Poetes en fete

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Poètes en fête La poésie s’affiche à Saint-Joseph pour le printemps des poètes 2010

(ateliers d’écriture en 3è, en collaboration avec l’écrivain Annie Mullenbach-Nigay)


PrĂŠfaces

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En mars 2010, à l’‛occasion du Printemps des poètes, les élèves de 3ème de Saint-Joseph se sont mis en fête. Nous avons eu le plaisir de recevoir l’‛écrivain-poète Annie Mullenbach-Nigay pour des ateliers d’‛écriture. À travers nos poèmes, nous évoquons l’‛amour, la nature, l’‛école, la mort, les souvenirs, l’‛amitié, le rêve, la vie, l’‛absence,… Nous espérons que vous prendrez plaisir à nous lire comme nous avons eu plaisir à écrire. 3èE et cie.

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En acceptant d'animer les Ateliers-Poésie, à la demande des professeurs des classes de 3e du collège Saint Joseph, je ne doutais pas du succès de l'entreprise, la jeunesse et la poésie riment plutôt bien ensemble. J'ai néanmoins été émerveillée par la maturité, la justesse de ton, l'émotion que les jeunes poètes ont su insuffler à leurs œuvres, faisant montre de sentiments vrais et d'opinions pertinentes sur leur vie et leur avenir qui se conjugue souvent pour eux avec celui de la planète. Lisez ces poèmes créés par les élèves de 3e, vous y trouverez un souffle et une poésie dignes de vrais poètes. Si nous en doutions encore, les réactions et les messages d'auteurs "aînés" sont là pour nous le confirmer. Et nous savons tous, depuis Aragon, que "le poète a toujours raison". Annie Mullenbach-Nigay

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Des poésies, ils en ont apprises, retenues, récitées… C’était souvent un exercice contraignant et fastidieux. Mais voilà qu’en classe de troisième, une de leurs professeurs de lettres propose une rencontre avec son ancienne institutrice, aujourd’hui écrivain reconnu. Le « courant » passe… Le Printemps des Poètes offre une occasion unique de saisir la chance qu’ils ont de pouvoir travailler avec un auteur. La découverte qui leur est proposée les conduit à composer eux-mêmes des poèmes. Encouragés, ils prennent confiance et trouvent du plaisir à écrire. De réels talents se révèlent. Une grande émotion transparait dans ces écrits. Annie utilise le Net pour faire circuler les poèmes à d’autres auteurs à travers le monde et voici que les œuvres de nos jeunes voyagent et provoquent des réactions positives et enthousiastes. Ils sont reconnus… Merci Caroline, Merci Annie, Merci à vous les jeunes dont les mots alignés deviennent si poignants que l’émotion étouffe les nôtres – Silence – Laissons nous emporter. J-M Bellard, directeur de Saint-Joseph

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Il n’‛y a pas de plus belle aventure Que l’‛organisation d’‛ateliers d’‛écriture. Le printemps des poètes a été l’‛occasion De poèmes profonds à profusion. Toute liberté fut laissée aux élèves De manipuler les mots et leurs sèves. Merci encore à Annie Mullenbach-Nigay Pour son aide précieuse et ses conseils parfaits.

À vous de tourner la page désormais…

Les professeurs de français.

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Lis,lis,lis Lis, lis, lis, cela rend intelligent Lis, lis, lis, cela fait réfléchir les gens Lis, lis, lis, tu peux faire de délicieux voyages Lis, lis, lis, lire tu peux essayer à tout âge Lis, lis, lis, j'ai pu lire toutes sortes de livres Lis, lis, lis, de lecture je suis devenu ivre Lis, lis, lis, fais cela tous les soirs Lis, lis, lis, je ne peux pas m'en passer comme de boire Lis, lis, lis, des romans, des poèmes, des légendes Lis, lis, lis cette passion pour moi est devenue grande Lis, lis, lis, il y a de cela une semaine que j'ai commencé Lis, lis, lis, et je ne compte point m'arrêter.

Erwan, 3è D.

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Les AimĂŠs

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Maman Neuf mois dans ton ventre , Et maintenant 14 ans que je t’‛épouvante. Tu es la personne à qui malgré tout Je dois le respect et l’‛amour pour toujours. Certains n’‛ont aucune attention pour toi, Ceux-là, ne les écoute pas car tu es tout pour moi. Le cœur qui parle, les yeux qui brillent et l’‛envie Me donnent envie d’‛écrire et de te donner mon sourire. Aussi dérisoire et provisoire qu’‛est la vie, Rien ni personne ne me fera changer d’‛avis Sur le fait que si j’‛écris, je parle et je pleure, C’‛est grâce à toi, malgré toutes mes douleurs. C’‛est ta maman, ne sois pas méchant mais content. C’‛est ta maman qui, au jour le jour, Te porte un amour et ce, pour toujours. Adil, 3è D.

