Challenge n°10 - Octobre 2006 Le palmarès du challenge 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Atorgael Hellspawn Maitre de foi Théopylas Baal Moloch Rutrapio Da Gorrilz Tano Heefa
Atorgael - J'crois qu'il y a quelque chose dans la cale ! Capitaine, vite, v'nez voir ! Le capitaine Gunter fut ainsi tiré de sa douce somnolence par les cris alarmés de Hans, son nouveau mousse. - Qu'est-ce que tu me racontes, bien sûr qu'il y a quelque chose; tu crois qu'on est en mer pour quoi, une croisière ! - Je … j'voulais dire quelque chose de pas normal, capitaine. Je suis descendu prendre mon repas et j'ai vu la caisse du fond bouger, vous savez, la grande, noire, celle qu'on a embarquée tantôt. - Qu'est-ce que tu vas me chercher encore. Prends la barre, je descends voir. J'espère que t'y as pas touché au moins. - N… non capitaine, j'm'en suis juste approché, pour voir, mais j'l'ai pas ouverte, j'vous jure. - Viens ici et fais gaffe au récifs, ils sont traîtres par ici. - Mais il fait nuit, on voit pas à cinquante pas ! - Garde le cap, c'est tout ce que je te demande. Tu vas pouvoir faire ça tu crois ? - Euh oui capitaine.
- Pour être tranquille j'te fixe la barre, t'as juste à surveiller, vas te placer à la proue, et ouvre l'œil ! Sur ces dernières paroles à son mousse, le capitaine Gunter descendit dans la cale de son petit bateau. Taillé pour la rivière, sa voile large et basse et son fond plat en faisaient le parfait esquif pour les eaux peu profondes de l'estuaire de Marienburg. Surtout par temps calme comme ce soir. L'idéal pour passer inaperçu des patrouilles côtières impériales. De plus, cette nuit sans lune arrangeait bien les affaires de Gunter, ça lui avait évité de faire appel à la magie, toujours des frais supplémentaires qui vous rendaient rapidement un voyage beaucoup moins rentable. Arrivé dans la petite cale, il avança le dos courbé jusqu'à la grande caisse noire. Il s'en approcha prudemment et s'assura de la présence de son talisman d'os sous sa chemise. Rassuré, il commença à soulever le couvercle pour en dégager un coin. Gunter se saisit alors de son amulette et se recula lentement, comme pour ne pas attirer l'attention d'un prédateur caché au fond de la caisse. Arrivé au milieu de la cale, il attendit, osant à peine respirer. La caisse relâcha alors son contenu, une brume noirâtre sembla s'écouler lentement, formant un petit nuage opaque et huileux qui se mit à flotter à quelques pouces du plancher. Puis, comme mue par une conscience maléfique, la brume se déplaça, elle se dirigea vers la volée de marche menant au pont, marquant à peine une pause devant le capitaine qui osait à peine poser les yeux
sur cette manifestation maléfique. Il reprit une respiration normale une fois que la brume fut entièrement sortit. Il se permit même de relâcher son talisman et de sortir sa pipe, il n'y en avait plus pour très longtemps avant de pouvoir remonter sur le pont. Du pont justement, des cris lui parvinrent, ceux de Hans, le mousse comprenait enfin pourquoi le capitaine l'avait embarqué et ce n'était pas forcément pour le former et faire de lui un vrai marin comme promis. Les cris cessèrent enfin et un bruit de succion les remplaça, dégoûtant, écoeurant, mais il n'avait pas eu d'autre choix. La bête devait se nourrir, son employeur le lui avait bien dit, sinon le risque de la voir sortir et se repaître de tous les occupants de l'embarcation devenait trop grand passé la mi-nuit. Une perspective inacceptable pour le capitaine Gunter. Quelques minutes plus tard, alors qu'il finissait de tirer la dernière bouffée de sa pipe, la brume regagna la caisse, plus lente que lors de sa sortie, elle semblait repue. Le capitaine Gunter referma vivement la caisse et remonta sur le pont. Du mousse il ne restait rien qu'un tas de vêtements occupés par les restes d'un corps vidé de toute substance qu'il s'empressa de jeter par-dessus bord. Reprenant la barre, le capitaine Gunter pensa délicieusement à ce qu'il allait faire de sa prime.
