CHRISTIAN DE PORTZAMPARC
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 2
26/01/2016 18:42
CHRISTIAN DE PORTZAMPARC les dessins et les jours
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 3
26/01/2016 18:42
Atelier Christian de Portzamparc Conception graphique et biographique, choix iconographiques Christian de Portzamparc et Étienne Pierrès accompagnés d’Anne Herjean et Cécile Gubert, ainsi que Delphine Vidon pour le classement et les recherches sur les dessins. Somogy éditions d’art Directeur éditorial Nicolas Neumann Responsable éditoriale Florence Jakubowicz, Stéphanie Méséguer Suivi éditorial Céline Moulard, ainsi que Jade Chu-Lejeune Adaptation de la maquette Nelly Riedel Fabrication Michel Brousset, Béatrice Bourgerie et Mélanie Le Gros
© Somogy éditions d’art, Paris, 2016 © Christian de Portzamparc, 2016 ISBN 978-2-7572-0371-2 Dépôt légal : février 2016 Imprimé en République tchèque (Union européenne)
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 4
26/01/2016 18:42
CHRISTIAN DE PORTZAMPARC les dessins et les jours
« L’architecture commence avec un dessin »
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 5
26/01/2016 18:42
Merci, à Somogy éditions d’art, à Nicolas Neumann pour son enthousiasme et sa patience, merci à Stéphanie Méséguer et Nelly Riedel. Merci à ceux qui ont rendu ce livre possible, en particulier Alain Orlandini qui a initié un autre ouvrage à partir d’entretiens en préparation chez Somogy, projet qui m’a conduit à penser ce livre. Remerciements aux amis de passage qui en ont pu voir des épreuves de l’ouvrage, lire parfois des extraits et me conseiller successivement : Emmanuel Caille, Liliana Albertazzi, Bertrand Beau, Marie-Élisabeth Nicoleau, Geoffroy du Rusquec, Roberto Cabot, Joseph Giovannini, Jean-Louis Cohen, Béatrice Casadesus, Jean-Hubert Martin, François Chochon et Daniel Sibony. Mes remerciements à Claire Nillus qui fit la relecture d’un premier texte. À mes fils, Serge et Philippe qui m’ont aidé. Camille Henry m’accompagna pour les textes.
Merci à Françoise Casanova (†) qui fut mon assistante parfaite.
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 6
26/01/2016 18:42
Ă€ Elizabeth de Portzamparc
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 7
26/01/2016 18:42
SOMMAIRE LES DESSINS ET LES JOURS TEXTE Un livre des instants et des années Dessiner Une renaissance au XXe siècle Deux modernités La ville sans lieu Qu’est-ce que « la forme » ? Après les séries, le retour du singulier Le vide L’invention de l’infini moderne Je disais refuser la série Les systèmes d’objets L’ère des options Un désordre nouveau Le zonage La mort de la rue et ses conséquences L’un et le multiple Un retour silencieux Les âges de la ville Formuler la visée Quartier Masséna et îlots ouverts L’espace, cette illusion Musique - Cidade das Arte La construction L’ornement La brique creusée La géométrie Du dessin - La représentation Conception Savoir quand c’est fini ?
11
LES ANNÉES 1970-1980 ARCHITECTURE BLANCHE
84
1971 LA TOUR VERTE Noisiel, France
86
1974 LA ROQUETTE Paris, France - Concours
94
1975 LES HAUTES FORMES Paris, France - Concours 1983 TÊTE DÉFENSE Paris-La Défense, France - Concours 1983 OPÉRA-BASTILLE Paris, France - Concours 1983 ÉCOLE DE DANSE DE L’OPÉRA DE PARIS Nanterre, France - Concours
100
108
110
118
LES ANNÉES 1988-1994 LA VILLE PLURIELLE ET AUTRES ESSAIS 1988 HÔTEL AMÉRICA DISNEYLAND-PARIS Marne-la-Vallée, France - Concours
178 182
1988 ATLANPOLE Nantes, France - Concours
190
1989 NEXUS II Fukuoka, Japon - Concours
198
1989 PORT DE LA LUNE Bordeaux, France - Concours
206
1990 PLACE COISLIN Metz, France - Concours
210
1990 RUE ET PLACE NATIONALE Paris, France - Concours
214
1984 CITÉ DE LA MUSIQUE Paris, France - Concours
122
1991 ÉCOLE DES BEAUX-ARTS Paris, France - Concours
218
1984 CITÉ DE LA MUSIQUE OUEST Paris, France - Concours
126
1991 QUARTIER DES CATALANS Marseille, France - Concours
222
1984 CITÉ DE LA MUSIQUE EST Paris, France - Concours
142
1991 LOGEMENTS À BERCY Paris, France
230
1985 CAFÉ BEAUBOURG Paris, France
164
1991 LES JARDINS DE LA LIRONDE Montpellier, France - Concours
234
1988 MUSÉE BOURDELLE Paris, France - Concours
172
1991 LA TOUR DE LILLE Lille, France
240
1992 INTERNATIONAL CONVENTION HALL Nara, Japon - Concours
244
1993 PALAIS DE JUSTICE DE GRASSE Grasse, France - Concours
248
1993 LES CHAMPS LIBRES Rennes, France - Concours
252
8
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 8
26/01/2016 18:42
LES ANNÉES 1994-1999
258
2001 SIÈGE DU JOURNAL « LE MONDE » Paris, France
352
260
2002 MUSÉE HERGÉ Louvain-la-Neuve, Belgique
356
1994 QUARTIER MASSÉNA Paris, France - Concours
266
2002 PRISM TOWER New York, États-Unis
1994 PALAIS DES CONGRÈS DE PARIS Paris, France - Concours
276
2002 CIDADE DAS ARTES Rio de Janeiro, Brésil
1994 TOUR LVMH New York, États-Unis
282
1995 MUSÉE NATIONAL DE CORÉE Séoul, Corée - Concours
2003 HÔTEL MARRIOTT RENAISSANCE ARC DE TRIOMPHE Paris, France
294
1994 TOUR BANDAÏ Tokyo, Japon - Concours
1995 ÉCOLE D’ARCHITECTURE Marne-la-Vallée, France - Concours
298
1997 AMBASSADE DE FRANCE EN ALLEMAGNE Berlin, Allemagne - Concours
302
1997 LA PHILHARMONIE LUXEMBOURG Luxembourg, Grand-Duché du Luxembourg - Concours
310
1999 MUSÉE NELSON ATKINS Kansas City, États-Unis - Concours
LES ANNÉES 2000
326
328
2000 DE CITADEL Almere, Pays-Bas
330
TOURS 1991/2011
336
2001 TOUR T1 Paris-La Défense, France - Concours 2001 TOUR GRANITE Paris-La Défense, France - Concours 2000 GRANDE BIBLIOTHÈQUE DU QUÉBEC Montréal, Canada - Concours
338
340
2004 GALEO Issy-les-Moulineaux, France 2004 NEW YORK CITY OPERA New York, États-Unis 2005 TOURS CARNEGIE New York, États-Unis 2009 TOUR ONE 57 New York, États-Unis 2006 RIVERSIDE DISTRICT New York, États-Unis 2006 HÔTEL DE RÉGION RHÔNE-ALPES Lyon, France - Concours 2006 CHAI CHÂTEAU CHEVAL BLANC Saint-Émilion, France 2007 EXTENSION EN MER Monaco, Principauté de Monaco - Concours
366
2007 ACADEMY MUSEUM OF MOTION PICTURES Hollywood, Los Angeles, États-Unis 2008 LOGEMENTS L’AVANT-SCÈNE TRÉSUMS Annecy, France 2009 THE BROAD ART FOUNDATION MUSEUM Los Angeles, États-Unis
460
468
474
376 2009 CASARTS Casablanca, Maroc - Concours
478
2010 CENTRE CULTUREL Luanda, Angola
490
2010 TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE Paris, France - Concours
496
2011 TOUR MANARA Paris-La Défense, France
500
2011 TOUR B3A MASSÉNA Paris, France - Concours
502
2011 FLAGSHIP DIOR Séoul, Corée du Sud
510
2012 SIÈGE DU GROUPE EADS Toulouse, France - Concours
514
2013 TOUR DE LA ROSE Paris, France - Concours
518
2013 THÉÂTRE ET CENTRE CULTUREL DE SUZHOU Chine - Concours
524
2014 SIÈGE DU PARLEMENT ALGÉRIEN Alger, Algérie - Concours
534
402
406
412
418
422
428
436
442
448
2007 VILLA-JARDIN DARIER Cologny, Genève, Suisse
454
2007 LA PHILHARMONIE DE PARIS Paris, France - Concours
456
CHRONOLOGIE DES PROJETS
541
348 9
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 9
26/01/2016 18:42
1964 - Tombeau pour un fort, esquisse d’école.
10
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 10
1964 - Crayon.
26/01/2016 18:42
« Je n’ai que très peu de ressemblance avec moi-même » Kafka
Un livre des instants et des années
L
’architecture commence avec un dessin. Un trait sur l’écran, sur la feuille, puis un autre, et je vois une surface, bientôt un volume. Avant, il y eut des mots, des calculs peut-être, mais c´est avec ces traits que je suis entré dans le cheminement qui mènera à un projet. L’itinéraire est inconnu, la raison et le rêve se répondent et se provoquent comme si chacun voulait décider. Pendant longtemps c’est une pure fiction, un roman d’anticipation dont nous dessinons souvent les détails pour démontrer qu’ils peuvent être construits et il arrive qu’ils le soient. Mais la majorité des projets ne dépasse pas cette fiction des dessins. Imaginés et calculés pour un lieu, un programme, ils restent alors comme des partitions musicales qui ne seraient jamais jouées. Ce livre fait un retour sur ce stade de la fiction, nous remontons vers les tracés, épures ou maquettes d’études qui ont fait naître les projets ; quelques photographies témoignent de ceux qui sont construits. L’idée rejoint celle que j’avais initiée pour une exposition monographique au Centre Georges-Pompidou en 1996, « Scènes d’atelier » : j’avais alors ouvert les tiroirs, transportant l’Atelier dans le musée, montrant à travers études et maquettes comment les
projets avaient été générés. C’était une première, un succès public, et suivit l’idée d’en faire un livre ; mais les projets nouveaux prirent le devant. Et puis, je me suis toujours méfié des dessins : véritables vecteurs d’idées, ils sont aussi nos faux amis les plus intimes. S’ils nous font accéder à la sensation de l’espace, à ses dimensions et ses formes, sur une feuille où un écran, c’est au prix d’un illusionnisme toujours propre à séduire et à nous tromper sur la réalité future. La force d’évocation et de conviction du dessin dépasse celle des mots. À l’ère digitale, leur précision, leur réalisme ont considérablement grandi et la perversion a décuplé elle aussi. Après m’être laissé tromper quelques fois, je n’ai plus jamais regardé le dessin ou la maquette d’un projet comme une fin en soi, mais comme un passage, un processus-outil pour imaginer, concevoir, convaincre et construire. Il faut anticiper la réalité, l’imagination doit se détromper de l’illusion du dessin et de sa « satisfaction rétinienne 1 » et voir au-delà : nous parlons, comptons, vérifions, arpentons, curieux, impatients de savoir comment la fiction du projet se concrétisera, où ces dessins nous mèneront et s’ils enchanteront l’esprit ainsi que le corps : car l’architecture unit l’un à l’autre. Avec elle, nous transformons un endroit du monde. C’est mental et
physique. Nous pouvons certes deviner, imaginer des lieux, des projets par la photographie, par nos dessins, nos films mais la finalité, la sanction, reste l’expérience vécue. Pour connaître l’architecture, la comprendre, il faudra la ressentir, y aller avec ses pieds, y demeurer. Évidence vive, rassurante et cruciale à une époque où nous absorbons tout par l’image. La déception est parfois cruelle. C’est pourquoi j’aime plus que tout découvrir, sur le chantier, le dessin devenir jour après jour fait réel, suite d’espaces à parcourir. C’est l’épreuve de vérité, c’est entendre enfin la musique de la partition. Et, arrive souvent un moment où le lieu construit me surprend comme en songe, avec une étrange sensation de déjà-vu. C’est là ! Soudain, tout m’est familier et tout m’est inconnu, « Je est un autre 2 ». C’est l’effet de présence de l’architecture. Pendant des mois et des mois, nous nous sommes promenés virtuellement dans le projet, nous en avions des images parfaites grâce à nos outils digitaux, nous avons accumulé une longue chaîne de dessins, quelques centaines de plans, textes, calculs ; nous avons avancé et peiné sur le chantier qui aura été une lutte pour tous : entreprises, clients, ingénieurs, architectes, et voilà qu’au bout de trois, cinq ou dix ans, le réel nous surprend. J’ai soudain l’impression de faire une découverte d’archéologue. Les idées tracées se sont désormais transformées en faits naturels et puissants. Certaines volontés qui paraissaient audacieuses semblent évidentes ; on en oublie presque l’origine alors que l’on s’est battu pour elles. D’autres s’avèrent exaltantes, plus fortes et efficaces qu’on ne l’imaginait. Le projet construit fait vite oublier le rêve dont il est issu : les dessins. Livre des instants et des années, Les dessins et les jours est une chronologie. J’ai oublié combien j’ai erré parfois avant d’arriver à la décision, et les suites chronologiques des esquisses forment de petits suspenses rétroactifs : chaque page avance ou recule vers un projet que je ne connaissais pas, que je connais aujourd’hui. Le temps devient le fil conducteur 3. Le livre présente une sélection des dessins par projets, puis une sélection des projets significatifs selon la même rigoureuse chronologie des mois et des années qui les ont vus naître aux hasards des commandes et des concours.
11
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 11
26/01/2016 18:42
Les sélections sont serrées, elles ne restituent jamais toute la démarche, mais elles montrent, au fil des années, l’évolution des thèmes et une génétique des idées peut se lire. Elles retracent des semaines enjouées, ces microvies que furent les « charrettes » depuis la découverte du site et du programme jusqu’à la présentation au jury, et parfois jusqu’au chantier. L’élaboration d’un projet peut être un voyage serein ou une épreuve. Il y a dans la recherche la passion du joueur face au risque, la prudence, l’audace, la chance. Il y a la joie de trouver, d’être sûr du projet ; détermination qui sera ensuite indispensable face à tous les partenaires, les contrôles et les obstacles qui se présenteront. Apparaissent quelques pépinières de projets dans le temps. Pas de monoculture dans ce jardin : au fil des pages, je traite parfois simultanément trois sujets très différents, et très différemment, et je constate que les projets se nourrissent les uns des autres, que la pratique d’urbaniste éclaire autant qu’elle est éclairée par celle d’architecte constructeur. La sélection porte plus sur l’architecture que sur l’urbanisme. C’est sans doute à la charnière de ces deux champs de réflexion et d’activité que j’ai trouvé les meilleures avancées. Le flux des dessins-idées ressemble à une rivière à plusieurs lits, avec ramifications, hésitations, retours puis sauts, rebondissant entre les préjugés et les découvertes.
1996 - Exposition « Scènes d’atelier » à Beaubourg.
Dès le début, la question cruciale de la ville fut mon sujet. Je n’ai pas eu de stratégie, mais des convictions ; je n’ai jamais démarché de client. J’ai fait le Château d’eau comme un rêve, puis le concours pour l’emplacement de la prison de la petite Roquette comme un jeu sérieux, parce que d’autres le faisaient. Cela me conduisit à affronter le projet des Hautes Formes sans l’idée d’une vraie carrière d’architecte. Après une période blanche homogène, je vois la diversification des projets qui dérouta peut-être certains. Variété des situations, permanences des convictions, goût d’expérimenter, tout m’a nourri. Lors de mes cours au Collège de France en 2006, la position ex cathedra me conduisait à emprunter la voie doctrinale en partant chaque semaine d’une notion générique (le site, le parcours, la densité...) et en la « démontrant » par des projets. Cette démarche disait « voici ce qu’il faut faire ». Mais, dans ce livre, revenant aux dessins, à la « culture » de chaque pro-
1
2
5
6
jet, à sa génétique toujours unique et au débat qui, pour moi, l’a entouré, je dis plutôt : « Voilà comment je fais. » Il y a là le pragmatisme qui revient à chaque projet : mettre en question les acquis, les certitudes ou les préjugés. Un empirisme ingénu du chercheur curieux vient bientôt à tout constructeur se mesurer à des principes anciens et constants. Le déroulé biographique montre comment le parcours répond à son temps, ses commandes, ses débats. Il traverse une époque que nous avons vécue en constante mutation depuis les années soixante et qui est toujours décrite comme transitoire et qui le sera encore. Nous avons vu apparaître la mondialisation et parallèlement, avec une accélération des communications immatérielles, la naissance de l’ère numérique. Finies les longues épures des vues perspectives que nous faisions encore comme à la Renaissance. Modéliser numériquement nous a permis d’examiner les espaces en nous déplaçant dedans, nous y avons testé la lumière. Mais plus encore qu’une méthode de représentation la digitalisation a apporté ses nouveaux outils pour imaginer, concevoir. Sont apparus les logiciels, aux logiques paramétriques que Jean-Charles Chaulet 4
12
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 12
26/01/2016 18:42
3
7
4
8
maîtrisa, et nous pûmes envisager les surfaces et les formes par le calcul et par les maquettes, oser des structures irrégulières qui ne pouvaient se calculer ou se dessiner auparavant dans des délais compatibles avec l’économie des chantiers. Nous avons vu nos dessins ordonner directement à des machines à commandes numériques la découpe de pièces de coffrages toutes uniques. Nous avons vécu ces étapes avec passion, conscient d’une révolution aussi importante que celle de l’imprimerie ou du dessin géométral de Brunelleschi. Mais, un retournement plus essentiel que ce prodige technique a eu lieu. Nous avons connu une vraie transformation de notre conscience du temps : de cette conscience occidentale du temps qui s’est instituée il y a plus de deux mille ans, dans le génie du devenir, dans l’idée du progrès, vécu comme maîtrise croissante sur la matière, sur la nature. Au milieu du XXe siècle, j’étais enfant, l’avènement de l’ère de la technique devenait un phénomène inéluctable touchant tous les champs des activités humaines : l’agriculture, la santé, l’administration, le commerce, les transports, les communications, la construction... Dans chaque domaine, le mouvement de la modernité touchait la vie de chacun,
avec son génie et ses erreurs alors invisibles. La crise de l’énergie, les migrations des hommes avec les mutations du travail, la pollution alimentaire furent parmi les premiers sujets d’interrogation des années soixante-dix. L’urbanisme croisait tout cela. Puis, vint le climat, la crise financière. Dans ce mouvement en accélération, nous sommes passés en quelques décennies de la confiance dans l’autorité du futur à la crainte du lendemain. La planification éclairait le voyage vers l’avenir comme un phare. La route conduit aujourd’hui dans des contrées neuves, inconnues. Le paysage est mouvant, instable. La capacité de prévoir est restreinte. Nous comprenons que l’homme ne maîtrise plus ce qu’il a produit, et dans la chronique quotidienne de la catastrophe annoncée nous interrogeons notre grande entreprise prométhéenne de domination de la nature. Écouter le principe cartésien de maîtrise de la planète est, aujourd’hui, non plus dominer la nature mais la protéger et donc considérer les lieux comme essentiels, donner une place, un sens aux techniques en les croisant. Le mouvement de la civilisation, née avec les monothéismes, avec l’apparition de la pensée rationnelle en Grèce, et la lente progression du savoir levant peu à peu les voiles sur les mystères de la nature, est allé de la matière vers le concept, des cas particuliers vers l’universel, du lieu vers le réseau, du village vers la Métropole. La présence est concurrencée par la télé-présence et les communications immatérielles dans le cyberespace. Cette évolution non seulement nous libère mais nous conduit aussi, à une perte de maîtrise sur la matière, le lieu. En ces décennies, les questions auxquelles nous devons répondre ont tellement changé que nous ne pouvons plus dire le mot moderne, cette bannière glorieuse du passé, sans en redéfinir des raisons et un sens actuel.
