Ouvrage réalisé sous la direction de Somogy éditions d’art Directeur éditorial Nicolas Neumann Responsable éditoriale Stéphanie Méséguer Coéditions Jean-Louis Fraud Coordination éditoriale Charlotte Oehler Conception graphique Élise Julienne Grosberg Contribution éditoriale Françoise Cordaro Recherche iconographique Lolita Wotin Fabrication Béatrice Bourgerie, Mélanie Le Gros
Couverture : À l'heure du bain, 1923 Collection particulière Quatrième de couverture : Coup de vent, 1905 Collection particuière
© Somogy éditions d’art, Paris, 2018
978-2-7572-1339-1 Dépôt légal : avril 2018 Imprimé en Union européenne
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Prinet René-François-Xavier
Peintre du temps retrouvé
Catherine Gendre
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Remerciements Je tiens à exprimer toute ma gratitude aux descendants du peintre qui m’ont soutenue dans ce projet : Tout particulièrement, Françoise dont l’aide et la disponibilité m’ont été précieuses ainsi qu’Antoine et Dominique Prinet, auteur d’une biographie (à titre familial), Mémoires de Jean Prinet, Hélène, René et principalement Jean de La Portalière. Je remercie aussi pour leur concours et leurs conseils la famille Lebée : Dominique (†), Christiane, leur fille Agnès et Sylvie Chadenet tout particulièrement, souvent mise à contribution, ainsi que sa famille. Que soient remerciés aussi Anne-Marie (†) et ses enfants. Que ceux qui m’ont apporté leur collaboration trouvent ici ma reconnaissance : Philippe, Nicolas, Jacques, Véronique Prinet, Catherine Ambroselli de Bayser, Maximilien Ambroselli, Thérèse de Bayser, la galerie de Bayser, Pierre Coffy, Étienne de Cointet, Philippe Escudier, Yann FarinauxLe Sidaner, Marie-Françoise Griffon, JeanPaul Henriet, Arlette et Frédéric Johannsen, Marie-Josée Kacira, Éric Min, Philippe Morane, Gailt Moore, Dominique Piquet, Dominique Plichet, Brigitte Potier-Soth, Michel Poussard, Fabienne Stahl, Henri Waneck.
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Les associations d’artistes : Association Albert Besnard : Chantal Beauvalot Association André Dauchez : Maria Dauchez-Garrouste, Association Lucien Simon : Dominique et Martin Boyer, Béatrice Boyer-Bianchi, Olivier Dauchez, Nathalie Carn Les responsables et documentalistes des collections publiques : Arras, musée des Beaux-Arts : Anne Esnault, conservatrice Beaune, musée des Beaux-Arts Beauvais, MUDO – musée de l’Oise : Véronique Wilczynski, documentaliste, Bernard Schuler, conservateur du patrimoine des objets d’art de l’Oise Belfort, musée des Beaux-Arts : Anne-Marie Gonitzke, Bertille Derrez et Christelle Faure, chargées des collections Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie Besançon, bibliothèque et archives : Marie-Claire Waille, conservatrice Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique Bordeaux, musée des Beaux-Arts : Serge Fernandez, documentaliste Bourbonne-les-Bains, musée : Laurence Leroy Cabourg, hôtel de ville Caen, musée des Beaux-Arts : Christophe Marcheteau de QuincayThouars, attaché de conservation Chaumont, musée d’Art et d’Histoire Dijon, musée des Beaux-Arts : Dominique Bardin, documentaliste Douai, musée de la Chartreuse Duluth (Minnesota, USA), Tweed Museum of Art : Joan Molloy Slack, conservatrice Giverny, musée des Impressionnismes : Frédéric Frank, directeur général Göteborg, Konstmuseum : Eva Nygårds, conservatrice Gray, musée Baron-Martin Le Havre, sous-préfecture
Limoux, musée Petiet Luxeuil, musée Morienval, église Notre-Dame Muskegon (Michigan, USA), Museum of Art : Michael R. Wade Nancy, musée des Beaux-Arts : Claire Stoullig, directrice Paris Archives du collège Stanislas : Nicolas Lecervoisier Académie des beaux-arts Bibliothèque de la Comédie-Française : Mélanie Petetin, documentaliste Bibliothèque nationale de France Bibliothèque-musée de l’Opéra : Mathias Auclair Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris (FMAC) : Sébastien Gonnet Hôtel de Salm Musée d’Orsay : Lucile Pierret, documentaliste Roubaix, La Piscine, musée d’Art et d’Industrie André-Diligent : Bruno Gaudichon, conservateur en chef du patrimoine Rouen, musée des Beaux-Arts : Yoann Groslambert, documentaliste Saint-Germain-en-Laye, musée départemental Maurice-Denis : Gabrielle Montarnal, assistante de conservation Saint-Quentin, musée Antoine-Lecuyer Stourhead (Angleterre), National Trust Strasbourg, palais épiscopal : chanoine Bernard Xibaut Toronto (Canada), bibliothèque universitaire : Jennifer Wentworth Tournus, musée Greuze Versailles, château : Jérémie Benoît, conservateur en chef Vesoul, musée Georges-Garret Villeneuve-sur-Lot, musée de Gajac : Marlyse Courrech, assistante de conservation Mes remerciements également à Blandine de Hérédia et Anne Nègre pour leur aide technique.
