Cartalettre174

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N°174 - mai 2017 ISSN n°2259-0536

Carta-lettre

ARAMIP — CartaLettre n° 174 — Revue de presse : 20 Minutos, Diario de Teruel, El Periódico de Aragón, El País, El Periódico, Heraldo de Aragón, Radio Huesca, La République des Pyrénées, La Dépêche du Midi, Midi-Pyrénées info.

Editée et composée par ARAMIP en Midi-Pyrénées avec la collaboration d’ARAMIP en Aragon, la CartaLettre a pour objet de stimuler l’intérêt réciproque des deux régions et de leurs acteurs économiques et sociaux, politiques et administratifs. Directeur de la publication Michel Vinuesa Rédacteur Hugues Bernard Les activités d’ARAMIP sont réalisées avec le concours de la Région Occitanie, de Toulouse Métropole et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse. La CartaLettre n° 174 est également diffusée avec l’aimable participation du Crédit mutuel de Toulouse (Place Dupuy).

Abonnement aramip.midipyrenees@gmail.com Archives des carta-lettres https://issuu.com/aramip

Le mot du président L’agrandissement de notre Région et son nouveau nom Occitanie sont un évènement important pour notre association ARAMIP. Nous devons réfléchir aux périmètres de notre action et celui de nos objectifs. Nous nous donnons l’année 2017 pour poser les bases de cette nouvelle orientation. Un autre axe de notre réflexion est la progressive diminution de l’aire d’influence de nos actions auprès des institutions de nos deux pays. Des coupes budgétaires sévères dans l’action internationale de nos villes et Régions ne se font que trop sentir. Dans le sens le contraire, le phénomène est aussi évident. Nous ne voyons la marque d’un nouveau souffle pour la coopération transfrontalière entre nos gouvernements régionaux. Pour preuve, la récente rencontre internationale de février à Zaragoza, dédiée aux relations économiques avec la France organisée par le Gouvernement aragonais. Aucun intervenant d’Occitanie ni français. Par ailleurs, les villes proches de la frontière n’étaient pas représentées. Ni la culture, ni le tourisme ne faisait partie du programme, alors qu’elles sont les deux activités qui nous ont réunis avec succès les trente dernières années. Alors que l’Aragon a comme premier exportateur la France. L’Aragon a du mal à trouver des partenaires en Occitanie pour les programmes européens Interreg, et renonce même dans des nombreuses occasions, choisissant la région Aquitaine ou d’autres pays européens. Un autre dernier exemple, celui-ci culturel où il était proposé une collaboration entre l’Ara-

gon, la Catalogne, l’Andorre et la Haute-Garonne pour créer un festival littéraire autour de la Montagne et du roman noir. Ce festival se voulait itinérant sur trois pays pour ainsi mutualiser les moyens et les énergies et mettre en valeur les territoires et les atouts de chaque pays à tour de rôle. Malgré des rencontres très positives et intéressées, ils ont abandonné. La pugnacité d’un seul homme Jose Luis Muñoz, écrivain et voyageur infatigable et l’enthousiasme d’un jeune maire du petit village de Bossost, aura tenu bon contre vents et marées. Cette année en fin avril se tiendra le premier festival "Montanha Nera Bossost" qui réunira plus de 25 écrivains et qui va créer un prix littéraire ou les textes peuvent être écrits en français, en castillan et aranais. Assistons-nous à la fin de la coopération transfrontalière ? Avons-nous épuisé la connaissance mutuelle de nos deux régions ? Sommes-nous gagnés par le repli national ou régionaliste ? Les seules initiatives qui fonctionnent sont celles des associations ou des personnes motivées et tenaces qui connaissent bien les deux pays et leur potentiel. Les entreprises occitanes souhaitent exporter mais méconnaissent les opportunités, les avantages et la proximité de la tête de pont pour s’étendre à toute l’Espagne, que supposent pour eux l’Aragon et sa proximité. Toutes ces questions cherchent des réponses certes, mais un nouvel élan de volontés réelles collectives est nécessaire pour faire revivre cette relation transfrontalière millénaire. Michel Vinuesa, président


Nouvelles d’Aragon RECORD D’EXPORTATIONS L’Aragon a battu tant son propre record d’exportations (10.865,82 millions d’euros) comme d’une importation (10.393,84 millions). Le solde de la balance commerciale de 2016 est de 472 millions d’euros. L’Aragon a augmenté ses exportations entre 2015 et 2016 de 2,79 %. L’importation a aussi inscrit pour sa part un développement de 1,2 %. Exportations : Pays

Valeur (millier d’euros)

France

1.814,85

Allemagne

1.606,24

Italie

1.141,87

Royaume-Uni

871,21

Portugal

637,01

Chine

300,05

États-Unis

293,47

Turquie

291,91

Belgique

285,09

Pologne

262,23

Importations : Pays

Valeur (millier d’euros)

Allemagne

1.551,56

Chine

1.538,47

Maroc

819,97

Turquie

747,11

France

742,85

Italie

614,78

Pologne

542,87

Portugal

417,30

Pays-Bas

375,27

Corée du Sud

370,46

LA FRANCE INVITÉE DE L’A G E N C E A R A G O N E X T É R I E U R

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La septième édition de la rencontre AREX (1-2 février 2017) a été consacrée à la France pour conseiller les entreprises aragonaises dans leur développement sur le marché français. Bien qu’il ait atteint un nouveau record d’exportation en 2016, Marta Gastón, Conseillère d’Économie, d’Industrie et l’Emploi du Gouvernement de l’Aragon, est revenue sur les dernières statistiques encourageantes mêm si les « entreprises qui exportent sont encore trop peu nombreuses». De plus, il faut aussi obtenir une plus grande diversification géographique.