9
10 1996 - Études pour l’immeuble des bureaux de Canal +, Boulogne. Suspens rétroactif : chaque page avance ou recule vers le projet. Réalisé en 1999.
Le moment où commencent les projets de ce livre correspond au début de cette époque de renversement. La modernité du XXe siècle se voyait fondatrice d’un monde nouveau soumettant tous les lieux à un programme universel. Avec les premiers projets, je cherchais à être attentif au lieu, au cas, chaque projet devrait être un mouvement de réappropriationtransformation de nos villes, de notre « jardin terrestre » transformé, « arraisonné » depuis l’époque industrielle.
13
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 13
26/01/2016 18:42
Dessiner J’ai dessiné pour concevoir les projets et hors des projets ; j’ai dessiné librement pour imaginer et voir dans l’instant. C’est capter un morceau du temps et oublier le calendrier du projet de l’architecte, et les cinq ou dix ans qu’il faut pour voir ses idées construites. J’ai dessiné à l’arrivée du sommeil, quand des pensées à l’enchaînement parfait apparaissent comme des éclairs qui sont à la fois des raisonnements et des émotions et disparaissent à jamais s’il n’y a pas eu un dessin ou des mots pour les fixer. Avec le dessin vient une pensée qui se joue du langage, qui le court-circuite. On dessine parfois pour se souvenir ou pour comprendre, pour voir s’il y a un secret dans ce contrejour, cette ombre, ces deux couleurs, en regardant une chaise, une ficelle, un moteur, une montagne ; et alors, sans le chercher, l’idée, la réponse à un projet vous fait signe.
Le Corbusier, Main ouverte Chandigarh, Inde. © FLC / SIAE, 2015
J’ai utilisé les crayons de couleur, la mine de plomb et le pinceau, le stylo et le pastel. À treize ans, je me souviens avoir dessiné l’église de Santillana del Mar en Espagne depuis son parvis ; sans savoir pourquoi ? J’ai aussi recopié des affiches de corridas, on peut le comprendre. J’ai aimé grimper les escaliers du Mont-Saint-Michel, me perdre dans une ville inconnue. S’agissant de l’espace, des lieux, des pierres, je n’avais pas conscience qu’il y avait eu, au départ, un architecte, alors que la peinture me faisait toujours imaginer l’auteur qui avait œuvré. L’architecture m’était inconnue et restait un terrain de jeu, comme la ville. C’est par le dessin que je l’ai connue, en entrant dans la librairie Les nourritures terrestres à Rennes. Dans un livre, j’ai vu un dessin de Le Corbusier pour Chandigarh. C’était son projet de la « main ouverte », dressée au bord d’une place carrée décaissée, avec les chaînes montagneuses du Pendjab au fond. J’appris soudain qu’un dessin pouvait devenir un espace réel en trois dimensions, et qu’il y avait un métier pour cela. Parcourir des constructions, des lieux comme des sculptures dans des paysages et dessiner pouvait donc être la même chose. Avec un dessin, j’avais découvert une ambition dans le mot « architecture ». Je voyais dans le dessin la promesse d’une œuvre, mais sous la forme d’une idée, comme un poème,
14
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 14
26/01/2016 18:42
Pour moi, l’espace c’est le déplacement - 1963, croquis au Mont-Saint-Michel.
15
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 15
26/01/2016 18:42
Jacques-François-Blondel, façade de l’hôtel Hesselin construit par l’architecte Le Vau, 1752. © RMN - Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
plus beau que la réalité qui m’apparaissait souvent décevante. J’ai commencé à peindre, j’ai beaucoup regardé Cézanne, Picasso ; et j’ai eu adolescent, à Genève, un choc en voyant quelques Rothko. J’ai fabriqué des structures mobiles imitées du sculpteur Nicolas Schöffer, en Meccano, avec de petites plaques de plexiglas colorées qui, au soleil, projetaient sur les murs un ballet de couleurs en tournant. J’ai creusé des briques de terre non cuites. En visitant l’École des beaux-arts à Rennes, j’ai vu les dessins des élèves architectes, en géométral, ces dessins à plat, sans profondeur. Je les trouvais maussades. J’étais très surpris par ce code. « Elle n’a pas l’air bien cette école » ai-je dit à mon père. C’était une bonne raison d’aller à Paris, ce qu’il accepta sur-le-champ. Je suis entré à l’atelier d’Eugène Beaudouin5, quai Malaquais. On dessinait à la mine de plomb, au lavis, à la plume et à l’encre de Chine, au « graphos », au stylo « rapidographe », au fusain. On apprenait à coller sur un cahier les dessins successifs, croquis de plus en plus précis souvent sur calque. Et j’ai gardé plus ou moins cette habitude, comme je me suis habitué à l’idée du dessin en géométral, selon lequel le dessin du projet est une projection orthogonale pour représenter rigoureusement les dimensions : coupes, élévations, plans. À partir de la Renaissance, Brunelleschi impose l’idée que cette formule de dessin était comme une méthode de transmission plus rigoureuse et plus sûre que les maquettes pour diriger précisément le tailleur de pierre et le charpentier sans
1963 - La Corogne.
1963 - La Corogne.
avoir à expliquer des schémas et maquettes toute la journée sur le chantier. Il fut la règle et le code d’une corporation. Le dessin devint la langue de l’architecture, sa condition absolue d’existence comme discipline et métier. L’art architectural s’est concentré sur le code du dessin géométral pendant trois siècles. Le mot « architecte » est apparu et la corporation a constitué son académie. « Quel beau plan ! » s‘exclamait-on. Le bâti était presque secondaire et ceci nous révoltait. Pour l’architecte, l’homme habite des feuilles rectangulaires en « 2D », qui se conjuguent à angle droit pour lui offrir l’épaisseur de l’espace, la profondeur. C’était l’école du plan. Le Corbusier disait que cette tradition privilégiait la vue des oiseaux. Il faut dire que depuis des siècles, le plan disait presque tout du bâtiment. La construction était faite en « tas de charge », par empilements verticaux à partir du sol. Et ce plan a plaqué au sol les architectes. Il y a ceux qui volent, qui ont vu le déploiement de l’espace, et ceux qui sont restés en plan. Le facteur séduction qui entoure le dessin vient du fait qu’il est en deux dimensions. Il y a illusion. C’est le monde de la représentation. Il repose sur la substitution, le faux y est sciemment pris pour le vrai. Comme au cinéma ou au théâtre, le fonctionnement de la représentation, suppose le plus souvent une fascination devant le jeu des acteurs, des lumières, des décors... ainsi toutes esquisses, croquis, dessins de présentations, numériques ou non, beaux ou non, possèdent leur degré de séduction et de tromperie, auto-assumé pourrait-on dire. Le dessin, la maquette, deviennent comme des poupées, des objets transitionnels. Durant mes études, le dessin nous devint bientôt suspect, nous le critiquions comme « geste », comme intuition, et comme apparence trompeuse. Le geste ne pouvait être de la pensée, disions-nous. Et le visible, l’apparence, montraient des effets ; ils ne pourraient dire les causes et faire comprendre le monde. Depuis des siècles, la science démontait les fausses croyances de l’expérience sensible. Nous pensions devoir nous extraire de la gangue des sensations. Nous nous trompions. Croyant approcher plus de science, nous séparions le corps et l’esprit. C’est après mes études aux Beaux-Arts que je le compris.
16
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 16
26/01/2016 18:42
Prélude Une renaissance au XXe siècle
1951 - Villa Farnsworth de Mies van der Rohe. © DR
J’étais entré à l’École des beaux-arts avec un esprit critique. Elle était restée celle des siècles passés. Or, j’avais découvert l’œuvre de Le Corbusier, j’étais nourri des idées neuves du temps. C’était l’époque d’une certitude, une croyance silencieuse nous faisait imaginer le temps comme une flèche tournée vers un progrès inéluctable. Jamais l’idée d’un déterminisme historique, d’une autorité du futur, n’avait été et ne sera, peut-être, aussi forte. Cette confiance absolue rompait avec le cauchemar de la guerre que nous n’avions pas connue ; elle caractérisait ce qu’on appela le Mouvement moderne. Il fallait refonder un monde, répondre à un besoin considérable de logements, rendre clairs, efficaces, purs, les « établissements humains » sur la terre (c’est ainsi que Le Corbusier appela les villes). La science et la technique éloignaient chaque jour de la barbarie comme me le dit un jour Renzo Piano parlant de sa jeunesse d’après-guerre. Le beau et l’utile pourraient former une même vérité, une ère nouvelle s’ouvrait. C’était aussi net que le Quattrocento. La doctrine fonctionnaliste sonnait comme une vertu démocratique et internationale. Les prémices d’un monde nouveau avaient germé après la Première Guerre mondiale, avec le fordisme, l’essor de la mécanisation, de l’industrie, de la vitesse, le léninisme et l’idée de faire table rase du passé. Après la Seconde Guerre mondiale, on dut réaliser, planifier ce futur. On construisit avec une efficacité admirable pour loger les milliers de sans-abri, on conquit les terres, on les remembra, rasant arbres et talus pour rationaliser la production agricole. Il était prévu sur les plans de raser les trois-quarts de Paris pour en élargir les rues et nous étions presque enthousiastes ! L’esthétique est une éveilleuse de la conscience. Muette, elle est plus subtile que cette « fausse conscience » que le marxisme nomme l’« idéologie ». Plus bête peut-être, et merveilleuse comme une révélation religieuse. Si j’entrais ainsi dans l’architecture avec l’ardeur d’un converti, c’est parce qu’une beauté neuve émergeait. La modernité ouvrait une poétique. La villa Farnsworth de Mies Van der Rohe, la villa
1963 - Croquis du mur-rondin à Ronchamps.
17
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 17
26/01/2016 18:42
1931 - Villa Savoye de Le Corbusier, Poissy. © DR
1923 - Le Corbusier, Vers une architecture, page 107. © FLC / SIAE, 2015
Savoye de Le Corbusier, alors abandonnée et belle comme une ruine antique du futur, le bâtiment du Sénat à Brasilia d’Oscar Niemeyer, étaient de merveilleuses révélations. On s’est habitué depuis, on a occulté la portée philosophique fondatrice du manifeste de Le Corbusier Vers une architecture. Le beau architectural était encore conçu comme une parure. Il ornait ou mettait en scène des symboles, des mythes, des institutions. Les commissions d’architecture avaient exigé de Gustave Eiffel qu’il suspende un arc à la base de sa tour, purement décoratif. À travers les mots et les images du livre de Le Corbusier, la beauté était soudain dévoilée dans l’utile : elle était l’avion, l’auto, le silo, elle était l’audace technique ou l’efficacité de la machine. Dépassant Adolf Loos et Walter Gropius, Le Corbusier affirmait une continuité entre culture, technique et production qui jamais n’existât auparavant. Je me souviens de la passion qui habitait ceux qui ressentaient être à l’aube de la construction d’un monde nouveau. Cette époque de naissance magnifique semble lointaine, ce monde où la planification éclairait l’avenir n’est plus du tout le nôtre. Ce futur n’a pas duré, on ne voit plus au loin. Pourtant, ce regard a fondé notre temps, ouvrant la première époque moderne à la révolution industrielle. La fusion idéale entre le beau et l’utile est toujours un socle de jugement esthétique, socle que nous jouons souvent à subvertir. Cette idée moderne du beau tenait sa force de son adhésion à la raison, c’était la vérité d’un combat qui connut vite les déformations et les radicalisations idéologiques. L’idée de l’unité entre le beau et l’utile conduisit bientôt à croire que la vérité de l’utile devrait se substituer à toute idée du beau. Dès 1928, au congrès des CIAM, les tendances architecturales qui sortaient du rationalisme et de l’angle droit furent exclues car soi-disant académiques 6. La volonté de rechercher les « effets extérieurs » était présentée à la fin du Bauhaus par Hannes Meyer comme un héritage de l’esprit bourgeois, une superstition ancienne qui devrait disparaître dans le futur. Je n’oublierai jamais la leçon utile que je reçus d’Alexis Josic en 1964, devant un de mes projets d’école lorsqu’il me dit : « Je ne comprends pas pourquoi cet angle n’est pas droit sur votre plan. » Ce projet sortait de l’angle droit, j’étais allé voir la Philharmonie de Hans Sharoun à Berlin à peine
achevée. Concluant cette correction publique de mon projet, Alexis Josic ajouta, ce jour-là, en se tournant avec grandeur vers toute l’assistance : « Il faut que vous compreniez que l’architecture… (un silence)… ce n’est pas un art. » Or, je commençais justement à la comprendre comme un art de l’espace, un art public indispensable à l’espace.
1966 - Projet pour une école de danse.
Dans l’architecture baroque du bâtiment de Sharoun, je n’avais pas vu de conflit entre l’utile et le beau : j’y voyais l’espace se déployant. Le cheminement de l’œil dans le film d’Alain Resnais, L’Année dernière à Marienbad, m’avait frappé. J’éprouvais la même fascination devant les films de Michelangelo Antonioni, comme L’Aventura que j’ai vu la première fois sans vraiment suivre l’action, captivé que j’étais par le phénomène du mouvement du regard, la lumière et les cadrages. C’est avec le même regard que je voyais à cette époque l’architecture, les villes.
18
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 18
26/01/2016 18:42
En m’incitant à me méfier des facilités formelles, ces mots d’Alexis Josic me furent de la plus grande utilité. Je ne maîtrisais pas ce que je dessinais. Et j’appris là à toujours mettre en question les formes dans mon travail, leur « pourquoi ? ». Qu’elles soient rectilignes ou irrégulières, unifiées ou fragmentées, j’appris à ne conserver une forme que lorsqu’elle recèle plusieurs raisons d’être au-delà de l’esthétique : constructive, économique, fonctionnelle, écologique… Mais pourtant, j’accueille, je guette les surprises de l’irrationnel, celles du lieu, de la situation urbaine qui devint pour moi, à chaque projet, la forme à laquelle il fallait répondre.
1966 - Projet d’un ensemble philharmonique, fait à l’École des Beaux-Arts, déjà.
19
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 19
26/01/2016 18:42
Deux modernités Les Modernes radicaux refusaient que l’architecture soit un art parce qu’ils croyaient aux systèmes, cherchant une méthode pour organiser la conception sans l’arbitraire du jugement personnel. Ils voyaient dans le système l’art ultime qui supplanterait l’art. J’avais vu mon père, dès le début des années soixante, suivre « le plan calcul », installer de très grands ordinateurs de la compagnie Bull pour gérer la distribution de l’eau en Bretagne (il était en avance. La technique était encore lourde). Mais un monde nouveau se profilait, celui de la cybernétique. Un autre allait muter : l’industriel. Une évolution extraordinaire s’annonçait, et il semblait que seul Gilbert Simondon dans son Mode d’existence des objets techniques 7 en parlait en France à l’époque où culture technique, philosophique, anthropologique, s’ignoraient et une certaine technophobie existait.
1969
Après ce fonctionnalisme de la première période, nous avions le sentiment, étudiants dans les années 1965, que les jours de l’architecture étaient comptés. J’étais presque convaincu que la théorie des systèmes et les nouvelles techniques produiraient des architectures et des villes « enfin réussies », et rendraient caduque cet ancien métier d’architecte « artiste » qui pensait le bonheur des gens à leur place ! Nous imaginions que les programmes futurs seraient déterminés par les habitants et non imposés, et qu’avec ce que nous entrevoyions des capacités de calcul de l’informatique, les besoins individuels seraient mieux servis qu’avec l’industrie classique des séries et des grands nombres. Ce regard avait une merveilleuse version pop, ludique, hédoniste avec la vision généreuse de Peter Cook et d’Archigram à Londres. L’architecte classique serait submergé par un hédonisme technique et libertaire. D’autres chemins s’ouvraient, je voyais deux lignes de la modernité qui polarisaient les énergies. L’une productive, rationnelle, héritée des Lumières et de Descartes régissait la machine du travail planétaire. Elle épanouissait l’homme en maîtrisant la nature par la technique. Elle était l’aventure prométhéenne du progrès continu que l’industrie poursuivait.
