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Maxime Kouyoumdjian-Simonin
Le bois est une ressource renouvelable avec la capacité naturelle à capter le CO². Il joue donc un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. L'arbre a de multiples usages qu'il convient d'utiliser en fonction de sa qualité et de son diamètre, pour la production de bois d'œuvre, de bois d'industrie, de bois énergie, de palettes, de bois lamellé-collé, de pâtes à papier, de panneaux de particules, de murs en bois... L'objectif est de développer des usages à haute valeur ajoutée, de valoriser le bois et son réemploi afin de réduire la consommation de ressources naturelles. Les détritus de bois issus de l'industrie sont déjà valorisés en amont et utilisés dans la fabrication de produits reconstitués et bois de chauffage. Le réemploi du bois s’entend maintenant dans le cadre de la déconstruction de bâtiments. Nous en sommes qu'au stade initial, mais le réemploi du bois est de plus en plus considéré comme un paramètre incontournable. Des travaux de recherche sont d'ailleurs en cours pour faciliter le recyclage et la réutilisation des éléments de structure en bois. Le bois issu de la déconstruction peut être récupéré et utilisé dans la fabrication de meubles, de revêtements, de panneaux de bois ou en bois énergie. Les professionnels de l'industrie du bois sont aussi appelés à mettre en place des systèmes constructifs qui traduisent le recyclage, à réduire les volumes et à réutiliser les produits. La mise en place de la Responsabilité Elargie du Producteur (REP) depuis le 1er mai 2023 oblige les fabricants à contribuer à la prise en charge de la fin de vie de leurs produits, ce qui suscite des int errogations parmi les professionnels. En effet, le recyclage du bois est déjà possible dans certains cas, mais lorsque le bois est traité o u peint, sa valorisation devient difficile. L'objectif étant de développer une approche durable pour gérer les ressources en bois, de fa voriser l'approvisionnement local, l'écoconception, les produits à longue durée de vie, la mutualisation et la mise en réseau des acteu rs pour former des circuits-courts. Aussi la valorisation matière doit rester prioritaire face à la valorisation énergétique. L'économi e circulaire et l'utilisation du bois renouvelable sont des éléments clés pour atteindre les objectifs de transition écologique et réduire l 'empreinte carbone de nos sociétés.
Je vous souhaite une bonne lecture.
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Directeur de la publication / Rédacteur en chef : Maxime Kouyoumdjian-Simonin : max.simonin@architecturebois.fr
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Ont collaboré à ce numéro : Mireille Mazurier - Caroline Chopart • Abonnement : 05 56 50 02 02 pour la France métropolaine et l’étranger. Contact pour suivi de commande : 05 56 50 02 02 - E-mail : admin@architecturebois.fr
Dépôt légal : JUIN 2023
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TRAIT D’UNION ATYPIQUE
LES MULTIPLES USAGES DE L’ARBRE
VILLA D’ART
L’AIGLE DES NEIGES
MÉLANGE DES MATÉRIAUX
UN CHALET EN PARTAGE
LES LOGICIELS
MAISON EN PENTE
LES BARDAGES BOIS
NOUS, LE BOIS
L’ACTUALITÉ DES ACTEURS EN RÉGION
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SOMMAIRE N°11 ONLINE Architecture BOIS
LES MULTIPLES USAGES DE L’ARBRE
DE LA FORÊT À LA MAISON
De sa récolte à son recyclage, le bois est une source renouvelable dont la capacité naturelle à capter le CO² lui confère un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Désormais admis au sein de la grande famille des matériaux de construction, il contribue à verdir nos centres urbains, à assainir nos univers du quotidien. Si toutes les graines d’arbre ne sont pas appelées à devenir du bois de construction. Elles engendrent toutes sortes de produits, qui vont prendre place dans les différentes boucles d’un cycle de vie où le bois est intégralement valorisé ( ou presque ). C’est ce que l’on appelle " l’économie circulaire ".
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Architecture BOIS © ey-tree-ey-sustainability
LLe bois et l’économie circulaire
L’économie circulaire, c’est un approvisionnement durable, dans le respect du renouvellement des ressources. L’économie circulaire s’appuie sur des principes qui ne sont pas nouveaux. Mais ils doivent être réaffirmés et même renforcés, afin de permettre une gestion durable de la ressource bois et un développement durable de la filière. Approvisionnement local, écoconception, priorité aux produits à longue durée de vie, mutualisation et mise en réseau des acteurs afin de former ces circuits-courts sont autant de principes directeurs pour la filière forêt-bois. Dans les faits, depuis la jeune pousse qui grandit dans les sous-bois jusqu’au pellet qui constitue la dernière étape de la longue vie d’une grume, on retrouve dans un arbre, en fonction de son âge et de son état, plusieurs qualités de bois. Toutes à même d’être utilisées. Les différentes parties de l’arbre sont valorisées en fonction de leur qualité et de leur diamètre :
- Le tronc est majoritairement valorisé en bois d’œuvre qui, une fois transformé par les scieries, alimente les différentes industries de seconde transformation pour la construction, l’aménagement extérieur et l’ameublement notamment.
- Les branches d’un diamètre supérieur à 7 cm sont valorisées en bois d’industrie ( industries des panneaux de fibres et de particules et papeterie ) ou en bois énergie ( bois bûche, bois de plaquettes forestières ).
LES FEUILLUS, CES ARBRES
DÉLAISSÉS
Faute de débouchés suffisants, ces derniers sont, pour moitié, valorisés en bois d’industrie ou d’énergie. Au regard des objectifs bas carbone, la valorisation matière devrait demeurer prioritaire face à la valorisation énergétique. L’objectif est donc, à terme, de développer les usages du bois de feuillus afin qu’il puisse faire l’objet d’une valorisation à haute valeur ajoutée.
- La cime de l’arbre particulièrement riche en minéraux est habituellement laissée sur place en forêt afin de fertiliser les sols.
Emploi, les différentes étapes
C’est ainsi que les bois coupés dans le cadre d’éclaircies (coupes permettant de gérer et de développer durablement les surfaces forestières ) sont intégrés dans la production de palettes, ou de bois lamellé-collé. Les résidus de sciage issus de la première transformation sont récupérés pour la fabrication de pâtes à papier, de panneaux de particules, ainsi qu’en combustibles de chaufferies ( biomasse ). Dans le cadre de la deuxième transformation, en calculant les proportions des pièces au plus juste, la préfabrication informatisée en atelier de murs en ossature bois ou de toitures permet aussi d’optimiser la ressource. Enfin, les produits connexes sont utilisés pour la production de chaleur ou d’électricité sur le site de l’usine. Même destination finale pour les déchets sur chantier de la construction bois, recyclés et valorisés en énergie. « Chez PIVETEAUBOIS, nous valorisons 100 % de l’arbre » confirme Gwénolé LEES, chef de marché Construction Bois pour le groupe vendéen. Le groupe achète ses grumes à l’ONF ou à des propriétaires forestiers proches de ses centres de production. « Notre propos est d’optimiser au maximum leur transformation en bois d’œuvre de manière à maximiser le stockage du carbone
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DOSSIER : LE CYCLE DE VIE DE L’ARBRE, DE LA FORÊT À LA MAISON
Le bois est une ressource trop précieuse pour être gaspillée
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dans les constructions bas carbone » . Pour y parvenir, le groupe dispose de scanners à rayons X permettant d’analyser la qualité des bois de chaque grume avant leur découpe en planches. Une seconde transformation permet de purger les singularités dégradant la qualité structurelle en fonction de l’usage visé, lamellé-collé ou CLT. Les produits de plus belle qualité et de moindre section sont destinés aux parements, bardages, lambris, lames de terrasse. Enfin, les sousproduits sont transformés en emballages et en pellets. « Les produits connexes sont utilisés en interne, pour produire de la bioélectricité utilisée pour l’alimentation en énergie des séchoirs, pour faire fonctionner les machines de nos ateliers et nous chauffer »
Réemploi, une démarche en devenir
Le réemploi est désormais un paramètre incontournable de l’univers de la construction. En effet, que ce soit les arbres pour le bois d’œuvre, le sable pour constituer le béton, ou encore le minerai de fer pour la fabrication des métaux, toutes les matières premières s’amenuisent.
Face à cet enjeu, la solution est de consommer moins, de réduire certains volumes, de recycler et de réutiliser. Une démarche en pleine réflexion, qui interpelle de nombreux professionnels, comme Steven Ware, architecte au sein de
l’agence Artbuild spécialisée dans la construction bois : « Il ne faut pas que l’on s’appuie totalement sur la forêt. De récentes études montrent qu’à trop solliciter la forêt pour nos besoins en matériau bois de construction, elle va s’épuiser » . Dans les faits, Artbuild s’est lancée dans des travaux de recherche sur le réemploi des bois techniques comme le CLT et le lamellé-collé « Il faut mettre en place des systèmes constructifs qui facilitent le recyclage, établir l’analyse du cycle de vie du bâtiment pour que chaque élément puisse être réexploité, pas simplement brûlé ou transformé en OSB en fin de vie. A ce jour, il n’existe pas de système de validation qui permette de réemployer, en gros œuvre, les éléments de structure » . Dans le secteur du bâtiment, avec son lot de réglementations et de contraintes, le réemploi du matériau bois en est encore à ses balbutiements. « Le réemploi est un sujet qui interpelle tous les secteurs de la filière forêt-bois » , rapporte Jean-Pierre Mathé, prescripteur bois / AURA Fibois. « C’est l’une des ambitions de la RE 2020, au travers de l’analyse de cycle de vie et des fiches FDES. Mais dans ce domaine, tout est à créer. La valorisation de cette économie circulaire nécessite la création d’une filière parallèle » . Car, pour déconstruire dans une optique de réemploi, il faudrait, dès la conception d’un système constructif bois, envi -
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DOSSIER : LE CYCLE DE VIE DE L’ARBRE, DE LA FORÊT À LA MAISON
sager sa " démontabilité ", puis mettre en place des lieux de stockage à même de préserver la qualité des produits bois dans l’attente de leur réutilisation. Sur le plan règlementaire, réemployer signifie, en outre, pouvoir garantir la tenue dans le temps de ces produits de seconde main.
Recyclage / Valorisation sous conditions
Actuellement, il est déjà possible de récupérer sur un chantier de démolition, différents éléments bois massif ( poutres, éléments de charpente ) afin de leur redonner une nouvelle vie en mobilier, poutres retaillées, ou éléments de revêtements. Lorsque le bois est trop abîmé, il peut être déchiqueté et réutilisé en panneaux de bois aggloméré, ou en isolant, à moins de prendre le chemin d’une usine à papier / carton. Mais, dès lors qu’un élément de bois est traité ou peint, sa valorisation, même énergétique, est impossible. Il finit alors sous terre, avec le risque de polluer les sols.
Responsabilité Elargie du Producteur / REP : en finir avec l’enfouissement ?
La récente mise en place, depuis le 1 er mai
2023, de la Responsabilité Elargie du Producteur ( REP ) repose sur un principe simple : celui qui fabrique, qui distribue ou importe un produit doit contribuer à la prise en charge de sa fin de vie. Le dispositif a pour objectif d’agir sur l’ensemble du cycle de vie des produits : l’écoconception des produits, la prévention des déchets, l’allongement de la durée d’usage, la gestion de fin de vie. Les producteurs ont généralement le choix de mettre en place des structures collectives ( éco-organismes ) ou un système individuel pour la gestion des déchets issus de leurs produits. Mais ce n’est pas sans susciter de nombreuses interrogations de la part des professionnels de la filière bois. « Nous avons participé au sein de la filière bois aux travaux de la mise en place de cette nouvelle règlementation. Nous disposons de fiches FDES individuelles ou collectives pour la quasi-totalité de nos produits, elles sont nécessaires à l’analyse de cycle de vie des bâtiments auxquels ils sont associés. Cela rentre dans le cadre de la RE 2020. La mise en place de la REP va nécessiter un peu de temps pour être parfaitement opérationnelle au sein de la construction » , prévient Gwénolé LEES. Mais
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L’enfouissement est encore une pratique courante
Vidéo :
Pour le réemploi des matériaux dans la construction - Jean-Heudes SYLLA
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© Antoine-Duhamel-Photograph
© DR
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Vidéo : Quels sont les usages du bois ?
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cette nouvelle réglementation est aussi, et surtout, l’opportunité pour le groupe de poursuivre des travaux sur la meilleure conception des produits, et l’optimisation des procédés de préservation pour en faciliter leur réemploi. En s’appuyant sur les études de l’ADEME, le tonnage de déchets bois issus des chantiers serait évalué à 2,2 Mt/an. Leur récupération constitue un apport d’importance pour alimenter la filière industrielle de panneaux bois de process ( panneaux de particules, panneaux de fibres et OSB ) dans la fabrication de la matière première, la pâte cellulosique. Dans le domaine du bois-construction, La REP ouvrirait sur un potentiel de valorisation de volumes estimés entre 300 000 ou 600 000 tonnes de bois. Mais, parmi eux, certains bois sont traités, contre les champignons et contre l’humidité, ou peints. Les travaux en cours pour mieux en connaitre les caractéristiques pour leur réemploi va nécessiter de connaître diverses informations essentielles. D’où l’importance de la mise en place d’éco-organismes spécialisés pour les récolter, les analyser, et organiser la nouvelle vie de ces produits bois.