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Cool l'histoire du garde manger Sacré atorgael ! Toujours le truc pour surprendre ! Original et très bien écrit, ça force le respect Excellent style !!! Texte très original, d'autant plus qu'il se passe dans le monde de WH Battle. Bravo !!! Sympa de voir autre chose que du 40.000. Marienburg la cité franche. une histoirette à la Lovecraft ou King que j'ai beaucoup aimé ! Que dire… Que je n'en attendais pas moins de toi Grande originalité, très belle prose. En un mot : brillant
Hellspawn « J'crois qu'y a quelque chose dans la cale! qu’il me dit, le nouveau. - Ah bon ? Tu crois ? que je lui réponds. Et quoi, donc ? - Ben, on a repéré des formes de vie, mon capitaine. Et pas que des petites, encore… les détecteurs de la cale les jaugent de la taille d’un homme, mon capitaine. - C’est fâcheux, que je lui fais. Fâcheux… Fâcheux que tu aies découvert mon petit trafic de jeunes filles entre Martyrion V et Gregorian prime. Alors là, la bleusaille, elle a pali comme une pucelle qui découvre le loup et n’a plus réussi qu’à bégayer… le flingue de mon second sur sa tempe n’a guère amélioré son élocution, il faut dire. Et, autant le dire, quand on l’a balancé dans le vide intersidéral par le sas, il était pétrifié, il ne la ramenait plus, le nouveau ! Tu sais, c’est comme je dis toujours, moi, hein… Dans notre métier, le secret, c’est de savoir se libérer du lest juste à temps. Y’en a de ceux que j’ai pu convertir à mon petit business, dans l’équipage et qui arrivent à se foutre pas mal de ce qu’on peut bien avoir en cale mais le gosse, lui, il était de Martyrion V. Je ne crois pas qu’il se serait fait à l’idée quand il aurait pigé. Parce qu’il aurait fini par piger, évidemment, c’est fouineur, à cet âge-là. » Le capitaine du paquebot stellaire Francotti’s hope se gratta la panse d’un air satisfait mais son vis-à-vis le dévisageait, suspicieux.
« Ouais, Franco, okay, admettons. N’empêche que t’as l’air plus embêté qu’autre chose. Ne me raconte pas que t’as aucun remords d’avoir dû buter ce gamin. Ca se voit rien qu’à ta manière de te justifier que t’es pas sûr d’avoir bien fait… - C’est vrai. C’était un brave petit gars, toujours enthousiaste, tu vois ? Le genre dont tu espères toujours ne pas avoir la mort, même accidentelle, sur la conscience. Et là, elle n’avait même rien d’accidentelle. Quand je prends le temps d’y réfléchir, c’est clair que je regrette mais bon, on n’a pas le choix, il faut avancer, quoi… t’es pas d’accord ? - Sûr, fit son interlocuteur en se levant de sa chaise, sûr… t’as sûrement raison, Franco. » Les deux hommes laissèrent tomber sur la table poisseuse une poignée de monnaie. « Ca fait chier d’avoir à payer pour cette pisse, lança le capitaine Francotti. Ils te font payer pour aller pisser puis te refont payer pour boire ça… c’est à se demander si ce serait pas plus rentable de se servir à même la source dès le départ ! - Oh, Franco, s’te plaît… t’es dégueulasse ! - Tout à fait d’accord, intervint un troisième individu, tout de cuir vêtu. Monsieur, vous êtes un dégueulasse, une basse crapule dont l’exécution me semble un acte aussi vil mais nécessaire que vidanger mes latrines. Il va pourtant falloir que je le fasse. » Un pan de la veste de l’inconnu glissa le long de son avant-bras lorsqu’il se leva, arme au poing. Le « =I= »
inquisitorial ornant la bague à son index hypnotisa les deux hommes. Pression sur la gâchette. Un trait de laser net marqua un trou crépitant au milieu du front du capitaine Francotti. Son corps retomba assis et sa tête heurta la table dans un bruit mat, accompagné du tintement des quelques verres qui y traînaient. Silence dans la salle. Les bavardages ont cessé un instant puis, ayant constaté que la situation semblait déjà sous contrôle, tous reprirent leurs conversations d’ivrognes. « Monsieur Lancer, je vous libère de vos obligations envers la dépouille mortelle qui vous fait face. Votre réseau se disloque. Je crains que vous ne receviez plus aucune livraison pour alimenter vos sacrifices rituels, à l’avenir. J’aurais aimé vous abattre également mais mes ordres stipulent que vos sombres maîtres, en manque de jeunes femmes, s’en chargeraient sans doute avec bien plus de délectation que moi. Maintenant, veuillez m’excuser mais un paquebot m’attend pour son retour sur Martyrion V et je n’ai guère envie de faire attendre ces dames. Au plaisir. » Lancer retomba lourdement sur sa chaise, empoigna la bouteille devant lui, en versa la lie dans un verre maculé du sang de son associé et but d’un traite, le regard dans le vide. Ca allait chauffer par ici dans les heures à venir. Son monde venait de s’écrouler en quelques secondes. Ses puissants alliés démoniaques allaient devenir ses ennemis. Il n’échapperait plus à la mort et ces salauds s’arrangeraient pour que l’agonie dure une éternité, ils adoraient ça ! Restait à savoir s’il voulait attendre. Il fracassa la bouteille vide sur un coin de table et, dans un
