Murmures 01 by Alexandre Thomas

SOCIETE

Mother Kingdom

Genève @ Undertown (Rocktober Festival) Martigny @ Sunset (avec Dextra) Genève @ Fnac (tbc - Showcase) Genève @ Usine (tbc - Vernissage ‘Sleeping Subway’) Lausanne @ Bleu Lezard (tbc) Angers @ Fnac (tbc - Showcase) Angers @ Radio G! (tbc - Radioshow) Angers @ Chabada (tbc) Loisin @ Les Nuits du Metal (tbc) Lausanne @ Colombe Festival (tbc)

CH CH CH CH CH FR FR FR FR CH

Contact : Helvetic’Arts / Transit : 022 / 796 23 61 dave@transitmag.ch

GAMES HARDWARE MANGA BD

MUSE 20 novembre 2003 Sportzentrum Tägerhard, Wettingen

LIVRES

JANE’S ADDICTION 12 octobre 2003 X-Tra Limmathaus Zürich

ARTS

Free&Virgin & Murmures présentent >

VOYAGE

DVD

CINEMA

17.10.03 22.11.03 31.01.04 05.02.04 03.03.04 05.03.04 05.03.04 06.03.04 07.05.04 28.08.04

CONCERTS

«Sleeping Subway» Album, bientôt dans les bacs!

MUSIQUE

www.motherkingdom.com

GAMOTAKS 01

Stop suicide Jean Jacques Goldman Festival de Locarno Europa Park Zazie dans le métro

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Alain��

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CONCOURS MICKEY 3D (réservé aux abonnés) Gagnez des places pour le concert de Mickey 3D le 8 octobre à l’Usine de Genève en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Mickey 3D’ en objet. Remerciements à PTR

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> Edito Bienvenue à toutes et à tous pour ce premier numéro de Murmures, nouvelle formule. Certains d’entre vous connaissaient déjà le magazine dans son ancienne mouture, mais il est temps de passer aux choses plus sérieuses, alors considérez ce magazine comme quelque chose de nouveau et d’unique ! Comme vous le remarquerez en feuilletant ces pages, il s’agit d’un magazine généraliste sur le monde du divertissement. Cela peut être considéré comme un suicide de ne pas être plus spécialisé, mais nous pensons que le divertissement est un sujet suffisamment large pour en parler sous toutes ses coutures. De nombreux sujets viendront s’ajouter au fil du temps. Concernant le contenu, il est important de préciser que notre but est de réellement soutenir les artistes suisses, que cela soit en musique, cinéma, théâtre ou sous toute autre forme d’art. C’est pourquoi nous laisserons de nombreuses pages à ces artistes-là, souvent méconnus. Bien sûr, étant un premier numéro, il ne peut pas être parfait, textes trop courts, fautes ici et là, etc. Nous ne demandons qu’à évoluer et à nous améliorer, qui peut prétendre être parfait ? Surtout pas nous… Merci d’avance de votre indulgence et de votre soutien ! Dès le prochain numéro, le nombre de pages augmentera, le graphisme s’étoffera, la qualité des articles grandira, le contenu se diversifiera. Nous avons besoin pour cela de votre aide en nous faisant part de vos commentaires sur ce numéro, c’est seulement grâce à vous que nous pourrons nous améliorer réellement… Le magazine étant gratuit, vous devez vous demander à quoi cela peut bien servir de s’abonner ? Voilà quelques bonnes raisons : recevoir le magazine en bon état par la poste et ne pas passer à côté d’un numéro, recevoir des cadeaux de bienvenue, avoir la possibilité de participer à des dizaines de concours pour gagner des dvd’s, cd’s, tickets de concerts, invitations de cinéma, t-shirts et encore beaucoup d’autres choses… De plus, en vous abonnant, vous soutenez la presse indépendante helvétique et nous aidez à continuer notre aventure et cela pour une somme modique. Voilà, je pense que le plus important est dit… ah non, bonne lecture et à novembre prochain ! [David Margraf]

SOCIETE 02

Stop suicide

CONCERTS 03

MUSIQUE 04-07

Goldman > Indochine Aston Villa > Zebda > Earth W & F > Anouk > Delieutraz

CD 08-09

CINEMA 10-11

Lugano Festival

DVD 14-15

VOYAGE 16

Europa Park

Murmures Magazine vérsion 2.01 no Septembre > Octobre 2003

ARTS 17

Helvetic’Arts / Murmures Case Postale 176 CH ñ 1219 Le Lignon ++41 22/796 23 61 info@murmures.info www.murmures.info Compte Postal > 17-407699-2

Impression > Atar à Vernier Directeur de Publication > David Margraf Directeur adjoint > Claude Talaber Rédacteur en Chef > David Margraf Responsable Publicité > David Margraf Conception / Mise en page > Gieri Cosson 9ieri@teatime.ch

Couverture > Gieri Cosson (Emma) Corrections > Katia Bernard, Layla Ben Salem Website > Sabine Papadopoulos, Chris Kallias Rédacteurs & Collaborateurs Katia Bernard, Yamine Guettari, Nathalie Najm, Joelle Michaud, Pierre Galmiche, Vincent Rosatti, Christian Couturier, Dany, Christian Inderbitzin, Andrea Gaggioli, Christian & Christel Hamm, Francisco Ryes, Sébastien Bandellier, Jonathan Henault, Alexandre Cecilia, Franck Potvin, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Agnès Denvir, Fabio Bonavita, Marion Klotz, Christel Deshaie, David Saudan, Mathilde Declerc, Julie Bordenave, Mélanie Battistini, Sébastien Chatillon, Boris Henry, Karine Schott, Layla Ben Salem.

Remerciements Warner/Michel, Sony/Elis-Michel, EMI/ Olivier-Katia-Nadège-Carlo, Universal/ Grégoire-Alex, Disques Office/Julien, Musikvertieb/Andrea-Sharon-Felix, Free&Virgin/Alexandra-Stefan, Good News/Ralph, PTR/David, Caribana, Buena Vista/Heidi-Eveline, Rainbow Vidéo/Adrian, TTP Films/Mirela, Warner Home/Cecile, Universal/Monika, Dinifan/Pascal, Impuls/Annick, Festival de Locarno, Europa Park/Janine, Théâtre du Loup, Waldmeier/ Jean-Pierre, ABC/Francisco-Stefan, UbiSoft/Yannick-Cédric, Gamecity/Tino-Simon, Sony/Zafer, Thali/Stefan, Dynamic/Philippe, Kaze/Gersende, Bulle Dog, Delcourt, Tonkam, Glénat, Humanoïdes/Karla, Casterman, Dargaud, Albin Michel, Vivendi/ Corinne, Fleuve Noir/Estelle, Rivages, Infolio, etc. Un grand merci également à Daniel Rosselat et Philippe Duvanel de Paléo qui nous ont beaucoup aidé et sans qui ce numéro ne pourrait pas être entre vos mains. Et pour terminer, merci infiniment à toutes les personnes qui nous ont soutenues d’une manière ou d’une autre, que ce soit en s’abonnant ou autre. Merci, ce numéro

Andy Warhol > Zazie dans le métro

GAMES 18-22

HARDWARE 24

G5 > Atari pad > GC doc

MANGA 25-26

BD 28-29

LIVRES 30-31

vous est dédié !!

SOCIETE 02

Ce concert marquait à la fois la fin de la tournée européenne de REM et la fin de l’édition 2003 du Paléo. C’est donc après les traditionnels feux d’artifice que REM déboula sur scène pour un concert d’anthologie qui dépassa facilement deux heures. Le trio gratifia le public romand d’un best of live tirant de l’ensemble de son impressionnant répertoire des standards repris en chœur par la foule ; il lui proposa même quelques inédits que les fans auront hâte de retrouver sur le prochain cd du groupe. [Christian]

CLAWFINGER, X-Tra Abart Zürich / 19 Octobre 2003

ALIEN ANT FARM, ANTI-FLAG, DIE HAPPY, LAGWAGON, SUM 41, PLACEBO & METALLICA Constance / 16 août 2003

CONCERTS 03

Programmé en ouverture de la grande Scène, Jean-Louis a eu la difficile tâche de chauffer un public encore clairsemé. Il débute son set calmement avant de balancer un ‘Entends-moi’ dont le refrain sera repris en chœur par tout le public. Jean-Louis charme, amuse et hypnotise un public tout dévoué à sa cause. Alternant des titres de son répertoire et de Téléphone, il finira son set sur ‘Voilà c’est Fini’, ayant fait passer un excellent moment au public. [Indy]

concerts live

MUSIQUE 04-07

REM Nyon / 27 juillet 2003

CD0 8-09

CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09

[VinChe] www.stopsuicide.ch

MUSE Genève Arena / septembre 2003

STEREOPHONICS Zürich / 17 octobre 2003

En ce mois de septembre 2003, un album est d’ores et déjà très attendu. Muse sort en effet son troisième album studio ‘Absolution’. Si tout le monde n’accroche pas forcément à la voix haut perchée de Matthew Bellami, le talent de composition du trio n’a jamais été remis en question et ce n’est pas avec ‘Absolution’ que cela va changer. Pour s’en convaincre, rendez-vous le 2 novembre à l’Arena de Genève et le 11 à Wettingen, car s’il y a bien un endroit où Muse a fait ses preuves, c’est bien sur une scène. [Anna K.]

Propulsé en heavy rotation sur les chaînes musicales à la sortie du sublime single ‘Mr. Writer’ tiré de leur précédent album ‘Just Enough Education To Perform’, les Stereophonics viendront présenter leur quatrième long format intitulé ‘Word Gets Around’ au public suisse. Loin de la complainte tortueuse qui a assis leur renommée, le trio développe sur scène un show électrique très rock’n’roll qu’il a rodé tout le long de l’été sur les scènes des festivals européens. [Christian]

CONCOURS FREE&VIRGIN (réservé aux abonnés) Gagnez des places pour les concerts de Muse, Stereophonics et Clawfinger en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Free & Virgin’ en objet. Remerciements à Free&Virgin

CONCOURS EVANESCENCE (réservé aux abonnés) Gagnez des places pour le concert d’Evanescence le 13 octobre à Zürich en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Evanescence’ en objet. Remerciements à Good News

GAMES 18-22

ARTS 17

VOYAGE 16

L’édition 2003 du Festival Rock Am See commença tôt l’après-midi par les concerts de quatre formations pseudo punks qui nous livrèrent des shows très répétitifs et sans réelles surprises sous un soleil de plomb. En début de soirée, Placebo leur succéda devant une audience très peu réceptive à leur musique, puis laissa la place aux stars incontestées de la journée. Metallica livra un concert de très bonne facture qui fut malheureusement desservi par une sono désastreuse. [Christian]

HARDWARE 24

Voilà un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les fans de crossover ! Ce représentant de cette scène et inventeur du rap-metal est de retour en Suisse après quelques concerts cet été. Clawfinger sera enfin à nouveau chez nous pour deux dates qui font partie de la tournée promo de leur dernier album «Zeros and Heros». Donc, si vous voulez sautiller avec nos six sympathiques Suédois et vous amuser pendant un de leur fameux concerts, ne manquez pas au rendez-vous au Rocking Chair de Vevey le 18 octobre et a l’ Abart de Zürich le 19 octobre. [Andrea Gaggioli]

MANGA25-26

Pourquoi le suicide est-il tabou ? Jérôme > Quand on parle du suicide qui est non à la vie, on montre explicitement qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Je crois réellement qu’on est dans la société du bonheur, on est dans la société où tout le monde doit être heureux et bien… car il n’y a que le bonheur qui est productif et qui rapporte. Et je pense que quelqu’un qui a des problèmes, qui se sent mal, n’est pas productif. Mais notre société a toujours refusé de voir le malêtre et donc par là-même d’accepter le suicide en tant que reflet du mal-être. Est-ce qu’on peut considérer que les jeux vidéo et la musique influencent le comportement ? Jérôme > Là encore, je crois que dix mille personnes pourraient écouter une chanson de Kurt Cobain et complètement perdre les pédales. Ce n’est pas vraiment l’élément qui est important mais surtout la manière dont la personne va le percevoir. Un joueur chevronné pourra aller très bien pour autant qu’il fait la différence entre le réel et le virtuel. Florian > Le vrai risque est l’exclusion. Car on peut commencer en disant : ‘tu es fragile alors je te retire ceci, puis cela, je t’interdis de voir telle chose…’, bref il y a une frustration et une mise à l’écart. Un rêve, un désir ? Jérôme > Notre véritable souhait serait que Stop Suicide disparaisse car les gens n’en auraient plus besoin.

BD 28-29

bonheur maximum. Dans ce cas-là, on peut dire que le suicide est un oui à la vie. Mais je crois qu’il y a aussi une autre facette du suicide qui est le reflet d’un mal-être, un refus de la vie. Une des remarques qu’on nous fait souvent est ‘pourquoi Stop Suicide ? Le suicide c’est une liberté’. Je crois que l’association n’a jamais combattu un suicide qui était le reflet de la liberté. Mais je pense qu’on se sent concerné quand c’est le reflet d’un mal-être. Combien de jeunes se suicident par année ? Florian > En Suisse, le suicide est la première cause de mortalité des quinze à vingt-quatre ans. On compte à peu près cent cinquante suicides par année. Ce qui fait environ un suicide tous les deux jours et demi… Genève a le plus haut taux de suicides de Suisse, soit environ trente-cinq à quarante par année, toujours dans la même classe d’âge. Par contre, il y a une nette diminution depuis l’ouverture de l’Unité de crise pour adolescents, qui est le 022 382 42 42, et l’Unité de prévention du suicide. Par rapport à l’Europe, la Suisse a le plus haut pourcentage de suicides chez les jeunes. Pourquoi cette tranche d’âge se suicide ? Florian > On a pu constater quelque chose : les jeunes et les vieux se suicident beaucoup, par contre entre deux, c’est plus calme. En fait, ces deux classes sont des classes qu’on rejette. Mais parallèlement, le suicide devient de plus en plus jeune, c’est extrêmement flagrant sur les statistiques en Suisse ; maintenant, des suicides de moins de quatorze ans, il y en a entre cinq et six. Mais il y a aussi de plus en plus de vieux qui se suicident car ce sont deux classes d’âge qu’on exclut. Donc, on en revient au facteur d’exclusion. On en revient à la problématique de Transit puisque non seulement il ne faut pas être jeune mais en plus il ne faut pas écouter telle musique mais toujours bien correspondre au moule que la société nous impose !

LIVRES30-31

Pouvez-vous vous présenter ? Je m’appelle Jérôme Clément, j’ai dix-neuf ans, je fais partie de l’assoc’ depuis deux ans, je suis responsable du groupe de réflexion ‘Société’. Florian, je suis co-fondateur et actuellement secrétaire général de Stop Suicide. Parlez-nous du but de l’association, de son histoire… Florian > L’histoire a commencé par le suicide d’un ami au collège. La première chose que nous avons faite est une marche silencieuse dans la rue. Comme elle a eu beaucoup de succès, on s’est dit qu’il fallait aller un peu plus loin et on a créé l’association. Elle a trois axes principaux d’action : le premier est un axe politique. On exige des positions claires de la part des politiciens. Le deuxième axe est celui de la ‘culture de jeunes’. Nous pensons qu’il faut arrêter de dire aux jeunes ce qu’ils doivent faire, qu’il faut les laisser dire ce qu’ils veulent faire et comment ils veulent le faire. Le troisième axe est celui de la prévention primaire. On a mis sur pied un groupe de parole informel, quelque chose qui marche sur un système que j’appellerais ‘politique anarchiste’ car on ne fixe pas de règles. On fait aussi un groupe de sensibilisation d’écoute ; car l’écoute n’est pas seulement décrocher le téléphone, se taire pendant deux heures et raccrocher quand c’est fini… Comment une personne qui se sent mal vient vers vous ? Florian > Bon, nous ne sommes pas des jeunes qui écoutent les autres. Nous, on a plutôt tendance à guider vers les spécialistes. Peut-être en profiter pour donner deux numéros : la Main Tendue, le 143. L’autre numéro important ici à Genève est le numéro Help spécifique pour les problèmes liés au suicide des jeunes, c’est le 022 382 42 42. Mais en fait c’est quoi le suicide ? Jérôme > Il y a des cas de suicide très différents. J’avais entendu l’histoire d’un couple qui avait décidé de se suicider lorsqu’il aurait atteint le

DVD 14-15

Ils viennent en aide aux gens, bénévolement, et osent dénoncer les tabous de notre société… Rencontre avec Florian et Jérôme.

Photos : Laurent Remazeilles

CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17 GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29 LIVRES30-31

Jean-Louis AUBERT Paléo festival / 25 juillet 2003

CINEMA 10-11

SOCIETE 02

CONCERTS LIVE

stop suicide

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15

ASTONVILLA

VOYAGE 16

[Alexandre CECILIA]

INDOCHINE

ARTS 17

www.sonymusic.fr/jeanjacquesgoldman

Interview Après avoir longtemps disparu des ondes, le groupe de rock français revient en force avec son nouvel album « Paradize ». Ils étaient le 19 novembre passé à l’Arena de Genève; Nicola n’étant pas très en forme, nous avons bavardé avec les deux dernières recrues du groupe, Oli de Sat (guitares et claviers) et Boris (guitares). Est-ce que c’est le renouveau d’Indochine, c’est le groupe définitif ? Oli > Quand on voit les critiques après les concerts, tout le monde est d’accord pour dire que c’est le bon line-up, qu’Indochine n’a jamais été aussi fort sur scène. Mais c’est parce que les Zéniths sont pleins, parce que les médias s’intéressent à Indochine. Vous pensez que la nouvelle génération de fans connaît l’ancien Indochine? Boris > Sur scène des fois, mes yeux se baladent au premier rang et j’ai vu une scène que je ne suis pas prêt d’oublier : il y avait une mère et sa fille, la mère devait avoir à tout casser trente-cinq ans, elle connaissait tous les vieux titres par cœur, elle les chantait, et sa gamine la regardait, cela ne lui disait rien. Mais dès qu’on attaquait Dancetaria (« Paradize » n’était pas encore sorti à cette époque), la mère là se taisait et la fille chantait… Donc voilà ce qui se passe. Est- ce qu’il y a, à votre avis, un regain d’intérêt de la part du public pour les années 80 ou est-ce

que Indochine s’est débarrassé de son image de groupe des années 80 ? Oli > Effectivement, il y a un regain d’intérêt mais ce n’est pas un coup commercial : même si cet album n’avait fait que 100’000, on continuerait. La maison de disques, quand on a fait cet album, y croyait mais ne pensait pas vendre 700’000 albums. Boris > Et en plus, ce qui se passe maintenant, je suis sûr que c’est une résultante de tous ces concerts, le truc est revenu par la scène. C’est la scène qui a sauvé le groupe ? Boris > La scène nous a ouvert un nombre de portes incroyable dans la mesure où on pouvait s’apercevoir que le public était là quoi qu’il arrive. Oli > Mais c’est vrai que, quand je voyais les gens sortir des concerts, ils se prenaient tous une claque. Et là aussi quand on voit tous ceux qui sortent, il y en a encore qui nous disent « ah mais je ne savais pas du tout qu’il y avait autant de guitares dans Indochine » parce qu’ils s’imagent encore « Tes Yeux Noirs », ou parce qu’ils se souviennent de « L’Aventurier » et pensent qu’entre les deux il n’y a rien eu.

