Mask Collective / Bangalore

Alliance Française de Bangalore

Festival international des masques de Dédougou, Burkina Faso — du 24 février au 2 mars 2014

The Mask Collective / Inde

projet masques numériques The Mask /Collective Dédougou Paris / Berlin

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Oskar Schlemmer - costume pour le Ballet Triadique

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L’art du masque est l’art de créer un personnage dans lequel on peut s’incarner.

Cet art ne se limite pas à la tête du masque mais intègre tout le contexte de sa mise en scène : accessoires, costume, chorégraphie, musique, narration.

La culture du masque est universelle, partout dans le monde de nombreuses traditions encore vivantes donnent une importante place au masque comme le carnaval de Venise, les sociétés de masques du Burkina Faso ou le théatre nô au Japon.

Mais le masque a également une place très actuelle dans nos sociétés, aussi bien dans la culture populaire que dans l’art contemporain.

Il a pour objectif de recueillir des témoignages auprès des créateurs de masques et des populations locales tout en leur faisant découvrir d’autres cultures de masques.

Le but de cette démarche est la sauvegarde et l’intégration de ces cultures dans la société contemporaine.

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The Mask collective est à la croisée de l’art, de l’anthropologie et de la pédagogie.

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Utiliser la dématérialisation pour la sauvegarde et la diffusion des cultures du masque Que ce soit la musique, la vidéo ou la littérature, les nouveaux médias ont révolutionné l’industrie culturelle, rendant les oeuvres plus simples à créer, à sauvegarder et à diffuser. Notre projet est basé sur ces mêmes technologies numériques et cherche à les appliquer aux cultures de masques.

Comment ?

Si certaines cultures de masques sont connues internationalement comme le Carnaval de Venise, d’autres ont une renommée uniquement locale comme le Pétassou en France.

C’est en donnant la parole aux créateurs de masques et à leurs publics que nous souhaitons ébaucher un portrait de la place du masque dans le monde contemporain.

Afin de toucher les différents publics, plusieurs actions sont mises en place : • Exposition grand public pour diffuser les cultures de masques du monde • Organisation d’ateliers ouverts à tous pour permettre à chacun d’exprimer sa vision du masque • Interview des créateurs de masques avec pour but la documentation des masques, de leur mise en scène et de leur contexte de création

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Les masques numériques à l’Alliance Française de Bangalore Trois actions simultanées seront mises en place lors des deux semaines de l’exposition Un parcours de visite sur le masque comprenant :

Des ateliers de création de masques accessibles à tous avec pour support le masque numérique.

Des interviews de créateurs de masques locaux participant à : • Gaarudi Gombe • Somana Kunitha

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• Des installations permettant la découverte de cultures de masques locales et étrangères : • Le masque numérique • Le grand masque • Les masques de verre • Des projections de f ilms sur le thème du masque

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Les masques du Mask Collective Les occurences précédentes des événements du Mask Collective ont permis la collecte d’un grand nombre de «masques virtuels» qui pourront être représentés sur les installations. Chaque masque est accompagné d’une vidéo montrant sa mise en scène ainsi qu’une interview du créateur ou du porteur de masque.

Les masques d’Afrique Des masques provenant de sociétés de masques Ouest Africaines seront montrés : • Burkina Faso • Bénin • Côte d’Ivoire • Gambie • Mali • Togo • Sénégal

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Les masques d’Europe Paris : les masques de théatre

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Berlin : les masque dans la culture numérique

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Les masques dans la région de bangalore Gaarudi Gombe Gaarudi Gombe, également connu sous le nom de Tattiraaya est une performance de rue lors de laquelle les danseurs portent des costumes en forme de poupées géantes fabriqués en bambou. Gaarudi Gombe signifie «poupée magique» en Kannada. Ces parades ont lieu durant les principaux festivals de la région.

L’origine de cette danse est très ancienne, elle existait déjà au temps du récit Hindou Mahabharata. La légende veut que seigneur Krishna portait un costume de Gaarudi Gombe quand il voulait apaiser la colère de sa femme, Satyabhama.

Le rôle principal de ces processions est de créer une atmosphère festive et d’éloigner les mauvais esprits.

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Somana Kunitha Somana Kunitha (ಸೋಮನ ಕುಣಿತ) est une dance rituelle effectuée par 2 ou 3 danseurs portant des masques. Seuls certains hommes ont le droit d’effectuer cette danse. Les divinités qui habitent ces masques sont appelées les Somas. Les nombreuses légendes liées à la naissance des Somas originels sont la bases des représentations de la Somana Kunitha.

