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SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI
du 16 Juin au 12 Juillet 2019
Nous avons également imprimé un nouveau souffle en
mettant notamment l’accent sur les questions d’extrême urgence et, qui plus est, jouissent d’un consensus national, comme l’éducation et la formation, l’emploi et les
problématiques de la jeunesse, ainsi que les programmes de soutien et de protection sociale.
Il est dans l’ordre des choses qu’un temps suffisant soit consacré à la réflexion et au dialogue autour de cette question, au reste, cruciale pour le devenir du Maroc.
Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant les membres des deux Chambres du Parlement à l’occasion de l’ouvertute de la 1ère session de la 3ème année législative de la 10ème législature Rabat, le Vendredi 12 Octobre 2018
I have sought to pave the way for future action, provide certain guidelines and create fresh momentum. Special emphasis has been laid on urgent issues on which there is
a national consensus and about which we cannot afford to procrastinate, such as education and training, employment and youth issues, public support and social protection.
It is quite natural for there to be ample reflection and extensive
dialogue on such an issue, which is crucially important for Morocco’s future.
HM King Mohammed VI delivered a speech before the members of both Houses of Parliament on the occasion of the opening of the 1st session of the 3rd legislative year of the 10th legislature. Rabat, Friday 12 October, 2018.
Por Nuestra parte, y a través de las iniciativas y reformas que Hemos lanzado este año, Hemos procurado colocar algunos jalones, trazar ciertas orientaciones y aportar
un nuevo impulso, insistiendo especialmente sobre las cuestiones urgentes, que no admiten demora alguna, y que son objeto de un consenso nacional, como lo son la educación y la formación, el empleo y las cuestiones
relativas a la juventud, así como la cuestión del apoyo y la protección social.
Si esta decisiva cuestión que concierne el futuro de Marruecos requiere, naturalmente, un tiempo suficiente de reflexión y diálogo.»
Su Majestad el Rey Mohammed VI pronunció un discurso ante los miembros de las dos Cámaras del Parlamento con motivo de la apertura de la primera sesión del tercer año legislativo de la décima legislatura. Rabat, Viernes 12 de Octubre de 2018.
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• La Place Bab El Bahr dominée par les remparts et le donjon Al-Kamra, vestiges portugaises du XVe siècle, Assilah, Juillet 2018.
ème Moussem Culturel International d’Assilah
Programme • 34ème Session de l’Université d’Eté Al Moutamid Ibn Abbad • Atelier de la Peinture murale • Ateliers d’arts plastiques (Peinture et Gravure) • Atelier pédagogique d'arts plastiques pour enfants • Atelier d'écriture pour enfants • Expositions • Concerts de chants et de musiques
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah «Intégration en Afrique : consensus et dysfonctionnement» Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Vendredi 29 Juin 2018
• Vue d’ensemble de la cérémonie d’ouverture à l’amphithéâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
• A llocution de Macky Sall Président de la République du Sénégal.
• A llocution de Nasser Bourita, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale.
• A llocution de Mohamed Laarej, Ministre de la Culture et de la Communication.
• Le Chef d’Etat sénégalais Macky Sall présidant la cérémonie solennelle d’ouverture.
• Vue d’ensemble des participants et invités lors de l’ouverture officielle du Moussem.
• A llocution de Mohamed Benaïssa, Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah et Président de la Commune d’Assilah.
• Le Ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale accueillant le Président Macky Sall.
• Arrivée du Président Macky Sall accompagné de Mohamed Benaïssa à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
• Le Président Macky Sall saluant les membres de la Fondation du Forum d’Assilah.
• Le Président Macky Sall saluant les participants sénégalais : l’artiste peintre Caroline Gueye et Dr. Alioune Sall, Directeur Exécutif de l’Institut Futurs Africains basé à Pretoria.
• Le Président Macky Sall saluant Hatim Betioui, Responsable du quotidien Asharq Al Awsat.
• Mohamed Benaïssa présentant le Dr. Tarik Ghailan, Membre de la Fondation, au Président Macky Sall.
• L a diaspora sénégalaise au Maroc a réservé un accueil chaleureux à leur Président à son arrivée à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
• C érémonie d’ouverture du 40ème Moussem : Président Macky Sall (centre) - g/d : Mohamed Benaïssa, Nasser Bourita (Maroc), Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Mohamed Laarej (Maroc), Ministre de la Culture et de la Communication et Khalil Chayat (Maroc), Directeur Exécutif du Groupe BMCE BANK of Africa.
• Rue Ibn Khaldoun dans l’ancienne ville longeant l’Océan Atlantique - Assilah, Juillet 2018.
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI
Programme des Colloques et des Conférences Assilah, du 21 Juin au 12 Juillet 2019
• Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan • Centre Hassan II des Rencontres Internationales
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• Une ruelle de la médina ornée de la fresque murale de l’artiste peintre marocain Mohamed Ghozoula - Assilah, Juillet 2018.
Colloque L’insupportable fardeau de la démocratie : quelle voie pour le salut ? Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Vendredi 21 et 22 Juin 2019
• Une fillette participe à la fresque murale collective réalisée par les jeunes peintres en herbe de l’Atelier des Enfants du Moussem - Assilah, Juillet 2018.
Coordinateur du colloque : Abdallah Ould Bah (Mauritanie) Professeur universitaire Ecrivain Nouakchott 17
L’insupportable fardeau de la démocratie : quelle voie pour le salut ?
La démocratie libérale est actuellement confrontée aux défis les plus graves de sa longue histoire, qui a débuté il y a trois siècles avec la
révolution constitutionnelle anglaise, puis les révolutions américaines et françaises.
Quatre caractéristiques de ces défis méritent d’être examinées et analysées :
Premièrement, on note la régression et l’affaiblissement des canaux de contrôle intermédiaires qui constituent la base du concept représentatif
de la démocratie moderne. Nous entendons ici les partis politiques, les syndicats et les organes élus. Nous le voyons dans les démocraties naissantes et dans les structures anciennes associées à la trajectoire politique des grandes puissances libérales qui n’ont pas été épargnées par ces phénomènes.
Deuxièmement, on observe une érosion des composantes légitimatrices
du système démocratique, due au schisme croissant entre l’aspect procédural de la démocratie pluraliste, c’est-à-dire le processus électoral,
et l’aspect normatif lié aux valeurs libérales. Les régimes populistes émergents misent sur la possibilité que des forces antilibérales accèdent
au pouvoir par des moyens électoraux. Certains dirigeants populistes
européens ont même utilisé le concept de démocratie antilibérale comme un nouveau modèle de gouvernement—une idée qui a commencé à se répandre à grande échelle dans le monde entier.
Troisièmement, on remarque un affaiblissement de la capacité des autorités exécutives dans les pays démocratiques à prendre des décisions et à contrôler les processus de la gouvernance réelle, en raison des effets
de la dynamique de la mondialisation économique, de son contexte politique et stratégique et des styles de partenariat qu’elle a instaurés.
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Cela explique l’incapacité des gouvernements existants à respecter leurs
engagements électoraux et, partant, la volatilité et les changements rapides de la scène politique dans les pays démocratiques.
Quatrièmement, les mouvements de protestation prennent de l’ampleur
dans les pays démocratiques sous forme d’une vague de rébellion généralisée contre les systèmes de gouvernement existants et contre les élites politiques et sociales dominantes. Cela signifie que la dynamique
de l’action politique est en train de passer du domaine juridique général au domaine public et que les forces politiques organisées ne sont pas en mesure d’exprimer les demandes et les aspirations des masses protestantes.
Premièrement : est-il encore possible de considérer la démocratie libérale
pluraliste comme visée ultime de l’histoire pour les sociétés modernes,
ème
D’où deux problématiques :
comme la forme d’organisation politique qui convient à l’évolution de ces sociétés et l’objectif qu’elles doivent atteindre, ou n’est-elle qu’un cas exceptionnel, spécifique aux sociétés occidentales et adapté à leurs trajectoires culturelles et historiques, et difficilement exportable vers
d’autres contextes sociaux, comme le montrent les expériences troublées d’ouvertures démocratiques dans la plupart des pays non occidentaux?
Deuxièmement : est-ce que les déterminants et les mécanismes inventés par la pensée libérale moderne pour gérer des sociétés démocratiques
sont toujours valables et efficaces, ou doivent-ils être modifiés et remplacés par de nouveaux mécanismes adaptés aux changements actuels dans le monde, ce qui implique la réinvention des systèmes
de délibération publique, la participation et la représentation, qui sont à la base du système démocratique, et la ré-expansion du concept de
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légitimité, théoriquement et institutionnellement, afin de sauver le modèle de démocratie libérale?
Cette conférence vise à aborder ces problématiques actuelles selon trois axes principaux:
Premièrement : le diagnostic de l’état actuel de la démocratie – les crises, les enjeux et les transformations qualitatives, en s’intéressant aux divers facteurs économiques, médiatiques et culturels – et en expliquant leurs effets concrets sur la situation internationale.
Deuxièmement : l’exploration et l’anticipation des futurs scénarios
d’évolution du système démocratique, et l’examen des alternatives disponibles pour surmonter les difficultés et les crises que traversent les sociétés démocratiques actuelles.
Troisièmement : l’analyse de l’état des sociétés qui n’ont pas adopté le
système démocratique pluraliste comme modèle pratique pour organiser leur réalité politique, en explicitant les moyens de trouver des solutions
alternatives garantissant la coexistence pacifique, le bien-être social et les
droits fondamentaux de l’homme, et en examinant plusieurs expériences
à travers le monde qui sont différentes de l’approche démocratique libérale.
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The Burden of Democracy: What path to salvation?
Liberal democracy currently faces the gravest challenge in its long history, which began three centuries ago with the English constitutional revolution and then the American and French revolutions.
Four features of these challenges deserve to be examined and analysed: Firstly, the regression and diminution of the intermediary channels
of control that are the basis of the representative concept of modern democracy. Here we mean political parties, trade unions and elected bodies. We see this in fledging democracies, and the old-established
structures associated with the political trajectory of the great liberal powers have not been immune from these developments.
Secondly, the erosion of the legitimizing components of the democratic
pluralist democracy, i.e. the electoral process, and the normative aspect related to liberal values. What the rising populist regimes rely on is the
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system, through the increasing schism between the procedural aspect of
possibility that illiberal forces can come to power by electoral means. Some European populist leaders have even used the concept of illiberal
democracy as a new model for governing – an idea that has started to spread on a wide scale across the world.
Thirdly, the diminution of the ability of the executive authorities in democratic countries to make decisions and control the processes of real governance, because of the effects of the dynamic of economic
globalization, with its political and strategic context and the styles of partnership that it has generated. This explains the inability of existing
governments to meet their electoral commitments and hence the volatility and rapid changes in the political scene in democratic countries.
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Fourthly, the rise of protest movements in democratic countries in a widespread wave of rebellion against the existing systems of government
and against the dominant political and social elites. This means the dynamic of political action is moving from the legal general domain
into the public domain, and the organized political forces are unable to express the demands and aspirations of the protesting masses. Hence two problematic issues arise : Firstly: is it still possible to see pluralist liberal democracy as the inevitable destination of history for modern societies, as the form of political
organization that matches the evolution of these societies and the target
that they have to reach, or is it an exceptional case that is particular
to Western societies and appropriate to their cultural and historical trajectories and that is difficult to export to other social contexts, as is evident from the troubled experiments in democratic openings in most non-Western countries?
Secondly: are the determinants and the mechanisms that modern liberal thought invented to manage democratic societies still valid and effective,
or must they be changed and replaced with new mechanisms that suit the current changes in the world, which means reinventing the systems of public deliberation, participation and representation, which are the
basis of the democratic system, and the re-expansion of the concept of legitimacy theoretically and institutionally in order to save the model of liberal democracy?
This conference aims to tackle these current problems along three main axes:
Firstly: diagnosing the current state of democracy - the crises, what is at
stake and the qualitative transformations, with attention to the various
economic, media and cultural factors - and defining their tangible effects on the international situation.
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Secondly: exploring and anticipating future scenarios for the evolution of the democratic system, examining the available alternatives for
overcoming the difficulties and crises of the transformation that the current democratic societies are going through.
Thirdly: analysing the state of societies that have not adopted the pluralist
democratic system as a practical model for organising their political
reality, by defining the means to build alternative solutions that guarantee peaceful coexistence, social welfare and basic human rights, by looking
at several experiences from around the world that are different from the
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liberal democratic approach.
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L’insupportable fardeau de la démocratie : quelle voie pour le salut ?
Cérémonie d’ouverture : Mohamed Benaïssa (Maroc) Président de la Commune d’Assilah Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Nasser Bourita (Maroc) Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale
Mohamed Laaraj (Maroc) Ministre de la Culture et de la Communication
Participants* : Jorge Abarca Del Carpio (Pérou) Ancien Ambassadeur du Pérou au Maroc Lima
Saleh Al-Kalab
Ancien Ministre de l’Information et de la Culture
(Jordanie)
Amman
Mustapha Ben Jaafar
Secrétaire Général Fondateur du parti FDTL Tunisie Forum Démocratique pour le travail et les libertés
Ancien Président de l’Assemblée Constituante (2011-2014) Tunis
* Par ordre alphabétique.
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(Tunisie)
Sameera Ebrahim bin Rajab
Envoyée Spéciale du Cabinet Royal
(Bahreïn)
Ancienne Ministre d’Etat de l’Information, Porte-parole du Gouvernement Manama
Victor Borges
(Cap-Vert)
Ancien Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Communautés Praia
Maria Eugenia Brizuela de Avila
Ancienne Ministre des Relations Extérieures
(Salvador)
Présidente de l’ONG Voces Vitales El Salvador Salvador
Erik Derycke
Juge à la Cour Constitutionnelle de la Belgique
(Belgique)
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Ancien Ministre des Affaires Etrangères Bruxelles
Kimberly Dozier (U.S.A.) Journaliste et auteur
Contributrice pour The Daily Beast
Analyste des affaires mondiales chez CNN Washington
Mhamed Dryef (Maroc) Wali, Senior Fellow au Policy Center for the New South Rabat
Mohamed Tajeddine El-Houssaini Politologue,
(Maroc)
Professeur des Relations Internationales, Université Mohammed V Membre de l’Académie du Royaume du Maroc Rabat
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Nabil Fahmy
Doyen fondateur de l’Ecole des affaires mondiales et des politiques publiques Université Américaine du Caire Ancien Ministre des Affaires Etrangères Le Caire
Cheikh Tidiane Gadio
Président de l’Institut Panafricain de Stratégies (IPS) Ancien Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères Dakar
Kawa Hassan
Vice Président du Programme pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord Bureau de l’EastWest Institute Bruxelles
Mohamed Kamal
Professeur, Département de Science Politique Université du Caire Le Caire
(Egypte)
(Sénégal)
(Belgique/Irak)
(Egypte)
Moubarack Lô
(Sénégal)
Bernard Membe
(Tanzanie)
Directeur Général du Bureau de Prospective économique du Sénégal et Senior Fellow au Policy Center for the New South Dakar Ancien Ministre des Affaires Etrangères Dar Es Salam
Daniel Mitov (Bulgarie) Directeur Eurasia, National Democratic Institute (NDI) Ancien Ministre des Affaires Etrangères Sofia
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Mustapha Noman
(Yémen)
Ecrivain, Analyste politique Ancien Ambassadeur du Yémen en Espagne Manama
Luis Gonzales Posada
(Pérou)
Avocat
Ancien Président du Congrès de la République du Pérou Ancien Ministre des Affaires Etrangères, Ancien Ministre de la Justice Lima
Claudia Ruiz Massieu Salinas
(Mexique)
Présidente du Parti Révolutionnaire Institutionnel Ancienne Ministre des Relations Extérieures Mexico
Alioune Sall (Sénégal) ème
Directeur Exécutif (IFA)
Institut des Futurs Africains Pretoria
Hussain Shaban
(Irak)
Vice Président de AUNOHR Academic University for Nonviolence & Human Rights Ecrivain, Penseur et chercheur Beyrouth
Shibley Telhami
(USA/Palestine)
Professeur, Anwar Sadat pour la Paix et le Développement Université du Maryland, College Park
Membre principal non résident du Centre for Middle East Policy Brookings Institution Washington
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah «Intégration en Afrique : consensus et dysfonctionnement» Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Samedi 30 Juin 2018
• Modérateur 1er panel au centre Alioune Sall (Sénégal), • G /D : Jean De Dieu Somda (Burkina Faso), ancien Vice Directeur Exécutif des Futurs Africains basé à Prétoria. G/D Président de la CEDEAO ; Mario Lucio (Cap-Vert), ancien : Jean-Claude Félix Tchicaya (France/Congo Brazzaville), Ministre de la Culture ; Mona Omar (Egypte), Ministre Praticien chercheur, IPSE ; Mohamed Al-Azhari Al-Madini des Affaires Etrangères pour les Affaires Africaines et (Libye), ancien Secrétaire Général du CEN-SAD ; Jean l’Union Africaine et Khalid Chegraoui (Maroc), Professeur/ De Dieu Somda (Burkina Faso), Représentant Spécial du Chercheur, Institut des Etudes Africaines, Université Président du Club Sahel/OCDE, ex-Vice Président de la Mohammed V. CEDEAO et Abdarrahmane Ngaïdé (Mauritanie), Chercheur à l’IPS et membre du comité exécutif de la CODESRIA.
• G/D : Rafaël Ndiaye (Sénégal), Directeur Général, Fondation Leopold Sédar Senghor ; Jean Claude Félix Tchicaya, Géopolitologue ; Ali Bahaijoub (UK/Maroc), Directeur, The Centre for Euro-Mediterranean & African Studies, Rédacteur en chef de North/South Magazine et Kobina Annan (Ghana), ancien Ambassadeur du Ghana au Maroc.
• Modérateur du 2ème panel (au centre) Victor Borges (Cap-Vert), ancien Ministre des Affaires Etrangères. G/D : Ahmed Haggag (Egypte), Ambassadeur, Chef de Cabinet Adjoint, Cabinet du Secrétaire Général de la Ligue Arabe ; Okey Onyejekwe (Nigeria), Expert en Gouvernance auprès de la CEA ; Youssef Amrani, Ministre chargé de mission auprès du Cabinet Royal et Angel Losada Fernandez (Espagne), Ambassadeur, Représentant Spécial de l’Union Européenne pour le Sahel, Union Européenne.
Conférenciers et public assistant aux interventions et aux débats : • G /D : Mohamed Benaïssa, Ali Bahaijoub (UK/Maroc), Rafaël • G/D : Pedro Priego (Espagne) de l’Union Européenne pour Ndiaye (Sénégal), Alioune Sall (Sénégal), Victor Borges le Sahel ; Youssef Amrani (Maroc) ; Angel Losada (Espagne) et (Cap-Vert). Victor Borges (Cap-Vert).
