Fan' Fig' N°6

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juin 2011

n0 6

LE

WEBZINE

DE LA

FIGURINE FANTASTIQUE

ZEN NO HI TO TO KI

禅 の ひ と と き

UN INSTANT DE SÉRÉNITÉ


Édito Salut à toutes et à tous, Il y a 3 mois, je finissais mon édito en vous parlant du projet pour venir en aide aux victimes de la catastrophe récente survenue au Japon. Je vous avais parlé d’un éventuel HS spécial Japon avec les figs qui tournent autour de ce projet, mais nous avons préféré inclure les articles dans le FF de ce mois de Juin. À la base, je pensais que le projet se monterai assez rapidement, mais c’était oublier le temps nécessaire à la réalisation des figurines et à la coordination des tous les protagonistes. Du coup, dès que nous aurons des informations, nous continuerons à parler de ce projet. J’en profite aussi pour remercier Figurine Magazine de nous avoir permis de rééditer un article déjà paru dans leurs colonnes.

Le futur de Fan’ Fig’ Si ce numéro ressemble en tout point aux précédents numéros, le prochain opus à paraitre en Septembre se conjuguera entièrement au féminin. Je ne vais pas vous dévoiler qui participera, mais à ne manquer sous aucun prétexte ! Ensuite pour ne rien vous cacher, Fan’Fig’ va entrer dans une période de sommeil plus ou moins longue. En cause, divers projets liés à la figurine et d’autres aussi plus personnels. Depuis le lancement de Fan’Fig’ tout cela a été mis de côté, mais a eu le mérite de mijoter depuis. À présent, il est temps de les reprendre et de les finaliser. Ceci dit, va t-on pour autant s’arrêter définitivement ? Au moment où j’écris ces lignes, je ne sais pas. J’ai envie qu’on revienne, mais si on doit revenir je ne sais pas quand. Cela dépend aussi en partie de la manière dont un projet va se mettre en route. Pour commencer à mettre l’eau à la bouche, il s’agit d’un jeu de figurines dont le mécanisme est un peu particulier. J’en dirai plus le moment venu quelque part sur la toile. En attendant, je vous laisse vous perdre dans ce numéro qui annonce l’Été, les vacances, la chaleur (ou la pluie faut voir...). Bref imprimez-le et installez-vous sur la plage... Bonne lecture !

Fred Ps : On ne vous parlera pas de Finecast, la gamme de GW. C’est de la résine avec des bulles et des manques. Donc rien de bien révolutionaire en soi ! Seulement, je plains un peu plus les joueurs...

“ Des figurines pourさよう le Japon ” ジャパン

L’action initiée pour venir en aide aux japonais, touchés par les événements de mars 2011, est en cours. En plus de la boîte de figurines sculptées pour l’occasion (bientôt disponible), une tombola est organisée, aux lots composés de figurines peintes, le plus souvent des pièces uniques ! C’est l’occasion de s’investir, à notre modeste échelle, dans cette opération. Suivez l’évolution du projet à l’adresse :

http://www.atorgael.com/japanaction/


Au sommaire de  peinture

sculpture

Zen no hitotoki

4

Tandja

8

Dernier Plaisir

10

Contemplation

13

Étude en Jaune

no6

16

Bouclier-Tempête

18

Le vieux sage

22

galerie

25

Figurines

littérature

Inquisition, mode d’emploi

26

( ko bi to )

Fangus

La Team Fan'Fig' Chef de projet Frédéric "Fred" Richard Direction artistique François "Fenris" Pillot Relecture & hébergement Frédérick "Atorgaël" Pilling Illustrations Fangus & Figus Loïc “Greencat” Muzy

Figus

Les photos et textes appartiennent à leurs auteurs et ont été gracieusement mis à disposition de Fan' Fig'. Reproduction autorisée sur papier et pour usage personnel seulement, strictement interdit à la vente. © Fan' Fig' 2009-2010 - tous droits réservés. - Contact : fanfig.webzine@gmail.com


禅のひととき zen no hitotoki ( un instant de sérénité ) Jean-Francois “ JFP ” Pierre Une geisha portant une ombrelle sur un petit pont japonais. Ca vous rappelle quelque chose ? C’est peut-être que vous l’aviez vu sur feu Créafigs, où le WIP (Work In Progress) de cette pièce avait été détaillé pendant de longues semaines. Voici un résumé de la réalisation de cette pièce.

L

e point de départ est une figurine de chez Durendal, Akitsuky, sculptée par Thomas Barse 1 . Une bien belle pièce que je recommande chaudement. Pour ma part, je n’ai pu résister à l’idée d’une grosse transformation pour un changement radical de l’ambiance ....

Ce n’est pas très difficile : il suffit de se baser sur l’autre bras ! Ensuite, l’ensemble est mis à cuire au four. La pièce est en résine mais résiste très bien à la cuisson. Un peu de ponçage, un jus de Milliput pour lisser la surface, et il reste à reproduire les décorations en relief présentes sur les autres parties du kimono. Pour cela, je roule une petite boulette de Milliput entre deux surfaces biens lisses. De la carte plastique un peu épaisse fait l’affaire ; bien talquer les surfaces pour éviter que ça colle

Après le bras, la main ! Je l’ai modelée en Magic Sculpt, autour du morceau de trombone qui sera plus tard la poignée de l’ombrelle 3 .

3 Petit montage rapide pour évaluer le résultat final. La photo est moche, mais l’ensemble s’annonce pas mal. Il faut encore réussir à fabriquer l’ombrelle !

L’ombrelle 1 J’ai commencé par une opération de chirurgie lourde : remplacer un bras !

Sculpture du bras Tout d’abord, je perce l’épaule. Dans le trou, je colle un morceau de trombone mis en forme et coupé à la bonne longueur. Puis, avec de la pâte FIMO blanche, je modèle le bras autour de cette tige.

2 J’obtiens ainsi de petits boudins que je les positionne sur la manche à la pointe d’un pinceau humide. Toujours à la pointe du pinceau, je mets un peu d’eau le long du boudin ; ça suffit pour le coller. Lorsque tout est sec, je passe un jus de Milliput bien liquide pour consolider le collage et le tour est joué. Voici le bras ainsi obtenu 2 . 4

J’ai très rapidement trouvé sur Internet des photos d’ombrelles japonaises. Et j’ai tout aussi rapidement compris que ça n’allait pas être facile !

4


7

L’armature de ces ombrelles est très fine et leur revêtement est translucide. Avec du calque coloré et du fil de cuivre de 0.2 mm, et après plusieurs essais, j’ai obtenu une petite ombrelle d’environ 35 mm de diamètre. Bien qu’un peu simplifié (une vraie ombrelle compte deux fois plus de baleines) le résultat est réaliste 4 .

Pour un résultat propre, il est indispensable de les peindre avant collage 7 !

L’eau est reproduite en résine. Avant de couler la résine qui figurera l’eau, j’ai ajouté un poisson rouge, une carpe Khoï bien sur ! Et à la surface, quelques nénuphars découpés dans du papier 9 . Enfin, la végétation est à base de roseaux et de bambous, construits pour la circonstance. C’est expliqué ici. Voici ce que ça donne une fois terminé ; il ne manque que le personnage !

Le décor Voici l’ébauche du décor. La tige qui dépasse au milieu du pont est destinée à la fixation du personnage.

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5 Quelques décorations florales pour terminer. Les motifs peints sur le dessus apparaissent par transparence de dessous, ce qui correspond exactement à l’effet voulu 5 .

