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Notre méthodologie
Notre approche, à travers le sujet de la mise en place de la consigne, a été systémique et large. Nous nous sommes posé des questions transversales et larges pour offrir des solutions véritablement durables. Nous avons posé des questions sur les habitudes, les croyances, et les connaissances des personnes interrogées.
La mise en place de la consigne, à défaut, la réduction des déchets plastique, concerne plusieurs parties : • Les consommateurs ont plusieurs intérêts à faire ce choix, leur santé, leur porte monnaie ; à l’achat de leur repas et lors de leur taxe d’ordures ménagères ; ainsi que pour respecter certaines valeurs, avec une forte demande du public de sortir du plastique. • Les producteurs de biens à consommer [restaurateurs, traiteurs, restauration collective, organisateurs d’événement, brasseurs, viticulteurs, producteurs de cosmétique, ...] y trouveront eux aussi plusieurs intérêts : au-delà de faire des économies à moyen voire court terme, c’est aussi de respecter la réglementation, qui évolue vers le zéro plastique à usage unique. • Enfin les institutions qui ont la compétence de la collecte et du traitement des déchets ont grand intérêt à réduire leur tonnage.
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Ainsi plusieurs outils nous ont permis de recueillir les états des lieux, les attentes, les besoins de chacun. Côté restaurateurs, un questionnaire a été mis en place, la plupart du temps nous sommes allés à la rencontre des restaurateurs pour le faire remplir armés de nos échantillons de lunchbox de toutes sortes. Nous avons rendu visite à ces établissements à plusieurs reprises pour continuer à discuter de leurs pratiques mais aussi du projet. La réception a été globalement très positive, seuls quelques refus directs des plus gros établissements ont été essuyés. Nous avons utilisé l’entretien individuel comme première étape d’une médiation à la transition… et l’essaimage porte ses fruits car nous avons vu les pratiques se modifier pendant la durée de l’étude. Côté grand public, les réseaux sociaux ont été le lieu d’échanges. Mais un questionnaire a aussi été diffusé en ligne et pour clôturer notre étude, quatre micro-conférences-débats ont été mises en place sur le mois de septembre. Dans la rue, avec les échantillons de vaisselle en main nous avons présenté le projet et nos hypothèses avant de le questionner et l’améliorer ensemble. Les institutionnels nous ont reçus au début et à la fin du projet avec intérêt mais sans grande connaissance du sujet ce qui nous a également permis d’avancer, lentement mais sûrement, vers la mise en place d’alternatives durables
Il est très important pour nous de diffuser cette étude, au sein du Réseau Consigne, mais aussi de la vulgariser auprès de tous types de publics à l’aide des réseaux sociaux. En effet, les usages, qui jouissent d’une grande inertie, nous paraissent être un levier d’action majeur pour la réussite d’un tel projet.