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Maman Maman, toi qui as toujours été là pour mes débuts Tu m’‛as toujours soutenue Dans les moments les plus tendus. Maman, toi qui t’‛énerves de temps en temps C’‛est de ma faute, je le remarque souvent, Mais je devrais le savoir avant. Maman, toi qui venais près de mon chevet Me raconter des contes de fées Qui me faisaient rêver. Maman, tu es mon modèle Pour moi tu resteras la plus belle De toutes mes querelles.

Alice et Elise,3è D.

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L'absence d'un père Tu es parti précipitamment Peu de temps après le nouvel an Je savais qu'avec toi compté était le temps J'aurais aimé passer plus de moments En ton agréable compagnie Mais la maladie t'a emporté au paradis Je repense à nos souvenirs Et toute seule je me mets à rire Je m'efforce de ne pas te voir Malade dans un bloc opératoire Mais comme avant heureux Avec l'étincelle dans tes yeux bleus Je t'écris ce poème Pour dire que je t'aime Et que je suis fière D'avoir eu un père. Léonore, 3èB.

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Maman et Papa

Maman, tu es la plus belle, Belle comme une déesse, Comme une rose que l’on peut admirer pendant des heures entières. Tu es celle qui m’a donné la vie, Qui est là dans les moments difficiles, Qui m’a nourri et élevé. Ton cœur fait battre le mien, Ton sourire illumine mes journées, Ton odeur me rend heureux, T’avoir à côté de moi n’est que du bonheur. Maman, je t’aime ! Papa, tu es parti trop tôt. Je ne pourrai jamais te connaître, Jamais partager des moments avec toi. À l’école primaire, quand la fête des pères approchait, Les autres enfants faisaient des cadeaux Pour leurs pères, et moi pour mes oncles. Jamais tu ne seras présent pour mon mariage. Mes enfants n’auront pas de grand-père. Mais un jour nous nous reverrons, Quand ma dernière heure sera venue. Je te rejoindrai au paradis Et nous rattraperons le temps perdu. Papa, j’espère que tu m’as entendu de tout là-haut. Ta place est dans mon cœur. Jamais je ne t’oublierai Papa, je t’aime ! Fatih, 3èD.

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Mamie Je revois ton visage, mamie, Ton beau sourire et tes cheveux gris. Je revois ta silhouette, mamie, Tes belles rondeurs et quelques plis. Assise sur ton fauteuil, tu me racontes Des histoires de fée dans des livres de contes. Je me rappelle toutes ces vacances passées à tes côtés, Je courais dans les champs jusqu'à en être épuisée. Ô mamie si tu savais à quel point ton odeur me manque : Celle des gâteaux et du thé à la menthe. Ô mamie si tu savais à quel point tu me manques, Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai jusqu'à la fin des temps. Cécile, 3è B

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À un homme... À un homme gentil Qui aimait la vie À un homme patient Qui aimait les gens À un homme cultivé Qui aimait s'amuser À un homme élégant Qui aimait ses enfants À un homme chasseur Qui avait un grand cœur À un homme heureux Qui avait plusieurs vœux À un homme épanoui Qui avait plein d'amis À un homme sans crainte Qui a laissé ses empreintes À un homme que j'aimais Mais que je ne verrai plus jamais À mon grand-père Qui est en terre Maintenant deux ans II me manque tellement... Cindy (3èB)

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D’Amour et d’Amitié

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Passion Commune Une passion nous lie, Cette passion, c'est elle, Elle que nous aimons, elle que nous chérissons. Un petit mot, Cinq petites lettres, Deux syllabes, Un prénom Qui affolent nos cœurs. Joie, tristesse, douceur, tendresse, Tant de sentiments et de sourires réchauffent nos cœurs, Tant d'amour, tant d'amitié font notre bonheur. Cette passion, c'est elle, Cette passion, c'est nous, Cette passion...c'est notre amie.

Noémie, Camille et Louis, 3è A.

