AOUT 2014


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LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

AVIS D’APPEL D’OFFRES (AA0) MINISTÈRE DE LA JUSTICE DIRECTION DES CONSTRUCTIONS DES PALAIS DE JUSTICE ET AUTRES EDIFICES Appel d’Offres n°-001-2014 - DSJ / DCPJAE / MJ 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation de marchés publics paru dans le quotidien le « SOLEIL » du 05 février 2014 2. Le Ministère de la Justice a obtenu dans le cadre de son budget consolidé d’investissement des fonds, afin de financer les travaux de construction d‘un Tribunal d’Instance (TI) à Saraya et à Goudiry à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché portant sur leur construction. 3. Le Ministère de la Justice sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux précités en deux lots séparés − Lot1 : Construction Tribunal d’Instance de Saraya région de Kédougou − Lot2 : Construction Tribunal d’Instance de Goudiry région de Tambacounda 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés Publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction des Constructions des Palais de Justice et Autres Edifices et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : 58 Rue Carnot, 1er étage, Dakar Plateau de 8 heures à 17 heures les jours ouvrables. 6. Les exigences en matière de qualification sont: -

être une entreprise habilitée à compétir, attester d’une capacité financière d’au moins 200 000 000 FCFA par lot, avoir exécuté au moins deux (2) projets de construction d’importance similaire au cours des cinq (5) dernières années et disposer d’un personnel et d’un matériel adaptés au projet. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées. 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après Direction des Palais de Justice et Autres Edifices, 58 Rue Carnot, 1er étage, Dakar contre un paiement non remboursable de 100.000 FCFA. La méthode de paiement sera par espèces 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ciaprès : Direction des Construction des Palais de Justice et Autres Edifices (DCPJAE), 58 Rue Carnot, 1er étage, Dakar Plateau au plus tard le 11 septembre à 10 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes à l’adresse ci-après DCPJAE, 58 Rue Carnot, Dakar Plateau le : 11 septembre à 10 heures 00 mn. Une garantie de soumission de cinq millions (5 000 000) FCFA est exigée pour chaque lot. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de soumission. La garantie de soumission devra rester valide pour une durée de 28 jours après l’expiration de la validité des offres. Le Directeur des Constructions des palais de Justice et autres Edifices 08 AOUT 2014

AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU « Le Soleil » Passage Ne hmé - 25, Avenue Georges Pompidou

T él . /Fa x : 3 0 10 4 1 5 6 9 REPUBLIQUE DU SENEGAL

PORT AUTONOME DE DAKAR 21, BOULEVARD DE LA LIBERATION

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Dénomination du marché: appel d'offres n° F _DG_011 du 15 mai 2014 relatif à la fourniture de bouées en polyéthylène et de lignes de mouillages en deux (2) lots pour le Port Autonome de Dakar Lot 1 : Fourniture de bouées en polyéthylène Lot 2 : Fourniture de lignes de mouillages Nombre d'offres recues : 05 Noms et adresses des attributaires provisoires: Lot 1 : CENTRE DE LA MER, 26, Corniche Est - Tél: 33 821 32 21 Lot 2 : CAFOMT, Cité Biagui villa n° 463 - Tél: 33 820 52 62 Montants des offres retenues provisoirement: Lot 1 : CENTRE DE LA MER : 98.147.562 F CFA HT HD Lot 2 : CAFOMT : 39.095.000 F CFA HT HD La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 83, alinéa 3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps un délai pour un recours gracieux auprès de l'Autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 89 dudit Code.

Le Directeur Général Dr Cheikh KANTE 8 AOUT 2014

EVALUER LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE ACTUELLE DE SOINS DU CORDON « CORDON SEC » AU SENEGAL

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT AU NIVEAU LOCAL La présente étude permettra, dans le cadre de l’accélération des efforts de lutte contre la mortalité néonatale, d’évaluer la mise en œuvre et les résultats de la politique du cordon ombilical sec mise en œuvre depuis 2005. Il s’agira : - d’évaluer le niveau de mise en œuvre de la politique du cordon sec au niveau des structures de santé et au niveau communautaire - d’évaluer les résultats de la politique du cordon sec sur la morbidité et la mortalité du nouveau-né - d’identifier les contraintes, les facteurs de succès et leçons apprises de la mise en œuvre de la politique du cordon sec Le consultant national, sous les orientations de la Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l’Enfant (DSRSE) et du comité technique RMNCH sera chargé de : - Faire une proposition de méthodologie pour évaluer la mise en œuvre de la politique du « cordon sec » au Sénégal ; - Procéder à la collecte des données ; - Faire une analyse approfondie de ces données ; - Formuler des recommandations La durée de l’étude sera de 35 Jours ouvrables. Les résultats attendus sont :

- Un rapport provisoire de l’étude sous 2 formats (document word et présentation power point) - Une présentation des résultats de l’étude au comité technique pour pré validation - Un rapport final (d’environ 35 pages)

et le calendrier de travail ; - un budget détaillé avec les coûts unitaires ; - le(s) curriculum vitae (CV) détaillé(s) incluant les références des expériences antérieures. - Une lettre de motivation

L’étude sera réalisée par un consultant national recruté par le Bureau de l’OMS au Sénégal selon les règles en vigueur en utilisant le guide ci-joint. Il devra être un consultant sénior avec : - un diplôme universitaire de haut niveau en santé publique et ou recherche ; - une expérience professionnelle prouvée entre cinq et huit ans dans la conduite d’études et de recherche en santé publique et de préférence dans la santé infantile ; - de bonnes capacités rédactionnelles ;

Les honoraires seront basés sur le niveau du diplôme et le niveau d’expérience selon la nouvelle grille des consultants nationaux du SNU daté du 12 Mars 2013. Le présent travail sera rémunéré sur une base de quarante (40) jours ouvrables. Les modalités de paiement seront spécifiées dans le contrat de service qui sera signé avec le Bureau de la Représentation de l’OMS au Sénégal.