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Prix Tchicaya U Tam’si de la Poésie Africaine (11ème édition) Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Dimanche 1er Juillet 2018
• Membres du Jury de la 11ème édition du Prix Tchicaya U Tam’si de la poésie africaine : g/d : Mamadou Ba (Sénégal), spécialiste de la Littérature africaine ; Raphaël Ndiaye (Sénégal), Directeur Général de la Fondation Léopold Sédar Senghor ; Vanessa Rodrigues (Portugal), Journaliste et Cinéaste ; Mario Lucio (Cap-Vert), Président du Jury, ancien Ministre de la Culture ; Mohamed Benaïssa ; Amadou Lamine Sall (Sénégal), Poète, Lauréat du Prix biennal Tchicaya U Tam’si, 2018 ; Mehdi Akhrif (Maroc), Poète et Mano Melo (Brésil), Ecrivain, Poète, Philosophe et Comédien.
• Mario Lucio, Président du Jury et Mohamed Benaïssa, Secrétaire Général de la FFA, récompensant le poète sénégalais Amadou Lamine Sall pour l’ensemble de ses oeuvres.
• Les participants du colloque, les invités du Moussem et les habitants assistant à la cérémonie solennelle de la remise du Prix.
• Le lauréat Amadou Lamine Sall (au centre) en compagnie de Jean-Claude Félix Tchicaya (France/Congo-Brazaville), neveu de feu le poète congolais Félix Tchicaya U Tam’si (1931-1988) et de Rafaël Ndiaye, Directeur Général de la Fondation Léopold Sédar Senghor).
• Mario Lucio, Président du Jury (Cap-Vert) et Mohamed Benaïssa remettant l’attestation au lauréat Amadou Lamine Sall (Sénégal) en compagnie de Rafaël Ndiaye de la Fondation Léopold Sédar Senghor.
• Instant de recueillement du Jury et des invités au Jardin Tchicaya U Tam’si à Assilah.
• Le lauréat Amadou Lamine Sall interviewé par la presse au Jardin Tchicaya U Tam’si d’Assilah.
• Des touristes photographiant la fresque murale de l’artiste peintre Najoua El Hitmi (Maroc), sur la Place Ibn Khaldoun, Assilah, Juillet 2018.
Colloque
Le développement durable et les contraintes des pays de l’hémisphère Sud Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Lundi 24 et Mardi 25 Juin 2019
• Fresque murale collective réalisée par les jeunes peintres en herbe de l’Atelier des Enfants du Moussem, Avenue Ibn Khaldoun - Assilah, Juillet 2018.
En collaboration avec DERASAT Bahrain Center for Strategic, International and Energy Studies Coordinateur : Victor Borges (Cap-Vert) Ancien Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Communautés Praia 31
Le développement durable et les contraintes des pays de l’hémisphère Sud
La mise en œuvre des Objectifs de développement durable adoptés par
les Nations Unies en 2015 a bel et bien commencé. Il y a 17 Objectifs se divisant en trois catégories :
Les Objectifs sociaux visent à éradiquer la pauvreté et la faim, améliorer
les conditions de soins de santé et les systèmes éducatifs, émanciper les femmes, promouvoir l’égalité des sexes et réduire les inégalités sociales entre les sexes dans le but de jeter les bases d’un développement durable global.
Les Objectifs environnementaux représentent une condition vitale pour la
survie de la race humaine, reposant sur les fondements de la préservation des sources d’eau, de l’approvisionnement d’une énergie propre et bon marché, de la préservation des environnements terrestres et marins et la lutte contre le changement climatique.
Le troisième ensemble d’Objectifs comprend des mesures visant à
contrôler le rythme de la mondialisation et à la rendre plus humaine, en rétablissant un certain équilibre entre la logique du marché et la culture de
la consommation d’une part, et les valeurs de solidarité, de coopération
ainsi que l’insistance sur les points communs entre les sociétés et les États d’autre part. Cela inclut des pistes telles que l’échange d’expériences et
d’informations, les partenariats constructifs, la promotion de la paix et de la justice et la création d’institutions solides pour renforcer la gouvernance afin d’atteindre ces Objectifs.
Pour que ces Objectifs soient concrétisés, un échéancier de 2015 à 2030 a été fixé.
Environ quatre ans après le lancement du plan, malgré la cohésion
théorique du plan et l’existence de bonnes intentions, des défaillances ont commencé à apparaître.
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L’une des premières observations que l’on puisse faire est que la mise à disposition des ressources financières, humaines et logistiques émanant des pays du Nord demeure incertaine. Il n’y a pas de calendriers précis, ni
en quantité ni en qualité. Les projets de réforme reposent sur de faibles
espoirs qui ne permettent pas une mise en œuvre effective dans les délais
impartis et ne rendent pas possible l’accumulation requise des Objectifs, d’autant plus que ces derniers doivent être coordonnés et progressifs pour réussir.
Parallèlement à ce plan, nous assistons en outre à une guerre commerciale entre les grandes puissances économiques, qui a conduit à la concurrence des marchés et à la chute des prix des matières premières et de l’énergie,
ainsi qu’à la perturbation de la balance commerciale entre le Sud et le Nous remarquons également que plusieurs pays du Sud ont été entraînés
ème
Nord, creusant ainsi l’écart entre eux.
dans une série de conflits et de guerres civiles qui se poursuivent dans plusieurs régions du monde. Cela a exacerbé les préoccupations en
matière de sécurité et a conduit à donner la priorité à l’achat d’armes et à l’augmentation des dépenses militaires, ce qui a épuisé les ressources
du développement et fait de ces Objectifs une considération secondaire. La plupart des structures étatiques qui se sont engagées à mettre en œuvre des programmes de développement durable dans une grande
partie des pays du Sud sont traditionalistes, dotées d’une gouvernance
faible et sont mal équipées en ressources humaines. Dans ces États, les institutions sont caractérisées par des procédures bureaucratiques, par le
favoritisme et la loyauté fondés sur des motifs tribaux ou sectaires, ainsi que par une faible communication avec la population pour expliquer les
Objectifs fixés. Les lois ne sont qu’une formalité, le système judiciaire
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n’est pas indépendant, sans parler des conséquences du changement
climatique, qui se manifestent maintenant dans un certain nombre de pays du Sud sous forme de sécheresse, de désertification, d’inondations, d’apparition de nouvelles maladies et fléaux, de migration accrue de la
campagne vers les villes ou vers l’étranger. Il est donc peu probable, voire
impossible, que ces programmes passent du stade théorique à celui de la mise en œuvre.
Maintenant que ce plan est déjà en cours depuis un tiers du temps
imparti, il semble impératif de poser une série de questions pour corriger
ce qui peut l’être, trouver des moyens d’aborder et d’activer les objectifs en attente de réalisation et définir ce qui a été accompli jusqu’à présent. Le séminaire tentera de répondre aux trois questions suivantes :
1. Les grandes puissances économiques et politiques ont-elles rempli leurs engagements ?
2. L’Organisation des Nations Unies et ses agences ont-elles joué le rôle de médiateur efficace, en mobilisant ressources et compétences ?
3. Dans quelle mesure les pays qui ont adopté le plan ont-ils assumé
leurs responsabilités pour mettre à niveau leurs structures, leurs institutions et leurs ressources humaines ?
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Sustainable Development and the Constraints on Countries in the Global South
Implementation of the Sustainable Development Goals adopted by the United Nations in 2015 has started. There are 17 goals and they fall into three categories:
Social Goals, such as eradicating poverty and hunger, and improving
health care conditions and education systems, as well as empowering women, promoting gender equality and reducing gender social inequalities with the aim of providing the cornerstones of comprehensive sustainable development.
Environmental goals, a vital condition for the survival of the human race, based on the cornerstones of preserving water sources and providing cheap and clean energy, as well as preserving the land and marine
The third set of goals includes measures to control the pace of globalization and make it more human, restoring a degree of balance between the
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environments and containing the danger from climate change.
logic of the market and the culture of consumption on one hand, and on the other hand the values of solidarity, cooperation and emphasis on
commonalities between societies and states. This includes tracks such as the exchange of experience and information, constructive partnerships, promoting peace and justice and creating strong institutions to strengthen governance in order to achieve these goals.
These goals must be treated as pre-eminent goals that seek to advance humankind and bring about agreement on minimal equality of
opportunities between all societies, regardless of differences of religion,
language, ethnicity or gender. It might also be said that this vision came at a logical time, after the tragic experiences of colonialism and racism, and
two destructive world wars that showed that, however effective weapons
might be, including weapons of mass destruction, we cannot decisively
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eliminate our opponents in this world or put a final end to political or
cultural differences. It also followed a cold war dominated by ideologies that ignored mankind’s humanity.
For these goals to be practical a time frame of 2015 - 2030 has been set for them. A number of benchmarks have also been set, as well as
indicators to measure the effects and the extent to which the secondary
and overall goals have been met. Financial and logistical resources have been mobilised, including the provision of expertise. The extent of
progress in achieving these goals has been continually assessed locally and internationally.
About four years after the launch of the plan, despite the theoretical cohesion of the plan and the existence of good intentions, some
deficiencies have started to appear. It can, at the very least, be said that the plan has proceeded at two speeds among the ratifying countries
at the level of implementation, for internal and objective reasons. That threatens the possibility that the effect of the plan will take a course that is counter to its goals, deepening the gaps between individuals, societies and countries instead of reducing them. A host of factors and obstacles
have also accumulated to prevent standardised implementation nationally and globally.
One of the first observations that can be made is that the provision of
financial, human and logistical resources from the North remains uncertain.
There are no clear timetables, either for quantity or quality. Reform projects are pinned on feeble hopes that do not enable actual implementation in
the time frames set and do not make the required accumulation of goals possible, especially as the goals must be coordinated and incremental in
order to succeed. It is also noticeable that several countries in the South have been dragged into a series of continuing conflicts and civil wars in several regions of the world. This has exacerbated the concern for security
and meant that priority is given to buying weapons and increasing military
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spending, which has drained development resources and made these goals a secondary consideration.
Most of the state structures that undertook to implement sustainable
development programmes in most countries of the Global South have been traditionalist, with weak governance, and ill-equipped with human
resources. In these states the institutions are marked by bureaucratic
procedures, with favouritism and loyalty on tribal or sectarian grounds, and by weak communication with the population to explain the prescribed
goals. The laws are a formality, the judiciary is not independent, not to
speak of the consequences of climate change, which are now evident in a number of countries in the South in the form of drought, desertification, floods, the appearance of new diseases and plagues, increased migration from the countryside to the cities or to abroad. All this makes it unlikely,
if not impossible, that these programmes will move from the theoretical Now that this plan has already been under way for one third of the time
ème
stage to the implementation stage.
allocated to it, posing a set of questions would appear to be imperative to correct what can be corrected, to find ways to approach and activate the goals that are still pending and to define what has been achieved so far. The seminar will tackle the following three questions:
1– H ave the major economic and political powers fulfilled their commitments?
2– Have the United Nations and its agencies played the role of effective mediator, mobilizing resources and expertise?
3– To what extent have the countries that have adopted the plan borne their responsibilities to upgrade their structures, institutions and human resources?
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Le développement durable et les contraintes dans les pays de l’hémisphère Sud Cérémonie d’ouverture : Mohamed Benaïssa (Maroc) Président de la Commune d’Assilah Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Ahmed Hashim Alyushaa (Bahreïn) Membre du Conseil d’Administration de Derasat Bahrain Center for Strategic, International and Energy Studies Représentant Sheikh Abdulla bin Ahmad Al-Khalifa, Président de Derasat
Vuk Jeremić (Serbie) Président, Center for International Relations and Sustainable Development (cirsd) Président de la 67ème Assemblée Générale des Nations Unies Ancien Ministre des Affaires Etrangères
Miguel Angel Moratinos (Espagne) Haut Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des Civilisations Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
José Miguel Insulza (Chili) Sénateur Ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) Ancien Ministre des Affaires Etrangères
Victor Borges (Cap-Vert) Ancien Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Communautés
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Participants* : (Maroc)
Youness Abouyoub Directeur de la Section de la gouvernance et du renforcement de l’Etat Division des problèmes émergents liés aux conflits (ECRI) de la Commission Economique et Sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) Beyrouth
(Maroc)
Abderrahim Alami Président International Academic Center for Strategic Studies Université Abdelmalik Essadi Tanger
(Maroc)
Darim Albassam Conseiller Economique au PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement Tunis
ème
Hassan Abouyoub Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Bucarest Ancien Ministre Bucarest
(Irak)
Ali Al-Tarra (Koweït) Professeur de sociologie Ancien Ambassadeur, Délégué Permanent du Koweït à l’Unesco Koweït Omar Al-Ubaydli Directeur de la recherche au Centre d’études stratégiques, internationales et énergétiques (Derasat) Manama
(Bahreïn)
* Par ordre alphabétique.
39
Mohammed Benhammou
Président du Centre Marocain des Etudes Stratégiques (CMES)
(Maroc)
Rabat
Abdelkader El Khissassi
(Maroc)
Expert en Affaires civiles et sociales Union pour la Méditerranée (UFM) Barcelone
Manuel A. González
Ancien Ministre des Affaires Etrangères et du Culte
(Costa Rica)
San José
Hashim S. Hussein
Chef de l’Organisation des Nations Unies
(Bahreïn)
pour le développement industriel
Bureau de promotion des investissements et de la Technologie de l’ONUDI Manama
Younes Maamar
Ingénieur, Partenaire fondateur du Groupe Quattro
(Maroc)
et Partenaire d’eONE Global Investments LLP
(Société de Conseil et d’Investissements en Energie en Afrique) Ancien Directeur Général de l’Office National d’Electricité Rabat
Mahmoud Moheildin (Egypte) Vice Président du Groupe de la Banque Mondiale pour le programme de développement à l’horizon 2030
Membre du Conseil d’Administration
du Partenariat mondial pour le développement durable Ancien Ministre de l’Investissement Washington Joyce Msuya
Directrice Exécutive adjointe du PNUE
Programme des Nations Unies pour l’Environnement Nairobi 40
(Tanzanie)
Nnenna Onyewuchi Présidente du Conseil WAVE West African Vocational Education Co-fondatrice/Directrice de planification stratégique Yellow Brick Road Associée fondatrice de Blackbox (société de conseil en marketing stratégie) Lagos
(Nigeria)
Rascha Ragheb Directrice Exécutive The National Training Academy Le Caire
(Egypte)
Mohamed Anis Salem Ambassadeur, Coordinateur du Groupe des Nations Unies et des Organisations Régionales au Conseil égyptien des Affaires Etrangères Le Caire Alioune Sall Directeur Exécutif (IFA) Institut des Futurs Africains Pretoria
(Maroc)
(Egypte) ème
Bouchra Rahmouni Directrice de la recherche, de la valorisation de la recherche, des partenariats et des événements Policy Center for the New South Rabat
(Sénégal)
Fathallah Sijilmassi Ambassadeur ex-Secrétaire Général de l’UpM Union pour la Méditerranée Rabat
(Maroc)
Raphael Tuju Secrétaire Général du Jubilee Party et Secrétaire du Cabinet Ancien Conseiller du Président de la République Ancien Ministre des Affaires Etrangères Nairobi
(Kenya)
41
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah «La post-mondialisation : quelles perspectives ?» Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Samedi 7 et Dimanche 8 Juillet 2018
• C érémonie d’ouverture présidée par (au centre) El Mostafa Higazy (Egypte), Spécialiste de la stratégie politique et ancien Conseiller à la Présidence. A sa droite Miguel Angel Moratinos (Espagne), ancien Ministre des Affaires Etrangères & de la Coopération et Mohammed Achaari (Maroc), ancien Ministre de la Culture. A sa gauche,Salman Khurshid (Inde), Avocat suprême à la Cour Suprême et ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Justice et Benita Ferrero-Waldner (Autriche), Présidente de la Fondation Euroamérica, ex-Commissaire européenne aux Relations Extérieures.
• Miguel Angel Moratinos (Espagne), ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.
• C esar Campos (Pérou), Journaliste à Expreso Daily.
• Mohammed Achaari (Maroc), poète romancier. Ancien Ministre de la Culture.
et
• Intervention de Benita Ferrero-Waldner (Autriche), Présidente de la Fondation Euroamérica, ex-Commissaire européenne et anciennne Ministre des Affaires Etrangères.
• Mohammed Benhammou (Maroc) Président du Centre Marocain des Etudes Stratégiques, à sa droite Maria Eugenia Brizuela de Avila (Salvador), Présidente de l’ONG Voces Vitales El Salvador et ancienne Ministre des Relations Extérieures.
• Salman Khurshid (Inde), Avocat Suprême à la Cour Suprême, ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Justice.
• Jon B. Alterman (USA), 1er Vice Président de la Chaire Zbigniew Brzezinski, Directeur du Programme Moyen-Orient au CSIS.
• Intervention de Ali Bahaijoub (UK/Maroc), Directeur, The Centre For Euro-Mediterraneand & African Studies, à sa droite Rafael Rey (Pérou), Membre du Conseil d’Administration de la Central Reserve Bank et ancien Ministre de la Défense.
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah «La Citoyenneté dans la Charte Nationale de Bahreïn» En partenariat avec Derasat Bahrain Center for Strategic, International and Energy Studies
Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Mardi 10 Juillet 2018
• C érémonie d’ouverture présidée par (au centre) Mokhtar Benabdallaoui (Maroc), Professeur/Chercheur, Université Hassan II, à sa droite Nabeel Al-Hameer (Bahreïn), Conseiller de Sa Majesté le Roi de Bahreïn chargé de l’Information et Sameera Ebrahim bin Rajab (Bahreïn), Envoyée Spéciale du Cabinet Royal ; à sa gauche, Sheikh Abdulla bin Ahmad Al-Khalifa (Bahreïn), Président du Conseil d’Administration de Bahrain Center for Strategic, International and Energy Studies (Derasat), Sawsan Al Shaer (Bahreïn), Journaliste/Ecrivaine et Driss Lagrini (Maroc), Enseignant/Chercheur, Université Caddi Ayyad.
• Sameera Ebrahim bin Rajab (Bahreïn), • Sheikh Abdulla bin Ahmad Al-Khalifa (Bahreïn), • Nabeel Al-Hamer (Bahreïn), Conseiller Envoyée Spéciale du Cabinet Président du Conseil d’Administration de Bahrain de SM le Roi Hamed ben Issa Al Khalifa, Royal, ancienne Secrétaire d’Etat Center for Strategic, International and Energy chargé de l’Information. de l’Information et Porte-parole du Studies (Derasat) et Sous-Secrétaire aux Affaires Gouvernement. Internationales au Ministère des Affaires Etrangères.