geste d’automate, se trancha la gorge d’une oreille à l’autre avec le tesson. Dans une fumée mate et quasi palpable, au plus profond d’un bouge de Gregorian prime, deux corps inertes semblent trinquer aux malheurs qui vont bientôt s’abattre sur leur monde. Dans un paquebot stellaire en partance, un homme tout de cuir vêtu encode les coordonnées d’une planète dominée par des adeptes de Tzeench. Il enlève la bague qu’il porte à la main droite et masse doucement la trace de brûlure qu’elle semble y avoir laissé. Debout au milieu des cadavres de l’équipage, une question lui vient à l’esprit : qu’allait-il bien pouvoir faire de son encombrante cargaison ? • • • • • • • •
On a du mal à entrer dans l'histoire et une fois qu'elle se termine on reste sur notre faim. Ecrite trop vite sûrement. Bien la duperie ! Bien écrit bien vu, vraiment nickel ! Mais c'est dommage que la lecture de ton texte soit malaisée au début, ça nuit un peu à l'ensemble… Très bon dans l'esprit et dans l'écriture ainsi qu'une belle fin ! Je dirais presque égalité avec Atorgael ! Pas du meilleur Hellspawn, mais un bon texte quand même. Vraiment très bon comme d'habitude avec Hells : un vocabulaire truculent, un cheminement tortueux et agréable qui ne laisse jamais dévoiler la fin. Une ambiance prenante dès les premières lignes. Un peu en deçà des productions habituelles mais ça reste du bon
MFT « J'crois qu'il y a quelque chose dans la cale ! » Le soldat Norris retint son souffle. Il ne le garda pas longtemps, la fumée de sa cigarette faillit le suffoquer et il la recracha dans une quinte de toux. Il réécouta à nouveau. Non, il avait dût rêver. Il se pencha sur le bastingage et ralluma sa cigarette. C’était sympa de la part de Kobalsky de lui en avoir offert une, sa première. « Goûte, le bleu, ça te détendra. » lui avait-il dis. Il n’avait pas eu tort. Norris tira une nouvelle bouffée. Il s’amusa à garder la fumée dans la bouche puis à la faire ressortir par le nez. « DONG ! » « Encore ? » Il se plaqua contre la porte de la cale et y colla l’oreille. Il attendit pendant une bonne minute ainsi, à l’affût du moindre bruit. Dans le doute, il saisit d’une main forte son fusil laser. Mais ce fût en vain, plus rien ne lui parvenait. L’esprit songeur, il reprit sa place, accoudé au bastingage. Non vraiment, il n’avait pas eu tort, le copain Kobalsky. C’était bon de s’évader avec cette cigarette. Surtout que l’avenir n’avait rien de rassurant. Le Lieutenant leur avait expliqué le but de leur mission lorsqu’ils avaient
embarqués sur les cargos, au port de Gerkis. Combattre l’infestation tyrannide. Pour Norris, cela n’évoquait rien, mais pas pour Le Vieux. Lui, il en était à sa troisième opération contre ces Xenos, et ses récits n’avaient rien d’engageant. Un frisson lui parcouru l’échine quant il repensa à ses descriptions : « ils ont des petits yeux rouges, des griffes longues comme ma jambe et trois rangées de dents acérées comme mon poignard ». Et Le Vieux de continuer : « ils se déplacent à une vitesse surnaturelle, t’as même pas le temps de tirer deux rafales qu’ils sont déjà en train d’étriper tes potes. Je me souviens d’un Leman Russ qu’une de ces bestioles a ouvert comme une simple boîte de ration ! ». Non, vraiment, rien d’engageant du tout. Pour ne plus trop s’en faire, Norris tira encore une bouffée. « DONG ! » « Ah cette fois c’en est trop, j’en aurais le cœur net ! » La cigarette aux lèvres et le fusil laser dans les mains, il ouvrit la porte d’un coup de pied, et descendit l’escalier. Le seul bruit qu’il distinguait était le grésillement de son mégot qui se consumait lentement. Tous les sens aux aguets, il parcouru une vingtaine de mètres dans la coursive quand il sentit quelque chose passer derrière lui. Il se retourna mais ne vit rien. Il se retourna à nouveau et vit à cinq mètres de lui deux petits yeux rouges le fixer ardemment. Norris hurla, un long cri qui se répercuta tout le long de la coursive pour remonter sur le pont. Il tira
comme un forcené dans la direction des yeux rouges, mais ceux-ci avaient disparu. « Eh alors le Bleu, qu’est-ce qui s’passe ? » fit le sergent Tobias, le pistolet bolter à la main. Il alluma la lumière et descendit l’escalier qui menait à la coursive. « Et qu’estce que tu fous dans le noir, t’es pas au courant que l’homme il y a longtemps a inventé l’électricité ? » « Chef, j’ai entendu du bruit et je suis descendu, chef. Y’avais deux yeux rouges qui me relouquaient, chef, comme dans les récits du vieux, chef ! » « Ah oui ? Tu vois donc pas qu’elle est déserte la cale, abruti ? Et quand on cherche quelque chose, on met la lumière ! Et…mais qu’est-ce que tu fumes, là files moi ça. » Le sergent Tobias lui arracha le mégot des lèvres, il le huma et dit d’un air suspicieux au soldat Norris : « Qui c’est qui t’as filé ça, seconde pompe ? » « Chef, le soldat Kobalsky, chef ! » lui répondit un Norris pâle comme un linge et qui titubait légèrement. « KOBALSKY, AU RAPPORT ! Espèce de foutu drogué, je t’avais bien prévenu la dernière fois ! » hurla le sergent en courant à l’escalier…
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Belle histoire bien amusante. Dommage qu'il y ait tant de fautes. Bravo. Excellente l'idée Texte amusant et une grosse surprise pour la fin. Du bon MFT. Agréable à lire, comme toujours malgré quelques fautes de style. Vraiment sympa et le récit est bien amené “la drogue, c'est pas bien !” le message est passé, merci. Agréablement surpris. J'ai bien aimé l'idée générale. Bien écrit.
