Atout Cheval 27 by Atout Cheval

ACTU

Ourasi s’en est allé… P.6 www.atoutcheval.fr DOSSIER

Déménager avec son cheval P.18 LE CLUB DE L’ANNÉE

Le poney club du Val de Saône P.14 / 15

ÉVÉNEMENT

Imprimé sur du papier recyclé, ne jetez pas ce journal sur la voie publique : donnez-le. Merci !

50 ans pour le Salon de l’Agriculture P.22 ACTU

Turf bientôt au cinéma P.7 SANTÉ

De la gestation au poulinage P.12

TOURISME ÉQUESTRE

Les événements à retenir en 2013 P.24 GRATUIT - FÉVRIER 2013 - N°27

À cheval sur la neige P.10

L’INTRO 03 Par Marie-Anaïs Thierry - Photo : Jérôme Prebois.

LA PHOTO DU MOMENT

Il est l’un des films les plus attendus de ce début d’année 2013. Jappeloup sortira en salles le 13 mars prochain. Au casting : Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Lou de Laâge, Tcheky Karyo, Jacques Higelin et bien d’autres. En attendant la sortie de ce film inspiré de la carrière de Pierre Durand et Jappeloup, voici l’une des premières photos officielles... « Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, Jappeloup a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables », peut-on lire dans le synopsis du film.

Jeux concours AtoutCheval.fr Ils ont gagné… ❍ Participez à notre rubrique Une photo / Une histoire et repartez avec une bande dessinée de la collection Triple Galop ! (voir en page 26) ❍ Venez participer à nos différents jeux concours sur www.atoutcheval.fr, rubrique Quizz.

L’ÉDITO L’année est bel et bien lancée. Après un repos bien mérité fin décembre, la vie a repris son cours. Le mois de janvier a été pour beaucoup synonyme de froid… et de neige ! Des moments à partager avec son cheval et à immortaliser. Les chevaux sont parfois surpris par ces flocons, cette belle couche de neige qui recouvre tout le paysage. Dans les régions montagneuses, la neige a ses habitudes. En Suisse par exemple, les Pur-sang galopent sur la neige lors de courses spectaculaires. Les centres équestres, eux, ont appris à vivre avec, et même à en tirer profit. Certaines pistes de ski permettent en effet de pratiquer le ski-joëring, un sport de glisse qui associe le ski et le cheval. D’autres cavaliers font de la neige leur terrain de jeu favori lors de matches de polo. Des disciplines marginales certes, mais qui procurent de nouvelles sensations. Atout Cheval revient sur ces disciplines équestres hivernales et sur une nouvelle activité : le horse-tubing. Au sommaire également, retrouvez deux pages sur le club de l’année élu après plusieurs semaines de concours sur www.AtoutCheval.fr : le poney club du Val de Saône. Mais aussi un dossier pour savoir comment déménager avec son cheval et une ribambelle d’articles d’actualité. Bonne lecture !

LA BD

04 LES ACTUS

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Par Marie-Anaïs Thierry.

Directeur de la publication : Vincent Goehrs. E-mail : vincent.goehrs@volta-sports.com Rédactrice en chef : Marie-Anaïs Thierry. E-mail : ma.thierry@volta-sports.com Diffusion : François Gilant. E-mail : francois.gilant@volta-sports.com Rédaction : Galop pour la vie - Sophie Lebeuf Marie-Anaïs Thierry. Crédits photos : Collections privées - DR - FFE/PSV - FFE/E.Minodier Fotolia.com - Galop pour la vie - Alain Guizard / Daniel Angeli OT du Dévoluy - Pagnozoo - P.Parchet pour Millesim DESIGN Jérôme Prebois. - SIA 2012/AP - Foucha - Scoopdyga - Marie-Anaïs Thierry. Réalisation graphique : Alexandre Cabanétos (directeur artistique). E-mail : alexandre.cabanetos@volta-sports.com Karim Elghazi Youssef Samoud. Directeur commercial : Fabien Gougeon. E-mail : fabien.gougeon@volta-sports.com Régie publicitaire : François Gilant. E-mail : francois.gilant@volta-sports.com Petites annonces : François Gilant. E-mail : francois.gilant@volta-sports.com Impression : Imprimerie de Champagne (Langres). Photos en couverture : FFE-E.Minodier - OT du Dévoluy Fotolia.com - Scoopdyga - Marie-Anaïs Thierry. Dépôt légal : premier trimestre 2013. Documents non-contractuels. ATOUT CHEVAL ! est tiré à 70.000 exemplaires. Ne pas jeter sur la voie publique. Date de parution : février 2013. Les photos publiées dans ATOUT CHEVAL ! sont reproduites sous la seule responsabilité de leurs propriétaires ou de leurs auteurs. Reproduction même partielle interdite sans accord écrit de la Direction. N°ISSN : 2112-1494.

“COURRIER DES LECTEURS” :

Faites-nous part de toutes vos remarques au sujet de votre journal ATOUT CHEVAL ! Et n’hésitez pas à contribuer au numéro 28 d’ATOUT CHEVAL ! en nous envoyant vos témoignages pour notre rubrique : « UNE PHOTO, UNE HISTOIRE ». Une seule adresse : contact@atoutcheval.fr

En février à Vincennes L’hippodrome de Vincennes, qualifié de temple du trot, fête le cheval tout au long de l’année. Grâce à des événements aux thématiques variées, chacun trouve la journée qui lui plaît, y compris en février !

! Dimanche 10 février : Grand Prix de France. Une sorte de 14 juillet en plein hiver. Au programme : Miss France, la Garde Républicaine et le Prix de France, une course de renom disputée sur 2.100 mètres, quelques semaines seulement après le Prix d’Amérique. ! Dimanche 17 février : Journée des Turfistes « Luttons pour la gagne ». Les courses de trot et la lutte s’associent lors de cette journée organisée en partenariat avec la Fédération française de lutte. Les frères Guénot, médaillés olympiques, seront sur place. Côté courses, les parieurs pourront remporter de nombreux lots, une visite du centre d’entraînement de Grobois par exemple.

Des animations et des courses, sont prévues chaque dimanche à Vincennes.

! Dimanche 24 février : Grand Prix de Paris. Vincennes remonte le temps et se met à l’heure du Paris d’antan. Ambiance assurée avec défilé de 2CV, chansons parisiennes, peintres et caricaturistes. Vincennes aura des airs de Montmartre.

http://miss-pony-tail.blogspot.fr/ Ce blog recense ce qui se fait

de mieux en matière de mode équestre. Couleurs, matières… les looks des cavaliers sont étudiés à la loupe. Grâce à la brigade Missponytail, vous saurez tout sur ce qui est tendance et ce qui ne l’est pas !

Cap au Sud pour le cirque Pagnozoo Du 22 février au 10 mars, la troupe du cirque équestre Pagnozoo pose ses valises à La Grainerie, centre des arts du cirque de la région Midi-Pyrénées. Cinq représentations de son spectacle « Emmene-moi » sont au programme.

Contact : Tél. : + 33(0)1 57 67 68 68 - Fax : +33(0)1 57 67 68 67 E-mail : contact@atoutcheval.fr

Direction, rédaction, administration, publicité : ATOUT CHEVAL ! - Une édition de la SAS VOLTA Sports 48, rue Lehot - 92600 Asnières-sur-Seine.

Chez les Pagnot, le cirque équestre est une tradition. Car Jacques, le père, a su transmettre son goût pour la création et pour le cheval à toute sa famille. Aujourd’hui, ils sont voltigeurs, acrobates, trapézistes, écuyers… Chacun a su trouver sa place. Né dans les années 80, le cirque Pagnozoo s’est développé en Franche-Comté avant de découvrir d’autres scènes, d’autres pistes, en tournées. En ce début d’année, la troupe du cirque Pagnozoo rejoint pour la première fois la région Midi-Pyrénées, près de Toulouse, pour y présenter « Emmène-moi ». Mis en scène par Clair Arthur, ce spectacle créé en 2010 mêle poésie, rêve et émotion. Il revient sur les moments difficiles qu’a connues la compagnie, entre tempête et apaisement. Une dizaine de chevaux entrent en piste successivement : Tango, Jazzy, Hacrobate, Kala, Okapi et les autres. Au menu : des acrobaties, du dressage et beaucoup de voltige.

C’EST DIT !

« L’équitation est le seul sport individuel qui se pratique à deux », anonyme.

Le cirque Pagnozoo se produit pour la première fois en Midi-Pyrénées.

!Tarifs : 18 euros plein tarif / 13 euros, tarif réduit / 8 euros tarif enfant. !Le premier week-end : une place adulte plein tarif achetée = une place enfant offerte ! (dans la limite des places disponibles). www.la-grainerie.net cirque.pagnozoo.free.fr

06 LES ACTUS

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Par Marie-Anaïs Thierry - Photos : Scoopdyga.

choix, le Président de la République de l’époque François Mitterrand.

Ourasi, ici en 2010 au haras de Gruchy.

La dernière foulée d’Ourasi… L’illustre Trotteur Ourasi, vainqueur à quatre reprises du Prix d’Amérique entre 1986 et 1990, s’est éteint début janvier dans un haras en Normandie. Il avait trente-deux ans. Adulé dans le monde entier, Ourasi faisait partie de ces chevaux de légende. Ceux qui survolent leur discipline avec brio et un brin d’arrogance. Engrangeant cinquante-huit victoires dont quatre Prix d’Amérique, il s’était forgé un palmarès historique avec plus de trois millions d’euros de gains. Un record. Ourasi était un cheval de caractère. Sur-

nommé « le roi fainéant », il rechignait vite lorsqu’il s’agissait de s’entraîner, comme s’il souhaitait se préserver pour le jour J, celui de la course. Malin et intelligent, il tenait tout le peloton à la baguette. Hormis ce jour de janvier 1989 où, malade, il dût se contenter de la troisième place du Prix d’Amérique, devant un supporteur de

L’ATHLÈTE DU MOIS Mark Todd. Le cavalier de concours com-

plet a été promu au rang de chevalier de l’Ordre national du Mérite chez lui en Nouvelle-Zélande. À cinquante-six ans, il est l’un des sportifs les plus titrés de son pays. Double médaillé d’or olympique, il remportait à Londres en août dernier une énième médaille, en bronze et par équipe cette fois-ci. Le cavalier ne compte pas s’arrêter là. Il regarde d’ores et déjà vers les Jeux équestres mondiaux de 2014 et les Jeux olympiques de 2016.