GAMES 18-22

Alexandre Cécilia > Depuis la fin des années 80, depuis l’album « Traces », tu accordes beaucoup d’importance au visuel faisant de chaque album presque un objet d’art. Pourquoi ? JJG > Pourquoi pas ? Les CD sont trop petits pour qu’une photo s’exprime vraiment. Lorsqu’on a la possibilité (par une certaine garantie de quantités), pourquoi ne pas faire aussi du contenant un objet particulier ? Le déclic a donc été la banalisation, standardisation du format CD. Alex > Tu viens de publier un nouvel album live qui est encore une fois double. Pourquoi avoir parfois refusé de publier l’intégralité d’un concert (88 et 91) ? JJG > Je ne me souviens pas bien. Probablement, je ne trouvais pas d’intérêt hors du moment du concert, à certaines versions ou passages parlés. Alex > Sur France 2 récemment, tu avouais réécouter parfois les bandes des tournées précédentes : 84-85 en particulier qui jusqu’alors n’ont jamais été commercialisées (sauf « veiller tard en juillet »). Pourrait-on s’attendre de ta part à un coffret live à la Cabrel (« d’une ombre à l’autre ») ou à la Springsteen (« live 75-85 ») en forme de best of live ? JJG > Non, je ne parle que des disques parus, je n’ai pas de bandes perso ! Pour moi, le best of live est à construire parmi ce qui a été publié. Je ne pense pas qu’il y ait des inédits très intéressants… Alex > Sur ton nouvel album, « un tour ensemble », on trouve des titres que tu n’avais pas joués depuis longtemps. C’est la cas de « petite fille » ou « encore un matin ». Mais tous les titres de cet album ont déjà été joués lors des tournées précédentes. Comment s’effectue le choix des titres à interpréter et surtout pourquoi ne prends-tu pas plus de risque ? A quand une intro de concert avec « j’aimerais quand même » ou « A l’envers » ? JJG > Je ne sais pas. Je fais des concerts pour plaire aux gens. Je choisis les titres aussi pour ça. Il est vrai que les désirs des « connaisseurs » sont différents de ceux de la majorité du public. Alex > Lors des répétitions, tu as joué « pas l’indifférence » que tu as remplacé ensuite par « Né en 17 ». Pourquoi ? JJG > On a essayé une fois sur deux, et « né en 17 » nous a semblé apporter plus que « pas l’indifférence », impression subjective mais

Astonvilla Indochine

HARDWARE 24

Je pensais que ce serait difficile. Et d’ailleurs on ne m’avait rien promis. Tout a eu l’air si simple… Pourtant, Jean-Jacques Goldman est par nature un homme qui se confie peu. Son statut d’artiste établi et ses relations houleuses avec la presse, qui l’a trahit de nombreuses fois, n’ont pas arrangé les choses… C’est presque amicalement (un mot qui lui va si bien) que Jean-Jacques a accepté de répondre à mes questions… Amicalement oui, quelle autre raison sinon ? Il n’avait rien à. Il a accepté. Simplement, sans question ni contrainte. Pourquoi chercher à en savoir plus ? JJG était déjà un homme juste avant d’être chanteur… Le reste n’a aucune importance… Merci pour ce très beau cadeau…

Vos deux premiers disques ne s’étaient pas bien vendus, mais depuis c’est la montée en flèche. > Cela a effectivement bien changé, ça va beaucoup mieux !! Vous avez un public qui vous suit fidèlement depuis vos débuts. Cela prend du temps pour se faire connaître. > On ne peut pas dire que nous soyons un groupe préfabriqué, nous tournons depuis presque huit ans, donc évidemment nous sommes plus crédibles. Les médias ont une grande influence sur la promotion d’un groupe, ils peuvent donner envie au public de venir aux concerts ou d’acheter les disques de tel ou tel groupe. Vous avez une super radio, Couleur 3. C’est une radio qui n’a pas peur de passer des groupes inconnus, c’est d’ailleurs la première radio à avoir passé une de nos chansons, même avant la France. Depuis le départ, le public suisse nous a suivi, dommage qu’il n’y ait pas l’équivalant de Couleur 3 en France, ils essayent mais ils n’y arrivent pas.

Votre troisième album est un live acoustique que vous avez autoproduit. > C’était prévu ainsi, on avait déjà tout préparé, on voulait le produire nous-mêmes. Aujourd’hui, nous en sommes à notre troisième maison de disque et on espère que ce sera la bonne. Qui compose principalement les morceaux ? > C’est la meilleure idée qui prime, la musique vient de partout, les textes, j’aime bien m’en occuper, mais quand il y a page blanche c’est : ‘hé les copains ! Vous n’avez pas des idées ?’ Le défi consiste à faire sonner toutes les subtilités de la langue française. Je suis particulièrement sensible aux sons, le son de la voix, des mots, comment les imbriquer avec la musique, au détriment parfois du sens. Les textes peuvent être prétexte. Dernière question, pourquoi Astonvilla ? > C’est un jeu de mot, c’est parce que Aston vit là ! (rire) Non, c’est une connerie... Aston vit la vie rêvée parce qu’on réalise nos rêves de mômes. Franchement, ça sonne bien, non ? Et c’est le pied de nez aux Anglais ! En plus, même quand on est en repos, c’est l’équipe de foot qui bosse pour nous, elle nous fait de la pub ! Ils sont tellement cool qu’ils nous ont même invité, et on est passé en ‘prime time’ sur les chaînes anglaises, tout le monde a vu le groupe ‘exotique’, la classe non !? [Francisco Ryes]

MANGA25-26

« Je fais des concerts pour plaire aux gens »…

Interview Astonvilla > Caribana Festival C’est au Caribana Festival que j’ai rencontré Fred, le chanteur du groupe Astonvilla. Trois albums studio, un live acoustique récompensé aux Victoires de la musique, catégorie meilleure découverte ; après six ans d’existence… Pourtant, c’est simplement assis sur l’herbe à l’ombre des arbres, une bière à la main, qu’a eu lieu cette très sympathique interview.

BD 28-29

GOLDMAN

Alex > Question stupide (et revendiquée comme telle) : Quel est ton moment préféré dans le spectacle ? JJG > J’adorais la transition de « petite fille » à « encore un matin » Alex > Depuis quelques années, tu écris beaucoup pour les autres. Beaucoup plus que tu ne l’as fait jusqu’à présent. Pourquoi ? JJG > Je refuse énormément. Je le fais désormais par amitié essentiellement. Alex > Tu as parfois écrit sous pseudo pour les raisons que tu as maintes fois expliqué. Pourquoi aujourd’hui signes-tu toutes tes chansons de ton nom ? Tu dois te retrouver confronté au problème que tu as toujours voulu éviter en utilisant des pseudos non ? JJG > Non ! Parce qu’une chanson écrite par moi est moins un événement désormais. Alex > Dans le dernier « Fréquenstar », tu as avoué à Laurent Boyer ne plus écouter de musique en dehors de celle que tu faisais pour toi ou pour les autres. Ou trouves-tu donc tes sources d’inspiration, toi qui t’es beaucoup nourri des autres ? JJG > A la radio parfois pour les arrangements, les sons, en lisant et en vivant pour les textes. Alex > Quel regard portes-tu sur la chanson française actuelle : Fersen, Sanseverino, Têté… ? JJG > Je ne connais pas trop. J’ai l’impression qu’on revient un peu aux années 60 : les « yéyés » un peu niais et les sérieux » un peu austères. Mais il y a des exceptions. Mais une fois de plus je ne suis pas ça de très près… Alex > Pour quel artiste aimerais-tu écrire hors mis Aretha ? JJG. Ni Aretha ni personne ! Non, je n’ai pas de rêve ni de souhait particulier. Alex > Avec Internet et les réseaux Peer-to-peer, il est de plus en plus facile de se procurer des albums en téléchargement gratuit. L’industrie du disque déploie des moyens considérables pour combattre ça. En parallèle, une étude américaine montre que les gens qui téléchargent le plus de musique sont aussi ceux qui en achètent le plus. Quelle est ton opinion sur ce sujet ? Par là même, que penses-tu des techniques de lutte contre la piraterie développées par les majors : système

« Open discs », DVD offert, CD illisible sur un ordinateur… ? Le système « non lisible sur PC » apparaît être un frein à la vente d’un album et donc entretient la copie, tout simplement parce que de plus en plus de gens écoutent leurs CDs sur leur ordinateur… JJG > Il s’agit d’un réel problème qui concerne les droits d’auteurs donc la vie des créateurs. En Afrique, à l’Est, la création est menacée par le piratage généralisé. Je sais que c’est grave et qu’il faut agir. Comment ? Je l’ignore. C’est au législateur de décider. Alex > Tu sais qu’il existe un marché parallèle où il est possible de se procurer contre des sommes souvent astronomiques des disques « collectors ». Certains artistes inondent ce marché (Mylène Farmer), d’autres (comme toi) pas. On trouve quand même quelques raretés goldmanienne : Red Mountain Gospellers à près de 4000 Francs, Alpha Ralpha à 700 FF, « love me away » à 500 FF. Ta réaction ? JJG > Ca ne me concerne pas, je n’agit pas en fonction de ce phénomène. Alex > Patrick Juvet a dit de toi la chose suivante : « Il est bienveillant lorsqu’il vous remet les pendules à l’heure. Un jour, il m’a dit : «tu es le seul en France à savoir faire de la dance music, profites-en ». Quel reproche pourrais-tu faire objectivement à cette interview ? JJG > Je ne suis pas un bon procureur ni un bon juge. Il n’y a pas de mauvaises questions, juste de mauvaises réponses…

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07

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MANGA25-26

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ARTS 17

VOYAGE 16

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CINEMA 10-11

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Goldman

Jean-Jacques

partagée par toute l’équipe.

Cette interview à été faite en compagnie de José (Radio Framboise) et de Nic Ulmi (Tribune de Genève) [David Margraf & Katia Bernard] www.indo.fr

En ce troisième jour de festival, le climat est splendide, quasi tropical, tant et si bien que Caraïbana serait le terme approprié en la circonstance. Et si la température est très chaude, l’ambiance aussi. Les Toulousains ‘motivés’ de Zebda ne dérogent pas à la règle, ils vont littéralement enflammer l’audience avec une énergie impressionnante. Nous avons rencontré Magid le jour avant le concert.

Mathieu Delieutraz, ex-membre fondateur du groupe genevois Vai-Mo, vient de sortir un premier album autoproduit sous son nom. Ce talentueux guitariste compositeur, qui joue de nombreux instruments de musique, a invité différents musiciens de la région à se joindre à lui sur son disque afin de l’enrichir encore. ‘Domestique’ est un album touchant et émouvant. La pureté du son et la qualité musicale sont surprenantes. Il vous transporte agréablement, vous emmène en voyage…

CONCOURS ANOUK (réservé aux abonnés) Gagnez des albums d’Anouk, d’Asian Dub Fondation (signés), des t-shirts de Jane’s Addiction ou encore beaucoup d’autres surprises en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Anouk’ en objet. Remerciements à EMI Suisse

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07

CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17

Quels sont tes projets ? Des dates de concerts en vue ? > Mon projet est une déclinaison « live » de l’album « Domestique », qui à la base n’était pas prévue. Elle se fera sous le nom d’ OLEA puisque ma collaboration avec Blaise Caillet (guitare) sur un des titres de « Domestique » nous a amenés à former un duo à part entière ; Cyril Bauraud (accordéon) et Pascal Jean (percussions) seront aussi présents. Le répertoire comportera des titres de « Domestique » arrangés de manière plus live et moins intimistes que sur le disque, ainsi que des nouvelles compositions. Nous allons les enregistrer et démarcher pour se produire sur scène. [Nat]

GAMES 18-22

GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29 LIVRES30-31

Caribana Festival samedi 14 juin 2003 / par Nat

Comment est née ta musique ? > Après avoir joué avec Vai-Mo et Antoine Bellwald, j’ai enregistré mes propres compositions uniquement sur une guitare classique. Travaillant et composant seul, mes morceaux devaient souvent pouvoir être joués avec cette seule guitare, je me suis alors vite rendu compte que cette instrumentation très réduite me donnait une grande liberté musicale. Que raconte ta musique ? > C’est à ceux qui l’écoutent de le dire. Moi, ça m’évoque le voyage. > Oui en effet, le mot voyage, qui est d’ailleurs souvent associé aux images, revient souvent lors de l’écoute du disque. En ce qui me concerne, j’associerais volontiers ma musique à un film. Tu aimerais composer pour un film ? > Oui ! D’ailleurs, c’est une annonce ! Comment s’est passé l’enregistrement ? Tu n’as pas enregistré en studio mais en appartement. > Oui, sur un 8 pistes chez moi à Genève ainsi qu’à Barcelone ; ensuite un invité par morceau est venu ponctuer un titre à sa guise ; la pochette est elle aussi faite « maison » ; seul le mixage a été effectué en studio, faute de moyens techniques. Comment définirais-tu ta musique ? > Je ne sais pas… c’est un peu de flamenco personnalisé, un peu de musette, un peu de musique de film, mais il n’y a pas de film…

www.anouk.com

HARDWARE 24

Vous êtes sept, Comment ça se passe au niveau de la composition des morceaux, qui amène les idées? > C’est une grosse bouillabaisse, tu jettes tout dans la marmite ! C’est un bouillonnement d’idées, chacun vient avec les siennes et nous faisons nos choix en étant équitables. Peux-tu m’expliquer le titre de votre dernier album : ‘Utopie d’occase’ ? > L’utopie est cette chose à laquelle on aspire, c’est ce monde meilleur dans lequel les gens ne souffriraient ni de la faim, ni de la maladie ou du manque d’éducation. L’Occase, c’est un moyen de casser l’utopie, de dire puisqu’on ne peut croire au

rêve d’un monde meilleur, croyons en un tout petit rêve, celui d’améliorer le sort d’un quartier, d’un tout petit espace où il y aurait des micro-expériences de solidarité. A défaut de changer le monde, faisons-le au moins à plus petite échelle. C’est ce que vous avez essayé de faire avec votre association «Motivés» ? > On a voulu tenter une expérience alternative qui porte sur les valeurs de la gauche sans être affiliée aux partis existants, en lançant un mouvement citoyen dans la région de Toulouse lors des élections municipales et beaucoup de jeunes ont voté pour nous. Mais concrètement, va-t-on pouvoir alléger le centre-ville de son infernale circulation, améliorer le sort des quartiers, résoudre le problème du chômage ? Il est évident que l’on ne résoudra pas tous ces problèmes complexes. Vous avez dit que vous étiez l’arbre qui cachait la forêt en parlant de la jeunesse issue de l’immigration en France. Ne pensez-vous pas être tout de même un exemple ? > C’est un bon exemple que des personnes issues de l’immigration réussissent, que ce soit dans la chanson ou dans le sport, mais ça ne reste que des exemples. Il faut pouvoir avoir le privilège et la chance que nous avons eus pour réussir… La recette générale, c’est l’échec, la réussite est de l’ordre de 3 pour 1000... Revenons à une des rares choses positives qui nous restent : la musique. Ce soir, qu’est-ce qui nous attend ? > L’ensemble des quatre albums. Pour cette tournée on va mettre le feu ! Il faut que les gens repartent avec des ailes dans le dos !

Pour parler du dernier album, «Graduated Fool», la première impression est que cet album a une approche plus metal que les précédents. Il n’est globalement pas plus agressif, mais plus metal. Qu’en penses-tu ? > En fait, je ne sais pas d’où ça vient. Je suis entrée en studio et c’était supposé être un magnifique album avec beaucoup de ballades. Et voilà le résultat ! En studio, il est devenu plus hard et encore plus et finalement j’en suis contente aussi. C’était notre approche sur le moment. Maintenant, je suis en train d’écrire pour un nouvel album que j’espère sortir l’année prochaine. Ça sera un compromis de ce que j’ai fait avant. Un album un peu calme. Tu sais, j’aime tous les styles. J’aimerais faire un album blues, un album jazz. Tu as d’ailleurs sorti un album appelé «Lost Tracks» (ndlr : distribué en Hollande seulement) qui contient des versions reggae, des morceaux acoustiques. Que peux-tu me dire de cet album ?

Earth W&F Zebda

MANGA25-26

Comment ça se passe avec la nouvelle formation ? > Après un long break, j’ai rejoint à nouveau le groupe en 1991. J’adorais la formation initiale des

jamais de ce que je fais et ça, c’est déjà un rêve. J’adore ça ! Que penses-tu de la nouvelle génération d’artistes qui font des remixes avec vos chansons ? > J’ai entendu un certain nombre de samples, particuliérement chez des rappeurs, je trouve ça génial ! Le rap est une forme d’art. Y a-t-il des artistes avec lesquels tu aimerais collaborer ? > J’aimerais bien travailler avec Beyoncé, la chanteuse leader des “Destiny Child”. Elle va devenir une des plus grandes chanteuses, c’est la future star ! Elle a seulement 21 ans et elle est incroyable. Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes groupes ? Vivez vos rêves ! Croyez en vous quoi que les autres en pensent. Il faut persister quoi qu’il arrive, donner le meilleur de soi-mÍme, peu importe le temps qu’il faut. Un jour, ça finit par arriver et les portes s’ouvrent enfin devant vous ! [Nat]

Où peut-on se procurer «Domestique» ? Chez Sounds Records (8, av.du Mail, Genève) Sur internet à l’adresse suivante mathieu_delieutraz@hotmail.com

BD 28-29

Les titans de la Funk Disco nous ont fait l’immense plaisir de s’arrêter dans notre helvétique contrée pour un concert mémorable. Même s’il ne s’agissait pas de la formation initiale mais de sa descendance, l’ambiance était torride. La foule s’est trémoussée inlassablement aux rythmes des tubes interplanétaires tels que “Let’s Groove Tonight” ou “Shinning Star”. Trente ans plus tard, on retrouve toujours la force des éléments, l’énergie de la terre, du vent et du feu. C’est à l’issue du concert que j’ai eu la grande joie de rencontrer Al Mc Kay, l’un des pionniers de ceux que l’on nomme à juste titre ‘The Elements’.

70’s, mais aujourd’hui j’ai un groupe plus jeune qui adore cette musique et qui la joue avec autant de passion ! Je suis le plus vieux. Le sage !?(rire) Après avoir sillonné le globe durant de nombreuses années, te sens-tu toujours aussi motivé et passionné qu’au début ? Ne ressens-tu jamais la routine ou la fatigue ? > Non... il est vrai qu’il m’arrive parfois d’être un peu fatigué mais c’est très rare. Comme pour tout le monde tu as les bons et les mauvais jours, mais je suis ravi, le groupe est fantastique et on se tire vers le haut les uns et les autres. J’adore cette musique, c’est ma vie, si j’arrêtais, je me sentirais hors jeu. Partout où nous allons, les gens sont encore présents, merci à eux ! En tant qu’artiste, quand on a reçu six “Grammy”, quatre “Music Awards”, qu’on a vendu des millions d’albums et qu’on a sa propre étoile sur le “Wilshire Boulevard” de quoi rêve-t-on encore ?(Rire) > Je pense que tu dois être toujours inventif, te renouveler. En ce qui me concerne, la musique me garde jeune, elle me fait avancer, je ne me lasse

Photo > Christian Lutz

Feat Al Mac Kay / Interview > Caribana Festival -Vendredi 13 juin 2003

ARTS 17

VOYAGE 16

DVD 14-15

CINEMA 10-11

CD0 8-09

Earth W&F Zebda

> Sur mes tournées, je fais souvent des versions totalement différentes de mes morceaux originaux et j’ai remarqué que les gens étaient positifs à ce genre de chose. Ils aiment beaucoup et ça m’arrangeait bien puisque j’aime tous ces styles différents. Je me trouve chanceuse parce que tout le monde ne peut pas se permettre ça. J’ai beaucoup de chance en Hollande et en Allemagne parce qu’ils aiment particulièrement bien que je fasse ça. Sur cet album, il y a aussi un duo avec Sarah Bettens (K’s Choice) sur une magnifique reprise de Live. Comment est-ce arrivé ? > Elle est étonnante et c’est la personne la plus douce que je connaisse ! On s’était rencontré plusieurs fois sur des festivals. Je l’ai appelée et lui ai demandé si elle voulait chanter un duo avec moi. J’ai toujours voulu reprendre cette chanson de Live «I Alone». Nos voix se complétaient à merveille. As-tu été aux Etats-Unis ? > Oui absolument ! Ils ne passent pas les filles qui jouent du rock à la radio, alors tu es obligée de montrer tes nichons. Un succès rapide dépend beaucoup du pays d’où tu viens. D’ailleurs tu n’entends jamais de truc qui vienne de Suisse par exemple. C’est injuste, mais pourtant ce que j’entends de Hollande est souvent bien meilleur que ce qui vient des USA ! [Anna K.]