• Driss Lagrini (Maroc), Enseignant/ • Débat mené par Mokhtar Benabddallaoui • Sawsan Al Shaer (Bahreïn), Ecrivaine/ Chercheur à l’Université Caddi Ayyad. (Maroc), Professeur/Chercheur à l’Université Journaliste. Hassan II à sa droite Nabeel Al-Hamer (Bahreïn) et Sameera bin Rajab (Bahreïn).
• Invités et participants à la cérémonie d’ouverture de la conférence sur «La Citoyenneté dans la Charte Nationale de Bahreïn», amphithéâtre de la bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
Rue Mohamed Haloui - Assilah, Juin 2018.
• Le Président de la République du Sénégal Macky Sall accompagné de Mohamed Benaïssa à l’entrée de l’ancienne ville d’Assilah,
Colloque
Cohésion sociale et diversité dans les systèmes éducatifs arabes Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Lundi 1er et Mardi 2 Juillet 2019
• Espace d’expression et de créativité, Atelier pour Enfants du Moussem - Assilah, Juillet 2018. En collaboration avec Arab Thought Forum & University of Bahrain Coordinateur : Abdallah Ould Bah (Mauritanie) Professeur universitaire Ecrivain Nouakchott 45
Cohésion sociale et diversité dans les systèmes éducatifs arabes On entend beaucoup parler ces temps-ci de la crise sociale profonde qui secoue le monde arabe et qui se cristallise autour de trois éléments
fondamentaux : l’effondrement des structures institutionnelles de l’État, l’écroulement du projet de développement et les conflits internes devenus si graves que la société se désintègre et que l’identité nationale
s’effrite progressivement dans certains pays arabes qui ont subi des chocs transformationnels au cours des dernières années.
Sans entrer dans les détails des motifs et le contexte profond de cette crise multidimensionnelle et aux multiples facettes, nous nous contenterons de
souligner le rôle du facteur éducatif, qui se manifeste dans plusieurs faits, notamment :
• L’effondrement du système scolaire public, qui constitue, depuis
toujours, le fondement de l’intégration nationale dans les pays arabes modernes.
• Le déclin du système de valeurs sur lequel repose la cohésion sociale, en raison de la faiblesse et de la fragilité des systèmes éducatifs, qui
constituent le mécanisme de base du transfert et de la propagation des valeurs.
• Le déclin
des
compétences
administratives,
techniques
et
professionnelles dont dépend la structure étatique, en raison d’une formation scolaire défaillante.
• L’intensification de la problématique de l’identité culturelle dans les
sociétés arabes face aux défis posés par la révolution actuelle de
l’information et la globalisation économique croissante, en l’absence d’un système éducatif capable de protéger les personnes des effets de ces défis et de les qualifier pour une intégration active et efficace dans la vie moderne.
• La pénurie de talents innovants parmi les diplômés du système éducatif,
avec pour conséquence la stérilité de la pratique pédagogique et ses résultats limités.
46
Les questions et problèmes essentiels liés à la réforme des systèmes
éducatifs arabes doivent, par conséquent, être abordés, dans le respect des différences, de la diversité et des défis spécifiques aux expériences particulières, et sans généralisation qui ne soit pas objective.
Les questions les plus importantes que nous devons soulever sont les suivantes :
• Comment concilier les exigences d’intégration sociale et de cohésion civile d’une part, et les impératifs d’innovation et de dynamisme
d’autre part - en réconciliant des écoles publiques performantes et un enseignement privé libéral répondant aux critères de contrôle et d’organisation requis ?
• Comment gérer la relation entre les valeurs culturelles de la développement dans une perspective éducative efficace ?
• Comment réinventer et reconstruire les systèmes éducatifs, en tirant
ème
communauté et les exigences de renouvellement, d’innovation et de
parti de la révolution actuelle de l’information basée sur une économie
du savoir, l’intelligence artificielle et les technologies numériques, de
manière à renforcer la cohésion sociale et à promouvoir les objectifs de développement ?
Ce séminaire abordera donc quatre points fondamentaux :
• Le système éducatif et les défis de la transformation sociale dans le monde arabe ;
• Les systèmes éducatifs et les problèmes d’identité culturelle dans les sociétés arabes ;
• Les systèmes éducatifs et les défis de la pluralité et de la diversité dans le monde arabe ;
• Les systèmes éducatifs et la révolution actuelle de l’information.
47
Social Cohesion and Diversity in Arab Educational Systems
There has been much talk in recent times about the deep social crisis in the Arab world over three fundamental elements: the collapse of the state’s
institutional structures, the collapse of the development project and the internal conflicts that have grown so severe that society is disintegrating and national identity is being eroded in some Arab countries that have undergone transformational shocks in recent years.
Without going into the reasons for and the deep background to this
multi-dimensional and multi-faceted crisis, we shall merely point out the role of the educational factor, which shows up in several indicators, including:
• The collapse of the public school system, which historically formed the groundwork for national integration in modern Arab countries.
• The decline of the value system on which social cohesion is based,
because of weak and fragile educational systems, which are the basic mechanism for transferring and propagating values.
• The decline in the level of administrative, technical and professional competence on which the state structure depends, as a result of poor educational training.
• The proliferation of a dilemma of cultural identity in Arab societies in
the context of the challenges that the current information revolution poses and growing economic globalization, in the absence of an
educational system that can protect people from the effects and qualify them for active and effective integration into modern life.
• The paucity of innovative talent among graduates from the education system, with the consequent sterility of pedagogical practice and its limited outputs.
48
The essential questions and problems associated with reform of Arab education systems must therefore be aired, with respect for the differences, varieties and special challenges of particular experiences, and without generalization that is not objective.
The most important of these questions are:
• How can we reconcile the requirements of social integration and civil cohesion on the one hand and the requirements of innovation and
dynamism on the other hand – by reconciling effective public schools and a liberal private education that meets the necessary criteria of control and organization?
• How can we manage the relationship between the cultural values development within an effective educational perspective?
• How can educational systems be reimagined and rebuilt, taking
ème
of the community and the requirements of renewal, innovation and
advantage of the current information revolution based on a knowledge
economy, artificial intelligence and digital technologies in a way that
ensures that social cohesion is strengthened and developmental goals are promoted?
This seminar will therefore tackle four basic points:
• The educational system and the challenges of social transformation in the Arab world;
• Educational systems and problems of cultural identity in Arab societies; • Educational systems and the challenges of plurality and diversity in the Arab world;
• Educational systems and the current information revolution.
49
Cohésion sociale et diversité dans les systèmes éducatifs arabes
Cérémonie d’ouverture : Mohamed Benaïssa (Maroc) Président de la Commune d’Assilah Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Saaid Amzazi (Maroc) Ministre de l’Education Nationale de la Formation Professionnelle de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Hameed Mohammed Kamikh Al Azemi (Koweït) Ministre de l’Education et de l’Enseignement Supérieur
Adnan Badran (Jordanie) Président du Conseil Supérieur du Centre National pour le Développement L’Académie des Sciences du Monde Islamique Membre du Conseil d’Administration de Arab Thought Forum Repésentant S.A.R. le Prince El Hassan bin Talal (Jordanie) Fondateur du Forum de la Pensée Arabe (Arab Thought Forum)
Riad Hamza Yusuf (Bahreïn) Président de l’Université de Bahreïn
Tarek Mitri (Liban) Directeur de l’Institut Fares sur les politiques publiques et les affaires internationales Université Américaine de Beyrouth Ancien Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies Ancien Ministre du Gouvernement libanais 50
Participants* : Abdellatif Abid (Tunisie) Secrétaire Général Adjoint de la Ligue des Etats Arabes Président du Centre de Tunis Tunis Muhamad Abu Hamour
(Jordanie)
Secrétaire Général du Forum de la Pensée Arabe Amman Rashed Saleh Al Araimi
(E.A.U.)
ème
Arab Thought Forum
Ex. Secrétaire Général de Sheikh Zayed Book Award Ex. Rédacteur en Chef du quotidien Al Ittihad Critique Littéraire Abu Dhabi Fahad Al Harthi
(Arabie Saoudite)
Président de ASBAR Centre d’Études, de Recherches et de Communication Riyadh
* Par ordre alphabétique.
51
Mohamed Al-Khozaï
(Bahreïn)
Académicien, Auteur Membre du Conseil de la Choura Manama Bader Omar Al Amr
(Koweït)
Doyen de la Faculté d’Éducation Université du Koweït Koweït Mokhtar Benabdallaoui (Maroc) Professeur d’Histoire et de Sociologie et d’Études Islamiques Université Hassan II Directeur du MADA Center (Center For Humanities Studies & Research) Casablanca Hamadi Ben Jaballah (Tunisie) Épistémologue Professeur de philosophie moderne Université de Tunis Tunis Aïcha Bennour Keddouci (Algérie) Nouvelliste / Romancière Paris Inam Bioud Directrice de l’Institut Supérieur Arabe de Traduction d’Alger Alger 52
(Algérie)
El Khammar El Alami
(Maroc)
Professeur en Sciences de l’Éducation Université Sidi Mohamed Ben Abdellah Fès Ahmed El Madini
(Maroc)
Chercheur/Écrivain Paris Ali Mohamed Fakhro
(Bahreïn)
Ecrivain, Penseur politique Membre fondateur du Congrès National Arabe Ancien Ministre de l’Éducation Manama Mahmoud Hamza
(Egypte)
Directeur Exécutif ème
New Generation International Schools Le Caire Kayed Hashem (Jordanie) Vice Secrétaire Général des Affaires Culturelles Arab Thought Forum Amman Ahmad Helwani
(Allemagne/Syrie)
Ecrivain et chercheur académique Membre du Comité Exécutif de l’Assemblée Arabe pour les Sciences Politiques Ancien rédacteur en chef de nombreuses revues académiques Berlin
53
Salah Jarrar (Jordanie) Professeur de Langue et de Littérature arabe Université de Jordanie Ancien Ministre de la Culture Amman Mohamed Khabaz
(Mauritanie)
Directeur Ecole Normale Supérieure Nouakchott Rabah Kheddouci
(Algérie)
Chercheur Nouvelliste / Romancier Paris Mona Makram-Ebeid
(Egypte)
Sénatrice Professeur de Sciences Politiques et de Sociologie Politique Université Américaine du Caire Le Caire Badr Othman Mal-Allah
(Koweït)
Directeur Général Institut Arabe de la Planification du Koweït Koweït Lamia Moubayed Bissat Présidente Institut des Finances Basil Fuleihan Ministère des Finances Beyrouth
54
(Liban)
Fatima Nougue
(Maroc)
Journaliste Casablanca Ahmed Ouzzi
(Maroc)
Ancien Professeur de la Faculté des Sciences de l’Education Université Mohammed V Rabat Mbarek Rabi
(Maroc)
Chercheur en Sciences d’Education Ancien doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Université Hassan II Rabat Fatima Roumate
(Maroc)
Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques & Sociales Université Mohammed V Rabat Abdallah Saaf Politologue / Chercheur Ancien Ministre de l’Education Nationale Rabat
(Maroc)
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah «L’impasse de la situation arabe : possibilités et perspectives » Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Mercredi 11 et Jeudi 12 Juillet 2018
• Cérémonie d’ouverture : g/d : Saleh Al-Kalab (Jordanie), ancien Ministre de l’Information ; Amr Moussa (Egypte), ancien Secrétaire Général de la Ligue Arabe et ancien Ministre des Affaires Etrangères ; Mohamed Tajeddine El-Houssaini (Mroc), Politologue, Professeur des Relations Internationales à l’Université Mohammed V ; Sameera Ebrahim bin Rajab (Bahreïn), Envoyée Spéciale du Cabinet Royal et Mohamed Kawas (France/Liban), Analyste politique et éditorialiste/chroniqueur presse arabophone.
• A mr Moussa (Egypte), ancien Secrétaire Général de la Ligue Arabe et ancien Ministre des Affaires Etrangères.
• Modérateur du 1er panel le Professeur Mohamed Tajeddine El-Houssaini (Maroc), Politologue, membre de l’Académie du Royaume du Maroc ; à sa droite, Amr Moussa (Egypte) et Saleh Al-Kalab (Jordanie).
• Sameera Ebrahim bin Rajab (Bahreïn), Envoyée Spéciale de la Cour Royale, ancienne Secrétaire d’Etat de l’Information et Porte-parole du Gouvernement.
• Participants et invités assistant à la conférence.
• S aleh Al-Kalab l’Information.
• Mohamed Kawas (France/Liban), Analyste Politique, Editorialiste/Chroniqueur de la presse arabophone basée à Londres.
(Jordanie),
ancien
Ministre
de
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah «Pensée religieuse incubateur du terrorisme : contexte et moyens de lutte » Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Mardi 17 et Mercredi 18 Juillet 2018
• Cérémonie d’ouverture présidée par (au centre) Abdulaziz Sabeel (Arabie Saoudite), Secrétaire Général du Prix International Roi Fayçal ; à sa droite Haitham Al-Zubaïdi (Irak), Directeur du magazine arabophone «Al-Arab»/Rédacteur en chef du site «Middle East online» ; Yahya Yakhlef (Palestine), Ancien Ministre de la Culture et Abdallah Redouane (Maroc), Secrétaire Général du Centre Islamique Culturel d’Italie ; à sa gauche Ahmed Al Zein (Liban), Ecrivain/Journaliste ; Fadwa Benamer (Lybie), Pofesseure des universités et chroniqueuse.
• Participants et invités assistant à la conférence.
• Modérateur du 1er panel (au centre) Mansour Khalid Mohamed Abdelmajid (Soudan), ancien Ministre des Affaires Etrangères ; à sa droite Radwan El-Sayed (Liban), Penseur/Professeur des Etudes Islamiques, Université Libanaise ; à sa gauche Mahmoud Gebril (Libye), ancien Président du Conseil National de Transition.
• G/D : Sayyed Ataollah Mohajerani (UK/Iran), Penseur/Chercheur, ancien Ministre ; Abdallah Yusuf Al-Ghanim (Koweït), Directeur du Centre d’Etudes & de Recherches, ancien Ministre ; Hussain Shaban (Irak) ; Abdel Wadoud Hachem (Mauritanie), Professeur des universités et ancien Ministre ; Rachida Benemassaoud (Maroc), Professeur universitaire, ancienne parlementaire et Rasheed Al-Khayoun (Irak), Chercheur/Ecrivain, journaliste à «Al Ittihad Al Imaratiya».
• Modérateur du 2ème panel (au centre) Moubarak Rabie (Maroc), Professeur émérite, ancien doyen et chercheur spécialisé en éducation ; à sa droite Yahya Yakhlef (Palestine), ancien Ministre ; à sa gauche Fadwa Benamer (Lybie), Professeure des universités et Chroniqueuse.
• G/D : Francesco Zannini (Italie), Professeur à l’Institut Pontifical d’Etudes Arabes et d’Islamologie à sa gauche Radwan El-Sayeed (Liban), Ecrivain/Penseur, Profeseur d’Etudes Islamiques, Université Libanaise.
• Intervention de Hussain Shaban (Irak), Vice Président de Academic University for Nonviolence & Human Rights ; à sa droite Mohamed Ghanem Rumaihi (Koweït), Professeur de Sciences Politiques et de Sociologie, écrivain penseur et chercheur ; à sa gauche Abdallah Ould Bah (Mauritanie), Analyste Politique et écrivain.
• Entrée du Palais de la Culture où sont exposées les oeuvres des Jeunes Peintres d’Assilah Assilah, Juillet 2018.
Colloque La poésie arabe dans le contexte d’un paysage culturel mouvant (Séminaire & lecture de poésie)
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Jeudi 4 et Vendredi 5 Juillet 2019
• Oeuvre de l’artiste Manu Alguero Mas Beya (Espagne) réalisée à l’Atelier de Peinture du Moussem - Assilah, Juillet 2018.
Coordinateur : Dr. Charafdine Majdouline (Maroc) Professeur de l’Enseignement Supérieur Institut National des Beaux Arts Tétouan 59
La poésie arabe dans le contexte d’un paysage culturel mouvant Le champ littéraire arabe actuel se trouve encore confronté à un
paradoxe frappant qu’illustre bien l’intérêt porté à l’art poétique et la pratique de la poésie.
En effet, autant les fonctions traditionnelles dévolues à la poésie en
matière d’expression des questions de soi et de la société régressent, qui plus est son impact sur le plus large public des récepteurs de la littérature allant diminuant, autant celle-ci constitue de plus de plus une entrée
en la matière expérimentale pour bon nombre d’amateurs d’écriture et de personnes se préoccupant d’expression verbale, pour ensuite ouvrir la voie à ces habitués sur des seuils suscitant davantage d’attrait pour la diffusion et promettant des gains littéraires.
C’est précisément dans ce contexte qu’il est devenu malaisé au cours des deux dernières décennies de parler, dans un contexte purement
critique, de voix poétiques nouvelles et originales jouissant de reconnaissance auprès du lectorat de la poésie, alors même que celles-
ci constituent une continuité de la modernité poétique contemporaine,
qui a parcouru d’importantes étapes depuis le milieu des années soixante. On peut même affirmer, sans pour autant craindre de se tromper, que l’ère des poètes illustres est révolue, et qu’il est désormais
difficile pour de nouveaux noms de se forger une place au sein du
répertoire poétique arabe contemporain. Aussi peut-on reconnaître
qu’une crise existe bel et bien et qu’elle affecte l’essence même de la
continuité et de la compilation, tant au niveau de la création que de la pratique poétique.
Évidemment, on ne peut perdre de vue le fait qu’au sein de l’écriture poétique un retour s’est opéré vers des fins artistiques classiques, en raison de l’effet incitatif de Prix dédiés à ce genre de style et de talent,
60
de sorte qu’il est devenu courant qu’un nombre non négligeable de voix habiles en composition de vers classiques à deux hémistiches et rime unique émergent chaque année, parallèlement à la persistance d’un public aspirant à ce style profondément enraciné dans le goût général et la mentalité littéraire sous toutes ses catégories. Toutefois, un grand nombre de poètes adoptant la métrique classique ne cessent de présenter des poèmes dans des contextes spécifiques ; de plus, ils ne se sont guère efforcés de se fonder sur un quelconque mouvement culturel ou une doctrine culturelle usant d’un medium traditionnel, lequel peut commencer par le journal ou le magazine, et s’achever par le recueil de poèmes, le texte publié n’étant plus tentant preuve de bon goût et se sentant intéressé par la poésie. Parallèlement au resserrement survenu au sein du modernisme poétique
ème
pour ceux-ci, c’est donc plutôt la récitation devant un public faisant
arabe et au retour opéré par nombre de voix nouvelles vers la composition poétique traditionnelle, il existe une conviction générale selon laquelle la réalité arabe ne permet plus d’écrire de la poésie, par comparaison avec des genres d’ordre narratif et visuel, ceux-ci étant plus aptes à traduire les fluctuations rapides survenant au sein des entités personnelles, des sociétés et des milieux culturels. In fine, ce sont le roman, la biographie, la littérature de voyage, les mémoires, le film cinématographique et documentaire, et les arts plastiques qui prédominent dans le paysage culturel et qui en traduisent les préoccupations et les aspirations. Dans ce contexte, nul n’ignore que bon nombre de poètes avérés se sont tournés vers l’écriture romanesque, les arts plastiques ou le cinéma; c’est comme s’il s’agissait réellement de la quête d’un contexte de réception offrant plus de rentabilité, d’utilité et d’impact.