Retraité au début des années 90, le Trotteur alezan brulé continuait d’attirer les foules au haras de Gruchy dans le Calvados (14). Pendant plus de vingt ans, des passionnés, des sentimentaux, des curieux, sont venus voir la légende couler une belle retraite dans les vertes prairies de Normandie. Jusqu’à cet hiver 2013 où le champion a perdu le rythme. Ourasi ne voulait plus se battre. Après plusieurs jours difficiles, l’étalon s’est éteint paisiblement. Quelques heures plus tard, l’information était relayée par les médias, spécialisés et généralistes : « Le roi est mort. Vive le roi », pouvait-on lire ici et là.

LE CHIFFRE : 72 MILLIONS Soit le budget des Jeux équestres mondiaux Normandie 2014. Le comité d’organisation a en effet annoncé en décembre une réévaluation du budget revu à la hausse avec plus de cinq millions d’euros supplémentaires. Une hausse permise grâce à des ressources privées. Rappelons que du 24 août au 7 septembre 2014, Caen et sa région accueilleront les championnats du monde de saut d’obstacles, dressage, concours complet, attelage, endurance, voltige, reining et para équestre.

DÉCOUVRIR UNE RACE

Le Pur-sang anglais ORIGINES : issu de croisements entre des juments britanniques et des étalons arabes, le Pur-sang anglais (Thoroughbred) a rapidement été le roi de la vitesse. La race est née au XVIII e siècle grâce à trois étalons importés en Grande-Bretagne entre 1682 et 1728 et considérés comme chefs de race : Byerley

Turk, Darley Arabian et Godolphin Arabian. CARACTERISTIQUES : taillé pour la vitesse, le Pur-sang anglais a une morphologie longiligne et athlétique. L’œil vif, la tête fine et les naseaux larges, il est bien proportionné. Ses membres sont allongés et secs tandis que son garrot est saillant et son dos est court. Le Pur-sang toise généralement entre 1,50 m et 1,70 m. À noter que toutes les robes sont admises, même si le

bai et l’alezan restent majoritaires. APTITUDES : le Pur-sang anglais est courageux. Mais c’est parfois un cheval sensible et nerveux, nécessitant un certain contrôle de la part de son cavalier. Omniprésent sur les hippodromes où il excelle, le Pur-sang est aussi utilisé en saut d’obstacles et en concours complet. Certains sont aussi reformés des courses et deviennent de très bons chevaux de loisirs.

LES ACTUS 07

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Par Marie-Anaïs Thierry - Photo : Daniel Angeli / Alain Guizard.

Turf : une comédie hippique Après s’être attaqué à l’univers du Camping, le réalisateur Fabien Onteniente s’est plongé dans l’univers des courses. Il revient au cinéma avec Turf, une comédie dans les salles à partir du mercredi 13 février. Lucien Jean-Baptiste, Alain Chabat, Edouard Baer et Philippe Duquesne.

Parieurs de longue date, quatre amis sont décidés à claquer la porte du PMU lorsqu’on leur propose une affaire en or : acheter le futur crack des hippodromes et décrocher le jackpot. Ni une, ni deux, le quatuor se lance à l’aventure sans vraiment savoir ce qui l’attend. Dans leur nouveau costume de propriétaires, ils dé-

couvrent un univers méconnu et vont de surprise en surprise. La première : Torpille, leur Pur-sang, n’est pas aussi bon qu’on leur a fait croire. Pour donner vie à ce synopsis, Fabien Onteniente s’est entouré de quatre grands noms de la comédie. Edouard Baer joue Freddy (le flambeur), Alain Chabat devient le Grec (ostéopathe

de profession), Philippe Duquesne est Fifi (le concierge) et Lucien Jean-Baptiste endosse le rôle de Fortuné (l’Antillais de la bande). Autre rôle clé : celui de Monsieur Paul, alias Gérard Depardieu. Plusieurs invités surprises sont casting : les humoristes Alex Lutz et Jérôme Commandeur ou encore le regretté Thierry Roland. Pour retranscrire au mieux le monde du turf et des courses, le réalisateur s’est appuyé sur l’expertise du PMU notamment. « Sur les quinze-seize semaines qu’a duré le tournage, les quatre premières ont été consacrées à filmer les courses », précise Fabien Onteniente avant d’ajouter : « Ce que je n’avais pas anticipé en écrivant un film sur les courses, était la contrainte que supposait de travailler avec des chevaux de compétition : leur autonomie est d’une heure. On ne pouvait faire recourir trois fois la même course si besoin à la même bête. Conséquence, il a fallu tripler les besoins en chevaux, et donc en camions, en lads, etc. Ce qui a alourdi sensiblement le budget. Heureusement, partout, la communauté hippique nous a accueillis les bras ouverts et rendu notre travail plus facile. Qu’ils en soient remerciés. » Si vous êtes tenté par ce film familial, rendez-vous dans les salles de cinéma dès le 13 février. Toute l’équipe du film est dans les starting-blocks.

EN BREF… L’Amour est dans le pré saison 8. Deux candidats de la nouvelle saison de l’Amour est dans le pré connaissent bien le monde du cheval. Et pour cause, l’un est éleveur de chevaux Henson dans la Somme tandis que l’autre est monitrice d’équitation dans le Vaucluse. Leur portrait respectif ont été diffusés à la télévision en janvier. Leur quête de l’âme sœur se poursuivra cet été. Deux chevaux pour le Président. Lors de sa visite officielle en Algérie en décembre, le Président de la République s’est vu offrir de la part de son homologue Abdelaziz Bouteflika deux chevaux de race Barbe. François Hollande s’est dit « très touché » par ce geste. En provenance du Haras de Tiaret, l’étalon gris Samy et la jument baie Sedja sont désormais propriétés de la France. Zlatan se met aux courses ? Selon l’entraîneur suédois Anders Lindqvist, le joueur de football Zlatan Ibrahimovic pourrait acquérir une part du Trotteur Raja Mirchi. Ce ne serait pas la première fois qu’un footballeur s’intéresse de près aux courses. En Angleterre par exemple, Wayne Rooney ou encore Michael Owen sont devenus propriétaires de chevaux de course. À qui le tour ?

08 CONSOMMATION Par Marie-Anaïs Thierry - Photos : DR.

1 CRAVACHE WHIP&GO ECOSSAIS. D’une longueur de soixante-cinq centimètres, cette cravache arbore le look écossais et se décline dans plusieurs tons (chocolat, bleu, noir, fushia et beige). Constituée de polycarbonate, elle est également recouverte de fils brillants. Voila une cravache originale, à utiliser avec modération. Prix : 7,50 euros. www.equidequip.com

2 SAC EN TOILE FASHION NEWMARKET HORSEWARE. Le fabriquant Horseware pense aux cavalières avec ce sac en toile 100% coton. Il contient plusieurs petites poches et une principale zippée, mais aussi un fond renforcé et côté look, plusieurs broderies à l’effigie de la marque. Noir et crème, il est discret et élégant. Prix : 47 euros. www.horseware.com

3 CHABRAQUE EQUI-THEME ROPE. Légère et facile d’entretien, cette chabraque est un bon compromis rapport qualité / prix. 100% polyester, elle est piquée en zigzag et son tissu est respirant. De nombreux coloris sont disponibles : blanc / blanc, noir / violet, marine / ciel, chocolat / pistache, rouge / gris, vert / argent, jaune / gris, fushia / gris, violet / gris, turquoise / noir, orange / gris. Prix : 28,50 euros. www.ekkia.com

4 GUETRES SALERNO HORZE. Doublées en mouton véritable, ces guêtres vont protéger les tendons de votre monture. Pour une meilleure absorption des chocs, elles contiennent du gel tandis que l’extérieur est composé de polyuréthane. Elles se déclinent en trois coloris : marine, marron et noir. A noter que les protège-boulets correspondants à ce modèle existent chez Horze. Prix : 65 euros. www.horze.fr

5 GILET AIRBAG HIT-AIR. Car le risque de chute est toujours présent à cheval, la marque Hit-Air sécurise les cavaliers avec un gilet de protection doté d’un système airbag. En cas de chute, l’airbag se déploie et amortit les chocs au niveau de la colonne vertébrale et du thorax en particulier. Le gilet est disponible pour les enfants et pour les adultes. Prix : à partir de 375 euros. www.hit-air-france.fr

