REMERCIEMENTS Merci à Colette, mon épouse, pour son travail de recherche destiné à l’élaboration du catalogue. Merci à mes amis et collectionneurs qui, par la constitution du Comité pour la promotion et la protection de mon œuvre, ont permis de réaliser ce beau projet éditorial aujourd’hui abouti, en partenariat avec la galerie Martel-Greiner. Merci tout particulièrement aux trois personnalités du monde de l’art d’avoir accepté de rédiger les textes : Lydia Harambourg, historienne, critique d’art, membre correspondant de l’Académie des beaux-arts, Institut de France ; David Caméo, directeur général des Arts décoratifs, inspecteur général à la création et aux enseignements artistiques ; Hélène Greiner, directrice de la galerie Mertel-Greiner, à Paris. Merci à Philippe Ribeyrolles, mandataire de l’Estate Brassaï, d’avoir autorisé la reproduction de mon portrait par cet immense artiste.
Mes remerciements s’adressent aux musées et institutions qui ont permis de faire figurer dans cet ouvrage les œuvres qui y sont exposées : The Museum of Modern Art (MoMA), New York (États-Unis) The Art Gallery of Ontario, Toronto (Canada) Le musée de Darmstadt (Allemagne) The Boelen Collection, Amsterdam (Pays-Bas) Le Musée départemental du conseil général de Seine-SaintDenis, Bobigny (France) Mes chaleureux remerciements à François Haennig, graphiste et photographe, pour son engagement et ses conseils avertis auprès de mon épouse. Remerciements enfin à toute l’équipe Somogy pour l’enthousiasme qu’elle a apporté à la réalisation de l’ouvrage : Nicolas Neumann, directeur éditorial ; Marc-Alexis Baranes, directeur commercial et marketing ; Véronique Balmelle, responsable du développement ; Stéphanie Méséguer, Mélanie Le Gros, Béatrice Bourgerie, ainsi que Christine Dodos-Ungerer pour le suivi éditorial et Sophie Charbonnel pour la maquette de l’ouvrage.
© Somogy éditions d’art, Paris, 2017 © Claude Mercier pour l’ensemble des œuvres
Ouvrage réalisé sous la direction de Somogy éditions d’art Directeur éditorial : Nicolas Neumann Responsable éditoriale : Stéphanie Méséguer Coéditions et développement : Véronique Balmelle Coordination et suivi éditorial : Christine Dodos-Ungerer Conception graphique : Sophie Charbonnel Contribution éditoriale pour le français : Sandra Pizzo Traduction du français vers l’anglais : Jonathan et David Michaelson Contribution éditoriale pour l’anglais : Katharine Turvey Fabrication : Béatrice Bourgerie et Mélanie Le Gros ISBN 978-2-7572-1199-1 Dépôt légal : mars 2017 Imprimé en Union européenne
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CLAUDE MERCIER catalogue raisonné
Sous la direction de
Colette Mercier-Métayer Texte de
Lydia Harambourg
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Claude Mercier dans son atelier, 1981, par Dominique Souse Claude Mercier in his studio, 1981, by Dominique Souse
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«
Les formes qui font signe
dans mes sculptures, je les possède en moi. Elles n’existent nulle part ailleurs ; elles sont l’expression de ma liberté .