Le Consultant peut mobiliser une équipe placée sous la responsabilité d’un chef d’équipe, mais sera seul responsable de la qualité des résultats produits. Il est demandé au Consultant intéressé par ce projet d’étude de soumettre : - une note de compréhension du projet d’étude d’environ 3 à 5 pages maximum précisant la méthodologie, l’organisation de l’équipe et la répartition des rôles aux différentes étapes du projet,

L’intégralité du dossier de candidature devra être transmis au plus tard le 29 Août 2014, en version électronique aux quatre adresses électroniques suivantes : d i o p . y a t o u @ g m a i l . c o m ; ehydial@unicef.org;tallf@who.int; ngomm@who.int Un accusé de réception électronique sera transmis à tous les candidats qui auront fait parvenir leur dossier avant la date limite, et ceci, au plus tard dans les 24 heures qui suivront la réception du dossier. Les travaux entrant dans le cadre de cette consultation démarreront le15 septembre 2014 et s’achèveront au31 octobre2014. 08 AOUT 2014


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• PAR DIEUMBE NDIAYE

dakarois MEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52

S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 05H54 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 17H00 • Timis : 19H45 • Guéwé : 20H45 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30

Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Servic Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 imbodj@hotmail.com Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 dmanefr@yahoo.fr Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 dioufafrica@yahoo.fr Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 khalifandiaye44@yahoo.fr Coordonnateur Pools des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 imbodj@hotmail.com Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : SEN ROTO Internet : http://www.lesoleil.sn Email : lesoleil@lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org

I

II III IV V VI VII VIII IX X

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12.383 HORIZONTALEMENT : 1. Graine du paradis. 2. Places aux expositions – Ce qu’il y a à payer. 3. Une reine entre les épines – Lettres d’or – reçu par le milieu. 4. Petite ouvreuse – Mesure de temps. 5. Passage au salon – Réfléchi – Blousé. 6. Ile ou note – L’Amérique d’Obama – Rencontré. 7. Le papa de la cousine – Arbre à pommer. 8. La même chose – dans l’air du temps – Port de l’inde. 9. Bien monté – Légumes écrasés. 10. Porteurs de bottes. VERTICALEMENT : I. Gourmand en affaires. II. Il des mers tropicales – Poésies chantées. III. Plus en état de marche – Axe important – En vacances. IV. On vous y mène en bateau – Il est loin d’être sot. V. Morceau e sangsue – Pour montrer – C’est tout le monde et personne. VI. Exclamation – Tout seul – Après-midi. VII. Dessins achevés – Se mouille le corps. VIII. Un tour symbolisé – Question de lieu – Sur les tablettes alors. IX. Ni à lui, ni à moi – Mettre en compte. X. Plus du groupe alors

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. VALDINGUER. 2. OVIN – QUETE. 3. LET – SLIP. 4. OC – TAS – ERE. 5. VOTER – ET. 6. TM – REG. 7. IOS – RIA – OT. 8. ETALON – PRE. 9. REPOS – DIEU. 10. STABILISES. VERTICALEMENT : I. VOLONTIERS. II. AVEC – MOTET. III. LIT – SAPA. IV. DN – TON – LOB. V. BAT – ROSI. VI. NQ – SERIN. VII. GUS – REA – DI. VIII. UELE – PIS. IX. ETIRE – ORE. X. REPETITEUR.

horoscope BELIER

BALANCE

(21 mars – 20 avril) Les astres vous conseilleront d’éviter les maladresses ou impairs dans les contacts avec l’entourage, en particulier avec ceux dont vous dépendez plus ou moins : conjoint, supérieurs, associés, collègues. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Taureau et Verseau Chiffres de chance : 3 8 4

(24 septembre- 23 octobre) Vous serez pris entre le désir de tout chambouler dans votre vie et une certaine peur de l’inconnu. Vous tournerez en rond comme un fauve en cage. Pourquoi ne pas consulter un astrologue ? Celui-ci vous indiquera la bonne direction à suivre. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Gémeaux et Cancer Chiffres de chance : 6 7 4

TAUREAU (21 avril – 21 mai) La vie est trop courte pour qu’on se la complique. Jouissez du présent, tout simplement. Pensez un peu à l’avenir si vous voulez. Mais évitez surtout de vous appesantir sur le passé, qui doit être enterré pour de bon. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 4 2 6

GEMEAUX (22 mai - 21 juin) Sur le plan professionnel, soyez très prudent. Vous avancerez sur un terrain miné, les obstacles et embûches pouvant surgir à l’improviste. Ne faites confiance à personne, surtout pas à vos plus proches collaborateurs. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Sagittaire Chiffres de chance : 8 5 1

SCORPION

Pensée du jour Ce que j'appelle souveraineté (ou également liberté) se constitue à force de coups heureux ou de coups malheureux surmontés.

(24 octobre - 22 novembre) Vous serez prêt(e) à sacrifier votre chère liberté pour vivre un grand amour. L’appui de plusieurs astres vous permettra de consolider vos liens affectifs. Passion rimera avec stabilité. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Lion et Capricorne Chiffres de chance : 7 3 2

(Roger Vailland )

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre) Cette journée amènera des difficultés de compréhension entre parents et enfants. Ne vous énervez pas. Faites preuve de patience : la communication se rétablira bientôt. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 4 5 9

CANCER

CAPRICORNE

(22 juin - 23 juillet) Rapport tendus avec votre partenaire. Il faut dire que vous serez plus exigeant(e). Vous lui demanderez d’être à la fois ange et démon, sensuel(e) et fidèle. Beau programme, qu’il n’est pas facile de réaliser ! Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Lion et Scorpion Chiffres de chance : 9 3 4

(22 décembre - 20 janvier) Ne finassez pas trop lorsque vous discuterez d’une affaire ; l’occasion ne se représentera pas avant longtemps de réaliser un si beau coup. Vous recevrez une nouvelle réjouissance à propos d’un proche. Couleur porte bonheur : Blanc Affinités Astrales : Sagittaire et Poissons Chiffres de chance : 8 2 6

LION

Solution N° 2424

Visitez nos sites Internet : http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org

7 erreurs

• PAR SAMBA FALL Email : samfal56@yahoo.fr Tel : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver.