L’éventail Enthousiasmé par ce résultat, je fabrique un éventail avec les mêmes ingrédients. C’est beaucoup plus facile que l’ombrelle même si c’est tout petit.

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Sur un socle ovale, deux bordures en pierre figureront le bassin. A la colle à bois diluée, je fixe un peu de sable grossier au fond. Après avoir placé un petit coffrage en carte plastique sur le pourtour du socle, je comble les parties latérales avec du mastic. La surface est texturée pour rappeler l’aspect de la mousse Le petit pont est construit à partir de baguettes taillées dans de la carte plastique. Les surfaces sont dépolies au papier de verre pour obtenir l’aspect du bois 8 .

La peinture La peinture est toute simple. Pour la robe, j’ai choisi un vert foncé évocateur d’une lourde soie. Les arabesques seront en violet. Deux fines couches de peinture vert foncé Humbrol bien diluée et je sors les tubes de peinture à l’huile.

Les couleurs utilisées 9

La photo 6 correspond à un premier essai ; les fils ne sont pas peints. 5

Les références des couleurs utilisées figurent dans un tableau (page suivante), mais bien entendu, tout est affaire de proportions !


Tableau des Couleurs

Vert

Ombre

Base

Lumière

Cobalt turquoise WN + Vert anglais n° 2 LB + Bleu indigo R + Noir d’ivoire R + Pointe de violet de Bayeux + Terre d’Ombre Brulée (TOB) pour désaturer

Ombre (sans la TOB) + Cobalt turquoise WN + Jaune d’aurore WN + Jaune cadmium foncé WN + Ocre d’or LB + Terre d’Ombre Naturelle (TON) pour désaturer

Base + Jaune d’aurore WN + Blanc de titane S + Pointe d’ocre jaune WN pour désaturer

Violet de Bayeux LB Rouge grenat LB + Pointe base de la robe

Base Rouge grenat LB Blanc de titane S

Violet Base + Bleu Indigo R + Noir d’ivoire R

Légende : WN : Winsor et Newton – LB : Lefranc et Bourgeois – S : Sennelier – R : Rembrandt

Le réglage des couleurs est une vraie cuisine. Voici quelques trucs du cuistot : - Pour composer le vert, je commence par l’ombre, que j’éclaircis progressivement. Sur la palette, j’obtiens ainsi 7 ou 8 nuances différentes allant du vert « presque noir » au vert « presque blanc » (en tout cas jaune pâle).

Dernière ligne droite !

Le montage de la figurine consiste simplement à enficher l’ombrelle dans son manche (le morceau de trombone autour duquel la main a été modelée), puis à coller la main portant l’éventail. Ensuite, je mets en place les bambous de l’arrière plan, en les disposant soigneusement pour qu’ils ne frottent pas sur le personnage. Et c’est fini ! Non : les papillons peints su l’ombrelle me donnent une dernière idée : pourquoi ne pas en rajouter un ? Aussitôt dit, aussitôt fait. Le corps de la bestiole est un petit boudin de Magic Sculpt, les ailes sont découpées dans du papier et collés sur le corps. Enfin, un cheveu collé sous le corps de l’insecte et sur une feuille de roseau assure sa sustentation de la manière la plus discrète possible. Et le papillon vole ! (la photo n’est pas truquée)

- Je rajoute à mes mélanges différentes nuances de marron (ocre jaune pour les lumières, TON pour la base, TOB pour les ombres), ceci afin de désaturer la couleur et la rendre moins « criarde - Enfin, vous voyez dans le tableau que dans le vert, il y a une pointe de violet, et que dans le violet, il y a une pointe de vert. Ceci pour une meilleure harmonie de l’ensemble. Bien entendu je commence par le vert. Ma technique n’a plus de secret pour vous : plusieurs glacis très fins, avec séchage au four intermédiaire pour donner un aspect mat à la peinture. Ensuite les arabesques violettes. Après un détourage soigneux dans une couleur sombre (en fait l’ombre du vert de la robe additionnée de violet) pour leur donner du relief, les peindre dans leur couleur en plaçant les ombres et les lumières tout en ménageant un petit liseré sombre à la base. C’est assez long. Pinceau 3/0 en bon état indispensable ! Pour ne pas empâter la gravure, je dilue un peu la peinture sur la palette avec une pointe de White Spirit. La coiffe est obtenue par un mélange de poudre métallique dorée et de peinture. Les pendants sont en cuir violet.

Et pour le visage, la base est un blanc rosé, légèrement ombrée au bleu violet (toujours ce violet, pour l’harmonie de l’ensemble). Les lumières sont portées au blanc pur. Pour terminer le maquillage : une pointe de rouge à lèvres écarlate et un peu de fard à paupières violet souligné par un trait vermillon. Les iris sont marron très foncé (on les voit peu). 6

Enfin, Cyril A. (que certains reconnaîtront et que je remercie sincèrement) apporte sa contribution en traduisant le titre de la pièce en japonais : « zen no hitotoki », ce qui signifie « un instant de sérénité », titre qui correspond bien au ressenti du spectateur devant la pièce.


Ce titre figurera uniquement en caractères japonais sur une petite étiquette verticale collée sur le socle. J’espère que ce petit article vous a plu.

Vous devinez que j’ai pris énormément de plaisir à réaliser cette pièce, pour laquelle l’utilisation du papier a été primordiale. D’ailleurs, l’art de l’origami n’est-il pas originaire du Japon ?

Enfin, merci à mon épouse d’avoir accepté que cette compagne asiatique ait monopolisé une bonne partie de mes pensées pendant tout le temps de sa création. JFP


Tandja Jean-Francois “ JFP ” Pierre La peinture de Tandja, Une pièce en 54 mm éditée par Figurines.tv et réalisée en collaboration par plusieurs sculpteurs parmi les plus connus.

T

andja, une jolie dresseuse de dragon, et une pièce sculptée à 8 mains : - Benoit Cauchies (Bnoa) pour le personnage, - Jacques-Alexandre Gillois (JAG) pour la cape et le petit dragon, - Thomas David pour les cheveux et vêtements, - Allan Carrasco pour le baton de magie et le poignard que la demoiselle porte à la ceinture (le fourreau du poignard est lui-même orné d’un dragon minuscule). Excusez du peu ! Et il me revient le privilège de vous en proposer une première version. Il va falloir que je m’applique !

Le décor Place donc au décor, mais tout d’abord un peu de préparation 2 : - Rayer consciencieusement la surface supérieure avec une pointe métallique pour favoriser l’adhérence du mastic ; le cure-dent sert à obturer le trou dans lequel se logera la tige métallique placée dans la jambe du personnage. - Installer un insert (un écrou) en dessous du socle pour faciliter le tranport ultérieur de la pièce.

1

2

3 Le décor est sculpté dans du mastic : une simple petite marche pour récupérer une surface horizontale (le plateau du socle est incliné de 5°). Et des arbustes, soigneusement mis en forme pour renforcer l’impression du vent qui fait s’envoler la cape du personnage 3 .

4 Finition du décor avec du flocage qui simulera plus tard de la mousse, quelques petites pierres, une ou deux touffes d’herbes ... Et surtout ... 1 oeuf et une coquille brisée, qui suffit pour raconter la petite histoire de ce dragonet (dragoneau ???) nouveau-né 4 . L’ensemble est peint en Humbrol Mat 98.

première vue d’ensemble de la figurine avant de passer à la peinture 1 .