ON A TESTÉ

Le soin SOS fourchettes et le baume réparateur Ungula Naturalis. En pleine période hivernale, la rédaction d’Atout Cheval a testé plusieurs produits de la gamme d’Ungula Naturalis, une société spécialisée dans la fabrication de soins pour le pied et la fourchette. Le tout à base de produits 100% naturels. La fourchette est sans doute l’une des zones les plus sensibles du sabot. En contact quasi permanent avec la litière, elle peut très vite s’abimer, en particulier l’hiver. On parle d’ailleurs souvent de pourrissement de la fourchette. Pour conserver une fourchette en bon état ou pour la reconstituer, des dizaines de produits existent sur le marché. Parmi eux, des petits nouveaux qui nous viennent tout droit du Nord de la France. La société Ungula Naturalis a en effet imaginé des soins naturels fabriqués de manière artisanale. Plusieurs de ses produits sont destinés au soin de la fourchette. Nous avons ainsi testé l’huile réparatrice SOS fourchettes et le baume réparateur fourchettes. Ces deux produits s’utilisent

en complément. L’huile réparatrice SOS fourchettes se présente dans un petit flacon facile d’utilisation. Composée d’huiles végétales essentiellement, elle a pour objectif de redonner vie à la fourchette en aseptisant et en reconstituant la zone. Comme tous les produits de soin des sabots, elle doit être utilisée sur des pieds propres et secs. J’ai testé avec beaucoup d’attention cette huile réparatrice. Car les pieds de ma jument étant assez fragiles, il m’arrive régulièrement d’utiliser ce genre de produits. Sur une période de dix

jours environ, j’ai utilisé l’huile réparatrice à cinq reprises (l’idéal étant tout de même de l’appliquer tous les jours pour une meilleure efficacité). Malgré l’humidité et la météo délicate du mois de janvier, j’ai remarqué que l’état des fourchettes commençait à s’améliorer au fur et à mesure. Il me faudra bien sûr continuer à prendre soin des fourchettes, et continuer d’utiliser le produit pour obtenir de vraies fourchettes bien dessinées. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai utilisé par la suite le baume réparateur, lui aussi conçu par Ungula Naturalis. Il a l’aspect d’une graisse. Comme l’huile, il doit s’appliquer sur toute la fourchette pour une meilleure pénétration. Il contient notamment des huiles essentielles et des huiles végétales, du beurre de Karité et des vitamines. Une recette naturelle pour aider à la reconstitution des fourchettes pourries ou molles. Le bilan du test est plus que positif. Ungula Naturalis propose des produits haut de gamme made in France. Une qualité qui a un prix. Comptez plus d’une vingtaine

d’euros pour les baumes par exemple. À noter que la société propose de nombreux autres produits, des onguents régénérants et des graisses de couleur notamment. Chaque cheval va pouvoir trouver soin à son pied ! Soin SOS fourchettes 100 ml - 18 euros. Baume réparateur fourchettes Ungula Naturalis 280 ml - 27 euros. Vente en selleries.

10 ZOOM SUR…

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Par Marie-Anaïs Thierry.

LES SPORTS D’HIVER

Le horse-tubing, nouveau sport de glisse

Le horse-tubing est né dans l’Est de la France.

Prenez une belle piste enneigée, un cheval attelé et une bouée. Vous obtenez un sport de glisse inédit : le horse-tubing (horse pour cheval, tubing pour bouée). Ce projet fou est né il y a seulement quelques années. Les propriétaires d’une auberge du Doubs sollicitent Bertrand Thomet, éleveur de chevaux passionné d’attelage, pour proposer des activités de plein air à leur clientèle. L’équipe s’essaie

d’abord au ski-joëring mais le sport nécessite un minimum de technique sur les skis. « Alors, on a cherché quelque chose de plus ludique », se souvient l’homme par qui tout a commencé. Il découvre le système de bouée tractée sur l’eau et se met au défi de l’adapter sur un cheval. L’opération est complexe. Après des mois de tests, Bertrand Thomet construit un attelage unique et fait fabriquer des bouées adéquates, capables de résister aux frottements de la neige. « Le plus dur a été de trouver des matériaux à la fois souples, légers et résistants », concède-t-il. Les premiers clients s’essaient au horsetubing en février 2011, avec succès. Ils

Le ski-joëring : sport ou tourisme Le ski-joëring se pratique en loisir comme en compétition. Cette discipline associe les joies de l’attelage à celles du ski grâce à un harnais spécialement conçu pour la discipline. Ancien moyen de transport en Scandinavie, le ski-joëring a été développé en Suisse. On lui doit l’organisation des premières courses de ski-joëring au début du XIXème siècle à Saint-Moritz. Après une apparition furtive dans les années 1920, la France a dû attendre les

dévalent les pistes, tractés par Regate, une jument au sang de Selle Français et de Comtois, sauvée de la boucherie à six mois. Aux commandes, Erika, la fille de Bertrand. « On alterne entre le trot et galop, en fonction de la qualité de la glisse », précise l’éleveur. Pas question de prendre des risques. Cette nouvelle activité ne passe pas inaperçue dans la région. « Il y a eu comme un effet boule de neige », s’amuse-t-il. « À Noël, nous étions complets tous les après-midi. Il faut dire que je suis le seul à proposer cette activité. Il a bien sûr quelques curieux qui s’intéressent à la construction de l’attelage. J’aurais aimé déposer un

brevet, mais c’est trop de contraintes malheureusement », regrette Bertrand Thomet. En attendant de faire homologuer son attelage, les bouées le sont déjà, le meneur s’attèle au dressage d’une deuxième jument. Car le horse-tubing est en plein essor dans le Doubs. Avant, qui sait, de s’ouvrir à de nouvelles régions ? Où pratiquer le horse-tubing ? Rendez-vous à l’auberge Chez Liadet, à Mouthe (25). Comptez 10 euros pour 15 minutes de horse-tubing. www.chezliadet.com

Le polo sur neige : place au spectacle

années 80 pour que le ski-joëring se développe de manière notable. Petit à petit, les centres équestres et les stations de sports d’hiver (les Arcs, les Orres, le Dévoluy, Tignes…) sont de plus en plus nombreux à proposer cette activité tantôt sportive, tantôt touristique. Le ski-joëring se pratique à différents niveaux. Même si une aisance sur les skis est recommandée, les plus jeunes peuvent s’essayer à cette activité sur des pistes dédiées.

Il l’avoue de lui même, son projet n’est pas encore abouti. Mais Bertrand Thomet est bel et bien à l’origine d’une activité encore méconnue. Et pour cause, le horse-tubing a tout juste un an.

Le ski-joëring est à découvrir dans de nombreuses stations, comme au Dévoluy.

Le polo sur neige a rendez-vous une fois par an à Megève dans les Alpes.

Pratiqué essentiellement par des joueurs de polo professionnels, le polo sur neige est souvent plus spectaculaire que son grand frère, le polo sur herbe. Il oppose deux équipes de trois ou quatre joueurs. La surface de jeu réduite du polo sur neige offre un jeu à la fois technique et tactique, et ce, tout en vitesse. Le polo sur neige se pratique dans les Alpes en hiver, lors du Polo Masters Tour, mais aussi en Suisse et en Chine. Malgré le froid,

joueurs et chevaux donnent tout pour s’imposer sur une belle couche de neige, d’une vingtaine de centimètres environ. Les chevaux sont spécialement équipés pour ne pas glisser sur la neige, avec des crampons mais aussi avec une pièce en caoutchouc disposée sous le sabot. Vifs et rapides, ils sont des partenaires de jeu à part entière. À savoir que pour un match de trente minutes, un joueur change généralement quatre fois de monture.

L’ÉVÉNEMENT 11 Par Marie-Anaïs Thierry - Photo : Scoopdyga.

AQUITAINE

Aujourd’hui, ils ont laissé place à Silvana*HDC, entre autres. La jument s’imposait en 2012 sous la selle du Tricolore Kevin Staut, faisant résonner la Marseillaise dans un Parc des expositions bouillonnant. 2013 marquera la trente-cinquième édition du Jumping international de Bordeaux. Kevin Staut tentera le doublé, d’autres essaieront de lui succéder avec la manière. Le spectacle sera au rendez-vous, indiscutablement.

Boyd Exell s’imposait l’an dernier à Bordeaux, il sera de retour cette année.

Bordeaux 100% sport Saut d’obstacles, attelage et voltige vont se succéder du 8 au 10 février au Parc des expositions de Bordeaux. Trois disciplines riches en émotions, de quoi combler un public de passionnés toujours plus nombreux. Le Jumping international de Bordeaux est un événement historique. Né il y a tout juste quarante ans, en 1973, l’événement

a pris une envergure mondiale en quelques années seulement. Car Bordeaux accueille une étape de la Coupe du monde de saut d’obstacles depuis 1976, regroupant l’espace d’un week-end les meilleurs cavaliers internationaux. Les regrettés Milton et Jappeloup font parties des chevaux mythiques qui ont foulé la piste bordelaise. Le champion olympique Baloubet du Rouet a lui aussi inscrit son nom au palmarès de ce Grand Prix.

L’événement ne s’arrête pas au saut d’obstacles. Le public pourra suivre avec attention une étape de la Coupe du monde de voltige ainsi que la grande finale de la Coupe du monde d’attelage. L’une jouera sur l’émotion, l’autre sur la vitesse. La voltige, dont la France est championne du monde en titre grâce à Nicolas Andréani, était déjà au programme l’an dernier. La victoire revenait au Suisse Patric Looser. Depuis l’athlète a pris sa retraite et Nicolas Andréani, blessé à l’époque, a repris la compétition avec succès. Il sera le grand favori de cette étape où il voltigera, qui plus est, devant son public. Face à lui, deux coéquipiers français mais aussi des représentants néerlandais, tchèque et même américain. Une diversité que l’on retrouve également pour la finale de la Coupe du monde d’attelage. Les sept meneurs qualifiés devront boucler un par-

cours défini le plus rapidement possible. Vitesse et maniabilité seront nécessaires pour remporter le Graal à l’issue de deux manches qualificatives puis d’un barrage décisif. Cette lutte finale devrait opposer l’Australien Boyd Exell au Néerlandais IJsbrand Chardon dans une ambiance digne des plus grands shows.

Infos pratiques 8 - 9 - 10 février 2013. Parc des expositions de Bordeaux (Halls 1 et 3). Tarifs : de 15 à 72 euros. Réservations sur www.jumping-bordeaux.com " Étape Coupe du monde de saut d’obstacles : Grand Prix Coupe du monde : Samedi 9 février à 20h30. " Finale Coupe du monde d’attelage : première manche : Vendredi 8 février à 23h20. Deuxième manche et barrage : Samedi 9 février à 23h10. " Étape Coupe du monde de voltige : première manche : Vendredi 8 février à 17h00. Deuxième manche : Samedi 9 février à 17h30.

12 SANTÉ

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Par Marie-Anaïs Thierry - Photos Scoopdyga.

SANTÉ CHEVAL Avec le Dr Sophie Paul, vétérinaire équin généraliste à la clinique d’Angers (49).