61
Se fondant sur toutes ces hypothèses, le présent colloque, qui s’inscrit dans le cadre du 41ème Forum d’Assilah s’efforce de débattre de la
réalité de la présence poétique dans le paysage culturel arabe actuel, et de soulever des questions portant sur les phénomènes qui l’affectent, ainsi que les transformations qui y surviennent: comment donc retrouver le goût poétique? Par quoi peut-on supplanter le recueil de poèmes
devenu aujourd’hui sans éditeur enthousiaste ni récepteur intéressé? Quels sont de nos jours les canaux possibles pour la pratique poétique?
La crise affecte-telle le médium ou l’essence de l’expression?
La renaissance demeure-t-elle possible? Ou, au contraire, le déclin est-il inévitable, comme nous l’enseigne l’histoire de la littérature? La poésie
peut-elle s’éteindre comme se sont éteintes l’épopée, la « maqama », cette prose rythmée et rimée, et l’épître en prose ? La poésie restera-t-
elle confinée aux sources innées des poèmes populaires en langues dialectales et des textes chantés… ce sont là autant de questions que
le colloque s’efforcera de soumettre à une élite de poètes et de critiques
arabes dans la perspective de recherche d’un rôle pouvant aujourd’hui être dévolu à cet art longtemps désigné comme étant le Recueil-le Diwandes Arabes.
Charafeddine Majdouline
Coordinateur du colloque
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La poésie arabe dans le contexte d’un paysage culturel mouvant Participants* : Ikram Abdi
(Maroc)
Poétesse Assilah Zuhair Abu Shayeb
(Jordanie)
Poète et Directeur de l’Institut Arabe de la Recherche et de l’Édition, Jordanie Amman Mohammed Achaari
(Maroc)
Poète / Écrivain ème
Ancien Ministre de la Culture et de la Communication Rabat Mehdi Akhrif
(Maroc)
Poète Assilah Sultan Al Amimi
(E.A.U.)
Président de l’Académie de Poésie Abu Dhabi Khaled Belacem
(Maroc)
Critique et Académicien Rabat
* Par ordre alphabétique.
63
Ebrahim Buhendi
(Bahreïn)
Poète Manama Chawki Bazih
(Liban)
Poète Beyrouth Rabia Djelti (Algérie) Poétesse et Professeure à l’Université d’Alger Alger El Bera M’Bareke
(Mauritanie)
Poétesse Nouakchott Omar Erraji
(Maroc)
Poète Laâyoune Salah Fadl
(Égypte)
Professeur de Critique Faculté de Lettre - Université de Littérature Aïn-Chams Membre de l’Académie de Langue Arabe Le Caire Qassim Haddad
(Bahreïn)
Poète Manama Salah Jarrar Ancien Ministre de la Culture Professeur de Littérature Arabe et Andalouse Université de Jordanie Amman
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(Jordanie)
Ali Abdulla Khalifa
(Bahreïn)
Poète Secrétaire Général du Prix Issa au service de l’Humanité Isa award For Services To Humanity Manama Touriya Majdouline
(Maroc)
Poétesse et Professeure à l’Université Mohamed V Ancienne Secrétaire Générale de la Commission Nationale du Maroc pour l’Unesco Rabat Karim Radhi
(Bahreïn)
Poète et Écrivain Manama Abd Al Mounim Ramadan
(Égypte) ème
Poète et Écrivain Le Caire Hameed Saeed
(Irak)
Poète Amman Jeryes Samwi
(Jordanie)
Poète / Auteur et Journaliste Ancien Ministre de la Culture Amman Hassan Talab
(Égypte)
Poète Le Caire
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Invités au séminaire* : Aicha Bennour (Algérie) Nouvelliste/ Romancière Paris Inam Bioud
(Algérie)
Directrice de l’Institut Supérieur Arabe de Traduction Écrivaine et Poétesse Alger Mourad Kadiri
(Maroc)
Poète et Chercheur Président de la Maison de Poésie Rabat Rabah Kheddouci
(Algérie)
Chercheur Nouvelliste/ Romancier Paris Haidar Mahmoud
(Jordanie)
Poète/ Ancien Ministre de la Culture Membre du Conseil des Représentants Amman Abdelhaq Mifrani Poète et Critique Maison de la Poésie Marrakech
* Par ordre alphabétique.
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(Maroc)
Hassouna Mosbahi
(Tunisie)
Écrivain, Journaliste et Romancier Tunis Diakité Cheikh Seck
(Mauritanie)
Poète /Journaliste Nouakchott Mokhless Sguillar
(Maroc)
Directeur de la Maison de la Poésie
ème
Tétouan
67
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Prix Mohamed Zafzaf du roman arabe (7ème édition) Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Vendredi 13 Juillet 2018
• Membres du Jury de la 7ème édition du «Prix Mohamed Zafzaf du Roman Arabe» : g/d : Amin Zaoui (Algérie), Ecrivain/Romancier, Professeur de Littérature, ancien Directeur Général de la Bibliothèque Nationale ; Fatiha Taieb (Maroc), Chercheur/Professeur de Littérature Comparée, Université Mohamed V ; Charafeddine Majdouline (Maroc), Critique littéraire/Chercheur, Professeur de l’Enseignement Supérieur à l’Institut National des Beaux Arts ; Rashed Saleh Al Araïmi (EAU), Président du Jury, ancien Secrétaire Général de Sheikh Zayed Book Award ; Mohamed Benaïssa et le lauréat du Prix Ahmed El Madini (Maroc), Ecrivain/Romancier ; Fatima Gueddou (Maroc), Chercheur/Professeur de Littérature moderne, Université Ibn Tofaïl et Hussein Hamouda (Egypte), Critique Littéraire/Chercheur, Professeur de Littérature arabe à l’Université du Caire.
• Charafeddine Majdouline (Maroc), Coordinateur du Prix. Critique littéraire/Chercheur, Professeur de l’Enseignement Supérieur à l’Institut National des Beaux Arts de Tétouan.
• Rashed Saleh Al Araïmi, Président du Jury (EAU) et Mohamed Benaïssa remettant le trophée à Ahmed El Madini (Maroc), lauréat du Prix biennal en reconnaissance pour l’ensemble de ses oeuvres.
• Le lauréat de la 6ème édition, 2016, le romancier Hassouna Mosbahi (Tunisie) félicitant le romancier Ahmed El Madini, lauréat de la 7ème édition soit 2018.
• Témoignage de Mohamed Benaïssa, Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah ; à sa droite le Président du Jury, Rashed Saleh Al Araïmi (EAU) ; à sa gauche le lauréat de la 7ème édition du Prix Mohamed Zafzaf du roman arabe, le romancier Ahmed El Madini (Maroc).
• Rashed Saleh Al Araïmi, Président du Jury (EAU) et Mohamed Benaïssa remettant l’attestation au lauréat Ahmed El Madini (Maroc).
• Remerciements de Ahmed El Madini et son témoignage à feu Mohamed Zafzaf.
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe (6ème édition) Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Lundi 16 Juillet 2018
• Membres du Jury de la 6ème édition du «Prix Buland Al Haïdari de la Jeune Poésie Arabe» : g/d : Amel Moussa (Tunisie), Poètesse, Chercheure universitaire, ex-Directrice du Festival de Carthage ; Mehdi Akhrif (Maroc), Poète ; Mohamed Benaïssa ; Ali Abdulla Khalifa (Bahreïn), Président du Jury, Poète et Secrétaire Général du Isa Award For Service To Humanity ; Charafeddine Majdouline (Maroc), Critique littéraire/Chercheur, Professeur de l’Enseignement Supérieur à l’Institut National des Beaux Arts et Chawki Bzih (Liban) Poète.
Les lauréats ex aequo de la 6ème édition du Prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe
• Mohamed Benaïssa et le Président du Jury Ali Abdulla Khalifa (Bahreïn) remettent le trophée à la jeune poétesse Nassima Raoui (Maroc).
• Mohamed Benaïssa et le Président du Jury Ali Abdulla Khalifa (Bahreïn) remettent le trophée au jeune poète Mohamed Arbi (Tunisie).
• Les lauréats de la 6ème édition, 2018, posent pour une photo souvenir ; g/d le jeune poète tunisien Mohamed Arbi et la jeune poétesse marocaine Nassima Raoui.
• Invités et les habitants de la ville assistant à la cérémonie de la remise du Prix biennal Buland Al Haïdari, édition 2018.
• Photo souvenir des jeunes lauréats du «Prix Buland Al Haïdari 6ème édition, 2018» avec les membres du Jury : g/d : Mezouare El Idrissi (Maroc); Ecrivain/Poète et traducteur, Professeur universitaire à l’Ecole Supérieur Le Roi Fahd de Traduction ; Maha Autoom (Jordanie), Poétesse, Professeur de Littérature arabe à l’Université de Jordanie et Membre de la Société des Ecrivains Jordaniens ; Chawki Bzih (Liban), Poète ; Ali Abdulla Khalifa (Bahreïn), Poète, Secrétaire Général, Isa Award For Service To Humanity et les lauréats ex aequo Nassima Raoui (Maroc) et Mohamed Arbi (Tunisie) ; Mohamed Benaïssa ; Ahmed Akhrif (Maroc), Poète ; Charafeddine Majdouline (Maroc), Critique littéraire/Chercheur ; Amel Moussa (Tunisie), Poétesse, chercheure universitaire et Mahmoud Abdelghani (Maroc), Poète, Romancier, Traducteur et chercheur, Professeur de Littérature Moderne, Université Mohammed V.
• Arrivée du Président de la République du Sénégal Macky Sall à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan - Assilah le Vendredi 29 Juin 2018.
Journées Culturelles et Artistiques Africaines
Colloque
La créativité africaine en Afrique et dans la diaspora Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Assilah, du Dimanche 7 Juin au Jeudi 11 Juillet 2019
• Peinture réalisée à l’Atelier de Peinture du Moussem par l’artiste Lawson Fola (Togo) - Assilah, Juillet 2017.
En collaboration avec Insula Production (Cap-Vert) Coordinateur : SEM Mario Lucio (Cap-Vert) Musicien, Poète, Ecrivain Ancien Ministre de la Culture Praia 71
La créativité africaine en Afrique et dans la diaspora
Colloque Culture, pensée et développement : quelle rupture ? Quelle Vision ? Progrès et changement Débattre «progrès et changement » dans le cadre d’une réflexion sur la créativité africaine, en Afrique et dans les diasporas est d´une actualité incontestable. Le moteur du changement est l´insatisfaction, consciente
ou inconsciente, par rapport à la réalité environnante et/ou à tendances perçues. Et l´on crée pour transformer quelque chose ou quelqu’un.
L´insatisfaction est porteuse de progrès et de changement positif quand
elle est appropriée par des esprits créatifs et capables d´interpréter
les besoins et les aspirations des hommes et des sociétés. L´idée de changement et de progrès est inhérente à créativité.
Sans mésestimer l´importance de créativité pour la production artistico-
culturelle, je dirais qu’elle doit être au cœur des sociétés africaines. Elle doit être cultivée dans tous les domaines de la vie sociale (l´économie,
la culture, la politique, la gouvernance, etc. etc.). Il nous faut, donc, dépasser les conceptions réductionnistes propagées par les médias et certains secteurs qui tendent à associer la créativité, presque exclusivement, à la production artistico-culturelle.
La créativité n´émergera pas parce que nous en parlons tout le temps et longuement. Ou seulement parce que nous en avons besoin. Encore moins le progrès et le changement. L´idée de progrès, sauf quelques
exceptions, est une constante dans le discours dominant en Afrique y compris chez beaucoup d´acteurs dont les pratiques constituent sa négation. Les résultats observables sur terrain sont néanmoins, bien en-
deçà des besoins et des attentes. Force est de constater que la créativité ne peut pas, non plus, être décrétée.
Il nous faut, par conséquent, réfléchir sur comment l’engendrer, la
stimuler et la cajoler pour qu´elle entraine les transformations (progrès et
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changement) dont les sociétés africaines ont besoin. Voilà une question primordiale pour le débat sur la créativité africaine, en Afrique et dans les diasporas au 41ème Moussem d´Assilah.
Sans vouloir anticiper les conclusions du débat, je mentionnerais
deux facteurs qui me semblent fondamentaux pour tout processus de
changement positif. En premier lieu l´éducation! Elle constitue l´élément
fondateur et transformateur des pratiques individuelles et collectives, soientelles économiques, sociétales, politiques et culturelles. Des individus, munis
de connaissances, de compétences et de capacité de réflexion constituent des moteurs de tout changement et progrès. Un autre facteur critique pour
la genèse et l´épanouissent de la créativité est, indubitablement, la qualité de la gouvernance et du leadership - de l’organisation, de la société, du pays et certainement, du continent (Afrique).
En effet, les pratiques de gouvernance sont fondamentales pour l´apparition d´un environnement facilitateur de créativité et stimulateur l´éducation, soit-elle formelle ou informelle.
Ces deux facteurs évoqués et plusieurs autres non-mentionnés sont
ème
des capacités (individuelles, de groupe ou collectives) générées par
en interaction permanente. Le progrès et le changement requièrent la création de dynamiques fécondes entre les différents facteurs en jeu.
Et ils se renforcement mutuellement. Pour le bien ou pour le mal. En effet les retombées de la gouvernance sur les activités économiques,
sociales et culturelles sont automatiques. Au même temps que celles-ci contribuent aussi à la reconfiguration des pratiques de gouvernance.
Le progrès et le changement, voire même la créativité sous-jacente, sont des champs quadrillés et balisés par de principes et valeurs. Ce sont
ceux-ci qui donnent du sens (signification et direction) au changement
et le légitiment (ou pas). Le changement et le progrès sont, en quelque sorte, validés par les valeurs et principes. Dans le contexte africain actuel, progrès doit signifier, obligatoirement , paix et sécurité, épanouissement
individuel, nouveaux modèles et pratiques d´interaction humaine, satisfaction des besoins de base de populations, accès à l´emploi et au
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revenu, maîtrise des ressources naturelles et publiques, respect des droits humains et liberté d´expression dans un environnement naturel et cadre de vie sains, entre autre choses.
Mais les valeurs et principes ne sont pas des éléments immuables.
Ils évoluent aussi avec le temps. Seulement le temps des changements des
valeurs n´est pas le temps des changements au niveau social, politique, technique et technologique. Les dynamiques imprévisibles de la créativité et de changements, imposés souhaités ou nécessaires pour le progrès
impliqueront toujours des ruptures au niveau individuel, familial, social,
économique et politique. On doit pouvoir, donc, s´attendre à des crises provoquées par le déphasage entre la vitesse de certains changements et
celle de l´évolution des valeurs et des principes, communément acceptés et des fois bien ancrés dans la société.
Le discours du développement et de la gouvernance démocratique est clairement un plaidoyer pour changement à tous les niveaux (société, individus…). À cet égard on peut dire que le progrès et le
changement renouvellent et reconfigurent la culture et les productions
culturelles. Et celles-ci rétroagissent dialectiquement sur le processus
du développement. Il en découle une autre question pour les débats
du 41ème Moussem d´Assilah: Comment gérer de façon féconde ces
moments d’ébranlement, voire de rupture, avec le double souci de promouvoir le changement et, au même temps, maintenir les grands équilibres de la société?
Le progrès interpelle, de façon incontournable, le leadership au niveau
local, national, régional et continental. Elle doit être formée et prête pour conduire les dynamiques de changement et de transformation. Malheureusement il n´y a pas de génération spontanée de capacités.
Et l´on revient au thème crucial de l´éducation/formation comme facteur critique de la créativité.
La question du progrès et du changement est, également, au centre de deux autres colloques du 41ème Moussem d´Assilah, à savoir,(i) le fardeau
de la démocratie et (ii) le développement durable et les contraintes dans l´hémisphère Sud. 74
Ces pays, particulièrement, en Afrique sont défiés à être créatifs pour se réinventer des modèles et pratiques de gouvernance démocratique que
puissent répondre aux aspirations collectives et réaliser pleinement les promesses de l´indépendance et de la démocratisation (amélioration des conditions de vie et bien-être des populations). Ce faisant ils créeront ou renforceront un environnement favorable à davantage de progrès.
Le colloque sera une opportunité pour un débat autour de questions suivantes:
1. Comment engendrer et stimuler la créativité pour qu´elle entraîne les transformations dont ont besoin les sociétés africaines et les diasporas ?
2. Comment gérer de façon féconde les moments d’ébranlement, voire de rupture, inhérents au progrès avec le double souci de changer et de maintenir les grands équilibres de la société?
3. Quelles capacités sont-elles nécessaires pour projeter et conduire durable (ODD) assumés et essentiels pour l´Afrique? Comment les former ? Quelles en sont les responsabilités des Etats et des acteurs
ème
les transformations sous-jacentes aux objectifs de développement
de la société civile ?
4. Q ue signifiera l´échec du « projet de développement » (ODD) pour l´Afrique et pour le monde, dans un contexte d´une démographie africaine vigoureuse, pour ne pas dire explosive ?
5. Au-delà du leadership, gouvernance et capacités, quels autres facteurs contribuent à la créativité au service du changement et du progrès en Afrique et dans les diasporas? Praia le 02 avril 2019 Victor Borges
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African Creativity in Africa and in the Diaspora
Symposium Culture, Thought and Development: Breaks? Visions? Progress and Change Debating the theme “Progress and Change,� in the framework of reflection on African Creativity in Africa and in the Diasporas is of indubitable
currency and relevance. The driver of change, whether conscious or unconscious, is dissatisfaction with the surrounding environment and/ or with perceived trends. And the process of creation is intended to
change something or someone. Dissatisfaction is a carrier of progress and positive change when it is appropriated by spirits that are creative
and capable of interpreting the needs and the aspirations of men and of societies. Inherent to creativity then is the idea of change and progress.