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La Peinture La peau sera assez sombre et les vêtements dans deux tons de vert, basés sur la couleur du socle (en fait, le socle a été fait pour ça).

Le mot de la fin La composition repose sur le triangle violet formé par le petit dragon, les oeufs et la pierre du bâton de magie, le reste de la pièce étant traité dans des tons de vert et d’ocre, à l’exception des quelques bijoux eux aussi violets

Quelques mots sur les couleurs utilisées (rien de très compliqué) : - Les verts sont obtenus avec de la Terre d’Ombre Brûlée et du bleu indigo, ainsi qu’une pointe de bleu turquoise, et de l’ocre jaune pâle. On retrouve également du bleu indigo dans les ombres de la peau - Les violets quant à eux sont à base de violet de Bayeux, éclairé avec de la teinte chair, et ombré au bleu indigo ; plusieurs jus de ce même bleu ont été appliqués après séchage pour donner de la profondeur et des reflets de couleur.

peinture du décor Et pendant que ça sèche, la peinture du décor, lui aussi dans des tons de vert et d’ocre. Pour commencer, un jus très sombre (un mélange de TOB et de bleu indigo en parts égales, largement dilué au WS) appliqué sur toute la surface. Après séchage, des brossages successifs de vert, d’ocre-jaune et de jaune pour éclairer la végétation (les touffes d’herbes ont été confectionnées comme expliqué ici)

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Pour terminer, un plan plus rapproché, pour vous donner envie de poser vos pinceaux sur cette jolie figurine, bientôt disponible auprès de Figurines TV !


Dernier plaisir Jérémie Bonamant-Teboul Article par Paul Carillion Peinture de Jérémie Bonamant Téboul Sculpture de Jacques Alexandre Gillois

Dernier soupir, espionne orientale : Lorsqu’un tourbillon de sable émouvant sillonne le désert par des nuits étoilées sous la clarté d’un rayon de lune qui laisse entrevoir le vol discret d’un rapace nocturne il est temps, mes frères de s’agenouiller pour faire une prière Elle apparaîtra devant leurs immenses portes sculptées, danseuse divine, au lever du soleil comme par enchantement Elle disparaitra de leurs plus somptueux palais, espionne assassine, au couchant, bien mystérieusement... Amante d’un soir des hauts dignitaires des pays de l’orient cheikhs, grands vizirs, sultans, califes succombent égorgés les yeux fixés, en un regard perdu, qu’une chouette effraient. Un dernier plaisir... Un dernier soupir..

T

elle était l’idée de départ, le concept qui a accompagné notre sculpteur dans la modélisation de cette figurine. « Dernier plaisir », cette charmante demoiselle, à la fois l’objet des plus grands fantasmes mais également des peurs les plus marquantes, a été créée pour le Figostock 2010 de JBT.

Jacques-Alexandre Gillois, le sculpteur, nous a confié : “J’ai sculpté cette figurine à l’occasion de mon premier stage de sculpture en tant que “formateur”. Il fallait à la fois un modèle simple pour que les débutants en sculpture ne soient pas trop découragés lors du stage, mais suffisamment enthousiasmant pour que les fans de peinture aient envie de le peindre, puisqu’il était prévu qu’il soit édité par Figone à l’issue du stage. Une figurine simple et attrayante, donc, avec une hache en prime, pour ceux qui n’aiment pas les oiseaux ... “

Cette figurine est très polyvalente car on peut à la fois travailler les dégradés sur de larges surfaces, les drapés sur les vêtements que l’on peut traiter de différentes manières (freehand, transparence, …), la lumière zénithale sur les plis, les métaux sur la hache ou l’épée, les textures telles que la peau ou les plumes de l’oiseau… Enfin, elle est très agréable à peindre, tout autant pour les peintres débutants que confirmés, mais surtout très intéressante pour un stage de peinture car elle permet au formateur de montrer tout une quantité de techniques sur un même petit bout de résine ! Il est vrai que la sculpture en elle-même respecte parfaitement le thème de « Dernier plaisir », et suit le concept donné par le poème l’illustrant. En effet, les vêtements et les armes de style oriental qu’elle porte, le coté provocateur et sexy qu’elle a, cette image de travail bien accompli qu’elle renvoie, 10

donnent une figurine qui peut se coupler assez aisément avec tout niveau de peinture, pour donner une ambiance sympathique (ou macabre, qui sait ?). Enfin, tout ca pour dire, que, pour notre figostock, nous avons eu vraiment de la chance d’avoir cette figurine !

Peinture de la figurine par JBT, vue par Paul Carillion

Pour commencer, Jérémie a monté sa figurine : c’est un début des plus normaux ! Mais, à mon grand étonnement, il a immédiatement fait le socle qui allait avec, et il a collé Dernier Plaisir dessus ! On m’avait toujours appris à faire le socle une fois la figurine terminée, mais grâce aux explications de notre formateur dans un drôle d’anglais (mais aussi en français, bien sûr !),


on a vite compris que le fait de peindre le socle et la figurine ensemble permettait de garder une liaison entre ces deux éléments principaux ! Judicieux !

Et pourtant il barbouillait avec un gros pinceau en débordant sur toutes les surfaces ! La seule chose qui m’a permis de me rendre compte qu’il ne faisait pas n’importe quoi est le fait que le vert était sombre en bas et clair en haut : la lumière zénithale était ainsi respectée. Après des explications et des commentaires pertinents, on a tous comprit que Jérémie voulait donner une ambiance à sa figurine et lier le mieux possible ses couleurs grâce à cette teinte de vert présente sur toutes les surfaces.

Lorsqu’on voit ça et qu’on le compare au résultat final de ses autres figurines, on est quand même assez étonné et un peu frustré (parce que pour peindre, je m’applique énormément, et je peux passer très longtemps sur une seule surface, tandis que lui, il y passe deux secondes). Mais tout de même, il est vrai que si l’ensemble des couleurs sur la figurine ne lui plait pas, il peut le changer sans avoir à refaire ses fondus de A à Z. Ensuite, Jérémie a sous- couché la figurine en blanc. Là encore, rien de plus naturel ! Puis, toujours sans « vraiment » s’appliquer, il pose les différentes couleurs sur les différentes surfaces pour avoir une certaine « vision d’ensemble », qui pourrait le satisfaire ou non.

Une fois cette étape terminée, il pose les teintes réelles avec des aplats de couleurs plus opaques : ça commence enfin à ressembler à quelque chose ! On peut voir déjà sur certaines surface (comme la peau) le jeu d’ombre et des zones éclairées, afin d’avoir une vision d’ensemble plus précise.

Cependant, la suite fut comme un choc pour tous ceux qui voyaient Jérémie peindre pour la première fois (dont moi ;)) : il a pris deux couleurs (un vert clair et un vert foncé) et il a barbouillé sa figurine avec ! On connait tous ses superbes figurines d’une précision (presque) inégalable. 11


Au fur et à mesure, il travaille les différentes surfaces, en changeant parfois la couleur de certaines. Les Non-Metallic-Metals sont bien réussis (comme l’ensemble de la figurine :P), et certaines couleurs, comme le roux des cheveux sont assez inattendues : je n’ai pas réussi à trouver son explication, peut- être une des nombreuses folies de Jérém ( ;)) ou simplement une question de goût .

