Aywa Magazine #11

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S MP E T N I R P E 2014 LENUTM E R O #10 NUMMER

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BRUSSELS DIVERSITY MAGAZINE

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Inhoud / Sommaire

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Recruter diversifié, c’est bon pour la compétitivité Een gediversifieerd recruteringsbeleid is goed voor de competitiviteit

HUMEUR C’est Pour Rire - Leve de lol L’humour dans la relation interculturelle Humor in de interculturele verhoudingen

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Walid Prince du paysage audiovisuel Boegbeeld

Yasmina El Me ssaoudi

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MODE Aleksandra Paszkowska

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Vlaamse tv-ster Etoile de la tv flamande

VOISINS, VOISINES - BUREN Do Brasil Bruxelles sans frontières Brussel zonder grenzen

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EXPO

Nass Belgica retrouvons la mémoire

le cœur sur le terrain met het hart op het veld

MUSIC Anwar

soulman inspiré begeesterde soulman

MMMMMH 36 Figues au caramel épicé

TOURISME

Votre événement entre de bonnes mains Uw evenement in goede handen

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Des vêtements pour vivre heureux Kleding voor een gelukkig leven

EVENEMENTIEL Radouan Bachiri, Nordine Ouadi

SPORT Bejamin Mokulu

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COLOFON

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CORPORATE Chantal Cabuy

Vijgen met kruidige karamel

L’Inde du Sud, entre mer et canaux Het Zuiden van India, tussen de zee en kanalen

Editeurs - uitgevers Said El Maliji Fatima Abbach

Media Kit www.mediaspecs.be

Rédaction - redactie Christophe Sokal Magda Fahsi Amal Azaitraoui Leila El Mahi Sylvie Walraevens

Photographes - Fotografen Cover : © Amin Bendriss. Portraits: © Yenci Kis © C’est pour rire : Andipantz Istockphoto.© Indian Toursim Office

Cover Design IDentity - Bart Sysmans Traduction - Vertaling Olivier De Vriese Edité par - uitgegeven door Divers-City T. 0487 96 56 00 info@aywa.be - aywa.be

Printed in Belgium


CORPORATE

Recruter diversifié, c’est bon pour la compétitivité Een gediversifieerd recruteringsbeleid is goed voor de competitiviteit Cofinimmo prône une politique de recrutement ouverte et égalitaire, tant au niveau de l’âge, du sexe que des origines. La société immobilière a d’ailleurs reçu le label « Diversité » délivré par Actiris et la Région Bruxelloise, « mais nous appliquions déjà spontanément tous les engagements du label », précise Chantal Cabuy, Head of Human Resources & Internal Communication Cofinimmo.

Cofinimmo hangt een recruteringsbeleid aan dat open is en gelijkheid nastreeft. Dit zowel op het gebied van leeftijd, geslacht als afkomst. Het vastgoedbedrijf heeft bovendien het ‘Diversiteit’ label gekregen van Actiris en het Brussels gewest. ‘We pasten echter spontaan al alle verplichtingen van het label toe’, verduidelijkt Chantal Cabuy, hoofd van de afdeling Human Resources & interne communicatie van Cofinimmo.

Le principe fondamental lorsque l’entreprise recrute : se fonder uniquement sur les compétences décrites par le CV. « Peu importe le nom, l’adresse ou la date de naissance. Si un candidat semble présenter les qualifications requises pour un poste, on le rencontre. » Rendre les CV anonymes ? « C’est une perte de temps. Si un employeur ne veut vraiment pas engager une personne dite étrangère, il trouvera de toute façon une raison de ne pas le faire, plus tard dans le processus de recrutement. »

Het basisprincipe tijdens het recruteringsproces is dat we ons alleen baseren op de competenties zoals beschreven in het CV. ‘Ongeacht de naam, het adres of de geboortedatum. Als een kandidaat over de vereiste kwalificaties beschikt voor de job nodigen we hem/haar uit.’ De CV’s anoniem maken? ‘Dat is tijdverlies. Als een werkgever echt geen vreemdelingen wil aannemen, zal hij sowieso een reden vinden om dit niet te doen later in het recruteringsproces.’

Turquie, Arménie, Roumanie... les « investor managers », « development managers », secrétaires et comptables de Cofinimmo viennent donc d’ici et d’ailleurs. « À la réception aussi, il y a déjà eu du personnel d’origine africaine ou arabe. Et le contact avec les clients est toujours parfait ! » Autre point important : toutes les offres d’emploi sont publiées sur des sites Internet et donc accessibles à tous. « Pour les intérimaires, nous précisons bien aux agences que nous sommes ouverts à toutes les nationalités. » En revanche, pas question de tomber dans la discrimination positive : « À compétences égales, on ne choisira pas forcément le candidat allochtone. Les personnes en lice seront conviées à un entretien, et c’est la personnalité qui sera alors déterminante ». Mais finalement, pourquoi agir dans ce sens ? « Cela dépend certainement des sensibilités de chacun au sein de la compagnie. Maintenant, je pense que les entreprises qui continuent à se cantonner au profil « trentenairestyle BCBG-bien blanc » se privent de compétences et d’intelligence qui existent ailleurs, et finissent par rater le train de la compétitivité. Enfin, si une entreprise montre qu’elle a des valeurs et qu’elle s’y tient, qu’elle ne veut pas le label uniquement pour une question d’image, elle aura l’occasion de s’entourer de personnes qui ont aussi certains principes. Celles-ci auront tendance à rester sur le long terme et tout le monde en ressortira gagnant ! »

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Turkije, Armenië, Roemenië ... de ‘investor managers’, ‘development managers’, secretarissen/secretaressen en accountants van Cofinimmo komen dus van overal. ‘Ook aan het onthaal hebben we al personeel gehad van Afrikaanse of Arabische origine. Het contact met de klanten was altijd voortreffelijk!’ Een ander belangrijk punt: alle werkaanbiedingen worden op de websites geplaatst en zijn dus voor iedereen toegankelijk. ‘Wat betreft interimarissen laten we duidelijk aan de interimkantoren weten dat we open staan voor alle nationaliteiten.’ Positieve discriminatie is daarentegen geen optie bij ons: ‘Bij gelijke competenties en vaardigheden, zullen we niet noodzakelijk de allochtone kandidaat kiezen. De kandidaten die de strijd met elkaar aanbinden, worden allebei uitgenodigd voor een gesprek. Hun persoonlijkheid zal dan de knoop doorhakken.’ Uiteindelijk moeten we ons de vraag stellen: waarom gaan we op deze manier tewerk? ‘Het heeft in elk geval te maken met de tendens en sensibiliteit van de mensen die bij ons werken. Ik denk dat bedrijven die op dit moment blijven vasthouden aan het profiel van de ‘dertiger - stijl bon chic, bon genre – goed blank’ zich onthouden van de competenties en de intelligentie die elders aanwezig zijn. Uiteindelijk missen ze ook de trein van de competitiviteit. Het is ook zo dat als een bedrijf laat zien dat het waarden heeft en zich daaraan houdt, dit aantoont dat het niet alleen om het label gaat of om het imago op te poetsen. Op deze manier krijgt het bedrijf ook de kans om zich te omringen met personen die ook bepaalde principes delen. Deze mensen hebben de neiging om hun carrière bij het bedrijf uit te bouwen en zo wint iedereen!’


Chantal Cabuy Head of Human Resources & Internal Communication

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HUMEUR

C’est pour rire L’humour dans la relation interculturelle

Leve de lol

Humor in de interculturele verhoudingen Un sourire écla­tant. Quelle joie de vivre ! L’humour semble être un lubrifiant miraculeux pour faciliter la communication. Ou juste­ment pas ? Cela dépend… Une plaisanterie n’est pas toujours bien accueillie, mais en géné­ral une boutade ou un brin de taquinerie permet de détendre l’atmosphère. L’humour adoucit les moeurs, l’humour détend. Mais qu’en est-il lorsque l’on ne maîtrise pas complètement la langue ou que l’on ne connaît que superficiel­lement la culture ? L’humour est-il toujours un facilitateur de la communication ? Ruddy Doom, professeur émérite en Sciences Politiques à l’Université de Gand et fondateur de la section Conflits et Développement, me glisse sous le nez un livre contenant la traduc­tion de vers japonais. « Tu ne ris pas ? », me demande-t-il en feignant l’étonnement. Il enchaine : « l’humour est de toutes les langues et de toutes les cultures, mais il est difficilement traduisible. Parce qu’on ne saisit pas les subtilités de la langue ou qu’on ne comprend pas les codes. Mais selon moi, la ligne de rupture ne se situe pas tant entre les différentes cultures, et encore moins entre le Nord et le Sud. Ce sont surtout le statut social, le sexe, l’âge et l’appartenance au groupe qui déterminent notre appréciation de l’humour. Dans toute société, la gamme s’étend des bla­gues triviales à l’humour ironique de la classe supérieure. Un intellectuel africain et un in­tellectuel européen se comprennent mieux que des compatriotes de différents milieux sociaux. Plus on a en commun, plus on trou­vera de choses dont on peut rire ensemble. Pour comprendre et apprécier l’humour, il est essentiel que le contenu fasse partie de notre environnement. Ce n’est que maintenant que les films de Laurel & Hardy connaissent une grande popularité en Chine, alors qu’ils sont entre-temps passés de mode chez nous. Dans bon nombre de pays africains, la soumission et le sarcasme mâchonné de Richard, dans la série Keeping up Appearances, n’a pas la moindre valeur humoristique car les rela­tions homme-femme y sont définies autre­ment. De même, l’humour de la lower class noire aux Etats-Unis présente peu de simili­tudes avec celui de la classe moyenne noire. L’humour Aussi longtemps que nous res­tons attentifs aux sensibilités sociales, culturelles et individuelles, mieux vaut maintenir nos muscles zygomatiques bien entraînés. Car le rire est universel, seul le style a une légère couleur locale. Sylvie Walraevens Extrait du magazine n’GO avec l’aimable autorisation des éditeurs. Pour vous abonner www.echoscommunication.org