Baal-Moloch “ J'crois qu'y a quelque chose dans la soute !” Luane, Harun et Jardin se retournèrent vers Dabek, le mutant aux yeux reptiliens, qui venait de parler. Dario Jardin s’approcha de ce dernier et le toisa du regard. “Qu’est-ce que tu crois, l’ami ? On a graissé des pattes et éliminé la concurrence, on doit partager la moitié de nos gains avec l’Homme au Grand Chapeau qui s'est contenté de nous donner son agrément pour cette opération et on s’est coltiné des milliers de kilomètres dans le froid spatial avec ce crâneur de Holland pour arriver jusqu’ici. Alors heureusement que ouais, y’a quelque chose dans la soute. J’ai pas fais tout ça pour des nèfles, l’ami.” Troj Dabek siffla. “Tu ne m’as pas compris. Mais si tu daignais me laisser le temps d’en placer une, je pourrais alors te dire que j’ai vu quelque chose bouger.” Sy Luane, princesse-marchande de la famille Qast se glissa entre les deux pilleurs d’épaves et les dépassa avec grâce, vérifiant la culasse de son fusil à impulsion. “Parlà ?” Le mutant se contenta de hocher la tête, lui emboîtant immédiatement le pas, tout en s’assurant à son tour que son arme était correctement chargée. Jardin ricana et s’alluma le cigare d’algues qu’il avait subtilisé à Gecko. “Quelle bande de débiles…”
Harun Ciel-Turquoise, Néméen de la Tribu Mokowé, fit une espèce de grimace des plus réprobateurs. “Jardin, toi arrêter d’asticoter Dabek. - Si je veux, la peluche, si je veux. Allé, suivons-les.” A peine Harun était arrivé à hauteur de Dario que le claquement sec caractéristique d’une arme à impulsion se fit entendre dans la coursive qui s’allongeait devant eux, là où Luane et Dabek s’étaient engagés depuis peu. Ni une, ni deux, les deux pillards s’élancèrent à la suite de leurs camarades, prêts à ouvrir le feu si nécessaire. Ils retrouvèrent Troj, seul et apeuré, son arme mise en joue vers les ténèbres. “Qui a tiré ? L’interrogea Harun. Sur quoi ? Et où est Sy ? - C’est elle. Elle est devant. - Mais sur quoi, bordel ? Sur quoi elle a tiré ? S’énerva Dario. - Je… Je ne sais pas…” Un terrible hurlement de terreur et de souffrance se fit entendre. Les trois compagnons se précipitèrent et débouchèrent sur une des cales, faiblement éclairée par des néons blafards. Au centre de la pièce, entre des caisses de bois, le corps de Luane, couvert d’un tas de rats qui grignotaient sa chair et sa combinaison. La princesse-marchande avait la gorge ouverte d’une oreille à l’autre.
