Un conservatoire de l'environnement à Vernazza

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Thématique de l’Adossement Étendue.

UN CONSERVATOIRE DE L’ENVIRONNEMENT À VERNAZZA UNE RÉPONSE BLÉMATIQUE

À

UNE PRO� URBAINE.

Université Catholique vain / LOCI / Site Master2

/

Benjamin

de Loude Tournai Bourdon


Photographie d’une ruelle de Vernazza. Photographie de la rue principale du village.

Photographie de l’unique voie de train visible dans le village. Photographie de l’espace de la gare.

Plan de toitures de la ville ancienne.

Photographie d’une ruelle représentative de la ville de Gênes.

Plan sion

de toitures contemporaine

de l’extende la ville.


CARACTÉRISTIQUES

URBAINES

L’urbanisation de Veranazza répond à des contraintes naturelles importantes. Comprimée entre la mer et la falaise, ce village des cinq terres propose des caractéristiques particulières. Des édifices de quatre à six étages de haut s’adossant perpendiculairement à la pente avec généralement des entrées à des niveaux différents. Des rues extrêmement étroites et escarpées n’offrant que de fines failles vers le ciel. Bien que l’on puisse énoncer une volumétrie généralement équivalente, chaque habitation se différencie des autres par sa hauteur, sa couleur, sa largeur, ses ouvertures, ses pentes de toits et ses fonctions. Les collines ont été retravaillées par l’homme en terrasses afin de pouvoir les cultiver. Ce travail des cultures jumelé avec celui des murs de refends en pierre offre au site une topographie unique et spécifique. La à et la

présence de l’étendue maritime, partir de certaines points de vues d’une hauteur nécessaire offre à ville une attraction permanente.

Sur la thématique générale de l’adossement étendue, par groupe de trois étudiants, nous devions implanter à Vernazza un conservatoire de l’environnement. C’est un sujet d’actualité qui reste cependant très flou. Qu’est-ce qu’un conservatoire de l’environnement? Alors que nous travaillions à proprement dit sur le programme, qui se divisait en deux sections (publique sous forme de musée didactique et privée par un centre de recherche), l’édifice était surtout un moyen de régler des problèmes urbains tout en apportant une plus-value au site. C’est ainsi que nous avons commencé à mettre en parallèle le l’environnement et le progrès. Quelle a été l’évolution du rapport de l’être humain avec son environnement?


Trois maquettes de recherches volumétriques.

Maquettes de recherches volumétriques d’implantation urbaine du quartier gare.

Maquette, vue depuis la ruelle. Maquette, escalier d’accès à la place. Maquette, place principale du projet.

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Croquis de la vue vers l’étendue depuis la salle polyvalente multifonctionnelle. 3

Maquette finale d’implantation urbaine.

Maquette finale d’implantation du projet, vue depuis le fort médiéval.


RÉPARER

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TISSU

URBAIN

C’est pourquoi nous avons étudié le site de la gare ferroviaire de Vernazza, symbole du progrès. En effet, en plus de modifier profondément le mode de vie des locaux, la connexion du village au reste du territoire a transformé l’activité économique agricole en touristique. La gare et son fort impact sur le paysage marque aussi une réelle séparation dans la typologie urbaine. Elle signifie donc une réelle rupture dans le tissu urbain.

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Ainsi, l’une des thématiques essentielles du projet était d’offrir une continuité urbaine à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il fallait relier les deux parties de villes actuellement séparées par la gare. Ensuite, il fallait aussi donner une finalité à l’édifice. L’implatation générale permettait de créer une nouvelle place à la ville en modifiant la gare de telle sorte que cet espace public marque comme un départ en écho avec la place le long de la jetée. Ainsi, plusieurs recherches volumétriques ont été réalisées avant d’atteindre une continuité. Or, la typologie actuelle du bâti de Vernazza est surtout du logement. L’enjeux était donc de parvenir à une division formelle (en accord avec le contexte existant) et une continuité fonctionnelle puisque nous proposions un seul même édifice. Finalement, c’est par plusieurs recherches volumétriques en maquette que nous sommes parvenu à intégrer l’édifice au tissu urbain actuel.