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Sommaire 7
Avant-propos
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L’ancrage familial, et les années d’apprentissage
28
Le thème de la danse et la création d’un réseau d’amis artistes
48
Le peintre intimiste et les œuvres de la maturité
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Les grandes décorations
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Le peintre de Cabourg : le temps retrouvé
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Le pédagogue, les expositions à l’étranger et la Grande Guerre
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L’entre-deux-guerres, les dernières années et ses autres activités artistiques
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Annexes
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Biographie Bibliographie sélective Expositions Répertoire des œuvres Index
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Avant-propos
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Cette monographie – la seule publiée à ce jour – a pour but de mieux faire apprécier cet artiste, aujourd’hui presque oublié. Cet ouvrage n’est pas un catalogue exhaustif, le catalogue raisonné est en cours. Il devrait permettre une approche plus précise de Prinet dont l’œuvre, dans l’avenir, risque d’être dispersée. En effet, bien que pour une large part les œuvres soient conservées dans les collections publiques, un grand nombre d’entre elles figurent encore dans des collections privées. Dès les années 1925, Prinet se sent déjà au milieu des autres peintres, selon ses propres termes, comme « un lancier dans les dragons » ; dans les décennies suivantes, il est passé de mode – à l’instar de la plupart de ses amis artistes –, n’ayant pas suivi les voies de la modernité. Si, en 1948, il figure encore avec deux toiles à la rétrospective au Palais de Tokyo du « Groupe d’Amis » avec Aman-Jean, Besnard, Denis, Ménard et Simon, et si, en 1957, paraît la notice sur sa vie et son œuvre par Nicolas Untersteller, président de l’Académie des beaux-arts, il sombre cependant vite dans l’oubli. Il faudra attendre 1986-1987, avec l’exposition monographique itinérante (catalogue principalement en noir et blanc, préface de Jacques Thuillier) à Vesoul, Belfort et Paris, au musée Bourdelle, pour que son œuvre soit à nouveau présentée, sous l’impulsion de Marguerite Prinet et Sylvie Chadenet. Plus axée sur sa peinture cabourgeaise, l’exposition réalisée en 1997, « Images littorales du Calvados de 1850 à 1920 », donne la part belle à Prinet en présentant cinquante peintures et deux dessins préparatoires, tous reproduits dans un bel ouvrage très documenté. À partir de cette date, certaines de ses œuvres figureront aux expositions sur la Normandie et seront souvent assimilées à l’œuvre proustienne : « Cabourg peint par Prinet, c’est Proust illustré […]. Ils ont vu les mêmes ciels, les mêmes
scènes. Chacun à sa manière a retracé la magie de cette vie de villégiature, dans la lumière de la côte normande 1… » Cette redécouverte de sa période cabourgeaise va de pair avec les autres aspects de son œuvre, tout particulièrement sa peinture intimiste. L’étude d’Anne-Françoise Ponthus, en 2010, sur la Société Nouvelle (1900-1914), marque un intérêt pour ces artistes parmi lesquels figure Prinet. Une exposition itinérante dans sept musées du Japon en 20152017, sous le commissariat de Yann Farinaux-Le Sidaner, « The last Impressionists/Time of Intimacy », a permis une meilleure connaissance de ce mouvement, à l’écart des avant-gardes et pour cela même, déprécié. Des monographies de ces peintres commencent à être publiées, qu’il s’agisse d’Albert Besnard, Charles Cottet, Lucien Simon, Jacques-Émile Blanche, Aman-Jean, ainsi que les catalogues raisonnés d’Henri Le Sidaner et de George Desvallières : tout ce travail éditorial devrait permettre une meilleure connaissance de ces artistes encore peu connus du grand public. Prinet, par son œuvre, bien qu’inégale, et ses activités artistiques, devrait avoir sa juste place parmi eux. Un nouveau regard s’impose. Sa peinture narrative, traditionnelle, sans révolution esthétique mais non académique, mérite d’être réévaluée, non seulement pour sa cohérence, sa maîtrise graphique – héritage classique –, le raffinement de sa palette, mais parce qu’elle est l’expression d’une société mondaine et bourgeoise disparue. Ce peintre « sensible et discret » qui a pris part aux manifestations artistiques de son époque ne mérite-t-il pas une réhabilitation et une plus grande attention, en particulier pour ses images poétiques d’un monde passé que l’on aimerait retrouver ? 1 Louis Le Roc’h Morgère (dir.), Images littorales du Calvados de 1850 à 1920, de Morny à Proust, de Mozin à Prinet, Conseil général du Calvados, Direction des archives départementales, 1997, p. 270.