20
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 20
26/01/2016 18:42
L’autre ligne de la modernité, plus magnétique, était née avec la Révolution et le romantisme en affirmant l’émancipation et l’autonomie de l’individu. C’est la voie de l’art depuis qu’il a quitté les cours royales et les églises, c’est celle de l’écriture comme « expérience des limites ». Ce mouvement entre en rupture avec la production, et l’institution dès qu’elle prive l’individu de son épanouissement. La vision courante de la culture mélange ces deux lignes, mais il y a un monde entre Picasso et Le Corbusier 8. Les interprétations du marxisme de cette époque se sont toutes présentées comme si elles étaient les deux lignes, à la fois voulant développer les forces productives tout en libérant l’homme total. Pour moi, la grande distance entre ces deux lignes repoussait l’idée d’un progrès univoque, d’un sens unique de l’histoire et m’éloignait de l’architecture. Et, je conçois aujourd’hui que le conflit entre ces deux aspirations marque ma vision de l’urbanisme. Je commençais à voir la ville comme le produit d’un perpétuel conflit entre la règle imposée par une autorité représentant la collectivité orchestrant ou non une grande ambition et le désordre, la vitalité, l’inventivité des aspirations individuelles et leurs pulsions anarchiques. La beauté des villes, quand elle existe, est ce résultat. Je passais une partie de l’année 1966 à New York, accaparé par cette face libératrice de la modernité littéraire aventureuse. J’étais éloigné de l’architecture, croyant en abandonner l’idée. La musique, la poésie, les performances artistiques m’absorbaient : c’était le moment de l’Underground, de la résistance à la guerre du Vietnam, du Velvet Underground, de la bande d’Allen Ginsberg, de celle de La Factory, des films de Mekas, des chansons de Dylan. Énigmatique, Thelonius Monk disait « White is white, blue is the color to watch. » Je parcourais la ville, ses ponts, ses rues, ses parcs et ses musées, l’herbe ou le LSD en décuplait souvent le fantastique. J’ai retrouvé des textes libres de ce séjour, et seulement une petite feuille de dessin, un avion survolant la ruine « romantique » de Coney Island et son pont vide face à la mer. Marchand dans les perspectives des rues de Manhattan, jamais je n’imaginais que je construirai un jour dans cette extraordinaire Babylone.
1966 - Coney Island, New York.
Août 1966 - Parmi des textes faits à New York.
21
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 21
26/01/2016 18:42
À la fin de cette année-là, j’imaginais que l’hédonisme de cette contre-culture libertaire underground allait traverser l’océan pour fleurir à Paris mais c’est le vent des discours rationalistes politiques qui souffla et conduisait à Mai 68. À l’École des beaux-arts, face à la tradition, la pénétration lente des idées du Mouvement moderne avait consacré dans certains ateliers l’avènement de la raison, du déterminisme. Un enseignement nouveau devait proclamer la fin de la subjectivité, de l’idée du don, la fin du mythe de l’inspiration, de la notion d’art. Le dessin, critiqué parce qu’« artistique » ou issu de la méthode des Beaux-Arts, devint honteux pour les architectes. Je fis néanmoins un concours d’école avec le peintre François Rouan, pour transformer des espaces libres entre des « barres » de logements à Rennes. Je lisais De l’ambiguïté en architecture de Robert Venturi 9 et allais écouter Roland Barthes et Jacques Lacan.
La sémiologie en 1967
1969
À Paris, avec nos maîtres de l’époque, la linguistique et la sémiologie s’étaient amplement diffusées. Si nous pensions avec le langage, comprendre son fonctionnement devait être une clé pour comprendre la ville et l’architecture. L’ouvrage d’Erwin Panofsky sur l’architecture gothique et la pensée scolastique me fut important en 1967 en me faisant comprendre ce que l’espace était par rapport au langage. Ce livre argumentait brillamment une concordance entre la cathédrale de l’abbé Suger et le texte la Somme de Thomas d’Aquin10. Elles procédaient l’une et l’autre d’un même habitus ; un même principe de clarification, d’explicitation des hiérarchies les organisaient selon l’auteur. À partir de là commença à se répandre l’idée chez certains que les formes d’une architecture pouvaient découler d’un texte, ou qu’elles puissent y être puisées. On vit apparaître des essais de sémiologie de l’espace. C’était comprendre le visible selon ses effets de sens. Au contraire, quand je cherchais ce qui le distingue du langage, du code, le visible m’apparaissait d’abord comme un effet de présence, comme une évidence sans raison qui s’impose à nous, une énigme qui pouvait donc agir avec une puissance incontrôlée sur notre mental.
Certes, le plan répartissant les piliers de la cathédrale exprime la hiérarchie structurelle, comme le montre Panofsky et elle peut se lire comme un texte, mais ce qui fait la force neuve et essentielle de l’architecture gothique est sa recherche d’une lumière venue du haut, parce que le divin est en haut. Cette volonté de faire les voûtes les plus hautes possible avec leurs vitraux supposait l’invention technique de la contre poussée, idée d’espace, idée de construction, et non raisonnement scolastique. La démonstration me fit comprendre cette distance entre effet de sens et effet de présence dans l’appréhension de l’architecture. Le langage est séquentiel, on en prend connaissance élément par élément. L’espace, le visible, au contraire, submergent notre conscience en un instant. Depuis les Grecs anciens, la tradition de l’intelligence rationnelle est née suivant l’exigence que le langage mette de l’ordre dans cette invasion des sens : il nous permet d’identifier, mémoriser, classer, organiser le monde, y compris nos sensations. Mais celles-ci nous étonnent sans cesse. Elles résistent au classement, c’est la raison d’être de la peinture et de l’architecture 11. La mode sémiologique, à Paris, le discours politique qui refusait la notion d’art ou le rationalisme modernisme avait conduit à refuser, dans certaines écoles d’architecture que les étudiants dessinent 12. Croire que l’intelligence serait accrue en s’éloignant du visible, c’est programmer une dégénérescence du regard. Nous revînmes là-dessus avec Philippe Sollers dans le livre Voir, Écrire. Agité de Mai 68, je ne recommençais à dessiner que de façon ironique et onirique, manière pour moi de sortir d’une période anti-art qui avait marqué ce temps. La prévention contre le « tout sémiologique » avait provoqué chez moi la réflexion sur la relation entre langage et espace. Et, c’est avec elle que je revins à l’architecture et à la ville. J’ai travaillé alors au sein de l’équipe de psychosociologie de Jacqueline Palmade, une psychosociologue, pour une étude sur le vécu des habitants des cités nouvelles 13. Les taudis et les bidonvilles par milliers avaient été remplacés par des logements neufs et dignes, loin du centre. La banlieue devenait autre. Après l’efficacité et les certitudes qui avaient accompagné l’expansion urbaine
22
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 22
26/01/2016 18:42
venait l’interrogation. La méthode de recherche consistait à réaliser des interviews des habitants et à les analyser. J’étais le seul architecte. Alors que j’étais habité par une sorte d’utopie libertaire « auto-constructive » un peu naïve, et que je ne voulais rien savoir des dernières modes architecturales (le dernier texte qui m’avait intéressé étant celui de Venturi), j’entrais dans un tout autre théâtre d’opération : l’architecture, on y vivait aussi ! J’ai passé un an à écouter des témoignages étonnants. Serait-il exagéré de dire que nous entendions surtout des plaintes émanant des habitants de ces grands ensembles encore tout récents ? En écoutant les analyses des rêves éveillés que faisaient les sociologues et les psychanalystes nourries de théories marxistes et freudiennes, je voyais qu’une chose essentielle leur échappait : ces plaintes étaient essentiellement liées à la question de l’espace. « Trop grand, trop petit, trop froid, trop dangereux, trop isolé… Le jardin en bas est devenu un parking… » La majorité des problèmes concernait des lieux, des distances, des lumières, des bruits, des images, des espaces à vivre et à regarder. Les considérations sociales ou psychologiques devaient être vues dans l’espace. Et cela m’a ouvert les yeux : c’était bien le domaine de l’architecture. Je m’en étais détaché mais je conçus son importance. Je devais absolument y retourner. Dans les vingt ans qui suivirent, je me suis régulièrement posé ces questions : à quoi sert un architecte à notre époque ? quelle est cette époque ? quel est son savoir, sa méthode ? Se reposer régulièrement la question pour renaître à chaque fois pourrait-être une règle d’architecte. Face à un problème, il doit se demander honnêtement si un très bon technicien, l’ordinateur du futur, ne ferait pas mieux que lui. Après ce travail de recherche dans l’équipe de psychosociologie, il m’apparaissait que l’essentiel de ce que sont la ville, l’espace, ce qui leur est spécifique ne passe pas par le langage. J’ai déposé un projet de recherche au CORDA 14, qui s’intitulait Des unités signifiantes dans la ville. Il fut accepté. Je m’intéressais à ce que l’on perçoit d’une ville, à ce qui en fait la forme. Je voulais analyser la question selon une méthode proche de la Gestalt 15, de la perception de l’espace,
sans la soumettre d’avance à une sémiologie. En 1971, alors que je travaillais sur cette recherche, marchant dans une cité moderne de banlieue, je me suis posé une question qui m’apparaissait soudain fondamentale alors que les études que j’avais faites ne la posaient jamais : quelle dimension et quelle forme donner au vide entre deux immeubles ? En cette ère de la technique reine, la science n’avait pas de réponse. Je disais alors que si personne ne fait de choix, ce sont les normes qui décident (ce qui se vérifie depuis, et de plus en plus). Il fallait que ce métier d’architecte que nous avions cru obsolète continue d’exister. Je réalisais, en marchant dans cette cité, que cet espace entre ces immeubles-objets était celui qui fonde la perception de toute la ville (à la différence de la campagne parsemée ou non de constructions). Ces immeubles que je regardais étaient indifférents au lieu, parce que conçus avec l’idée qu’ils étaient des objets techniques, des métaphores de machines. Et cette appartenance même à une logique générale technicienne justifiait et légitimait leur esthétique parfois très pauvre. Dans cette vision, le programme soumet les lieux à ses exigences et réduit tout espace sur la terre à un fond, une réserve de substance quantitative. Les agencements entre ces objets-bâtis des cités périphériques portent la vision d’un espace neutre, non limité. Un espace où il n’y a plus de lieux, seulement des temps de transport à travers un milieu neuf illimité. C’est la vision d’un destin humain hors-sol. Je m’étais désintéressé des courants de pensée dans l’architecture, je voulais apprendre par l’expérience, concrètement. Après avoir été gauchiste, je fus un rêveur conséquent aidé souvent par l’herbe et les substances. Et alors que le rêve m’était plus vif que le réel, et que je me trouvais heureux d’être capable d’étirer le temps indéfiniment loin de la réalité, l’architecture m’a « guéri ». Je ne programmais pas l’idée de construire – à dire vrai, un concours comme celui de la Roquette me parut un jeu de l’esprit que je faisais pour répondre aux autres amis, témoins de ma génération –, mais les mots et les dessins m’y amenèrent. Les concours m’ont permis peut-être de faire entrer inconsciemment le rêve sans limite et sans attache dans une action concrète matérielle.
1969
23
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 23
26/01/2016 18:42
C’est par chance, à partir d’un rêve, endormi celui-là, que je fis dans le Lubéron, que je proposais ce Château d’eau de Marne-la-Vallée. Il n’y avait pas de demande, pas de programme ou de concours. Je travaillais alors avec Antoine Grumbach sur certains « espaces publics » de la future ville nouvelle et j’ai proposé aux urbanistes Michel Macary et Jean-Paul Baïetto 16 de déplacer un château d’eau. Finalement, il m’a été proposé de le construire.
1980
1976
Je compris alors qu’entre la prestigieuse « recherche » et la « création », alors décriée et problématique, entre le contrat du CORDA et le Château d’eau je devais choisir. Je ressentais que deux parties distinctes de mon cerveau étaient sollicitées et que je ne saurais faire marcher ensemble à cette époque. Soit j’écrivais soit je concevais dans l’espace. Je choisis de construire et de me consacrer entièrement au projet naissant du Château d’eau plutôt que d’écrire. Quand je gagnais les Hautes Formes, je vis que j’étais au pied du mur, je devais changer, avoir un agenda, et Georgia Benamo m’y aida. Attelé à apprendre à construire ce projet, j’ai vu une chance d’éviter l’affadissement décadent qui guette celui qui songe sans produire, mais je n’abandonnais pas le rêve. Il resta constamment dans des aquarelles et dessins et j’eus l’impression qu’il se convertit bientôt en espaces à construire. J’appris beaucoup en concevant le projet du Château d’eau de Marne-la-Vallée. Le bureau d’études et l’entreprise m’étaient hostiles : j’étais jeune, ce projet leur paraissait inutile, irrationnel, incongru et ils trouvaient toutes les raisons de ne pas me suivre. Michel Macary et Jean-Paul Baïetto leur avaient imposé l’idée saugrenue que je fasse ce projet et qu’ils me suivent. Éjecté par la porte, je revenais pourtant chaque semaine par la fenêtre avec un nouveau croquis, une alternative. Je voulais construire cet étrange menhir. Et c’est grâce à l’exactitude technique des dessins que j’opposais à leur refus que je fus respecté. En même temps, je dessinais une petite maison en plusieurs corps pour mon oncle sur l’île de Noirmoutier. L’idée qu’un dessin puisse se construire me devenait familière. Le dessin était le médium indispensable pour concevoir, puis convaincre, et enfin construire, et c’était les trois missions de l’architecture.
1969
24
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 24
26/01/2016 18:42
« La ville sans lieu » Au début des années soixante, adolescent, j’allais voir la ville moderne avancer sur les terres agricoles qui entourent Rennes. J’ai retrouvé une photo que j’ai prise à ce moment : une ferme en terre ocre que semble menacer un grand HLM blanc et propre, élément avancé d’un bataillon de parallélépipèdes qui approchait. C’était le moment du big-bang urbain, quand les vagues de nouveaux habitants arrivaient par centaines chaque jour dans les villes, immigrants et ruraux, cherchant le travail espéré. Une semaine passée sur l’immense bidonville de Nanterre, à Paris, à réparer une maison communautaire avec les jeunesses catholiques m’avait montré un peu l’extrême misère. J’étais allé également près de Rennes dans le village de Le Rheu, où l’urbaniste Gaston Bardet avait conçu des rues nouvelles, je n’aimais pas ce village élargi.
ception millénaire de l’espace urbain serait bientôt retournée comme un gant. Depuis l’Antiquité, les villes étaient organisées et perçues à partir des « vides » des rues qui nous enveloppaient ; espaces concaves ouverts et circulables. Dans la ville moderne, on ne verrait plus que la prolifération des objets bâtis, des « pleins ». Le programme moderne ignorerait les contingences et les lieux. « La ville sans lieu », voilà le titre surprenant que Le Corbusier a donné en 1922 à son projet de ville pour trois millions d’habitants, exposé au Salon des artistes décorateurs. Il y présente une cité idéale, homogène, pure, conçue selon un ordre implacable. « On entrait dans les certitudes imminentes » écrivait l’auteur 18. Le grand nombre devenait la grande question du XXe siècle. En phase avec l’industrie qui produisait déjà les objets standards en série, la ville est raisonnée comme un stockage rationnel d’immeubles-objets en série, préfiguration pour l’habitat des futurs containers de transports maritimes. Pourtant, ce projet dépasse par ses dimensions le dispositif technique : une poétique du sublime naît de cet espace immense, un sentiment océanique. Et cette image visionnaire est l’origine la plus soudaine et radicale de la ville moderne et c’est un renversement anthropologique et esthétique.
1961 - HLM et ferme en terre, Rennes.
Le Corbusier avait décrété « la mort de la rue » 17 annonçant qu’« une ville devrait en remplacer une autre ». Deux images mentales allaient désormais s’opposer, deux âges : la ville traditionnelle des îlots et des rues, héritée de Millet et de Pompéi, tenait le centre, elle serait bientôt englobée dans la ville élargie et sans rues que nous connaissons dans toutes les périphéries urbaines du monde, vastes territoires urbanisés, peuplés d’objets bâtis, autonomes et entrecoupés des « tuyaux » de voies rapides. La per-
1922 - « La ville sans lieu ». Le Corbusier, une ville contemporaine de trois millions d’habitants. © FLC/SIAE, 2015
25
00-Portzamparc p01-83 MAJ 01-10-15.indd 25
26/01/2016 18:42
1971 LA TOUR VERTE 1975 LES HAUTES FORMES - 1983 TÊTE DÉFENSE 1985 - CITÉ DE LA MUSIQUE - 1985 CITÉ DE LA MUSIQUE OUEST 1985 CAFÉ BEAUBOURG
84
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 84
26/01/2016 18:12
LES ANNÉES 1970-1980
ARCHITECTURE BLANCHE
1975 LA ROQUETTE 1983 OPÉRA BASTILLE - 1983 ÉCOLE DE DANSE DE L’OPÉRA DE PARIS 1985 CITÉ DE LA MUSIQUE EST 1988 MUSÉE BOURDELLE
85
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 85
26/01/2016 18:12
MAI 1971 NOISIEL FRANCE LA TOUR VERTE
En 1971, à Marne-la-Vallée, près du parc de Champs-sur-Marne, je propose de remplacer un rond-point par un échangeur, au croisement de deux grandes voies, et d’y installer un château d’eau prévu non loin. Je l’imagine sous la forme d’une tour végétale qui profiterait de la présence de l’eau pour l’arrosage. J’ai dessiné de nombreuses hypothèses pour cette tour. L’une est une sphère d’acier en surpression, les autres utilisent la gravité, comme cette « Tour de Babel » qui fut réalisée. 86
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 86
26/01/2016 18:12
87
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 87
26/01/2016 18:12
Au départ, je l’avais prévu comme un belvédère mais les pompiers refusèrent la promenade en forme d’hélice qui conduisait au sommet. Le plan décagonal porte le réservoir et les poutres formant des bacs de terre de un sur un mètre portant la végétation. Les parois sont un treillage (bois du nord étuvé, vis de cuivre). Le système d’arrosage a donc éclaté, puis a été délaissé… Depuis, la végétation sèche et se débrouille. 88
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 88
26/01/2016 18:12
89
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 89
26/01/2016 18:12
Mai 1973, la ville n’est pas encore autour quand la tour est là . Photo prise en passant.