540 entreprises aragonaises, les clusters, la Plate-forme Logistique et les délégués AREX de 60 pays étaient présents. Des conférences et des activités se sont succédées durant les deux jours, au total plus de 700 entretiens personnels et presque 2.000 participants aux présentations. La table ronde «l’Aragon et la France : les expériences et exemplaes de réussite » a été présentée par Ignacio M. Albornoz, directeur de l’Aragon Extérieur, et modérée par Philippe Saman, directeur de la Chambre de commmerce France Espagne. À l’évènement, ont également participé Tomás Polo, manager Enarco, entreprise zaragozana de 65 travailleurs dédiée à la fabrication de machines de construction, ainsi que José Manuel Grao, manager de Gres de Aragón SA, entreprise de fabrication de pavés, de revêtements et des pièces spéciales de céramique dont le siège est situé à Alcañíz (Teruel). Les deux entreprises ont une longue expérience variée sur le marché français. Egalement présente Aziza Gadhi, business development executive qui a indiqué quelques aspects fondamentaux à prendre en compte à l’heure d’investir. La France, par sa situation géographique, sa proximité culturelle et ses relations historiques et commerciales avec l’Espagne, doit être consolidé comme l’un des marchés prioritaires pour les entreprises aragonaises. Tous les participants de la table ronde ont été d’accord pour dire que, malgré sa particularité et le fait d’être très exigeant, le marché français est diversifié et très structuré. Dans l’approche du marché français, 4 points importants ont été mis en avant : • adaptation de produits et services Il est important que les entreprises adaptent leurs produits et services, en tenant en compte des particularités du marché français. Bien que beaucoup de similitudes existent entre les deux pays, leurs marchés sont différents. Les entreprises doivent faire un diagnostic de marché pour positionner leur offre et définir leur argument commercial. • maîtrise de la langue française Le domaine de la langue écrite et parlée est la clef, ainsi que la connaissance de la culture (le tutoiement n’est pas habituel, par exemple). Cet aspect doit être pris en


compte dans l’emploi des outils de communication (une page Web, des catalogues, des présentations …). • formes de paiement Le système français de paiements est beaucoup plus strict et avantageux pour les entreprises qu’en Espagne et la protection légale offerte est plus grande. Il existe l’idée selon laquelle la législation française est compliquée mais c’est un avantage puisqu’elle permet de chasser les entreprises les moins exigeantes. • relations de travail Le modèle de relation employé/employeur se cakque sur une législation plus protectionniste pour l’employé qu’en Espagne. Il faut prendre en compte que l’horaire de travail français est quelque chose de différent de l’Espagne. Les jours de fête sont chaque année les mêmes. Il est important de finir avec quelques préjugés comme celui de la loi des 35 heures. La France est positionnée comme l’un des pays leaders dans le monde en ce qui concerne la productivité. www.camarafrancesa.es facebook.com/Camarafrancesa @ChambreBCN B L A C K M O U N TA I N B O S S Ò S T Le festival Black Mountain Bossòst/Montanha Nera Bossòst est le premier festival de littérature noire du Val d’Aran. Il se déroule les 29 et 30 avril et le 1er mai 2017 dans la localité aranaise de Bossòst, à huit kilomètres de la frontière française. La réalisation est à mettre sur le compte du maire de la localité, Amador Marqués, et du commissaire du festival, José Luis Muñoz. Douze auteurs sont invités au festival, en plus des activités littéraires (quatre tables de débat), des projections cinématographiques (quatre films relatifs au genre noir), des concours littéraires (Montanha Nera Bossòst) pour récompenser les productions des élèves du Val d’Aran, un Prix International, des concerts musicaux, une randonnée et la découverte de la gastronomie aranaise. Mais Black Mountain Bossòst / Montanha Nera Bossòst a un attrait spécial qui le rend unique : le territoire. Que le genre noir conflue avec un paysage wagnerien d’une montagne comme le Val d’Arán, avec ses vallées profondes, ses torrents, ses cascades, les sommets qui frôlent le ciel, les lacs et une immensité de pâturages pour les chevaux qui trottent librement. Le Val d’Arán conserve l’une des natures les plus sauvages