“
»
The forms that give meaning
in my sculptures I hold within myself. They exist nowhere else;
”
they are the expression of my freedom. CLAUDE MERCIER
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Claude Mercier dans son atelier, 1981, par Dominique Souse Claude Mercier in his studio, 1981, by Dominique Souse
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SOMMAIRE David CAMÉO
8 LA VISION DU SCULPTEUR THE SCULPTOR’S VISION
Lydia HARAMBOURG
10 CLAUDE MERCIER LE PLAIN-CHANT DU MÉTAL PLAINCHANT IN METAL
Hélène GREINER
18 TOUTES LES FACETTES DU MÉTAL EVERY FACET OF METAL
20 SCULPTURES 1949-2017 174 BIJOUX 182 ARTS APPLIQUÉS 185 BIOGRAPHIE 190 BIBLIOGRAPHIE
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LA VISION DU SCULPTEUR David CAMÉO
THE SCULPTOR’S VISION
Directeur général des Arts décoratifs Inspecteur général à la création et aux enseignements artistiques
Il est des vocations d’artistes qui naissent sur le tard et il y a des artistes qui, dès leur plus jeune âge, savent qu’une voie leur est tracée, celle de s’affirmer et de donner libre cours à leur imagination, à leur passion. Claude Mercier est de ceux-là. Son univers familial favorise sa personnalité, son appétit pour les arts et la culture ; sa grand-mère maternelle et sa mère lui font découvrir l’histoire de l’art à travers la visite des musées, aiguisant ainsi son regard sur le monde. Il est aussi influencé par son père, Henri Mercier, dessinateur, illustrateur, un créatif en perpétuel éveil sur ce qui l’entoure. Son parcours l’amène à collaborer en qualité de graphiste dans l’univers de la mode et de la communication. Il réalise de nombreux travaux pour le Bon Marché, des maisons de parfum et de mode, et bien d’autres. Claude Mercier se nourrit de ces pratiques et trace sa voie en solitaire et en modestie, deux traits de caractère qui l’habitent encore aujourd’hui. C’est la passion des formes et des matières qui vont être à l’origine de son entrée à l’École Boulle comme sculpteur ornementiste sur bois. L’apprentissage est long pour appréhender toutes les techniques et tous les savoir-faire. Il poursuit son éducation artistique à l’École nationale des beaux-arts de Paris dans l’atelier de taille sur pierre, bois et modelage de plâtre – autant d’approches exigeant une grande maîtrise et une réelle capacité à asservir la matière au profit de la création. Le choix est déterminé et définitif : Claude Mercier sera sculpteur sur métal, comme l’illustre sa première pièce en 1949, Le Robot, suivie du Bestiaire, évocateur de l’attention qu’il porte à la nature, à l’environnement, à l’espace urbain qui le conduira à s’investir dans des commandes publiques. Il est subjugué par la matière,
For some artists, their calling arrives later in life, while for others their vocation emerges early on and their future is already mapped out that of establishing themselves as artists and giving free rein to their imagination and their passion. Claude Mercier belongs to the latter category. His family and upbringing nurtured his personality and his appetite for the arts and culture; his maternal grandmother and mother introduced him to the history of art by taking him to museums and helping him develop his vision of the world. He was also influenced by his father, Henri Mercier, a draughtsman, illustrator, and creative artist who was constantly observing the world around him; during his career, he worked as a graphic artist in the world of fashion and communication, producing a great deal of work for Bon Marché and for perfume and fashion houses, amongst others. Claude Mercier was inspired by his father’s experiences and worked away on his own and with modesty, two personality traits he still has today. His passion for forms and materials led him to enrol at the École Boulle to train as a decorative woodcarver. It took a great deal of training to master all the techniques and know-how of this metier. His artistic training continued at the École Nationale des Beaux-Arts in Paris, where he worked in the stone carving, woodcarving, and modelling ateliers; all these techniques require great mastery and a real ability to fashion materials with creativity. At some point, Claude Mercier decided that he would be a metal sculptor, as attested by his first piece executed in 1949, Le Robot, followed by Bestiaire (‘Bestiary’), which evoked his interest in nature, the environment,
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CLAUDE MERCIER
LE PLAIN-CHANT DU MÉTAL PLAINCHANT IN METAL Lydia HARAMBOURG Historienne, critique d’art Membre correspondant de l’Académie des beaux-arts