“Saletés !” Eructa Jardin tout en lâchant une décharge énergétique sur la masse grouillante. Comme pour faire écho à la détonation, un couinement, long et strident, se répercuta dans toute la carlingue du vaisseau abandonné. Une phénoménale quantité de rongeurs se laissa choir sur eux depuis les tuyères au-dessus d’eux. L’un des rats, gros comme un chat adulte, planta ses petites dents acérées dans la nuque de Dabek. Ce dernier se mit à gesticuler dans tous les sens pour se débarrasser de l’animal. “Aaah ! Enlevez-moi ça ! Enlevez-moi ça !” D’un puissant revers de la main, Ciel-Turquoise jeta la vermine au sol, puis, la plaquant sous son pied, lui tira une salve en pleine tête. Troj n’eut pas le temps de le remercier. Une créature humanoïde, bien plus grosse que toutes les autres et vêtue de guenilles, surgit alors de l’ombre et le transperça de part en part d’une lame aux étranges reflets verdâtres. Le mutant s’écroula de tout son long, mort. “Mais je cauchemarde, gémit Jardin, c’est quoi ce monstre ?” La bête le dévisageait de ses petits yeux noirs, emplis de méchanceté. Dario braqua son arme dans sa direction, mais elle était déjà sur lui, lui sectionnant le bras au niveau du coude d’un seul coup. Le fusil n’avait pas touché le plancher métallique que dans un réflexe de survie, le pilleur, de sa main valide, planta son cigare
dans l’œil gauche du rongeur qui, de surprise, tituba en arrière. Le Néméen profita de l’occasion et lui explosa la boîte crânienne à l’aide de sa crosse. “Jardin, fuir, maintenant !” Dario ne se le laissa pas dire deux fois, dégaina du mieux qu’il put son pistolet-laser et courut comme un dératé vers leur point d’arrivé. Derrière lui, il pouvait entendre Harun tirer sans discontinuité. Puis le silence se fut. Ils l’avaient eu. Il atteignit enfin le sas de décompression mais l’écoutille refusait de s’ouvrir. Il sentit la panique monter en lui et ses forces le quitter. Il savait que ses assaillants s’approchaient. Il pouvait déjà sentir leur odeur nauséabonde. “Mais bordel, tu vas t’ouvrir saloperie ?!” Essuyant la buée qui envahissait le hublot, il n’y vit rien d’autre que les étoiles. L’Aile Rouge s’était désarrimée. Holland s’était fait la malle. “Gecko ! Ordure !” Dario Jardin était foutu, il le savait. Mais il n’allait pas crever seul, oh non ! Il avait bien l’intention d’emporter un maximum de ses horreurs avec lui en enfer…
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Quelques errements dans l'écriture. Alien -like avec des rats de l'espaace, pas mal. j'ai bcp aimé le “bah oui y'a qqchose dans la cale” ;) De l'action ! Tiens tiens tiens…gecko Holland et l'Homme Au Grand Chapeau…ça sent le fluff croisé…par contre on se paume vite dans tes personnages BM, c'est un peu préjudiciable ! Trop de noms donc parfois on se mélange et c'est dommage et l'on n'a pas une idée précise de la menace (un rat géant ? Hrud ?) Des rats dans la soute… Hé hé, pas mal trouvé, bien joué. texte bien écrit et assez original à mon goût Manque un petit peu d'originalité mais très bon texte. Les différents personnages sont très sympathiques.
Rutrapio « J'crois qu'y a quelque chose dans la soute ! » Le croiseur s'était lancé dans l'Empyrean depuis bientôt deux heures lorsque Ryna, opérateur chargé de la marchandise sur le Fist of Sky, déclara cela à la jetée. « - Oui Ryna, comme toujours. C'est des cargaisons, mais t'as peut-être pas fait assez de voyages encore avec nous pour avoir compris que t'était sur un navire marchand, répondit le chef de pont d'un ton qui se voulait ironique. » « - Nan chef, j'vous assure, y'a un truc, je viens de vérifier les données de la soute 4, et y'a un truc qui cloche. » « -Allons bon, qu'est-c'tu m'racontes ? Un truc qui couille sur mon vaisseau ? c'est quoi ? Des présences ? Trop de cargaison ? » « - J'en sais rien monsieur. » « - Tu dis qu'il se passe quequ'chose dans mes soutes, mais tu sais pas ce que c'est ? Ben t'attends quoi pour aller voir alors ? » « - Euh mais chef… monsieur… c'est pas à moi normalement d'y aller. » « - Ah ouais ? Et tu crois peut-être que c'est moi qui vais y aller ? Allez !! Bouge tes fesses sale grot !! » Ryna se leva, sortit du pont. Il devait aller voir ce qui clochait car il ne savait pas ce qui pouvait troubler ainsi ses rapports quotidiens de l'état du vaisseau. Mais il
n'avait jamais été formé pour devenir un acteur, lui était juste un surveillant, et un tout neuf qui plus est. Embarqué depuis moins de 3 mois sur ce vaisseau, il ne connaissait rien au monde des affaires, et encore moins à celui des surveillances. Tout ce qu'il savait de son métier, il l'avait appris depuis son entrée sur le vaisseau. Alors qu'il passait à l'armurerie prendre quelques « affaires » (« on ne sait jamais », s'était-il dit), il repensa à toutes les histoires qu'il avait entendu quand il était plus jeune et qu'il traînait dans les bars à dockers. Toutes ces anecdotes sur des vaisseaux, perdus corps et bien dans l'Univers, sans que personne ne sache ce qu'ils leur étaient arrivés. Ces vaisseaux qui se faisaient attaquer, prendre d'abordage et où tout l'équipage était fusillé lors des tentatives de défenses. C'est peut-être toutes ces réflexions qui le poussèrent à s'armer d'un pistolet laser standard, mais également d'un fusil laser et d'un fusil à pompe, toujours pour le « au cas où. » Tâtant nerveusement la crosse de son pistolet, il passa donc dans les étages du vaisseau, subissant les blagues des camarades sur sa tenue et ses accessoires : « - Attention tout le monde, voila la Garde Impériale !! » « - Oula, quelqu'un aussi armé, c'est sûrement un Space Marine !! » « - Eh les gars, c'est Ryna qui va mener la charge contre les moustiques ce soir !!! » Malgré cette bonne ambiance, Ryna ne pouvait se détendre, pensant et repensant à ces points qui clignotaient sur son écran et à ces données chiffrées qui