Chaque région a développé une Somana Kunitha spécifique, particulièrement dans la partie Sud du Karnataka comme à Mandya, Mysore, Hassan, Tumakur et Bangalore.

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Soma est par extension le nom du masque porté par les danseurs, il est usuellement quatre fois plus grand qu’une tête humaine. Chaque Soma est identifié par une couleur liée à des traits de caractère et il a un rôle dans les légendes : le masque rouge est inoffensif tandis que les masques noirs et jaunes sont turbulents.

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Le masque numérique Le coeur de l’exposition est le masque numérique.

Ce masque est basé sur la technologie de pico projection autonome. Les vidéos projetées sur la surface en coton du masque sont enregistrées dans la mémoire interne d’un videoprojecteur miniaturisé.

Il pourra être porté et servira de support aux ateliers de création de masques.

Il est constitué de 3 parties : 1 – un pico projecteur autonome (fonctionnant sur batterie et mémoire interne) 2 – une structure légère en aluminium permettant à un danseur de porter le masque 3 – un masque–écran sur lequel sont projetées les vidéos, réalisé en toile blanche tendue Vidéo de démonstration : https://vimeo.com/81797687

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Le grand masque Cette installation est composée d’un masque de 2 mètres de hauteur sur lequel sont projetés masques et vidéos de danses. Cette installation offre une expérience immersive et grandeur nature au spectateur.

Cette installation est la plus grande et la plus visible de l’exposition, la première que le spectateur verra en entrant dans la salle. Elle illustre aussi la vision première que nous avons de la culture des masques, celle du spectaculaire.

Cette installation est constituée de 2 parties : 1 – le grand masque 2 – un projecteur lié à un lecteur DVD ou à un PC Vidéo de démonstration : https://vimeo.com/82144015

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Les masques de verre Si le contexte de mise en scène du masque est important, son contexte de création est souvent révélateur.

Cette installation est composéee de deux masques anthropomorphes transparents comportant une surface dépolie. L’un d’entre eux sert à afficher un masque, tandis que l’autre affiche le visage de son créateur. Un casque audio est mis à disposition pour écouter l’interview du créateur de masque.

Les visages projetés sur ces surfaces de verre ont une matérialité, une fragilité qui permet au spectateur face à l’œuvre de ressentir une intimité avec le masque et son créateur, entretenue par la voix diffusée dans les casques.

Cette installation est constituée de 3 parties : 1 – un pico projecteur autonome 2 – les masques de verre sur lesquels sont projetés les visages des créateurs de masques et leur création 3 – le casque audio permettant la diffusion de l’interview du créateur de masques.

Vidéo de démonstration : https://vimeo.com/81108453

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La création d’un masque au cours d’un atelier, un processus en 3 étapes 1. le participant dessine un masque sur un calque en s’aidant d’une trame imprimée avec les différentes zones du masque 2. Le dessin est photographié ou scanné puis retouché sur ordinateur. Il est ensuite envoyé par internet à l’emplacement où il sera projeté 3. L’image reçue est transférée sur le vidéoprojecteur puis projetée sur le masque numérique

Les masques virtuels créés lors des ateliers seront mis sur un serveur accessible nimporte où dans le monde. Ils pourront être projetés lors d’événements ultérieurs, les participants auront ainsi leur travail exposé autour du monde!

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2 - calque de travail

3 - dessin du masque

4 - photographie du dessin

5 - importation sur le PC

6 - retouche pour la projection

7 - export pour la projection

8 - projection sur le masque

9 - utilisation du masque

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1 - gabarit Ă la forme du masque

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Les précédentes occurences de l’événement En aout - septembre 2014, l’exposition aura déjà été présentée dans les endroits suivants : • Dédougou (Burkina Faso) lors du FESTIMA. Le Festival International des masques est le plus grand regrouppement de créateurs de masques en Afrique. 45 sociétés de masques sont représentées regroupant 850 artistes, venant du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’ivoire, de la Gambie, du Mali, du Togo et du Sénégal.

• Paris (Ambassade du Burkina Faso) avec une recherche particulière sur le thème du masque dans le théatre et la danse en Europe • Berlin (Platoon Kunsthalle) avec une recherche particulière sur le thème du masque dans les pratiques artistiques contemporaines et notamment liées à la musique électronique • Institut Français de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)

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Pour plus de détails sur le projet, les actualités et des vidéos du masque numérique, visitez le site du projet http://www.maskcollective.com/ email : arnaud.iprex@gmail.com tél : +49 179 6307382

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