Without underestimating the importance of creativity in artistic and
cultural production, I would still say that it should be at the heart of African societies. It should be cultivated in all the spheres of social life (the economy, culture, politics, governance etc.) It is therefore necessary to go
beyond the reductive conceptions disseminated by the media and some
sectors which tend to associate creativity, almost exclusively, with artistic and cultural production.
Creativity will not emerge because we talk about it all the time and in a
protracted way, or merely because we need it. This is much less the case with progress and change. With but a few exceptions, the idea of progress is a constant in the dominant discourse in Africa, including in the midst
of numerous actors whose very practices negate it. The results achieved
on the field fall short of the requirements and expectations (of people). It should also be noted that creativity may not be decreed, either.
Consequently, we need to think about ways and means to engender it, stimulate it, and cajole it so that it may spawn the transformations (progress and change) which African societies need. This then is a question of
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paramount importance for the debate chalked for the 41st Edition of the
Assilah (Cultural) Moussem (Festival): African Creativity in Africa and in the Diasporas.
Not wishing to anticipate the outcome of the debate, I would still mention
two factors which seem to me to be fundamental in any process of positive
change. In the first place, there is education which constitutes the founding
and transforming instrument in individual and collective practices— whether they be economic, social, political, or cultural. Individuals that are endowed with knowledge, skills, and thinking capabilities are the engines and blooming of creativity is indisputably the quality of governance and
leadership—at the levels of the organization of society, of countries, and
ème
of any change and progress. Another factor that is critical to the genesis
certainly, of the (African) continent, at large. Indeed, governance practices are crucial to the emergence of an environment that fosters creativity and
stimulates (individual, group, or collective) capacities, as generated and nurtured by formal and informal education. The aforementioned factors, together with several other factors that have not been mentioned, are in a
state of permanent interaction. To be sure, progress and change require
vibrant and fertile dynamics among the various factors at stake. And the
latter bolster one another, for better or worse. The outcomes of governance on economic, social, and cultural activities are automatic. At the same time, they contribute to the re-configuration of governance practices.
Progress and change, and even the creativity underlying them, are criss-
crossed fields endowed with beacons made up of principles and values.
And it is the latter that confer sense (meaning and sense of direction) to change and even (de)-legitimate it. In a way, change and progress are
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validated by values and principles. In the present African context, progress must mandatorily mean, inter alia: peace and security; individual fulfilment;
new models and practices of human interactions; the satisfaction of the populations’ basic needs; ready access to employment and income; mastery of natural and public resources; observance of human rights and freedom of expression –all within a sound natural environment and living conditions.
But values and principles are not immutable elements; they also change over time. Nevertheless, the time required for changes in value is unlike
the time needed for change to take place in the social, political, technical, and technological spheres. The unpredictable changes of creativity and change, whether desired or mandated by progress, will always entail
breaks at the individual, familial, social, economic, and political levels. We
should then expect crises to be triggered by phase-shift between the pace
of some changes and the actual pace of evolution affecting the values and principles that are commonly accepted or even well entrenched in the society.
The discourse of development and democratic government is clearly a case of advocacy in favour of change at all levels (society, individuals,
and so forth). In this respect, we may say that progress and change renew and reconfigure culture and cultural productions. And the latter re-act dialectically and impact on the process of development.
There arises another question worthy of being addressed during the debate scheduled for the 41st Assilah Cultural Festival: how can we
fruitfully manage these moments of upheavals and even breaks, with the dual concern of promoting change and, at the same time, keeping up major equilibriums within the society.
Progress challenges the leadership, and compellingly so, at the local,
national, regional, and continental levels. Leadership must be trained and ready to steer the dynamics of changes and transformations. Unfortunately,
capabilities are not generated spontaneously. And this takes us back to the crucial theme of education/training as a critical factor in creativity.
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The question of change and progress is likewise at the centre of two other colloquies organized in the framework of 41st Assilah Cultural Festival, to
wit: (i) the burden of democracy and (ii) sustainable development and the
constraints in the Southern Hemisphere. Many countries, particularly in Africa, are challenged to re-invent democratic governance models and
practices apt to respond best to collective aspirations and to fully meet the promises of independence and democratization (and thus improve
the living conditions of the populations and promote their well being). By so doing, these models and practices are bound to create or shore up an environment that fosters progress.
The colloquy will be an opportunity to debate the following questions: 1. How can creativity be engendered and stimulated in such a way as to
spawn transformations which African societies and African Diaspora communities need?
2. How can we fruitfully manage moments of upheavals and breaks and preserving the major equilibriums within the society?
3. What capacities are necessary to design and drive the transformation
ème
that are inherent to progress, with the double concern for change
underlying Sustainable Development Goals (SDG), as assumed and essential to Africa? How can these capacities be built? And what are the responsibilities of the State and civil society actors in this regard?
4. What would the failure of “the Development Project� (SDG) mean for Africa and the world, in a context marked by vigorous (if not explosive) African demographic growth?
5. Beyond leadership, governance, and capacities, what other factors
contribute to creativity at the service of change and progress in Africa and in Diaspora communities?
Praia, on April 2, 2019. Victor Borges
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La créativité africaine en Afrique et dans la diaspora NOTE SUR LA COMPOSANTE CULTURELLE Le thème du 41ème Moussem d’Assilah est la créativité africaine en Afrique et dans les diasporas.
Trois sous-thèmes feront l’objet de débat : 1. Culture, pensée et développement : quelle rupture ? Quelle vision ? 2. Communication : enrichissement et dérive. 3. Liberté et créativité en matière de communication Nous savons tous combien la culture et la pensée portent une civilisation.
On est allé jusqu’à penser que l’Afrique restera ce qu’elle est, si sa vision économique du développement ne donne pas d’abord la priorité à ses réalités endogènes, c’est à dire le respect de ses cultures et de ses pensées. En un mot, sa créativité c’est à dire sa capacité de changer la vie de ses peuples.
C’est connu : c’est du particulier que l’on accède à l’universel ! Il y a par ailleurs un douloureux constat qui a été fait : que depuis les indépendances africaines, aucun concept culturel opératoire n’est venu jusqu’ici prendre la place de la Négritude, courant littéraire et politique lancé par Senghor et Césaire. Nkrumah et son panafricanisme reste
d’actualité et n’a pas été bousculé. L’Afrique fait du surplace. Cheikh Anta
Diop avec son égyptologie nègre qui restitue la conscience historique
des Noirs africains est encore là. Rien de nouveau, depuis. La puissance
créative de la pensée africaine semble en panne. Il faut en trouver les causes et les remèdes. Il s’agit de penser comment redonner de la voix à une pensée africaine enceinte de tous les dons mais inopérationnelle
face à la razzia d’un bruyant discours politique vide et qui ne finit pas de se mordre la queue depuis les indépendances.
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Nous devons tenter de répondre à des questions fondamentales qui sont restées beaucoup trop longtemps sans réponse.
1. Que reste t-il encore à faire et à dire après avoir répété près de 50 ans durant, que l’Afrique et les Africains ne devraient pas continuer à vivre dans la honte d’eux-mêmes.
2. Quoi répondre à cette Afrique qui continue d’entretenir un « discours du manque » ? De chercher toujours à combler le vide « de réflexion,
de créativité et d’inventivité » ? De se poser toujours la question sur
la place du continent africain dans la « transformation du monde contemporain »?
3. Comment arrêter de toujours courir derrière des logiques de 4. Comment faire pour que les savoirs des penseurs, écrivains,
ème
rattrapage?
intellectuels, artistes, soient aussi opérationnels que les cris des foules et les déferlements des masses dans la rue !
5. Quelle doit être la véritable place de la culture et de la pensée au cœur des systèmes politiques africains ?
6. Les créateurs africains, toutes disciplines confondues, pourront-
ils seuls prendre leur destin en main ? Quelle rupture opérer et maintenant ? Quelle vision porter ensemble et tout de suite avec les décideurs politiques ?
7. La créativité africaine au sens large, la culture, la pensée, doivent-elles se transformer en locomotive de développement dont les impacts ont un retentissement dans la vie quotidienne des peuples africains ?
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La culture est un bien irremplaçable ! La pensée encore plus. L’Afrique ne peut pas venir au monde avec les habits d’autrui ! Le 41ème Moussem d’Assilah arrive avec des interrogations majeures
sur la créativité africaine, la puissance de la culture, la puissance de la
pensée africaine et de ses diasporas. Ses diasporas semblent être restées
jusqu’ici déconnectées du continent africain. Il faut faire le diagnostic, savoir pourquoi cette distance entre l’Afrique et ses diasporas !
Il faut savoir en quoi la créativité africaine et de ses diasporas peut
bouleverser l’ordre économique et social du continent ? Sur quels leviers s’appuyer ? Quelles ressources humaines mobiliser et comment les mobiliser ?
Le développement africain, ce ne seront pas seulement que le talent et le génie des artistes et créateurs africains. Il faut que les hommes d’État
africains aient également de la créativité, du talent et du génie. Sinon, tout s’annule.
Amadou lamine Sall Poète
Lauréat du Grand Prix de Poésie Tchicaya U’Tamsi de la ville d’Assilah
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African Creativity in Africa and in the Diaspora NOTES ON THE CULTURAL COMPONENT The theme of the 41st Edition of the Assilah Moussem (Festival) is African Creativity in Africa and in the Diaspora.
Three sub-themes will be at the centre of the debate, namely: 1. Culture, Thought and Development: Breaks? Visions? 2. Communication: beneficiation and drift 3. Freedom and Creativity in communication We all know the extent to which culture and thought are carriers of a civilization. We have indeed gone as far as thinking that Africa will remain
as it is, unless its economic vision of development comes to grant utmost priority to its endogenous realities, that is, show respect to its cultures change the lives of its peoples.
The saying, “it is by way of the specific that we access the universal” is now
ème
and thought systems, or, in a nutshell, its creativity—that is, its capacity to
a truism !
There is a painful statement which has been made –and that is: since African independence, no operational cultural concept has been devised to date to replace Negritude, a literary and political current launched
by Leopold Sédar Senghor and Aimé Césaire. Nkrumah and his pan-
Africanism, though still current, has not moved much. Africa has time and again relied on things local. Cheikh Anta Diop, with his Negro Egyptology,
which restores historical consciousness to African black folk is still with us.
But nothing new has been put forth ever since. The creative power driving African thought seems to have broken down, hence the necessity to
identify the causes and to bring about remedies. It is necessary to confer a voice to African thought, which is pregnant with gifts but presently idle in the face of the onslaught of tumultuous, yet vacuous political discourse,
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which has not ceased to “bite its own tail” since independence. We will attempt to answer some fundamental questions which have for long remained without responses.
1. What remains still to be done, after having spent 50 years repeating
the same statement that Africa and Africans ought not to continue to live in self-shame?
2. What should be the response to a Continent which continues to
nurture a “discourse of lack,” to search for ways and means to fill the vacuum in “reflection, creativity, and ingenuity, and to pose questions
related to the place of the African continent in the “transformation of the contemporary world”?
3. How to cease running after the logic of rattrapage (or, the urge to make up for things lost or missed)?
4. What can be done to ensure that the knowledge produced by African thinkers, writers, intellectuals, and artists is as operational as the cheers of the crowds and the surge of the masses in the streets?
5. What should be the genuine position of culture and thought at the heart of African political systems?
6. Will African creators pertaining to all fields take their own destiny in
hand? What breaks should they make at once? And what visions should they collectively carry, together with political deciders?
7. Should African creativity, culture, and thought be transformed into
locomotives of development, such that their impacts will reverberate in the daily lives of African peoples?
Culture is irreplaceable and thought is all the more so. Africa cannot afford to come forth in borrowed “habits” ! The 41st Edition of the Assilah (Cultural) Festival comes with major
questions bearing on African creativity, the power of culture, as well as the power of thought and of Diasporas. The latter seem to have remained
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disconnected from the African continent. A diagnosis is now necessary in order to find out the reasons which have led to such distancing between Africa and its Diasporas.
It is necessary to explore the ways in which African creativity and African Diasporas can overturn the social and economic order on the Continent,
the levers to be used, the human resources to be mobilized, and the manner in which such resources could be harnessed to this end.
African development cannot be achieved solely by means of the talents
and genius shown by African creative forces; it is also necessary that African
statesman to cultivate some creativity, talent, and genius. Otherwise, everything will come to nothing.
Amadou Lamine Sall, Poet
ème
Awardee of the City of Assilah’s Tchicaya U Tam’si Poetry Prize
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La créativité africaine en Afrique et dans la diaspora Cérémonie d’ouverture : Mohamed Benaïssa (Maroc) Président de la Commune d’Assilah Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Mario Lucio (Cap-Vert) Musicien, Poète, Ecrivain Ancien Ministre de la Culture
Amadou Lamine Sall (Sénégal) Poète, lauréat du Prix Tchicaya U Tam’si 2018, Assilah Secrétaire Général de la Fondation mondiale pour le Mémorial de la Sauvegarde de l’île de Gorée, classée patrimoine mondiale de l’humanité par l’Unesco
Victor Borges (Cap-Vert) Ancien Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Communautés
Alinah Segobye (Bostwana) Doyenne de la Faculté des Sciences Humaines Université des Sciences et Technologies de Namibie (NUST) NUST activiste universitaire panafricaine pour le développement social
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Participants* : Hicham Aidi (USA/Maroc) Professeur, Institute of African Studies Maître de conférences des affaires publiques et internationales School of International and Public Affairs Université de Columbia New York
Jordaania K. Andima
(Namibie)
Professeur d’université Journalisme et Communication Technologique des Médias ème
Université des Sciences et Technologies de Namibie (NUST) Windhoek
Kobina Annan
(Ghana)
Ancien Ambassadeur du Ghana au Maroc Accra
Hakim Ben Hamouda
(Tunisie)
Economiste, auteur Ancien Ministre de l’Economie et des Finances Ancien Conseiller Spécial du Président de la BAD Banque Africaine de Développement Tunis Tunis
* Par ordre alphabétique.
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Khalid Chegraoui (Maroc) Professeur, Chercheur Institut des Etudes Africaines Rabat
Maria da Conceiçao Nobre Cabral
(Guinée-Bissau)
Ancienne Ministre des Affaires Etrangères Bissau
Abdoullah Coulibaly
(Mali)
Président, Fondation Forum de Bamako Coordinateur national du Comité d’organisation du Sommet Afrique-France 2017 Bamako
Jeff Koinange
(Kenya)
Journaliste, animateur de talk-shows de Jeff Koinange en direct sur Citizen TV Ancien correspondant en Afrique pour CNN et CNN International Nairobi
Achille Mbémbé
(Cameroun)
Philosophe, essayiste, politologue et historien Professeur d’Histoire et de Science Politique Université de Witwatersrand Johannesburg
Ndioro Ndiaye Ancienne Directrice Générale de l’OIM Organisation International pour les Migrations Ancienne Ministre Dakar
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(Sénégal)
Abdarrahmane Ngaïdé
(Mauritanie)
Enseignant-chercheur, Département d’Histoire de la FLSH Université Cheikh Anta Diop Membre du Comité Exécutif de la CODESRIA Dakar
J. Peter Pham
(USA)
Envoyé Spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs Le département d’État des États-Unis ex-Vice Président de l’Africa Center, The Atlantic Council Washington
Alioune Sall
(Sénégal)
Directeur Exécutif (IFA) Institut des Futurs Africains
Ebrima Sall (Gambie)
ème
Pretoria
Directeur Exécutif de TrustAfrica Ancien Secrétaire Exécutif du CODESRIA Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique Dakar
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par la sculptrice Ikram Kabbaj (Maroc) avec la participation de Omar Toussoun (Egypte), de Nando Alvarez (Espagne), de Maria Grazia Collini (Italie), de Pablo Augusto Garelli (Argentine), de Mario Lopez (Portugal) et de Alex Labejof (France) - Assilah, du 15 Avril au 5 Mai 2018.
• Place Bab El Bhar avec les sculptures du «Symposium International de Sculpture, Assilah 2018» réalisées par un collectif de sculpteurs dirigé
La créativité africaine en Afrique et dans la diaspora
Concept Au cours de ses 40 éditions, le Moussem Culturel International d’Assilah a été une véritable assemblée saisonnière des créateurs, penseurs, hommes et femmes de lettre, un événement unique en Afrique, et un exemple pour le reste du Monde. Ses rencontres, ses programmes sont devenus de vrais institutions culturelles et artistiques dans les plus divers domaines. Dans ce cadre, les manifestations musicales, historiques et bienvenues dans toutes les éditions, gagnent en 2019 et pour le futur le statut d’un festival annuel sous le nom «Si La Musique - Saison Africaine de la Musique, Assilah». Cet évènement dans le Moussem vient célébrer toute la musique faite dans le monde dont l’âme est d’inspiration africaine.
Organisation Si La Musique Ville
Des artistes locaux feront une première partie, à chaque performance. Il y aura un jam session finale où on rassemble tous les artistes (12) de rues sur une grande scène faite de l’union des 3 petites scènes.
ème
La musique se passe dans la rue, spécialement sur 3 scènes, Si la Musique, la programmation est faite de façon que les groupes tournent en passant par les 3 points de la ville.
Si la Musique Salle Les artistes se produisent à l’Amphithéâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan. Chaque soirée est ouverte par des artistes locaux. Une pause de 15 minutes est prévue pour le set up et line check de l’artiste principal. 6 artistes/groupes se produiront sur scène. Un grande finale avec tous les artistes fera la clôture de la Saison et du Moussem. Dates : 8, 9,10 et 11 Juillet 2019 Horaires : Villes : 16h Salle : 19h Mario Lucio (Cap-Vert) Musicien, Poète, Ecrivain Ancien Ministre de la Culture Praia 91
41ème Moussem d’Assilah présente Si La Musique Festival
Saison Africaine de La Musique, Assilah, Maroc, 7-11 Juillet 2019 Dimanche 7 Juillet Ouverture : Voix d’Afrique (Chant à Capella par chaque groupe participant) Lundi 8 Juillet Si La Musique Ville:
Scène 1: Mario Lucio & Simentera (Cap Vert)
Scène 2: Les Gnawas d’Assilah (Maroc)
Scène 3: Chalo (Angola)
Si La Musique Concert: 1. Chalo (Angola) 2. Nabila Maan (Maroc) Mardi 9 Juillet Si La Musique Ville:
• Scène 1: Chalo (Angola)
• Scène 2: Mario Lucio & Simentera (Cap Vert)
• Scène 3: Les Gnawas d’Assilah (Maroc)
Si La Musique Concert 1. Dudu Kouaté (Sénégal/Mali) 2. Otman El Kheloufi (Maroc) Mercredi 10 Juillet Si La Musique Ville: • Scéne 1: Dudu Kouaté (Senegal/Mali) • Scène 2: Otman El Kheloufi (Maroc) • Scéne 3: Chalo (Angola) Si La Musique Concert 1. Les Gnawas d’Assilah (Maroc) 2. Mario Lucio & Simentera (Cap Vert) Jeudi 11 Juillet Matin : Si La Musique Grand Finale rehearsal Soir : Concert Clôture 92
1
2
3
5
4
6
1
Mario Lucio & Simentera (Cap Vert)
4
Otman El Kheloufi (Maroc)
2
Nabila Maan (Maroc)
5
Chalo Correia (Angola)
3
Dudu Kouaté (Sénégal/Mali)
6
Gnawas d’Assilah
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Congrès international Sauvegarde et transmission des musiques dans le monde de l’Islam En collaboration avec la Maison des Cultues du Monde Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Jeudi 5 et Vendredi 6 Juillet 2018
• Chérif Khaznadar (France), Président de la Maison des Cultures du Monde basée à Paris, Président du Congrès.
