Atomiumsquare - 1020 Bruxelles
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© David Marlé
DOSSIER DE PRESSE
MOT DE L’ATOMIUM HENRI SIMONS DIRECTEUR
Dans le cadre de ses expositions consacrées à l’architecture et au design après 1958, l’Atomium accueille ARCHiteCtOniC . FAÇADes en bÉtOn (1958-1980) . Cette exposition est l’occasion de découvrir les aspects techniques et la dimension esthétique d’un élément majeur et constitutif de l’architecture belge et internationale d’après-guerre. A nouveau, l’intention de l’Atomium est de familiariser le public avec l’architecture d’aujourd’hui. Jusque dans les années 70, une élégante flèche de béton s’élançait à quelques centaines de mètres de l’Atomium. La Flèche du Génie civil, pavillon à la gloire de l’ingénierie belge, a impressionné plus d’un visiteur. Sur le plateau du Heysel, ce n’était d’ailleurs pas le seul exemple de défi architectural en béton. Alors que les expositions universelles s’imposaient en reflet d’un siècle qui se voulait être celui du progrès, le Palais 5 de l’Exposition de 1935 avait déjà démontré la démesure de ce que permettait ce nouveau matériau. Dès lors, il allait de soi que l’Atomium, symbole de l’Expo 58, accueille cette belle exposition. ARCHiteC tOniC . FAÇ ADe s en bÉtOn (1958-1980)
a pour ambition de réhabiliter un matériau majeur
de l’architecture d’après 1945. Souvent décrié, synonyme pour certain de « bruxellisation », ARCHiteC tOniC . FAÇADes en bÉtOn (1958-1980)
se propose de faire découvrir aux visiteurs l’intérêt
du béton en architecture. Dans les mutations urbanistiques qu’a connues Bruxelles depuis plusieurs décennies, des logements aux équipements collectifs en passant, aujourd’hui davantage, par les bureaux, le béton joue un rôle essentiel. Le béton étonne ! Il épate par le tonique et le rythme de façades et de structures qui interpellent notre quotidien. Depuis le début du siècle dernier, le béton s’est progressivement imposé dans l’architecture pour le meilleur et quelques fois pour le pire. (1958-1980)
ARCHiteC tOniC . FAÇ ADe s en bÉtOn
se déploie sur plus de trois niveaux afin de susciter l’intérêt du visiteur et lui permettre
d’apprécier davantage l’architecture de bâtiments belges de notre quotidien. A travers une introduction interactive, permettant aux visiteurs de comprendre ce qu’est le béton et ce qu’il peut produire comme architecture, puis la présentation d’un certain nombre de bâtiments emblématiques à Bruxelles et en Belgique, le parcours offre l’occasion d’appréhender la poésie architecturale d’un matériau contemporain.
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ARNAUD BOZZINI RESPONSABLE DES EXPOSITIONS
ARCHITECTONIC À L’ATOMIUM, UNE COHÉRENCE ÉDITORIALE L’Atomium présente tous les deux ans à ses visiteurs des expositions dont les thématiques tournent autour de l’architecture et du design fifties. L’exposition du cinquantenaire en 2008 a fait un bilan de l’aventure de l’expo 58 et de l’architecture novatrice de ses pavillons. Avant cela, l’expo WillY
VAn DeR meeRen ,
en 2006, a illustré le travail d’un architecte-designer
contemporain de cette période. le mODeRnisme lUD iQUe ,
en 2010, a dressé le lexique formel avant-gardiste des années 50 et 60.
Le vocabulaire architectural était mis en parallèle avec ceux du design et du graphisme, animés par un même soucis d’innovation, de rupture nette avec le passé, de recherche de nouvelles formes et de nouveaux matériaux. A cette occasion, une maquette du bâtiment CBR fut présentée, en fin de parcours. Elle ouvrait la thématique des façades de béton, faites de patterns répétitives, tantôt structure portante, tantôt simple revêtement. L’expo ARCHiteC tOniC .
FAÇ ADe s en bÉtOn (1958-1980)
poursuit la thématique en présentant au
visiteur un regard neuf sur des bâtiments modernistes iconiques de Bruxelles (et du Brabant), des immeubles aux façades remarquables, adulés ou décriés, mais devenus de véritables wallpapers urbains. ARCHiteC tOniC . FAÇ ADe s en bÉtOn (1958-1980)
est résolument orientée vers le grand public mais
les bruxellois redécouvriront avec bonheur leur patrimoine, grâce aux spectaculaires reproductions d’éléments architectoniques, dans un rapport inédit et singulier à ces façades, soudainement accessibles et indéniablement esthétiques. Le commissariat est assumé par Stephanie Van de Voorde, dr.ir.-arch., spécialiste de l’histoire de l’architecture en béton en Belgique.