De la gestation au poulinage

poulinage est imminent. Il est difficile de savoir précisément quand une jument va pouliner. Elle doit donc faire l’objet d’une surveillance accrue. Il existe par exemple des caméras mais aussi des ceintures qui préviennent quand la jument se couche. Dans certains cas, le vétérinaire peut lui même déclencher le poulinage. La pratique reste toutefois peu conseillée car chez le cheval, la maturation du poulain et de ses poumons en particulier est très tardive. Avant la date présumée du terme, l’éleveur doit s’assurer de l’hygiène des locaux du poulinage et doit prévoir un box suffisamment grand. Il doit aussi bien penser à mettre une bande de queue et à désinfecter la vulve. Enfin, si besoin il y a, il faudra transporter la jument quinze jours avant la date du poulinage. En moyenne, un poulinage dure une vingtaine de minutes, pas plus. À partir du moment où la jument perd les eaux, l’éleveur

Tous les ans au printemps, les éleveurs s’attèlent à une période parfois éprouvante. Celle des poulinages. Après onze mois et onze jours en moyenne de gestation, les juments sont fin prêtes à mettre au monde leur poulain. Tout commence lors de la saillie. Une étape qui a lieu de manière générale au printemps. Car les juments ont une saison de reproduction bien précise. Elles sont en « anoestrus » l’hiver, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de chaleurs. Ces dernières reviennent au printemps, une période clé pour les éleveurs. Une fois la décision de faire saillir une jument prise, rien ne dit que onze mois plus tard, elle donnera naissance à un poulain. D’abord, parce que la fertilité baisse avec l’âge et parce que certaines souffrent d’endométrite, une pathologie de l’utérus. Avant la saillie, il est important de vérifier que la future jument gestante ait bien été vermifugée. Une alimentation riche en vitamines et en protéines est également recommandée, de même qu’un examen de la bouche et des sabots. Il faut en effet conseillé de limiter les soins pour les juments gestantes. Tout ce qui peut être fait en amont doit être anticipé. L’éleveur peut savoir si sa jument « a pris » grâce à une échographie de gestation, entre quatorze et dix-sept jours après la saillie ou l’insémination. Il sera ensuite conseillé de réaliser deux autres échographies, au jour 25/30 puis au jour 40/50. D’une part pour diagnostiquer d’éventuels jumeaux et d’autre part pour s’assurer du bon développement embryonnaire. Les juments gestantes peuvent être montées jusqu’à quatre-cinq mois. Mieux vaut éviter de les monter ensuite, si ce n’est quelques balades au pas. Plus la gestation avance, plus la jument se fatigue. Il est donc

préférable de la laisser se préparer pour le jour J. Comme chez l’Homme, un poulain peut naitre de manière prématurée. Cette pathologie peut faire suite à des problèmes d’endométrite ou d’insuffisance placentaire. On parle de prématurité lorsqu’un poulain nait vers le 320ème jour, contre 342 jours pour une gestation normale. À noter que les gestations de poulains mâles peuvent être légèrement plus longues, tout comme les gestations de fin d’hiver. Avant 300 jours, le poulain n’est pas viable tandis qu’à 320 jours, on parle de grands prématurés. Ces derniers ont des difficultés à s’adapter au monde extérieur et nécessitent souvent d’être en soins intensifs, en clinique vétérinaire où ils sont nourris, perfusés, réchauffés… Faibles, ils ont du mal à se lever, à téter et à gérer leur thermorégulation. Pour prévenir ces problèmes, il est important de diagnostiquer l’endométrite avant de mettre les juments à la saillie. De même, il convient de surveiller les montées de lait de la jument gestante. Un développement mammaire bien avant la date du terme peut annoncer une placentite, c’est à dire un décollement placentaire, lequel peut entrainer un avortement ou un poulain prématuré. Quels sont les signes d’un poulinage proche ? Chez les juments qui attendent leur premier poulain, il est difficile de savoir quand elles mettront bas. En revanche, pour les autres, le développement mammaire, un relâchement de la vulve et des ligaments sacro-iliaques au niveau de la queue sont des signaux importants. On dit aussi que la jument « cire », c’est à dire qu’elle sécrète un liquide transparent au niveau des mamelles. Cela se produit généralement deux ou trois jours avant qu’elle pouline. D’autres solutions sont possibles pour anticiper le poulinage. Comme des bandelettes utilisées pour doser le taux de calcium dans le colostrum : lorsque le taux augmente de manière significative, le

doit vérifier que les deux antérieurs et la tête se présentent normalement. Certaines juments peuvent pouliner par les postérieurs mais cela reste rare. S’il y a complication, le vétérinaire peut être appelé. Mais vu la rapidité du poulinage, l’éleveur doit savoir réagir vite. Une fois le poulinage terminé, reste l’étape de la délivrance, c’est à dire l’expulsion du placenta qui doit se faire dans les deux heures suivant la naissance du poulain. Si la jument ne délivre pas, le vétérinaire doit être appelé car cela peut entrainer de la fourbure, de la métrite (maladie pouvant entraîner une infertilité)… De même, il faut s’assurer que le poulain se lève au bout d’une heure et tète au bout de deux heures maximum. Il est essentiel qu’il boive dans les douze premières heures le colostrum (le premier lait maternel), car il contient tous les anticorps nécessaires pour ses défenses immunitaires. Plusieurs soins sont à prévoir, celui des sérums antitétanique et trivalent contre la septicémie notamment. Il faut également penser à désinfecter le cordon ombilical avec de la teinture d’iode.

Étape 1 - Couchée, la jument attend le début du poulinage.

Étape 2 - Les antérieurs doivent se présenter en premier.

Étape 3 - Le poulain doit se lever au bout d’une heure maximum.

14 LE CLUB DE L’ANNÉE BY TEKNA

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Par Marie-Anaïs Thierry - Photos : collection privée.

RHONE-ALPES

Sylvain Dufourneaud à Lamotte-Beuvron.

Le poney club du Val de Saône : une grande famille À vingt minutes de Lyon, dans un cadre verdoyant, le poney club du Val de Saône est une destination de choix. Plusieurs centaines de cavaliers en ont fait leur centre équestre de coeur. Pas étonnant alors que le poney club ait remporté avec la manière la première édition du « Club de l’année by Tekna », un jeu concours organisé par le journal Atout Cheval. Découverte. Ils sont deux. Deux gérants dynamiques soucieux de faire de leur poney club une structure familiale dans la région lyonnaise. Leur aventure commence en septembre 2010 lorsqu’ils décident de reprendre le poney club du Val de Saône. Sylvain Dufourneaud, le plus âgé des deux, connaît bien les lieux pour y avoir travaillé plusieurs années déjà. Son acolyte, Yaelle Farge, décide de mettre fin à

son statut d’indépendante. Les voici réunis autour d’un projet sportif et éducatif. Lui est à l’aise avec l’administratif, elle avec la gestion de l’écurie. Mais c’est bien en collaboration qu’ils travaillent au quotidien. Depuis leur arrivée au Val de Saône, deux années se sont écoulées. Les sources de satisfaction sont nombreuses pour l’équipe : « L’activité a continué à augmenter dans son ensemble. L’équipe de compétition est plus nombreuse, les propriétaires aussi », note Yaelle Farge. Les responsables en ont profité pour refaire la carrière et construire de nouveaux boxes. D’année en année, les cavaliers sont de plus en plus nombreux à rejoindre le poney-club, portant à près de 580 le nombre de licenciés. Parmi eux, une soixantaine de cavaliers se destinent à la compétition au niveau Club et bientôt

Le concours complet est pratiqué en compétition.

Amateur. « Entre le CSO, le complet, le dressage et le TREC, le planning est très serré », reconnaît la gérante. L’été est synonyme de stages pour les uns et de championnats de France à Lamotte-Beuvron pour les autres. Le calendrier est chargé, certes, mais il a le mérite de combler toujours plus de cavaliers. Alors L’équipe compétition, ici lors des championnats de France de Lamotte-Beuvron.

lorsque le Comité départemental d’équitation leur a proposé de s’essayer aux courses à l’hippodrome de Parilly, l’équipe n’a pas hésité une seconde et s’est déplacée avec quelques uns de ses chevaux. Une activité inédite qui a plu aux cavaliers et à leur monture. Autre rendezvous marquant, un déplacement en mars prochain aux Saintes-Marie de la Mer pour des galops sur la plage inoubliables. Malgré tout, le saut d’obstacles et le concours complet restent les deux spécialités du club. Deux disciplines que les gérants pratiquent respectivement, Yaelle concourant sur les pistes de CSO et Sylvain sur les terrains de complet, tous les deux au niveau Amateur. Pour tirer l’ensemble de ses cavaliers vers les sommets, le poney club du Val de Saône organise régulièrement des stages avec des intervenants extérieurs comme Guy Otheguy en complet et Bernard de Saint Marc en dressage. Avec plus de cinq cents licenciés, le poney club du Val de Saône pourrait faire office de « géant » mais il demeure pas moins un centre équestre familial. « Les arguments du club sont d’abord son ambiance familiale particulière mais aussi la gestion de la cavalerie. La relation avec le cheval est très importante, elle est basée sur le respect. Les chevaux sont un peu comme nos enfants », sourit Yaelle. Une grande famille qui s’est mobilisée comme il se doit lors du jeu concours du club de l’année by Tekna : « Tous les cavaliers s’y sont mis et ont fait le maximum pour récolter des voix », ajoute-t-elle. En seulement quelques semaines, les cavaliers du Val de Saône ont su s’imposer avec la manière.

LA FICHE D’IDENTITÉ Nom : Le poney club du Val de Saône. Gérants : Yaelle Farge et Sylvain Dufourneaud. Nombre de licenciés : 580. Cavalerie : 48 chevaux et poneys de club, 12 chevaux de propriétaires. Installations : 1 carrière 70 m x 30 m, un manège 40 m x 20 m, un manège 15 m x 30 m, un spring garden 4 hectares de pâtures. Superficie totale : 8 hectares. Enseignants : 2 gérants enseignants, 1 monitrice et 3 élèves BPJEPS. Cours : Tous les niveaux. Contact : http://pcvds.ffe.com

LE CLUB DE L’ANNÉE BY TEKNA 15

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Les plus jeunes peuvent s’essayer au TREC.