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Amitié

Un long fil si difficile à tenir durant une vie Qui nous empêche parfois de réaliser nos envies L'acquisition d'ennemis est amie de facilité Mais celle d'amis n'est pas chose aisée Le fruit de l'amitié est une entraide mutuelle Juteux et dont la saveur se déguste en fines lamelles Dans les moments les plus difficiles C'est là que nos amis sont les plus utiles Au cours d'une vie se tisse une toile de connaissances Qui s'accroche à nous dans les moments les plus rances Les amis sont aussi des contraintes quand il s'agit de les aider Mais sans ces derniers le bonheur peut-il exister ?

Valentin, Thibault et Quentin, 3èA.

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Amitié oubliée Le temps. Ah ce temps qui passe et trépasse. Qui laisse aux souvenirs certaines traces. Du plaisir, des rires et des sourires de ces moments passés qui sont Maintenant vite oubliés, effacés. Je t'ai perdu toi mon amie, ma sœur de cœur. Celle qui chaque jour me donnait du bonheur. Celle qui savait être là quand mes larmes coulaient. Celle qui savait être là pour me réconforter. Mais avec le temps tout a changé. L'amour est arrivé à tes pieds pour tout faire basculer. Tes pensées ont évolué jusqu'à tout oublier. Tu es partie loin de moi, loin de cette amitié qui pour moi comptait, pour Que tu finisses par te diriger vers cette fille que j'ai tant détestée Mes sentiments pour elle n'ont pas changé.

Margaux, 3èD.

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Rêver Moi-même je l'ai vécu, Ne plus savoir où j'en suis, Noyée dans mes pensées, Chercher ma voix, ma destinée. J'ai entendu dire qu'il faut vivre ses rêves, Pas rêver de vivre. En ce moment, je suis ivre d'amour, Tel est mon rêve d'être aimée. Peu importe la personne avec qui je suis, Seule dans ces moments je me retrouve. L'amour est l'une de mes raisons d'être. L'amour se définit par un simple je t'aime, Mais juste l'accord de ces deux mots Fait toute la beauté du sens Aimer, Qui rallume des cœurs éteints. Tel est le rêve de tout être aimé. Claire & Juliette, 3èD.

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Libellule Enfermée seule dans ma bulle, Personne ne me comprend Comme la libellule sur cet étang Je passe inaperçue, le temps se suspend, Perdue dans ce monde qui me déçoit tant… Un jour je t'ai rencontré, et dans ton regard J'ai trouvé l'espoir que j'attendais Tu m'as sortie de ma bulle, je me sens libérée Comme la libellule, je me suis envolée. Emily, Ophélie et Cindy, 3èE.

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Un retour lointain

Cela fait déjà trois mois que nous ne nous sommes pas vus Trois mois à t'attendre Trois mois de souffrance Je me souviens de ton regard le jour où je t'ai quitté De ton sourire, de ton visage Même si tout me paraît flou Tout me paraît si loin

Je suis désespérée sans toi Tu étais l'unique Mais tu as préféré me dire au revoir en un seul mot Ce mot je l'ai entendu Peut-être l’‛as-tu fait exprès ? Ou le pensais-tu ? Le doute reste en moi malgré ces jours passés Ce mot que tu as prononcé a fait jaillir mes larmes. JE T'AIME

Elisabeth, Laureen et Gwendoline,3èB.

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Toi Toi qui m'as souri, Toi qui m'as aimée, Toi qui m'as trahie, Toi qui m'as blessée. Toi qui m'as dit à genoux, Que tu croyais en nous, Toi qui m'as promis devant Dieu, Une belle vie pour nous deux. Aujourd'hui c'est fini, Mais tu hantes mes nuits et mes pensées, J'ai refait ma vie, Mais je n'arrive pas à t'oublier.

Morgane et Lauriane, 3èD.

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Chagrin d'amour

Un chagrin d'amour c'est réapprendre à voir, à sourire, à aimer. C'est essayer d'oublier en continuant de rêver D'avancer tout en sachant que tout est terminé. Dans le bleu de ses yeux, je rêvais en plein voyage, Maintenant je suis descendue de mon nuage, Le cœur plein de tristesse et de rage. Tout s'est écroulé, Mon cœur s'est retourné, Tout a basculé, Mon rêve est terminé. Marianne,Tiffanie et Sophie, 3èE.

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L'histoire d'une vie Je l'aperçus un beau matin Au loin, dans son magnifique jardin Elle contemplait les fleurs Avec une grande douceur. Un midi, un affreux midi, Un horrible midi, je la revis Toute boutonneuse et grincheuse, Furieuse, pleurnicheuse, ennuyeuse... Un après-midi, mon bonheur commença enfin, Je passai l'anneau à la femme du beau matin, Elle fit de même et m'embrassa. Un soir, une nouvelle m'accabla La femme de ma vie, mon envie Me quitta pour rejoindre le paradis.