de la Péninsule, en plus d’un patrimoine architectonique de premier ordre dont les participants du festival pourront profiter, tandis qu’ils parleront d’une littérature, de la gastronomie riche de la Vallée et de l’amabilité de ses gens. Ceux qui ne connaissent pas le Val d’Aran seront attrapés par un paysage qui est à la fois mystique, mystérieux et balsamique. 15 MILLIONS POUR CANFRANC Entre les dix actions prévues, la convergence de critères techniques et d’exploitation pour construire une ligne transnationale de marchandises et des passagers est la priorité. Le conseiller José Luis Soro a souligné que « ce projet sera le coup définitif pour la réouverture de la ligne » sur l’horizon de 2024 tandis que d’autres actions sont réalisées. Les études pour la réhabilitation de la section ferroviaire transfrontalière Pau - Saragosse sont acquises. Le dossier a été présenté le 7 février au Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) pour obtenir un financement pour des études préalables et des études d’oeuvre. Depuis l’Europe, 110 millions d’euros sont flêchés. Le dossier prévoit un investissement de 15 millions dont 50 % de fonds européens pour réaliser les études préalables pour la réouverture de la ligne du Canfranc dans son ensemble de façon à ce que, en 2020, tout soit prêt pour acheter aux enchères et réaliser les ouvrages. José Luis Soro, a remarqué que « c’est la première fois que se présente un travail conjoint dans lequel toutes les administrations sont impliquées » et a souligné que l’un des points forts consiste en ce qu’un projet transnational se pose au lieu d’un dossier dans lequel chaque partie avance de manière séparée. Le conseiller a expliqué que « c’est la première fois que les aides sont demandées d’une manière conjointe avec les États ». Le dossier fédère la Région Nouvelle Aquitaine, la SNCF - Réseau, le Gouvernement de l’Aragon, le Ministère de Promotion, l’ADIF et d’autres entités affilées comme la Plateforme Logistique de Huesca «PLHUS» et la Fondation Transpirenaica. L’A R A G O N , AU COEUR DE TOULOUSE Du 7 novembre au 11 novembre 2017, une exposition de photos de grand format installées rue Alsace-Lorraine à Toulouse a mis en valeur l’Aragon. Du 8 novembre au 10 novembre ont également eu lieu des réunions avec touroperateurs et agences de tourisme

• Amador Marqués, maire de Bossòst et José Luis Muñoz, écrivains et commissaire du festival Black Mountain Bossòst - Montanha Nera Bossòst.

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• Marisa Romero, directrice générale de Tourisme d’Aragon.

du sud de la France. La directrice générale de Tourisme, Marisa Romero, a pris la tête d’une délégation institutionnelle et patronale dans les localités de Toulouse, de Manhac, d’Onet-le-Château, de Figeac, de Foix et d’Arrens-Marsous pour présenter les produits touristiques de l’Aragon aux agences principales de voyages et touroperateurs de cette zone de la France. Marisa Romero explique l’importance du tourisme français pour l’Aragon « c’est le pays principal émetteur et nous avons à continuer d’améliorer les chiffres et demeurer une destination attractive. » La stratégie de promotion de la Direction générale de Tourisme passe par la présentation de produits à travers des rencontres concrètes et personnalisées avec les entreprises de voyages. La directrice générale explique que "nous offrons des voyages de groupe, pour des écoliers, un actif tourisme, un VTT, des voyages culturels, d’une entreprise et de congrès." L’objectif est de faire que l’Aragon soit intégré comme destination intéressante à l’intérieur de l’offre que les agences offrent à leurs clients. Dans cet espace touristique, Saragosse est présente aussi avec le Tourisme. En plus de cette action de promotion dans les villes du sud de la France, du 7 au 11 novembre 2017, une exposition de 24 images dans un grand format sera présente dans la rue Alsace-Lorraine, l’une des rues principales commerciales de Toulouse. EXPORTER EN ARAGON

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La Créée en 1894, la Chambre Franco-Espagnole de Commerce et d’Industrie, dont le siège est à Madrid, possède des délégations à Bilbao, aux îles Baléares, aux îles Canaries, à Malaga, à Séville, à Valence, à Valladolid, à Vigo et à Saragosse. Elle organisait en décembre 2016 une rencontre pour aider les entreprises aragonaises à résoudre certains des doutes les plus habituels dans leurs relations avec la France. La compagnie Expresspallet a expliqué comment son processus d’implantation évolue sur ce marché. Il pouvait apparaître qu’il y avait peu à se dire sur la France que les entreprises aragonaises ne connaissent déjà. Mûr et exigeant, ce marché est la première destination des exportations de la communauté autonome, avec plus de 1.385 millions d’euros entre janvier et septembre 2016. L’année passée, plus de 800 entreprises aragonaises ont exporté en France, dont 63 % vendent habituellement et plus de 40 % avec les volumes qui surpassent les 50.000 euros, comme l’a

précisé Nieves Ágreda, directrice de l’Aire d’Internationalisation de la Chambre de Commerce de Saragosse, lors de l’ouverture de la journée • évolution du commerce extérieur La France est un marché extrêmement connu ... mais peut-être pas ? Dans la journée, on a abordé deux questions qui réveillent des doutes ou sur lesquelles les entreprises n’ont pas toujours beaucoup d’information : le détachement temporaire de salariés par une entreprise étrangère en France et quels appuis existent pour s’installer dans le pays. Le rendez-vous a été un point de départ à uen présentation des processus administratifs, comptables et patronaux. Pour résoudre les interrogations, la Chambre Saragosse comptera sur de l’appui de la Chambre une Franc - Espagnole, une association privée d’entreprises centenaire dont le responsable du Développement Territorial, Ángel Molina, a souligné que les régions frontalières avec la France, comme c’est le cas de l’Aragon, «ont une importance spéciale». • secteurs d’opportunité Geli Villaescusa, consultante du Département d’Études et d’Implantation de la Chambre Franco-Espagnole de Commerce et d’Industrie a réalisé une approche du marché français et identifié les secteurs où des opportunités d’affaire existent pour les entreprises aragonaises. Avec 66,5 millions d’habitants, la France est un pays très centralisé, avec Paris comme première destination. Mais il existe aussi beaucoup de villes qui offrent des opportunités aux entreprises comme Toulouse ou Marseille. Cela dépend du secteur d’activité où chaque entreprise développe son activité. La déléguée a souligné la stabilité de son économie : « À l’intérieur de l’UE, c’était l’un des pays avec un plus bas taux de croissance. Malgré cela, durant la dernière crise c’était l’un des pays qui a le moins subi. C’est un marché ample et mûr, doté d’un réseau de communication très avancée et offrant un cadre régulatoire très robuste, qui donne beaucoup de confiance aux entreprises. Un autre avantage est sa situation géographique, puisque c’est la porte pour des marchés européens comme la Suisse ou la Belgique, ainsi que d’autres marchés francophones du nord de l’Afrique comme l’Algérie et Tunisie. » Villaescusa a aussi rappelé que le PIB par français est dans le même ordre de grandeur que le PIB par espagnol et que le salaire minimum interprofessionnel se situe dans 1.430 euros : « le pouvoir d’achat est plus élevé, ce qui permet aux entreprises