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L’EXPO ET SON PARCOURS
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LE BÉTON ET L’ARCHITECTURE DU XX ÈME SIÈCLE L’exposition brosse un rapide portrait de l’aventure de la construction en béton en Belgique au travers d’une grande ligne du temps très visuelle. Le catalogue, par contre, insiste davantage sur la naissance de l’architecture en béton armé, matériau neuf et offrant aux ingénieurs puis aux architectes des possibilités nouvelles. En Belgique à la fin du XlXème siècle déjà, François Hennebique met au point un système de construction basé sur une structure de poutres et colonnes en béton armé. Les constructions de ponts, de châteaux d’eau mais aussi de maisons individuelles (comme la maison ‘Dubois-Petit’ dessiné par l’architecte Paul Saintenoy à Bruxelles, 1899-1901), font appel au système Hennebique. Dans les années 20 et 30, c’est la construction des habitations à bon marché et l’édification d’édifices publics comme des églises qui offrent au béton les applications les plus intéressantes. La ‘Cité Moderne’ de Victor Bourgeois (1922-25) et les nombreuses maisons individuelles de Louis-Herman De Koninck font appel presque exclusivement au béton maigre ou béton armé. L’architecte Joseph Diongre utilise, pour la réalisation de l’église St-Jean-Baptiste à MolenbeekSaint-Jean, en 1930-1933, une structure parabolique en béton, empruntée aux contraintes des hangars d’avion, qui exigeaient de très grandes portées. Les églises St-Augustin à Forest et Ste-Suzanne à Schaerbeek, illustrent l’emploi systématique du béton armé pour la conception des nouvelles églises Art Déco à Bruxelles. L’exposition ARCHiteC tOniC .
FAÇ ADe s en bÉtOn (1958-1980)
ne s’attarde guère sur cette approche
historique et s’intéresse davantage au principe du béton préfabriqué et aux recherches formelles des architectes d’après-guerre.
le s DÉbUts De l A FAbRiCAtiOn D ’ ÉlÉments en bÉtOn ARmÉ (1945-1955)
Durant la période de l’immédiat après-guerre et de reconstruction intense, les maîtres d’oeuvre font toujours appel aux méthodes traditionnelles. Cependant, l’importance de la demande et le manque de main-d’oeuvre qualifiée incitent au développement de techniques de constructions plus rapides, plus efficaces et bon marché.
avec la réalisation d’un maximum d’éléments en atelier. La simplification des formes, la disparition du superflu, devaient faciliter le transport et le montage de ces éléments. La préfabrication permettait ainsi de réaliser des logements économiques avec un faible nombre de pièces différentes et, par définition, multipliées.
l A PÉRiODe D ’ e XPAnsiOn De l A PRÉFAbRiCAtiOn (1955-1968)
Sous la pression de l’opinion publique, le rythme de fabrication s’accélère pour faire face à la demande de logements. C’est la période des grands chantiers qui permettent des gains de productivité grâce aux séries. Deux méthodes concurrentes sont alors utilisées à grande échelle : l’utilisation de coffrages-outils de grandes dimensions qui permettaient de bétonner in situ murs et planchers et la préfabrication lourde, en usine, de panneaux plans, de murs, de façades et de planchers, montés ensuite sur place à l’aide de moyens de manutention lourds. Les architectes s’intéressent de près à la technique industrielle de la préfabrication et explorent ses possibilités créatives. Dans les années 50, les architectes Renaat Braem, et Willy Van Der Meeren, entre recherche formelle et fonctionnelle, utilisent le potentiel du béton armé pour les logements sociaux. André Jacqmain et Jules Wabbes, pionniers eux aussi, imaginent en 1955-1958 l’immeuble de bureau Foncolin (aujourd’hui disparu), une des toutes premières constructions dans le quartier d’affaire Belliard, dont la façade portante est faite d’arches en béton préfabriqués. Constantin Brodzki, après un séjour aux USA, participe activement au développement de nouveaux bétons et de nouvelles technologies, au sein de la S.A. Ergon, service de recherche et filiale de préfabrication de CBR, les cimenteries réunies de Belgique, pour lequel Brodsky conçoit les bureaux à Watermael-Boitsfort (1967 -1970). L’exposition présente de nombreuses maquettes de ces immeubles et offre, au visiteur, une vue globale de la problématique de la préfabrication.