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L’ancrage familial
et les années d’apprentissage
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René-François-Xavier Prinet, déclaré à l’état civil de Vitry-le-François, dans le département de la Marne, le 2 janvier 1862, naît le 31 décembre 1861 à une heure et demie. Son père Henri-Auguste-Xavier Prinet, âgé de trente-sept ans, est alors « procureur impérial près le tribunal civil de 1re instance » de cette ville et domicilié au 20 rue de la Tour. Sa mère, Anna Fanny Mabile de son nom de jeune fille, a vingt-trois ans à sa naissance. René-Xavier est le second fils du couple : Gaston Prinet, avec qui le peintre sera lié par une affection profonde, est son aîné de cinq ans. Les Prinet sont originaires de Luxeuil en Franche-Comté : Claude Alexis, avocat, son arrière-grand-père (1766-1837) dont il porte les deux derniers prénoms, deviendra le maire de cette ville. Il est représenté par un tableau, Le Gilet jaune, dont Jules Adler demande à Prinet une copie1. Claude achète, toujours en Franche-Comté, la maison de Suaucourt (vendue en 1924), où naîtra le père de Prinet, et le château de Gouhenans qui appartiendra à son oncle Léon. Ces deux lieux de son enfance seront chers à son cœur et il y reviendra pendant une grande partie de sa vie. D’origine terrienne – sa famille est établie en Haute-Saône depuis le XVIe siècle –, Henri Prinet, son père (1824-1908), quitte le premier Suaucourt, son village natal, pour étudier le droit à Paris. Docteur en 1849, il choisit la magistrature2. Il devient en 1981 conseiller à la cour d’appel de Paris où il est chargé de dossiers
Portrait de Fanny Prinet, mère de l’artiste Signé et daté : « René Prinet/80 » Crayon noir Collection particulière
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Les Foins à Suaucourt (détail) Ci-contre :
Jésus enfant (détail)
1 Lettre à Prinet de Jules Adler, peintre (Luxeuil-les-Bains, 1865-1952) du 28 septembre 1933. Cf. Bibliothèque de l'INHA, « Autographes Prinet », carton 173, dossier 1. 2 Il est substitut à Pontoise en 1851, à Melun sept ans plus tard, puis, en 1860, un an avant la naissance du peintre, procureur à Vitry-le-François, à Corbeil en 1864, Chartres en 1869, puis juge au tribunal de la Seine en 1873 et juge d’instruction à ce même tribunal en 1875.
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danse
Le thème de la et la création d’un réseau d’amis artistes
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Le Petit Quadrille
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Dans les années 1889-1891, Prinet, qui a vingt-neuf ans en 1890 et n’est pas encore marié, s’intéresse aux motifs de la danse et du bal qu’il a dû fréquenter. Datée de 1889, La Jeune Fille en toilette de bal (fig. 22) représente une toute jeune femme en robe de mousseline, qui pose devant un paravent. La spontanéité du geste, la main gauche, gantée, sur la hanche, l’autre soulevant un pan de sa robe, le flou du tissu, la position frontale, s’inscrivent dans une tradition de la peinture mondaine « fin de siècle », illustrée par des artistes comme Albert Besnard avec son Portrait de madame Roger Jourdain de 1886 au musée d’Orsay, peint deux ans plus tôt. Le visage spirituel, fin, aux lèvres minces, la coiffure en chignon et bouclée sur le front, correspondent au stéréotype de la femme à cette époque, telle qu’on la retrouve chez Béraud, Helleu, Blanche ou encore, de façon plus évidente, chez Besnard pour Madame Paul Jamot du musée de Reims. Le Petit Quadrille (fig. 19) est exposé en 1890 au premier Salon de la Société nationale des beaux-arts dont Prinet est membre associé, ce qui facilitera sans doute, mais grâce aussi à son sujet, son achat par l’État (au prix de 1 000 F) et son dépôt à la Bibliothèque de l’Opéra à Paris. L’œuvre représente un quadrille, un terme qui définit un groupe de quatre jeunes danseuses, mais également le premier échelon dans la hiérarchie du corps de ballet de l’Opéra. Sur le devant de la salle, l’une d’elles, assise, se repose ; au second plan, une autre danseuse ajuste le bustier de celle qui la précède et la quatrième, au fond, semble s’exercer à la barre.