VERSEAU

(24 juillet - 23 août) Vous aurez la possibilité de faire des placements très sûrs et de gérer efficacement les finances familiales. Ce jour sera une date particulière propice à la vente d’un terrain ou d’une maison. Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Balance Chiffres de chance : 2 3 4

(21 janvier - 19 Février) Vous réussirez à mêler habilement travail et plaisir. Ainsi, vous sortirez encore plus que d’habitude, en vous arrangeant pour rencontrer des personnes influentes capables d’être utiles à votre carrière. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 2 7 6

VIERGE

POISSONS

(24 août - 23 septembre) Essayez de vous détendre. Vous verrez que vous vous sentirez tout de suite beaucoup mieux, aussi bien sur le plan physique que psychique. Vos relations avec votre entourage en bénéficieront aussi. Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Verseau Chiffres de chance : 2 4 1

(20 février - 20 mars) Côté cœur, votre charme sera un brin moins efficace, et vous devrez vous donner plus de mal pour séduire. Si vous avez des enfants, vous déciderez de leur consacrer plus de temps et de vous en occuper davantage. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Gémeaux et Balance Chiffres de chance : 9 5 7

Solution du jeu N°635 des 7 erreurs 5. La longueur de la manche gauche de l’homme debout. 6. La longueur de la natte de l’homme assis. 7. La hateur de la fenêtre du bâtiment.

agenda

BLOC-NOTES mots mots fléchés N° 2425

• FETE A SOUHAITER : ST. DOMINIQUE • VENDREDI 11 SHAWAL (KORITÉ) 1435 DE L’HEGIRE (CONACOC

1. Le nombre de manches de l’entrée du bâtiment. 2. Le placement du bouton au bas de la chemise de l’homme debout. 3. La longueur de l’outil de l’homme posé sur la natte. 4. La longueur de la fente du boubou de l’homme assis.

LE SOLEIL VENDREDI 8 AOUT 2014 PAGE 19


BLOC-NOTES

LE SOLEIL VENDREDI 8 AOUT 2014 PAGE 20

nécrologie SOUVENIR

SOUVENIR

DECES

Mme Fakih Monique et ses enfants Mmes Carmita, Odette, Nouad et leurs enfants MM. Abdoulatif, Abdou Khafez, «Baybi» et leurs enfants les familles Fakih, El Sayegh, Hajaali et Zarkatony ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur époux, père, frère et oncle bien aimé

8 août 2013 8 août 2014 Voilà 1 an déjà que nous a quitté notre très chère et regrettée

8 août 1983 - 8 août 2014

Mme SARR Aby Niama DIARRA En ce jour anniversaire de ton rappel à Dieu, ton époux, ta fille, tes frères et sœurs, ta famille, tes amis ne cessent de penser à toi. Qu’Allah le Tout Puissant t’accueille dans son paradis. Amine Fatiha + 11 Likhlass.

(8 Août 14)

El Hadji Issa SOW

M. Assane FAKIH survenu à Paris le 27 juillet 2014.

POUr vOS

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33 832 08 86 / 33 859 60 50

Merci de vous associer à leurs prières.

L’inhumation a eu lieu à Paris le 1er août 2014. Ayez une pensée pieuse pour lui.

FA X DE vOTrE QUOTiDiEN «Le Soleil»

Sa veuve, ses enfants et l’ensemble de sa famille se souviennent et prient pour le repos de son âme.

(8 Août 14)

AVIS 8 Août 14)

télé vision 04:00 TV5MONDE LE JOURNAL 04:25 CHRONIQUES D'EN HAUT 04:51 RÊVES D'HÔTEL 04:59 LA POTION ASTÉRIX 05:54 PRENEZ + L'AIR ! 06:00 TV5MONDE LE JOURNAL 06:14 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 06:18 L'INVITÉ 06:27 BON VOYAGE ! 06:30 TV5MONDE LE JOURNAL 06:43 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 06:47 L'INVITÉ 06:56 UN LIVRE UN JOUR 07:00 LE JOURNAL DE RADIO-CANADA 07:26 D'ART D'ART 07:58 LA FRANCE À VÉLO 08:00 TÉLÉMATIN 08:30 TV5MONDE LE JOURNAL 08:46 FERMIER URBAIN 09:10 LES PEUPLES DES MONTAGNES 09:25 COURTS SÉJOURS 09:29 LES VINGT CHEFS-D'OEUVRE DE LA NATURE 09:55 BON VOYAGE ! 10:00 FLASH INFO 10:02 LA POTION ASTÉRIX 11:00 TV5MONDE LE JOURNAL 11:14 FAITES DANSER LE MONDE 11:15 TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA PLACE 11:58 L'ÉPICERIE 12:23 JARDINIERS EN HERBE 12:29 JARDINS & LOISIRS 12:56 QUESTIONS POUR

UN CHAMPION 13:30 LE JOURNAL DE LA RTBF 13:59 LES CARNETS DE JULIE GRAND FORMAT 16:08 HIMALAYA, FACE AUX ABEILLES GÉANTES 17:02 PASSE-MOI LES JUMELLES 17:54 PRENEZ + L'AIR ! 18:00 64' LE MONDE EN FRANÇAIS 18:23 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE 18:30 64' LE MONDE EN FRANÇAIS 18:50 L'INVITÉ 19:00 64' L'ESSENTIEL 19:04 À LA VIE, À LA MODE 19:34 TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE SA PLACE 20:20 COURTS SÉJOURS 20:30 LE JOURNAL DE FRANCE 2 20:56 D'ART D'ART 20:59 FAITES DANSER LE MONDE 21:00 LE FILM DU TOUR 21:06 L'HEURE DU SECRET 22:31 FAITES DANSER LE MONDE 23:03 DES RACINES & DES AILES 00:53 TV5MONDE 01:12 PASSE-MOI LES JUMELLES 02:04 ÉPICERIE FINE 02:32 LES PEUPLES DES MONTAGNES 02:47 UN LIVRE UN JOUR 02:50 LES AVENTURIERS DE L'EXTREME 03:00 TV5MONDE LE JOURNAL 03:24 HEP TAXI ! 03:53 UN MONDE SAUVAGE

petites

Vous pouvez contacter l’Agence Commerciale POMPIDOU «Le Soleil» Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou

Tél. : 33 821 07 52

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E D U C A T I O N

Cet Homme de teint noir âgé d'environ 30 ans, victime d'accident de la circulation sur la route de Rufisque, a été déposé par les sapeurs pompiers le 09 juillet 2014 à la morgue du Centre Hospitalier National de Pikine. Toute personne susceptible de l'identification est priée de se rapprocher du service social du Centre National de Pikine. Contact : Henry NDECKY, Chef du service Social : 77 564 60 10


BLOC-NOTES petites

LE SOLEIL VENDREDI 8 AOUT 2014 PAGE 21

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I M M I G R A T I O N

AVIS D’APPEL D’OFFRES Le système des Nations Unies au Sénégal, sous la coordination du PNUD, dans le cadre de la mise en place d’un réseau métropolitain inter agence lance un appel d’offres pour la mutualisation d’une connexion Internet et la création d’un Groupe Fermé d’Utilisateurs(GFU) pour la téléphonie fixe et la téléphonie mobilecouvrant tous les bureaux du SNU présents au Sénégal (dont la liste est jointe en annexe de l’offre) à Dakar et dans les régions.