espagnoles de travailler mieux les prix et les marges, en pouvant obtenir une plus grande rentabilité qu’en Espagne. » – agroalimentaire : jusqu’à l’année passée, la France était chez les cinq premiers exportateurs mondiaux. Maintenant, elle est au sixième rand du fait de la dépréciation de l’euro. Comme Carrefour ou Auchan, la garnde distribution alimentaire offre une opportunité aux entreprises d’entrer, mais ce n’est pas facile : la France est un marché très mûr. Mais des niches existent comme celui du secteur bio, où une demande existe, ainsi que pour des produits relatifs au régime méditerranéen, où l’Espagne jouit d’une bonne image de marque. Les grandes surfaces représentent 65 % du marché, bien que le commerce traditionnel et la vente au détail existent aussi. – agriculture : les produits qui sont plus exportés sont les boissons et les liqueurs, suivi des céréales et des produits lactés. C’est un secteur très protégé et réglementé. Un créneau existe pour les machines et les pièces détachées. – aéronautique : la France se trouve entre les premiers exportateurs européens, avec un quota international de 22 %. Il existe une gamme variée de produits civils et militaires, d’hélicoptères et des systèmes de Défense et de sécurité. Île-de-France, Midi-Pyrénees et Aquitaine sont les régions qui regroupent les entreprises principales. Plusieurs de ces compagnies sont intéressées dans la chaîne de valeur, comme des matériels composites, la fonte, la transformation métallique … La proximité de l’Aragon est un atout. – automobile : dans des limites de la soustraitance, des opportunités existent. C’est un marché avec une forte croissance, les ventes ont crû de 8 % cette année et le secteur de 5 %.

de travailleurs déplacés vers la France. Ce chiffre, comparé avec 2014, représente un développement de 25 %. Les pays principaux sont, par ordre, la Pologne, le Portugal, l’Espagne et la Roumanie. L’Espagne a détaché en 2015 environ 35.000 travailleurs, principalement dans le secteur de la construction et de travaux publics, suivi par le travail temporaire et l’industrie. En France, il y a eu beaucoup de législation sur le détachement temporaire de salariés parce que le dumping social veut être limité. Le pays essaie de mettre des freins bureaucratiques et le risque consiste à la fin du détachement temporaire de salariés comme nous le connaissons de nos jours avec la modification des directives européennes.» Quelles circonstances permettent-elles un détachement temporaire de salariés en France ? « Une entreprise espagnole établie en Espagne peut le solliciter si son activité réelle se développe en Espagne. Cette entreprise n’a pas à avoir des établissements en France ou une activité récurrente si elle veut se avoir recours au détachement temporaire de salariés. Un contrat doit exister entre l’entreprise espagnole et le salarié pour qu’il y ait détachement. Le travailleur peut être espagnol, communautaire ou non communautaire que

"

Si l’administration nous demande un document et que nous de ne l’avons pas, nous recevrons une amende. Si nous essayons de cacher quelque chose, nous pouvons commettre un délit.

"

• Geli Villaescusa, consultante du Département d’Études et d’Implantation de la Chambre France - Espagne.

Sylvie Pastor

• détachement temporaire de salariés

Le salarié travaille pour l’entreprise espagnole. Il peut être détaché s’il a la carte pour travailler en Espagne et il n’a pas à demander une autorisation en France. Un salarié n’a pas à se substituer à un autre salarié qui aurait été déjà détaché. Chacun est détaché pour une activité concrète dans un délai concret. Il ne peut y avoir une substitution s’il y a un arrêt de travail. Le temps de déplacement est à considérer comme il a été fixé pour le premier travailleur.

L’une des questions qui soulève le plus de questions concerne le détachement des travailleurs. Quelle documentation est-elle nécessaire ? Quelles obligations sont-elles générées vis-à-vis de chacun de deux pays ? Sylvie Pastor, avocate, a expliqué que la France est le pays de l’UE le plus affecté par le détachement temporaire de salariés : « En 2015 se sont inscrites 285.000 déclarations

L’avocate française a mis l’accent sur l’aspect temporaire de la mesure : « cela signifie que le contrat comporte un maximum de 24 mois. Une possibilité de prorogation existe, mais ce sont des cas qui s’étudient individuellement. Si l’entreprise poursuit son travail en France, les salariés ne seront pas protégés déjà par le cadre du détachement temporaire de travailleurs. Ils auront à s’ins-

– autres secteurs : tourisme (Paris comme la première destination), secteur du luxe, secteur de la construction navale et automobile requièrent requièrent sous-traitance, banque et finances …

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crire en France.»

prise du même groupe située en France.