Une cinquante de chevaux composent les écuries du Val de Saône.

Les alentours offrent de belles sorties à cheval.

peu importe le cavalier que l’on soit, chacun peut s’y épanouir d’abord parce que l’on propose diverses activités (cso, dressage, complet, horse-ball, pony games…). Et puis, avec tous les chevaux, tous différents, chacun trouve son “chouchou”. Je suis forcément peu objective mais sincèrement, je pense que pour ce club et son équipe, c’est une belle récompense.

Témoignage Trois questions à Cindy Dulery, cavalière depuis neuf ans au PCVDS et responsable de la page Facebook “Poney club du Val de Saône, élection du club de l’année by Tekna”. Comment avez-vous connu le poney club du Val de Saône ? Je l’ai connu parce qu’il était près de chez moi. J’ai d’abord visité plusieurs clubs pas très loin, et finalement j’ai opté pour le poney club du Val de Saône surtout pour l’ambiance familiale qui s’en dégageait

sans même connaître le club. Neuf ans plus tard, je ne regrette vraiment pas mon choix ! Pourquoi selon vous le poney club mérite-il le titre de club de l’année ? Simplement parce que c’est un club merveilleux, c’est une seconde famille où on prend plaisir à se retrouver à chaque fois. On a un sentiment extraordinaire qu’est celui d’appartenir à une équipe, une équipe soudée où chacun trouve facilement sa place. Je pense réellement que La carrière a été refaite en 2011.

Quelle a été votre stratégie pour remporter l’élection du club de l’année by Tekna ? J’ai utilisé l’incroyable réseau du club. En fait, je gère depuis trois ans une page sur le club où je mets toutes les actualités et qui comptabilise plus de 700 j’aime. J’ai donc commencé par parler du concours sur cette page. Je gère aussi un compte photos et vidéos pour le club avec pas mal d’amis, du coup, j’ai pu faire de la pub sur ce compte également. C’est comme ça que nous sommes parvenus aux 500 j’aime. Pour la suite, la générosité des gens nous a une nouvelle fois portés. Je mettais de la pub deux fois par jour généralement sur les deux pages et sur le compte : des dizaines de personnes ont partagé nos liens et ont encouragé à voter pour nous. Je pense que sans eux, on n’aurait pas eu une telle avance. C’est un club familial, donc quand on a besoin, c’est tout un réseau qui se mobilise.

LE CLASSEMENT DU JEU CONCOURS “CLUB DE L’ANNÉE BY TEKNA“ : 1. Poney club du Val de Saône : 920 votes. 2. Écuries du domaine : 298 votes. 3. Equiteam St Priest : 253 votes.

HISTORIQUE 1960 : construction des bâtiments comprenant 6 écuries avec 20 boxes, 2 selleries, un club house, un bureau, un manège de 40 m x 20 m, et d’une carrière de 15 m x 50 m. 1965 : le club hippique du Ravin ouvre ses portes. 1979 : arrêt de l’activité du club hippique du Ravin. Le centre équestre devient une écurie de propriétaires dénommée “Les Ecuries de Lyon”. 1994 : ouverture du “Poney Club du Val de Saône” avec Yannick Bastion en tant que directrice de la structure. 2006 : aménagement d’un petit cross. 2007 : arrivée de Sylvain Dufourneaud. 2010 : Yannick Bastion vend le Poney Club du Val de Saône à Yaelle Farge et Sylvain Dufourneaud. 2011 : agrandissement et aménagement de la carrière, aménagement du club house. 2012 : rRéfection de la cour, création de wc, remise en état des boxes préfabriqués et création de 7 boxes en bois.

ILS ONT ÉTÉ À L’HONNEUR LORS DES CHAMPIONNATS DE FRANCE 2012 : " Carla Parducci et Jumper de Vare ont terminé quatrièmes en CSO Club 2 Minime 2. " Valentine Frappaz et Lutteur du Chêne ont terminé quatrièmes en CCE Club 2 Jeune Cavalier. " Coline Bru et Millénium d’Anzy ont terminé huitièmes en CCE Club 2 Cadet 2 Excellence.

18 RÉFLEXION

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Par Sophie Lebeuf.

PRATIQUE

L’une des étapes clés du déménagement est la question du transport.

Je déménage avec mon cheval ! Raison professionnelle, familiale ou financière ? Qu’importe ! Vous devez déménager. Quitter une ville, une région ou un pays pour de nouvelles aventures. Pour quelques mois ou toute la vie, cela ne se fera pas sans votre cheval ! Mais avant de le changer de maison, le temps de la prospection et des visites a sonné... Guide pratique. 1er étape : la prospection Il n’est pas question de mettre votre cheval n’importe où. Votre avenir avec lui nécessite de prendre les choses en main sérieusement. Il vous faut trouver une écurie où votre cheval sera bien, aura un espace de vie propre et aéré, une bonne alimentation, où les propriétaires seront sérieux et sauront déceler si votre monture va mal. Un lieu où le(s) moniteur(s) et cavalier(s) travaille(nt) les chevaux dans le bon sens… Cette prospection est donc une première étape, qui peut prendre du temps. En fonction de vos attentes, le nombre d’écuries susceptibles de vous intéresser divergera. En effet, entre des écuries de balade avec pension pré et des écuries de

propriétaires tournées vers la compétition, les offres sont multiples. Si vous allez dans une région où vous ne connaissez personne, vous pouvez commencer par une recherche sur Internet. Pour vous aider, le site de la FFE recense les clubs et écuries de chaque région. Ensuite, n’hésitez pas à vous rendre sur les sites des écuries en question. Vous pouvez également regarder sur les forums. En fonction, notez celles qui vous semblent convenir à priori à vos attentes et vos besoins et prenez contact avec les propriétaires ou gérants des lieux. Si vous déménagez dans une région où vous connaissez du monde et notamment des cavaliers ou des propriétaires de chevaux, n’hésitez pas à leur demander des renseignements. Ils pourront vous aiguiller sur des écuries. Là encore, une fois que vous avez sélectionné quelques adresses, prenez contact avec les propriétaires. 2 étape : les visites

rendez-vous avec les propriétaires des écuries que vous souhaitez visiter. Sinon, passez un coup de fil pour expliquer votre situation et vos attentes. Soyez francs, n’ayez pas peur d’être exigeant dès le départ. Un propriétaire qui sait ce qu’il veut (ou ne veut pas) et qui s’exprime clairement sur ses besoins, ses envies et ses attentes, sera toujours écouté sérieusement. Cela permettra de mettre les choses au clair dès le départ et de tisser de meilleures relations par la suite. Ainsi, si vous souhaitez que votre cheval ait un box dans une écurie extérieure et non dans un barnum, dites-le tout de suite. Renseignez-vous sur les infrastructures qu’offrent les lieux. Manège ? Carrière ? Quel type de sol ? Marcheur ? Paddock en herbe ? Possibilités de promenade alentours… ? Soyez curieux. De même, chaque écurie a son propre rythme de vie. Jusqu’à quelle heure les infrastructures sont-elles mises à disposition des propriétaires, par exemple.

Si vous avez la possibilité de vous déplacer en amont de votre propre déménagement, le mieux est de prendre

Enfin, pensez au bien-être de votre cheval. Regardez la propreté générale des lieux, des boxes, des chevaux. Notez la taille des boxes ou l’état des prés si vous

cherchez une pension au pré et demandez aux propriétaires des écuries quelles nourritures ils distribuent aux chevaux… Vous pouvez également vous renseigner sur le maréchal qui s’occupe de l’écurie, ainsi que les vétérinaires auxquels les propriétaires font appel. 3e étape : prendre en compte les services proposés N’hésitez pas à demander des détails et des éclaircissements sur tous les points. Que comprennent exactement les services d’une pension travail, par exemple? En effet, d’une écurie à l’autre, des subtilités interviennent. Certaines peuvent inclure les cours individuels du cavalier-propriétaire quand d’autres les facturent en plus. De même, si votre cheval doit être sur copeaux, n’oubliez pas de demander quelle majoration cela aura sur la facture de base. 4e étape : les enseignants et cavaliers Non seulement il est important de pouvoir rencontrer les personnes qui s’occuperont et soigneront votre monture, mais

RÉFLEXION 19 également celles qui vous coacheront et travailleront éventuellement votre monture en votre absence. Encore une fois, soyez curieux. N’hésitez pas à demander à ces personnes quelles sont leurs formations, leurs visions de l’équitation… Echangez vos points de vue, dialoguez. Cela vous aidera à ressentir si vous pourriez avoir (ou non) un bon feeling avec ces personnes.

Par Sophie Lebeuf.