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Een schaterende glimlach.Wat een levenslust!Humor lijkt wel een wonderlijk smeermiddel om de communicatie op gang te brengen. Of net niet? Het hangt er maar van af ... Een grapje valt niet altijd in goede aarde, maar doorgaans zorgt een boutade of een beetje plagen voor het klaren van de lucht. Humor verzacht de zeden, humor ontwapent. Hoe staat het ermee wanneer men de taal niet volledig beheerst of de cultuur slechts deels eigen is? Werkt humor altijd communicatiebevorderend?

Ruddy Doom, professor emeritus in de Politieke Wetenschappen aan de UGent en oprichter van de vakgroep Conflict- en Ontwikkelingsstudies, schuift me een vertaling van Japanse verzen onder de neus. “Moet je er niet om lachen?”, vraagt hij me met geveinsde verbazing. Meteen gevolgd door: “humor is van alle talen en alle culturen, Omdat we de subtiele kantjes van de taal niet onder de knie hebben of omdat we de zeden en ongeschreven wetten niet begrijpen. Volgens mij ligt de breuklijn niet zozeer tussen de verschillende culturen en nog veel minder op de verschillen tussen Noord en Zuid. Het zijn vooral de sociale status, gender, leeftijd en lidmaatschap van een groep die onze waardering voor humor bepalen. Elke samenleving heeft een scala aan alledaagse moppen tot ironische humor van meer verfijnde klasse. Een Afrikaanse intellectueel en een Europese intellectueel zullen elkaar beter begrijpen dan landgenoten uit verschillende sociale milieus. Hoe meer we gemeenschappelijk hebben, des te eenvoudiger het wordt om dingen te vinden die we beide grappig vinden. Om humor te begrijpen en te appreciëren, is het van cruciaal belang dat de inhoud (het onderwerp) deel uitmaakt van onze leefwereld. Zo genieten de films van Laurel & Hardy nu pas een enorm succes in China, terwijl ze bij ons al even uit de mode zijn. In veel Afrikaanse landen is de onderdanigheid en het geprevelde sarcasme van Richard, een personnage uit de serie Keeping up Appearances, helemaal niet grappig. De man-vrouw verhoudingen hebben er namelijk een heel andere invulling dan bij ons. Hetzelfde geldt voor het gevoel voor humor van de lagere zwarte bevolkingsklasse en dat van de zwarte middenstand in de Verenigde Staten. Humor zal, zolang we alert blijven voor de sociale, culturele en individuele gevoeligheden, altijd onze lachspieren goed getraind houden. Want lachen is universeel, alleen de stijl verschilt naargelang de couleur locale.


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COVER

Walid

Prince du paysage audiovisuel Boegbeeld Walid est animateur radio et télé, voix-off, dj,mais également un citoyen engagé auprès des jeunes. C’est un électron libre autodidacte qui se ballade sur les ondes depuis l’âge de 15 ans. Aywa est allé à sa rencontre. Né le 16 mars 1979 à Bruxelles, la devise de Walid est la suivante : «Ne rêve pas ta vie mais vis tes rêves. » Et il l’applique à la lettre. Dés l’âge de 8 ans, ce Bruxellois qui a grandi dans les quartiers populaires de Schaerbeek sait ce qu’il veut faire de sa vie. L’enfant accro de télé et de radio décroche le combiné pour appeler Fred Quentin, animateur sur Radio Contact et lui pose la question suivante: À quel âge peut-on faire de la radio?, À n’importe quel âge, lui répond l’animateur. Il le prend aux mots et le rencontre 20 ans plus tard. À 15 ans, l’adolescent frappe à la porte de Radio Alma où il fera ses premières armes. Jeune et passionné, un an plus tard, il se retrouve sur Fun Radio, qui lui met le pied à l’étrier. Vient alors la question du prénom... « À cette époque,les animateurs avaient souvent un pseudo américain du genre Max, Bob… J’ai toujours voulu garder le prénom que mes parents m’ont choisi.» Ce sera donc Walid à la ville, comme à l’antenne. Il rejoindra NRJ 5 ans plus tard et fera un passage par Radio Contact. En 2002, il fait son entrée à la RTBF et commence alors l’aventure du petit écran avec plusieurs émissions pour la chaine publique: Clip en ligne, la Deuj, Arena, Dotto,… Depuis 2005, il prête régulièrement sa voix pour des spots publicitaires, des documentaires, ainsi que pour la RTBF dont c’est l’une des voix officielles. Aujourd’hui, tout en poursuivant ses activités médiatiques, l’animateur partage son expérience avec les plus jeunes par le biais de deux associations La confédération parascolaire et Paroles d’ados. Pourtant si son cv est long comme le bras, sa plus grande fierté est sa famille: sa femme d’origine belgo-guadeloupéenne et ses trois enfants. «Ma vraie réussite, ce sont eux. Ils sont mon équilibre mais aussi la réussite du mélange et de la multiculturalité» Ainé d’une famille de six enfants, il est également la fierté de ses parents. A l’instar de la première vague d’immigrés marocains, le père de Walid, venu de Tanger, arrive en Belgique dans les années 70. Il passe de footballeur à carreleur. Ayant connu le dur labeur, les journées de 12 heures, il voudrait que ses enfants “le dépasse”, fasse de longues études. «Mes parents me voyaient devenir avocat. J’ai attendu trois ans avant de leur dire que je n’étudiais plus le droit et que la radio et la télé n’était pas un hobby mais mon vrai métier.» Pour le coprésentateur des Diwan Awards, la couleur qui représente les 50 ans de l’immigration est le vert de l’espoir. «il faut espérer que dans 50 ans, on ne parle plus de l’immigration comme aujourd’hui. On est tous des immigrés, on sera toujours l’étranger d’un autre et c’est dans l’ouverture à la différence qu’on s’enrichit.

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Walid is radio- en tv-presentator, voice-over, dj, maar ook geëngageerde burger wat betreft de jeugd. Hij is een autodidaktisch vrij elektron dat de radio onveilig maakt sinds zijn 15de. Op 16 maart 1979 komt hij in Brussel ter wereld, het motto van Walid is als volgt: ‘Droom je leven niet, maar leef je dromen.’ Een motto dat hij zelf ter harte neemt. Vanaf 8 jaar al weet deze Brusselse ket die in de Schaarbeekse arbeiderswijken opgroeit, heel goed wat hij met zijn leven wil doen. Als tv- en radioverslaafde neemt hij de telefoon erbij en belt hij Fred Quentin, presentator bij Radio Contact op en stelt hem de volgende vraag: Hoe oud moet je zijn om radio te maken? Er staat geen leeftijd op, antwoord de presentator hem. Hij voegt de daad bij het woord en ontmoet de presentator 20 jaar later. Op 15-jarige leeftijd klopt hij aan bij Radio Alma waar hij zijn eerste wapenfeiten presteert op de radio. Jong en gepassioneerd stapt hij een jaar later over naar Fun Radio, die hem met de voet in de stijgbeugel helpt. Nu rest hem nog de vraag welke voornaam hij gaat kiezen ... “In die tijd hadden de meeste presentators vaak een Amerikaanse klinkende naam à la Max, Bob, … Maar ik wou altijd de voornaam behouden die mijn ouders voor me hadden gekozen.” Walid bleef dus Walid, zowel in het gewone leven als op de radio. 5 jaar later gaat hij bij NRJ werken om er de vrije radio voor zijn rekening te nemen, gevolgd door een kort intermezzo bij Radio Contact. In 2002 zet hij zijn eerste stappen bij de RTBF en begint zijn avontuur op het kleine scherm met verschillende uitzendingen voor de openbare omroep: Clip en ligne, la Deuj, Arena, Dotto. Sinds 2005 leent hij regelmatig zijn stem aan reclamespots, documentaires en tevens de RTBF waar hij een van de officiële stemmen vertolkt. Vandaag is de presentator, naast zijn mediatieke activiteiten, ook mentor voor de allerjongsten via twee verenigingen La confédération parascolaire en Paroles d’ados. In navolging van de eerste golf Marokkaanse immigranten, kwam Walid’s vader uit Tanger en belandde in de jaren 70 in België. Hij schopt het van voetballer tot tegelzetter. Doordat hij zelf wist wat zware arbeid was, met werkdagen van 12 uur, wou hij dat zijn kinderen ‘het beter zouden doen’ en verder studeren. “Mijn ouders zagen me al als advocaat. Ik heb drie jaar gewacht tot ik hen durfde zeggen dat ik geen rechten meer studeerde en dat de radio en televisie geen hobby maar mijn echte werk waren.” Voor de copresentator van de Diwan Awards, is groen de kleur die hoop uitdraagt en symbool staat voor de 50 jaar immigratie. ‘we kunnen alleen hopen dat we binnen 50 jaar niet langer over de immigratie praten zoals dat vandaag het geval is. We zijn allemaal immigranten, zullen altijd een vreemde zijn voor de ander en slechts door open te staan voor verschillen kunnen we rijker worden.’ Deze herdenking ruikt net als een pasgeborene, de geur van onschuld, fris en nieuw.