> A suivre…

LIVRES30-31

SOCIETE 02 MUSIQUE 04-07

CONCERTS 03

C’est une Anouk tout en rondeurs (bébé en route oblige) que nous retrouvons dans les backstages divinement frais du Gurten Festival. Une heure plus tôt, elle se produisait sur la grande scène, sous un soleil de plomb, avec un dynamisme et un enthousiasme surhumain, tant la chaleur y était écrasante. Et ce ne sont pas les litres d’eau distribués généreusement par le staff qui changeront quelque chose. Place à la ravissante et souriante Hollandaise.

LUKA BLOOM Amsterdam Skip / Cod Music Je me rappellerai toujours le jour où j’ai découvert Luka Bloom au festival Rock Oz’Arènes. J’allais me chercher une bière sans me soucier de ce qui se passait sur la grande scène. Mes oreilles ont rapidement été captivées par ce qui s’y passait et j’en ai oublié ma bière ! Depuis je suis amoureux de sa musique et de sa simplicité. Cet album live représente sa musique et son univers, un homme et une guitare acoustique, pas besoin de plus. Chacun de ses albums est représenté ainsi que des reprises de Dylan et Marley. Un pur moment de bonheur ! [David Margraf]

DEEP PURPLE Bananas EMI Après avoir perdu Ritchie Blackmore il y a quelques années, voici le groupe amputé de John Lord. Mais comme ce fut le cas après le départ de leur guitariste avec ‘Purpendicular’, le groupe semble avoir eu un sursaut d’orgueil pour sortir un bon album après le départ de leur claviériste. Le groupe s’en tire bien sur ce ‘Bananas’ et des chansons telles que le rock blusy ‘House Of Pain’ ou le boggie ‘Razzle Dazzle’ sont efficaces même si elles ne resteront pas comme les plus grands morceaux du pourpre profond. A noter également les très belles mélodies de ‘Never A Word’ et ‘Walk On’. [Indy]

SKA-P Que Corra La Voz!! BMG Un journaliste en mal de prise de tête martelait que les groupes étaient tous engagés politiquement. Cela me semble plus que lumineux avec Ska-P. Le cinquième album des ska-punks espagnols est un recueil de pamphlets politiques ou sociaux mis en musique, qui revendiquent leurs positions sur la société de consommation, la peine de mort, le conflit Israêl-Palestine, la libéralisation des drogues. Mais peu importe que l’on adhère ou non au discours; la musique est riche et entraînante et ça fout une pêche du diable ! A Ècouter de toute urgence ! [Bertrand Cavaleri]

MUGISON Lonely Mountain Accidental Records Derrière un packaging magnifique, se cache une merveille de la musique. Mugison réalise avec ce ‘Lonely Mountain’, un somptueux recueil musical : un métissage entre une musique organique et la subtilité déroutante de l’électronique. C’est très fin, doux et planant. Ce disque nous emmène au top de leur montagne fictive, où se trouve un monde unique, une atmosphère divine. Cet album est magique. Une légère décadence parfaitement orchestrée apporte à l’album une touche abstraite qui nous plonge dans un univers original. Somptueux. [Franck Potvin]

MANÁ Revolución de Amor Warner Pas encore très connu sur notre continent, ce groupe mexicain a déjà largement fait ses preuves en Amérique, Sud et Nord. Leur dernier album, ‘Revolución de Amor’, allie ballades et rythmes latino et est comme toujours très engagé en faveur de l’environnement, des droits humains, des minorités ethniques, etc (‘Pobre Juan’, ‘Fe’). Deux grands noms parmi les musiciens invités : Carlos Santana sur ‘Justicia, Tierra y Libertad’ (Maná a déjà travaillé et même tourné avec Santana) et Zucchero (Eres mi Religión). En bref, un bon moment de musique![Katia Bernard]

HEATHER NOVA Storm Sony La jolie petite Heather Nova refait parler d’elle avec un nouvel album magnifique, tout en douceur, en sensibilité. Avec un titre pareil, on aurait pu s’attendre à un déferlement de notes (‘Storm’ veut dire ‘tempête’), or c’est tout le contraire. Chez Heather Nova, ce sont les paroles qui parlent d’elles-mêmes et qui dégagent une certaine puissance. A l’écoute de ‘One Day In June’, ‘Storm’ ou encore ‘Let Me Be Your Light’, des morceaux touchants au possible, on se laisse emporter. Encore une musicienne qui pense qu’avec une guitare acoustique et des mélodies simples, on peut faire des miracles. [Anna K.]

JENNIFER TERRAN The musician Grizelda records / Rounder Le nouvel album de Jennifer Terran, sobrement intitulé « the musician », est tour à tour grave, douloureux ou torturé. Cet album décline en 13 chansons incontournables les peines et les blessures de l’âme humaine et l’absolue nécessité de vivre une vie qui nous ressemble, même s’il faut en payer le prix fort. Parce qu’il y a nécessairement une part de solitude pour qui sait la mériter… Bien que reconnue internationalement, Jennifer Terran reste à l’image de sa musique : indépendante, sensible et fragile, en marge de tous les courants musicaux. C’est sur son propre label qu’elle publie ses chansons qui racontent toutes, à leur manière, une seule et même histoire d’amour tout en rappelant les valeurs fondamentales de la vie. Une grande artiste qui sera très bientôt en concert en Europe. www.jenniferterran.com [Alexandre Cécilia]

Le Seigneur Des Anneaux Les Deux Tours Howard Shore Puissante et pleine d’action. La structure du disque est différente puisque nous ne CONCOURS SKIN suivons plus un seul voyage (réservé aux abonnés) mais trois. On découvre de nouveaux thémes, dont Gagnez l’albums de skin, celui du Rohan. “Gollum’s Song” est aussi une perle en envoyant un mail à rehaussée díune voix divine. Les chœurs et les cuivres concours@murmures.info sont à leur maximum et une touche d’originalité est avec la mention ‘Concours apportée avec l’usage d’un instrument norvègien, le skin’ en objet. Hardangerfiddla, et l’alliance du marimba et du basson dans ‘Threebeard’. [Yamine Guettari]

Tears of the Sun Hans Zimmer On attend forcément toujours beaucoup du compositeur du “Roi Lion”, de “The Rock” et surtout de “Gladiator”. Mais force est de constater que ce dernier effort est un peu décevant. Le film se déroulant au Nigéria, une touche (ethnique) local a été apportée, ce qui donne de l’originalité et du caractère à cette BO. La musique est notoirement calme pour un film de guerre, à part quelques envolées un peu plus musclées dans “Yekeleni part.2 / Carnage”. On a même tendance à quelque peu s’ennuyer, ce jusqu’aux trois dernières pistes qui remontent le niveau grâce entre autres à un adagio entêtant aboutissant sur une forte partie de la section à cordes dans “The Jablonsky Variations of a theme by HZ”. Cette BO est correcte, sans plus, mais elle ravira tout de même les fans de Zimmer. [Yamine Guettari] Darkness Falls Brian Tyler Dès la première piste on se dit que ce Brian Tyler, plutôt cantonné dans le passé aux séries B horrifiques, ne va pas tarder à monter en catégorie A, tant cette BO est efficace dès la première écoute. Complétement dans la tradition des scores de films d’horreur, elle parvient pourtant à se démarquer par des orchestrations vibrantes qui font monter l’adrénaline ( grâce à un usage immodéré des cors et des cuivres). Les tracks atmosphériques enrichies de cordes, piano et xylophone alternent avec les piéces plus grandiloquentes à rythmes syncopés. On mettra particuliérement en avant le dernier morceau “End Titles”, une suite de sept minutes qui montre tout le potentiel de ce compositeur à suivre et qui à elle seul vaut l’achat de cette BO. [Yamine Guettari] The Emperor’s Club James Newton Howard Ce film, pas encore sorti dans nos contrées, ressemble définitivement au “Cercle des Poétes Disparus”. Et il en va aussi de sa musique, rappelant fort celle de Maurice Jarre. Howard, plutôt original dans ses travaux soutenant des films d’action tels que “Signs” ou “Vertical Limit”, a ici complétement plongé dans les clichés des BO de drame hollywoodien. Le tout est fort bien composé et orchestré, et le “Main Title” est même assez sympathique, mais tout cela manque, comme le film, d’originalité. Pas de thèmes forts et mémorisables, mais plutôt des morceaux très ramassés qui ne rassasient pas l’auditeur et qui font de cette BO un travail correct mais peu intéressant. L’exemple même d’un score qui s’est mis au niveau du film qu’il soutient, sans chercher à le dépasser. [Yamine Guettari]

CONCOURS DISQUES OFFICE (réservé aux abonnés) Gagnez des albums de Miro, Swatch Together, French Carribean ou bien d’autres en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Disques Office’ en objet. Remerciements à Disques Office

MANGA25-26

HARDWARE 24

GAMES 18-22

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VOYAGE 16

DVD 14-15

CINEMA 10-11

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CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17 GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29 LIVRES30-31

SOCIETE 02

FREEBASE CORPORATION Shared Vibes autoproduction Le collectif genevois Freebase Corporation nous prouve irréfutablement que l’herbe n’est guère plus verte chez le voisin en signant un excellent album ‘home made’ aux intenses vibrations sonores, émanant d’horizons fort multiples. Subtile alliage de sons électroniques et acoustiques, enfreignant le mur des genres et des rythmes, délecté de Jazz, empreint de drum’n’bass, tantôt déchaîné tantôt serein et décidément groove. Outre les ingrédients de la formation initiale - basse, batterie, clavier, trompette, chant et platines - les affranchis s’offrent en prime des invités inspirés pour épicer la galette. [Nat]

CONCERTS 03

LUNIK Weather EMI Définitivement libérés de leur influence trip hop, les Bernois de Lunik s’affirment comme les dignes représentants helvétiques d’une pop electro intimiste, parfois joyeuse, et s’éloignent complètement de l’éternelle comparaison avec Portishead. Jaël et ses acolytes ont décidé de faire la pluie et le beau temps et le seul objectif qu’ils se sont fixé est le plaisir. Pop légère à l’image de ‘Go On’, Lunik avance et trace son propre chemin fait de mélodies sympathiques et n’hésite pas à laisser transparaître une fierté nationale qui se reflète sur une pochette montagneuse. [Anna K.]

MUSIQUE 04-07

POLAR Somatic Musikvertrieb ‘Somatic’ est le troisième album, toujours très intimiste mais toutefois plus lumineux que les précédents, du Genevois d’origine irlandaise Polar. Il nous fait pénétrer dans un univers très particulier, à la fois sensible et troublant. Au travers des chansons, la douceur de sa voix, bien que trahissant une âme tourmentée, se fait ressentir comme un apaisement. Sa musique, souvent qualifiée de pop urbaine ou encore d’électro-pop, mêle astucieusement acoustique et électronique et cet album se veut introspectif et sincère. Ames sensibles ne pas s’abstenir. [Nat]

CD0 8-09

JANE’S ADDICTION Strays Capitol/EMI Plus de 20 ans après la formation du groupe et 12 ans (!) après leur dernier et second album, Jane’s Addiction renaît de ses cendres tel un phœnix flamboyant. Lassé de Porno For Pyros, Perry Farrel est resté ce lutin halluciné, transportant l’auditeur en pleine épopée dramatique du seul son de sa voix d’ange déchu. Dave Navarro est toujours ce soliste appliqué qui n’oublie pourtant jamais d’être accessible, et l’on pense furieusement à la grande scène californienne de l’époque où les Janes côtoyaient allègrement les Red Hot et The Cult. (Mary) Jane’s Addiction parvient à faire ainsi le joint entre 1987 et 2003, et il se pourrait bien que ça fasse un tabac. J’peux tirer une latte? [Jarod]

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09

ARMENS Sans Contrefaçon Le Live Columbia Armens nous revient avec un live enregistré chez eux, à Lorient, lieu idéal pour leur rock celtique. Une fois n’est pas coutume, une reprise ‘studio’ de Mme Farmer (d’où le titre de l’album) ouvre les feux. Le concert commence ensuite dans la bonne humeur. Mélodies positives, refrains entêtants, le tout sent bon la bière brune. Armens se montre proche de son public et plus rock que sur ses albums studio. Sur la longueur, l’album devient un peu répétitif mais il démontre l’énergie et la simplicité de ce groupe. Et ça fait plaisir d’écouter un live qui ne sent pas exagérément les retouches…[bandel]

Changement de bobine : place maintenant au jeune cinéma suisse, réuni sous la bannière des Léopards de Demain et présent également dans la compétition vidéo. Les Romands étaient bien présents dans cette édition : le Léopard de Demain a été décerné à Frédéric Mermoud pour « l’Escalier », film parlant avec sensibilité de la phase merdique de l’adolescence. Une belle mention pour « Viandes » de Bruno Deville, une autre pour l’intelligent (et pas prémonitoire, on l’espère) « Schenglet » de Laurent Nègre. Il y en a bien d’autres et ceci confirme cela : les jeunes réas romands se bougent le cul malgré le contexte économique très morose. Et c’est qui le prix de la compétition vidéo ? « Ixième, journal d’un prisonnier » de Pierre-Yves Borgeaud et Stéphane Blok, avec Céline Bolomey, qui signe encore un beau rôle: « c’est un film fait avec beaucoup de spontanéité et d’intuition, plus une belle part d’impro ». Dommage, je me suis endormi à la projection. Les Suisses-allemands ont aussi présenté des beaux films. Pour être ‘politically correct’ je devrais mentionner plein d’autres films, parler du prix Rezzonico remis à une grande productrice suisse, Ruth Waldburger, féliciter l’Office Fédéral de la Culture - section cinéma - pour sa minable augmentation de 3,7 millions annuels, féliciter son chef, l’ARF et le GARP d’avoir réussi, à coup de manœuvres politiques habiles, d’empêcher toute discussion autour de l’ambitieux projet ImageSuisse, …mais entre nous : si j’étais ‘politically correct’, croyez-vous que j’écrirais pour Murmures ? Votre infidèle serviteur [Lord Achescu]

CONCOURS WALT DISNEY (réservé aux abonnés) Gagnez des DVD du ‘Roi Lion’ (édition spéciale / 2 DVD) et du ‘Livre de la Jungle 2’ en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Walt Disney’ en objet. Remerciements à Buena Vista

Oui, un dictateur… Parlons de votre dernier film, « Green Oaks ». C’est un moyen métrage, plus « réaliste » que « Dust » dans le choix et le traitement du sujet. > Il raconte l’histoire d’un couple suisse qui vient adopter une fille dans un orphelinat en Roumanie. La petite fille a un frère, qui ne veut l’abandonner sous aucun prétexte et qui va s’enfuir avec elle dans la forêt pour la protéger. C’est un film dont le dénouement pose la question du sacrifice. L’orphelinat représente un microcosme de la société des enfants dans un monde d’adultes corrompus. Le frère et sa petite sœur vivent dans un univers émotionnel et non pas matériel, ils sont encore innocents. En tant qu’orphelins, ils sont « la famille » l’un pour l’autre : appartenance, racines, refuge... qui se transposent aussi en éléments visuels dans le film. L’adoption est à priori un acte généreux. Mais dans le contexte du film cela n’est plus si clair… Deux cultures, avec leurs propres besoins et priorités se dessinent. Chocolat suisse ou racines ? > Le geste du frère agit comme un double révélateur : de l’égoïsme des adultes d’une part et de l’écart entre la vie et la bureaucratie d’autre part. C’est très cool, Ruxandra, je me réjouis de voir votre prochain long métrage; «Ryna».

Gueuler, c’est bien. Un coup de rouge ?

A quel moment tu m’as dit que tu travailles sur un nouveau court ? > Je sais plus. Mais c’est un film entièrement tourné en hélico. C’est l’histoire d’un type qui fait chier les pique-niqueurs avec son hélico et les poursuit. En fait, c’est un vendeur de porte à porte. Logique. Comment t’est venue l’idée ? > J’avais un pote qui avait un hélico. Mais il n’a pas de webcam. Il me fallait donc une histoire qui justifie le fait que la caméra bouge beaucoup. Et puis il y a une chute que je ne dirais pas. C’est mon premier film efficace. 8 minutes… peut-être 7. Tiens, ça me fait penser à la caméra qui bouge un max dans « On dirait le sud ». Je crois que j’ai bu trop de rouge. >Un film est aussi une expérience physiologique. Une caméra qui bouge a sa propre charge émotionnelle, c’est un élément du langage que je mets en place. Cela fait partie d’une démarche qui consiste à laisser « d’autres espaces » pouvant être investis physiquement et émotionnellement par le spectateur. C’est une logique que je poursuis parfois inconsciemment. Subir ou Agir. Je crois que j’ai vraiment bu trop de rouge. Eh, salut Yves-Robert ! Yves-Robert Piszar > Je peux me joindre à vous ? Oui, oui… Vincent > je voulais qu’on parle un peu de l’engagement politique dans le cinéma. C’est indissociable. Je ne fais pas un cinéma « politique ». Mais je crois que le combat

CONCOURS SPIDERMAN (réservé aux abonnés) Gagnez des DVD du film‘Spiderman’ et des t-shirts en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Spiderman’ en objet. Remerciements à Disques Office

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11

Festival Locarno

DVD 14-15

Vous avez bénéficié dès le départ d’une excellente équipe… > J’ai mis de côté mon orgueil artistique et laissé les compétences de chacun s’exprimer ; un film est un vrai travail d’équipe. Je pense que le réalisateur a davantage un rôle « d’architecte », il/elle est un vecteur de direction.

C’est logique, en effet. Je suis surpris par cette alternance dans ton travail entre des films de fiction et des films sur la danse. Il s’agit de deux langages différents, non ? > Le travail avec les films sur la danse est pour moi un travail essentiel. Inscrits dans un espace nonverbal, ils se construisent uniquement à travers des mouvements, des corps et des regards ; la base de tout film en fait. D’autre part, il y a avec ces films une liberté que l’on ne peut pas se donner en fiction : la fiction est bourrée de conventions.

Tu prends encore un coup de rouge Vincent ? Qu’est ce que tu entends par « surtout en Suisse » ? > Comme il n’y a pas d’industrie cinématographique en Suisse, on souffre cruellement du manque de moyens et cela favorise l’immobilisme et la peur de certains à remettre en cause le peu d’acquis qu’on a. « Certains ». Par exemple, les associations professionnelles et les structures nationales. Ou encore les producteurs établis, qui face au manque de moyens, bétonnent leurs arrières et coupent les ponts avec la relève. Quand on a quelque chose à défendre, il faut oser la confrontation. D’autre part, celle-ci doit être constructive. Le problème aujourd’hui est plutôt l’inverse : on tait les problèmes ; cela crée des brèches, des camps et des positions antagonistes inavouées, sous couvert de consensus. C’est notre rôle de faire bouger les choses, de toute façon on n’a rien à perdre. «*&@#$§!!!...»