ne pouvaient indiquer qu'une seule chose en fin de compte : il y avait à bord une vie qui ne faisait pas partie de l'équipage. Il comprit que ses pensées devaient prendre fin quand il se trouva devant la porte de la soute n°4. Il dégaina alors son pistolet, le chargea, l'arma, le regarda, avant de le ranger dans son étui et d'épauler le fusil laser, beaucoup plus sur à son avis. Il prévint la passerelle qu'il allait entrer, tapa le code d'ouverture du sas. Ses doigts commençaient à devenir moite, il sentit la sueur lui couler le long de l'échine. Il sentait que quelque chose n'allait pas, son instinct le lui criait. Alors la porte s'ouvrit, et c'est seulement en étant aspiré par l'espace infini, en un instant, en mourrant, que Ryna comprit ce qui n'allait pas dans la soute n°4 : un imbécile avait juste oublié de fermer la porte extérieure…
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La fin est trop improbable. Sinon texte sympa. J'adore la chute Pas mal la chute ! Mais une chose me gêne: si l'ordinateur indique une vie qui n'a pas sa présence à bord, comment cela rime-t-il avec une porte extérieure ouverte ? Et de toute façons, il doit bien exister ne seraitce qu'une alarme rudimentaire pour indiquer une porte ouverte. Si nos ferrys actuels en sont équipés, m'est avis que ça doit bien être le cas sur un vaisseau spatial… Sympa mais pas très bien écrit mais une bonne chute. Fin originale. Style correct. Une fin assez sympa, en tout cas pas forcement celle que l'on attend Très bonne chute. pas contre, tu utilises mal les
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guillements dans un dialogue. J'ai bien aimé l'aspect jeune recrue se faisant charrier par ses camarades. Dommage pour la chute un peu trop 'capillotractée'
Da Gorrilz “ J'croi k'ya kek chose dan la sout', affirma distraitement le pilote. _ Ben oué ya mé boy's abruti ! répondit fermement Gadrog. _ Non boss, cé pa sa ke je veu dir'. Je voulé dir ki spass kek chos' de pa normal, parsque ya vot' kikoup' ka disparu.” Gadrog examina la cabine de pilotage ainsi que le pilote d'un oeil suspicieux puis il lui asséna un grand coup dans l'épaule : “_ Di moua, toré pa vu kissé ki m'la pri par azar? _ Ben si, cé vot' secon boss. Pété lui bien la gueul', sinon y va savoir k'cé moi ki lé balancé… _… cé bien té loyal toua, taura d'lavancemen si en plus a l'av'nir tu m'di lé chos' spontanémen !” Gadrog sortit de la cabine et se dirigea vers la trappe qui menait à la soute, laissant derrière lui le pilote réfléchir au sens du mot spontanément. Lorsqu'il posa son pied sur la première marche, le boucan qui régnait dans la soute se transforma en un silence gêné. Il vit dans le coin opposé Karbag, son second, arborant fièrement le kikoup de son Boss. “_Alor, keski spass issi. Sa sent la révolt', sa pu l'insurrektion…affirma calmement Gadrog. Y'en a un ki voudrai prend' ma place aupré de Bagrud on diré. On
profit' de mon r'pas pour rapiné Karbag ? _keski t'fé dir sa Gadrog ? jé just' pri mon kikoup pour le lavé, ta un problem' avek mon kikoup ? répondit tout aussi calmement Karbag” Le défi était lancé. L'excitation des orks était à son comble, chaque Nob jaugeait chacun des belligérants et choisissait son camp et se rangeait derrière l'un ou l'autre des antagonistes. Chacun se tenait avec une centaine d'orks environ derrière lui. Karbag s'élança le premier sur Gadrog et lui asséna un coup de kikoup promptement esquivé par le Boss. Celui -ci attrapa le bras et la tête du mutin et le tira sèchement vers lui en l'assommant contre son armure. Karbag s'écroula au sol. Gadrog ramassa son kikoup et décapita grossièrement son rival tout en lui affirmant : “cé moi l'Boss, avek ou san mon kikoup, abruti !”. Relevant la tête, il regarda la masse des mutins d'un oeil mauvais, et hurla : “ki m'aim' but' cé traitr' !”. Le combat entre les orks de la bande fut bref et inégal. En effet les balaizboy’s ainsi que quasiment toute l'escorte de Gadrog étaient de son coté. Lorsque la baston fut terminé, il monta sur une caisse de munitions, se racla la gorge et se lança dans un discours : “J'vé vous expliké kek chos' mes boy's, mes loyaux. Ski fé un Boss, cé pa sé arm'. Cé sa forc', mé pa seul'ment sa. Cé ossi sa capacité a kommandé. D'ailleur, les zanciens issi y zon kompris que Karbag étai pa kapable de bien vou kommandé. Merci les ga. Donc cé a vou les nouveaux que j'madress'. Pa mal d'entre vou zon pris le parti de l'aut' traitr', pa vou, cé bien. mé souvené vou en bien à l'av'nir si vou avé à choisir. Pour vo chanc' de
survie et pour la gloir' d'la band', rangez vou d'mon coté !”