Quand va-t-il y avoir un détachement temporaire de salariés ? Selon le Code de Travail français, il se produit dans les cas suivants :

3) le détachement d’un salarié de la part d’une ETT (entreprise de travail temporaire) espagnole pour sa cession à une entreprise utilisatrice qui est établie ou exerce son activité en France.

1) le détachement d’un travailleur sous la conduite de son entreprise dans l’exécution d’un contrat avec entreprise française ou qui exerce son activité en France (prestation de services). Par exemple, des cas de sous-traitance. 2) le détachement d’un salarié à un centre de travail de la propre entreprise ou d’entreEn Espagne

4) le détachement d’un salarié par compte et sous la conduite de son entreprise pour une activité freelance de l’entreprise. 5) le détachement d’un salarié comporte des obligations pour les entreprises tant vis-àvis de l’Espagne que de la France :

En France

Certificat relatif à la législation Désigner un représentant de l’entreprise en France : applicable (TA300) elle sera la personne de contact durant le temps de la prestation avec l’inspection du travail, les services de police et de gendarmerie, les services fiscaux et les douanes. La désignation est faite par écrit et traduite en Français.

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Un document A1 au nom de chaque travailleur déplacé qui détermine la législation pour le paiement de cotisations.

Une déclaration préalable de détachement auprès de la Direccte. Pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics, une déclaration de chaque travailleur détaché vers l’Union doit être faite auprès de l’Union des Caisses de France – Conges Intemperies BTP. La présentation est télématique depuis octobre 2016 et comprend les données sur l’entreprise, la prestation ou l’activité réalisée, les données sur les salariés et sur l’horaire de travail. Une sanction en cas d’omission est prévue sous la forme d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. Une sanction en cas d’une omission de la déclaration pour les entreprises du bâtiment consiste en une amende pouvant aller jusqu’à 2.000 euros par salariés et 4.000 euros en cas de récidive.

Une carte sanitaire européenne (ou TSE pour Tarjeta Sanitaria Europea). Chaque travailleur doit la solliciter et l’entreprise doit les informer de cette formalité.

Se soumettre à la législation française applicable aux travailleurs détachés : liberté individuelle et collective, lutte contre les discriminations, égalité professionnelle entre hommes et des femmes, protection de la maternité, garanties aux travailleurs temporaires, droit de grève, adhésion aux caisses du secteur du BTP, durée du travail, jours de fête, congés payés, congés pour événements familiaux, salaire minimum, santé et sécurité sociale, travail illégal …

S ’ É TA B L I R E N F R A N C E : COMMENT ET OÙ ?

France : le délai moyen est de 7 jours contre 23 en Espagne ou 15 en Allemagne.

Aziza Ghadi, responsable Business France, agence française chargée de l’internationalisation des entreprises, affirme qu’elle « aide les entreprises françaises à exporter et les entreprises espagnoles dans leur implantation en France. » La France est synonyme de productivité : c’est le sixième pays au plan mondial, devant de l’Allemagne et le Royaume-Uni. Nous priorisons la Recherche, Développement et Innovation (RDI) et avons l’un des meilleurs crédits pour ces activités àchaque fois qu’elles se développent en France. Créer une entreprise est rapide en

Pourquoi est-il important que les entreprises espagnoles s’installent en France ? Avoir une identité française donne plus une légitimité et une confiance vis-à-vis des clients. C’est un sujet assez important en France parce que la fabrication est évaluée. Actuellement, 1.300 entreprises espagnoles sont déjà implantées dans le pays, et générent 50.000 emplois. La France veut un emploi direct créé de la part d’entreprises étrangères à travers la création ou le maintien des emplois. Pour aider ces entreprises, Business France offre une gamme de services gratuits.


L E P R O C E S S U S D ’ I M P L A N TAT I O N E N F R A N C E D ’ E X P R E S S PA L L E T Expresspallet est une division du Grupo Carreras qui a commencé son activité en 2008. Avec 209 millions d’euros de facturation, la compagnie représente 15 % de l’affaire du groupe. Juan Carlos Sanz, directeur d’affaire Expresspallet, a expliqué comment l’entreprise développe son processus d’implantation en France. Notre compagnie a une bonne implantation ibérique dit Juan Carlos Sanz. Mais d’un point de vue stratégique, nous avions le projet de nous implanter en France. En Espagne, nous luttons contre de grandes compagnies. Qu’est-ce qui se passe si les centres de décision choisissent un opérateur européen et plus simplement ibérique ? Ainsi s’est posée la nécessité d’une taille européenne avec une présence en France et en Italie. Juan Carlos Sanz détaille le processus pour aborder le marché français. Dès que nous décidons d’être en France, nous réalisons une analyse de marché, des entreprises

régionales, des réseaux de transport... Les plates-formes de grande distribution et les clients ont été analysés pour déterminer où nous situer. Le pas suivant a été d’acheter un opérateur logistique français pour une meilleure connaissance du marché local, des spécificités sociales et pour la constitution d’une équipe. Nous avions besoin de trouver une entreprise moyenne, appropriée aux nécessités du Grupo Carreras et motivée par le projet. En parallèle de la recherche de cette entreprise, la compagnie a développé un réseau de collaborateurs pour s’occuper du marché des palettes dès 2014. Cette décision nous a permis d’améliorer la connaissance du marché logistique français. L’étude du marché a été exhaustive : on a analysé le marché immobilier, les zones logistiques d’intérêt où il fallait développer sa propre implantation, un sondage du marché de travail, pour conformer les équipes… Maintenant, nous sommes dans une phase d’audit et espérons acquérir une entreprise à Orléans au début de l’année 2017.