VOYAGE 16

Qu’ai-je oublié ? Vincent Pluss > Euh… deux films doegmolis…je voulais en faire des longs métrages mais je n’ai pas dépassé les 45 min. J’ai été frustré et j’ai fait « On dirait le Sud ».

Y-R P > Vous faites chier les gars. Je me tire à l’intérieur, j’ai vu trois nanas super.

ARTS 17

Ruxandra Zenide > Oui… Mais quand même… A New York, je voulais absolument « faire » un film, j’étais impatiente. Mais j’ai compris qu’il fallait d’abord apprendre, car le cinéma est aussi un métier qui s’apprend… pas si accessible qu’il en a l’air. J’ai fait « Dust » car j’avais besoin d’une carte de visite, c’est un film que j’ai auto-produit.

social et politique est indissociable du cinéma indépendant. C’est une question de survie… Particulièrement en Suisse.

GAMES 18-22

« La Coiffeuse » est un film audacieux et étrange, bien plus engagé à mon avis que les films auxquels on colle cette étiquette. Jouant avec des angles fixes en plongée, (non sans rappeler les caméras de loft-story) ou avec des plans très larges, mettant souvent une distance inhabituelle entre la caméra et le sujet filmé, Kobayashi déroute, joue avec nos attentes et teint ce film d’étranges notes de solitude et de froideur. Kobayashi est en fait un extraterrestre qui utilise le cinéma pour faire des recherches fondamentales sur les interactions quantiques entre les humains.

Lord Achescu > Vincent Pluss, réalisateur, producteur, né en 1969 (année cinématographique), auteur de « On Dirait le Sud », prix du meilleur film suisse à Soleure en 2003. A cela il faut ajouter le lancement du mouvement doegmeli, la réalisation de plusieurs courts (« L’heure du loup » et « Tout est bien ») ainsi que des films sur la danse, tels que « Moebius Strip » et « GreenHouse Infect », présentés cette année à Locarno.

HARDWARE 24

Et ces films méritent certainement leur prix, ils représentent des regards pertinents et profonds sur la réalité qu’ils explorent. Mais personnellement, je préfère la poésie d’un film comme « Onna riha tsuhi no koi » (traduit par « La coiffeuse » …), du réalisateur japonais Masahiro Kobayashi, qui signe une histoire d’amour triangulaire et obsessionnelle.

Lord Achescu > Ruxandra Zenide, vous êtes née en 1975 en Roumanie, arrivée en 1989 en Suisse, vous avez fait HEI à Genève, puis vous glissez tout à coup dans l’irrespect le plus total d’un métier respectable et décidez d’apprendre le cinéma, d’abord à New York et ensuite à Prague - au fameux FAMU - où vous réalisez « Dust », récompensé à Locarno et à Clermont-Ferrand en 2002. Et cette année vous récidivez et présentez « Green Oaks » à Locarno…

MANGA25-26

Le grand prix – le Léopard d’Or - a été accordé au film « Kamosh Pani », premier long métrage de fiction de la réalisatrice américano-pakistanaise Sabiha Sumar. Le film raconte, à travers la destinée d’une mère et de son fils vivant dans un petit village du Pendjab pakistanais, la réalité d’une société pakistanaise de plus en plus empreinte de religiosité. Avec le deuxième film primé, « Maria », du roumain Catalin Netzer, se confirment le souci et l’empreinte d’Irène Bignardi (directrice artistique du festival) pour un cinéma social, en prise directe avec la réalité des plus démunis et laissés pour compte. « Maria » raconte l’histoire d’une jeune Roumaine, mère de nombreux enfants, qui tombe dans la spirale de la pauvreté, de la prostitution, de l’humiliation pour enfin se relever et mourir. Les deux films sont inspirés de faits réels et renvoient à une certaine mode – ou un retour – à un cinéma engagé, humaniste, qui déchire son cremaster. Quand on rajoute le troisième prix, « Gori Vatra » du serbo-bosniaque Pjer Zalica, film qui raconte la difficile guérison des atroces plaies laissées par la guerre en ex-Yougoslavie, on comprend que l’heure est aux choses sérieuses dans le monde du cinéma d’auteur, qu’il faut réveiller les consciences et prendre une moue grave.

INTERVIEW > Vincent Pluss

BD 28-29

Action ! L’édition 2003 était composée de plusieurs programmes et compétitions. Tout d’abord, la compétition internationale, la colonne vertébrale du festival. Ensuite (l’ordre ne constitue pas ici une hiérarchie), les Léopards de Demain et la compétition suisse, les cinéastes du présent, la compétition vidéo, des rétrospectives scandinaves et enfin un magnifique programme autour du jazz dans le cinéma dont je n’ai pas vu un seul film et que je tairai courageusement.

LIVRES30-31

BD 28-29

MANGA25-26

HARDWARE 24

GAMES 18-22

ARTS 17

VOYAGE 16

DVD 14-15

Festival Locarno

Locarno 2003. Un festival qui, traditionnellement, ose prendre des risques, défendre des auteurs peu connus et des tentatives cinématographiques moins conventionnelles. Voilà pour le cadre.

INTERVIEW > Ruxandra Zenide

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CINEMA 10-11

CD0 8-09

MUSIQUE 04-07

CONCERTS 03

LOCARNO FESTIVAL

CONCOURS DÉRAPAGE INCONTROLÉ (réservé aux abonnés) Gagnez des DVD du film‘Dérapage Incontrôlé’ en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Dérapage Incontrôlé’ en objet. Remerciements à Rainbow Vidéo 11

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11

> Identity James Mangold

> SeaBiscuit Gary Ross En pleine période de Grande Dépression, l’Amérique voit émerger un cheval de course hors du commun. Aucunement prédestiné au goût de la victoire, épaulé de trois compères atypiques, l’étalon Seabiscuit va pourtant déchaîner les foules… L’ascension de ce laissé pour compte, Seabiscuit, amènera la presse de l’époque à se prendre de passion pour cet animal paresseux mais capable de foudroyantes accélérations. Les journaux font leur une de ses succès – éclipsant Hitler ou Mussolini – et mettent en lumière l’aventure extraordinaire d’un cheval incarnant la revanche de tous ceux qui ne devaient pas gagner. Et ils sont nombreux en ces temps difficiles. Fascinant en jockey borgne, Tobey Maguire évolue dans un univers particulier lui permettant de laisser parler sa fougue. Quant au duo Jeff Bridges et Chris Cooper, il vient idéalement compléter une pléthore de rôles attachants. Titanesque travail de reconstitution historique, ce nouveau métrage de Gary Ross séduit par les oppositions qu’il parvient à mettre en scène. On sent à tout instant la passion déborder de cette fresque attachante. Une belle surprise pour la rentrée. [Par Fabio Bonavita] CONCOURS IDENTITY (réservé aux abonnés) Gagnez des invitations pour le film‘Identity’ et des t-shirts en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Identity’ en objet. Remerciements à Buena Vista

CONCOURS SEABISCUIT (réservé aux abonnés) Gagnez le livre + la bande originale du film ‘Seabiscuit’ en premier prix en envoyant une carte postale à Murmures, Concours Sea Biscuit, CP176, 1219 Le Lignon. En second prix, nous offrons des t-shirts du film également. Remerciements à TTP Films

Gagnez des coffrets dvd Charlie Chaplin ainsi que des copies de ‘Crève Smoochy Crève !’ en envoyant une carte postale à Helvetic’Arts, CP176, 1219 Le Lignon (concours réservé aux abonnés de Murmures Magazine)

GAMES 18-22 HARDWARE 24

Grand Concours Warner Home

MANGA25-26

Cela faisait longtemps qu’Hollywood ne s’était pas risqué dans le genre du film de pirates, sans doute les studios avaient-ils été échaudés par le flop totalement immérité de l’excellent “L’Ile aux Pirates” avec Geena Davis en corsaire à poigne. Si on se remémore aussi le très bon “Pirates” de Polanski, on peut pourtant penser que le sujet est propice à un film alliant grand spectacle, aventure et humour. Et bien vous trouverez dans ce film tout ça et même plus. Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siécle, le Capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp), un flibustier gentleman, voit sa vie idyllique basculer le jour où son second, le capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl. Leurs chemins se croisent quelques temps plus tard lorsque Barbossa attaque Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L’ami d’enfance de celle-ci, Will Turner (Orlando Bloom), se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine. Mais Will ignore qu’une terrible malédiction frappe Barbossa et ses pirates... Autant le dire tout de suite, le film vaut rien que par la présence de Johnny Depp, hilarant ! Son entrée à Port Royal vaut le détour et sa composition de pirates shooté au rhum est parfaite. On passe un grand moment entre bagarres à l’épée, traquenards et traits d’humour, alors en avant moussaillons ! [Yamine Guettari]

ARTS 17

> Pirate des Caraïbes la malédiction du Black Pearl Luis Mandoki

BD 28-29

ARTS 17 GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29 LIVRES30-31

VOYAGE 16

DVD 14-15

Dix inconnus se retrouvent dans un motel miteux suite à un violent orage. Peu à peu le soulagement d’avoir trouvé refuge fait place à la peur alors que, une à une, les personnes de ce groupe bigarré trouvent une mort atroce. Les choses ne sont pas toujours telles qu’elles en ont l’air et les derniers occupants du motel se rendent compte que pour survivre, il va leur falloir découvrir le sombre secret qui les a réuni... Ce thriller psychologique de style hitchcockien est un tour de force pour le réalisateur James Mangold (Cop Land, Girl Interrupted, Kate & Leopold) qui, en diversifiant ses talents, signe ici un vrai petit chef d’œuvre du genre. Suspense et sueurs froides sont au rendez-vous grâce à un scénario très bien foutu et qui nous garde en haleine jusqu’à la dernière seconde, mais surtout grâce au jeu fantastique des acteurs. Un casting superbe avec en tête un John Cusack incroyable dans ce qui est probablement son meilleur rôle à ce jour, ainsi que Ray Liotta tout bonnement excellent, sans oublier Amanda Peet et Rebecca DeMornay. Ambiance glauque, revirements de situation à rendre le spectateur fou jusqu’à l’apothéose finale. Du grand art ! [Agnès Denvir]

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11

Pour son dernier film, Frears met en scène et donne la parole à ceux qu’on ne veut ni voir ni écouter, en bref qu’il est plus aisé d’oublier. L’intrigue s’appuie sur l’étrange découverte d’un cœur humain noyé au fond d’une cuvette de chambre d’hôtel. C’est sous les yeux d’Okwe, personnage en transit, que se dévoile peu à peu la face cachée de l’iceberg. Ce qui démarre comme une fable surréaliste se révèle être le compte-rendu lucide d’une amère réalité bien souvent mise de coté. ‘Dirty Pretty Things’ lève le voile sur le quotidien de ces clandestins fraîchement débarqués, des rêves de bonheur à l’occidentale plein la tête, rapidement ternis par la symphonie du silence qui les manipule. Le cinéaste orchestre donc avec talent le ballet murmuré de ceux qu’on ne voit pas mais qu’on devine. C’est sans tomber dans le confortable schéma du rapport bourreau/victime que Frears signe ici la formidable mise en lumière d’une histoire sombre servie par des acteurs qui saisissent avec justesse les réels enjeux du sujet. En bref un film nécessaire, qui s’attache plus à exposer les problèmes qu’à désigner des coupables, difficile à raconter ; plus à vivre qu’à voir. [M K]

VOYAGE 16

DVD 14-15

Ciné news

> Dirty Pretty Things Stephen Frears

La Bataille de Varsovie de Peter Batty (Hachette) Langues : Français Bonus : rien à signaler Le contenu : Ce documentaire retrace les terribles événements qui ont mené à la destruction méthodique de Varsovie par l’armée allemande durant la Seconde Guerre Mondiale. Notre avis : Un document dur mais intéressant

Le Livre de la Jungle 2 (Walt Disney) Langues : 5.1 : Français, Anglais, … Bonus : Making of, clips, jeu, karaoké, … Le contenu : Retrouvez tous les personnages dont Mowgli, Baloo, Kaa, etc. pour une nouvelle aventure pleine de péripéties. Notre avis : La suite n’est pas aussi bien mais divertissante

Le Gourou et les femmes de Daisy von Scherler Mayer (Universal) Langues : Anglais, français Bonus : versions commentées, scènes supprimées, vidéo clip, photos Le contenu : Ramu Gupta quitte Dehli pour devenir une star de cinéma à New York. Il deviendra le Gourou du sexe ! Notre avis : Comédie divertissante

L’homme du train de Patrice Leconte (Pathé) Langues : Français. Le contenu : La rencontre de deux hommes totalement opposés, un aventurier et un pantouflard, qui réalisent que chacun rêvait de la vie de l’autre. Notre avis : Hallyday et Rochefort forment un duo émouvant. A l’arrivée, un très joli film.

Le Seigneur Des Anneaux – Les Deux Tours de Peter Jackson (Metropolitan) Langues : 5.1, Français, Anglais. Bonus : Très nombreux. Le contenu : Suite de la trilogie inspirée du roman de Tolkien. Notre avis : Excellentissime adaptation du chef-d’œuvre littéraire qui vous permettra de patienter jusqu’à ce que le troisième volet sorte en salle cet hiver.

Animatrix de Andy & Larry Wachowski (Warner) Langues : 5.1, Français, Anglais. Bonus : Makings-of, commentaires audio, biographies… Le contenu : Sept réalisateurs de renommée internationale sont ici réunis pour neuf courtsmétrages animés prenant place dans l’univers de Matrix. Notre avis : Indispensable pour les fans de la trilogie ainsi que pour tout amateur de dessin animé. Une réussite à la fois technique et scénaristique.

Daredevil De Mark Steven Johnson (20th Century Fox) Langues : 5.1, Français, Anglais. Bonus : commentaires audio et texte Le contenu : Aveugle suite à un accident biochimique, Matt Murdock développe ses autres sens et devient un justicier masqué. Notre avis : Personnages insipides. Un film sans intérêt.

La tour infernale de John Guillerman (Warner Bros) Langues : Français, anglais, italien Bonus : Aucun Le contenu : Le soir de l’inauguration d’une tour de verre et d’acier, un incendie se déclare et la panique se propage. Des centaines de personnes sont piégées. Notre avis : Un classique du film catastrophe

Fashion Victime de Andy Tennant (Touchstone) Langues : 5.1 : Français, Anglais, … Bonus : Commentaires, scènes coupées, fin originale, … Le contenu : Melanie doit retourner dans son Alabama natal pour divorcer de son mari, mais tout ne se passera pas comme prévu… Notre avis : Une comédie romantique très divertissante

X-Men : La Légende de Wolverine (Buena Vista) Langues : Français, Anglais, Espagnol Bonus : ‘Qui est Chris Claremont’ et ‘Stan Lee vous parle’ Le contenu : Un visage familier surgi du passé mystérieux de Wolverine entraîne les super-héros dans une guerre sans merci. Notre avis : Une version animée des aventures des X-Men

DVD

GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29

GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29 LIVRES30-31

CONCOURS DAREDEVIL (réservé aux abonnés) Gagnez des DVD du film‘Daredevil’ en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Daredevil’ en objet. Remerciements à Videophon 14

SOCIETE 02

Insomnia de Christopher Nolan (Warner Bros) Langues: Anglais, français, allemand Bonus : Coulisses du tournage, scène inédite, interviews, reportages Le contenu : Un flic commet une bourde lors d’une enquête ; le tueur l’a vu et lui propose un marché… Notre avis : thriller original et captivant, bons acteurs.

CONCERTS 03

Sex Fans des Sixties de Geoffrey Rush (20th Century Fox) Langues: Anglais, français Bonus : Commentaires audio, Outtakes, HBO Special Le contenu : Groupies de rock dans les années 60, deux copines ont suivi des chemins différents depuis. Difficiles retrouvailles. Notre avis : Comédie rock’n’roll et drôle !

MUSIQUE 04-07

La mort de l’incroyable Hulk de Bill Bixby (20th Century Fox) Langues: Anglais, français, allemand, italien, espagnol Bonus : rien à se mettre sous la dent Le contenu : David Banner tente de se libérer de son alter ego monstrueux. Il aura des choix à faire. Notre avis : Pour les nostalgiques de la série

CD0 8-09

Hart’s War – Mission Evasion de Gregory Hoblit (MGM) Langues : 5.1 : Français, Anglais, … Bonus : Dix scènes coupées, commentaires, photos Le contenu : Tommy est fait prisonnier et se retrouve dans un camp où il compte bien faire respecter la justice… Notre avis : Un combat au sein d’un camp de prisonniers. Bon film.

CINEMA 10-11

La Vérité sur Charlie de Jonathan Demme (Universal) Langues : 5.1 : Français, Anglais, … Bonus : rien à noter Le contenu : Reggie apprend que peu de temps avant sa mort son mari avait détourné six millions de dollars ; elle n’échappera pas à son passé… Notre avis : Course poursuite folle, un bon casting, à voir !

DVD 14-15

Mafia Blues 2 la rechute ! de Harold Ramis (Warner Bros) Langues : Anglais, français, italien Bonus : Coulisses du tournage, commentaires audio Le contenu : Pour sortir de prison, Paul Vitti simule la folie et est placé sous la garde de Ben Sobel, son thérapeute. Notre avis : Très drôle, comme le premier.

VOYAGE 16

L’Incroyable Hulk (Buena Vista) Langues : Français, Anglais, … Bonus : ‘Qui est Peter David’ et ‘Stan Lee vous parle’, Episode de 1966. Le contenu : Course désespérée entre Hulk et son alter-ego David Banner qui essaye de garder le contrôle sur lui-même. Notre avis : Encore un film animé qui ressort grâce aux versions cinéma.

ARTS 17

8 Mile de Curtis Hanson (Universal) Langues : Anglais, français Bonus : Making-of, duels de hip-hop, clip Le contenu : Pour Rabbit, le hip-hop est le seul moyen de s’en sortir et de réussir dans le Détroit de 1995. Notre avis : Belle performance d’Eminem qui nous prouve qu’il est aussi un acteur talentueux.

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15

Blessures secrètes de Michael Caton-Jones (Warner) Langues : 2.0, Français, Anglais, Allemand. Bonus : Bande annonce Le contenu : Après le remariage de sa mère, Toby réalise que son beau-père est un homme irascible et violent. Notre avis : Rencontre entre un débutant (Di Caprio) et une star confirmée (De Niro).

ARTS 17

VOYAGE 16

DVD

Inspecteur Gadget 2 de Alex Zamm (Walt Disney Pictures) Langues: Français, anglais, néerlandais Bonus : commentaires audio, jeu, making-of des gadgets, bêtisier, scènes coupées. Le contenu : Le pire ennemi de l’inspecteur s’échappe de prison. Notre avis : Moins drôle que le dessin animé mais divertissant.

CONCOURS FASHION VICTIME & X-MEN (réservé aux abonnés) Gagnez des DVD du film‘Fashion Victime’ et du film animé ‘X-Men : La Légende de Wolverine’ en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Fashion Victime & X-Men’ en objet. Remerciements à Buena Vista 15

CONCOURS EUROPA PARK (réservé aux abonnés) Gagnez des invitations à Europa Park (2 par gagnant) en envoyant une carte postale drôle à Murmures, Concours Europa Park, CP176, 1219 Le Lignon Remerciements à Europa Park

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CINEMA 10-11

CD0 8-09

Né à Pittsburgh, Warhol est issu du milieu publicitaire américain et de l’art commercial de l’époque. Son œuvre consiste à transformer le système commercial des années 60 en art. Considéré comme le roi du Pop Art, il emprunte des éléments de la culture populaire américaine (Marilyn Monroe, la Statue de la Liberté), les transfert dans la sphère artistique et en fait des icônes, devenues, plus tard, de gigantesques papiers peints. Les parties centrale et finale de l’exposition sont dédiées à la multiplication à l’infini de ces motifs, qui envahissent les parois. Andy Warhol recycle et reproduit la même image dans ses sérigraphies afin de banaliser les produits de masse de cette culture de masse. Insatiable producteur, Warhol faisait usage de tous les médias possibles. L’exposition présente agréablement bien les différents langages par lesquels il s’exprime. La photographie, sa référence depuis le début de sa carrière, est ici exposée sous forme d’autoportraits. Puis on retrouve le cinéma devenu sa passion. Il s’exprime également par la vidéo, la presse « Magazines Interview » ou encore par la télévision (Andy Warhol’s TV). Une richesse et une multiplicité qui tournent autour de Warhol, à l’origine du mythe de la Factory (son atelier).