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COVER

Yasmina El Messaoudi Vlaamse tv-ster Etoile de la tv flamande

Yasmina El Messaoudi, journaliste et animatrice à TvBrussel, Telenet et FM Brussel, elle est l’un des visages emblématiques du petit écran flamand. Issue d’un mariage mixte et riche d’une double culture, elle partage avec nous son histoire.

Yasmina El Messaoudi is journaliste en presentatrice bij TvBrussel, Telenet en FM Brussel. Ze is een van de symbolische gezichten van de Vlaamse televisie. Als kind van een gemengd huwelijk, verrijkt door een dubbele cultuur, deelt ze haar verhaal met ons.

Yasmina est née à Malines en août 83. Elle a passé sa jeunesse à Kapelleop-den-Bos. Chaque vendredi son père allait à la mosquée tandis que sa mère allait à la messe à Noël. La première valeur qu’elle acquiert durant son enfance est la tolérance. « On a grandi avec le Coran et la Bible à la maison. Chacun vivait sa confession à sa manière. »Le plus difficile pour la jeune belgo-marocaine a plutôt été de pouvoir s’identifier. Dans le noyau familial, aucune question ne se posait. C’est en sortant de sa chaumière que les différences apparaissaient.« Je me demandais à qui j’appartenais?» livre la journaliste. Yasmina a grandi dans un milieu majoritairement flamand. Son père était le seul Marocain du village. Adolescente, elle se sent alors plus Flamande que Marocaine. « C’était plus facile par rapport au groupe. Je voulais être comme tout le monde pour être accepté, ne pas me faire remarquer. » À l’âge de 17 ans, une rencontre va venir bousculer son opinion: Nawal, une hispano-marocaine extrêmement fière de ses origines multiples. «Elle m’a montré que ce n’était pas grave d’être différente. Ma double culture est alors devenue une richesse pour moi. J’ai appris à être fière de mes cheveux noirs.» L’été dernier, elle se rend pour la première fois au Maroc dans le village natal de son père à Aït Messaoud et al Hoceima. Désillusion. « J’ai toujours cru qu’en allant là-bas, on allait me considérer comme une Marocaine. En fait, c’était la même chose qu’en Belgique. J’étais l’autre, l’européenne. Où que j’aille, j’emporte avec moi deux cultures. » Revenons-en. Son père, Abdelhamid, étudiant en informatique, est arrivé seul en Belgique à l’âge de 18 ans. Il rejoint d’abord son frère installé à Bruxelles. Lorsqu’il rencontre Mim, ils s’installeront en Flandres. Pour cette dernière, il va de soi que le mot qui représente au mieux les 50 ans de l’immigration est l’espoir. « Pour moi, cet événement primordial car si il n’y avait pas eu d’immigration, je n’existerais pas. C’est une date très importante, c’est la raison de mon existence.» Lorsqu’elle doit imaginer un objet symbolisant cette date, elle répond de manière poétique: «Rien du tout, car les familles venues ici ont tout laissé au Maroc pour recommencer de zéro». Télégénique et bonne communicante, elle est engagée à TvBrussel. À 21 ans et encore aux études, elle présente déjà un programme pour les jeunes le week-end. Elle fera ses preuves en presse écrite pour le quotidien Het Nieuwsblad et le magazine féminin flamand Libelle. Aujourd’hui, elle consacra sa carrière à l’audiovisuel. On la retrouve sur deux chaines de télévision, à savoir Tv Brussel, Telenet et à la radio sur FM Brussel. La jeune animatrice workholic ne veut pas se projeter trop loin. «Tout peut changer, je laisse venir les choses.» conclue-t-elle.

Yasmina werd in Mechelen geboren in augustus 1983. Elke vrijdag ging haar vader naar de moskee terwijl haar moeder met Kerst naar de middernachtmis ging. De eerste waarde die ze meekreeg tijdens haar kindertijd was die van verdraagzaamheid en tolerantie. “We zijn opgegroeid met de Koran en de Bijbel in huis. Iedereen kon zijn geloofsovertuiging op zijn of haar eigen manier leven.” Het allermoeilijkste voor deze jong BelgoMarokkaanse was eerder om zich te kunnen identificeren. Zolang ze in de gezinscocon was, doken er geen vragen op. Pas door naar buiten te komen werden de verschillen duidelijk. “Ik vroeg me af waar ik nu bijhoorde?” bekent de journaliste. Yasmina groeide op in een overwegende Vlaamse omgeving. Haar vader was de enige Marokkaan in het dorp. Als adolescente voelde ze zich meer Vlaamse dan Marokkaanse. “Het was ook gemakkelijker binnen de groep. Ik wou net als iedereen zijn zodat ze me zouden accepteren, alles opdat ik niet zou opvallen.” Op haar 17 zal een ontmoeting deze mening duchtig door elkaar schudden: Nawal, een Hispano-Marokkaanse die enorm trots is op haar verschillende roots. “Zij liet me inzien dat het niet erg was om anders te zijn. Mijn dubbele cultuur is nu een rijkdom geworden voor mij. Ik heb geleerd om trots te zijn op mijn zwarte haren.” Afgelopen zomer ging ze voor het eerst naar Marokko en bezocht er het geboortedorp van haar vader te Aït Messaoud en al Hoceima. Een desillusie. “Ik dacht altijd dat als ik daar zou terugkeren, als Marokkaanse zou beschouwd worden. Het was echter net zoals in België. Ik was er de andere, de Europeaan. Waar ik ook naartoe ga, ik draag die twee culturen in mij.” Laten we daar later op terugkomen. Haar vader, Abdelhamid, IT-student, kwam alleen aan in België op 18-jarige leeftijd. Hij zoekt eerst zijn broer op die al in Brussel verbleef. Wanneer hij Mim ontmoet, gaan ze samenwonen in Vlaanderen. Voor haar is het overduidelijk dat hoop het woord is dat het best de 50-jarige immigratie vertegenwoordigt. “Voor mij, is dit evenement van cruciaal belang, want zonder de immigratie zou ik hier gewoon niet zijn. Het is een hele belangrijke datum, de reden van mijn bestaan.” Als we haar vragen om een symbool voor te stellen voor deze datum, antwoord ze in poëtische bewoordingen: “Helemaal niets, want de families die naar hier kwamen, hebben alles achtergelaten in Marokko om hier van nul te beginnen.” Zowel telegeniek als een goede spreekster, wordt ze aangenomen bij Tv Brussel. Gedurende enkele jaren zal ze ook haar bijdrage leveren aan de geschreven pers via het dagblad Het Nieuwsblad en het Vlaamse vrouwenmagazine Libelle. Vandaag wordt haar carrière volledig ingevuld door audiovisuele media. Ze is een bekend gezicht op twee televisiezenders, namelijk Tv Brussel en Telenet, maar laat ook van zich horen op FM Brussel. Nu ze de kaap van de dertig heeft genomen, wil de jonge workaholicpresentatrice nog niet te ver vooruit denken. “Alles kan veranderen, ik laat de dingen op me af komen”, besluit ze.

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MODE

Aleksandra Paszkowska

Des vêtements pour vivre heureux Kleding voor een gelukkig leven Aleksandra Paszkowska est la conceptrice d’une ligne originale de vêtements polyvalents qui s’adaptent à toutes les circonstances de la vie et même l’imprévu.

Aleksandra Paszkowska is de ontwerpster van een originele en polyvalente kledinglijn die zich aanpast aan alle omstandigheden van het leven, zelfs de onvoorziene..