F O R M A T I O N

Les sociétés intéressées peuvent trouver les termes de références dans le site du PNUD Sénégal suivant le lien :www.sn.undp.org ou directement en cliquant sur : http://www.sn.undp.org/content/senegal/fr/home/operations/procurement/ Les soumissions sous plis fermés peuvent être déposées au plus tard le mardi 30 SEPTEMBRE 2014 à 17 heures au PNUD Sénégal, sis à l’immeuble Wollé Ndiaye, route du Méridien président sous référence RFP04/ICT-OMT/2014 à l’attention du coordonnateur du système des Nations Unies au Sénégal 08 AOUT 2014

Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification

AUTORITE DE REGULATION DES MARCHES PUBLICS

AAO F_ARMP_037 I M M E U B L E VENTE - ACHAT - LOCATION - GERANCE Toutes Transactions Immobilières Villa n° 5 Sacré Cœur III VDN Tél: 867 24 97/ 637 76 44 - mail : coumba4@sentoo.sn Dakar- SENEGAL CONTACTS 77 637 76 44 / 77 637 19 33 VILLAS VENDRE DIEUPPEUL : 300 M² 4 CHS SAL GARAGE……………….……75 000 000 FRS CFA SACRE CŒUR 3 241 M² 3 CHS SAL GAR………………………75 000 000 FRS CFA HLM 5: 150 M² 3 CH SAL COUR…......…………………………..38 000 000 FRS CFA HAMO 4: 130 M² 3 CH SAL..……….…………………………… 30 000 000 FRS CFA HLM LAS PALMAS ANGL 3 CH SAL……………………..…….30 000 000 FRS CFA LIBERTE 5: 80 M² 2 CH SAL COUR…………………….……….28 000 000 FRS CFA HLM I: 2 CH SAL………………………………………………….25 000 000 FRS CFA ZAC MBAO: 1CH SAL CUIS……………………………………..17 000 000 FRS CFA TERRAINS A VENDRE ALMADIES 1600 M²……...………………………….. …….....… 375 000 FRS/M² ALMADIES 800 M² BRD RTE...…………………….. ………......325 000 FRS/M² FOIRE : ANGL 200 m²……………….………………………........55 000 000 FRS OUEST FOIRE VDN: 150 M²………………………………..........30 000 000 FRS DALIFORD: 160 M² ANGLE.………….….………………. .........18 000 000 FRS ZAC MBAO : 300 m² ANGL..………….………………… ...........17 500 000 FRS ZAC MBAO : 155 m² ANGL..………….………………… ...........9 500 000 FRS KEUR MASSAR: 200 M²…...………….……….…………...........8 500 000 FRS ZAC MBAO: 150 m² ANGL..………….………………… ............8 000 000 FRS

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1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal « Le Soleil » du 02 janvier 2014 et sur le portail des marchés publics « marchéspublics.sn ». 2. L’ARMP a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds propres pour effectuer des paiements au titre du Marché de Fourniture et installation d’une solution de sécurité et de sauvegarde réseau objet de cet appel d’offres. 3. L’ARMP sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir pour fournir les équipements et logiciels de sécurités en deux (02) lots indivisbles. - Lot 1 : équipements et logiciels de sécurité ; - Lot 2 : solution de sauvegarde réseau 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations nécessaires auprès de l’ARMP; M. Ousseynou SOW, Responsable Informatique (ousseynou.sow@armp.sn Tél/ 76 639 51 14) à l’adresse mentionnée ci-après à l’adresse mentionnée ci-après : Rue Alpha Hachamiyou TALL x rue Kléber de 09H à 17 heures du lundi au vendredi. 6. Les exigences en matière de qualification sont : (Cf. Clause 5 des DPAO pour les détails) ; • Le soumissionnaire devra fournir les états financiers certifiés au cours des trois derniers exercices (2011, 2012 et 2013) ;

Capacité technique et expérience • Avoir réalisé au cours des cinq (5) dernières années au moins deux (2) contrats similaires au lot pour lequel il soumissionne ; • Pour le lot 1: disposer d’un personnel certifié sur les réseaux WAN/LAN, Firewall, routeurs, et l’installation des réseaux WIFI, etc. • Pour le lot 2 : disposer d’un personnel certifié sur les réseaux microsoft 7. Le lot 1 doit comprendre une garantie de soumission d’un montant de 400 000 FCFA. La période de validité de l’offre sera de 90 jours. La période de validité des offres court à partir de la date limite de dépôt des plis. La garantie d’offre doit demeurer valide pendant vingt-huit jours (28) après l’expiration de la validité de l’offre. 8. Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : ARMP Rue Alpha Hachamiyou TALL X Rue Kléber ; 9. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : ARMP Rue Alpha Hachamiyou TALL Rue Kléber au plus tard le Mardi 09/09/2014 à 11 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : ARMP Rue Alpha Hachamiyou TALL X Rue Kléber au plus tard le Mardi 09/09/2014 à 11 heures précises.