Claude Mercier a construit son œuvre avec la patience qui sied lorsque le dialogue avec le métal impose l’irrémédiable logique d’une création harmonieuse et non moins ouverte à l’inventivité. Il appartient à une génération qui adopte le métal et contribue aux changements profonds du langage de la sculpture par l’emploi de procédés techniques exigés par l’acier, le fer et leurs dérivés, avec le découpage et la soudure des feuilles métalliques, étapes préparatoires à sa réalisation. Son parcours couvre soixante-dix années fécondées par des conquêtes nées de ses interrogations plastiques menées dans la lenteur et la réflexion constitutives de la sculpture. À cet égard, le procès intenté à la sculpture dans la première moitié du XXe siècle s’inscrit en faux face au regain d’une rare vitalité de son langage après la Seconde Guerre mondiale. Claude Mercier compte parmi ces artistes qui œuvrent pour une sculpture actuelle, radieuse, déconcertante. Une sculpture de notre temps, quel que soit le registre esthétique, « toute chose n’est que la limite de la flamme à laquelle elle doit son existence », écrit Auguste Rodin. C’est le principe de cette flamme qui anime Mercier « contre la nécessité inéluctable de son métier » que développe Gaston Bachelard dans sa Psychanalyse du feu en réponse à l’aphorisme de l’auteur des Portes de l’enfer. Elle trouve sa prolongation dans l’engagement de Mercier lorsque le philosophe précise, toujours à propos de Rodin, « on comprend qu’il ait poussé les traits du dedans vers le dehors, comme une vie, comme une flamme ». N’est-ce pas cette flamme inextinguible qui brûle en chaque sculpteur, et chez Claude Mercier tout
Claude Mercier has built up an œuvre with the patience that comes from the dialogue with metal when it imposes its immovable and harmonious logic, which is nonetheless open to creativity. He belongs to a generation that adopted metal as an artistic medium and contributed to the profound changes in the language of sculpture by applying the technical processes used with steel, iron, and their by-products, via the cutting and welding of metal sheets, the preparatory stages of his work. His career spans seventy years, nourished by the successes arising from his formal experiments conducted with the patience and reflection that are inherent to sculpture. In this respect, the accusations aimed at sculpture in the first half of the twentieth century struck a false note in light of the highly dynamic regeneration of its language after the Second World War. Claude Mercier is one of those sculptors who have striven to create a radiant and disconcerting form of contemporary sculpture. A sculpture that reflects our era, whatever the aesthetic register: ‘Each thing is merely the limit of the flame to which it owes its existence’, wrote Auguste Rodin. The principle of this flame drives Mercier to work ‘counter to the ineluctable requirements of his metier’, as analysed by Gaston Bachelard in his work Psychanalyse du feu (The Psychoanalysis of Fire) in response to the aphorism of Rodin, the creator of Portes de l’enfer (The Gates of Hell). It finds its continuation in Mercier’s sculptural commitment when the philosopher states, still speaking of Rodin: ‘and that he has, over and above the call of his art, exteriorized the interior, like a life, like a flame’.
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TOUTES LES FACETTES DU MÉTAL EVERY FACET « On peut comparer le monde à un bloc de cristal aux facettes innombrables. Selon sa structure et sa position, chacun de nous voit certaines facettes. Tout ce qui peut nous passionner, c’est de découvrir un nouveau tranchant, un nouvel espace. » Alberto Giacometti
OF METAL
’One could compare the world to a block of crystal with countless facets. Depending on its structure and position, we each see certain facets, certain parts of its facets. What we find fascinating is the discovery of a new thrust, a new space.’ Alberto Giacometti
Hélène GREINER Directrice de la galerie Martel-Greiner, Paris
Un catalogue raisonné, c’est la synthèse d’une vie, pas seulement l’inventaire le plus exhaustif possible d’une œuvre, mais la somme de toutes les recherches, de toutes les émotions, de tous les « accidents », des erreurs comme des moments de grâce, c’est l’histoire de rencontres, de ruptures, et surtout celle d’un travail immense. À l’origine, Claude aime parler de deux rencontres évidemment déterminantes pour le jeune sculpteur qu’il fut dans le Paris de l’après-guerre, celle avec Henry Moore dans les années 1950 et celle avec Alberto Giacometti, qui encouragea la carrière de l’artiste. En poursuivant cette vocation, on peut penser qu’inconsciemment il devenait également le rival et le digne successeur de son père illustrateur de talent. Mais aussi admiratif qu’il fut des grands sculpteurs adeptes du modelage dont il croisa très tôt la route, il prit courageusement un chemin très personnel, celui de « l’artisan du métal », s’inscrivant dans un courant novateur mais difficile, poursuivant une quête qui de 1949 à 2017 lui permit d’explorer, du figuratif à l’abstrait, du métal récupéré et soudé au bronze, toutes les expressions d’un matériau qu’il dompta comme nul autre : acier, maillechort, cuivre, laiton, brossé, martelé, patiné dans une savante alchimie.