«J’aime les gens spontanés, joyeux, ouverts », déclare d’emblée Aleksandra Paszkowska, la conceptrice de la ligne de vêtements Y-dress?. C’est pour eux qu’elle a conçu cette robe qui se transforme en jupe, cette robe-serviette pour les bains de minuit improvisés ou ce T-shirt jaune fluo, spécial cyclistes intrépides. Des « outils pour vivre » qui s’adaptent à toutes les circonstances, même imprévues, comme la robe qui se fait plus habillée quand on la met dans l’autre sens ou le pantalon de ville qui se prête au yoga. Avec un mot d’ordre, la facilité : lavage en machine et pas de repassage.

Ik hou van spontane mensen, die vrolijk en open zijn’, verklaart Aleksandra Paszkowska meteen al, krasse woorden van de ontwerpster van de confectielijn Y-dress?. Voor hen heb ik deze jurk ontworpen die kan omgetoverd worden tot een rok, deze jurk-handdoek voor geïmproviseerde nachtelijke zwempartijen of dit gele fluo T-shirt speciaal voor de stoutmoedige wielrenner. Het zijn ‘nuttige stukken voor het leven’ die zich aanpassen aan alle omstandigheden, zelfs de onvoorziene zoals bij de jurk die meer formeel of gekleed is als je ze achterstevoren aantrekt. Of wat dacht je van de geklede broek waarmee je zo naar de yogales kunt? Het wachtwoord is gemak: wassen in de machine en niet strijken.

Spontanée, ouverte et joyeuse : se rend-elle compte, Aleksandra, qu’elle est aussi en train de se décrire elle-même ? Et on pourrait ajouter volubile: de sa Pologne natale, de ses séjours en Suède, en Allemagne et en France, elle a gardé un petit accent très personnel, mais pas de quoi freiner son enthousiasme quand elle raconte : « Après Paris, je cherchais une école de stylisme, c’est à Bruxelles que je l’ai trouvée ». Venue au départ pour une semaine, elle n’en repartira plus. « Cela m’a rappelé le désordre communiste ! », s’esclaffe-t-elle. Et puis, « les appartements n’étaient pas trop chers, les gens sympas et je me suis fait plein de connaissances très rapidement». En 1992, encore étudiante, elle remporte le concours La Belgique a du talent : « Cela m’a appris que j’aimais bien m’occuper de toute la filière, de la conception à la production », confie-t-elle. Entre temps, elle est passée du Happy T-shirt en Y – « parce que les gens heureux ont souvent les bras en l’air » – à une collection plus complète, mais Aleksandra, polyvalente, continue à s’occuper de tout. Et après s’être fait connaître grâce aux salons, elle préfère aujourd’hui voyager à la recherche de magasins susceptibles de vendre Y-dress?, déjà présent dans plusieurs pays d’Europe. Mais ce qu’Aleksandra aime par-dessus tout, c’est rencontrer des gens comme elle, créatifs et passionnés par leur projet. « J’adore voir comment ils s’organisent, comment ils se débrouillent pour trouver des financements... ». A Bruxelles, elle travaille avec une équipe de cinq personnes, « polyvalents et autonomes » et bien sûr, joyeux. Une équipe multiculturelle? « Euh…Oui, bien sûr, je crois ». Comme beaucoup de gens qui ont baigné dedans depuis qu’ils étaient petits, Aleksandra a tellement intégré le multiculturel qu’elle n’en a pas conscience. Le principal, c’est que les gens soient… heureux.

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Spontaan, open en vrolijk: beseft Aleksandra eigenlijk wel dat ze meteen ook zichzelf aan het beschrijven is? We kunnen ook spraakzaam toevoegen; over haar vaderland Polen, haar verblijf in Zweden, Duitsland en Frankrijk. Ze heeft ook een klein, heel persoonlijk accent behouden, maar geen houden aan haar enthousiasme wanneer ze vertelt: ‘Na Parijs zocht ik een designschool, die ik in Brussel vond’. Aanvankelijk kwam ze slechts voor een week, maar ze zal de school niet meer verlaten. ‘Het deed me denken aan de wanorde van de communisten! ’, proest ze uit. Ja en ook de appartementen waren niet te duur, de mensen heel vriendelijk en al snel had ik heel wat kennissen. In 1992, ze was toen nog studente, wint ze de wedstrijd Belgium’s Got Talent: ‘Daar heb ik geleerd dat ik me graag bezig houd met de complete keten, van het ontwerp tot de productie’, vertrouwt ze ons toe. Ondertussen is ze geëvolueerd van Happy T-shirt naar Y – ‘want gelukkige mensen hebben vaak hun armen in de lucht’ – tot een meer complete collectie. Aleksandra blijft zich als polyvalente duizendpoot echter met alles bezig houden. Nadat ze naam maakte dankzij de modesalons, kiest ze er vandaag liever voor om winkels te bezoeken die mogelijk haar collectie Y-dress? willen verkopen die al in verschillende Europese landen wordt verkocht. Waar Aleksandra echter het meest dol op is, dat is mensen ontmoeten zoals zijzelf; creatievelingen die gepassioneerd zijn door hun project. ‘Ik hou ervan om te zien hoe ze zich organiseren, hoe ze oplossingen zoeken om aan de nodige financiële middelen te komen ... ’. In Brussel werkt ze samen met een team van vijf personen, ‘polyvalent en autonoom’ en overduidelijk vrolijk. Een multicultureel team? ‘Eh ... ja, zeker, denk ik’. Zoals vele mensen die er al van jongsaf aan in werden ondergedompeld, heeft Aleksandra het multiculturele aspect zo goed geïntegreerd dat ze er zich niet meer bewust van is. Het allerbelangrijkste is dat de mensen ... gelukkig zijn.


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TOURISME

L’Inde du Sud, entre mer et canaux… C’est un pays lointain, mais pourtant proche par ses connexions nombreuses avec les civilisations arabes, occidentales, chinoises. Un pays dont les parfums depuis des siècles viennent rehausser nos propres nourritures. Et l’Inde reste une destination très accessible financièrement.

Toute l’Inde est fascinante, mais, dans sa partie sud, l’ancienne côte de Malabar, qui longe la mer d’Arabie, et les terres humides de l’intérieur (Kerala, Tamil Nadu et Karnataka), offrent à l’aventurier, comme aux couples ou aux familles, les délices d’un dépaysement tranquille et accueillant, au rythme des vagues ou des multiples canaux d’eau douce qui couvrent une grande partie de son territoire. Sans oublier une gastronomie riche et adaptée à toutes les diversités.

De Mumbai, grande mégalopole commerçante et très dynamique, on descend par la côte vers Goa, l’un des plus petits états de la fédération indienne, posé sur un delta aux plages magiques et à l’architecture coloniale portugaise bien conservée. De là, on s’enfonce dans l’arrière-pays, vers Mysore, ancien fief des maharajas, dont le palais gigantesque offre toutes les facettes d’une richesse sortie d’un conte de fées. On descend ensuite, en traversant une impressionnante réserve naturelle où évoluent éléphants, mais aussi gazelles et tigres, vers Kochi, l’ancienne Cochin, face à la mer d’Oman, occupée par les Arabes, les Portugais, les Français et les Hollandais, et fameux comptoir pour le commerce des épices (cajou, curry, vanille, poivre, muscade…). Hindous, Juifs, Musulmans et Chrétiens y cohabitent depuis des siècles. C’est le lieu idéal pour partir à la découverte des fameux backwaters, plus de 1 500 km de canaux qui traversent une forêt tropicale, des plantations d’épices et des villages protégés qui sont autant d’îlots de vie paisible et aux traditions préservées. On peut louer de magnifiques bateaux de style traditionnel, pour séjourner à deux

ou en groupe au fil des eaux, pendant deux ou trois jours. Mais la région compte encore d’autres trésors : temples hindous ou jains, vieilles églises portugaises ou syriennes, et l’une des plus vieilles mosquées de l’Inde, avec de riches boiseries. Il est temps de descendre plus bas vers les plages préservées de Varkala, ou, plus fréquentées, de Kollayam, et de profiter d’initiations au yoga ou aux soins ayurvédiques, véritable médecine ancestrale qui allie le soin du corps et de l’esprit.

Mumbai est à 8 heures de Bruxelles, vols directs par Jet Airways. Période idéale de séjour : de mi-novembre à fin mars. 1€ = 165 indian rupees

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TOERISME

Het Zuiden van India, tussen de zee en kanalen… Het is een ver gelegen land maar toch heel dichtbij dankzij haar vele verbindingen met de Arabische, Oosterse en Chinese beschavingen. Een land waarvan de geuren en smaken al eeuwenlang onze eigen gerechten sterker doen uitkomen. India blijft ook financieel een heel toegankelijke bestemming.