Parlez-leur de votre cheval. Expliquez brièvement son historique (et le vôtre) et la manière dont vous travaillez. Vous pourrez, bien sûr, revenir plus longuement sur ce point lorsque vous serez arrivé dans votre nouvelle écurie, afin de voir avec votre nouveau moniteur comment travailler ensemble. Enfin, parlez également de vos attentes dans le domaine équestre : compétition, loisir, dressage… 5e étape : lister les « pour » et les « contre » Pour faire votre choix définitif, n’hésitez pas à dresser la liste des atouts et inconvénients de chaque écurie. Ainsi, récapitulez bien les renseignements que vous avez glanés et ajoutez à ceux-là les derniers points importants : " prix de la pension. " services compris et services en plus. " propreté des boxes et des écuries en général. " feeling avec l’équipe enseignante. " qualité des infrastructures. " sérieux du discours. " ambiance générale ressentie. " alimentation. " distance avec votre habitation. " moyen de transport pour les concours (les écuries possèdent-elles un camion ou devrez-vous vous débrouiller pour aller sur les terrains ?). 6e étape : gérer la réservation Ça y est : vous avez fait votre choix. Vous voilà bien avancé, mais cela n’est pas terminé. Il faut maintenant tenir le propriétaire des écuries en question informé de votre future venue et vous renseigner sur la disponibilité de place, en fonction de votre date d’arrivée. Pour réserver votre box, il vous sera alors sans doute demandé de laisser un acompte. En fonction des écuries, ce dernier pourra alors être encaissé ou bien vous sera remis le jour de l’arrivée de votre cheval ou poney. 7e étape : gérer le transport Cette étape ne concerne pas ceux qui disposent d’un transport. En effet, ces derniers peuvent aisément amener leur monture dans sa nouvelle maison. Pour ceux qui ne possèdent ni van, ni camion, plusieurs possibilités s’offrent à vous : Demander à un ami possédant un moyen de transport de transporter votre cheval ;

Voir avec le propriétaire des écuries que vous quittez s’il peut vous transporter votre cheval, moyennant un coût à définir avec lui ; Louer un camion deux places (qui ne nécessite pas de permis spécial) afin de conduire vous-même votre cheval dans sa nouvelle écurie ; Vous renseignez auprès des transporteurs professionnels (Trans’horse, Equiservices…) afin de voir s’ils peuvent conduire votre cheval. Ces derniers peuvent proposer plusieurs types de transports : un transport individuel de votre monture ou bien un transport groupé. Dans ce cas-là, votre cheval « profite » d’un camion multiplace qui passe dans les environs et peut l’emmener dans sa nouvelle écurie. Certains peuvent même amener votre cheval à l’étranger si votre déménagement vous mène par-delà les frontières. 8e étape : gérer le stress Outre le transport, le changement d’environnement n’est pas anodin pour le cheval qui est un être d’habitudes. Il faut donc lui laisser un peu de temps pour s’acclimater à sa nouvelle maison. Le jour de son arrivée, laissez-le souffler. Montrez-lui éventuellement les abords de son box, faites-le brouter et faites-le marcher pour qu’il découvre son nouvel environnement. Si votre cheval est de tempérament très stressé, voire, coliquard, n’hésitez pas à demander à votre vétéri-

Lors de vos visites, vérifiez la taille des boxes.

20 RÉFLEXION

Certaines structures proposent des pensions au pré.

Par Sophie Lebeuf.

Il faut également que vous gériez votre propre stress. Le changement d’écurie n’est pas anodin, surtout si vous étiez bien habitué à la vôtre. Laissez-vous également le temps de prendre vos marques. 9e étape : le côté administratif

naire quelques conseils, notamment concernant la nourriture (quelle ration donner le premier jour…). Il existe de plus

des produits homéopathiques ou naturels qui permettent de limiter le stress et ses effets.

DÉPART À L’ÉTRANGER Pour ceux qui déménagent au-delà de nos frontières, les visites des écuries semblent davantage compromises. Pour autant, si votre cheval vous suit à l’étranger, prospecter avec le même sérieux. De plus, vous allez devoir remplir certaines formalités vétérinaires, sanitaires et administratives… EN BREF :

Le passeport de votre cheval. Ce dernier est obligatoire si vous comptez faire de la compétition à l’étranger. Pour avoir votre passeport FEI, vous devez présenter à la FFE la photocopie de la carte de propriétaire du cheval mise à jour, l’original du livret du cheval ou du poney (gardez-en une copie), communiquer un numéro de compte à débiter ou envoyer un chèque rempli et signé à l’ordre de la FFE, mettre un courrier stipulant les coordonnées du propriétaire ou du responsable du cheval (www.ffecompet.com rubrique « tout savoir »). Délivré sous huit jours, il vous coûtera 198€. Mais attention ! Ce passeport n’est obligatoire que pour les chevaux qui feront de la compétition. Pour le déménagement d’un cheval dans une écurie à des fins de loisir, il n’est pas nécessaire de faire faire un passeport à votre animal. Il faudra juste vous occuper des démarches sanitaires. Les démarches sanitaires. Elles sont obligatoires pour tout cheval passant la frontière (pour un jour, un mois ou plus) et ce, quelle que soit son utilisation (loisir, compétition). Pour connaître toutes les formalités sanitaires à remplir (certificat sanitaire, quarantaine en fonction des pays concernés, mise à jour des vaccins, etc.), renseignez-vous auprès de la DSV de votre région (Direction des Services Vétérinaires) ou bien auprès de transitaires, qui gèrent les transports à l’étranger, tels Equiservices ou la Société de transport hippique, spécialisée dans les transports des chevaux de course.

En arrivant dans une nouvelle écurie, vous devez confier les papiers de votre cheval au propriétaire des lieux. En fonction des écuries, vous serez amené à signer différents types de contrats, qui vous lieront avec elles. Prenez donc bien connaissance des articles du contrat. Par exemple, certaines écuries demandent un préavis de deux mois si vous souhaitez quitter les lieux pour quelque raison que ce soit. Il est donc important de tout lire et de prendre en compte les termes exacts du contrat. De plus, il vous faudra voir avec le propriétaire des lieux comment gérer la question de l’assurance de votre cheval. Certaines écuries proposent en effet de prendre elle-même une assurance pour votre cheval, sous certaine condition. Quid de la licence ? Si vous changez de région, il n’est pas nécessaire de reprendre une nouvelle licence, sauf si vous souhaitez participer au championnat régional. LE PLUS : Pouvoir visiter les écuries reste la meilleure solution. Entre les sites Internet et la réalité, les surprises sont parfois grandes… et décevantes ! Les photographies et les vidéos mises sur le Net peuvent se révéler mensongères. Par conséquent, ces visites vous feront gagner un temps précieux. De plus, la rencontre avec les propriétaires vous

permettra de sentir le feeling plus facilement qu’au téléphone. Vous pourrez également prendre le temps d’observer comment la vie se passe dans les écuries en question. Dans quel état sont les chevaux (bon œil? bon état ?…), s’il y a d’autres propriétaires, dans quel état se trouve la sellerie… ? N’hésitez pas non plus à discuter avec les propriétaires de chevaux que vous croiserez, afin de leur demander comment ils se sentent dans les écuries. À visiter : www.pension-chevaux.com Un site non exhaustif mais qui peut s’avérer intéressant pour une première sélection de centres équestres dans un département précis. Les prestations proposées et les tarifs sont indiqués pour un meilleur comparatif. MON CHEVAL À LA MAISON ? Et si vous profitiez de votre déménagement pour accueillir votre monture directement chez vous. Plusieurs prérequis sont bien sûr nécessaires. Pas question d’organiser ça à la va-vite. Vous devez par exemple disposer d’un pré suffisamment grand et clôturé ainsi que d’un box ou d’un abris. Selon votre pratique de l’équitation, la présence d’une carrière pourra être un plus. Renseignez-vous également sur les questions d’assurance et sur la loi avant de vous lancer ou d’envisager des travaux. Avoir son cheval directement sur place à plusieurs avantages, celui de pouvoir le sortir quand bon vous semble notamment. Mais n’oubliez pas les frais réguliers auxquels vous devrez faire face : alimentation, frais vétérinaires…

22 L’ÉVÉNEMENT Par Marie-Anaïs Thierry.

Les bovins sont sans doute les animaux les plus appréciés lors de l’événément.

ILE-DE-FRANCE

Les chevaux de trait sont présents au Salon de l’Agriculture.

Le Salon de l’Agriculture

fête ses 50 ans ! Plusieurs moments forts vont rythmer les neufs jours que dure le salon : le traditionnel Concours Général Agricole où défileront notamment asins, bovins, canins, caprins, équins, ovins et autres porcins. Mais aussi l’inauguration de l’événement par Jean-Luc Poulain, président du Salon International de l’Agriculture en compagnie du Président de la République et de ses ministres. Les visiteurs remarqueront très vite que le salon a revu son implantation cette année. Sept pavillons vont dés-

ormais accueillir l’excellence française en matière d’agriculture et de terroir. Un salon qui plaît. Pour preuve, plus de 650.000 entrées ont été comptabilisées en 2012. Pour son cinquantième anniversaire, l’édition 2013 pourrait bien atteindre des records. Quatre univers sont présentés tout au long des allées : l’élevage et ses filières, la gastronomie d’ici et d’ailleurs, les cultures et filières végétales et enfin, les métiers et services de l’agriculture.

Parmi les vedettes de cette nouvelle édition, le public pourra faire la connaissance d’Upac, une jument percheronne de cinq ans. Emblème du salon aux côtés de six autres animaux, elle a été sélectionnée par sa taille impressionnante mais aussi par son palmarès de championne. L’an dernier, elle remportait au Salon International de l’Agriculture le Concours Général Agricole dans la catégorie Percherons. L’année précédente, elle s’était déjà brillamment illus-

Du 23 février au 3 mars, les agriculteurs, les producteurs, les éleveurs convergeront aux portes de Paris. Leur destination : Paris Expo à la Porte de Versailles. Tous viendront présenter leurs animaux, leurs produits devant un public souvent émerveillé. Le terroir sera en fête pour ce qui est la cinquantième édition du Salon de l’Agriculture.

trée en devenant championne du monde lors du concours des jeunes chevaux de trait. Il faut dire qu’Upac possède de sérieux arguments : une robe gris pommelé, des oreilles fines et longues, ainsi qu’un regard vif et attachant. Un look inimitable que possèdent les six autres animaux sélectionnés par les organisateurs : Aronde, vache de race Normande ; Rubens du Colombier, âne de Provence ; Floca de la Prahas, chien de race berger de Beauce ; Douce, chèvre de race Alpine ; Lorenzo, bélier Mérinos de Rambouillet ; Galilée, cochette de race Cul Noir Limousin. 10 BONNES RAISONS DE VENIR AU SALON DE L’AGRICULTURE ! Des parcours thématiques : suivez l’un des dix parcours thématiques à disposition cette année : enfants, régions, animaux et un parcours spécial anniversaire… ! Le cheval de trait est roi : grâce à France Trait et à ses animations, vous saurez tout sur l’utilisation du cheval de trait : vocation agricole, collecte de déchets, transport scolaire en ville… ! Un timbre pour l’occasion : Jacques de Loustal, auteur de bandes dessinées, a réalisé le timbre officiel du cinquantenaire du Salon International de l’Agriculture. Bientôt disponible dans tous les bureaux de poste ! ! Des races attachantes : Fjord, Irish Cob, Dartmoor… de nombreux races seront présentées lors du Salon de l’Agriculture à travers plusieurs associations de race qui s’unissent autour d’un même stand. Rendez-vous dans le Pavillon 6.