Bois Energie, la valorisation ultime
Une transformation en bois énergie, c’est ce qui attend les connexes ( écorces, chutes, sciures )
générés lors de la transformation du bois d’œuvre, lorsqu’ils ne sont pas utilisables en bois d’industrie. On considère que pour 1m 3 de bois d’œuvre, un arbre donne 1m 3 de connexes de scieries et 1m 3 de branches. Une grande partie de ce bois de moindre qualité est broyé pour former des plaquettes forestières ou utilisé en bois bûche pour le chauffage domestique. Ou encore en granulés : les scieries sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la production de granulés à partir de ces déchets. Selon le Syndicat national des producteurs de granulés de bois ( SNPGB ), la production de granulés a connu une croissance moyenne annuelle de 12 % depuis 15 ans ( chiffres 2020 ). Ces quelques informations sur les différents usages du bois tout au long de son cycle de vie confirment l’importance de l’économie circulaire comme réponse aux enjeux économiques de la filière forêt-bois, en mettant en avant l’importance de l’ancrage local de l’industrie de transformation. Elles permettent également de comprendre le rôle essentiel de ce matériau naturellement renouvelable et bas carbone dans l’atteinte des objectifs de transition écologique de nos sociétés, depuis la graine jusqu’au pellet.
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Texte : Mireille Mazurier © ecirculareconomyloop-com
VILLA D’ART États-Unis
Une conception originale truffée de détails modernes, un bardage de récupération, un cadre unique… Cette maison en ossature bois ne ressemble à aucune autre. Sa conception, signée de l’architecte Linda Hayes, a d’ailleurs fait débat.
REPORTAGE
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Dire que les voisins n’aimaient pas le style et que cette maison n’a bien failli pas voir le jour ! Les habitants du quartier et la municipalité ont d’abord été opposés à sa conception, par Rowland et Broughton Architects, à cause de détails modernes : « Nous avons passé beaucoup de temps à expliquer la conception et les références historiques des structures à pignon emblématiques et à montrer que l’utilisation de matériaux extérieurs de récupération, nécessitant peu d’entretien, se rapproche du style traditionnel. Nous avons implanté et conçu la maison en réutilisant les fondations existantes. De ce fait, le niveau monte d’un étage entre l’allée et le niveau du lac. Une attention particulière a donc été prise pour faire la transition entre les deux niveaux et créer une séquence d’entrée gracieuse jusqu’à la porte d’entrée. Les façades avant et arrière se ressemblent et présentent une surface vitrée surplombant l’entrée centrale » . Située dans les montagnes de Park City, Entre le bardage en bois et en métal, des bandes verticales métalliques dessinent des piliers d’angle d’ornement.
dans l’Utah, cette maison de 526 m 2 bénéficie d’un cadre unique dans une parcelle de 80 m 2 au bord d’un lac entouré par la chaîne de montagnes Wasatch. Il s’agit d’une version moderne d’une maison traditionnelle. Sa conception permet de profiter de la vue sur la montagne et le lac grâce à une galerie à double hauteur qui relie l’intérieur de l’avant à l’arrière, abritant la vaste collection d’art du client. Un toit à deux pentes en forme de croix est recouvert de panneaux solaires. Les panneaux solaires en toiture ont finalement été acceptés par le voisinage. Il faut dire que le propriétaire, Jason Dittmer est le PDG de DwellTek, une entreprise de panneaux solaires américaine dans l’Etat de Utah… Le site au bord du lac, au cœur de la chaîne Wasatch, est enchanteur. Les architectes ont conçu cette maison à ossature bois en y perçant un axe transversal qui apporte la lumière et permet une ventilation transversale. À l’arrière, un salon extérieur est installé sur une terrasse en béton. La sélection des principaux matériaux extérieurs a été inspirée par les granges des ranchs des Montagnes Rocheuses
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environnantes. On retrouve ainsi des planches de sapin de grange récupérées, pour le bardage extérieur, dont la porte du garage et les lambris, les planchers en Hickory, sorte de Noyer américain et le revêtement métallique galvanisé prépatiné à joint debout sur des renfoncements discrets de la façade. Le niveau inférieur abrite le garage, une salle de bains, une buanderie, le niveau intermédiaire abrite les espaces de vie, une chambre et une salle de bains. Trois chambres et trois salles de bains occupent l’étage supérieur. Les matériaux et les finitions extérieures reflètent l’architecture montagnarde teintée d’un design plus contemporain. Une maison d’architecte, en somme…
Ci-dessus : L’intérieur et l’extérieur communiquent par les deux façades. Une passerelle intérieure relie les étages. Une cheminée à double foyer sépare le salon de la salle à manger. Le bois habille totalement la cage d’escalier.
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À gauche :
On pénètre directement dans la maison par la galerie abritant les collections d’art des propriétaires.
FICHE TECHNIQUE
Architecte* : Rowland and Broughton Architects (Linda Hayes)
Localisation : Wasatch Park City, Utah (ÉtatsUnis)
Année de construction : 2017
Surface habitable : 526 m²
Prix : NC
Système constructif : Ossature bois et acier
Revêtement : Bardage en bois de grange
récupéré, Sapin, pose horizontale, patine naturelle
Isolation : Mousse de polyuréthane
Chauffage/EnR :
Chauffage radiant par le sol
Foyer au gaz dans la salle multimédia, Pompe à chaleur pour les chambres, Foyer extérieur au bois
Panneaux photovoltaïques à énergie renouvelable, VMC double flux
Menuiseries : Jeldwen ®
Terrasse : Béton
Aménagements : (spa, sauna etc.)
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SOMMAIRE Architecture BOIS
Texte : Claire Thibault - Photos : David Agnello, Alan Wilbur
L’AIGLE DES NEIGES Gérardmer
Au cœur du massif vosgien, Gérardmer recèle de nombreuses pépites architecturales. Parmi elles, l’Aigle des Neiges, un chalet exceptionnel auquel design contemporain et vieux bois confèrent une atmosphère unique.
REPORTAGE
BOIS
Architecture
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Ci-dessous : La terrasse orientée à l’ouest est protégée du soleil couchant par de profonds débords de toit.
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« Nous nous projetions dans un chalet sur-mesure, avec des aménagements à la fois chaleureux, tout bois, et contemporains en intégrant de grands volumes lumineux. »
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Ci-contre : A l’extérieur, en bardages posés à l’horizontale et à la verticale et sous les avancées de toiture, ces lames de vieux bois Pin simplement protégées par un saturateur attirent le regard.
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Ci-contre :
Au rez-de-chaussée, la pièce à vivre de 78 m² bénéficie d’une succession de fenêtres fixes ( 1,50 m x 2,40 m ) au sud, à l’est et à l’ouest. La vue sur le lac de Gérardmer et les forêts autour est totale. Le mobilier bois, table et bahut y compris, proviennent de l’ébénisterie Gérard située à La Bresse.
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UUn rêve concrétisé en famille, c’est l’histoire de ce chalet de 280 m², tout en lumière et en espaces généreux. Il s’agit d’abord d’un gros coup de cœur pour Gérardmer, pour son lac et ses montagnes, pour ces Vosgiens de la plaine. Et comment ne pas tomber sous le charme de ces chalets tout de bois ! Une envie toujours plus forte au fil des ans pour Amélie, son époux Fabien, et son beau-frère Florian. Puis, il y a deux ans, la décision de transformer le rêve en réalité est prise. Pour trouver le constructeur, rien de bien compliqué : « Nous nous sommes vite rendus compte que les chalets qui nous plaisaient, les plus beaux chalets, étaient signés Décobois » Entreprise locale, installée à Saulxures-surMoselotte ( 88 ), l’entreprise trentenaire s’est fait une spécialité de cette architecture montagnarde traditionnelle. L’Aigle des Neiges, c’est une structure et ossature bois et poteaux-poutres Douglas sur trois niveaux, cinq chambres toutes complétées par une salle de bain / salle d’eau, une ouverture presque continue sur le paysage extérieur par l’intermédiaire de menuiseries fixes et mobiles, et de grandes longueurs de terrasses. Mieux encore, c’est la réutilisation de vieux bois chargés d’histoire à l’extérieur, en bardage, comme à l’intérieur, en aménagement mural et au plafond tandis que la séparation entre les salons de discussion et de télévision est signifiée par un jeu de traverses de voie de chemin de fer fixées à la verticale. Mais la chaleur du bois ne fait pas tout : Cerise - vosgienne - sur le
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gâteau, le chalet dispose d’un espace de bien-être où piscine chauffée et sauna se partagent une vue plein sud sur le lac de Gérardmer. Avant de parvenir à ces aménagements, l’étape de conception a été particulièrement marquante pour Emilien Perrin, co-gérant de Décobois : « C’est un projet sur-mesure réalisé en parfaite collaboration avec les propriétaires. Je m’en souviendrai comme d’un très beau partenariat, d’autant qu’ils ont également participé aux travaux » . A la tête d’une entreprise familiale de maçonnerie, Fabien et Florian, ont, effectivement, réalisé les niveaux de maçonnerie, la pose des pierres à l’extérieur comme à l’intérieur ainsi que l’isolation. L’implantation de la structure sur les hauteurs de Gérardmer, a nécessité une étude de sol pour déterminer le type de fondation dans un terrain très pentu. « Pour trouver le bon sol, celui sur lequel s’appuyer, il a fallu descendre assez bas, à 2 m de profondeur et asseoir le bâtiment sur un vide sanitaire de 1,50 m. Ce sont ces contraintes » , précise le constructeur, « qui ont façonné l’architecture du chalet, avec ce cumul de niveaux qui lui donne une belle présence dans le paysage. »
Ci-contre : Au rez-de-chaussée, la pièce à vivre de 78 m² bénéficie d’une succession de fenêtres fixes ( 1,50 m x 2,40 m ) au sud, à l’est et à l’ouest. La vue sur le lac de Gérardmer et les forêts autour est totale. Le mobilier bois, table et bahut y compris, proviennent de l’ébénisterie Gérard située à La Bresse.
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« Nous nous projetions dans un chalet surmesure, avec des aménagements à la fois chaleureux, tout bois, et contemporains en intégrant de grands volumes lumineux. »
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Architecture BOIS Ci-contre :
Chambre tout de bois vétue et sa vue panoramique.
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Ci-contre :
Une pierre italienne habille entièrement les parois de la pièce et le bassin de la piscine chauffée. L’espace de 40 m² bénéfice d’une vue plein sud tout comme le sauna dont la fenêtre a été créée en conséquence.
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FICHE TECHNIQUE
Architecte* : Pierre Zimmermann
Constructeur* : Chalets DECOBOIS
Localisation : Gérardmer (88)
Année de construction : 2022
Surface habitable : 280 m²
Prix : 3800 €/m²
Système constructif : Poteau-poutre Douglas + ossature bois
Revêtement : Bardage vieux bois en Pin traité
saturateur
Isolation : Conforme RT 2012 Dalle : Mousse
polyuréthane projetée/100mm // Murs : Laine de bois en 140 mm + panneau de bois ( rigide ) en 40 mm // Toits : Polyuréthane en 160 mm + fibre de bois en 30 mm // Cloisons : Laine de bois en 80 mm
Chauffage / EnR : Gaz / ENR / Aérothermie
Menuiseries : Double vitrage, sur-mesure, bois, aluminium dans l’espace bien-être
Terrasse : Lames de Pin autoclave pour 53,29 m² et 10,15 m²
Piscine : 18 m² ( L 6 m x l 3 m x H 1,50 m )
Aménagement : Sauna
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Texte : Serum Presse - Photos : Thomas Devard
UN CHALET EN PARTAGE
Serre-Chevalier
Vivre dans un authentique chalet de montagne au cœur du Briançonnais, dans le domaine de ski le plus vaste des Alpes du Sud ! C’est le rêve auquel ont succombé deux familles amies, en décidant de se partager ce bel habitat.
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REPORTAGE
Architecture BOIS
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Les 123 m² de chaque logement se découvrent à la nuit tombée, répartis en 3 chambres avec salles d’eau attenantes en rez-de-chaussée, une grande pièce à vivre au premier niveau, et une belle mezzanine avec un grand espace nuit ( chambre, salle de bain et dressing ) pour les maîtres des lieux.
BOIS
Architecture
Ci-contre :
LLe projet est original! il ne s’agit pas de se répartir les étages de ce chalet, mais bien de le couper en deux en son milieu, pour que chaque famille dispose rigoureusement des mêmes volumes, des mêmes répartitions de pièces et des mêmes joies à profiter d’un paysage à couper le souffle. Le projet confié au constructeur de chalets Lombard Vasina, spécialiste du sur-mesure, et à l’architecte Alain Gallinet, a pris la forme de deux logements, chacun réparti sous un même toit, sur trois niveaux. Le tandem de professionnels a l’habitude de travailler ensemble. Leur pro -
position, une construction en poteau-poutre de Douglas, assise sur un rez-de-chaussée maçonné et habillé d’une pierre locale, permet de grandes ouvertures vitrées jusqu’au faîte du toit. Chaque volume transversal dispose de deux plateaux de 50 m² complété d’une mezzanine de 23m². « Le concept du chalet double était intéressant, car il fallait que chaque client soit bien. Il fallait, en termes phonique notamment, qu’ils ne se gênent pas » , précise Mathieu Lombard. Les espaces cuisine ainsi que l’escalier de chaque habitation sont adossés à un mur de séparation en béton,
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qui monte jusqu’au sommet du chalet. En effet, plus un matériau est lourd, moins il laisse passer le bruit. La paroi est ensuite recouverte, de chaque côté, de panneaux rigides en polyuréthane de 30mm d’épaisseur. Conformément à la prescription de l’architecte des Bâtiments de France, balcons et terrasses sont protégés par de longs débords de toiture qui, pour autant, ne doivent pas dépasser 1,50m. Côté jardin, un deuxième pan de toit, partiellement coupé, apporte une originalité architecturale au bâtiment tout en permettant de distinguer les deux logements.
