Rencontre avec un auteur de littérature de jeunesse : Dominique FORMA, pour son roman « Nano ». Dominique Forma, le lauréat du prix MOTAMO 2014 des jeunes lecteurs de la ville de Senlis, est venu à leur rencontre le 6 février dernier. C’est la classe de 6e8 du collège (accompagnée par son professeur de français) qui a eu ce privilège. La bibliothèque étant provisoirement fermée au public, la rencontre s’est déroulée à la mairie de Senlis. Très fier d’avoir été élu, l’auteur s’est prêté avec justesse et amabilité au jeu des questions. Les élèves, très volontaires, se sont procuré le livre et à l’issue de leur lecture personnelle, une réunion a été organisée au CDI afin de faire le point sur leur compréhension et préparer ensemble les questions. Le roman a remporté un vif succès auprès des élèves de la classe qui se sont montrés très motivés pour trouver des questions originales. Quelques élèves de la classe de 6ème8 ont accepté d’écrire quelques mots au sujet de cette rencontre. Isabelle Debeaume - Florence Giraudet
« Cette expérience auprès de Dominique Forma était unique. Nous avons été ravis d’échanger avec lui. » Raphaël et Mathieu. Voici un petit résumé de ce roman proposé par Ysée, Charlotte et Appoline : NANO vit seul avec sa mère, concierge d’un immeuble parisien. Pendant les grandes vacances, tandis que son ami Smaïn lui raconte son séjour par SMS alors que lui-même ne quitte pas sa cité, Nano, 14 ans, découvre que certaines choses se passent dans la cour de son immeuble. Il décide alors de mener son enquête. Il se pose certaines questions au sujet d’une nouvelle arrivante de l’immeuble et du SDF qui s’est installé dans la cour...Les journées de NANO pourraient devenir très dangereuses… Il est possible d’emprunter ce roman au CDI. Interview des élèves de 6ème8 : Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire ? D.F. J’ai vécu aux États-Unis durant dix ans. J’y ai appris à écrire des scénarios car je réalisais des films. Il y a 8 ans, lorsque je suis rentré en France, je ne connaissais plus personne, et c’était difficile de trouver du travail dans ce secteur. Comme j’aime écrire, j’ai voulu profiter de mon expérience pour m’essayer au roman. Et puis, tu es libre d’écrire l’histoire comme tu veux, c’est la liberté qui me plait dans ce métier. De quoi vous êtes-vous inspiré ? D.F. Je me suis inspiré de mon immeuble avec sa concierge et me suis demandé comment se passerait sa vie si elle avait un enfant. Tout est parti de là, j’ai alors essayé de répondre aux questions des jeunes.