Interreg : 2 projets d’INDICO INDICO est une organisation qui participe à des projets européens depuis plus de 20 ans (www.indico.info) avec ARAMIP dans le cadre du programme Interreg V-B Sud-ouest européen 2014-2020.

d’innovation triple hélice des relations entre université, industrie et gouvernement. Le budget est estimé 1.200.000 €

COMPETYO WOMEN

L’Université de Saragosse porte le projet d’une chaine de valeur du savoir du gastronomie par l’organisation de tables-rondes techniques sur chaque pays (France, Espagne, Portugal) sur 3 thèmes de recherche origine végétale, origine animale et origine forestière. Différents profils de professionels seront réunis sur chaque tables-rondes : producteurs, chercheurs agroalimentaires, chefs cuisiniers et experts gastronomes. Chaque pays est leader d’une tables et travaille en cooperation avec les autres pays sur un produit et le résultat de ces tables sont : I+D+I (par exemple depuis les chercheurs : banque germoplasme, caractéristique agronome, qualité du produit, étude de la vie utile – depuis les producteurs : production et culture - depuis les chefs cuisiniers : élaboration de plats et applications techniques culinaires et - depuis les experts agronomes : la dégustation et la valoration du produit élaboré en tant que public final). Le budget estimé est de 1.400.000 €.

La plateforme de collaboration Competyo Woemen est portée par l’Institut Aragonais des Femmes. L’objectif est de promovoir l’innovation dans les PME avec la création d’une plateforme de collaboration pour améliorer la compétitivité et l’innovation des PME grâce à l’accès de jeunes femmes au marché du travail avec une interface entre les profils des intra-entrepreneurs et extraentrepreneurs. Competyo Woemen souhaite favoriser le contact avec des professionnels au même profil dans d’autres régions de l’espace Sudoe (Espagne-France-Portugal et Andorre). Competyo Woemen veut générer un Campus de connaissances, de collaboration et d’innovation pour former et accréditer les pouvoirs de personnes-clées pour les petites entreprises en tant qu’agents d’innovation et ainsi éviter pour ce type d’entreprises (fondamentale sur le territoire Sudoe) et les empêcher de tomber hors du processus

GASTROALIANZA • Carlos Franco Uliaque, Gestion Stratégique Innovation SL www.geinnovacion.com gerencia@geinnovacion.com Tfno +34 676919179

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Nouvelles d’Occitanie L G V T O U L O U S E - PA R I S

Carole Delga, présidente de la Région, défend ardemment le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, qui mettrait Paris à 3h10 de Toulouse et permettrait la création de 15 000 emplois, dont 6 000 directs, selon la Fédération régionale des travaux publics de Midi-Pyrénées. « Ma détermination est totale pour concrétiser au plus vite ce projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. La LGV doit arriver jusqu’à Toulouse : il s’agit de la 4ème ville de France, il s’agit de la région qui attire 52 000 nouveaux habitants chaque année. L’enjeu n’est pas seulement d’aller plus vite à Paris, c’est également d’attirer de nouvelles entreprises, de permettre à des territoires de se développer économiquement et socialement. Mais c’est aussi une question d’équité territoriale car concernant la LGV en France, nous sommes ici toujours en pleine zone blanche. Même détermination concernant la ligne Montpellier-Perpignan, d’où la décision de la Région d’accélérer un premier tronçon entre Montpellier et Béziers.» G A R E M ATA B I A U : M U TAT I O N La SNCF annonce, dans le cadre de son vaste plan Sud Europe Atlantique (SEA 2017), la rénovation en profondeur de la gare de Toulouse et sa transformation en véritable Pôle d’échange multimodal (PEM). Dans ce cadre, la fréquentation de la gare Matabiau devrait croître de près de 20%. Les abords de la gare Matabiau seront donc réaménagés pour s’inscrire dans le centre-ville.

• Joan Busquets, architecte de la nouvelle gare Matabiau.