Nicolas et Raphaël, 3èB.

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Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai… Chaque fois que le printemps survient Ton visage me revient Chaque fleur qui s'épanouit Me redonne l'envie L'envie de te revoir Le chant des oiseaux me redonne espoir Une note de musique sur une portée Cette chanson que je t'ai composée Jamais tu ne l'as entendue Une cascade de mots m'était survenue Incapable de t'avouer mes sentiments Je les exprimais en écrivant Désormais le temps s'est écoulé II est trop tard pour regretter II ne me reste plus que des souvenirs lointains À présent je me noie dans mon chagrin Tu étais la seule personne que je voulais à mes côtés Celle avec qui je désirais réaliser mes rêves, Des rêves, il ne m'en reste plus qu'un... Ce printemps est le dernier que je passerai loin de toi, Mes vers sont maladroits Et mes jours sont comptés Nous pourrons enfin nous aimer Réunis au paradis À deux pour l'infini Nous oublierons le manque qui nous avait torturés Tout ça n'est plus que du passé Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai...

Antoine, Emeline & Yannis, 3èA

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Un homme, une femme, Un bonheur et un drame. Tout se passait bien En ce début de mois de juin. La vie était vraiment belle, Il n'y avait guère de querelles. Tout était si parfait à tes côtés, Que je ne discernais pas la réalité. Je voyais ma vie se refléter dans tes yeux, Je nous imaginais déjà étant vieux. Très vite le temps m'a rattrapée, Et j'ai découvert ton infidélité. De suite les larmes ont coulé, Déboussolée, j'ai tenté de me suicider. Tu as essayé de me réanimer, Mais le ciel m'a finalement emportée. J'ai quitté cette terre, Qui depuis notre rupture était devenue un enfer… Laura & Camille, 3èD.

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Un soir d'été

Toi, que j'ai rencontré un soir d'été, Au premier regard j'ai succombé, L'amour et l'amitié ? Quelle est notre destinée ? À la tentation de tes baisers j'ai craqué, Tes bras m'ont réconfortée Tu m'as envoûtée, Tu étais l'homme qu'il me fallait. Je t'ai aimé comme jamais. Cet été passé à tes côtés va me manquer, Sans toi je n'aurai plus la force d'avancer, Ton visage, ton sourire vont me hanter pour l'éternité. Car le jour-j est arrivé, Les vacances sont terminées, c'est bientôt la rentrée, Et comment faire pour t'oublier et oublier nos moments passés ?

Laurie, Tiffany et Malou, 3èA.

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Mélancolie Seule sous le soleil bleu, Tu regardes le ciel de tes deux yeux Tu contemples les champs qui t'entourent Les épis de blé dansant sous le vent Et sous ce soleil lourd Tu marches droit devant Tu respires cet air si pur Tes pieds s'enfonçant dans la terre Tu ressens tous les bienfaits de la nature Sous le sol et dans les airs Ta robe se perd dans les plantes Et tu continues d'avancer d'une démarche lente Comme ton écharpe de soie, Ton regard, très loin, s'envole Dans le ciel, tes pensées décollent Tu songes, mais à quoi ? En voyant ton visage, on ne devine pas Ce que tu penses au fond de toi Tu te tournes vers moi, Nos yeux se croisent Et tu me dis tout bas : « Celui à qui je pense, c'est toi » Alexandre, Logan et Florian, 3èE. 35


L’‛ombrelle

Seule dans ce champ de blé, Elle guettait l’‛horizon, Le retour de son amour passé. Son ombrelle la protégeait du soleil Comme la tranchée le protégeait, lui. Il n’‛était plus là. Les larmes coulaient sur ses roses joues, Comme le sang des cadavres sur les champs de bataille. Son cœur battait pour lui, Comme les canons bombardaient les tranchées. De son ombrelle teintée elle occultait les bonnes pensées de son amour regretté. Son ombrelle, si sombre, reflétait celle de la mort. Reviendrait-il un jour ?

Audrey, Houda, Sarah et Kévin, 3èB.