Heel India is fascinerend maar het zuidelijke deel de oude Malabarkust - ,die langs de Arabische zee ligt en de vochtige binnenlanden (Kerala, Tamil Nadu en Karnataka), bieden voor elk wat wils. Avonturiers, koppels of gezinnen kunnen genieten van een rustige en gastvrije andere omgeving die leeft op het ritme van de golven of de vele waterwegen met zoet water die een groot deel van het grondgebied bestrijken. Laten we ook de rijke keuken niet vergeten, aangepast aan de diversiteit van haar bezoekers. Van Mumbai, de grote handelsmetropool en het dynamisch centrum, zakken we via de kust af naar

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Goa. Dit is een van de kleinste staatjes van de Indische federatie die zich uitstrekt over een delta van magische stranden en een parel is van goed bewaarde Portugese architectuur. Vanaf daar duiken we het achterland in richting Mysore, het oude leengoed van de Maharadja’s. Het gigantische paleis van de Maharadja’s laat alle facetten zien van een rijkdom die alleen in sprookjes bestaat. We zakken dan verder af en doorkruisen daarbij een indrukwekkend natuurreservaat waar olifanten zich thuis voelen maar ook gazellen en tijgers voorkomen. Verder richting Kochi, het oude Cochin, dat uitkijkt over de Arabische zee en bezet werd door de Arabieren, de Portugezen, de Fransen en de Nederlanders. Cochin stond befaamd als draaischijf in de specerijenhandel (cashewnoten, kerrie, vanille, peper, muskaat, …). Hindoes, Joden, Moslims en Christenen leefden er al vele eeuwen samen. Het is de plaats bij uitstek als vertrekpunt voor een ontdekkingstocht van de beroemde binnenwateren. Meer dan 1.500 km kanalen die een tropisch woud dooraderen, plantages voor specerijen en beschermde dorpen die evenzeer eilandjes vormen van een vreedzaam leven als de tradities in stand houden. Er zijn prachtige boten in traditionele stijl die u kunt huren voor een boottrip met

twee of in groep die u gedurende twee of drie dagen langs de waterwegen vaart. De regio heeft echter nog andere schatten in petto: hindoe- of jaïntempels, oude portugese of syrische kerken en een van de oudste moskeëen van India met rijkelijk versierd houtwerk. Het is nu tijd om verder af te zakken naar de goed bewaarde stranden van Varkala of de drukker bezochtte stranden van Kollayam. Hier kunt u genieten van yoga-initiaties of ayurvedische behandelingen, de echte geneeskunst die generaties lang werd doorgegeven en verzorging van lichaam en geest met elkaar verenigt.

Mumbai bevindt zich op 8 uren vliegen van Brussel, rechtstreekse vluchten worden verzorgd door Jet Airways. De ideale verblijfsperiode: half november tot eind maart. €1 = 165 Indische roepies


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EVENEMENTIEL

Radouan Bachiri & Nordine Ouadi

Votre événement est entre de bonnes mains. Uw evenement in goede handen. Mayssa Events, société d’organisation d’événements et de catering, est le fruit de la collaboration de deux Belgomarocains. Radouan Bachiri, fondateur de la société, habille les événements alors que Nordine Ouadi est chargé d’égayer les papilles. Aywa s’est penché sur leur histoire. Le concept mûrira durant deux années. Après quelques essais, des hauts et des bas, Radouan, trouve ses marques. En 2005, Mayssa Events nait officiellement. Au départ l’entrepreneur se concentre sur la location de matériel. Le dressage de table n’a aucun secret pour lui mais ce n’est pas la seule flèche à son arc. Il organise mariages, baptêmes, dîners d’affaire ou d’anniversaire, tout ce qui se célèbre. En 2011, Nordine Ouadi rejoint l’aventure et offre un nouveau service de traiteur. « Ce sont les clients qui sont à l’origine de cette demande» explique Radouan. La rencontre D’un côté, la gastronomie, de l’autre la logistique, c’est qu’en 2003 que les deux compères se rencontrent. Nordine travaillait pour le très chic restaurant bruxellois, le Rosa . Son employeur faisait alors appel à Radouan pour le matériel de banquet. « Le feeling est tout de suite passé». Nordine est né à Bruxelles le 7 mars 1976. Adolescent, il travaille dans une des boulangeries de son oncle. Il débute sa carrière en préparant des pâtisseries et du pain. Cependant, l’amour de la cuisine lui vient d’abord de sa maman. « J’ai perdu ma mère très jeune. C’est elle qui m’a inculqué l’amour de la cuisine. C’est le manque de ces petits plats qui m’a poussé vers cette profession.» explique le chef-coq. À l’âge de 16 ans, il commence l’école hôtelière de l’institut Marillac à Bruxelles pendant quatre ans. Il partira ensuite vers la France pendant deux ans où il étudiera la gastronomie et l’œnologie. Puis c’est le retour aux sources à Bruxelles. Employé dans de grandes maisons durant plus de dix ans, il accepte un challenge plus grand et fait son entrée dans les cuisines du Rosa Art Lounge avec une équipe de neuf personnes sous ses ordres. Il sera chef de cuisine de deux autres restaurants, •••

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Mayssa Events, een bedrijf dat events en catering organiseert, is ontstaan uit de samenwerking tussen twee BelgoMarokkanen. Radouan Bachiri, de oprichter van het bedrijf, heeft de taak om evenementen aan te kleden terwijl Nordine Ouadi zich bezig houdt met de smaakpapillen. Aywa nam een kijkje in hun geschiedenis. Het concept rijpte in de loop van 2 jaar. Na enkele testruns, met de nodige hoogte- en laagtepunten, wist Radouan de juiste koers te kiezen. In 2005 werd Mayssa Events officieel boven het doopvont gehouden. In het begin richtte de ondernemer zich vooral op verhuur van het materiaal. Dekken en aankleden van tafels houdt geen geheimen in voor hem maar dat is niet de enige pijl op zijn boog. Hij organiseerd huwelijks-, doopfeesten, zakendiners of jubilea, alles wat om een feest vraagt. In 2011 springt Nordine Ouadi in de boot en biedt een nieuwe traiteurdienst. « De klanten liggen eigenlijk aan de basis van deze vraag » verklaart Radouan. De ontmoeting Enerzijds gastronomie, anderzijds de logistieke kant van het verhaal. Hoewel de twee makkers elkaar pas in 2003 ontmoet hadden. Nordine werkte voor het chique Brusselse restaurant, le Rosa. Zijn werkgever deed toen beroep op Radouan voor het banket. “De klik was er, voegt Radouan toe. Nordine is geboren in Brussel op 7 maart 1976. Als adolescent werkt hij in een van de bakkerijen van zijn oom. Hij begint zijn carrière als voorbereider van gebak en brood. Zijn voorliefde voor het koken krijgt hij echter met de paplepel mee van zijn “Op jonge leeftijd is mijn moeder overleden. Zij heeft me de liefde voor het koken meegegeven.Het gemis van die kleine gerechtjes (die zijn moeder bereide) heeft me naar dit beroep gedreven.” Aldus de chef-kok van Mayssa. Op 16-jarige leeftijd begint hij zijn 4 jaar durende opleiding aan de hotelschool van het Marillac instituut te Brussel. Vervolgens trekt hij voor twee jaar richting Frankrijk om de gastronomie en oenologie te bestuderen. Daarna keert hij terug naar de bron in Brussel. Hij werkt er meer dan tien jaar in verschillende grote restaurants.Hij zal nog in twee andere restaurants als chef de •••


Radouan Bachiri Founder & CEO Mayssa Events

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EVENEMENTIEL

Radouan Bachiri & Nordine Ouadi (la suite, het vervolg)