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Des entrepreneurs amorcent le principe des grands procédés d’industrialisation du préfabriqué,
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ENTRE ARCH ITECTURE ET SCULPTURE A l’étage de la boule d’exposition de l’Atomium, huit bâtiments exemplaires ont été choisis pour illustrer les très grandes qualités créatives et novatrices des architectes modernistes, entre 1958 et 1980. le s 8 bâtiments :
BBL-MARNIX | 1959-1965
à Bruxelles, architecte Gordon Bunshaft (bureau SOM)
« When you are given an opportunity to do a building in Brussels on a site near the king’s palace, if you don’t do a monument, you are a jackass! » TORRINGTON | 1963-1964
à Nivelles, architecte Marcel Breuer
« What about aesthetics ? A new depth of facade is emerging ; three-dimensionality resulting in a greatly expanded vocabulary of architectural expression. Sun and shadow » CBR | 1967-1970
à Bruxelles / Watermael-Boitsfort, architecte Constantin Brodzki
« Le béton, en effet, donne une bien plus grande liberté au concepteur que celle que semblent lui accorder la plupart des architectes…. Pour faire comprendre que le béton n’était, en aucune manière, obligé d’être parallélépipédique, j’ai choisi de travailler avec les formes inspirées par Horta et par l’Art Nouveau »
à Bruxelles, architectes André et Jean Polak, René Stapels
« la couleur de la pierre naturelle, mais avec le caractère du béton » COMPLEXE COMMUNAL | 1969-1970
à Bruxelles / Auderghem, architectes Vermeulen et Van Antwerpen
« in de repetitie van het decoratief element bieden geprefabriceerde claustra’s in beton talloze mogelijkheden » MAGASIN ROB | 1973
à Bruxelles / Woluwe-St-Pierre, architecte Albert Nottebart
« une immense dentelle de béton » CGER | 1970-1974
à Bruxelles / Woluwe-St-Pierre, architectes Marcel Lambrichs, Casimir Grochowski, Daniel de Lavelaye
« Etant donné que les éléments présentaient une ‘forme ouverte’, le vitrage n’a pas été installé entre ces éléments comme ce fut le cas pour le bâtiment CBR, mais plutôt en retrait » SWIFT | 1980-1983
à La Hulpe, architecte Constantin Brodzki
« Le bâtiment résultant apparaît comme le fruit de vingt années de recherches sur les possibilités du béton préfabriqué »
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L’INNOVATION | 1968-1970
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BBL, 1959-1965, banque, Bruxelles
ROB, 1973, grand magasin, Woluwe-Saint-Pierre / Bruxelles
Torrington, 1963-1964, immeuble de bureaux et usine, Nivelles
CBR, 1967-1970, immeuble de bureaux, Watermael-Boitsfort / Bruxelles
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Auderghem, 1970, complexe communal, Auderghem
Innovation, 1968-1970, grand magasin, Bruxelles
Swift I, 1980-1983, immeuble de bureaux, La Hulpe
CGER / ASLK, 1970-1974, banque, Bruxelles
Flèche du Génie Civil, Bruxelles, ir. André Paduart, arch. Jean Van Doosselaere, sculpt. Jacques Moeschal
Le désir de Thierry Belenger, initiateur du projet et de Michel Bries, scénographe, fut d’extraire les éléments architectoniques de leur fonction structurelle. En isolant la matrice d’une façade et la reproduisant en fac-similé, le plus souvent à 100% de sa taille, l’exposition offre au visiteur une nouvelle vision de ces bâtiments emblématiques. Le module architectural, suspendu dans une improbable apesanteur, oubliant sa fonction initiale, est soudainement perçu par le public comme une vraie sculpture, autour de laquelle il tourne pour en savourer la perfection formelle. Des claustras sont montés pour illustrer le jeu de répétition des formes, dans de surprenants effets de pattern, paravent géant ou papier peint tridimensionnel. Le temps de sa visite, le spectateur oubliera la lourdeur du béton et l’image d’une ville grise injustement associé à un matériau si riche.