90
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 90
26/01/2016 18:12
91
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 91
26/01/2016 18:12
1974, crayon et aquarelle.
1974, crayon et aquarelle. 92
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 92
26/01/2016 18:12
1974, crayon et aquarelle.
1974, crayon et aquarelle. 93
01-Portzamparc p84-177 MAJ 01-10-15.indd 93
26/01/2016 18:12
1988 HÔTEL AMÉRICA - 1988 ATLANPOLE 1990 PLACE COISLIN - 1990 RUE ET PLACE NATIONALE 1991 LOGEMENTS À BERCY - 1991 LES JARDINS DE LA LIRONDE 1993 PALAIS DE JUSTICE DE GRASSE
178
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 178
26/01/2016 18:13
LES ANNÉES 1988-1994
LA VILLE PLURIELLE ET AUTRES ESSAIS
1989 FUKUOKA NEXUS II - 1989 PORT DE LA LUNE 1991 ÉCOLE DES BEAUX-ARTS - 1991 QUARTIER DES CATALANS 1991 LA TOUR DE LILLE - 1992 NARA INTERNATIONAL CONVENTION HALL 1993 LES CHAMPS LIBRES
179
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 179
26/01/2016 18:13
1994, aquarelle.
180
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 180
26/01/2016 18:13
Bahia, ao没t 1997, aquarelle.
181
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 181
26/01/2016 18:13
MAI 1988 FRANCE MARNE-LA-VALLÉE PARC DISNEYLAND-PARIS HÔTEL AMÉRICA
Concours
Illusion, picturalité, couleur ; conception de deux très grands hôtels pour Eurodisney dans la plaine de Marne-la-Vallée, en région parisienne. En juillet 1988, autour d’une immense maquette, je retrouve à Los Angeles un aéropage d’architectes chargés d’appliquer une thématisation, un « theming », pour leurs projets d’hôtels autour d’un lac. Il faut jouer sur le thème de l’Amérique. Laquelle ? C’est un hommage à Rio de Janeiro que j’ai proposé, en imaginant une géologie, un événement en relief au bord du lac : les deux hôtels se découpent comme des massifs montagneux aux pieds desquels s’installe la métaphore d’une ville. C’est un jeu pictural sur la perspective et la profondeur organisé à partir d’un point de vision unique. Hors de ce point de vue axial, une cohérence invisible enchaîne comme en une anamorphose les espaces en séquences, l’ordre du tout ne se révélant qu’au loin. Les montagnes accueillent les chambres, et devant, sur le lac, prennent place les restaurants, halls d’accueil, suites et autres salons. 182
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 182
26/01/2016 18:13
183
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 183
26/01/2016 18:13
184
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 184
26/01/2016 18:13
Dans la peinture médiévale, la profondeur naît de la superposition du proche sur le lointain. On retrouvera cette illusion intériorisée dans le projet du musée Hergé plus tard. 185
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 185
26/01/2016 18:13
186
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 186
26/01/2016 18:13
187
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 187
26/01/2016 18:13
1975
1975
188
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 188
26/01/2016 18:13
1996
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 189
189
26/01/2016 18:13
1994 TOUR BANDAÏ 1994 PALAIS DES CONGRÈS DE PARIS 1995 ÉCOLE D’ARCHITECTURE 1997 LA PHILHARMONIE LUXEMBOURG
258
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 258
26/01/2016 18:17
LES ANNÉES 1994-1999
1994 QUARTIER MASSÉNA 1994 TOUR LVMH - 1995 MUSÉE NATIONAL DE CORÉE 1997 AMBASSADE DE FRANCE EN ALLEMAGNE 1999 MUSÉE NELSON ATKINS
259
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 259
26/01/2016 18:17
DÉCEMBRE 1994 ANOYAMA-DORI JAPON TOKYO TOUR BANDAÏ
1
Concours
2
Un bâtiment pour des événements culturels de grande visibilité à Tokyo, demandé par la société Bandaï, sur l’avenue Aoyama-Dori : un curieux concours, juste Jean Nouvel et moi… Une idée presque instantanée m’est apparue : les niches acoustiques de la salle de la Cité de la musique, où j’ai fait installer des lumières rasantes aux couleurs changeantes, à partir de trois tubes de couleurs fondamentales. Le premier croquis, ci-dessus, reprend cette idée de niches symétriques. Ce premier thème fonctionne mal avec l’avenue. Dans la deuxième série de recherches, je rompts avec la symétrie. Le concept de fenêtres de lumière, lui, est resté jusqu’au bout. 260
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 260
26/01/2016 18:17
3
Le programme du bâtiment demande que les niveaux hauts soient attribués à des logements. Ces derniers sont étagés en terrasses tournées vers le sud, dominant le quartier de petits immeubles, de petites rues et de maisons en contrebas, immédiatement derrière le front bâti de l’avenue. 261
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 261
26/01/2016 18:17
Études de lumière J’avais expérimenté mes variations de lumière rasante. Ici à droite, une des « fenêtres » acoustiques de la salle de la Cité de la musique. 262
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 262
26/01/2016 18:17
Je mettais au point, en parallèle, pour la grande salle de la Cité de la musique, des niches acoustiques dans lesquelles deux fentes latérales de lumière permettraient de faire apparaître toutes les couleurs à partir de tubes, de mélanger les trois couleurs primaires par des variateurs sur un programme. Le mélange va jusqu’au blanc argenté. Ce concours sera gagné mais à cause de la crise au Japon, il n’aura pas de suite. 263
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 263
26/01/2016 18:17
1996, crayon et pastel.
264
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 264
26/01/2016 18:17
1975, rue de l’Abbaye. Crayon. 265
02-Portzamparc p178-327 MAJ 17-12-15.indd 265
26/01/2016 18:17
2000 DE CITADEL - TOURS 1991/2011 - 2001 TOUR T1 - 2001 TOUR GRANITE 2002 MUSÉE HERGÉ - 2002 PRIM TOWER - 2002 CIDADE DAS ARTES 2004 GALEO - 2004 NEW YORK CITY OPERA - 2005 TOURS CARNEGIE 2006 HÔTEL DE RÉGION RHÔNE-ALPES - 2006 CHAI CHÂTEAU CHEVAL 2007 PHILHARMONIE DE PARIS - 2007 ACADEMY MUSEUM OF MOTION 2009 THE BROAD ART FOUNDATION MUSEUM - 2009 CASARTS 2011 TOUR MANARA - 2011 TOUR B3A MASSENA - 2011 FLAGSHIP DIOR 2013 THÉÂTRE ET CENTRE CULTUREL DE SUZHOU
328
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 328
26/01/2016 18:32
LES ANNÉES 2000 2000 GRANDE BIBLIOTHÉQUE DU QUÉBEC - 2001 LE MONDE 2003 HÔTEL MARRIOTT RENAISSANCE ARC DE TRIOMPHE 2009 TOUR ONE 57 - 2006 RIVERSIDE DISTRICT BLANC 2007 MONACO EXTENSION EN MER - 2007 VILLA-JARDIN DARIER PICTURES -- 2008 L’AVANT-SCÈNE LES TRÉSUMS 2010 CENTRE CULTUREL DE LUANDA - 2010 TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE 2012 SIÈGE DU GROUPE EADS - 2013 TOUR DE LA ROSE 2014 SIÈGE DU PARLEMENT ALGÉRIEN
329
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 329
26/01/2016 18:32
SEPTEMBRE 2000
AU-DESSUS DE L’HOSPITAALWEG
ALMERE STAD ALMERE PAYS-BAS DE CITADEL
Sur le thème proposé par OMA, j’ai étudié quelques variations. D’une part, sur le plan de l’espace public et des commerces, certaines ouvertures, inflexions, ou relations avec le niveau voiture. Ces inflexions des rues en plan ont pour effet de faire avancer le piéton vers l’intérieur, vers une chose visible. Figure 1.
Figure 1 1. Décalage des voies 2. Ouverture vers le RdC 3. Place triangulaire 4. Appel visuel 5. Rampe
D’autre part, sur le plan du niveau habitation, je suis sur une position intermédiaire entre deux schémas. L’un « nappe » de maisons régulières à patio. Figure 2.
Figure 2
Figure 3
Maisons autonomes
Ceinture ajourée régulière Jardin et grandes terrasses
L’autre « ceinture » de maisons superposées autour d’un jardin central. Cette solution est convaincante, car cela peut donner des vues lointaines pour chacune des maisons, et des jardins individuels. Figure 3.
Les trois niveaux. Le principe de Rem. Créée dans les années 70, Almère est située dans les polders, non loin d’Amsterdam. Un centre a été laissé vide pour être aménagé plus récemment. Les rues de la ville convergeaient vers ce centre. Rem Koolhaas fut lauréat d’un concours dans les années 2000 pour ce plan urbain. Il m’appela pour traiter l’îlot central en rupture de pente. Vu l’impossibilité de creuser le sous-sol, son projet assure la continuité automobile au sol et la continuité des rues commerçantes piétonnes en créant une nappe de sol artificiel qui passe au-dessus. L’îlot à traiter est au centre de cette nappe bombée. C’est un feuilleté superposant parkings et commerces au niveau piéton et au-dessus des logements en bande. 330
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 330
26/01/2016 18:32
Pour l’extérieur, j’ai envisagé plusieurs façons de le regarder. D’abord une sorte de symétrie ou de reliefs irréguliers entre le haut et le bas. Figure 5.
Figure 5
Enfin, ce qui me plairait le mieux, une superposition de deux projets indépendants : des magasins différents, contigus, comme des bâtiments vitrés ayant chacun des spécificités dues à chaque « tenant ». Dessus, une lévitation, la nappe régulière de maisons en brique avec jardin terrasse visible. Contraste maximum entre le haut et le bas. Vitre-brique, régulier-irrégulier. Le haut est une ligne rigoureuse en plan, le bas serait irrégulier. Figure 6.
Figure 6
Extrait d’une lettre adressée à Rem Koolhaas. Sur cette partition de Rem Koolhaas, j’interprète le programme demandé par MAB, le client. À la place des logements en bande, je propose une pelouse centrale et une couronne de maisons sur celle-ci… L’image d’un « tapis volant » au-dessus des commerces…
331
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 331
26/01/2016 18:32
Les commerces sont au niveau piéton. Le plan des rues décalées attire vers le carrefour central. Au-dessus, le « tapis » sur lequel sont installées des maisons individualisées et une tour de logements étudiants au croisement de deux axes principaux de la ville. Surprise, lorsque devant les maisons, sous le calme du grand ciel, l’on franchit les passerelles d’un bloc végétal à l’autre : on passe au-dessus du bruit continu d’une rue animée de commerces… la campagne et le centre-ville. 332
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 332
26/01/2016 18:32
333
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 333
26/01/2016 18:32
334
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 334
26/01/2016 18:32
335
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 335
26/01/2016 18:32
TOURS 1991-2011
400 375
350 325
300 275
250
New York Tour Hearst 2000
225
Paris Tour Septentrion1997
200 175
150
Paris Tour Granite 2001
Lille Tour 1991
125
New York Tour LVMH 1995
Monaco Tour Madone 2001
100 75
50 25
0
336
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 336
26/01/2016 18:32
Riyadh Tour 2008 400 375
Paris Tour Generali 2006
New York Tour One57 2009
350 325
300 275
Paris Tour T1 2006 New York Tour Prism 2002
Paris Tour Imefa 2011
250 225
200 175
150 125
100 75
50 25
0
337
03-Portzamparc p328-539 MAJ 17-12-15.indd 337
26/01/2016 18:32
CHRONOLOGIE DES PROJETS
04-Portzamparc p540-556.indd 541
26/01/2016 18:59
1989
1969 MAISON BOUTRAY – Noirmoutier – France / Maison privée / Commande privée 1969 – Livrée 1972 • 1970 AMÉNAGEMENTS URBAINS – Marne-la-Vallée – France / Projet urbain, avec Antoine Grumbach / 1970 – Livré 1976 / Établissement public d’aménagement de la Ville de Marne-la-Vallée (Epamarne) / Michel Macary, architecte-urbaniste • 1971 LA TOUR VERTE – Noisiel – France / Équipement public / Commande 1971 – Livré 1974 / Établissement public d’aménagement de la Ville de Marne-la-Vallée (EPAMARNE) / Michel Macary, architecte-urbaniste •
1980
1973 CHÂTEAUX D’EAU – Champs-sur-Marne – France / Équipement public / Concours 1973 – Non retenu / Établissement public d’aménagement de la Ville de Marne-la-Vallée (Epamarne) •
1982
1974 LA ROQUETTE – Paris – France / Logements, commerces / Concours 1974 – Non retenu / Ville de Paris • 1975 LES HAUTES FORMES – Paris – France / 209 logements HLM et LNN locatifs répartis en 6 bâtiments de 5 à 12 niveaux / Concours « Programme Architecture nouvelle » PAN VII 1975 – Livré 1979 /11 460 m² / Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) / En association avec Georgia Benamo • Châteaux d’eau de Saint-Quentin-en-Yvelines
1976 ABORDS DE LA CATHÉDRALE – Orléans – France / Projet urbain, équipement culturel / Concours 1976 – Non retenu / Ministère de la Culture / En association avec Georgia Benamo •
Foyer pour personnes âgées, Rue du Château-des-Rentiers, Paris 13e arr.
19
1980 CHÂTEAU D’EAU – Saint-Quentin-en-Yvelines – France / Équipement public / Concours 1980 – Non retenu / Ville de Saint-Quentin-en-Yvelines •
1981
1981 CITÉ JUDICIAIRE – Lyon – France / Équipement public / Concours 1981 – Non retenu / Ministère de la Justice • CONSERVATOIRE ÉRIKSATIE - FOYER PERSONNES ÂGÉES – Paris – France / Équipement public / Concours 1981 – Livré 1984 / 1 764 m² / Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) / Acousticien : Metraco • ZAC DU FRONT DU LAC – Enghien-les-Bains – France / Logements / Concours 1981 – Non retenu / 8 400 m² SHON / AFTPR et Cité Nouvel Habitat (CNH) • INSTITUT DU MONDE ARABE – Paris – France / Équipement culturel / Concours 1981 – Non retenu / 27 000 m² SHON / Ministère de la Culture • ENTRÉE DU PARC DES COQUIBUS – Évry – France / Logement / Commande 1981 – Abandonné / Cité Nouvel Habitat (CNH) •
Conservatoire Érik-Satie, Paris 7e arr.
1982 JARDINS PALIKAO – Paris – France / Projet urbain / Concours 1982 – Non retenu / Direction des parcs et jardins de la Ville de Paris • MAISON DES ARTISTES – Paris – France / Logements / Concours 1982 – Non retenu / Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) • CHÂTEAU DES RENTIERS – Paris – France / Foyer pour personnes âgées / Commande 1982 – Livré 1984 / 2 300 m² / Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP), Habitat Social Français (HSF) • LE CRESCENT, L’ALLÉE DU PARC, LE LAFAYETTE – Marne-la-Vallée – France / Logements / Concours 1982 – Livré 1985 et 1988 / Établissement Public d’Aménagement de la ville de Marne-la-Vallée (EPAMARNE) – Codelog – Les Trois Vallées – ACL • ZAC SINGER – Paris – France / Projet urbain / Concours 1982 – Non retenu / Direction de l’Architecture de la Ville de Paris •
1982
ZAC Singer, Rue de Patay, Paris 13e arr.