A catalogue raisonné is the summary of an artist’s life, not merely the most exhaustive inventory of an œuvre, but the sum of all the experimentation, emotions, ‘accidents’, and errors, as well as moments of grace, and it is the fruit of many encounters and, above all, of immense amount of work. Claude generally speaks of two encounters that were decisive for him as a young sculptor in postwar Paris: with Henry Moore in the 1950s and with Alberto Giacometti, who encouraged him to pursue his artistic career. By pursuing his vocation, he became, in a sense, the rival and worthy successor of his father, who himself was a talented illustrator. But, although he greatly admired the great sculptors who specialised in working clay and whose path he crossed early on, he adopted a very different approach, that of ‘crafting metal’, joining an innovative but tentative movement, and pursuing a quest which, from 1949 to 2017, has enabled him to explore, both figuratively and abstractly, metal that is recuperated and welded to bronze, and every expressive form of a material that he has mastered like no other: steel, nickel silver, copper, and brass, brushed, hammered, and finished with a patina via a skilful process of alchemy.
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1949 - 1959
Bas-relief RĂŠsonance, dĂŠtail, acier et laiton, 1965 RĂŠsonance, bas relief, detail, steel and brass, 1965
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1949 2017 SCULPTURES
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1949 - 1959
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FLEURS EN POT 1949
TÊTE CASQUÉE 1949
Pièce unique Sculpture sans socle, signée sur le pot Éléments de récupération en acier, soudés à l’arc, recouverts de brasures par endroits 60 × 40 × 20 cm Collection particulière, Grande-Bretagne
Pièce unique Bas-relief, signé sur le fond Fond en aluminium, éléments de récupération en aluminium 50 × 40 × 30 cm Collection de l’artiste Exposition : Le Creusot, château de la Verrerie, 2009 Bibliographie : Marie-Odile Van Caeneghem, Claude Mercier : quand le métal fait signe, Paris, Somogy, 2009
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1982 - 1992
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ESSOR 1984 Pièce unique Sculpture monumentale sur socle, signée sur un élément de la base Maillechort satiné, socle en béton 250 × 175 × 115 cm Collection publique, Terre-Sainte de La Réunion, collège d’enseignement secondaire (Île de la Réunion) 146
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SCULPTURES
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ÉCLOSION 1984 Pièce unique Sculpture monumentale sur socle, signée sur un élément de la base Laiton satiné, socle en béton 350 × 200 × 200 cm Collection publique, Saint-Benoît de La Réunion, cité scolaire (Île de la Réunion) Bibliographie : Marie-Odile Van Caeneghem, Claude Mercier : quand le métal fait signe, Paris, Somogy, 2009
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1982 - 1992
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DÉFERLANTES 1990 Pièce unique Bas-relief horizontal, signé sur le chant du quatrième élément en bas à droite Laiton patiné, fond en bois teinté 78 × 256 × 26 cm Collection de l’artiste Bibliographie : Marie-Odile Van Caeneghem, Claude Mercier : quand le métal fait signe, Paris, Somogy, 2009
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SCULPTURES
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AUTEL MAJEUR 1991 Pièce unique Bas-relief horizontal, fixé sur la façade de l’autel majeur, signé sur un des éléments au centre Laiton poli et mat, autel en chêne 160 × 180 × 5 cm Collection publique, abbaye Saint-Georges, Saint-Martin-de-Boscherville (France) Bibliographie : Maisons normandes/Grand Ouest, no 106, 2008 Marie-Odile Van Caeneghem, Claude Mercier : quand le métal fait signe, Paris, Somogy, 2009