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Tout d’abord, la nouvelle gare proposera des services et des commerces répondant aux besoins des voyageurs, habitants et salariés. Joan Busquets (architecte de la nouvelle gare) souhaite réaliser une gare à deux niveaux ; pour cela il projette de créer une grande passerelle supérieure pour accéder au quais des TER. L’urbaniste a confirmé qu’il travaille sur un ensemble à quatre parvis mais la circulation des usagers au sein de la gare et donc sa vie interne va être modifiée. Une seconde entrée au niveau de Marengo sera créée, en exploitant un passage réservé jusqu’à présent au personnel de la SNCF. La maquette conçue suggère un prolongement de la future esplanade jusqu’à l’arche Marengo et des liaisons au bâtiment historique de Matabiau par le biais de passerelles

aériennes. La rénovation de la gare prévoit de créer une circulation automobile enterrée devant la gare grâce à un tunnel qui s’étendra du pont de Bonnefoy aux allées Jean-Jaurès. Cette modification va permettre de libérer la circulation aux alentours de la gare. Ainsi, l’organisation de la circulation en souterrain permet à l’urbaniste catalan de dégager une vaste esplanade tout autour de la gare, de l’avenue de Lyon à Marengo. Enfin, un deuxième bâtiment voyageur sera créé côté Marengo, et relié au bâtiment historique de la gare par une vaste zone d’échanges. Pour accueillir le surcroît de voyageurs, le projet prévoit la création d’un nouveau quai et de nouvelles voies, ainsi que l’élargissement des quais existants. La gare sera également conçue de façon à faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite. RAIL : PRIORITÉS 2030 Dix grands chantiers, menés sur 15 ans, vont améliorer l’attractivité des trains du quotidien - empruntés par 21 millions de voyageurs par an -, préserver les trains d’équilibre du territoire, soutenir les lignes à grande vitesse et le fret. EN CHIFFRES • Près de 21 millions de passagers/an, 60 % de plus qu’en 2002 • TER : 20 lignes ferroviaires et 43 lignes régulières d’autocars • 2 453 km de voies ferrées (trafic voyageurs) • 434 km de voies ferrées fret • 274 gares et points d’arrêt • 4,7 milliards d’euros engagés depuis 2002, dont 652 M€ sur le matériel roulant Le rail et l’intermodalité sont des investissements d’avenir pour la croissance, la mobilité, l’égalité et la cohésion des territoires, a souligné la présidente Carole Delga à la restitution des États généraux du rail et de l’intermodalité. Cette vaste consultation, à l’initiative de la majorité, a permis à la Région d’écouter les habitants et les acteurs du transport, et de dégager 10 chantiers prioritaires. Tous seront traversés par l’innovation, à l’exemple des expérimentations en 2017 d’un TER hybride et du wifi embarqué... Chaque jour, 56 000 voyageurs empruntent les trains express.


La Région veut aussi arrimer l’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée aux autres régions françaises et européennes en poussant les projets de lignes à grande vitesse Montpellier-Perpignan et Grand Projet ferroviaire Sud-Ouest (GPSO). Toutes ces actions, comme le développement de l’intermodalité et la relance du fret, encouragent l’éco-mobilité, dans une démarche vers une région à énergie positive.

xième industrie de la région devant le BTP et l’aéro- nautique. + d’infos www.eaux-essentielles.com

Pour assurer cette feuille de route, la Région mettra 4 milliards d’euros sur le ferroviaire d’ici à 2021. Un investissement en croissance de 65 % par rapport au précédent mandat régional. Aucune région, hors Îlede-France, n’investira autant pour le train, souligne Carole Delga. La Région a déjà acheté 18 rames Regio2N à deux niveaux, de plus grande capacité et plus performantes, qui seront livrées d’ici à 2019.

Avec le siège mondial d’Airbus Group qui emploie à lui seul 21 000 personnes et d’autres constructeurs ma-jeurs comme ATR et Daher-Socata, le territoire régional concentre 30 % des effectifs industriels et 45 % de ceux de la recherche du secteur en France. Cette industrie régionale réalise 10 Mds € de chiffre d’affaires (hors Airbus). En Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, les entreprises conçoivent, construisent et assurent la maintenance des avions de A à Z. Les principales sont Safran, Latécoère, Stelia Aerospace, Liebherr, Thales Avionics, Figeac

La Région va intégrer ses exigences de ponctualité, de services en gare et à bord des trains, d’information des voyageurs, dans sa future convention avec la SNCF, applicable au 1er juillet. Une tarification unifiée sur toute la région, simple et accessible à tous, sera mise en place à la rentrée 2017. La Région a lancé en 2016 la seconde phase de travaux du Pôle d’échange multimodal de Baillargues, qui doit favoriser la diversité des modes de transports. THERMALISME Installer la destination Occitanie / PyrénéesMéditerranée dans le top 10 des destinations touristiques en Europe, tel est l’objectif de la présidente Carole Delga en matière de tourisme, et en par- ticulier de thermalisme. Pour la deuxième année, la Région a lancé, depuis mi-janvier, une campagne de communication sur ce sujet. Initiée par la Région et le Comité régional du tourisme, en coordination avec l’ensemble des acteurs régionaux de la filière, la campagne « Stations thermales, les eaux essentielles » permet de faire la promotion du thermalisme et du bien-être sur l’ensemble du territoire. L’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est une région thermale qui s’appuie sur une tradition millénaire reconnue par les professionnels de santé et plébiscitée par les patients. Au cours des dix dernières années, la Région a participé à la modernisation des stations thermales et a permis de les doter d’équipements performants. Aujourd’hui, elles sont reconnues et porteuses d’emploi. Avec 14 milliards d’euros de consommation touristique soit 10 % du PIB régional et 108.000 emplois, le tourisme est la deu-

AÉRONAUTIQUE : FILIÈRE D’EXCELLENCE RÉGIONALE Avec 720 entreprises et une place de leader mondial, l’aéronautique génère 71 000 emplois en région.