DVD 14-15

Cet artiste, qui passait son temps à banaliser les symboles américains est devenu lui-même un symbole, celui de l’art populaire. [Christel Deshaie]

Son séjour commence mal : Zazie rêve de s’en aller voiturer dans l’métro, mais il y a gréve; elle fait une fugue, tombe sur un satyre à qui elle raconte des histoires à dormir debout; il lui achète une paire de bloudjeans mais veut les lui reprendre et elle le soupçonne d’être flic. La deuxième partie de l’histoire s’emballe à un rythme fou : Zazie et son tonton Gabriel vont vivre toutes sortes de péripéties, accompagnés des potes de Gabriel et d’un groupe de touristes rencontrés en chemin. La piéce, mise en scène par Eric Jeanmonod, dure plus de 2 heures mais on ne s’ennuie pas. L’histoire se déroule dans plusieurs lieux différents: marchés, bistrots, monuments célébres, etc. Pour les décors, tout tourne autour du bistrot de la bande et de l’appartement de Gabriel au-dessus : pour créer d’autres endroits, on utilise un cyclorama fait de croquis de 6 métres de haut, des toiles en trompe-l’œil et même la réalité virtuelle. De plus, un narrateur aide à la mise en scéne : il commente l’action, la résume et incarne même certains personnages-minute. Cette sympathique comédie tout public fait rire par sa fraîcheur, ses folles aventures, ses personnages rigolos, mais surtout par son langage : resté très proche du roman de Raymond Queneau (1959), le scénario déborde de la langue parlée du Paris populaire et a gardé telles quelles l’inventivité verbale et les trouvailles phonétiques de l’auteur, qui sont souvent projetées sur le rideau pour ne pas priver les spectateurs de ces petits plaisirs de lecteur. A voir ! [Katia]

GAMES 18-22

Zazie dans le métro

HARDWARE 24

Les années 50, au cœur de Paris. Gabriel est dans la foule qui attend sur le quai de gare : sa nièce débarque chez lui pour le week-end et il vient la récupérer. Zazie est une mouflette précoce pour ses douze ans; elle ne mâche pas ses mots, surtout les gros, et a un léger penchant pour l’impertinence; c’est qu’elle aimerait bien qu’on lui explique ce qu’est un hormosessuel !

Andy Warhol

MANGA25-26

Zazie dans le métro Théâtre du Loup

ARTS 17

VOYAGE 16

www.grimaldiforum.com

BD 28-29

www.europapark.ch

Andy Warhol déclarait dans un de ses écrits « Sizing is a form of thinking ». C’est dans cet état d’esprit que Germano Celant a mis l’accent sur les oeuvres monumentales de l’artiste, œuvres dépassant parfois les dix mètres de long. Pour accomplir un projet d’une telle envergure, il a utilisé les quatre mille mètres carrés du Grimaldi Forum, exposant une part méconnue de l’œuvre de l’artiste ; l’exposition offre une vision inédite de sa recherche des années 60 à 1986.

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16

Enfin, nous sommes devant les caisses ; je jette inopinément un coup d’œil au plan du parc en attendant nos billets. Quelle n’est pas ma surprise en découvrant que ce qui, dans mes souvenirs de gamine, était un petit parc avec quelques attractions est devenu un géant du genre ! Créé en 1975, il s’est agrandi au fil des années et s’étend aujourd’hui sur 65 hectares (à faire à pied ! J’en suis déjà fatiguée…) ; il offre plus de cent attractions et spectacles (ouf, on pourra s’asseoir !) intégrés dans l’architecture typique de chacun des onze pays représentés, et plus de trente restaurants et snacks ; pour ceux qui préfèrent dormir sur place, deux hôtels quatre étoiles ont même été ajoutés au quartier espagnol et un troisième est en construction. Courage, quand faut y aller faut y aller ! Après les caisses, on passe dans la Deutsche Allee, une rue avec galerie commerçante, boutiques, cafés, information, etc, et on arrive dans le quartier italien où on découvre une piazza décorée de belles statues à la Michel-Ange, un cabaret de variétés et un château hanté qu’on visite : très bien fait, faut le dire. On enchaîne avec le quartier français et sa boulangerie qui sent bon, son bistrot et surtout ses attractions; mais Eurosat, le grand huit à l’intérieur de la sphère argentée géante, fait aujourd’hui pale figure aux côtés du tout nouveau Silver Star : ce monstre d’acier - le plus rapide grand huit d’Europe - est haut de 70m et atteint une vitesse de pointe de 130 Km/h ; la première descente est inclinée à 70% ! Faut aimer… Autant dire que je suis sortie de là complètement décoiffée et secouée mais ô combien ravie ! Une vraie pilote de formule 1 ! Je calme mes esprits dans l’autre nouvelle attraction du quartier : le cinéma 4D. Dans la veine écolo déjà notée à l’entrée, le film, en collaboration avec le WWF, raconte les merveilles de la nature. Très beau. On continue notre bonhomme de chemin et on atterrit chez nous, en Suisse ; ça sent bon la raclette et les petits chalets en bois font très vrais. C’est là que gît le fameux Bob suisse, une attraction ma foi bien sympathique (quoique, après le Silver Star, c’est maigrichon…) et le Matterhorn Blitz. C’est là aussi qu’on peut faire une pause en admirant le spectacle de patinage sur glace (rafraîchissant lors de canicule). Changement radical de décor et nous voilà en Grèce, tout est blanc et bleu et on se croirait à la mer, sentiment renforcé par les litres d’eau que nous voyons s’écraser sur les pauvres inconscients assis sur le Poséidon : après une partie normale, ce grand huit plonge dans un tunnel, ressort de l’obscurité et plonge dans l’eau ! C’est aussi en Grèce que sévit la Malédiction de Cassandre, un truc à vous donner le mal de mer: après s’être s’installé dans une petite maison, on sent que le plancher bouge légèrement et bien vite, on s’aperçoit que le décor pivote et que le plancher est à tour de rôle plancher et plafond ! Affreux… En titubant, on rejoint le quartier russe où se dressent les trois tours à miroirs du Euro Mir ; on s’installe sur des nacelles qui pivotent sur elles-mêmes ! Après des zigzags entre les tours (très très hautes…), on plonge à 80 km/h, de face ou de dos à la descente, ça dépend des fois ! On se balade dans le quartier pour regarder les artisans à l’ouvrage : souffleurs de verre et sculpteurs sur bois nous présentent leur chef d’œuvre. La journée est déjà bien avancée et il nous reste encore tant à faire ! Il faut dire que le parc enregistre jusqu’à 35 000 entrées par jour en haute saison, donc on fait des files à n’en pas finir. On a quand même le temps de visiter les derniers quartiers, de descendre les rapides du Tyrol en tronc d’arbres, de casser la croûte aux Pays-Bas et d’assister, en Espagne, au superbe show dans l’arène : un spectacle équestre intitulé « la conquête de l’épée magique » très inspiré du Seigneur des Anneaux. Très réussi. A vingt heure, on doit déjà sortir du parc ; entre attractions, flânerie dans les différents quartiers, spectacles et pauses café, on n’a pas vu le temps passé. Mais qu’est-ce qu’on se sent bien d’avoir passé cette journée sans soucis, sans stress, on en a oublié nos problèmes quotidiens et on a l’impression d’avoir voyagé ! Vivement la saison d’Halloween quand le parc sera décoré de 120 000 citrouilles, de centaines de plants de maïs et de bottes de foin, de squelettes et que les allées seront illuminées de kilomètres de feux follets ! Idem pour Noël quand le parc devient tout simplement magique, avec ses sapins de Noël, son marché, ses shows, sa patinoire… Excursion à conseiller à tous, en famille ou entre amis, c’est le « Spass ohne Grenzen » garanti ! [Katia Bernard]

LIVRES30-31

Le Grimaldi Forum de Monaco présentait cet été l’exposition « Super Warhol » confiée à l’Italien Germano Celant

Ce jour-là, nous nous sommes levés à 5h30 pour arriver vers les 10 heures devant Europa Park, le plus grand parc d’attractions d’Allemagne. On se gare et première surprise : le passage piéton menant du parking au parc est recouvert de panneaux solaires et on peut lire des explications sur l’énergie solaire en avançant. Ecolo, le parc !

BD 28-29

MANGA25-26

HARDWARE 24

GAMES 18-22

ARTS 17

Europa Park

> Une journée à Europa Park

Lors de l’installation du soft, en regardant les visuels de la boîte, je sens comme un mauvais sentiment : les graphismes font un peu dépassés avec leur aspect cubique. Par contre, les personnages sont passés au cel shading (c’est un rendu 3D qui donne à l’affichage un aspect cartoon). Le temps passe et arrive le moment de la première partie ! Si les décors sont bien cubiques, l’animation du perso est bonne et finalement on se fait à l’esthétique du jeu. Au départ, je me dis que c’est trop facile mais en avançant, je me rends compte que cela devient moins évident… à cause de la maniabilité et des angles de caméra. On n’arrête pas de se brouter lamentablement et de voir une page « Game Over » des plus agaçantes (heureusement qu’il y a des continus infinis). Les combats se résument à de la meulerie quand on arrive à synchroniser tous les mouvements et les énigmes n’ont rien de bien prise de tête. La durée de vie est vraiment longue à cause des nombreuses salles à traverser, mais la maniabilité n’arrange rien. Donc, en résumé, ce n’est pas foncièrement un mauvais jeu, c’est juste qu’il peut très rapidement énerver les moins patients et qu’il ne présente rien d’exceptionnel… [VinChe]

GAMES 18-22

www.dragonslair3d.com

HARDWARE 24 MANGA25-26

SOCIETE 02 CONCERTS 03

Tout d’abord, deux nouveaux personnages font leur apparition, et autant avouer qu’ils ont bien la classe, surtout Goh avec son allure de judoka zombie ! Brad est lui aussi très intéressant et plus facilement maîtrisable avec ses techniques de muay-thaï rapides et destructrices. A l’image du moine shaolin Leï-Fei, il s’avère un choix judicieux pour le débutant qui découvre la série. Mais ce n’est pas tout. Les connaisseurs remarqueront que les anciens persos ont été légèrement remaniés, tout comme les graphismes. Finis les scintillements à outrance qui laminaient les yeux. La gestion de l’éclairage est elle aussi grandement améliorée et confère enfin à la version console du titre une splendeur certaine. L’animation est très rapide (en 60 Hz), fluide et sans faille ; la précision des coups est très correcte (on est loin des errances d’un Tekken). En bref : c’est le bonheur total ! Les nerds en auront qui plus est pour leur argent grâce au mode Quest, qui propose d’écumer les salles d’arcade japonaises pour affronter les joueurs locaux dans un challenge de longue haleine et à la difficulté remarquablement dosée. Voilà un soft au potentiel de plaisir vidéo-ludique immense, mais qu’il va falloir mériter. [Yasha]

PS2 > CHAOS LEGION Sony Amateur de jeu bourrin, dans le bon sens du terme bien sûr, Chaos Legion est fait pour vous ! De plus, le néophyte en manque de défouloir y trouvera aussi un bon exutoire à sa colère !

PC > X2 THE THREAT “PREVIEW” Egosoft / Koch Media Que tous les fans de simulateur spatial se réjouissent! En effet, Egosoft annonce la sortie de X2 The Threat pour le 29 octobre. Cette simulation spatiale permettra une grande liberté de jeu, puisqu’il sera possible d’incarner un chasseur de primes, un vil pirate, un habile négociant ou évidemment un savant mélange de toutes ces professions. Un scénario comportant plusieurs missions à accomplir est présent, mais il est nullement nécessaire de le suivre. L’univers de X2 The Threat semble de taille tout à fait respectable et promet de nombreuses heures d’exploration. De plus, une septantaine de vaisseaux différents est disponible, la gamme s’étend du simple navire taxi au cuirassé le plus redoutable. Les graphismes de l’environnement en trois dimensions sont d’apparence soignée, bien que le design en général soit un peu particulier. Néanmoins, ce qui est primordial dans ce type de jeu, c’est la maniabilité et la liberté accordée au joueur. Hélas, comme la démo jouable n’est pas encore disponible, il est pour l’instant impossible de dire ce qu’il en est. Toutefois, une démo déroulante est disponible sur le site d’Egosoft. A noter que X2 The Threat n’est pas qu’un simple simulateur de combat spatial. Il comporte un aspect économique dynamique. Ainsi, il est possible de posséder ses propres usines et stations orbitales afin de bâtir un véritable empire commercial. Bref, les possibilités du jeu paraissent vraiment nombreuses et c’est avec une impatience certaine que X2 The Threat est attendu. Encore quelques jours de patience ! [Christian Couturier]

Le héros, Sieg Wahrheit, et son ami Victor Delacroix vivent un drame : l’enlèvement de leur amie Siela Rivière par le vil démon Azrail. Après ce tragique événement, Victor rejoint les forces du mal et par conséquent son ex-ami doit le combattre. Heureusement, Sieg n’est pas seul dans son combat. Il est aidé par les Legion, des âmes perdues qui se matérialisent sous différentes formes à condition de posséder les bons fragments d’invocation. Chaque Legion a des caractéristiques propres et gagne de l’expérience au fils des combats ; à la fin du niveau, celle-ci pourra être convertie afin d’optimiser la puissance de la Legion. A première vue, la manipulation du personnage principal et des Legion peut paraître complexe. Mais comme l’ergonomie des commandes est bien pensée, la grande majorité des joueurs n’aura aucune difficulté à manier le vaillant Sieg. Graphiquement, l’environnement gothique est agréable à l’œil et le style « Giger » des ennemis rend le tout vraiment sympa. Un grand nombre d’unités sont affichées simultanément et cela provoque des belles confrontations ! Et tout ça, sans que la console rame ! Au niveau des oreilles, outre les classiques bruitages de métal et de chair perforée, une musique entraînante vient stimuler le joueur. Chaos Legion est vraiment un jeu sympathique, certes un tant soit peu répétitif, mais néanmoins très distrayant. Bref, à conseiller à tous les gens en manque de destruction ! [Christian Couturier]

PS2

www.capcom-europe.com/chaoslegion/

www.x2thethreat.com CONCOURS GAMECITY (réservé aux abonnés) Gagnez des t-shirts Matrix, des lampes de poche V-Rally3, des calculatrices Monopoly et bien d’autres prix en envoyant une carte postale à Murmures, Concours Gamecity, CP176, 1219 Le Lignon. Remerciements à Gamecity

DVD 14-15

Le nom de Dragon’s Lair vous évoque sûrement quelque chose, que vous y ayez joué ou non. Ce jeu fut une référence de par sa qualité à l’époque qui lui valu donc d’être transposé sur de nombreuses plates-formes. Une fois de plus, Dirk, notre chevalier, va devoir se bouger pour secourir Daphné qui (comme Peach) a la mauvaise habitude d’être kidnappée par un gros dragon vert. C’est donc à travers cet alibi que nous sommes propulsés dans un jeu d’action/plate-forme entièrement en 3D. Ici, les salles s’enchaînent les unes derrière les autres avec, à la clef, énigme ou baston pour aller de l’avant.

VOYAGE 16

PC > Dragon’s Lair Ubi Soft

ARTS 17

CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17

Virtua Fighter fait partie de ces jeux qui ont longtemps divisé les joueurs. On peut ainsi dire que jusqu’au troisième épisode, son austérité graphique face à la concurrence et son maniement difficile (il faut des heures et des heures pour bien maîtriser un personnage) le cantonnaient, en France tout du moins, à un noyau de fans durs et hermétiques aux bourrinages intensifs dispensés par les Tekken et autres Dead Or Alive. Le quatrième épisode a permis à Sega de changer la donne grâce à une réalisation léchée et un gameplay qui affirme définitivement son statut de jeu ultra technique. Quid de cet « update » ?

BD 28-29

CINEMA 10-11

PS2 > Virtua Fighter 4 > Evolution Sega

Config minimum > P2 300 Mhz, 64 Mo de Ram, carte 16 Mo

LIVRES30-31

MUSIQUE 04-07

www.capcom.co.jp/ct3/ Config minimum > Pentium II 400 Mhz, 128 Mo de RAM, carte 3D 8 Mo, Win 98/Me/2000/XP www.blizzard.com/war3x/

CD0 8-09

Tout commence par une belle journée ; Alyssa, une jeune adolescente dans un pensionnat, reçoit une étrange lettre de sa mère. De retour chez elle pour les vacances, notre héroïne, en cherchant sa mère dans la gigantesque demeure familiale, traverse une faille temporelle et par ce biais remonte le temps. Elle apprend que ses aïeuls ont été assassinés par des serial-killer. Afin de découvrir la sombre histoire de ses ancêtres, elle doit mener sa propre enquête. Cependant, la chose ne sera pas facile car les tueurs sanguinaires rôdent dans la chaumière…Pour faire face à ces monstres, la frêle jeune fille ne dispose que de ses jambes pour fuir et de son intelligence pour se cacher. Ce choix de Capcom est judicieux car cela augmente encore la terreur du joueur lors des rencontres avec les tueurs ! A noter que la barre de vie n’existe pas dans Clock Tower 3, elle est remplacée par une jauge de panique. Une fois celle-ci pleine, Alyssa devient totalement incontrôlable ! Au niveau visuel, le jeu n’est pas des plus beaux du genre, mais il reste tout de même correct. Le silence angoissant de la bande son est par moment insupportable parce qu’il vient subtilement renforcer l’ambiance oppressante de certaines scènes. Les seuls reproches majeurs à faire à Clock Tower 3 sont le manque d’interaction avec les décors et la progression linéaire du scénario. [Christian Couturier]

GAMES 18-22

Illidan est parvenu à s’échapper et menace de nouveau le monde. Pour débuter, on prendra les elfes et il va y avoir du sport car avec cet add-on c’est un peu une nouvelle partie de l’histoire d’Azeroth qui se dévoile au cours des 26 missions qui vous conduiront des elfes de la nuit à l’Alliance Humaine. D’un point de vue réalisation, rien à redire. Cela aurait été dur de se retrouver devant un mauvais titre ici. Trois campagnes vous attendent, reprenant l’histoire (brièvement) présentée plus haut. De plus, une campagne supplémentaire vous permettra d’entrer dans le rôle d’un demi-orc. Pour les nouveautés on a : une nouvelle race côté Illidan, les Nagas (créatures marines, mais pas jouables en multijoueur), une tripotée de nouveaux sorts, de nouvelles armes et de nouvelles unités ou d’améliorations des unités préexistantes. On continue avec la venue d’un héros supplémentaire pour chacune des races, tous appréciables aussi bien en terme de gameplay que d’esthétisme et, si un seul héros par faction peut sembler peu, la différence se ressent néanmoins, en tout cas chez les elfes qui gagnent un personnage très puissant. Agréable également la possibilité d’utiliser des navires de transport ou de combat, même si les affrontements demeurent simplistes, mais on ne va pas cracher dessus, c’est toujours ça de pris ! A noter qu’ici, la construction de bases monstrueuses et la levée d’armées de grande envergure sont laissées de côté (en solo), remplacées par l’exploration et la baston au coin de l’arbre. [VinChe]

HARDWARE 24

Si pour vous la peur rime avec bonheur, alors aucun doute, Clock Tower 3 vous rendra heureux. Le troisième volet de la série est définitivement orienté survival-horror et promet bien des surprises au joueur.