De s bAnC s ORiGinAUX De bÉtOn COnÇUs PAR Un De siGneR POUR l’ e XPOsitiOn
Wolfgang Bregentzer a dessiné un nouveau banc et reprend le principe architectural du voile mince, dans lequel la résistance intrinsèque découle de la forme. Son banc en trépied, large de 1 m 20, coulé dans une épaisseur maximum de 30mm, optimalise la résistance du matériau. Par ce mobilier original, le public découvre que le béton s’invite chez soi, dans son salon ou sur sa terrasse. Il suivra aussi toutes les étapes de création et réalisation au travers d’une vidéo, placée en vis-à-vis de l’impressionnant moule original, et ce faisant, comprendra mieux le principe de la préfabrication. Enfin, il sera surpris aussi de voir que le béton se colore et que le gris n’est plus de mise aujourd’hui. La fédération du béton et la société DECOMO ont apporté leur aide et expertise à la réalisation de l’exposition. L’Atomium poursuit ainsi son exploration de cette époque riche, où architecture et design sont entraînés dans la mouvance de l’esprit d’innovation, né de l’expo 58.
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SCÉNOGRAPHIE SURPRENANTE
tHieRRY belenGeR
miCHel bRie s
ARCHiVe DesiGn PROJeC t
mAnDR AGORe sCenOG R APHY
U n s UJ e t , C ’ e s t D ’A bO R D U n e R e n COn tR e
U n e e X P Os itiOn , C ’ e s t R ACOn te R U n e H i s tO i R e
Si Archive design a été créé c’est suite aux rencontres
La 3ème dimension offre des perspectives fortes à la
avec de grands architectes et designers belges du
communication. Une expo ne se contente pas de montrer,
siècle passé.
elle doit parler et choisir avec justesse les objets,
Leur travail est le testament d’une vie : l’illustration
les mots et les images pour communiquer. Tels sont
d’une très grande cohérence entre vison d’un métier,
les propos tenus par Michel Bries, scénographe, pour
réalisations et vécu personnel, sincère, engagé.
évoquer son métier au sein de la structure Mandragore,
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agence bruxelloise de communication visuelle. Le regret que Willy Van Der Meeren n’ai pu voir de son
Les créations pour l’Atomium, la fondation pour l’archi-
vivant l’exposition montée en 2002 à la Fondation pour
tecture ou le Cinquantenaire illustrent le souci de tirer
l’architecture m’a fait prendre conscience de l’urgence
le meilleur parti d’un sujet et d’un lieu, en identifiant
de collecter les traces et les témoignages de ces
clairement les objectifs et les publics ciblés.
grands créateurs pour les partager avec le public. En 2007, Thierry Belenger projette une rétrospective
Une exposition raconte une histoire, insiste-t-il.
de l’architecte d’intérieur Christophe Gevers.
Une scénographie prend le temps de promener son
Son décès n’empêche pas l’exposition ‘Inventaire d’un
public au cœur d’un sujet devenu, par la mise en espace,
inventeur’ d’être montée en suivant la liste dressée
captivant. Le spectateur ressort ainsi de son expérience
par le designer même.
interactive informé, mais aussi ému, voire surpris. Les intérêts personnels de Michel Bries le poussent à
Pour l’Atomium en particulier, il s’agit de développer
imaginer des scénographies autour du design et de l’archi-
des expositions thématiques liées à cette période très
tecture en synergie avec Thierry Belenger et Archives
féconde du modernisme des années 50 et 60.
design, dont il soutient les objectifs depuis sa création.
Après Van Der Meeren et Le modernisme Ludique,
Le scénographe est par ailleurs professeur à La Cambre
c’est la recherche formelle architectonique qui occupera
en communication graphique et visuelle et conférencier
la boule dédiée aux expos temporaires.
au CAD, à Bruxelles.
Ce sont encore les rencontres avec Constantin Brodzki
Architectonic oublie les propos techniques et l’image
et André Jacqmain qui enrichissent le contenu de la
tristounette du béton de nos villes modernes. L’expo-
future exposition, poursuit Thierry.
sition montre la créativité et la recherche formelle des
Nous avons réalisé des pièces grandeurs natures et
architectes modernes, libérés du passé, et portés par
trouvé des maquettes pour faire vivre au public l’archi-
les performances d’un matériau plus aérien et souple
tecture du dedans, dans un rapport simple et charnel
que nous ne l’imaginons.
avec les formes. L’esthétique des options architecturales de cette époque est audacieuse ! Et contagieuse !