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L'écriture ork est trop approximative et pénible à lire. Dommage. Dans l'esprit vert au niveau du parler. Dommage que l'on ne sache pas dans quoi se situe la cale, je trouve…ceci dit, j'aime bien l'idée du duel. Le discours, par contre, j'aime moins, j'aurais préféré une autre fin… L'esprit ork dans toute sa splendeur ^^. J'aime beaucoup mais texte un brin trop court, et il manque de détails. Même si l'écriture ork est sympa, ne pas abuser quand même. J'avoue avoir été surpris par ce que Da Gorrilz a fait de la phrase d'intro. Humour très présent, Orks obligent. Style simple, mais bien rodé, un régal à lire. Texte intéressant sur les règles hiérarchiques Ork cependant le parlé ork est un peu trop lourd a lire Vocabulaire ork parfois trop poussé. Texte à la limite du hors sujet. Très dur à lire à cause du 'parlé ork'
Tano Heefa « J’crois qu’y a quelque chose dans la cale ! » - Mais ouais. Fais gaffe, les surgelés risquent aussi de s’évader du congélateur. - Sans déc’. Viens voir. - Pas possible. Y’a forcément dérèglement. Envois une équipe pour vérifier ça. Je préviens la passerelle. Au fait : armée, l’équipe. On est jamais trop prudent avec l’intuition féminine. - Connard, marmonna le lexinformaticien.
- Commencez la procédure de largage de la zone haute sécurité. - Mais… - Vous savez ce que nous transportons, Disciple, répondit le Mago Biologis, se grattant nerveusement la commissure des lèvres. - Une équipe de maintenance a été envoyée… - Vous connaissez le danger. Nous passons en Code Rouge. Cellez tous les compartiments.
- Nous sommes sur place. Les voyants n’indiquent rien d’anormal. - Bordel, regardez ça ! - Par l’Emp…, les stasocuves ! Nom d’un dommage collatéral, elles sont bel et bien ouvertes ! AUCUNE
TRACE DE LA CARGAISON! - Bien reçu. Nous sommes déjà en Code Rouge. Attendez… nous avons quelque chose sur les capteurs de mouvements… - On a été coupé… - M… Vous entendez ces bruits ? - Préparez vos flingues. Je ne sais pas ce qu’on transportait, mais… Et fermez cette foutue porte ! - Le Code Rouge s’en est chargé, chef. Ces salopards nous enferment ici ! Tout se passa en quelques battements de cil. Une grille d’aération murale sauta de son emplacement avec une violence inouïe, tuant net l’un des hommes de maintenance, qui lui présentait son dos, lui percutant la nuque. Ses coéquipiers s’écartèrent, levant leurs fusils. Un indistinct et agile amas de puissants membres aux extrémités tranchantes plongea au milieu de l’équipe, fauchant les talons d’Achille de deux autres infortunés tentant de lui échapper, lesquels s’effondrèrent comme des masses en alignant quelques tirs désordonnés ricochant sur sa carapace. Après quoi la chose, bipède et aux quatre bras avides, rapidement rejointe par une autre, fonça sur le chef de l’équipe, qui fit feu à son tour en trébuchant sur une conduite, s’écartant désespérément. Son arme glissa trop loin lorsqu’il s’étala sur le dos. Le sous-officier eut la vue brouillée par le choc et l’horreur. Il n’eut pour dernière vision du monstre que les deux flammèches envoûtantes de ses yeux brillants de joie inhumaine, après quoi il sombra dans une inconscience peuplée de cauchemars abominables. Simultanément, l’un des éclopés, en un dernier sursaut
désespéré, alors que la serre aussi longue qu’acérée du deuxième arrivant lui sectionnait les cervicales, fit feu sur une conduite de cryoliquide à sa hauteur. Alors même que la gueule du premier genestealer s’ouvrait, dévoilant fatidiquement une langue qui ellemême était terminée par une autre gueule –ovipositrice, celle-là-, l’hélium liquide sous ultra haute pression souffla littéralement les deux créatures, les brûlant plus sûrement que le prométhéum, chaque gouttelette fumante les traversant de part en part. Un nuage de feu cryogénique se répandit sur quatre des six corps, dont les parties touchées gelaient instantanément, pour rapidement tomber en morceaux rappelant le crépi de plâtre. Le second éclopé, au crâne fracturé, et le chef, en proie au coma hypnotique, furent moins touchés, tombés à l’écart. Enfin, le flux se tarit, le nuage se dissolvant rapidement. La partie supérieure du second stealer, également épargnée par le souffle mortel, et maintenue en fonctions pour quelques instants encore, avança alors lentement, par mouvements désarticulés de ses deux bras, vers une tête humaine, rampant péniblement parmi les éclats de matière organique surgelés, qui furent réduits en poussière sous son poids, laissant un sillage sombre et d’autres éclats gelés derrière elle. Un fin et long serpent jaunâtre, animé par l’énergie des derniers instants, se fraya un chemin entre les mâchoires de la fraction de monstre, puis se coula dans une gorge qui fut desséchée par quelques gouttes de sang noir corrosif. Un ultime et long spasme créa un bourrelet à la surface
de l’ovipositeur, qui progressa comme une lente onde de choc. Vers son futur hôte.