MANGA25-26

Tada ! l’add-on le plus attendu du moment déboule dans les bacs ! Une attente éternelle qui prend fin pour le plus grand bonheur des fans, tant Blizzard a assuré pour nous offrir une extension qui vaille la peine.

BD 28-29

PS2 > CLOCK TOWER 3 Capcom

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09

PC > Warcraft 3 > Frozen Throne Vivendi

CONCOURS THALI (réservé aux abonnés) Gagnez des démo de Splinter Cell pour PS2, des tapis de souris Warcraft 3 : Frozen Throne, des porte-clefs et bien d’autres prix en envoyant une carte postale à Murmures, Concours Gamecity, CP176, 1219 Le Lignon. Remerciements à Thali

Sous ce scénario d’une originalité rare se cache un FPS (first personal shooter) sidéral avec des phases de combat en vaisseau spatial. Les graphismes restituent bien l’ambiance sombre et métallique des stations orbitales et des sites industriels. La musique certes un peu répétitive est de bonne qualité et les doublages sont corrects. Malheureusement, le problème dans Mace Griffin Bounty Hunter, c’est le manque d’autodétermination. Pour un soi-disant chasseur de primes indépendant, Mace se voit fermement dirigé par l’organisation. A aucun moment, notre commandant vengeur peut choisir ses missions. A cela s’additionne une progression plus que linéaire et qui laisse aucune marge de manœuvre. Heureusement que les séquences de combat spatial viennent briser cette monotonie. De plus, quelque soucis d’intelligence artificielle décrédibilisent certains assauts (les gardes qui ne réagissent pas lorsque leurs camardes s’effondrent à leurs pieds…). A relever également l’absence de mode multijoueur qui pourtant aurait été un plus non négligeable. [Christian Couturier]

CONCERTS 03

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MUSIQUE 04-07

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XBOX > OTOGI From Software / Sega

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www.sega.com

XBOX > MIDNIGHT CLUB 2 Rockstar / Take 2 Interactive La nuit tombe, les rues se vident ; des rugissements féroces se font entendre. Pas de doute possible, ce bruit ne peut qu’être l’œuvre des protagonistes de Midnight Club 2, c’est-à-dire des amateurs de courses automobiles en terrain urbain. Ces compétitions sont bien sûr clandestines et réservées à un certain milieu dont vous faites désormais partie.

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Une fois votre profil créé, vous pouvez débuter votre carrière, au volant de « cocotte » (votre première voiture, ne vous fiez pas à son nom, elle roule bien). Sont évidemment au rendez-vous un mode arcade, permettant de débloquer de nouveaux circuits et de nouvelles voitures, un mode deux joueurs (écran splitté en deux), et un mode connexion via Xbox Live pour jouer sur la toile. Les courses que vous allez disputer se dérouleront dans trois grandes villes : Los Angeles, Paris et Tokyo. Graphiquement parlant, les villes sont bien modélisées. Vu que la plupart des courses se passe de nuit, vous aurez droit à plusieurs effets de lumière assez sympas. Le moteur graphique réussit à afficher un nombre conséquent de polygones à l’écran tout en gardant le jeu fluide. Nous reprocherons quand même un manque de détails dans la réalisation des voitures. La maniabilité est tout ce qu’il y a de plus basique, on accélère, on freine et on tourne, de l’arcade, quoi. Les effets sonores restent corrects sans aller chercher trop loin. La bande son se compose essentiellement de morceaux de techno qui collent assez bien au style de jeu. Sans être le chef d’œuvre de l’année, Midnight club 2 reste un bon jeu de course. Les fans de la série vont à coup sûr s'y retrouver. [Naruto]

LIVRES30-31

www.rockstargames.com/midnightclub2/

CONCOURS STUNTMAN (réservé aux abonnés) Gagnez un box Stuntman avec un CD, un t-shirt et divers autres accessoires en envoyant une carte postale à Murmures, Concours Stuntman, CP176, 1219 Le Lignon. En second prix, nous vous offrons des porte-clefs Terminator 3. Remerciements à Gamecity

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BD 28-29

��

GAMES 18-22

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HARDWARE 24

Le personnage principal se nomme Raikou; son nom fait référence à l'historique Minamotono-raikou qui, selon la légende du XIIème siècle, tua le démon Shutendoji. L’atmosphère d'Otogi est sombre et donne la sensation d'être en enfer, tant on ressent la présence du mal. Le mode de combat est efficace et en même temps élégant. Au début du jeu, vous aurez uniquement deux attaques différentes et votre fidèle katana pour les effectuer, mais en avançant dans les niveaux vous pourrez acquérir nouvelles armes, armures et magie pour vaincre vos ennemis. Raikou ne peut pas voler, mais la vitesse d'exécution avec laquelle il effectue ses combos lui permet de rester en l'air sans difficulté. Dans ce jeu, vous avez la possibilité de détruire tout ce qui se trouve sur votre chemin. Action et frissons; voilà ce qui fait de ce jeu une nouvelle expérience à ne pas manquer. La bande sonore du jeu est captivante. Musique traditionnelle japonaise mais avec des morceaux recherchés qui ne pourront jamais ennuyer l'auditeur. Côté technique, Otogi affiche moult effets spéciaux et par conséquent, est un vrai régal pour les yeux. Pour conclure, Otogi est un titre qu'il faut absolument avoir. Il lie l’artistique à un jeu d'action vraiment réfléchi. Le jeu plaira sûrement à un très large public ! Alors n'attendez plus....agissez ! [Naruto]

ARTS 17

VOYAGE 16

L’histoire des jeux vidéo nous apprend que les titres les plus vendus et les plus médiatisés ne sont pas forcément des chefd’œuvres...Comme le phénix qui renaît de ses cendres, From Software revient nous surprendre et le fait avec grande classe en nous offrant un titre qui fera parler de lui.

DVD 14-15

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CINEMA 10-11

CD0 8-09

www.bountyhunter-games.com/

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DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17 GAMES 18-22

LIVRES30-31

BD 28-29

MANGA25-26

HARDWARE 24

X BOX

SOCIETE 02

��

Dans un futur relativement proche, l’humanité a colonisé l’espace et les multinationales sont plus puissantes que jamais. C’est dans cet univers que Mace Griffin, un commandant d’une escouade d’intervention, est accusé et condamné pour un crime qu’il n’a pas commis. Après avoir purgé sa peine, il est bien décidé à faire payer les gens qui se sont arrangés pour qu’il soit le bouc émissaire idéal. C’est ainsi qu’il s’engage dans la guilde des chasseurs de primes, unique moyen à ses yeux pour retrouver ses ennemis et se venger.

MANGA25-26

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07

��

CINEMA 10-11

CD0 8-09

XBOX > MACE GRIFFIN BOUNTY HUNTER Warthog / Vivendi Universal Games

�� 21

GAMES 18-22

LIVRES30-31

BD 28-29

MANGA25-26

HARDWARE 24

GC > OUTLAW GOLF Hypnotix / TDK Mediactive Le golf, vous connaissez ? Ce sport réputé sérieux et propre sur soi est réinterprété par les studios Hypnotix. En effet, Outlaw Golf se positionne dans la catégorie jeu de sport qui ne se prend pas trop au sérieux. Le ton est donné dès la sélection des sportifs, puisque vous avez le choix entre une bimbo, un bellâtre hispanique ou encore un DJ dans le vent. Chaque personnage a un caddy, c’est-à-dire un larbin qui lui porte ses clubs. A première vue, le caddy semble juste un détail insignifiant, mais détrompez-vous ! Car dans Outlaw Golf, il est possible de se passer les nerfs sur son fidèle assistant ! Hélas, l’impression de fun s’évapore rapidement. Le fait de pouvoir tabasser son caddy qu’à certaines conditions et le système pour le faire (il suffit d’appuyer au bon moment sur une zone précise d’une barre qui défile) font tomber l’enthousiasme. A cela s’ajoute le manque total d’interactivité avec les décors ; les balles traversent les spectateurs sans que rien ne se passe ! La réalisation graphique en général n’est pas exceptionnelle, certes les terrains de golf sont bien faits, mais le reste aurait pu être plus soigné. Les effets sonores, principalement les commentaires, sont sympas et renforcent le style décalé de Outlaw Golf. Le gameplay est simple et intuitif : idéal pour ce type de jeu ! Finalement, Outlaw Golf aurait pu être un jeu incroyablement loufoque et totalement parodique. Cependant, il semble que les développeurs n’ont pas osé aller jusqu’au bout de leur concept. Cela est fort dommage et laisse le joueur sur sa faim. [Christian Couturier] www.simonsays.com/ssimkt/outlawgolf/

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07

Capcom a effectué le portage sur la GBA, les mêmes graphismes que sur Super Nes ont été conservés. D’un point de vue sonore, quelques cris ont été rajoutés pour Link, sinon on retrouve les mêmes thèmes qu’à l’origine.

CD0 8-09

Cela aurait été dommage d’avoir uniquement un bête portage, ainsi la cartouche se garnit d’une seconde quête intitulée Four Swords, qui a la propriété de se jouer en coopération jusqu’à quatre joueurs. Il vous faudra quatre GBA ainsi que quatre cartouches et d’un câble link. Chaque joueur se retrouve alors dans la peau d’un Link (le héros cette fois) et évolue de façon indépendante sur son propre écran. Il faut alors résoudre une série de casse-têtes (générés aléatoirement par la console). Ainsi, même s’il est tout à fait possible de jouer à deux ou à trois, on découvrira en mode quatre joueurs des énigmes qui sollicitent la présence des quatre protagonistes ! Le vainqueur sera celui qui aura collecté le plus de rupees, donc en dehors de cette entraide, tout le monde sa tape dessus pour être le premier au coffre…

CINEMA 10-11

Il y a encore d’autres surprises, mais ce qu’il faut retenir, c’est que c’est un soft à redécouvrire pour ces multiples facettes ! [VinChe]

DVD 14-15

www.zelda.com/gba/index.html

GBA > Medal of Honor Ubi Soft

VOYAGE 16

Voir un soft tel que Medal Of Honor sur GBA, hum…. J’la sens pas trop. Non pas qu’on ne puisse faire de portage correct d’un FPS sur ce type de plate-forme ( Ecks VS Sever 2 est un bon jeu dans le style, ce qui veut dire que ce n’est point impossible !) mais simplement parce que j’ai ouï dire des choses pas très positives sur ce jeu.

Mais il ne suffira pas de tirer partout, de temps en temps il faudra se faire un peu plus discret et essayer de passer discretos. Ces petites touches permettent au joueur (courageux) de ne pas trop s’ennuyer des habituelles missions de « flingage. ». Dernière précision : le mode multi-joueurs, permet à plusieurs joueurs (quatre max) de s’opposer dans plusieurs maps mais il vous faut un cable link ainsi que quatre cartouches pour pouvoir profiter de ces parties à plusieurs. [VinChe] www.dsigames.com/modules.php?name=DSI-Games-Medalofhonor

GBA > Pokémon > Version Rubis/Saphir Nintendo Concept efficace et de multiples nouveautés, voilà ce qui fait la richesse de Pokémon inépuisable. Ces premiers épisodes GBA ne sont certes pas révolutionnaires, mais ils combleront de bonheur les habitués de la série… Peu de place / beaucoup de choses à dire = condensé ! Le principe reste le même : on est face à un RPG axé sur l’aspect collection. Cette fois, la chasse aux Pokémons se déroule dans le monde de Hoenn. D’un point de vue réalisation, les graphismes restent toujours aussi naïfs et gardent l’interface agréablement claire. On retrouve la plupart des musiques et bruitages de la série, tandis que le système de jeu est toujours aussi efficace avec des combats au tour par tour plus tactiques que jamais. Si l’on retrouve quelques têtes connues, la plupart sont inédites et on découvre de nouveaux Pokémons légendaires propres à chacune des versions > Groudon pour la version Rubis et Kyogre pour la version Saphir Nouveautés : faire des matches en deux contre deux durant l’aventure (aussi via le mode quatre joueurs en link) ; l’apparition de concours d’intelligence, de robustesse, de grâce, de sang-froid et de beauté pour tester vos bêtes. On évalue l’influence de chaque rival auprès du public, puis on se lance dans des duels où il faut choisir les attaques qui risquent de plaire aux juges. C’est plus fin que cela en a l’air et pas facile de faire progresser ces Pokémons. Donc au final, on a un bon jeu qui n’exploite pas véritablement les capacités de la petite portable. Mais on ne peut qu’admettre que Nintendo a déniché un concept intéressant qui vaudra la chandelle tant que les développeurs trouveront les bonnes idées pour le renouveler. [VinChe]

ARTS 17

Pour ce qui est de la trame : vous êtes plongés en pleine seconde guerre mondiale. Vous incarnez une résistante, Manon, et votre mission est de briser les plans du troisième Reich. Le hic est que si le contexte est plaisant, tout le reste du titre est simplement immonde, pour rester simple. Ce qui marque tout d’abord, c’est l’aspect graphique : des pixels gros comme des camions ! C’est vraiment pas beau ; de plus, il n’y a pas grand-chose à afficher ! Je comprends pas, c’est d’une lenteur, d’une lourdeur. Enfin, rien de très positif pour ce point-là de la réalisation. Du côté ambiance sonore, les thèmes musicaux sont plutôt bons, à l’inverse les bruitages sont assez inaudibles. Pour les plus courageux, sachez qu’il existe dix-sept niveaux à parcourir en trois modes de difficulté. Les niveaux sont assez intéressants et la difficulté est bien proportionnée.

GBA

GAMES 18-22

C’est sans trop de surprise que l’on retrouve Wario dans un jeu de plate-forme tout ce qu’il y a de plus classique. Huit niveaux seront à parcourir en tout sens afin de trouver tous les items nécessaires à votre progression. En effet, afin de vous permettre de progresser au niveau suivant, il vous faudra trouver un certain nombre d’objets disséminés à droite et à gauche de chaque monde. C’est intéressant car cela évite que le jeu ne se termine trop vite, mais cela peut se révéler vite crispant. En effet, le système de sauvegarde ne se déclenchant qu’après avoir fini un niveau, vous en serez quitte pour refaire votre recherche en entier si par malheur vous avez dû interrompre votre partie en cours de route. Dans la rubrique ‘cool’, on peut noter que Wario a la faculté de prendre un ennemi à bout de bras et de s’en servir comme arme en le faisant tourner comme une toupie ; Wario a également la possibilité d’aspirer, grâce à sa bouche de méchant pas beau, toutes les pièces éparpillées autour de lui. Les monstres de fin de niveau sont également intéressants car de taille respectable, et même s’ils restent assez faciles à détruire, ils sont tout de même d’un niveau un peu supérieur à ceux qu’on rencontre tout au long de la partie. Il est malheureusement regrettable que le jeu se termine aussi rapidement et qu’au final, Wario soit assez lourd à manier et ce malgré ses mouvements précis et rapides. [Indy]

Jouable en solo, ce soft offre cependant une vaste quête en deux parties qui se déroule alternativement dans deux versions d’Hyrule : le monde de la lumière et le monde des ténèbres. Il faudra combattre Agahnim, un sorcier maléfique, retrouver de précieux médaillons et la légendaire épée Excalibur. Le sauvetage de princesses est aussi de mise ! La progression est comme toujours basée sur les combats et la résolution d’énigmes.

HARDWARE 24

Voilà le retour de Wario et de son monde de plate-forme pour un tout premier épisode sur GC, mais aura-t-il suffisamment d’atouts dans son jeu pour mettre K.O. ‘Mario sunshine’, maître incontesté du genre?

Sortez les mouchoirs, The Legend of Zelda : A Link to the Past déboule sur GBA pour le bonheur des anciens qui ont découvert cette bombe sur la défunte SNES. Les autres vont pouvoir se rattraper avec cette nouvelle version!

MANGA25-26

GC > Wario world Nintendo

Config conseillée : 4 cartouches et 4 GBA

BD 28-29

Si le gameplay demeure très fidèle à celui d’Occarina Of Time (d’ailleurs fourni en bonus avec l’édition limitée du jeu), le système de progression évoque fortement celui du très bon Skies Of Arcadia de Sega. Dès le début, vous entrerez en possession d’un bateau et partirez naviguer librement à la découverte des très nombreuses îles qui composent la carte du jeu. Il est ainsi rapidement possible de dévier du scénario principal pour se consacrer à de multiples quêtes annexes plus ou moins importantes, mais très sympathiques. Les environnements sont quant à eux très variés et le level-design est une fois de plus un exemple de maîtrise. Niveau son, rien à redire non plus, le tout est remarquablement emballé et on retrouve même un remix du thème original de la série en intro ! Pour le reste, rien de bien neuf, il faut bien le reconnaître. La trame du jeu vous fait aller de donjon en donjon, où il vous faudra dénicher compas, boussole, nouvel item et clé du Boss, puis foutre une raclée à ce dernier et ainsi de suite. L’ensemble s’avère d’ailleurs très facile d’accès. Pas vraiment préjudiciable puisque Zelda se révèle suffisamment long et prenant pour ne pas nécessiter une difficulté élevée. Il faut dire que Nintendo connaît désormais son affaire sur le bout des doigts et que ce soft en représente pour l’instant ni plus ni moins que l’aboutissement ultime. [Yasha]

GBA > Zelda > A link to the past Nintendo

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15

La première chose qui frappe le joueur, c’est le nouveau ton graphique conféré à la série par Miyamoto. On est en effet face à un véritable dessin animé interactif, le jeu recourant au très hype procédé du Cel Shading. Les personnages du jeu bénéficient d’animations démentielles et expriment diverses émotions d’une manière très naturelle et délicieusement cartoon. Un choix certes parfois critiqué mais qui saura à coup sûr séduire le plus grand nombre.

ARTS 17

VOYAGE 16

GC > The Legend Of Zelda >The Windwaker Nintendo

http://www.pokemon.nintendo.fr/ 23

> Macintosh G5, ils arrivent !