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L’édifice avait besoin d’une finalité, d’un point d’ancrage. Celui-ci devait logiquement se trouver au niveau de la gare, nœud de rencontre des différents réseaux. C’est donc en ce même point que nous voulions placer notre salle principale, salle polyvalente multifonctionnelle pour la ville (conférence, représentation, spectacles, etc.). Cette espace s’ouvrait vers le point de fuite le plus profond possible sur notre site d’implantation, là où l’étendue était la plus profonde). Enfin, une contrainte de l’exercice était de proposer une entrée unique. Nous voulions ainsi placer notre hall dans ce même tout.


Coupe de recherche du corps principal.

Maquettes de recherches volumétrique de l’espace gare/hall/salle polyvalente.

Maquettes de recherches de spatialité de l’espace gare/hall/salle polyvalente.

Plan

Maquette finale, vue depuis la voie ferrée.

d’implantation

du

projet.

Coupe longitudinale de la partie publique.


Nous avions donc plusieurs niveaux à gérer, 5 au total, pour proposer une exposition, une gare, un hall et une salle de conférence. En ce même point se rencontraient 3 circulations publics extérieures différentes : la rue principale, la nouvelle place central au projet et les voies de train. De plus, les fonctions intérieures n’avaient pas les mêmes besoins de surfaces. Les orientations de chaque niveau étaient dictées par des contraintes du site (rue, voies de train) ou volontaires (axe de la perspective). Dans un premier temps nous avions travaillé ce volume indépendamment du reste du projet. Les solutions

étaient

nombreuses mais chacune avait ses défauts. De plus, la contrainte de l’entrée unique jumelée à la volonté d’y placer

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le hall général nous a poussé à travaillé

R+3

ce volume avec l’entièreté du volume. Ensuite, l’un des enjeux majeur du projet résidait dans la distribution des espaces intérieurs. Deux parties différenciées sans accès directe entres elles se PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT

reliaient au hall général. Ainsi la partie public, dédiée aux expositions, formait un premier corps en contact directe avec la rue. L’ensemble de recherche était en arrière plan, plus intégré au tissu urbain. Les deux édifices se formaient selon le même principe: une masse habitée lévi2

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tait au-dessus d’un vide horizontal au rez et vertical le long de la montagne où un mur de pierres vernaculaires soulignait l’adossement. Ce vide vertical abritait toutes les circulations mettant ainsi en scène le haut mur de pierre. Cette masse habitée a donc été réalisée en coque de bétons qui permettait la continuité de la matière, intérieure comme extérieure, tout en pouvant reprendre la division et la forme volumétrique vernaculaire.

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Plan du R+4 du projet dans son contexte.

Maquette de recherche volumétrique de traitement des toitures et des façades.

Maquette de recherche de traitement des façades côté public. Maquette finale, détail de percement par le pli.

Maquette finale, vue de l’espace intérieur des chercheurs.

Coupe

transversale

finale

du

projet.


CONCRÉTISATION

DU

PROJET

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La division volumétrique se matérialise particulièrement dans la toiture. Les pentes reprennent des exemples sur place tout en répondant à des besoins de l’espace interne. Entre chaque toiture se forme d’importantes ouvertures qui permettent des apports de lumières transversaux et ainsi forme des univers variés dans des espaces internes continus.

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Le travail des façades répond à différents besoins en fonction des espaces intérieurs. Certaines privilégient des apports de lumières importants, directes ou indirectes, des vues et simplement des univers différents. Ainsi, dans la partie public, la façade se plie afin d’apporter des points de vues précis tout en offrant un apport de lumière contrôlé et évoluant au fur et à mesure de la journée. Le rez de chaussé est lui totalement ouvert sur l’espace de la rue afin de proposer une interaction importante. Ce vide vient aussi mettre en scène la masse habitée qui le surplombe. La place dessinée au coeur du projet devient l’espace de rencontre des différents univers, publics et privés. Le rez totalement transparent permet d’instaurer un ordre commun tout en apportant une l’attraction nécessaire à la vie de la place. La partie des chercheurs, de dimensions plus modestes, propose toujours deux types d’espaces: l’un, au rez, pleinement ouvert sur la place, l’autre à l’étage, ne s’ouvrant que par le jeu des toitures vers la montagne et ses terrasses. Ainsi, les espaces de travail se distribuent en fonction de leur besoins. Le travail de la matérialité répond à la continuité de la masse adossée à un vide le long de la pente. L’étendue n’est atteinte qu’en des points précis, vers le ciel dans les espaces de travail individuels des chercheurs, vers l’infinité des toitures dans le hall et la salle de conférence.

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