•W aed Bouhassoune (France/Syrie), • Sheherazade Hassan (France/Irak), • E chehard Pis trick (Allemagne), Joueuse de oud, compositrice Chercheuse au CREM/LESC et à la School Ethnomusicologue et cinéas te. et chanteuse, doc torante en of Oriental and African Study, Université de Professeur à l’Institut d’Ethnomusicologie ethnomusicologie et musicienne dans Londres. Ethnomusicologue, Professeur, Européenne, Université de Cologne. l’ensemble de Jordi Savall Orpheus XXI. Université de Bagdad.
• Jean Lambert (France), Ethnomusicologue, • Mukaddas Mijit (Chine), Ethnomusicologue, • Luciana Penna-Diaw (France/Sénégal), Maître de conférences au Muséum cinéaste, musicienne et danseuse. Chargée Présidente de la Société Française National d’Histoire Naturelle. Directeur de de cours, Université Toulouse Jean-Jaurés. d’Ethnomusicologie. Chercheuse au la collection «Hommes et Musiques» Laboratoire «Eco-anthropologie et ethnobilogie».
• Rachel Harris (UK/USA), Reader en ethnomusicologie Londres, directrice du projet de recherche Leverhume «Sounding Islam in China».
• K ifah Fakhouri (Liban), Secrétaire Général de l’Académie Arabe de Musique.
• Kudsi Ergüner (France/Turquie), Joueur de ney, maître du Mevlevi traditionnel (soufi), professeur de musique savante ottomane à Rotterdam et à Venise.
• Jean During (France), Orientaliste et Ethnomusicologue, directeur de recherches au CNRS.
• Martin Stokes (UK), Chef du Département de la Musique au King’s Edward College.
• I laria Sartori (Espagne/Italie), Ethnomusicologue, experte en documentation et sauveegarde du patrimoine culturel éthiopien.
• Mustafa Said (Egypte), Directeur de Arab Music Archiving & Research. Musicologue, compositeur, musicien (oud) et chanteur, professeur à l’Institut Supérieur de Musique.
• Yassir Bousselam (France/Maroc), Chef d’Orchestre, violoncelliste et Doctorant en ethnomusicologie.
• Les remparts de Bab El Bahr, vestiges portugais, délimitent l’aire comprenant la Médina de la nouvelle ville d’Assilah, Juillet 2018.
Atelier d’écriture
et d’expression littéraire pour enfants Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Assilah, du Lundi 8 au Jeudi 11 Juillet 2018
• L’Atelier d’Ecriture du Moussem d’Assilah sert d’écrin aux auteurs en herbe qui travaillent à améliorer leur plume sous le regard de Ahmed Amraoui (Maroc), poète et enseignant universitaire Assilah, Juillet 2018. Coordinateurs* : Abdelkrim Bsiri (Maroc) Professeur d'université
Dirigé par*
Mohamed Boukhazar (Maroc) Ecrivain
: Ahmed Amraoui (Maroc)
Poète / Enseignant universitaire Rabat
* Par ordre alphabétique.
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Atelier d’écriture et d’expression littéraire pour enfants Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, du Samedi 14 au Jeudi 19 Juillet 2018
• Q uelques conseils aux poètes et écrivains en herbe par Ahmed Amraoui (Maroc), poète et enseignant universitaire.
Atelier écriture et créativité chez l'enfant Réveille ton imagination! Réveille ton imagination! Tel est la devise sur laquelle repose le travail que nous avons effectué tout au long des trois sessions programmées au titre de l’année 2018, laquelle s’est caractérisée par l’ajout d’une quatrième session en réponse au désir exprimé par les «Enfants de Lumière», celle-ci ayant coïncidé avec leurs vacances scolaires.
Réveille ton imagination! Cette devise se fonde sur le dicton qui enseigne qu’ «en chacun de nous sommeille un poète ou un créateur , aussi n’avons-nous qu’à le réveiller».
ème
En outre, nous avons attribué à chaque session le nom d’un écrivain ou d’un poète , afin de la distinguer des autres sessions et ancrer de la sorte la culture de la reconnaissance , comme c’est le cas pour les noms suivants : Amjad Nasser, Rabia Rayhane et le poète saoudien Muhammad Al-Thubaiti; ce fut ensuite la session de la sociologue marocaine Fatima Mernissi. Le travail effectué a ainsi abouti sur la production d’une diversité de textes: récit, poésie, début d’un roman (incipit), méditation, théâtre, rédaction d’un éditorial humoristique, bandes vidéo, puis des représentations et des scènes de joie.
Faisant preuve de créativité, nos enfants ont alors converti la peinture (intelligence visuelle) en un poème (intelligence verbale/linguistique). Créatifs, ils ont également transformé une composition musicale (intelligence musicale) en une incarnation théâtrale (intelligence kinesthésique) . En somme, c’est là un entraînement plutôt qu’une inculcation, qui utilise à bon escient l’ensemble des ressources que le petit être humain possède en puissance, pour parvenir au plaisir d’apprendre, voire apprendre l’apprentissage. Ensuite, les enfants ont produit leurs propres bandes vidéo qui enregistrent tout ce qu’ils ont fait (intelligence artificielle). Ils ont joué, fait connaissance les uns avec les autres et communiqué entre eux sans barrières ni limites (intelligence sociale). Ils ont travaillé sur le poème le plus court au monde (le Haïku) puis entamé l’écriture d’un roman . Tout cela a été accompli par passion, par désir, un désir mêlé de plaisir et de résolution. Ahmed Amraoui (Maroc)
Poète/Enseignant universitaire
Commissaire de l’Atelier d’Ecriture Assilah
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• Sculpture de l’artiste Nando Alvarez (Espagne) réalisée lors du Symposium Internationale de Sculptures à Assilah du 15 Avril au 5 Mai 2018 dirigé par la sculptrice marocaine Ikram Kabbaj. Place Bab El Bhar, Assilah, Juillet 2018.
Programme
Arts Plastiques et Expositions Assilah, du 16 Juin au 12 Juillet 2019
• Présentation de l’Exposition «Léopold Sédar Senghor, 1906-2001» par Raphaël Ndiaye, Directeur Général de la Fondation Léopold Sédar Senghor, inaugurée par le Président de la République du Sénégal Macky Sall - Assilah, 29 Juin 2018. • • • • •
Atelier de peinture murale Ateliers de gravure
Ateliers de peinture Atelier des Enfants Expositions
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Ateliers des Arts Plastiques Atelier de peinture murale Assilah, du Samedi 23 au Jeudi 28 Juin 2018
• L’artiste peintre Mohamed Ghozoula (Maroc).
• L’artiste peintre Yassine Balbzioui (Maroc).
• L’artiste peintre Najoua El Hitmi (Maroc).
• L’artiste peintre Mohamed Baba (Maroc). • L’artiste peintre Abdelhak Arzima (Maroc).
• L’artiste peintre Ahmed El Hyani (Maroc). • L’artiste peintre Narjisse Joubari (Maroc). • L’artiste peintre Mizue Sawano (Japon).
• Fresque de l’artiste Driss Idrissi Fazazi (Maroc).
• L’artiste peintre Mohamed Nait Addi (Maroc).
Atelier de Peinture Murale Palais de la Culture
Assilah, du Dimanche 16 au Jeudi 20 Juin 2019
Responsables* : Mohamed Anzaoui (Maroc) Sanae Sarghini Aïda (Maroc)
Participants* : Benyounes Amirouche
(Maroc)
Rachid Bakhouz
(Maroc)
Noureddine Boumaaza Noury
(Maroc)
Mohamed Hafidi
(Maroc)
Abderrahim Hamza
(Maroc)
Abdelkader Laaraj
(Maroc)
Sandrine Lorenzo
(France)
Mohamed Mourabiti
(Maroc)
ème
Salah Benjkan (Maroc)
Mourran (Maroc) Noureddine Ouarhim
(Maroc)
Stephane Pillon (France) Kamal Saki
(Maroc)
Mohamed Tayert
( Maroc)
Moussa Zakani (Maroc)
* Par ordre alphabétique.
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Ateliers des Arts Plastiques Atelier de Gravure Palais de la Culture Assilah, du Vendredi 29 au Vendredi 20 Juillet 2018
• L’artiste graveur Paco Aguilar (Espagne).
• L’artiste plasticienne Malika Agueznay (Maroc).
• L’artiste plasticienne Sanae Sarghini (Maroc).
• L’artiste plasticien Tibari Kantour (Maroc).
• L’artiste graveur José Faria (Portugal).
• L’artiste graveuse Marta Aguilar Moreno (Espagne).
• L’artiste graveur Akemi Noguchi (Japon).
• L’artiste graveur Francisco Dominguez Penis (Espagne).
Atelier de Gravure Palais de la Culture
Assilah, du Vendredi 21 Juin au Mercredi 10 Juillet 2019
Responsables* : Malika Agueznay (Maroc) Sanae Sarghini Aïda (Maroc)
Participants* :
Chahrazed Fekih
(Argentine) (Tunisie)
Choua El Kharraz (Maroc) Youssef Kahfai
ème
Lorena Acin
(Maroc)
Akemi Noguchi (Japon) Maria Pujol (Espagne) Najia Saâd Gracia Tagliente
(Maroc) (Italie)
* Par ordre alphabétique.
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Ateliers des Arts Plastiques Atelier de Peinture Palais de la Culture Assilah, du Vendredi 29 Juin au Vendredi 20 Juillet 2018
• L’artiste peintre Miguel Angelo Veiga (Portugal). • L’artiste peintre Abdelkader Melehi (Maroc). 1
• L’artiste peintre Majed Zelita (Tunisie).
2
3
1 La jeune artiste Yasmine Betioui (UK/Maroc). 2 L’artiste peintre Omar Bouregba (Maroc). 3 L’artiste peintre Mizue Sawano (Japon). 4
4 L’artiste peintre Manu Alguero Mas-Beya (Espagne). 5 L’artiste peintre Choua El Kharraz (Maroc). 6 L’artiste peintre Najoua El Hitmi (Maroc). 7 L’artiste peintre Caroline Gueye (Sénégal). 8 L’artiste peintre Lobna Al Ameen (Bahreïn).
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Atelier de Peinture Palais de la Culture
Assilah, du Vendredi 21 Juin au Mercredi 10 Juillet 2019
Responsables* : Mohamed Anzaoui (Maroc)
Participants* : Lobna Al Ameen (Bahreïn) Luis Alberto Altieri
(Argentine)
Aziz Azrhai (Maroc)
Souhail Benazzouz (Maroc) Salah Benjkan (Maroc)
ème
Amal Bachir (Maroc)
Anas Bouanani (Maroc) Laila Cherkaoui (Maroc) Hakim Ghailan (Maroc) Narjisse Joubari
(Maroc)
Sandrine Lorenzo (France) Abdelkader Melehi Soro Pehout Patric Stephane Pillon
(Maroc) (Côte d’Ivoire) (France)
Ali Rashid (Iraq)
* Par ordre alphabétique.
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• Fresque murale de l’artiste peintre Mohamed Ghozoula (Maroc) dans l’ancienne ville d’Assilah - Assilah, Juin 2018.
Atelier des Enfants du Moussem Palais de la Culture
Assilah, du Samedi 22 Juin au Mercredi 10 Juillet 2019
• Empreintes peinture mains enfants sur le panneau collectif de l’Atelier d’Initiation à l’Art pour les peintres en herbe. Jardin du Palais de la Culture, Assilah, Juillet 2018 Dirigé par: Kawtar Chrigui (Maroc) Membre de la Fondation du Forum d’Assilah Assilah
Assistée par:
Sara Ahlaloum (Maroc)
Etudiante à l’Institut National des Beaux Arts de Tétouan Assilah 109
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Atelier des Enfants du Moussem co-dirigé par Kawtar Chrigui (Maroc) et Othman El Hannay (Maroc) Palais de la Culture Assilah, du Samedi 30 Juin au Jeudi 19 Juillet 2018 Les peintres en herbe en pleine créativité encadrés par les pédagogues de l’Atelier des Enfants.
Réalisation d’une fresque murale collective par les enfants.
Inauguration de l’exposition des travaux des enfants réalisés durant le Moussem
Photos souvenirs de «l’Atelier des Enfants» d’Assilah.
• Les enfants de l’Atelier célébrant l’anniversaire des 40 ans du Mousssem Culturel International d’Assilah avec son Secrétaire Général Mohamed Benaïssa dans les Jardins du Palais de la Culture d’Assilah le 20 Juillet 2018.
L’Atelier des Enfants du Moussem
Il est des petites choses ou actions qui font histoire et qui, par là, font l’histoire, si minimale et régionale soit-elle. Tel est le cas de ces ateliers pour enfants organisés à Assilah depuis les premières éditions du Moussem. Coordonnés souvent par des jeunes peintres et des enseignants, ils ont vu passer bien des petits visages et des grandes ambitions. Plusieurs jeunes de la ville y ont tenu leurs premiers pinceaux, et y ont dessiné leur premier tableau. Plusieurs d’entre eux en sont devenus les artistes encadreurs.
ème
• Des peintres en herbe en pleine créativité. Ateliers des Enfants du Moussem, Palais de la Culture - Assilah, Juillet 2018.
Ces ateliers, qui rythment les battements du coeur du Moussem, s’étendent le long de l’année. Ils sont en cela un laboratoire qui fabrique les artistes de l’avenir. Il n’y a qu’à voir la liste des jeunes artistes d’Assilah pour se rendre compte de l’ampleur des résultats obtenus au fil des ans. Pépinière de l’art, les ateliers des enfants du Moussem drainent du nouveau sang dans le corps artistique de la ville, veillent au renouvellement de sa jouvence et de son avenir et permettent aux enfants de découvrir leurs talents et l’ampleur de leur imagination. Farid Zahi (Maroc) Critique d’art
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• Fresque murale de l’artiste peintre Driss Idrissi Fazazi (Maroc) dans une ruelle de l’ancienne ville d’Assilah - Assilah, Juin 2018.
Les Expositions Assilah, du Vendredi 21 Juin au Vendredi 12 Juillet 2019
• Exposition des tapis marocains sur la Place Ibn Khaldoun - Assilah, Juillet 2018.
• Galeries du Centre Hassan II
• Diwan du Palais de la Culture • Palais de la Culture
• Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan 113
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Palais de la Culture Expositions Assilah, du Vendredi 29 Juin au Vendredi 20 Juillet 2018
Cérémonie officielle de l’émission d’un timbre commémorant les 40 ans du Moussem en collaboration avec Barid Al-Maghrib
• Le Président Macky Sall avec • Mohamed Benaïssa et Ahmed • Le Président Macky Sall avec • M ohamed Benaïssa et Mohamed Benaïssa et Ahmed Amine Benjelloun Touimi Ahmed Amin Benjelloun Ahmed Amine Benjelloun Amin Benjelloun Touimi, PDG de signant le lancement du Touimi, PDG de Barid Al- Touimi présentent l’artiste Barid Al-Maghrib à la cérémonie timbre-poste. Maghrib. peintre Malika Agueznay du visuel du timbre-poste de (Maroc). l’artiste peintre Malika Agueznay (Maroc).
Exposition «Léopold Sédar Senghor, 1906-2001» en collaboration avec la Fondation Léopold Sédar Senghor
• G/D : Mohamed Benaïssa ; Benita Ferrero-Waldner (Autriche), exCommissaire Européenne ; Miguel Angel Moratinos (Espagne), ancien MAE ; El Mostapha Higazi (Egypte), ancien Conseiller à la Présidence et Khalid Chawkat (Tunisie), ancien Ministre à la Galerie du Centre Hassan II.
• Raphaël Ndiyae (Sénégal), DG de la Fondation Senghor présentant au Président Macky Sall les panneaux de l’Exposition «Senghor».
Bahraini Art Exhibition at Assilah 2018 «Four-by-Four» Art from the Kingdom of Bahrain en collaboration avec Bahrain Authority Culture & Antiquities, Manama
• Sheikha Mai Al Khalifa et Mohamed Benaïssa présentant l’ouvrage sur les 40 ans de la participation du Bahreïn au Moussem d’Assilah.
• Inauguration de l’Exposition par Sheikha • Sheikha Mai Al Khalifa et l’artiste peintre Mai Al Khalifa, ancienne Ministre de la Sanae Sarghini. Culture du Bahreïn.
• G/D : Nabeel Al-Hamer (Bahreïn), Conseiller du Roi de Bahreïn, Mohamed Benaïssa et Sheikha Mai Al Khalifa.
Exposition «Bruits» Amina Agueznay, Designer (Maroc)
• Le Président Macky Sall inaugurant l’exposition de Amina • Le Président Macky Sall et l’artiste Amina Agueznay. Agueznay (à sa droite) avec la commissaire de l’exposition Shafiah Benaïssa (à sa gauche).
• Shafiah Benaïssa, commissaire de l’exposition accueillant • Photo souvenir des artisanes avec le Président Macky Sall et Sheikha Mai Al Khalifa. Mohamed Benaïssa.
Exposition collective Jeunes Artistes Peintres d’Assilah
Exposition Ihssan Ghailan, Styliste (Maroc)
Exposition «Rabiïyat des Arts (Exposition Printemps d’Assilah 2018)
• Photo souvenir du collectif d’artistes peintres «Rabiïyat des Arts 2018» ; g/d Noureddine Chater (Maroc) ; Mohamed Anzaoui (Maroc) Lobna Al Ameen (Bahreïn) ; Sanae Sarghini (Maroc) ; Choua El Kharraz (Maroc) ; Shafiah Benaïssa (Maroc) ; Narjisse Joubari (Maroc) ; Malika Agueznay (Maroc) ; Abdelkader Melehi (Maroc) et Najoua El Hitmi accroupie (Maroc) Assilah, Avril 2018.