C’est maintenant que le travail de précision entre en jeu, et que le talent de Jérémie développe son art ! Les fondus, qui prennent plus de temps que les étapes précédentes s’affinent peu à peu. J’ai remarqué qu’il a sa façon personnelle de faire ses fondus. Il met grossièrement les zones d’ombres et les zones éclairées et, grâce à un travail dans le frais, il affine peu à peu la qualité de ses dégradés, faisant disparaître les traits de pinceaux. Et c’est vraiment à ce moment qu’on se dit : “ Waow ! Ca c’est du niveau ! ” La différence est faite !

Nous avons appris par la suite que l’orange servait à rappeler la carnation de la peau et l’enrichissement de la pierre. En effet, on retrouve cette teinte sur le visage, les bras et le ventre de la jeune demoiselle, peints avec les mêmes pigments. Cela permettait de contraster avec la tunique et les rochers, assez verdâtres. Il a part ailleurs forcé les teintes rougesorangées des cheveux afin de faire ressortir la clarté du visage. Enfin, le résultat est quand même assez surprenant et spectaculaire tout à la fois.

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J’ai quand même un petit penchant pour le NMM et la transparence du soutien-gorge. La lumière a été savamment travaillée afin de donner un relief agréable à regarder. Cependant, elle n’est pas immunisée de toute critique ; personnellement, je trouve que la peinture ne se rattache pas du tout au thème oriental et provocateur du concept d’origine. Je ne trouve pas qu’elle suive tellement le poème et le concept initial, ce qui est dommage. Je ne trouve pas non plus qu’on retrouve tellement le vert mis en première couche sur certaines surfaces comme la peau, même si la figurine a des teintes liées ! Je dirais que la couleur principale que l’on retrouve au final est le jaune (dans la peau, les habits turquoises, les pierres du muret, l’oiseau, le faux or…). Mais je dois vous avouer que le jour où j’aurais atteint ce niveau, je serais quand même très heureux !!!! Paul Carillion


Contemplation Christian “ sk _ drille ” Jouys Serait-ce la muse euterpe qui a inspiré cette petite scénette, empreinte de mélancolie et de poésie, ou encore sa soeur Melpomène ? Une chose est sûre, le lieu est propice à l’expression d’un certain talent pour la mise en scène... (NDR)

C

ela faisait longtemps que j’avais cette figurine qui trainait dans un tiroir, reliquat d’un achat compulsif avec d’autres fifilles, tout droit des US, il y a 4 ans. J’avais vu une version peinte par Jean Haley qui m’avait tapé dans l’œil. J’aime bien peindre les demoiselles et leurs courbes arrondies, mais ce n’est pas le plus facile. Un corps musclé de barbare est plus aisé à faire ressortir...

Le socle 1

J’ai commencé par travailler la mise en scène. Un élément de décor récupéré lors d’un salon, et un morceau de buis. Le sol a été fait avec du plastiroc (patte à modeler qui sèche à l’air libre). Ce type de produit n’adhèrant pas très bien, le haut du socle a donc été griffé afin d’offrir une certaine adhérence. Une première couche de miliput a été posée pour renforcer l’accroche. La texture du socle a été marquée avec une pierre pour s’approcher d’un rendu naturel 1 . La plaque ornée de runes a été posée à la fin. J’avais prévu un chapeau avec des pièces, mais la réalisation n’a pas abouti.

La peinture Il me reste du travail pour arriver au niveau de Jean Haley, mais j’ai pris mon courage à deux mains pour m’appliquer.

Mon challenge a été de limiter mes dilutions, ce qui est mon plus grand défaut. C’est pour cela que la plupart de mes réalisations ont un aspect un peu crayeux par endroits. Tout le travail a donc été de ne quasiment pas diluer les peintures. Un pinceau juste humide a été mon ustensile principal. Un bon Raphaël n°0, série 8404, corps assez rond et pointe fine a été parfait. Le corps chargé de peinture pour les zones importantes et juste la pointe pour les détails. C’est qu’elle en est plein la bougresse ! Un vieux 3/0 a permis de faire les brossages des détails. La figurine avait été sous-couchée en noir pour essayer de simplifier le travail de lining. En fait, une fois les différentes parties commencées, le noir a été recouvert et l’effet escompté s’est envolé. J’ai donc du reprendre du lining avec d’abord du wash sepia de Citadel, ce qui permet de marquer légèrement la zone, puis de renforcer les effets avec du devlan mud puis un lavis noir de Vallejo. Lorsqu’il y avait des bavures, des raccords avec la couleur de dessous ont été réalisés. En plus du travail de maîtrise de la dilution, l’essentiel de la peinture a été faite dans le frais, ou pas loin. Soit les couleurs étaient posées puis fondues à leur limite, soit la couche de base a été mise et sans attendre le séchage, les assombrissements, en alternance avec les éclaircissements ont été posés. A chaque fois, la touche finale a été faite avec les éclaircissements et la pose des points de lumière.

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Toutes les teintes d’une zone ont été posées sur la palette humide afin de pouvoir butiner à loisir dans les différentes couleurs. J’ai trouvé cela plus facile à l’usage. Il faut toutefois avoir une assez bonne idée au départ de ce que l’on va utiliser dans les ombres et les éclaircissements. En plus, en ayant tout sous la pointe du pinceau, c’est plus simple de faire quelques teintes intermédiaires. Cela facilite grandement le travail de fondu. J’ai découvert le wash Sepia de Citadel, et il est adopté ! Il y en a un peu partout sur la fig. Le travail a été fait zone par zone. Pas de pose de toutes les couleurs de base dès le début. Cela a été dicté par le type de travail (dans le frais) qui a été fait. Pas de couleurs métalliques sur cette fig : pas mal de tests de NMM, avec plus ou moins de bonheur.

Les détails L’épée

Le fourreau de l’épée a reçu un free-hand. Dans un premier temps le motif a été tracé dans une couleur assez proche de la couleur de base.

Puis les éclaircissements ont été montés, toujours en alternant avec les assombrissements pour essayer de visualiser plus facilement le motif. Au final le noir a été fait avec un lavis noir Vallejo. Les points de lumière finaux sont en blanc pur.

Le Visage

Le visage, dont le regard ne me satisfait qu’à moitié, a pris une bonne allure.

C’est surtout ces satanés yeux qui donnent du fil à retordre. Afin de conserver un aspect féminin, les éclaircissements sur les pommettes sont assez larges. Un trait trop fin et marqué donnerait l’impression que l’arête est vive. On perdrait alors l’arrondi caractéristique de la douceur féminine. Par contre, pour les visages de « brutasses », il ne faut pas hésiter à marquer des transitions rapides !

Le Pantalon

Le pantalon a été fait avec une base de mélange de Blazing orange Citadel et de Base peau Vallejo model color. Les ombres ont été faites avec tout d’abord du Sepia wash Citadel, puis traitées avec le blazing orange avec un ajout progressif de Sanguine base de P3. Au final, un mélange d’encre rouge et jaune, afin d’obtenir un orange a été passé.

La Guitare

La guitare a été passée avec un fond de marron mat et quelques éclaircissements en Base peau Vallejo model color. Ensuite, le travail s’est fait à l’encre. Il permet de faire des dégradés simplement et surtout de rendre un effet un peu laqué, satiné. Il faut un certain nombre (voire un nombre certain) de couches pour rendre cet effet.

Le corps

Tout le corps est traité avec l’encre rouge et l’encre jaune est passée sur le bas et les arêtes pour renforcer l’éclairage. L’encre permet de rendre l’effet satiné des cuirs. Coat d’arms est la marque qui se rapproche le plus de l’encre noisette de Citadel qui a disparu du catalogue.