L’ensemble est extrêmement vitré tout en respectant l’intimité de chaque famille. « Un chalet de montagne doit être à la fois lumineux, avec l’utilisation de bois clair, une bonne conception bioclimatique, et de grandes ouvertures vers l’extérieur. On dit alors qu’il est chaleureux. En fait, cette sensation essentielle est liée à la réflexion d’une architecture qui se sert des énergies naturelles, extérieures au bâtiment et les intègre dans une construction bien isolée, avec une bonne étanchéité » . Les systèmes de chauffage rapportés n’interviennent, pour le construc -
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teur, que dans un second temps. Dans ce chalet double, le choix s’est porté sur de la géothermie. « Nous avons foré à 80 m de profondeur, à raison de deux pieux par logements. Les pieux
géothermiques ont été reliés à une pompe à chaleur pour amener l’eau chaude dans le circuit des planchers hydrauliques de chaque niveau »
Le tout associé à une ventilation mécanique
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simple flux pour participer au renouvellement de l’air intérieur, et un agréable poêle à bois de complément, installé au cœur de la pièce à vivre de chaque logement. Il n’en fallait pas plus pour
rendre deux familles heureuses.
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Des vitrages fixes structurent la façade jusqu’au sommet du faîtage ( 6 m ). Ils sont , pour partie, équipés de volets roulants dissimulés dans la structure bois. Les dépassées de toit protègent les vitrages triangulaires du soleil d’été.
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Architecture
Jeu de couleurs contemporaines entre l’espace cuisine avec ilot central en bois noir, les murs de la pièce à vivre revêtus d’un bardage de bois clair en mélèze et un sol tout en chêne également clair.
Architecture BOIS Ci-contre :
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Ci-dessus : Cette chambre à coucher d’une dizaine de m² est équipée de placards réalisés par les menuisiers de l’entreprise de construction.
Elle bénéficie d’une portefenêtre qui s’ouvre sur le jardin comme la plupart des chambres.
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Texte : Mireille Mazurier - Photos : Jonathann Dupieux
FICHE TECHNIQUE
Architecte* : Alain Gallinet
Constructeur* : Chalets Lombard Vasina
Localisation : Serre Chevalier (05)
Année de construction : 2020
Surface habitable : surface 2 x 123 m²
Prix : N.C.
Système constructif : Poteau-poutre Douglas
Revêtement : Bardage mélèze brossé, parement pierre
Isolation : Dalle : Mousse polyuréthane pro -
jetée // Murs : Laine de verre 100 mm entre
poteaux + 100 mm mousse polyuréthane // Toit : Deux couches croisées de laine de verre de 140 mm soit un total de 280 mm // Cloisons : Laine acoustique de 45 mm
Chauffage / EnR : Pompe à chaleur géothermique, plancher chauffant hydraulique Menuiseries : Double vitrage, sur-mesure, Bois du nord, volets mélèze
Terrasse : Balcon de 39 m² structure en Douglas 31 m³, plancher en pin autoclave classe IV
Aménagement : Escalier bois -> Réalisation sur mesure Lombard Vasina
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SOMMAIRE
MAISON EN PENTE Chili
À deux heures de la ville de Santiago du Chili, cette maison de 244 m² jouit d’une vue imprenable sur le lac Rapel. Composée de trois niveaux, elle ouvre un dialogue architectural harmonieux entre l’artificiel et le naturel.
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REPORTAGE
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La proposition architecturale de l’agence
HSU-Rudolphy soulève deux problématiques principales : bénéficier des vues sur le lac et conserver l’environnement naturel. Pour atteindre ces deux objectifs, la maison est située perpendiculairement à la pente du terrain. Cette implantation génère différents niveaux de terrasses, petits et précis. Cela évite ainsi les grands travaux de terrassement, en créant trois niveaux compacts. L’occupation au sol et les risques d’érosion du terrain sont ainsi réduits, tout en obtenant une bonne hauteur et de belles vues.
« L’idée est d’intégrer le volume architectural dans l’environnement naturel entouré d’arbres, comme s’il était né du sol. Notre intention était de parvenir à un dialogue harmonieux entre l’artificiel et le naturel. Les accès sont conçus comme des passerelles reliant le bâtiment à ses différents niveaux, au terrain naturel et à son chemin entre
les arbres », explique l’architecte associé Gabriel Rudolfy, de l’agence HSU-Rudolphy. À l’étage intermédiaire, se trouvent les espaces communs du salon, de la cuisine, de la salle à manger, de la terrasse et des services. À ce niveau, le toit présente un plan incliné qui hiérarchise les espaces avec une hauteur allant de 2,7 m à 4 m. Au troisième niveau, se trouvent les trois chambres et les salles de bains. Enfin, l’étage inférieur offre un espace de vie polyvalent, avec une seconde terrasse donnant sur le sol et le lac. Le projet est réalisé à partir d’une structure élémentaire, en acier et en béton, peu visible, qui reçoit ensuite une peau de bois et de verre. « Nous voulions trouver des solutions et des finitions simples mais agencées efficacement dans le but d’obtenir un résultat optimal pour les utilisateurs, nécessitant peu d’entretien et une grande durabilité et enfin, permettre une qualité des espaces et leur relation avec le paysage », souligne Gabriel Rudolfy. « Tout le bois utilisé dans le
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L
Le bois massif, principalement du Pin, est souligné par le choix du noir qui lui offre une touche industrielle.
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Ci-contre : Le projet est réalisé à partir d’une structure élémentaire, en acier et en béton, peu visible, qui reçoit ensuite une peau de bois et de verre.
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Ci-contre : De grandes baies vitrées assurent la connexion visuelle avec l’environnement extérieur très vert.
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Comme l’extérieur, l’habillage intérieur est en Pin naturel, selon un assemblage à rainure et languette.
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projet est du Pin. C’est le bois le plus disponible et le moins cher du Chili », ajoute l’architecte. Pour le revêtement extérieur, du Pin traité a été utilisé, un traitement dans lequel les éléments sont imprégnés grâce à un processus micronisé afin d’améliorer la stabilité et la durabilité des éléments. Des lattes de Pin à rainure et languette se chevauchent. Pour la sous-structure, des pièces de 15-25 cm ont été utilisées, disposées verticalement tous les 60 cm. Tous les éléments extérieurs en bois ont également été traités avec un apprêt pour bois de couleur foncée pour une meilleure protection aux rayons UV, extrêmement élevés sous ces latitudes. La structure est une combinaison d’éléments en acier de 6 mètres de longueur et de poutres transversales en bois de 3,20 m, qui donnent toute la géométrie de cette maison chilienne.
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À droite :
La cuisine, encadrée de bois, joue les contrastes avec ses façades noires soulignées par des touches de blanc.
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FICHE TECHNIQUE
Architectes* : HSU-Rudolphy (Ian Hsü, Gabriel Rudolphy)
Localisation : Lac Rapel (Chili)
Année de construction : 2019
Surface habitable : 244 m²
Prix : 1000 €/m²
Système constructif : Planchers et murs en Pin Arauco, structure mixte acier/béton
Revêtement : Bardage en Pin, rainures et languettes, traitement micronisé, finition foncée anti-UV Algifol
Isolation : Dalle : NC
Murs : Laine minérale AislanGlass 40 mm
Toit : Laine minérale AislanGlass 160 mm
Cloisons : Laine minérale AislanGlass 40 mm
Chauffage/EnR : Rinnai
Menuiseries : Pin, Saint-Gobain
Terrasse : Pin Arauco
Aménagement : Spa
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Texte : Iris Nelly - Photos : Ian Hsü
MÉLANGE DES MATÉRIAUX BOIS, VERRE ET ARDOISE Suisse
Située dans le domaine skiable suisse entre Obwald et Nidwald, cette maison de 205m2 en bois massif, réalisée par Fullwood Wohnblockhaus, est née du rêve des propriétaires pour une qualité de vie plus en adéquation avec leurs envies. Une collaboration réussie.
REPORTAGE
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Ci-contre :
Le plan de la maison est simple et lisible : le salon, la cuisine avec un célier, occupent le rez-de-chaussée tandis que les deux chambres, le dressing, la salle de bains et un bureau, sont à l’étage.
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« La maison est le fruit d’un vrai travail d’équipe. Ma compagne m’a dit ce qu’elle voulait en détail, et je l’ai réalisé. » , s’amuse le propriétaire. Ce dernier cherchait un constructeur expérimenté dans la fabrication de maisons individuelles en bois massif sur-mesure. Son choix s’est porté sur Fullwood Wohnblockhaus. Outre la qualité esthétique de la maison, le propriétaire voulait une maison saine, en adéquation avec le site, la nature, les montagnes. La maison est donc réalisée en double madriers massif contrecollé. Le complexe se compose d’un mur massif puis d’une isolation en fibre de bois et un deuxième mur massif pour fermer le système. La préfabrication de tous les éléments, murs cloisons, charpente, ont été réalisés en usine. « Cela augmente la précision de coupe et facilite le montage sur chantier. C’est une considération importante lorsque que l’on construit en région de montagne. Le montage est rapide et donc économique » , précise le constructeur.
Concernant le revêtement extérieur, le choix s’est porté sur des ardoises noires. Outre le fait que le propriétaire ne voulait pas voir griser les façades ni d’appliquer de finition, il souhaitait se protéger des hivers difficiles. « Le fabricant de la maison m’a certes dit que ce n’était pas nécessaire, mais je voulais tout de même protéger les murs extérieurs de la maison contre le climat rigoureux à près de 1 400 m d’altitude. » A l’est se trouve également le débord de toit plus important, pour parer à d’éventuelles chutes de neige ou avalanches. La façade principale, elle, est équipée d’une véranda en aluminum qui capte les calories du soleil et diffuse une chaleur naturelle. Cet effet architectural donne à la maison un aspect contemporain qui tranche et se marie parfaitement avec la structure en bois massif. L’installation photovoltaïque, intégrée au toit, transforme l’énergie solaire captée en 29 k W. « C’est nettement plus que ce dont un ménage de deux personnes a besoin » , indique
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Toutes les maisons de Fullwood sont certifiées du label RAL " Bâtiments réducteurs de CO2 ".
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Vidéo : Fullwood Wohnblockhaus
le propriétaire. L’inclinaison relativement faible ( 19,5 degrés ) du toit à deux pans est idéale pour bénéficier d’un maximum de rayonnement solaire pendant la journée. La maison est chauffée par un plancher chauffant alimenté par une pompe à chaleur, et un poêle à bois à quatre faces. Ce dernier est situé au milieu de l’espace de vie. « La chaleur rayonnante est particulièrement agréable et le jeu des flammes très méditatif », s’enthousiasme-t-il. Le bien-être recherché, par l’utilisation du bois massif ainsi que les équipements de cette maison, constituent le havre de paix tant souhaité par cette famille. La qualité de conception de la maison a permis au constructeur d’obtenir plusieurs labels certifiants d’un impact minimum sur l’environnement.
Ci-contre :
Le plan de la maison est simple et lisible : le salon, la cuisine avec un célier, occupent le rez-de-chaussée tandis que les deux chambres, le dressing, la salle de bains et un bureau, sont à l’étage.
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Ci-contre : La consommation de chauffage de la maison affiche une économie de trente à quarante pour cent en dessous de la valeur théoriquement calculée.
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« Nous avons déjà beaucoup de bois dans la maison, j’ai donc préféré opter pour un escalier en colimaçon en acier de couleur anthracite, réalisé sur-mesure par un artisan local », précise le propriétaire.
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Ci-contre : Les murs en pin naturellement clairs et de couleur miel apportent de la luminosité et design chaleureux.
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FICHE TECHNIQUE
Constructeur* : Fullwood Wohnblockhaus
Année de construction : 2016
Surface habitable : 205 m 2
Localisation : Suisse.
Système constructif : double madriers massif en pin nordique contrecollé
Type de fondation : dalle béton
Revêtement extérieur : Pin polaire et ardoise
Essence de bois : Pin polaire
Isolation :
Murs : fibre de bois 120 mm
Toit : fibres de bois 200 mm
Cloisons : bois massif
Menuiseries : Bois alu avec vitrage thermoisolant.
Chauffage / ENR : Pompe à chaleur air, chauffage au sol, poêle à bois buches
Énergies renouvelables : Panneaux photovoltaïques 29 kW
Texte : Serum Presse
Photos : Fullwood Wohnblockhaus
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LES BARDAGES BOIS
Bardages en bois naturel, en bois prépeint et en bois composite, ils sont de plus en plus appréciés par les prescripteurs ( maîtres d’œuvre, constructeurs, architectes, ou encore bailleurs ). Le marché des bardages bois est, d’ailleurs, en forte progression depuis quelques années. En hausse de 25 % entre 2019 et 2021, il est désormais annoncé avec une marge de progression annoncée autour de 16 à 17 % d’ici à 2025. Un habillage de façade, c’est ce que l’on remarque en premier dans un bâtiment. D’où l’importance de bien le choisir, bien l’entretenir et, surtout, de bien l’installer.
