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Une assemblée pour l’aménagement

Un nouveau territoire de projet

Alors que le quotidien s’organisait autrefois à l’échelle du village ou de la commune, il s’organise aujourd’hui à l’échelle de bassins de vie de plus en plus larges, dans des territoires dont l’extension nécessite des réseaux de plus en plus performants et nombreux. La gouvernance à l’échelle de la commune avait sa logique quand ses habitants y travaillaient, y dormaient et y consommaient, et encore aujourd’hui, elle permet de faire valoir des spécificités locales, mais elle semble dépassée, voire contreproductive à l’heure où la majorité des actions quotidiennes ne tiennent pas compte des limites communales abstraites, et où les communes sont parfois mises en compétition.

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Mais à l’inverse, le regroupement de la gouvernance dans des intercommunalités élargies pose aussi question. Aujourd’hui, L’EPCI du Grand Roissy, défini principalement autour d’une réalité économique, ne semble pas adapté à ce qu’on y définisse un document d’urbanisme intercommunal (de type PLUi) qui gérerait l’aménagement de territoires très diversifiés, allant des communes très urbanisées du sud du Val d’Oise aux commune presque rurales de la Seine-et-Marne. Dans le cadre de l’élaboration d’un nouveau document d’urbanisme, nous proposons de diviser l’EPCI du Grand Roissy en territoires de projets qui tiennent compte des bassins de vie, plus adaptés à une réglementation spécifique en matière d’aménagement du territoire.

Ce découpage est défini en fonction des équipements de la vie quotidienne (gare, école, commerces...), et des grandes entités géographiques (forêts, cours d’eau, buttes). Et il a donc pour but d’adapter la gouvernance aux spécificités de chaque territoire (à sa géographie, à son paysage), et à son échelle quotidienne (bassin de vie). D’autre part, il permet de mutualiser les moyens et les compétences dans le but de combler un déficit en matière d’ingénierie et de culture territoriale, qui semble déficitaire dans les petites communes qui composent le péri-urbain. Dans notre cas, le territoire de projet serait constitué des 6 communes présentes autour de la Butte de la Goële: Dammartin au centre, Longperrier à l’Ouest, Saint-Mard et Rouvre à l’Est, Othis au Nord et Juilly au sud.

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