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Souvenirs Rappelle-toi de nous main dans la main, De tous ces moments passés à tes côtés, Nous ne formions plus qu'un, Si tu savais à quel point je t'aimais. À tes côtés plus rien n'était important, Je repense à ces longs moments, Longs comme l'éternité, Où le monde entier disparaissait. Rien n'était plus émouvant Que le son de ta voix, Prouvant ton amour pour moi, À chaque instant. Ce souvenir de me réveiller auprès de toi, Sentir ton cœur qui bat, Ton sourire m'emportait au paradis, Aujourd'hui je t'aime bien au delà de l'infini.

Audrey, Eloïse et Laurianne,3èE.

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Je me souviens

Je me souviens de ce jour Qui et resté pour toujours. C’était un bel après-midi d’été, Nous nous promenions près d’un champ de blé. Comme tu étais ravissante Dans cette robe blanche, Ton visage caché par l’ombrelle Oh ! comme tu étais belle. Je me perdais dans tes yeux Aussi bleus que les cieux. Ta voix me disait : je t’aime. Et toi, mon amour, tu m’aimes ? Maintenant ce ne sont plus que des souvenirs. Dans la barque de la vie, Nos routes se sont séparées, Après ce bel après-midi ensoleillé. Sandra, 3èE.

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Entre Espoir et Désespoir…

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ENFANCE Triste enfance que d'être orphelin, Être rejeté de ce monde, Mourir de faim, de chagrin, Cela nous donne une mélancolie profonde. Heureux celui qui reçoit l'amour d'une famille, Renfermé dans sa coquille, Il ne se réjouit de son bonheur Que par l'intermédiaire de son cœur. Puis de l'enfance À l'adolescence L'enfant grandit II a ses premiers amours, A plein de détours Mais il fait sa vie. Angéline, Nicolas et Alexandre, 3èE.

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Les enfants Lorsque j'entre dans une classe, je regarde les enfants, Surtout leur regard qui montre ce qui les attend. Après, je compte les pompiers, et puis ces policiers Que seront ces enfants dans quelques années, Ça me désole de voir des enfants soldats, Ceux qui n'ont jamais goûté du chocolat ; Ou encore ceux qui travaillent avec acharnement Pour ne rien gagner en dédommagement. Mais ces enfants ont tous un avenir Qui est détruit par tout ce qui peut survenir, Certains d'entre eux ne connaissent pas l'école, Alors que nous, nous évitons des heures de colle. Jamais personne n'a voulu s'y intéresser, À eux, qui ont toujours été ignorés; Les médias ne traitent que de l'actualité, Ce n'est pas un tabou, mais personne ne veut en parler. Lucas, 3èA.

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Questions dans le vent Ta chevelure qui vole au gré du vent Liberté inespérée Ton regard qui me fait penser à une colombe Liberté dans notre cœur Ta surdose de rouge à lèvres Verte prairie où régnerait simplement La beauté, la joie et l'amour Pourquoi portes-tu un manteau de fourrure alors qu'il est ouvert? Es-tu en été ou en hiver? La question ne se pose pas car la liberté est dans toutes les saisons. Gaëtan et Pierre, 3èE.

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Une prison sans vie et sans couleur Si je devais vous parler de l'école, J'emploierais sûrement beaucoup d'hyperboles Pour exprimer notre manque d'oxygène Et ceux qui nous enferment dans ces prisons pour jeunes Huit heures par jour, cinq jours par semaine Et on a beau tuer le temps C'est toujours lui qui finit par être gagnant L'homme n'est pas fait pour ce genre de tortures La preuve, la forme même des pyramides d'Egypte Nous apprend que, dès la plus haute Antiquité, Les hommes avaient tendance à en faire de moins en moins Pourquoi ce manque de couleurs, de chaleur ? Pourquoi se renfermer ? L'odeur des craies Jamais ne nous laisse en paix. L'école nous empêche de profiter de chaque seconde de la vie, Pourtant, elle est si courte, cette vie... Alors nous déclarons officiellement ; Heureux l'étudiant, qui, comme la rivière, suit son cours Sans jamais sortir de son lit. Lauren et Mélanie, 3èA.

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Guerre et Paix

La guerre a la couleur parme Les dictateurs la charment Sans aucune alarme Commence le chargement des armes Suivi du vacarme Finissant par des drames Faisant couler des larmes Ensuite arrive la paix On essaie de s'agripper On essaie de s'envelopper Comme une colombe pour pouvoir s'envoler Mais tôt ou tard ça va s'effondrer

Bilal et Jean-Antoine, 3èB.

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PEINE DE MORT II est de ces pays où la parole est un crime II est de ces pays où les mots sont interdits II est de ces pays où les vendredis Sont synonymes d'abîme La vie n'est que silence La mort n'est que parole La mort n'est que liberté La vie n'est que sursis

Romain, Emilien et Yann, 3èB.