1991
1983 TÊTE DÉFENSE – Paris-La Défense – France / Bureau / Concours 1983 – Non retenu / Établissement public d’aménagement de la Défense (EPAD) • ÉCOLE DE DANSE DE L’OPÉRA DE PARIS – Nanterre – France / Équipement culturel / Concours – Projet lauréat 1983 – Livré 1987 – Prix de l’Équerre d’Argent 1988 / 11 000 m² SHON / Ministère de la Culture – Établissement public pour l’aménagement de La Défense (EPAD). Artistes : Pierre Buraglio, Roland Cabot, Béatrice Casadesus • RUE DE L’OUEST – Paris – France / Logements / Commande 1983 – Livré 1988 / Société anonyme de gestion immobilière (SAGI) • OPÉRA BASTILLE – Paris – France / Équipement culturel / Concours international 1983 – Non retenu / Ministère de la Culture / Rob Pierce • ZAC SAUSSURE – Paris – France / Logement / Concours 1983 – Non retenu / OPHLM de la Ville de Paris • Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 542
26/01/2016 18:59
1989
Cours Mirabeau à Aix-en-Provence
1984 CITÉ DE LA MUSIQUE CONSERVATOIRE PARTIE OUEST – Paris – France / Équipement culturel et public / Concours 1984 – Livré 1990 / 40 000 m² SHON / Ministère de la culture et de la communication – Aménageur Établissement public du parc de la Villette (EPPV) / Ingénieur : Sodeteg – Économiste : Sogerlerg – Acoustique : Commins bbm – Scénographie : Jacques Dubreuil – Lumière : Jean Clair. Artistes : Christian Boltansky, Pierre Buraglio, Aurélie Nemours, Georges Noël, Yann de Portzamparc, Antonio Semeraro • CITÉ DE LA MUSIQUE PARTIE EST – Paris – France / Équipement culturel et public / Concours 1984 – Livré 1995 – Prix de l’Équerre d’Argent 1995 / 50 000 m² SHON / Ministère de la Culture et de la Communication – Aménageur Établissement public du parc de la Villette (EPPV) / Ingénieur : Sodeteg – Économiste : Sogerlerg – Acoustique : Commins bbm, ACV, Xu Acoustique pour le grand auditorium – Scénographie : Jacques Dubreuil, Jacques Leconte – Lumière : Gérald Karlikoff / Architecture du Café de la Musique et mobilier : Elizabeth de Portzamparc. Artistes : Louis Dandrel, Yann de Portzamparc, Antonio Semerano • 1985 IMMEUBLE – Berlin – Allemagne / Logement / Commande 1985 – Livré 1990 / RIBA • CAFÉ BEAUBOURG – Paris – France / Bar – Restaurant / Commande 1985 – Livré 1987 /530 m² SHON / Gilbert Costes / Ingénieur lumière : Gérald Karlikoff •
1982
1988
Boutique du couturier Emanuel Ungaro, avenue Montaigne à Paris
1986 BUREAUX – Marseille – France / 2 immeubles de bureaux / Étude de faisabilité 1986 – Abandonné / 5 000 m² SHON / Ville de Marseille • QUARTIER DU PARC – Nanterre – France / Logement, commerce / Concours 1986 – Livré 1995 / 19 000 m² SHON / Établissement public pour l’aménagement de La Défense (EPAD), OPHLM de Nanterre – Société nationale immobilière (SNI) • 1988 QUARTIER ATLANPOLE – Nantes – France / Projet urbain : plan d’aménagement pour la création d’une technopole / Concours – Projet lauréat 1988 – Interrompu – Études de 1988 à 1992 / 200 000 m² / Ville de Nantes – SEM Atlanpole • BOUTIQUE UNGARO – Paris – France / Commerce / Commande privée 1988 – Livré 1989 / 500 m² / Emanuel Ungaro • HÔTEL AMÉRICA – Marne-la-Vallée – France / Hôtel, restaurant / Concours 1988 – Abandonné / Eurodisney • FURTADO HEINE – Paris – France / Logements / Concours 1988 – Non retenus / Foyer pour personnes âgées / Ville de Paris • MUSÉE BOURDELLE – Paris – France / Équipement culturel : extension du musée / Concours – Projet lauréat 1988 – Livré 1990 /1 655 m² SHON / Ville de Paris – Direction des Affaires culturelles • GOURMET PLAZA – Osaka – Japon / Hôtel, restaurant / Commande 1988 – Abandonné / 1 600 m² • PALAIS DE JUSTICE – Rouen – France / Commerces, loisir, logements /Concours 1988 – Projet lauréat en 1989 – Abandonné / Ville de Rouen • ESPACE BEAUTÉ – Vichy – France / Hôtel, restaurant, Spa / Concours 1988 – Projet classé second / Compagnie fermière de Vichy – Groupe Perrier •
1989
Hôtel et bureaux à Paris, av. Jean-Jaurès à Paris 19e arr.
1982
1989 QUARTIER SEXTIUS MIRABEAU – Aix-en-Provence – France / Projet urbain : création d’un nouveau quartier / Concours 1989 – Projet classé second / 102 000 m² sur 16 ha /Ville d’Aix-en-Provence en association avec Urbat • PORT DE LA LUNE – Bordeaux – France / Projet urbain / Concours 1989 – Non retenu / 150 ha / Ville de Bordeaux • MANIN JAURÈS – Paris – France / Hôtel, restaurant, bureau, centre d’affaire / Concours 1989 – Livré 1993 /SEMAVIP – SMCI • NEXUS II – Fukuoka – Japon / Logements / Commande 1989 – Livré 1991 / 4 000 m² SHON / Fukuoka Jisho Co Ltd • SECTEUR IV – Marne-la-Vallée – France / Projet urbain / Commande 1989 – Abandonné / Établissement public d’aménagement de la Ville de Marne-la-Vallée (Epamarne) • QUAI BRANLY – Paris – France / Équipement public, centre de congrès / Concours 1989 – Non retenu / Ministère des Affaires étrangères et Secrétariat en charge des Grands Travaux •
1989
Concours d’idées pour Secteur IV, Marne-la-Vallée
1990 ZAC D’AUSTERLITZ – Paris – France / Projet urbain / Appel d’idées 1990 / Ville de Paris • XLIVe BIENNALE DE VENISE – Italie / Architecture événementielle : nouveau pavillon français / Exposition 1990 / Ministère des Affaires étrangères • PLACE COISLIN – Metz – France / Projet urbain / Concours 1990 – Non retenu / 45 000 m² / Uniblor – Espace Promotion • RUE ET PLACE NATIONALE – Paris – France / Projet urbain, logements, commerces, équipement public / Commande 1990 – Livré 1995 / Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) / Paysagiste consultant : Lydie Chauvac •
1991
Zac des Ponts-Jumeaux à Toulouse
1991 ÉCOLE DES BEAUX-ARTS – Paris – France / Équipement public / Concours 1991 – Projet lauréat – Abandonné / 15 000 m² / Ville de Paris • LOGEMENTS À BERCY – Paris – France / 4 immeubles avec logements, commerces / Commande 1991 – Livré 1994 /12 860 m² SHON – 7 473 m² / CARCD, Promoreal – Aménageur : SEMAEST • QUARTIER LES CATALANS – Marseille – France / Projet urbain, hôtel, restaurant, logement, bureau / Concours 1991 – Non retenu / 30 000 m² / Ville de Marseille – Promoteur : Seeri • LES JARDINS DE LA LIRONDE – Montpellier – France / Projet urbain : Urbaniste en chef de la ZAC « La Lironde » – Coordinateur d’environ 20 architectes et promoteurs / Consultation 1991 – Mise en chantier 2002 – Première livraison 2005 – Achevé en 2012 /40 ha / Société d’équipement de la région de Montpellier (SERM) / Paysagiste : Michel Desvigne • PLACE DE L’ÉTOILE – Strasbourg – France / Réaménagement urbain, hôtels, bureaux, commerces / Concours 1991 – Non retenu / 126 630 m² / Ville de Strasbourg – Maîtrise d’ouvrage déléguée : Société d’équipement de la région de Strasbourg (SERS) • ZAC DES PONTS JUMEAUX – Toulouse – France / Projet urbain / Commande 1991 – Abandonné /
1991
Aménagement de la place de l’Étoile à Strasbourg
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 543
26/01/2016 18:59
1993
1995
200 000 m² SHON / Snc Les Portes de Toulouse Fonta, 3F, Mallardeau, les Ferronneries du Midi • TOUR DE LILLE (ex. : TOUR CREDIT LYONNAIS) – Lille – France / Tour de bureaux pour le siège du Crédit Lyonnais / Commande directe 1991 – Livré 1995 / 18 135 m² SHON / Nexity – Sari – Aménageur : Euralille / Architecte en chef du site : Rem Koolhaas – OMA • 1992 ÉCOLE NATIONALE DES ARTS-DÉCORATIFS – Paris – France / Équipement public / Concours 1992 – Non retenu / Ministère de l’Éducation nationale • INTERNATIONAL CONVENTION HALL – Nara – Japon / Équipement culturel, salle de spectacle / Concours international 1992 – Non retenu (2e prix) / 20 000 m² SHON / Ville de Nara • TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE – Bordeaux – France / Équipement public / Concours 1992 – Non retenu / Ministère de la Justice •
Concours pour le nouveau siège social de DDB Needham Worldwide à Saint-Ouen
1994
Campus Chasse Terrein : étude urbaine à Breda, Hollande
1994
Porte d’Asnières, « Les Hauts de Malesherbes », Paris 17e arr.
1995
Projet pour l’Île Seguin à BoulogneBillancourt
1993 TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE – Grasse – France / Équipement public / Concours 1993 – Livré 1999 /15 400 m² SHON / Ministère de la Justice / Xu Acoustique Architecte d’intérieur : Elizabeth de Portzamparc, Martin Wallace pour les pare-soleil • « LES CHAMPS LIBRES » – Rennes – France / Équipement culturel et public regroupant trois institutions principales : la Bibliothèque municipale, l’Espace des sciences et le musée de Bretagne / Concours international – Projet lauréat 1993 – Livré 2006 / 35 280 m² SHON / Rennes Métropole / BET : Thales (ex Sodeteg) – Économiste : Atec – Acousticien : Xu Acoustique – Scénographe : Changement à vue – Économiste : Gvi / Maîtrise d’œuvre muséographie : Agence Elizabeth de Portzamparc • SIÈGE DU GROUPE DDB – Saint-Ouen – France / Bureau / Concours 1993 – Projet lauréat, décision non suivie / 12 537 m² SHON / DDB Needham Worlwide – Maîtrise d’ouvrage déléguée : Société pour la Rénovation et la Construction (SPRC) •
Maquette pour le concours d’un lycée à Alfortville
1996
« Espace Lumière », immeuble pour le groupe Canal+ à Boulogne-Billancourt
19 1996
1994 AREA FIAT DI NOVOLI – Florence – Italie / Logement / Commande 1994 – Abandonné / Instituto Piemontese Immobiliare SPA • TOUR « BANDAÏ » – Tokyo – Japon / Tour avec équipements culturels, bureaux, logements, restaurants / Concours 1994 – Projet lauréat. Abandonné / 7 000 m² SHON / Bandaï Corporation • CAMPUS CHASSE TERREIN – Bréda – Pays-Bas / Projet urbain : logements, commerces, hôtel, équipements sportifs, musée, crèche / Concours avec OMA 1994 – Non retenu / 13 ha / Geerlings Vastgoed BV – Ville de Bréda • EXTENSION DU PALAIS DES CONGRÈS – Paris – France / Commerces, loisirs, bureaux / Concours 1994 – Livré 1999 / 46 915 m² de surface créée et 13 606 m² de surface réaménagée / Société Immobilière du Palais des Congrès SIPAC – Aménageur : Chambre de commerce et d’industrie, CCI de Paris • ZAC ASNIÈRES « LES HAUTS DE MALESHERBES » – Paris – France / Projet urbain : ZAC de 600 logements, 1 800 m² SHON d’activité, bureaux, hôtels et commerces, école, crèche, gymnase, jardin public de 6 400 m², espaces publics / Commande 1994 – Livré 2004 / 75 000 m² sur 6,7 ha / Aménageur : SEMAVIP • 1995 ÉCOLE D’ARCHITECTURE – Marne-la-Vallée – France / Équipement public / Concours 1995 – Non retenu / Ministère de l’Équipement, des Transports et du Tourisme – Maître d’ouvrage délégué EPAMARNE • GROUPE SCOLAIRE CITÉ LEBISEY – Hérouville Saint-Clair – France / Équipement public / Concours 1995 – Livré 1998 / Ville d’Hérouville Saint-Clair • ÎLE SEGUIN – Boulogne-Billancourt – France / Projet urbain / Concours d’idées 1994 – Sans suite / 352 000 m² / Sicofram (Société Immobilière de Construction Française pour l’Automobile et la Mécanique) • LYCÉE – Alfortville – France / Équipement public / Concours 1995 – Non retenu / Région d’Ile-de-France • « DAR MARTIN » – Sidi Bou Saïd – Tunisie / Restructuration et extension d’une maison / Commande 1995 – Livré 1997 / 500 m² / Nicole et Didier Martin • MUSÉE NATIONAL DE CORÉE – Séoul – Corée du Sud / Équipement culturel / Concours international 1995 – Non retenu / 200 000 m² / Ministère coréen de la Culture et des Sports / Muséographie : Agence Elizabeth de Portzamparc • PITKOVICE – Prague – République Tchèque / Projet urbain / Commande 1995 – Abandonné / 405 000 m² – habitable 149 660 m² / AST Immobilien Gmbh • QUARTIER MASSÉNA – Paris – France / Projet urbain : urbaniste en chef de la ZAC, élaboration des règles de construction : volumétrie, découpage des îlots, tracé des voies et des jardins publics, coordination de 31 architectes / Concours d’urbanisme en deux phases – Projet lauréat 1995 – Achevé en 2010 / 339 100 m² SHON totale / ZAC 12,5 ha / Ville de Paris – Aménageur : Société d’économie mixte d’aménagement de la Ville de Paris (SEMAPA) • TOUR LVMH – New York – États-Unis d’Amérique / Tour de bureaux de 23 étages pour le siège social du groupe LVMH aux États-Unis / Commande 1995 – Livré 1999 /8 683 m² / LVMH / Architecte d’opération : Hillier Eggers Group • 1996 AMBASSADE DE FRANCE – Jakarta – Indonésie / Équipement public / Concours 1996 – Non retenu / Ministère des Affaires étrangères • PIERRE & VACANCES – Antibes – France / Hôtel, restaurant / Commande 1996 – Livré 1998 /5 000 m² / SCI Mistral Saint-Roch • « ESPACE LUMIÈRE » – Boulogne-Billancourt – France / Immeuble de bureaux destinés aux activités de production audiovisuelle du groupe Canal+ / Commande 1996 – Livré 1999 / 31 400 m² SHON / Nexity-Sari • PATHÉ TUSCHINSKI – Amsterdam – Pays-Bas / Conception et réalisation de la façade de l’extension des cinémas historiques Tuschinsky /Commande 1996 – Livré 2001 /Pathé / En association avec Elizabeth de Portzamparc • CITÉ EUROPÉENNE DU CINÉMA – Strasbourg – France / Équipement culturel / Concours 1996 – Non retenu / 17 721 m² SHON / Pathé – Ville de Strasbourg • ESPACE VISCONTI – Paris – France / Équipement culturel : reconstruction d’un espace dans la cour Visconti du Louvre pour y implanter la mosaïque de Quabr Hiram / Étude 1996 – Abandonné / 2 000 m² / Établissement Public du Grand Louvre •
19 Pierre & Vacances à Antibes
1996
19
Cité européenne du Cinéma à Strasbourg
1996
19
Cinéma Pathé Tushinsky, Amsterdam, Pays-Bas
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 544
19
26/01/2016 18:59
1995
1997
1997 AMBASSADE DE FRANCE – Berlin – Allemagne / Équipement public / Concours national – Projet lauréat 1997 – Livré 2003 / 17 000 m² SHON / Ministère des Affaires étrangères / Acousticien : Jean-Paul Lamoureux. Paysagiste : Régis Guignard – Méristème. Architecte d’intérieur : Elizabeth de Portzamparc. Artistes : François Morellet, Niele Totoni, Georges Noël, François Rouan, Zao Wou Ki, Martin Wallace • DEVENTER – Pays-Bas / Projet urbain, logement / Commande directe 1997 – Abandonné / Ville de Deventer / Bouwkunde / Architecte local : W. de Bruijn • LA PHILHARMONIE LUXEMBOURG – Luxembourg – Grand-Duché du Luxembourg / Équipement culturel avec Grand Auditorium modulable de 1 500 places, salle de musique de chambre de 300 places, salle électro-acoustique de 120 places / Concours international – Projet lauréat 1997 – Livré 2005 /20 000 m² SHON / Ministère des Travaux publics et administration des bâtiments publics du Grand-Duché du Luxembourg / Acousticien salles de concerts : Xu Acoustique – Isolation : J-P Lamoureux, Avel Acoustique – Scénographie : Changement à Vue – Architecte d’exécution : Christian Bauer & associés • PLACE CENTRALE – Tignes – France / Équipement public / Concours 1997 – Livré 2001 / 2 117 m² SHON / Ville de Tignes • TOUR « SEPTENTRION » – Paris-La Défense – France / Restructuration, rénovation et extension d’une tour existante / Commande 1997 – Projet interrompu / Surface existante : 32 000 m². Surface projet avec extension : 55 262 m². Hauteur : 150 m / Unibail •
1996 Projet pour la tour Septentrion à Paris-La Défense
1997
1996
Projet urbain à Deventer, Pays-Bas
1998
1996 Logements rue Pierre-Semard à Grenoble
1998
1996
Santo André, São Paulo, Brésil
1998
Marinoa City, Fukuoka, Japon
1998 PIERRE-SEMARD – Grenoble – France / 147 Logements, maison des artistes / Concours 1998 – Livré 2001 /8 700 m² / Grenoble Habitat • MARINOA – Fukuoka – Japon / Projet urbain, bureaux, hôtels, commerces, logements, club de sport, parc / Commande 1998 – Abandonné / 200 000 m² / Fukuoka Jisho Co Ltd • SANTO ANDRÉ – Brésil / Projet urbain : aménagement de friches industrielles / Concours 1998 – Non retenu / 80 000 m² SHON / Ville de Santo André • CENTRE CULTUREL DES JACOBINS – Le Mans – France / Équipement culturel comprenant théâtre, salles de cinéma, bureaux / Concours – Projet lauréat 1998 – Abandonné / 10 888 m² / Pathé – Communauté urbaine du Mans • LA JOLIETTE – Marseille – France / Hôtel, logements / Commande 1998 – Abandonné / 8 000 m² / Société Euromed 1 Marseille – Mandataire : Sogeprom • HÔTEL DE VILLE – Marseille / France / Équipement public / Concours 1998 – Non retenu / 12 000 m² SHON / Ville de Marseille •
