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LA BD À TOUS CRINS !
LE ZOOM GRAND PRIX MAGAZINE 09 Par Daniel Koroloff - Photo : Scoopdyga
Eric Lamaze :
je fais pas mal de kilomètres ! D’autant plus depuis que je me passionne pour le golf.
il adore les concours, il adore sauter. C’est sa principale qualité : il n’en a jamais assez. (…)
G.P. : Le golf ? E.L. : Oui, je me suis mis au golf à 100%. Il y a des magnifiques golfs en Europe mais dès que j’ai un peu de temps, j’essaie d’aller aux EtatsUnis pour me perfectionner. J’ai vraiment envie de prendre ça au sérieux, comme un challenge personnel. En fait, tous mes amis jouaient et je pensais à tort que c’était un jeu pour riches, je n’y comprenais rien, puis j’ai appris que c’était un sport très technique.
« Hickstead, l’hiver en Floride, le golf : la vie est belle ! » Il s’apprête à délaisser l’Europe dans quelques semaines pour aller passer l’hiver à Wellington. Champion olympique, médaillé de bronze à Lexington, le Canadien Eric Lamaze, qui figure parmi les cavaliers préférés des Français, a accordé quelques minutes à Grand Prix Magazine. De sa passion pour le golf, à la relève d’Hickstead, en passant par le nouvel ordre mondial dans le jumping international : rencontre avec un sportif pressé ! GRAND PRIX : Après le jumping de Genève, vous quitterez l’Europe. Comment élaborez-vous vos plannings entre la Belgique, le Canada et la Floride ? ERIC LAMAZE: Disons que je passe désormais 90% de mon temps en Belgique. Je ne quitte l’Europe que l’hiver. J’aime bien la Belgique, je connais maintenant beaucoup de monde, j’ai beaucoup d’amis rencontrés pas seulement sur les concours, mais surtout dans le cadre de mes activités de commerce. C’est très central, on est près de tout. Je ne compte pas mes allers-retours entre l’Europe et l’Amérique du Nord mais croyez-moi:
G.P. : Mais vous êtes un golfeur du dimanche ou vous visez les compétitions? E.L. : Non, j’essaie d’être un peu meilleur qu’un golfeur du dimanche (rires). J’ai déjà fait quelques compétitions avec Hubert Bourdy et avec Rodrigo Pessoa, sur le vieux parcours de Saint Andrews en Ecosse. Il y avait un tournoi organisé par Rolex qu’on a même remporté ! G.P. : Bon, retour à l’équitation : comment va Hickstead ? E.L. : Il va super bien, il est revenu des Etats-Unis environ une semaine avant le concours de Lyon, en pleine forme. On n’aurait pas dit qu’il venait de sauter les championnats du monde. Il ne connaît pas beaucoup la fatigue, il est très énergique et je ne l’ai jamais vu fatigué : il a du sang,
À lire intégralement dans le numéro des mois de décembre / janvier 2011 de
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