Pastel sur papier, 117 × 100 cm Signé et daté en bas à gauche : « R.X. Prinet 1890 » Bibliothèque nationale de France, bibliothèque-musée de l’Opéra Inv. 359
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Cours de danse ou Entre amies (détail) Ci-contre :
La Modiste (détail)
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intimiste
Le peintre et les Ĺ“uvres de la maturitĂŠ
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Mon lit, Suaucourt
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Si Prinet expose dans les institutions officielles dès 1885 à la Société des artistes français, puis, cinq ans plus tard, à la Société nationale des beaux-arts jusqu’en 1923, date de la création des Tuileries, il présente aussi ses œuvres dans des galeries privées : en 1890 et 1897 avec les artistes francs-comtois chez DurandRuel, « le marchand des impressionnistes ». Mais c’est la galerie Georges Petit (elle expose aussi des impressionnistes) qui va le mieux correspondre à l’orientation, plus traditionnelle, de certains artistes qui vont se regrouper autour de la « Société Nouvelle de peintres et de sculpteurs ». Créée en 1900, elle se prolongera jusqu’en 1914. Les vingt-trois membres, dont le président Gabriel Mourey, figurent sur la couverture du catalogue de la première exposition. Cette galerie, la plus vaste de la capitale, dont l’entrée se situait au 8 rue de Sèze, près de l’église de la Madeleine, drainait un important public parisien « trié sur le volet », mais aussi international. Elle présentait non seulement les artistes français, mais également « les notables » étrangers, tels Whistler, Burne-Jones, Boldini, Adolf Menzel… Prinet – sans se nommer, modestie oblige – écrit dans son Initiation à la peinture : « Parallèlement au mouvement symboliste et vers l’époque où il commençait à se manifester, se réunissaient une vingtaine de peintres et de sculpteurs sous la présidence de Gabriel Mourey et sous l’égide de Rodin et d’Albert Besnard. Ce groupe en marge des grands salons comptait parmi ses membres A. Besnard,
Huile sur panneau, 14 × 20 cm Vers 1916 Collection Antoine et Claude Prinet-Bouché-Leclercq
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La Partie de billard (détail) Ci-contre :
La Salle à manger au Clos Saint-Jean (détail)
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Les grandes
dĂŠcorations
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Camille Corot (1796-1875)
Vue de Tivoli. Les Jardins de la villa d’Este
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La première grande composition décorative du peintre – mais avec la collaboration de Lucien Simon – resta à l’état de projet comme en témoigne l’esquisse (collection privée), signée par les deux peintres. Une lettre du 18 avril 1888 de Simon, adressée à Prinet, confirme la destination du projet, grâce à une annotation de ce dernier dans la marge : « J’avais fait avec L. Simon ce concours de la mairie d’Arcueil Cachan1. » Simon parle de « nos esquisses […] arrivées en bon état », dont nous n’en connaissons, aujourd’hui, qu’une seule. Dans cette même lettre, Simon indique qu’il y avait environ vingt-cinq concurrents, et un jury composé de Puvis de Chavannes, LucOlivier Merson, Élie Delaunay, Albert Besnard… Cet essai correspond au renouveau des grands décors républicains à Paris et sa proche banlieue qui faisaient partie de l’ancien département de la Seine. Cette esquisse, non retenue, évoque dans un format en largeur, en frise, « les tailleurs de pierre », proche de Famille et Travail, une réalisation de 1883 de Paul Baudoin (1844-1931) pour la mairie de Saint-Maur. C’est d’ailleurs ce dernier qui obtiendra la décoration de la mairie d’Arcueil2. Cette thématique correspond à l’idéologie laïque de la IIIe République : l’hymne au travail avec ici, comme repère en arrière-plan, l’aqueduc d’Arcueil. Il est difficile de distinguer dans cette esquisse pariétale l’œuvre de Prinet et celle de Simon. Cette veine réaliste dont la couleur sociale, proche de Courbet,
Huile sur toile, 43,5 × 60,5 cm 1843 Musée du Louvre RF 1943-5
Page précédente : Le Temple de la Sibylle (Tivoli) (détail) Le Jet d’eau (Tivoli) (détail) Ci-contre : Les Cyprès (Tivoli) (détail)
1 Bibliothèque de l’INHA, « Autographes Prinet », carton 174, dossier 84. 2 D. Imbert, F. Folliot, Le Triomphe des mairies, grands décors républicains, 1870-1914, cat. exp. [Paris, musée du Petit Palais, 8 novembre 1986 – 18 janvier 1987], Paris, musée du Petit Palais, 1992, p. 205-207.