Les Cheveux

La base a été faite avec du Khador red base de P3. Puis des lavis de Sanguine base P3, de wash Sepia et lavis noir ont permis de donner de la profondeur. Par la suite les éclaircissements ont été principalement faits en brossage humide et sec : Blazing orange, jaune Cygnus, Base peau Vallejo model color et pour finir Chair elfique Vallejo et blanc pur (juste quelques points). 14

Peinture du décor Sur une sous-couche blanche, un travail en couches très diluées (eau colorée), en mélanges dans le frais est effectué: Terre de sienne brûlée – Noir - Bleu de Prusse - Jaune et blanc. Je prends de gros tubes d’acrylique ce qui est plus économique. Rehausse des couleurs : bleu clair pour donner un aspect froid afin de contraster avec la figurine qui est plutôt dans les couleurs chaudes. La terre de Sienne permet de faire des rappels de couleurs des cuirs et de la chevelure de la fille.


Des lavis de mélange de Sienne et de bleu permettent de donner un vert un peu sale. Celui-ci ternit le décor afin de faire ressortir le personnage. Une fois le tout sec, il est temps de passer au brossage à sec. Il est réalisé avec du gris, de la couleur de base de la peau, puis du bleu ciel et enfin du blanc pour renforcer les arêtes des pierres et de la statue. Des lavis de vert ont été passés à la fin pour donner un aspect de mousse et des passages de wash sepia et delvan mud ont permis de renforcer le relief.

Recettes :

Besace

Pantalon

Blazing orange Citadel Base peau Vallejo model color Chair elfeVallejo game color Gris argent Vallejo game color Sepia wash Citadel Wash noir Vallejo

Corps guitare

Marron mat PA Encre rouge Encre jaune Base peau Vallejo model color Wash noir Vallejo

Bootstrap leather P3 Terre obscure Vallejo model color Encre noisette Coat d’arms Encre jaune P3 Jaune Cygnus P3 Base peau Vallejo + thornwood green P3 Sepia wash Citadel

Cuirs

Marron mat PA Terre obscure Vallejo model color Base peau Vallejo model color Sepia wash Citadel Encre noisette Coat d’arms

Parchemins

Sepia wash Citadel Chair elfique Velljo Gris blanc Vallejo Wash noir Vallejo

Une petite grenouille a été ajoutée, modelée en Duro. Ma première tentative de sculpture...

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étude en Jaune Cyril “ ChuckCyril ” Tuloup Voici la technique que j’utilise pour peindre le jaune. Le traitement de cette couleur n’est pas forcément plus compliqué qu’une autre, mais j’ai jugé bon de présenter ma manière de procéder. Le challenge est d’éviter une couleur trop pâle ou trop terne.

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artant sur un jaune neutre, le Iyanden Darksun de la gamme Citadel Foundation en l’occurrence, que je dilue à environ 50 %. Cette peinture étant particulièrement couvrante, deux passages suffiront. Je n’utilise pas souvent la gamme Foundation (je déconseille fortement le Mechrite Red en passant), mais certaines teintes sont vraiment très efficaces.

Je poursuis mon dégradé en mélangeant progressivement mes deux jaunes.

J’entame désormais des éclaircissements plus intensifs en ajoutant du blanc en petite quantité à mon mélange.

Je mélange ensuite du jaune plus clair avec le Darksun, en veillant à l’obtention d’une teinte peu tranchée. Partir avec une couleur plus claire compliquerait le dégradé, qui manquerait alors d’étapes intermédiaires. Débute alors le travail en glacis, c’est à dire avec une peinture très diluée (c’est presque comme peindre avec de l’eau !). Je recouvre quasiment toute la surface, en laissant apparaître le jaune plus terne aux endroits qui reçoivent le moins de lumière. L’éclaircissement obtenu sert à mettre en valeur la zone en accentuant les contrastes. Il faut être patient, sans vouloir aller trop vite.

À ce stade, on a une peinture propre mais assez peu contrastée. La suite va consister à ombrer ce jaune avec des bruns. Je commence avec un glacis de Snakebite Leather, cette couleur est assez proche du jaune et me permettra de travailler tout en douceur. J’enchaîne ensuite avec un glacis de Bestial Brown. Le nombre de passages va dépendre de la dilution de la peinture, et il est préférable d’y passer du temps au lieu de se précipiter.

J’ajoute progressivement du blanc, toujours en faisant attention à ne pas obtenir une teinte trop claire. On passe à un brun plus foncé, j’utilise personnellement du Scorched Brown, incontestablement l’une des meilleurs peintures du marché.

On reste patient et on ajoute (encore !) une petite pointe de blanc, et on en profite pour diluer sa peinture si l’ensemble commence à sécher. 16


Les contrastes commencent à se définir mais il faut maintenant enrichir son jaune en le nuançant légèrement. J’emploie du Blood Red GW.

pinceau très fin. Sur la photo ci dessous, vous pouvez voir à gauche le pinceau que j’ai utilisé jusqu’à présent, puis à droite celui qui va me servir.

Je reprends quelques éclaircissements pour renforcer les contrastes. Il faut garder à l’esprit que c’est en travaillant avec de la peinture diluée que l’on soignera son dégradé.

Viens enfin l’étape que je préfère, celle où je travaille dans le frais. Je dispose à peu près toutes les couleurs que je vais utiliser sur mon support avant de les juxtaposer sur ma figurine qui va alors me servir de palette. Après m’être amusé avec les jaunes et les bruns, j’applique du rouge vers les ombres et du vert au niveau des éclaircissements avant de les fondre entre eux.

Pour ne pas trop ombrer son jaune au risque de le voir devenir brun,je rehausse mes teintes avec un petit glacis. Je multiplie les étapes jusqu’à obtenir le rendu désiré tout en profitant de l’opération pour atténuer les arêtes.

Comme les contrastes sont restés timides, je reviens sur les ombres.

Et je reprends quelques lumières.

L’étape suivant consiste à souligner les arêtes, pour cela j’ajoute une grosse proportion de blanc à mon jaune puis je me munis d’un 17

C’est amusant à faire mais il faut savoir se limiter, on a vite fait de perdre tout le travail précédemment réalisé à force de passer des glacis qui, en plus de faire disparaître les lumières, viendront ternir la couleur. Le juste milieu n’est franchement pas facile à trouver mais c’est de toute façon en s’entraînant que l’on finira par y arriver ! Il ne reste plus qu’à souligner de nouveau les arêtes en se munissant de son pinceau fin.

La réussite de ce jaune tiendra avant tout de la patiente dont vous ferez preuve dans l’exécution du dégradé, mais aussi de son enrichissement via divers teintes colorées. Pour fondre et enrichir votre jaune, les glacis de verts sont d’une utilité redoutable, et je conseille l’emploi du Catachan et du Goblin Green GW, deux couleurs que j’utilise régulièrement pour adoucir mes contrastes. Cette méthode n’en est qu’une parmi tant d’autres, sans doute pas la meilleure, mais celle que j’ai expérimenté avec mes dernières pièces.


Bouclier-Tempête Niels Malasoma Plus qu’un réel tutoriel, nous allons voir, étape par étape, comment réaliser un Bouclier-Tempête à l’iconographie des Dark Angels.