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LE MONDE La ville, ensemble de bâtiments, touchant les étoiles Tels des oiseaux batifolant dans l'univers La terre posée dans l'univers Tout comme l'Homme est posé sur la Terre La Terre donne, L'Homme prend, L'Homme abuse, Et la Mer reprend... Pourquoi l'Homme se prive-t-il lui même d'oxygène ? En coupant, tuant, polluant, brûlant, déforestant, fumant... Pourquoi la terre fait-elle les mêmes erreurs que l'Homme ? En secouant, détruisant, noyant, écrasant….La mort règne... Que représentent réellement la faune et la flore pour l'Homme ? L'homme se livre à des massacres d'animaux pour de l'argent, L'argent est-il maître de notre monde? Argent, arbitre de guerre, maître de notre vie, de l'univers... Qui sommes-nous réellement pour détruire ce monde si vaste ? Nous sommes des égoïstes, insensibles, inconscients. Des êtres Humains, tout simplement… Que représente la vie pour nous ? Un déluge de plaisir...avec un soupçon de malheur, Ou un déluge de malheur avec un soupçon de plaisir. Mesurons-nous la chance d'être en vie ? Pourquoi détruisons-nous un si beau cadeau : LA VIE ?

Étienne et Pierre, 3èB. 47


Spectateur

Ma vie est un long fleuve tranquille, Donc je ne me fais pas de bile, Je n'en suis pas l'acteur. Je suis un simple spectateur. Je ne cherche pas à lutter Dans cette arène sans pitié, Car la vie m'a jeté Et m'afflige de douleurs par milliers Ma vie est une injustice Sans fin ni armistice Je préfère me porter pâle Car être spectateur, ce n'est pas si mal. A.G.A, 3èA.

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L’indifférence Dans notre monde existe l’indifférence, Elle sera présente dans toute notre existence. L’indifférence est la pire chose qui soit, Plus le temps passe, Plus elle croît Et de plus en plus de gens en font l’impasse. L’indifférence blesse, torture Des personnes qui ne cherchaient qu’à vivre une aventure Dans ce monde où la société, Par ses citoyens ne fait qu’être tourmentée. L’indifférence est la triste fin d’une histoire Où les personnes concernées finissent par pleurer de désespoir. Les gens ne leur prêtent pas attention Et ceci est la raison de leur consternation, De leur humiliation. Pour les hommes, l’indifférence doit être considérée comme la plus grande des hontes Car elle montre que dans ce monde chacun ne vit uniquement que pour son propre compte. Il faut que l’humanité s’aperçoive que ce monde n’est qu’illusion Mais que pour l’améliorer, il faut dans ses choix avoir de la raison. Alexis, 3èD.

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L'ESPOIR

L'espoir fait vivre, L'espoir fait imaginer. L'espoir nous inspire, L'espoir nous fait vagabonder. L'espoir est un grand mot. Un grand mot qui nous libère, Un grand mot qui nous fait rêver. Un grand mot qui apaise la guerre, Un grand mot qui nourrit la paix. L'espoir est un grand mot, Une ombre sur laquelle on peut compter.

Marie-Amélie, Samira et Coralie, 3èA.

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Vis La nuit, Le noir. Dans cette obscurité totale, L'aigle prend son envol, Le dernier. Il est libre. Il laisse derrière lui l'innocence, l'insouciance. Dans le ciel, sa présence semble divine. On le cherche, On l'observe. Lui nous regarde avancer, trébucher, tomber, nous relever, Et partir. Le cycle de la vie continue, avec ou sans nous. Tout est éternel.

Julie, Ophélie et Agnès, 3èB.

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Nature

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La mer La mer est un paysage de carte postale Elle est si vieille Plus vieille que nous Mais toujours aussi belle Figée dans le temps De son bleu éclatant Elle est naturelle et sans artifice La mer change selon ses humeurs Avec ces paysages nuageux Gris ou parfois ensoleillés Brûlant de mille feux Recel de mille et une merveilles Les crustacés à la coquille dure Les poissons aux couleurs flamboyantes Les oiseaux multicolores Bordée de sable et de galets Chaude ou froide La mer est toujours unique Alors pourquoi la détruire ? Océane et Camille, 3èD.