Cris de surprise. Détonations. Hurlements de l’équipage pris au piège. Bruits d’os brisés, et gargouillements d’agonie. « Maître… » - Disciple ? La voix qui répondit étonna le Disciple. Il tourna lentement la tête vers le siège de commandement de l’expédition plongé dans l’ombre, mais où il devinait une silhouette familière se curant frénétiquement le coin de la bouche. Il se retourna vers son écran teinté de rouge. - L’intercom est saturé… Il s’arrêta, traversé par la funeste compréhension. Il se mordit la lèvre, et ne perçut pas le déplacement d’air, tellement furtif. Une main incroyablement puissante saisit la tête casquée du Disciple, la fracassant sur la console qui lui faisait face. Le nez, avant de se casser, écrasa une zone bien spécifique d’un écran tactile. Le choc fit exploser la lèvre mordue, qui avec la matière cervicale, empourpra le clavier. - … de sang. Je sais, Disciple. « ANNULATION DE LA PROCÉDURE DE LARGAGE DE LA SOUTE DE CRYOCONSERVATION. » Le Technoprêtre s’empara du casque. Un silence de mort avait succédé aux cris, sur l’intercom.
- Réaménagez les stasocuves pour les Maîtres lorsque le vaisseau sera à nouveau opérationnel. Le micro des écouteurs, lorsqu’ils furent à nouveau retirés, dévoila une longue cicatrice prolongeant la commissure des lèvres du Mago Biologis. Trace souvent laissée par le baiser du genestealer.
Les vibrations du vaisseau mirent fin aux cauchemars inconscients. Pour les remplacer par celui de la réalité. Le chef se sentait atrocement mal, et il fut pris d’une effroyable nausée dès sa tête relevée. Une flaque de suc gastrique se mêla aux ravages du cryoliquide. Il parvint à s’asseoir, se frottant les yeux, pour contempler la dévastation. Par-dessus la carcasse de l’effrayante chose qui s’était effondrée à sa gauche, il vit le technicien dont la tête siégeait au milieu d’une petite flaque de sang séché noyant ses cheveux. L’homme était parcouru de frissons, et semblait très mal en point, livide. Il délirait. Le sous-officier se leva en titubant, pour le voir de plus près. La porte blindée toujours close réduisait de toute façon les options. A mi-chemin, un mouvement du blessé figea le chef sur place. L’homme se redressait. Lentement, il leva un bras vers son collègue. La main finissant ce bras était horriblement blanche. Son poignet cassa, et elle tomba à terre, volant en fragments nécrosés. L’ex-comateux fut figé d’horreur lorsqu’il croisa enfin le regard de l’estropié.
Les yeux étaient couleur pus, malsains, dépourvus de pupille. La chose qui avait été un technicien appuya son moignon sur le sol salit par l’hémoglobine coagulée, à proximité de la fraction de monstre dont la langue s’était rétractée. Son autre bras chercha quelque chose qui se trouvait derrière le corps du technicien, invisible pour le chef. Avec une lenteur indicible, qui fascina le contremaître de maintenance, l’autre bras se leva vers lui. Prolongé par un canon. La détonation résonna dans le silence de la cale. Le chef, touché à la poitrine, tomba à genoux, hagard, les yeux agrandis par le désarroi plus que par la douleur. - Nom d’un dommage coll…, murmura-t-il. Ses dernières paroles furent couvertes par le sifflement de la porte blindée.
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Une histoire bien pensée. C'est parfois un peu confus mais on arrive à s'y retrouver. Quelques fautes également. Très long, mais bien. Un texte très axé sur les dialogues, trop même, à un tel point qu'on comprend nettement moins bien quand c'est de l'action racontée que quand c'est du dialogue. L'histoire sans être vraiment originale, comporte un ou deux rebondissements bien amenés. Peut être aussi trop énumératif… Texte un peu long ma foi et par moment pas très clair Une attaque de stealers. Pas bien original. Bien trop de dialogues servant d'introduction, ce qui fait qu'on ne comprend pas dès le début si on a affaire à des Gardes
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Impériaux, à des eldars, des Orks ou des Cultistes du Chaos. Quelques tournures de phrases maladroites. Un peu long également. Originale quoiqu'un peu fouillis a mon goût Quelques lourdeurs dans les descriptifs. Ca m'a rappelé quelques scènes d'Alien ou de Jason X… Très peu (aucune ?) originalité dans ce texte. Les dialogues sont difficilement compréhensibles : on ne sait jamais qui parle. De plus l'abondance de description alourdie énormément le texte.