1999
Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon
1999
Westend Plaza, Francfort, Allemagne
2001
1999 MUSÉE NELSON ATKINS – Kansas City – États-Unis d’Amérique / Équipement public : extension du musée / Concours 1999 – Non retenu / 5 000 m² / The Nelson Atkins Museum • WESTEND PLAZA – Francfort – Allemagne / 3 bâtiments avec commerces et cinéma multiplex / Concours 1999 – Abandonné stade PC / 45 000 m² SHON / Trizech Hahn Europe • HÔPITAL DE LA CROIX-ROUSSE – Lyon – France / Équipement public : restructuration du site de l’hôpital, construction d’un bâtiment clinique de 327 lits, plateau technique de chirurgie et d’imagerie, aménagement des abords / Concours – Projet lauréat 1999 – Livré 2010 /46 000 m² SDO (Surface dans œuvre) / Hospices civils de Lyon (HCL) / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème • HÔPITAL MÈRE ET ENFANT LA FAÏENCERIE – Nantes – France / Équipement public / Concours 1999 – Non retenu / 24 500 m² SHON / CHU de Nantes • 2000 « HEARST » TOWER – New York – États-Unis d’Amérique / Tour de bureaux pour le siège social de Hearst Corporation, avec préservation de l’enveloppe du bâtiment existant / Consultation 2000 – Non retenu / 80 000 m² / Hearst Corporation • GRANDE BIBLIOTHÈQUE DU QUÉBEC – Montréal – Canada / Équipement public avec médiathèque, salles d’exposition, de conférence et de formation, auditorium, caférestaurant, salles de lecture et de recherche, fonds du Québec /Concours 2000 – Non retenu / 37 000 m² SHON / Ville de Montréal / Espaces intérieurs : Agence Elizabeth de Portzamparc • « DE CITADEL » – Almere – Pays-Bas / Bloc urbain central de commerces et logements, dans un plan masse dessiné par OMA projetant une architecture de dalle à l’échelle hollandaise / Commande 2000 – Livré 2006 /45 000 m² SHON totale – Commerces : 35 000 m² – Logements : 10 000 m² / Ontwikkelings Combinate Chappij – Almere Hart CV – Eurowoningen BV – MAB / Architectes locaux : Beekin + Molenaar. Plasticien façade : Martin Wallace • CENTRE CULTUREL – Poitiers – France / Équipement culturel avec salle de théâtre, auditorium, salles de répétition et de production audiovisuelle / Concours 2000 – Non retenu / 15 000 m² / Mairie de Poitiers • 2001 QUARTIER CON EDISON & EAST RIVER – New York – États-Unis d’Amérique / Projet urbain / Consultation 2001 – Non retenu / 464 000 m² / FSM • MÉDIATHÈQUE DE LA CITÉ DE LA MUSIQUE – LA POUTRE – Paris – France / Équipement culturel, bureau, médiathèque / 2001 – Livré 2005 / 1 350 m² SHON / Établissement public de la Cité de la musique / Acoustique : Avel Acoustique – Mise en lumière des escaliers : Martin Wallace • THÉÂTRE DE L’EMPIRE – HÔTEL – Paris – France / Reconversion d’une salle de théâtre en hôtel / Commande 2001 – Abandonné / 8 410 m² / Gerec – Altarea • MULTIPLEXE PATHÉ GAUMONT – Rennes – France / Multiplex de 13 salles de cinéma, librairie, café / Concours 2001 – Abandonné / 5 000 m² / Europalaces (Pathé-Gaumont) • TOURS MADONE ET MOULINS – Monaco – Principauté de Monaco / Logement, bureau / Commande privée 2001 – Abandonné / 16 200 m² / En association avec Jean-Michel Wilmotte (Wilmotte & Associés) • QUARTIER DES CAPUCINS – Angers – France / Projet urbain : aménagement d’un nouveau quartier / Marché d’études de définition architecturale et urbaine 2001-2003 – Non retenu / 142 460 m² / Ville d’Angers – Société d’aménagement de la région d’Angers (SARA, Mandataire) / Architecte-urbaniste local : Atelier Frédéric Rolland. Paysagiste : Agence Bruno Tanant. Programmation urbaine : Cap Urbain • TOUR « T1 » – Paris-La Défense – France / Tour de bureaux / Concours 2001 – Non retenu / 70 000 m² – Hauteur 165,20 m / SARI • « LE MONDE » – Paris – France / Restructuration lourde d’un immeuble des années 1970 en bureaux pour le siège du journal « Le Monde » / Commande 2001 – Livré 2005 / 18 500 m² SHON sur 3 ha – 23 635 m² SHOB / Bouygues Immobilier. Propriétaire DB Real Estate / Architecture d’intérieur : Elizabeth de Portzamparc – Paysagiste : Régis Guignard – Méristème – Concept d’éclairage du hall : Martin Wallace,
Maquette pour le projet « Madone et Moulins » à Monaco
2000
Consultation pour la tour Hearst à New York, États-Unis
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 545
26/01/2016 18:59
2001
2003
sculpteur plasticien • TOUR « GRANITE » – Paris-La Défense – France / Tour de bureaux pour la Société Générale / Concours-Projet lauréat 2001 – Livré 2008 / 69 000 m² SHON / Galybet (filiale du groupe Société Générale) – Assistant maîtrise d’ouvrage : Orcadim (filiale du groupe Société Générale) – Promoteurs : Nexity-Sari, Vinci / Sculpture lumineuse du hall d’accueil : Martin Wallace, sculpteur plasticien • MUSÉE HERGÉ – Louvain-la-Neuve – Belgique / Musée dédié à Hergé avec salles d’exposition permanente et temporaire, salle de projection, restaurant, boutique, locaux administratifs, ateliers, réserves et locaux techniques / Commande 2001 – Livré 22 mai 2009 (jour anniversaire de la naissance d’Hergé) / 3 600 m² SHON / Maître d’ouvrage « La Croix de l’Aigle » S.A. Fanny et Nick Rodwell, Studios Hergé. Maître d’ouvrage délégué Inca : Walter de Toffol / Acoustique : Avel Acoustique – Paysagiste : D+A – Architecte partenaire local : Pierre Accarain, Thierno Dumbuya – Muséographie : Joost Swarte, Winston Spriet • Con Edison, New York, États-Unis
2002
Zeil Project, Francfort, Allemagne
2002
Musée chinois du film, Pékin, Chine
2003
Grand Théâtre, Aix-en-Provence
2003
2002 MUSÉE CHINOIS DU FILM – Pékin – Chine / Équipement culturel avec 4 salles de cinéma, 25 salles d’exposition, un café, des boutiques / Concours 2002 – Non retenu / 30 000 m² / Comité exécutif du Musée chinois du film • ZEIL PROJEKT – Francfort – Allemagne / Projet urbain, tour de bureaux, centre commercial, hôtel / Concours international 2002 – Non retenu / 210 000 m² / MAB • CIDADE DAS ARTES – Rio de Janeiro – Brésil / Équipement culturel avec une salle philharmonique (1 800 places, transformable en salle d’opéra de 1 300 places), salle de musique de chambre (500 places), salle d’électro-acoustique (180 places), siège de l’Orchestre symphonique brésilien, école de musique, 10 salles de répétition, médiathèque, 3 salles de cinéma, un restaurant, magasins, bureaux, parking / Commande 2002 – Livré 2013 /40 000 m² SHON – 90 000 m² SHOB / Mairie de la Ville de Rio – Secretaria Municipal das Culturas / Acoustique Xu Acoustique – Xu Ya Ying (France), Ze Augusto Nepomucen (Brésil) – Scénographie Changement à Vue – Jacques Dubreuil (France), Solé e Associados (Brésil) – Paysagiste CAP, Fernando Chancel • 400 PARK AVENUE SOUTH TOWER – New York – États-Unis d’Amérique / Tour mixte logement, commerce / Commande 2002 – Début du chantier 2013 – Livré 2015/ 40 000 m² SHON – Hauteur 144 m / 2002 : A+R Kalimian Reality – 2011 : Equity Residential et Toll Brothers / Architecte d’opération sur site : Garry Handel – Paysagiste : Allee King Rosen & Fleming, Inc (AKRF) • JARDINS DE LA LIRONDE – ÎLE B1 – Montpellier – France / Deux bâtiments de 5 à 8 niveaux, 84 logements / Consultation de promoteurs 2003 – Livré 2005 / 7 140 m² SHON / Urbat & Marignan • COMPLEXE CULTUREL – Montréal – Canada / Équipement culturel : Conservatoire de musique et d’art dramatique, immeuble administratif / Concours 2002 – Non retenu / 99 500 m² / Société immobilière du Québec (SIQ) • 2003 GRAND THÉÂTRE – Aix-en-Provence – France / Équipement culturel avec salle de spectacle de 1 243 places et orchestre de 380 places, restaurant, locaux administratifs, surfaces techniques / Concours 2003 – Non retenu / 5 915 m² – 8 192 m² SHON / CAPA (Communauté d’agglomération du Pays d’Aix) - Mandataire : SEMEPA (Société d’économie mixte du Pays d’Aix) • LA JOLIETTE – ÎLOT M5 – Marseille – France / Logement, commerce / Concours 2003 – Non retenu / 29 564 m² SHON / Marignan Immobilier – Marseille Habitat – Les Nouveaux Constructeurs – URBAT • HÔTEL RENAISSANCE – ARC DE TRIOMPHE – Paris – France / Hôtel 5* de 118 chambres, restaurant, bar, commerce, jardin, façade / Commande 2003 – Livré 2009 / 8 500 m² SHON / Groupe Altarea Cogedim – Exploitant : Marriott / Architecte d’intérieur Era (design) • TOURS ZEIL – Francfort – Allemagne / 2 tours de bureaux au-dessus de commerces / Concours 2002 – Non retenu / 80 000 m² – Hauteur 150 m / MAB • MULTIPLEXE PATHÉ GAUMONT – Rennes – France / Multiplex de 13 salles de cinéma, librairie, café / Concours – Projet lauréat 2003 – Livré / 18 200 m² SHON – 9 898 m² SHOB / Europalaces (Pathé-Gaumont) • CLICHY BATIGNOLLES – Paris – France / Projet urbain : aménagement de 62 ha avec un village Olympique reconvertible. Parc de 12 hectares, logements, commerces, activités et équipements publics / Concours 2003 – Non retenu / 500 000 m² + 12 ha de parc / Ville de Paris – Mandataire : SEMAVIP / Paysagiste : Michel Péna • QUARTIER LOGISTIC PORT – Pékin – Chine / Projet urbain, programme mixte de logements et commerces / Commande 2003 – Interrompu / Quartier : 1 000 000 m² – îlots de logements : 46 000 m² et 27 000 m² / Hua Yuan group-Kerry Properties • 2004 RÉSIDENCE PRAIRIE AU DUC – Nantes – France / 154 logements et 500 m² de commerce sur l’île de Nantes / Commande 2004 – Livré 2008 / 15 000 m² SHON / Groupe Gambetta – Société CIPL / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème • « GALEO », SIÈGE SOCIAL BOUYGUES IMMOBILIER – Issy-les-Moulineaux – France / Programme mixte de bureaux, restaurant inter-entreprises (RIE), commerces, locaux d’activité et parc de stationnement. Siège de Bouygues Immobilier / Commande 2004 – Livré 2009 / 23 700 m² SHON totale / Bouygues Immobilier / Verre sérigraphié, mise en scène lumineuse, décoration intérieure : Erwan Saliva-Campion, Marion Barray, Julien Lissarrague, Barbara Bottet – Architecte d’intérieur restaurant inter-entreprises (RIE) : Elizabeth de Portzamparc • TOUR CMA-CGM – Marseille – France / Tour de bureaux / Concours 2004 – Non retenu / 55 000 m² SHON / CMA-CGM • LOGEMENTS RUE DE VARIZE – Paris – France / Ensemble immobilier de 7 immeubles (250 logements) et un EHPAD de 80 lits / Commande directe 2004-2008 – En attente / 25 500 m² SHON totale sur un terrain de 10 230 m² dont un espace vert protégé (EVP) de 5 800 m² / Cogedim – Nexity Sari / Qualiconsult / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème • AÉROVILLE – Roissy CDG – France / Pôle commercial : boutiques, restaurants, loisirs, services publics / Concours 2004 – Projet arrêté 2011 / 101 000 m² SHON dont 50 000 m² de surface commerciale, 40 000 m² d’espace vert / Unibail • NEW YORK CITY OPERA – New York – États-Unis d’Amérique / Équipement culturel et logements. Nouvel opéra de New York : conception des façades et espaces publics, restaurant, salle de musique de chambre, commerces. Trois tours de logements de 43 étages et 180 mètres de hauteur / Commande 2004 – Projet arrêté / Opéra : 6 000 m² – Logements : 61 000 m² / A+R Kalimian Reality – New York City Opera • BAIRRO NOVO – São Paulo – Brésil / Projet urbain : élaboration d’un plan masse pour créer une zone résidentielle mixte sur une friche industrielle / Concours 2004 – Non retenu / Surface :
Quartier des Capucins à Angers
Projet urbain Logistic Port, Pékin, Chine
2003
Quartier des Batignolles, Paris 17e arr. Scénario de village Olympique reconvertible
20 2004
Résidence « Prairie au Duc » à Nantes
2004
20
Bairro Novo, São Paulo, Brésil
2004
20 Cinéma multiplexe Pathé Gaumont à Rennes
2004
Résidence « L'Atria » à Bordeaux Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 546
20
26/01/2016 18:59
03
2005
03
Chelsea Tower, New York, États-Unis
2005
2004
04
Maquette pour le concours du Théâtre de l’Archipel à Perpignan
2005
04
2006
2 742 762 m² sur 108 ha / Ville de São Paulo • BASTIDE BLANCHE (L’ATRIA) – Bordeaux – France / 108 logements et surfaces d’activité. Jardin en cœur d’îlot / Commande 2004 – Livré 2009 / 11 121 m² / Bouygues Immobilier / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème •
West Village, New York, États-Unis
2006
04
« Tripode » à Nantes
2005 CHELSEA TOWER – New York – États-Unis d’Amérique / Tour de 22 étages avec 2 et 3 appartements par niveau, commerces / Commande 2005 – Abandonné / 16 770 m² – Logements 14 770 m² – Commerces 2 000 m² – Hauteur : 290 m / Alfred Naman Real Estate • WEST VILLAGE – New York – États-Unis d’Amérique / Bâtiment de 10 étages de logements / Commande 2005 – Abandonné / 53 000 m² / Coalco • THÉÂTRE DE L’ARCHIPEL – Perpignan – France / Équipement culturel : théâtre avec grande salle de 500 à 800 places, salle modulable de 400 places / Concours 2005 – Non retenu / 15 000 m² / Ville de Perpignan / Acousticien : Xu Acoustique – HQE : Gonthier – Paysagiste : Régis Guignard – Méristème – Scénographe : CAV Jacques Dubreuil – Maquettiste : Rémi Munier. Écrivain rédacteur : Éric Reinhardt • CITY CENTER BLOCK C « SO BELLA » – Las Vegas – États-Unis d’Amérique / Tour mixte : commerces, loisirs, logements, sur le « Strip » / Appel d’idées 2005 – Non retenu / Création d’une zone commerciale surplombée de logements sur l’artère principale de Las Vegas / 125 000 m² SHON / MGM Mirage-Las Vegas • « ONE57 » TOWER – New York – États-Unis d’Amérique / Tour mixte de 75 étages avec hôtel et logements / Commande 2005 – Livré 2015/ 74 041 m² SHON – Hauteur : 306 m / Extell Development Company / Paysagiste : Terrain-NYC – Architecte d’exécution : SLCE Architect, LLP – Architectes d’intérieur : logements : Thomas Juul-Hansen, LLC – hôtel : Yabu Pushelberg • OPÉRA DE TAÏCHUNG – Chine / Équipement culturel : grande salle d’Opéra de 2 000 places, théâtres de 800 places et 200 places, commerces / Concours 2005 – Non retenu / 36 410 m² / Ville de Taïchung • RIVERSIDE DISTRICT – New York – États-Unis d’Amérique / Projet urbain de 6 tours sur 4 blocs comprenant hôtel, école, cinémas, commerces, logements / Commande 2005 – En cours /297 289 m² SHON sur 3,2 ha / Extell Development Company / Paysagiste : MN Landscape / Architecte d’exécution : Costas Kondylis and Partners LLP • 2006 LES RIVES DE L’ADOUR – Bayonne – France / Logement, commerce, bureau, hôtel / Concours 2006 – Non retenu / Projet autour des rives de l’Adour / Surface : 53 000 m² / Ville de Bayonne • HÔTEL DE RÉGION RHÔNE-ALPES – Lyon – France / Bâtiment administratif : bureaux de 1 500 agents, salle de délibération de 500 places, 12 salles de réunion et de commission sur les 2 premiers niveaux, 38 salles de réunion dans les étages, salons de réception, restaurant, parking, jardin d’hiver / Concours – Projet lauréat 2006 – Livré 2011 / 45 650 m² SHON totale / Région Rhône-Alpes / Acoustique : Avel Acoustique – Scénographie : Ducks Scéno – Paysagiste : Régis Guignard – Méristème • BEYROUTH GATE – Liban / Logements, commerces, bureaux, hôtel / Commande 2006 – Interrompu / 86 900 m² SHON totale / Abu Dhabi Investment Housing • « LES URSULES » – Saint-Étienne – France / Centre commercial en centre-ville / Commande 2006 – Abandonné / 40 000 m² / Forum Invest • TOUR « M » GENERALI – Paris-La Défense – France / Tour de bureaux / Concours international 2006 – Non retenu / 84 731 m² SHON – Hauteur : 300 m / Generali • « TRIPODE » – Nantes – France / Îlot mixte de 12 immeubles avec logements, commerces, bureaux, hôtel / Commande 2006 – interruption 2008-2009 – reprise 2009 – Livré 2013 / 45 850 m² SHON totale / SNC Nantes Tripode – Neximmo 41 représenté par Nexity