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Cabourg :
Le peintre de le temps retrouvé
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Prinet, après son mariage en 1894, passera un mois de l’été dans cette station balnéaire du Calvados, à la villa « Double-Six » – on jouait alors aux dominos – construite par ses beaux-parents. Cette maison avec un petit jardin, située 6, avenue du Maréchal-Foch, donne sur la digue – actuellement la Promenade MarcelProust –, proche du Grand Hôtel où l’écrivain séjourna entre 1907 et 1914. Cette villa blanche, avec un portail aux piliers de briques rouges, et dont les fenêtres sont surmontées d’une arcature également de briques, possède une terrasse face au front de mer sur laquelle Prinet se délassait et contemplait le paysage. Sa famille et ses amis viendront souvent y séjourner, comme Desvallières, Simon et Dauchez, ces deux peintres résidant l’été en Bretagne. Jeanne Prinet recevra avec amitié et tendresse les artistes et leurs enfants, laissant René-Xavier à sa peinture. Marguerite Desvallières, après la mort de son fils Daniel, écrira à Jeanne en 1915 : « Cabourg reste parmi les temps les plus heureux de ma vie, soyez-en remerciés tous les deux1. » Prinet aménage à l’entresol un modeste atelier où il poursuit le travail qu’il a entrepris sur le motif : « Souvent sur le sable, assis sur un pliant, le couvercle de sa boîte de peinture lui servant de chevalet, il réalise de petites esquisses sur bois »2, méthode utilisée par de nombreux artistes, tel Eugène Boudin (18241898) dont il subit l’influence à ses débuts.
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Le Grand Hôtel, Cabourg Carte postale Archives personnelles
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La Plage et la villa Millet à Cabourg (détail) Ci-contre :
Sur la digue ou Coup de vent (détail)
1 Catherine Ambroselli, George Desvallières…, op. cit., p. 19. 2 Images littorales du Calvados de 1850 à 1920…, op. cit., p. 270.
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Le pédagogue, les expositions à l’étranger
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Grande Guerre
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Portraits d’amis ou Réunion chez Desgranges (dessin préparatoire)
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Dès le début des années 1900 qui marque une activité artistique très intense, Prinet, à l’instar de ses amis – Blanche (dès décembre 1902), Cottet et Simon –, va vouloir à son tour transmettre ce que lui-même a appris, en participant à l’enseignement de l’académie de la Palette, 18 rue du Val-de-Grâce. Mais, comme l’écrit le biographe de Charles Cottet, « il s’agit plus d’un club que d’un simple cours, une sorte de centre culturel pour élèves fortunés qui peuvent loger et bénéficier d’ateliers, d’une bibliothèque… L’enseignement est plus une suite de corrections par des artistes célèbres plutôt qu’une pédagogie suivie »1. C’est à Montparnasse, à l’académie de la Grande Chaumière, créée en 1904 au 14 de la rue du même nom (proche de l’académie Colarossi) et qui existe toujours, que Prinet, Dauchez, puis Simon, Blanche et Ménard vont enseigner régulièrement la peinture, et Bourdelle la sculpture. « [Prinet] aimait enseigner, était accueillant à la jeunesse, son esprit clair et réfléchi savait capter l’attention des étudiants et retenir leur confiance tout en respectant leur personnalité2. » Son atelier est fréquenté par Dunoyer de Segonzac (1884-1974), reconnaissant à Prinet « qu’il [lui] doit la richesse de ses tons neutres et la somptueuse diversité de ses gris »3, mais aussi par d’autres artistes moins connus, tels Philippe Le Molt (à qui il était apparenté), Maurice Brianchon, Raymond Legueult, Jean Bersier et Georges Lecaron. Ces deux derniers seront, à la mort de Jeanne Prinet, ses exécuteurs testamentaires.
Fusain, estompe, mise au carreau, sur papier beige, 19 × 25 cm 1916-1918 Collection particulière
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Les Arbres coupés (région de Noyon) (détail) Ci-contre :
Portrait de Mela Muter, peintre (née Melania Mutermichowa 1876-1967) (détail)
1 André Cariou, Charles Cottet et la Bretagne, Douarnenez, Le Chasse-marée, 1988, p. 188. 2 R. X. Prinet (1861-1946), op. cit., article de Christophe Cousin et Pauline Grisel (non paginé). 3 Ibid.