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La mer et le ciel

Entre terre et ciel Entre pierre et parcelle Entre sable et vent Entre mort et vie Entre or et paradis Entre palpable et battant Entre houle et brise Entre vague et blizzard Entre foule et banquise Entre algue et busard Entre terre et ciel Entre pierre et parcelle ‌ Et nous, oÚ sommes-nous?

Romain, et Lambert, 3èA.

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Rêve À l'heure où la lune brillait là-haut, Mes yeux étaient encore fermés Quand j'entendis le clapotis de l'eau Qui me tira de mes pensées. Envahie par la mer, La ville se dressait dans la nuit Se noyant dans un océan de lumière Me projetant dans un univers infini. Mais le jour se leva, Le rêve s'envola Et la réalité me rattrapa. Hind, Bianca et Aurélia, 3èE.

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L'automne L'automne vient d'arriver La première feuille vient de tomber, Toutes ces couleurs orangées Nous font tous un peu rêver. Les enfants tout émerveillés Par la beauté qui nous a été donnée, Regardez ces arbres de grande valeur Qui vont bientôt perdre toutes leurs couleurs. L'automne s'accroche pour rester plus longtemps, Mais l'hiver arrive comme un concurrent, Car dans un petit moment, Les arbres seront blancs. Du jour au lendemain, les enfants ne s'attendront à rien, L'hiver s'installera de bon matin. Tout sera blanc dans notre vie Et tout le monde sera ravi.

Marc et Baptiste, 3èD.

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Nature Nature, Dame Nature Quand vient la saison de se dévêtir, Ton feuillage virevolte dans le vent Et sur le sol il vient s'aplatir Nature, Dame Nature Quand vient la saison de se vêtir, De ton duvet blanc Tu laisses les oiseaux partir Nature, Dame Nature Quand vient la saison de fleurir, Tu cultives tes champs Pour pouvoir nous nourrir Nature, Dame Nature Quand vient la saison de s'épanouir Et que démarre le travail des paysans Ainsi, cette année pourra se finir.

Jackie, Jacob, Jackou, 3èE.

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Loisirs

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SKI Le ride est ma raison de vivre L'extrême est ma passion Que ce soit le freeride ou le freestyle Le plaisir se présente toujours à mes spatules Tracer de vierges pentes c'est marcher sur un nuage Sauter du kicker c'est prendre un envol pour la lune Quand me vient à l'esprit d'envoyer le double cork 1080 Suivi d'un rodéo 5.4 Et enfin du mactwist Une boule au ventre se partage avec l'excitation

Face nord du Mont Blanc ou couloir est de la Dent Parachée Les sensations sont toujours les mêmes L'adrénaline ne redescend qu'au bout d'insuffisantes minutes Quand nous montons, mes skis et moi, au sommet Le temps me semble injuste Une demi-journée de montée Pour trois quarts d'heure de descente Sept heures, les premiers rayons solaires passent par la fenêtre ouverte Je me réveille avec une sensation de bien-être et d'excitation Je rejoins ma belle montagne aux côtés de mes lattes

Pierre et Maxime, 3èD.

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Je m'installe devant cet immense écran Quelques friandises et le bruit s'estompe d'un cran. Les lumières s'éteignent, tout le monde est présent Je suis confortablement assis, dans les premiers rangs. Cette immense toile blanche, peignée d'images en action C'est à ce moment là que s'installe en moi une drôle de sensation. Je m'amuse mais ce n'est que le début d'un long moment de plaisir Quelques gaffes et tout le monde se remet à rire. Cela a déjà bien commencé et l'atmosphère est devenue plus sérieuse L'aventure qui se déroule sous mes yeux commence à devenir quelque peu douloureuse. C'est bientôt la fin et des larmes coulent de mes yeux C'est terrible je m'efforce alors de quitter les lieux.

Jorma et Anthony, 3èD.

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Ils ont lu, ils ont aimé... Ce qu'en disent les poètes, auteur(e)s de France et d'ailleurs...

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Avec l’aimable autorisation des auteurs.