Entreprises et Nexity George V / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème • STRANDKAI – Hambourg – Allemagne / Projet urbain : logements, bureaux, siège social d’Unilever / Concours 2006 – Non retenu / Surface : 193 000 m² / Unilever – Ville de Hambourg • CHAI CHÂTEAU CHEVAL BLANC – Saint-Émilion / France / Chai à barriques, salle de dégustation, zone de stockage / Commande 2006 – interruption 2007 – reprise 2008 – Livré 2011 / 5 500 m² SHON totale / Baron Albert Frère et Bernard Arnault (LVMH) / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème – Éclairagiste conception : Captain Spot, Jean-Bernard Favero-Longo – Éclairagiste exécution : Aartil, Michel Pieroni – Acousticien : Point d’Orgue, Damien Dupouy – Maître d’œuvre d’exécution : Olivier Chadebost, architecte • 2007 PHILHARMONIE DE PARIS – Paris – France / Équipement culturel : salle philharmonique de 2 400 places, deux salles de répétitions, pôle éducatif de formation au répertoire philharmonique, restaurant, espaces d’expositions, pôle administratif / Concours 2007 – Non retenu / Ministère de la Culture et de la Communication, Ville de Paris et Région Île-de-France • URBANISATION EN MER – Monaco – Principauté de Monaco / Logements, commerces, bureaux, infrastructures touristiques, équipements publics, quais, plages / Concours groupement 2007 – Concours annulé en 2008 après le 1er tour / 274 500 m² SHON sur 10 ha / Foncière Maritime SAM / En association avec Agence Elizabeth de Portzamparc, OMA Rem Koolhaas et Frank O.Gehry • BRUXELLES MIDI – Belgique / Bureaux et Fondation de l’affiche (2 000 m²) / Étude de faisabilité 2007 – Abandonné / Entre 60 et 90 000 m² / Nexity Belgique / Architecte local : A2RC • MUSÉE SHEIKH ZAYED – Abu Dhabi – Émirats arabes unis / Équipement public dédié au fondateur des Émirats arabes unis. Musée, théâtre, commerces, café / Concours 2007 – Non retenu / Gouvernement d’Abu Dhabi, Tourism Development & Investment Company (TDIC) • ACADEMY MUSEUM OF MOTION PICTURE – OSCARS – Los Angeles – États-Unis d’Amérique / Musée du cinéma / Sélection sur dossier et interview 1er projet : 2007, 2e projet : 2008 – Abandonné / 18 116 m² sur 3,2 ha / Academy of Motion Pictures Arts and Sciences / Architecte local : Gruen Associates – Assistant maître d’ouvrage : AMA – Muséographie projet 1 : Verner Johnson & Ass. – projet 2 : Gallagher & Ass. • BULJARICA COASTAL DEVELOPMENT – Buljarica – Monténégro / Aménagement du territoire (hôtels, hôtels de luxe, restaurants, casinos, commerces, bâtiments de services publics, résidences, villas de luxe, aménagements portuaires, golf, extension) / Concours de promoteur 2007 – En attente / Gouvernement du Monténégro – Promoteur : Financière Immobilière Bordelaise / Groupement mandataire : Christian de Portzamparc avec Elizabeth de Portzamparc et Nicolas Petrovitch Njegosh • TOUR « SIGNAL » – Paris-La Défense – France / Tour mixte HQE de bureaux, logements, fondation d’art / Concours 2007 – Non retenu / 120 000 m² SHON / AGF – Allianz immobilier – Concours organisé par l’EPAD – Promoteur Nexity •
Projet pour la tour « M » à Paris-La Défense
2007
Musée Sheikh Zayed Abu Dhabi, Émirats arabes unis
2007
Tour Signal à Paris-La Défense
2007
Buljarica Coastal Development, Monténégro
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 547
26/01/2016 18:59
2008
Equestrian City King Abdullah à Riyadh, Arabie Saoudite
2008 « Éclipse », étude de faisabilité pour l’aménagement du territoire à Mahdia, Tunisie
2008
Rue de la Loi à Bruxelles, Belgique
2008
Quartier de l’Esplanade à Grenoble
2008 LA TULETTE – PARCELLE VARENNE – Genève – Cologny – Suisse / Programme d’aménagement d’un quartier de logements à Genève avec logements de luxe avec vue sur le lac de Genève / Étude de faisabilité / Abandonné / 80 000 m2 de logement – 29 000 m2 de SHON / Parcelle Varenne • DESCHAMPS RIVE DROITE – Bordeaux – France / Projet urbain : étude pré-opérationnelle d’aménagement urbain du secteur Deschamps rive droite avec logements, commerces, bureaux, mosquée / Procédure adaptée 2008 – Étude remise 2009 / 42 ha / Ville de Bordeaux / Transport, programmation, économie : Michel Desvigne, paysagiste • ÉCLIPSE – Mahdia – Tunisie / Aménagement du territoire : développement d’un tourisme de luxe (hôtels, casinos, golf, aménagements portuaires) / Étude de faisabilité 2008 – Abandonné / Financière Immobilière Bordelaise – Société Française Immobilière / En association avec Agence Elizabeth de Portzamparc & Associés • HO CHI MINH TOWER – Viêtnam / Tour mixte bureaux, hôtel, commerces, logements / Commande 2008 – Abandonné • EQUESTRIAN CITY KING ABDULLAH – Riyadh – Arabie Saoudite / Programme mixte, centre-ville et tour centrale, avec bureaux, hôtel, commerces, logements, musée / Concours 2008 – Abandonné / 130 000 m² SHON totale • « L’AVANT-SCÈNE – ANNECY-TRÉSUMS » – Annecy – France / Logements, hôtel, EHPAD / Commande 2008 – En développement / 54 398 m² SHON totale / Crédit Agricole Immobilier. MO logements sociaux : Halpades – MO EHPAD (Établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) : Orpea / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème • RUE DE LA LOI – Bruxelles – Belgique / Projet urbain : définition d’une forme urbaine pour la rue de la Loi et ses abords avec le renforcement de la présence de la Commission européenne / Concours international – Projet lauréat 2008 – En cours d’étude – Entre 2009 et 2021 / 15 ha (Surface actuelle bâtie : 490 000 m² SHOB) / Région de Bruxelles-Capitale – Commission européenne – Ville de Bruxelles / Paysagiste : Jacques Wirtz Belgique • ENTREPÔT MACDONALD – Paris – France / Reconversion d’entrepôts en logement social (164), crèche collective (60 berceaux) sur 3 bâtiments certifiés Habitat et Environnement (H&E) / Commande 2008 – Livraison 2015 / 12 400 m² SHON totale / Icade Promotion Logement • « LES ARÈNES » – Casablanca – Maroc / Tour de bureaux, centre d’affaires, hôtel 5*, commerces, logements / Commande 2009 – En cours / 68 107 m² SHON totale – Hauteur tour : 100 m / Crédit Agricole Immobilier – Alliances – Sifim – MOA Crédit du Maroc • ROLAND GARROS – Paris – France / Extension du stade / Concours international 2008 – Non retenu / 40 000 m² / Fédération française de tennis (FFT) – Ville de Paris / En association avec Vincent Barue et Nicolas Boutet, architectes associés, RTKL International Ltd, Christine Danolky, aménagement paysager • ESPLANADE – Grenoble – France / Projet urbain : logements, commerces, services et activités, équipements collectifs et de loisirs, parc / Appel d’offre 2009 – En cours d’étude 2018 / ZAC : 29 ha, projet sur 15 ha, 6 ha de parc / Ville de Grenoble / Paysagistes : Péna&Peña • TAIPEI OPERA – Taipei City – Taïwan / Équipement culturel : grand théâtre (1 500 places), salles polyvalentes (800 places), playhouse (800 places) / Concours 2008 – Non retenu / 30 075 m² SHON / Department of cultural affairs, Taipei City Government / Acousticien : Xu Acoustique – Scénographie : Theatre Projects Consultants • 2009 THE BROAD ART FOUNDATION MUSEUM – Los Angeles – États-Unis d’Amérique / Musée pour une collection privée, bureaux dont certains pour la Fondation d’art, commerces / 1er concours restreint février 2009 – compétition annulée – 2e concours restreint mai 2010 – Non retenu / Musée pour une collection privée, bureaux, commerces / 1er concours 17 500 m² – 2e concours 11 150 m² SHON totale / The Broad Art Foundation • LYCÉE FRANÇAIS – Brasilia – Brésil / Établissement scolaire pour 700 élèves de la maternelle au baccalauréat / Concours 2009 – Non retenu / 8 405 m² SHOB – 7 004 m² SHON (10 000 m² SHON) / Ministère des Affaires étrangères (Ambassade de France au Brésil) – Association des parents d’élèves du lycée François-Mitterrand de Brasilia / Acoustique : Jean-Bernard Plé • « CASARTS » – Casablanca – Maroc / Équipement culturel : le plus grand « théâtre d’Afrique » : salle polyvalente 1 800 places, salle de théâtre modulable 600 places, salles de répétition, salles événementielles, commerce, restaurant, café, cyberespace, lieu de lecture, librairie, salle d’exposition, galerie d’art / Concours public international 2009 – Livraison prévue juin 2017 / 20 245 m² SHON totale / Casablanca Aménagement S.A. – Maîtrise d’ouvrage déléguée : Égis Bâtiments International – Promoteur immobilier : Idéveloppement / Scénographie : Theatre Projects Consultants – Acoustique : Xu Acoustique – Isolation acoustique : Acoustique & Architecture – Paysagiste : Méristème – Éclairagiste : Light It Be – Cabinet Rachid Andaloussi, architecte partenaire au Maroc • HÔPITAL NECKER – FONDATION IMAGINE – Paris – France / Hôpital avec une partie recherche pour l’Institut des maladies génétiques portée par la Fondation Imagine et une partie clinique portée par l’hôpital Necker / Concours privé 2009 – Non retenu / 16 660 m² SHON / Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) • « VICTOR » – Bruxelles – Belgique / Logements, commerces, bureaux répartis sur 4 tours face à la gare du Midi / Commande 2009 – Projet abandonné / Tours face à la gare du Midi / 100 000 m² de bureau – 4 000 m² de logement / T1 : 150 m 38 niveaux – T2 : 108 m 27 niveaux – T3 : 68 m 16 niveaux – T4 : 35 m 7 niveaux / Atenor, BPI / Architecte à Bruxelles : Jaspers-Eyers & Partners • BEIJING RIVER CREATIVE ZONE – Pékin – Chine / Projet urbain : plan directeur d’un site de 21 ha avec école d’architecture, musée, hôtel, commerces / Concours 2009 – 145 000 m² / Government of Yanqing District & Beijing Institute of Architectural Design • LE BOURGET – France / Stratégie urbaine / Commande publique après l’obtention de l’appel d’offre dans le cadre du marché public 2009 – Fin de mission 2010 / Communauté d’agglomération de l’aéroport du Bourget (Le Bourget-Drancy-Dugny) – Atelier parisien d’urbanisme / En collaboration avec Didier Martin, économiste, Péna&Peña, paysagistes • 2010 CENTRE CULTUREL D’ANGOLA – Luanda – Angola / Équipement culturel : salle Philharmonique (1 500 places), salle d’Opéra (2 000 places), théâtre (800 places), salles de cinéma (2 560 places), musée, bibliothèques, restaurants / Commande 2010 – Abandonné / 120 000 m² / CITIC – CRA (Comité de reconstruction de l’Angola) • GRAND THÉATRE JIANGSU – Nankin – Chine / Équipement culturel : Opéra 2 200 places, Philharmonie 1 800 places, théâtre 1 500 places / Concours public 2010 – Aucun gagnant / 100 000 m² / Scénographie : TPC – Acoustique : Xu Acoustique • MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE – PÔLE PICPUS – Paris – France / Bureaux pour 1 200 agents de l’administration
2008
Reconversion de l’entrepôt MacDonald, Paris 19e arr.
2008
20
Projet pour l’Opéra de Taipei, Taïwan
20
20 2009
Stratégie urbaine pour la Communauté d’agglomération de l’aéroport du Bourget
20 2010
« Pont de Lumière », logements à Metz
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 548
20
26/01/2016 18:59
2008
08
2010
Scientific peninsula à Grenoble
2010
« Beaumartin – Aléos », logements à Bordeaux
2010
Stade Arena, Nanterre-La Défense
du MAAPRAT, salle de conférence de 300 places, salles de réunion, RIE, restaurant club, cafétéria, crèche, parking / Concours public 2010 – Lauréat : 9 mars 2011 – Projet abandonné / 34 590 m² SHON totale déclarée / MAAPRAT – MAAF / Éclairagiste : Aartil – Paysagiste : Régis Guignard – Méristème – Acoustique : Acoustique et Architecture 13 – Scénographe : Ducks Sceno • « EURALENS » – Lens – France / Projet urbain : stratégie territoriale, coordination des projets (espaces publics de desserte du Louvre-Lens) / Appel d’offre 2010 – En cours – Ouvrage d’art livré octobre 2012 / 1 200 ha / Communes de Lens, Liévin, Loos-en-Gohelle, La Call / En association avec Michel Desvigne, paysagiste mandataire • « PONT DE LUMIÈRE » – Metz – France / 140 logements, locaux commerciaux et parkings / Commande 2010 – Livraison prévue en 2014 / 12 791 m² SHON totale / Immobilière Claude Rizon / En association avec Elizabeth de Portzamparc – Urbaniste : Agence Nicolas Michelin et Associés • « LA FABRIQUE » – Bordeaux – France / Immeuble de bureaux / Commande 2010 – Livraison prévue en 2014 / 4 080 m² SHON totale / Bouygues Tertiaire Immobilier / Urbaniste des Bassins à Flot : Nicolas Michelin • TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE – Paris – France / Équipement public : création du futur Palais de Justice / Concours PPP 2010 – Non retenu / 111 547 m² / Établissement public du Palais de Justice de Paris – EPPJP / MO : VINCI Construction France et ICAD – Mandataires du Groupement : BATE – Constructeur : IOSIS / Acoustique : Jean-Bernard Plé / En association avec Anne Demians Architectures • FACULTÉ DE MÉDECINE – Nankin – Chine / Bâtiment de présidence, salles de réunion, bureaux / Concours public 2010 – Non retenu / 50 000 m² / Université de Nankin • ARENA NANTERRE-LA DÉFENSE – Nanterre – France / Stade, salle de spectacle, bureau / Concours privé – Projet lauréat 2010 – Livraison prévue décembre 2016 / Stade de Rugby toiture ouverte, 32 000 spectateurs et manifestations culturelles, toiture fermée 40 000 personnes – 30 000 m2 de bureaux pour le Conseil Général des Hauts-de-Seine / 91 000 m² SHON totale / Racing Arena 92 / Acoustique : Avel Acoustique – Scénographe : Ducks Sceno – Illuminations façades : Light It Be • « BEAUMARTIN – ALÉOS » – Bordeaux – France / 3 bâtiments (63 logements), commerces, parking / Commande 2010 – Livraison prévue en 2014 / 5 097,5 m² SHON totale / Bouygues Immobilier Logements • JEAN-MONNET 2 – Luxembourg – Grand-Duché du Luxembourg / Bâtiment administratif : bureaux, centre de conférence, bibliothèque, RIE, centre de santé (sport, piscine, etc...) / Concours public 2010 – Non retenu / Environ 200 000 m² brut, soit 125 000 m² SU / Ministère du développement durable et des infrastructures du Grand-Duché de Luxembourg / Scénographie : Ducks Sceno – Paysage : Atelier Dreiseitl • PRESQU’ÎLE – Grenoble – France / Projet urbain ZAC : logements, bureaux, laboratoires, équipements publics, espaces publics, équipement de transports, sportifs et culturels, lieux d’enseignement / Commande 2010 – Projet initié par Claude Vasconi – Livraison prévue en entre 2016 et 2030 / 250 ha / SEM Innovia / Georgina Campos, architecte relais de l’agence Claude Vasconi • CENTRE-VILLE – Tongzhou – Chine / Design urbain du nouveau centre-ville : bureaux, hôtel, logements, culture, loisir, sport, commerces / Concours 2010 – Non retenu / 108 877 m² / Société à responsabilité limitée de promotion immobilière de Beijing • « ATLANTIS – GRAND OUEST » – Massy – France / Projet urbain avec logements, centre de congrès, cinémas, hôtels, commerces, MSA (moyenne surface alimentaire) et parking / Concours public – Concours sous invitation restreinte – Projet lauréat 2011 – En développement – Livraison prévue en 2018 / 74 100 m² / Altarea Cogedim / Paysagisme : Péna&Peña – En association avec Agence Elizabeth de Portzamparc, Badia Berger Architectes, VongDC Atelier Julie Howard Architectes, Péna&Peña Paysagistes •
« Atlantis – Grand Ouest », Massy