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L’entre-deux-guerre,
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dernières années
et ses autres activités artistiques
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Après la Grande Guerre, Prinet comme ses amis continuent à exposer et à incarner encore l’art français à l’étranger. Son Autoportrait du musée d’Orsay témoigne de l’assurance de l’artiste « arrivé », à l’élégance raffinée, mais au visage empreint d’une certaine mélancolie (fig. 140). Après L’Absoute, René-Xavier reprend ses thèmes cabourgeais mais surtout intimistes en les réadaptant à la période de la Belle Époque, telles La Bibliothèque et Les Deux Amies (fig. 139). Cette toile est une reprise des conversations entre deux femmes dans un salon, ici celui de son appartement parisien. Prinet utilise la même composition en diagonale ainsi qu’une lumière venant de la gauche, frappant la nuque de la femme assise, de dos, et éclairant la jeune femme debout, vêtue d’une ample robe qui tombe jusqu’à la cheville, la taille soulignée par une large ceinture selon la mode 1920. Ces effets de lumière ainsi que les reflets dans la glace agrandissant l’espace, les zones d’ombre, les nuances grises et bleutées mises en valeur par le rouge du carrelage et du bouquet de fleurs, confèrent à cette peinture une harmonie poétique, quelque peu désuète. Cette toile, présentée à la Société nationale des beaux-arts en 1922 (no 804) en même temps que L’Élève, achetée par l’État pour le musée du Luxembourg (actuellement au musée d’Orsay) et Promenade dans un parc, sont les dernières toiles que Prinet expose à ce Salon. En effet, une scission va avoir lieu : les artistes
Page de garde de La Jeune Fille bien élevée de René Boylesve, Arthème Fayard, 1909 Collection particulière
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Automne dans le jardin à Bourbonne-les-Bains (détail) Ci-contre :
Les Deux Amies (détail)
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Biographie 1879-1886 1880 : bachelier, entre à l’École des beauxarts dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme (Vesoul, 1824 – Paris, 1904) où il restera cinq ans et se lie avec les artistes francscomtois, en particulier Félix Desgranges (1860-1942) et Jules-Alexis Muenier (Lyon, 1863 – Coulevon, 1942). Du 6 au 28 janvier 1884 : l’expositionrétrospective de l’œuvre de Manet (1832-1883) à l’École des beaux-arts fait une forte impression sur René et ses amis peintres. 1885 : Jésus enfant, premier tableau présenté à la Société des artistes français, où il exposera jusqu’en 1889. 1886 : premiers voyages en Espagne et en Italie. 1887-1894
1861 Naissance le 31 décembre, à Vitry-leFrançois, de René-Xavier Prinet, fils d’Henry Prinet, alors procureur impérial et d’Anna Fanny Mabile, parisienne, descendante du peintre Hubert Drouais (1699-1767). 1869-1878
Jeanne et René-Xavier Prinet au Clos Saint-Jean à Bourbonne-les-Bains Photographie, 1939-1940 Collection particulière Prinet à I’ÉcoIe des beaux-arts, entouré de ses élèves Photographie, vers 1930, collection particulière
Son père est nommé à Chartres. Études secondaires à Lannion et à Laval ; en 1873, Henry, devenu juge au tribunal de la Seine, s’installe à Paris avec sa famille au 68 rue Bonaparte, proche de l’École des beaux-arts. René termine ses études au collège Stanislas et passe ses vacances à Suaucourt chez ses grands-parents paternels, à Bourbonne-les-Bains chez sa tante Mme Le Molt, et à Gouhenans (Haute-Saône) chez son oncle Léon Prinet. 1878 : premiers dessins datés, il signe alors « René Prinet », puis « R.X. Prinet ».
1887 : loue un atelier 16 impasse du Maine, près de ses amis, nés la même année que lui : Lucien Simon (1861-1945) et Antoine Bourdelle (1861-1929) ; il fréquente aussi Eugène Carrière (1849-1906). 1888 : Le Bain (musée Petiet, Limoux ; esquisse musée des Beaux-Arts, Dijon). 1889 : avril, voyage avec sa mère en Italie. 1890 : associé à la Société nationale des beaux-arts qui vient d’être fondée, où il expose tous les ans (excepté de 1915 à 1918) jusqu’en 1922. Présente cinq tableaux à la galerie Durand-Ruel. S’intéresse au monde de la danse : La Leçon de danse (musée de Beaux-Arts, Göteborg), Le Petit Quadrille, pastel, acheté par l’État et déposé à la bibliothèque de l’Opéra, Cours de danse, daté de 1891 (musée des Beaux-Arts, Besançon). 1891 : reçoit la commande de panneaux décoratifs : Les Quatre Saisons pour le salon des Muses au Palais de la Légion d’honneur. 12 décembre 1894, épouse à Paris Jeanne Jaquemin (1867-1958), originaire de Bourbonne-les-Bains, voyage de noces en Italie. Premier séjour à Cabourg, à la villa
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Prinet enfant, photographie, vers 1870 Collection particulière
Prinet en militaire, photographie, vers 1885 Collection particulière Françoise de Bellomayre, cousine germaine de Prinet qui lui a servi de modèle, photographie, vers 1903 ? Collection particulière
« Double-Six », propriété de ses beauxparents, lieu de villégiature où il se rendra l’été et où il aura un atelier. La Plage, (1896, dépôt du musée d’Orsay au musée des Beaux-Arts de Caen) est l’un des premiers tableaux évoquant Cabourg. 1895-1903 1895 : il s’installe 5 rue du Boccador, dans un immeuble haussmannien, où il dispose d’un vaste atelier. Vers cette date, il fait partie d’un groupe de jeunes peintres, appelé la « Bande noire ». 1897 : il expose à la galerie Durand-Ruel avec les peintres francs-comtois. 1899 : avril, voyage à Bruxelles. 1900 : il expose à la décennale de l’Exposition universelle où il reçoit la médaille d’or. Obtient la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Participe à la création de la « Société Nouvelle de peintres et sculpteurs », qui expose à la galerie Georges Petit. Après la dissolution de la Société Nouvelle, Prinet continuera à y présenter ses œuvres. 1901 : La Sonate à Kreutzer (collection Dobra, États-Unis), est exposée à Stuttgart, et achetée la même année par le prince régent de Bavière. Participe à l’Exposition internationale à Dresde avec La Partie de trictrac (collection particulière) et La Femme à la rose.