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BIJOUX
Pendentif 1964 Pièce unique Cuivre doré The Boelen Collection, Amsterdam
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1. BAGUE
5. BAGUE
Pièce unique Laiton rhodié à l’or fin Collection particulière, France
Pièce unique Maillechort rhodié à l’argent Collection de l’artiste
2. BAGUE
6. BAGUE
Pièce unique Or jaune Collection de l’artiste
Pièce unique Maillechort rhodié à l’argent Collection particulière, France
3. BAGUE
7. BAGUE
Pièce unique Laiton rhodié à l’or fin Collection particulière, France
Argent et pierres en pâte de verre noire et bleue Collection particulière, France
4. BAGUE
8. BAGUE
Pièce unique Laiton rhodié à l’or fin Collection particulière, France
Pièce unique Maillechort rhodié à l’argent Collection de l’artiste
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BIJOUX
10. PENDENTIF LE ZÉNITH 1963
9. PENDENTIF LE PARTAGE DU TEMPS 1963 Pièce unique Signé au dos Laiton argenté, pierre en pâte de verre bleue 10 × 7,5 cm Collection de l’artiste Expositions : International Austelling Schmuck, Darmstadt (Allemagne), 1964-1965 Nantes, galerie Argos, 1967, 1968 Paris, galerie Martel-Greiner, 2009
Pièce unique Signé Cuivre argenté, pierre en pâte de verre bleue 15 × 7,5 cm Courtesy galerie Martel-Greiner, Paris Expositions : International Austelling Schmuck, Darmstadt (Allemagne), 1964-1965 Esthétique et qualité, foire internationale de l’artisanat et des métiers, Munich (Allemagne), 1965 Bibliographie : Catalogue de l’exposition International Austelling Schmuck, Darmstadt, 1964
11. PENDENTIF CONJONCTURE IMPRÉVUE 1963 Pièce unique Signé Cuivre argenté, pierre en pâte de verre bleue 12 × 9 cm Collection particulière, France Expositions : International Austelling Schmuck, Darmstadt (Allemagne), 1964-1965 Nantes, galerie Argos, 1966 Bibliographie : Catalogue de l’exposition International Austelling Schmuck, Darmstadt, 1964
12. PENDENTIF L’ŒIL OSCILLANT 1963 Pièce unique Signé Cuivre argenté, pierre en pâte de verre bleue 10 × 6,5 cm Collection particulière, France Expositions : International Austelling Schmuck, Darmstadt (Allemagne), 1964-1965 Esthétique et qualité, foire internationale de l’artisanat et des métiers, Munich (Allemagne), 1965 Nantes, galerie Argos, 1967 Bibliographie : Catalogue de l’exposition International Austelling Schmuck, Darmstadt, 1964
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ARTS APPLIQUÉS
2. VITRAIL 1995
1. LANTERNE DE FIACRE/ SCULPTURE D’AVANT-BRAS ET MAIN 1949 Pièce unique Signée Lanterne de fiacre (XIXe siècle) : Laiton, cuivre, vitres (équipée électriquement) Hauteur totale : 55 cm ; vitres : 15 × 15 cm Sculpture d’avant-bras et main : Laiton doré, support en laiton patiné Avant-bras : 30 cm ; main : 10 cm Collection de l’artiste
Pièce unique 150 × 100 cm Collection de l’artiste
3. VITRAIL 1995 Pièce unique 47,5 × 35,5 cm Collection particulière, France
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ARTS APPLIQUÉS
5. TABLE BASSE 2014
4. SCULPTURE-LAMPE 1980 Pièce unique Signée sur un élément de base Éléments en maillechort assemblés par brasures à l’argent en support d’une lampe « œuf » 80 × 50 × 40 cm Collection particulière, France
Pièce unique Signée sur un élément Laiton poli 100 × 80 × 25 cm Courtesy galerie Martel-Greiner, Paris Expositions : Paris, PAD Tuilerie, année 2015 (galerie Martel-Greiner, Paris) Bruxelles, Brafa, année 2016 (galerie Martel-Greiner, Paris) Collection particulière, États-Unis
6. DEUX BOUGEOIRS 1965
7. DEUX BOUGEOIRS 1965
8. DEUX BOUGEOIRS 1968
Pièce unique Signés sur la base Acier 33 × 16 cm Collection de l’artiste
Pièce unique Signés sur la base Bronze doré 30 × 20 cm Collection de l’artiste
Pièce unique Signés sous l’élément de base cylindrique Acier, laiton 44 × 16 × 12 cm Collection de l’artiste 183
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Claude Mercier, par BrassaĂŻ, 1973