Les nouveaux power Macintosh sont arrivés, et ils étaient attendus au vu de la course au mega-hertz des concurrents. Le G5 est enfin là, et c’est une bête de course, grâce, entre autres, à son nouveau processeur 64 bits. D’un point de vue technique, les processeurs 64 bits savent gérer beaucoup plus de mémoire que les actuels 32 bits. De 4 Go de mémoire, la RAM passerait à 18,44 millions de To (2 puissance 64) ! Pour les professionnels (de la vidéo, des arts graphiques, des bases de données…), la mise à disposition de cet espacemémoire quasi illimité permettrait une accélération sans précédent. Citons encore des jeux vidéo plus perfectionnés, et le fait que monter une vidéo deviendra un jeu d’enfant. Le fait qu’Intel ne se soit pas encore lancé dans la bataille est un signe supplémentaire. Le fondeur, qui vend huit processeurs sur dix équipant les PC, est resté à l’étape 64 bits pour serveurs. Une faille dans laquelle s’est engouffré AMD, qui espère disputer sa suprématie au numéro un grâce à son Athlon 64. Ces Power Mac sont dotés d’un processeur 1,6 Ghz à deux processeurs 2 Ghz G5, de 256 Mo à 512 Mo de Ram , disque dur 80 Go à 160 Go, USB 2, firewire 400 et 800, Nvidia GeForce FX 5200 et ATI Radeon9600, AGP 8X Pro, entrée et sortie audio optiques/numériques et analogiques, prise casque sur la façade. Wi-Fi et Bluetooth en option. Les trois sont équipés du nouveau graveur cd et dvd x 4(SuperDrive). [Playaman]

> Escaflowne Vol.1 Visions 1 à 4 Dynamic Vision

Hitomi Kanzaki est une jeune lycéenne timide passionnée de tarots. Un jour, elle commence à avoir des visions de combats moyenâgeux fantastiques et sa vie bascule lorsqu’une de ses visions, un jeune guerrier et le dragon qu’il combat, se matérialise en plein cours de sport. Elle va être mélée malgré elle à la destinée de cet univers alors que son tarot annonce de grands périls... L’histoire mélange allégrement heroïc-fantasy et exosquelettes à la Evangelion, apportant une certaine originalité. La qualité des dessins, de l’animation et de la BO est excellente, le seul détail me dérangeant étant l’esthétique particulière des nez (mais je chipote). Bref une excellente série, qui conviendra autant à l’amateur de manga qu’au néophyte qui veut découvrir le monde de l’anime japonais. [Yamine Guettari]

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16

> DNA 2 Vol.4 Kaze

ARTS 17

L’an 2179. Fuyant un passé douloureux, le détective Ross Sylibus s’est fait transférer à la police de Mars, qui a été “terraformée”. Il se retrouve dans une société en pleine crise économique et dont les bouc-émissaires choisis par le peuple en colère sont les robots. Sa premiére affaire sera d’enquêter sur les meurtres en série de robots de troisième génération (les Third), virtuellement impossibles à distinguer des humains. Pour tout compliquer, on lui adjoint la jeune Naomi Armitage, qui se trouvera être elle même une Third. Un bon anime cyber-punk au scénario solide et à la réalisation irréprochable. Nécessaire ! [Yamine Guettari]

GAMES 18-22

> Armitage III Vol.1 & 2 Kaze

HARDWARE 24

En l’an 2000, un premier impact se fait violemment ressentir au pôle Nord, faisant ainsi fondre la glace et monter dangereusement le niveau de l’eau. Cette catastrophe changea radicalement le climat terrien et modifia l’axe de la terre, mais la plus lourde conséquence fut la guerre civile qui éclata peu après. Des années plus tard, nous retrouvons le jeune Shinji, futur pilote de l’ Eva 01... Ce premier volume jette bien les bases de la série. L’introduction des différents personnages se fait tout tranquillement pour bien nous plonger dedans. Evangelion se distingue des autres séries de SF à gros robots surarmés par une approche plus fine où les combats ne représentent qu’un moyen de nous montrer la psychologie de Shinji et de ses partenaires, de nous présenter, dans un contexte original, la complexité et les contradictions de l’être humain. [VinChe] Durée > 130 mn / Format video > 4/3 / Zone > 2 (europe) / Langues > japonais stereo ; français stereo ; espagnol stereo / Sous-titre(s) > français, portugais et espagnol

MANGA25-26

> Neon Genesis Evangelion dynamic visions

Manga DVD

> Hellsing Vol.1&2 Order 1 à 7 Dynamic Vision

La fondation Hellsing combat en Angleterre les vampires depuis des générations. A sa tête l’ultime héritiàre, la jeune Integra qui méne d’une main de fer ses troupes composées de militaires triés sur le volet et d’un très vieux et très puissant vampire nommé Alucard, passé dans le camp humain. Au cours d’une opération, la policière Victoria est mordue par Alucard pour la sauver et devient un vampire intégré dans la fondation. Hellsing devra faire face à un nouveau péril mortel : des vampires crées par l’homme à l’aide de puces implantées dans le cerveau. Sans compter avec l’ordre Iscariote du Vatican qui a juré leur perte. L’esthétique est superbe : glauque, morbide souvent très gore. L’action est soutenue et le personnage d’Alucard retient l’attention à lui tout seul. Un excellent anime d’horreur. [Yamine Guettari]

BD 28-29

CINEMA 10-11 DVD 14-15 GAMES 18-22 HARDWARE 24

LIVRES30-31

BD 28-29

MANGA25-26

Hardware

Comme son nom le laisse entendre, Ah !My goddess, le film fait suite aux cinq épisodes de la série du même nom et nous permet de retrouver Keichi, un jeune homme plutôt ordinaire, qui a souhaité que Belldandy, une jolie déesse avec qui il file le parfait amour, reste à ses côtés à tout jamais. Ils vivent paisiblement avec Urd et Skuld, les deux sœurs de la déesse, lorsque réapparaît l’ancien précepteur de Belldandy, dégradé et chassé du paradis : Celestine. La déesse perd la mémoire, s’éloigne de Keichi, pendant que Celestine met la Terre en danger… Tout comme la série, Ah ! My Goddess, le film se présente comme un shojo (projet destiné surtout aux filles) de très bonne qualité. Il y est beaucoup question d’amour et personne n’échappera aux jolies leçons de vie qui invitent à croire en son avenir. Au delà de ce côté inévitablement niais, on ne peut que saluer la qualité de la réalisation de ce film, et il faut dire que la magie opère ; peut-être serez-vous étonnés de croire un peu plus en la vie, une fois le film terminé. [Mathilde Declercq]

Dans le futur, la terre est menacée de surpopulation par l’innombrable descendance du Méga Playboy. Líagent Karine est envoyée dans le passé pour neutraliser Junta, jeune-homme timide allergique aux filles (il vomit dès que ça devient “chaud”), avant qu’il ne devienne le Méga-Playboy. Mais rien ne se passe comme prévu, puisqu’elle va être responsable de sa transformation... Le manga comicosentimentalo-fantastique de Katsura est adaptée dans cette OAV avec soin. On n’aime ou n’aime pas les aventures délirantes aspergées d’eau de rose de Junta, Ami et Karine, mais cette série se situe tout de même au-dessus du panier. [Yamine Guettari]

ARTS 17

VOYAGE 16

> Atari pad

Marrant cette manette sortie d’un autre âge, la tenir dans la main c’est faire un voyage dans le temps de pratiquement vingt ans en arrière. En ces temps reculés, Atari tenait le haut du pavé des loisirs vidéoludiques et c’est donc des jeux tirés de cette aire préhistorique qui accompagnent la sortie de cette manette. Et encore, quand je dis ‘accompagnent’ je suis loin de la vérité car la manette intègre directement ces jeux. En effet, l’originalité de la chose c’est que les jeux sont dans la manette, donc pas besoin de console : vous la branchez sur le téléviseur et c’est tout. Maintenant, il ne faut pas espérer des miracles de cet objet. Les dix soft intégrés à la stick de joie étaient peut-être ce qui se faisait de mieux il y a vingt ans, mais maintenant ils font figure de parent pauvre. Le but de la plupart de ceux-ci est uniquement de récolter le plus de points possibles, pas d’histoire et pas ou peu de renouvellement dans l’action. De même, au niveau graphisme, on est en plein dans l’aire des gros carrés censés représenter un preux chevalier, un vaisseau spatial, des acrobates et autres. On a même droit à des bugs d’affichage. Quand aux bruitages, ils deviennent très vite horripilants, les buzz et autres pong et bing sont autant d’épreuves pour les nerfs. Maintenant, tout n’est pas négatif, et c’est quand même avec un sourire en coin qu’on joue au bon vieux ‘Centipede’ ou ‘Missile Command’. L’idée de cette manette est bonne, simplement pour en profiter pleinement, il ne faut pas avoir joué à un Zelda dernier cri juste avant. [Indy]

> Ah ! My Goddess, Le Film kaze

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03

Vous en aviez rêvé, Nintendo l’a fait. A vous les joies des jeux Game Boy et Game Boy Advance sur votre Game Cube préférée. L’adaptateur se présente sous la forme d’un socle dans lequel vient s’incruster la Game cube via un de ses ports série ; deux visses permettent à l’ensemble de ne faire qu’un. Les jeux s’enfichent dans ce socle d’une manière des plus aisée, et c’est un mini-disc mis dans la Game cube qui permet à celle-ci de se prendre pour une GBA. Visuellement, les jeux ne seront pas en plein écran, mais seront entourés d’une marge dont vous pourrez définir la couleur. Evidemment, il ne faut s’attendre à un miracle et cet adaptateur ne peut que se contenter de lire les cartouches telles quelles. Graphiquement, vous risquez d’être un peu déçu vu que, si sur GBA les personnages et décors paraissent lissés et fins, passés sur votre téléviseur, ils vous sembleront plus carrés. Mais bon, ce n’est pas mauvais et vous aurez un peu l’impression de vous retrouver devant votre bonne vieille super Nintendo. Là où le bas blesse un peu, c’est sur un jeu comme ‹Mario Kart› par exemple : l’animation et la maniabilité qui étaient très bonnes sur GBA deviennent très brusques et votre bolide difficilement contrôlable suite au passage sur grand écran. Mais c’est avec des jeux dernier cri comme ‹Castlevania Aria of Sorrow› que l’investissement dans cet adaptateur prendra toute sa valeur. Jouer à un jeu tel que celui-ci sur grand écran fait prendre une toute autre dimension à ce soft déjà excellent sur GBA. [Indy]

CD0 8-09

MUSIQUE 04-07

> Gameboy Player

CONCOURS EL HAZARD (réservé aux abonnés) Gagnez le premier volume en DVD de la série animée «El Hazard» en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention «Concours El Hazard» en objet. Remerciements à Kaze 25

Bleach vol.1

Vagabond vol.15

Dans le quatrième tome de la série Strain, les alliances se renversent. Le héros Mayo, allié à ses anciens ennemis Angel le flic ripoux et Muroto la Yakuza, rencontre son frère qui lui demande de tuer Zi Ming Sai le puissant homme d’affaires/mafieux chinois qui veut faire main basse sur le groupe Kusaka. Contre toute attente Mayo accepte pour sauver l’héritage de sa nièce Shion. On découvre dans ce tome le passé et les liens complexes qui unissent les frères ennemis et qui vont finir par se pardonner dans l’adversité pour combattre cet ennemi commun (un peu invraisemblable mais bon... ). Shion, réfugiée au Japon auprès de Soyo Jin le grand-père de Mayo qui n’est autre qu’un des plus influents parrains à la retraite du Japon, va dans le tome final retourner en Malaisie avec des hommes pour sauver son oncle dont elle est amoureuse. Une grosse surprise est révélée sur les origines de Shunichiro Kusaka. Et un combat homérique permettra à chacun de trouver sa juste place. Une série culte sans aucun doute ! [Yamine Guettari] CONCOURS BERSERK (réservé aux abonnés) Gagnez le premier volume en DVD de la série animée ‘Berserk’ en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Berserk’ en objet. Remerciements à Dynamic

SOCIETE 02 DVD 14-15 HARDWARE 24

Akuma

MANGA25-26

Hameau isolé dans les montagnes, le village de Yamagami résiste à la modernité en vénérant l’esprit Tajikarao, garant des bonnes cultures de riz dont dépend le village. Cet autarcie provoque une fuite des jeunes et il ne reste désormais que des vieillards. Mais le retour díun enfant du pays criblé de dettes qui suscite la convoitise de dangereux yakuzas va bouleverser le morne train-train. Et lorsque, en plus, Tajikarao se réveille de manière inattendue à l’arrivée de deux jeunes aspirants rock-stars, c’est le chamboulement assuré. Devant cette irruption violente de la vie moderne, comment vont réagir les habitants de Yamagami ? Peuton vivre en vase clos éternellement ? Ce manga pose les questions de manière intéressante et on a hâte d’en connaître la suite. [Julie Bordenave]

VOYAGE 16

STRAIN Vol. 4 & 5

ARTS 17

TAJIKARAO L’ESPRITDEMONVILLAGE Vol.1

GAMES 18-22

Adapté du roman à succès d’Eiji Yoshikawa, ‘Myamoto Musashi’, Vagabond raconte le long et dur apprentissage du jeune Takezo, taillé dans la pierre et animé par une hargne féroce résultant d’une enfance chaotique vécue dans la violence et la haine. Ce long périple se passe dans le Japon du XVIIème siècle et voit Takezo, qui finit par se faire appeler Miyamoto Musashi, partir à la recherche de la parfaite maîtrise du sabre mais également à la découverte de son moi profond. Ce quinzième volume retrace l’enfance du personnage de Kojiro, dont l’identité sera plus tard usurpée par Matahachi, l’ami d’enfance de Takezo. Le graphisme est toujours remarquable de maîtrise et de détail, et le travail réalisé par Tonkam sur cette série est tout bonnement remarquable. Un titre très fort et plus poétique que les habituelles séries de Ronin. [Yasha]

BD 28-29

DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17 GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26

BD 28-29 LIVRES30-31

Takehiko Inoué / Tonkam

Lycéen de 15 ans peu ordinaire, Ichigo possède la faculté de voir les esprits, en plus d’un goût certain pour la castagne. Lorsqu’il rencontre Rukia, une shinigami dont la tâche est de renvoyer au ciel les âmes perdues, il doit devenir malgré lui chasseur de fantômes (ici appelés ‘hollows’) pour protéger sa famille. Bleach est le nouveau titre Shonen de Glénat, le spécialiste français en la matière. Ce premier tome, comme d’habitude, permet de présenter les grandes lignes de l’aventure et d’introduire les diverses ‘règles’ qui régiront l’action tout au long de la série. Si le concept et l’histoire n’ont rien de franchement novateur, le graphisme agréable, la mise en scène efficace et l’humour savamment distillé ont de quoi séduire le lecteur qui ne veut pas se prendre la tête. Si votre porte-monnaie est un peu léger, préférez tout de même à Bleach des titres tels que Hunter X Hunter ou Naruto. [Yasha]

Jimpachi Möri / Kanji Yoshikai / Delcourt

CONCERTS 03

Condamné à une lourde peine d’emprisonnement pour le meurtre de ses parents, le jeune Ryo Narushima débarque à la prison pour jeunes délinquants d’Ajigasaki. Sous une apparence frêle et timide, Ryo cache en son fort intérieur une volonté d’acier et des aptitudes au combat insoupçonnées. Complètement dépassé par les évènements, il va petit à petit apprendre à devenir plus solide encore que les barreaux qui le retiennent, pour finalement se confronter au monde de la rue… Titre ‘de baston’ d’une violence rare, Coq de Combat prend le parti de s’ancrer dans une réalité qui dérange, à savoir le malaise grandissant dont souffrent les jeunes générations japonaises. Ainsi, si Ryo a littéralement pété les plombs, il va rechercher le salut dans son apprentissage du karaté, véritable exutoire lui permettant de survivre dans un environnement plus qu’hostile. Un manga dur, scotchant et joliment mis en scène. [Yasha]

MUSIQUE 04-07

Un jour, le royaume de Jushin disparut, et avec lui les Angyo Onshi, serviteurs de l’empereur qui parcouraient le pays pour en aider les habitants. Cependant, l’un d’entre eux, Mun Su, survécut. Il erre désormais, souffrant de troubles respiratoires étranges et possédant la faculté de lever une armée de soldats morts-vivants. Premier Manwa chez Pika (manga coréen), Shin Angyo Onshi s’inspire de diverses légendes coréennes et japonaises pour bâtir ses récits, apportant par là même un certain souffle d’originalité point désagréable. Le personnage de Mun Su est particulièrement réussi, avec son caractère solitaire, imprévisible, et ses pouvoirs hors du commun. Un titre à découvrir pour les amateurs d’aventure/ action, qui devraient sans peine se délecter du dessin très soigné et de la narration pour l’instant simple mais des plus claires, avec une belle part de mystère sous-jacent. [Yasha]

CD0 8-09

Izo Hashimoto & Akio Tanaka / Delcourt/ Akata

CINEMA 10-11

Youn In-Wan & Yang Kyung-Il / Pika

Tite Kubo / Glénat

Manga BD

Coq de combat vol.1, 2 & 3

www.stopsuicide.com

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11

Le nouvel Angyo Onshi vol.1&2

La Cour Secréte des Arcanes

Ric Hochet Le Nombre Maudit

La Mémoire Volée Fog, Tome 5

Souriez vous êtes radié

de Mic Mac Adam T.2 Le roi barbare

MILLE VISAGES T.1 à 3

Le Messager 1 – La Sainte Lance

Les Technopères tome 5 : la Secte des Techno-évêques

BD 28-29 LIVRES30-31

Picca et Erroc / Bamboo “Les Profs”, c’est des séries de gags délirants sur “les seuls vrais aventuriers modernes”, ceux qui osent affronter des lycéens sauvages, mais pas méchants. C’est la rentrée et l’heure pour les parents de livrer leurs monstres à des enseignants bien plus terrorisés à l’idée de devoir expliquer leur programme aux géniteurs que de commencer leur cours. On sent une observation accrue du corps enseignant par les auteurs, qui doivent aussi être parents d’élèves. Aucun n’y échappe, le fumiste, la stressée, la sexy, le passionné, le sadique, la peau de vache. [Lamel]

LES ABIMES DU TEMPS

Rodolphe & Mounier / Albin-Michel Jack Foster, un cadre new-yorkais ordinaire, voit sa vie basculer lorsque des visions vont l’assaillir quotidiennement. Elles le transportent au début du XX° siècle où il devient alors John Wilcroft et se trouve mystérieusement attiré par un sinistre entrepôt, dans lequel il découvre Mary, sa femme, pendue…. Pourquoi Jack a-t-il de telles résurgences du passé ? Pourquoi entre-t-il dans la peau d’un homme dont il ne connaît rien et qui a disparu il y a un siècle ? Une aventure fantastique avec un suspense réel et un graphisme accrocheur, qui réserve de nombreux coups de théâtre. A découvrir ! [Seb666] CONCOURS EL NINO (réservé aux abonnés) Gagnez les tomes 1 et 2 de la bédé ‘El Nino’ (Perrissin & Pavlovic) en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours El Nino’ en objet. Remerciements aux Humanoïdes Associés

Mig et Richez / Grand Angle / Bamboo/Dargaud A Jérusalem, un archéologue juif découvre une tombe qui pourrait être celle de Jacques le Mineur, frère présumé du Christ. Mais cette découverte met en péril le dogme de la Vierge Marie et donc les bases de l’Eglise catholique. Monseigneur Echébal, à la tête de l’Oeuvre, ne l’entend pas de cette oreille. A New York, père Gabriel, un prêtre du Bronx aux méthodes musclées, reçoit une invitation à la Maison-Blanche pour la visite du Pape. Une bédé à l’intrigue prenante, sur fond d’Histoire et de complot, qui vaut la peine rien que pour le père Gabriel, ange rédempteur version Rambo. [Lamel]

Lovecraft La Couleur Tombée du Ciel

Horacio Lalia / Albin Michel Pari audacieux que d’illustrer en BD les écrits d’épouvante de Lovecraft. Grand fan du second précurseur de l’épouvante moderne aprés Poe, j’avais des doutes sur la réussite du projet. Cependant, c’est une bonne surprise que ces adaptations car Lalia a opté pour un noir et blanc au trait caricatural et malsain qui rend justice aux cauchemars du maître. La narration est plus directe et moins fouillée que les nouvelles originales pour garder du rythme mais cela reste assez fidéle à l’esprit général des oeuvres. A ranger à côté des oeuvres complétes de H.P.L. [Yamine Guettari]

CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 VOYAGE 16

DVD 14-15

Ness / L’Echo des Savanes / Albin Michel Une bande de RMIstes voguant du bistrot et de l’apéro au bureau de l’ANPE et à son réceptionniste sadique, voilà le décor planté. La recherche d’un emploi est un vrai parcours du combattant, une épreuve réunissant des ingrédients aussi divers qu’introuvables. Des délires les plus improbables du scénariste aux vérités d’une banalité salvatrice, c’est autour du comptoir que l’on refait le monde. Dans un univers bien ‘France d’en bas’, l’humour grinçant de l’auteur n’épargne personne. Parlant de chômage, de galère et de petites débrouilles, cette bédé est un miroir satirique de notre société. [Lamel]