ANNEXES
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L’Ateneum, musée des Beaux-Arts d’Helsinki lui achète Au coin du feu. 14-21 juin, voyage à Londres en compagnie de Lucien Simon, de George Desvallières (1861-1950) et de sa femme Marguerite et d’André Saglio (1869-1929) dit Jacques Drésa. 22 mars-20 avril1902, visite la Grèce (Corfou, Mycènes, Delphes, Athènes). À la Société nationale des beaux-arts, expose La Partie de billard (acquise par l’État, musée des Beaux-Arts de Nancy). L’Envolée, achetée par l’État en 1898, est déposée au musée des Beaux-Arts de Bordeaux 1903 : à ce même Salon, est présenté un grand tableau, Le Pique-nique (musée des Beaux-Arts de Belfort), avec comme décor le château de Bénouville, près de Caen. Décès de sa mère. 1904-1910 1904 : fonde les ateliers de l’académie de la Grande Chaumière, au no 14 de la rue du même nom avec Antoine Bourdelle, André Ménard, Lucien Simon et Claudio Castelucho. Séjour à Berlin en mars, où son frère aîné Gaston, conseiller d’ambassade, est hospitalisé. Voyage à Pirna et à Dresde. Du 15 décembre 1904 au 10 janvier 1905, expose à Paris chez Charles Rivaud
avec Besnard, Carrière, Cottet, Desvallières, Ménard, Simon, à la manifestation « Exposition intime : peinture, bijoux, objets d’art ». 1906 : voyage en Italie du Nord, en particulier à Venise, avec George Desvallières, André Saglio, Raoul du Gardier (1871-1952). Le Balcon (musée des Beaux-Arts de Caen) est exposé à la Société nationale des beaux-arts. 1907 : début de sa collaboration à la Grande Revue. Voyage en Belgique : Bruges, Audenarde, Gand, Mons, Tournai. 1908 : membre de la commission d’administration de la Société nationale des beaux-arts. Mort de son père. 1909 : membre de la Société royale des peintres de Belgique. Vice-président des expositions organisées par la Nationale des beaux-arts à Bagatelle jusqu’en 1913. Participe à l’exposition de l’art français à Montréal. Mai-juin, retourne à Venise et visite Assise, Florence, Pérouse, Sienne, Ravenne. Acquisition par l’État du Salut de la Divette (musée d’Orsay). Premières illustrations de livre : La Jeune Fille bien élevée de René Boylesve, chez Fayard. 1910 : membre supplémentaire du jury d’admission de l’Exposition internationale
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La Salle à manger au Clos Saint-Jean Huile sur toile, 60 × 63 cm Signé en bas à gauche : « R.X. Prinet » 1927 Collection particulière
1015 Clair de lune 1016 Le Goûter 1896 1022 Portrait de Mme V. 1023 Avant l’orage 1024 Au soleil 1025 Une rue de Bourbonne 1897 1024 Un atelier de jeunes filles 1025 Le Modèle 1026 Le Grenier 1027 La Cuisine 1028 La Vague 1898 997 L’Envolée 998 Le Réfectoire 999 Les Vignes de Suaucourt 1000 La Ferme des Épinats 1001 Le Buisson 1002 Une rue à Suaucourt
Expositions LES SALONS Société des artistes français : 1885-1889
1899 Société nationale des beaux-arts : 1890-1922 1890
Jésus enfant
712 La Leçon de danse 713 Matinée de septembre 1144 Le Petit Quadrille (pastel)
1886
1891
Portrait de M. H. E.…
738 Entre amies 739 Portrait de Mme de B. 740 Portrait de Mme S. 741 En province 742 Coin de salon 1198 Thérèse Raquin (dessin à la sépia)
1885
1887 1955 La Communion 1956 Le Portrait de M. G. G… 1888 2075 Le Bain 2076 Portrait de M. P… 1889 2205 Violoniste 2076 Portrait
1892 Prinet absent
1893 [les quatre toiles de l’Hôtel de Salm] 844 Printemps 845 Été 846 Automne 847 Hiver 1894 927 Portrait de M. le Conseiller Prinet Henry 928 La Toilette 929 L’Église 930 Village franc-comtois 931 La Chambre à deux lits 932 Le Corridor 1895 1012 La Leçon de guitare 1013 La Maison blanche 1014 Convalescence