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Architecture BOIS © Kebony
LES BARDAGES EN BOIS MASSIF
C’est celui auquel on pense en premier. En harmonie avec l’environnement, les teintes et veinages du bois massif séduisent. La palette visuelle des essences en bois massif est riche, le plus dur sera de choisir ! Pour rappel, pour un bardage, il faut une essence au minimum de classe 3 ( c’est-à-dire qui supporte un taux d’humidité fréquemment supérieur à 20 % ), voire pour les zones très humides avec risque de rétention d’eau, une classe 4. Les résineux, comme le Douglas, le Mélèze, le Red Cedar, ou le Sapin du nord, arrivent en tête de liste. Pour autant, ces essences n’offrent pas naturellement les mêmes résistances aux intempéries, attaques d’insectes et de champignons. Esthétiquement aussi, elles affichent des différences.
Parmi les feuillus, Robiniers, Chênes et Châtaigniers, offrent naturellement une excellente résistance fongicide, insecticide et aux intempéries. Ces essences bénéficient d’un tanin puissant qui participe à leur durabilité naturelle. Mais cet atout présente une faiblesse :
lessivés par la pluie, ces bardages libèrent une partie de leurs tanins qui vont couler le long des lames, provoquant des taches. Ce phénomène est, toutefois, limité dans le temps et les taches disparaissent naturellement..............LIRE LA
Vidéo : Interview FCBA de Nathalie Bergeray sur l’entretien et finition du bois
Pour consulter l’intégralité du Magazine PDF Thématique "Le BARDAGE", rendez-vous sur ce lien pour vous procurer le magazine complet de 110 pages en version PDF
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© Cyril Richard
DOSSIER : LE BARDAGE BOIS JE POURSUIS MA LECTURE
SUITE
LES THÉMATIQUES
Tout savoir de la Construction Bois
Tout ce qu’il faut savoir sur le BARDAGE
Photos d’inspiration, dossiers techniques, vidéos d’information et interviews + de 110 pages entièrement dédiées au Bardage.
Disponible en PDF sur :
https://www.magazinemaisonbois.fr/produit/magazine-pdf-thematique-le-bardage-en-bois-tout-en-un/
DOSSIER : LE BARDAGE
Le Châtaignier
Produit en petite quantité en France, le châtaignier est un bois imputrescible et relativement léger. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle et une résistance mécanique qui lui permettent d’être utilisé comme bois de bardage. Sa teinte brun clair, parsemée de petits nœuds noirs, plaît pour son aspect naturel et authentique. Grâce à sa très faible proportion d’aubier, l’essence peut être utilisée sous une forme non délignée, pour un aspect encore plus naturel, souvent pour une pose horizontale à recouvrement. Il peut aussi être abouté pour obtenir de grandes longueurs purgées de singularités. C’est un bois riche en tanin, celui-ci participe à sa durabilité naturelle en le protégeant de la pourriture et des insectes. Mais attention : lessivé par l’eau de pluie, le bois libère du tanin qui peut tacher les matériaux poreux ( enduits, plaques de fibres-ciment, béton… ). Mieux vaut prévoir un système de récupération des eaux de pluie, dès la phase de conception architecturale, pour éviter toute stagnation inesthétique.
Le Pin maritime
Aussi appelé Pin des Landes, le Pin maritime est un bois chaleureux, blond clair à brun rougeâtre, hétérogène avec de larges cernes. C’est une essence moyennement durable ( entre 10 et 15 ans ), très réceptive aux traitements de préservation. Elle doit, d’ailleurs, être traitée par autoclave pour une classe d’emploi 4, ou rétifiée ( traitement à très haute température sans produit chimique ) pour parer aux assauts des insectes, des champignons, des U.V. et des intempéries. C’est aussi un bois riche en résine dont il convient de dégraisser la surface ; un bois qui sèche vite mais utilisé en petites longueurs aboutées pour atteindre de grandes longueurs ( jusqu’à 6 m ), il habille les maisons de la Nouvelle-Aquitaine avec élégance.
L’Épicéa
Issu de forêts au climat rigoureux, l’Épicéa du Nord, provient principalement de Finlande. Bois à croissance lente, il présente un fil droit, un grain fin et régulier. Il est de couleur très claire, blanchâtre à crème, parfois lustré et nacré. Les cernes sont apparents, circulaires et de largeurs homogènes. En bardage, l’Épicéa doit être purgé de nombreuses poches de résine. Il est conseillé d’appliquer une finition pour prolonger sa durée de vie, et son esthétique. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle, mais n’est pas durable naturellement pour un usage extérieur. Son utilisation en bardage nécessite un traitement de préservation par autoclave pour atteindre la classe d’emploi 3.1. Traité et recouvert d’une finition régulièrement entretenue, il est durable jusqu’à 50 ans.
Le Pin sylvestre
Toutes les essences n’offrent pas naturellement les mêmes résistances aux intempéries, aux insectes et aux champignons
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Originaire de Scandinavie et de Russie, le Pin sylvestre est aussi appelé " Pin du Nord " ou " Sapin rouge du Nord ". Sa couleur est claire, tirant sur le brun rosé. C’est un bois à croissance lente, moyennement durable et peu imprégnable. Bien que les traitements autoclaves pour atteindre les classes d’emploi 3 ou 4 soient des traitements en profondeur, ils n’atteignent jamais toutes les fibres du bois. C’est pour cette raison que sur chaque coupe de bois traité, il est nécessaire d’appliquer un produit de coupe ( cire ). Sans finition, le bardage grise, noircit parfois (en fonction de la région et de l’orientation de la façade). Il peut aussi être thermo-chauffé ; il gagne alors en stabilité dimensionnelle, en protection contre les risques biologiques, et sa couleur prend une teinte brun caramel.
Le Red Cedar
Ce bois brun rouge, comportant de nombreux petits nœuds, est originaire de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada. Apprécié autant pour sa couleur que pour sa durabilité ( plus de 25 ans ), le Red Cedar ou Cèdre rouge ne nécessite pas de traitement de préservation contre les insectes de bois sec, ni contre l’humidité
LES RÉFÉRENCES NORMATIVES
La norme NF EN 335-1 à 3 définit 5 classes d’emploi qui croisent l’usage envisagé à la résistance à l’humidité de chaque type de bois. Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3, soit naturellement, soit après un traitement spécifique. Dans certains cas, le bois classe 2 est utilisé pour un bardage abrité et non exposé aux intempéries. Sur une façade très exposée aux vents dominants, seule une essence classe d’emploi 3-2, exempte d’aubier, correspondant à une humidification très fréquente sur des périodes de plusieurs semaines, pourra convenir. Pour choisir le matériau du bardage, d’autres normes peuvent aussi être consultées : le DTU 31-2 " Bâtiments à ossature bois " pour les structures de bâtiments qui sont en bois et le DTU 41-2 " Revêtements extérieurs bois ".
Architecture BOIS
LE TRAITEMENT DES BARDAGES EN BOIS
Les traitements du bois lui confèrent une meilleure durabilité. En façade, soumis aux agressions extérieures, le bois traité résiste mieux.
Traitement par imprégnation en autoclave
Le trempage court est une application de surface réalisée par une immersion de courte durée du bois dans un bac d’émulsions permettant d’assurer au bois une résistance de type classe 3a. Le traitement par autoclave agit par un système de vide, qui retire l’air présent dans les cavités du bois pour pouvoir pressuriser le traitement jusqu’au cœur. Il permet d’assurer la classe 3b et 4 aux essences qui ne sont pas naturellement adaptées à une utilisation en extérieur.
Traitement THT ou bois rétifié
Il s’agit de chauffer le bois à haute température ( entre 150 et 280 °C ) afin de le rendre stable et imputrescible de classe 3 ou 4, sans ajouter ni biocides, ni produits de synthèse. Au terme de cette cuisson, le bois devient durable à cœur et de manière homogène. Il est stabilisé : les variations dimensionnelles, retraits et déformations sont négligeables quelle que soit l’exposition. Le produit est propre : sans coulées de résines, ni exsudation de produit de traitement, prêt à recevoir une finition de surface, si besoin est. Enfin, il est propre pour l’environnement : aucun produit chimique ni gaz n’est utilisé à aucun moment du process. Tous les bois peuvent être traités, depuis le Pin du Nord aux essences locales de nos forêts dont la durabilité est plus faible, telles que l’Épicéa ou des feuillus comme le Peuplier ou le Frêne. Attention, en fonction de la température de cuisson, certains produits peuvent se révéler plus cassant. Mais le bois thermo-traité a toute sa place en bardage.
Traitement oléothermique
une solution à base de vinaigre. Ce procédé, en augmentant le nombre de molécules d’acétyle, naturellement présentes dans le bois, modifie ses propriétés physiques pour le rendre partiellement hydrophobe et moins comestible aux agents pathogènes biologiques. permet d’obtenir un matériau de très haute performance, cumulant toutes les qualités de durabilité ( classe 1 ), d’usage ( classe 4 ) et d’esthétique. Sa longévité minimale est évaluée à 50 ans hors sol.
Traitement par furfurylation
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Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3
Le traitement oléothermique est un traitement de surface à base d’huiles végétales et d’adjuvants naturels chauffés à basse température, moins de 120 °C. Le bois est plongé dans deux bains d’huile à des températures différentes. L’huile prend la place de l’eau évaporée du bois. Ce traitement peut s’appliquer sur tous les bois. À terme, le bois est plus stable, hydrophobe et peu sensible aux micro-organismes. Mais des études sont encore en cours pour affirmer les avantages de ce traitement.
Traitement par acétylation
Le traitement par acétylation consiste en un trempage dans
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Le Kebony® est un bois modifié par furfurylation pour gagner en durabilité. Le processus de modification consiste à traiter le bois avec un liquide à base d’alcool furfurylique, un dérivé biologique et non toxique provenant de l’agriculture. Le bois est chauffé suffisamment pour que le liquide reste en permanence dans les parois cellulaires. Il devient résistant aux conditions météorologiques difficiles, comme l’humidité élevée dans un climat tropical ou les hivers humides et froids, et à la décomposition biologique. Il ne se détériore pas non plus en vieillissant. Au contraire, il prend une couleur gris argent naturelle. « Deux essences ont été sélectionnées pour les bardages des gammes Character et Clear. Les premiers sont en Pin sylvestre issus de forêts du cercle arctique, avec des nœuds, du veinage. Les seconds sont en Pin Radiata, dénué de nœuds, plus contemporain » indique la société Kebony. Le Pin Radiata provient de Nouvelle-Zélande. Mais on le trouve aussi en Europe, notamment au Pays basque. « Garantis 30 ans pour le bardage Character et 40 ans pour le bardage Clear, ces bois modifiés réagissent comme une essence tropicale. Ils sont très résistants ». Pour autant, si le traitement pénètre complètement à cœur dans le Pin Radiata, le duramen du Pin sylvestre n’est pas imprégnable. « Cette caractéristique entraîne une différence de comportement à la pose. Les lames de bardage ne peuvent pas être modifiées, recoupées, rainurées sans être fragilisées. C’est d’ailleurs le cas de tous les Pins traités classe d’emploi 4. Les lames peuvent être recoupées dans le sens de la longueur, mais il faut appliquer un traitement à base de cire sur le champ de coupe afin de l’imperméabiliser ». Des essais sont aussi en cours avec des feuillus ( Hêtre et Érable ).
Traitement bois brûlé ?
Autre alternative de plus en plus répandue, le bois brûlé. Ce savoir-faire venu du Japon est appelé Shou sugi ban. Il consiste à brûler le bois en surface avec un chalumeau. En France, cette technique est aussi connue de longue date. Elle a longtemps été pratiquée par les pêcheurs et les agriculteurs pour protéger les hangars en bois des insectes xylophages et de l’humi-
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DOSSIER : LE BARDAGE
DOSSIER : LE BARDAGE
Le Châtaignier
Produit en petite quantité en France, le châtaignier est un bois imputrescible et relativement léger. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle et une résistance mécanique qui lui permettent d’être utilisé comme bois de bardage. Sa teinte brun clair, parsemée de petits nœuds noirs, plaît pour son aspect naturel et authentique. Grâce à sa très faible proportion d’aubier, l’essence peut être utilisée sous une forme non délignée, pour un aspect encore plus naturel, souvent pour une pose horizontale à recouvrement. Il peut aussi être abouté pour obtenir de grandes longueurs purgées de singularités. C’est un bois riche en tanin, celui-ci participe à sa durabilité naturelle en le protégeant de la pourriture et des insectes. Mais attention : lessivé par l’eau de pluie, le bois libère du tanin qui peut tacher les matériaux poreux ( enduits, plaques de fibres-ciment, béton… ). Mieux vaut prévoir un système de récupération des eaux de pluie, dès la phase de conception architecturale, pour éviter toute stagnation inesthétique.
Le Pin maritime
Aussi appelé Pin des Landes, le Pin maritime est un bois chaleureux, blond clair à brun rougeâtre, hétérogène avec de larges cernes. C’est une essence moyennement durable ( entre 10 et 15 ans ), très réceptive aux traitements de préservation. Elle doit, d’ailleurs, être traitée par autoclave pour une classe d’emploi 4, ou rétifiée ( traitement à très haute température sans produit chimique ) pour parer aux assauts des insectes, des champignons, des U.V. et des intempéries. C’est aussi un bois riche en résine dont il convient de dégraisser la surface ; un bois qui sèche vite mais utilisé en petites longueurs aboutées pour atteindre de grandes longueurs ( jusqu’à 6 m ), il habille les maisons de la Nouvelle-Aquitaine avec élégance.