! Un cœur gros comme ça : « L’Agriculture au cœur » est la thématique du cinquantenaire de cet événement... Et quoi de plus juste que l’amour pour évoquer le lien qui unit le Salon International de l’Agriculture et ses visiteurs ? ! Un petit tour en petit train : afin de rendre plus confortable la circulation au sein du Salon, des petits trains sillonnent le Parc des Expositions et conduisent les visiteurs de l’entrée principale aux entrées des Pavillons 6 et 7.3. ! Ultime préparation : avant chaque concours, assistez à la préparation minutieuse des animaux par leur éleveur, en salle de « clippage ». Un moment à ne pas manquer pour découvrir les coulisses de la compétition. ! Deux nouvelles catégories au Concours Général Agricole : né en 1843, le Concours Général Agricole ne cesse de croître et d’embellir... Au programme cette année, deux nouvelles catégories : le safran et les confitures. ! Tous autour des rings : tout au long de votre visite, arrêtez-vous autour des rings, ces espaces de présentation où défilent les animaux apprêtés pour l’occasion. ! Goutez et appréciez : car le Salon de l’Agriculture ne se limite pas qu’aux animaux, dégustez quelques uns des meilleurs produits de notre pays. Une occasion unique de découvrir la richesse de la gastronomie française.

Infos pratiques Salon International de l’Agriculture à Paris Porte de Versailles : du samedi 23 février au dimanche 3 mars 2013 : tous les jours de 9h00 à 19h00. Nocturne, vendredi 1er mars de 19h00 à 23h00. Plein tarif : 13 euros. Enfants de 6 à 12 ans : 6 euros. Enfants de moins de 6 ans : gratuit. Etudiants : 6 euros. Visiteur handicapé : 9 euros. Tarif spécial nocturne : 6 euros. www.salon-agriculture.com

24 PLANÈTE CHEVAL

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Par Marie-Anaïs Thierry.

TOURISME ÉQUESTRE

JUIN 2013 : EQUILANDES Les 15 et 16 juin, les cavaliers des Landes vont converger vers Aureilhan, commune située entre Bordeaux et Bayonne. Cette cinquième édition s’inscrira dans la lignée des précédentes : de la randonnée au coeur de la forêt landaise et une soirée festive, le tout dans la bonne humeur. Une centaine de cavaliers de la région devraient répondre présents, pour le plaisir du Comité départemental de tourisme équestre des Landes. Plus d’infos : cdte40.ffe.com JUILLET 2013 : EQUIRANDO JUNIOR

La randonnée à cheval se pratique à tout âge.

Cinq événements à ne pas manquer Car la randonnée à cheval reste une activité plébiscitée par de nombreux cavaliers, plusieurs manifestations leur sont dédiées chaque année. Tour d’horizon de quelques uns des événements marquants de l’année 2013 en matière de tourisme équestre. AVRIL 2013 : JOURNÉE NATIONALE DE L’ATTELAGE DE LOISIR Le dimanche 21 avril, l’attelage de loisir est en fête. Activité conviviale pour toute famille, il offre une autre façon de se déplacer, au rythme des chevaux et de leurs sabots. Simples sorties dominicales, randonnées ou même rallyes, il y en a pour tous les goûts. Organisée par le Comité National de Tourisme Equestre (CNTE) et la Fédération française d’équitation, cette manifestation fête cette année ses dix ans. Dix ans d’escapades au coeur de sites préservés. Pour les intéressés, des centaines de rassemblements seront organisés aux quatre coins de la France. Plus d’infos : www.ffe.com/tourisme/Evenements

MAI 2013 : FÊTE DES GARDIANS Tous les 1ers mai, la confrérie des gardians de SaintGeorges se réunit dans les rues d’Arles. Les gardians défileront en ville avant de rejoindre les arènes. Ces gardes à cheval mettront en avant la maniabilité de leurs chevaux et l’aspect traditionnel de leur travail en Camargue. Une journée typiquement provençale à ne pas manquer pour les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur mais aussi pour les visiteurs de passage. Plus d’infos : www.arlestourisme.com JUIN 2013 : TRANS’YVELINES Du 14 au 16 juin, ils seront nombreux à participer à la traversée des Yvelines sous la houlette de l’association Equi’Tey. Un parcours à cheval pour des passionnés de randonnées et de pleine nature. En trois jours, les cavaliers traversent un département verdoyant, allant de forêts domaniales en parcs naturels régionaux, et parcourant une centaine de kilomètres environ. Un événement au grand air riche en découvertes et en rencontres. Plus d’infos : transyvelinesacheval.free.fr

Destiné aux jeunes cavaliers de sept à dix-sept ans, l’Equirando Junior se déroulera cet été en Bourgogne, plus précisément sur la commune de Saint-Amand-enPuisaye. Au programme : six jours deLerandonnées, d’anitourisme équestre seDu pratique à tout âge. mations, de visites et de rencontres. 23 au 28 juillet, les Equirandins pourront d’initier au cirque. L’édition 2013 est en effet placée sous le signe de la chevauchée circassienne. Spectacles de clown, de magie, d’animaux… vont rythmer le séjour. Qu’ils soient spécialisés ou non dans la randonnée, les poneys clubs et les centres équestres de toute la France seront invités à prendre part à l’Equirando Junior. Plus d’infos : www.ffe.com/tourisme/Evenements

COUP DE CŒUR 25 Par Galop pour la vie - Photo : Galop pour la vie.

UN CHEVAL À ADOPTER…

i n a m Chu

L’association Galop pour la vie, régie par loi 1901, qui a pour but le sauvetage, l’hébergement d’urgence et l’aide au placement des équidés en détresse, vous présente chaque mois un cheval à adopter… Ce mois-ci, découvrez Chumani, un poulain palomino à la recherche d’un propriétaire attentionné. Qui est-il ? Chumani est un joli poulain à la robe palomino, avec une belle liste blanche. Né en avril 2012 dans le Bas-Rhin (67), il fêtera bientôt son premier anniversaire. Actuellement en pleine croissance, ce mâle est expressif et plein de vie. Plusieurs interrogations demeurent néanmoins : sa taille et ses aptitudes notamment. Près de l’homme, il a été sevré par son hébergeuse. Il devra poursuivre sa croissance encore plusieurs années avant d’être éventuellement débourré. Il cherche pour le moment une famille prête à l’adopter. Son histoire ? Chumani est né chez son hébergeuse d’une ponette sauvée par la cellule maltraitance de GPLV. Il a pu recevoir les soins nécessaires dès son plus jeune âge. Aujourd’hui séparé de sa mère pour cause de sevrage, il continue de grandir, de se forger un caractère et de découvrir le monde qui l’entoure. GPLV souhaite que son avenir se construise sereinement

Contactez l’association par mail à : galoppourlavie@gmail.com

et qu’il ne rencontre pas les difficultés qu’a connues sa mère. À noter que Chumani a récemment vu un vétérinaire pour un accrochement de la rotule, une pathologie fréquente chez les chevaux en pleine croissance. Ce petit souci nécessite de l’espace et un terrain plat pendant sa croissance. Cet épisode d’accrochement ne s’est pas reproduit depuis, mais reste à signaler, et à prendre en compte. Ses infos pratiques ? Même si Chumani est en pleine forme, Galop pour la vie fera preuve d’une grande exigence sur les futures conditions d’hébergement de son protégé. Sa famille d’accueil devra faire preuve de patience mais aussi de compétences éducatives. Chumani ne sera pas montable avant l’âge de trois ans, au minimum. Pucé et identifié, il devra être castré lorsqu’il aura entre dix-huit et vingt-quatre mois. Par ailleurs, il ne devra jamais se trouver en contact avec des juments jusqu’à sa castration. Une saillie, même accidentelle, pousserait GPLV à le reprendre. Chumani sera placé sous contrat d’hébergement jusqu’à sa castration (à la charge de l’adoptant). Le contrat d’hébergement sera ensuite transformé en contrat d’adoption multi-propriété (GPLV restera propriétaire à 5%) au moment de la castration (présentation du certificat) avec une période d’essai de six mois. Comptez cent euros pour les frais d’adoption.

Voir : galoppourlavie.forumactif.net

26 TÉMOIGNAGES

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Photos : collections privées.

« Depuis toute petite, je rêvais du cheval blanc de Barbie. Mais ce rêve me semblait brisé car nous n’avions pas les moyens. Et puis mes parents avaient peur qu’une fois majeure, je parte faire ma vie en leur laissant un cheval sur les bras. Mais je leur ai prouvé que le cheval était ma passion. Lorsque j’ai commencé mes études, toutes les filles de ma classe avaient leur propre cheval. Toutes sauf moi. Mes parents ont changé d’avis et m’ont offert Olympe de Succieu, hongre d’1,60m avec beaucoup de caractère. Mais une semaine après son achat, il se met à boiter. On me dit tout et n’importe quoi, on me dit même qu’il n’y a plus rien à faire à part la boucherie. Je suis perdue… Heureusement, l’amour a pris le dessus. Nous nous sommes battus. Après trois mois de repos, nous avons pu prendre le travail progressivement. Cela fait aujourd’hui un an que j’ai fait la connaissance d’Olympe. Nous travaillons beaucoup à pied, en faisant du cirque et des exercices plus classiques. Nous avons beaucoup progressé ensemble. Je suis fière de lui, fière de nous. » HÉLOÏSE.