Q U e lQ U e s R É FÉ R e n C e s
2000 scénographie Art@Belgium / Dexia
Thierry Belenger partage son temps entre les Archives
2001 création graphique designaddict.com
d’Architecture Moderne, la mise sur pied d’exposition,
2006 scénographie Willy Van Der Meeren / Atomium
le Brussels design market et la salle de vente Bergé,
2007 scénographie Vous êtes ici / St Géry
dont il est devenu, depuis cette année, consultant en
2008 scénographie Christophe Gevers /
matière de design.
Fondation pour l’architecture 2008 scénographie Picture-trees / St Géry
Q U e lQ U e s R É F É R e n C e s
2009 scénographie Modernisme Ludique / Atomium
2006 commissariat Willy Van Der Meeren / Atomium
2010 scénographie Les Marolles / Porte de Halle
2008 commissariat Christophe Gevers / Fondation
2011 scénographie Alban Chambon /
pour l’architecture
Fondation pour l’architecture
2009 consultant Modernisme Ludique / Atomium
2011 scénographie Vande Velde@home / La Cambre
2011 Architectonic / Atomium
2011 scénographie Architectonic / Atomium
s tePHAnie VAn De VOORDe
en Flandre en tant que responsable de projet auprès
HistORienne De l’ARCHiteCtURe ( UGENT, VAI /CVAA)
du Centrum Vlaamse Architectuurarchieven (qui fait partie du Vlaams Architectuurinstituut).
l’ H i s tO i R e R i C H e D ’ U n m AtÉ R i AU P O lY VA le n t e t m U lti D i sC i Pli n A i R e
Q U e lQ U e s R É FÉ R e n C e s
Aucun autre matériau n’a autant influencé l’architecture
2006 ‘Sculpture house in Belgium by Jacques Gillet’,
du 20
ème
siècle que le béton armé. Sa polyvalence et
ses possibilités d’utilisation illimitées rendent l’histoire du béton dans l’architecture belge particulièrement passionnante. Par conséquent, j’ai profité de l’occasion pour présenter une partie de cette histoire au grand public grâce à cette exposition !
in : Design and nature III, Southampton : WIT Press. 2008 Isia Isgour 1913-1967, Antwerpen :
Centrum Vlaamse Architectuurarchieven. 2008 ‘Beton in de Belgische architectuur (1945-1970)’,
in : Cement (nr. 5, 6, 7, 8). 2008 ‘On the interface between architecture,
engineering, and technology’, in : Construction
civil-architecte, UGent, 2005) a défendu avec succès sa thèse de doctorat ‘Bouwen in beton in België (1890-1975). Samenspel van kennis, experiment en innovatie’ (La construction en béton en Belgique
History Society Journal. 2009 ‘Hennebique’s journal Le Béton armé’, in : Third
International Congress on Construction History, Cottbus : Brandenburg University of Technology. 2009 ‘Reassembling design and construction’,
(1890-1975). Conjonction des connaissances,
in : Networks of Design. Conference of the
de l’expérience et de l’innovation) au Vakgroep
Design History Society (UK), Boca Raton:
Architectuur & Stedenbouw (Université de Gand).
Universal Publishers.
Elle a consacré plus de cinq ans à cette première
2009 Ingenieurs en hun erfgoed, Leuven: SIWE.
étude globale et approfondie sur le développement
2010 ‘Collaboration and rivalry at Expo 58’
et l’utilisation du béton en Belgique.
landmarks’, in : First international Conference
Cette étude m’a valu plusieurs commentaires positifs,
on Structures and Architecture, Boca Raton :
notamment parce que je ne m’étais pas arrêtée aux
CRC Press / Balkema.
caractéristiques architecturales et que j’avais aussi
2010 ‘Innovations and Experiments in Modern
pris en compte les qualités économiques, les aspects
Belgian Architecture’, in : IXth International
techniques et les avantages structurels. Ce faisant,
Docomomo Conference : ‘Other Modernisms’,
les réalisations iconiques et retentissantes sont certes
Ankara : Docomomo.
abordées, mais la contribution importante d’ingénieurs et d’entrepreneurs moins connus trouve également sa place dans l’histoire. Cette multidisciplinarité du matériau, qui réunit des personnes d’horizons différents, sert également de fil rouge à l’exposition : alors que l’historiographie de l’architecture se réduit trop souvent au nom de l’architecte, le processus de conception et de construction de ces bâtiments montre que la collaboration avec des ingénieurs et des techniciens d’entreprises de béton préfabriqué et des entreprises était également une clé du succès.