le Paolita à Marbella et le Cospaia à Bruxelles avant de rejoindre Radouan dans l’aventure Mayssa Events... Radouan, lui est né dans le village de Taforalt, à quelques kilomètres de Berkane au Maroc, le 23 août 1983. Après un baccalauréat scientifique, il arrive à Bruxelles, seul, en novembre 1999. « J’avais 19 ans, 150 euros en poche et je voulais devenir opticien». Il doit aussi rapidement songer à subvenir à ses besoins et se retrouve à la plonge du bistrot la minute d’après et les six mois qui ont suivi. Il décide de changer d’option et de faire un brevet en Marketing de deux ans à l’ULB en cours du soir et la journée, il travaillait. Pendant 4 ans, il apprend le métier de l’événementiel auprès du traiteur Laurier: une grande école. Il allie le terrain, la pratique à la théorie. En 2003, il arrête les cours et se lance à son compte. Deux ans plus tard, Radouan nomme sa société Mayssa Events et à force de travail et de bouche à oreille, Mayssa a construit une histoire de confiance avec ces clients.» poursuit-il. Fleuristes, maîtres d’hôtels, maîtres de cérémonie, serveurs, hôtesses, cuisiniers et même loueurs de tentes, Mayssa fait appel à un nombre toujours plus important de personnes. «On travaille qu’avec des personnes compétentes. Au fil des années, on a sélectionné les meilleures d’entre eux» lance fièrement M. Bachiri. Ensemble, les comparses ont réalisé des événements de grande ampleur tels que servir plus de 300 personnes sur un yacht à Cannes ou encore servir 450 convives sous une tente pour les 25 ans des boîtes de thé Bouraza. La petite société a également été le fournisseur logistique du palais lors des cérémonies du 21 juillet. Actuellement, Mayssa Events est le traiteur officiel de plusieurs chaines hôtelières. Steigenberger , Thon Hotel, City Center, Sheraton, Bristol , aucun événement dans ces lieux ne se fait sans eux. La gastronomie française et orientale revisitée sont les points forts de Nordine. « Je suis très curieux, j’ai beaucoup appris dans mes cuisines durant mes 20 ans de métier que ce soit grâce aux demandes du public qu’à travers les rencontres faites derrière les fourneaux. Je fais le tour du monde dans ma cuisine». Mayssa Events est également le traiteur officiel de l’ambassade du Maroc en Belgique. À l’occasion des célébrations des 50 ans de l’immigration, Radouan et Nordine se préparent à servir tous les ministres Marocains et Belges. Le challenge ici sera de présenter une assiette dans laquelle on retrouve un mélange de saveurs et de cultures. À l’écoute du client, ils prennent en compte leurs exigences, leurs restrictions alimentaires en proposant par exemple de la viande casher ou halal. «La demande, les tendances créent l’inspiration. À part se marier sur la lune, rien est impossible» conclue avec une touche d’humour Radouan. Leur prochain défi est de faire manger 800 personnes en 45min lors des Diwan Awards. Aywa suivra cela de très près.

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cuisine optreden, het Paolita in Marbella en het Cospaia in Brussel voor hij samen met Radouan in het avontuur van Mayssa Events stapt. Radouan is geboren in het dorp Taforalt, op enkele kilometers van Berkane in Marokko, op 23 augustus 1983. Na een baccalaureaat in de wetenschappen, belandt hij in november 1999 in Brussel. Ik was 19, had 150 euro op zak en wou opticien worden” . Al snel moet hij echter aan zijn behoeften denken en enkele minuten later staat in de afwaskeuken en daar ook de volgende zes maanden. Hij besluit om een andere weg in te slaan en voor een diploma te gaan in Marketing. Hiervoor volgt hij een 2-jarige opleiding aan de ULB in avondonderwijs terwijl hij overdag werkt. 4 jaar lang leert hij de knepen van het vak in de evenenmentensector bij een traiteur Laurier: een grote leerschool. Bloemisten, maîtres d’hôtel, ceremoniemeesters, obers, hostessen, koks en zelfs tentenverhuurbedrijven, Mayssa doet op steeds meer mensen beroep. We werken uitsluitend samen met competente personen. In de loop der jaren hebben we de beste vakmensen gekozen” . Samen hebben de kompanen grote luisterrijke evenementen gerealiseerd zoals het bedienen van 300 personen op een jacht in Cannes of bv. 450 genodigden in een tent verzorgd voor het 25-jarig bestaan van de theeleverancier Bouraza. Het kleine bedrijf was tevens de logistieke partner voor het paleis op de plechtigheden van 21 juli. 2014: gedurfd jaar Op dit moment is Mayssa Events de officiële traiteur voor verschillende hotelketens. Steigenberger , Thon Hotel, City Center, Sheraton, Bristol, geen enkel evenement vindt in deze hotels plaats zonder dat zij van de partij zijn. De Franse en oosterse keuken met een nieuwe draai, dat zijn Nordine’s troeven. “ Ik ben heel nieuwsgierig, daardoor heb ik veel opgepikt in de keukens gedurende mijn 20 jarige loopbaan. Zowel door de specifieke vragen van mijn gasten als door de ontmoetingen achter het fornuis. In mijn keuken maak ik een wereldreis licht de kookfanaat toe. Mayssa Events is ook de officiële traiteur van de Marokkaanse ambassade in België. Ter gelegenheid van de vieringen voor 50 jaar immigratie, bereiden Radouan en Nordine zich voor om alle Marokkaanse en Belgische ministers te bedienen. Hier zal de uitdaging erin bestaan om een bord samen te stellen dat de verschillende smaken en culturen weet te herenigen. Bereid om te luisteren naar de klant, houden ze rekening met hun eisen, zoals bijvoorbeeld voedselvoorschriften waarbij ze dan koosjes of halal vlees serveren. De vraag en de trends creëren de inspiratie. Buiten een bruiloft op de maan, is niets onmogelijk luit Radouan met humor af. Hun volgende uitdaging is om 800 gasten te laten tafelen in 45 minuten tijdens de Diwan Awards. Aywa zal dit op de voet volgen ...


Nordine Ouadi Partner & Chef Executive Mayssa Events

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VOISINS, VOISINES I BUREN

DO BRASIL,

Bruxelles sans frontières Brussel zonder grenzen La mosaïque bruxelloise se compose de multiples couleurs : celles du désert, celles des steppes ou des forêts du nord, mais aussi des plages au sable fin, des montagnes ou des jungles profondes du Brésil.

De Brusselse mozaïek bestaat uit verschillende kleuren: woestijnkleuren, steppekleuren of die van noordelijke wouden maar ook van witte zandstranden, bergen of ondoordringbare jungles van Brazilië.

A Bruxelles vivent officiellement quelques 15.000 Brésiliens, qui ont bien sûr apporté avec eux leur chaleur innée et leur sens de la fête. Sans représenter une communauté très importante, l’immigration brésilienne est pourtant assez visible, puisqu’elle est présente dans la construction, la restauration, les services à domicile et, bien sûr, dans la culture. Beaucoup d’artistes, musiciens principalement, ont en effet trouvé chez nous un bon accueil pour leurs musiques magiques, samba et bossa nova. Leur origine dans ce vaste pays est très souvent l’intérieur des terres, le Minas gerais ou le Goias, moins développés économiquement que la côte atlantique. « Les Brésiliens, très croyants, fréquentent également beaucoup les lieux de cultes. C’est une façon pour eux de se retrouver, mais aussi de pénétrer des filières d’emploi grâce aux contacts des uns et des autres. » Wilhamis, venu des bords de l’Amazonie, est chez nous depuis dix ans. Comme agent de voyage spécialisé dans son pays d’origine, il voit évidemment passer devant lui une majeure partie de sa communauté. « Les Brésiliens sont très sympathiques d’emblée, ils sont ouverts et très sociables. Et ils aiment partager leurs passions : le foot (beaucoup jouent ici dans des clubs amateurs), la musique et les barbecues, qui sont un vrai rituel social. » Il n’est pas difficile d’imaginer, en revanche, que le climat belge leur cause beaucoup de problèmes, de même qu’une certaine froideur des Belges au premier contact. Pour Graça, qui est infirmière à Bruxelles, « la langue reste une barrière et, s’ils sont très tolérants, les Brésiliens restent plutôt entre eux à cause de cela. Mais ils ne sont certainement pas fermés aux autres communautés. Il y a un tel mélange de races chez nous (Africains, Chinois, Japonais, Portugais, Indiens, Arabes, Italiens…), que le rejet de l’étranger n’existe pas. »

In Brussel leven officieel ongeveer 15.000 Brazilianen die uiteraard hun aangeboren warmte en feestgevoel hebben meegebracht. Zonder een echt grote gemeenschap te vormen, is de Braziliaanse immigratie heel zichtbaar omdat ze vooral in de sectoren van de bouw, horeca, thuisdiensten en niet te vergeten de culturele sector begeven. Veel kunstenaars, vooral muzikanten dan, hebben hier inderdaad een warm onthaal gevonden voor hun magische muziekgenres de samba en de bossa nova. Vaak komen ze uit het binnenland van hun immense vaderland, de Minas gerais of Goias, minder economisch ontwikkeld dan de Atlantische kuststreek. ‘De zeer gelovige Brazilianen zijn vaak ook vlotte kerkgangers, voor hen een manier om hun sociaal netwerk op te bouwen maar ook werk te vinden via via.’ Wilhamis, afkomstig van de oevers van de Amazone woont en werkt al tien jaar bij ons. Als reisagent, gespecialiseerd in zijn thuisland, ziet hij uiteraard vroeg of laat de meerderheid van de Braziliaanse gemeenschap verschijnen. ‘De Brazilianen zijn vanaf het begin heel sympathiek, ze zijn heel open en sociaal ingesteld. Ze delen ook graag hun passies, voetbal – velen onder hen spelen hier ook in amateurclubs – muziek en barbecues, die een echt sociaal ritueel vormen.’ Het is echter niet moeilijk om je in te beelden dat het Belgische klimaat hun parten speelt en hetzelfde geldt voor een bepaalde kilte bij het eerste contact met Belgen. Voor Graça, die verpleegster is in Brussel blijft ‘de taal een barrière en als ze heel inschikkelijk zijn, blijven de Brazilianen daarom eerder onder elkaar. Ze sluiten zich echter helemaal niet af van de andere gemeenschappen. Er is zo een grote mengeling van rassen bij ons (Afrikanen, Chinezen en Japanners, Portugezen, Indiërs, Arabieren, Italianen, …) dat het niet gebeurt dat buitenlanders worden afgewezen. »

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SPORT

Benjamin Mokulu, le cœur sur le terrain met het hart op het veld Benjamin Mokulu est né à Bruxelles le 11 octobre 1989, et c’est à l’ombre des tours WTC qu’il s’est élevé, lui qui a quitté la grisaille de son quartier pour trouver sa voie, la lumière, dans le football. Évoluant à Lokeren, l’attaquant belgo-congolais saisit sa chance à pleines mains.