Partie I : la base La base de ce bouclier est une bête feuille de Milliput. Pour ce faire, on commence par aplatir une boule de pâte sur une feuille plastique lubrifiée. Dans un premier temps, je fais ça gros­ sièrement avec mes doigts, puis j’utilise une section de tube et deux taquets en carte plastique d’1mm pour avoir une épaisseur uniforme – la technique est expliquée en détail dans l’article traitant de la création d’une sangle du numéro précédent.

Lorsque que le Milliput est bien dur, je le détache du support, dégrossis la forme au scalpel et l’affine au papier à poncer.

Partie II : lettrage N’ayant plus les photos de cette étape, je vais détailler la méthode sur une plaquette de Milliput. Imaginez que le trait bleu représente le coin supérieur gauche du bouclier. Je trace ensuite un bord au crayon, que je viens marquer à l’aiguille puis creuser à la lame de scalpel. J’essaye d’être le plus précis possible, pour avoir le moins d’erreurs à reprendre plus tard.

Je pose ensuite la forme du bouclier préalablement découpée dans une feuille de papier sur ma pâte encore fraîche et repasse un coup de ‘rouleau’ pour en imprimer la forme. J’enlève l’excédent en veillant à garder une certaine marge et le laisse reposer une trentaine de minutes. Dès que la pâte a commencé à prendre, j’enlève le gabarit à l’aide d’une lame de scalpel, pose ma feuille de Milliput sur une surface arrondie (et lubrifiée) pour bomber mon bouclier. Un vieux réservoir de taille-crayon en plastique d’environ 40mm de diamètre donne une courbure idéale.

contrôler sa coupe et d’être régulier. Pensez également à travailler sans pression abusive ; une épaisseur d’un millimètre, à moitié vidée, casse très facilement. Une fois l’opération terminée, je reprends les bords au Milliput.

Je commence donc par poser une boulette de Milliput dans le coin, que j’aplatis et découpe en un parallélépipède de 2 ou 2.5 mm de hauteur, en essayant de faire suivre au mieux les lettres à la courbe supérieure.

Notez que laisser une marge équivalente à une épaisseur de lame donne un bon rendu. Je laisse prendre la pâte, puis je découpe la forme de ma lettre au scalpel. Je recommence les mêmes étapes, mais dans le coin supérieur droit cette fois. Je marque ensuite une zone, qui recevra les inscriptions, puis l’évide avec le plat d’une lame. Notez qu’il est plus simple de marquer le nouveau trait comme précédemment pour bien délimiter la zone, et ne pas abîmer l’autre partie. Travailler avec le plat plutôt que la pointe de la lame permet de mieux 18


Veillez bien à ce que la première et la dernière lettre aient bien la même hauteur, au risque d’avoir un texte inégal. Je trace ensuite une ligne sous les deux lettres en suivant l’arrondi, qui servira de guide pour la suite.

Partie III : le ruban La technique utilisée est la même que pour la réalisation de la sangle. On commence donc par poser un boudin de Milliput sur une feuille de plastique lubrifiée. Boudin que je vais aplatir grâce à un rouleau et deux guides en carte plastique de 1mm d’épaisseur. Je le laisse un peu durcir, puis le découpe en une fine bande de 2mm de largeur.

Je commence par la partie supérieure, car la position de celle-ci est fixée sur le bouclier. À l’aide d’un Clay Shaper (pinceau-gomme), j’appuie légèrement de façon à faire coller le ruban sur le bouclier. Ruban que je replie autant de fois que désiré. Arrivé à mi-hauteur, je fais traverser le ruban de l’autre côté, et je continue de le replier sur lui-même. Une fois au bord, je coupe l’excédent et biseaute l’extrémité de la même façon que la première. Une fois le ruban mis en place, et à l’aide d’un Clay Shaper, j’appuie légèrement sur chaque repli, de façon à ‘coller’ les replis. Enfin, je viens poncer l’intérieur du ruban pour lui donner un peu de relief.

Partie IV : l’épée Dans la foulée, j’en profite pour ôter un petit triangle à une extrémité, en guise de décoration.

Commençons par couper la partie centrale du ruban, de façon à a voir la place pour travailler. On verra plus tard pourquoi le ruban n’a pas été posé après.

Je vais ensuite donner un peu de volume à la lame. Pour ce faire, je pose un boudin de Milliput sur la forme, que je viens fondre de façon triangulaire en faisant bien attention de m’arrêter avant la pointe. L’épaisseur de la lame vers le manche doit être plus fine que celle au niveau de la pointe. Gardez également en tête que le manche n’est pas encore fait. Une fois dur, on ponce pour avoir un fini bien lisse, et on procède de la même façon pour réaliser la pointe.

Je vais ensuite mettre le ruban en place, et c’est là que les choses se gâtent, dans le sens où il faut travailler assez rapidement, pour garder le « collant » du Milliput.

Je pose ensuite un boudin de Milliput puis l’écrase en une couche fine. Je laisse prendre un peu la pâte, puis je trace des repères, tels que la ligne médiane de la lame et la délimitation de la pointe.

Avant de continuer, je reconstitue la partie manquante du ruban. Deux petites boules à l’endroit qui va bien sont fondues sur la lame. Notez que sur l’arête de la lame, le ruban est moins épais. Une fois complément sec, j’égalise le ruban au papier à poncer.

Je laisse de nouveau polymériser la pâte avant de dégager la forme de la lame.

Je m’occupe maintenant de la partie haute de l’épée, à savoir le manche et la garde.

Cette forme va servir de gabarit pour la suite des opérations, il est donc important qu’elle soit bien fine. N’hésitez pas à la poncer si besoin est.

Même technique que précédemment. J’en profite pour marquer le milieu, de façon à avoir un repère pour la symétrie. Je laisse poser la pâte avant de former la pointe du pommeau au scalpel. 19


Les ailes sont laissées à sécher, aidées par des bouts de cure-dents afin d’obtenir la même courbure sur chacune.

Deux boulettes de part et d’autre de la garde sont découpées en petits rectangles, deux autres suivent le même chemin aux extrémités, cette fois que je découpe en carrés. Je pose un boudin sur le manche que je viens fondre à la lame, en gardant bien l’inclinaison de l’arête. Notez que la démarcation manche/ pommeau est quasiment sans épaisseur.

Une fois sèche, j’affine l’aile au scalpel et au papier à poncer. L’idéal est que l’arrondi épouse parfaitement la garde de l’épée. J’en profite également pour affiner la forme de l’aile. Il vaut mieux trop en enlever, çà permet d’éviter les soucis lors de la pose des plumes.

Je laisse légèrement la pâte se raffermir, puis je la mets en position sur l’aile. Je continue de poser les autres plumes de la même façon qu’indiqué dans le tutoriel traitant des ailes (voir Fan’Fig’ n°2). Une fois la première rangée finie, j’attaque la suivante. Je vous conseille de travailler sur les deux ailes simultanément, pour un gain de temps et de symétrie.

Je donne ensuite un peu de volume à la garde et au pommeau, en commençant par poser des boulettes formées en petites pyramides. Les arêtes sont affinées au poncage. Si besoin est, veillez à combler l’espace au dos, entre les plumes et la base de l’aile.

Partie V : les ailes Passons au deuxième point important, les ailes. On a déjà vu comment en faire, et vous verrez que la technique est quasiment identique.

Je commence par créer la base des ailes. Pour cela, je refait une feuille de Milliput d’1 mm d’épaisseur, sur laquelle j’imprime la forme de mes deux ailes. La forme est découpée (en conservant une petite marge), puis mise en position sur le bouclier. Je répète ensuite l’opération avec la deuxième.