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BIOGRAPHIE Claude Mercier avec sa mère, 1928
Claude Mercier Cardiff, Royal Air Force (Grande-Bretagne) 1944
Claude Mercier naît le 10 septembre 1924 à Paris, dans le 16e arrondissement. Le milieu dans lequel il évolue associe plusieurs générations d’une famille de notables composées de personnes attirées par les arts et les lettres : un arrière-grandpère qui fut préfet, un grand-oncle conservateur de musée, une grand-mère journaliste et écrivain et un père dessinateur publicitaire et illustrateur d’encyclopédies et de livres pour la jeunesse. Il poursuit des études secondaires au lycée Janson-de-Sailly puis entre à l’École Boulle dans la section de sculpture sur bois. En 1944, il s’engage dans l’armée de l’air en France en qualité d’élève-pilote et continue sa formation en Grande-Bretagne dans la Royal Air Force jusqu’à sa démobilisation en 1946. Revenu à Paris, il réalise pour des antiquaires des travaux de restauration d’œuvres d’art sur bois et de décoration de stands pour des salons. Son besoin de création s’affirme. Il commence à travailler le métal, puis, en 1950, il entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, atelier Gimond. En 1952, il s’installe dans un atelier de la cité d’artistes Jeanne, au 16, rue du Saint-Gothard, dans le 14e arrondissement de Paris, où il travaille toujours. Rencontre avec Brassaï, qui occupe un atelier dans la cité, avec lequel il entretiendra des rapports d’amitié. Brassaï lui présentera l’écrivain britannique Lawrence Durrell, qui rendra visite au sculpteur lors de ses passages à Paris. Brassaï fera, en 1973, une photo de Claude Mercier qui figurera dans plusieurs ouvrages.
École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec Marcel Gimond, 1950
En 1954, il effectue un stage de fin d’études à la Maison de l’Institut de France à Londres. Au cours de ce séjour, il rencontre le sculpteur Henry Moore, qui l’invite dans son atelier près de Londres, en toute simplicité. En 1955, il rencontre lors de l’exposition Sculptures contemporaines à Évreux le sculpteur Alberto Giacometti. Des relations suivies s’instaurent dans leurs ateliers respectifs, situés dans le même arrondissement de Paris.
1960
– Rencontre avec les critiques d’art Denys Chevalier et Georges Boudaille – Salon Jeune Sculpture, Paris
1961
– Salon Jeune Sculpture, musée Rodin, Paris – Salons Comparaisons et Réalités nouvelles, Paris – Exposition internationale, Lebendiges Metall, Berlin et Bochum (Allemagne) – Exposition Sculptures contemporaines, musée Cantini, Marseille – 4e Biennale de Conches – Galerie Ursula Girardon, Paris – Rencontre avec Paul et Mary Sisler, collectionneurs américains, qui organisent deux expositions à Venise et à Palm Beach – Exposition personnelle, Galleria XXII Marzo, Venise (Italie)
1962 – Salon Réalités nouvelles, Paris – Exposition internationale du petit bronze, musée d’Art moderne de la Ville de Paris – Sculpteurs contemporains, galerie de l’Université, Paris – Sculptures de petit format, galerie Transposition, Paris – Antagonismes 2, l’objet, musée des Arts décoratifs, Paris – Exposition personnelle, Hayes Gallery, Palm Beach (États-Unis)
1964 – Salon Réalités nouvelles, Paris – Rencontre avec la sculptrice Alicia Penalba, qui l’incite à la réalisation de bijoux – Exposition internationale de bijoux Schmuck, musée de Hesse, Darmstadt (Allemagne)
1965 – Salon Comparaisons, Paris, où il fait partie des membres du comité – Salon Réalités nouvelles, Paris – Cent sculptures et tapisseries contemporaines, Centre culturel de Royaumont – Exposition internationale Esthétique et Qualité, Munich (Allemagne) – Exposition internationale Keukenhof 1965, École de Paris, Amsterdam (Pays-Bas) – Exposition internationale Sieraden, musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (Pays-Bas)
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