8 AOUT 2014

LE DIRECTEUR GENERAL


22

S poRTs

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

FOOtBaLL CHAMPIONNAT DE FRANCE

Qui arrêtera le Paris SG ? (aFP) - Le Psg et sa superstar ibrahimovic, dominateurs depuis deux ans, seront encore les grandissimes favoris de la saison dans un Championnat de France qui débute aujourd’hui, une hégémonie à laquelle tentera de mettre fin le Monaco de Falcao, avec comme toujours l'Om, Lille et Lyon en arbitres. Paris n'a pas varié d'objectif: poursuivre sa mainmise sur la scène nationale tout en dépassant enfin le cap des quarts de finale en Ligue des champions sur lequel il s'est cassé les dents à deux reprises. Laurent Blanc, dont le contrat a fini par être renouvelé jusqu'en 2016 début mai une fois le 4e sacre du club en poche, ne se fait pas d'illusions et sera jugé sur sa capacité à porter encore plus haut le projet initié en 2011 par Qsi (Qatar Sports Investments) et à se rapprocher du Graal européen. Malgré les contraintes liées au fair-play financier de l'Uefa, l'actionnaire a fait venir de Chelsea le Brésilien David Luiz. Le défenseur, recruté pour près de 50 millions d'euros, formera avec Thiago Silva la charnière centrale la plus onéreuse de l'histoire. Reste à savoir comment les deux joueurs auront digéré l'humiliation subie à domicile lors du Mondial. David Luiz est pour l'instant le seul élément d'envergure à avoir rejoint cet été le Psg, qui s'est fait prêter l'arrière droit ivoirien de Toulouse Serge Aurier, révélation de l'exercice

précédent. Tout autre transfert (Di Maria ?) devra être compensé par des départs pour rester en règle aux yeux de l'Uefa mais le président Nasser Al-Khelaifi ne souhaite pas se séparer d'un joueur majeur. L'attraction Bielsa Quelle que soit l'issue du mercato, Paris pourra compter sur le génie d'Ibrahimovic, double meilleur buteur du Championnat et bien décidé à "zlataner" de nouveau la France avec des gestes spectaculaires dont il a le secret. Aucune équipe en L1 ne peut donc, sur le papier, rivaliser avec le Psg. Mais Monaco, son dauphin en 2013-14 et propriété du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, possède de solides arguments. Le club de la Principauté a changé d'entraîneur (Leonardo Jardim à la place de Claudio Ranieri) et récupéré Falcao, remis d'une grave blessure au genou. Si le buteur colombien, ardemment désiré par le Real Madrid, se fait une raison pour disputer une 2e saison en L1, l'Asm pourra nourrir des ambitions légitimes en dépit de la ces-

sion de James Rodriguez aux Merengues pour plus de 90 millions d'euros. Marseille aura du mal à se mêler à la lutte pour le titre mais son nouveau technicien, Marcelo Bielsa, se profile déjà comme la grande attraction du début de championnat. L'Argentin espère amener sa discipline et sa science à un effectif jeune qui a perdu Mathieu Valbuena (Dynamo Moscou). "El Loco" aura fort à faire pour réveiller une équipe qui sort d'une année désastreuse (6e, privé de coupe d'Europe), mais il a pour le moment produit son petit effet sur les exigeants supporteurs marseillais. Jusqu'à quand ? Lyon ne rêve plus Lille prie de son côté pour que sa campagne européenne, démarrée dès fin juillet au 3e tour préliminaire de la C1, ne plombe pas les organismes et sa saison. Un podium de plus relèverait cette fois clairement de l'exploit. Lyon, lui, ne s'autorise même plus à évoquer une place sur le podium. Hubert Fournier, le suc-

cesseur de Rémi Garde, a pour mission de faire grandir les pépites du centre de formation avant la livraison du grand stade en janvier 2016, qui doit ouvrir de nouveaux horizons à un club en déficit chronique ces cinq dernières années. Tous les gros salaires ont été poussés vers la sortie hormis Yoann Gourcuff, dont le recrutement en 2010, avec à la clé un contrat en or, prend de plus en plus des allures de catastrophe industrielle. A quoi peuvent prétendre les autres ? Saint-Etienne (4e) veut pour-

suivre sa belle régularité en haut du tableau grâce à la stabilité et au maintien de l'entraîneur Christophe Galtier. Bordeaux a donné sa chance à Willy Sagnol, à charge pour l'ancien défenseur international et ex-sélectionneur des Espoirs de tirer un trait sur 12 mois moroses. Au rayon des entraîneurs, il faudra voir comment Lorient parviendra à tourner la page Christian Gourcuff, parti diriger l'Algérie et remplacé par son adjoint Sylvain Ripoll, et si Claude Makelele fera décoller Bastia en étrennant ses nouveaux galons.

Le programme de la 1ère journée (en heure Gmt) aujourd’hui 18h30 Reims - Paris SG. Demain 19h00 Bastia – Marseille ; Evian-Thonon – Caen ; Guingamp - Saint-Etienne ; Lille – Metz ; Montpellier – Bordeaux ; Nantes – Lens ; Nice – Toulouse Dimanche 15h00 Lyon – Rennes 19h00 Monaco - Lorient

SENEGALAIS DE LIGUE 1

22 « Lions » à la conquête de la L1, dont un seul gardien ! C’est ce soir que sera donné le coup d’envoi de la saison 2014-2015 de la Ligue 1 française avec l’entrée en lice du champion en titre le Paris-Saint Germain qui se déplace sur le terrain du Stade de reims. La suite se dispute samedi et dimanche avec l’entrée en lice des Sénégalais. au starting-block, ils seront 22 à se lancer à la poursuite des Parisiens. idrissa Gana Guèye (24 ans, milieu) et Pape ndiaye Souaré (24 ans, défenseur), Losc. Une fois de plus, le Paris SaintGermain sera seul contre tous. Champion en titre, le club de la capitale française est encore le grand favori de cette saison. Mais derrière, les ambitions ne manquent pas. Mais, la formation de Laurent blanc ne comptant pas de joueur sénégalais, à l’exception du gardien de but Mody Diaw (21 ans) qui aura du mal à trouver une place dans l’effectif des champions, tous les yeux des Sénégalais seront donc rivés ailleurs. A commencer d’abord par le Losc, le club lillois qui compte dans ses rangs deux des meilleurs joueurs sénégalais la saison dernière : Idrissa Gana et Pape Ndiaye Souaré. Auteurs, respectivement de 37 et 33 matches de Ligue 1 l’année passée, les deux internationaux sénégalais comptent rééditer leurs grosses performances de la saison 2014 qu’ils ont bouclée sur la troisième marche du podium. Une année de confirmation pour les anciens pensionnaires de l’Académie Diambars, surtout pour Pape Ndiaye Souaré qui a effectué un retour de prêt remarquable pour s’imposer comme un titulaire indiscutable sur le flanc gauche de la défense de René Girard. La saison a déjà bien démarré avec la qualification cette semaine au deuxième tour de la Ligue des Champions. Moustapha Bayal Sall (28 ans, défenseur, as Saint-Etienne) : A l’image de ces deux compatriotes du Losc, le Stéphanois a gagné des galons la saison dernière au point de s’installer dans l’effectif de Christophe Galtier comme un élément indispensable. Ses 31 titularisations en