Benjamin Mokulu werd op 11 oktober 1989 in Brussel geboren. In de schaduw van de WTC-torens werkte hij zich op. Hij verliet zijn troosteloze wijk om zijn weg en zijn passie te volgen, het voetbal. Ondertussen grijpt de Belgisch-Congolese aanvaller bij Lokeren zijn kansen met beide handen.

« Dès qu’il y avait un peu de soleil, je quittais mon domicile de la chaussée d’Anvers pour aller taquiner le ballon au parc », se souvient-il. À la base, être footballeur professionnel n’était pas un rêve. Je savais que c’était un métier difficile où le nombre de candidats est bien plus élevé que le nombre d’élus. Un jour, mon entraîneur m’a ouvert les yeux. Il a eu les mots justes : « Tu te rends compte que tu peux très bien gagner ta vie en ne t’entraînant que deux fois par jour ! » Si ce discours est un peu réducteur des efforts à accomplir et de la précarité du métier (parlons plutôt d’instabilité, car une carrière est souvent faite de hauts et de bas), Benjamin Mokulu, après être passé par le Brussels, l’Union saint-Gilloise et Ostende, s’épanouit à Lokeren. « C’est lors de mon passage dans ce club de la côte en 2008-2009 que j’ai dû faire un choix : poursuivre ma scolarité ou persévérer dans le football. Je n’étais pas inscrit dans une école qui combinait sports et études, si bien que mes absences furent remarquées. » Et sanctionnées. Le choix était donc facile à effectuer. Un choix qu’il ne regrette en rien. C’est un autre choix, en revanche, qu’il devra bientôt faire : veut-il jouer avec la République Démocratique du Congo ? « J’ai été appelé à disputer un match amical avec le Gabon, histoire de voir si l’ambiance me plaisait. Ce fut le cas, mais j’ai refusé toute convocation officielle ultérieure. Comme ça, je ne suis pas lié de manière définitive à mon pays d’origine. » Si Georges Leekens devait l’appeler dans le giron des Diables Rouges, le Bruxellois devrait trancher. Entre la raison et son cœur. La raison, l’amenant à intégrer un groupe ambitieux au niveau mondial et lui donnant un statut de communautaire (important si on veut jouer dans certains pays européens rémunérateurs), et son cœur, lui qui rend parfois visite à sa famille restée au pays. « À Kinshasa, j’ai encore des frères. Ils sont fiers de voir ce que je suis devenu. J’essaie d’être solidaire, de les aider financièrement. » Car la solidarité n’est pas un vain mot chez Benjamin Mokulu : « Après ma carrière comme footbaleur pro, j’aimerais aider des jeunes du Congo à s’en sortir. »

“Van zodra er ook maar een straaltje zon te bespeuren viel, verliet ik ons huis aan de Antwerpsesteenweg om in het park een balletje te trappen” herinnert hij zich. In het begin was een professionele voetbalcarrière zelfs geen droom. Ik wist dat het een hard beroep was en dat er altijd meer gegadigden dan uitverkorenen waren. Maar op een dag opende mijn trainer mijn ogen. Hij zei toen enkele rake woorden: “Besef je wel dat je gemakkelijk geld kan verdienen door maar twee keer per dag te trainen!” Deze woorden doen misschien afbreuk aan de inspanningen die moeten worden geleverd en aan de onzekerheid van het beroep (of laten we het eerder de wisselvalligheid noemen, want een carrière kent vaak ups en downs). Toch kan Benjamin Mokulu, die eerst bij FC Brussels, Union Sint-Gilloise en Oostende speelde, zich ondertussen volop ontplooien bij Lokeren. “Toen ik bij de kustploeg speelde, in 2008-2009, heb ik een belangrijke keuze moeten maken: mijn studies afwerken of doorgaan met voetbal. Ik was toen niet ingeschreven op een school waar je sport kon combineren met je studies,waardoor mijn afwezigheden des te meer opvielen.” Er volgde trouwens ook telkens een straf op die afwezigheden. De keuze was dus snel gemaakt. Een keuze waar hij helemaal geen spijt van heeft. Binnenkort moet hij echter een andere keuze maken: wil hij spelen voor de Democratische Republiek Congo? “Ik werd opgeroepen om een vriendschappelijke wedstrijd tegen Gabon te spelen, om te zien of de sfeer me zou bevallen. Dat was inderdaad het geval, maar daarna heb ik alle andere officiële oproepen geweigerd. Zo ben ik niet definitief gebonden aan mijn land van herkomst.” Als Georges Leekens hem zou oproepen voor de Rode Duivels, dan moet de Brusselaar de knoop doorhakken: kiezen tussen het hart en het verstand. Het verstand dat hem bij een ambitieuze ploeg op wereldniveau brengt en hem een communautair statuut verleent (wat belangrijk kan zijn als hij wil spelen bij bepaalde goed betalende Europese ploegen) en zijn hart dat uitgaat naar de achtergebleven familie, die hij af en toe bezoekt. “In Kinshasa heb ik nog broers. Die zijn trots op mij. Ik probeer solidair te zijn en hen financieel te helpen.” Want solidariteit is geen hol woord voor Benjamin Mokulu: “Na mijn carrière als profvoetballer zou ik graag de jongeren in Congo helpen om uit de problemen te geraken”.

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EXPO

Nass Belgica

retrouvons la mémoire L’exposition Nass Belgica organisée par l’ULB avec Le Botanique est la Cambre, est dédiée aux 50 ans d’immigration marocaine en Belgique. Elle est importante à plus d’un titre : par son ampleur, la richesse de son contenu, et son intention. Pour Ahmed Medhoune, son commissaire général, elle est aussi d’une grande portée pédagogique et citoyenne. « Quand nous avons élaboré le contenu de l’exposition, nous nous sommes aperçus combien la Belgique avait « oublié » tout un pan de son histoire. 50 ans c’est important ! Le fait d’en avoir une mémoire uniquement diffuse, qui n’explique pas les raisons profondes de cette immigration, cela entraîne un problème de représentation d’une partie des citoyens, et aussi une identité incomplète. » Il rappelle, par exemple, que très vite l’état belge a vu dans l’apport d’une population jeune, active, l’opportunité de lutter contre le vieillissement du pays. « D’une part, la concurrence des autres pays demandeurs de main d’œuvre était féroce, donc il fallait « fixer » les travailleurs ici, et aussi, il fallait rééquilibrer la pyramide des âges, donc, très vite l’état a permis aux immigrés de venir s’installer avec leur famille en Belgique. » L’autre originalité de l’exposition est de proposer différents regards sur l’héritage de

l’immigration marocaine : des archives inédites et documentaires, bien sûr, mais aussi la perception d’artistes par rapport au thème de l’identité, de l’errance, de la double culture. « Il y a un patrimoine vivant et concret apporté par les artistes sur l’immigration, aussi bien les peintres graffeurs et sculpteurs que cinéastes, acteurs, chorégraphes, musiciens. Ils sont les descendants physiques ou d’esprit de ces ouvriers venus il y a 50 ans, et qui ont généré aujourd’hui une communauté de plus de 400.000 citoyens belges. Il fallait aussi montrer cet apport culturel et social à notre pays. » L’objectif de l’exposition est de rétablir des repères vrais et qui s’adressent à tous. L’exposition sera d’ailleurs itinérante en Belgique, mais aussi à Paris, puis au Maroc et espère attirer ainsi plus de cent mille visiteurs. Mais au-delà, le souhait des organisateurs est plus profond. Nass Belgica veut être le premier pas vers la création d’un lieu de mémoire et de réflexion consacré à l’immigration. « C’est essentiel pour la reconnaissance, et donc pour le sentiment d’appartenance à un groupe, à une histoire commune. En tant qu’université organisatrice, c’est aussi notre rôle de partager les savoirs avec la société dans laquelle nous évoluons. » Nass Belgica, du 22//02 au 27/04 au Botanique à Bruxelles, puis en Wallonie. Infos : ww.nassbelgica.be et FB : Nass Belgica.