L’Épicéa
Issu de forêts au climat rigoureux, l’Épicéa du Nord, provient principalement de Finlande. Bois à croissance lente, il présente un fil droit, un grain fin et régulier. Il est de couleur très claire, blanchâtre à crème, parfois lustré et nacré. Les cernes sont apparents, circulaires et de largeurs homogènes. En bardage, l’Épicéa doit être purgé de nombreuses poches de résine. Il est conseillé d’appliquer une finition pour prolonger sa durée de vie, et son esthétique. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle, mais n’est pas durable naturellement pour un usage extérieur. Son utilisation en bardage nécessite un traitement de préservation par autoclave pour atteindre la classe d’emploi 3.1. Traité et recouvert d’une finition régulièrement entretenue, il est durable jusqu’à 50 ans.
Le Pin sylvestre
Toutes les essences n’offrent pas naturellement les mêmes résistances aux intempéries, aux insectes et aux champignons
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Originaire de Scandinavie et de Russie, le Pin sylvestre est aussi appelé " Pin du Nord " ou " Sapin rouge du Nord ". Sa couleur est claire, tirant sur le brun rosé. C’est un bois à croissance lente, moyennement durable et peu imprégnable. Bien que les traitements autoclaves pour atteindre les classes d’emploi 3 ou 4 soient des traitements en profondeur, ils n’atteignent jamais toutes les fibres du bois. C’est pour cette raison que sur chaque coupe de bois traité, il est nécessaire d’appliquer un produit de coupe ( cire ). Sans finition, le bardage grise, noircit parfois (en fonction de la région et de l’orientation de la façade). Il peut aussi être thermo-chauffé ; il gagne alors en stabilité dimensionnelle, en protection contre les risques biologiques, et sa couleur prend une teinte brun caramel.
Le Red Cedar
Ce bois brun rouge, comportant de nombreux petits nœuds, est originaire de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada. Apprécié autant pour sa couleur que pour sa durabilité ( plus de 25 ans ), le Red Cedar ou Cèdre rouge ne nécessite pas de traitement de préservation contre les insectes de bois sec, ni contre l’humidité
LES RÉFÉRENCES NORMATIVES
La norme NF EN 335-1 à 3 définit 5 classes d’emploi qui croisent l’usage envisagé à la résistance à l’humidité de chaque type de bois. Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3, soit naturellement, soit après un traitement spécifique. Dans certains cas, le bois classe 2 est utilisé pour un bardage abrité et non exposé aux intempéries. Sur une façade très exposée aux vents dominants, seule une essence classe d’emploi 3-2, exempte d’aubier, correspondant à une humidification très fréquente sur des périodes de plusieurs semaines, pourra convenir. Pour choisir le matériau du bardage, d’autres normes peuvent aussi être consultées : le DTU 31-2 " Bâtiments à ossature bois " pour les structures de bâtiments qui sont en bois et le DTU 41-2 " Revêtements extérieurs bois ".
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LE TRAITEMENT DES BARDAGES EN BOIS
Les traitements du bois lui confèrent une meilleure durabilité. En façade, soumis aux agressions extérieures, le bois traité résiste mieux.
Traitement par imprégnation en autoclave
Le trempage court est une application de surface réalisée par une immersion de courte durée du bois dans un bac d’émulsions permettant d’assurer au bois une résistance de type classe 3a. Le traitement par autoclave agit par un système de vide, qui retire l’air présent dans les cavités du bois pour pouvoir pressuriser le traitement jusqu’au cœur. Il permet d’assurer la classe 3b et 4 aux essences qui ne sont pas naturellement adaptées à une utilisation en extérieur.
Traitement THT ou bois rétifié
Il s’agit de chauffer le bois à haute température ( entre 150 et 280 °C ) afin de le rendre stable et imputrescible de classe 3 ou 4, sans ajouter ni biocides, ni produits de synthèse. Au terme de cette cuisson, le bois devient durable à cœur et de manière homogène. Il est stabilisé : les variations dimensionnelles, retraits et déformations sont négligeables quelle que soit l’exposition. Le produit est propre : sans coulées de résines, ni exsudation de produit de traitement, prêt à recevoir une finition de surface, si besoin est. Enfin, il est propre pour l’environnement : aucun produit chimique ni gaz n’est utilisé à aucun moment du process. Tous les bois peuvent être traités, depuis le Pin du Nord aux essences locales de nos forêts dont la durabilité est plus faible, telles que l’Épicéa ou des feuillus comme le Peuplier ou le Frêne. Attention, en fonction de la température de cuisson, certains produits peuvent se révéler plus cassant. Mais le bois thermo-traité a toute sa place en bardage.
Traitement oléothermique
une solution à base de vinaigre. Ce procédé, en augmentant le nombre de molécules d’acétyle, naturellement présentes dans le bois, modifie ses propriétés physiques pour le rendre partiellement hydrophobe et moins comestible aux agents pathogènes biologiques. permet d’obtenir un matériau de très haute performance, cumulant toutes les qualités de durabilité ( classe 1 ), d’usage ( classe 4 ) et d’esthétique. Sa longévité minimale est évaluée à 50 ans hors sol.
Traitement par furfurylation
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Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3
Le traitement oléothermique est un traitement de surface à base d’huiles végétales et d’adjuvants naturels chauffés à basse température, moins de 120 °C. Le bois est plongé dans deux bains d’huile à des températures différentes. L’huile prend la place de l’eau évaporée du bois. Ce traitement peut s’appliquer sur tous les bois. À terme, le bois est plus stable, hydrophobe et peu sensible aux micro-organismes. Mais des études sont encore en cours pour affirmer les avantages de ce traitement.
Traitement par acétylation
Le traitement par acétylation consiste en un trempage dans
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Le Kebony® est un bois modifié par furfurylation pour gagner en durabilité. Le processus de modification consiste à traiter le bois avec un liquide à base d’alcool furfurylique, un dérivé biologique et non toxique provenant de l’agriculture. Le bois est chauffé suffisamment pour que le liquide reste en permanence dans les parois cellulaires. Il devient résistant aux conditions météorologiques difficiles, comme l’humidité élevée dans un climat tropical ou les hivers humides et froids, et à la décomposition biologique. Il ne se détériore pas non plus en vieillissant. Au contraire, il prend une couleur gris argent naturelle. « Deux essences ont été sélectionnées pour les bardages des gammes Character et Clear. Les premiers sont en Pin sylvestre issus de forêts du cercle arctique, avec des nœuds, du veinage. Les seconds sont en Pin Radiata, dénué de nœuds, plus contemporain » indique la société Kebony. Le Pin Radiata provient de Nouvelle-Zélande. Mais on le trouve aussi en Europe, notamment au Pays basque. « Garantis 30 ans pour le bardage Character et 40 ans pour le bardage Clear, ces bois modifiés réagissent comme une essence tropicale. Ils sont très résistants ». Pour autant, si le traitement pénètre complètement à cœur dans le Pin Radiata, le duramen du Pin sylvestre n’est pas imprégnable. « Cette caractéristique entraîne une différence de comportement à la pose. Les lames de bardage ne peuvent pas être modifiées, recoupées, rainurées sans être fragilisées. C’est d’ailleurs le cas de tous les Pins traités classe d’emploi 4. Les lames peuvent être recoupées dans le sens de la longueur, mais il faut appliquer un traitement à base de cire sur le champ de coupe afin de l’imperméabiliser ». Des essais sont aussi en cours avec des feuillus ( Hêtre et Érable ).
Traitement bois brûlé ?
Autre alternative de plus en plus répandue, le bois brûlé. Ce savoir-faire venu du Japon est appelé Shou sugi ban. Il consiste à brûler le bois en surface avec un chalumeau. En France, cette technique est aussi connue de longue date. Elle a longtemps été pratiquée par les pêcheurs et les agriculteurs pour protéger les hangars en bois des insectes xylophages et de l’humi-
Architecture BOIS
DOSSIER : LE BARDAGE
DOSSIER : LE BARDAGE
Le Châtaignier
Produit en petite quantité en France, le châtaignier est un bois imputrescible et relativement léger. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle et une résistance mécanique qui lui permettent d’être utilisé comme bois de bardage. Sa teinte brun clair, parsemée de petits nœuds noirs, plaît pour son aspect naturel et authentique. Grâce à sa très faible proportion d’aubier, l’essence peut être utilisée sous une forme non délignée, pour un aspect encore plus naturel, souvent pour une pose horizontale à recouvrement. Il peut aussi être abouté pour obtenir de grandes longueurs purgées de singularités. C’est un bois riche en tanin, celui-ci participe à sa durabilité naturelle en le protégeant de la pourriture et des insectes. Mais attention : lessivé par l’eau de pluie, le bois libère du tanin qui peut tacher les matériaux poreux ( enduits, plaques de fibres-ciment, béton… ). Mieux vaut prévoir un système de récupération des eaux de pluie, dès la phase de conception architecturale, pour éviter toute stagnation inesthétique.
Le Pin maritime
Aussi appelé Pin des Landes, le Pin maritime est un bois chaleureux, blond clair à brun rougeâtre, hétérogène avec de larges cernes. C’est une essence moyennement durable ( entre 10 et 15 ans ), très réceptive aux traitements de préservation. Elle doit, d’ailleurs, être traitée par autoclave pour une classe d’emploi 4, ou rétifiée ( traitement à très haute température sans produit chimique ) pour parer aux assauts des insectes, des champignons, des U.V. et des intempéries. C’est aussi un bois riche en résine dont il convient de dégraisser la surface ; un bois qui sèche vite mais utilisé en petites longueurs aboutées pour atteindre de grandes longueurs ( jusqu’à 6 m ), il habille les maisons de la Nouvelle-Aquitaine avec élégance.
L’Épicéa
Issu de forêts au climat rigoureux, l’Épicéa du Nord, provient principalement de Finlande. Bois à croissance lente, il présente un fil droit, un grain fin et régulier. Il est de couleur très claire, blanchâtre à crème, parfois lustré et nacré. Les cernes sont apparents, circulaires et de largeurs homogènes. En bardage, l’Épicéa doit être purgé de nombreuses poches de résine. Il est conseillé d’appliquer une finition pour prolonger sa durée de vie, et son esthétique. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle, mais n’est pas durable naturellement pour un usage extérieur. Son utilisation en bardage nécessite un traitement de préservation par autoclave pour atteindre la classe d’emploi 3.1. Traité et recouvert d’une finition régulièrement entretenue, il est durable jusqu’à 50 ans.
Le Pin sylvestre
Toutes les essences n’offrent pas naturellement les mêmes résistances aux intempéries, aux insectes et aux champignons
débloquer la lecture complète à cet article en accédent au Numéro 116
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Originaire de Scandinavie et de Russie, le Pin sylvestre est aussi appelé " Pin du Nord " ou " Sapin rouge du Nord ". Sa couleur est claire, tirant sur le brun rosé. C’est un bois à croissance lente, moyennement durable et peu imprégnable. Bien que les traitements autoclaves pour atteindre les classes d’emploi 3 ou 4 soient des traitements en profondeur, ils n’atteignent jamais toutes les fibres du bois. C’est pour cette raison que sur chaque coupe de bois traité, il est nécessaire d’appliquer un produit de coupe ( cire ). Sans finition, le bardage grise, noircit parfois (en fonction de la région et de l’orientation de la façade). Il peut aussi être thermo-chauffé ; il gagne alors en stabilité dimensionnelle, en protection contre les risques biologiques, et sa couleur prend une teinte brun caramel.
Le Red Cedar
Ce bois brun rouge, comportant de nombreux petits nœuds, est originaire de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada. Apprécié autant pour sa couleur que pour sa durabilité ( plus de 25 ans ), le Red Cedar ou Cèdre rouge ne nécessite pas de traitement de préservation contre les insectes de bois sec, ni contre l’humidité
LES RÉFÉRENCES NORMATIVES
La norme NF EN 335-1 à 3 définit 5 classes d’emploi qui croisent l’usage envisagé à la résistance à l’humidité de chaque type de bois. Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3, soit naturellement, soit après un traitement spécifique. Dans certains cas, le bois classe 2 est utilisé pour un bardage abrité et non exposé aux intempéries. Sur une façade très exposée aux vents dominants, seule une essence classe d’emploi 3-2, exempte d’aubier, correspondant à une humidification très fréquente sur des périodes de plusieurs semaines, pourra convenir. Pour choisir le matériau du bardage, d’autres normes peuvent aussi être consultées : le DTU 31-2 " Bâtiments à ossature bois " pour les structures de bâtiments qui sont en bois et le DTU 41-2 " Revêtements extérieurs bois ".
Architecture BOIS
LE TRAITEMENT DES BARDAGES EN BOIS
Les traitements du bois lui confèrent une meilleure durabilité. En façade, soumis aux agressions extérieures, le bois traité résiste mieux.
Traitement par imprégnation en autoclave
Le trempage court est une application de surface réalisée par une immersion de courte durée du bois dans un bac d’émulsions permettant d’assurer au bois une résistance de type classe 3a. Le traitement par autoclave agit par un système de vide, qui retire l’air présent dans les cavités du bois pour pouvoir pressuriser le traitement jusqu’au cœur. Il permet d’assurer la classe 3b et 4 aux essences qui ne sont pas naturellement adaptées à une utilisation en extérieur.