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Très ému à la lecture de ces poèmes, non, la poésie n'est pas morte ! Jean ( Paris) J'ai lu avec beaucoup de plaisir et d'admiration les poèmes des collégiens et j'ai aimé, Des personnes si jeunes, encore des enfants, peuvent écrire des choses si belles ! Certains doivent être musiciens tant la musique de leurs mots sonne bien. Je sais maintenant qu'une libellule sur un étang inondé de soleil, et le regard d'un Autre peuvent tout changer en 1 seconde... Emile ( Nancy) Eh bien, une belle maturité doublée d’une grande sensibilité pour certains, ça fait plaisir et c’est rassérénant. Bravo à ces jeunes plumes prometteuses. Je suis réconfortée de voir que la jeunesse a de belles ressources en émotion, contrairement à ce qu’on peut dire parfois. Marielle ( Paris) Il y a la relève, sans aucun doute, et de beaux sentiments... Marine (France) Bravo, aux jeunes ! Michèle ( Liban)

Une superbe page .Beaucoup de sensibilités . Un vrai moment de poésie. Alain (Vendée) Bel investissement poétique, que de "perles" !... Jean ( Rouen) [Ces poèmes] sont tous très beaux. Parfois en quelques mots, ils ont su exprimer l’essentiel ! J’ai été fort surprise de lire parmi tous ces poèmes, celui de Etienne et de Pierre « Le monde » […] véritables réflexions sur l’homme et son comportement vis-à-vis de son environnement. Cela me touche car arrivée à mon âge, je me pose tout juste les mêmes questions… La jeunesse est très belle, écoutons-là, regardons-là, faisons avec et non chacun de son côté… [Que ces élèves] continuent. Michelle 67


Quelle joie de lire tous ces poèmes écrits par ces collégiens en terre-poésie! Il y a là d'excellents textes, de belles images et métaphores et beaucoup de sensibilité... La poésie n'a pas dit son dernier mot, semble-t-il, et c'est très bien ainsi! Bravo et merci à toi, Annie, et à ces jeunes gens pour ces jolis partages! Nathalie ( revue "Les Amis de Thalie") Mais quelle merveilleuse et "pure poésie" que celles des 3ème !!! Et touchante si profonde, si sincère et émouvante. Bravo !du talent, des émotions dans l'âme. Tout simplement léger et magnifique ! Si j'avais un endroit à faire un arrêt ce soir et alléger mon esprit dans la pensée d'auteur(e)s c'était bien chez les 3ème qu'il me fallait faire une pause. Merci de cette évasion fraîcheur. Paul-André Ducharme ( Québec) Quels beaux moments, d'une grande sensibilité... ! J'ai versé des larmes lors de certaines lectures... Que d'émotions si justement exprimées chacun à sa manière... Bravo à ces étudiants et à toi Annie de les avoir conduit sur le chemin de la poésie ! Espérons que beaucoup continueront à écrire, à lire, ils sont vraiment doués. Si ces jeunes continuent la relève est assurée... Bravo à tous ces jeunes et surtout à leur marraine Annie !

Ode (Québec)

L'espoir... J'avais celui de connaître de grands poètes et bien c'est fait. Grâce à vous tous. Alain

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Table des matières Préfaces

p.1

Les élèves Annie-Mullenbach-Nigay J.M. Bellard Les professeurs « Lis, lis, lis »

p.3 p.5 p.7 p.9 p.11

Les Aimés

p.13

« Maman » « Maman » « L’absence d’un père » « Maman et Papa » « Mamie » « À un homme »

p.15 p.16 p.17 p.18 p.19 p.20

D'amour et d'Amitié

p.21

« Passion commune » « Amitié » « Amitié oubliée » « Rêver » « Libellule » « Un retour lointain » « Toi » « Chagrin d’amour » « L’histoire d’une vie » « Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai… » « Un homme et une femme » « Un soir d’été » « Mélancolie » « L’ombrelle » « Souvenirs » « Je me souviens »

p.23 p.24 p.25 p.26 p.27 p.28 p.29 p.30 p.31 p.32 p.33 p.34 p.35 p.36 p.37 p.38

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Entre Espoir et Désespoir...

p.39

« Enfance » « Les enfants » « Questions dans le vent » « Une prison sans vie et sans couleur » « Guerre et paix » « Peine de mort » « Le monde » « Spectateur » « L’indifférence » « L’espoir » « Vis »

p.41 p.42 p.43 p.44 p.45 p.46 p.47 p.48 p.49 p.50 p.51

Nature

p.53

« La mer » « La mer et le ciel » « Rêve » « L’automne » « Nature »

p.55 p.56 p.57 p.58 p.59

Loisirs

p.61

« Ski » « Je m’installe devant cet immense écran »

p.63 p.64

Ils ont lu, ils ont aimé… Ce qu’en disent les poètes de France et d’ailleurs…

p.65

70


Retrouvez, dès à présent, ces poèmes sur les sites suivants : http://anniemullenbach-nigay.jimdo.com/atelier-poésie/ http://poesiesamitie.freetzi.com//entre2poesies.htm

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