2011 TOUR « TRIGONE » – Issy-les-Moulineaux – France / Tour de bureaux de 44 niveaux, RIE, parking /Concours privé – Projet lauréat 2011 – En attente de développement / 81 000 m² SHON totale – Hauteur : 190 m / Bouygues Immobilier (Propriétaire foncier AG2R La Mondiale) • TOUR « IMEFA52 » – Issy-les-Moulineaux – France / Immeuble de grande hauteur avec bureaux, commerces, crèche, RIE, Spa, auditorium, salles de réception / Concours privé 2011 – Non retenu / 60 977 m² / Crédit Agricole Assurances • OLAYAN – Beyrouth – Liban / Hôtel 5*, logements, bureaux / Commande 2011 – En cours / 75 650 m² SHON Totale – Hôtel : 40 650 m², logement : 25 000 m², bureau : 10 000 m² / Olayan Group / Architectes locaux : MZ Architects • « LEMNYS – PERI XV » – Issy-les-Moulineaux – France / Programme mixte de bureaux (réhabilitation de 5 bâtiments), RIE, commerces, parking / Concours 2011 – Projet lauréat – En cours / 37 078 m² SHON totale avec option surélévation à 43 871 m² SHON totale / Bouygues Immobilier (Propriétaire foncier AG2R La Mondiale) / En association avec Architecture Studio • FLAGSHIP DIOR – Séoul – Corée du Sud / Boutique / Commande privée 2011 – Livraison 2015 / 4 692 m² SHON totale, parcelle 962 m², COS 50% max / Dior Couture • TOUR « MANARA » – Paris-La Défense – France / Tour mixte bureau, hôtel, commerce, logement / Commande directe 2011 / 179 338 m² SHON totale • « B3A » TOUR MASSÉNA – Paris – France / Tour mixte bureau, hôtel / Concours 2011 – Non retenu / 109 000 m² SHON totale / Bouygues Immobilier – Carlyle Group • BOULEVARD ROYAL – Luxembourg – Grand-Duché du Luxembourg / Immeuble de bureaux / Commande directe 2011 – Livraison prévue décembre 2015 / 7 200 m² / Leasinvest – Maître d’ouvrage délégué : Paragon S.A / Architecte partenaire local : Ballini Pitt •
Design urbain du nouveau centre-ville de Tongzhou, Chine
2012 ÎLOT « 1526 » – Beyrouth – Liban / Bureau, commerce / Commande 2012 – En cours / 20 500 m² SHON totale / Karam • VERSAILLESCHANTIERS – Versailles – France / Bureaux, commerces, logements / Commande 2012 – Interruption 2013 – Reprise 2014 – En développement / 45 200 m² SHON totale /Unibail – Nexity / En association avec Elizabeth de Portzamparc • BÂTIMENT DE BUREAUX SUR UN AÉROPORT – Toulouse Blagnac – France / Bâtiment de bureaux, salons de réception, salles de cérémonie, auditorium 200 personnes, atrium, fitness, parking. Hauteur limitée à 24 m et fortes contraintes acoustiques / Concours 2012 – Projet abandonné / 14 500 m² SHON / EADS, Airbus / Acousticien : Avel Acoustique – Éclairagiste : Aartill – Paysagiste : Régis Guignard – Méristème – Architecte partenaire local : Agence Calvo Tran Van • LE PRADO – Marseille – France / Bureau, commerce, logement / Concours 2012 – En attente / 11 000 m² SHON / Bouygues Immobilier Marseille • MICHELET – Marseille – France / Ensemble immobilier de logements, commerces, résidence hôtelière, résidence étudiante, salle de conférence, showroom / Concours 2012 – En cours d’étude / 63 542 m² SHON – Taille de la parcelle : 23 978 m² / Touitou, Société Océanis • ÎLOT « A9B » MASSÉNA – Paris – France / Bureaux / Concours privé – Projet lauréat 2012 – En cours d’étude / Dans un plan masse de
2010
2009
2010
2010
2011
Tour « Imefa52 », Issy-les-Moulineaux
2011
Immeuble de bureaux, Boulevard Royal à Luxembourg
2011
Réhabilitation lourde de cinq bâtiments à usage de bureaux : « Lemnys » à Issy-les-Moulineaux
2012
« Eria », immeuble de bureaux, à Puteaux
2012
Îlot « A9B » Masséna à Paris
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 549
26/01/2016 18:59
2013
2013
Reichen&Robert / 23 000 m² SHON / Kaufman & Broad – SEMAPA aménageur / Acousticien : Avel Acoustique • ARAGO-BELLINI « ERIA » – Puteaux – France / Bureaux, commerces, halte-garderie / Commande 2012 – Livraison prévue octobre 2016 / Carlyle Group • GRAND THÉÂTRE – Nankin – Chine / Équipement culturel : Opéra 2 500 places, Philharmonie 200 places, Théâtre 800 places / Concours public 2012 – Aucun gagnant /130 000 m² / Scénographie : TPC – Acousticien : Xu Acoustique • LOGEMENTS ÉTUDIANTS – Bagnolet – France / 4 bâtiments dont 2 tours pour 812 logements étudiants avec bibliothèque, salle de détente, salle de jeu, salle de musculation, sauna, hammam, parking / Commande directe 2012 – En cours / 34 000 m² SHON / Océanis • Projet urbain pour le quartier SaintSauveur à Lille
2013
Réalisation résidentielle du nouveau quartier de la Part-Dieu, « Sky Avenue » à Lyon
2013
Conservatoire de Musique de Shanghai, Chine
2013
Coconut Grove à Miami, États-Unis
2013 GARE MONTPARNASSE – Paris – France / Commerces / Concours – Projet retenu pour le 2e tour – Abandon du projet / 27 000 m² / Altarea Cogedim pour appel d’offre lancé par SNCF – Gare&Connexions • QUARTIER SAINT-SAUVEUR – Lille – France / Projet urbain : orientations urbaines pour le site en friche de la gare Saint-Sauveur, construction d’un nouveau quartier avec logements, commerces et activités / Dialogue compétitif 2013 – Non retenu / 250 000 m² Sdp / SPLA Euralille / Paysagiste : Florence Mercier • TOUR DE LA ROSE – Paris-La Défense – France / Tour mixte, résidence étudiante, logements, hôtel, commerces / Concours 2013 – Non retenu / 126 500 m² / Bouygues Immobilier • LA TRANCHÉE – Tours – France / Logements, commerces / Concours promoteur 2013 – Non retenu / 11 000 m² / Bouygues Immobilier • THÉÂTRE ET CENTRE CULTUREL DE SUZHOU – Chine / Équipement culturel : opéra, deux musées, centre de conférences/ Concours 2013 – Projet lauréat – Livraison prévue en 2017 / 212 000 m² / Acoustique : Xu acoustique – Scénographie : TPC • COCONUT GROVE – Miami – États-Unis d’Amérique / Projet urbain : logements, bureaux, commerces / Concours – Non retenu / Terrain de 2 234 ha / Terra Group • « SKY AVENUE » ÎLOT DESAIX – Lyon – France / Logements, bureaux, commerces / Concours privé – Projet lauréat – Livraison prévue 2017 / 8 455 m² SDP / Bouygues Immobilier / Avec les agences Clément Vergely et 51N4E – Paysagiste : Péna&Peña • HÔTEL OCÉANIS – Roissy – France / Hôtel / Concours privé – Non retenu / 12 000 m² SDP / Océanis • BNP PARIBAS LE MÉTROPOLE – Puteaux – France / Bureaux / Commande – En cours / 30 000 m² / BNP Parisbas • PARQUE DA CIDADE – São Paulo – Brésil / Tours de logements / Concours privé – Non retenu / 34 576 m² SHOB / Odebrecht / Avec Elizabeth de Portzamparc • ZAC QUARTIER DURABLE DE LA PLAINE DE L’OURCQ – Noisy-le-Sec – France / Projet urbain – Aménagement du territoire / Commande privée – Mission achevée / 30 ha / AFTRP – Agence foncière et technique de la Région Parisienne/ Paysagiste : Florence Mercier • CASERNE MARTIN – Caen – France / Logements / Concours – Non retenu / 17 500 m² SHON / Groupe Bremont / Christian de Portzamparc avec Rex Bombardelli, Pierre-Yves Fondecave • HARBOR 970 – Beyrouth – Liban/ Logements, bureaux / Commande – En cours / 31 500 m² SHON / Elie Khater – CGI • PÔLE CULTUREL DE L’ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION – Thonon-les-Bains – France/ Équipement culturel / Concours restreint – Non retenu / 5 000 m² SHON / Ville de Thonon-lesBains / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème, Éclairagiste : Aartill • ÎLE ARTIFICIELLE – Qinhuangdao – Chine / Projet urbain sur île artificielle avec commerces, bureaux, logements, hôtels, centre de conférence, port maritime … / Commande – En développement /1 500 000 m² / Qinhuang Tourism Culture Investment Co., ltd / Avec Elizabeth de Portzamparc, Dominique Hertenberger et Cao Shu • CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE SHANGHAI – Chine / Équipement culturel / Commande directe – En cours / 30 000 m² / Conservatoire de Musique de Shanghai/ Acousticien : Xu Acoustique, Scénographe : Ducks Sceno • RIVERSIDE B-1 – New York – États-Unis d’Amérique / Tour mixte : logements, commerces / Appel d’offre – non retenu / 90 302 m² / GID Development • CORENTIN CELTON – Issy-les-Moulineaux – France / Logements / Étude de faisabilité – En cours / 13 251 m² Sdp / Sodearif • 2014 PARLEMENT ALGÉRIEN – Alger – Algérie / Équipement culturel / Concours – En attente résultats / 208 370 m² SPD – 172 000 m² SU / Gouvernement Algérien/ Structure : OVE ARUP – Acoustique : Xu Acoustique / Avec l’agence associée ATSP • WEST KOWLOON OPERA – Hong Kong – Chine / Équipement culturel / 20 000 m² • GABRIEL-PÉRI – Montrouge – France / Bureaux / Concours – En cours / 33 000 m² / Axe Développement • BABANGAROO – Sydney – Australie / Logements, commerces / Concours – Non retenu / 100 000 m² / Land Lease • CAMPUS UNIVERSITAIRE SORBONNE NOUVELLE PARIS 3 – Paris – France / Campus universitaire / Concours – Projet lauréat 2014 – Début des travaux 2016 – Livraison prévue 2018/ 25 000 m² SU – 35 000 m² SHON / Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 / Paysagiste : Régis Guignard – Méristème, Éclairagiste : Aartill, Scénographe : Duck Sceno • EXTENSION DU PALAIS DES CONGRÈS DE PARIS – Paris – France / Commerces / Étude de faisabilité – En cours / Unibail-Rodamco • PLACE CARPEAUX – Paris-La Défense – France / Projet urbain / Étude – Mission achevée / 13 318 m² de logements étudiants, 4 920 m² de gymnase ou de Datacenter dans le socle et 1 014 m² de commerces/ SCI CNIT Développement, Unibail-Rodamco • PARC DE RUNGIS – Rungis – France / Projet urbain : missions de coordination des espaces publics et de coordination urbaine et architecturale / Commande – En cours d’étude / 50 ha / Icade Socomie Foncière Tertiaire • HAMBOURG HAFENCITY – Hambourg – Allemagne / Tour de bureaux, tour de logement, hôtel 4* / Commande – En développement / 20 000 m² / Unibail-Rodamco, MFI Developpement Gmbh / Avec Elizabeth de Portzamparc • SHENZHEN NEW DISTRICT – Shenzhen – Chine / Projet Urbain sur quatre blocs et projet d’architecture sur trois blocs comprenant des tours de bureaux, commerces / Concours 2014 – Non retenu / 241 350 m² / Shenzhen Pingshan New District urban construction investment Co. Ltd, CAPCHEM, Chqoshang Eastern Investment • TOUR HÔTEL – Nice – France / Tour mixte : hôtel, logements, bureaux / Commande – Projet interrompu / 35 000 m² SHON / Fondimmo • SIÈGE DE CSCEC – Alger – Algérie / Bureaux, logements, services / Concours – en cours d’étude / 35 000 m² / CSCEC / Avec l’agence associée ATSP •
Axonométrie pour le projet Harbor 970 à Beyrout, Liban
2014
West Kowloon Opera, Hong Kong,Chine
2014
Campus Universitaire Sorbonne Nouvelle Paris 3 à Paris 12e arr.
2014
Projet urbain sur quatre blocs pour un nouveau quartier de Shenzhen, Chine
Projet – Ville – Pays / Programme / Type – Conception – État / Surface / Client / Équipes associées •
04-Portzamparc p540-556.indd 550
26/01/2016 18:59
13
14
14
Lyric Theater Hong Kong.
04-Portzamparc p540-556.indd 551
26/01/2016 18:59
1976, Le déshabillé Molyneux. Tirage photographique.
04-Portzamparc p540-556.indd 552
26/01/2016 18:59
Remerciements à tous ceux qui ont travaillé sur ces projets, ingénieurs, architectes, entrepreneurs, responsables divers.
Léa Xu Julie Howard
Ma gratitude aux principaux chefs de projets de l’Atelier qui ont travaillé avec moi depuis des années à modéliser, développer et construire ces projets :
Karol Claverie
DEPUIS LES ANNÉES DEUX MILLE
DEPUIS LES ANNÉES QUATRE-VINGT Bertrand Beau
sur la Cité de la musique à Paris, le Palais des Congrès de Paris, l’hôtel de Région Rhône-Alpes à Lyon, la Cidade das Artes à Rio, l’Université Sorbonne Nouvelle à Paris... Marie-Élisabeth Nicoleau sur l’École de danse de l’Opéra de Paris, les Champs Libres à Rennes, l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, les logements « Atria » à Bordeaux, l’Avant-Scène Trésums à Annecy... Étienne Pierrès sur la Cité de la musique, les Chais Cheval Blanc, la tour One 57 à New York, le New York City Opera, le Flagship Dior à Séoul… Frédéric Borel François Barberot François Chochon Paul Guilleminot Richard Scoffier Petr Opelik
jusqu’en 1984, sur le Conservatoire de musique Jean-Nicot à Paris, jusqu’en 2002, sur la Cité de la musique à Paris, le quartier Masséna à Paris, le Palais des Congrès de la ville de Paris, l’Ambassade de France à Berlin, la Philharmonie Luxembourg… jusqu’en 1990, sur la Cité de la musique à Paris, jusqu’en 1993, sur Nexus II à Fukuoka au Japon, les logements dans le quartier de Bercy à Paris… jusqu’en 1990, sur Atlanpole à Nantes et Port de la Lune à Bordeaux, jusqu’en 1987, sur le Café Beaubourg à Paris.
Les projeteuses émérites sur tous les projets, Odile Pornin, Isabelle Ragot-Bürck, qui ont formé des générations de projeteurs et Pascal Boutet qui est devenu notre responsable informatique. DEPUIS LES ANNÉES QUATRE-VINGT-DIX Bruno Durbecq
sur la tour de Lille, la tour LVMH à New York, le Palais des Congrès de Paris, Casarts à Casablanca au Maroc, l’Arena à Nanterre… Céline Barda sur le musée Bourdelle à Paris, la tour Bandaï à Tokyo, le musée Hergé à Louvain-la-Neuve, le siège EADS à Toulouse… Frédéric Binet sur l’Ambassade de France à Berlin, la Philharmonie Luxembourg, la tour Prism à New York, la tour One 57 à New York… Hyun-Jung Song le musée National de Corée, l’hôtel de Région Rhône-Alpes à Lyon, la rue de la Loi à Bruxelles... Barbara Bottet le quartier Grand Ouest à Massy… Thierry Damez-Fontaine la tour One 57 à New York, l’urbanisme à Grenoble… Jean-Charles Chaulet qui dirige notre capacité de production 3D.
04-Portzamparc p540-556.indd 553
jusqu’en 2010, le Palais de Justice de Grasse, l’ensemble de logements à Nantes, le quartier Logistic Port à Pékin… jusqu’en 1999, sur la tour Bandaï à Tokyo, le Palais de Justice de Grasse, jusqu’en 2005, sur la tour Granite à La Défense, les logements Tripode à Nantes...
Duccio Cardelli
Sébastien Menu Ning Wang Rex Bombardelli
sur la Cidade das Artes à Rio de Janeiro, l’opéra et musée de Suzhou, le Conservatoire de Shanghai… sur les Champs Libres à Rennes, le siège de Bouygues Immobilier Galeo à Issy-les-Moulineaux… sur Casarts à Casablanca, les tours Sisters à Paris-La Défense... sur le projet Riverside à New York, l’opéra et le musée de Suzhou… sur les projets à Beyrouth, l’opéra de Shanghai...
Nanda Eskes Clovis Cunha Anna Paula Pontes
jusqu’en 2012, sur la Cidade das Artes à Rio de Janeiro, jusqu’en 2012, sur la Cidade das Artes à Rio de Janeiro, jusqu’en 2012, sur la Cidade das Artes à Rio de Janeiro.
Chantal Aïra-Crouan
Remerciements à Jean-Laurent Saulnier. Remerciements à Frank Anderle sur les chantiers de Lyon pour l’hôpital de la Croix-Rousse, l’hôtel de Région Rhône-Alpes et le chantier de Casarts à Casablanca, à Jean-Daniel Boye sur les chantiers de l’Ambassade de France en Allemagne, de la Philharmonie Luxembourg, et de l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, à Benoit Juret sur le chantier de la Cité de la musique à Paris et des Champs Libres à Rennes. Remerciements aux architectes d’exécutions locaux : Rachid Andaloussi (Casarts et Les Arènes à Casablanca), Christian Bauer (Philharmonie Luxembourg), Philippe Bonon de l’agence A+, Olivier Chadebost (Chais Cheval Blanc à Saint-Emilion), Guy Geier et John Mulliken de Hillier group (tour LVMH à New York), Gary Handel (tour Prism à New York), David-Pierre Jalicon (Flagship Dior à Séoul), Philippe Macary (logements à Grenoble), Luis Antonio Rangel (Cidade das Artes à Rio), Fayçal Sentissi (Les Arènes à Casablanca). Merci aux ingénieurs Joseph Attias, Jean-Bernard Datry, Jean-Marc Geiger, Bruno Comtarini, Carlos Fragelli. Merci aux amis acousticiens, Xu Ya Ying et Jean Paul Lamoureux. Merci aux paysagistes Régis Guignard, Florence Mercier. Merci à Jacques Dubreuil (†), scénographe des Cités de la musique de Paris et de Rio, à Mark Stroomer et Findlay Ross de Theatre Projects pour Casarts, Suzhou et Shangaï. Merci à Jean-Marc Verne, Serge Santelli, Nikola Petrovi-Njegoš, Octavio Leonido. Remerciements aux instituts LDI sur l’opéra et le musée de Suzhou et Tongji pour le Conservatoire de Shanghai Merci aux maquettistes virtuoses qui ont contribué à faire apparaître et comprendre nos dessins : Claude Robert sur les Hautes Formes, Paris, Catherine Claden sur la Philharmonie Luxembourg, Alain Hugon sur la Cidade das Artes à Rio, Rod Marawi de Artefact, et tant d’autres. Merci aux photographes Gitty Darugar, Nicolas Borel et Wade Zimmerman.
26/01/2016 18:59
04-Portzamparc p540-556.indd 554
26/01/2016 18:59