Traitement THT ou bois rétifié
Il s’agit de chauffer le bois à haute température ( entre 150 et 280 °C ) afin de le rendre stable et imputrescible de classe 3 ou 4, sans ajouter ni biocides, ni produits de synthèse. Au terme de cette cuisson, le bois devient durable à cœur et de manière homogène. Il est stabilisé : les variations dimensionnelles, retraits et déformations sont négligeables quelle que soit l’exposition. Le produit est propre : sans coulées de résines, ni exsudation de produit de traitement, prêt à recevoir une finition de surface, si besoin est. Enfin, il est propre pour l’environnement : aucun produit chimique ni gaz n’est utilisé à aucun moment du process. Tous les bois peuvent être traités, depuis le Pin du Nord aux essences locales de nos forêts dont la durabilité est plus faible, telles que l’Épicéa ou des feuillus comme le Peuplier ou le Frêne. Attention, en fonction de la température de cuisson, certains produits peuvent se révéler plus cassant. Mais le bois thermo-traité a toute sa place en bardage.
Traitement oléothermique
une solution à base de vinaigre. Ce procédé, en augmentant le nombre de molécules d’acétyle, naturellement présentes dans le bois, modifie ses propriétés physiques pour le rendre partiellement hydrophobe et moins comestible aux agents pathogènes biologiques. permet d’obtenir un matériau de très haute performance, cumulant toutes les qualités de durabilité ( classe 1 ), d’usage ( classe 4 ) et d’esthétique. Sa longévité minimale est évaluée à 50 ans hors sol.
Traitement par furfurylation
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Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3
Le traitement oléothermique est un traitement de surface à base d’huiles végétales et d’adjuvants naturels chauffés à basse température, moins de 120 °C. Le bois est plongé dans deux bains d’huile à des températures différentes. L’huile prend la place de l’eau évaporée du bois. Ce traitement peut s’appliquer sur tous les bois. À terme, le bois est plus stable, hydrophobe et peu sensible aux micro-organismes. Mais des études sont encore en cours pour affirmer les avantages de ce traitement.
Traitement par acétylation
Le traitement par acétylation consiste en un trempage dans
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Le Kebony® est un bois modifié par furfurylation pour gagner en durabilité. Le processus de modification consiste à traiter le bois avec un liquide à base d’alcool furfurylique, un dérivé biologique et non toxique provenant de l’agriculture. Le bois est chauffé suffisamment pour que le liquide reste en permanence dans les parois cellulaires. Il devient résistant aux conditions météorologiques difficiles, comme l’humidité élevée dans un climat tropical ou les hivers humides et froids, et à la décomposition biologique. Il ne se détériore pas non plus en vieillissant. Au contraire, il prend une couleur gris argent naturelle. « Deux essences ont été sélectionnées pour les bardages des gammes Character et Clear. Les premiers sont en Pin sylvestre issus de forêts du cercle arctique, avec des nœuds, du veinage. Les seconds sont en Pin Radiata, dénué de nœuds, plus contemporain » indique la société Kebony. Le Pin Radiata provient de Nouvelle-Zélande. Mais on le trouve aussi en Europe, notamment au Pays basque. « Garantis 30 ans pour le bardage Character et 40 ans pour le bardage Clear, ces bois modifiés réagissent comme une essence tropicale. Ils sont très résistants ». Pour autant, si le traitement pénètre complètement à cœur dans le Pin Radiata, le duramen du Pin sylvestre n’est pas imprégnable. « Cette caractéristique entraîne une différence de comportement à la pose. Les lames de bardage ne peuvent pas être modifiées, recoupées, rainurées sans être fragilisées. C’est d’ailleurs le cas de tous les Pins traités classe d’emploi 4. Les lames peuvent être recoupées dans le sens de la longueur, mais il faut appliquer un traitement à base de cire sur le champ de coupe afin de l’imperméabiliser ». Des essais sont aussi en cours avec des feuillus ( Hêtre et Érable ).
Traitement bois brûlé ?
Autre alternative de plus en plus répandue, le bois brûlé. Ce savoir-faire venu du Japon est appelé Shou sugi ban. Il consiste à brûler le bois en surface avec un chalumeau. En France, cette technique est aussi connue de longue date. Elle a longtemps été pratiquée par les pêcheurs et les agriculteurs pour protéger les hangars en bois des insectes xylophages et de l’humi-
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DOSSIER : LE BARDAGE
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Le Châtaignier
Produit en petite quantité en France, le châtaignier est un bois imputrescible et relativement léger. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle et une résistance mécanique qui lui permettent d’être utilisé comme bois de bardage. Sa teinte brun clair, parsemée de petits nœuds noirs, plaît pour son aspect naturel et authentique. Grâce à sa très faible proportion d’aubier, l’essence peut être utilisée sous une forme non délignée, pour un aspect encore plus naturel, souvent pour une pose horizontale à recouvrement. Il peut aussi être abouté pour obtenir de grandes longueurs purgées de singularités. C’est un bois riche en tanin, celui-ci participe à sa durabilité naturelle en le protégeant de la pourriture et des insectes. Mais attention : lessivé par l’eau de pluie, le bois libère du tanin qui peut tacher les matériaux poreux ( enduits, plaques de fibres-ciment, béton… ). Mieux vaut prévoir un système de récupération des eaux de pluie, dès la phase de conception architecturale, pour éviter toute stagnation inesthétique.
Le Pin maritime
Aussi appelé Pin des Landes, le Pin maritime est un bois chaleureux, blond clair à brun rougeâtre, hétérogène avec de larges cernes. C’est une essence moyennement durable ( entre 10 et 15 ans ), très réceptive aux traitements de préservation. Elle doit, d’ailleurs, être traitée par autoclave pour une classe d’emploi 4, ou rétifiée ( traitement à très haute température sans produit chimique ) pour parer aux assauts des insectes, des champignons, des U.V. et des intempéries. C’est aussi un bois riche en résine dont il convient de dégraisser la surface ; un bois qui sèche vite mais utilisé en petites longueurs aboutées pour atteindre de grandes longueurs ( jusqu’à 6 m ), il habille les maisons de la Nouvelle-Aquitaine avec élégance.
L’Épicéa
Issu de forêts au climat rigoureux, l’Épicéa du Nord, provient principalement de Finlande. Bois à croissance lente, il présente un fil droit, un grain fin et régulier. Il est de couleur très claire, blanchâtre à crème, parfois lustré et nacré. Les cernes sont apparents, circulaires et de largeurs homogènes. En bardage, l’Épicéa doit être purgé de nombreuses poches de résine. Il est conseillé d’appliquer une finition pour prolonger sa durée de vie, et son esthétique. Il présente une bonne stabilité dimensionnelle, mais n’est pas durable naturellement pour un usage extérieur. Son utilisation en bardage nécessite un traitement de préservation par autoclave pour atteindre la classe d’emploi 3.1. Traité et recouvert d’une finition régulièrement entretenue, il est durable jusqu’à 50 ans.
Le Pin sylvestre
Toutes les essences n’offrent pas naturellement les mêmes résistances aux intempéries, aux insectes et aux champignons
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Originaire de Scandinavie et de Russie, le Pin sylvestre est aussi appelé " Pin du Nord " ou " Sapin rouge du Nord ". Sa couleur est claire, tirant sur le brun rosé. C’est un bois à croissance lente, moyennement durable et peu imprégnable. Bien que les traitements autoclaves pour atteindre les classes d’emploi 3 ou 4 soient des traitements en profondeur, ils n’atteignent jamais toutes les fibres du bois. C’est pour cette raison que sur chaque coupe de bois traité, il est nécessaire d’appliquer un produit de coupe ( cire ). Sans finition, le bardage grise, noircit parfois (en fonction de la région et de l’orientation de la façade). Il peut aussi être thermo-chauffé ; il gagne alors en stabilité dimensionnelle, en protection contre les risques biologiques, et sa couleur prend une teinte brun caramel.
Le Red Cedar
Ce bois brun rouge, comportant de nombreux petits nœuds, est originaire de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada. Apprécié autant pour sa couleur que pour sa durabilité ( plus de 25 ans ), le Red Cedar ou Cèdre rouge ne nécessite pas de traitement de préservation contre les insectes de bois sec, ni contre l’humidité
LES RÉFÉRENCES NORMATIVES
La norme NF EN 335-1 à 3 définit 5 classes d’emploi qui croisent l’usage envisagé à la résistance à l’humidité de chaque type de bois. Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3, soit naturellement, soit après un traitement spécifique. Dans certains cas, le bois classe 2 est utilisé pour un bardage abrité et non exposé aux intempéries. Sur une façade très exposée aux vents dominants, seule une essence classe d’emploi 3-2, exempte d’aubier, correspondant à une humidification très fréquente sur des périodes de plusieurs semaines, pourra convenir. Pour choisir le matériau du bardage, d’autres normes peuvent aussi être consultées : le DTU 31-2 " Bâtiments à ossature bois " pour les structures de bâtiments qui sont en bois et le DTU 41-2 " Revêtements extérieurs bois ".
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LE TRAITEMENT DES BARDAGES EN BOIS
Les traitements du bois lui confèrent une meilleure durabilité. En façade, soumis aux agressions extérieures, le bois traité résiste mieux.
Traitement par imprégnation en autoclave
Le trempage court est une application de surface réalisée par une immersion de courte durée du bois dans un bac d’émulsions permettant d’assurer au bois une résistance de type classe 3a. Le traitement par autoclave agit par un système de vide, qui retire l’air présent dans les cavités du bois pour pouvoir pressuriser le traitement jusqu’au cœur. Il permet d’assurer la classe 3b et 4 aux essences qui ne sont pas naturellement adaptées à une utilisation en extérieur.
Traitement THT ou bois rétifié
Il s’agit de chauffer le bois à haute température ( entre 150 et 280 °C ) afin de le rendre stable et imputrescible de classe 3 ou 4, sans ajouter ni biocides, ni produits de synthèse. Au terme de cette cuisson, le bois devient durable à cœur et de manière homogène. Il est stabilisé : les variations dimensionnelles, retraits et déformations sont négligeables quelle que soit l’exposition. Le produit est propre : sans coulées de résines, ni exsudation de produit de traitement, prêt à recevoir une finition de surface, si besoin est. Enfin, il est propre pour l’environnement : aucun produit chimique ni gaz n’est utilisé à aucun moment du process. Tous les bois peuvent être traités, depuis le Pin du Nord aux essences locales de nos forêts dont la durabilité est plus faible, telles que l’Épicéa ou des feuillus comme le Peuplier ou le Frêne. Attention, en fonction de la température de cuisson, certains produits peuvent se révéler plus cassant. Mais le bois thermo-traité a toute sa place en bardage.
Traitement oléothermique
une solution à base de vinaigre. Ce procédé, en augmentant le nombre de molécules d’acétyle, naturellement présentes dans le bois, modifie ses propriétés physiques pour le rendre partiellement hydrophobe et moins comestible aux agents pathogènes biologiques. permet d’obtenir un matériau de très haute performance, cumulant toutes les qualités de durabilité ( classe 1 ), d’usage ( classe 4 ) et d’esthétique. Sa longévité minimale est évaluée à 50 ans hors sol.
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Le traitement oléothermique est un traitement de surface à base d’huiles végétales et d’adjuvants naturels chauffés à basse température, moins de 120 °C. Le bois est plongé dans deux bains d’huile à des températures différentes. L’huile prend la place de l’eau évaporée du bois. Ce traitement peut s’appliquer sur tous les bois. À terme, le bois est plus stable, hydrophobe et peu sensible aux micro-organismes. Mais des études sont encore en cours pour affirmer les avantages de ce traitement.
Traitement par acétylation
Le traitement par acétylation consiste en un trempage dans
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Le Kebony® est un bois modifié par furfurylation pour gagner en durabilité. Le processus de modification consiste à traiter le bois avec un liquide à base d’alcool furfurylique, un dérivé biologique et non toxique provenant de l’agriculture. Le bois est chauffé suffisamment pour que le liquide reste en permanence dans les parois cellulaires. Il devient résistant aux conditions météorologiques difficiles, comme l’humidité élevée dans un climat tropical ou les hivers humides et froids, et à la décomposition biologique. Il ne se détériore pas non plus en vieillissant. Au contraire, il prend une couleur gris argent naturelle. « Deux essences ont été sélectionnées pour les bardages des gammes Character et Clear. Les premiers sont en Pin sylvestre issus de forêts du cercle arctique, avec des nœuds, du veinage. Les seconds sont en Pin Radiata, dénué de nœuds, plus contemporain » indique la société Kebony. Le Pin Radiata provient de Nouvelle-Zélande. Mais on le trouve aussi en Europe, notamment au Pays basque. « Garantis 30 ans pour le bardage Character et 40 ans pour le bardage Clear, ces bois modifiés réagissent comme une essence tropicale. Ils sont très résistants ». Pour autant, si le traitement pénètre complètement à cœur dans le Pin Radiata, le duramen du Pin sylvestre n’est pas imprégnable. « Cette caractéristique entraîne une différence de comportement à la pose. Les lames de bardage ne peuvent pas être modifiées, recoupées, rainurées sans être fragilisées. C’est d’ailleurs le cas de tous les Pins traités classe d’emploi 4. Les lames peuvent être recoupées dans le sens de la longueur, mais il faut appliquer un traitement à base de cire sur le champ de coupe afin de l’imperméabiliser ». Des essais sont aussi en cours avec des feuillus ( Hêtre et Érable ).
Traitement bois brûlé ?
