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AU SERVICE DE LEUR COMMUNAUTÉ
from Angelus n° 02 / 2023
by Cathberne.ch
TOUS DEUX D’ORIGINE ITALIENNE, MAIS NÉS EN ARGENTINE, LES MISSIONNAIRES DON LUCIANO PORRI ET DON MARCELO INGRISANI ONT FÊTÉ LEURS 20 ANS DE SACERDOCE.
C’est lors de leurs études qu’ils se sont connus. Ils ont étudié la philosophie en Argentine, puis la théologie à Rome. Une amitié de longue date et une ordination le même jour, le 21 septembre 2002. «L’ordination sacerdotale a eu lieu au Sanctuaire di Montevergine, dans la province d’Avellino, en Italie», explique Don Marcelo Ingrisani, titulaire de la Mission Catholique de langue espagnole (MCLE) de Bienne. «Nous avons été ordonnés par Mgr Francesco Pio Tamburrino, secrétaire au Dicastère pour le culte divin», renchérit Don Luciano Porri, titulaire de la Mission Catholique de langue italienne (MCLI) de Bienne. Après leur ordination presbytérale, les deux prêtres sont restés trois ans à Avellino. Changement de pays et de décor dès le 11 septembre 2005: ils sont appelés par Mgr Pier Giacomo Grampa dans le diocèse de Lugano. «Je suis allé à Mendrisio, puis j’ai fait mon doctorat en droit canonique à Rome avant de dépanner une paroisse, dans le haut du Malcantone, au Tessin. Ensuite, deux ans à Cugnasco et six ans à Ponte Tresa», énumère Don Luciano Porri. Quant à Don Marcelo, il a été prêtre à Chiasso, «puis à la Valle di Muggio et enfin, pendant douze ans, à Morcote.» En tout, les deux prêtres ont passé quatorze ans au Tessin. «Mais on préfère Bienne et environs…» sourient-ils.
Collaboration Dans La Diversit
Au départ, il était vaguement prévu de donner à Don Luciano la responsabilité pastorale des deux Missions linguistiques (italophone et hispanophone). Les deux missionnaires sont en effet bilingues (italien / espagnol). Don Luciano a commencé à la MCLI le 1er septembre 2018 et Don Marcelo est venu prendre les rênes pastorales de la MCLE six mois plus tard. «La réalité des Missions est différente de celle des paroisses», dit Don Marcelo. Les deux missionnaires soulignent l’excellente collaboration au sein de la pastorale. «Il y a un dialogue et du soutien mutuel», dit Don Luciano. «Oui, on s’entraide et se respecte; que ce soit lors de messes bilingues (italien / espagnol) ou de célébrations quadrilingues, avec les communautés francophone et germanophone». Et Don Marcelo de conclure: «Comme nos confrères, nous tentons d’impliquer une majorité de paroissiens et de servir, du mieux possible, nos communautés.»
Seul bémol: les proches des deux missionnaires vivent en Argentine, à 13 000 km. Chacun d’eux a encore sa maman, là-bas… L’espace d’un instant, quelque chose de presque imperceptible scintille dans leurs yeux. Une larme ou… un reflet d’étoile?
Propos recueillis par Christiane Elmer