L’étape suivante est la réalisation de la bordure de l’aile. Pour ce faire, un long boudin est appliqué sur la partie haute de l’aile, puis fondu avant d’être poncé une fois sec.

Partie VI : la plume La réalisation de la plume est relativement simple. Une boule de Milliput est aplatie en une fine feuille, puis la forme de la plume découpée et laissée durcir une trentaine de minutes. Enfin, je mets la plume en position, et la laisse complètement sécher.

Passons à la confection des rémiges. La forme générale de la plume est découpée dans un boudin de Milliput aplati sur une feuille de plastique lubrifiée, puis affinée au Clay Shaper. C’est très important que la feuille soit fine, car c’est elle qui donnera l’épaisseur finale de la plume. Trop grosse, la plume sera trop épaisse, trop fine elle sera cassante. À vous de trouver le bon compromis. 20


La base obtenue est collée sur un bouchon avec une tonne de patafix – pour éviter la casse – puis recouvrerte d’une fine couche de Duro (Green Stuff). J’essaye d’avoir une couche bombée, légèrement plus épaisse au milieu.

Partie VIII : la poignée Comme ce bouclier est un remplacement de Bouclier-Tempête pour Terminator Space Marine, je vais utiliser la main qui le tient.

Pendant que le Duro est frais, je trace deux lignes parallèles au scalpel sur la partie centrale, pour simuler le rachis de la plume. Notez que ces lignes ne descendent pas jusqu’en bas. Je viens ensuite tracer des ‘encoches’ un peu profondes, pour casser la monotonie et la régularité de la lame. Enfin, je trace des petites stries sur toute la lame pour simuler les barbes de la plume. Celles-ci ne doivent pas être profondes, mais à peine marquer le Duro. Une fois le Duro polymérisé, on applique la même méthode pour détailler l’autre côté.

Partie VII : les parchemins

Je commence par enlever tout le bouclier pour ne garder que la main et le mécanisme. Pensez bien à également enlever l’épaisseur sur la main. La main est collée en position sur le bouclier à l’aide d’une boulette de Duro. Le Duro est ici préféré à la colle dans la mesure où la courbure du bouclier et la pièce plastique ne coïncideront jamais parfaitement. Les fils d’origine sur les côtés de la poignée ayant été retirés, il est temps de les remplacer : 4 petites sections de fil et 2 plus grandes sont collées en croix, de chaque côté.

Je vous propose ici une méthode alternative à celle vue lors de mon premier tutoriel. Je découpe une feuille de milliput en un rectangle aux dimensions du parchemin, laisse un peu prendre la pâte, puis l’abîme avec une lame de scalpel. Il faut éviter la symétrie ou régularité lors de cette opération.

Je mets ensuite le parchemin en position avant de lui donner un peu de mouvement. La technique pour le sceau est identique : une petite boule que j’écrase, avant de presser l’arrière d’un foret au centre. J’en profite pour donner un peu de relief, afin que la cire ne soit pas trop plate. 21

Je pose ensuite une boulette de pâte aux extrémités des fils, que je façonne en pavé avant de le diviser en deux. J’en profite également pour réduire un côté, de façon à casser la symétrie. Avec un Clay Shaper, j’arrondis toutes les arrêtes pour leur donner une forme cylindrique. Pour terminer, je fais pareil sur les autres fils. Le bouclier est enfin fini ! Ce tutoriel vous aura montré des méthodes alternatives pour réaliser des ailes, des rubans ou des parchemins, mais aussi comment créer des plumes réalistes, des lettres ou encore la décomposition de symboles complexes pour vos propres réalisations. Merci à ma colloc, Mlle. Manson et Nexos pour m’avoir conseillés et supportés tout au long de cet article. \NieLs, le prochain sera plus classique : )


Le vieux sage Tony “ Tonaï ” Cabaye Réalisation d’un buste de vieillard, à l’occasion d’un sculptostage de 5 jours avec Mohand, au mois d’Avril 2010.

1er jour Commençons par la base, l’armature. Celle-ci est constituée d’un fil de fer classique torsadé pour améliorer l’adhérence de la pâte qui va venir par-dessus. Un bouchon de liège en guise de socle permet une bonne prise en main de la pièce pendant la sculpture. Le fil de fer est enfoncé et collé avec de la colle araldite dans le bouchon.

Sur la photo on voit le profil du buste et comme il s’agit d’un vieux, on accentue le dos voûté. On forme donc globalement la base du buste, le cou puis la tête. On recouvre ensuite le tout de duro (Green Stuff) en faisant une petite boule pour la base de la tête. On peut en profiter pour renforcer la liaison avec le bouchon pour éviter la rotation du fil de fer sur lui-même. On ne va pas travailler au duro, mais au Super Sculpey qui est un équivalent de la Fimo, une pâte polymère. Il s’agit plus précisément d’un mélange de Super Sculpey firm (grise) et Super Sculpey standard (rose).

Je n’ai plus trop les proportions en tête, mais c’est toujours une dominante de sculpey firm. En effet il est plus intéressant de travailler avec une pâte plutôt ferme. La firm est vraiment dure sortie de son pain, il faut la malaxer pour pouvoir la travailler. La mélanger avec un peu de soft permet de l’assouplir. On recouvre donc une nouvelle fois d’une couche de notre mélange de sculpey. Il faut impérativement le faire avant que le duro ne sèche car on se sert du côté collant du duro pour faire adhérer le sculpey par-dessus.

Un petit passage sous la lampe (en famille) permettra de faire durcir le duro plus rapidement. Attention, il n’est en aucun cas question de faire cuire la Sculpey ! On commence doucement la sculpture par la pose des volumes généraux du crâne et du buste pour se donner une première idée. On trace un repère vertical au milieu pour la symétrie et un repère horizontal, au milieu également, permettant de marquer l’emplacement des yeux sur le visage. 22

Vient ensuite la pose des gros volumes du visage comme la mâchoire, les pommettes, les arcades, le nez, le menton et enfin la bouche.

Puis avec d’autres volumes, plus petit, on commence à former le nez plus précisément. On fait prendre forme aux narines, aux facettes inférieures (là où il y a les trous pour les narines), on accentue la bosse et l’angle de profil que prend ce nez crochu, puis on n’oublie pas d’intégrer le nez avec les pommettes grâce au petit « pont » sous les yeux.


2ème jour

Il manque encore quelque chose à notre visage… Les oreilles ! Aussitôt dit, aussitôt fait !

Le lendemain, on continue un peu le travail sur la bouche. On définit bien la forme de la lèvre supérieure, qui passe à l’endroit de la jonction avec la lèvre inférieure, au-dessus de celle-ci. Un peu de matière est également rajouté sur le crâne et sur les arcades, afin de rééquilibrer les proportions.

4ème jour Nous allons, en cette quatrième journée, voir les tissus et cela passe par la réalisation de l’écharpe.

Puis les arcades sont détaillées par l’ajout de petits boudins de pâtes plus un boudin venant s’insérer entre l’arcade et l’œil (du côté extérieur de l’œil). Enfin on s’amuse avec les rides sur le front, les yeux, les pommettes, le nez et les lèvres. Pour cette étape on commence par ajouter de la matière sur l’arrière de crâne pour finir de former la boîte crânienne complètement. Le cou est également épaissi et de la matière est ajoutée sur les joues. Dans notre cas, le vieux a les joues « flasques » et pendantes.