Contrairement aux idées reçues, tout ne se joue pas à Toulouse. Un tissu très dense de PME-PMI rayonne dans les départements alentours. On retrouve ainsi en Ariège Recaero à Mirepoix par exemple, mais aussi Aubert & Duval et Mapaero notamment à Pamiers. L’Aveyron accueille des sous-traitants importants comme Lisi Aerospace à Villefranche-de-Rouergue et Forest Line à Capdenac. Dans le Tarn-et-Garonne, Liebherr s’est installé à Campsas. D’autres départements sont dotés de zones dédiées à l’aéronautique. Comme celles d’Auch, L’Isle-Jourdain (Lauak) et Pujaudran dans le Gers, qui est passé en 15 ans de 200 à 2 000 salariés dans le secteur. Dans les Hautes-Pyrénées, c’est autour de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées que se développent les zones Pyrénia (sur 200 ha, avec notamment Tarmac Aerosave) et Pyrène Aéro-Pôle (Daher, Segnere...) Et dans le Lot, on ne peut pas passer à côté du pôle aéronautique fi- geacois (voir encadré). Si l’activité aéronautique est réalisée à 75 % sur le territoire de l’ancienne région Midi-Pyrénées, elle est aussi présente sur les terres de l’ancien Languedoc-Roussillon. Sur la plateforme aéronautique de Nîmes par exemple, dans le Gard, Sabena Technics s’est implanté avec 400 salariés. Et sur celle de Perpignan-Rivesaltes, dans les PyrénéesOrientales, c’est le pôle de maintenance d’EAS qui est basé (250 permanents). En résumé : n°1 européen dans les systèmes embarqués appliqués aux transports, les aménagements intérieurs, les tests et essais, 8 500 chercheurs, 16 500 étudiants, pôle européen de compétitivité Aerospace Valley.

• Les ATR 42-600 et ATR 72-600 introduits depuis 2010.

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Voyage Calatayud, Tarazona & Canfranc 23 -26 JUIN : XII ALFONSADAS 2017

sa cave - Déjeuner sur place - Visite de la ville et nuitée à Tarazona.

Outre la fête des Alfonsadas dont le point d’orgue se situe le samedi après-midi, ce voyage vous propose les visites du monastère de Veruela et de ses caves d’appellation Campo de Borja, de Tarazona une superbe cité épiscopale et mudéjar et enfin, sur le chemin du retour, la célèbre gare de Canfranc.

Jour 4 (lundi 26 juin) : 10h départ de Tarazona et route vers Canfranc - Visite de Canfranc, déjeuner - Retour sur Auch (aux alentours de 21 h).

La reconquête de Calatayud par Alphonse Ier d’Aragon au printemps 1120 est toujours célébré avec une mise en scène théâtrale des personnages historiques chrétiens et musulmans dans le cadre historique d’une ville médiévale. Programme Jour 1 (vendredi 23 juin) : départ d’Auch à 8h du parking de la gare - Restauration en cours de route - Arrivée et installation à l’hôtel - Ouverture des Alfonsadas. Jour 2 (samedi 24 juin) : visite de Calatayud - découverte des Afonsadas et de ses jaimas Jour 3 (dimanche 25 juin) : départ 10h avec visite guidée du monastère de Veruela et de

Prix du séjour pour les 4 jours : 185 € (Prix adhérents AJAVE : 165 €) qui comprend : 3 nuitées avec petit-déjeuner en chambre double ou en chambre simple moyennant un supplément de 30 €. Tous les repas sont à la charge de chacun. Les repas du déjeuner du vendredi et du lundi qui seront réservés seront à payer sur place (environ 15 € le repas). Afin de pouvoir effectuer les réservations des hôtels, veuillez vous inscrire rapidement et dans tous les cas avant le 15 mai 2017. Un chèque de 50 € d’arrhes par personne, libellé à l’ordre de l’AJAVE et adressé à Aurore Fantova 6, rue Horace 32000 AUCH est demandé lors de l’inscription. Des frais de dossier de 25 € par personne seront retenus s’il y a désistement. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter le 06-88-88-69-30 ou le 05-62-05-57-57. + d’infos et inscription : http://auchcalatayud.wifeo.com

• Habitant de Calatayud revêtant les habits d’Alphonse Ier d’Aragon, dit le Batailleur. A la bataille de Cutanda, le 17 juin 1120, Alphonse Ier, avec une armée inférieure en nombre, oblige les Almoravides à reculer. Par la suite, il mène son armée vers Calamocha, Monreal del Campo, Daroca et Ariza, avant de reprendre la route de Calatayud, dont il s’empare enfin.

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Bulletin d’adhésion-réadhésion à l’Association Aragon Midi-Pyrénées (ARAMIP)

Adhésion individuelle Simple : 25 € • Adhésion personne morale : 100 €. Couple : 35 € • Etudiant : 10 €. Organisme, entreprise, collectivité, association, établissement d’enseignement, etc. Monsieur / Madame (Nom et Prénom) Adresse Représentée par : (Nom et Prénom, Fonction, Adresse) Profession Email IMPORTANT : adressez-nous votre adresse e-mail et celles de vos amis intéressés par nos activités et par nos revues de presse, pour recevoir la CartaLettre en courrier électronique.

 Bulletin et chèque à adresser à ARAMIP Mme Cécile Valverde 6, allées Paul Gauguin 31320 Castanet-Tolosan


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