Ces dernières années, Stephanie a présenté son étude sur l’histoire du béton dans plusieurs publications scientifiques et lors de congrès en Belgique et à l’étranger (France, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Grande-Bretagne, Turquie, Venezuela). Elle a également enseigné en tant que professeur invité dans des universités et hautes écoles belges. Elle mène actuellement une étude sur les archives des écoles d’architecture
2010 ‘L’application innovatrice du béton armé
dans la construction d’églises en Belgique’, in : Edifice & Artifice, Parijs : Picard. 2011 ‘Histoire de l’architecture en béton en Belgique
(1920-1975)’, in : Les Nouvelles du Patrimoine. 2011 Bouwen in beton in België (1890-1975). Samen-
spel van kennis, experiment en innovatie, PhD. 2011 Architectonic. Façades en béton (1958-1980),
Bruxelles : Atomium.
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En février 2011, Stephanie Van de Voorde (ingénieur
détail de rotules en acier inoxydable, enveloppé de nickel chrome, assemblant les éléments de façade cruciformes en ‘schokbeton’
PENSER UNE FORME, OUI MAIS AU-DELÀ DE LA FONCTION J’ai été réjoui de réaliser ces fac-similés architectoniques pour l’exposition : architecture, design, sculpture dialoguent pour mon plus grand bonheur. Wolfgang nous parle tout en peaufinant le masticage des grandes structures de façade, les cheveux blanchis par la poussière. Mon parcours a été un peu particulier : début en architecture, puis une licence en histoire contemporaine tout en suivant des cours de sculpture. Et des interventions dans le décor de cinéma pour vivre. Avec la réalisation d’Architectonic, Wolfgang Bregentzer se retrouve au pied de l’Atomium, qui lui rappelle le sujet de son mémoire : l’Expo 58 (vue sous l’angle de la politique et de la propagande), une recherche qu’il poursuivra avec José Gotovitch au sein du CEGES (Centre d’Etude Guerre et Société Contemporaine). La rencontre avec les architectes et designers modernistes, les interviews qu’il réalise, les archives qu’il dépouille, suscitent son intérêt pour la création d’après-guerre mais surtout lui donne le goût de l’innovation. En réalisant ces moulages, je suis rentré physiquement dans le travail de ces grands créateurs. Breuer, Brodzki … ont transcendé la simple fonction. Leur recherche formelle est au-delà de la réponse architecturale : elle s’apparente à de la sculpture. Regarder ces pièces comme elles prennent la lumière, où qu’elles soient, c’est sublime ! Aujourd’hui, Wolfgang développe du mobilier et des objets en petite série. Il n’aime pas se dire designer, pourtant il crée et réalise des collections sur mesure, comme ses bancs en voile de béton, spécialement conçus pour l’exposition ARCHiteC tOniC .
FAÇ ADe s en bÉtOn (1958-1980) .
Je réoriente mes recherches vers le futur, je suis fasciné par la matière : spécialement le moulage des composites et des bétons. Mon atelier est un vrai laboratoire !
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DESIGNER WOLFGANG BRETZENGER
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INFOS & CONTACTS EXPO CAtAlOGUe ARCHiteC tOniC . FAÇADe s en bÉtOn
Avec cet ouvrage, l’Atomium est heureux d’inaugurer un nouveau format pour ses publications. D’autant qu’il ne s’agit pas là seulement d’un catalogue mais également d’un ouvrage de références quant à l’architecture et au béton. A travers un texte et une iconographie riches et de qualité, il doit permettre à tout un chacun d’approfondir la visite d’ARCHiteC tOniC .
FAÇ ADe s en bÉtOn (1958-1980) .
Format fermé 185 x 205 mm, 156 pages, couleurs, 12 €
AtelieRs POUR enFAnts
Atelier :
De s Ville s et De s FAÇ ADe s
Pour les écoles durant toute la durée de l’exposition, Pour les « individuels » les samedis 11 février et 10 mars et les après-midi des congés scolaire de carnaval et de Pâques). Pour information et inscription www.atomium.be/kids
inFOs et COntAC ts
Inge Van Eycken, Relations Presse Inge.van.eycken@atomium.be 0479/95 05 94 Arnaud Bozzini, Responsable des Expositions Arnaud.Bozzini@atomium.be 0476/53 20 31