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Inauguration par le Président de la République du Sénégal Macky Sall des Expositions 2018 Assilah, Vendredi 29 Juin 2018
• E xposition «Léopold Sédar Senghor, 1906-2001» à la galerie du Centre Hassan II.
• Exposition «Des Jeunes Artistes Peintres d’Assilah» au Diwan du Palais de la Culture salué par les responsables des Ateliers des Arts Plastiques : Sanae Sarghini et Mohamed Anzaoui, respectivement artistes peintres au Diwan du Palais de la Culture.
• L’artiste Mohamed Baba (Maroc) offrant au Président son portrait au Palais de la Culture.
• Arrivée du Président Macky Sall au Palais de la Culture.
• Les peintures murales dans l’ancienne ville d’Assilah.
• E xposition de la styliste Ihssan Ghaïlan (Maroc) au Diwan du Palais de la Culture.
• L’artiste Hassan Chergui (Maroc) offrant sa peinture représentant la ville d’Assilah au Président, Palais de la Culture.
• A rrivée du Président Macky Sall au Diwan du Palais de la Culture.
• Président Macky Sall conversant avec les artistes participant à l’exposition «Des Jeunes Artistes Peintres d’Assilah» au Diwan du Palais de la Culture.
• Mahmoud Gebril (Libye), ancien Président du Conseil National de Transition, accompagné de son épouse et de sa fillette au Diwan du Palais de la Culture.
• Ebtissam Chegdali (Maroc), jeune artiste peintre d’Assilah saluant le Président Macky Sall, Diwan du Palais de la Culture.
• Sheikh Dr. Abdullah Al Khalifa (Bahreïn), Président de Bahrain Center for Strategic, International and Energy Studies, visitant l’ancienne ville d’Assilah.
• Le Président Macky Sall accompagné de Mohamed Benaïssa et des Membres du Bureau de la Fondation du Forum d’Assilah à l’entrée du Palais de la Culture sur l’Avenue Ibn Khaldoun face à l’Océan Atlantique.
Inauguration par Mohamed Laaraj, Ministre de Culture et de la Communication de l’Exposition des Sculptures d’Assilah Assilah, Vendredi 29 Juin 2018
• Photo souvenir de l’Inauguration de la sculpture réalisée par l’artiste Abdelkrim Ouazzani (Maroc) installée au rond-point Oued Lahlou sur l’Avenue Mohammed VI à l’entrée Nord de la ville d’Assilah.
• Mohamed Benaïssa présente le sculpteur Abdelkrim • Invités à l’inauguration des sculptures réalisées lors du Symposium Ouazzani au Ministre Mohamed Laaraj en compagnie de International de Sculptures d’Assilah, dirigée par la sculptrice Sawsan Shaer (Bahreïn) et de Sheikha Mai Al Khalifa (Bahreïn). marocaine Ikram Kabbaj (2ème à gauche) sur la Place Bab El Bhar.
• Inauguration de l’exposition «Rabiïyat des Arts» (Exposition Printemps d’Assilah 2018) au Palais de la Culture.
• Les artistes de «Rabiïyat» au Palais de la Culture : g/d Sanae Sarghini (Maroc), Lobna Al Ameen (Bahreïn), Choua El Kharraz (Maroc) et Mohamed Anzaoui (Maroc).
• L’initiatrice du Symposium International de Sculptures • G/D : Sawsan Shaer (Bahreïn), Mohamed Benaïssa, Sheikha Mai Al Khalifa (Bahreïn), le sculpteur Othman Houari (Maroc) près d’Assilah, la sculptrice Ikram Kabbaj présente les oeuvres de son oeuvre, Mohamed Laaraj et Ikram Kabbaj. des sculpteurs étrangers invités à ce symposium.
Le caftan marocain traditionnel CrĂŠations de la Styliste Nabiha El Ghayati (Maroc) Palais de la Culture Assilah, Jeudi 12 Juillet 2018
Exposition des Arts Africains*
«L’Art Africain à Assilah de 1980 à 2018» Galerie Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Vendredi 21 Juin au Vendredi 12 Juillet 2019
• G /D :
Caroline Gueye, Sénégal, 2018 • Majed Zalila, Tunisie, 2018 • Fola Lawson, Togo, 2017 • Amadou Dieng, Sénégal, 2014-2015 • Mohamed Mourabiti, Maroc, 2006 • Seyni Gadiaga, Sénégal, 2011 • Adam Hounain, Égypte, 2009 • Ahmed Hajoubi, Maroc, 2012 • Martel Mataley, Ghana, 2007 • Souleymane Nikiema, Burkina-Faso, 2006-2011 • Abderrahman Rahoule, Maroc, 2011 • Ouedraogo Suzanne, Burkina-Faso, 2006 Abdelillah Bououd, Maroc, 2000-2001 • Dieynabou Senndin, Sénégal, 2015 • Yonogo Jean Didier, Burkina-Faso, 2006 • George Bahgoury, Égypte, 1980-1981 • Kawtar Larkoubi, Tunisie, 2003 • Khalid Bekkay, Maroc, 2008.
* Collection privée de la Fondation du Forum d’Assilah.
Exposition des Arts Africains* L’Art Africain à Assilah de 1980 à 2018 Cette année, à l’instar des Moussems culturels passés, Assilah célèbre la créativité africaine en Afrique et dans la diaspora; cette créativité comprend les domaines de la poésie, de la pensée, de la musique et des arts plastiques.
Participeront à cette exposition des artistes du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Libye, d’Égypte, du Soudan, du Nigeria, du Sénégal, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, d’Afrique du Sud, de Côte d’Ivoire et d’Éthiopie .
ème
A cette occasion, et pour la première fois, il sera organisé une exposition d’œuvres d’artistes africains ayant participé à l’Atelier d’Arts Plastiques tout au long des 38 ans du Moussem d’Assilah, soit de 1980 à 2018.
Lors de tous ses Moussems culturels, la ville d’Assilah ressent de la fierté à encourager la créativité africaine, et ce depuis la visite historique effectuée en 1982 à Assilah par le grand poète et ex-Président sénégalais, feu Léopold Sédar Senghor. Enfin, en gage de fidélité envers les premiers pionniers africains d’Assilah, la Fondation du Forum d’Assilah a pris l’initiative en 1989 de créer le «Prix de la Poésie Africaine», qui porte le nom du poète feu Felix Tchikaya U Tam’si du Congo-Brazzaville, venu pour la première fois à Assilah en 1980.
* Collection privée de la Fondation du Forum d’Assilah.
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L’Art Africain à Assilah
Liste des artistes de 1980 à 2018 George Bahgoury (Egypte), Mohamed Omar Khalil (Soudan), Ali Salem (Egypte), Mohamed Maghrabi (Libbie), Soulaimane Kaytou (Sénégal), RachidKoraïchi (Algérie), Kouider Turki (Tunisie), Ahmed Nawar (Égypte), Zeinab Salem (Egypte), Mohamed Allam (Egypte), Ridha Zili (Tunisie), Noureddine Boudoir (Algérie), Faouzia Hichri (Tunisie), Abderrahmane Aidoud (Algérie), Samia Benyahia (Algérie), Farouk Hosni (Egypte), Kaouther Jellazi Ben Ayed (Tunisie), Toni Okujeni (Negeria), Sakina Camara (Sénégal), Agozo Filicori (Togo), Ibou Diouf (Sénégal), Charly Dalmeida (Benin), Maha Ben Aribia (Tunisie), Phillippe Amrouche (Algérie), El Hadji Sy (Sénégal), Nikiema Souleymane (Burkina-Faso), Jane Widayi Yanougo (Burkina-Faso),
Suzanne
Ouedraogo
(Burkina-Faso),
Anet
Duncan (Sud Afrique), Abderrahman Islam (Egypte), Omar Kafraoui (Egypte), Seyni Gadiaga (Sénégal), Louk Kowa Idrimi (Burkina-Faso), Nikiema Souleymane (Burkina-Faso), Amadou Dieng (Sénégal), Magdy Abdelaziz (Sénégal), Dieynabou Senndin (Sénégal), Fally Sene Sow (Sénégal), Ashraf El Hady (Egypte), Abd Elsalam Salem (Egypte), Dorsaf Ben Chaabane (Tunisie), Ayman Kadry (Egypte), Fola Lawson (Togo), Caroline Gueye (Sénégal), Majed Zalila (Tunisie).
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ème
• Borj Sidi Maimoun face à l’Océan Atlantique, Place Palais de la Culture, Assilah, Juillet 2018. 123
Exposition collective
Jeunes Artistes Peintres d’Assilah Diwan du Palais de la Culture
Assilah, du Vendredi 21 Juin au Vendredi 12 Juillet 2019
Participants* : Abdelaziz Acharki (Maroc) Mariam Benfaris
(Maroc)
Rania Edarkaoui
(Maroc)
Tarek Faitah
(Maroc)
Saoussan Melehi
(Maroc)
Bader Mesbahi
(Maroc)
* Par ordre alphabĂŠtique.
124
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ème
• Des peintres en herbe en pleine créativité. Ateliers des Enfants du Moussem, Palais de la Culture - Assilah, Juillet 2018.
Exposition «Rabiïyat des Arts»
(Exposition Printemps d’Assilah 2019) Galerie Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, du Vendredi 21 Juin au Vendredi 12 Juillet 2019
Malika Agueznay
Sanae Sarghini Aida
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Badria Hassani
Narjisse Joubari
Lobna Al-Amin
Souhail Benazzouz
Ahmed Benismael
Mohamed Anzaoui
Noureddine Daifallah
Abdlkader Melehi
Marta Depablos
Najoua Hitmi
Choua El Kharraz
Noureddine Chater
«Rabiïyat des Arts» (Exposition Printemps d’Assilah 2019)
Au printemps dernier, le collectif «Rabiïyat des Arts» a terminé sa troisième édition dans une ambiance conviviale imprégnée d’amitié et de respect. Les esquisses et les toiles exécutées au cours de cette saison printanière ont révélées une maturité grandissante au fil des sessions grâce aux échanges de techniques mutuelles et d’expériences enrichissantes en se côtoyant durant ces années.
ème
L’idée de «Groupe Rabiïyat des Arts» fut créée à Assilah en avril 2015. C’est un projet artistique qui a été parrainé par des artistes marocains et étrangers. Le Groupe vise à la modernité, la créativité, et l’épanouissement sur les nouveaux acquis des beaux arts à l’échelle mondiale, tout en gardant ses propres spécificités.
C’est ainsi que le Groupe est devenu une famille. L’artiste Noureddine Chater a créé un compte Rabiïyat sur les réseaux sociaux pour garder le contact en permanence. Ce compte constitue, ainsi pour tout le Groupe, un espace d’échanges, d’expression des souhaits, des mises à jour, des futurs projets techniques, des nouvelles, des images et même des anecdotes et plaisanteries. Finalement, le «Groupe Rabiïyat des Arts» tient à exprimer sa gratitude à la Fondation Forum d’Assilah pour l’hospitalité et pour le soutien, sans lequel, le Projet Rabiïyat n’aurait pas été réalisé et n’aurait pas pu continuer avec tout cet éclat. Avec tous nos meilleurs vœux de succès pour ce magnifique groupe. Ahmed Ben Ismail Peintre 127
«Rabiïyat des Arts»
(Exposition Printemps d’Assilah 2019) Participants* : Lobna AL Ammen
(Bahreïn)
Malika Agueznay
(Maroc)
Mohamed Anzaoui
(Maroc)
Badria Al Hassani (Maroc) Souhail Benazzouz (Maroc) Ahmed Ben Ismael
(Maroc)
Noureddine Chater
(Maroc)
Noureddine Daifallah
(Maroc)
Marta De Pablos
(Espagne)
Najoua El Hitmi
(Maroc)
Choua El Kharraz
(Maroc)
Narjisse Joubari
(Maroc)
Abdelkader Melehi (Maroc) Sanae Sarghini Aida
* Par ordre alphabétique.
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(Maroc)
• Photo souvenir du collectif d’artistes peintres «Rabiïyat des Arts 2019» ; Noureddine Chater (Maroc) Mohamed Anzaoui (Maroc) Lobna Al Ameen (Bahreïn) ; Sanae Sarghini (Maroc) Choua El Kharrza (Maroc) ; Malika Agueznay (Maroc) ; Abdelkader Melehi (Maroc) ; Najoua El Hitmi (Maroc) Badria El hassani (Maroc) Noureddine Daifallah (Maroc). Assilah, Avril 2019.
• Sculpture de l’artiste Alex Labejof (France) réalisée lors du «Symposium International de Sculpture, Assilah 2018» du 15 Avril au 5 Mai 2018 - Place Bab El Bhar, Assilah, Juillet 2018.
Programme Concerts de chants et de musiques Assilah, du Dimanche 23 Juin au Mercredi 10 Juillet 2019
• Concert
de Mario Lucio (Cap-Vert), musicien, poète, écrivain et ancien Ministre de la Culture accompagné de ses musiciens cap-verdiens ; à sa gauche Daniel Rocha Monteiro et à sa droite Paulo Lobo Linhares de Carvalho - Assilah, Dimanche 1er Juillet 2018
• •
Amphithéâtre de la bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Palais de la Culture
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Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Amphithéâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan et Palais de la Culture Assilah, du Samedi 30 Juin au Mardi 16 Juillet 2018
• Mario Lucio (Cap-vert), au Palais de la Culture.
musicien,
poète
et
écrivain
• Nabyla Maan (Maroc) chanteuse de malhoun à l’amphithéâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
• Mohamed Briouel (Maroc), Chef de l’Orchestre Andaloussi • Waed Bouhassoune (France/Syrie), chanteuse et joueuse de de Fès à l’amphithéâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin oud surnommée «l’Âme du Luth» et Driss El Maloumi (Maroc) Sultan. «Le poète du Oud» réunis pour un concert exceptionnel au Palais de la Culture.
• L a cantatrice Jahida Wehbé (Liban) consacrée grande dame • C oncerto pour piano de la jeune de la chanson libanaise et arabe à l’amphithéâtre de la Noor Al-Qassim au Palais de la Culture. Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
pianiste
bahreïni
• Les solistes de «L’Orchestre de Chambre Français» constitue • Public assistant à un concert à l’amphithéâtre Bibliothèque un quatuor à cordes en concert au Palais de la Culture. Prince Bandar Bin Sultan.
Espagne Soleá Morente Dimanche 23 juin 2019
Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
• Soleá Morente
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Soleá Morente Soleá Morente, fille du chanteur Enrique Morente, a enregistré
plusieurs albums, comme ‘Encuentro’ avec Los Evangelistas, ou son premier album solo ‘Tendrá que haber un camino’. Soleá Morente présente maintenant ‘Ole lorelei’ à Assilah avec le groupe grenadin Napoleón Solo.
Publié en 2018,’Ole lorelei’ a reçu de bonnes critiques de la part concert, tels que «Baila conmigo», «Ya no sólo te veo a ti» et «Ole lorelei», qui donne son titre au disque. A ses côtés sur scène,
ème
de la presse spécialisée, et de grands succès qui sonneront en
Alonso Díaz, chanteur de Napoléon Solo, qui a rejoint le projet de son compatriote.
Le concert, qui mêle funk et airs de Serge Gainsbourg et
Jane Birkin, le R&b des seventies d’artistes comme Las Grecas
ou chansons avec l’autotune caractéristique du trap, qui
s’incorporent naturellement dans une soleá deBernarda de Utrera. Sans aucun doute, Soleá fera bien danser le public.
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Maroc Fayรงal Azizi Mardi 25 juin 2019
Palais de la Culture
โ ข Fayรงal Azizi
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Fayçal Azizi « Acteur, chanteur / auteur et compositeur, Fayçal Azizi
s’est
fait
remarqué
avec
sa
reprise
de
la
chanson Judéo-Marociane « Hak A Mama », qui lui a valu le prix de la meilleure chanson éléctro/dance aux Moroccan Music Awards en 2015.
Le répertoire musical de Fayçal s’inscrit dans le registre «
avec les vibes de la musique internationale actuelle. Une proposition musicale qui s’est faite distinguer par les
ème
pop alternative», mélangeant des sonorités marocaines
médias locaux et internationaux du fait de son contenu poétique engagé et ses sonorités nostalgiques.
Les rôles de Fayçal à la télé comme au Cinéma lui ont valu des distinctions, comme le prix du meilleur acteur au festival national de la télévision à Meknès en 2018. »
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Maroc Soukaina Fahsi Dimanche 30 juin 2019 Palais de la Culture
• Soukaina Fahsi
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Soukaina Fahsi Née au printemps 1993, à El Jadida, Soukaïna FAHSI est une jeune chanteuse auteur, compositrice et interprète marocaine. Ses inspirations proviennent
aussi bien de courants musicaux extérieurs (Jazz, Blues, Flamenco, Musique africaine…) qu’intérieurs (Malhoun, Gharnati, Hassani, Aïta Hesbaouia…).
Habituée à la musique depuis le berceau, c’est en s’inscrivant au club de chant de la maison de la jeunesse de sa ville natale qu’elle se découvre une passion
pour la scène. Dès ses 7 ans, elle commence à vaincre sa timidité en laissant
s’exprimer son talent en public, et ira jusqu’à être invitée à animer des soirées organisées par le conservatoire de la ville d’El Jadida.
De 2011 à 2014, elle est à la tête d’un groupe local dont elle est le lead vocal, et participe à une multitude de scènes et de festivals, tels que le « Festival
international Volubilis » de Meknès, le « Sun festival » de Marrakech, ou encore le « Festival Jawhara » d’El Jadida, en tant qu’invitée. S’ajoute à cela une remarquable expérience lors d’une résidence artistique nommée « Je me
et dont l’écho a pu retentir à l’international grâce à un reportage réalisé par la chaine France 24.
ème
souviens », réunissant plus de 22 chanteurs et chanteuses marocains et français,
Son expérience sur la scène internationale débute en 2014, avec une tournée au Portugal, ainsi qu’au Cap vert, dans le cadre du festival international « Sete
sois sete luas ». Cet échange a permis à l’artiste de découvrir et de s’imprégner d’autres genres musicaux, comme le Fado de Lisbonne, le Batuku et le Funana du Cap vert.