Plusieurs gros boudins sont enroulés autour du cou puis travaillés à l’outil pour faire les plis. Le nœud est réalisé avec 2 boudins passant l’un au dessus de l’autre, eux aussi travaillés à l’outil.

Cette partie est en effet beaucoup moins frustrante que les premières étapes et elle consiste en l’ajout de petits volumes pour les grosses rides tandis que des rides plus fines sont créées au pinceau gomme.

Le bout d’écharpe qui entoure le cou est ensuite replié vers l’intérieur du nœud.

Enfin aves le surplus de sculpey de la journée on épaissit le buste.

De la matière est également ajoutée sous le coup pour créer en effet de peau qui pend de la même manière que pour les joues.

3ème jour

L’excédent de pâte est recyclé directement sur la poitrine, qui est ensuite taillée.

Nous passons enfin aux choses sérieuses ! Nous allons détailler le visage, ce qui va permettre de donner plus de vie à la sculpture. Tout d’abord on commence avec les joues commencées la veille mais dont on va encore accentuer l’effet « flasque », sans oublier le petit bout de peau au coin de la bouche. On continue avec les yeux qui se décomposent de la manière suivante : une boulette pour l’œil et 2 boudins pour les paupières. 23

Enfin, les 2 extrémités de l’écharpe sont créés chacune avec 3 boudins en forme de cône dont le petit côté rentre à l’intérieur du nœud. Un petit forage dans le crâne et un petit bout de trombone ont servi de support pour une boule de sculpey qui servira de base pour le chignon.


Une couche de Duro est ajoutée partout où il va y avoir des cheveux, et ceux-ci sont dessinés un à un avec une aiguille collée au bout d’un pinceau usagé. Le Duro est intéressant pour cette étape car son aspect collant lui permet d’adhérer directement au Sculpey (il faut d’ailleurs bien penser à mouiller son outil pour éviter que le Duro ne colle à celui-ci lorsque l’on dessine les mèches). Au passage les yeux et les arcades ont été légèrement retouchés et le buste retaillé de manière plus dynamique.

5ème jour Le buste est maintenant quasiment terminé. Un passage au four permet de cuire le Sculpey avant l’ajout des cheveux.

De plus, sa texture plastique et élastique le rend idéal pour les créer les chevelures. En plus de ça j’ai finalisé le buste avec un mélange 50/50 de Milliput et de Duro, un mélange combinant les avantages des deux pâtes : la souplesse du Duro, et une fois sèche, la dureté du Milliput, permettant un poncage propre et fin.

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Galeries Christian “ sk _ drille ” Jouys composition et peinture

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Inquisiteur, mode d’emploi Baal Moloch

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Conseils de rédaction d’un article  Vous écrivez un tutoriel, soyez précis et concis sur les termes que vous employez. N’oubliez jamais que vous vous adressez à tous les publics, débutants comme initiés : inutile donc d’abuser de références obscures, d’abréviations ou d’anglicismes qui peuvent dérouter les néophytes.  Évitez le narcissisme involontaire : privilégiez les formes passives (ceci a été peint) plutôt que la première personne (j’ai peint ceci...), ou adressez-vous au lecteur (peignez ceci...). Tout le monde est bien conscient que vous êtes l’auteur de l’article...  Relisez-vous bien pour éliminer les fautes et améliorer la diction, vous éviterez un travail fastidieux à l’équipe de rédaction.

Donnez un titre clair et concis à votre article.  Rédigez une courte introduction (250 signes max.) explicative de votre travail, qui sera affichée en dessous du titre.  Structurez si possible votre article en parties distinctes auxquelles vous donnerez un titre concis, pour aérer votre texte et donner des points de repère bien visibles aux lecteurs.  Indiquez (de préférence) dans vos articles vos nom, prénom, pseudo­nyme, ainsi que votre site web si vous en possédez un, que nous puissions vous créditer correctement.

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qu'un auteur ne sera jamais rémunéré en €uros. À la place, grâce à l'immense soutien de Jérémie Bonamant Teboul et grâce aux encarts publicitaires, tous les auteurs seront remerciés en figurines ou tout autre matériel comme des pains de Fimo, des pinceaux gomme, etc. De base, chaque auteur est sûr d'avoir une figurine issue de la gamme à Jérémie. D'autres figurines ou matériels viendront s’ajouter en fonction du succès des encarts publicitaires. Les encarts publicitaires Dans Fan' Fig' il est possible de réserver des encarts publicitaires. Ces espaces s’adressent à tous ceux qui veulent faire la promotion de leur travaux aussi bien en sculpture, peinture, mais aussi annoncer divers tournois. Le principe est simple, plutôt que de payer un encart d'un point de vue monétaire en €uro, un espace sera payé en figurines ou matériel selon votre choix : - Un encart en A8 Portrait ou paysage (50 mm x 75 mm) : 1 figurine ou 3 pains de Fimo 56g ou 1 pinceau gomme. - Un encart en A7 Paysage (H 75 mm x L 105 mm) : 2 figurines ou 5 pains de Fimo 56g ou 2 pinceaux gomme. - Un encart en A6 Portrait (H 150 mm x L 105 mm) : 3 figurines ou 7 pains de Fimo 56g ou 3 pinceaux gomme. Il est tout à fait possible d'adapter les quantités, comme par exemple pour un A6 : 1 figurine, 3 pains de fimo de 56g et 1 pinceau gomme. Dans ce caslà, me contacter par email. Pour ceux qui sculptent et veulent réserver un encart, ils doivent fournir des figurines de leur propre gamme. Par contre pour tous les autres, vous êtes libres de fournir ce que vous voulez. Préférez piocher dans le vivier des sculpteurs indépendants. Comme expliqué un peu plus haut, ces figu­rines vont me permettre de remercier tous ceux qui écrivent les articles. C'est logique quelque part !

Deadline L'équipe doit recevoir les textes et photos un mois et demi avant la parution du numéro, pour avoir le temps de faire la mise en page. Fenris qui s'occupe entre autre de cette partie aura le temps de s'y consacrer sans être trop sur la brèche. Entre les relectures, les échanges de mails avec les auteurs pour voir deux trois choses, s'il y a lieu, pour la mise en page et les échanges permanents entres les membres de l'équipe, il nous faudra bien tout ce temps-là ! Photos et textes - Pour les photos, penser à avoir un bon éclairage et une résolution maximum pour que le maquettiste ne s'arrache pas les cheveux ! - Prévoyez une photo qui puisse illustrer votre article dans sa globalité, ou présenter le résultat final. - Pour les textes, on ne vous demande pas de faire une rédaction comme à l'école ou un roman, mais de développer en expliquant vos idées, approches, partis-pris bref, vos choix. Le texte viendra de lui-même naturellement. Et comme expliqué auparavant, nous sommes là pour vous aider lors de la relecture. - De même que pour la photo, un paragraphe de 2/3 lignes comme préambule à votre article sera apprécié. Vos contributions sont à envoyer à : fanfig.webzine@gmail.com Et maintenant ! C'est un projet qui je l'espère vivra longtemps et plus encore... Je ne sais pas où cela va nous mener, mais il y a un défi et de l'excitation dans cette aventure. Je n'ai pas lancé Fan' Fig' pour faire deux numéros mais bien plusieurs, qui se poursuivront je l'espère au fil des années ! Fred


1 1 0 2 e r b m e t p se o le 21 prochain num茅r 没t deadline 28 ao


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