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MUSIC

Anwar soulman inspiré begeesterde soulman Les habitués de la scène musicale bruxelloise connaissent bien Anwar, jeune auteur, compositeur et interprète. Sa voix soul commence aussi à se faire entendre au-delà des frontières belges. La tête sur les épaules, ambitieux, il prône l’action et marche lentement mais sûrement vers ses rêves d’adolescent.

De habitués van de brusselse muziekscène kennen Anwar - jonge auteur, componist en zanger - maar al te goed. Zijn soulstem begint ook door te breken over de Belgische grenzen. Met beide voeten op de grond en ambitieus, gaat hij voor actie en zet voorzichtig maar overtuigd stappen om zijn jeugddromen te verwezenlijken.

Un peu reggae, un peu soul, la voix d’Anwar sied aussi bien aux reprises de Bob Marley, qu’aux textes signés par le jeune chanteur. A 32 ans, Anwar a parcouru du chemin. Au sens propre comme au sens figuré. Né au Maroc, il a baroudé une bonne partie de sa jeunesse, en passant par l’Espagne ou encore l’Angleterre. Mais c’est en Belgique qu’il décide de poser ses bagages. C’est ici que ses grands-parents sont arrivés en 62. C’est aussi là qu’il passe une partie de son adolescence, qu’il a ses attaches. Très tôt, Anwar est baigné dans un univers musical riche, qui a marqué son imaginaire de jeune artiste en devenir. Avec des parents fans de Motown, son univers musical est tout tracé : il se laisse volontiers inspirer par James Brown ou BB King. A 18 ans, il sait qu’il jouera un rôle actif dans le monde de la musique, et se laisse le temps de se créer un monde bien à lui. “C’est difficile de faire un choix, quand on a des influences différentes”, explique-t-il. Après quelques premières scènes au Maroc, sa carrière solo se précise à Bruxelles. Sa voix se veut volontiers le reflet de celle des chanteurs qu’il écoute, avec une rythmique spontanée et entraînante. Ce qui l’inspire ? Des choses simples : “Le quotidien, ma vie, celle des autres”, dit-il. Entre les lignes de cette simplicité, il faut lire un retour à l’essentiel, après une période de doutes, de manque de confiance. Fort de ses premières expériences et d’un début de parcours prometteur, le jeune artiste veut montrer que tout est possible. Ce qu’il prône avant tout, c’est l’action. Surtout pas la victimisation. “Je ne prétends pas être ici pour changer la vie des gens. Chacun doit apporter sa propre contribution, sa goutte dans le vase”. Humblement, son engagement à lui, c’est le travail. “Cela ne veut pas dire qu’il faut s’attendre à des résultats immédiats. Les résultats se voient sur la durée”, ajoute-t-il. Il a appris la guitare, travaillé sa voix, construit son réseau. Et cela paye. Il a récemment fait la première partie de la chanteuse Zaz, avec qui il était parti en tournée. Il a aussi des projets d’album. En attendant de concrétiser cette étape essentielle pour lui, il continue de faire des scènes, à Bruxelles. Ses deux prochains concerts auront lieu le 17 février ‘Au Bouche à Oreille’ et le 22 mars 2014 sur la ‘Place de la Monnaie’.

Met beide voeten op de grond en ambitieus, gaat hij voor actie en zet voorzichtig maar overtuigd stappen om zijn jeugddromen te verwezenlijken. Een vleugje reggae, een snufje soul, het geluid van Anwar heeft zowel zijn roots in de refreinen van Bob Marley als de songteksten van de jonge zanger. Op 32-jarige leeftijd heeft Anwar al een hele weg afgelegd. Zowel letterlijk als in figuurlijke zin. Geboren in Marrokko en een groot deel van zijn jeugd op de barricades, reist hij door Spanje en zelfs het Verenigd Koninkrijk. In België besloot hij pas zijn reiskoffers definitief uit te pakken. Hier kwamen zijn grootouders aan in ‘62. Het is tevens het land waar hij een deel van zijn adolescentie doorbrengt en bindingen aangaat. Al vroeg wordt Anwar ondergedompeld in een rijke muzikale wereld, die zijn stempel drukt op de verbeelding van deze jonge artiest in wording. Met ouders die dol zijn op Motown, kan je al inbeelden hoe zijn muzikale repertoire vorm krijgt; zijn grote voorbeelden zijn James Brown of BB King. Op 18-jarige leeftijd beseft hij dat een actieve rol in de muziekwereld zal spelen, hij geeft zichzelf dan ook de tijd om een eigen wereld rond zich op te bouwen. Het is geen sinecure om te kiezen als je door zo’n verschillende invloeden wordt geïnspireerd, licht hij toe. Na zijn eerste optredens in Marrokko, neemt zijn solocarrière vorm aan in Brussel. Zijn stem doet spontaan denken aan de voorbeelden die hij zelf beluistert maar aangevuld met een spontaan en onderhoudend ritme. Zijn inspiratie? Eenvoudige onderwerpen: ‘Het dagelijkse leven, mijn eigen leven en dat van anderen’, voegt hij toe. Tussen de lijnen van deze eenvoud, moeten we echter ook alert zijn voor een terugkeer naar het essentiële, na een periode van twijfel en gebrek aan zelfvertrouwen. Gesterkt door zijn eerste ervaringen en het begin van een veelbelovende carrière, wil deze jonge artiest bewijzen dat alles mogelijk is.Hij is dan ook een grote voorstander van actie. De slachtoffer-rol is niet aan hem besteed.”Ik wil niet voorwenden dat ik hier ben om het leven van de mensen te veranderen.Ieder moet zijn eigen duit in het zakje doen, zijn of haar eigen bijdrage leveren”. Nederigheid dus, want zijn engagement is zijn inzet en werklust. “Dat wil niet zeggen dat je onmiddellijk resultaten moet verwachten. Resultaten boeken is een werk van lange adem”, voegt hij nog toe.Hij heeft gitaar leren spelen, werkt aan zijn stem en bouwt een netwerk uit. Dat werpt zo zijn vruchten af. Onlangs heeft hij het voorprogramma mogen spelen voor de zangers Zaz, met wie hij op tournee ging. Hij heeft ook plannen voor een album. In afwachting dat deze cruciale stap werkelijkheid wordt, blijft hij de podia afschuimen in Brussel. Zijn twee volgende concerten gaan door op 17 februari in ‘Au Bouce à Oreille’ en op 22 maart 2014 op het Muntplein

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GASTRONOMIE

Dessert Figues au caramel épicé

Vijgen met kruidige karamel

• 5 c. à s. d’eau • 70 g de sucre • 2 c. à s. d’huile d’olive • 1/2 gousse de vanille de Madagascar • 1 baie de poivre de Jamaïque • Poivre noir du moulin • 8 belles figues mauves

• 5 eetlepels water • 70 g suiker • 2 eetlepels olijfolie • een half vanillestokje uit Madagaskar • 1 Jamaicaanse peperbes • zwarte peper van de molen • 8 mooie paarse vijgen

Versez l’eau et le sucre dans une petite casserole et chauffez doucement jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Augmentez le feu et laissez le caramel blondir en veillant à ce qu’il ne brûle pas. Versez l’huile d’olive et tournez vivement jusqu’à ce que se forme un sirop soyeux. Coupez la demi-gousse de vanille en deux dans le sens de la longueur et grattez les graines que vous versez, avec la gousse, dans le sirop. Ajoutez également le poivre de Jamaïque et poivrez avec un tour de moulin de poivre noir. Ajoutez les fruits, simplement entaillés sur le dessus, et cuisez à feu doux jusqu’à ce qu’ils soient attendris. Cela prendra de 5 à 10 min. selon le degré de maturité des fruits. Le jus des fruits et l’huile d’olive vont arrêter la cuisson du caramel et lui permettre de rester liquide. Versez les fruits et le caramel dans des coupelles de service.

Giet het water en de suiker in een klein kommetje en verwarm op een zacht vuur tot de suiker is opgelost. Zet het vuur wat hoger en laat de karamel lichtbruin kleuren, maar let erop dat het niet aanbrandt. Voeg er de olijfolie bij en roer goed tot je een zijdeachtige stroop bekomt. Snijd het halve vanillestokje in de lengte in twee en schraap er de zaadjes uit en voeg die samen met de peul aan de siroop toe. Voeg er ook de Jamaicaanse peper aan toe en breng op smaak met zwarte peper uit de molen. Maak een kleine inkeping aan de bovenkant van het fruit en voeg het toe aan het mengsel. Laat sudderen op een laag vuurtje, tot het zacht is. Dit duurt ongeveer 5 à 10 minuten, afhankelijk van de rijpheid van het fruit. Het sap van het fruit en de olijfolie zullen het karameliseren stoppen en ervoor zorgen dat de karamel vloeibaar blijft. Schik het fruit en de karamel in de serveerschaaltjes.

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