Un nouveau groupe voit le jour en 2015, dont elle est à nouveau lead vocal. Au fur et à mesure de ces expériences, Soukaïna FAHSI arrive à se créer son
propre répertoire, composé actuellement d’une dizaine de chansons toutes originales, écrites, composées, et interprétées par la chanteuse. Ce répertoire
sera à l’honneur en 2016 sur une scène partagée avec le groupe de Jazz « AghARTa », basé à Prague. Depuis 2016, elle aura pu partager son art devant un public de plus en plus grand, lors du TEDx par exemple, mais aussi durant
les nuits de Ramadan, les live sessions de Visa for music, où plus récemment, lors des demi-finales de l’édition 2019 de « Arabs got talent », qui a porté ses mots et mélodies partout dans le monde arabe.
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Maroc Hadra Chefchaounia
et
l’orchestre Mohamed Larbi Temsamani Vendredi 5 juillet 2019 Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Hadra Chefchaounia et l’orchestre Mohamed Larbi Temsamani
Ensemble Rhoum El Bakkali Hadra Chefchaounia Située dans le Nord du Maroc, sur les premiers contreforts de la chaîne montagneuse du Rif, la petite ville de Chefchaouen est le centre d’une tradition musicale et poétique riche et iversifiée. L’une de ses expressions les plus remarquables s’est cristallisée dans une forme particulière appelée hadra. La hadra (littéralement : « présence ») est un rituel qui se pratique dans le contexte spirituel des assemblées des confréries religieuses rattachées 140
au soufisme. Elle comporte des invocations, des louanges et des prières chantées, dont la finalité est de parvenir à un certain état d’extase (wajd), considéré comme le fruit d’une union avec la présence divine. Cet art se manifeste aujourd’hui notamment lors des moussems, les anniversaires et les festivités, et spécialement celui du Mouloud, l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed. Remontant au XVIe siècle, la hadra de Chefchaouen est l’apanage de la prestigieuse lignée de l’ordre soufi des Bekkaliya. Sous la direction spirituelle du maître Sidi Ali Hadj Bekkali, de son fils Sidi Mohamed El Hadj, puis de Sidi Ali Berreyssoul et Sidi Yahia Al-Hindi, cette confrérie a légué un héritage important d’enseignements et de poèmes religieux, d’invocations et de chants populaires. Une des personnalités marquantes de cette lignée de maîtres spirituels est la sainte Cherifa Lalla Hiba Bekkaliya, rattachée à la zawiya (lieu de réunion d’une confrérie) Bekkaliya du village de Douar Haraïk, situé sur le territoire de la tribu des Ghzaoua. C’est elle qui passe pour être à l’origine de la hadra des femmes de Chefchaouen à la fin du 19ème sciècle, dont la pratique s’est maintenue sans interruption jusqu’à nos jours.
L’orchestre Mohamed Larbi Temsamani du conservatoire national de musique de Tétouan fondée en 1956 par le professeur et le grand maître Mohamed Larbi Temsamani qui a été nommé directeur du conservatoire. Ce dernier a travaillé sur l’unification de la « sanna » et les phrases de la musique andalouse, ainsi que l’introduction des voix féminines et des jeunes talents. En 1968, le petit Mohamed Amin El Akrami a été découvert par maître Temsamani lors d’une soirée de la télévision marocaine, il lui ouvre les portes du conservatoire de Tétouan.
ème
Orchestre Mohamed Larbi Temsamani
En 1974, il faisait partie de l’orchestre à côté des grands maîtres comme Abdessadak Chkara, Ahmed Chentouf, Mokhtar Mfarej et d’autres. Cet orchestre qui représentait l’école Tetouanie de musique andalouse a participé dans des festivités et dans des événements culturels au Maroc, en France, en Angleterre, en Espagne, en Russie, et dans plusieurs pays arabes. En 1995, l’élève Mohamed Amin El Akrami obtient le certificat d’excellence de musique andalouse de son maître qui lui a permis d’être le premier responsable de l’orchestre. En 2001, Maître El Akrami est devenu directeur officiel de l’orchestre après le décès de son professeur Mohamed Larbi Temsamani. Depuis cette date l’orchestre prend le nom du défunt Maitre El Akrami poursuit le même chemin de son maître en introduisant des éléments jeunes dans l’orchestre ainsi la création d’un choral et des voix féminines qui ont donné un charme unique parmi les autres orchestres. 141
France Les Solistes de l’orchestre de Chambre Français Samedi 6 juillet2019 Palais de la Culture
• Les solistes de «L’Orchestre de Chambre Français» constituent un quatuor à cordes en concert au Palais de la Culture - Assilah Juillet 2018
Les Solistes de l’orchestre de Chambre Français Le Quatuor à Cordes « Les Solistes de l’Orchestre de Chambre Français » créé en 1989 et basé à Paris peut s’enorgueillir d’être aujourd’hui indiscutablement l’une des formations de musique chambre français des plus renommées. Depuis maintenant de nombreuses saisons, concert après concert, ses instrumentistes talentueux ont démontré leur fougue dans l’esprit de la musique de chambre. Ces musiciens passionnés de quatuor à cordes impriment à travers leur jeu leur souci de qualité individuelle et collective, leur enthousiasme, leur énergie et leur technique. 142
De nombreuses tournées à l’étranger sont venues conforter l’enthousiasme du public pour cette formation, dont plusieurs en Espagne où l’orchestre peut s’enorgueillir d’être probablement l’un des orchestres de chambre français des plus demandés, avec notamment plusieurs participations au prestigieux Festival International de Santander, à la Semaine Internationale de Musique de Montserrat, aux Festivals Internationaux de Palencia ou de Gandia ainsi que de prestigieux concerts à Madrid ou Grenade, l’Angleterre (Royal Opera House/Covent Gardenà Londres), L’Allemagne, la République tchèque (Festival d’automne de Trutnov), la Suisse (Tönhalle/Zurich, StadtCasino/Bâle & Genève, Théâtre Baulieu/Lausanne), la Belgique (Palais des Beaux-Arts/ Bruxelles), les Pays-Bas (Salle du Concertgebouw/Amsterdam) ou l’Italie (Festival. Vivaldi/Venise, Festival international de musique sacrée de Rome, Teatro Regio di Parma, Teatro. Verdi/Fiorenzuola), mais aussi l’Asie, Seoul, Seoul Art Center Concert Hall & Pyongyang/Corée du Nord. La formation a été entre 2004 et 2008 en résidence au Théâtre Impérial de Compiègne/Théâtre Français de la Musique, lui donnant alors l’opportunité de se produire très régulièrement dans le cadre de ce très prestigieux théâtre. La passion, l’audace, l’imagination qui animent Les Solistes de l’Orchestre de Chambre Français lui permet d’aborder avec une égale aisance toutes les œuvres du répertoire baroque, classique, romantique et contemporain. Son répertoire s’étend ainsi de Bach à Bernstein, en passant par Mozart. Régulièrement, l’orchestre prend plaisir à faire redécouvrir des chefs-d’œuvre méconnus.
ème
Les Solistes de l’Orchestre de Chambre Français s’avèrent ainsi un outil de diffusion musicale de qualité à la fois en région Parisienne où ils aiment partager leurs émotions musicales avec un auditoire local, mais également à Paris (Salle Pleyel, Théâtre des Champs-Élysées, Salle Gaveau, Palais des Congrès, Eglise de La Madeleine, Eglise St Germain des Prés, Hôtel de Lassay,...) et à travers la France où la formation se produit régulièrement dans le cadre des plus grands festivals nationaux.
La formation se produit régulièrement auprès de prestigieux solistes: Maurice André, Guy Touvron, Eric Aubier, trompettistes, Pierre Amoyal, violoniste, Gérard Caussé, altiste, Paul Badura-Skoda, Jean-Claude Pennetier, Jean-Marc Luisada, Anne Quéfellec, pianistes, Frédéric Lodéon, chef et violoncelliste, Maxence Larrieu, flûtiste, Raphaël Pidoux, violoncelliste, etc... L’ensemble a déjà enregistré une dizaine de CD & DVD dont notamment « Hommage à l’Europe», disque nominé aux « Victoires de la Musique 2001 ». A noter également la sortie en Septembre 2008 d’un CD « American Music » sous le célèbre label « NAXOS International» disque nominé à Los Angeles (USA) aux célèbres « Grammy Awards 2008». 143
41ème Moussem culturel international d’Assilah
Présente
Si La Musique Festival Saison Africaine de La Musique, Assilah, Maroc, 7-11 Juillet 2019
• Trio gnawa au Palais de la Culture, Assilah, Juillet 2018
ème
Voix d’Afrique
(Chant à Capella par chaque groupe participant)
Ouverture
8 juillet
Date
Chalo (Angola)
Les Gnawa d’Assilah (Maroc)
Place Mohamed V
Othman Khaloufi (Maroc)
Mario Lucio + Simentera (Cap Vert)
Chalo (Angola)
Jardin Sidi Ghazouani
Chalo (Angola)
Les Gnawa d’Assilah (Maroc)
Mario Lucio + Simentera (Cap Vert)
Place Qamra
Dudu Kouaté (Senegal Mali) Othman Khaloufi(Maroc)
Chalo (Angola) Nabyla Maan (Maroc)
Médiathèque
Dimanche 7 juillet 2019 à 19h00
Salle de la Médiathèque
9 juillet
Dudu Kouaté (Sénégal Mali)
10 juilet
Concert De clôture
Mario Lucio + Simentera (Cap Vert) Les Gnawa d’Assilah (Maroc)
11 juillet
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Angola Chalo et Nabyla Maan Lindi 8 juillet 2019
Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Chalo Correia
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Chalo Correia Chalo Correia est un auteur-compositeur-interprète
talentueux né à Luanda, en 1968. Il a vécu son enfance dans la période musicale la plus intense et la plus flamboyante de l’Angola (les années 70).
Chalo, dans un inlassable solo, joue des accords de complexes syncopés et percussifs, comme la Semba précurseur de la Samba brésilienne - parmi d’autres styles
ème
guitare angolais traditionnels gérés par des rythmes
traditionnels angolais urbains comme la Massemba, le Kilapanga, la Rumba, la Kazucuta, la Kabetula et Rebita. Sa
voix vigoureuse et l’Harmonica s’accordent parfaitement
avec sa nouvelle musique, apportant un style festif d’antan fusionné avec un style d’écriture contemporain.
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Maroc Nabyla Maan
Lundi 8 juillet 2019 – 22h00 Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Nabyla Maan
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Nabyla Maan Née à Fès dans une famille de mélomanes, Nabyla Maan s’est
intéressée depuis son plus jeune âge à la musique traditionnelle
marocaine. Sa passion pour les musiques arabo-andalouses l’a poussée à aller chercher le savoir de cet art auprès des plus grands maîtres.
En tant qu’artiste contemporaine, Nabyla présente une approche
moderniste des musiques marocaines anciennes. Une approche
dans une dimension internationale en le menant dans différents projets artistiques où se mêlent Malhoune, Ala Andalusia, Tarab
ème
consciente du caractère mondial de cet art, l’inscrivant ainsi
Gharnaté au Jazz et aux musiques du monde.
A son actif quatre albums dont le plus récent baptisé, « Dalalû
Al-Andalûs », sortie en mai 2017 et qui contient des titres ayant réalisé un franc succès tel que la reprise de la célèbre Qsida
«Laghzal Fatma » et l’incontournable thème andalous « Chams Al-Achia».
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Sénégal/Mali Dudu Kouaté Mardi 9 juillet 2019
Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Dudu Kouaté
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Dudu Kouaté Né au Sénégal en 1963 dans une famille de griots, gardiens
de la tradition culturelle et de la musique africaine. Après des études humanistes dans son pays, il s’installe en Europe. Il vit à
Bergame, où il enseigne les percussions africaines depuis de nombreuses années. Percussionniste, instrumentiste, jouant
reconnu des instruments traditionnels, notamment des percussions et des idiophones, il a su concevoir leur
ème
dans divers groupes et productions théâtrales. Valorisateur
intégration dans la diversité des contextes musicaux.
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Maroc Othman El Khaloufi Mardi 9 juillet 2019
Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Othman El Khaloufi
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Othman El Khaloufi Né le 28 juillet 1985 à Salé, au Maroc, Othman El Khaloufi est un compositeur, chanteur et saxophoniste marocain.
Il est également metteur en scène et scénographe. Il
est connu pour l’originalité de ses concepts et de ses propositions musicales.
musique traditionnelle marocaine comme le chaâbi, du jazz, du reggae, du blues, de la world music, etc. Lui-même ne
ème
En tant que compositeur, ce touche à tout s’inspire de la
met pas d’étiquette sur sa musique et déclare : « Les gens appellent ce que je fais du Jazz Chaabi, moi je l’appelle du Jazz Beldi, mais seulement parce qu’on m’oblige à lui donner un nom.
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Maroc Wada «Gnawa D’Assilah» Mercredi 10 juillet 2019
Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Wada «Gnawa D’Assilah»
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Wada «Gnawa D’Assilah» Le but de ce Trio, sous la direction artistique du maestro Said
Koyo, dit Wada, est de comprendre de manière intégrée les spécificités et les composants de l’action stratifiée non linéaire (Gnawa), les moyens de les protéger et d’en assurer
Avec des nombreuses participations aux évènements culturels à la Ville d’Assilah, au Maroc comme à l’étranger, ils dévoilent
ème
la continuité.
de manière naturelle et authentique le folklore Gnawa.
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Cap Vert Mario Lucio et Simentera Mercredi 10 juillet 2019
Bibliothèque prince Bandar Bin Sultan
• Mario Lucio & Simentera
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Mario Lucio & Simentera Mário Lucio est auteur-compositeur, le plus enregistré du pays,
le musicien de renommée mondiale, pour son innovation et sa poétique, un phare pour la nouvelle génération de chanteurs et compositeurs capverdiens.
Simentera est considéré comme le plus grand phénomène musical capverdien des 20 dernières années.
La réunion de Mário Lucio et de Simentera est un événement les 40 ans de cheminement musical de l’artiste, qui commence
dans le groupe Abel Djassi (1979) et arrive aujourd’hui à son
ème
célébré à l’intérieur et à l’extérieur du Cap-Vert et s’inscrit dans
neuvième disque, «Funanight ».
Écouter les deux, sur disque ou sur scène, c’est se tenir devant deux grandes merveilles de la musique capverdienne, expressions
d’une joie contagieuse, d’esprits forts, de finesse, de beauté, de rareté, d’étonnement et d’originalité. C’est une tradition élevée
au sommet de l’esthétique. C’est la magie des instruments acoustiques, le charme des voix, l’harmonie des mélodies créoles et des îles, l’élégance de l’ensemble et la sagesse.
C’est un spectacle qui prend l’âme. C’est l’une des raretés de la musique aujourd’hui.
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Cérémonie pour les 40 ans du Moussem Culturel International d’Assilah Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Vendredi 20 Juillet 2018
• Les invités et habitants d’Assilah assistant à la cérémonie pour les 40 ans du Moussem du Forum d’Assilah - Centre Hassan II des Rencontres Internationales.
• Faïza Jbari, membre de la Fondation du Forum d’Assilah offrant • Monsieur et Madame Benaïssa découpant le gâteau la plaque ornée logo de la Fondation à Mohamed Benaïssa, d’anniversaire des 40 ans du Moussem entourés de la famille Secrétaire Général et co-, fondateur de la Fondation du Benaïssa, des membres du bureau de la Fondation. Moussem d’Assilah.
• Taoufik Louzari, 1er Vice Président de la Commune d’Assilah • Malika Agueznay, artiste plasticienne, pionnière des Ateliers des félicitant Mohamed Benaïssa. Arts Plastiques en compagnie de Monsieur et Madame Benaïssa.
Soirée exceptionnelle au Palais de la Culture à l’occasion
des 40 ans du Moussem d’Assilah, le Vendredi 29 Juin 2018
• Mohamed Benaïssa «fêté» par ses collaborateurs. G/D : Achraf Zouhri, Mohammed Britel, Majdouline Khalladi et Khouloud Betioui.
• A mbiance festive avec les Gnawas d’Assilah entourés des participants invités g/d assise sur le tapis la cinéaste Vanessa Rodrigues (Portugal), Mano Melo (Brésil), Philosophe/Ecrivain et à droite Mario Lucio (Cap-Vert), musicien et poète. 2ème rangée de g/d Paulo Lobo (Cap-Vert), musicien, le Dr. Tarik Ghaïlan, Achraf Zouhri, Nora Benmarzouk, Choua El Kharraz, Majdouline Khalladi, Khouloud Betioui, Mohammed Britel et Abdellaziz Jbari au Palais de la Culture.
Photos du 40ème Moussem Culturel International d’Assilah Cérémonie de la remise des Prix des lauréats de l’année 2018 Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Vendredi 20 Juillet 2018
• Les personnes venues assister à la cérémonie de remise des prix des lauréats de la Commune d’Assilah 2016 - Centre Hassan II des Rencontres Internationales.
• F toum Yousfi recevant «Le Prix de la • A bdelkader Raman recevant «le Prix du mère modèle de l’année». Sportif de l’année».
• Saïda Nebo recevant «Le Prix de l’artisan • F atima Lay recevant de l’année» l’Environnement».
• La jeune Meryem El «Le Prix de l’Enfant de l’année».
Khayali
recevant
«le
Prix
• Mohamed Amahni recevant «Le Prix de l’Association de l’année»,Association Al Manara.
de • Mohamed El Merchouda «Le Prix du Pêcheur l’année».
recevant
• F toum Betioui recevant «Le Prix de l’ouvrière de l’année».
Lauréats du Prix Ibrahim Oweiss 2018 pour l’obtention du baccalauréat.
• G/D : Naïma Zouhat ( Sciences Humaines), Soumia Ahrchi (Sciences Economiques), Zainab Amharoun (Lettres), Kawtar Tamimi (Sciences de Vie et de Terre), Aboubakr Lharak (Sciences Physiques en langue française), Aanas Debouz ( Sciences Physiques).
Les lauréats de l’Atelier d’Ecriture et d’Expression Littéraire du Moussem 2018
• Fatima Khay Ali primée pour son assiduité.
• Mohamed Ali Gnaoui Prix de lecture et de créativité
• Salma Alaoui Prix de de la Linguistique.
• Mokhtar Azndaoui recevant «le Prix du Chauffeur de l’année». • Mfdel Amghar recevant «le Prix du fonctionnaire de l’année».
• Mustapha Hanbal recevant «le Prix de l’employé de l’année».
• Aïcha Rahali recevant «le Prix de la secrétaire de l’année».
La Fondation du Forum d’Assilah exprime ses remerciements aux institutions publiques et privées qui ont collaboré étroitement à l'organisation du 41ème Moussem Culturel International d’Assilah et au déroulement du Festival.
Sponsors ROYAUME DU MAROC
جـمـــاعــة أصـيـلــة
Commune d'Assilah
Office National Marocain du Tourisme
Partenaires