1172 La Partie de trictrac 1173 L’Alcôve 1174 La Femme à la rose 1175 Soleil d’avril 1176 Sur la plage 1177 Marine 1900 Exposition universelle 1537 Entre amies 1538 L’Envolée 1539 La Partie de trictrac 1540 La Femme à la rose 1541 L’Alcôve 1901 750 La Sonate à Kreutzer 751 La Femme au canapé 752 Les Adieux 753 Le Vieux Cabourg (paysage) 754 La Dives à marée haute (paysage)
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1902
1911
951 La Partie de billard 952 Le Réfectoire 953 Après Déjeuner 954 Le Canapé (appartient à M. S.) 955 Le Bain
1075 La Leçon de géographie 1076 Le Divan rose
859 La Reconduite 860 Le Dancing 861 La Presqu’île
1316 Intérieur 1317 Fleurs de printemps
1912
1924
1065 La Femme et le miroir 1066 Portrait de M. Léon Prinet 1067 Portrait de Mme Léon Prinet 1068 Le Monastère de Saint-François (Assise) 1069 Soleil dans la brume
1261 La Bibliothèque 1262 Après le bain 1263 Au bord de la Manche 1264 Les Tilleuls 1265 La Nymphe de l’Argonne 1266 Souvenir de la villa d’Este
1599 La Servante d’auberge 1600 Les Cavaliers 1601 Le Cabaret 1602 Plage grise 1603 Automne
1913
1242 L’Automne (panneau décoratif)
1903 1055 Le Pique-nique 1056 La Musique d’ensemble 1057 La Chambre rouge 1058 La Femme couchée 1059 Le Salon bleu 1060 Le Lever 1904 1025 La Desserte 1026 Le Salon vert 1027 Le Canapé jaune 1028 Le Bas-relief 1029 La Dives 1030 Le Vieux Cabourg 1905 Prinet absent 1906 998 Portrait de M. D. 999 Le Balcon 1907 956 Femme en brun 987 Une vente à l’hôtel Drouot 988 Intérieur de salon 989 Sur la plage Dessins : 1579 Bacchante endormie (pastel)
1018 L’Écrivain 1019 Ségovie 1020 Assise 1021 L’Enfant à la commode 1022 La Vague 1914 968 Le Pays d’Auge 969 La Réussite 970 Portrait de M. R. J. [René Jaquemin] 971 Houlgate 1919 2043 L’Absoute 2044 Le Pays de Gex 2045 Portrait de Mme M. 2046 Portrait de M. P. 2047 La Voisine 1920
1908
850 Portraits d’amis [ou Réunion chez Desgranges, 1re version] 851 Le Salon Louis-Philippe 852 La Cheminée
954 Portraits [La Famille Saglio]
1921
1909
Prinet absent
961 Le Salut de la Divette 962 Le Réveil de Zoé
1922
1910 1022 Portrait de M. G. Prinet [Gaston Prinet] 1023 Les Amazones 1024 Le Passeur 1025 La Plage de Cabourg à marée haute
ANNEXES
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802 Promenade dans le parc 803 L’Élève 804 Les Deux Amies
1925
1926 1654 Après le bain 1655 La Servante d’auberge 1656 Rêverie 1657 Les Parasols 1658 Sur la digue 1927 1925 Sous la coupole 1926 Jeune Fille en violet 1927 Jeune Fille à la rose 1928 Le Salon rouge 1929 Intérieur d’atelier
1933 2027 L’Aïd-el-Kebir 2028 Intérieur 2029 Intérieur 2030 Les Oudaïas [Les Oudayas, Rabat] 2031 Chellah [Rabat] 1934 1580 Le Clavecin 1581 La Digue de Cabourg 1582 Fuite devant l’orage 1583 Plage 1584 Jardin du sultan 1585 Effet de neige 1935 1639 Madone 1936
2325 Plage 2326 La Salle à manger 2327 Le Baromètre 2328 Nu
1541 Avant le bain 1542 Avril 1543 Plage 1544 L’Abbaye (Morienval) 1545 La Maison rose
1929
1937
1070 Farniente 1071 Intérieur
Prinet absent
1930
1637 Rencontre équestre 1638 Plage
1928
2325 Nu 2326 Sur la plage 2327 Bourbonne [Bourbonne-les-Bains] 2328 Sommeil 2329 Tête d’étude 2330 Effet de neige
Salon des Tuileries : 1923-1948
1931
1923
1313 Le Bain 1314 Portrait 1315 Nu
857 Le Goûter sur l’herbe 858 Les Ruines de Roye
1932
1938
1939 1723 Blanche et Noire 1724 Vence 1725 La Dives 1726 Lisieux 1940 489, La Maria-Theresienstrasse à Innsbruck 490, Sur la terrasse 3056 Salzbourg
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