32 matches en disent long sur le statut de l’international sénégalais sur qui comptera sans doute l’As SaintEtienne dans son objectif de décrocher un ticket européen à la fin de la saison. L’Europe est d’ailleurs le défi majeur des Stéphanois qui, comme d’habitude, joueront les trouble-fêtes. Pour cela, Bayal devra se montrer encore beaucoup plus costaud. Il s’agit de ne pas faire moins que la sa saison passée. Lamine Sané (27 ans, Défenseur) et Henry Saivet (23 ans, attaquant), Girondins de Bordeaux : Henry Saivet va manquer le début de la saison. Blessé au genou, l’attaquant sénégalais devra regarder des tribunes Lamine Sané et compagnie plonger dans le bain d’une saison au goût de rachat. Annoncé sur le départ depuis la saison dernière, Lamine Sané restera encore quelques temps. Le nouvel entraîneur des Girondins de Bordeaux, Willy Sagnol, vient de montrer qu’il avait bien besoin du défenseur sénégalais pour assurer la transition. En héritant du brassard de capitaine, le natif de Villeneuve-surLot qui va disputer sa 6ème saison chez les Girondins, confirme son statut de leader d’une équipe qu’il espère sans doute remettre sur les rails du succès avant d’aller voir ailleurs. En attendant le retour de son coéquipier dans la « Tanière », la sécurité de la baraque repose sur ses épaules. Moustapha Diallo (28 ans, milieu, En avant Guingamp) : En dépit de la victoire finale en Coupe de France, la première année du retour en Ligue 1 n’a pas été très facile pour l’Eag, encore moins pour

le milieu de terrain sénégalais. 14 titularisations seulement en 30 apparitions, l’ancien joueur du Diaraf n’a pas eu la tâche facile et il se lance dans cette nouvelle saison avec des ambitions de retrouver plus de temps de jeu. Le défi est énorme pour l’international sénégalais qui a vécu sa première désillusion de la saison avec la défaite en Trophée des Champions devant le Psg, la semaine dernière. Souleymane Camara (31 ans, attaquant, Montpellier) : Pour sa 8ème saison à Montpellier, le vieux « Lion » veut toujours rugir. Il est certes loin de ses jambes de 20 ans, mais Souleymane Camara veut montrer qu’il a encore du jus. L’ancien attaquant de l’As Monaco espère sans doute atteindre la barre des 250 matches pour marquer un peu plus l’histoire du club héraultais avec lequel il a déjà disputé 237 rencontres et marqué 53 buts en 8 saisons. Et pourquoi pas un dernier trophée pour sortir par la grande porte ? Mais à 31 ans, l’ancien buteur des « Lions », champion de France en 2012, n’envisage sans doute pas de raccrocher cette saison. Souleymane Diawara (35 ans, défenseur) et Papa Moussa Mbow (22 ans défenseur), Ogc nice. Après cinq saisons à Marseille, Souleymane Camara se lance dans un nouveau défi en s’engageant avec l’Ogc Nice cette semaine. Sans doute l’une des dernières aventures du défenseur sénégalais pas retenu par le club phocéen après 118 matches. Le Sénégalais le plus titré de la Ligue 1 (2 titres de champion, 5 Coupe de la Ligue, une Coupe de France) veut encore prouver qu’il n’a rien perdu de sa puissance. Il pourra sans doute guider son jeune compatriote Papa Moussa Mbow qui tarde encore à exploser. Lamine Gassama (25 ans, défenseur, Fc Lorient) :

Ecarté des terrains pendant une bonne partie de la saison dernière, l’ancien sociétaire de l’Olympique Lyonnais veut revenir avec force. Une des pièce-maîtresses de la défense des Merlus, Lamine Gassama devrait encore garder son statut de titulaire sur le côté droit où il s’est imposé en l’espace de deux saisons. L’année dernière, il a disputé 24 matches soit 8 de plus que lors des quatre… saisons passées à l’Ol. Papy Djilobodji (25 ans, défenseur) et aly Cissokho (29 ans, défenseur), rémi Gomis Fc nantes. La fin de saison délicate de leur équipe ne les a pas empêchés de rester parmi les meilleurs défenseurs de la Ligue 1. Les deux internationaux sénégalais seront donc attendus pour la confirmation de leur solide saison. Ils doivent franchir un nouveau palier pour bien s’installer en Ligue 1 qu’ils n’ont découverte que la saison dernière. De son côté, Rémi Gomis s’engage pour suivre les traces de ses deux compatriotes. L’ancien milieu de terrain de Valenciennes qui n’a disputé que 9 matches l’année dernière va donc tenter de retrouver une place de titulaire et oublier son passage raté à Levante (aucun match disputé avec le club espagnol). Pape Modou Sougou (29 ans, attaquant, Om) De retour de prêt à Evian où il a disputé 29 matches et inscrit 4 buts, l’attaquant sénégalais ne sait pas encore s’il va rester cette saison à l’Olympique de Marseille ou non. Une chose est certaine, l’ancien joueur de Cluj n’entre pas dans les plans du nouvel entraîneur du club phocéen, Marcelo Bielsa. Plus que jamais poussé vers la sortie avec l’arrivée du buteur belge Batshuayi, Sougou sait donc que son avenir n’est plus à Marseille. Mais, pour le moment, il est bien olympien et compte bien convaincre le technicien argentin de le retenir.