E SUCCIEU OLYMPE D

E… IT UN RÊV A L L A F L ’I PUISQU

L POUR ’UN CHEVA D IT F F AMAIS U S IL HANGE À J C IE V E R T QUE VO « Un jour sombre et froid de décembre, le 11 décembre 2010, j’ai fait la rencontre d’une jolie jument isabelle : Reade. Pendant presque un an et demi, je me suis liée d’affection pour cette jument. Avec l’accord de son propriétaire, j’ai eu le droit de m’en occuper. Nous nous sommes mises au cirque, à l’éthologie, on a beaucoup travaillé en liberté ou sur le plat. Entre elle et moi est née une réelle complicité : elle hennissait en me voyant, elle venait au galop jusqu’à moi quand elle était en pâture, elle me suivait aux trois allures en liberté, elle me faisait rêver. Je m’imaginais encore très longtemps à ses côtés… Mais malheureusement, elle a été vendue un certain 26 mai 2012. Après un an et cinq mois de bonheur, on m’a retiré mon cœur. Elle me manque encore et toujours. Ma Reade. » JULIETTE

« Beaucoup de cavaliers aiment les défis. Le mien était simple, courir la première 40 km d’endurance de ma jument en licol. Nous étions au mois de février, la course était en août… Nous nous sommes mises au travail, Samsara et moi. Travaillant au sol pendant des semaines pour créer une complicité, une confiance solide pour réussir ce défi. Six mois plus tard, au petit matin, sous un beau soleil, nous sommes parties sur la piste en licol ! Un plaisir immense : celui d’avoir accompli un rêve mais surtout la fierté de ne pas avoir renoncé ! » FLORA

PARTICIPEZ ET GAGNEZ UNE BD TRIPLE GALOP Le mois prochain, la meilleure histoire illustrée d’une photo permettra de faire gagner à son auteur une BD Triple Galop. Pour participer, envoyez votre histoire à :

contact@atoutcheval.fr

CULTURE - MÉDIAS 27 Par Marie-Anaïs Thierry - Photos : DR.

Culture et vous

LIVRES. ❍ « Réussir ses galops 1 à 4 », de Guillaume Henry et Marine

Oussedik, publié aux éditions Belin, 24 euros. Conforme au nouveau programme officiel de la Fédération française d’équitation, ce manuel illustré accompagnera les cavaliers dans leurs passages de Galop. Il s’attache à la fois à la technique et aux connaissances théoriques sur le monde du cheval. Cet ouvrage se fera une place de choix dans la bibliothèque ou sur la table de chevet des cavaliers.

DVD. ❍ Coffret Profession Cavalier, chez Equidia éditions, 29,99 euros.

Les meilleurs cavaliers internationaux ouvrent les portes de leurs écuries. Tantôt à cheval, tantôt à pied, ils se confient sur leurs habitudes et leurs souvenirs. Découvrez l’univers de neuf champions : Pénélope Leprevost, Jessica Michel, Éric Navet, Philippe le Jeune, Donatien Schauly, Stanislas de Zuchowicz, Roger-Yves Bost, Patrice Delaveau et le champion olympique de saut d’obstacles Steve Guerdat. Le tout mené avec brio par le présentateur vedette d’Equidia, Kamel Boudra.

❍ Heartland saison 4, chez Fox Pathé Europa, 29,99 euros. Riche de dixhuit épisodes, la quatrième saison d’Heartland continue de suivre la vie d’Amy Fleming et de son ranch familial. La cavalière tente de redonner confiance à des chevaux abandonnés ou malades. Cette série est tournée au Canada et s’inscrit dans la lignée du film mythique L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux. Émotion garantie.

SORTIES

FÉVRIER 2013 : Jumping international de Bordeaux (33), du 08 au 10 février 2013 au Parc des expositions. Fort de trente ans d’expérience, le Jumping international de Bordeaux est l’un des événements clés de ce début d’année. Le concours accueillera une étape de la Coupe du monde de saut d’obstacles, que Kevin Staut remportait l’an dernier avec sa jument grise Silvana, mais aussi une étape de voltige et la finale de la Coupe du monde d’attelage. Les meilleurs meneurs au monde seront réunis à Bordeaux pour une compétition spectaculaire. www.jumping-bordeaux.com Ventes de chevaux de sport, les mardi 12 et mercredi 13 février au Mans. Le Pôle européen du cheval du Mans organise une vente amiable de jeunes chevaux français âgés de quatre à sept ans. Ce rassemblement commercial réunira plus de deux cents chevaux destinés à un public d’Amateurs mais aussi de Professionnels. Les prix iront de 5.000 à plus de 25.000 euros. L’occasion de trouver peut-être la perle rare. www.pole-europeen-du-cheval.com

« La voix de l’écuyer », Académie du spectacle équestre, à partir du 16 février 2013 aux Grandes Écuries du Château de Versailles (78). Après une trêve hivernale, les écuyers de l’Académie du spectacle équestre sont de retour pour une série de représentations où ils associent le travail de haute école, le chant et l’escrime, le tout chorégraphié par Bartabas lui-même. www.bartabas.fr

28 À VOUS DE JOUER !

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L’Hipposcope 21 mars - 20 avril

BÉLIER

21 avril - 21 mai

TAUREAU

GÉMEAUX

22 mai - 21 juin

22 juin - 22 juillet

Il est temps que l’hiver se termine. Car depuis quelques mois, vous manquez de motivation et de dynamisme. Le mois de février devrait sonner comme un réveil. Vous allez reprendre le chemin du centre équestre avec beaucoup d’envie et de détermination. La machine est bel et bien relancée !

D’un naturel très actif, l’année démarre sur les chapeaux de roue pour vous. Comme tout vous sourit, vous avez du mal à vous arrêter. Attention tout de même à ne pas trop tirer sur la corde. À vouloir être sur tous les fronts, vous risqueriez la blessure. N’oubliez pas de souffler un peu.

Ces derniers temps, vous êtes à prendre avec des pincettes. Vous avez beau avoir plusieurs sources de satisfaction, un rien vous perturbe. Attention, car cela a tendance à nuire à tout votre entourage. Relâchez donc la bride. Les effets seront quasi immédiats.

Vous réalisez qu’en étant aux petits soins de votre monture, une confiance mutuelle s’installe. Ce déclic change vos habitudes au quotidien et votre vision du cheval. Plus attentionné que jamais, vous souhaitez partager ce déclic avec le plus grand nombre. Pourvu que ça dure.

LION

VIERGE

BALANCE

CANCER

SCORPION

23 juillet - 21 août

22 août - 23 septembre

24 septembre - 23 octobre

24 octobre - 22 novembre

Première compétition et première victoire pour vous cette année. Vos efforts de cet hiver ont payé. Continuez sur cette voie pour que ce succès en entraine d’autres. Travail, rigueur mais aussi décontraction et sagesse seront les clés pour garder le rythme, sans brûler les étapes.

Vous avez tendance à être défaitiste, à lâcher les rênes au moindre revers. Faites preuve de plus de fermeté et d’impulsion à cheval comme dans la vie de tous les jours. Une fois sur le bon pied, toute la mécanique fonctionnera comme il se doit. Il suffit juste de quelques ajustements techniques.

Depuis que vous avez changé de discipline de prédilection, tous les feux sont au vert. Les nouvelles sensations que vous avez découvertes ont un effet vivifiant. Attention tout de même à ne pas oublier les bases de l’équitation, le dressage en particulier. Car il est la base de tout.

Vous avez la tête ailleurs. Difficile de vous mobiliser, même au centre équestre. Ne laissez pas le pessimisme vous envahir. Serrez les jambes, tenez-vous bien droit, regardez loin devant ! Si cela ne suffit pas, optez pour le grand air, pour une randonnée à cheval aux vertus régénérantes.

SAGITTAIRE

CAPRICORNE

VERSEAU

POISSONS

22 décembre - 20 janvier

21 janvier - 18 février

19 février - 20 mars

Vos récentes victoires font des envieux. Pour ne pas attiser le feu, faites preuve de modestie. La moindre remarque pourrait être mal prise par vos collègues d’écurie. Alors, laissez le temps passer, la situation va vite s’éclaircir. Cette période difficile à gérer sera bientôt oubliée.

Vous venez de vous fixer de nouveaux objectifs à cheval. Bien décidé à les remplir, vous avez établi un planning précis. Cours particuliers, sorties en compétition… tout est prévu pour progresser. Et si cela aboutissait au passage d’un nouveau Galop ? C’est sans doute le bon moment.

Après plusieurs mois de hauts et de bas, vous avez enfin trouvé l’équilibre entre votre vie personnelle et le centre équestre. Gardez à l’esprit qu’il faut parfois faire quelques compromis mais que c’est souvent pour la bonne cause. Votre entourage vous le fera remarquer.

En ce début d’année, tout vous sourit. Vous franchissez un pallier à cheval, avec les félicitations de votre moniteur. Tout cela est de bon augure pour la suite de la saison. Vous êtes sur une pente ascendante, vos adversaires en compétition n’ont qu’à bien se tenir !

Le quizz 3. Qu’est-ce que le Traquenard ? a) Une allure défectueuse. b) Une allure de Haute École. c) Une maladie chez le cheval.

4. Comment s’appelle le cheval fétiche de Pénélope Leprevost ? a) Lord de Carthage. b) Silvana*HDC. c) Mylord Carthago*HN. 5. Lesquelles de ces protections n’existent pas? a) Les bandes de repos. b) Les bandes de polo. c) Les bandes de transport.

Réponses : 1.b - 2.b - 3.a - 4.c - 5.c

1. Qu’est-ce qu’un cavaletti ? a) Un obstacle de plus d’un mètre. b) Un obstacle de trente centimètres environ. c) Une race italienne de cheval. 2. Quelle expression désigne un cheval qui tire violement lorsqu’il est attaché ? a) Se cabrer. b) Tirer au renard. c) Se faire la malle.

Sudoku

23 novembre - 21 décembre

6 1 3 4 2

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PETITES ANNONCES 29

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