ARTS 17

Males & Thirault / Humanoïdes Associés Année 1842. Quinn, jeune chirurgien anglais prodige, a pour mentor le professeur Sean Laney qui a des pratiques secrétes plus que douteuses : il tente de redonner vie à la chair morte. Quinn, impliqué dans ces pratiques, s’exile en Amérique, dans les plaines du Dakota, terre des Sioux. Mais que craint donc Quinn, même banni loin du Vieux continent ? Quelle est cette force invisible mais palpable, que les Sioux baptisent ëmille visages, qui líencercle de plus en plus ? Les flash-back bien placÈés et l’originalité de l’histoire vous tiendront sans peine en haleine. [Seb666]

Seiter et Bonin / Casterman, collection ‘Ligne rouge’ Deux cadavres découverts en Écosse et une jeune femme amnésique sauvée des griffes d’un entrepreneur esclavagiste à Londres ; quel lien unit les deux affaires ? Miss Launceston et ses amis journalistes et policiers mènent l’enquête. Comme les précédents, ce cinquième tome de Fog élabore brillamment une atmosphère sombre faite de GrandeBretagne victorienne, de brume, de personnages énigmatiques et de crimes atroces. Une fois encore, cette aventure est portée par la créativité et l’élégance du trait de Bonin. [Boris Henry]

Jodorowsky, Janjetov, Beltran / Les Humanoïdes Associés Les pérégrinations cosmiques d’Albino, Suprême Technopère, se poursuivent. Toujours dans l’univers délirant dérivé de l’Incal, on découvre un peu plus du lourd passé d’Albino et de sa famille. Ce coupci, il nous conte son homérique combat contre les Techno-évêques et leur lourd secret qui va l’horrifier... Toujours aussi particulier esthétiquement et scénaristiquement, on doit convenir que Jodrowsky commence à se répéter même si la série reste d’un très bon niveau : on attend plus de créativité de “Jojo” ! [Yamine Guettari]

GAMES 18-22

Les Profs 5 Chute des cours

Tibet & A.P. Duchateau / Le Lombard C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le commissaire, Ledru, Nadine et Ric et sa Porsche jaune. L’histoire commence mal, Ric se faisant tuer dans les premières pages, mais tout ceci n’est que le coup monté d’un mystérieux assassin appelé ‘666’. Celui-ci se sert de BD pour perturber notre enquêteur, ce qui fait que souvent on ne sait pas si on lit l’histoire en elle-même ou une BD postée par le mystérieux assassin. S’en suit toute une série de rebondissements haletants et on se surprend à avoir dévoré la BD en un rien de temps et à trépigner déjà d’impatience en attendant la suite. [Indy]

Manu Larcenet / Dargaud, collection ‘Poisson Pilote’ Il est vieux, laid, évolue dans la forêt de Rambouillet où il tue les touristes et, en plus, il perd la tête et oublie régulièrement qu’il vole aux riches pour donner aux pauvres ! Mais si le sieur Robin est gravement atteint, il en va de même du shérif de Nottingham et de Tarzan auquel ce dernier fait appel. Avec cette relecture du mythe de Robin des Bois, Manu Larcenet s’en donne à cœur joie et, à la manière des Monty Python, multiplie les anachronismes et autres décalages. Si cet album n’est pas son chef-d’œuvre, il vaut largement le détour. [Boris Henry]

HARDWARE 24

Benn & Brunschwig / Dargaud Dans le marais écossais isolé de Hillkirk vit un peuple oublié tout droit sorti des légendes celtes. Mic Mac Adam, dont les parents ont disparu à Hillkirk, y enquête aprés avoir été prévenu qu’ils pourraient être encore en vie. C’est alors que des hommes du marais font irruption au manoir où sont réfugiés des soldats anglais et Mic. Ils viennent parlementer et l’un d’eux dit être le frère de Mic... L’univers de cette bédé est assez magique et l’intrigue bien construite, seul point noir le langage “style yoda” du peuple des marais : fatigant à la longue. [Lamel]

GAMES 18-22 HARDWARE 24

Olivier Delacroix / Casterman Cette B.D. relate le making-of du dessin animé mettant en scéne le légendaire héros de Hugo Pratt, Corto Maltese, d’ailleurs récemment sorti en DVD. Olivier Delcroix, le monsieur B.D. du Figaro littéraire, y montre l’oeuvre des passionnés qui, avec un petit budget, ont su retranscrire fidélement le monde de Pratt. En le feuilletant, on y découvre une galerie de portraits trés colorée des différents personnages, le travail sur les décors, la bandeson, les effets spéciaux, etc. Un travail soigné, abondamment illustré, principalement pour les fans de Corto Maltese mais pas uniquement. [Seb666]

La Légende De Robin Des Bois

Tabloïd

Baladi / Collection Sang / Atrabile Tabloïd ou le danger de la presse people, lorsque notre héros malgré lui découvre un exemplaire de Star People oubliÈ sur un banc. Il s’empare avec honte du magazine, le glisse dans sa veste et rentre chez lui. Et le voilà pris au piége : il rit, il bave, il se délecte des aventures des stars sur papier glacé. Maintenant qu’il est trop tard, comment se débarrasser de cette accoutumance ? L’auteur suisse de cette bÈdÈ n’en est pas à son premier essai et son dessin en noir et blanc au trait tortueux, un peu comme le pauvre esprit du héros, sert cette histoire bien dans l’air du temps. [Lamel]

MANGA25-26

Hugo Pratt / Casterman L’édition en couleur des Celtiques reprend les quatre aventures déjà parues en noir et blanc, où il est question de révolution irlandaise, de magie celtique, autant que de contre-espionnage. Corto, toujours entre songe et réalité, rencontre des femmes plus troublantes les unes que les autres…mais n’est-ce pas la même sous d’autres apparences ? Un monde de légendes, où se croisent Merlin, Viviane, Morgane, Banshee et bien d’autres… Féerique. Une préface avec des illustrations de Pratt et des documents d’époque vient situer le contexte et donne des explications précieuses. [Lamel]

SOCIETE 02

Smolderen et Bramanti / Delcourt Winsor McCay, le créateur de Little Nemo, se retrouve obligé de raconter ce qui s’est passé lors du dîner chez le professeur Hinton au cours duquel il a expérimenté corps et âme la quatrième dimension. Le fait même d’évoquer ces souvenirs singuliers est un moment fort. Situé en une soirée et une nuit, cet album est un huis clos émotionnel magistralement orchestré : la tension est constante et merveilleusement bien rendue par les contrastes particulièrement tranchés du dessin de JeanPhilippe Bramanti. [Boris Henry]

Enki Bilal / Les Humanoïdes Associés Suite de la nouvelle trilogie débutée par ‘le sommeil du monstre’, 32 décembre découpe son intrigue suivant les points de vue des trois personnages clé : Nike, Amir et Leyla. Le scénario semble dévier un peu de son axe politique pour s’attacher plus particulièrement à son caractère SF, mais on se gardera de tout jugement hâtif avant de connaître le fin mot de l’histoire. Car si la narration est claire et précise, il n’est pas évident de lier tous les événements survenus jusqu’alors. Certaines intentions de Bilal transparaissent tout de même avec plus ou moins d’évidence, tandis que son trait se ‘brouille’ pour une expression plus brute et toujours unique. [Yasha]

BD 28-29

32 Décembre

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15 VOYAGE 16

Le Gardien de l’Aube Mc Cay, Tome 3

MANGA25-26

ARTS 17

Corto Maltese Les Celtiques

CONCOURS GILLES HAMESH (réservé aux abonnés) Gagnez une copie de la bédé ‘Gilles Hamesh’ (Jodorowsky & Durandur - collection Styx) en envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Gilles Hamesh’ en objet. Remerciements aux Humanoïdes Associés 29

Warcraft tome 1 & 2

Windows on the World

Elaine Cunningham / Fleuve Noir Matteo suit une formation pour devenir conseiller des rois et des nobles. Son rang lui interdit d’avoir recours à la magie et ce pouvoir pourrait bien lui coûter la vie. Après l’exécution de l’un de ses camarades, cette règle n’aura plus tant d’importance et il va suivre Tzigone, une aventurière. Un combat sans fin va les confronter à Kiva, tueuse de mages, qui fera tout pour les éliminer ! ‘Certains possèdent la magie à la naissance. D’autres, non.’ ! Voilà la première phrase que je lis sur le dos du premier volet de cette trilogie. Cela commence bien, j’aime… Une trilogie qui se laisse lire et où les personnages ne sont pas aussi lisses que dans beaucoup d’ouvrages de fantasy. Tout n’est pas ce qu’on croit être. A lire. [David Margraf]

R. Knaak & C. Golden / Fleuve Noir La terre d’Azeroth était peuplée de créatures extraordinaires, humains, elfes, nains qui vivaient en parfaite harmonie jusqu’au jour où la Légion de Feu, l’armée des démons, est venue conquérir ces terres. Orcs, dragons, goblins et trolls vont mettre tout en œuvre pour prendre possession d’Azeroth. Après le jeu et la bédé, voici venu le temps de la version littéraire de Warcraft, en voilà une surprise ! Dès le départ j’ai peur d’être déçu par une énième adaptation. Ma peur n’est qu’à moitié justifiée, ces romans ne sont ni mauvais ni exceptionnels et ceux qui aiment le monde de Warcraft et qui aiment la fantasy devraient y trouver leur compte. A noter que dans la même série sortiront également des romans inspirés par les jeux Starcraft et Diablo. [David Margraf]

Frédéric Beigbeder / Grasset Nouvel opus du dandy provocateur, le roman Windows on the world s’attaque à un événement surmédiatisé: les attentats du 11 septembre. Mélant autobiographie et fiction, il parvient pourtant à se démarquer de la masse de livres sur le sujet. Utilisant une structure bi-polaire, l’auteur écrit depuis la Tour Montparnasse alors que le personnage principal s’essouffle avec ses enfants dans une tour du World Trade Center. Poursuivant sa quête de désobéissance, Frédéric Beigbeder parvient à déjouer habilement une éventuelle overdose. Et comme on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé ce jourlà, l’écrivain préfére construire un jeu de miroir en inventant tout en confrontant les événements avec sa propre existence. Percutant. [Fabio Bonavita]

CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07 CD0 8-09 CINEMA 10-11 DVD 14-15

Les Conseillers et les Rois 1 à 3

G-J ARNAUD / Fleuve Noir / Science-fiction Pour la suite de cette saga, attendez-vous à un redoublement de coups de théâtre ! Charlster et pérasque se sont alliés pour replonger la Terre dans la glaciation, aidés par les ordinateurs d’Alta qui, en deux mille ans, sont devenus autonomes et “vivants”. Les colons de Flatty descendus sur Terre envoient Movane la télépathe espionner Tharbin, le chef du Consortium des Bonzes, pour retrouver la navette qui leur permettrait de rentrer chez eux. Liensun est lancé par son père Lien Rag dans la course à la présidence des Kerguelen. Kurty, accompagné de Fleur, retrouve la trace de la locomotive pirate de son père et tente de la renflouer. Les aiguilleurs tentent un retour en force mais Lien Rag se dresse à nouveau contre eux, aidé par son cousin et les commandos de choc des Simone. Ces cinq volumes se dévorent à grande vitesse, alors qu’attendezvous ? [Yamine Guettari]

M. Bradley & H. Lisle / Rendez-Vous Ailleurs ‘La Glenravenne, un pays magique où tout est possible…’. Jayjay et Sophie, amie d’enfance, ont une vie sentimentale à pleurer. Sophie ne se remet pas de la mort de sa fille et Jayjay apprend que son mari est gay et qu’il est avec elle seulement pour avoir un enfant. Les deux amies partent pour faire le point à Glenravenne, lieu magique qui leur réservera beaucoup de surprises et une grande aventure. Un roman assez bien ficelé sans être d’une originalité débordante. Si vous êtes fans de Marion Zimmer Bradley, vous aurez plaisir à lire ces pages grâce à son style qui lui est propre. Quelques longueurs, mais la fin en dernière ligne droite vous scotchera à votre livre. Un livre de fantasy à découvrir. [David Margraf]

Philip Kramer / Roman Plon Seth Colton, enfant surdoué maîtrisant un nombre incroyable de langues et génie des mathématiques et de la physique, est le bras armé d’une organisation secrète, le Comité, composée de cinq hommes, aussi doués dans leur domaine les uns que les autres, que ce soit la biologie ou l’informatique, unis pour combattre les nouvelles menaces émanant des excès possibles de la technologie. Sa première enquête nous emmène dans l’univers inquiétant des manipulations biologiques; en plusieurs endroits de la planète, la terre est devenue totalement stérile; Seth devra découvrir qui est le mystérieux Ivan, génie de la bio-technologie, et quels sont ses sinistres desseins. Un bon thriller plein de rebondissements. [Katia Bernard]

VOYAGE 16

Seth Colton Le troisième fléau

Laurent Flutsch, Bernadette Gross et Sylvie Délèze Infolio Accompagnant l’exposition du même nom du Musée romain de Lausanne (jusqu’au 2 novembre 2003), ce petit livre intéressant et facile à lire propose au lecteur de découvrir, d’une manière mi-ludique mi-sérieuse, les mots étrangers qui se cachent dans le français et d’en connaître l’origine. Après avoir décrit l’évolution du français depuis ses origines, les auteurs montrent comment le français s’est enrichi de mots nouveaux piqués ici et là ; des dessins et des petits textes littéraires marrants contenant un maximum de mots d’origine commune égayent le tout. En bref, ‘Jeux de mots’ est une manière sympathique de montrer que la langue s’enrichit par le brassage. Comme la culture. [Katia Bernard]

ARTS 17

Glenravenne, Les Pouvoirs Perdus

GAMES 18-22

La Compagnie Des Glaces Nouvelle Epoque (vol. 10 à 15)

SOCIETE 02

Jeux de mots; Archéologie du français.

Stephen King & Peter Straub / Robert Laffont Dans un bled du Wisconsin nommé French Landing, un dangereux serial-killer nommé le Pêcheur séquestre, massacre et dévore des enfants. Dépassée, la police locale fait appel à Hollywood, un flic californien qui est venu dans ce coin paumé passer sa retraite. Ce flic n’est autre que Jack Sawyer qui, il y a vingt ans, avait parcouru les Territoires pour sauver sa mère. Ce monde, Jack l’a oublié mais le Pêcheur va l’aider à retrouver la mémoire... Enfin la suite au Talisman Des Territoires, et l’attente est récompensée ! King a choisi de relier le monde des Territoires à celui de la Tour Sombre et ça nous laisse espérer une suite à la quête de Roland... Quant au terrifiant Pêcheur, il est inspirée du légendaire serial-killer Albert Fish et ça donne un côté réel glaçant. Du grand King ! [Lil]

Marie-Claire Beltrando Patier / Larousse Cet ouvrage de plus de 1200 pages (pages de bible) est consacré à la musique occidentale, du chant grégorien à la musique baroque, du romantisme à la musique contempoaine. Chronologique, il offre des définitions, des résumés des divers courants musicaux à travers les siècles, des approches des compositeurs (sans donner de longues biographies). Bien qu’intéressant, cet ouvrage vise cependant plutôt les musicologues et les passionnés de musique que les non initiés. J’ai quand même pu apprécier la partie sur la musique médiévale, surtout pour les explications sur les troubadours, les cadres historiques, les aspects sociaux. Ne comptez pas y trouver un répertoire de la musique moderne; à part quelques petites définitions du rap, du grunge et de la pop musique, l’accent est mis sur les styles plus classiques. [Katia Bernard]

HARDWARE 24

DVD 14-15 VOYAGE 16 ARTS 17 GAMES 18-22 HARDWARE 24 MANGA25-26 BD 28-29 LIVRES30-31

Livres

Histoire de la musique

MANGA25-26

Kim Stanley Robinson / Pocket Kim Stanley Robinson nous raconte la conquête de Mars en mélant science, psychologie, sociologie et politique. Dans cette première partie, nous suivrons la vie des cent premiers, les premiers colons de Mars. Tout commence à bord de l’Arès, le vaisseau-spatial où les cent vont passer de longs mois à attendre líarrivée sur la planéte rouge. Un des points les plus intéressant de ce livre est le changement de point de vue du narrateur. En effet, à chaque chapitre, on se retrouve dans la peau d’un nouveau personnage, ce qui permet d’avoir une vue díensemble très intéressante par rapport à líhistoire. Si vous aimez la real science-fiction, la science-fiction réaliste, précipitez-vous sur cette trilogie, la suite (Mars La Verte et Mars La Bleue) existant déjà en grand format. [Lil]

Le Talisman Des Territoires T2 Territoires

Black Flag

Valerio Evangelisti / Rivages Fantasy Valerio Evangelisti nous livre ici un roman que je qualifierais de déroutant. Après le prologue qui relate le bombardement d’une ville façon 11 septembre, on se retrouve en pleine guerre de Sécession ; on découvre Pantera, un sorcierpistolero, qui a été engagé pour tuer un étrange homme-loup et qui se retrouve sous le drapeau d’une bande de rebelles confédérés aux méthodes brutales; une autre histoire se développe en parallèle : on est en 2999, le monde est devenu un gigantesque hôpital psychiatrique où il n’existe plus aucun rapport humain normal. Dans chacune de ces deux histoires parallèles, il se passe des choses plus que troublantes et la violence y est toujours très présente. Quel est le lien entre les deux? Intéressant. [Katia Bernard]

BD 28-29

Mars La Rouge T1& T2

Livres

LIVRES30-31

SOCIETE 02 CONCERTS 03 MUSIQUE 04-07

Maxime Chattam / Michel Lafon Dès le début, le lecteur se retrouve plongé dans une ambiance pour le moins étrange. Une femme est retrouvée nue et scalpée, devenue folle à la suite d’on ne sait quels traitements. Annabel O’Donnel mène l’enquête et se retrouve face à une énorme affaire. Des dizaines de personnes portées disparues ont été photographiées, le visage transformé par la terreur. Sont-elles encore en vie ? Où sont-elles retenues, et surtout par qui et dans quel but ? Rapidement se profile l’évidence que les méfaits ne sont pas dus à une personne seule, mais plutôt à un petit groupe. Maxime Chattam nous emmène ici à la limite de la folie, de la cruauté… du mal incarné. Un thriller palpitant que je conseille vivement, mais attention, âmes trop sensibles, s’abstenir. [Layla]

CINEMA 10-11

CD0 8-09

In Tenebris

SOCIETE 02 CONCERTS 03

05 numéros + 1 cadeau > 25 chf / 20 euros 10 numéros + 2 cadeaux > 50 chf / 40 euros 10 numéros + 5 cadeaux > 100 chf / 65 euros

Une entrée pour le concert de Jane’s Addiction à Zürich, le 12 octobre prochain. Merci à Free&Virgin

Un album d’Ozzy Osbourne “Down to Earth” ou autre. Merci à Sony Suisse

L’album live du songwriter irlandais Luka Bloom à Amsterdam. Merci à Musikvertrieb

Le best of de REM prochainement dans les bacs. Merci à Warner Suisse

L’album live de Pearl Jam à State College, Pennsylvanie aux USA. Merci à Sony Suisse

LIVRES30-31

BD 28-29

MANGA25-26

HARDWARE 24

GAMES 18-22

ARTS 17

VOYAGE 16

DVD 14-15

CINEMA 10-11

CD0 8-09

MUSIQUE 04-07

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Le dernier single de Metallica “Frantic” avec des morceaux lives. Merci à Universal Suisse

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