Autre alternative de plus en plus répandue, le bois brûlé. Ce savoir-faire venu du Japon est appelé Shou sugi ban. Il consiste à brûler le bois en surface avec un chalumeau. En France, cette technique est aussi connue de longue date. Elle a longtemps été pratiquée par les pêcheurs et les agriculteurs pour protéger les hangars en bois des insectes xylophages et de l’humi-
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DOSSIER : LE BARDAGE
LES LOGICIELS, DE LA CONSTRUCTION BOIS
Dans le monde de la conception/fabrication, de nombreuses tâches sont assistées par ordinateur. Avec les logiciels d’architecture, de CAO, CFAO, de calcul, de chiffrage, le savoir-faire s’est déplacé de l’atelier vers le bureau d’études, pour toute la conception et les assemblages. Aussi, pour visualiser un projet d’habitat en cours de conception, tester la résistance de sa structure ou collaborer avec d’autres professionnels sur l’évolution du bâtiment, les logiciels d’ingénierie assistée par ordinateur (IAO) sont devenus incontournables. A la clé, des études et des plans plus fiables avec la possibilité de les partager avec la chaîne des professionnels amenés à travailler sur le chantier, et en assurer la maintenance.
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Architecture BOIS © CRDR
DES LOGICIELS ADAPTÉS
À CHAQUE PROJET BOIS
Pour ses qualités autant esthétiques que mécaniques et son aspect environnement durable, le bois est un matériau de plus en plus apprécié dans l’univers de la construction.
Parce que chaque matériau de construction a ses propres particularités et ses propres règles d’assemblage, de nombreux éditeurs ont créé des programmes adaptés à la réalisation de bâtiments bois. Désormais, des logiciels de calcul permettent d’analyser les structures et les assemblages bois, en tenant compte également du comportement de chaque élément (fluage, comportement au feu, liaisons, …) et de sa composition (lamellé-collé, CLT, ossature bois, assemblages par organes directs ou indirects). Il s’agit de programmes plus ou moins complexes en fonction des projets architecturaux envisagés. Pour autant, les constructeurs de maison bois et promoteurs
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Pour consulter l’intégralité de ce dossier de 6 pages, rendez-vous sur ce lien pour vous procurer le magazine complet de 100 pages en version papier ou en version PDF.
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Architecture BOIS © Lycée Gignac VERSION LOGICIEL
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Architecture BOIS RÉALISATION © Lycée Gignac - Julien THOMAZO - Photography
DOSSIER : LOGICIELS ET CONSTRUCTION BOIS
utilisatrices de logiciels de dessin et de modélisation, les cabinets d’ingénierie et de construction ( AEC ). Autant de professionnels spécialisés dans la création de bâtiments et d’infrastructures de haute qualité, voire d’exception, dans le tertiaire, les bâtiments de grande hauteur, … Pour autant, les constructeurs de maison bois, promoteurs et auto-constructeurs n’ont pas été oubliés et il existe de nombreux logiciels d’architecture 3D ( Envisioneer, Cadwork, SEMA, Dietrich’s, … ) spécialisés dans la conception de bâtiments bois de plus ou moins 150 m², gages de performance, de qualité et de professionnalisme. « Notre logiciel d’architecture 3D Envisioneer et les modules associés comme AcordExpress, archiWizard et Devix, s’adressent à des utilisateurs qui ont un projet de maison individuelle bois en leur permettant même de monter leur dossier de permis de construire. Tous les scénarios sont possibles, en neuf comme en rénovation. Les agrandissements, surélévations et extensions en font également partie » , s’enthousiasme Laurent Turlan, co-gérant de la société
©ascelibrary.org
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d’édition de logiciels de CAO, A.Doc.
Logiciel de calcul de structure
Il s’agit d’un programme informatique qui intervient sur la maquette 3D, pour préciser et vérifier les différents éléments de la structure d’un bâtiment. En modélisant la structure d’une maison bois, le constructeur, charpentier-menuisier, maître d’œuvre ou architecte, applique certaines sections de matériaux, pour l’ossature bois, les poutres ou les fermes, entre autres. L’expérience de l’artisan permet souvent de dimensionner, de manière empirique, les ouvrages les plus courants, mais pour des ouvrages plus complexes, nécessitant de longues portées ou des fermes spécifiques, …, les calculs deviennent plus compliqués. Ils nécessitent que l’on y consacrent souvent plusieurs heures.
Le logiciel de calcul de structure prend alors tout son sens : il permet de vérifier le dimensionnement des sections, les déformations, de contrôler les appuis, en fonction des différentes charges appliquées. « Un logiciel de
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ascelibrary.org
dessin pur, comme Envisioneer, Cadwork, SEMA, … permet de dessiner une structure bois en utilisant des éléments dont les sections ne souffrent pas l’à-peuprès. Il en va de la sécurité de la structure » , prévient-on chez Itech, éditeur du logiciel ACORD. « Notre logiciel de calcul de structure est là pour justifier les structures suivant les normes Eurocodes, sections, assemblages, descentes de charges, déplacements… » . En fonction des demandes, le logiciel de calcul de structures joue un rôle plus ou moins déterminant. « C’est selon les cas de figure. Par exemple, calculer une descente de charge que l’on transmet ensuite au maçon qui va couler les fondations, … ou tenir compte des efforts liés aux vents, à la neige et éventuellement à la zone sismique. Par rapport aux assemblages, le logiciel va vérifier les organes d’assemblages ( boulons, pointes, etc. ) et la résistance des pièces de bois dans l’assemblage. Ce sont des calculs complexes de différents types, qui nécessiteraient que l’on y passe beaucoup de temps sans l’aide d’un logiciel de calcul » . Vérifiés par un
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bureau de contrôle dans le cas d’un chantier public, les notes de calculs ne sont pas obligatoires pour un chantier de particulier, dans le cas d’une maison individuelle. Pour autant ils sont vivement recommandés par les assurances des artisans pour se prémunir d’éventuels problèmes de structure.
A maquette unique, utilisations multiples Complété par quelques modules, le même logiciel peut aussi fournir tous les documents indispensables à l’établissement d’un permis de construire, en s’appuyant sur une maquette unique : - Celle-ci peut intégrer les relevés géomètre du terrain « Le géomètre fait un état des lieux du terrain, en établit la topographie, et indique les limites cadastrales. Il transmet les données sous forme de fichier informatique au concepteur qui s’appuie dessus pour établir le plan masse, puis pour dessiner le bâtiment » . Le résultat, outre le temps gagné par la facilité de transmission des données directement dans la maquette unique,
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© cloudinary.com
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Parement intérieur Doublage intérieur avec ossature métallique OSB / Voile travaillant Pare vapeur Montant ossature Isolation entre montant ossature Ossature pour ITE Isolation thermique par extérieur Pare pluie Contre lattre Latte Bardage Lisse haute Lisse basse Pièce d'appui Lisse d'implantation Grille anti rongeur
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VUE EN PLAN MUR N05 haut 29 28 27 26 25 24 H G F E D C B A 28 Détail P P 8 P 3 Brut Brut 82.040 Brut 82.210 Brut 82.332 Brut Brut 81.859 NVP 79.09 NVP 81.933 Brut 82.208 Brut IGSM_EIF_EXE_STB_RSV_N06_LOG_CRE_MA_9060_B IGSM_EGI_EXE_FAC_DET_LOG_5001_BDOSSIER VUE EN PLAN D'EXECUTION STRUCTURE BOIS Logements Zone NIVEAU 6 EIF EXE STB PLN N05h LOG TZN 3052 G SRA ARCHITECTES SCYNA 4 WinErgia Audit Energétique Géomètre Expert IGSM ILOT GAITE SCENE MONTPARNASSE 22/10/2020 26/02/2020 ère diffusion SRA VUE EN PLAN MUR N05 haut VUE EN PLAN PLANCHER HAUT N05 haut Modifications après retour MOE 29 28 27 26 25 24 H G F E D C B A 28 27 26 25 24 Détail 27 P 8 P 3 Brut Fini 82.32 82.14 82.14 Brut Brut Brut 82.040 Brut 82.210 Brut Brut Brut 81.875 Brut 81.859 NVP 79.09 NVP 81.933 Brut Modifications sur les altimétries des toitures terrasses végétalisées 82.208 Brut MVRDV 3 plis sous poutre 3 plis sous poutre
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TRAIT D’UNION ATYPIQUE PARIS
BATIMENT BOIS
Architecture BOIS
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DDans le XIIIème arrondissement de Paris, non loin de la Bibliothèque nationale de France, un imposant bâtiment de bois foncé occupe, depuis 2021, l’angle des rues de Tolbiac et du Chevaleret et les relie habilement ; cette dernière ayant la particularité d’être située environ 7 mètres plus bas. Un escalier extérieur en pierre les connecte. Évitant un effet massif peu avenant, l’agence d’architecture AAVP, pour le compte du promoteur Emerige, a conçu un immeuble qui combine de nombreux détails, venant apporter une dynamique bienvenue. Par exemple, une vaste entrée en panneaux vitrés bombés de 4 mètres de large, en double vitrage, transparente, lumineuse, comme un rideau tout en courbes, ainsi que des retraits de façade, des balcons aux épaisseurs variées, des coursives, des terrasses ( certaines en attique pour les étages supérieurs ), des jardins. Presque imperceptiblement, les montants verticaux des balcons sont décalés latéralement et verticalement, à chaque niveau, de 10 centimètres ; déportés vers l’avant, ils forment un encorbellement au-dessus des rues. Deux commerces ont pris place à rez-de-chaussée des voies urbaines derrière ces ondulations de verre à l’identique, sur un total de 3 150 m². Les 5 350 m² complémentaires sont occupés par
80 appartements ( 58 en accession, 22 sociaux ), du studio au 5 pièces, en plain-pied ou duplex. Ils bénéficient tous de finitions haut de gamme, de belles surfaces vitrées pour profiter de l’éclairement naturel, de volumes généreux et d’un accès extérieur, d’une surface de 15 m² en moyenne. Surprenant depuis l’extérieur, l’ensemble de 13 niveaux l’est également à l’intérieur. Il est composé de 4 blocs principaux, qui ont donné naissance à de nouveaux espaces extérieurs, 3 d’entre eux étant maillés par des coursives où la végétation et des lieux communs occupent une place de choix. En toiture, des jardins ouverts à tous offrent une large vue sur la capitale et ses toits. Les espaces verts s’approprient 430 m², pour le plus grand plaisir des habitants. Rigueur rectiligne et sinuosité jouent de concert sur plus de 1 000 m de linéaires extérieurs, comme un dédale très graphique, qui forment terrasses et placette. De rondeur il est également question dans les appartements en duplex, au sein desquels Vincent Parreira – architecte-urbaniste fondateur d’AAVP Architecture – a dessiné des escaliers hélicoïdaux, dans un style en même temps moderne et intemporel. Les architectes ont su apporter des réponses aux enjeux techniques,
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Évitant un effet massif peu avenant, l’agence d’architecture AAVP, pour le compte du promoteur Emerige, a conçu un immeuble qui combine de nombreux détails, venant apporter une dynamique bienvenue.
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comme l’important dénivelé entre les deux rues, la proximité immédiate des fondations et de la voûte de la ligne de métro 14 et une emprise de chantier très réduite. Réalisé en structure poteaux et planchers en béton, l’immeuble est pourvu de murs en ossature bois ( 120 m3 ) et de montants verticaux en Douglas. Le lamellé-collé a été introduit pour les éléments courbes de certains espaces communs. Le tout est recouvert d’un bardage en Mélèze. Les bois de façade ont subi un traitement autoclave afin que leur teinte sombre ne perdure.Au total, 650 m3 ont été intégrés au programme.
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Une vaste entrée en panneaux vitrés bombés de 4 mètres de large, en double vitrage, transparente, lumineuse, comme un rideau tout en courbes, ainsi que des retraits de façade, des balcons aux épaisseurs variées, des coursives, des terrasses.
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Texte : Caroline Chopart - Photos : Luc Boegly
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NOUS, LE BOIS
NORD
BATIMENT BOIS
ALe géant du BTP Bouygues Construction met en œuvre son programme WeWood avec un projet vitrine et bas carbone, le futur siège social régional de Dalkia, dans le Nord.
Au cœur de la métropole lilloise, à Saint-Andrélez-Lille, Quai 22 est un quartier en cours de transformation, sur le site de l’ancienne usine Rhodia. Ce lieu mixte de 10,5 hectares accueillera à terme des bureaux, des logements, des services, un parc, en bord de Deûle – au 22 e kilomètre de la rivière traversant Lille –, sur un total de 86 000 m² de surface de plancher. Conçu par l’agence GBL Architectes du futur siège social régional de Dalkia, entreprise spécialisée dans les services énergétiques et le génie climatique, prendra place dans ce quartier entre ville et nature. La construction bas carbone de Panorama, c’est son nom, est menée par Bouygues Bâtiment Nord-Est, intégrant sa démarche WeWood, qui concrétise la volonté ambitieuse du constructeur
de réaliser 30 % de ses opérations en bois d’ici 2030. WeWood regroupe 35 experts du bois et un réseau de plus de 1 000 ingénieurs. Avec un programme de formation ambitieux, Bouygues Bâtiment France a déjà formé à la construction bois plus de 1 000 collaborateurs, du commercial au compagnon. La mise en œuvre du nouveau siège nord de Dalkia est gérée par un chef de chantier et 5 compagnons, spécifiquement formés au métier de monteur en structure bois. Ce projet mixte béton et bois développera un total de 7 215 m² sur un terrain de 5 666 m². L’édifice reçoit deux volumes en R+5 à chaque extrémité. Les futurs usagers bénéficieront de terrasses en gradin à chaque niveau, de 2 000 m² de dalle plantée en R+2, d’une salle de sport avec vestiaires et douches, d’un local de stockage, d’un local à vélos et de deux niveaux de parking de 248 places. Destiné à être livré à l’été 2023, le futur siège social est constitué d’un système
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Vidéo : Visite du nouveau siège de Dalkia au Quai 22 à Saint-André-lez-Lille
consstructif de poteauxpoutres lamellé-croisé en Épicéa ( 280 m3 ) fourni par Hasslacher, de planchers en CLT sur 6 000 m² et 2 500 m² de murs ossature bois rapportés non porteurs. La structure 100 % bois repose sur un socle en béton des deux étages de parking. Les éléments en bois ont été préfabriqués et sont assemblés sur site. Avec une particularité qui fait entrer le digital au cœur du chantier : les plans et spéci -
ficités du montage sont codés via un QR code disposé sur chaque élément en bois, que les monteurs flashent à l’aide de leur smartphone. Ils recueillent ainsi toutes les informations techniques dont ils ont besoin pour l’assemblage. En outre, ce système permet à chaque intervenant de connaître l’avancée du montage et d’avoir une traçabilité pointue. Seulement 5 mois sont nécessaires pour l’édification de la structure,
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tandis que le socle en béton a demandé 9 mois de travaux. Une zone a été dédiée à l’installation des menuiseries sur les murs avant qu’ils ne soient placés dans les étages. Au final, ce chantier apporte davantage de confort et de sécurité aux équipes. Le projet, composé à terme de 70 % de bois, vise les certifications BBCA niveau standard et BREEAM Very Good.