Cheikh Mbengue (26 ans, défenseur) et abdoulaye Sané (21 ans, attaquant), Stade rennais : Effacer les doutes de la saison dernière, voilà la principale mission de Cheikh Mbengue. Sauvé de justesse de la relégation, le défenseur sénégalais a vécu une saison très compliquée pour sa première année au Stade Rennais. L’ancien toulousain espère bien retrouver le même enthousiasme qu’au Tfc, le même combat pour Abdoulaye Sané, de retour d’un prêt à Laval. ndiaye Dème ndiaye (29 ans, milieu, rc Lens) : Trois ans après l’avoir quittée, l’ancien joueur d’Arles-Avignon va retrouver la Ligue 1. Un retour parmi l’élite aux allures de résurrection pour le milieu de terrain sénégalais qui n’a effectué que 14 sorties en championnat la saison dernière sous les couleurs du Racing Club de Lens. Un changement de statut attendu donc cette année pour l’ancien Gabelou. <Diafra Sakho (22 ans, attaquant), Guirane ndaw (milieu), Mame Moussa Guèye (25 ans, attaquant), Baye Mayoro ndoye (22 ans, milieu) Fc Metz Avec 4 joueurs, le Fc Metz est le club le plus sénégalais de la Ligue 1. Les Grenats doivent d’ailleurs leur montée en partie à l’attaquant sénégalais Diafra Sakho. Le meilleur joueur et deuxième meilleur buteur de Ligue 2 sera sans doute l’une des attractions de la saison. Le Fc Metz a également recruté cet été Guirane Ndaw pour renforcer son effectif. L’ancien milieu de terrain de l’As Saint-Etienne retrouve la Ligue 1 pour tenter de relancer une carrière en berne depuis quelques saisons. Mame Moussa Ndoye qui revient d’un prêt à l’Academica (Portugal) et Baye Mayoro Ndoye qui a disputé 18 matches en Ligue 2 la saison dernière complètent la liste. L’objectif sera sans doute le maintien. Wahany Johnson SaMBOU


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LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

natatiOn CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014

CAN-2015

Le comité d’organisation installé hier Un nouveau jalon vient d’être posé en direction des 15èmes Championnats d’Afrique de Natation prévus à Dakar du 22 au 28 septembre prochain avec l’installation officielle, hier, du comité d’organisation de l’événement composé d’une dizaine de membres avec à la base des « membres du comité directeur de la Fédération », selon son président Makha Racine Sy. La cérémonie a été l’occasion, pour Ibrahima Diouck, le secrétaire général du ministère des Sports, d’assurer que les pouvoirs publics accompagneront les organisateurs dans leur mission puisque l’Etat a déjà dégagé une enveloppe financière de 15 millions de FCfa en plus de la mise à disposition des infrastructures existantes. Le contexte actuel est marqué par des tensions au niveau des finances avec l’arbitrage budgétaire qui a été établi par rapport aux compéti-

tions internationales, selon M. Diouck. « Nous avons beaucoup de contraintes. Les besoins sont exprimés à plus de 4,5 milliards de FCfa alors que l’enveloppe disponible, qui est dans la loi de finances, est d’environ 900 millions de FCfa. C’est donc dire que nous avons énormément de difficultés pour répartir cette enveloppe en fonction des priorités », at-il soutenu. Une situation avec laquelle les organisateurs doivent composer puisqu’ils n’ont reçu de la tutelle que le dixième de leurs besoins. D’où la nécessité de rechercher des ressources additionnelles pour couvrir le reste des dépenses évaluées à 150 millions de FCfa. Sollicité pour suppléer l’Algérie qui n’était plus en mesure d’honorer ses engagements, le Sénégal qui avait réussi l’organisation de ces joutes en 2006, a beaucoup de défis à relever,

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comme l’a souligné Makha Racine Sy, président du comité d’organisation. Selon lui, son équipe travaille « d’arrache-pied depuis plus d’un mois » pour répondre aux attentes. Cette année, la compétition comprendra trois volets puisqu’en plus des traditionnels championnats d’Afrique Seniors, il y aura également les Championnats d’Afrique Masters qui seront organisés pour la première fois et mettront en lice les vétérans (nageurs de plus de 35 ans) et enfin, les Championnats d’Afrique Open Water. Ce dernier aspect de la manifestation sera l’occasion pour les organisateurs de « bien faire connaître la Traversée Dakar-Gorée » qui sera, cette année, investie par les meilleurs nageurs du continent, espère le président du CoCan. Ousseynou POUYE

La Fédération togolaise « préoccupée » par Ebola avant d'aller en Guinée (aFP) - Le président de la Fédération togolaise de football (Ftf) s'est dit "préoccupé" par le déplacement pour les qualifications de la Can-2015 de la sélection nationale le 6 septembre en Guinée, l'un des pays touchés par l'épidémie d'Ebola. "Nous sommes préoccupés par la situation sanitaire dans cette zone. Nous allons nous en remettre à la Confédération africaine de football (Caf), afin qu'une décision soit prise. Mais à défaut, nous suivrons les consignes du gouvernement togolais afin ne pas mettre en danger la santé des joueurs et membres de la délégation togolaise", a déclaré le président de la Ftf Gabriel Améyi. La fièvre hémorragique a fait 933 morts sur 1.711 cas (confirmés, suspects ou probables) depuis 1976: 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et 2 au Nigeria, selon le bilan l'Organisation mondiale de la santé (Oms), publié le 4 août. Au Togo, aucun malade du virus Ebola n'a été enregistré. Des mesures sanitaires, accompagnées de campagnes de sensibilisation, ont été prises par les autorités togolaises. Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il provoque une fièvre accompagnée d'hémorragies, de vomissements et de diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.

MAKHA RACINE SY, PRESIDENT DU COCAN Le président nouvellement installé du comité d’organisation a décliné la feuille de route de sa structure. « Ce qu’il faut savoir, c’est que le Sénégal a été pris de court pour l’organisation de ces championnats. Pas parce que nous le voulions, mais parce que la compétition devait être, à l’origine, organisée par l’Algérie. Mais suite à un changement de président de fédération, cette dernière n’a pas pu aller au bout de ses engagements », renseigne-t-il. Une situation qui a donc conduit la Confédération africaine à lui trouver un remplaçant. Et pour avoir réussi l’organisation de l’édition 2006, le Sénégal a été sollicité. « Donc le défi de mon équipe, c’est de faire, au moins, aussi bien que lors de cette année », estime M. Sy. Il a listé les défis qui attendent son équipe durant cette courte période qui la sépare de la tenue de l’événement avec notamment la recherche de moyens. Le budget est estimé à 150 millions de FCfa dont « une partie sera couverte par les fédérations invitées qui vont venir elles-mêmes avec un budget pour leur hébergement » ; mais d’autres ordres de dépenses seront effectués avec notamment les « dépenses techniques en termes d’équipements, d’hébergement des officiels de la Cana ainsi que tous les transports des athlètes. Il y a également tout ce qu’on peut rajouter comme animation autour de l’événement ». Et l’un des tout premiers partenaires de l’équipe se trouve être la mairie de Dakar qui a réfectionné la Piscine olympique nationale non fonctionnelle depuis presque deux années. « Elle est désormais en parfait état ; des jeunes viennent y nager, ce qui est rassurant. Il reste juste quelques travaux à terminer, mais on peut y organiser des championnats en l’état. Mais l’idéal, c’est de mettre la dernière touche de manière à ce qu’elle soit au top, de niveau mondial, parce que nous avons aujourd’hui une piscine qui est un outil extraordinaire ». D’après M. Sy, quelques 150 sportifs et 80 officiels sont attendus à Dakar pour l’occasion. O. POUYE