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La structure 100 % bois repose sur un socle en béton des deux étages de parking.
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Vidéo : Timelapse de la construction du nouveau siège régional de Dalkia - Saint-André-lez-Lille
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Architecture BOIS Texte : Caroline Chopart – Photos : Bouygues Bâtiment Nord Est
Ce projet mixte béton et bois développera un total de 7 215 m² sur un terrain de 5 666 m².
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RÉGIONS LA CONSTRUCTION BOIS EN NOUVELLE AQUITAINE
L’ACTUALITÉ DES ACTEURS EN RÉGIONS
LLa Nouvelle Aquitaine est la plus grande étendue de forêts en France métropolitaine, avec un territoire de près de trois millions d’hectares. De feuillus, majoritairement comme dans toutes les régions du pays, et de résineux particulièrement adaptés à la transformation et à la construction, comme le Pin maritime et le Douglas. Le premier a été mis à rude épreuve, l’été dernier, en faisant les frais des incendies de forêt, mais il s’agit d’une essence réputée pour la qualité de son écorce particulièrement résistante au feu. Les deux méga-feux qui ont ravagé plus de 30 000 hectares de forêts sur 600 000, en Gironde, à la Teste-de-Buch et sur le secteur de Landiras et de Sainte-Hélène, n’ont pas réduit tous les arbres en cendres. Bien que leurs racines aient été brûlées, beaucoup, les plus gros, ont eu droit à une nouvelle vie, coupés, puis passés en scierie pour être transformés en bois construction, de charpente, de bardage, parquet, lambris, ou en bois de palettes. En revanche, l’écorce qui peut être exploitée en paillage pour le secteur de la jardinerie n’est plus valorisable. « En protégeant le pin, l’écorce a brûlé mais le bois a été en grande partie préservé » , précise Géraldine Gay-Mallet, prescriptrice bois pour Fibois Landes de Gascogne. « Cette altération a pu entraîner une moins-value de l’arbre à la vente. Et maintenant, huit mois après, il commence à bleuter. Ce n’est pas embarrassant pour du bois de palette, mais c’est suffisamment inesthétique pour que cela freine son utilisation en bois de construction. Même s’il n’a perdu aucune de ses qualités mécaniques, cette teinte le rend inapte à la vente en tant que matériau de construction » . Un peu plus au nord-est de la région, dans les forêts de Corrèze, Creuse et Haute-Vienne, les peuplements de Douglas arrivent à maturité de récolte. « Cette essence d’origine nord-américaine (qui n’est ni un pin, ni un sapin) a été introduite en France en 1842, puis principalement plantée dans les régions de moyenne montagne du centre du pays à partir
des années 1960 » , rapporte Sabrina Pedrono de l’association France Douglas, créée en 1993. Ces plantations ont permis de constituer un massif de plus de 400 000 hectares, qui fait de la France le premier producteur européen de Douglas. Même si cette surface reste modeste ( 3 % de la surface forestière française ), elle a permis d’ores et déjà de produire 18 % des sciages français en 2020. Dans 15-20 ans, elle pourrait représenter 30-35 % de la production des sciages nationaux. Au début des années 1990, les peuplements forestiers étaient encore relativement jeunes, et la production de Douglas restait confidentielle. L’association a initié, dès sa création, de nombreuses études de caractérisation du Douglas, afin de le valoriser comme matériau de construction, en misant sur ses deux qualités principales : la durabilité naturelle du duramen de l’arbre, et son niveau de résistance mécanique. « Pour améliorer la lisibilité du Douglas sur le marché
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Vidéo : Épisode 6 : La construction
de la construction, les entreprises adhérentes de France Douglas ont pris très tôt la décision de travailler ensemble à l’élaboration d’une offreproduits ciblée, standardisée et qualifiée aux plans technique et environnemental ( élaboration de FDES pour chaque produit ), et harmonisée avec les cadres normatif et réglementaire. Cette offre couvre les produits de structure ( bois massif ou produits d’ingénierie type BLC ou CLT ), de revêtement extérieur ou d’aménagement extérieur et s’enrichit sans cesse. La filière est prête à répondre aujourd’hui, techniquement, à la demande des marchés » . Désormais, la tâche de l’association est de convaincre les prescripteurs, constructeurs, charpentiers, promoteurs, architectes, que ce résineux made in France est l’une des réponses bois à leurs projets. En Nouvelle Aquitaine, nombreux déjà sont les constructeurs bois, comme Jimmy Elion, fondateur d’Innov Bois Aquitaine basé à Saint Jean d’Illac ( 33 ), à utiliser du Douglas « en bardage à couvre-joint, notamment pour revêtir les maisons arcachonnaises sur le Bassin, en carports et autres abris extérieurs aussi, où le bois est exposé à l’eau et à la chaleur, aux UV. Car le Douglas offre l’avantage de ne pas avoir à être traité ( duramen ) » . De fait, Innov Bois Aquitaine offre un profil encore peu fréquent dans l’univers des constructeurs. Jeune entreprise créée il y a seulement cinq ans, elle emploie actuellement 22 salariés dans
ses ateliers et son service commercial. « Nous sommes constructeur bois, et aussi, charpentiers couvreurs zingueurs. Nous réalisons des tiny-houses et nous souhaitons développer de nouveaux marchés à travers l’hexagone, dans la construction en madriers notamment, en partenariat avec l’industriel scandinave Kontio » . Développer une franchise nationale, c’est dans ce but que Jimmy Elion a créé le pôle Innov Bois France. « Nous attendons les premiers franchisés pour la fin de l’année, voire début 2024. Ils bénéficieront de l’image de marque que nous avons commencé à mettre en place sur le net, ce qui facilitera leur visibilité et leur permettra de développer leur marché. En parallèle, ils auront l’obligation de réaliser quelques maisons par an pour le constructeur nordique qui manque de poseurs sur le territoire national. D’ailleurs dans cette perspective de développement, nous recrutons des chefs d’équipe, charpentiers, couvreurs et constructeurs bois » . Plus prudente par rapport à l’activité des prochains mois, Yasmine Serre, gérante d’Alaya Maison Bois, installée au Teich, voit nombre de dossiers retoqués par les organismes financiers. Pourtant, la demande est bien là, mais les conditions d’emprunts sont de plus en plus strictes : un vrai frein à la construction pour de nombreux candidats à l’accession qui plutôt que de repousser leur projet, préfèrent l’annuler. « Notre double casquette de
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Vidéo : Materials & Light - Interview de Sabrina Pedrono, Déléguée générale - France Douglas
constructeur en madriers, et depuis quelques temps également en ossature bois permet de répondre aux projets d’extension, dont les budgets sont moindres. Mais les réalisations neuves en madriers se font plus rares, et plus petites : il s’agit souvent de maisons d’une quarantaine de m² que l’on installe à quelques mètres de l’habitation principale, en logement d’amis, ou comme bureau. Mais, plus on construit petit, plus c’est
complexe et plus c’est cher… » . En attendant que les banques revoient leur politique de prêts, Yasmine Serre, retravaille des projets de propriétaires déçus pour répondre aux attentes. Malgré cela, son carnet de commande continue de se remplir quelque soit le système constructif. D’ailleurs, elle se prépare à réaliser une belle construction en madriers au nord de Bordeaux.
Texte : Mireille Mazurier
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© Cyril Richard
CARNET D’ADRESSES
REPORTAGES
Villa d’art
Un chalet en partage
DOSSIERS
Les multiples usages de l’arbre Ademe
https://www.ademe.fr
PiveteauBois
Certification FSC®
résidence Hoche - bâtiment A 8 boulevard de la Paix 56000 Vannes
https://fr.fsc.org/fr-fr
Tél. : 02 97 63 08 29
Logiciels
Architecte : Rowland and Broughton
Architects
https://www.rowlandbroughton.com/
L’aigle des neiges
Architecte : Alain Gallinet
ZA le Guillermin Rue de La Joumare
05600 Saint-Crepin
https://atelier-a2g.com
Tél : 06 33 43 28 11
Constructeur : Chalets Lombard Vasina
Gare de Prelles
05120
Saint-Martin-de-Queyrières
https://www.lombard-vasina.fr
Tél. : 04 92 21 29 19
Lieu-dit La Vallée Sainte-Florence
CS 30111
85140 Essarts-en-Bocage
https://www.piveteaubois.com
Tél. : 02 51 66 01 08
Art Build
Steven Ware
https://www.artbuild.com
Fibois Auvergne-Rhône-Alpes
23 rue Jean Baldassini 69007 Lyon
https://www.fibois-aura.org
Tél. : 04 78 37 09 66
Envisioneer - A-Doc https://www.a-doc.com
Cadwork https://www.cadwork.com
Acord - Itech https://acord.io
Dietrich’s https://www.dietrichs.com/fr
Allplan https://www.allplan.com/fr
Architecte : Zimmermann Pierre
105 Chemin Baechle
68140 Eschbach-au-Val
Tél. : 06 76 12 77 85
Constructeur : Décobois
1750 route de Malpré
88290 Saulxures-sur-Moselotte
https://chalets-decobois.fr/
Tél. : 03 29 24 11 31
Mélange des matériaux bois, verre et ardoise
BÂTIMENTS ET LOGEMENTS BOIS
Trait d’union atypique
Architecte : Aavp architecture
11 Cité de l’Ameublement
75011 Paris
https://aavp-architecture.com
Charpentier : Poulingue Construction
ZA 3 - La Carellerie
27210 Beuzeville
https://www.poulingue.fr
Tél. : 02 32 20 31 30
Nous, le bois
Architecte : GBL Architectes
10 rue Marcel Dassault
Syndicat national des producteurs de granulés de bois (SNPGB)
6 rue François Ier 75008 Paris
Tél. : 01 56 69 52 00
Les bardages bois
Simonin 22 ZA des Épinottes
25500 Montlebon
https://www.simonin.com
Tél. : 03 81 67 01 26
FCBA - CTB (pôle construction bois)
Allée de Boutaut BP 227 33028 Bordeaux
https://www.fcba.fr
Tél. : 05 56 43 63 00
Kebony®
Archicad https://archicad.fr
Revit - Autodesk https://www.autodesk.fr
Séma https://www.sema-soft.de/fr/
Chalets Lombard Vasina Gare de Prelles 05120 Saint-Martin-deQueyrières
https://www.lombard-vasina.fr
Tél. : 04 92 21 29 19
Région Nouvelle-Aquitaine
France Douglas Les Vaseix 87430 Verneuil-sur-Vienne
https://www.france-douglas.com
Tél. : 05 55 10 07 04
Constructeur : Fullwood Wohnblockhaus
https://www.fullwood.de
Tél. : 0800 38 55 96 63
Maison en pente
59700 Marcq-en-Barœul
https://gbl-architectes.com
Constructeur : Bouygues Bâtiment Nord Est
WLC - 165 bis avenue de la Marne
59700 Marcq-en-Baroeul
http://www.bouygues-batimentnord-est.fr
Bureau d’études Structure : Sodeba Ginko
2 avenue Léopold Bertot
https://fr.kebony.com
SCB
Zac des Guettes
1 rue de l’Echaude 45140 Ingré https://www.scb-exteriorsdesign.com
Tél. : 02 38 60 66 25
Certification PEFC™ 149 rue de Bercy 75012 Paris
https://www.pefc-france.org
Tél. : 01 43 46 57 15
Fibois Landes de Gascogne
31 avenue de la Poterie 33170 Gradignan
http://fibois-landesdegascogne.fr/
Tél. : 05 56 52 16 40
Innov’Bois Aquitaine
84 Impasse du Forestier-Box 8 33127 Saint-Jean-d’Illac
https://www.innovboisaquitaine.com
Tél. : 06 35 55 28 58
Architecte : HSU-Rudolphy
Antonio de Pastrana
2627 Vitacura
Santiago – Chili
https://www.hsu-rudolphy.cl
51000 Chalon-en-champagne
https://www.sodeba-ginko.com
Alaya Maisons Bois 2bis rue des Vignes 33470 Le Teich
https://www.alayamaisonsbois.com
Tél. : 05 56 83 63 79
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Conformément à la loi informatique et liberté du 06.01.78, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toutes informations vous concernant, au Siège social de la société.
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2023
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