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Relever le défi


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BaSKEt PAPE MOR FAYE (UGB), ROI DE LA SAISON 2013

LE SOLEIL - VendRedi 8 AoUT 2014

TRANSFERT

« Je n’espère pas rempiler cette année »

Liverpool se renseigne pour Falcao, bientôt au Real selon Monaco

Pape Mor Faye a tout gagné avec l’équipe de basket de l’Université Gaston Berger dont il est pensionnaire depuis 2007: coupe et championnat du Sénégal et titre de roi du basket sénégalais. L’année passée, il a succédé sur le trône de meilleur basketteur à son coéquipier, Mamadou Ndoye. Mais pour cette saison, Pape Mor, comme son équipe, a alterné le bon et le moins bon. Même si elle gagné la Coupe du Sénégal pour la deuxième année de suite, l’Ugb a été éliminée en quart de finale du championnat par le Slbc. L’équipe universitaire visait cette saison le doublé. Dans ce sillage, Mor Faye a aussi eu une saison en demi-teinte. Ce qui lui fait dire qu’il ne pense ne pas conserver le titre de roi cette saison. « Je n’ai pas le titre de roi dans ma tête. Je reconnais que j’ai eu des périodes creuses cette année. C’était dû à plusieurs facteurs. C’est pourquoi je n’espère pas rempiler cette saison. Je ne sais même pas si je suis nominé pour le titre de roi », explique-t-il, dubitatif. Alors que sa saison était en demi-teinte, d’autres joueurs ont émergé et sont du coup de sérieux prétendants pour lui arracher la couronne de roi du basket sénégalais. Pape Mor voit du bon œil l’éclosion de ces joueurs. « Il y a eu de bons joueurs cette année dans le championnat et beaucoup méritent le trophée. Abdoul Bâ du Duc et Birahim Gaye de l’As Douanes ont fait un bon championnat. En plus d’être de bons joueurs, ils sont des gars cool. J’aimerais que l’un des deux me succède comme roi », sourit-il. Présélectionné en équipe nationale pour l’Afrobasket 2013, Mor avait été recalé au moment du choix final. Un scénario qu’il avait connu auparavant en 2010 pour le tournoi de la Zone 2.

Le transfert de Radamel Falcao au Real Madrid se précise selon une information du quotidien britannique The Guardian. Le journal raconte en effet que Liverpool, qui cherche un attaquant pour remplacer Luis Suarez, se serait renseigné pour le Colombien auprès des dirigeants monégasques. Lesquels auraient répondu que la signature de Falcao au Real serait imminente. Il rejoindrait ainsi James Rodriguez, coéquipier à l’Asm la saison passée, qui a été transféré chez les Merengue cet été pour 90 millions d’euros.

Pour la Coupe du monde, il n’a même pas été appelé par son entraîneur en club et sélectionneur national, Cheikh Sarr. Une situation qui n’incommode pas le longiligne ailier fort de l’Ugb. « C’est vrai que comme tout joueur, j’aurais aimé être présélectionné pour la coupe du monde. Mais je respecte le choix du coach. Cela va me pousser à travailler davantage pour être dans l’équipe pour les campagnes à venir. L’équipe nationale a été une ambition pour moi et j’y crois toujours », se résigne-t-il. Cela ne l’empêche pas « d’être à 100 % derrière l’équipe ». « Je connais presque tous les joueurs de l’équipe. J’étais en équipe nationale avec eux et ce sont des joueurs talentueux. On a un bon effectif et j’espère qu’on fera une bonne Coupe du monde ». O. nDiaYE

Le Milan Ac prête Robinho à Santos Robinho ne défendra plus les couleurs de l’Ac Milan la saison prochaine. L'international brésilien (94 sélections, 29 buts) a été prêté pour un an à Santos, son club formateur. Vainqueur de la Copa America 2007 avec la Seleçao, l'attaquant, âgé aujourd'hui de 30 ans et passé par le Real Madrid, avait déjà fait l'objet d'un prêt chez le pensionnaire du Brasileirao à l'époque où il évoluait à Manchester City.

L'international algérien Mostefa signe à Lorient (aFP) - Le milieu de terrain international algérien Mehdi Mostefa s'est engagé hier pour 3 ans avec le Fc Lorient (1re div. française), a annoncé le club sur son site internet. Mostefa (30 ans, 25 sélections) a participé à la campagne réussie des « Fennecs » au Brésil cet été. Il a notamment joué l'intégralité du huitième de finale perdu après prolongation (1-2) face aux futurs champions du monde allemands.

NIGERIA

Le sélectionneur Keshi devrait prolonger "la semaine prochaine" (aFP) - Stephen Keshi, le sélectionneur qui a conduit le Nigeria en huitièmes de finale du Mondial au Brésil, devrait renouveler son contrat "la semaine prochaine", a escompté hier la Fédération nigériane de football (Nff). Le premier contrat de Keshi, 52 ans, prenait fin à l'issue du Mondial où son équipe s'est inclinée en huitièmes face à la France (2-0). "Nous nous attendons à une signature la semaine prochaine, afin qu'il puisse reprendre le travail, dans la perspective toute proche des qualifications pour la Coupe d'Afrique des nations 2015", a déclaré le porte-parole de la Nff, Emeka Iyama. Le Nigeria rencontrera le Rwanda le 7 septembre, dans un groupe où figurent aussi l'Afrique du sud et le Soudan. Les deux premiers du groupe seront qualifiés pour la phase finale, au Maroc en janvier. Ancien capitaine de l'équipe nationale, Keshi est devenu en novembre 2011 le sélectionneur des "Super Eagles", qu'il a menés au titre de champion d'Afrique des nations en 2013 en Afrique du sud où ils avaient battu le Burkina Faso (10). Au lendemain de cette victoire, il avait annoncé sa démission, en raison de contentieux avec des représentants de sa fédération, mais il était revenu ensuite sur cette décision.

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

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